188
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CD ^o3^ - inis.iaea.org

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THESE DE DOCTEUR INGENIEUR

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THESE DE DOCTEUR INGENIEUR

A LECOLE CENTRALE DES ARTS ET MANUFACTURES

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ANALYSE EXEMCTKME DE LA COMBUSTION DES TRANSFERTS Traquoreg3raquoSUaS OES CVCLE3 TNBWJOOVNAMKNteS ET DE LEURS APPLICATIONS

la 4( h ^ r ltpound3Kra fa CcmmSoswi tfBiamoraquo

Cl JeeumlRNAROPrucircsstoucirc EL ampQOUKOUSS ta LCSLVAUH Kl 1KUST2 U RKUNS

^

Je remercie V le Professeur Kling du hcn accueil

quil ma reacuteserveacute lers de ma prise de contact avec lzcole

Centrale des Arte et Manufactures de Paris

Je remarciumle eacutegalement M le Professeur AcircWOcircIcircB pour

lexpresseacutement avec lequel il a bien -JCUIumlU suivre leacutelabcrazicr

de mon travail at mm conseiller dans la maniegravere de le ccnduire

Lejopression de mes sentugravenenis de gratitude sadresse

laquogaiement d kff les Professeurs Bernard et Boudiguos qui ont

bien voulu accepter de participer au Jury ainsi qu i V le

Professeur Del vaux qui ma prodigueacute avec df-jcuampxtonz ses

judicieux conseil

Quil ra mcit permit deacutevoquer ici ta tacircampciramp de fsu

l Profeeeeur J Danse de liniversiteacute de HSgo dent une

publication deacutejagrave ancienne intituleacutee Pouvoir eacutenoraacirctique ztsacirc

combustibles a constitueacute le point de deacutepart do -iee reacuteflaxisr$

sur leacutenergie utilisable la deacutemarche quo jai eui-no sest

appuyeacutee $ur une longue chaicircne de travaux qui partant Jo OClT

et JOUGUET ptt passant par 3C6VJAKCVZC ot AlVr ent progresshy

sivement deacutegage la nction dexorexo ot ouvort la laquocd - ampa

feacuteconde application dans les dc=aainoo do la icirchor=nqu^ oz de

leacutenarffeacutetiqita^

r

AVERTISSEMENT

La pratique de lenseignement de la thermodynamique appliqueacutee reacutevegravele un certain nombre de difficulteacutes propres 1 cette discipline lte sont notamment

1) La difficulteacute de percevoir la valeur eacutenergeacutetique dune quantiteacute de chaleur donneacutee cette valeur eacutetant essentiellement tributaire du niveau de tempeacuterashyture correspondant

2) La difficulteacute de comprendre claireaent la nature et le rOle des Irreacuteversishybil i teacutes

3) L difficulteacute de comprendre pourquoi le rendeaent theralque dune machine mashytrice theralque est Halte i une valeur qui peut paraicirctre assez faible

4) La difficulteacute de donner une Interpreacutetation physique satisfaisante draquo l In f lushyence des paramegravetres dont deacutepend le rendeaent dun cycle (pex- le rapport de pression dune turbine I gaz)

5) La difficulteacute dexpliquer le laquoode daction des proceacutedeacutes qui permettent dameacuteshyliorer le rendeaent des Machines EOtrices thermiques (pes les soutirages dans les cycles t vapeur)

S) La difficulteacute dappreacutecier objectivement la qua 11 ta dun processus do production combineacutee de chaleur et deacutelectriciteacute

Lauteur assise en fa i t depuis laquono vingtaine dannOos lenseignement de la thercodynealque appliqueacutee donne auraquo futurs ingeacutenieurs fl lUniversiteacute de liegravege et le travail quil preacutesenta cl-oprocircs est 1aboutissscsnt dune longue reflexion nourrie par U pratique do cet onsoigftesant Cotte activiteacute ainsi quo tes trovaun scientifique quil a eacutelabores parol locirclessnt fl col la-ci bdquo sa sent deacuteveloppes dans

II

les domaines de la combustion des transferts thermiques et plus encore dans celui de la thermodynamique appliqueacutee i leacutenergeacutetique Elle a donc eacutevolueacute simulshytaneacutement vers les deux directions de la thermique et de la thermodynamique dont la convergence constitue une particulariteacute marquante de leacutetude peacuteciteacutee

