CCV N° 46 NOVEMBRE 2014 - cathedraleperpignan.fr · Le dimanche 19 octobre dernier, apr]s une messe cZlZbrZe en la cathZdrale dans le cadre de la journZe missionnaire mondiale, et

« Je vousdonnerai despasteurs selonmon cœur.Et ils vousconduiront avecintelligence etsagesse »

(Jérémie 3,15)

CCAATTHHOOLLIIQQUUEESS DDUU CCEENNTTRREE--VVIILLLLEEPERPIGNANBulletin paroissial N°46Novembre 2014DIOCESE DE PERPIGNAN - ELNE

Mgr Norbert Turini, nouvel Evêque de Perpignan-Elne

Nous contacter :• Secrétariat de M. l’Archiprêtre

Maryvonne Clouvel : [email protected]él. 06.23.73.49.78

• Secrétariat de la cathédraleGérard Moret (Régie) : [email protected]

Sophie Villacèque (Actes de catholicité) : [email protected]

Adresse postale :6, rue du Bastion Saint-Dominique 66000 PerpignanPermanence d’accueil : du lundi au vendredi de 10h à 11h45et de 15h30 à17h30 et le samedi de 10h à 11h45.Tél. 04.68.51.33.72 / Fax. 04.68.51.46.13

• Baptêmes des petits enfantsNicolas et Isabelle Roux :[email protected]

• Mariages : secrétariat de M. l’Archiprêtre

• Obsèques : Abbé Samuel Delmas Tél. 06.50.16.25.30 - [email protected]

• Concerts et manifestations culturellesBruno Nougayrède : [email protected]

Catholiques du Centre-Ville - Bulletin paroissial N°46 - Novembre 2014

Couverture : Photo de Pontifex en images

Sommaire

LE MOT DU CURÉ• Être ensemble. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1

A L’ÉCOUTE DE LA PAROLE• Fête du Christ Roi de l’Univers . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3

FAMILLES, JE VOUS AIME !• II. La personne humaine masculine et féminine . . . . . . .5

SAINTS• Sainte Cécile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7

VISAGES D’EGLISE• Sophie Villacèque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

CHRONIQUE PAROISSIALE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

AGENDA PAROISSIAL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12

VIE DE L’EGLISE CENTRE-VILLE . . . . . . . . . . . . . . . 14

Catholiques du Centre-Ville6, rue du Bastion Saint-Dominique

66000 PerpignanBulletin mensuel gratuit

Directeur de la publication :Abbé Grégory Woimbée

Rédaction :Père Jean-Baptiste Blondeau

Abbé Samuel DelmasReinald DediesMichel Bolasell

Agenda :Nicolas Roux, [email protected]

Conception-Mise en page :Maryvonne Clouvel

Impression : Imprimerie Catalane

Tirage : 1000 exemplaires

Messes dominicales

Cathédrale 08h00 - 09h3011h00 - 18h30

St-Mathieu 17h00 (samedi)10h30 (f. extra)

Ste-Thérèse 18h00 (samedi)

St-Jacques 09h30

Notre-Dame de Lourdes 11h00

Notre-Dame La Réal 11h00et Messe autrement à 18h30 (le 1er dimanche de chaque mois)

Confessions

CathédraleMercredi 17h00 - 18h00Dimanche aux messes

de 9h30 et 11h00selon disponibilité du prêtre

Notre-Dame de la RéalJeudi 19h00 - 20h00

Le dimanche 19 octobredernier, après une messecélébrée en la cathédraledans le cadre de la journéemissionnaire mondiale, etun apéritif riche enéchanges, je cs route vers lamaison Saint-Christophepour le déjeuner paroissial :une belle tablée de seizeconvives, du pot-au feu, ettant d’autres bonnes chosesapportées ou cuisinées avecle cœur.

De vrais échanges, devraies rencontres, une vraiesimplicité, une vraie solida-rité, des personnes alorsmoins seules qu’à l’habi-tude, des rires, des momentsd’émotion où chacun peuts’exprimer et être écouté.

Cet épisode est loind’être isolé. Je pourrais direles mêmes choses de tantd’autres rencontres quiémaillent la vie de nosparoisses et dont je suisl’heureux témoin. Cettequalité, cette épaisseur,cette densité n’apparaissentpas dans les statistiques.

Elle est assez extraordi-naire cette force del’Evangile qui nous fait à lafois sortir de « l’entre-soi »et nous sentir « chez nous »plus qu’à la maison, cettebeauté de la vie chrétiennequi ne repose pas sur desafcnités pré-existantes maisqui crée des amitiés dura-bles.

L’Esprit de Pentecôtene fait pas de différenceentre nous, il se déploiedans les cœurs qui l’accueil-lent avec humilité. Il fautrendre grâce pour tous cesmoments du quotidiend’une paroisse où la présencedu Christ se fait palpable ettangible, où nous prenonsconscience que nous nesommes pas seuls lorsquenous sommes ensemble parLui, avec Lui et en Lui.

Toute la vie quoti-dienne de nos paroisses estun prolongement de l’Eucha-ristie que nous célébrons. Sinous faisons le lien entrenotre vie de prière et notrevie fraternelle, si elles senourrissent l’une l’autre,nous ferons aussi la décou-verte la plus importante quisoit, celle que ct saint Paulsur le chemin de Damas,

saint Pierre au chant du coq,la femme adultère et tantd’autres : nous découvrironsle vrai visage de Dieu.

La société occidentalen’est pas seulement séculari-sée, imprégnée de l’illusionqu’elle peut vivre sans Dieu,qu’elle doit même appren-dre à vivre sans lui, sansespérance de la vie future,en se rivant à des domina-tions précaires, la sociétéoccidentale a perdu le sensde l’autre, non pas de l’autrecomme individu qui me faitface, mais de l’autre aveclequel je ne fais qu’un.

