Capitalisation des interventions en développement rural …€¦ · Un modèle de fiche de capitalisation ... GIZ : ENüH (sécurisation des bases de vie autour des camps de réfugiés)

Groupe URD- SECADEV, compte-rendu atelier multi-acteurs capitalisation nov.2014 P a g e 1 | 30

Capitalisation des interventions en développement rural à l’est du Tchad ces 10

dernières années

Compte-rendu de l’atelier d’Abéché les 18 et 19 novembre 2014

Décembre 2014 Rapport destiné à tous les acteurs présents à l ’atelier, et plus largement aux acteurs intervenant à l ’Est du Tchad Auteurs : Julie Patinet (Groupe URD) Julien Carlier (Groupe URD) Stéphane Yago (SECADEV N’Djamena)


SOMMAIRE

I. ACCUEIL / OUVERTURE 3

A. Déroulé 3

B. Analyse/résultats 3

II. CONTEXTE EXTERNE 3

A. Déroulé 3


III. INNOVATIONS 4

A. Déroulé 4


IV. CAPITALISATIONS 5

A. Déroulé 5


V. CARTOGRAPHIE DES ACTEURS 5

A. Déroulé 5

B. Analyse/résultats 6 Liste des interventions récentes de développement (ou de transition) à l’Est du Tchad 6

VI. CONCLUSION ET CLOTÛRE 7

ANNEXES 9

ANNEXE 1 : RUBRIQUES-TYPE D’UNE FICHE DE CAPITALISATION 16

ANNEXE 2 : Fiches de capitalisation réalisées par les participants 17

ANNEXE 3 : Bibliographie 26


I. ACCUEIL / OUVERTURE A. Déroulé

L’ouverture de l’atelier a été faite en deux temps : • Les discours d’ouverture par le coordonateur du SECADEV à l’Est du Tchad accompagné

d’un discours officiel du Préfet, représentant le Gouverneur. Les médias locaux ont couvert l’inauguration officielle de l’atelier.

• Un tour de table a ensuite permis à chacun des participants de s’identifier.

B. Analyse/résultats Les points saillants des discours d’ouverture sont :

- Si l’Est du Tchad a été plongé dans les urgences à partir de 2004 suite à la crise du Darfour, cette période est presque complètement passée

- Les populations ressortent de cette période fragilisées - La volonté est affichée de se tourner résolument vers le développement et de porter une

vision positive - L’exercice d’évaluation prospective tournée vers l’avenir est nécessaire pour bien cerner

les opportunités et identifier les acquis pouvant servir de leviers pour le développement - Cette initiative a été encouragée par le Secours Catholique France lors d’une visite au

début de 2014 - La stratégie d’intervention de SECADEV continuera de se baser sur les organisations

dynamiques du monde rural et de la société civile.

Une quarantaine de personnes d’horizons différents ont participé à l’atelier : - ONGI : CRS et Africare - ONG locales dont BERCEF, BCI etAURA - Programme Alimentaire Mondiale - Programmes de développement nationaux - Groupements paysans - Bénéficiaires - Equipes du SECADEV

II. CONTEXTE EXTERNE A. Déroulé

L’analyse du contexte externe s’est déroulée en 4 étapes : • Une présentation par Julie Patinet du Groupe URD sur le contexte de l’Est tchadien et se

terminant par des questions pour ouvrir le débat

• Une réflexion en sous-groupe sur les problèmes prioritaires pour les populations

• Une restitution en plénière par chaque groupe et un regroupement par thématiques des problèmes prioritaires identifiés

• Une discussion ouverte autour du contexte

B. Analyse/résultats Cet exercice participatif a permis d’identifier dix thématiques majeures issues de l’analyse du contexte. Il s’agit de :

1. Sécurité dans la zone 2. Cohabitation entre réfugiés et autochtones 3. Déplacés internes 4. Conflits entre agriculteurs et éleveurs 5. Environnement et gestion des ressources naturelles


6. Sécurité alimentaire (agriculture et élevage) 7. Eau potable 8. Santé et accès aux soins 9. Education et alphabétisation 10. Rôle des femmes

� Voir rapport « analyse du contexte »

III. INNOVATIONS A. Déroulé

Sur la base de l’analyse du contexte et des expériences personnelles des participants à l’atelier, sept des dix thématiques ont ensuite été retenues pour travailler en sous-groupe sur des approches innovantes sur lesquelles capitaliser pour l’avenir. Sept groupes ont été composés sur la base de l’expérience des participants pour identifier et documenter des pratiques innovantes sur les thématiques suivantes:

1. Conflits entre agriculteurs et éleveurs 2. Environnement et gestion des ressources naturelles 3. Sécurité alimentaire - Agriculture 4. Sécurité alimentaire - Agriculture 5. Sécurité alimentaire - Elevage 6. Education et alphabétisation 7. Rôle des femmes

Les questions posées étaient « sélectionnez et présentez un projet (ou partie de projet) tiré de votre expérience qui, selon vous, est : 1) une réussite méritant d’être répliquée, 2) une demi-réussite voire carrément un échec, duquel on peut tirer des leçons pour s’améliorer ».

