Carnet du patrimoine no 87

NN OUVEAUX MEMBRESOUVEAUX MEMBRES

Depuis l’envoi du dernier Carnet du patrimoine, en février, cinq nouveaux membres ont joint les rangs de notre Société:

Monsieur Gilles Donaldson Madame Johanne Pothier Monsieur Gaétan Provencher Madame Geneviève Pothier-Bouchard Monsieur Yvon Masse

Nous leur souhaitons une cordiale bienvenue.

ASSEMBLÉE ANNUELLE: CONVOCATION

La 34e assemblée (annuelle) des membres de la Société de conservation et d’animation du patrimoine (SCAP) de Trois-Rivières aura lieu le mardi 28 avril prochain. Vous trouverez, dans cet envoi, l’avis de convocation officiel, ainsi que l’ordre du jour proposé pour cette assemblée.

ÉLECTION DES ADMINISTRATEURS

Les membres présents à l'assemblée du 28 avril prochain seront appelés, comme à chaque année, à élire ou réélire des administrateurs de notre Société afin de remplacer ou reconduire ceux dont le mandat de deux ans est échu. Cette année, trois mandats arrivent à terme: celui de Madame Diane Cousineau et ceux de Messieurs André Maurais et Robert Parenteau.

Ca rne t Ca r ne t du du

p a t r imo ip a t r imo inene

BULLETIN D'INFORMATION ET DE LIAISON DES MEMBRES DE LA SCAP No 87 Mars 2009

Vous pouvez choisir de recevoir le Carnet du patrimoineCarnet du patrimoine par courrier électronique plutôt que par la poste.

Si tel est votre choix, veuillez nous en informer: 819 378-1088 ou [email protected]

C a r n e t d u p a t r im o i n eC a r n e t d u p a t r im o i n e / page

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AMENDEMENTS AUX RÈGLEMENTS GÉNÉRAUX DE LA SCAP

Veuillez noter qu’une proposition d’amendements aux Règlements généraux de la SCAP sera déposée lors de cette assemblée. La proposition d’amendements vise principalement à rendre les Règlements généraux conformes aux pratiques instaurées depuis plusieurs années, à supprimer l’ambiguïté créée par l’expression « membres réguliers », à corriger les expressions fautives « réunion du Conseil » et « assemblée du Conseil » par « séance du Conseil », à supprimer l’obligation de soumettre les comptes de la Corporation à des vérificateurs et à permettre à l’assemblée de nommer ou de se dispenser de nommer un (ou des) examinateur(s).

PROCHAINE ACTIVITÉ DE LA SCAP

La prochaine activité au programme de la SCAP aura lieu le samedi 30 mai 2009. Il s'agit d'une visite des vitraux au centre-ville de Trois-Rivières avec Jean Beaulieu, maître-verrier et directeur des ateliers ART-GO. Vous trouverez, dans le prochain Carnet, en mai, une invitation donnant tous les détails de cette activité.

SITE INTERNET DE LA SCAP La SCAP est heureuse d’annoncer qu’à l’occasion du 375e anniversaire de Trois-Rivières, TOUS les numéros publiés (1 à 18) de son bulletin annuel Patrimoine trifluvien, y compris les plus récents sur « La police de Trois-Rivières » (2007) et « La bataille de Trois-Rivières (2008), sont maintenant en ligne sur son site Internet: http://www.scap-tr.org , dans la section « Bulletin Patrimoine trifluvien ».

Ca rne t du Ca r ne t du p a t r imo i nepa t r imo i ne

est le bulletin de liaison et d’information des membres de la

SOCIÉTÉ DE CONSERVATION ET D’ANIMATION DU PATRIMOINE DE

TROIS-RIVIÈRES INC.

Les positions et opinions exprimées dans le Ca r ne t d u C a r n e t d u p a t r imo i n ep a t r imo i n e sont celles du Conseil d’administration de la Société de conservation et d’animation du patrimoine (SCAP) de Trois-Rivières. Elles représentent le point de vue officiel de la SCAP et de l’ensemble de ses membres.

Le Ca r ne t d u C a r n e t d u p a t r imo i n ep a t r imo i n e est distribué gratuitement et occasion-nellement, c’est-à-dire environ une fois par deux mois, à tous les membres de la SCAP. ____________________

SOCIÉTÉ DE CONSERVATION ET D’ANIMATION DU PATRIMOINE DE

TROIS-RIVIÈRES INC.