La communauté ou lebien commun n’existent passur la base d’un plus petitdénominateur, mais surl’exigence d’un plus granddénominateur. Cet indivi-dualisme, qui réduit l’hom-me à sa petite individualité,à ses petits plaisirs, à sonpetit monde, est une plaieaussi dans la chair de noscommunautés paroissiales.Qu’il est parfois difccile derompre cette habitude dequant-à-soi, de briser l’iner-tie ambiante ! Qu’il est dif-ccile d’arracher parfois un« Et avec votre esprit », un«credo », un « pater », un

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Le mot du curé


Être ensemble

cantique même simple àchanter ! Cette paresse reste-rait anecdotique si ellen’était pas le signe d’unevéritable tiédeur, d’une atti-tude perméable à touteforme de vie communau-taire. « Ensemble » nousformons l’Eglise et ce corpssocial et mystique souffrede l’individualisme renfro-gné ambiant, de cette agres-sivité sociale latente, de cescloisons que l’on met entrenous.

Je fais souvent commesi de rien n’était, feignantde ne pas voir ceux qui nefont que passer, qui ne fontque consommer, promettresans tenir, souhaitant à Dieude faire son chemin dansleur cœur, mais je ne peuxm’empêcher de souffrir deces situations d’indifférencecollective, de manque d’in-térêt ou de mollesse inté-rieure. Nous vivons un siè-cle amorphe, le peuple n’estplus un peuple avant toutparce qu’il est éteint, parcequ’il n’a plus le feu sacré.Ranimer la damme, les prê-tres s’y emploient en enga-geant toutes leurs forcesdans de multiples minis-tères.

Lorsqu’on vit ces mo-ments de grâce dont je par-lais plus haut, on se dit quele Seigneur n’est pourtantpas avare pour qui le sert,qu’il console ses ouvriers par

le sourire reconnaissant d’uncœur tout simple, qu’il n’estpas besoin de grands dis-cours, de grandes pro-messes, de cères préten-tions, qu’il sufct d’unepetite voix qui vous disequ’elle doit beaucoup à cemême Seigneur qui vous aappelé. « Ce que tu as caché,Seigneur, aux sages et auxsavants, tu l’as révélé auxtout petits ».

Que le Ciel soit bénipour tous ceux qui m’ontété concés et – je peux ledire de plus en plus avec letemps qui passe– auquel j’ai étéconcé. Tout setient : vérité etcharité, prièreet action. Sil’un vient àmanquer l’autrese meurt.

En atten-dant les noceséternelles, goû-tons déjà de lajoie d’être ensemble, deprier ensemble, de travaillerensemble dans la vigne duSeigneur.

Il y a cinq mois, MgrMarceau quittait un diocèseaimé et aimant. Le 18 octo-bre dernier, le Saint-Pèrenous a donné comme Evê-que Mgr Norbert Turini,évêque de Cahors depuis2004.

Naguère prêtre de Nice– décidément nos liens avecle diocèse de Nice conti-nuent à se tisser un peuplus ! – Mgr Turini est unpasteur qui a su faire dusanctuaire de Rocamadourun véritable lieu-source duLot-et-Garonne, et bien au-delà de ses frontières. Je mesouviens encore avec émer-veillement d’un stage esti-val passé auprès de la ViergeNoire de Rocamadour lors-que Mgr Emmanuel Delmas,actuel Evêque d’Angers, enétait encore le Recteur

Chez nous,Mgr Turiniretrouve uneculture et unefoi, une terre etdes hommes,qui ne sont pasloin de ceuxqu’il a quittés,et son sourireénergique n’estpas sans rappe-ler celui de

notre précédent pasteur.Que la Vierge de Font-

Romeu veille sur lui et sonministère épiscopal !

+ Abbé Grégory WoIMBéECuré-Archiprêtre


Le mot du curé

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Le dernier dimanche del’année liturgique nousinvite à célébrer la royautédu Christ. L’année dite« liturgique » nous proposede vivre toutes les étapesparcourues par Jésus, depuissa naissance jusqu’à cetétrange couronnement quile proclame « roi », le« Christ-Roi », titre étrange,apparemment assez éloignéde ce que nous appelonsl’Incarnation, ce Dieu quiprend la condition del’homme, modestement, etdont la vie se termine par undestin tragique, une mortinfamante, ouverte il estvrai sur une résurrectiondont le meilleur signe sera,pour les compagnons d’Em-maüs, une chaleur du cœurdevant un pain partagé parune absence. Et non unsolennel couronnement.

Les quatre semaines dutemps de l’Avent quiapproche vont nous préparerà revivre une fois encorecette aventure dont l’Evan-gile porte témoignage etqui, comme toute existence,commence par une nais-sance que nous appelonsNoël. Et une naissance bienmodeste, qui n’a rien de

royale, dans une étable,puisque l’hôtel était com-plet pour les modestesparents de ce bébé.

L’Evangile de ce diman-che, judicieusement choisipar la tradition de l’Eglise,nous aide à comprendre ceque peut signifier cettecondition royale de l’enfantde Nazareth, du crucifié duGolgotha et du ressuscité dePâques. Attardons-nousdonc d’abord sur ce titre deroi que l’on attribue auChrist, le « Christ-Roi ».

Qui ditroi, dit pou-voir. Aujour-d’hui, les collé-giens l’appren-nent en his-toire. Il y adeux sortes depouvoirs : lepouvoir légis-latif, le pou-voir exécutif,le pouvoir defaire les lois, lepouvoir de lesfaire respecter. Du temps deJésus, ces deux pouvoirsn’en faisaient qu’un, c’étaitle pouvoir du roi. C’est lepouvoir absolu. Dire que leChrist est roi, c’est parler de

la royauté de Dieu, c’est direqu’il n’y a dans l’universaucun pouvoir supérieur aupouvoir de Dieu.