Outre lapprofondissement des disciplines fondamentales eacutevoqueacutees ci-dess us leacutetude de la conception et de leacutevolution des centrales thermiQues et nucleacuteshyaires des chaudiegraveres et des geacuteneacuterateurs de vapeur ou bien encore des cycles combineacutes a constitueacute un vaste champ dInvestigations qui a permis i lauteur de confronter les fondements theacuteoriques i la reacutealisation dinstallations indusshytrielles complexes et varieacutees

Lorigine de la preacutesente eacutetude reacutesulte principalement dun ensemble de questions que son activiteacute professionnelle a ameneacute lauteur a se poser dans le domaine envisageacute Activiteacute scientifique dune part qui la conduit agrave approfonshydir lapproche traditionnelle de la thermodynamique appliqueacutee activiteacute denseishygnement dautre part qui lamegravene a chaque anneacutee acadeacutemique nouvelle a sefshyforcer de mieux aider les eacutetudiants futurs ingeacutenieurs assimiler cette matiegravere qui suscite couine decircjj Indiqueacute plus haut un certain nomblt-e de questions essenshytielles auxquelles il nest pas aiseacute dapporter des reacuteponses claires et preacutecises

Une constatation qui a de bonne heure preacuteoccupeacute lauteur est la dispariteacute entre le rflle essentiel Joueacute par le cycle de Carnot en thermodynamique theacuteorique dune part et labsence dapplication de ce cycle pourtant fondamental dans les machines ou installations qui reacutealisent en pratique la transformation de leacutenergie des combustibles en eacutenergie meacutecanique ou eacutelectromeacutecanique a savoir les moteurs i combustion interne les turbines 1 gaz et les centrales s vapeur

Une autre preacuteoccupation reacutesultait de la relative modiciteacute des rendements thermiques atteints par ces machines ou installations en deacutepit dune lente mais continue amelioration de leur conception Dans le mecircme ordre dideacutees il sagisshysait de deacutegager le rOle des diffeacuterentes variables dont deacutependent les rendements thermiques ainsi que le mode daction des diffeacuterents proceacutedeacutes deacutejagrave utiliseacutes acshytuellement ou envisageacutes pour lavenir en vue de les ameacuteliorer

Une base de reacuteflexion qui sest reacuteveacuteleacute dune grande feacuteconditeacute a eacuteteacute lapshyplication de la notion dexergle qui depuis une vingtaine danneacutees a eacuteteacute mise i lhonneur Cette approche a conduit lauteur a eacutelaborer une premiegravere eacutetude imshyportante laquelle traite de lanalyse eacutenergeacutetique des centrales thermiques et nucleacuteaires a vapeur et 1 gaz [34]

Cette premier eacutetude revecirct un caractegravere global car elle laplique lanalysa exergeacutetiqu dune triple transformation I savoir la transformation de Tfinero1e du combustible en chaleur puis la transmission de la chaleur des gas de combusshytion au fluide moteur enfin la transformation de leacutenergie da ce fluide en eacutenershygie meacutecanique mais laquo11 est principalement centreacute sur leacutetudo du cycle thermoshydynamique lui-mecircme Il est ainsi apparu 4 lauteur quil eacutetait opportun de reshyprendre sur un plan plus geacuteneacuteral dune part lanalyse exorgeacutetiquo du processus do combustion de lautre leacutetude Q la fols thermique et oxorgetiquo des processhysus de transfert de chaleur Cest ainsi que lauteur o eacutelaboreacute une deuxiegraveme eacutetude importante qui traite de lanalyse eacutenergeacutetique de la combustion de la transmission de la chaleur et de leurs applications (391

Parallegravelement amp 1approche eacutenergeacutetique lautour sost attacheacute 0 deacutevelopper la notion do tempeacuterature moyenne Inteacutegreacutee et 11 sest efforceacute de tirer toutes les conseacutequences do cotte Otudo Cest dune raniucircro fortuite quil a deacutecouvert

Ill

cette notion dans un cours de thermodynamique en langue russe [71 ougrave elle eacutetait bien modestement appliqueacutee i la comparaison des cycles theacuteoriques des moteurs a combustion interne a combustion isochore isobare ou mixte