B. Analyse/résultats Au sein des sept groupes, les pratiques innovantes suivantes ont été identifiées :

- Conventions locales autour des seuils d’épandage - Conventions locales de protection de l’environnement - Projets de reboisement et pépinières de reboisement - Cordons pierreux - Seuils d’épandage - Foyers améliorés - Grenier communautaire de Sécurité Alimentaire - Banques de semences - Maraîchage - Microcrédit agricole - Sous-comités d’alertes précoces - Unités de production de la volaille dans les groupements féminins - Cantines scolaires - Projet d’autonomisation économique des femmes à travers la création d’union de

groupements de femmes et la création de centres socio-éducatifs

Voir résultats en annexe 1 « fiches récapitulatives des actions innovantes »


IV. CAPITALISATIONS A. Déroulé

Sur la base des innovations identifiées précédemment, les participants ont été invités à travailler en sous-groupe sur l’élaboration de fiches de capitalisation. Un modèle de fiche de capitalisation a été proposé aux participants et est disponible en annexe 1. Les groupes ont été constitués librement selon l’intérêt des participants. L’objectif était de pousser la réflexion sur l’analyse des bonnes pratiques et d’identifier des leviers potentiels de développement et les conditions de réussite. Ce travail pourrait servir aussi à une base de plaidoyer auprès des bailleurs.

B. Analyse/résultats Neuf groupes ont été constitués afin d’initier une capitalisation sur les pratiques innovantes et porteuses suivantes:

1. Projet de seuil d'épandage et de convention locale 2. Projet Convention locale de protection de l'environnement 3. Projet Grenier communautaire 4. Projet Banques de semences 5. Projet Maraîchage 6. Projet d’Alerte Précoce 7. Projet Unités de production de volaille 8. Projet PIR/Construction de salles de classes 9. Projet de centre socio-éducatif

Voir résultats en annexe 3 « fiches de capitalisation réalisées par les participants »

V. CARTOGRAPHIE DES ACTEURS

A. Déroulé

• Mapping des parties prenantes pour chaque secteur selon trois couleurs : (Organisations nationales/locales, Organisations internationales, Bailleurs)

• Discussion collective


A. Analyse/résultats Liste (non exhaustive) des interventions récentes de développement (ou de transition) à l’Est du Tchad Le tableau suivant est un premier pas vers une cartographie des acteurs et grands projets pour chaque secteur d’intervention.

Zone géographique

dates bailleurs

An

imat

ion

co

mm

un

auta

ire

Agr

icu

ltu

re

élev

age

Rel

ance

éc

onom

iqu

e

envi

ron

nem

ent

Alp

hab

étis

atio

n /

éd

uca

tion

Hyd

rau

liqu

e vi

llag

eois

e

Hyd

rau

liqu

e p

asto

rale

san

té

PAO (Projet d’Aménagement des Ouadis)

1989-2003

Coopération tchado-allemande

x x x x

PDRD (Projet de Développement Rural Décentralisé II)

2009-2011 x x x x

PRODABO 2003-2012

x x x x

PROADEL Banque Mondiale

PADL 2 UE (progr développement local)

Coopération Tchad-Union Européenne

x x x x

GIZ : ENüH (sécurisation des bases de vie autour des camps de réfugiés)

Farchana, Hadjer Hadid (Bredjin, Tregin) Gaga

GIZ

x x x x

PNUD : PGRET (prog Global de relèvement à l’Est du Tchad)1

2010->2012 ?

PNUD ?

SECADEV (TAC, BAC) Zones Adré-Farchana, Guéréda

2009->2014

CARITAS France x x x x x x

PAS AFD (AgriTchad, BERCEF, ACCORD, BCI, COOPI, etc.)

Zone 1 : zone Goz Beida-Kerfi Zone 2 : canton Kado Zone 3 : zone Abdi, Haouich et Am Dam

AFD

x x x x x

PAS UE Union Européenne

FAO PAM DFID OFDA

1 Malheureusement n’a pas réussi à mobiliser de financements et a été suspendu, mais il a servi de cadre global pour le projet pilote « résilience SILA » lancé suite à la déclaration de Goz Beida.


Résilience Région SILA

GIZ : Résilience Région SILA (seuils épandage…)

SILA GIZ x x x

GIZ: seuils épandage… Wadi Fira, Ennedi

Coop Suisse x x x

GIZ : réintégration réfugiés (= “suite” du projet ENUH)

Ouaddaï Fin 2014 -> …

PDN (plan National de Développement)

2013-2015

Très lié au 11e FED (UE)

Focus dans le domaine spécifique de l’accès à l’eau potable au village à l’Est du Tchad :

Nom Période Localisation Bailleurs Equipement (non exhaustif)

Renforcement de capacités (non exhaustif)

PNUD 1987-1990

• Ouaddaï • Guera

PNUD, CHS 90 121 PMH prévues

Almy Nadif

2002-2008

• Ouaddaï (Abéché)

• Wadi Fira (Biltine)

• Union Européenne

• Coopération allemande (KFW)

• Agence Française de Développement (AFD)

312 PMH Réhabilitation de 65 forages

Développement du système de maintenance

PAS/AFD 2009-2012

• Ouaddaï AFD 230 points d’eau

PAS UE ? fin en 2012 ??

• Ouaddaï (secteur d’Abdi)

Union Européenne 15 puits Formation des Comités de Gestion de Points d’Eau (CGPE)

VI. CONCLUSION ET CLOTÛRE Les 2 jours d’atelier avec les acteurs intervenants à l’Est du Tchad (18 et 19 novembre 2014) ont permis d’identifier quatre grands leviers du développement. Ces quatre grands leviers se retrouvent déjà en grande partie dans les orientations stratégiques 2009-2014 du SECADEV.