Fondée le 28 septembre 1977

Organisme privé, indépendant, non gouvernemental (O.N.G.) et sans

but lucratif (O.S.B.L.) voué à la protection et à la mise en valeur

du patrimoine trifluvien.

1425, place de l’Hôtel-de-Ville, 2e étage

Case postale 1391 Trois-Rivières (Québec)

G9A 5L2

Téléphone: 819 378-1088 Télécopieur: 819 694-0846

Courriel: [email protected]

Site Internet: http://www.scap-tr.org

_______________________

Bureau ouvert le LUNDI seulement

_______________________

Pour devenir membre de la SCAP, il suffit d’envoyer ses coordonnées et la cotisation annuelle de 20$ (étudiant: 10$, avec document de preuve) à l’adresse indiquée ci-dessus. _______________________

Votre prochain

Ca rne t du Ca r ne t du p a t r imo i nepa t r imo i ne

sera posté en

MAI 2009

La publication de ce

Ca rne t du p a t r imo i neCa rne t du p a t r imo i ne

a été rendue possible, en partie, grâce au soutien financier de la Corporation de développement culturel de Trois-Rivières


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AA CTIVITÉCTIVITÉ

L’ARCHÉOLOGIE À TROIS-RIVIÈRES

Le mardi 17 février dernier, pas moins de trente-cinq personnes (membres et non-membres de la SCAP) ont eu la chance d’assister à la très intéressante conférence de Madame Françoise Duguay, archéologue.

Madame Françoise Duguay pendant sa conférence Photo: Hélène Bourassa / SCAP de Trois-Rivières

Pour débuter, Mme Duguay nous a expliqué ce qu’est l’archéologie (soit une sous-discipline de l’histoire ou de l’anthropologie) et elle nous a fait rire en expliquant qu’elle travaillait en « anthropo » alors que son père, lui, travaillait en « entrepôt ». Après nous avoir parlé de la Loi sur les biens culturels adoptée en 1972, elle nous a expliqué, photos à l’appui, en quoi ont consisté les fouilles effectuées à la place d’Armes et en quoi cet endroit est unique du point de vue de l’archéologie (« sandwich » archéologique).

Ensuite, elle nous a parlé d’une étude de terrain effectuée avant la construction d’un site de géothermie pour l’édifice Capitanal. C’est alors que nous avons pu constater que les latrines et fosses à déchets contiennent souvent des artéfacts très intéressants. Nous

avons aussi appris que le juge Ross « jetait ses choux gras »…

Grâce aux explications claires de Mme Duguay, nous avons pu comprendre la fragilité des sites archéologiques, qui peuvent être complètement détruits en un seul coup de pelle mécanique.

SOCIÉTÉ DE CONSERVATION ET

D’ANIMATION DU PATRIMOINE DE TROIS-RIVIÈRES INC.

Président Monsieur Daniel ROBERT

Vice-présidente Madame Diane COUSINEAU

Trésorière Madame Hélène BOURASSA

Secrétaire Madame Émilie ROY-ELEMENT

Administrateurs § Monsieur Robert PARENTEAU

§ Monsieur Jean-Marc FLIBOTTE

§ Monsieur André MAURAIS ________________________

Comité des activités Coordonnatrice

Madame Émilie ROY-ELEMENT

Site Internet Webmestre

Monsieur Jean-Marc FLIBOTTE

Membres

honoraires

§ Les Ursulines de Trois-Rivières

§ Les Archives du Séminaire de Trois-Rivières

§ La Société d’histoire du Cap-de-la-Madeleine

§ Monsieur René HARDY

§ Monsieur Normand SÉGUIN

Membres


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Une partie de l’auditoire Photo: Hélène Bourassa / SCAP de Trois-Rivières

Bref, notre conférencière a conquis son auditoire et elle a, de plus, répondu à de nombreuses questions. La SCAP remercie donc sincèrement Mme Duguay de son excellente présentation.

