CCG - Cour des Comptes de Guinée

OUR DES

OMPTES DE

UINEE

CCG

3

TABLE DES MATIERES

LISTE DES ABREVIATIONS…...………………………………………………………………… 7

DELIBERE………………………………………………................................................ 9

AVANT-PROPOS DU PREMIER PRESIDENT………………………….……..……… 10

INTRODUCTION………………………………………………………………………….. 13

PREMIERE PARTIE : ATTRIBUTIONS, COMPETENCES ET ORGANISATION DE LA COUR DES COMPTES…………………………………………………………..

14

I. LES ATTRIBUTIONS DE LA COUR DES COMPTES………………………………... 15

II. LES COMPETENCES DE LA COUR DES COMPTES……………………………….. 16

2.1. Le contrôle juridictionnel………………………………………………………………….. 18

2.2. Le contrôle non juridictionnel…………………………………………………………….. 18

III. ORGANISATION DE LA COUR DES COMPTES…………………………………….. 20

DEUXIEME PARTIE : LA MISE EN PLACE DE LA COUR DES COMPTES………. 22

I. COMPOSITION DE LA COUR DES COMPTES………………………………………. 23

II. DU PERSONNEL MAGISTRAT…………………………………………………………. 23

2.1. Les Conseillers maitres…………………………………………………………………… 23

2.2. Les Conseillers référendaires……………………………………………………………. 24

2.2.1. L’épreuve d’admissibilité………………………………………………………………… 24

2.2.2. Une épreuve écrite………………………………………………………………………... 24

2.2.3. Une épreuve orale………………………………………………………………………… 24

2.3 Les Auditeurs………………………………………………………………………………. 25

III. DU PERSONNEL NON MAGISTRAT DE LA COUR DES COMPTES……………... 26

3.1. Du cadre organique de la Cour des comptes………………………………………….. 26

3.2. Le service du greffe de la Cour………………………………………………………….. 28

3.3. Les Assistants vérificateurs………………………………………………………………. 29

IV. DU PERSONNEL D’APPUI DE LA COUR DES COMPTES…………………………. 30

V. DES RESSOURCES FINANCIERES ET MATERIELLES……………………………. 30

5.1. Le Budget…………………………………………………………………………………... 30

5.2. Les moyens matériels…………………………………………………………………….. 31

TROISIEME PARTIE : LES ACTIVITES DE LA COUR DES COMPTES………….. 32

I. AU PLAN INSTITUTIONNEL…………………………………………………………….. 32

1.1. Décret D/2016/340/PRG/SGG du 21 novembre 2016, relatif à la Robe de Cérémonies pour les Magistrats de la Cour des comptes…………………………….

32

1.2. Décret D/2016/339/PRG/SGG du 21 novembre 2016 portant code de déontologie des Magistrats, Rapporteurs, Assistants Vérificateurs et des Experts de la Cour des Comptes……………………………………………………………………………….

32

1.3. Textes relatifs à l’évaluation de la performance des Magistrats et du personnel d’appui de la Cour des comptes………………………………………………………..

33

1.4. Ordonnance/O/2016/001/CC du 12 août 2016 du Premier Président, fixant les Missions et la Composition des Chambres de la Cour des comptes………………...

33

1.4.1. Chambre des comptes de l’Etat ou la Première Chambre…………………………… 33

1.4.2. Chambre des comptes des Etablissements Publics Administratifs ou la Deuxième

4

Chambre……………………………………………………………………………………. 34

1.4.3. Chambre des comptes des Collectivités Territoriales et Locales ou la Troisième Chambre…………………………………………………………………………………….

35

1.4.4. Chambre des Entreprises Publiques, des Institutions Bancaires, de Crédits et d’Assurances et des autres Organismes soumis au contrôle de la Cour des comptes, ou la Quatrième Chambre……………………………………………………..

36

1.4.5. Chambre de Discipline Budgétaire et Financière ou la Cinquième Chambre………. 36

1.5. Ordonnance/2016/002/CC du 15 décembre 2016 du Premier Président, portant Création et désignation des membres du comité de rédaction du rapport d’activités 2016……………………………………………………………………………

37

1.6. Ordonnance/O/2016/003/CC du 15 décembre 2016 du Premier Président, portant Organisation et Fonctionnement du Secrétariat Général de la Cour des comptes…

37

II. AU PLAN ORGANISATIONNEL………………………………………………………… 38

2.1. Le Règlement intérieur de la Cour………………………………………………………. 38

2.2. Le Manuel de Procédures………………………………………………………………... 38

2.2.1. Un référentiel de communication………………………………………………………… 38

2.2.2. Un référentiel de formation……………………………………………………………….. 38

2.2.3. Un référentiel d'information de gestion………………………………………………….. 39

2.3 Note N°01/CC du 12 août 2016, relative aux dispositions à observer pour garantir le Secret des Informations et des Documents détenus par la Cour des comptes….

39

2.4 Instruction N°01/CC du 12 Août 2016 du Premier Président, relative à la Production des Comptes de gestion et à leur Mise en état d’examen……………..

40

2.5 Instruction N°02/CC du 12 août 2016 du Premier Président, relative aux Procédures préalables à la formulation des observations de la Cour des comptes

40

2.6 Instruction N°03/CC du 12 août 2016 du Premier Président, sur les Procédures relatives aux décisions Juridictionnelles de la Cour des comptes applicables aux Comptables Publics………………………………………………………………………..

41

2.6.1. Examen des suites à donner aux décisions juridictionnelles prises sur des exercices antérieurs à l’exercice de la compétence de la Cour……………………...

41

2.6.2 Le double régime de responsabilité des comptables publics………………………… 41

III. AU PLAN DU FONCTIONNEMENT……………………………………………………. 42

IV. AU PLAN DE LA FORMATION………………………………………………………….. 44

4.1. Le déroulement du voyage d’études……………………………………………………. 44

4.2. Les objectifs du voyage d’études……………………………………………………….. 44

4.3. Les principaux thèmes du stage…………………………………………………………. 45

4.4. Les recommandations de la mission……………………………………………………. 46

V. AU PLAN DES ARRIERES JURIDICTIONNELS……………………………………… 47

5.1. Apurement des arriérés juridictionnels…................................................................... 47

5.1.1. Première option : Une Loi d’amnistie……………………………………………………. 48

5.1.2. Deuxième option : Une Loi de validation……………………………………………….. 48

5.1.3. Troisième option : L’apurement accéléré……………………………………………….. 48

5.2. Les comptes concernés par les arriérés juridictionnels………………………………. 49

5.2.10. Tableau récapitulatif des comptes de gestion reçus à la Chambre des comptes de l’Etat…………………………………………………………………………………………

52

5

5.2.11. Tableau récapitulatif des comptes de gestion reçus à la Chambre des comptes des Etablissements Publics Administratifs……………………………………………...

53

5.2.12. Tableaux récapitulatifs des comptes de gestion reçus à la Chambre des comptes des Collectivités Territoriales et Locales………………………………………………..

60

5.2.13. Tableaux récapitulatifs des comptes de gestion reçus à la Chambre des Entreprises Publiques, des Institutions Bancaires, de Crédits et d’Assurances et des autres Organismes soumis au contrôle de la Cour des comptes………………..

64

VI. CERTIFICATION DES FORMULAIRES DE DECLARATION DES RECETTES MINIERES DE L’INITIATIVE POUR LA TRANSPARENCE DANS LES INDUSTRIES EXTRACTIVES (ITIE-GUINEE) POUR LES EXERCICES 2014 ET 2015…………………………………………………………………………………………

68

6.1. Saisine par le Secrétaire Exécutif du Comité de Pilotage de l ‘ITIE – GUINEE……. 68

6.2. Les compétences de la Cour des comptes…………………………………………….. 68

6.3. Instruction des dossiers…………………………………………………………...……… 69

6.4. Analyses et observations faites sur les formulaires de déclaration des recettes minières des exercices 2014 et 2015……………………………………………………

71

6.4.1. Sur la recevabilité de la demande de certification des « formulaires après vérification », du Secrétaire Exécutif du Comité de Pilotage et les délais………….

71

6.4.2. Sur les formulaires de déclaration du Centre de Promotion et de Développement Miniers (CPDM)…………………………………………………………………………….

71

6.4.3. Sur les formulaires de déclaration de la Direction Nationale des Mines (DNM)……. 73

6.4.4. Sur les formulaires de déclaration de la Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DNTCP)………………………………………………………….

75

6.4.5. Sur les formulaires de déclaration de la Direction Générale des Douanes (DGD).. 77

6.4.6 Sur les formulaires de déclaration de la Direction Nationale des Impôts (DNI)……. 83

6.4.7. Sur les formulaires de déclaration de la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG)……………………………………………………………………………

91

6.4.8 Tableau récapitulatif des recettes minières de 2014 et 2015 en (GNF)…………….. 93

6.5. Conclusion…………………………………………………………………………………. 94

QUATRIEME PARTIE : PERSPECTIVES ET RECOMMANDATIONS…………….. 95

I. Loi Organique 046 du 18 janvier 2013…………………………………………………. 95

II. Les principales actions complémentaires à mener au cours de l’année 201………. 95

III. Elaboration des outils professionnels propres à favoriser le contrôle……………….. 95

IV. Organisation des rencontres de concertation avec les Ministères en charges de l’Economie et des Finances et du Budget…………………………………………….

96

V. Elaboration du programme de formation en Guinée et à l’extérieur pour l’année 2017…………………………………………………………………………………………

96

5.1. Les stages…………………………….……………………………………………………. 97

5.2. Les formations techniques……………………………………………………………… 97

VI. Création et équipement d’un Centre de Documentation……………………………… 97

VII. Mise en place d’un réseau intranet et d’un système d’information…………………... 97

ANNEXE 1 : Situation des comptes - Chambre des comptes de l’Etat….……...…... 98

ANNEXE 2 : Situation des comptes - Chambre des comptes des Etablissements Publics Administratifs..........................................................................

103

6

ANNEXE 3 : Situation des comptes - Chambre des comptes des Collectivités Territoriales et Locales…………………………………………………….

109

ANNEXE 4 : Situation des comptes - Chambre des Entreprises Publiques, des Institutions Bancaires, de Crédits, d’Assurances et des autres Organismes soumis au contrôle de la Cour des comptes……………...

128

Liste des graphiques

Graphique 1 : Chambre des comptes de l’Etat : Comptes de gestions reçus par poste Comptable……………………………………………………………

53

Graphique 2.1 : Nombre d’EPA et pourcentage des comptes produits de 2007 à 2015………………………………………………………………………..

58

Graphique 2.2 : Tableau des 41 EPA ayant produits leurs comptes entre 2007 et 2015……………………………………………………………………….

59

Graphique 3 : Chambre des Collectivités Territoriales et Locales : Comptes des Communes Rurales reçus………….…………………………………….

60

Graphique 4 : Chambre des Collectivités Territoriales et Locales : Comptes des Communes Urbaines reçus…………...………………………………..

61

Graphique 5 : Chambre des Collectivités Territoriales et Locales : Comptes des Trésoreries Préfectorales reçus…….…………………………………….

62

Graphique 6 : Proportion des comptes reçus sur les comptes à recevoir...………… 63

Graphique 7 : Chambre des Entreprises publiques des Institutions Bancaires, de Crédits, d’Assurances et des autres Organismes soumis au contrôle de la Cour des comptes : Etats financiers reçus………………..……

67

7

LISTE DES ABREVIATIONS

ANAIM Agence Nationale d’Aménagement des Infrastructures Minières

BCRG Banque Centrale de la République de Guinée

BNE Bureau National d’Expertise

CBG Compagnie des Bauxites de Guinée

CBK Compagnie des Bauxites de Kindia

CCG Cour des comptes de Guinée

CM Conseiller Maître

CNT Conseil National de la Transition

CNSS Caisse National de Sécurité Sociale

CPDM Centre de Promotion et de Développement Miniers

CR Conseiller Référendaire

CRD Commune Rurale de Développement

CS Cour Suprême

CTRN Comité de Transition et de Redressement National

DGD Direction Générale des Douanes

DNI Direction Nationale des Impôts

DNM Direction Nationale des Mines

DNTCP Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique

3 E Economie, Efficience et Efficacité

EPA Etablissement Public Administratif

FMI Fonds Monétaire International

GNF Francs Guinéens

IGE Inspection Générale d’Etat

IGF Inspection Générale des Finances

INTOSAI International Organization of Supreme Audit Institutions (Organisation

Internationale des Institutions Supérieures de Contrôle des Finances Publiques)

ISSAI International Standards of Supreme Audit Institutions (Normes Internationales des

Institutions Supérieures de Contrôle)

ISC Institution Supérieure de Contrôle des Finances Publiques

8

ITIE Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives

LORF Loi Organique Relative aux Lois de Finances

MB Ministère du Budget

MEF Ministère de l’Economie et des Finances

MFPREMA Ministère de la Fonction Publique, de la Réforme de l’Etat et de la Modernisation

de l’Administration

MJ Ministère de la Justice

PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement

PRG Président de la République de Guinée

RECOR Projet d’appui au renforcement des corps de contrôle en République de Guinée

RECOR I Première phase du Projet RECOR

RECOR II Deuxième phase du Projet RECOR

RGGBCP Règlement Général sur la Gestion Budgétaire et la Comptabilité Publique

SGG Secrétariat Général du Gouvernement

QCM Questions à Choix Multiple

9

DELIBERE

Conformément aux dispositions de l’Ordonnance/O/2016/001/CC du 12 août 2016 du Premier

Président fixant les missions et la composition des Chambres de la Cour des comptes, et de

l’Ordonnance/O/2017/007/CC du 16 mars 2017 du Premier Président portant Composition et

Organisation du Comité du Rapport Général et de la Programmation, et en application des

articles 3, 21 et 24 de la Loi organique L/2013/046/CNT du 18 janvier 2013, le Comité du Rapport

Général et de la Programmation de la Cour des comptes a adopté le présent rapport annuel

d’activités le 23 mai 2017.

Etaient présents :

Monsieur Mohamed DIARE, Premier Président de la Cour des comptes ;

Monsieur Goureissy SOW, Commissaire Général du Gouvernement ;

Monsieur Mamadou Ciré DOUMBOUYA, Président de la Chambre des comptes de l’Etat

Madame Mariama Penda DIALLO, Présidente de la Chambre des comptes des Etablissements Publics Administratifs

Monsieur Cheick Mahdy TOURE, Président de la Chambre des comptes des Collectivités Territoriales et Locales

Monsieur Alpha Kabiné CISSE, Président de la Chambre des Entreprises Publiques, des Institutions Bancaires, de Crédits et d’Assurances et des autres organismes soumis au contrôle de la Cour des comptes ;

Monsieur Saa Joseph KADOUNO, Président de la Chambre de Discipline Financière et Budgétaire ;

Monsieur Fodé Kerfalla CAMARA, Secrétaire Général.

10

AVANT-PROPOS DU PREMIER PRESIDENT

Il est important de rappeler que c’est en 1967, après neuf ans d’indépendance, que la première Cour des comptes fut créée en République de Guinée.

Cette Cour des comptes a été rattachée successivement de 1968 à 1991 à la Présidence de la République, au Ministère du Domaine Economique et Financier et au Ministère du Contrôle d’Etat.

Conformément aux dispositions de la Loi Organique/91/08/CTRN du 23 décembre 1991, la Cour des comptes de 1967 a été remplacée par la Chambre des comptes de la Cour suprême, devenant ainsi la troisième Chambre de cette dernière. Cette chambre n’a pratiquement pas été fonctionnelle.

Le dispositif de contrôle administratif des finances publiques établi depuis 1958 a été constitué des Ministères de Contrôle d’Etat, des organes administratifs d’Inspection Générale des Finances (IGF), d’Inspection Générale d’Etat (IGE), des services d’Inspections sectorielles et des Contrôleurs financiers des départements ministériels. Ces organes de contrôle sous tutelles administratives, assurent des contrôles a priori, concomitant et a posteriori dans le but de moraliser et de rationnaliser l’utilisation des ressources publiques.

En dépit de ce dispositif institutionnel, des problèmes récurrents de malversations et de détournements de deniers publics sont apparus dans tous les domaines de l’administration publique.

Au sortir de la période de transition, la situation des finances publiques héritée par les autorités issues des élections présidentielles de 2010 était particulièrement préoccupante.

A partir de 2011, l’exigence de transparence, d’imputabilité et de reddition des comptes attachée à la gestion des deniers publics, ont conduit le Gouvernement à engager un vaste programme de réforme des corps de contrôle et d’assainissement économique et financier en République de Guinée.

En application des dispositions des articles 77 et 116 de la Constitution de 2010, la Loi organique L/2013/046/CNT du 18 janvier 2013 portant organisation, attributions et fonctionnement de la Cour des comptes et le régime disciplinaire de ses membres a été adoptée, modifiée dans certaines de ses dispositions par la Loi organique L/2013/066/CNT du 12 décembre 2013.

Cette nouvelle Cour des comptes en tant que juridiction financière indépendante est l’Institution Supérieure de Contrôle des Finances publiques (ISC). A ce titre, elle dispose d’attributions juridictionnelles et consultatives.

La Cour des comptes a démarré ses activités après les nominations en janvier 2016, du Premier Président, du Commissaire Général du Gouvernement, des Présidents de chambre, des

11

Commissaires du Gouvernement, du Secrétaire Général et en février 2016 de trois Conseillers maîtres.

La prestations de serment du Premier Président de la Cour des comptes et du Commissaire Général du Gouvernement ont eu lieu devant le Premier Président de la Cour Suprême le 15 janvier 2016. Les Présidents de chambres, les Commissaires du Gouvernement, le Secrétaire général et les trois Conseillers Maîtres ont prêté serment à leur tour devant le Premier Président de la Cour des comptes le 06 avril 2016.

L’application du Décret D/2015/047/PRG/SGG du 30 mars 2015 fixant les conditions et modalités du concours de recrutement exceptionnel au grade de Conseiller référendaire de la Cour des comptes, a abouti à la nomination des Conseillers référendaires par Décret Présidentiel du 31 décembre 2016.

Un peu plus d’une année après les premières nominations de janvier 2016, la Cour des comptes produit son premier rapport annuel d’activités, en application de la Loi Organique 046 du 18 janvier 2013 qui dispose en son article 24 que : « La Cour des comptes élabore chaque année à l’attention du Président de la République et du Président de l’Assemblée Nationale un rapport d’activités sur les résultats de l’ensemble de ses travaux de l’année précédente.

Ce rapport retrace les observations, recommandations et conclusions formulées par la Cour et présente, le cas échéant, les propositions de réforme qu’elle estime utiles.

Ce rapport est publié au Journal Officiel.»

En effet, l’obligation de rendre compte de l’emploi des fonds publics est devenue une exigence du fonctionnement de l’Etat moderne, selon l’esprit du texte sur la déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 qui stipule en son article 14 que: « Tous les hommes ont le droit de constater par eux-mêmes, ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée », et en son article 15 que « la Société a le droit de demander comptes à tout agent publics de son administration ».

Eu égard au retard accusé dans le recrutement, la nomination, la formation des magistrats et d’autres activités relatives à la situation des comptes des comptables publics, les missions de contrôles juridictionnels et non juridictionnels n’ont pu être effectuées au cours de cette première année 2016.

Fort des enseignements de cette première année d’exercice, la Cour s’engage à remplir ses prérogatives conformément à ses obligations et aux attentes des populations, des autorités guinéennes et des partenaires techniques et financiers. Cet engagement se fonde sur les attributions juridictionnelles et consultatives de la Cour des comptes qui visent à promouvoir l’obligation de rendre compte, et à mesurer les performances réalisées dans la gestion des services et organismes publics.

12

La production de l’information sur la gestion des finances publiques et sa mise à la disposition du Président de la République, du Président de l’Assemblée Nationale et des Citoyens à travers un rapport annuel d’activités sont des grands enjeux et défis pour notre juridiction.

Ce rapport public qui a la vocation d’être l’une des sources privilégiées d’information des contribuables et des citoyens sur la gestion des fonds publics, donne une bonne connaissance de la Cour des comptes telle qu’elle a été mise en place au terme de sa première année d’activités1.

La prise en compte des recommandations du présent rapport, permettra de consolider les fondations de cette jeune institution républicaine située au premier rang du challenge de la réalisation de l’assainissement des Finances publiques en République de Guinée.

Le Premier Président de la Cour des comptes

Mohamed DIARE

1 Entendu la première année d’activités, du 01 janvier 2016 au 31 décembre 2016.

13

INTRODUCTION

Le présent rapport annuel d’activités, premier du genre, rend compte des résultats des activités

de mise en place et d’opérationnalisation de la Cour des comptes durant sa première année

d’exercice, conformément à l’article 24 de la Loi Organique L/2013/046/CNT du 18 janvier 2013

portant organisation, attributions et fonctionnement de la Cour des comptes et le régime

disciplinaire de ses membres modifiée par la Loi Organique L/2013/066/CNT du 12 décembre

2013.

La Cour des comptes succède à la Chambre des comptes de la Cour suprême dont elle se

trouve l’« héritière ». Cet héritage est certes lourd, compte tenu de la relative inactivité de la

Chambre qui, à l’instar de la précédente Cour des comptes, n’a jamais conduit à terme un

contrôle juridictionnel et n’a donc produit aucun arrêt sur les comptes des comptables publics.

Ce type de contrôle s’est toujours heurté à des obstacles dus à l’absence de production de

comptes de gestion et/ou l’insuffisance d’effectifs exigés par le volume et la complexité des

tâches liées à l’exécution dudit contrôle.

Dans le cadre du programme de réforme des corps de contrôle, l’Union Européenne à travers le

projet d’appui au renforcement des corps de contrôle des finances publiques (RECOR), s’est

inscrite dans la volonté des autorités Guinéennes d’améliorer durablement le système général de

gestion des finances publiques, afin de retrouver la confiance des citoyens, des investisseurs et

des partenaires techniques et financiers de la Guinée.

A partir du constat des nombreuses défaillances du système de contrôle des finances publiques,

identifiées lors de « l’Atelier de concertation et planification des corps de contrôle en Guinée »

d’avril 2011, le projet RECOR a mis un ensemble d’actions qui v ise à promouvoir une véritable

culture de contrôle en Guinée.

Après l’appui de la première phase du projet RECOR (RECOR I) à l’élaboration de la Loi

organique 046 du 18 janvier 2013 relative à la création de la Cour des comptes de Guinée, la

deuxième phase du projet RECOR (RECORII) a notamment pour objectif d’appuyer la mise en

place effective d’une Cour des comptes répondant aux meilleurs standards internationaux.

La production de ce rapport annuel d’activités de la Cour pour l’année 2016, est un effort de

communication. Il présente dans sa première partie, les attributions, les compétences et

l’organisation de la Cour des comptes, dans sa deuxième partie, la mise en place, la

composition et les ressources humaines, financières et matérielles de la Cour des comptes, dans

sa troisième partie les activités réalisées en 2016 par la Cour des comptes, aux plans

institutionnel, organisationnel, du fonctionnement, de la formation et des arriérés juridictionnels,

et dans sa quatrième partie les perspectives et recommandations de la Cour des comptes.

14

PREMIERE PARTIE

ATTRIBUTIONS, COMPETENCES ET ORGANISATION DE LA COUR

DES COMPTES

Ce premier rapport essentiellement didactique a pour objectif de faire connaitre aux lecteurs les

attributions, les compétences et l’organisation de la Cour des comptes.

En effet, l’article 116 de la constitution dispose que : « la Cour des comptes est la juridiction de

contrôle a posteriori des finances publiques. Elle dispose d’attributions juridictionnelles et

consultatives. Elle statue sur les comptes publics, ceux des collectivités territoriales et locales,

des établissements publics administratifs, des entreprises publiques et parapubliques et de tous

organismes et institutions bénéficiant de concours financiers de l’Etat. Elle connaît également des

comptes de campagnes électorales et de toute matière qui lui est attribuée par la loi. La Cour des

comptes est également chargée de contrôler les déclarations de biens telles que reçues par la

Cour Constitutionnelle. Elle élabore et adresse un rapport au Président de la République et au

Président de l’Assemblée Nationale. La composition, l’organisation, le fonctionnement de la Cour

des comptes et le régime disciplinaire de ses membres sont fixés par une loi organique ».

Cette disposition de la constitution est beaucoup plus détaillée par la Loi Organique

L/2013/046/CNT du 18 janvier 2013 portant organisation, attributions et fonctionnement de la

Cour des comptes et le régime disciplinaire de ses membres, modifiée dans certaines de ses

dispositions par la Loi Organique L/2013/066/CNT du 12 décembre 2013.