1. Rôle des femmes Enjeu d’investissement sur l’éducation, l’alphabétisation et la formation, en particulier des femmes qui se révèlent de réels moteur du développement, mais souffrent encore d’un analphabétisme très élevé et d’une exclusion des espace de concertation/décision

2. Multi-sectoralité et interdépendance des secteurs d’activités L’approche multisectorielle apporte des valeurs ajoutées probantes pour rétablir rapidement les communautés dans les zones de transition entre urgence et développement.


Enjeu d’optimisation des approches multisectorielles, notamment avec une coordination renforcée entre tous les acteurs.

3. Enrayer l’assistanat, promouvoir l’autonomisation et l’auto-prise en charge des populations Rôle les groupements et des organisations communautaires

Enjeu de cesser absolument toute distribution gratuite : il faut une participation quelle qu’elle soit (même en travail) Faire changer les mentalités par de la sensibilisation et de l’accompagnement au changement (en finir avec l’assistanat)

4. Plaidoyer : pour attirer l’attention sur les difficultés de la zone Est du Tchad, et la nécessité à soutenir les populations

Enjeu de Développer un plaidoyer auprès des autres acteurs et bailleurs du développement pour les attirer dans ces zones déshéritées et fragiles (remarque : ECHO qualifie le Tchad de « crise oubliée » pour la première fois en octobre 2013 dans son HIP 2014)


ANNEXES ANNEXE 1 : FICHE RECAPITULATIVE DES ACTIONS INNOVANTES Conflits entre agriculteurs et éleveurs Titre du projet : Relance des activités économiques Regroupement de 32 villages Construction de seuil d’épandage pour maraîchage, céréales… mais a attiré les animaux qui détruisent les cultures.

• Convention locale autour de seuil d’épandage : mise en place d’une convention locale autour de seuil d’épandage : comité de gestion du seuil composé d’agriculteurs et d’éleveurs et des autorités administratives (sous-préfets…)

• Acteurs GIZ et BERCEF

• Etablissement des règles pour une gestion concertée entre les éleveurs et les agriculteurs

• Mise en place d’un comité de gestion du seuil composé des représentants des 2 parties

• Implication des autorités administratives et coutumières (chef de canton, chef de village, chef de ferrick)

• Mise en place de balises autour des seuils pour guider les animaux en dehors des zones de culture.

Facteurs de réussite : • Implication de tous les responsables à différents niveaux

• Stabilité des autorités administratives

• Entente des populations pour l’exploitation commune du site

• Intégrité des autorités locales et administratives

• Objectif clair accepté et compris par tous

• Suivi régulier des accords

Complément de Félix : Chef de canton est en même temps sous-préfet adjoint. Il est resté en place 4 ans et avait une vraie volonté de paix dans la zone. Si les autorités s’investissent pour la paix dans la zone, alors il n’y a pas de problèmes.


Environnement et gestion des ressources naturelles

1. Reboisement et pépinières de reboisement (projet SECADEV)

Associations villageoise Kheirwadjid et Association de protection de l’environnement ont reconduit l’expérience d’elles-mêmes. Facteurs de réussite :

• Equipe technique dynamique • Implication de la population • Gardiennage, entretien et arrosage

2. Convention locale de protection de l’environnement /charte (projet PRODABO – GTZ)

Convention sylvo-pastorale. Délimiter la zone comme zone préservée : pas de coupe mais ramassage de bois de chauffe. Association de protection de l’environnement a reconduit l’expérience d’elle-même. Facteurs de réussite :

• Implication de tous les bénéficiaires • Protection des ressources naturelles forestières

3. Cordons pierreux (projet PRODABO – GTZ)

Ouvrage contre les ruissèlements d’eau et privilégiant l’infiltration de l’eau Augmentation des rendements agricoles de 30% et + Réalisation avec des moyens locaux = projet réalisé avec PAM / Vivres contre travail). 400,000 mètres linéaires réalisés en une année Facteurs de réussite :

• Protection des champs contre l’érosion • Réalisation avec les moyens de transports locaux (charrette plutôt que tracteurs…

Privilégier l’activité locale) • Utilisation de la VCT (Vivres Contre Travail) du PAM (farine, mil, sucre)

4. Seuils d’épandage (projet PRODABO – GTZ)

Seuil augmente les rendements à 50 et 100%. Bénéficient grandement aux femmes pour le maraichage. Facteurs de réussite :

• Augmentation des rendements des cultures Pluviales et Contre-Saison Facteurs d’échec :

• Enveloppe financière trop petite pour la réalisation

• Seuil a cédé car l’enveloppe n’était pas assez solide

5. Foyers améliorés (projet SECADEV)

Facteurs de réussite : • Divers types de foyers réalisés (banco ou métallique)

• Economiser l’énergie domestique


Sécurité alimentaire – Agriculture

1. Grenier de Sécurité Alimentaire / Grenier communautaire

Projet AURA (Mongo) et Projet SECADEV Mise en place de grenier ou banques de céréales. Bénéficiaires se sont approprié les greniers. Comité de gestion. Question du PAM : Comment la banque de céréales contribue-t-elle à la sécurité alimentaire ? (question sera traitée lors de l’atelier début décembre organisé par le PAM) Sans greniers, les hommes quittent les villages pendant la période de soudure (travail…) et les sacs de céréales coûtent chers sur le marché… Stock de céréales à consommer et à recapitaliser à la récolte. Comité de gestion, règlement intérieur. Emprunt en juin d’une partie du stock. Puis Août, deuxième emprunt. Remboursement avec intérêts (au cas où perte ou dégradation du stockage). Disponibilité des céréales dans les villages entre juin et Août. Rôles des projets semi-étatiques dans ces programmes (en lien avec le FIDA…) Comparaison des expériences et des approches SECADEV / AURA Facteurs de réussite :