Mais quand on lit laBible, la Première ou laDeuxième Alliance, nousvoyons que ce n’est pas sisimple. Il faut bien com-prendre de quel pouvoir ils’agit, ce que veut dire cemot quand on l’applique auDieu de notre foi. Il ne fautpas se tromper sur la naturede la puissance de ce roi souspeine de le réduire à notre

t a i l l ehumaine,sous peinede faire deDieu uneimage quipou r ra i tn ’ ê t r eq u ’ u n ecaricatureet qui n’au-rait plusrien à voirav e c l eDieu qui

se révèle dans la ParoleBiblique, dans l’Evangile telqu’il a été accueilli, pro-clamé et transmis parl’Eglise. D’ailleurs Jésus, audébut de sa mission, dans le


A l’écoute de la Parole

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Fête du Christ Roi de l’Univers34ème du temps ordinaire (Mt 25,31-46)

Père Jean-Baptiste BLoNDEAU p.s.s.


A l’écoute de la Parole

désert, à la tentation dedevenir le roi de tous lesroyaumes de la terre,s’écriera « Arrière, Satan !... »

Il faut d’abord remar-quer que dans le livre de laGenèse, Dieu créateur estmontré comme soumettanttout l’univers à l’homme :« …remplissez la terre et sou-mettez là. Dominez… ». Dieuse dessaisit de son pouvoir enfaveur de l’homme. Le pro-blème c’est que ce pouvoir,l’homme ne saura pas tou-jours l’exercer dans le bonsens. Et quel est le« bon »sens ? Quelle est laloi du monde que l’homme,délégué par Dieu, doit met-tre en œuvre pour que lemonde tourne rond ? Ce queveut l’homme, et ce que veutDieu pour lui, c’est la vie, lajoie, le bonheur, la paix… Etc’est ce que va affirmer laroyauté de Jésus.

Si Dieu a créé l’hommeroi de l’univers, c’est enl’homme Jésus qu’Il va nousfaire connaître commentexercer cette royauté. EnJésus ce pouvoir législatifdont nous parlions en com-mençant va se dire en seule-ment deux lois qui en véritén’en font qu’une, deux loisqui résument les appareilslégislatifs les plus compli-qués que l’on puisse trouver,y compris dans la religion,dans n’importe quelle reli-gion, en commençant biensûr par la nôtre. Ces deuxlois nous les connaissons,

elles sont dans l’Evangile :« Aimez Dieu comme desenfants aiment leur père etaimez-vous les uns les autres,tous, sans exception, comme desfrères. ».

Ces deux commande-ments, Jésus ajoutera qu’ilsrésument à eux seuls toute laloi et les prophètes, c’est-à-dire tous les codes civils etreligieux que peuvent ima-giner les hommes. Et il lesrésumera encore plus en uncommandement unique :« aimez-vous les uns lesautres comme je vous aiaimés. » Ainsi la seule loiédictée par le « Christ-Roi »est la loi de l’amour. Maisune loi il faut l’appliquer, ilfaut des décrets d’applica-tion. Cela relève du pouvoirexécutif. Le pouvoir exécutifdu Christ-Roi, c’est l’Evan-gile de ce dimanche qui endonne les normes concrètes,inscrites dans le quotidien dela vie. Et c’est sur la croixque Jésus prend définitive-ment le pouvoir qui est celuide l’amour. Ce pouvoir duChrist-Roi c’est celui qu’ilaffirme en allant jusqu’aubout de l’amour car, avait-ildit « il n’y a pas de plus grandamour que de donner sa vie pourceux que l’on aime ». La mortde Jésus, illuminée par lepardon sans réserve qu’ildonne à ses bourreaux -« Père pardonne-leur, ils nesavent pas ce qu’ils font » - estla victoire de l’amour sur laviolence, l’injustice, la haine,

la volonté de puissance, l’or-gueil, la duplicité.

Cette loi de l’amour, àjamais confirmée par laRésurrection du matin dePâques, va particulièrementpénétrer les plus intimes, etaussi les plus douloureux,rapports humains, les plusblessés, les plus désespérés.Elle va concerner ceux quiont faim, ceux qui ont soif,ceux qui sont étrangers, ceuxqui sont nus, ceux qui sontmalades, ceux qui sont pri-sonniers, c’est la listequ’énonce Jésus dansl’Evangile, et on pourraitl’allonger, l’actualiser.

De la Loi de l’Amourpersonne n’est exclu. Aucontraire, Jésus semble direque plus on manque d’amourdans les aléas souvent cruelsde la vie, plus on est en droitque cet amour nous soitdonné par nos frères enhumanité. Et pour bienenfoncer le clou, si j’ose dire,Jésus affirmera qu’il est pré-sent, en personne, chez tousces blessés de la vie sous lesvisages desquels s’illuminele sien. « Ce que vous avez faità l’un de ces plus petits qui sontmes frères, c’est à moi que vousl’avez fait.» Et c’est làqu’éclate à jamais la lumièrede la Royauté de ce Christque nous fêtons cedimanche, le sens qu’elle apour notre foi et pour notrevie chrétienne. ❑


Familles, je vous aime !

Abbé Samuel DELMAS

Je ne l’apprendrai à per-sonne, une crise férocetouche le mariage et lafamille. Comme nousl’avons vu, le mariage et lafamille sont liés à la naturehumaine de telle sorte qu’al-ler contre ces institutions,c’est aller contre la véritéobjective de ce qui constitue« l’homme ». or, depuisplusieurs décennies circuleune fausse idée de libertéqui nie la vérité de l’êtrehumain et entraîne plu-sieurs conséquences :

1- le rejet de tout enga-gement comme étantcontraire à la liberté.