Au cours dune eacutevolution lente et progressive des ideacutees lauteur sest attacheacute i approfondir cette deacutemarche puis a leacutetendre amp leacutetude des cycles theacuteshyoriques de la turbine 1 gaz Ensuite en transposant cette meacutethode amp leacutetude des cycles theacuteoriques a vapeur lauteur a deacuteveloppeacute une eacutetude systeacutematique de ces cycles Enfin et plus reacutecemment encore revenant aux cycles S gaz 11 a eacutelaboreacute une extension du theacuteoregraveme de Carnot ainsi quun important prolongement de celui-ci

Cest ainsi que reacutepondant S une Interrogation de ses deacutebuts lauteur a pu remettre en lumiegravere la primauteacute du cycle de Carnot quil avait autrefois vaineshyment essayeacute de retrouver en thermodynamique appliqueacutee Il en est reacutesulteacute une troisiegraveme publication importante [40]

Au fur-et S mesure que seacutelaboraient les trois publications de base citeacutees d-dessus lauteur a eu lhonneur de preacutesenter six confeacuterences agrave Paris (SFT etou EDF) ainsi que maintes communications i des journeacutees deacutetudes internationales Il en est notamment reacutesulteacute un certain nombre darticles ou de communications [35 36 37 38 41 42 44 45 46 ] qui se fondent essentiellement sur les publication de base preacuteciteacutees Cependant ces publications secondaires ont permis daffiner tel ou tel chapitre anteacuterieur ou den deacutevelopper des aspects nouveaux

Dans cette perspective le preacutesent travail propose une synthecirce de lenshysemble des publications anteacuterieures qui viennent decirctre eacutevoqueacutees dont 11 a par ailleurs fourni loccasion dune opportune remisraquo I jour Sous le titre Analyse exergeacutetlque de la combustion des transferts thermiques des cycles thermodynashymiques et de leurs applications 11 constitue la matiegravere dune thegravese de docteur-Ingeacutenieur preacutesenteacutee par lauteur acirc lEcole Centrale des Arts et Manufactures de Paris

Leacutenergie disponible dans un combustible est geacuteneacuteralement utiliseacutes soit pour produire de la chaleur (chauffage) soft pour produire de leacutenergie meacutecanique ou eacutelectromeacutecanique (propulsion ou production deacutelectriciteacute) soit enfin pour proshyduire conjointement les deux (production combineacutee) Lapplication ds la notion dexergiumle permet deacutetablir une comparaison de ces processus fondanantaux lashyquelle legraveve judicieusement laablguTteacute reacutesultant dune eacutevaluation aul saraU baseacutee sur le seul principe deacutequivalence Cette deacutemarcha ss coaplflfco dailleurs dune comparaison de la production combineacutee et du chauffago thsrasdyncfirique

Les eacutechanges de chaleur peuvent ecirctre eacutetudieacutes sous deux aspects a savoir laspect theralque (transferts thermiques) ot laspect thormodynanlquo (Irreacutevershysibiliteacute) Lauteur sest efforce1 deacutetudier cetta quostlon par una approcha gloshybale qui considegravere conjointement ces deux aspects Il on a iiri dos conclusions qui Inteacuteressent directement la conception dos Sehengours at accoisolrcmont lIsoshylation thermlaue Dans cette optique 11 sost attacha S Justiciar la conception et leacutevolution des principaux appareillages Uioreitquas notaient los chaudiegraveres et les geacuteneacuterateurs de vapeur

Lanalyse exergeacutetlque a parais do rocircvucircler ot ducircvoluor los IrrQvorsibllites qui affoctent geacutenSrortawt la combustion lucircS Cthangoo do chaleur los cyclos

IV

thermodynamiques Elle a conduit a eacutetudiei dans le cadre du preacutesent travail les eacutechangeurs de chaleur aussi bien que les cycles thermodynamiques Plus particushyliegraverement lauteur sest attache a Justifier les proceacutedeacutes couramment utiliseacutes pour ameacuteliorer ces installations thermiques ou eacutenergeacutetiques Ces consideacuterations aident par exemple a comprendre la supeacuterioriteacute de la circulation meacutethodique dans un eacutechangeur ou bien encore le rflle des soutirages dans un cycle i vapeur Par extension cette meacutethode danalyse permet de justifier aussi les associations de plus en plus complexes quon rencontre dans les Installations thermo-egravene^gecirctiQues actuelles ou quon sattend S trouver dans les installations correspondantes de demain (production combineacutee cycles gaz-vapeur cycles binaires geacuteneacuterateurs MHD etc )