• Appropriation par les bénéficiaires

• Formation de comité de gestion pour la responsabilisation des acteurs

2. Banques de semences (SECADEV Guéréda)

Populations vulnérables ont accès aux semences puis reconstituent. Autonomisation Facteurs de réussite :

• Compréhension de l’objectif et appropriation par les bénéficiaires

3. Maraîchage (SECADEV)

Activité très traditionnelle presque réservée aux femmes. Le SECADEV a commencé avec des semences importées (choux, carottes…) puis quand les hommes ont vu que ça se vendait très bien, les hommes ont rejoint le projet. Système d’irrigation, parcelles étendues, culture de rente. Valeur marchande des produits maraîchers est très bonne. Facteurs de réussite :

• Vulgarisation des semences importées • Modernisation des pratiques culturales • Valeur marchande importante

Projets non réussis • Microcrédit agricole • Mauvais ciblage des bénéficiaires

Projet pilote en maraichage échoué qui sera réajusté. Problème de ciblage ou problème de stratégie projet. Plutôt que de distribuer des semences et des outils, le projet a choisi de distribuer du cash pour responsabiliser les bénéficiaires et les rendre autonomes dans l’achat des semences et outils… nécessaires à la réussite de leur projet. Mais dès que cela s’est su que du cash serait distribué, les responsables locaux sont intervenus pour capter les fonds et n’ont pas utilisé l’argent pour la finalité du projet (détournement) Mauvaise compréhension de l’objectif voire certaine mauvaise foi des bénéficiaires


Sécurité alimentaire – Agriculture Titre du projet : Initiative de Sécurité Alimentaire du Ouaddaï (ISAO) Projet Africare 11 000 bénéficiaires dont 7 000 femmes. Projet réussi grâce à 4 piliers : - disponibilité - accessibilité - utilisation - durabilité (former la base sur les systèmes d’alerte précoce)

Actions menées : - Structurer les organisations de base. Comité de sécurité alimentaire dans les villages avec

sous-comités comme Alertes précoces, etc. - Formation en techniques agricoles - Dotation en matériel agricole - Maraichage avec contribution des bénéficiaires - Stockage des produits - Aménagement de 6 ou 7 barrages - Construction de puits maraîchers


Sécurité alimentaire – Elevage Titre du projet : Introduction d’unités de production de la volaille dans les groupements féminins (projet SECADEV) Objectif : contribuer à l’amélioration des conditions de vie des groupements féminins Facteurs de réussite :

• Milieu propice à l’élevage des volailles

• Formation des bénéficiaires à la conduite de l’élevage de volaille

• Appropriation du projet par les bénéficiaires

• Formation d’auxiliaires d’élevage en étroite collaboration avec les services décentralisés de l’Etat

• Reproduction rapide

• Activité moins exigeante

• Forte demande locale pour la consommation


Education et alphabétisation Titre du projet : Projet d’alphabétisation dans la zone d’Adré (SECADEV) Points positifs Projet d’alphabétisation mené par SECADEV. Apprentissage lire, écrire et compter en français et en arabe. Aide pour lire les bulletins des enfants et les carnets de visite médicale. Commentaire d’une participante paysanne qui a suivi les cours d’alphabétisation : l’alphabétisation était une très bonne initiative pour nous, car nous avons appris beaucoup de choses utiles pour nous. Seulement, notre situation financière ne nous a pas permis d’assumer la responsabilité de la prise en charge des moniteurs, ce qui a rendu très difficile la poursuite des cours. Volet Education : construction de salles de classe Commentaire Dans les années 1980, le SECADEV avait construit des écoles alors que c’était la seule ONG à intervenir vers Adré et Guéréda (il faut replacer cette intervention dans le contexte tchadien des années 80). Le SECADEV contribuait et les groupements participaient beaucoup. Plus tard, les écoles communautaires ont été intégrées par le Ministère de l’Education. Avec l’arrivée des réfugiés soudanais, dans la zone de Dar Tama, mené dans cadre projets PIR (Projet à Impact Rapide) des salles de classe ont été financées par le HCR initiées par CDA. C’est un autre type de construction plus durable réalisée par des entreprises sans participation locale. Cantine scolaire Maintenir l’élève à l’école et augmenter le taux de scolarisation des filles car les mères veulent envoyer leurs filles à l’école. Là où il y a la cantine, beaucoup d’enfants vont à l’école mais si il n’y pas d’école en dur (paille par exemple) alors il n’y a pas de service de cantine scolaire… Le PAM accompagne l’Etat tchadien pour les cantines scolaires. Volonté d’amener les parents à s’approprier cette activité. Augmenter la couverture et adapter les vivres aux habitudes alimentaires locales. Collaboration entre le PAM et le Ministère de l’éducation. Points négatifs Bâtiments construits dans les années 80 mais qui ne répondent plus aux normes actuelles et les matériaux ne sont pas durables. Manque (absence ?) de sensibilisation des villageois sur la nécessité de prendre en charge l’entretien du bâtiment.


Rôle des femmes Titre du projet : Projet d’autonomisation économique des femmes (SECADEV / UNFPA) Projet SECADEV : Création d’union de groupements des femmes pour les sortir de leur milieu rural (coutume traditionnelle) Création de centres socio-éducatifs : - A permis aux femmes d’apprendre des métiers (couture, jus, confiture, savonnerie, pate

alimentaire, farine enrichie pour les enfants pour lutter contre la malnutrition) - Farine enrichie, pâte alimentaire pour lutter contre la malnutrition. Nombreux

ingrédients (carotte, niébé, haricot, farine, sucre…) : le PAM est intéressé par cette pratique car le PAM le fait mais il faut savoir respecter les habitudes alimentaires locales plutôt que d’importer des farines. Potentiel de partenariat avec le PAM et impact positif AGR Il serait intéressant de capitaliser sur cette expérience (processus) en collaboration avec les autorités afin de respecter les normes sanitaires exigées.