Les dispositions de l’article 3 de cette Loi Organique reprennent celles des articles 77 et 116 de

la Constitution et ajoute que « la Cour des comptes reçoit le serment des comptables publics

avant leur entrée en fonction ».

Dans l’accomplissement de ses obligations, la Cour des comptes procède à des contrôles

juridictionnels et non juridictionnels, conseille l’Assemblée Nationale dans le contrôle de

l’exécution des lois de finances et contribue au débat d’orientation budgétaire.

A ce titre, il s’avère opportun de rappeler dans ce présent rapport, les attributions et les

compétences essentielles de la Cour des comptes qui s’articulent autour des points ci-après :

15

I. LES ATTRIBUTIONS DE LA COUR DES COMPTES

La Cour des comptes juge les comptes des comptables publics de l’Etat, des Etablissements

Publics Administratifs de l’Etat, des Collectivités Territoriales et Locales et de leurs

Etablissements Publics Administratifs (article 5 de la Loi Organique L/046 du 18 janvier 2013).

Chaque année, les comptables publics rendent compte à la Cour des comptes de la bonne tenue

de leurs écritures et de la bonne conservation des fonds et valeurs. Ils sont responsables, sur

leur patrimoine personnel, de la gestion de ces fonds et valeurs dont ils ont la garde. Dans

l’hypothèse où un compte présente des irrégularités ou des insuffisances de fonds, la Cour, après

avoir écouté le comptable intéressé, prend un arrêt de débet. Elle peut en outre, en fonction de la

gravité de la faute commise et des circonstances de l’infraction, infliger une amende au

comptable défaillant, dans la double limite du montant de l’arrêt de débet et d’une année de

salaire du comptable intéressé. (Article 35 de la loi organique L/046 du 18 janvier 2013).

La Cour des comptes assiste l’Assemblée Nationale dans le contrôle de l’exécution des lois de

finances.

Elle certifie la régularité, la sincérité et la fidélité du compte général de l’Etat2. Elle s’assure de la

régularité des états financiers, de leur sincérité et de l’image fidèle du résultat des gestions, du

patrimoine et de la situation financière.

La Cour des comptes donne un avis sur le projet de loi de règlement et de compte rendu

budgétaire, fait un rapport sur la situation des finances publiques et contribue au débat

d’orientation budgétaire à l’Assemblée Nationale.

La Cour des comptes contrôle et apure les gestions de fait3. Les gestions de fait sont constatées

par la Cour des comptes à l’occasion des vérifications ou contrôles qu’elle effectue. Elles sont

commises par des personnes qui effectuent, sans y être habilitées par une autorité compétente,

des opérations de recettes, de dépenses, de détention ou de maniement de fonds ou valeur

appartenant à un organisme public.

La Cour des comptes vérifie le bon emploi des crédits et la gestion de l’ensemble des

organismes soumis à son contrôle.

2 Voir les dispositions de l’article 7 de la Loi organique L/046. 3 Voir les articles 6 et 48 à 54 de la loi organique L/046.

16

Elle évalue l’économie, l’efficacité et l’efficience de l’emploi des fonds publics au regard des

objectifs fixés, des moyens utilisés et des résultats obtenus, ainsi que la pertinence et la fiabilité

des méthodes, des indicateurs et des données permettant de mesurer la performance des

politiques et administrations publiques. (Article 11 de la Loi Organique L/046 du 18 janvier 2013).

La Cour des comptes sanctionne les fautes de gestion suivant les dispositions des articles 8 et

67 à 77 de la Loi Organique L/046 du 2013 et article 80 de la LORF.

II. LES COMPETENCES DE LA COUR DES COMPTES

La Cour contrôle la gestion des services de l’Etat, des Etablissements Publics Administratifs de

l’Etat, des Collectivités Territoriales et Locales et de leurs Etablissements Publics Administratifs.

Elle contrôle la gestion des sociétés d’Etat, des sociétés d’économie mixte ou des sociétés

anonymes dans lesquelles l’Etat possède une part du capital social ou accorde une contribution

financière.

La Cour des comptes contrôle les comptes et la gestion des sociétés, des groupements d’intérêts

économiques, quel que soit leur statut juridique, et des personnes morales, dans lesquelles l’Etat,

les collectivités territoriales ou locales ou établissements publics administratifs, les organismes

déjà soumis au contrôle de la Cour, détiennent séparément ou ensemble une participation au

capital ou des voix dans les organes délibérants.

La Cour des comptes contrôle les institutions de sécurité sociale, y compris les organes de droit

privé qui assurent, en tout ou en partie, la gestion d’un régime de prévoyance ou de retraite

légalement obligatoire.

Elle s’assure également que les administrations centrales, les services déconcentrés de l’Etat,

les entreprises publiques, les établissements publics administratifs et les collectivités publiques

sont en règle avec les cotisations dont ils sont redevables envers ces organismes.

La Cour des comptes contrôle également l’exécution des conventions de délégation de service

public passées par les organismes publics avec des personnes physiques ou morales et peut

avoir accès à tout document se rapportant aux opérations visées par ces conventions.

La Cour des comptes connait des comptes de campagnes électorales. (Articles 3 et 87 de la Loi

Organique du 18 janvier 2013 L/046 et article 76 de la LORF).

17

La Cour exerce un contrôle sur les comptes de campagnes électorales. Elle s’assure de la

conformité de la gestion financière des campagnes électorales aux dispositions de la Loi les

organisant et celles des partis politiques.

La Cour des comptes contrôle les déclarations de biens.

Selon l’article 36 de la constitution, le Président de la République, les premiers responsables des

institutions constitutionnelles, les membres du Gouvernement, le Gouverneur de la Banque

Centrale et les responsables des régies financières, déposent à la Cour constitutionnelle la

déclaration de leurs biens sur l’honneur, avant leur entrée en fonction et à la fin de celle-ci.

Les écarts entre la déclaration initiale et celle de fin de mandat ou de fonction doivent être

dûment justifiés.

Dans l’exercice de ses attributions, la Cour des comptes dispose de tout pouvoir d’investigation

sur pièces et sur place. Elle est habilitée à se faire communiquer tout document de quelque

nature que ce soit relatif au contrôle juridictionnel ou au contrôle de la gestion des services ou

organismes soumis à son contrôle.

Les magistrats de la Cour dans l’exercice de leurs fonctions et dans le cadre de leurs attributions

ont droit d’accès permanent dans les bureaux, locaux ou dépendance des organismes soumis

au contrôle de la Cour4.

L’obligation du secret professionnel n’est pas opposable aux procédures et aux magistrats de la

Cour des comptes à l’occasion des investigations effectuées dans l’exercice de leurs fonctions.

La Cour des comptes a pouvoir d’entendre tout fonctionnaire, tout gestionnaire exerçant dans

l’administration, les établissements, les entreprises et les organismes soumis à son contrôle ou

son appréciation.

Elle peut entendre tout membre des organes de contrôle ou membres de l’ordre des experts

comptables de Guinée ayant procédé à la révision des comptes de l’une des entités soumises au

son contrôle. Ceux-ci ne peuvent opposer le secret professionnel aux membres de la Cour des

comptes.

La Cour peut recourir à l’assistance d’experts qu’elle désigne elle-même.

Selon les dispositions des articles 75 et 76 de la Loi Organique relative aux lois de finances, le

contrôle juridictionnel sur les ordonnateurs et les comptables ainsi que le contrôle de la gestion

sont exercés par la Cour des comptes.

4 Voir les dispositions de l’article 13 alinéa 3 de la Loi 046 du 18 janvier 2013.

18

2.1. Le contrôle juridictionnel

Le contrôle juridictionnel est celui qui donne lieu à des décisions rendues par des « Arrêts »

suivant la procédure de saisine, d’instruction, et de jugement.

Il concerne le jugement des comptes des comptables patents et de fait, des fautes de gestion,

d’entraves, d’amendes pour retards dans la production des comptes ou dans les réponses aux

injonctions de la Cour.

2.2. Le contrôle non juridictionnel

Ce type de contrôle donne lieu à la production de Rapports. Les articles 62 à 66 de la Loi

Organique sur la Cour des comptes, disposent que le contrôle non juridictionnel vise à :

- Apprécier la qualité de la gestion afin de formuler des suggestions sur les moyens

susceptibles d’en améliorer les méthodes et d’en accroître l’efficacité et le

rendement ;

- Vérifier la régularité des actes de gestion, sur l’économie des moyens mis en œuvre

et sur l’évaluation des résultats atteints par rapport aux objectifs fixés.

C’est aussi un contrôle de la qualité de la gestion autrement dit un contrôle de la performance.

Ce qui renvoie à l’examen des trois (3) E :

- L’Economie qui cherche à vérifier si dans les opérations d’acquisition de biens et

services et toutes autres dépenses, les responsables de la gestion ont cherché à

minimiser les coûts ;

- L’Efficience qui apprécie l’utilisation à bon escient des moyens pour atteindre les

objectifs ;

- L’Efficacité qui mesure l’atteinte des objectifs fixés.

La Cour apprécie la réalisation des objectifs assignés, l’adéquation des moyens utilisés, les

coûts des biens et services produits, les prix pratiqués et les résultats financiers ainsi que l’impact

sur l’environnement.

Encore appelé « contrôle de la gestion », le contrôle non juridictionnel est connu dans les pays

anglo-saxons sous le vocable « d’audit ». Ce contrôle englobe tous les aspects de la gestion et

de l’exécution des délégations de service public de tous les organismes soumis au contrôle de la

Cour des comptes.

Le contrôle de la gestion porte également sur la régularité, la sincérité des comptabilités et la

matérialité des opérations qui y sont décrites.

19

L’évaluation des politiques et programmes publics rentrent également dans le champ du contrôle

non juridictionnel. Il s’agit, au-delà de l’appréciation de la qualité de la gestion, de mesurer la

pertinence, la cohérence interne et l’impact socio-économique et environnemental des politiques

et programmes publics.

De ce qui précède, il ressort que le contrôle non juridictionnel comprend plusieurs aspects et

comporte plusieurs types de contrôle :

- Le contrôle de régularité ou de conformité,

- L’audit de performance,

- Les contrôles thématiques,

- L’évaluation des politiques et programmes publics.

Le champ de compétence de la Cour des comptes est donc très vaste et concerne des entités

très différentes dans leur cadre juridique, leur mode de gestion, la tenue de la comptabili té et la

nature des opérations.

Le contrôle non juridictionnel est exercé par les différentes chambres de la Cour des comptes,

chacune dans son domaine de compétence selon les principes suivants :

- Le caractère secret de l’instruction ;

- L’interdiction de s’immiscer dans la gestion en cours ;

- Le droit de communication ;

- La collégialité ;

- La règle du contradictoire.

20

III. ORGANISATION DE LA COUR DES COMPTES

La Cour des comptes est composée d’un siège et d’un ministère public.

Selon les dispositions de l’article 33 de la Loi Organique L/2013/046/CNT du 18 janvier 2013, elle

est organisée en son siège en Chambres :

- La chambre des comptes de l’Etat ;

- La chambre des comptes des établissements publics administratifs de l’Etat ;

- La chambre des comptes des collectivités territoriales et locales ;

- La chambre des entreprises publiques, des institutions bancaires, de crédit et

d’assurances et des autres organismes soumis au contrôle de la Cour des comptes ;

- La chambre de discipline budgétaire et financière.

Le siège constitué des chambres, a pour mission de contrôler et de juger les comptes en rendant

des arrêts et en produisant des rapports sur la base des trois (3) principes fondamentaux de

l’indépendance, de la collégialité et de la contradiction :

- L’indépendance repose à la fois sur les statuts de juridiction de la Cour, mais aussi

sur celui de ses magistrats inamovibles ;

- La collégialité signifie que les suites à donner à un contrôle, font l’objet d’un

délibéré collégial de la formation de chambre compétente, de la formation inter-

chambres ou la formation des Chambres réunies. La décision prise dans le cadre

d’une formation collégiale, neutralise les positions personnelles qui sont couvertes

par le secret du délibéré ;

- La contradiction est la phase de la procédure juridictionnelle ou non, qui suit

l’instruction. Elle consiste à donner au contrôlé le droit de faire connaitre son point de

vue sur le document provisoire qui lui a été transmis par la juridiction. Les

observations définitives, lorsqu’elles sont rendues publiques, le sont avec les

commentaires de l’organisme contrôlé.

Le ministère public a pour mission de veiller au respect de la loi par voie de réquisitions et de

conclusions. Il concourt à la prise des décisions de la Cour. Il est représenté par le Commissaire

Général du Gouvernement et les deux (2) Commissaires du Gouvernement.

21

Le Secrétariat Général, dirigé par un Secrétaire Général chargé, sous l’autorité du Premier

Président, de la coordination, de l’animation et du contrôle des activités des services

administratifs et financiers de la Cour des comptes ainsi que du greffe (art.91 alinéa 2 de la Loi

Organique 046 du 18 janvier 2013).

Le Greffe enregistre les comptes et les autres documents comptables produits à la Cour et en

assure la distribution dans les Chambres destinataires aux fins de mise en contrôle. Il procède

ensuite à l’archivage desdits comptes et documents. Il notifie les arrêts et actes, certifie les

copies et extraits de ses actes juridictionnels.

22

DEUXIEME PARTIE

LA MISE EN PLACE DE LA COUR DESCOMPTES

Le processus de mise en place de la Cour des comptes a commencé par l’adoption de la Loi

Organique 046 du 18 janvier 2013, et s’est poursuivi par la nomination des dix (10) premiers

Conseillers maîtres de la Cour par Décret D/2016/006/PRG/SGG du 08 janvier 2016. Parmi ces

Conseillers maîtres, les premiers responsables de la Cour, à savoir le Premier Président et le

Commissaire Général du Gouvernement, ont été nommés par Décret D/2016/009/PRG/SGG du

09 janvier 2016.

Le vendredi 15 janvier 2016, a eu lieu au siège de la Cour Suprême, la cérémonie de prestation

de serment du Premier Président de la Cour des comptes et du Commissaire Général du

Gouvernement devant le Premier Président de la Cour suprême de Guinée en application du

Décret D/2016/009/PRG/SGG du 09 janvier 2016.

Par la suite, les cinq (5) Présidents de Chambre, le Secrétaire Général et les deux (2)

Commissaires du Gouvernement ont été nommés par Décret D/2016/035/PRG/SGG du 11

février 2016. Trois (3) autres Conseillers maitres ont été nommés par le Décret

D/2016/047/PRG/SGG du 25 février 2016.

Le mercredi 06 avril 2016, au siège de la Cour des comptes, les cinq (5) Présidents de Chambre,

le Secrétaire Général, les deux (2) Commissaires du Gouvernement et les trois (03) autres

Conseillers maîtres) ont prêté serment devant le Premier Président de la Cour des comptes de

Guinée.

Le siège de la Cour des comptes est situé à l’immeuble «Hadja Foulé » au quartier Almamya -

Commune de Kaloum. L’installation de la Cour, dans lesdits locaux, a été réalisée avec

l’assistance du Ministre conseiller spécial du Président de la République, chargé des relations

avec les Institutions Républicaines.

23

I. COMPOSITION DE LA COUR DES COMPTES

La Cour des comptes est composée d’un Siège et d’un Ministère public:

Trente (30) magistrats au Siège :

- Le Premier Président, Président de la Cour des comptes ;

- Cinq (5) Présidents de chambre ;

- Un (1) Secrétaire Général

- Trois (3) Conseillers maîtres ;

- Dix (10) Conseillers référendaires ;

- Dix (10) Auditeurs ;

Trois (3) Magistrats au Ministère Public :

- Le Commissaire Général du Gouvernement ;

- Deux (02) Commissaires du Gouvernement.

Soit un effectif de trente-trois (33) magistrats (article 17, 18 et 91 de la Loi Organique

L/2013/046/CNT du 18 janvier 2013).

II. DU PERSONNEL MAGISTRAT

La Cour des comptes est une juridiction et ses membres ont le statut de magistrats. Elle est

indépendante du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif. Elle jouit de l’autonomie budgétaire et

de gestion. Elle décide seule de la publication de ses avis, décisions, rapports (article 2 de la Loi

Organique 046 du 18 janviers 2013).

Les magistrats de la Cour des comptes sont soumis à la Loi Organique L/054/CNT/2013 du 17

mai 2013 portant statut des magistrats.

2.1. Les Conseillers maitres

Au sein de la Cour des comptes, les dix (10) premiers Conseillers maitres occupent les emplois

supérieurs. Il s’agit du Premier Président, du Commissaire Général du Gouvernement, des cinq

(05) Présidents de chambre, du Secrétaire général, et des deux (2) Commissaires du

gouvernement. Les trois autres Conseillers maitres sont affectés dans les chambres.

24

2.2. Les Conseillers référendaires

Dans le cadre de son opérationnalisation, la Cour des comptes a organisé en mars et avril 2016,

un concours de recrutement des Conseillers référendaires sous la supervision du Service

National Concours, Examens Professionnels et des Contrats du Ministère de la Fonction

Publique, de la Réforme de l’Etat et de la Modernisation de l’Administration (MFPREMA) avec la

participation des Experts du Projet RECOR II.

Les conditions et modalités du concours de recrutement exceptionnel au grade de Conseiller

référendaire de la Cour des comptes ont été fixées par Décret D/047/PRG/SGG du 30 mars

2015.

Pour garantir la crédibilité du processus ainsi que le résultat du concours, le choix des

personnalités de haut niveau qui ont composé le jury, ajouté à la double évaluation de l’épreuve

écrite et de la composition plurielle du jury de l’oral, ont constitué autant de critères propres à

garantir une évaluation des candidats les mieux à même de répondre aux attentes de la Cour des

comptes.

Les candidats âgés de 45 ans au plus, devraient être titulaires au moins d’une maîtrise ou tout

autre diplôme admis en équivalence, relevant des sciences juridiques, économiques, financières

ou commerciales. Les épreuves du concours comprenaient trois sujets dont une épreuve

d’admissibilité et deux (2) épreuves orale et écrite. Le nombre de postes ouverts pour ce

concours était de huit (8).

2.2.1. L’épreuve d’admissibilité

Elle portait sur un questionnaire à choix multiple « QCM » composé de soixante (60) questions

portant sur trois (3) thèmes distincts (culture générale, finances et comptabilité publique, droit

public) comprenant chacun vingt (20) questions (coefficient 3, durée 2 heures).

2.2.2. Une épreuve écrite

Elle était notée sur 20 et portait sur un sujet d’ordre technique relatif aux finances publiques, à la

comptabilité publique et au droit public, ou sur la rédaction d’une note de synthèse relative à

l’étude juridique, budgétaire, financière ou comptable d’un dossier devant déboucher sur des

propositions relatives à l’organisation, au fonctionnement ou au contrôle d’un organisme public

(coefficient 3, durée 4 heures).

2.2.3. Une épreuve orale

Elle était aussi notée sur 20 et portait sur un exposé oral de dix (10) minutes sur un sujet tiré au

sort relevant des thèmes de l’épreuve d’admissibilité, précédé d’une préparation de trente (30)

25

minutes, et suivi d’un entretien de vingt (20) minutes avec les membres du jury (Coefficient 3,

durée 30 minutes)».

Les huit (8) premiers candidats ayant obtenu une moyenne supérieure à 12/20 ont été déclarés

admis par Arrêté N°2016/1181/MFPREMA/CAB/SNCEPC du 13 avril 2016 et nommés au grade

de Conseillers référendaires à la Cour des comptes par Décret D/2016/388/PRG/SGG du 31

décembre 2016.

Les deux autres Conseillers référendaires seront nommés par décret du Président de la

République au tour extérieur.

2.3. Les Auditeurs

Le processus de recrutement a obéît aux mêmes principes de transparence et d’efficacité sauf

que cette fois-ci, l’âge maximum requis était de 35 ans au plus.

Un concours de recrutement a été organisé à l’issue duquel la note de service

N°16/MFPREMA/SNCEPC/2016 du 08 juin 2016 du Secrétaire Général du Ministère de la

Fonction Publique, de la Réforme de l’Etat et de la Modernisation de l’Administration, proclamait

les résultats d’admission des dix (10) lauréats au concours d’accès à la formation de magistrats

de la Cour des comptes.

Les candidats admis au concours d’accès à la formation de magistrats suivront une formation

d’une durée d’un an à la Cour des comptes. La formation comprend un cycle d’une durée de dix

mois au siège de la Cour des comptes et un stage pratique, de deux mois à effectuer à

l’Inspection Générale d’Etat ou à l’Inspection Générale des Finances, conformément à l’arrêté

conjoint N°2016/3676 du 28 juillet 2016 des Ministres en charge de la Justice, de la Fonction

Publique et des Finances, portant accès à la formation de magistrats à la Cour des comptes.

Après une formation d’un an, les Elèves Auditeurs admis à l’examen de sortie obtiendront le

brevet de magistrature de la Cour des comptes et recevront le grade d’Auditeur (article 111 de la

Loi Organique 046 du 18 janvier 2013 relative à la Cour des comptes).

26

III. DU PERSONNEL NON MAGISTRAT DE LA COUR DES COMPTES

Conformément au cadre organique le personnel non magistrat comprend les greffiers, les

assistants vérificateurs et le personnel d’appui.

3.1. Du cadre organique de la Cour des comptes

Le cadre organique de la Cour des comptes est fixé par arrêté conjoint

2016/7433/CCG/MFPREMA/MB du 14 décembre 2016 des Ministres en charge de la Fonction

publique, du Budget et du Premier Président de la Cour des comptes. Il prévoit un effectif de

cent deux (102) personnes tous corps et grades confondus sur deux années (2017 et 2018)

suivant le tableau ci-dessous.

N° INTITULE DU POSTE TOTAL AGENTS

2017 TOTAL AGENTS

2018

AU SIEGE

1 PREMIER PRESIDENT 1 1

2 Secrétaire 1 1

3 Assistant 1 1

4 Chargé de la Communication 1 1

5 Chargé du Protocole 1 1

6 Chauffeur 1 1

7 PRESIDENT DE LA CHAMBRE DES COMPTES DE L’ETAT

1 1

8 Secrétaire 1 1

9 Chauffeur 1 1

10 PRESIDENT DE LA CHAMBRE DES COMPTES DES ETABLISSEMENTS PUBLICS ADMINISTRATIFS DE L’ETAT

1 1

11 Secrétaire 1 1

12 Chauffeur 1 1

13 PRESIDENT DE LA CHAMBRE DES COMPTES DES COLLECTIVITES TERRITORIALES ET LOCALES

1 1

14 Secrétaire 1 1

15 Chauffeur 1 1

27


2017 TOTAL AGENTS

2018

16

PRESIDENT DE LA CHAMBRE DES ENTREPRISES PUBLIQUES, DES INSTITUTIONS BANCAIRES, DE CREDIT ET D’ASSURANCES ET DES AUTRES ORGANISMES SOUMIS AU CONTROLE DE LA COUR DES COMPTES

1 1

17 Secrétaire 1 1

18 Chauffeur 1 1

19 PRESIDENT DE LA CHAMBRE DE DISCIPLINE BUDGETAIRE ET FINANCIERE

1 1

20 Secrétaire 1 1

21 Chauffeur 1 1

22 CONSEILLERS MAITRES 3 3

23 Chauffeurs 3 3

24 CONSEILLERS REFERENDAIRES 10 10

25 AUDITEURS 10 10

26 ASSISTANTS VERIFICATEURS 20 20

Sous total 67 67

AU MINISTERE PUBLIC

27 COMMISSAIRE GENERAL DU GOUVERNEMENT

1 1

28 Secrétaire 1 1

29 Assistant 1 1

30 Chauffeur 1 1

31 COMMISSAIRES DU GOUVERNEMENT 2 2

32 Secrétaire 1 1

33 Chauffeurs 2 2

Sous total 9 9

AU SECRETAIRIAT GENERAL

34 SECRETAIRE GENERAL 1 1

35 Secrétaire 1 1

36 Assistant 1 1

37 Chauffeur 1 1

28


2017 TOTAL AGENTS

2018

AU SERVICE CENTRAL DU COURRIER

38 Chef de service 1 1

39 Chargés du courrier 2 2

40 Coursier 1 1

AU SERVICE DES AFFAIRES

FINANCIERES


42 Secrétaire 1 1

43 Chargé du Budget / Finances 1 1

SERVICE INFORMATIQUE


45 Informaticien / maintenancier 2 2

SERVICE DES RESSOURCES

HUMAINES


47 Chargé de l’Administration et de Rémunération

1 1

48 Chargé de la Formation et du Perfectionnement

1 1

LE GREFFE

49 Greffier en Chef 1 1

50 Greffiers de Chambre 5 5

SERVICE DOCUMENTATION/ARCHIVES


5 2

Chargés de la Documentation et des Archives

2 2

Sous total 26 26

TOTAL GENERAL 102 102

3.2. Le service du greffe de la Cour

Il occupe une place importante et joue un grand rôle au sein de la Cour des comptes. Il entretient

des relations étroites avec les organes de la Cour tant du point de vue procédural que

d’information. La Loi Organique L/2013/046/CNT du 18 janv ier 2013 relative à la Cour des

29

comptes en son article 32 dispose que : « le greffe de la Cour des comptes est ténu par un

Greffier en chef assisté de greffiers, nommés par le Ministre de la Justice ».