La prochaine activité aura lieu le samedi 30 mai 2009. Il s’agira d’une visite à pied et guidée des vitraux au centre-ville de Trois-Rivières, avec M. Jean Beaulieu, maître verrier et directeur des ateliers ART-GO. Hélène BOURASSA Comité des activités, SCAP

Parmi les personnes présentes lors de cette conférence se trouvaient : Mesdames Huguette BENOÎT, Mariette BERGERON, Madeleine BESSETTE, Denise BOUCHARD CÔTÉ, Hélène BOURASSA, Claire COUSINEAU, Diane COUSINEAU, Lucie DUGRÉ, Margot DUGUAY, Denise DUVAL, Marie-Eve FISET, Jeanne HÉLIE, Hélène MURDOCK, Henriette PANNETON, Christine PÉPIN, Johanne POTHIER, Geneviève POTHIER-BOUCHARD, Messieurs Philippe CHARRETTE, François DE LAGRAVE, Jean-Marc FLIBOTTE, Mario GROLEAU, Denis LAFOND, Sylvain LAFOND, François LAVERGNE, Roméo PARÉ, François POISSON, Ghyslain RAZA, Marcel SMIT, Antonin ZARUBA et le soussigné. Daniel Robert président, SCAP

Pour voir d’autres photos de cette activité, visitez « Album-photos / Activités » sur le site Internet de la SCAP :

http://www.scap-tr.org


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CC APSULES D'ICIAPSULES D'ICI

Extrait de: Église de Trois-Rivières, novembre 2008, p. 4.


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MAURICIE: BASE DE DONNÉES EN HISTOIRE RÉGIONALE

Le jeudi 26 février dernier, le Centre interuniversitaire d’études québécoises de l’Université du Québec à Trois-Rivières (CIEQ-UQTR) a procédé au lancement de son site Internet « Mauricie: base de données en histoire régionale ». Il s’agit de trois bases de données : une base de données bibliographiques (3428 titres), une bas documentaire contenant pas moins de 20 000 fiches de références issues d’une exploitation systématique des journaux de

la Mauricie de 1850 jusqu’à la fondation du quotidien Le Nouvelliste, en 1920, et d’une exploration minutieuse de divers documents écrits et de divers fonds d’archives parmi lesquels se trouvent 2 790 photos (base de données iconographiques), le tout réalisé au cours de 30 années de travail.

Le lancement a été fait en présence des responsables du projet, les professeurs René Hardy et Yvan Rousseau, et de Madame Lucie Guillemette, vice-rectrice aux études de cycles supérieurs et à la recherche de l’UQTR. Ce site est maintenant accessible à l’adresse suivante: http://mauricie.cieq.ca (attention: cette adresse ne contient pas les www habituels).

EXPLOREZ LA MÉMOIRE

dans les musées, centres d’exposition et centres d’interprétation de Trois-Rivières

Les musées, centres d’exposition et centres d’interprétation de Trois-Rivières, tous membres du réseau Médiat-Muse, se sont regroupés à l’occasion du 375e anniversaire de Trois-Rivières pour nous offrir, chacun, une programmation autour du thème « Explorer la mémoire… Entrez dans l’histoire ». Un document témoin de 40 pages, agrémenté de photos et présenta chacune des institutions et leur programmation, a été lancée le 24 février dernier. L’introduction de la brochure, qui fait un bref survol de l’histoire de Trois-Rivières, a été rédigée par MM. Normand Séguin et Daniel Robert, de la

Société de conservation et d’animation du patrimoine (SCAP) de Trois-Rivières. La brochure est

M. Normand Séguin, Mme Josée Grandmont et M. Steve Dubé

lors du lancement de la brochure Photo: L’Hebdo-Journal

MM. René Hardy et Yvan Rousseau Photo: Stéphane Lessard / Le Nouvelliste


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en vente au coût de 3,75 $ dans les neuf institutions participantes: le Musée du 12e Régiment blindé du Canada, le Lieu historique national du Canada Les-Forges-du-Saint-Maurice, le Musée québécois de culture populaire, le Musée des Ursulines de Trois-Rivières, le Moulin seigneurial de Pointe-du-Lac, le Musée Pierre-Boucher, la Galerie d’art du Parc, le Centre d’exposition Raymond-Lasnier, le Centre d’exposition sur l’industrie des pâtes et papiers, ainsi que dans les kiosques d’objets promotionnels et au Bureau d’information touristique.