- Former les femmes pour être capables de gérer leurs biens et la bonne marche de leur organisation et de connaître leurs droits

- Tricotage et broderie à la main - Ouvrir un centre d’alphabétisation fonctionnelle et une garderie des enfants - Le SECADEV a octroyé du crédit en 2010-2011 pour initier la démarche - L’initiative s’est relancée les années suivantes sans financement

Facteurs d’échec : La fabrication du savon local à travers les ingrédients locaux (beurre) donne une mauvaise odeur. Huile de karité serait meilleure mais trop cher (car il n’y aurait pas de bénéfices). Projet UNFPA : - Former 6 comités de protection des femmes et des enfants - Organiser une sensibilisation des 6 AUD pour permettre aux femmes de faire la visite CPN

(Consultation Prénatale), l’accouchement au centre de santé ou à l’hôpital, éviter les mariages précoces/forcés

- vaccination des enfants


ANNEXE 2 : RUBRIQUES-TYPE D’UNE FICHE DE CAPITALISATION

Nom de l’action

(Formuler une phrase synthétisant l’expérience)

Zone/ lieu

(Dans quelle zone cette intervention a eu lieu ? Y a-t-il des caractéristiques spécifiques à cette zone qui ont eu un impact sur l’expérience ?)

Dates et durée

(Quand est-ce que l’expérience a commencé? Combien de temps a-t-elle duré?)

Contexte

(Quels sont les éléments majeurs en relation avec le déroulement de l’expérience ? Domaine économique, politique, social, environnemental...)

Problèmes à résoudre / Objectifs

(Pourquoi l’expérience a-t-elle été initiée dans cette zone? Identifier clairement le « problème » ou les « problèmes » que l’expérience, ou l’ensemble des activités, a cherché à résoudre. Qu’est-ce que l’expérience a voulu réaliser, changer, améliorer?)

Acteurs principaux /rôles

(Quels ont été les acteurs (actuels ou anciens) institutionnels ou personnes concernés par l’expérience ? Groupe initiateur, « bénéficiaire », autorités locales, représentants du gouvernement ou des individus venant d’autres institutions…)

Stratégie/ Approche méthodologique

(Comment l’expérience a-t-elle été mise en œuvre ? Par exemple, l’accent mis sur une approche genre, une stratégie de mise en réseau, d’expérimentation, une approche filière, etc… )

Etapes

(Comment l’ensemble d’activités constituant l’expérience sont organisées et mises en œuvre ?)

Description de l’expérience

- Procédés techniques/organisationnels : y a-t-il eu des aspects techniques ou une innovation organisationnelle dans cette expérience ?

- Facteurs clé : Quelles sont les conditions (institutionnelles, économiques, sociales et environnementales) à remplir pour reproduire la bonne pratique avec succès (dans un contexte similaire)?

- Résultats / Réalisations : Quels ont les résultats atteints et les réalisations concrètes à la suite des activités menées ? Résultats quantitatifs et qualitatifs.

- Difficultés rencontrées : Quels ont été les problèmes et les contraintes tous les problèmes et les contraintes qui ont influé sur la réalisation des activités ?

- Effets imprévus : Y a-t-il eu des résultats (positifs ou négatifs) non visés spécifiquement au début du projet, mais qui se sont révélés importants ?


ANNEXE 3 : Fiches de capitalisation réalisées par les participants Pour aller plus loin et approfondir la capitalisation de ces expériences, il existe des guides et ressources disponibles ici en cliquant sur ce lien : https://www.dropbox.com/sh/4iqlj464t1gmvig/AADjf5WfEFwZy5DO1Eo0QJhaa?dl=0 Si vous avez d’autres ressources à partager, merci de les communiquer au Groupe URD ([email protected]), afin qu’il les ajoute sur cette plate-forme de partage et de capitalisation en ligne. 1. Titre : seuil épandage Nom de l’action Seuil d’épandage et convention locale (projet BERCEF) (voir document de capitalisation du PRODABO sur la plate-forme de partage de ressources et de capitalisation en ligne) Zone/ lieu : Goungour (canton Kado) Dates et durée : dans le cadre du projet PAS/AFD en 2010/2012 Contexte / Problèmes à résoudre / Objectifs Cette expérience a été initiée dans cette zone pour créer des AGR au profit des retournés / déplacés. Relance des activités économiques Acteurs principaux /rôles BERCEF, Délégation de l’environnement et l’hydraulique, AFD Population de 32 villages à leur tête l’ADC. Chef de canton, chef de villages, services techniques de l’Etat et autorités administratives Stratégie/ Approche méthodologique Diagnostic, Sensibilisation, organisation. Formation et élaboration de convention locale. Etapes

• Choix du site • Etude d’impact économique et environnemental • Mobilisation de la participation communautaire • Implantation du seuil • Mise en place du comité de gestion de l’ouvrage • Elaboration de la convention locale

o AG pour établissement des règles o Implication des services techniques de l’Etat o AG de restitution et validation o Mise en œuvre de la convention

