CARNET PEDAGOGIQUE destiné aux professeurs qui …sortilege.be/images/Carnet-interactif-FINAL.pdf · Sortilège est la première attraction 0 émission CO 2. Qu’est-ce-que le CO

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CARNET PEDAGOGIQUE destiné aux professeurs qui souhaitent préparer

leur venue à Sortilège.be

Retrouvez à Sortilège.be quelques exploitations pédagogiques qui pourront vous inspirer pour vos leçons d’éveil.

Utilisez ce document avant ou après votre venue.

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TABLES DES MATIÈRES 1. SITUATION GÉOGRAPHIQUE - Où est situé Sortilège.be ?

2. ÉVEIL À LA CIVILITÉ

3. AMUSEMENT Un grand jeu d’aventure « plaisir garanti » Psychomotricité / éducation physique

4. RESPECT DE L’ENVIRONNEMENT Quelques conseils « verts »

5. QUELQUES FICHES « DÉCOUVERTES » Fiche 1 : Sortilège est la première attraction 0 émission CO2. Fiche 2 : Sortilège.be est situé en plein cœur de la 1ère Forêt urbaine de la Ville de Bruxelles Fiche 3 : La biodiverité Fiche 4 : Une mare chez soi, un cadeau pour l’environnement Fiche 5 : Les bienfaits des haies pour le climat et pour les insectes Fiche 6 : Pourquoi protéger nos amis les hérissons ? Fiche 7 : Hôtel à insectes Fiche 8 : Comment construire un hôtel à insectes ? Fiche 9 : Les taupes du Sortilège Fiche 10 : Buddleias ou arbre à papillons, une plante envahissante. Fiche 11 : Les ronces Fiche 12 : Les bienfaits d’un Talus Fiche 13 Les bienfaits d’une fauche bisannuelle pour la biodiversité. Fiche 14 : Quelques idées à faire avant votre venue au Sortilège

1. À LIRE AVANT VOTRE VENUE - Code de conduite pour respecter la nature et le site de sortilege.be 2. À APPRENDRE AVANT VOTRE VENUE - Poésies pour la Sorcière 3. RELIE LES NOMS À LEURS PHOTOS - Connaissance des plantes 4. AMUSEZ-VOUS ! - Quelques jeux


1. SITUATION GÉOGRAPHIQUE - Où est situé Sortilège.be ?

Sortilège.be est installé dans le lieu dit « le Val du Bois des Béguines » qui se situe sur la commune de Bruxelles Ville, tout au nord de Bruxelles.

Observation de la carte et de la commune de Bruxelles Ville.Bruxelles Ville comporte les communes de Laeken, Neder-Over-Heembeek – Haren - Bruxelles 1000 (le centre-ville) ainsi qu’une languette entre Saint-Gilles, Ixelles et Uccle

Vous pouvez situer la commune de votre école par rapport à Neder-Over-heembeek (NOH) au Nord de … au Sud de … à l’est de …,à l’ouest de …

2. ÉVEIL À LA CIVILITÉDans quelle commune est située notre école ? Qui dirige notre commune ? Qui aide le bourgmestre à diriger sa commune ? Les échevins et leurs compétences (les travaux, la mobilité, Action sociale, l’emploi, la famille, la santé, la culture, le tourisme, le sport, la propreté, l’éducation et l’enseignement, les espaces verts, le 3ème âge, l’urbanisme, l’environnement, l’état civile, l’économie et le commerce, la jeunesse, …)

Savez-vous que toutes les communes dont le nom termine par …beek (Schaerbeek, Molenbeek, Etterbeek) ont été construites sur des anciens maraicages. Au Moyen-Age, beek signifiait ruisseau.Vous pourrez découvrir durant votre aventure à Sortilège.be des marais et des étangs (voir fiche 4)


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Vivez l’aventure 0 émission de CO2Beleef het avontuur met 0 CO² uitstootLiving the adventure down to 0 of CO²


Sortilège.be mêle amusement, plaisir et éveil au respect de l’environnement.

3. AMUSEMENT Un grand jeu d’aventure « plaisir garanti »

Transportés dans un univers médiéval fantastique, vous suivrez des sentiers parsemés d’embuches, pimentés de nombreuses surprises et d’obstacles à passer pour accomplir une quête.

À l’aide d’une carte de jeu, d’un parchemin et d’un sac d’aventure, vous irez à la rencontre des personnages féeriques du royaume du Val. Chacun devra y mettre du sien pour mener son équipe au bout de sa quête!

Nombreux sont les professeurs qui choisissent l’attraction Sortilège.be pour les valeurs qu’elle porte : débrouillardise face aux épreuves, créativité et clairvoyance pour élucider des énigmes, entraide pour atteindre un but commun, dépassement de soi, créativité mais aussi écoute, esprit d’équipe et interaction avec les personnages fantastiques, capacité d’incarner des personnages, capacité de s’exprimer face à l’équipe,...

Qui dit jeu, dit règles et les nôtres sont adaptées à tous les âges. Vous les apprendrez en jouant et avec l’aide du Prince du Val qui, à l’accueil, vous lancera dans votre aventure. Afin de gagner des haricots, les aventuriers défient les personnages qu’ils rencontrent sur leur parcours à coup d’épreuves physiques ou de réflexions.Pour plus de plaisir et d’émotion encore de visite en visite, il est possible de monter le niveau de jeu. D’Ecuyer, vous deviendrez Chevalier pour enfin être adoubé Prince.

Psychomotricité / éducation physique

Les échappatoires existent toujours, mais bien jouer Sortilège.be nécessite un engagement physique important mais abordable par toute personne valide et équipée de bonnes chaussures.