Lanalyse eacutenergeacutetique reacutevegravele le role des irreacuteversibiliteacutes et elle donne une eacutevaluation de chacune delles elle explique notamment ainsi les limitations auxshyquelles le rendement thermique des machines motrices thermiques est soumis Par ricochet cette eacutetude a ameneacute lauteur a investiguer sur la maniegravere de concevoir les transformations reacuteversibles qui par ideacutealisation pourraient en principe se substituer aux transformations reacuteelles Cette reacuteflexion appelle dailleurs une comparaison des inconveacutenients mais aussi des avantages des processus reacuteels vis-a-vis de leurs correspondants ideacutealiseacutes par lhypothegravese de la reacuteversibiliteacute

En ce qui concerne la production deacutenergie eacutelectrique la meacutethode danalyse baseacutee sur le bilan dexergie a eacuteteacute appliqueacutee dans le preacutesent travail acirc leacutetude des centrales a vapeur thermiques et nucleacuteaires puis aux turbines i gaz enfin aux cycles combineacutes gaz-vapeur En outre apregraves avoir deacuteveloppeacute une eacutetude geacuteneacuteshyrale de cette question lauteur a preacutesenteacute en annexe les bilans exergeacutetiques de quelques installations typioues 1 savoir le geacuteneacuterateur de vapeur la centrale thermique enfin la centrale nucleacuteaire Lobjectif poursuivi est finalement dinshyventorier les nombreuses causes dirreacuteversibiliteacute qui affectent linstallation consideacutereacutee et den eacutevaluer les importances relatives on cherche ainsi egrave voir ougrave et comment il faut agir sur la conception de linstallation pour lameacuteliorer La conseacutequence de cette deacutemarche est finalement de reacuteduire les irreacuteversibiliteacutes au minimum et dobtenir ainsi le meilleur rendement thermique possible du moins dans les limites des contraintes dordre eacuteconoaiaue qui sortent eacutevidemment du cadre de cette analyse

La consideacuteration de leacutecart de tempeacuterature entre fluides donne a priori une certaine ideacutee de lIrreacuteversibiliteacute thermique qui affecte les eacutechanges de chaleur Cependant si cette informatugraven est immediate elle est neacuteanmoins insufshyfisante et ce a un double titre En laquofret on a tout dabord affaire lo plus souvent a des eacutechanges thermiques entre fluides dont la tempeacuterature nost pas constante ceci engendre une preaiegravere difficulteacute I laquelle cependant lo notion de tempeacuterature moyenne Inteacutegreacutee est susceptible dapporter une solution En seshycond Heu et surtout 1 ptrte par irreacuteversibiliteacute thermiqus deacutepend non seulement de leacutecart draquo tempeacuterature mais eacutegalement du niveau de teiepSroture et cest ici quintervient opportuneacutement la notion daxergie laquelle p^nrat en offet dob-3nir une eacutevaluation correcte de la perte par irreacuteversibilttO on causo Ainsi s justifie lInteacuterecirct appliquer la notion daxorgie l 1eacutetudo dos transferts thermiques

En conclusion lauteur croit Quune acirctude baseacutee sur 1c notion doxorgio ainsi dailleurs quo sur cello do toapacircreluro GOyonrto 1nt(v0o pou opportor dos racircponses satisfaisantes aim questions essentielles possOes on tucircte du prOsont

V

avertissement ceci par une double approche qui relegraveve du principe de Carnot

Par ailleurs le rflle des irreacuteversibiliteacutes ayant eacuteteacute mis en lumiegravere dans les processus de transfert thermique apparaicirct alors la neacutecessiteacute de traiter leacutetude des eacutechangeurs des geacuteneacuterateurs de vapeur et en geacuteneacuteral des appareilshylages thermiques en consideacuterant S la fois les deux aspects thermiques (calcul des eacutechanges de chaleur) et thermodynamique (eacutevaluation des irreacuteversibiliteacutes) si lon veut aboutir a la solution la plus rationnelle