MANOIR BOUCHER DE NIVERVILLE

Le 23 mars dernier, la Chambre de commerce et d’industrie de Trois-Rivières a annoncé qu’elle comptait déménager d’ici à juin. Cet organisme occupe la maison Chastelain dite « manoir Boucher de Niverville » depuis près de 75 ans. La Ville de Trois-Rivières, propriétaire du bâtiment, avait déjà annoncé qu’elle ne renouvellerait pas le bail de la Chambre, lequel arrivera à échéance en avril 2010. La maison Chastelain, située au 168 de la rue Bonaventure, est un joyau du patrimoine bâti de Trois-Rivières; elle a été classée monument historique

le 30 mars 1960 et restaurée en 1971-1972.

SOCIÉTÉ D’HISTOIRE DU CAP-DE-LA-MADELEINE

En février dernier, la Société d’histoire du Cap-de-la-Madeleine a élu son nouveau conseil d’administration pour l’année 2009-2010. Celui-ci est formé de sept membres: M. Michel Demers, président M. Jean Roy, vice-président

M. Georges Leblanc, secrétaire, M. Pierre Magny, trésorier, Mme Denyse Beaudoin, directrice, M. Normand Croteau, directeur, M. Gérard Loranger, directeur.

DD OSSIERSOSSIERS

MONSIEUR DE LAVIOLETTE L’historien Yannick Gendron et le journaliste et réalisateur (aussi diplômé en histoire) Pierre Saint-Yves ont relevé le défi de retracer la véritable identité du fondateur de Trois-Rivières connu jusqu’à maintenant sous le nom de Monsieur de Laviolette. Nous n’avons jamais su si Laviolette était son vrai nom de famille ou un surnom,

comme il était d’usage courant à l’époque, ni même son prénom.

Laviolette est le fondateur de Trois-Rivières. Employé de la traite, il fut envoyé de Québec par Samuel de Champlain pour consolider le réseau de traite des fourrures et établir un comptoir de traite avancé aux « Trois rivières ». Il débarqua le 4 juillet 1634, accompagné de quelques artisans et


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des pères jésuites Jean de Brébeuf et Antoine Daniel, et fit ériger un fort, sur le Platon (site de l’actuel bureau de poste). Il fut lui-même commandant du fort du 4 juillet 1634 au 17 avril 1636. Mais voilà tout ce que l'on sait (savait) de Laviolette!

Le monument de Laviolette Photo: Daniel Robert, SCAP – 2005

Laviolette était un surnom très commun: plus d'une quarantaine d'individus sans liens de parenté l'ont porté au Québec au XVIIe siècle. Jusqu’à maintenant, le nom de

Monsieur Delaviolette n'a été repéré que dans trois documents contenus dans le Catalogue des trépassés conservé par l’évêché de Trois-Rivières: l’introduction, que l’on attribue au père Paul Lejeune et qui est en quelque sorte le document de la fondation de Trois-Rivières, ainsi que dans deux actes de baptême datés du 18 février 1635 et du 17 avril 1636, alors que Laviolette a été choisi comme parrain de deux fillettes.

Le duo Gendron – Saint-Yves s’est donc rendu en France au cours de l’été 2008 pour consulter les archives.

Le voile sur l’identité du fondateur de Trois-Rivières, ses lieux de naissance et de décès, sera levé lors de la projection d’un documentaire de 75 minutes intitulé « Sur les traces de Laviolette », fruit des Productions Herodotus. Cette projection aura lieu à la salle J.-Antonio-Thompson le 18 juin prochain; le documentaire sera ensuite diffusé sur les ondes de Radio-Canada.

BATAILLE DE TROIS-RIVIÈRES Le 4 juillet 2009, jour du 375e anniversaire de Trois-Rivières et jour anniversaire de l’indépendance des États-Unis, et dans le cadre du « Rendez-vous des coureurs des bois », il y aura une « reconstitution » de la bataille de Trois-Rivières (8 juin 1776) dans le parc Antoine-Gauthier, sur la rue Notre-Dame Ouest à de Trois-Rivières (secteur de Pointe-du-Lac). Cette reconstitution sera mise en scène notamment par la Compagnie Pierre-Boucher de la Milice coloniale de Trois-Rivières, par une Compagnie franche de la Marine et par des membres du Rendez-vous des coureurs des bois.