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Marcher, grimper, sauter, courir,… Pour ceux qui en veulent plus, le parcours accrobranche peut-être ajouté à votre aventure (à préciser à la réservation).

Les balises existent, tout est fait pour la sécurité des enfants, mais trouver son chemin au moyen d’une carte reste une épreuve difficile pour la plupart des aventuriers.

4. RESPECT DE L’ENVIRONNEMENTEn plus du jeu, des conseils « verts » sont proposés ---> Le Sortilège, ode à une nature aimée et respectéeSortilège.be est la première attraction 0 émission de CO² (fiche 1) en plein cœur de la première Forêt urbaine de Bruxelles, tout le jeu (activités, constructions,...) est fait sans aucune consommation d’énergie. Plus de 15.000 arbres ont été plantés en octobre 2014. Zones marécageuses, forêt, talus précieux,…près de 30 hectares de pleine nature dans Bruxelles. Faune et flore sauvage y sont encouragées. Tout en jouant, vous trouverez de nombreux conseils et observations pour protéger et respecter la nature dans sa biodiversité (fiche 3).Tout au long de ce jeu d’aventure, une deuxième lecture de Sortilège est proposée. Des panneaux « spécial forêt urbaine » (fiche 2) expliquent et proposent des gestes simples pour enrichir la biodiversité autour de nous. Il est important de prendre le temps de s’arrêter et de sensibiliser les enfants qui vous entourent aux thématiques proposées.

---> Possibilité de compenser le coût carbone de son déplacement. Pour ceux qui ne peuvent pas se rendre à Sortilège en transport en commun, un accord entre la Société Royale Forestière de Belgique et Sortilège.be leur permet de compenser facilement le coût Carbonne de leur venue en finançant la plantation d’arbres à raison de 1 euro = 1 arbre planté dans une forêt belge. Cette contribution est totalement volontaire. À titre indicatif, nous savons que : 20 arbres sur 100m² de forêt parrainée représente une compensation annuelle de CO2 de 60kg soit l’équivalent de 337km de déplacements en voiture par an. Ce parrainage se fait sur une durée limitée de 80 ans soit une compensation de 4,8T de CO2 stockée dans les 100m² de forêt. Les espaces naturels se raréfient, les réserves naturelles couvrent moins de 1% du territoire en Belgique. Nos jardins et espaces verts peuvent donc constituer de précieux refuges pour la faune et la flore sauvages.Tout au long de votre aventure, vous découvrirez une grande biodiversité puisque le site du Val du Bois des Béguines est sur un site protégé. Sortilege.be travaille main dans la main avec le service des Espaces verts de la Ville de Bruxelles et de Bruxelles Environnement qui nous conseillent dans la manière de gérer le site.

Pour bien préparer votre venue à Sortilège.be, parcourez les fiches qui vont suivre,

elles vous permettront d’avoir un aperçu de quelques notions que vous pourrez découvrir

sur le site du Val du Bois des Béguines.

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5. QUELQUES FICHES « DÉCOUVERTES »

Fiche 1Sortilège est la première attraction 0 émission CO2.

Qu’est-ce-que le CO2 ?Le dioxyde de carbone, parfois appelé gaz carbonique, est un gaz dont la molécule est formée d’un atome de carbone et deux atomes d’oxygène. Sa formule est CO2.Il est créé lors de la combustion de produits contenant du carbone, c’est-à-dire par exemple le bois, le charbon, le sucre (source d’énergie chez les êtres vivants), mais aussi le pétrole (pour les véhicules). Du dioxyde de carbone est aussi produit par le raisin lors de la fermentation qui donnera le vin.Ce gaz joue un rôle important dans l’effet de serre qui permet de garder la Terre chaude mais son augmentation provoque le réchauffement climatique.

Il faut savoir que, chaque personne produit un peu plus de 7 tonnes de CO2 par an qui s’accumulent dans l’atmosphère. Ce qui intensifie l’effet de serre et donc le réchauffement. Contrairement à ce qu’on croit souvent ce ne sont donc pas uniquement l’industrie et les transports qui sont les responsables des gaz à effet de serre mais aussi l’agriculture, les entreprises de service et enfin les particuliers tels que vous et moi.

Une voiture essence moyenne qui roule 1000 kilomètres émet 220 kg de CO2. Si c’est une diesel, elle en émet 170 kg, alors qu’une voiture au GDP ou hybride produit environ 100 kg de C02.

C02, concrètement, que faire ?La compensation du carbone est un moyen direct, facile et abordable pour tous d’éliminer l’excès de CO2 que chacun produit. Le but est de devenir neutre en carbone.On estime que 160 Euros sont suffisants pour neutraliser 2,2 tonnes de CO2, ce qui représente 4 ou 5 pleins d’essence chaque année. Ce n’est pas grand-chose mais si chacun s’y mettait….

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Il suffit de rouler 4000 km avec une voiture moyenne pour atteindre le quota individuel annuel de 500 kg de CO2. 500 Kg c’est ce que chaque personne devrait produire d’ici à 2050 pour ramener la planète à l’équilibre…

Certains déplacements sont à l’origine d’une pollution individuelle rapide et massive. Quand par exemple, on fait en avion un aller retour Paris / New York en première classe, on émet plus de 2,5 tonnes de CO2, soit plus que la moyenne nationale qui est de 2,2 tonnes de CO2 par an et par personne.

Planter un arbre permet de compenser l’émission d’environ 200kg de CO2 par an.Voila pourquoi, à une petite échelle Sortilège.be propose à ses visiteurs de compenser le coût carbone de leurs déplacements en finançant la plantation d’arbres à raison de 1€ = 1 arbre planté dans une forêt belge (cf. page 4 - Site internet).