Le greffe de la Cour tenu par un Greffier en chef est assisté de cinq (5) greffiers de chambre.

Toutefois, à date, la Cour ne dispose que de trois (3) greffiers, un greffier en chef et deux

greffiers de chambres, tous nommés par le Ministre de la Justice.

Sur réquisition du Commissaire Général du Gouvernement, les greffiers prêtent serment devant

le Premier Président de la Cour des comptes, à l’occasion d’une audience solennelle, « de bien

et loyalement remplir leurs fonctions et de ne rien révéler ou utiliser de ce qui sera porté à leur

connaissance ».

Le Greffier en chef assiste le Premier Président en ce qui concerne la préparation des séances et

réunions ainsi que l’exécution des décisions de la Cour. Il consigne les correspondances de la

Cour et en assure la réception et l’expédition.

Les greffiers concourent au respect des formes et procédures prévues par la Loi Organique

susvisée. Ils sont à ce titre habilités à les rappeler en tant que de besoin aux magistrats, experts

et autres personnels de contrôle de la Cour.

Sous l’autorité du Ministère public, les greffiers veillent à la production régulière des comptes par

les comptables et organismes soumis à la juridiction de la Cour, ils veillent tout spécialement à la

préservation de la confidentialité des documents.

Sous l’autorité du président de la formation délibérante et du magistrat en charge de l’instruction,

ils donnent aux personnes qui y ont droit, l’accès aux pièces à l’appui du rapport, d’un arrêt,

d’une ordonnance, d’un réquisitoire ou d’une communication.

Le Greffier en chef réceptionne et enregistre les comptes, les pièces justificatives, les recours, les

réponses transmis ou déposés à la Cour. Il en assure l’archivage et la bonne conservation. Le

greffe obéit aux principes édictés par le manuel de procédures régissant la Cour des comptes.

3.3. Les Assistants vérificateurs

Le Décret D/2016/N°338/PRG/SGG du 21 novembre 2016 fixe les conditions de recrutement et

d’emploi des Assistants vérificateurs de la Cour des comptes.

Leur effectif maximum est de vingt (20). Ils ont vocation d’exercer leurs fonctions dans les

chambres de la Cour des comptes sous l’autorité et la responsabilité des magistrats de la

chambre compétente à laquelle ils sont affectés.

30

Ils ne sont pas magistrats et ne prennent pas part aux délibérés. Les candidats recrutés parmi les

fonctionnaires de l’Etat auront une durée de cinq (5) ans renouvelable une fois et prêteront

serment avant leur prise de fonction.

IV. DU PERSONNEL D’APPUI DE LA COUR DES COMPTES

Conformément au cadre organique ci-dessus, le personnel d’appui qui sera recruté et affecté

courant année 2017 se compose :

- des agents de la division des affaires financières ;

- des assistants

- du chargé de la communication ;

- du chargé de protocole ;

- du gestionnaire des ressources humaines ;

- des archivistes et documentalistes ;

- des informaticiens ;

- des secrétaires ;

- des chauffeurs.

Le chef de la division des affaires financières a été nommé par arrêté A/2016/3774/MB/CAB du

29 juillet 2016.

V. DES RESSOURCES FINANCIERES ET MATERIELLES

5.1. Le Budget

L’inscription budgétaire forfaitaire pour 2016 de la Cour des comptes était de deux (2) milliards de

Francs guinéens au titre des subventions et transferts (titre 4 du budget de l’Etat). Cette

enveloppe a été augmentée en août 2016 de cinq (5) milliards supplémentaires soit un total de

sept (7) milliards pour permettre à la Cour des comptes de démarrer son installation.

31

La Cour des comptes est située à l’immeuble « Hadja Foulé » au quartier Almamya - Commune

de Kaloum face à l’immeuble de l’ancienne base Fria.

Il faut noter que ces locaux sont insuffisants en termes de bureaux pour les magistrats, le

personnel administratif, les salles pour les réunions de délibéré des chambres et pour l’espace

d’archivage pour la conservation des documents des comptes de gestion déposés à la Cour des

comptes.

5.2. Les moyens matériels

La Cour des comptes ne dispose pas de véhicules pour les magistrats et pour les futures

missions de contrôle sur pièces et sur place.

Les moyens informatiques et les robes de cérémonie (toges) pour le Premier Président, le

Commissaire Général du Gouvernement, les Présidents de chambre, le Secrétaire Général, les

Commissaires du Gouvernement et les Conseillers maîtres, ont été commandés sur les montants

des subventions obtenues.

32

TROISIEME PARTIE

LES ACTIVITES DE LA COUR DES COMPTES

Dans le but d’assurer le démarrage de l’opérationnalisation de la Cour des comptes, les premiers

magistrats nommés, ont procédé à l’élaboration des instruments fondamentaux indispensables à

la mise en œuvre des contrôles juridictionnels et non juridictionnels de la nouvelle juridiction

financière, avec l’appui du Projet RECOR II, des experts de l’Agence Française d’Expertise

Technique Internationale (Expertise France) et des experts de la Cour des comptes du Sénégal,

sur financement de l’Union Européenne.

I. AU PLAN INSTITUTIONNEL

1.1. Décret D/2016/N°340/PRG/SGG du 21 novembre 2016, relatif à la Robe de

Cérémonies pour les magistrats de la Cour des comptes

Ce décret dispose que les audiences solennelles de la Cour sont publiques. Les magistrats

présents y sont en tenue de cérémonies dont les robes sont en velours noir avec hermine, en

satin noir et en soie noire.

1.2. Décret D/2016/339/PRG/SGG du 21 novembre 2016 portant code de déontologie

des Magistrats, Rapporteurs, Assistants vérificateurs et des Experts de la Cour

des comptes

Dans le cadre de son fonctionnement et du régime disciplinaire de ses membres, la Cour des

comptes a élaboré un code de déontologie des magistrats, rapporteurs, assistants vérificateurs et

des experts.

Le code de déontologie énonce l’ensemble des valeurs, des principes et des règles à l’intention

des magistrats de la Cour.

Chaque personnel de contrôle s’engage à dévoiler à la Cour toute activité ou tout événement

pouvant les empêcher d’agir avec discernement, en faisant appel à l’esprit de ces règles et aux

valeurs dont elles s’inspirent.

33

Il est rappelé que ces personnels de contrôle de la Cour des comptes prêtent serment en

audience solennelle publique avant leur entrée en fonction, en ces termes :

« Je jure et promets solennellement de bien et loyalement remplir mes fonctions, de les exercer

en toute indépendance, impartialité et objectivité, dans le respect de la Constitution et des lois de

la République, de garder scrupuleusement le secret des délibérations et des votes, de ne prendre

aucune position publique, de ne donner aucune consultation à titre privé sur les questions

relevant de la compétence de la juridiction et d’observer en tout la réserve, l’honneur et la probité

que ces fonctions imposent. En cas de parjure, que je subisse les rigueurs de la loi ».

1.3. Textes relatifs à l’évaluation de la performance des magistrats et du personnel

d’appui de la Cour des comptes

La Loi Organique 046 du 18 janvier 2013 sur la Cour des comptes dispose en son ar ticle

118 que : « l’activité de chaque membre de la Cour des comptes donne lieu, tous les ans à

l’établissement d’une fiche d’évaluation. Cette fiche contient une note chiffrée sur 20 et une

appréciation détaillée sur les qualités professionnelles, le comportement au travail, le rendement,

la créativité et la valeur morale de chaque magistrat. Les modalités de cette évaluation sont

fixées par un décret du Président de la République ».

Pour permettre à la Cour des comptes de constituer un véritable corps d’élite, la promotion de

ses agents est une nécessité qui devrait être liée au service rendu, à la qualité du travail et à

l’engagement des équipes de contrôle.

La Cour des comptes a bénéficié de l’appui d’une mission d’expertise du Projet RECOR II à

travers Expertise France, pour la mise en place des dispositifs d’évaluation et de performance

individuelle et collective au sein de la Cour.

La mission a permis d’élaborer un dispositif d’évaluation des magistrats et personnel d’appui de

la Cour des comptes et une batterie d’outils susceptibles de faciliter sa mise en œuvre. A terme,

ce dispositif devra renforcer la gestion de la carrière des magistrats.

1.4. Ordonnance/O/2016/001/CC du 12 août 2016 du Premier Président, fixant les

Missions et la Composition des Chambres de la Cour des comptes

Cette ordonnance, fixe les domaines de compétence et la composition des cinq (05) chambres

de la Cour des comptes comme suit :

1.4.1. La Chambre des Comptes de l’Etat ou la Première Chambre

Elle est compétente dans les domaines suivants :

- Le jugement des comptes des comptables de l’Etat ;

34

- Le contrôle et l’apurement des gestions de fait des deniers de l’Etat ;

- Le contrôle de la gestion et de la performance des services de l’Etat ;

- Le contrôle de l’exécution des lois de finances ;

- L’assistance à l’assemblée nationale dans le contrôle de l’exécution des lois de

finances ;

- L’avis obligatoire sur le projet annuel de la loi de règlement ;

- Le rapport annuel et obligatoire sur la situation des finances publiques ;

- La contribution au débat d’orientation budgétaire devant chaque année être organisé

avant la session budgétaire de l’Assemblée nationale;

- Le contrôle des conventions de délégation de service public signées par l’Etat ;

- Le contrôle des services déconcentrés de l’Etat.

- La prestation de serment des comptables publics de l’Etat ;

Elle est composée comme suit :

- Un Président de chambre ;

- Trois (3) Conseillers maîtres;

- Trois (3) Conseillers référendaires;

- Deux (2) Auditeurs;

- Cinq (5) Assistants vérificateurs ;

- Un (1) Greffier de chambre.

1.4.2. La Chambre des Comptes des Etablissements Publics Administratifs ou la

Deuxième Chambre


- Le jugement des comptes des comptables des établissements publics administratifs de

l’Etat ;

- Le contrôle et l’apurement des gestions de fait des deniers des établissements publics

administratifs de l’Etat ;

- Le contrôle de la gestion et de la performance des établissements publics administratifs

de l’Etat ;

35

- Le contrôle des conventions de délégation de service public signées par les

établissements publics administratifs de l’Etat ;

- Le contrôle du versement des cotisations sociales par les organismes publics relevant de

son champ de compétence;

- La prestation de serment des comptables publics des établissements publics

administratifs de l’Etat.


- Une Présidente de chambre ;


- Deux (2) Conseillers référendaires;

- Trois (3) Auditeurs;



1.4.3. La Chambre des Comptes des Collectivités Territoriales et Locales ou la

Troisième Chambre


- Le jugement des comptes des comptables des collectivités territoriales et locales ;

- Le contrôle et l’apurement des gestions de fait des deniers des collectivités territoriales et

locales ;

- Le contrôle de la gestion et de la performance des collectivités territoriales et locales ;

- Le contrôle des conventions de délégation de service public signées par les collectivités

territoriales et locales;


son champ de compétence,.

- La prestation de serment des comptables publics des collectivités territoriales et locales.




36

- Deux (2) Conseillers référendaires ;

- Trois (3) Auditeurs;



1.4.4. La Chambre des Entreprises Publiques, des Institutions Bancaires, de Crédits

et d’Assurances et des autres Organismes soumis au contrôle de la Cour des

comptes, ou la Quatrième Chambre


- Le contrôle des comptes et de la gestion des établissements publics non administratifs,

des entreprises publiques et des autres structures ;

- Le contrôle des institutions de sécurité sociale ;

- Le rapport annuel obligatoire sur l’application de la loi de financement de la sécurité

sociale ;


son champ de compétence ;

- Le contrôle de tous organismes et institutions bénéficiant de concours financiers de

l’Etat, au sens de l’article 76 de la loi organique relative aux lois de finances susvisée ;




- Trois (3) Conseillers référendaires;

- Deux (2) Auditeurs;



1.4.5. La Chambre de Discipline Budgétaire et Financière ou la Cinquième Chambre


- La répression des fautes de gestion ;

- Le contrôle des comptes de campagnes électorales ;

- Le contrôle des déclarations de biens telles que reçues par la Cour constitutionnelle,

37




1.5. Ordonnance/O/2016/002/CC du 15 décembre 2016 du Premier Président,

portant création du Comité de Rédaction du Rapport d’Activités 2016 et

désignation de ses membres

Ce comité composé d’un président, d’un vice-président et deux membres, est chargé de rédiger

le projet de rapport et de le soumettre à l’appréciation du Comité du Rapport Général et de la

Programmation.

1.6. Ordonnance/O/2016/003/CC du 15 décembre 2016 du Premier Président,

portant Organisation et Fonctionnement du Secrétariat Général de la Cour des

comptes.

Le Secrétaire Général est chargé sous l’autorité du Premier Président, de la coordination, de

l’animation et du contrôle des activités des services administratifs et financiers de la Cour a insi

que du greffe.

Le Secrétaire Général assiste le Premier Président dans les relations de la juridiction avec

l’environnement national et international, ainsi que dans les actions de coopération. Il exécute les

missions que lui confie le Premier Président. Il assiste en tant que membre aux réunions du

Bureau et de l’Assemblée plénière. Il prépare pour le Premier Président l’état prévisionnel des

recettes et des dépenses de la Cour.

Le Secrétaire Général peut recevoir délégation pour signer tout acte et décision d’ordre

administratif et financier concernant la gestion des services. Il est membre du Comité du rapport

général et de la programmation de la Cour et, est également chargé de suivre l’exécution des

travaux inscrits dans les différents documents de programmation.

Il présente au Comité du Rapport Général et de la Programmation, en début d’année, un bilan de

l’exécution du programme de l’année antérieure. Au début du second semestre, il présente un

état de l’exécution du programme annuel.

Lors du déroulement des audiences solennelles de la Cour, le Secrétaire Général procède à la

lecture des textes intéressant les magistrats de l’institution. Le Secrétariat Général est organisé

en divisions et services.

38

II. AU PLAN ORGANISATIONNEL

2.1. Le Règlement intérieur de la Cour des comptes

Le règlement intérieur de la Cour des comptes adopté en août 2016, précise et complète les

principes et règles relatifs à son organisation, à ses procédures et à son fonctionnement.

Il fait notamment ressortir le mode de fonctionnement des formations délibérantes (Formations

des chambres, Assemblée plénière, Audience solennelle, Formation en chambre réunies, Comité

du rapport général et de la programmation).

2.2. Le Manuel de procédures

Le manuel de procédures constitue la référence générale devant guider les magistrats et les

personnels de vérification au cours des opérations de contrôle effectuées auprès des organismes

entrant dans le champ de compétence de la Cour des comptes.

Le manuel de procédures est un instrument d’organisation de travail qui :

- décrit les tâches et opérations à réaliser au niveau des postes de travail pour que leurs

titulaires exercent correctement les activités et tâches qui leur sont confiées ;

- permet aux magistrats et rapporteurs d’agir de façon sûre et rapide dans chaque cas de

figure ;

- traduit en termes clairs les règles et les instructions relatives à un processus de travail ou

une activité donnée.

Il représente les référentiels suivants :

2.2.1. Un référentiel de communication : Il permet de par sa conception, à chaque

intervenant d'agir avec une parfaite connaissance et compréhension de ses

contraintes et responsabilités, en fonction des normes et des procédures

généralement admises ;

2.2.2. Un référentiel de formation : Il constitue en effet un outil de formation efficace pour

les personnes nouvellement recrutées, mutées ou affectées temporairement à une

fonction et qui peuvent ainsi, aisément se familiariser avec leurs nouvelles

responsabilités et disposer d'un support écrit pour l'exécution de leurs tâches de

vérification et de contrôle ;

39

2.2.3. Un référentiel d'information de gestion : Il permet aux différents responsables de

la structure, d'analyser de façon cohérente et homogène tous les résultats et

informations qui leur parviennent, de mieux comprendre le circuit qui a produit de tels

résultats et informations et d'interpeller, au besoin, directement tout intervenant sur

les tâches ou contrôles qu'il a eu à effectuer.

2.3. Note N°01/CC du 12 août 2016, relative aux dispositions à observer pour

garantir le secret des informations et des documents détenus par la Cour des

comptes

Au titre des règles et principes, l’article 19 de la Loi Organique L/2013/046/CNT du 18 janvier

2013 prévoit que, avant son entrée en fonction, tout membre de la Cour des comptes prête

serment en audience solennelle publique devant la Cour des comptes, de garder

scrupuleusement le secret des délibérations et des votes, et en cas de parjure qu’il subisse les

rigueurs de la loi.

L’article 103 de cette même loi prévoit que « les membres de la Cour des comptes sont tenus au

secret professionnel. Ils doivent, en toutes circonstances, faire preuve de réserve, de l’honnêteté

et de la dignité qui découlent de leur serment et de leurs fonctions. Outre le secret des

investigations et des délibérations auquel il est tenu par son serment et par la présente loi, la

communication de tout document ou renseignement concernant les travaux de la Cour des

comptes est interdite, sauf disposition expresse de la loi ou autorisation du Premier Président de

la Cour des comptes ».

Il résulte des dispositions précitées que la confidentialité s’applique à tous les travaux de la Cour

des comptes, les rapports dans leurs versions définitives comme provisoires, mais aussi à

chacun des documents préparatoires relevant de l’instruction, en particulier les pièces fournies

par les tiers contrôlés. S’y ajoutent tous les documents internes liés à la programmation des

travaux ainsi que les supports de communication dans leurs versions provisoires. Seules y

échappent toutes les productions de la Cour des comptes déjà rendues publiques, sous quelque

forme que ce soit.

A ces principes ci-dessus rappelés s’ajoutent les règles spécifiques énoncées pour le secret des

délibérations du Gouvernement, le secret Défense, le secret judiciaire, le secret fiscal et

douanier, le secret des affaires, le secret bancaire, le secret médical, le secret des sources des

journalistes, le secret de la vie privée.

40

2.4. Instruction N°01/CC du 12 Août 2016 du Premier Président, relative à la

Production des Comptes de gestion et à leur Mise en état d’Examen

L’article 39 de la Loi organique 046 du 18 janvier 2013 prévoit que, « Chaque année, les

comptables publics ont l’obligation de faire parvenir leurs comptes de gestion, avant le 30 juin de

l’année suivant celle au titre de laquelle ces comptes sont établis. Les comptables ont l’obligation

de mettre leurs comptes en état d’examen avant de les transmettre à la Cour.

Les pièces justificatives des recettes et des dépenses sont transmises trimestriellement par les

justiciables eux-mêmes à la Cour. Les comptes sont enregistrés au Greffe de la Cour à la date de

leur dépôt. Le Greffe en informe le Ministère Public.

Tout comptable, qui ne présente pas son compte dans les délais prescrits par les lois et

règlements, peut être condamné à une amende, dont le montant est fixé à trois cent mille francs

guinéens (300 000 GNF) par mois de retard. »

L’article 41 de ladite Loi précise également que : « Les comptes doivent être affirmés sincères et

véritables sous les peines de droit, datés et signés par les comptables, leurs mandataires ou par

le commis d’office désigné par le Ministre des Finances. Après la présentation d’un compte, il ne

peut y être apporté aucun changement. »

Enfin, l’article 42 précise que « Aucun compte ne peut être jugé s’il n’est préalablement en état

d’examen ; pour qu’un compte soit en état d’examen, il faut qu’il soit revêtu des formalités ci-

dessus prescrites et qu’il soit accompagné des pièces générales réglementaires et des pièces

justificatives classées dans l’ordre méthodique ou chronologique des opérations et du procès-

verbal ou certificat constatant les fonds et valeurs qui composent le reliquat à la fin de la gestion.

La présentation d’un compte, qui n’est pas en état d’examen, laisse courir les délais de

production du compte contre le comptable, qui s’expose alors aux sanctions prévues contre les

retardataires. »

2.5. Instruction N°02/CC du 12 août 2016 du Premier Président, relative aux

Procédures Préalables à la Formulation des Observations de la Cour des

comptes

La présente instruction a pour objet de compléter, préciser et encadrer certaines dispositions de

la Loi organique L/2013/046/CNT du 18 janvier 2013 notamment :

L’article 28 qui prévoit que les rapports d’observations de la Cour des comptes sont délibérés et

adoptés collégialement selon une procédure contradictoire fixée par le règlement intérieur de la

Cour.

41

Les articles 62 à 66 de cette même Loi déterminent les conditions d’exercice du contrôle de la

gestion par la Cour.

Enfin, l’article 25 du règlement intérieur arrête la procédure contradictoire suivie par la Cour dans

l’exercice de ses compétences non juridictionnelles.

2.6. Instruction N°03/CC du 12 août 2016 du Premier Président, sur les Procédures

Relatives aux Décisions Juridictionnelles de la Cour des comptes applicables

aux Comptables Publics

L’office de la Cour des comptes est de juger les comptes qui lui sont produits par les comptables

publics en charge des personnes morales de droit public relevant de sa compétence.

L’Instruction N°01/CC a traité des modalités de la production des comptes et de leur mise en état

d’examen.

La présente instruction a pour objet de déterminer les modalités générales de jugement des

comptes produits par les comptables publics.

2.6.1. Examen des suites à donner aux décisions juridictionnelles prises sur des

exercices antérieurs à l’exercice de la compétence de la Cour

Tout contrôle juridictionnel doit commencer par l’examen des suites à donner aux décisions

juridictionnelles, ou à l’absence de décisions juridictionnelles, sur les exercices antérieurs confiés

à la compétence de l’ancienne Chambre des comptes, ainsi que sur l’exacte reprise des soldes

lors de l’ouverture du premier exercice de la compétence de la Cour.

Par voie de conséquence, il appartiendra au rapporteur de s’assurer de l’existence ou non de

charges sur les exercices antérieurs, de leur éventuel apurement, de l’exacte reprise des soldes

d’entrée ainsi que de l’intervention ou non de la prescription de cinq ans telle que prévue par

l’article 35 de la loi susvisée.

2.6.2. Le double régime de responsabilité des comptables publics

L’article 35 de la loi susvisée prévoit que la Cour juge les comptes des comptables publics et que

ceux-ci sont responsables, sur leur patrimoine personnel, de la gestion des fonds et valeurs dont

ils ont la garde et qu’ils rendent compte à la Cour, chaque année, de la bonne tenue de leurs

écritures et de la bonne conservation des fonds et valeurs.

- Dans l’hypothèse où cette reddition de comptes fait apparaître des irrégularités ou des

insuffisances de fonds, la Cour prend un arrêt de débet qui fixe le montant que le

comptable public devra payer à l’Etat ou à l’organisme public concerné.

42

- Le même article 35 prévoit un deuxième régime de responsabilité dans la mesure où la

Cour peut, en outre, en fonction de la gravité de la faute commise et des circonstances

de l’infraction, infliger une amende au comptable défaillant, dans la double limite du

montant de l’arrêt de débet et d’une année de salaire du comptable intéressé.

Les irrégularités et insuffisances de fonds sont prescrites au terme de la cinquième année suivant

les faits incriminés.

Ces différents textes règlementaires sont des instruments nécessaires au fonctionnement de la

Cour des comptes. Ils ont été élaborés à travers un processus itératif avec la participation de tous

les magistrats qui ont validé les résultats définitifs suite à des ateliers de restitution organisés

avec des experts de l’Agence Française d’Expertise Technique Internationale qui ont fait preuve

d’une grande maîtrise des différents thèmes.

III. AU PLAN DU FONCTIONNEMENT

3.1. Le 19 janvier 2016 : Rencontre entre le Premier Président de la Cour des comptes

et Monsieur Christian PALLOT, Expert référent du Projet RECOR II.

3.2. Le 03 février 2016 : La Cour a reçu la visite de la mission du Fonds Monétaire

International (FMI) conduite par Monsieur Orlando ROBIMANANA Conseiller

résident du FMI auprès du Ministère de l’Economie et des Finances.

3.3. Le 23 février 2016 : Tenue de la première réunion entre le Premier Président, le

Commissaire Général du Gouvernement et les Présidents de chambre nommés.

3.4. Du 25 février au 1er mars : Atelier de formation avec Monsieur Nicolas GROPER

consultant « Expertise France » recruté par le Projet RECOR II sur le thème

« Responsabilités des gestionnaires publics en droit financier ».