Enfin lauteur t chercheacute I travers lapproche quil a deacuteveloppeacutee a Jusshytifier la complexiteacute des grandes centrales thermiques ou nucleacuteaires (pex les cycles combineacutes) et 1 reacuteveacuteler la profonde coheacuterence qui unit les diffeacuterentes formes de reacutealisation des appareillages thermiques ou thermodynamiques concerneacutes ceci en deacutepit dune grands varieacuteteacute de conception des ensembles ou de leurs comshyposants

CHAPITRE 1

COMBUSTION

11 INTRODUCTION

111 Deacutefinition de lexergle

Consideacuterons un systegraveme (1 kg de vapeur par exemple) eacutevoluant dans une machine ei reacutegime entre un eacutetat initial 1 et un eacutetat fina 2 lequel est en eacutequilibre avec leacutetat de reacutefeacuterence Dans la meshysure ougrave comme cest geacuteneacuteralement le cas dans les applications que nous avons en vue leacutenergie cineacutetique et leacutenergie gravlficrue ne jouent aucun rSle leacutenergie que possegravede le systegraveme pris dans son eacutetat Initial seacutecrit

H - H - H (1)

ougrave H repreacutesente lenthalpie

La fraction de leacutenergie w qui est transformable en travail ost deacutetermineacutee par le theacuteoregraveme de Gouy elle a pour expression

E - H - H - To (S - S) (2)

ougrave S repreacutesente lentropie et ougrave To est le tampocircroturo obooluo de leacutetat de reacutefeacuterence Par deacutefinition E est lexergio du oyotucircmo consideacutereacute

La fraction de leacutenergie H qui nest pas transformable on travail sobtient par diffeacuterence aile a pour laquoxproooion i

B Q W - E raquo To (Si - Si) (3)

Cest par deacutefinition lanergie du syotacircmo conoidflrucirc On a Ovl-demment i

W o E bull B (0)

Les eacutenergies cinucirciumliquo potoritiollo voira ucircloctriquo aont de lonerglo pura cas olloo oone ontiSjroniont tronoformabloo on t ravai l

Lexargle dune quantiteacute de chaleur 0 disponible S une temshypeacuterature absolue T a pour expression

E - 0 (5)

le facteur (T - To)T repreacutesentant le rendement du cycle de Carnot correspondant Il sensuit que la chaleur disponible S la tempeacuterashyture ambiante T 0 eat de 1anergic pure

Leacutetat de reacutefeacuterence est geacuteneacuteralement deacutefini par la source froide ceat-1-dlre en prlncjpjraquorpar lambiance

112 Deacutefinition de la tempeacuterature moyenne Inteacutegreacutee

Consideacuterons la transformation reacuteversible 1-2 (par exemple une polytropique) au cours de laquelle le fluide reccediloit une quantiteacute de chaleur q u Par application du principe de Carnot agrave cette transformation nous avons

qw -J ds (6)

Dailleurs par deacutefinition de la moyenne dune fonction nous pouvons eacutecrire bull

raquo Tltlaquo mmdashT^T2 e t partant T laquoi - si

LU si - s

17)

Ainsi nout appellerons tempeacuterature moyenne inteacutegreacutee (en abreacutegeacute tmi) relative 1 une transformation reacuteversible le rapport de la quantiteacute de chaleur eacutechangeacutee au cours de cette transformation I la variation dentropie correspondante

La tmi est repreacutesenteacutee sur le diagramme entroplque (figl) par la hauteur du rectangle 1UW ayant mecircme aire que la surface llicircn situeacutee nous la polytropique

En vertu du theacuteoregraveme de la moyenne la tmi envisageacutee corresshypond 1 un certain point M do la polyshytropique 1-2 comprit entra los pointo 1 laquot 2 qui deacutelimitent cetto transforshymation

Pour la transformation polytroshypique 1-2 caracteacuteriseacutee par uno valour constante de la chaleur ctooolguo c on aut eacutecrire pour uno ctaooo urltolro

figure I

iraquo ltTraquo T)

04 On Jgt elt3T In iumli

lt8gt

(9)

On obtientlexpression de la tml relative S la transforshymation polytroplque 1-2 en remplaccedilant dans la relation (7) la chaleur qii et is variation dentropie par leurs expressions rss-pectives (8) et 19) dofl