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http://www.windbag.be/Joomla34/index.php/fr/sortilege-cquoi/compensez-venue


Fiche 2Sortilège.be est situé en plein cœur de la 1ère Forêt urbaine de la Ville de Bruxelles

Qu’est-ce qu’une Forêt urbaine ?La forêt urbaine est une forêt poussant en milieu urbain ou dans sa périphérie. « La forêt urbaine est la planification, la plantation, la protection, l’entretien et le soin durable des arbres, des forêts, des espaces verts et des ressources connexes dans les villes et collectivités ainsi qu’en périphérie de celles-ci pour fournir aux gens des bienfaits associés à l’économie, à l’environnement, à la société et à la santé publique. »

Pourquoi une Forêt urbaine?Véritable poumon des villes actuelles, la forêt urbaine remplit plusieurs fonctions bénéfiques pour l’environnement :- Elle permet notamment la biodiversité de la faune et de la flore sauvage. - Elle régule l’érosion des sols, agit comme filtre à air et capteur de micropoussières provenant des grands axes routiers et des zones industrielles. - Elle fait également office d’écran acoustique contre le bruit du ring.- Elle améliore la qualité de vie des citadins, en étant ouverte au public. - Elle peut remplir une fonction récréative, sociale, pédagogique et touristique dans le cadre de visites guidées ou autres activités. Une forêt urbaine à BruxellesC’est le projet ambitieux dans lequel la Ville de Bruxelles s’est engagée, c’est probablement le plus grand chantier de plantations des Espaces verts de cette décennie.En 2013, le Val du Bois des Béguines (Neder-Over-Hembeek) a fait l’objet de grands travaux de transformation qui visaient à en faire la première Forêt urbaine de Bruxelles. A terme, le Val deviendra un massif forestier de 40ha abritant plus de 15.000 arbres dont 20 espèces d’arbres indigènes et 8 espèces d’arbres fruitiers. Les essences ont été choisies en fonction du relief et de la nature du sol afin de favoriser la biodiversité et assurer un développement équilibré de la flore. On y trouvera des populations quasiment disparues en Belgique tel que le peuplier noir (replanté en masse) mais aussi des champs, prairies, marais et vergers conservatoires.

La forêt urbaine, une raison de venir à Sortilège.bePremière attraction 0 émission de CO2, Sortilège.be renforce l’esprit de proximité avec la nature, le respect et la découverte de la biodiversité. Au travers de cette activité et en parcourant ce dossier, vous recevrez des conseils « verts » à pouvoir appliquer chez vous : créer une mare, un hôtel à insecte, un mur à hérissons,… tout en vous expliquant pourquoi il est important que chacun mette la main à la pâte pour respecter l’environnement.

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La première Forêt urbaine du «Val du Bois des Béguines»

Le plan 1000 logements de la Ville de Bruxelles et les nombreux autres projets immobiliers qui se déroulent sur le territoire de NOH provoquent une importante mutation du quartier.Dans ce contexte de densification de l’habitat, un projet intéressant des Espaces verts de la Ville voit le jour : la création d’une Forêt urbaine à Neder-Over-Heembeek.

Ce projet sera unique en Région bruxelloise et fera parler du quartier dans des termes positifs. Il reste cependant du chemin à parcourir, des obstacles à surmonter et beaucoup de travail. Après l’abattage des peupliers arrivés en fin de vie, il a fallu replanter 15.000 nouveaux arbres pour faire du val du Bois des béguines, la 1ère Forêt urbaine.

Quelques chiffres :

•6,5ha •15.000nouvellesplantations •1zoneexpérimentale(réintroductiondupeupliernoir) •12espècesd’arbresforestiers •1vergerconservatoire

En cadeau, l’eau recoule en plus grande abondance, tout bénéfice pour l’unique aulnaie marécageuse

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Fiche 3La biodiveritéQu’est-ce que c’est la biodiversité et pourquoi est-elle importante?

La biodiversité est l’ensemble des milieux naturels et semi-naturels (bocages, pelouses, landes, zones humides....) et des êtres vivants qui sont extrêmement variés : animaux, végétaux, champignons, bactéries...

C’est le résultat de trois milliards d’années d’évolution, depuis l’apparition du premier organisme vivant sur Terre. De nombreuses espèces sont aujourd’hui menacées d’extinction et certaines ont déjà disparu : on dit que la biodiversité s’érode, et les activités humaines en sont en partie responsables. Or ces disparitions sont irréversibles, et les conséquences sont imprévisibles : la disparition des prédateurs (requins) entraîne la prolifération des proies (méduses), la diminution du nombre d’insectes et animaux pollinisateurs (abeilles, chauve-souris...) entraîne une baisse de la fécondation des plantes (qui produisent fruits, légumes, graines, huiles...). La diversité des espèces permet aussi aux écosystèmes de mieux s’adapter aux changements de l’environnement (notamment climatique) et constitue donc une richesse pour tous les êtres vivants. Enfin, la biodiversité rend des services aux Hommes : approvisionnement en nourriture, filtration de l’eau, production d’oxygène...

Ces questions de protection de la biodiversité sont de plus en plus prises en compte par le monde agricole, à travers le choix des techniques culturales et des modes de production. Parmi les techniques allant dans ce sens, citons entre autres le non labour, le maintien de bandes enherbées et d’infrastructures agro -écologiques (mares, haies, arbres, murets...), la diversification des cultures, l’utilisation et la préservation de races animales ou variétés végétales menacées, la réduction de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques.

Pour sensibiliser chacun d’entre vous à l’environnement, voici quelques fiches explicatives sur ce que vous pourrez découvrir tout au long de votre aventure.