3.5. Les 16 et 17 mars 2016 : Atelier sur le projet de « Règlement intérieur de la Cour

des comptes » avec Monsieur Eric THEVENON Conseiller maître à la 7ème chambre

de la Cour des comptes de France, recruté par le Projet RECOR II.

3.6. Le 23 mars 2016 : Entretien avec Monsieur Christian PALLOT Expert référent du

Projet RECOR II, sur la mise en place de la Cour des comptes de Guinée et

43

l’harmonisation des programmes de contrôle en rapport avec le Cadre Permanent de

Concertation des Corps de Contrôle.

3.7. Les 12 et 13 avril 2016 : Réunion de travail avec Monsieur Jean Michel WROBEL

Expert recruté par le Projet RECOR II sur le plan de formation et la finalisation du

concours de recrutement des élèves Auditeurs.

3.8. Le 15 avril 2016 : Réunion de travail avec Monsieur Jean Michel WROBEL sur le

projet de décret relatif aux conditions de recrutement des Assistants vérificateurs de

la Cour des comptes.

3.9. Le 12 mai 2016 : Examen des projets de textes relatifs au Règlement intérieur et au

Rapport d’observations provisoires.

3.10. Le 17 mai 2016 : Réunion de travail avec Monsieur Orlando ROBIMANANA

Conseiller résident du FMI en Guinée accompagné de sa conseillère et du

consultant en finances publiques dans quinze (15) pays d’Afrique Monsieur Pierre

VOLAKAS. L’objet de cette réunion de travail était de faire part à la Cour des

comptes de ses démarches actuelles sur l’élaboration du « Manuel d’exécution

budgétaire et comptable en République de Guinée » sur financement de l’Union

Européenne.

3.11. Le 25 juillet 2016 : Atelier de travail avec la mission de la Cour des comptes du

Sénégal conduite par Monsieur Oumar N’DIAYE, Président de la chambre de

discipline financière recruté par le Projet RECOR II, autour du thème portant sur le

plan de carrière et l’échelonnement indiciaire des magistrats de la Cour des comptes

de Guinée.

3.12. Le 28 juillet 2016 : Un atelier d’échanges sur la problématique du Greffe dans les

juridictions financières, s’est ténu dans les locaux de la Cour des comptes de

Guinée. Cet atelier était animé par maître NDONG Malick-Mangor greffier de la

chambre des affaires budgétaires et financières de la Cour des comptes du Sénégal,

recruté par le Projet RECOR II.

3.13. Du 29 au 30 septembre 2016 : Réunion de travail sur le projet de Manuel de

procédures présenté par Monsieur Cheick LEYE Conseiller référendaire à la Cour

des comptes du Sénégal, consultant recruté par le Projet RECOR II. Après la

réunion de restitution sur le projet de Manuel de procédures, le texte a été

communiqué aux magistrats de la Cour des comptes de Guinée pour lecture, avis et

44

amendement avant l’atelier de validation qui se tiendra dans le premier trimestre de

2017.

3.14. Le 15 novembre 2016 : Une réunion de travail avec Monsieur Salvatore

PAPPALARDO du Projet RECOR II, sur les projets de textes relatifs à l’évaluation

des performances des membres de la Cour des comptes.

3.15. Le 02 décembre 2016 : Un atelier a eu lieu dans les locaux de la Cour des comptes

de Guinée sur les thèmes :

Appui à la programmation 2017 - 2018 animé par Monsieur Jean Michel WROBEL ;

Plan de rapport d’activités 2016 de la Cour des comptes de Guinée présenté par

Monsieur Christian PALLOT Expert référent du Projet RECOR II.

3.16. Au cours des mois de juin et juillet 2016, une mission de prise de contact

composée du Secrétaire Général et du Président de la Chambre des comptes de

l’Etat s’est rendue successivement auprès des Ambassades de France, d’Allemagne

et du Maroc, du PNUD, et du Représentant résident du Fonds Monétaire

International (FMI).

IV. AU PLAN DE LA FORMATION

Un voyage d’étude avec l’appui financier du Projet RECOR II, a été effectué par la Cour des

comptes de Guinée auprès de la Cour des comptes du Sénégal du 09 au 16 octobre 2016.

4.1. Le déroulement du voyage d’études

La mission de la Cour des comptes de Guinée conduite par le Premier Président, et composée du

Commissaire Général du Gouvernement, des Commissaires du Gouvernement, des Présidents de

chambres, du Secrétaire Général et des Conseillers maîtres, a effectué du 09 au 16 octobre 2016 à

Dakar un stage pratique auprès de la Cour des comptes du Sénégal, dans le but de faciliter son

opérationnalisation.

4.2. Les objectifs du voyage d’études

4.2.1. Prendre connaissance des attributions, de l’organisation et du fonctionnement de la

Cour des comptes du Sénégal ;

45

4.2.2. Renforcer les connaissances et les capacités opérationnelles des magistrats de la

Cour des comptes de Guinée dans la mise en œuvre des pratiques professionnelles

d’une Institution Supérieure de Contrôle des Finances Publiques (ISC) ;

4.2.3. Permettre aux participants de partager les expériences pratiques du Contrôle

Juridictionnel et non juridictionnel d’une Institution partenaire de référence ;

4.2.4. Favoriser une bonne compréhension des exigences déontologiques et

méthodologiques des activités de Jugement des comptes, de contrôle de la gestion,

de Contrôle de l’exécution des lois de finances, d’examen des projets de loi de

règlement et de compte rendu budgétaire, d’évaluations des politiques et

programmes publics et d’assistance à l’Assemblée Nationale.

4.3. Les principaux thèmes du stage

Durant cinq (5) jours, des thèmes en rapport avec les missions dévolues aux Chambres, au Ministère

public, et au Secrétariat général, ont été exposés par des intervenants de la Cour des comptes du

Sénégal. Ces thèmes abordant beaucoup de sujets d’intérêts communs ont fait l’objet de larges

débats et commentaires ce sont :

4.3.1. La problématique de mise en place d’une Cour des comptes. Cas du Sénégal.

4.3.2. La problématique de l’exécution et du contrôle des lois de finances.

4.3.3. Le contrôle juridictionnel.

4.3.4. Le contrôle non juridictionnel.

4.3.5. La problématique spécialisée par emploi : rencontre de chaque membre de la Cour des

comptes de Guinée avec son homologue du Sénégal.

Comme on peut le constater, les thèmes développés par la Cour des comptes du Sénégal étaient très

variés, et surtout en parfaite adéquation avec les préoccupations de la délégation Guinéenne.

Les participants ont réalisé la complexité du travail et compris que l’opérationnalisation d’une Cour

des comptes exigeait beaucoup d’engagement et d’efforts dont entre autres :

4.3.6. Un temps d’apprentissage minimum nécessaire pour la mise place de la Cour ;

4.3.7. Une formation continue et intensive des membres de la Cour des comptes sur place et à

l’étranger tantôt individuellement tantôt en groupe suivant les thèmes et les moyens ;

46

4.3.8. Des équipements suffisants et de qualité (les véhicules, matériels techniques, mobiliers,

etc.)

4.3.9. Du matériel informatique de qualité, de logiciel et d’un site web ;

4.3.10. Des moyens financiers suffisants ;

4.3.11. Un cadre de coopération avec les partenaires.

A la fin de l’atelier, les magistrats ont reçu des supports aussi bien écrits qu’électroniques pour des

fins d’usage.

4.4. Les recommandations de la mission

La mission recommande ce qui suit :

4.4.1. La multiplication et la diversification des formations en faveur des magistrats de la Cour

des comptes de Guinée.

4.4.2. L’appui à la mise en place d’un centre de documentation et d’archives.

4.4.3. Le recrutement et la formation de bons archivistes.

4.4.4. La formation et l’équipement des services du Greffe.

4.4.5. L’Informatisation de la Cour.

4.4.6. Une dotation budgétaire suffisante.

4.4.7. La poursuite des concertations avec le Ministère de l’Economie et des Finances (MEF), le

Ministère du budget.

4.4.8. L’établissement d’un protocole d’accord de coopération entre la Cour des comptes du

Sénégal et la Cour des comptes de Guinée.

4.4.9. L’élaboration d’un document de projet qui tient compte du cycle programmatique de la

Cour et qui fera l’objet de présentation auprès des bailleurs de fonds

47

V. AU PLAN DES ARRIERES JURIDICTIONNELS

Une mission d’appui à l’identification des arriérés juridictionnels et au choix de la procédure à

mettre en œuvre pour leur apurement a été entreprise avec le concours d’Expertise France à

travers le Consultant Mamadou FAYE Conseiller maître et Président de la Chambre de Discipline

Budgétaire et Financière de la Cour des comptes du Sénégal.

Cet appui a permis à l’expert commis, de rencontrer les membres de la Cour des comptes avant

d’organiser des séances de travail avec les responsables concernés du Ministère de l’Economie

et des Finances, des comptables principaux au siège de la Direction Nationale du trésor, et des

comptables exerçant dans des régions autres que Conakry (le Trésorier régional et le Receveur

communal de Kindia, le Trésorier préfectoral et le Receveur communal de Coyah).

5.1. Apurement des arriérés juridictionnels

En application de la Loi Organique 046 du 18 janvier 2013, « la Cour des comptes juge les

comptes des comptables publics ». Or, le constat fait en 2016 ressort l’absence de jugement des

comptes de comptables publics de 1958 à 2016.

Il faut rappeler que d’autres pays de notre sous-région (Sénégal et Mali) ont été confrontés aux

mêmes difficultés d’accumulation d’arriérés de jugement des comptes.

La Cour des comptes de Guinée se trouve dans l’obligation de résoudre cette situation à travers

un processus d’apurement des arriérés juridictionnels car, l’apurement normal est pratiqué quand

il n’y a aucun retard accusé dans le jugement des comptes. En l’espèce, le juge des comptes

examine aussi bien les pièces générales que les pièces justificatives des recettes et des

dépenses.

Pour résoudre le problème des arriérés juridictionnels, une mission d’assistance technique de

l’Agence Française d’Expertise Technique Internationale « Expertise France » s’est rendue à

Conakry à la Cour des comptes de Guinée. Après avoir examiné l’état de la production des

comptes de comptables publics et constaté l’absence de jugement des comptes depuis 1958, la

mission a proposé trois (3) options de solution aux parties prenantes Guinéenne (la Cour des

comptes, la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale, le Ministère de l’Economie et

des Finances et le Ministère du budget). A savoir :

48

5.1.1. Première option : Une Loi d’amnistie

La loi d’amnistie vise l’absolution d’une faute commise. Non seulement elle décharge les

comptables toujours en fonction et donne quitus aux comptables sortis de fonction, mais aussi

empêche toute poursuite ultérieure. Il y a donc une absolution totale des fautes, délits et crimes.

5.1.2. Deuxième option : Une Loi de validation

La loi de validation des comptes se fait par le vote d’une loi qui valide les opérations des comptes

publics pour une période bien précise.

La Cour des comptes n’aura à examiner ni les lignes de comptes, ni les pièces justificatives.

Cette loi décharge les comptables toujours en fonction et donne quitus aux comptables sortis de

fonction.

Le Mali a procédé à un apurement d’arriérés juridictionnels par Loi de validation.

Toutefois, il est important de préciser que la loi de validation n’absout aucune faute de

gestion des comptables publics qui sont susceptibles d’être poursuivis en cas de besoin.

Autrement dit, la validation n’exclut pas une éventuelle poursuite, le cas échéant, de

comptables publics pour indélicatesse comme le détournement de deniers publics ou

crimes économiques.

5.1.3. Troisième option : L’apurement accéléré

Dans la procédure de l’apurement accéléré appelé aussi apurement sur chiffres, le juge des

comptes examine les opérations contenues dans les balances des comptes avant de fixer une

ligne de compte déjà arrêtée par le comptable principal. Il veille surtout au respect de

l’immutabilité de la ligne des comptes sans lequel le comptable ne pourra être déchargé.

La prise d’une ordonnance du Premier Président autorisant l’apurement accéléré des comptes de

l’Etat, des Etablissements Publics Administratifs et des Collectivités Territoriales et Locales,

suffirait.

Le Sénégal a expérimenté le mode de l’apurement accéléré pour les gestions de 1982 à 1996.

Après consultation de toutes les parties concernées, les deux dernières procédures d’apurement

des arriérés juridictionnelles (la loi de validation et l’apurement accéléré) ont été retenues selon

les phases suivantes :

49

- De 1958 à 2010 apurements par une Loi de validation ;

- De 2011 à 2015 apurements par la procédure accélérée ;

- Le jugement normal des comptes des comptables publics à partir des comptes de

gestion de l’exercice 2016 déposés à la Cour des comptes au plus tard le 30 juin 2017.

La loi de validation sera soumise par le Gouvernement à l’Assemblée Nationale au cours de la

session des lois d’avril 2017.

S’agissant du jugement des comptes des exercices 2011 à 2015, une Ordonnance du Premier

Président de la Cour des comptes fixera les modalités de l’apurement par la procédure

accélérée.

Etant donné que le jugement portera sur environ 450 comptes, il sera envisagé de les apurer en

2, 3 ou 4 exercices successifs.

5.2. Les comptes concernés par les arriérés juridictionnels

Le Premier Président de la Cour des comptes de Guinée, par courrier

N°038/PPCCG/SG/DG/2016 du 27 juin 2016 a demandé au Premier Président de la Cour

suprême, le transfert à la Cour des comptes des documents des comptes de gestion concernés

par les arriérés juridictionnels existants au niveau des archives de la Chambre des comptes de la

Cour suprême.

En réponse à cette lettre, le Premier Président de la Cour suprême par courrier N°043/PP/CS/16

du 26 octobre 2016, a fait parvenir à l’attention de Monsieur le Premier Président de la Cour des

comptes de Guinée, un mémorandum en date du 20/10/2016 élaboré et mis au point par les

membres de l’ancienne Chambre des comptes de la Cour suprême.

Ce mémorandum sur la Chambre des comptes de la Cour suprême accompagné d’un

« bordereau de transmission des comptes de gestion, des états financiers et des pièces

justificatives de recettes et de dépenses relatifs aux exercices budgétaires 2005 à 2015 », qui

présente des tableaux statistiques indiquant des références des lettres de transmission par poste

comptables, des nombres de colis, et des montants globaux de recettes, dépenses et

subventions.

50

Les tableaux constitutifs du mémorandum se présentent comme suit :

5.2.1. Au titre des comptes de l’Etat concernant les exercices de 2005 à 2014 : Tableaux

des transmissions sur les recettes et dépenses du budget national indiquant des

références des lettres de la DNTCP, des colonnes libellées nombre de colis, nombre

de mandats et montants par exercice.

5.2.2. Au titre de la transmission des comptes de gestion sur chiffres des comptables

principaux du Budget de l’Etat concernant les exercices de 2005 à 2014 : Tableau

indiquant trois (3) rubriques concernant les « comptes des exercices 2011, 2012 et

2013 », une liste des projets de lois de règlement et les comptes centralisateurs des

exercices 2011, 2012 et 2013.

5.2.3. Au titre des comptes des Etablissements Publics Administratifs (Education)

concernant les exercices de 2005 à 2014 : Tableaux indiquant des références des

lettres de transmission par EPA d’éducation et des montants de recettes propres, de

subvention et de dépense par année.

5.2.4. Au titre des comptes des Etablissements Publics Administratifs, EPA (Santé)

concernant les exercices de 2005 à 2014 : Tableaux indiquant des références des

lettres de transmission par EPA d’éducation et des montants de recettes propres, de

subvention et de dépense par année.

5.2.5. Au titre de la transmission des comptes financiers sur chiffres des Etablissement

Publics Administratifs (EPA) de l’Education et de la Santé concernant les exercices

de 2005 à 2014 : Une liste des EPA par exercice de 2007 à 2014.

5.2.6. Au titre des comptes des communes urbaines concernant les exercices de 2005 à

2014 : Tableaux indiquant des références des lettres de transmission par commune

et par année.

5.2.7. Au titre des comptes des communes rurales concernant les exercices de 2005 à

2014 : Tableaux indiquant des références des lettres de transmission par commune

rurale de développement (CRD) et par année.

5.2.8. Au titre des comptes des budgets préfectoraux concernant les exercices de 2005 à

2014 : Tableaux indiquant des références des lettres de transmission par préfecture

et par année.

51

5.2.9. Au titre de la transmission des états financiers des Entreprises publiques des

Sociétés d’Economie Mixtes et Offices concernant les exercices de 2005 à 2014 :

Tableaux indiquant une rubrique « Année », une rubrique « Exercices » et une

rubrique « Noms des Entreprises ».

Le Greffe de la Cour des comptes a procédé à l’enregistrement effectif des transferts à la Cour

des comptes :

- Des comptes de gestion sur chiffre des comptables principaux de l’Etat pour les

exercices de 2005 à 2015 ;

- Des projets de loi de règlement et des comptes centralisateurs pour les exercices de

2011, 2012 et 2013 ;

- Des comptes financiers sur chiffres des Etablissements Publics Administratifs de l’Etat

pour les exercices de 2007 à 2015 ;

- Des comptes des Collectivités Territoriales et Locales pour les exercices de 2011 à

2015 ;

- Des Etats financiers des Entreprises Publiques, des Institutions Bancaires, de Crédits et

d’Assurances et des autres Organismes soumis au contrôle de la Cour des comptes pour

les exercices de 2005, 2006, 2007, 2010, 2012, 2013, 2014 et 2015 ;

Les pièces justificatives de recettes et de dépenses liées aux comptes de l’Etat n’ont pas été

transférées de la Cour suprême à la Cour des comptes.

Au titre des lois de règlement, la Chambre des comptes de la Cour suprême a produit des

déclarations générales de conformité relatives aux comptes administratifs et aux comptes des

gestions des exercices 2011, 2012 et 2013 qui ont fait l’objet de transmission par la Cour

suprême à la Cour des comptes.

En application de l’Ordonnance 0/2017/02/CC/PP du 16 mars 2017 du Premier Président, il a été

procédé au recensement des comptes de gestion sur chiffres transmis par le greffe dans les

chambres compétentes dans les tableaux des situations des comptes.

Dans le cadre de l’apurement des arriérés juridictionnels l’examen des comptes reçus permettra

à la Cour d’établir les lignes de comptes indispensables au démarrage du jugement normal des

comptes de l’exercice 2016 attendus au 30 juin 2017.

Les tableaux récapitulatifs ci-après présentent pour chacune des quatre (4) Chambre de la Cour

des comptes et par organisme ou entité relevant de son périmètre de compétence, le nombre de

comptes reçus, le nombre de compte non reçus, le total des comptes attendus et le pourcentage

des comptes reçus.

52

5.2.10. Tableau récapitulatif des comptes de gestion reçus à la Chambre des comptes de

l’Etat pour la période allant de l’année 2005 à l’année 2015

N° O Postes comptables Nombre de

comptes Nombre de

comptes Total des comptes

Pourcentage des

comptes Reçus Non Reçus Attendus Reçus

1 Recette Centrale du Trésor 10 1 11 90,9% 2 Recette Spéciale des Impôts 11 0 11 100,0% 3 Recette Spéciale de la Douane 10 1 11 90,9% 4 Agence Comptable Centrale du Trésor 10 1 11 90,9% 5 Payeur Général du Trésor 9 2 11 81,8% 6 Trésorerie Principale de Conakry 2 9 11 18,2% 7 Trésorerie Régionale de Kindia 10 1 11 90,9% 8 Trésorerie Régionale de Boké 7 4 11 63,6% 9 Trésorerie Régionale de Mamou 6 5 11 54,5% 10 Trésorerie Régionale de Labé 8 3 11 72,7% 11 Trésorerie Régionale de Faranah 2 9 11 18,2% 12 Trésorerie Régionale de Kankan 6 5 11 54,5% 13 Trésorerie Régionale de Nzérékoré 10 1 11 90,9% Total 101 42 143 70,6%

Le Graphique 1 ci-après illustre pour chaque poste comptable, le nombre de comptes reçus et le

compare avec le nombre de comptes attendus pour les années des redditions des comptes de

2005 à 2015. Soit une période de onze (11) années.

Sur un total de cent quarante-trois (143) comptes attendus, cent un (101) comptes de gestion sur

chiffres sont transmis à la Chambre des comptes de l’Etat pour les treize (13) postes comptables

de l’Etat. Soit un pourcentage de comptes reçus de 70,6%.

Le nombre de comptes non reçu est de quarante-deux (42) pour un pourcentage de 29,40%.

Le présent rapport renvoie en annexe 1 la situation individuelle de chaque poste comptable pour

les années 2012, 2013, 2014 et 2015, par rapport aux documents produits (Balances Générales,

Etat de développement des recettes, Etat de développement des dépenses, Etat des restes à

recouvrer).

53

Graphique 1

5.2.11. Tableau récapitulatif des comptes financiers de la période allant de l’année 2005 à

l’année 2015 reçus à la Chambre des comptes des Etablissements Publics

Administratifs.

N° O

Etablissements Publics Administratifs Nombre Nombre Total Pourcentage

(EPA) de comptes de comptes des comptes des comptes

Reçus Non Reçus Attendus Reçus

1 AGENCE DE SERVICE CIVIQUE D'ACTION ET DE DEV.

4 3 7 57,14

2 INSTITUT SUPERIEUR AGRO VETERINAIRE/FARANAH

5 4 9 55,56

3 HOPITAL SINO-GUIEENNE 2 2 4 50,00

4 CENTRE UNIVERSITAIRE KINDIA 4 5 9 44,44

5 CENTRE D'ETUDE DE RECHERCHES ENVIRONNEMENTALES

4 5 9 44,44

6 UNIVERSITE GENERAL LANSANA CONTE SONF.

3 6 9 33,33

7 INSTITUT SUPERIEUR ARCHETECTURE-URBANISME

3 6 9 33,33

8 INSTITUT SUPERIEUR DES SCES ET MEDECINE-VET-DALABA

3 6 9 33,33

Recette Centrale du Trésor; 90,90%

Recette Spéciale des

Impôts; 100,00%

Recette Spéciale de la Douane;