V

En particulier dans le cas des gaz parfaits dont les chaleurs massiques sont reacuteputeacutees constantes la tml relative a une lsc-chore ou S une Isobare est donneacutee par la mecircme expression (10) dailleurs indeacutependante de la valeur particuliegravere de c ou de c

f

12 EXEBGIE DU COMBUSTIBLE

Pour calculer lexergie du combustible nous nous baserons sur la conception deacuteveloppeacutee par HBaehr [11]

Lexergie du combustible est la partie de son eacutenergie qui est transformable en travail par son oxydation

Si le combustible et le comburant sont en eacutequilibre de tempeacuteshyrature et de pression avec lambiance lexergie du combustible se confond avec lexergie de son eacutenergie chimique Dans ces condishytions lexergie du combustible est le travail meacutecanique qui est produit par une oxydation reacuteversible dont les produits de reacuteaction supposeacutes en eacutequilibre de tempeacuterature de pression et de composishytion avec lambiance ont une exergle nulle

Consideacuterons dabord le cas ougrave le combustible et loxygegravene qui se trouvent a la tempeacuterature T 0 sont admis dans lespace de reacuteshyaction seacutepareacutes et tous deux 1 la pression p 9 de lambiance Nous admettrons en outre que les produits de la reacuteaction quittent cet espace 1 la tempeacuterature ambiante non meacutelangea et chacun S la pression de lambiance Comme la reacuteaction est supposeacutee reacuteversible lo travail produit par cette reacuteaction est eacutegal t la variation entre lexergie des reacuteactifs et celle des produits de la reacuteaction rameneacutee en eacutequilibre avec lambiance

Consideacuterons en particulier la reacuteaction doxydation du carshybone (graphite) dont nous nous proposons de calculer lo travail produit par la reacuteaction reacuteversible t

C bull 0raquo - co + 395S kJatgr de C

Les entropion des constituants se calculent par loxpreooion geacuteneacuterale suivanta t

rt C dl p

s bull= s_ + _ -mdash B in r o T Q T P Q

Nouo adoptons pour lambiance una tompucircraturo T =2732K ot uno proooion ucirctiuoophSrlquo p =lbar Dana coo conditions lo tormo

4

qui repreacutesente laccroissement dentropie S pression constante sannule peur tous les constituants consideacutereacutes En outre les pressions de tcus les constituants gazeux sent par hypothegravese eacutegales agrave la pression p par conseacutequent lentropie absolue de chaque constituant se confond avec le terme S cest-acirc-dire lentropie absolue correspondante dans les conditions de reacutefeacuterence

Les entropies absoluej ont eacuteteacute calculeacutees pour p deglbar et T -2732K (ou 0degC) 3 partir des donneacutees extraites de louvrage de HBaehr [11] on a ainsi

- pour loxygegravene S bull 02026kJKmol

- pour lazote S raquo 01889 JcJKmol

- pour le carbone (graphite) S raquo 00049kJKatgr

) - pour le dloxyde de carbone S = 02105kJKmol

j - pour loxyde de carbone S raquo 01950kJKmol

On a pour leacutetat initial 1 et par atome gramme de carbone

j Si raquo S c + S 0j - 00049 + 02026 - 02075 kJK

On a dailleurs pour leacutetat final 2 eacutegalement en eacutequilibre de tempeacuterature Jt de presalon avec lambiance

S raquo S c 0 deg 02105 kJX

La variation denthalple (H - Hj) entre les eacutetats initial et final est eacutegale au pouvoir calorifique 1 pression constante (chashyleur de reacuteaction) du carbone soit 3955 kJatgr

Le travail produit par la reacuteaction reacuteversible (travail reacutever-oible) ae calcule comme suit par application du theacuteoricircme de Gouy

W - H - Hi - T0(S-Sj) bull 3955 - 2732(02075-02105) - 3963 kJ

Lorsquon considegravere par exemple de loxygegravene a la temperashyture et S la pression de lambiance ce gaz possegravede on fait une oxergle non nulle car si lon vaut produire de 1oxygegravene pur a partir de lair ambiant 11 faut au moins deacutepenser le travail de ofiparatlon reacuteversible de ce constituant Inversement par lopecircra-tlon reacuteversible de melange de loxygegravene avec lair ambiant on peut produire un certain travail Il sensuit que loxygocircno fourni par ialr de megravene que les produits gazeux de la combustion ont uno oxergle propre dont il conviant do tenir compte dano lo calcul de 1exergie du combustible