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Fiche 4Une mare chez soi, un cadeau pour l’environnement Qu’est-ce qu’une mare ?C’est une petite étendue d’eau dormante atteignant tout au plus 1,5 mètre de profondeur et d’une surface de quelques mètres carrés à quelques dizaines. Même une mare de taille très modeste héberge déjà plusieurs dizaines d’espèces animales et végétales !

Pourquoi une mare chez soi ?Simple voire amusante, l’implantation d’une mare au jardin constitue un geste citoyen et respectueux de la nature. Elle permet d’inverser la tendance négative d’appauvrissement de la diversité des milieux et de leurs richesses biologiques et s’inscrit pleinement, se faisant, dans une logique de développement durable.

Pourquoi ma mare doit-elle être «naturelle» ?La mare naturelle signifie que l’intervention de l’homme sur la vie du milieu aquatique sera limitée au minimum et ce justement pour permettre aux espèces sauvages de s’y développer librement. Implanter et gérer une mare naturelle, c’est véritablement inviter la biodiversité dans son jardin.

Pourquoi encourager la création de mares naturelles chez les particuliers ?Car les jardins représentent des multiples surfaces réparties sur l’ensemble du territoire. Cela permet de récréer un maillage écologique de milieux humides bénéfique à toutes les espèces qui fréquentent ces milieux.

Quelques conseils pour créer une mare chez soiIl est préférable d’installer une mare dans un coin bien ensoleillé et éloigné des arbres.Sur une grande partie du pourtour, les berges devront être en pente douce (10 à 20%), afin de permettre l’implantation des plantes adaptées aux rives et le passage aisé des animaux entre la terre et l’eau.

Idéalement, la profondeur maximale doit atteindre 80cm à 1m afin qu’un volume d’eau liquide suffisant subsiste même par gel prolongé.

Si l’étanchéité du terrain n’est pas assurée naturellement, une étanchéisation artificielle est facile à mettre en place.

La mare sera vite peuplée par un nombre impressionnant d’organismes unicellulaires et de petits invertébrés microscopiques qui vont réguler l’équilibre écologique de celle-ci.

Après ces représentants de la micro faune, beaucoup d’autres animaux coloniseront spontanément la mare et transformeront la pièce d’eau en un milieu grouillant de vie.

La colonisation spontanée par la végétation aquatique d’une mare créée artificiellement est plus lente, c’est pourquoi on conseillera de planter et de semer soi-même des plantes indigènes.

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Fiche 5Les bienfaits des haies pour le climat et pour les insectes Les haies ont été faites par l’homme et pour l’homme.Idéales pour séparer 2 milieux, les haies trouvent leur place au bord des routes, où elles atténuent les nuisances pour les riverains (déplacement d’air, bruit, odeur).Dès le Moyen-Age, les forêts ont été déboisées pour faire place aux cultures. Néanmoins, chaque parcelle conservait sur son pourtour, une bande de végétation. Celle-ci permettait de délimiter le terrain. Ainsi sont apparues les haies que nous connaissons.

La haie, au fil du temps, est devenue un écotone (une zone de transition écologique) dans lequel la chaîne alimentaire trouve tous ses maillons.Les habitants de la campagne lui rendaient visite régulièrement, pour l’entretenir, mais aussi pour y prélever des éléments nécessaires à la vie courante. Avec l’ère de la mécanisation de l’agriculture, les haies sont devenues gênantes, délimitant des champs trop petits. Dans les années soixante, des milliers de kilomètres de haies ont été arrachées. Au niveau mondial, c’est deux millions de kilomètres supprimés.Hélas, cette politique d’arrachage a fait plus de mal que de bien. Pour cette raison, aujourd’hui, on incite les agriculteurs à replanter des haies.

Avant de continuer, il est important de préciser ce qu’est une haie champêtre : C’est un abri pour la faune, ses couleurs changent au fil des saisons, et surtout elle ne ressemble pas à un mur, comme les trop nombreuses haies de conifères, sombres et sans vie. Une telle haie est constituée de plusieurs espèces (feuillus et persistants de la région) qui permettent d’avoir une floraison sur une grande partie de l’année. Une haie champêtre, c’est tout sauf un mur végétal, mais un espace de vie pour de nombreuses espèces végétales et animales.

La haie est une fabrique à humusL’automne et son épais tapis de feuilles mortes fournissent à la terre un engrais naturel important pour son équilibre. Les feuilles mortes sont mangées par les différents insectes, vers, bactéries, vivant dans la haie. Une fois digérées et rejetées, elles deviennent cet engrais si riche en minéraux, très utile pour la régénération des sols.

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La haie est un brise-vent de première qualitéEn effet, rien de mieux qu’une haie, pour protéger un sol des méfaits du vent. Là où un mur ne protège le sol que sur une longueur égale à 2 fois sa hauteur, une haie permet une protection allant de 10 à 20 fois sa hauteur (plus elle est perméable, plus elle est efficace)

La haie est un régulateur du climatGrâce à son ombre et à son action sur le vent, le sol se dessèche moins en été ; la rosée est également plus importante. En hiver elle constitue un obstacle très efficace contre les vents forts et les déplacements d’air froid.Ainsi, été comme hiver, la température à sa proximité est plus clémente

La haie est une épongeAvec les fossés, c’est un excellent moyen de réguler les eaux pluviales. Grâce à ses racines, la haie facilite l’infiltration de l’eau dans les nappes phréatiques, ainsi que le drainage du sol. Par cette action, elle limite considérablement l’érosion du sol.

La haie est un abri pour les insectivoresCertains insectes sont redoutables pour les cultures. Là encore la haie offre une solution, en hébergeant de nombreux insectivores (crapaud, lézard, merle, coccinelle, mésange, etc).