90,90%

Agence Comptable Centrale du

Trésor; 90,90%

Payeur Général du Trésor; 81,80%

Trésorerie Principale de

Conakry; 18,20%

Trésorerie Régionale de

Kindia; 90,90%

Trésorerie Régionale de Boké; 63,60%


Mamou; 54,50%

Trésorerie Régionale de Labé; 72,70%


Faranah; 18,20%


Kankan; 54,50%


Nzérékoré; 90,90%

54

N° O




9 SERVICE PUBLIC DE TRANSFERT DE DECHETS

3 6 9 33,33

10 OFFICE NATIONAL DE FORMATION ET DE PERFECTIONNEMENT

3 6 9 33,33

11 CENTRE NATIONAL JEAN PAUL II 3 6 9 33,33

12 FONDS D'INVESTISSEMENT MINIER 3 6 9 33,33

13 C.H.U DONKA 3 6 9 33,33

14 HOPITAL REGIONAL DE N’ZEREKORE 2 7 9 22,22

15 CENTRE MEDICAL COMMUNAL RATOMA 2 7 9 22,22

16 INSTITUT SUPERIEUR DE FORMATION A DISTANCE

2 7 9 22,22

17 CENTRE UNIVERSITAIRE LABE 2 7 9 22,22

18 INSTITUT SUP. DES MINES ET GEOLOGIE BOKE

2 7 9 22,22

19 CENTRE DE RECHERCHE OCEANOGRAPHIQUE ROGBANE

2 7 9 22,22

20 SERVICE NATIONAL POINT D'EAU 2 7 9 22,22

21 AGENCE GUINEE PROMOTION DE L'EMPLOI

2 7 9 22,22

22 AGENCE NATIONALE DE MICRO FINANCE

1 4 5 20,00

23 C.H.U IGNACE DEEN 1 8 9 11,11

24 HOPITAL REGIONAL DE KINDIA 1 8 9 11,11

25 HOPITAL REGIONAL DE KANKAN 1 8 9 11,11

26 CENTRE MEDICAL COMMUNAL DE MATAM

1 8 9 11,11

27 CENTRE MEDICAL COMMUNAL DE MINIERE

1 8 9 11,11

28 CENTRE MEDICAL COMMUNAL COLEAH 1 8 9 11,11

29 UNIVERSITE GAMAL ABDEL NASSER 1 8 9 11,11

30 INSTITUT SUPERIEUR DE L'INFORMATION ET COMMUNICATION

1 8 9 11,11

31 UNIVERSITE KANKAN 1 8 9 11,11

32 INSTIUT SUP. DE TECHNO DE MAMOU 1 8 9 11,11

33 INSTITUT SUP.DES SCES ET EDUCATION DE GUINEE

1 8 9 11,11

34 ECOLE SUP.TOURISME ET HOTELERIE 1 8 9 11,11

55

N° O




35 FONDS DE SAUVEGARDE DE L'ENVIRONNEMENT

1 8 9 11,11

36 INSTITUT PASTEUR DE GUINEE 1 8 9 11,11

37 FONDS FORESTIER NATIONAL 1 8 9 11,11

38 AGENCE NATIONALE DE LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

1 8 9 11,11

39 CENTRE UNIVERSITAIRE DE N’ZEREKORE

1 8 9 11,11

40 INSTITUT SUP. DES ARTS DE GUINEE 1 8 9 11,11

41 LABORATOIRE DE CONTRÔLE DE QUALITE DES MEDICAMENTS

0 9 9 0,00

42 CENTRE MEDICAL COMMUNALE LES FLAMBOYANT

0 9 9 0,00

43 INSTITUT NATIONAL DE LA SANTE PUBLIC

0 9 9 0,00

44 HOPITAL REGIONALE DE LABE 0 9 9 0,00

45 HOPITAL REGIONALE DE BOKE 0 9 9 0,00

46 HOPITAL REGIONALE DE Mamou 0 9 9 0,00

47 HOPITAL REGIONALE DE FARANAH 0 9 9 0,00

48 INSTITUT ITINERANT DE FORMATION ET DE PREVENTION

0 9 9 0,00

49 INSTITUT DE RECHERCHE AGRONOMIQUE DE GUINEE

0 9 9 0,00

50 INSTITUT NATIONAL DE SPORT ET DE L'EDUCATION CIVIQUE

0 9 9 0,00

51 INSTITUT DE RECHERCHE EN LINGUISTIQUE APPLIQUEE

0 9 9 0,00

52 CENTRE NATIONAL DE PERFECTIONNEMENT A LA GESTION

0 9 9 0,00

53 ECOLE NORMALE DES PROFESSEURS D'ENS. TECH. ET PROF

0 9 9 0,00

54 CENTRE NATIONAL DE FORM ET DE PERF. DES CADRES ET ELUS

0 9 9 0,00

55 L'ECOLE NLE DE LA POLICE ET DE LA PROTECT CIVILE

0 9 9 0,00

56 AGENCE NLE DE DE DEV. AGRICOLE ET DE SECU ALIMENTAIRE

0 3 3 0,00

57 AGENCE DE GOUVERNANCE ELECTRONIQUE

0 5 5 0,00

58 AGENCE DE NAVIGATION AERIENNE 0 9 9 0,00

59 AGENCE DE NAVIGATION MARITIME 0 9 9 0,00

56

N° O




60 AGENCES DE PROMOTION DES INVESTISSEMENT PRIVES

0 9 9 0,00

61 AGENCES GENERALE D'EXECUTION DES TRAVAUX D'INTERÊT PUBLIC POUR L'EMPLOI

0

9 9 0,00

62 AGENCE GUINEENNE DE REGULATION DES SERVICES PUBLICS D'EAU ET D'ELECTRICITE

0 2 2 0,00

63 AGENCE GUINEENNE DE SPECTACLE 0 9 9 0,00

64 AGENCE GUINEENNE DE TECHNIQUE DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

0 2 2 0,00

65 AGENCE NATIONALE DE PROMOTION RURALE ET DU CONSEIL AGRICOL

0 9 9 0,00

66 AGENCE NATIONALE DES STATITIQUES AGRICOLE ET ALIMENTAIRES

0 9 9 0,00

67 AUTORITE DE REGULATION DES POSTES ET DE TELECOMMUNICATION

0 9 9 0,00

68 BUREAU GUBEEN DES DROITS D'AUTEURS

0 9 9 0,00

69 BUREAU NATIONAL D'EXPERTISE DE DIAMANT,OR ET DES MATIRES PRECIEUSES

0 9 9 0,00

70 CAISSE DE PREVOYANCE SOCIALE DES AGENTS DE L'ETAT

0 2 2 0,00

71 CAISSE NATIONALE DE SECURITE SOCIALE

0 9 9 0,00

72 CENTRE D'APPUI AUX FILIERES D'EXPORTATION

0 9 9 0,00

73 CENTRE NATIONAL DE SURVEILLANCE DE PÊCHE

0 9 9 0,00

74 CENTRE NATIONAL DES SCIENCES HALIEUTIQUES DE BOUSSOURA

0 9 9 0,00

75 COMITE NATIONAL DE LUTTE CONTRE LE SIDA

0 9 9 0,00

76

FONDS D'ORGANISATION DES NOUVELLES TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

0

9 9 0,00

57

N° O




77 FONDS D'AIDE AU DEVELOPPEMENT DE SPORT

0 9 9 0,00

78 FONDS D'APPUI AU SECTEUR PRIVE DE LA PÊCHE ET DE L'AGRICULTURE

0 9 9 0,00

79 FONDS DE DEVELOPPEMENT AGRICOLE 0 9 9 0,00

80 FONDS DE DEVELOPPEMENT DES ARTS ET DE LA CULTURE

0 9 9 0,00

81 FONDS DE DEVELOPPEMENT SOCIAL ET DE LA SOLIDARITE

0 2 2 0,00

82 FONDS DE L'HYDRAULIQUE 0 9 9 0,00

83 FONDS NATIONAL D'INSERTION DES JEUNES

0 9 9 0,00

84 FONDS NATIONAL DE L'HABITAT ET DE L'URBANISME

0 9 9 0,00

85 INSTITUT GUINEEN DE NORMALISATION ET DE LA METROLOGIE

0 9 9 0,00

86 INSTITUT NATIONAL DES STATISTIQUES 0 9 9 0,00

87 INSTITUT NATIONAL D'ASSURANCE MALADIE OBLIGATOIRE

0 2 2 0,00

88 LABORATOIRE NATIONAL DES MINES 0 9 9 0,00

89 OBSERVATOIRE NATIONAL DES PÊCHES 0 9 9 0,00

90 OFFICE GUINEEN DES BOIS 0 9 9 0,00

91 OFFICE GUINEEN DES CHARGEURS 0 9 9 0,00

92 OFFICE NATIONAL DE CONTRÔLE SANITAIRE DES PRODUITE DE LA PÊCHE ET DE L'AQUACULTURE

0

9 9 0,00

93 OFFICE NATIONAL DE CONTRÔLE DE QUALITE

0 9 9 0,00

94 OFFICE NATIONAL DE PROMOTION DE L'ARTISANAT

0 9 9 0,00

95 OFFICE NATIONAL DE CINEMA, DE LA VIDEO ET DE LA PHOTOGRAPHIE

0 9 9 0,00

96 OFFICE NATIONAL DES GEO- SERVICES 0 9 9 0,00

Total 78 730 808

58

ASCAD a produit 57,14 de ses

comptes

ISAV Faranah a produit 55,56% de

ses comptes

HOPITAL SINO-GUINEEN a produit

50% de ses comptes

CERE et CENTRE UNIV. KINDIA ont produit 44,44 % de

leurs comptes

08 EPA ont produit 33,33 % de leurs

comptes (voir tableau: n°6 à 13)

08 EPA ont produit 22,22 % de leurs comptes (voire

taleau: n°14 à 21)

ANAMIF a produit 20% de ses

comptes

18 EPA ont produit 11,11% de leurs

comptes

56 EPA n'ont produit aucun

compte à la Cour (voir tableau : n°42

à 96)

Graphique 2.1 : nombre d'EPA et pourcentage de comptes produits de 2007 à 2015

- CHU I.DEEN - HOPTITAL REGIONAL KINDIA - H. REGIONAL KANKAN - CMC MATAM - CMC MINIERE - CMC COLEAH - UNIVER . GAMAL A. NASSER - I S INFO ET COMMUNICAT. - UNI. KANKAN - I S TECHNOL. MAMOU - ISSEG, - E S TOURIS ET HOTEL. - FSE, - I. PASTEUR,

Le graphique ci-dessus indique le nombre d'Etablissements Publics Administratifs ayant produit ou non, leurs comptes de gestion pour les exercices 2007 à 2015. Sur un total de 96 EPA identifiés devant produire 808 comptes pour les periodes susmentionnées, 41 ont produit 78 comptes; soit un taux de production de 9,65%. Cependant par EPA, le taux de production varie entre 11,11% et 57,14%. les 56 autres n'ont produit aucun compte à la Cour pour les exercices concernés.

59

Graphique 2.2 : Tableau des 41 EPA ayant produits leurs comptes entre 2007 à 2015

[VALEUR] EPA ASCAD a produit 57,14% de

ses comptes

[VALEUR] EPA ISAV a produit 55,56% de ses

comptes

[VALEUR] EPA- Hopital SINO Guineen a

produit 50% de ses comptes [VALEUR] EPA - CERE

et CENTRE UNIV. de KINDIA ont produit

44,44% de leurs comptes

[VALEUR] EPA ont produit 33,33% de leurs comptes (voir tableau : N° 6 à 13

[VALEUR] EPA ont produit 22,22% de leurs comptes (voir tableau : N° 14 à 21)

[VALEUR] EPA ANAMIF a produit 20% de ses

comptes

[VALEUR] EPA sur les 41 ayant produit leurs

comptes (Voir tableaux de 14 à 21) ;

[POURCENTAGE]

Repartition des 41 EPA ayant produit leurs comptes entre 2007 et 2015

1

2

3

4

5

6

7

8

60

5.2.12. Tableaux récapitulatifs des comptes de gestion de la période allant de l’année 2011

à l’année 2014 reçus à la Chambre des comptes des Collectivités Territoriales et

Locales.

TABLEAU N° 1

Récapitulatif des comptes des communes rurales reçus de 2011 à 2014

N° REGIONS

ADMINISTRATIVES Nombre de Collectivités

Nombre de Comptes

reçus

Nombre de Comptes non

Reçus TOTAL

(%) comptes reçus sur comptes à recevoir

1 KINDIA 40 72 88 160 45,0%

2 BOKE 32 33

95 128 25,8%

3 LABE 48 34

158 192 17,7%

4 MAMOU 33 24

108 132 18,2%

5 FARANAH 38 36

116 152 23,7%

6 KANKAN 53 39

173 212 18,4%

7 N'ZEREKORE 60 41

199 240 17,1%

8 TOTAL 304 279 937 1216 22,9%

Graphique 3

KINDIA; 45,0%

BOKE; 25,8%

LABE; 17,7%

MAMOU; 18,2%

FARANAH; 23,7%

KANKAN; 18,4% N'ZEREKORE; 17,1%

Récapitulatif des comptes des communes rurales reçus exercices 2011 à 2014

61

TABLEAU N° 2

Récapitulatif des comptes des communes urbaines reçus de 2011 à 2014

N° O REGIONS

ADMINISTRATIVES Nombre de Collectivités

Nombre de Comptes

reçus

Nombre de Comptes

non Reçus TOTAL

(%) comptes reçus sur comptes

à recevoir

1 Zone Spéciale de Conakry 5 16 4 20 80,0%

2 KINDIA 5 12 8 20 60,0%

3 BOKE 5 9 11 20 45,0%

4 LABE 5 5 15 20 25,0%

5 MAMOU 3 6 6 12 50,0%

6 FARANAH 4 8 8 16 50,0%

7 KANKAN 5 10 10 20 50,0%

8 N'ZEREKORE 6 8 16 24 33,3%

9 TOTAL 38 74 78 152 48,7%

Graphique 4

Zone Spéciale de conakry; 80,0%

KINDIA; 60,0%

BOKE; 45,0% LABE; 25,0%

MAMOU; 50,0%

FARANAH; 50,0%

KANKAN; 50,0%

N'ZEREKORE; 33,3%

Récapitulatif des comptes des communes urbaines reçus exercices 2011 à 2014

62

TABLEAU N° 3

Récapitulatif des comptes des Trésoreries Préfectorales reçus de 2011 à 2014

N° REGIONS ADMINISTRATIVES

Nombre de trésoreries

préfectorales

Nombre de Comptes

reçus

Nombre de Comptes non

reçus TOTAL

(%) comptes

reçus

1 KINDIA 5 14 6 20 70,0%

2 BOKE 5 10 10 20 50,0%

3 LABE 5 11 9 20 55,0%

4 MAMOU 3 10 2 12 83,3%

5 FARANAH 4 11 5 16 68,8%

6 KANKAN 5 13 7 20 65,0%

7 N'ZEREKORE 6 7 17 24 29,2%

8 Total 33 69 39 108 63,9%

Graphique 5

KINDIA; 70,0%

BOKE; 50,0%

LABE; 55,0%

MAMOU; 83,3%

FARANAH; 68,8%

KANKAN; 65,0%

N'ZEREKORE; 29,2%

Récapitulatif des Comptes des Trésoreries Préfectorales Reçus exercices 2011 à 2014

63

TABLEAU N° 4

Récapitulatif des comptes reçus sur les comptes à recevoir de 2011 à 2014

N° Nature des Comptes

TOTAL des comptes reçus

TOTAL des comptes à recevoir

Pourcentage(%)

1 Comptes des Communes rurales 279 1216 22,9%

2 Comptes des communes Urbaines 74 152 48,7%

3 Comptes de Trésorerie Préfectorales 69 108 63,9%

4 Total 348 1476 23,6%

Les Graphique 3,4 et 5 ci-dessus et le Graphique 6 ci-après illustrent pour chaque collectivités territoriales

et locales, le nombre de comptes de gestion reçus et le compare avec le nombre de comptes de gestion

attendus pour les années de reddition des comptes de 2011 à 2014. Soit une période de quatre (4)

années.

Sur un total de mille quatre cent soixante-seize (1476) comptes de gestion attendus, trois cent quarante-

huit (348) comptes sont transmis à la troisième Chambre. Soit un pourcentage de comptes de gestion

reçus de 23,6%.

Le nombre de comptes de gestion non reçus est de mille cent vingt-huit (1128) pour un pourcentage de

76,4%..

Le présent rapport renvoie en annexe 3 les situations individuelles des Communes rurales, des

Communes Urbaines, des Trésoreries Préfectorales, pour l’année 2014, par rapport aux documents

produits (Balance générale, Etats de développement des recettes et des dépenses, Etat des restes à

recouvrer).

Graphique 6

348

1476

1

Proportion des comptes reçus sur les comptes à recevoir

comptes reçus comptes à recevoir

64

5.2.13. Tableau récapitulatif des Etats financiers de la période allant de l’année 2005 à

l’année 2015 reçus à la Chambre des Entreprises publiques, des Institutions

Bancaires, de Crédits, d’Assurances et des autres Organismes soumis au contrôle

de la Cour des Comptes

N° Entités Sigles Nombre Nombre Total Pourcentage

O d’Etats

financiers d’Etats

financiers des Etats financiers

des ’Etats financiers


1 Société Guineo-Norvégienne de Transport Maritime GUINOMAR 4 4 8 50,0%

2 Société des Eaux de Guinée SEG 0 8 8 0,0%

3 Port autonome de Conakry PAC 4 4 8 50,0%

4 Société des Transports de Guinée (ex SOGUITRANS) SOTRAGUI 0 8 8 0,0%

5 Agence de Navigation Aérienne ANA 1 7 8 12,5%

6 Société Nationale des Chemins de Fer de Guinée SNCFG 0 8 8 0,0%

7 Société Navale de Guinée SNG 1 7 8 12,5%

8 Société de Manutention de carburant Aviation de Guinée SOMCAG 0 8 8 0,0%

9 Société de Gestion de l'Aéroport de Conakry SOGEAC 0 8 8 0,0%

10 Société de Ciments de Guinée SCG 0 8 8 0,0%

11

Société Nationale d'Aménagement et de Promotion Immobilière SONAPI 0 8 8 0,0%

12 Société Guinéenne des Pétrôles SGP 0 8 8 0,0%

13 Société Guinéenne de Lubrifiants SOGUILUB 0 8 8 0,0%

14

Société Guinéenne d'hôtellerie et d'investissement SGHI 0 8 8 0,0%

15 Société Guinéenne de Patrimoine minier SOGUIPAMI 0 8 8 0,0%

16 Compagnie des Bauxites de Guinée CBG 0 8 8 0,0%

17 Société d'Exploitation des gisements de Kiniéro

SEMAFO GUINEE S.A 0 8 8 0,0%

18

Société Aurifère de Guinée Arédor Firts Mining Company LMD SAG AREDOR 0 8 8 0,0%

19 Société Guinéenne de Palmier à huile et d'hévéa SOGUIPAH 0 8 8 0,0%

65


O d’Etats


financiers des Etats financiers



20 SIGUICODA SIGUICODA 0 8 8 0,0%

21 Caisse Nationale de la Sécurité Sociale CNSS 0 8 8 0,0%

22 Pharmacie Centrale de Guinée PCG 0 8 8 0,0%

23 Banque Populaire Maroco-Guinéenne BPMG 1 7 8 12,5%

24

Banque Internationale pour le Commerce et l'industrie de Guinée BICIGUI 0 8 8 0,0%

25

Banque Sahélo-Sahélienne pour l'investissement et le Commerce BSIC 0 8 8 0,0%

26

Union Guinéenne d'Assurances et de Réassurances UGAR 0 8 8 0,0%

27 Crédit Rural de Guinée CRG 0 8 8 0,0%

28 Loterie Nationale de Guinée LONAGUI 0 8 8 0,0%

29

Société de Télécommunications de Guinée SOTELGUI 0 8 8 0,0%

30 Office National du Tourisme ONT 0 8 8 0,0%

31 Fonds d'Entretien Routier FER 0 8 8 0,0%

32

Agence Nationale Aménagement Infrastructures minières ANAIM 0 8 8 0,0%

33 Electricité de Guinée EDG 0 8 8 0,0%

34 Société minière de Niandan SMN 0 8 8 0,0%

35 Société des Bauxites Dabola/Tougué SBD 0 8 8 0,0%

36 Société mixte de Draguage et de transports SMDT 0 8 8 0,0%

37 Société industrielle aluko-guinée-kassa SIAGK 0 8 8 0,0%

38 Société guinéenne de construction SGC 0 8 8 0,0%

39 Société guinénne de lubrifiant et d'emballage SOGUILUBE 0 8 8 0,0%

40

Société de Produits chimiques et d'explosifs de Guinée SPCEG 0 8 8 0,0%

41 Société guinéenne de gestion agro-industrielle SOGGAI 0 8 8 0,0%

66


O d’Etats


financiers des ’Etats financiers



42 Société de Production des allumettes de Guinée SOPRAG 0 8 8 0,0%

43

Société Arabe Libyo-guinéenne pour la Promotion agricole et agro-industrielle SALGUIDIA 0 8 8 0,0%

44 Office Guinéen de Publicité OGP 2 6 8 25,0%

45 Office de la Poste Guinéenne OPG 0 8 8 0,0%

46 Autorité de Régulation des Postes et Télécom ARPT 0 8 8 0,0%

47 Société d'Aquaculture de KOBA SAKOBA 0 8 8 0,0%

48 Société de Promotion et de Gestion Immobilière SOPROGIM 0 8 8 0,0%

49

Institut Guinéen de Normalisation et de Métrologie IGNM 0 8 8 0,0%

50

Société Guinéo-Russe d'Exploitation et d'Exploration Minière SOGUIRUSS 0 8 8 0,0%

51

Banque Africaine pour le Développement Agricole et Minier BADAM 0 8 8 0,0%

52 Agence de la Navigation Maritime ANAM 2 6 8 25,0%

Total 15 401 416 3,6%

Tableau synthèse des Etats financiers reçus à la quatrième Chambre de la Cour des comptes


O de comptes de comptes des

comptes des comptes


1 Société Guineo-Norvégienne de TM GUINOMAR 4 4 8 50,0%

3 Port autonome de Conakry PAC 4 4 8 50,0%

5 Agence de Navigation Aérienne ANA 1 7 8 12,5%

7 Société Navale de Guinée SNG 1 7 8 12,5%

23 Banque Populaire Maroco-Guinéenne BPMG 1 7 8 12,5%

44 Office Guinéen de Publicité OGP 2 6 8 25,0%

52 Agence de la Navigation Maritime ANAM 2 6 8 25,0%

45 Entités non reçus 45 Entités 0 360 360 0,0%

Total 15 401 416 3,6%

67

Le Graphique 7 ci-après illustre pour chaque entité, le nombre d’Etats financiers reçus et le compare avec

le nombre d’Etats financiers attendus pour les années de reddition des comptes de 2005, 2006, 2007,

2010, 2012, 2013, 2014, et 2015. Soit une période de huit (8) années.

Sur un total de quarante cent seize (416) Etats financiers attendus pour 52 Entités, quinze (15) Etats

financiers sont transmis à la quatrième Chambre pour 7 Entités. Soit un pourcentage des Etats financiers

reçus de 3,6%. Le nombre d’Etats financiers non reçus est de quatre cent un (401) pour un pourcentage

de 96,40% dont 360 Etats financiers attendus pour 45 Entités.

Le présent rapport renvoie en annexe 4 la situation individuelle de chaque entité pour l’année 2015, par

rapport aux documents produits (Budget prévisionnel et aux Etats financiers).

Graphique 7

GUINOMAR 27%

PAC 27% ANA

6%

SNG 7%

BPMG 7%

OGP 13%

ANAM 13%

45 Entités non reçus

0%

Etats financiers reçus

68

VI. CERTIFICATION DES FORMULAIRES DE DECLARATION DES

RECETTES MINIERES DE L’INITIATIVE POUR LA TRANSPARENCE

DANS LES INDUSTRIES EXTRACTIVES (ITIE-GUINEE) POUR LES

EXERCICES 2014 ET 2015

L’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) exige la publication de

rapports, incluant la divulgation complète des revenus de l’Etat issus des industries extractives,

ainsi que la divulgation de tous les paiements significatifs versés au gouvernement par les

entreprises minières.

La Cour des comptes de la République de Guinée, séant à Conakry, en chambres réunies en son

audience du six janvier deux mille dix-sept, a adopté par acte n°001/2017/CC du 06 janvier

2017 la certification des formulaires de déclaration des recettes minières des exercices 2014 et

2015, de la Direction Générale des Douanes (DGD), de la Direction Nationale du Trésor et de la

Comptabilité Publique (DNTCP), de la Direction Nationale des Mines (DNM), du Centre de

Promotion et de Développement Miniers (CPDM), de la Direction Nationale des Impôts (DNI) et

de la Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG).

6.1. Saisine par le Secrétaire Exécutif du Comité de Pilotage de l’Initiative pour la

Transparence dans les Industries Extractives en Guinée (ITIE – GUINEE)

Par lettres n° 286, 288, 289 /ITIEG/CP/SE/2016/NB des 13, 16, et 19 décembre 2016 reçues et

enregistrées au Greffe central de la Cour des comptes sous les n°044 du 14 décembre 2016 et

045 du 19 décembre 2016, le Secrétaire Exécutif du Comité de Pilotage de l’Initiative pour la

Transparence dans les Industries Extractives en Guinée (ITIE – GUINEE) a saisi Monsieur le

Premier Président de la Cour des comptes pour la certification des formulaires de déclaration des

recettes minières.

6.2. Les compétences de la Cour des comptes

Les compétences de la Cour des comptes se fondent sur la Constitution, la Loi Organique

L/2013/046/CNT du 18 janvier 2013 portant organisation, attributions et fonctionnement de la

Cour des comptes et régime disciplinaire de ses membres, la Loi Organique Relative aux Lois de

finances (LORF) et le Décret portant Règlement Général sur la Gestion Budgétaire et la

Comptabilité Publique (RGGBCP).

De par ces prérogatives, elle est compétente pour certifier les formulaires de déclaration des

recettes minières du périmètre des neuf (9) organismes collecteurs que sont :

69

6.2.1. La Direction Nationale des Impôts (DNI)

6.2.2. La Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DNTCP)

6.2.3. La Direction Générale des Douanes (DGD)

6.2.4. La Direction Nationale des Mines (DNM)

6.2.5. Le Bureau National d’Expertise (BNE)

6.2.6. La Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS)

6.2.7. La Banque Centrale de la République de Guinée (BCRG)

6.2.8. Le Centre de Promotion et de Développement Miniers (CPDM)

6.2.9. L’Agence Nationale d’Aménagement des Infrastructures Minières (ANAIM)

6.3. Instruction des dossiers

Par Ordonnance N°004/2016/CHCE/CC du 22 décembre 2016, Monsieur le Premier Président

de la Cour des comptes a désigné un rapporteur pour l’instruction du dossier de certification des

formulaires de déclaration des recettes minières transmis par le Secrétaire Exécutif du Comité de

Pilotage de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives en Guinée (ITIE-

GUINEE).