Description de l’expérience •Facteurs clé : Il est nécessaire de faire une étude d’impact socio-économique et environnementale avant de réaliser un seuil d’épandage, car ce type d’ouvrage engendre des changements importants qu’il convient d’anticiper. (alors que ce n’est pas nécessaire pour la convention locale de gestion de l’environnement)

• Existence des Ouadis qui se prêtent à la construction des seuils

• S’assurer que le site n’appartient pas à un individu ou la communauté • Adhésion de la population

•Résultats / Réalisations : Restauration des sols, diversification des cultures, rechargement des nappes phréatiques, régénération de la couverture végétale, augmentation de la production •Difficultés rencontrées :

- Transport des moellons (carrière élargie) - Matériaux de constructions - Faible participation des hommes

•Effets imprévus : Réduction de l’exode rural


2. Titre : convention locale pour la gestion du bambou Nom de l’action Convention locale pour la gestion de Gana (bambou) dans le canton Kadjaksé (voir document de la convention sur la plate-forme de partage de ressources et de capitalisation en ligne) Zone/ lieu : Canton Kadjaksé, Sous-préfecture : Haouich, département Djourf Al Amar La convention concerne une zone de 7 villages : Al, Bara, Gonfo, Gana, Hadjar, Taffi, Bonwasi, Handjar Marfaïne Dates et durée : 2010, durée 4 ans Contexte /Problèmes à résoudre / Objectifs Le Gana est très économique et la tige est commercialisée dans l’artisanat, construction de hangar, meubles…

• Menace sur l’espace de Gana avec des coupes abusives • Besoin de restauration des sites de bambou délabrés • Besoin de meilleure gestion de l’exploitation du bambou, en réglementant cette

exploitation Acteurs principaux /rôles

• Population des 7 villages bénéficiaires • Prodabo pour financement • ONG d’exécution • Inspection forestière, délégation chargée de la protection • Initiateur CDD du canton Kadjaksé • Autorité : Sous-préfet Haouich, chef de canton Kadjaksé et les chefs de village • ONDR, élevage…

Stratégie/ Approche méthodologique • AG des populations des villages concernés et des villages environnants, les éleveurs

nomades et transhumants et sédentaires (utilisateurs) • AG villageoises de sensibilisation • Commission d’élaboration des textes de base • Ateliers de pré-validation et de validation • Signature de la convention et Traduction en arabe • Diffusion de la convention

Etapes • Plantation (bouturage) de bambou (7 villages) • Surveillance : 1 comité de surveillance mis sur pied • Pénalisation des contrevenants pris en flagrant délit • Versement dans la caisse du CCD des redevances des coupes et des pénalités • Utilisation des fonds de caisse (plantation, surveillance, etc.)

Description de l’expérience •Facteurs clé : Accord de toute la population bénéficiaire et implication de tous les utilisateurs du site de Gana •Résultats / Réalisations : Augmentation des populations de Gana (végétation), arrêt de l’exploitation abusive et augmentation des revenus des bénéficiaires •Difficultés rencontrées : Eloignement entre les villages concernés (tenue des AG), Défaillance de la surveillance (zone très vaste) •Effets imprévus :

• Environnement protégé de façon générale • Moins de feux de brousse


3. Titre : grenier communautaire appelé également « Banque de Céréales » Nom de l’action Grenier communautaire (voir documents sur la plate-forme de partage de ressources et de capitalisation en ligne) Zone/ lieu : Guéréda et Adré Dates et durée : depuis 2006 (sachant que le groupement a été créé en 1994) Contexte / Problèmes à résoudre / Objectifs

• Aider les vulnérables et nécessiteux (dons pour les plus démunis, emprunt avec intérêt pour les autres)

• Subvenir aux besoins de la population • Augmenter la production


• SECADEV • Caritas France comme bailleur • Groupements locaux • Autorités locales

Stratégie/ Approche méthodologique Mise en place d’un comité de gestion (groupement)

• Emprunts et remboursements (moment de la soudure et fin de la campagne agricole) • Formation de comité de gestion • Participation des bénéficiaires aux activités

Etapes

• Champs communautaire (par groupements) 6 sacs / cultiver ensemble, pour constituer le grenier

• Apport du SECADEV 64 sacs (dans le cas du village particulier pris comme exemple dans le travail de groupe). Le nombre de sacs donnés dépend de la taille du village)

• Emprunts et remboursements (1 sac emprunté = 1 sac + 8 koros) Description de l’expérience •Facteurs clé : Avoir un document de reconnaissance officielle du groupement •Difficultés rencontrées :

- Manque ou insuffisance de magasin de stockage - Les stocks se trouvent dans des lieux non sécurisés


4. Titre : banque de semences Nom de l’action Banque de semences (voir documents sur la plate-forme de partage de ressources et de capitalisation en ligne) Zone/ lieu Dar Tama et Guéra (cas de sésame dans le Guéra, culture traditionnelle) Dates et durée Secadev : depuis 2013 Contexte / Problèmes à résoudre / Objectifs

• Améliorer production agricole • Disponibilité de semences dans la zone


• Producteurs membres des groupements • ONDR et autorités locales appui technique • ITRAD : fournisseur et conseiller technique • SECADEV et AURA/ACRA • CARITAS Danemark et HCR • FIDA (Guéra) • Gouvernement tchadien • FA0

Stratégie/ Approche méthodologique

• Identification de problèmes • Implication des parties prenantes • Ciblage des bénéficiaires • Mise en œuvre des activités • Suivi des activités

Etapes • Fiches techniques ITRAD : ITRAD a mis en place des fiches techniques • Formation et suivi (ONDR, SECADEV et AURA)