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Fiche 6Pourquoi protéger nos amis les hérissons ?Les hérissons sont des hôtes bien sympathiques de nos jardins, et très utiles : ils mangent les escargots, limaces, insectes et larves en tout genre.

Le hérisson est bien connu de tous. Son dos porte environ 6 000 piquots qui poussent et tombent en permanence, comme nos cheveux. Il n’y a donc pas de mue saisonnière. En Belgique, le hérisson est présent partout. A l’origine, il habitait les milieux ouverts avec végétation basse, comme les prairies buissonneuses ou les lisières forestières. Aujourd’hui, il s’est adapté aux milieux semi-naturels ou même urbains : champs, vergers, terrains vagues, bords des routes, jardins, parcs. Toutefois, le grand nombre de hérisson se faisant écraser sur les routes montre que cet animal vit de préférence près des villages et des petites villes.

Le hérisson est un animal solitaire aux mœurs crépusculaires et nocturnes. La journée, il se repose caché au milieu d’un tas de feuilles mortes, à l’abri d’un buisson ou dans le creux d’un vieux mur

Mais hélas, ils sont bien trop souvent victimes de nos négligences ou de notre ignorance...

Comment le protéger ?

L’espèce est encore commune dans notre pays mais des menaces pèsent sur lui. La route est la principale cause de mortalité des hérissons qui périssent par centaines, surtout au printemps lorsqu’ils sortent de nuit de leur retraite hivernale vers les lieux d’estivage et que les mâles se mettent à la recherche des femelles. Parfois aussi, les hérissons s’aventurent sur les routes pour y manger les cadavres d’animaux écrasés, ou en été, pour y chercher les insectes et les vers de terre attirés par l’asphalte chaud et humide.

Menacé, le Hérisson se roule en boule, un système de protection efficace contre les prédateurs mais hélas, fatal face aux automobiles. Lors de travaux routiers (nouvelles voiries ou réfection), il conviendrait d’aménager des passages souterrains empruntables par la petite faune.

Il y a lieu aussi de limiter l’utilisation des pesticides, de favoriser l’agriculture biologique, d’établir un programme de protection ou de restauration du milieu rural (maintien et aménagement des réseaux de haies, des cours d’eau boisés, des bosquets…).

Les massifs et les haies de buissons, les composts de feuilles mortes et les tas de foin rendent un jardin accueillant. Les hérissons y construiront leurs nids

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Voici donc quelques conseils à la portée de tous pour les protéger.

Au jardin :Le hérisson peut se faufiler partout. Il convient donc de sécuriser son territoire.

- Fermez par une grille les soupiraux et les tuyaux de gouttières de votre maison.- Les filets de protection des cultures représentent un danger mortel pour le hérisson, une fois emmélé, il ne peut plus s’en dégager. - Attention quand vous utilisez la tondeuse : un hérisson peut dormir dans les hautes herbes.- Installez une rampe d’accès permettant au hérisson de ressortir d’un bassin ou d’une piscine (même si elle est vide).- Avant de tailler les haies ou d’utiliser un coupe bordures, vérifiez qu’il n’y a pas de hérissons dessous.- Avant de brûler un tas de feuilles mortes, prenez garde qu’il n’y ait pas un nid dedans.- Gardez un petit coin sauvage dans votre jardin pour notre petit ami, lui laisser en automne un tas de feuilles pour la confection de son nid d’hiver (et ne surtout pas déplacer ce tas de feuilles durant tout l’hiver !).- N’utilisez pas de produits chimiques au jardin (désherbants, anti- limaces, insecticides, pesticides). Utilisez de la cendre pour repousser les limaces.- Prévoyez dans vos plantations de laisser le moins possible d’espaces à découvert. Le hérisson se déplace toujours dans la végétation dense et très rarement à découvert.

Et d’une façon générale :Attention l’hiver quand vous vous promenez avec votre chien ! Soyez attentifs : un chien curieux peut déranger un hérisson en pleine hibernation sous un tas de feuilles.Si vous apercevez notre petit ami en boule au milieu de la route, aidez-le à traverser. Il suffit de le pousser doucement avec un bâton ou avec votre pied, il roulera facilement de l’autre coté.Sachez que tout hérisson que vous apercevez dans la journée est en danger à cause des mouches, il faut le mettre à l’abri impérativement.Si vous trouvez un hérisson un soir, vous pouvez lui donner sur place des croquettes ou de la pâtée pour chats.

Si c’est un jeune hérisson (moins de 700gr), n’hésitez pas à le nourrir chaque soir toujours au même endroit, afin qu’il prenne du poids pour pouvoir hiberner.Les petits nés en août, voire septembre et octobre ont besoin de ce soutien pour pouvoir hiberner. Il serait également judicieux de le peser avant la période d’hibernation pour savoir s’il doit être placé ou laissé en liberté pour l’hiver.Ne déplacez jamais un hérisson adulte sauf nécessité absolue(blessure grave nécessitant des soins) : c’est peut-être une femelle qui a des petits quelque part ! Si vous la déplacez pour l’emmener ailleurs, ses petits mourront.

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Fiche 7Hôtel à insectesLes insectes jouent un rôle important au jardin essentiellement pour la pollinisation.Parmi ceux-ci, les auxiliaires, qui, prédateurs d’autres espèces dévastatrices (comme les pucerons), évitent l’utilisation d’insecticides.

Pour attirer les insectes utiles au jardin, rien de tel que d’y installer des refuges, abris, gîtes, nichoirs conçus pour les héberger.