Ces formulaires de déclaration concernent les recettes minières de la Direction Nationale des

Mines (DNM), de la Direction Générale des Douanes (DGD), du Centre de Promotion et de

Développement Miniers (CPDM), de la Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité

Publique (DNTCP), de la Direction Nationale des Impôts (DNI) et de la Banque Centrale de la

République de Guinée (BCRG) pour les exercices 2014 et 2015.

L’instruction a consisté à des vérifications sommaires des formulaires de déclaration des recettes

établis par les organismes collecteurs, sur la base des fichiers informatiques de la Direction

Nationale des Douanes et de la Direction Nationale des Impôts, relatifs aux paiements des droits

et taxes des Sociétés minières, des exercices 2014 et 2015, communiqués par le consultant

indépendant de l’ITIE-GUINEE.

Les recoupements faits des montants des flux des formulaires de déclaration avec les montants

des paiements enregistrés dans les fichiers 2014 et 2015 de la Direction Générale des Douanes

et de la Direction Nationale des Impôts ont permis d’évaluer la sincérité des déclarations et la

régularité des recettes. Cette évaluation s’est matérialisée par l’élaboration d’un rapport

d’instruction examiné en Chambres réunies le vendredi 06 janvier 2017.

70

S’agissant de la méthodologie adoptée et des diligences effectuées, la mission de certification a

été conduite sur le fondement de la pratique internationale et sur la base des normes de

l’INTOSAI (Organisation Internationale des Institutions Supérieures de Contrôle des Finances

Publiques). Ainsi :

- Les lettres n° 286, 288, 289 /ITIEG/CP/SE/2016/NB des 13, 16 et 19 décembre 2016 du

Secrétaire Exécutif du Comité de Pilotage de l’Initiative pour la Transparence dans les

Industries Extractives en Guinée (ITIE – GUINEE) sont conformes à la norme ISSAI

1210 relative à l’accord sur les termes des missions d’audit ;

- Le Rapporteur s’est documenté sur les procédures de l’ITIE et sur les textes qui

règlementent les différentes recettes (flux) concernées par la certification, conformément

aux normes ISSAI 1250 relative à la prise en considération des textes législatifs et

règlementaires dans un audit d’états financiers ;

- Le Rapporteur a procédé à la planification et à l’exécution des tâches selon les

prescriptions de la norme ISSAI 1200 (Conduite de l’Audit selon les normes

Internationale d’Audit) ;

- Le Rapporteur a vérifié que les formulaires de déclaration sont appuyés d’un état détaillé

des paiements avec les références des justificatifs des paiements ;

- Le Rapporteur a procédé à la vérification et à la totalisation arithmétique des montants

des recettes portés sur les formulaires de déclaration ;

- Le Rapporteur a procédé à des vérifications sommaires concernant la sincérité des

déclarations et la régularité des recettes.

Il convient de préciser que dans cette première phase de certification par la Cour des comptes

des données des formulaires de déclaration, les montants des paiements inscrits dans les

formulaires de déclaration des recettes minières n’ont pas été comparés aux données des

balances générales des comptes qui serviront à l’élaboration des lois de règlement des exercices

2014 et 2015.

En outre, il n y a pas eu de communication entre le rapporteur et les responsables des

administrations concernées par l’élaboration des formulaires de déclaration. La mission n’a pas

procédé à la confirmation externe des informations qui relèvent de la compétence du conciliateur

(Consultant ITIE).

Par conséquent, les normes ISSAI 1260 (communication avec les personnes constituant le

gouvernement d’entreprise), ISSAI 1265 (communication des faiblesses du contrôle interne aux

71

personnes constituant le gouvernement d’entreprise et la direction) et ISSAI 1505 (confirmation

externe) n’ont pas été appliquées.

6.4. Analyses et observations faites sur les formulaires de déclaration des recettes

minières des exercices 2014 et 2015

6.4.1. Sur la recevabilité de la demande de certification des « formulaires après

vérification », du Secrétaire Exécutif du Comité de Pilotage et les délais :

Conformément aux directives du Comité de pilotage de l’Initiative pour la Transparence dans les

Industries Extractives en Guinée (ITIE – GUINEE), le Secrétaire Exécutif a saisi la Cour des

comptes à l’effet de certifier les formulaires de déclaration des administrations et entités

publiques pour les exercices 2014 et 2015. Ces demandes sont recevables.

S’agissant des délais, les formulaires de déclaration des recettes dûment signés, auraient dû

parvenir à la Cour des comptes bien avant le 13 décembre 2016, pour l’ensemble des entreprises

du périmètre de réconciliation que sont :

6.4.1.1. Les Entreprises minières

6.4.1.2. Les Sous-traitants miniers

6.4.1.3. Les Sociétés de carrière

6.4.1.4. Les Comptoirs de diamant

6.4.1.5. Les Comptoirs d’achat d’or

6.4.2. Sur les formulaires de déclaration du Centre de Promotion et de

Développement Miniers (CPDM)

6.4.2.1. Le Centre de Promotion et de Développement Miniers a présenté cinq (5)

formulaires de déclaration des recettes minières versées au cours de l’exercice

2014 au titre des frais d’instruction des dossiers des titres miniers (Flux1) et des

droits fixes (Flux2) récapitulés par Société minière et par flux dans le tableau ci-

après :

72

Tableau récapitulatif des recettes minières objet des déclarations du Centre de Promotion et de

Développement Miniers (CPDM) pour l’exercice 2014 en (GNF).

N° N° Réf Sociétés minières (F1) (F2) Total

1 000292U SOCIETE DES MINES

DE FER 10 337 311 281 484 427 291 821 738

2 007224E SOCIETE ALUFER (SA) 10 691 136 162 505 296 173 196 432

3 0119405H SOCIETE BEL AIR

MINING SA 5 865 623 7 717 004 910 7 722 870 533

4 000706U COMPAGNIE DES

BAUXITES D’ALUMINE

(DIAN-DIAN) 3 520 892 30 982 824 34 503 716

5 013556Q SOCIETE GUITER

MINING SA 3 612 830 25 007 704 28 620 534

TOTAL 34 027 792 8 216 985 161 8 251 012 953

Le montant des versements inscrits sur les cinq (5) formulaires de déclaration s’élève à huit

milliards deux cent cinquante un millions douze mille neuf cent cinquante-trois francs guinéens

(8 251 012 953 GNF). La rubrique « Référence de justificatif de paiement » du volet II n’est pas

renseignée.

6.4.2.2. Le Centre de Promotion et de Développement Miniers a présenté cinq (5) formulaires de

déclaration des recettes minières versées au cours de l’exercice 2015 au titre des frais

d’instruction des dossiers des titres miniers (Flux1) et des droits fixes (Flux2) récapitulés

par Société minière et par flux dans le tableau ci-après :

73

Tableau récapitulatif des recettes minières objet des déclarations du Centre de Promotion et de

Développement Miniers (CPDM) pour l’exercice 2015 en (GNF).


1 007577A SOCIETE

INTERNATIONAL

MINERALS GUINEA LTD 11 027 693 649 898 236 660 925 929

2 007224E SOCIETE ALUFER (SA) 11 063 764 301 222 245 312 286 009

3 009029Q SOCIETE DES

BAUXITES DE GUINEE 3 601 925 361 201 244 364 803 169

4 021425V SOCIETEMINIERE DE

BOKE 17 335 031 17 010 757 845 17 028 092 876

5 001844Y SOCIETE WEGA MINING 6 252 487 1 986 082 045 1 992 334 532

TOTAL 49 280 900 20 309 161 615 20 358 442 515

Le montant des versements inscrits sur les cinq (5) formulaires de déclaration s’élève à vingt

milliards trois cent cinquante-huit millions quatre cent quarante-deux mille cinq cent quinze francs

guinéens (20 358 442 515 GNF). La rubrique « Référence de justificatif de paiement » du volet II

n’est pas renseignée.

6.4.3. Sur les formulaires de déclaration de la Direction Nationale des Mines (DNM)

6.4.3.1. La Direction Nationale des Mines a présenté quatre (4) formulaires de

déclaration des recettes minières versées au cours de l’exercice 2014 au titre

des taxes sur les substances minières (Flux3) récapitulés par Société de carrière

et par flux dans le tableau ci-après :

74

Tableau récapitulatif des recettes minières objet des déclarations de la Direction Nationale des

Mines (DNM) pour l’exercice 2014 en (GNF).

N° N° Réf Sociétés de carrière (F3) Total

1 010981H AMG 380 006 099 380 006 099

2 000113K SOMIAG 3 277 611 207 3 277 611 207

3 000155R ALAME 2 992 300 589 2 992 300 589

4 010981H SCETHCG 1 056 237 183 1 056 237 183

TOTAL 7 706 155 078 7 706 155 078

NB: Le paiement se fait mensuellement suivant la quantité vendue et à partir de la fiche de

liquidation délivrée par la Direction Préfectorale des Mines et de la Géologie. La taxe est de

4$USD par mètre cube et suivant le taux du jour de la devise à la BCRG.

Le montant des versements inscrits sur les quatre (4) formulaires de déclaration s’élève à sept

milliards sept cent six millions cent cinquante-cinq mille soixante-dix-huit francs guinéens

(7 706 155 078 GNF). La rubrique « Référence de justificatif de paiement » du volet II n’est pas

renseignée.

6.4.3.2. La Direction Nationale des Mines a présenté quatre (4) formulaires de


des taxes sur les substances de carrières (Flux3) récapitulés par Société de

carrière et par flux dans le tableau ci-après :

75


Mines (DNM) pour l’exercice 2015 en (GNF).

N° N° Réf Sociétés de carrière (F3) Total

1 010981H AMG 1 074 067 824 1 074 067 824

2 000113K SOMIAG 2 373 735 746 2 373 735 746

3 000155R ALAME 2 405 898 571 2 405 898 571

4 010981H SCETHCG 443 650 329 443 650 329

TOTAL 6 297 352 470 6 297 352 470

Le montant des versements inscrits sur les quatre (4) formulaires de déclaration s’élève à six

milliards deux cent quatre-vingt-dix-sept millions trois cent cinquante-deux mille quatre cent

soixante-dix francs guinéens (6 297 352 470 GNF). La rubrique « Référence de justificatif de

paiement » du volet II n’est pas renseignée.

6.4.4. Sur les formulaires de déclaration de la Direction Nationale du Trésor et de la

Comptabilité Publique (DNTCP)

6.4.4.1. La Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique a présenté trois

(3) formulaires de déclaration des recettes minières versées au cours de

l’exercice 2014 au titre des taxes sur les substances minières (Flux19) et des

loyers des infrastructures minières (F23) récapitulés par Société minière et par

flux dans le tableau ci-après :

76

Tableau récapitulatif des recettes minières objet des déclarations de la Direction Nationale du

Trésor et de la Comptabilité Publique (DNTCP) pour l’exercice 2014 en (GNF).


1 000415L CBG 469 774 446 327 5 370 146 845 475 144 593 172

2 000002G SAG 72 262 262 007 - 72 262 262 007

3 000126P CBK 21 680 524 130 10 868 522 311 32 549 046 441

TOTAL 563 717 232 464 16 238 669 156 579 955 901 620

NB: Les Loyers des Infrastructures correspondent au flux 23 du formulaire de déclaration dans la

rubrique « Organisme collecteur ANAIM » au lieu de CBG et CBK.

Le montant des versements inscrits sur les trois (3) formulaires de déclaration s’élève à cinq cent

soixante-dix-neuf milliards neuf cent cinquante-cinq millions neuf cent un mille six cent vingt

francs guinéens (579 955 901 620 GNF). Les détails de ces déclarations des recettes minières

sont renseignés par des références de justificatifs de paiement.

6.4.4.2. La Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique a présenté trois

(3) formulaires de déclaration des recettes minières versées au cours de

l’exercice 2015 au titre des taxes sur les substances minières (Flux19) et des

loyers des infrastructures minières (F23) récapitulés par Société minière et par


77

Tableau récapitulatif des recettes minières objet des déclarations de la Direction Nationale du

Trésor et de la Comptabilité Publique (DNTCP) pour l’exercice 2015 en (GNF).


1 000415L CBG 502 115 501 243 6 314 767 603 508 430 268 846

2 000002G SAG 24 020 936 059 - 24 020 936 059

3 000126P CBK 17 945 879 341 - 17 945 879 341

TOTAL 544 082 316 643 6 314 767 603 550 397 084 246

NB: Les Loyers des Infrastructures correspondent au flux 23 du formulaire de déclaration dans la

rubrique « Organisme collecteur ANAIM » au lieu de CBG.

Le montant des versements inscrits sur les trois (3) formulaires de déclaration s’élève à cinq cent

cinquante milliards trois cent quatre-vingt-dix-sept millions quatre-vingt-quatre mille deux cent

quarante-six francs guinéens (550 397 084 246 GNF). Les détails de ces déclarations des

recettes minières sont renseignés par des références de justificatifs de paiement.

6.4.5. Sur les formulaires de déclaration de la Direction Générale des Douanes (DGD)

6.4.5.1. La Direction Générale des Douanes a présenté trente-trois (33) formulaires de


des frais de douane (Flux17 ; Flux18) récapitulés par Entreprise et par flux dans

le tableau ci-après :

78

Tableau récapitulatif des recettes minières objet des déclarations de la Direction Générale des

Douanes (DGD) pour l’exercice 2014 en (GNF).

N° N° Réf Entreprises Frais de douane

(F17 ; F18)

1 007577A SOCIETE CPI INTERNATIONAL MINERALS

GUINEA CO,LTD 158 548 937

2 000706U COMPAGNIE DES BAUXITES ET D’ALUMINE DE

DIAN-DIAN 4 200 000

3 003690Z SOCIETE SBD GUINEE 6 PTY.LTD 7 966 781

4 006820T SOCIETE GDC MINING AND OIL OIL AND GAS 1 035 250 000

5 011060D ETABLISSEMENT DIAKITE &FOFANA SARL 4 134 448 370

6 011801R SOCIETE ALPHA GOLD CORP SA UNIP 941 822 793

7 010154R FELLA BUSINESS INTERNATIONAL SARL 219 474 935

8 010981H AMG SARL 379 451 738

9 000167V HYSPEC AFRICA LIMITED GUINEE SARL

UNIPERSONNELLE 2 584 669

10 000091L TOUMNYNY SARL 4 540 927

11 000263R SOCIETE EQUIPEMENT ET SERVICES

SANGAREDI SARL 654 227 722

12 000102A MINES EQUIPEMENT ET SERVICES SARL 1 038 898 288

79


(F17 ; F18)

13 000044D MOOLMAN MINING GUINEA 6 416 697 432

14 000548Y SCETHG 30 080 007

15 002680T SOCIETE D’ALUMINE FRIGUIA 40 005 181

16 000301W SGS MINERAL SERVICE GUINEE-SARL 384 670 566

17 000113K SOMIAG 895 218 621

18 000051B NITROKEMINE 1 295 604 610

19 000052N NITROKEMFOR GUINEE 278 841 890

20 001196Y SOCIETE BELZONE HOLDING 399 829 097

21 008854G FORECAREAH GUINEA MINING SA 80 742 691

22 008181Z WEST AFRICA EXPLORATION-SA 7 753 991

23 00292U SOCIETE DES MINES DE FER DE GUINEE 464 938 313

24 000071D SIMFER SA 1 689 599 468

25 000126P COMPAGNIE DES BAUXITES DE KINDIA (CBK) 6 303 372 612

26 000042B SOCIETE MINIERE DE DINGUIRAYE (SMD) 92 336 073 378


80


(F17 ; F18)

28 000002G SOCIETE ANGLOGOLD ASHANTI DE GUINEE

(SAG) 147 518 992 575


(SAG) 14 512 340 949

30 000415L COMPAGNIE DES BAUXITES DE GUINEE (CBG) 64 913 184 979

31 018016T IDCOM GUINEE 78 065 199

32 000189Z GEOPROSPECT LIMITED SUCCURSALE GUINEE 158 224 495

33 DECLARATIONS UNILATERALES (P2) 14 517 834 834

TOTAL 382 893 344 682

Le montant des versements inscrits sur les trente-trois (33) formulaires de déclaration s’élève à

trois cent quatre-vingt-deux milliards huit cent quatre-vingt-treize millions trois cent quarante-

quatre mille six cent quatre-vingt-deux francs guinéens (382 893 344 682 GNF). Les détails de

ces déclarations des recettes minières sont renseignés par des références de justificatifs de

paiement.

6.4.5.2. La Direction Générale des Douanes a présenté trente-trois (33) formulaires de


des frais de douane (Flux17 ; 18) récapitulés par Entreprise et par flux dans le

tableau ci-après :

81

Tableau récapitulatif des recettes minières objet des déclarations de la Direction Générale des

Douanes (DGD) pour l’exercice 2015 en (GNF).


(F17 ; F18)

1 000706U COMPAGNIE DES BAUXITES ET D’ALU DE DIAN-

DIAN 354 878 507

2 006820T SOCIETE GDC MINING AND OIL OIL AND GAS – SA 2 197 734

3 004387M SOCIETE AMCO DRILLING GUINEE – SARL 979 456 168

4 004387M SOCIETE AMCO DRILLING GUINEE – SARL 2 342 057

5 000181L GUINEA ALUMINIA CORPORATION (GAC) SA 2 549 991 682

6 011060D ETABLISSEMENT DIAKITE &FOFANA SARL 4 217 841 401

7 007224E SOCIETE ALUFER – SA 4 847 032

8 021425V SOCIETE MINIERE DE BOKE SA 2 008 474 598

9 021425V SOCIETE MINIERE DE BOKE SA 12 360 320 610

10 000167V HYSPEC AFRICA LIMITED GUINEE SARL UNIPERSO 22 651 505

11 000091L TOUMNYNY SARL 70 179 231

12 000102A MINES EQUIPEMENT ET SERVICES SARL 545 673 650

13 000044D MOOLMAN MINING GUINEA 2 028 822

82


(F17 ; F18)

14 000548Y SCETHG 668 482 697

15 000417F SOCIETE HAMANA IMPORT EXPORT SARL 62 419 066

16 000417F SOCIETE HAMANA IMPORT EXPORT SARL 30 949 513 438


18 000301W SGS MINERAL SERVICE GUINEE-SARL 139 220 458

19 000051B NITRPKEMINE 1 730 327 802

20 000052N NITRPKEMFOR GUINEE 179 989 966

21 001196Y SOCIETE BELZONE HOLDING SA 69 157 938

22 000043N UNITED MINING SUPPLY (UMS) 40 015 385 900

23 008181Z WEST AFRICA EXPLORATION-SA 14 992 696

24 00292U SOCIETE DES MINES DE FER DE GUINEE (SMFG) 53 662 998

25 000071D SIMFER SA 826 033 721




83


(F17 ; F18)

29 000002G SOCIETE ANGLOGOLD ASHANTI DE GUINEE (SAG) 112 117 239 166

30 000002G SOCIETE ANGLOGOLD ASHANTI DE GUINEE (SAG) 11 530 241 692


32 000189Z GEOPROSPECT LIMITED SUCCURSALE GUINEE 754 271 730

33 DECLARATIONS UNILATERALES (P2) 2 414 912 369

TOTAL 430 930 347 985

Le montant des versements inscrits sur les trente-trois (33) formulaires de déclaration s’élève à

quatre cent trente milliards neuf cent trente millions trois cent quarante-sept mille neuf cent

quatre-vingt-cinq francs guinéens (430 930 347 985 GNF).

6.4.6. Sur les formulaires de déclaration de la Direction Nationale des Impôts (DNI)

6.4.6.1. La Direction Nationale des Impôts a présenté quarante-cinq (45) formulaires de


des Impôts sur les Sociétés (F9), des Retenues à la source (F10), des Taxes sur

biens et services non miniers (F13) et des Taxes sur les salaires (F16)

récapitulés par Entreprise et par flux dans le tableau ci-après :

84


Impôts (DNI) pour l’exercice 2014 en (GNF).

N° N° Réf Entreprises

Cumul Flux

F9+F10+F13+F16


GUINEA CO 164 010 891


DIAN- 460 167 174


4 006820T SOCIETE GDC MINING AND OIL OIL AND GAS –

SA 64 387 302

5 011060D ETABLISSEMENT DIAKITE &FOFANA SARL 22 640 801

6 011801R SOCIETE ALPHA GOLD CORP SA UNIP 14 000 000

7 010154R FELLE BUSINESS INTERNATIONAL SARL 36 811 000

8 010981H AMG SARL 83 902 888



10 000091L TOUMNYNY SARL 296 337 717


12 000044D MOOLMAN MINING GUINEA 35 280 360 834

85


Cumul Flux

F9+F10+F13+F16

13 000548Y SCETHG 505 080 571


15 000301W SGS MINERAL SERVICE GUINEE-SARL 3 025 743 523

16 000113K SOMIAG 2 277 239 004

17 000051B NITRPKEMINE 4 084 048 080

18 000052N NITRPKEMFOR GUINEE 6 034 456 002

19 001196Y SOCIETE BELZONE HOLDING 2 779 753 051

20 008854G FORECAREAH GUINEA MINING SA 4 259 143 023

21 008181Z WEST AFRICA EXPLORATION-SA 6 044 265 458

22 00292U SOCIETE DES MINES DE FER DE GUINEE 18 150 745 982

23 000071D SIMFER SA 34 768 013 242




(SAG) 222 188 287 389

86


Cumul Flux

F9+F10+F13+F16


28 000189Z GEOPROSPECT LIMITED SUCCURSALE GUINEE 7 060 578 500

29 009029Q SOCIETE DES BAUXITES DE GUINEE SA 2 035 995 000

30 007342T ALLIANCE MINIG COMMODITIES SA 663 002 164

31 07224E SOCIETE ALUFER SA 415 133 518

32 04796A SOCIETE SODEXO GUINEE SA 1 043 394 576

33 04387M SOCIETE AMCO DRILLING GUINEE SARL 13 923 559 802

34 07918G SOCIETE RUFEX SARL 1 599 500

35 01844Y SOCIETE WEGA MINING 839 695 917

36 014341U COMPTOIR KENANE VICTOR 696 000

37 013556Q SOCIETE GUITER MINING SA 295 045 547

38 01288Q SOCIETE GOLDIA GUINEE SARL 15 166 000

39 09415H ETABLISSEMENT LY BAILA 23 106 900

40 SOCIETE RIO TINTO GUINEE SA 1 052 050 324

87


Cumul Flux

F9+F10+F13+F16



43 000155R ALAME 1 797 401 986


45 301/2014 DECLARATIONS UNILATERALES (P2) 25 866 125 278

TOTAL 934 365 298 043

Le montant des versements inscrits sur les quarante-cinq (45) formulaires de déclaration s’élève

à neuf cent trente-quatre milliards trois cent soixante-cinq millions deux cent quatre-vingt-dix-huit

mille quarante-trois francs guinéens (934 365 298 043 GNF).

Les détails de ces déclarations des recettes minières sont renseignés par des références de

justificatifs de paiement.

6.4.6.2. La Direction Nationale des Impôts a présenté quarante (40) formulaires de


des Impôts sur les Sociétés (F9), des Retenues à la source (F10), des Taxes sur

biens et services non miniers (F13) et des Taxes sur les salaires (F16)

récapitulés par Entreprise et par flux dans le tableau ci-après :

88


Impôts (DNI) pour l’exercice 2015 en (GNF).


Cumul Flux

F9+F10+F13+F16


GUINEA CO, 103 746 312


DIAN- 971 906 460


4 006820T SOCIETE GDC MINING AND OIL OIL AND GAS –

SA 48 218 987



6 000091L TOUMNYNY SARL 763 255 417

7 000263R SOCIETE EQUIPEMENT ET SERVICES

SANGAREDI 849 429 256


9 000044D MOOLMAN MINING GUINEA 678 074 924

10 000548Y SCETHG 101 747 513


89


Cumul Flux

F9+F10+F13+F16

12 000301W SGS MINERAL SERVICE GUINEE-SARL 3 753 946 777

13 000113K SOMIAG 1 880 826 709

14 000051B NITRPKEMINE 3 669 059 776

15 000052N NITRPKEMFOR GUINEE 3 183 551 792

16 001196Y SOCIETE BELZONE HOLDING 1 035 480 869

17 008854G FORECAREAH GUINEA MINING SA 668 688 505

18 008181Z WEST AFRICA EXPLORATION-SA 1 255 853 032

19 00292U SOCIETE DES MINES DE FER DE GUINEE 10 784 322 493

21 000071D SIMFER SA 16 320 897 064




(SAG) 249 060 851 635


26 000189Z GEOPROSPECT LIMITED SUCCURSALE GUINEE 4 272 876 365

90

N° N° Réf Entreprises Cumul Flux

27 009029Q SOCIETE DES BAUXITES DE GUINEE SA 195 796 320

28 007342T ALLIANCE MINIG COMMODITIES SA 366 469 574

29 07224E SOCIETE ALUFER SA 224 120 006

30 04796A SOCIETE SODEXO GUINEE SA 1 695 072 700

31 04387M SOCIETE AMCO DRILLING GUINEE SARL 5 852 827 593

32 01844Y SOCIETE WEGA MINING 139 141 719

33 013556Q SOCIETE GUITER MINING SA 134 537 566

34 SOCIETE RIO TINTO GUINEE SA 790 798 168



37 000155R ALAME 899 127 000


39 019750M SOCIETE WINNING ALLIANCE PORTS SA 204 995 030

40 019405H SOCIETE BEL AIR MINING SA 38 677 932

TOTAL 924 471 973 184

91

Le montant des versements inscrits sur les quarante (40) formulaires de déclaration s’élève à

neuf cent vingt-quatre milliards quatre cent soixante-onze millions neuf cent soixante-treize mille

cent quatre-vingt-quatre francs guinéens (924 471 973 184 GNF). Les détails de ces déclarations

des recettes minières sont renseignés par des références de justificatifs de paiement.