Description de l’expérience •Facteurs clé :

- appui ONDR et ITRAD important - Disponibilité en terres cultivables / Terres agricoles propices à l’activité - Répondre au besoin des bénéficiaires - Meilleur rendement

•Résultats / Réalisations : - Augmentation de la production - Amélioration conditions de vie des bénéficiaires grâce aux semences améliorées

•Difficultés rencontrées : - mauvaise compréhension des populations sur la reconstitution des stocks - non-respect des consignes techniques (si paysans ont d’autres priorités par exemple) - insuffisance terres cultivables - aléa climatiques

•Effets imprévus : Risque de disparition de variétés locales au profit des semences améliorées


5. Titre : filière maraîchage Nom de l’action Filière maraîchage PAS / AFD (BCI) Zone/ lieu Abdi et Amdam Dates et durée 2010 pour 2 ans Contexte / Problèmes à résoudre / Objectifs Réduire l’insécurité alimentaire, réduire la pauvreté et améliorer les conditions de vie. Acteurs principaux /rôles Déplacés, autochtones, autorités locales et traditionnelles, services techniques, l’ONG BCI et AFD Stratégie/ Approche méthodologique

• Identification des bénéficiaires • Enquêtes de base • Création et structuration des organisations de base • Identification de sites de maraîchage


- Implication des services techniques dans la mise en œuvre, la réparation et l’entretien des motopompes par les bénéficiaires

- Formation des artisans réparateurs pour entretien des motopompes •Résultats / Réalisations : Augmentation de la récolte de 200% (oignon et ail) •Difficultés rencontrées :

- Certains puits n’ont pas supporté les motopompes : ils se sont taris - Manque de clôtures pour protéger les sites maraîchers

Commentaire : La réflexion « filière » devrait être prise en compte pour identifier les goulots d’étranglements, pour mieux gérer les maillons de chaque filière. Le PRODABO a appuyé les filières, à se réunir, se structurer, s’organiser.


6. Titre : Système d’alerte précoce en sécurité alimentaire Nom de l’action SCAP/RU : Système communautaire d’alerte précoce et réponses aux urgences Zone/ lieu Zone du Ouaiddaï Dates et durée 2012-2014 Contexte / Problèmes à résoudre / Objectifs

• Création de stock de sécurité alimentaire pour les éventuelles crises • Echange d’informations sur les indicateurs d’alerte • suppléer au système d’alerte précoce national (SAP) et le SISAAP (Système d’information

sur la sécurité alimentaire et d’alerte précoce) • Renforcer la capacité des communautés à faire face aux différents chocs

Acteurs principaux /rôles • USAID • Africare • Communauté (collecte des informations) • Autorités

Stratégie/ Approche méthodologique • Démarche participative / observation des signes empiriques • Responsabilisation de la communauté

Etapes • Atelier d’échange avec les autorités • sensibilisation • mise en place et formation des comités SCAP/RU • collecte des informations (indicateurs d’alerte) • Mise en place de stock contingence pour chocs à venir


- Parfaite connaissance du milieu - Bonne organisation - Mise en place de stock pour les chocs à venir

•Difficultés rencontrées : - L’analphabétisme - Réticence pour livrer les informations

Commentaires : il existe un système d’alerte au niveau officiel (SAB), mais l’innovation ici est d’impliquer les communautés directement, de les autonomiser


7. Titre : Unité de production de volaille Nom de l’action Introduction des unités de production de volaille Zone/ lieu Guéréda Dates et durée Fin novembre 2010 pour 4 ans Contexte / Problèmes à résoudre / Objectifs

• Faible revenu des ménages des membres des groupements féminins • Races locales peu productives


• SECADEV Secours catholique / Caritas France • Services déconcentrés de l’Etat / Chef de secteur élevage en appui technique • Autorités locales (mobilisation et accompagnement dans la mise en œuvre)

Etapes

• Identifier groupements féminins dynamiques • Formation en conduite de l’élevage de volaille, en techniques d’élevage, en construction

de poulailler répondant aux normes d’élevage • Formation des auxiliaires d’élevage (technique de soins primaires) • Identification de sites pour la construction de poulaillers • Mise en place des unités • Suivi régulier

Description de l’expérience •Procédés techniques/organisationnels :

- Introduction de coquelets de race améliorée - Construction de poulaillers aux normes d’élevage

•Facteurs clé : - Milieu propice à élevage de volaille - Volonté et dynamisme des bénéficiaires

•Résultats / Réalisations : - 15 groupements féminins ont été appuyés - 165 unités de production (dont 150 poules et 15 coquelets de race améliorée)

•Difficultés rencontrées : - Taux de mortalité assez élevé lors des transports - Maladies (besoin en vaccination, difficultés liée à la conservation des vaccins)


8. Titre : projet PIR Nom de l’action Construction des classes Zone/ lieu Est du Tchad (Ouddaï – Wadi Fira) / Assoungha et Dar-Tama Dates et durée 2007 à 2010 Contexte / Problèmes à résoudre / Objectifs

• Zone d’accueil des réfugiés soudanais • Zones d’intempéries (froid et autre : poussière, chaleur) • Eloignement des centres de santé

Objectif • Contribuer à l’éducation des enfants en milieu rural • Favoriser la cohabitation pacifique entre réfugiés et autochtones • Améliorer les conditions d’apprentissage des enfants • Mettre les élèves de la zone à l’abri des intempéries


• CDA, CRA • Délégation Min Plan • HCR • SECADEV

Description de l’expérience •Procédés techniques/organisationnels :