Vous pouvez leur offrir aussi un hébergement de première classe en les rassemblant dans un hôtel à insectes. Les hôtels reconstituent l’environnement naturel de ces insectes.

Quelques insectes qui aimeront se réfugier dans un hôtel.

LE SYRPHE C’est une mouche, butineuse et pollinisatrice au stade adulte qui se nourrit de nectar et de pollen, les larves consommant essentiellement des pucerons.Les syrphes, de la même famille que les coccinelles raffolent les pucerons et s’abritent dans les bois en décomposition

LA COCCINELLE ou la bête à bon dieu.

Qu’elle ait deux, sept ou plus de points, la coccinelle raffole des pucerons. Les larves comme les adultes – qui consomment, en-dehors du pollen et du nectar, 100 pucerons par jour- sont tout autant efficaces.

LA CHRYSOPE La chrysope verte, parfois appelée demoiselle aux yeux d’or.. Elle constitue un ennemi naturel de certains ravageurs en horticulture et arboriculture.Fragile, frêle, habillée d’une belle robe vert vif qui change de couleur en automne, la chrysope ne chasse qu’une seule proie : les pucerons. sa larve peut en manger de 200 à 500 durant son développement.

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LE FORFICULE ou le Perce-oreille Le perce-oreille fait partie de ces insectes très courants au jardin. Sa présence nous est familière, mais savez-vous qu’il sait se rendre utile ? Pucerons, psylles : autant de ravageurs qui figurent au menu du forficule... d’où l’intérêt d’attirer cet insecte bien inoffensif.

LE CARABEAu jardin, les carabes rendent service. Ce sont des insectes prédateurs des ravageurs des jardins et des cultures. Ces coléoptères se nourissent en effet de limaces, d’escargots, mais aussi de pucerons, de larves de taupin mais aussi de vers et de chenilles. Ils patrouillent sur le sol des champs et des potagers et sont de véritables gardiens pour les plantations. Ainsi éviter de traiter votre jardin avec des pesticides, cause de mortalité par intoxication des carabes. Privilégiez les haies et herbes hautes, elles leur servent d’habitat et de garde-manger

LE GENDARMELe gendarme est polyphage, il se nourrit de plantes sans jamais causer de dégâts dans les plantations, mais aussi d’œufs d’insectes, de pucerons et de cochenilles.Le gendarme est un auxiliaire du jardinier précieux qui joue un rôle important dans la décomposition des végétaux et dans la lutte contre les parasites, il faut donc le préserver. Pour cela, plantez des mauves, des hibiscus, et un tilleul : il sera attiré.Pour favoriser un écosystème équilibré et le laisser s’installer

durablement au jardin, évitez l’emploi de désherbants et de traitements chimiques et préférez les moyens de luttes biologiques.

En hiver pensez à laisser les feuilles mortes tombées aux pieds des arbustes pour que tous ces insectes puissent y trouver un refuge chaleureux.

Retrouvez les conseils précieux qui vous permettront de réaliser vous-même un hôtel à insectes grâce à des matérieux de récupération

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Fiche 8Comment construire un hôtel à insectes ?

Prendre soin des insectes ne consiste pas seulement à leur offrir à manger durant la belle saison mais également à leur proposer le gîte pendant les périodes défavorables. Périodes défavorables cela n’englobe pas seulement les frimas de l’hiver mais aussi les périodes pluvieuses plus ou moins fraiches de la fin de printemps ou de l’été.Pour les abris à insectes il y a les petits motels et les 5 étoiles (avec service d’étage...). L’hôtel à insectes (cf. plan de celui construit par Terre Vivante) constitue ce qui se fait de mieux en matière «d’hébergement» pour nos amis invertébrés et ils vous le rendront bien au centuple.

Choix de l’emplacementL’hôtel à insectes doit être orienté au sud ou au sud-est, face au soleil, notamment en début de journée, le dos aux vents dominants, non loin d’un parterre de fleurs sauvages et cultivées (le restaurant de l’hôtel). Il doit être surélevé d’au moins 30 centimètres, et abrité des intempéries.

Découpes du bâti

Choisissez de préférence des planches d’une essence de bois durable : mélèze, douglas ou châtaignier. Vous aurez besoin de 10,22 mètres de longueur totale de planches de 22 cm de large sur 2,3 cm d’épaisseur :•2x120cmpourlesmontantsverticaux(1),•4x100cmpourlesmontantshorizontaux(2),•6x37cmpour lesparoisdesdeux“boîtes” (6)et (7) ,•2x80cmpourletoit(5),àcompléterpardeuxpetites planches de 14 cm de large et 80 cm de long, pour obtenir une largeur totale de toit de 36 cm, avec de larges débords.•Deuxpieuxsolides7x7x90cm(3),• Deux douilles métalliques pour éviter lepourrissement des pieux au contact du sol (4) ,• Six boulons à tête ronde, écrous et rondellespour les pieux,•Ducartonbitumépourletoit,•Desbriquescreuses,desrondins,desnattesderoseaux, des tiges creuses etc.Montage• Vissez d’abord le cadre, c’est-à-dire les deuxmontants, la planche du haut et celle du bas.•Puisl’étageintermédiaireavecsaboîte,ainsique

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le suivant, également avec sa boîte.•Boulonnezlespieuxsurlesdeuxmontants.Enfoncezlesdouilles,mettezlespieuxenplaceetboulonnez.•Vissezletoitetagrafezlatoilegoudronnée.•Ilneresteplusqu’àaménagerleschambresdevotrehôtel.