6.4.7. Sur les formulaires de déclaration de la Banque Centrale de la République de

Guinée (BCRG)

6.4.7.1. La Banque Centrale de la République de Guinée a présenté sept (7) formulaires

de déclaration des recettes comptoirs d’or versées au cours de l’exercice 2014

au titre de la Redevance de la BCRG sur les expéditions d’or (Flux 5), des Taxes

sur l’exportation de l’or (Flux 17) récapitulés par Société de comptoir d’or et par


Tableau récapitulatif des recettes minières objet des déclarations de la Banque Centrale de la

République de Guinée (BCRG) pour l’exercice 2014 en (GNF).

N°O N° Réf Comptoirs d’or Flux 5 Flux 17 Total

1 011801R ALFA GOLD 55 820 000 1 074 852 259 1 130 672 259

2 010788C ETS SOSIM 161 444 000 1 403 771 032 1 565 215 032

3 010154R FELLA BUSINESS 94 607 000 2 442 313 574 2 536 920 574

4 011288Q GOLDIA 49 142 000 313 041 938 362 183 938

5 011288Q GOLDIA (Impôts S) 15 166 000 - 15 166 000

6 LB 73 613 500 1 531 001 801 1 607 615 301

7 DECLARATIONS (P2 403 885 800 1 936 642 669 2 340 528 469

TOTAL 856 678 300 8 701 623 273 9 558 301 573

92

NB : DECLARATION (P2) : Il s’agit des sociétés dont les paiements sont en dessous de 700

millions de GNF.

Le montant des versements inscrits sur les sept (7) formulaires de déclaration s’élève à neuf

milliards cinq cent cinquante-huit millions trois cent un mille cinq cent soixante-treize francs

guinéens (9 558 301 573 GNF). Les détails de ces déclarations des recettes Comptoirs d’or sont

renseignés par des références de justificatifs de paiement.

6.4.7.2. La Banque Centrale de la République de Guinée a présenté six (6) formulaires

de déclaration des recettes comptoirs d’or versées au cours de l’exercice 2015

au titre de la Redevance de la BCRG sur les expéditions d’or (Flux 5), de la Taxe

à l’exportation sur la production artisanale et industrielle de l’or (Flux 17)

récapitulés par Société de comptoir d’or et par flux dans le tableau ci-après :

Tableau récapitulatif des recettes minières objet des déclarations de la Banque Centrale de la

République de Guinée (BCRG) pour l’exercice 2015 en (GNF).

N° N° Réf Comptoirs d’or Flux 5 Flux 17 Total

1 010788C ETS SOSIM 338 971 551 1 342 852 513 1 681 824 064

2 020327V OBAMA 39 626 930 107 578 985 147 205 915

3 011288Q GOLDIA GUINEE 92 927 530 326 329 212 419 256 742

4 LB 188 655 691 765 903 722 954 559 413

5 000417F HAMANA 17 558 864 64 381 950 81 940 814

6 DECLARATIONS

(P2) 765 591 906 239 684 049 1 005 275 955

TOTAL 1 443 332 472 2 846 730 431 4 290 062 903

Le montant des versements inscrits sur les six formulaires de déclaration s’élève à quatre

milliards deux cent quatre-vingt-dix millions soixante-deux mille neuf cent trois francs guinéens

93

(4 290 062 903 GNF). Les détails de ces déclarations des recettes Comptoirs d’or sont

renseignés par des références de justificatifs de paiement.

6.4.8. Tableau récapitulatif des recettes minières de 2014 et 2015 en (GNF).

N°O ORGANISMES COLLECTEURS 2014 2015

1 Centre de Promotion et de

Développement Miniers (CPDM) 8 251 012 953 20 358 442 515

2 Direction Nationale des Mines (DNM) 7 706 155 078 6 297 352 470

3 Direction Nationale du Trésor et de la

Comptabilité Publique (DNTCP) 579 955 901 620 550 397 084 246

4 Direction Générale des Douanes

(DGD) 382 893 344 682 433 930 347 985

5 Direction Nationale des Impôts (DNI) 934 365 298 043 924 471 973 184

6 Banque Centrale de la République de

Guinée (BCRG) 9 558 301 573 4 290 062 903

TOTAL GLOBAL 1 922 730 013 949 1 936 745 263 303

Les six (6) organismes collecteurs (DNM-DGD-CPDM-DNTCP-DNI-BCRG) ont produit pour

certification cent quatre-vingt-huit (188) formulaires de déclaration des recettes minières. Sur la

base des données reportées après examen, les revenus générés par le secteur minier totalisent

un montant global de mille neuf cent vingt-deux milliards sept cent trente millions treize mille neuf

cent quarante-neuf francs guinéens (1 922 730 013 949 GNF) pour l’exercice 2014 et d’un

montant global de mille neuf cent trente-six milliards sept cent quarante-cinq millions deux cent

soixante-trois mille trois cent trois francs guinéens (1 936 745 263 303 GNF) pour l’exercice

2015.

Nonobstant les observations sus-relevées, portant sur le respect des délais de production des

formulaires de déclaration, sur le problème du recoupement des données des formulaires de

déclaration avec les données des balances générales des comptes qui serviront à l’élaboration

94

des lois de règlement des exercices 2014 et 2015, la rubrique « Référence de justificatif de

paiement » du volet II non renseignée, et sur la non application des normes ISA 260, 265 et 505

ci-dessus indiquées, les données des cent quatre-vingt-huit (188) formulaires de déclaration des

recettes des Entreprises, du périmètre de réconciliation pour les exercices 2014 et 2015, sont

régulières et sincères et donnent une image fidèle du résultat du recouvrement des recettes

minières des exercices 2014 et 2015.

Il y a donc lieu de certifier les formulaires de déclaration des recettes de la Direction Générale

des Douanes (DGD), de la Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique

(DNTCP), de la Direction Nationale des Mines (DNM), du Centre de Promotion et de

Développement Miniers (CPDM), de la Direction Nationale des Impôts (DNI) et de la Banque

Centrale de la République de Guinée (BCRG).

6.5. Conclusion

En la forme

Sous réserve du retard de la saisine de la Cour des comptes qui appelle des efforts de respect

des délais, la demande de certification des formulaires de déclaration des recettes minières

formulée par le Secrétaire Exécutif du comité de Pilotage de l’Initiative pour la Transparence

dans les Industries Extractives en Guinée (ITIEG) relatives à la production des Rapports ITIE-

GUINEE pour les exercices 2014 et 2015 est recevable.

Au fond

Au regard des normes et principes d’audit en vigueur, des diligences menées (vérifications

sommaires concernant la fiabilité des données, évaluation de la sincérité des déclarations et la

régularité des recettes), et sous réserve des observations ci-dessus formulées, la Cour des

comptes certifie que les données des soixante-six (66) formulaires de déclaration des recettes de

la Direction Générale des Douanes (DGD), des six (6) formulaires de déclaration des recettes de

la Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique (DNTCP), des huit (8) formulaires

de déclaration des recettes de la Direction Nationale des Mines (DNM), des dix (10) formulaires

de déclaration des recettes du Centre de Promotion et de Développement Miniers (CPDM) , des

quatre-vingt- cinq (85) formulaires de déclaration des recettes de la Direction Nationale des

Impôts (DNI) et des treize (13) formulaires de déclaration des recettes de la Banque Centrale de

la République de Guinée (BCRG), pour les exercices 2014 et 2015, sont régulières et sincères et

donnent une image fidèle des formulaires de déclaration des recettes minières présentés pour la

certification de la Cour des comptes.

95

QUATRIEME PARTIE

PERSPECTIVES ET RECOMMANDATIONS

L’opérationnalisation de la Cour des comptes est un processus qui ressort des actions à mener à

court et moyen terme afin de permettre le fonctionnement optimum de la juridiction financière

dans tous les aspects de ses missions et attributions.

I. Loi Organique sur la Cour des comptes

La Cour recommande la relecture de la Loi organique L/2013/046/CNT du 18 janvier 2013 portant

organisation, attributions et fonctionnement de la Cour des comptes et le régime disciplinaire de

ses membres a été adopté, modifiée dans certaines de ses dispositions par la Loi organique

L/2013/066/CNT du 12 décembre 2013, afin de corriger certaines contradictions relevées.

II. Les principales actions complémentaires à mener au cours de l’année 2017

2.1. Faire prêter serment aux Conseillers référendaires, aux élèves auditeurs et aux greffiers

devant la Cour ;

2.2. Faire prêter serment aux comptables publics principaux devant la Cour ;

2.3. Déterminer le périmètre de contrôle de la Cour : Obtenir les listes fiabilisées manquantes des

comptes de l’Etat, des Etablissements Publics Administratifs, des Collectivités Territoriales et

Locales, des Entreprises Publiques, des Institutions Bancaires, de Crédits et d’Assurances et

des autres Organismes soumis au contrôle de la Cour des comptes ;

2.4. Recenser dans un tableau, les comptes de gestion concernés par les arriérés d’apurement

en précisant la période et le comptable rendant ;

2.5. Déterminer les lignes de comptes pour tous les comptes des comptables principaux de 2010

à 2015.

III. Elaboration des outils professionnels propres à favoriser le contrôle

Ce sont :

3.1. Un guide de méthodologie générale des contrôles de la gestion;

3.2. Un guide de contrôle juridictionnel;

3.3. Des guides thématiques de contrôle comme:

96

3.3.1. Le guide commun de vérification d’un service de l’Etat, et d’un établissement public

administratif;

3.3.2. Le guide de vérification d’une collectivité locale;

3.3.3. Le guide de vérification d’une collectivité territoriale ;

3.3.4. Le guide de vérification d’une entreprise publique;

3.3.5. Le guide de contrôle de la passation des marchés publics;

3.3.6. Le guide de contrôle de l’exécution des lois de finances.

3.3.7. Le guide de vérification d’un projet de développement ;

3.3.8. Le guide de vérification d’un organisme bénéficiant d’un concours financier de l’Etat ;

3.3.9. Le guide de contrôle des dépenses de personnel ;

Les textes règlementaires internes qui sont en cours d’élaboration sont :

3.4. L’instruction fixant le modèle-type des différents arrêts rendus par la Cour des

comptes ;

3.5. L’instruction relative à l’audition des justiciables par la Cour des comptes ;

3.6. L’instruction particulière (ou note) concernant la procédure à suivre pour l’élaboration

du programme annuel de vérification et l’élaboration du rapport annuel d’activités ;

IV. Organisation des rencontres de concertation avec les Ministères en charges

de l’Economie et des Finances et du Budget

Ces rencontres seront axées, sur les questions liées à la production des comptes de gestion et à

la mise en état d’examen des comptes de gestion, sur les cautionnements et les prestations de

serment des comptables publics et sur les contraintes juridiques liées aux délais de reddition des

comptes.

V. Elaboration du programme de formation en Guinée et à l’extérieur pour l’année

2017

Un programme de formation pour l’année 2017 sera établi en application de l’article 109 de la Loi

Organique 046 du 18 janvier 2013 qui dispose que : « tout au long de leur carrière, les

magistrats de la Cour des comptes doivent suivre des programmes de formation organisés par la

Cour à leur intention. La mise à niveau de leurs connaissances et le renforcement de leurs

capacités professionnelles constituent un devoir pour les magistrats ».

97

5.1. Les stages

Il est envisagé en rapport avec le Projet RECOR II d’organiser en 2017 des missions de

« coaching », des stages auprès d’Institutions Supérieures de Contrôle des Finances Publiques

(ISC) membres de l’INTOSAI.

5.2. Les formations techniques

Des formations techniques seront organisées sur les thèmes ci-après:

5.2.1. Le contrôle juridictionnel ;

5.2.2. Le contrôle de la gestion ;

5.2.3. La loi de règlement et de compte rendu budgétaire ;

5.2.4. Le Ministère public ;

5.2.5. Le greffe central et les greffiers de chambre.

VI. Création et équipement d’un Centre de Documentation

VII. Mise en place d’un réseau intranet et d’un système d’information à la Cour des

comptes

La mise en place d’un système d’information fiable à la Cour des comptes permettra de renforcer

son efficience et son efficacité dans le cadre des activités de contrôle des finances publiques. A

terme, ce projet devrait permettre une interconnexion entre la Cour des comptes et la chaine des

dépenses (et éventuellement les régies de recettes) des Ministères en charge des Finances et du

Budget. Ce qui facilitera le suivi de l’exécution des lois de finances et le contrôle du budget de

l’Etat.

98

ANNEXE 1

SITUATION DES COMPTES

CHAMBRE DES COMPTES DE L’ETAT

99

Situation des comptes Chambre des comptes de l’Etat

Année 2012 Légende : R = Reçu NR = Non Reçu

Tableau N°1 : Comptes de gestion de l’Etat

N° Postes comptables Date de réception Balance Etat de développement Etat de développement Etat des restes

Ordre au Greffe Générale des Recettes des Dépenses à recouvrer

1 Recette Centrale du Trésor 21/10/2016 R R NR NR

2 Recette Spéciale des Impôts 21/10/2016 R R NR R

3 Recette Spéciale de la Douane 21/10/2016 NR R NR NR

4 Agence Comptable Centrale du Trésor 21/10/2016 R R R NR

5 Payeur Général du Trésor 21/10/2016 R R R NR

6 Trésorerie Principale de Conakry 21/10/2016 NR R R NR

7 Trésorerie Régionale de Kindia 21/10/2016 R NR NR NR

8 Trésorerie Régionale de Boké - NR NR NR NR

9 Trésorerie Régionale de Mamou 21/05/2016 R R R NR

10 Trésorerie Régionale de Labé - NR NR NR NR

11 Trésorerie Régionale de Faranah - NR NR NR NR

12 Trésorerie Régionale de Kankan 21/10/2016 R R R NR

13 Trésorerie Régionale de N'Zérékoré 21/10/2016 R R R NR

100








3 Recette Spéciale de la Douane 21/10/2016 R R NR R

4 Agence Comptable Centrale du Trésor 21/10/2016 R R R NR

5 Payeur Général du Trésor 21/10/2016 R R R NR





10 Trésorerie Régionale de Labé 21/10/2016 R R R NR

11 Trésorerie Régionale de Faranah 21/10/2016 NR R R NR

12 Trésorerie Régionale de Kankan 21/10/2016 R R R NR


101









4 Agence Comptable Centrale du Trésor - R R R NR

5 Payeur Général du Trésor - NR NR NR NR



8 Trésorerie Régionale de Boké 27/09/2016 R R R NR


10 Trésorerie Régionale de Labé 21/10/2016 R R R NR

11 Trésorerie Régionale de Faranah 01/09/2016 NR R R NR

12 Trésorerie Régionale de Kankan 01/09/2016 NR R R NR


102






1 Recette Centrale du Trésor - NR NR NR NR



4 Agence Comptable Centrale du Trésor - NR NR NR NR

5 Payeur Général du Trésor - NR NR NR NR

6 Trésorerie Principale de Conakry - NR NR NR NR

7 Trésorerie Régionale de Kindia - NR NR NR NR


9 Trésorerie Régionale de Mamou - NR NR NR NR

10 Trésorerie Régionale de Labé - NR NR NR NR

11 Trésorerie Régionale de Faranah - NR NR NR NR

12 Trésorerie Régionale de Kankan - NR NR NR NR

13 Trésorerie Régionale de N'Zérékoré - NR NR NR NR

- Les Comptes Administratifs et de Gestion des exercices 2011 – 2012 – 2013 sont reçus. - Les Compte généraux de l’administration des finances et les Projets de Loi de règlement des exercices 2011 – 2012 – 2013 sont reçus.

103

ANNEXE 2


CHAMBRE DES COMPTES DES ETABLISSEMENTS PUBLICS ADMINISTRATIFS

104

Situation des comptes

Chambre des comptes des Etablissements Publics Administratifs Année 2015

Légende : R = Reçu NR = Non Reçu

Tableau des Comptes financiers N°O Secteurs Postes comptables Date de

réception au Greffe

Balance Générale

Etat de développement

des recettes

Etat de développement des dépenses

Etat des restes à

recouvrer

01 Centre Hospitalo-Universitaire de Donka NR NR NR NR

02 Centre Hospitalo-Universitaire d'Ignace Deen NR NR NR NR

03 Centre Médical Communal de Coleah NR NR NR NR

04 Centre Médical Communal les Flamboyants NR NR NR NR

05 Centre Médical Communal de Matam NR NR NR NR

06 Centre Médical Communal de la Minière NR NR NR NR

07 Centre Médical Communal de Ratoma NR NR NR NR

08 Hopital de l'Amitié Sino-Guinéenne NR NR NR NR

09 SANTE Hopital Régional de Kankan NR NR NR NR

10 Hopital Régional de Kindia NR NR NR NR

11 Hopital Régional de N'zérékoré NR NR NR NR

12 Hopital Régional Faranah NR NR NR NR

13 Hopital Régional Labé NR NR NR NR

14 Hopital Régional Mamou NR NR NR NR

15 Hopital Régional Boké NR NR NR NR

16 Institut National de la Santé Publique NR NR NR NR

17 Laboratoire de contrôle Qualite des médicaments NR NR NR NR

105

N°O Secteurs Postes comptables Date de réception au

Greffe

Balance Générale


des recettes


Etat des restes à

recouvrer

18 Université Gamal Abdel Nasser Conakry NR NR NR NR

19 Université Géneral Lansana Conté de Sonfonia NR NR NR NR

20 Université de Kankan NR NR NR NR

21 Office National de Formation et de Perfectionnement

Professionnel NR NR NR NR

22 Institut Supérieur des sciences et medecine véterinaire

Dalaba NR NR NR NR

23 Institut Supérieur des Sciences de l'Education de Guinée

ISSEG NR NR NR NR

24 Institut Supérieur des mines et géologie de Boké NR NR NR NR

25 Institut Supérieur des Arts de Guinée ISAG NR NR NR NR

26 Institut Supérieur de Technologie de Mamou NR NR NR NR

27 ENSEIGNEMENT Institut Supérieur de l'information et communication NR NR NR NR

28 SUPÉRIEUR Institut Supérieur De formation à distance NR NR NR NR

29 & Institut Supérieur d'Architecture et de l'urbanisme NR NR NR NR

30 FORMATION institut Supérieur Agro veterinaire de Faranah NR NR NR NR

31 PROFESSIONNELLE Institut Pasteur de Guinée 08/08/2016 NR R R NR

32 Institut National du Sport et de l'Education physique NR NR NR NR

33 Institut Itinérant de Formation et de Prevention Intégrées

contre la Drogue et autres conduites additives NR NR NR NR

34 Institut de Recherche en linguistique appliquée NR NR NR NR

35 Institut de Recherche Agronomique de Guinée NR NR NR NR

36 Ecole Supérieure de Tourisme et de l'Hôtellerie NR NR NR NR

37 Ecole Normale des Professeurs d'Enseignement Technique

et Professionnel NR NR NR NR

38 Ecole Nationale de la Police et de la Protection civile NR NR NR NR

39 Centre Universitaire de N'Zerékoré NR NR NR NR

40 Centre Universitaire de Labé NR NR NR NR

41 Centre Universitaire de Kindia NR NR NR NR

42 Centre National de Perfectionnement à la Gestion NR NR NR NR

106


Greffe

Balance Générale


des recettes


Etat des restes à

recouvrer

43 ENSEIGNEMENT Centre National de Formation Professionnelle Jean Paul 2 08/08/2016 NR R R NR

44 SUPÉRIEUR

& Centre National de Formation et Perfectionnement des cadres et élus

NR NR NR NR

45 FORMATION Centre de Recherche Scientifique de Conakry-Rogbané NR NR NR NR

46 PROFESSIONNELLE Centre d'Etude et de Recherche en Environnement 08/08/2016 NR R R R

47 Agence de la Gouvernance électronique NR NR NR NR

48 Agence de Navigation aérienne NR NR NR NR

49 Agence de Navigation Maritime NR NR NR NR

50 Agence de Promotion des Investissements Privés NR NR NR NR

51 Agence de Service Civique d'Action pour le Developpement 08/08/2016 NR R R R

52 Agence Générale d'execution des Travaux d'interêt public

pour l'emploi NR NR NR NR

53 Agence Guinéenne de Promotion de l'Emploi 08/08/2016 NR R R R

54 Agence Guinéenne de Regulation des services Publics

d'Eau et d'Electricité NR NR NR NR

55 Agence Guinéenne de spectacle NR NR NR NR

56 AUTRES Agence Guinéenne des technologies de l'information et de la

communication NR NR NR NR

57 Agence Nationale de Developpement Agricole et de sécurité

Alimentaire NR NR NR NR

58 Agence Nationale de la Microfinance 08/08/2016 NR R R R

59 Agence Nationale de Lutte contre la corruption NR NR NR NR

60 Agence Nationale de Promotion Rurale et de Conseil

Agricole NR NR NR NR

61 Agence Nationale des statistiques Agricoles et Alimentaires NR NR NR NR

62 Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications NR NR NR NR

63 Autorité Guinéenne de l'Aviation civile NR NR NR NR

64 Bureau National d'Expertise du Diamant, Or et des matières

premières NR NR NR NR

65 Caisse Nationale de Sécurité Sociale NR NR NR NR

66 Caissse de Prévoyance sociale des agents de l'Etat NR NR NR NR

107


Greffe

Balance Générale


des recettes


Etat des restes à

recouvrer

67 Centre d'appui aux filières d'exportation NR NR NR NR

68 Centre National de Surveillance de Pêche NR NR NR NR

69 Centre National des Sciences Halieutiques de Boussoura NR NR NR NR

70 Comité National de Lutte contre le Sida NR NR NR NR

71 Fonds d'Aide au Developpement du Sport NR NR NR NR

72 Fonds d'Appui au secteur privé de la pêche et l'aquaculture NR NR NR NR

73 Fonds d'Appui aux investissements et aux projets des

Guinéens de l'Etranger NR NR NR NR

74 Fonds d'Investissement Minier 08/08/2016 NR R R R

75 Fonds d'Organisation des Nouvelles Technologies de

l'Information et de la communication NR NR NR NR

76 Fonds de developpement Agricole NR NR NR NR

77 Fonds de Developpement des Arts et de la Culture NR NR NR NR

78 AUTRES Fonds de Developpement Social et de la Solidarité NR NR NR NR

79 Fonds de l'hydraulique NR NR NR NR

80 Fonds de sauvegarde de l'environnement NR NR NR NR

81 Fonds Forestier National NR NR NR NR

82 Fonds National d'Insertion Jeunes NR NR NR NR

83 Fonds National de l'habitat et de l'urbanisme NR NR NR NR

84 Instititut National des Statistiques NR NR NR NR

85 Institut Guinéeen de Normalisation et de la Métrologie NR NR NR NR

86 Institut National d'Assurances Maladie Obligatoire NR NR NR NR

87 Laboratoire National des Mines NR NR NR NR

88 Observatoire National de Pêche NR NR NR NR

89 Office Guinéen des Bois NR NR NR NR

90 Office Guinéen des Chargeurs NR NR NR NR

91 Office National de Contrôle de Qualité NR NR NR NR

92 Office National de Contrôle sanitaire des produits de la pêche et de l'Aquaculture

NR NR NR NR

93 Office National de l'Artisanat NR NR NR NR

94 Office National des Geo-Services NR NR NR NR

108


Greffe

Balance Générale


des recettes


Etat des restes à

recouvrer

95 AUTRES Office National du Cinéma, de la Vidéo et de la Photographie NR NR NR NR

96 Service National des Points d'eau NR NR NR NR

97 Service Public de Transport des Dechets NR NR NR NR

- Tous les comptes ont été mal produits, par conséquent ils ne sont pas en état de jugement.