2- la sexualité estrabaissée au rang d’objetque l’on utilise et manipuleà sa guise.

3- le mariage n’est plusqu’une tradition socialed’un autre temps qui res-treint la liberté avec desdroits et des devoirs.

4- le mariage et la pro-création ne sont plus liés etl’union conjugale n’est plusle fondement de la famille.

5- la famille « tradition-nelle » n’est plus le fonde-ment permanent dans lanature humaine et de nou-veaux « modèles de familles »

peuvent être choisis parceux qui pratiquent la coha-bitation.

L’idéologie du « genre »C’est dans ce contexte

qu’apparaît « l’idéologie dugenre ». Ici, le sexe (hommeou femme) n’existe pas entant que réalité naturelle. Iln’y a que du genre : c’est-à-dire des « rôles » masculinou féminin que l’on assumedans la conduite sexuelle.

Cette théorie nie la dif-férenciation naturelle entreles sexes et de ce fait chacunpeut « être » ce qu’il veut :homme ou femme, hétéro-sexuel, homosexuel, trans-sexuel, bisexuel... et mêmechanger quand il veutpuisque « l’identité » person-nelle et le sexe ne sont plusliés. Cette idéologie necherche pas à promou-voir « l’égalité » entrel’homme et la femme maisau contraire à reconnaîtreque la différence n’existe pascar elle serait artificielle(héritée du carcan de notrecivilisation) et n’entraîne-rait que des discriminations.

L’idéologie du genreveut faire naître une visionnouvelle « neutre » de la per-sonne humaine.

Au-delà des consé-quences malheureuses surl’individu, cette idéologie apour victime le mariagehétérosexuel et la famille.En effet, selon cette vision lemariage en tant qu’unionstable et le rapport entrel’union et la procréationsont une entrave à la liberté,la maternité rend la femmeesclave et la parenté soumetl’individu à ses racines. Lanaissance d’un enfant n’estpas considérée comme undon mais comme un produitque je commande.

La différenciationsexuelle : homme et femme

Il va de soi que nous nepouvons accepter une telle

idéologie tant nous perce-vons comme le dit leCatéchisme de l’Eglise Ca-tholique que : « la sexualitéaffecte tous les aspects de la per-sonne humaine, dans l’unité deson corps et de son âme. »1

Sur le plan de la révéla-tion nous croyons que tout

II. La personne humaine masculine et féminine

l’être humain (corps et âmequi constituent sa personne)est à l’image et à la ressem-blance de Dieu. Et quelorsque Dieu créa d’unemême nature humainel’homme et la femme, il lesdota d’une égale dignité depar leur origine et de parleur fin. Toutefois, l’hommeet la femme sont en mêmetemps différents parce queleur participation à leurnature humaine communese fait selon deux modalitédistinctes : masculine etféminine.2

Quoiqu’en disent nosdétracteurs, la diversitésexuelle est un fait naturelqui peut se vérifier auxniveaux physique, psy-chique, spirituel et social.Au delà du « conditionnementsocial » que l’on nousoppose, il s’agit d’une réalitépréalable à toute les sociétéset cultures que l’on peutconstater par des argumentsscientifiques mais aussi parle bon sens ! La nature mas-culine ou féminine n’est pasconditionnée par la cultured’une société mais la per-sonne existant en tantqu’homme ou femme dans lasociété façonne par sonaction l’expression de la mas-culinité et de la féminité.

L’homme et la femmedans leurs différences sontcomplémentaires et ils peu-vent agir l’un par rapport àl’autre. Nous retrouvons eneux les mêmes caractéris-

tiques en ce qui concerne lesdéfauts et les qualités (force,tendresse, intuition...) maiselles s’expriment dans desnuances différentes. Toutceci s’exprime à différentsniveaux (parenté, voisinage,professionnels, amitiés...).L’amour sponsal (dans ladifférence des sexes) porteau plus haut point la com-plémentarité dans la com-munion.3

De plus, il y a un pen-chant naturel envers les per-sonnes de sexe différent.4

Lorsque l’on « tombeamoureux » il y a commeune cohérence intérieure quise forme face à la rencontrede l’autre. Ceci vient del’amour. Ce penchant estnaturel et ordinairement ilexiste chez toute personne àpartir de la puberté. Maisdans un deuxième temps, àla force de la nature varépondre la force de laliberté qui accueille cetattrait ou le rejette.Finalement, on ne tombepas amoureux sans le vou-loir, même inconsciemment !

Enfin, l’acte conjugaln’est pas seulement l’unionentre un mâle et une femellequi vise la seule génération,mais aussi une façon « d’êtrepersonne humaine ». Nousavons vu que la sexualitéaffecte la totalité de l’êtrehumain. Les actes propres àl’intimité sexuelle deman-dent une relation spécifiquequi engage toute la per-

sonne et non pas que lecorps. De par leur orienta-tion naturelle, ils sont l’ex-pression d’un homme etd’une femme qui s’unissentavec la potentialité d’ac-cueillir une nouvelle vie.Cette nouvelle vie reçoit ladignité de personne à sontour et demande d’êtreaccueilli dans une commu-nion qui lie les progéniteursde façon permanente. Si celien n’existe pas, l’unionsexuelle exprime corporelle-ment un mensonge ou unedemi-vérité. Elle a gardé lesens biologique (en partie aumoins) mais la plénitude dusens lui fait défaut. C’est àcause de cela et non pas dufait d’une coutume socialesoi-disant dépassée quel’Eglise demande qu’il n’yait pas de relations sexuelleshors mariages. Elles neconviennent pas à la gran-deur de l’acte conjugal ! « Lemariage est le lieu unique quirend possible une donation par-faite par un choix conscient etlibre qui s’affiche publiquementcomme unique et exclusif pourque soit vécue une pleine fidé-lité. »5

Ce sera l’objet de notreprochain chapitre... ❑


Familles, je vous aime !