Dans cas conditions les pressions partlolloo doo constituante gazeux qui correspondant I leacutequillbro avec lambionco reacutesultent da la composition da lair alleacutes oont donnOoo ci-oprOo pour les diffeacuterents composante) Et la temperature do 0degc (loir otant ooture dhumldlte) ot pour uno proooion totale do 1 bar

p = 07763 bas Ar p = 00092 bar

p deg 02081 bar co p = 00003 bar

Hraquo0 p a 00061 bar

Composante lo lair i N

o

5

En tenant compte des pressions partielles qui caracteacuterisent dans latmosphegravere consideacutereacutee dune port loxygegravene dautre partie dloxyde de carbone nous calculerons cl-aprecircs les entropies des reacuteactifs et des produits de reacuteaction -nous en deacuteduirons ensuite lexergie du combustible

On a ainsi pour leacutetat initial 1 et par atomegramme de carbone Se = 0004 9 kJKatgr S0gt = 02026-00C8314xln 02081 = 02156 kJKmol

dougrave S raquo S SJI = 02206 kJK

On a de infime pour leacutetat final (0degC et 1 bar) et par atome-gramme de carbone

Si = S t l = 02105 - 0008314 x In 00003 = 02779 kJK

On obtient finalement lexergie du combustible

E = H - H 2 - T (s - s 2 )

raquo 3955 - 2732 (02206 - 02779) = 4112 kjatgr de C

En conclusion nous avons dabord calculeacute le travail de la reacuteshyaction reacuteversible ou lon a supposeacute que les reacuteactifs neacutetaient pas meacutelangeacutes et quil en eacutetait de mecircme des produits de la reacuteaction Cependant pour obtenir dune maniegravere rigoureuse lexergie du comshybustible nous avons du tenir compte de la composition de 1atmosshyphere qui fixe les pressions partielles de loxygSne dune part du dloxyde de carbone dautre part lesquelles interviennent dans le calcul des entropies affeacuterentes et donc finalement dans celui de lexergie du combustible

Il reacutesulte des calcule preacuteceacutedents que le travail de la reacuteaction reacuteversible repreacutesenta 1002 8 du pouvoir calorifique du carbone et que lexergie du combustible en repreacutesente 1040 8

On constate que la valeur de lexergie du combustible est tregraves voisine de celle de son pouvoir calorifique dans le cas consideacutereacute elle lui est mecircme quelque peu supeacuterieure

On notera quen labsence de reacuteaction chimique coot-a-dire de combustion pour ce qui nous concerne lexergie et la travail reacuteocrviblo du systegraveme considers sa confondent

Dans una reacutecente publication [30] HBaohr a proposeacute deacutetendre le concept dambiance S lraquonsemblo comportant non seulement lair atmospheacuterique mais eacutegalement les aaux qui recouvrent la ourfice de la terro ot aussi la croate torrostro olla-ra(5ma Cotto concepshytion a notammont lo meacuterite de pouvoir tonlr compta dans le calcul de loxorglo dun combuotiblo du dloxydo da soufra Ovontuellement preacutesent dono Ion gaz de combustion molo qui no conotltao pao un composant do 1ucirctmoophOro Toutefois 1amp prisa on compta do la naturo chimique du ool oo hourto u cortalnao dlfficultOo Q savoir duno part lo caractora arbitralra do lOpaiooour do la croOto tor-rootro conoidOrucirco dautro part uno connaiooanco ouffisammont pru-

6

e l s e de l a c o m p o s i t i o n moyenne de c e l l e - c i d a i l l e u r s v a r i a b l e avec l eacute p a i s s e u r e r v l s a g euml e Compte tenu de c e s i n c e r t i t u d e s nous avons p r eacute f eacute r eacute nous en t e n i r 3 l a meacutethode d eacute v e l o p p eacute e p l u s haut e t pour l a q u e l l e l a s e u l e c o m p o s i t i o n de l a i r atmospheacuterique a eacute t eacute p r i s e en c o n s i d eacute r a t i o n I l c o n v i e n t d a i l l e u r s de s i g n a l e r que l e x e r g i e du combus t ib l e c a l c u l eacute e s e l o n l a v e r s i o n n o u v e l l e ne d i f f egrave r e guegravere de l a v a l e u r obtenue par l a meacutethode que nous avons adopteacutee