- Les comptes ont été reçus à la chambre des comptes des EPA le 05/01/2017 .

109

ANNEXE 3


CHAMBRE DES COMPTES DES COLLECTIVITES TERRITORIALES ET LOCALES

110


Chambre des comptes des Collectivités Territoriales et Locales Année 2014 Légende : R = Reçu NR = Non Reçu CR = Communes Rurales

Tableau N°1: Communes Rurales (CR)

N° O Régions

Administratives Préfectures

Postes Comptables Communes Rurales

Balance Générale

Etat de développement des Recettes

Etat de développement des

Dépenses

Etat des Restes à Recouvrer

1

CR - Molota NR R R NR

2 CR - Kolente NR R R NR

3 CR - Damakania NR R R NR

4 CR - Madina Oula NR R R NR

5 Kindia CR - Samaya NR R R NR

6 KINDIA CR - Mambia NR R R NR

7 CR - Friguiagbe NR R R NR

8 CR - Bangouya NR R R NR

9 CR - Sougueta NR R R NR

10

CR - Bady NR NR NR NR

11 Dubréka CR - Falessade NR NR NR NR

12 CR - Tondon NR NR NR NR

111

N° O Régions



Balance Générale



Dépenses


13 CR - Tanene NR NR NR NR

14 Dubréka CR - Khorira NR NR NR NR

15 CR - Ouassou NR R R NR

16 CR - Missira NR R R NR

17

CR - Kollet NR NR NR NR

18 CR - Sogolon NR NR NR NR

19 CR - Sinta NR R R NR

20 CR - Thionthian NR NR NR NR

21 KINDIA CR - Tarihoye NR NR NR NR

22 CR - Gougoudie NR R R NR

23 Télimélé CR - Koba NR NR NR NR

24 CR - Brouwal NR NR NR NR

25 CR - Daramagnaki NR R R NR

26 CR - Santou NR NR NR NR

27 CR - Konsotomy NR NR NR NR

28 CR - Sarekaly NR NR NR NR

29

CR - Kouriah NR R R NR

30 Coyah CR - Wonkifong NR NR NR NR

31 CR - Maneah NR R R NR

32

CR - Allasoyah NR R R NR

33 CR - Kaliah NR R R NR

34 Forécariah CR - Maferinyah NR NR NR NR

35 CR - Farmoriah NR R R NR

36 CR - Benty NR R R NR

112

N° O Régions



Balance Générale



Dépenses


37 CR - Moussayah NR R R NR

38 KINDIA Forécariah CR - Sikhourou NR NR NR NR

39 CR - Kakossa NR NR NR NR

40 CR - Kaback NR NR NR NR

41

CR - Dabiss NR NR NR NR

42 CR - Kolaboui NR NR NR NR

43 CR - Tanene NR NR NR NR

44

Boké

CR - Sangaredi NR R R NR

45 CR - Kanfarande NR NR NR NR

46 CR - Bintimodia NR R R NR

47

CR - Sansale NR NR NR NR

48 CR - Malapouyah NR NR NR NR

49 BOKE CR - Kamsar NR R R NR

50

CR - Koumbia NR NR NR NR

51 CR - Wendou M’bour NR NR NR NR

52 CR - Kounsitel NR NR NR NR

53 Gaoual CR - Foulamory NR R R NR

54 CR - Malanta NR NR NR NR

55 CR - Kakony NR NR NR NR

56 CR - Touba NR NR NR NR

57

CR - Tougnifily NR R R NR

58 CR - Mankountan NR NR NR NR

59 CR - Kolia NR R R NR

60 Boffa CR - Lisso NR NR NR NR

113

N° O Régions



Balance Générale



Dépenses


61 CR - Koba Tatema NR NR NR NR

62 Boffa CR - Douprou NR NR NR NR

63 CR - Tamita NR NR NR NR

64

CR - Kamaby NR NR NR NR

65 CR - Guingan NR NR NR NR

66 Koundara CR - Termesse NR NR NR NR

67 CR - Sambailo NR NR NR NR

68 BOKE CR - Youkounkoun NR NR NR NR

68 CR - Sareboido NR NR NR NR

69 CR - Baguinet NR R R NR

71 Fria

CR - Tormelin NR R R NR

72 CR - Baguigny NR NR NR NR

73

CR - Dalein NR NR NR NR

74 CR - Dara-Labe NR NR NR NR

75 CR - Diari NR R R NR

76 CR - Dionfo NR NR NR NR

77 CR - Garambe NR NR NR NR

78 Labé CR - Kouramangui NR NR NR NR

79 LABE CR - Sannou NR NR NR NR

80 CR - Tountouroun NR NR NR NR

81 CR - Hafia NR NR NR NR

82 CR - Kaalan NR NR NR NR

83 CR - Noussy NR NR NR NR

84 CR - Popodara NR NR NR NR

114

N° O Régions



Balance Générale



Dépenses


85

CR - Konah NR R R NR

86 CR - Kansagui NR NR NR NR

87 CR - Koin NR NR NR NR

88 CR - Fatako NR NR NR NR

89 Tougué CR - Tangaly NR R R NR

90 CR - Kollagui NR NR NR NR

91 CR - Kollet NR NR NR NR

92 CR - Kouratongo NR NR NR NR

93 CR - Fello Koundoua NR NR NR NR

94

CR - Pilimini NR R R NR

94 CR - Matakaou NR NR NR NR

95 Koubia CR - Fafaya NR NR NR NR

97 LABE CR - Missira NR NR NR NR

98

CR - Gadha woundou NR NR NR NR

99

CR - Parawol NR NR NR NR

100 CR - Thianguel Bory NR NR NR NR

101 CR - Manda Saran NR NR NR NR

102 CR - Balaya NR NR NR NR

103 CR - Lafou NR NR NR NR

104 Lélouma CR - Linsan Saran NR NR NR NR

105 CR - Diountou NR NR NR NR

106 CR - Korbe NR NR NR NR

107 CR - Herico NR NR NR NR

108 CR - Sagale NR NR NR NR

115

N° O Régions



Balance Générale



Dépenses


109

CR - Fougou NR R R NR

110 CR - Lebekere NR NR NR NR

111 CR - Yembering NR R R NR

112 CR - Madina Salambande NR NR NR NR

113 CR - Gaya NR R R NR

114 LABE Mali CR - Balaki NR NR NR NR

115 CR - Telire NR NR NR NR

116 CR - Dougoun Touny NR NR NR NR

117 CR - Donghel Sigon NR R R NR

118 CR - Hidayatou NR NR NR NR

119 CR - Madina Wora NR R R NR

120 CR - Touba Bagadadji NR NR NR NR

121 CR - Bouliwel NR NR NR NR

122 CR - Gongore NR NR NR NR

123

CR - Konkoure NR NR NR NR

124 CR - Niagara NR NR NR NR

125

CR - Poredaka NR NR NR NR

126 CR - Teguereya NR NR NR NR

127 Mamou CR - Timbo NR NR NR NR

128 CR - Tolo NR NR NR NR

129 MAMOU CR - Kegneko NR NR NR NR

130 CR - Dounet NR NR NR NR

131 CR - Saramoussaya NR NR NR NR

132 CR - Oure Kaba NR NR NR NR

116

N° O Régions



Balance Générale



Dépenses


133 Mamou CR - Soyah NR NR NR NR

134

CR - Ditinn NR R R NR

135 CR - Mitty NR R R NR

136 CR - Kankalabe NR R R NR

137 CR - Bodie NR R R NR

138 Dalaba CR - Mombeya NR R R NR

139 CR - Kaala NR R R NR

140 CR - Mafara NR NR NR NR

141 CR - Kebaly NR R R NR

142 CR - Koba NR R R NR

143 MAMOU

CR - Timbi Madina NR R R NR

144 CR - Sintaly NR R R NR

145 CR - Donghol Touma NR R R NR

146 CR - Ninguelande NR R R NR

147 CR - Maci NR R R NR

148 Pita CR - Brouwal tappe NR R R NR

149 CR - Sangareah NR NR NR NR

150 CR - Bantignel NR NR NR NR

151 CR - Gongore NR R R NR

152

CR - Ley miro NR NR NR NR

153 CR - Timbi tounni NR NR NR NR

154

CR - Tindo NR NR NR NR

155 Faranah CR - Heremakon NR R R NR

156 CR - Tiro NR R R NR

117

N° O Régions



Balance Générale



Dépenses


157 CR - Passaya NR NR NR NR

158 CR - Songoyah NR R R NR

159

CR - Banian NR R R NR

160 Faranah CR - Marela NR R R NR

161 CR - Kobikoro NR NR NR NR

162 CR - Bendou NR NR NR NR

163 CR - Sandenia NR R R NR

164 CR - Nialia NR R R NR

165

CR - Bissikirima NR R R NR

166 FARANAH CR - Banko NR NR NR NR

167 CR - N'dema NR R R NR

168 Dabola CR - Arfamoussayah NR R R NR

169 CR - Dogomet NR R R NR

170 CR - Kankama NR NR NR NR

171 CR - Konindou NR R R NR

172 CR - Kindoye NR NR NR NR

173 CR - Kondiadou NR NR NR NR

174 CR - Yende Millimou NR NR NR NR

175 CR - Banama NR NR NR NR

176

Kissidougou CR - Bardou NR R R NR

177 CR - Manfran NR NR NR NR

178 CR - Gbangbadou NR R R NR

118

N° O Régions



Balance Générale



Dépenses


179 CR - Yombiro NR NR NR NR

180

CR - Sangardo NR R R NR

181 Kissidougou CR - Albadariah NR R R NR

182 CR - Fermessadou NR NR NR NR

183 CR - Beindou NR NR NR NR

184 FARANAH CR - Firawa NR NR NR NR

185

CR - Dialakoro NR NR NR NR

186 CR - Kalinko NR NR NR NR

187 Dinguiraye CR - Gagnakaly NR NR NR NR

188 CR - Banora NR NR NR NR

189 CR - Lansanaya NR NR NR NR

190 CR - Selouma NR NR NR NR

191 CR - Diatifere NR NR NR NR

192

CR - Bate Nafadji NR NR NR NR

193 CR - Karifamoriah NR R R NR

194 CR - Balandou NR NR NR NR

195 KANKAN CR - Gberedou Baranama NR NR NR NR

196 Kankan CR - Tintioulen NR R R NR

197 CR - Koumban NR NR NR NR

198 CR - Moribaya NR R R NR

199 CR - Mamouroudou NR NR NR NR

200 CR - Sabadou Baranama NR R R NR

119

N° O Régions



Balance Générale



Dépenses


201 CR - Tokounou NR NR NR NR

202 KANKAN Kankan CR - Missamana NR NR NR NR

203 CR - Boula NR R R NR

204

CR - Balandougouba NR NR NR NR

205 CR - Dialakoro NR NR NR NR

206

CR - Kantoumania NR NR NR NR

207 CR - Kondianankoro NR NR NR NR

208 Mandiana CR - Koundian NR NR NR NR

209 CR - Morodou NR NR NR NR

210 CR - Sansando NR NR NR NR

211 KANKAN CR - Niantania NR NR NR NR

212 CR - Saladou NR NR NR NR

213 CR - Faralako NR NR NR NR

214 CR - Kinieran NR NR NR NR

215

CR - Sibiribaro NR R R NR

216 CR - Komodou NR NR NR NR

217 CR - Banankoro NR NR NR NR

218 Kérouané CR - Damaro NR NR NR NR

219 CR - Soromaya NR NR NR NR

220

CR - Linko NR NR NR NR

221 CR - Konsankoro NR R R NR

222 CR - Norassoba NR R R NR

223 Siguiri CR - Kintinian NR NR NR NR

224 CR - Siguirini NR NR NR NR

120

N° O Régions



Balance Générale



Dépenses


225 CR - Maleah NR R R NR

226 CR - Niagassola NR NR NR NR

227

Siguiri CR - Kiniebakoura NR NR NR NR

228 CR - Nounkounkan NR R R NR

229 CR - Doko NR R R NR

230 CR - Naboun NR NR NR NR

231 CR - Niandankoro NR R R NR

232 CR - Bankon NR NR NR NR

233 KANKAN

CR - Franwalia NR R R NR

234

CR - Cissela NR NR NR NR

235 CR - Babila NR NR NR NR

236 CR - Komolakoura NR NR NR NR

237 CR - Kiniero NR R R NR

238 CR - Baro NR NR NR NR

239 Kouroussa CR - Banfele NR NR NR NR

240 CR - Douako NR NR NR NR

241 CR - Koumana NR NR NR NR

242 CR - Sanguiana NR NR NR NR

243 CR - Balato NR R R NR

244 CR - Doura NR NR NR NR

121

N° O Régions



Balance Générale



Dépenses


245

CR - Womey NR NR NR NR

246

CR - Samoe NR NR NR NR

247 CR - Koule NR NR NR NR

248 CR - Koropara NR NR NR NR

249 Nzérékoré CR - Soulouta NR NR NR NR

250 CR - Kobela NR NR NR NR

251 CR - Yalenzou NR R R N

252

CR - Goueke NR NR NR NR

253 CR - Bounouma NR NR NR NR

254 N’ZEREKORE CR - Pale NR NR NR NR

255

CR - Nionsomoridou NR R R NR

256 CR - Gbessoba NR NR NR NR

257

CR - Koumandou NR NR NR NR

258 CR - Diassodou NR NR NR NR

259 CR - Fouala NR NR NR NR

260

Beyla

CR - Sokourala NR NR NR NR

261 CR - Dirraguerela NR NR NR NR

262

CR - Sinko NR NR NR NR

263 CR - Samana NR NR NR NR

264

CR - Karala NR NR NR NR

265 CR - Moussadou NR NR NR NR

266 CR - Gbackedou NR NR NR NR

267 CR - Boola NR NR NR NR

122

N° O Régions



Balance Générale



Dépenses


268

CR - Bofossou NR R R NR

269 CR - Kouankan NR R R NR

270

CR - Oremai NR R R NR

271 CR - Binikala NR NR NR NR

272 CR - Balizia NR NR NR NR

273 CR - Fassankoni NR NR NR NR

274 Macenta CR - Panziazou NR R R NR

275 CR - Vasseredou NR NR NR NR

276

CR - Koyamah NR R R NR

277 CR - Sengbedou NR NR NR NR

278 N’ZEREKORE CR - Daro NR NR NR NR

279 CR - Seredou NR NR NR NR

280 CR - Zebela NR NR NR NR

281 CR - Wattanga NR NR NR NR

282

CR - Koundou NR NR NR NR

283 CR - Fangamadou NR NR NR NR

284

CR - Temessadou NR NR NR NR

285 Guéckédou CR - Tekoulo NR NR NR NR

286 CR - Nongoa NR NR NR NR

287

CR - Ouende Kenema NR NR NR NR

288 CR - Guendembou NR NR NR NR

289

CR - Bolodou NR NR NR NR

290 CR - Kassadou NR NR NR NR

123

N° O Régions



Balance Générale



Dépenses


291

CR - Tounkarata NR NR NR NR

292 CR - Bossou NR R R NR

293 CR - Laine NR NR NR NR

294 Lola CR - Kokota NR NR NR NR

295

CR - Gueasso NR NR NR NR

296 CR - Foumbadou NR NR NR NR

297 N’ZEREKORE CR - Gamaberema NR NR NR NR

298 CR - N'zoo NR NR NR NR

299 CR - Bowe NR NR NR NR

300 CR - Bignamou NR NR NR NR

301 Yomou

CR - Banie NR R R NR

302 CR - Pela NR NR NR NR

303 CR - Dieke NR NR NR NR

304 CR - Beta NR NR NR NR

- Les comptes de gestion des collectivités locales ont été transférés de la Cour suprême à la Cour des comptes le 18 avril 2017.

- Pour l’exercice 2014, la Cour a reçu 42 comptes de gestion sur les 304 Communes rurales.

124


Chambre des comptes des Collectivités Territoriales et Locales Année 2014 Légende : R = Reçu NR = Non Reçu CU = Communes Urbaines

Tableau N°2: Communes Urbaines (CU)

N°O Régions Administratives Postes Comptables Balance Générale


Etat de développement des Dépenses


1

Zone Spéciale de Conakry

CU – Kaloum NR R R R

2 CU – Dixinn NR R R NR

3 CU – Matam NR R R NR

4 CU – Ratoma NR NR NR NR

5 CU – Matoto NR R R NR

6

KINDIA

CU – Kindia NR R R R

7 CU – Dubreka NR R R R

8 CU – Telemele NR NR NR NR

9 CU – Coyah NR R R R

10 CU – Forecariah NR R R R

11

BOKE

CU – Boke NR R R R

12 CU – Gaoual NR NR NR NR

13 CU – Boffa NR NR NR NR

14 CU – Koundara NR NR NR NR

15 CU – Fria NR R R R

125

N°O Régions Administratives Postes Comptables Balance Générale


Etat de développement des Dépenses


16

LABE

CU – Labe NR NR NR NR

17 CU – Tougue NR NR NR NR

18 CU – Koubia NR NR NR NR

19 CU – Lelouma NR R R R

20 CU – Mali NR R R NR

21

MAMOU

CU – Mamou NR R R R

22 CU – Dalaba NR R R R

23 CU – Pita NR NR NR NR

24

FARANAH

CU – Faranah NR R R NR

25 CU – Dabola NR NR NR NR

26 CU – Kissidougou NR R R R

27 CU – Dinguiraye NR R R R

28

KANKAN

CU – Kankan NR R R NR

29 CU – Mandiana NR NR NR NR

30 CU – Kerouane NR R R R

31 CU – Siguiri NR NR NR NR

32 CU – Kouroussa NR R R R

33

N’ZEREKORE

CU - N’zerekore NR NR NR NR

34 CU - Beyla NR NR NR NR

35 CU – Macenta NR NR NR NR

36 CU – Gueckedou NR NR NR NR

37 CU – Lola NR R R R

38 CU – Yomou NR NR NR NR


- Pour l’exercice 2014, la Cour a reçu 21 comptes de gestion sur les 38 Communes Urbaines.

126


Chambre des comptes des Collectivités Territoriales et Locales Année 2014 Légende : R = Reçu NR = Non Reçu TP = Trésoreries Préfectorales

Tableau N°3: Trésoreries Préfectorales (TP)

N° Ordre Régions Administratives

Postes Comptables (Préfectures)

Balance Générale Etat de développement des

Recettes


Dépenses


1

KINDIA

TP – Kindia NR R R R

2 TP – Dubreka NR R R NR

3 TP – Telemele NR NR NR NR

4 TP – Coyah NR R R R

5 TP – Forecariah NR R R NR

6

BOKE

TP – Boke NR NR NR NR

7 TP – Gaoual NR R R NR

8 TP – Boffa NR R R NR

9 TP – Koundara NR R R NR

10 TP – Fria NR R R NR

11

LABE

TP – Labe NR R R NR

12 TP – Tougue NR NR NR NR

13 TP – Koubia NR NR NR NR

14 TP – Lelouma NR NR NR NR

15 TP – Mali NR NR NR NR

16 TP – Mamou NR NR NR NR

17 MAMOU TP – Dalaba NR R R NR

18 TP – Pita NR R R NR

127

N° Ordre Régions Administratives

Postes Comptables (Préfectures)

Balance Générale Etat de développement des

Recettes


Dépenses


19

FARANAH

TP – Faranah NR R R NR

20 TP – Dabola NR NR NR NR

21 TP – Kissidougou NR R R R

22 TP – Dinguiraye NR R R NR

23

KANKAN

TP – Kankan NR NR NR NR

24 TP – Mandiana NR NR NR NR

25 TP – Kerouane NR R R R

26 TP – Siguiri NR R R NR

27 TP – Kouroussa NR NR NR NR

28

N’ZEREKORE

TP - N’zerekore NR NR NR NR

29 TP - Beyla NR NR NR NR

30 TP – Macenta NR NR NR NR

31 TP – Gueckedou NR NR NR NR

32 TP – Lola NR NR NR NR

33 TP – Yomou NR NR NR NR


- Pour l’exercice 2014, la Cour a reçu 16 comptes de gestion sur les 33 Trésoreries Préfectorales.

128

ANNEXE 4


CHAMBRE DES ENTREPRISES PUBLIQUES, DES INSTITUTIONS BANCAIRES, DE CREDITS,

D’ASSURANCES ET DES AUTRES ORGANISMES SOUMIS AU CONTROLE DE LA COUR DES COMPTES

129


Chambre des Entreprises Publiques, des Institutions Bancaires, de Crédits, d’Assurances et des autres Organismes soumis au contrôle de la Cour des Comptes


Tableau des Etats Financiers

N0 Nom de l’Entité Sigle Date de dépôt au Greffe Central

Budget prévisionnel

Etats Financiers (Bilans, Comptes de résultats, annexes)

1 Société Guinéo-Norvégienne de Transport Maritime

GUINOMAR NR NR NR

2 Société des Eaux de Guinée SEG NR NR NR

3 Port autonome de Conakry PAC 20/10/2016 NR R

4 Société des Transports de Guinée ex SOGUITRANS

SOTRAGUI NR NR NR

5 Agence de Navigation Aérienne ANA NR NR NR

6 Société Nationale des Chemins de Fer de Guinée

SNCFG NR NR NR

7 Société Navale de Guinée SNG NR NR NR

8 Société de Manutention de carburant Aviation de Guinée

SOMCAG NR NR NR

9 Société de Gestion de l'Aéroport de Conakry SOGEAC NR NR NR

10 Société de Ciments de Guinée SCG NR NR NR

11 Société Nationale d'aménagement et de promotion immobilière

SONAPI NR NR NR

12 Société Guinéenne des Pétroles SGP NR NR NR

13 Société Guinéenne de Lubrifiants SOGUILUB NR NR NR

130




14 Société Guinéenne d’hôtellerie et d’investissement

SGHI NR NR NR

15 Société Guinéenne de Patrimoine minier SOGUIPAMI NR NR NR

16 Compagnie des Bauxites de Guinée CBG NR NR NR

17 Société d'Exploitation des gisements de Kinéro SEMAFO GUINEE S.A NR NR NR

18 Société Aurifère de Guinée Arédor Firts Mining Company LMD

SAG AREDOR FCMC S.A

NR NR NR

19 Société Guinéenne de Palmier à huile et d'hévéa

SOGUIPAH NR NR NR

20 SIGUICODA SIGUICODA NR NR NR

21 Caisse Nationale de la Sécurité Sociale CNSS NR NR NR

22 Pharmacie Centrale de Guinée PCG NR NR NR

23 Banque Populaire Maroco-Guinéenne BPMG NR NR NR

24 Banque Internationale pour le Commerce et l'industrie de Guinée

BICIGUI NR NR NR

25 Banque Sahélo-Sahélienne pour l'investissement et le Commerce

BSIC NR NR NR

26 Union Guinéenne d'Assurances et de Réassurances

UGAR NR NR NR

27 Crédit rural de Guinée CRG NR NR NR

28 Loterie Nationale de Guinée LONAGUI NR NR NR

29 Société de Télécommunications de Guinée SOTELGUI NR NR NR

30 Office National du Tourisme ONT NR NR NR

31 Fonds d'Entretien Routier FER NR NR NR

32 Agence Nationale Aménagement Infrastructures minières

ANAIM NR NR NR

33 Electricité de Guinée EDG NR NR NR

34 Société minière de Niandan NR NR NR

35 Société des Bauxite Dabola/Tougué SBD NR RR NR

36 Société mixte de Draguage et de transports SMDT NR NR NR

37 Société industrielle aluko-guinée-kassa NR NR NR

38 Société guinéenne de construction NR NR NR

131




39 Société guinénne de lubrifiant et d'emballage SOGUILUBE NR NR NR

40 Société de produits chimiques et d'explosifs de guinée

NR NR NR

41 Société guinéenne de gestion agro-industrielle SOGGAI NR NR NR

42 Société de production des allumettes de Guinée

SOPRAG NR NR NR

43 Société Arabe Libyo-guinéenne pour la promotion agricole et agro industrielle

SALGUIDIA NR NR NR

44 Office Guinéen de Publicité OGP NR NR NR

45 Office de la Poste Guinéenne OPG NR NR NR

46 Autorité de régulation des Postes et Télécom ARPT NR NR NR

47 Société d'Aquaculture de KOBA SAKOBA NR NR NR

48 Société de Promotion et de Gestion Immobilière

SOPROGIM NR NR NR

49 Institut Guinéen de Normalisation et de Métrologie

IGNM NR NR NR

50 Société Guinéo-Russe d'Exploitation et d'Exploration Minière

SOGUIRUSSE NR NR NR

51 Banque Africaine pour le Développement Agricole et Minier

BADAM NR NR NR

52 Agence de la Navigation Maritime ANAM NR NR NR