1 CEC 2332.2 CEC 369.3 CEC 2332..4 CEC 1607.5 Jean-Paul II, Familiaris consortio

§11, CEC 2361.


Cécile (Cécilia, Celia, Sheila) est unemartyre romaine du IIIe siècle, très vénéréedès les débuts de l’Eglise, mentionnée aucanon romain de la messe dès 496.

Son nom, le fait que probablement ellefonda une église à Rome, sa sépul-ture aux catacombes de St Calixte,le contexte tout comme l’existencede Valérien et de Tiburce, person-nages qui interviennent dans salégende, voilà tout ce qui est véri-fiable à son sujet.

Dès 535, une « passion desainte Cécile » donne les fonde-ments de son hagiographie, quiseront développés et embellis dansla « légende dorée » de Voragine.on y retrouve bien des lieux-com-muns des récits de martyres.

Le saint évêque de Poitiers,Venance Fortunat, dit d’elle qu’elle vivaiten Sicile, mais on lui prête d’illustres ori-gines romaines. Très jeune, elle décide deconsacrer à Dieu sa virginité. Elle ne refusepas le mariage avec le noble Valérien que sesparents ont arrangé, laissant à son ange lesoin de la protéger. Elle met son époux aucourant, il respecte les choix de son épousequi finit par le convaincre de demander lebaptême qu’il reçoit des mains du pape saintUrbain : alors seulement il peut voir l’angequi veille sur elle pendant sa prière. Ilconvainc ensuite son frère Tiburce de suivresa voie. Dans leur zèle, ils donnent unesépulture digne à de nombreux martyrs vic-times de la persécution. Dénoncés, ils res-tent fermes dans la foi et sont eux-même misà mort.

Bravant le danger à son tour, Cécile leurdonna une sépulture digne dans les cata-combes de Saint Prétextat, et décida de fairede sa maison un centre de culte et de prédi-cation. Amenée à comparaître devant le pré-

fet pour avoirhonoré les corps deson mari et de sonbeau-frère, aprèsune glorieuse pro-fession de foi, ellefut condamnée àêtre suffoquée dansles bains de vapeurde sa maison, maiselle survécut. Lepréfet ordonnadonc de la décapi-ter, mais le bour-reau, ému par sabeauté, ne parvint

qu’à la blesser gravement et l’abandonnagisant dans son sang. Elle survécut trois joursen édifiant ses amis chrétiens qui l’entou-raient. Urbain lui-même vint la réconfortermalgré le danger. Cécile lui fit don de samaison pour qu’elle reste un lieu de culte,léga ses biens aux pauvres, et mourut le 22novembre 230. Elle fut inhumée dans lescatacombes de Saint Calixte à côté de lacrypte des papes, dans la position même oùelle avait expiré, avec, à ses pieds, les lingestachés de son sang. En 821, les restes deCécile, de Valérien et de Tiburce, furenttransférés dans l’église construite sur sa mai-son au quartier du Trastevere à Rome. Lorsde fouilles en 1599, on retrouva le corpsintact dans sa position d’origine dont lesculpteur Maderno, présent à l’ouverture du

Saints

21 novembre Sainte Cécile

Reinald DEDIES


Saints

tombeau, réalisa une fascinante sculpture. Le culte de Cécile est parmi les plus

anciens à Rome. Une paroisse de notre dio-cèse aujourd’hui disparue, près deMontferrer, l’avait pour patronne dès le XII°siècle ; il n’en subsiste qu’une intéressantechapelle romane, Sainte Cécile de Cos. Prèsde chez nous à Albi depuis le VII° siècle, lescathédrales successives, y compris l’extraordi-naire édifice de briques du XIII° qui nous estparvenu, l’ont eue pour titulaire. De nom-breuses œuvres d’art de premier rang, pein-tures, mosaïques, sculptures lui sont consa-crées.

Mais pourquoi donc Cécile est-elle deve-nue la patronne des musiciens ?

Au Moyen-Age, c’était saint Grégoire, legrand pape réformateur qui a donné son nomau chant grégorien, qui tenait ce rôle. La« passion de Sainte Cécile » se contente depréciser qu’en marchant au martyre, elleentendait une musique céleste, et qu’ellechantait en attendant les coups du bourreau.A partir du XVe siècle, les textes liturgiquesextraits de cette passion, et en particulierl’antienne « Cantantibus organis »: « au sondes instruments, Cécile chantait dans son cœur etdisait à Dieu : que mon cœur soit pur et sans tacheet je ne serais pas confondue » seront pris au piedde la lettre. Le mot « organis » lui-même estmal interprété : on représente Cécile jouantde l’orgue. En 1584, l’académie de musiquede Rome nouvellement créée, fut placée sousle vocable de Sainte Cécile. Sa vénération

comme patronne des musiciens devint alorsuniverselle.

on ne compte plus les compositions,messes, motets, dédiés à la sainte : on peutciter tous les grands maîtres de chapelledepuis Machincourt, Lassus, Palestrina, ettant d’autres, l’ode à sainte Cécile d’HenryPurcell, une hymne de Haendel, la messe solen-nelle de Charles Gounod, la légende de sainteCécile de Franz Liszt l’Hymn to St. Cecilia deBenjamin Britten, jusqu’à la récente Cecilia,vergine romana d’Arvo Pärt. Enfin le 21novembre est un jour de célébration pour denombreuses formations musicales, harmonieset batteries fanfares qui honorent leurpatronne par le traditionnel Concert deSainte Cécile. Pour finir laissons parler sainteThérèse de l’enfant Jésus qui lui consacre unpoème dans ce style marqué par l’esprit d’en-fance autant que par la rhétorique un peudésuète de son époque dont voici desextraits :Sainte bien-aimée, je contemple ravie Le sillon lumineux qui demeure après toi Je crois entendre encore ta douce mélodie. Oui, ton céleste chant arrive jusqu’à moi …Cécile, prête-moi ta douce mélodie Je voudrais convertir à Jésus tant de cœurs ! Je voudrais comme toi sacrifier ma vie Je voudrais lui donner et mon sang et mes pleurs….O ma Sainte chérie! Bientôt, loin de la terre, Obtiens-moi de voler près de toi sans retour. ❑