- Les bâtiments doivent respecter les normes recommandées par le Ministère, - favoriser la main d’œuvre locale, les matériaux locaux, - les réalisations des infrastructures ne doivent pas contribuer à la dégradation de

l’environnement •Difficultés rencontrées :

- suivis non réguliers des techniciens des entreprises - non-respect des délais de leur part


9. Titre : promouvoir l’auto-prise en charge du centre socio-éducatif Nom de l’action Promouvoir l’auto-prise en charge du centre socio-éducatif Zone/ lieu Guéréda et Adré Dates et durée 1991 création du centre à Guéréda 1995 création à Adré Rupture (quand ?) puis reprise en 2009 Contexte / Problèmes à résoudre / Objectifs

• La création de cette initiative est venue d’eux-mêmes. L’alphabétisation dans ce centre était bénéfique non seulement pour les femmes du centre mais aussi pour la majorité des femmes de Guéréda et Adré.

• La garderie a aidé toute la population de la zone • L’apprentissage de la couture a aidé les femmes du centre

Acteurs principaux /rôles • SECADEV • Secours Catholique France • Groupe initiateur des femmes • Autorités locales représentant du gouvernement

Etapes

• Rassemblement de groupements en union (idée venue par une info entendue à la radio) • Femmes ont sollicité le SECADEV, qui a accepté de les appuyer • Construction et financement du centre par le SECADEV • Formations

Description de l’expérience •Résultats / Réalisations :

- Aujourd’hui la femme s’exprime devant les hommes et exprime ses problèmes - Connaissances acquises - Fabrication de produits locaux

•Difficultés rencontrées :

- Produits se gâtent faute d’outil de conservation - Manque de gardien - Manque de partenaires financiers (il n’y a que le SECADEV)

•Effets imprévus : Les Femmes ont créé une salle de réunion pour la location à d’autres ONG (et générer des recettes par ce moyen). Entretien du centre est effectué par elles-mêmes


ANNEXE 3 : Bibliographie

L'ensemble de ces ressources sont consultables en cliquant sur le lien suivant :https://www.dropbox.com/sh/4iqlj464t1gmvig/AADjf5WfEFwZy5DO1Eo0QJhaa?dl=0

Adam Bachar I., Seuil d’épandage du PRODABO : un ouvrage à usages multiples PRODABO, Coopération Tchado-Allemande, 2011

Blein R., Issala B., Les stocks de proximité : enjeux, opportunités et limites : Le cas des pays du Sahel, Inter-réseaux Développement rural, 2011

Bonnet B., Guibert B. (IRAM), Vulnérabilités et efforts d’adaptation des familles de pasteurs face aux crises récurrentes, Enseignements tirés de l’analyse de l’activité pastorale dans les trajectoires familiales, ANR, 2012

Comité de Développement Cantonal de la République du Tchad, Convention locale pour la gestion de Gana dans le canton Kadjakse, version draft, PRODABO III, 2010

FAO, Fiche Projet d’appui à la formulation de la politique semencière nationale, 2013-2015

FAO, Multiplication et fourniture de semences dans une perspective d’aide au retour, 2009

Farré C., PRODABO : Programme de développement rural décentralisé d’Assoungha, Biltine, et Ouara, Coopération Tchado-Allemande, 2006

GIZ, Gestion Communautaire des Ressources Naturelles à Travers les Chartes et Conventions Locales Méthodes et Instrument, 2011

GIZ, Bonnes pratiques de CES/DRS. Contribution à l’adaptation au changement climatique et à la résilience des producteurs : Les expériences de quelques projets au Sahel, 2012

Groupe URD, Association Tchad Solaire, Le cuiseur solaire Expérience du modèle Cookit à l’Est du Tchad : Une solution alternative au bois de feu, 2009

Groupe URD, La latrine à déshydratation : Une alternative à la pit-latrine, application à l’Est du Tchad, 2009

Groupe URD, La pompe à corde Expérience au Tchad : Une solution alternative pour l’eau potable, 2009

Mesures de réhabilitation et d'aménagement des bas-fonds : Seuils d'épandages, Gestion optimale et durable des eaux et des sols, PRODABO, Coopération Tchado-Allemande, 2009

SECADEV, Rapport de l’atelier sur les solutions alternatives au bois de chauffe à l’Est du Tchad, 2010

Groupe URD, Humanitaires en mouvement (spécial Sahel), n°10, oct 2012

Bercef, Rapport II : Étude socio-économique. Étude de faisabilité socio-économique et impact environnemental de seuils d’épandange de Ouadi Chaou, PRODABO II, Coopération Tchado-Allemande, 2007

Diguingue D., Rapport d’analyse socio-économique des revenus des usagers bénéficiant des surfaces aménagées, PRODABO III, Coopération Tchado-Allemande

Diguingue D., Rapport de capitalisation : les cordons pierreux une expérience à l’est du Tchad, PRODABO, Coopération Tchado-Allemande, 2010

République du Tchad, Rapport final vol2 : mesures d'accompagnement sur le projet d'Hydraulique Villageoise Ouaddaï-biltine, IGIP / BURGEAP, 2008

Sokpoh B.G, Golledge G., Konate-Traore G., Evaluation de la réponse de Christian Aid à la crise alimentaire de 2004/5 dans le sahel, version draft, Groupe URD, Christian Aid, 2007


ANNEXE 4 : Feuille de Présence




Documents

Capitalisation des interventions en développement rural …€¦ · Un modèle de fiche de capitalisation ... GIZ : ENüH (sécurisation des bases de vie autour des camps de réfugiés)