La Milice coloniale de Trois-Rivières Photo: Musée du 12e Régiment blindé

du Canada, Trois-Rivières


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Le même jour, il y aura aussi une cérémonie de réconciliation au monastère des Ursulines de Trois-Rivières, sur la rue des Ursulines, relativement à l’affaire de la dette américaine: entre le 4 décembre 1775 et le 13 mai 1776, les religieuses ont soigné 21 soldats américains, mais ceux-ci sont repartis chez eux sans payer la facture qui s’élevait alors à 26 livres, 3 sols et 6 deniers, soit 130 $ selon l’historien Raymond Douville, 663,50 $ d’après des calculs effectués par l’historien Marcel Trudel en 1951 ou 5 257 $ en 2008 selon la Banque du Canada, rapporté par l’historien René Beaudoin, et le tout sans intérêt. En d’autres mots, il faudrait aujourd’hui 5 257 $ pour acheter ce que les Trifluviens pouvaient acheter avec 130 $ en 1776. Le consul général des Etats-Unis à Québec, David R. Fetter, sera l’invité d’honneur de cette cérémonie qui devrait réunir un gratin de personnalités: gouverneure générale, premiers ministres, officiers militaires canadiens et américains, etc.

L’intérêt des Américains ici n’est pas tant de réparer une erreur de 233 ans que de profiter de l’occasion pour ériger un (autre) monument à leur mémoire. Mais, pour cela, il faut retracer les noms des soldats américains morts au combat, du moins un. Cette recherche historique a donc été confiée au lieutenant-colonel (à la retraite) Pierre Cécil, ancien commandant du 12e Régiment blindé du Canada à Trois-Rivières et enseignant en histoire (retraité). Les soldats américains morts à l’Hôtel-Dieu de Trois-Rivières (hôpital des Ursulines) ont sans doute été inhumés dans le cimetière des pauvres (angle des rues des Ursulines et de l’Hôpital), comme c’était la règle. Mais ceux qui sont morts lors de la bataille de Trois-Rivières auraient vraisemblablement été inhumés dans le cimetière anglican et militaire qui se trouvait à l'angle des rues des Ursulines et de la Poudrière, et qui s'étendait jusqu'à l'actuelle rue Sainte-Cécile. Ce cimetière se situait devant les actuelles maisons Grant (653 rue des Ursulines) et

Douglas-Ritchie (669 rue des Ursulines) et il a servi durant près d'un demi-siècle, soit depuis la Conquête (1760) jusqu'à l'érection du cimetière anglican Saint-James (1808).

Soldat bostonnais de 1776 Illustration: G.A. Embleton, collection de Parcs Canada

Après maintes recherches, notamment jusque dans les archives de l’université Bishop, à Lennoxville, où sont regroupées les archives des cimetières anglicans du Québec, Monsieur Cécil a réussi à trouver un seul nom de Bostonnais: celui de George Sroge, décédé vraisemblablement des suites de ses blessures le 12 juin 1776, soit quatre jours après la bataille. La nouvelle a été communiquée au consul américain à Québec, David R. Fetter. Le 4 juillet prochain, une plaque à la mémoire de « George Sroge et ses frères d’armes » sera dévoilée.

Pour de plus amples détails sur la bataille

de Trois-Rivières, consulter le bulletin Patrimoine trifluvien no 18 de 2008 sur « La bataille de Trois-Rivières, 8 juin 1776 » dans la section « Bulletin

Patrimoine trifluvien » du site

Internet de la SCAP: http://www.scap-tr.org

EE XPOSITIONSXPOSITIONS

MUSÉE PIERRE-BOUCHER du 2 avril au 24 mai 2009

« Les commerces trifluviens d’hier à aujourd’hui ». Sites historiques vus par les artistes, objets anciens et enseignes de commerce dévoilent le profil de la ville. Exposition présentée sous le thème « Explorez la mémoire. Entrez dans l’histoire » à l’occasion du 375e anniversaire de Trois-Rivières.

Séminaire de Trois-Rivières 858, rue Laviolette – Trois-Rivières Téléphone: 819 376-4459 Courriel: [email protected]

Depuis le 24 mars 2009

L’exposition « Mémoire populaire de Trois-Rivières ». 200, rue Laviolette – Trois-Rivières Téléphone: 819 372-0406

Documents

Carnet du patrimoine no 87