Ils sont devenus enfants de Dieu en septembre 2014 Romain Leroux-Mejean Anna Serret Louis CorbelAurore Lecomte-Navarro Ines Padrixe Juan Alfonso Nabalos Bargas

Ils se sont unis devant Dieu en septembre 2014 Cyril Santamaria et Estelle Lelong Miguel Lambelho Carvalho et Sara Da Silva Caixas

Ils ont rejoint la maison du Père en septembre 2014 Georges Bridier Maurice SebeDaniel Legay Lady Farah Jean-Paul Chamouton Marie-Thérèse GinesteJosette Sire Simone Barthelemy Epiphania Santana, Jeannine Margail.

Quelle est la fonctionexacte du service d’officia-lité au sein d’un diocèse ?

Pour bien comprendre ilfaut faire un petit rappelterminologique : l’Eglise,comme toute société hu-maine, possède son droit pro-pre (sachant que le droit, etdonc la justice, consiste à ren-dre à chacun ce qui lui est dû,forme la plus parfaite de lacharité). En 1983, a été pro-mulgué un nouveau code dedroit canonique (du mot« canon » qui veut dire règleet qui est l’équivalent du mot« article » dans le code civil),qui réaffirme la légitimité dudroit ecclésial. Pour appli-quer le droit, il faut des jugeset des tribunaux : l’organisa-tion judiciaire de l’Eglise estle produit d’une évolutionqui remonte aux premierssiècles de son histoire.

Ce sont les évêques qui,en vertu de leur charge degouvernement, détiennent lepouvoir judiciaire danschaque diocèse. En pratique,et bien qu’il puisse lui-mêmejuger n’importe quelle cause,l’évêque délègue cette charge(ou office) à un prêtre

diplômé en droit canonique,appelé official (ou vicairejudiciaire depuis le code de

1983, mais l’ancienne appel-lation demeure). Celui-ciconstitue autour de lui uneéquipe qui comme toute juri-diction comprend juges,ministère public et avocats,qui peuvent être prêtres oulaïcs. Le manque de prêtres etde personnes compétentes endroit canonique ont conduitles évêques à regrouper leursofficialités, qui, pour laFrance sont calquées sur lesprovinces ecclésiastiques.Cette réorganisation a eu lieuvoici cinq ans et notre diocèsedépend actuellement de l’of-ficialité du Languedoc dontle siège est à Montpellier,avec des « antennes » dans

chaque diocèse, et présidéepar un prêtre de Perpignan,l’abbé Waffelaert.

La majorité des causesjugées par l’officialité sont desdemandes de reconnaissancede nullité de mariage, quifont l’objet d’un procès oùchaque époux donne ses argu-ments. Cette procédure estparfaitement confidentielle,par respect pour les personnes.

Par-delà votre forma-tion de juriste, qu’est-ce quivous a incitée à vous impli-quer dans cette activitéd’avocat d’officialité ?

Il y a une douzaine d’an-nées, notre ancien évêqueMonseigneur Fort, sachantque j’étais titulaire d’un mas-ter de droit et que mes cinqenfants grandissaient etréclamaient donc moins deprésence, m’a demandé departiciper au service de l’offi-cialité. J’ai donc commencépar être juge auditeur (inter-rogatoire des témoins dansles causes de nullité demariage) pendant quelquesannées, tout en poursuivantune formation de droit cano-nique, à l’Institut catholiquede Paris puis de Toulouse.


Sophie VillacèqueMettre les acquis d’une formation universitaire et l’expérience d’une mère de famille au service de

l’Eglise : c’est la noble mission que s’est assignée Sophie Villacèque. Avocate d’officialité dans le dio-cèse et responsable des actes de catholicité pour la paroisse St Jean-Baptiste, elle nous détaille ces deuxactivités et nous livre par ailleurs sa réflexion sur l’évolution de la catéchèse, domaine dans lequel elleest depuis longtemps impliquée.

Entretien réalisé par Michel BoLASELL

Visages d’Eglise

Nous dépendions alors del’officialité du Midi, àToulouse. L’abbé Waffelaertm’a ensuite proposé de rem-placer l’avocat qui cessait sesfonctions, ce que je faisdepuis un peu moins d’un an,tout en terminant ma licenceen droit canonique.

C’est un service d‘Eglisebénévole, qui me permetd’offrir mes compétences dejuriste, mais aussi mon expé-rience de femme mariée, auxpersonnes blessées dans leurcouple, qui veulent trouverdans cette reconnaissance denullité une libération et lapossibilité de repartir dans lavie, en pleine communionavec l’Eglise. Malheureu-sement, peu de catholiquesconnaissent cette démarche,que le Pape semble vouloirremettre à l’honneur.

A quoi correspond,précisément, l’autre mis-sion de responsable desactes de catholicité quevous exercez à la paroissede la Cathédrale ?

Je dirai que c’est une obs-cure mission de gratte-papier ! Monsieur le Curéayant des obligations nom-breuses et variées, a déléguédans chaque paroisse du cen-tre-ville une personne respon-sable des « actes de catholi-cité », c’est-à-dire principale-ment des registres de bap-têmes et de mariages. Ceux-cisont tenus en double exem-plaire, l’un d’eux étant remisà la fin de l’année aux archivesde l’évêché qui conserventainsi toute la mémoire du

diocèse. Il faut rappeler quependant longtemps en Franceces registres tenaient lieu deregistres d’état-civil. Pournous, ils permettent d’établirdes extraits d’actes de bap-tême par exemple pour lespersonnes qui vont se marierà l’Eglise ou devenir parrainou marraine. L’organisationde l’Eglise catholique en dio-cèses et paroisses permetd’obtenir la copie d’un acten’importe où dans le monde.Dans les dossiers de mariage,il n’est pas rare de voir desactes de baptême établis dansdes contrées lointaines, avecdes langues et des sceaux trèsoriginaux !