Aménagement et locataires attendus

1. Pour les chrysopes : boîte remplie de fibres d’emballage, avec quelques ouvertures en fentes.2. Pour les bourdons : l’autre boîte avec un trou de 10 mm de diamètre et une planchette d’envol.3. Pour certaines abeilles et guêpes solitaires, comme la mégachile : la natte de roseau enroulée.4. Pour les abeilles solitaires : des briques creuses remplies d’un mélange de glaise et de paille.

5. Pour divers hyménoptères (pemphredon, guêpe coucou par exemple) : des tiges à moëlle (ronce, rosier, framboisier, sureau, buddleia).6. Pour les insectes xylophages : des vieux bois empilés.7. Pour certaines abeilles et guêpes solitaires, comme les osmies : du bois sec avec des trous.8. Pour les forficules : un pot de fleurs rempli de fibres de bois.9. Pour les carabes : des morceaux de branches.

Votre hôtel va pouvoir ouvrir ses portes avant l’hiver, juste à temps pour accueillir pontes et larves de certains insectes. Il contribuera à enrichir au fil des ans la micro faune d’insectes auxiliaires et pollinisateurs de votre coin de paradis.

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Fiche 9Les taupes du Sortilège

Biologie et comportement de la taupe

La taupe est un mammifère et non un rongeur. Elle ne possède pas d’oreilles apparentes mais des pavillons. Ses pattes ont de puissantes griffes lui permettant de creuser des galeries sous terre entre 15 et 50 cm. Elle mesure entre 10 et 15 cm de long sans la queue et pèse environ cent grammes.Son régime alimentaire est constitué d’insectes dont les vers de terre, les limaces, les mille-pattes et les larves font principalement les frais. Elle les chasse en parcourant ses galeries et en ramassant tous les insectes qui

s’y prélassent, ou en creusant de nouvelles si la chasse n’a pas été fructueuse. L’étendue de ses galeries dépendra donc de la richesse du sol en insectes.La taupe installera quelques chambres dans son réseau qu’elle garnira d’herbes ou de feuilles. C’est là qu’elle s’installera pour se reposer ou pour s’occuper de ses petits.

La taupe est-elle nuisible ?

C’est le côté inesthétique des taupinières et parfois leur nombre au milieu de la pelouse qui pose problème, surtout quand celle-ci est parfaitement entretenue.D’autre part la taupe peut occasionner des dégâts dans les cultures en retournant la terre des semis ou en sectionnant les racines des plantes lorsqu’elle creuse ses longues galeries souterraines..Cependant, la taupe contribue à l’aération du sol et à l’élimination de certains insectes ravageurs. Alors, pouvez-vous supporter de vivre avec quelques monticules de terre dans votre gazon ?

Le saviez-vous ?

Saviez-vous que la taupe est un animal protégé en Allemagne ? Elle a été pendant longtemps chassé pour sa fourrure.

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Fiche 10Buddleias ou arbre à papillons, une plante envahissante. Faut-il l’éliminer ?

Le Buddleias est un arbuste de 2 à 5 m de hauteur, aux tiges anguleuses, veloutées.

La floraison (une jolie grappe violette) s’étale de fin juin à début octobre.

Le buddleias est une plante invasive mais non indigène. Chez nous, le buddleia colonise très facilement les terrains secs, les friches, les talus, les bâtiments en ruine, les abords des voies ferrées et des autoroutes, les berges des rivières, les plages de graviers, voire les murs et les trottoirs. On le retrouve sur de nombreux types de sols mais préfère cependant les sols drainés pauvres en matière organique et ensoleillés.

Son intérêt apparent pour les papillons (source importante de nectar et pollen) est très relatif, Les fleurs nourrissent effectivement beaucoup de papillons adultes mais aucune chenille ne se nourrit de ses feuilles.

Le buddleia envahit et prend la place d’autres plantes indigènes qui sont plus précieuses pour l’environnement et la biodiversité.

Le buddleia est ainsi une des espèces qui modifie fortement la composition de la flore et de la faune des milieux où il a été introduit.

Mieux vaut donc veiller à ce que cette plante n’envahisse pas les terrains en friche pour laisser la place à d’autres espèces indigènes.

La renouée du japon, la balsamine, la berce de Sibérie sont également des plantes non indigènes invasives ou envahissantes. Elles viennent de l’étranger et ont été introduites chez nous, il faut donc également veiller à les éliminer car elle perturbe le biotope.

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Fiche 11Les ronces La ronce, plante indigène qui fait partie de notre biotope, est très commune dans nos régions tempérées. Souvent mal perçue car envahissante et piquante, on cherche généralement plus à se débarrasser des ronces qu’à les entretenir ! Pourtant ce petit arbuste est très précieux.

La ronce s’avère être une plante intéressante pour son rôle dans la biodiversité et ses valeurs diététiques et thérapeutiques.

Elle protège les autres variétés et aide les oiseaux à nidifier. Ses baies délicieuses, les mûres, ont des valeurs tant gustatives que diététiques.

Conseil : Dans votre jardin, laissez un petit coin sauvage, dans lequel la ronce se développera. Vous observerez vite le nombre d’oiseaux qui s’y réfugiront, et avec un peu de chance, même des mamifères sympatiques comme le hérisson ou le lapin.

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Fiche 12 Les bienfaits d’un TalusÀ priori, l’utilité des talus semble limitée, mais dans la réalité, il en est tout autrement.

En effet, talus et bords de routes sont des milieux verts où une flore et une faune abondantes et variées se sont installées avec succès. Ils reçoivent en permanence les semences apportées par le vent et les animaux.

Il faut savoir qu’un certain nombre d’espèces, autrefois largement répandues, sont actuellement menacées par la destruction de nombreux habitats qui leurs sont favorables, comme les prés de fauche, les zones humides, les haies, les talus... vous aussi dans votre jardin, laissez une zone non entretenue afin de laisser la nature reprendre ses droits…Pour que la flore des talus se reproduise au maximum et que des especes tardives puissent se developper et favoriser la biodiversité, on ne peut plus faucher les talus qu’à partir du 15 juin.