J’ajoute qu’il faut icirendre hommage à Ray-monde Costa qui m’a précé-dée dans cette tâche, que j’as-sume depuis trois ans, et quivient de fêter ses 100 ans ! Jene promets pas de fairecomme elle !

Par ailleurs, catéchistedepuis de nombreusesannées à la Cathédrale et àMaintenon, qu’est-ce qui a,selon vous, notablementévolué dans la transmissionde la foi ?

Je me suis mariée à lacathédrale en 1981 et n’aijamais cessé depuis de faire le« caté » à la paroisse, avec uneparenthèse à Maintenon,quand mes enfants y étaientscolarisés. En trente ans leseffectifs ont fondu de façonimpressionnante : pour laseule cathédrale nous avionsdeux groupes d’une dizained’enfants par tranche d’âge, le

Visages d’Eglise


mardi soir et le mercredimatin ; actuellement, pour les5 paroisses du centre-ville,nous avons 6-8 enfants partranche d’âge le mardi soir.[NDLR : effectif en fortehausse depuis deux ans] onpourrait trouver plusieurscauses à cet état de fait et il nesert à rien de se lamenter. J’aiquand même le sentimentque la foi n’est plus annoncéelargement et je rejoins le Papelorsqu’il parle, pour lecondamner, de repli des com-munautés sur elles mêmes. Ilnous faut trouver l’équilibreentre la nécessité de « nour-rir » les enfants de famillesdéjà très pratiquantes, etcelle d’évangéliser tous lesautres. Vaste programmedont je n’ai hélas pas la solu-tion. Pour donner quandmême une note optimiste,grâce à l’abbé Delmas,l’équipe des catéchistes s’estétoffée et a rajeuni ; j’en de-viens la doyenne, c’est dire !

En préambule dusynode sur la famille, lepape François a demandéaux évêques « de prendreen charge avec responsabi-lité pastorale des interroga-tions que ce changementd’époque porte avec lui ».Que vous inspire cetteorientation ?

Il faut faire confiance ànotre Pape et à l’Eglise, sousl’inspiration de l’Esprit-Saint. En ces temps effective-ment troublés, les catho-liques doivent montrer, parle témoignage et l’exempleque la famille fondée sur lemariage est un lieu de bon-heur et de joie ! ❑


Chronique paroissiale

Le vendredi 19 septembre à10h, autour de Madame lePréfet et des représentants de laDRAC, le coq qui doit être posésur la croix qui coiffe le campa-nile, a été béni par le ChanoineJean Baptiste Blondeau. Le coqsymbolise la République et nousrappelle aussi nos limiteshumaines signifiées par le triplereniement de Pierre « avant quele coq ne chante… ».

Pour lire l’heure correcte-ment, il faut savoir que le cadrandu haut, avec son aiguilleunique décorée du soleil, nousindique les heures et celui dubas, de forme ovale, nous

indique les quarts. Nos anciensn’avaient pas besoin de la préci-sion des minutes. Quand aucadran du milieu, il nous ren-seigne sur : - le numéro du jouravec son aiguille formée d’unemain, - le signe zodiacal, avecl’aiguille la plus fine, - et pourfinir, la tache brillante sur lamoitié du cadran, nous indiquel’état de la lune, montante, des-cendante, pleine ou pas de lune.

Prochainement, la grossecloche datant de 1410, et por-tant le nom de sainte Barbe,rythmera les jours du cœur deville par sa sonnerie des heureset des quarts.

L’horloge de la cathédrale a enfin ses aiguilles !

Œuvres pontificales missionnaires

Entraide et Partage au chevet des Chrétiens d’Orient

Le Service Entraide et Partage, lors de saréunion du 17 octobre, a validé son projetannuel : soutenir les Chrétiens d’orient dontla situation est dramatique dans de nom-

breux Etats. Vous en saurez davantage dansle numéro du bulletin de décembre. Notezdéjà la quête réalisée à toutes nos messesdominicales des 8 et 9 novembre prochain.

Le dimanche 19 octobre, à la cathédrale,à la messe de 11h, on fêtait la journée mis-sionnaire mondiale avec le chœur universi-taire La Colombe. Le P. Marcel, à cette occa-sion nous a délivré un beau témoignage : «Je suis un fruit de la mission ». Par ces mots,il a exhorté à soutenir la congrégationromaine pour l’Evangélisation des Peuples(Propaganda fide, fondée en 1622 par lepape Grégoire XV) qui fait beaucoup pour

les missions (formation des prêtres, desséminaristes, construction d’églises, de dis-pensaires, aide à l’enfance). J’ajouterai à lasuite du P. Marcel : « Nous sommes tous lefruit de la mission ». L’Evangile nous a étédonné pour que nous l’annoncions, nous nel’annoncerons qu’en le vivant, nous ne levivrons qu’en le célébrant ensemble dansune joie communicative.

Abbé Grégory Woimbée +

Nicolas Roux

Agenda paroissial


– Dans nos églises –

Lundi 3 novembre S. Martin de Porrés, religieux, -16397h30, 11h30 et 18h30 messes pour les défunts à Saint-Mathieu, forme extraordinaire17h30 Rencontre d’Entraide et Partage à la Cathédrale

Mardi 4 novembre S. Charles Borromée, Evêque, -158420h30 Concert d’orgues, musique catalane par Pierre Vidal, titulaire, à Notre Dame La Réal

Mercredi 5 novembre de la férie11h00 Messe du Saint Esprit au centre Notre Dame de Lourdes

Jeudi 6 novembre de la férie10h30 Rencontre des prêtres et diacres du Doyenné à la maison diocésaine

Vendredi 7 novembre de la férie12h30 Réunion de l’EAP à la maison Saint-Jean15h00 Messe et Rencontre des Dames de la Croix au Dévot Christ17h00 Messe des Saintes Epines à Saint-Mathieu

18h30 Messe « autrement » présidée par l’abbé Woimbée à Notre-Dame La Réal

20h30 Catéchèse pour adultes « Jésus de Nazareth » par l’abbé G. Woimbée à la maison St-Christophe (Notre-Dame la Réal)

Dimanche 2 novembre Commémoration de tous les fidèles défuntsQuête pour le bulletin paroissial du Centre-Ville

Cathédrale, Saint Jacques messes aux horaires dominicaux09h00 Messe à Saint-Mathieu,11h00 à Sainte-Thérèse

Samedi 1er novembre Solennité de Tous les Saints08h00 Messe à la Cathédrale09h00 Messe à Saint-Mathieu09h30 Messe à la Cathédrale et à Saint-Jacques11h00 Messe à la Cathédrale11h00 Messe à Notre-Dame de La Réal12h30 Baptêmes de Maria et Margot à Notre-Dame La Réal17h30 Vêpres solennelles de la Toussaint à la Cathédrale18h00 Messe à Saint-Thérèse18h30 Messe à la Cathédrale

Attention horaire d’hiver St-Mathieu 17h00 le samedi

La vie de la Communauté de Paroisses sur facebook : https://www.facebook.com/perpignan.cathedralesaintjeanbaptiste

Samedi 8 novembre de la férie9h00 Lectio Divina par l’abbé Grégory Woimbée,

petit-déjeuner spirituel, à la maison St-Christophe, (Notre-Dame La Réal)

11h00 Baptême d’Adèle à la CathédraleDimanche 9 novembre Dédicace de la Basilique du Latran - Quête Entraide et Partage

11h00 Messe de la Saint-Hubert avec cors de chasse à la Cathédrale

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Agenda paroissial


Mardi 11 novembre S. Martin, Evêque, + 39709h30 Messe pour la commémoration de l’armistice de 1918, avec les autorités

civiles et militaires, chantée par la Maîtrise Diocésaine à la Cathédrale

– Dans le Centre-Ville –18h00 le 1er jeudi du mois Cercle du silence, place de Catalogne10h00 Tous les vendredis Dévotion au précieux sang à Saint-Jacques11h00 Tous les samedis, Concert de carillon lieu d’écoute, parvis du vieux Saint-Jean

Jeudi 13 novembre 18h30 Jeudi de Sainte-Rita sur « l’existence du Mal » à N.-D de LourdesMercredi 26 novembre 18h30 Etude Biblique sur « Elie, l’Homme au cœur de Feu » à N.-D de L.

– Dans le Diocèse –Dimanche 9 novembre Aplec de Saint-Martin du CanigouSamedi 22 novembre 18h00 Confirmation des jeunes du doyenné à ToulougesDimanche 23 novembre Concert Lyriques – opéras et airs sacrés à la chapelle Jean-Paul II

Dimanche 16 novembre 33ème dimanche du temps ordinaireJournée National du Secours Catholique

10h30 Baptême de Chloé à Saint-JacquesVendredi 21 novembre Présentation de la Vierge Marie au temple

17h30 Rencontre d’Entraide et Partage à la maison Saint-Jacques18h30 Messe à Notre-dame de la Réal

Samedi 22 novembre Ste Cécile, vierge et martyr, 1er siècleConcert de la Sainte Cécile, bénédiction des musiciens à Notre-Dame La Réal

Dimanche 23 novembre Solennité du Christ, Roi de l’Univers - Vente calendriers de l’Hospitalité Diocés.Messes aux horaires habituels du dimanche

12h30 Déjeuner paroissial à la maison Saint-Christophe (Notre-Dame la Réal)

Dimanche 30 novembre 1er dimanche de l’Avent, début de l’année liturgique B11h00 Messe avec l’Institut du Grenat, à Notre-Dame de la Réal. (st-Eloi)

Lundi 1 décembre de la férie14h30 Messe de la Ste-Geneviève avec la gendarmerie à la chapelle du couvent des Minimes

Samedi 29 novembre de la férie20h30 Veillée de prière pour la vie à la Cathédrale

Samedi 6décembre S. Nicolas, évêque de Myre 16h00 Fête de Saint Nicolas à la Cathédrale,

suivi d’un goûter pour les enfants au Foyer Gerbet

Lundi 8 décembre Solennité Immaculée Conception de la Vierge Marie18h00 Fin de la neuvaine de l’Immaculée Conception à Notre-Dame de la Réal18h30 Messe solennelle à Notre-Dame de la Réal suivie de la traditionnelle

procession aux flambeaux dans les rues du centre-ville

30 nov.- 8 déc. Neuvaine de l’Immaculée Conception à Notre-Dame de la RéalLivret de la neuvaine à disposition dans les paroisses à partir du 23 nov. (offrande conseillée 5€)


Groupe des collégiens

Bénédiction du vin nouveau

Fêtes patronales Saint-Mathieu Sainte-Thérèse

Vie de l’Eglise Centre-VilleUn samedi de lectio-divinapetit-déjenuner spirituel

Documents

CCV N° 46 NOVEMBRE 2014 - cathedraleperpignan.fr · Le dimanche 19 octobre dernier, apr]s une messe cZlZbrZe en la cathZdrale dans le cadre de la journZe missionnaire mondiale, et