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Fiche 13Les bienfaits d’une fauche bisannuelle pour la biodiversité.Le fauchage est le moyen le plus utilisé pour l’entretien des talus et bords de routes. Une fauche très régulière ne permet pas le développement d’une vie sauvage riche en espèces. Les espèces à croissance rapide et à multiplication végétative sont abondantes dans ce cas.

Le service des Espaces verts veille à limiter la fauche à deux par an. Cette fauche bisannuelle permet aux plantes de croître, fleurir et fructifier. Les fleurs vont attirer une quantité impressionnante d’insectes butineurs à la recherche de pollen et de nectar. Ils féconderont les fleurs qui produiront les graines utiles au réensemencement de l’espèce mais aussi à toutes les espèces animales granivores. Le couvert végétal sera un endroit de quiétude pour beaucoup d’animaux qui s’y reproduiront.

Conseil : Dans votre jardin, gardez une zone fauchée suivant le principe: fauchage limité à deux passages annuels : le premier à la mi-juin et le deuxième à la mi-septembre. Evacuez le foin, en appauvrissant votre terre, vous favoriserez la biodiversité !

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Fiche 14Quelques idées à faire avant votre venue au Sortilège

1. À LIRE AVANT VOTRE VENUE

CODE DE CONDUITE POUR RESPECTER LA NATURE ET LE SITE DE SORTILÈGE.BE

1. Lorsque vous vous promenez dans la nature, restez sur les chemins tracés pour éviter d’abîmer la faune et la flore. Si vous avez un chien, tenez-le en laisse pour qu’il n’effraie pas les animaux sauvages.

2. Les déchets ne doivent ni être jetés dans la nature ni brûlés. Sur le parcours, il n’y a aucune poubelle pour éviter leur débordement (ce qui est une catastrophe pour l’environnement) et pour éviter que les animaux ne puissent s’y servir. Il est donc nécessaire de prévoir un sachet pour reprendre ses déchets avec soi. Il y aura une poubelle à l’accueil si vous souhaitez vous débarrasser de ces déchets avant votre retour à l’école.

3. Si vous pique-niquez au milieu du parcours veiller à laisser l’endroit aussi propre que lorsque vous êtes arrivé.Ramassez bien vos déchets et amenez-les avec vous.

4. Respecter la nature, c’est aussi ne pas cueillir de plantes. Certaines sont protégées, et une seule cueillette peut entraîner la disparition d’une espèce, et bouleverser un écosystème.

5. Ne vous amusez pas à casser des branches des arbres, même les petites. Cela n’a aucun intérêt, de plus ce n’est jamais l’idéal pour les arbres.

6. Respectez les interdictions d’accès à certains endroits

7. Informez-vous sur la faune et la flore afin de mieux la découvrir et… la protéger

Voilà vous êtes prêts à présent pour une aventure respectueuse de la nature et en toute sécurité !

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2. À APPRENDRE AVANT VOTRE VENUE Parfois la sorcière est très énervée.

Pour l’amadouer, une seule solution, lui réciter un poème, … elle adore ça !!!! Donc avant votre venue, apprenez l’une ou l’autre de ces poésie et récitez-la à la

sorcière, elle en sera ravie !!!

LE HERISSON

Bien que je sois très pacifique Ce que je pique et pique et pique, Se lamentait le hérisson. Je n’ai pas un seul compagnon. Je suis pareil à un buisson, Un tout petit buisson d’épines Qui marcherait sur des chaussons.J’envie la taupe, ma cousine, Douce comme un gant de velours Emergeant soudain des labours. Il faut toujours que tu te plaignes, Me reproche la musaraigne. Certes, je sais me mettre en boule Ainsi qu’une grosse châtaigne, Mais c’est surtout lorsque je roule Plein de piquants, sous un buisson, Que je pique, et pique et repique, Moi qui suis si, si pacifique, Se lamentait le hérisson

Maurice Carême

POUR DEVENIR UNE SORCIERE

À l’école des sorcièresOn apprend les mauvaises manièresD’abord ne jamais dire pardonÊtre méchant et polissonS’amuser de la peur des gensPuis détester tous les enfants.

À l’école des sorcièresOn joue dehors dans les cimetièresD’abord à saute-crapaudOu bien au jeu des gros motsPuis on s’habille de noirEt l’on ne sort que le soir.

À l’école des sorcièresOn retient des formules entièresD’abord des mots très rigolosComme « chibernique » et « carlingot »Puis de vraies formules magiquesEt là il faut que l’on s’applique.

Jacqueline Moreau

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3. RELIE LES NOMS À LEURS PHOTOS

• LIERRE

• BOURRACHE

• RONCE

• ORTIE

• CHENE

• BOULEAU

• BUDDLEIA

• HOUX

• NOISETTIER

• PISSENLIT

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chaussures sorcière bicoque formule

chuchote

classesorttarte balai

silence

gardenia absente chouette grimoire

croustillant

274. AMUSEZ-VOUS !


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Nous espérons que ces quelques fiches vous inspireront pour faire découvrir aux enfants tous les bienfaits

de la nature et l’importance de la respecter.

Nous vous souhaitons une très belle aventure avec votre groupe.

L’équipe du Sortilège.be

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Documents

CARNET PEDAGOGIQUE destiné aux professeurs qui …sortilege.be/images/Carnet-interactif-FINAL.pdf · Sortilège est la première attraction 0 émission CO 2. Qu’est-ce-que le CO