1 3 IRREVERSIBILITE DE LA COMBUSTION

1 3 1 Combustlor v i v e du carbone

C o n s i d eacute r o n s a p r eacute s e n t l e c a s ou l e carbone ( g r a p h i t e ) e s t soumis a une combustion v i v e I sobare en p r eacute s e n c e dun e x c egrave s d a i r de 5 0 t L eacute q u a t i o n chimique de c e t t e combustion rappor teacutee a un atome gramme de carbone s eacute c r i t

C + 15 Oj + 5 64 Nj bull COj + 0 5 0 + 5 64 N 2 + 3 9 5 5 kJ

En l a b s e n c e d eacutechange c a l o r i f i q u e pendant l a combust ion l a t o t a l i t eacute de l a c h a l e u r deacutegageacutee par c e l l e - c i s e r e t r o u v e Sous l a forme d e n t h a l p l e d e s p r o d u i t s de l a r eacute a c t i o n On en d eacute d u i t comme s u i t l a tempeacuterature a d i a b a t i ccedil u e d e combust ion

On c a l c u l e d abord l e s e n t h a l p i e s (ou p l u s e~ctement l e s a c shyc r o i s s e m e n t s d e n t h a l p l e par rapport S 0degC) d e s gaz de combust ion 1

- pour 1500C H bull 7 8 5 0 + 0 5 X 51 41 + 5 64 x 4 8 7 3 - 379 0 kJ

- pour 1600C H bullgt 8 4 6 9 bull 0 5 x 5 5 1 4 + 5 64 x 5 2 3 3 - 4 0 7 6 kJ

Compte tenu de l a c h a l e u r deacutegageacutee par l a r eacute a c t i o n on en d eacute shyd u i t par i n t e r p o l a t i o n l i n eacute a i r e l a tempeacuterature a d l a b a t i q u e de comshyb u s t i o n s o i t 1558C

L e x e r g i e d e s gaz b r ucirc l eacute s s e deacute termine par son e x p r e s s i o n Geacuteneacuteshyrale 1$ 1 1 1 ) dans l a q u e l l e l eacute t a t i n i t i a l 1 s e rapporte agrave c e s gaz p o r t eacute s a l a tempeacuterature a d i a b a t l q u e de combust ion t a n d i s que l eacute t a t f i n a l 2 concerne c e s mecircmes gaz rameneacutes a l a tempeacuterature ambiante Notons q u i c i l e s termes R l n ( p p ) de mecircme que l e s e n t r o p i e s a b s o l u e s S r e l a t i f s chaque c o n s t i t u a n t d i s p a r a i s s e n t de l a d i f f eacute r e n c e ( S ( - S i ) p u i s q u o n a a f f a i r e S une mecircme c o m p o s i t i o n d e s gaz aux eacute t a t s i n i t i a l e t f i n a l De p l u s l a t a b l e d e s a c c r o i s shysements d e n t r o p i e donne d i r e c t e m e n t l a d i f f eacute r e n c e d e n t r o p i e (Si - St) r e l a t i v e 1 chacun d e s c o n s t i t u a n t s pu i sque l eacute t a t f i n a l qu i c a r a c t eacute r i s e S] e s t d eacute f i n i par t - 0C e t p raquo 1 b a r

) Los valeurs des accroissements denthalple moleacuteculaire ainsi que ce l les des accroissements dentropie moleacuteculaire proviennent Au tableau 20 donneacute in fine lequel est tireacute des cables de Raznjevic [10

7

On a a ins i - agrave 1500degC S - ( 9 1 2 3 + 0 5 x 8 1 5 2 + 5 6 4 x 5 8 7 1 ) 1 0 = 0 4531 kJK

- 3 160CC S - (94 49 + 0 5 x 6 3 5 8 + 5 6 4 x 6 0 6 6 ) 1 0 1 = 04684 kJK

Dougrave il vient par interpolation logarithmioue pour 1558degC

Si - Sj = 04 621 kJK

La variation denthalpieuml correspondante est eacutegale au pouvoir calorifique (ou chaleur de reacuteaction du carbone) soit

H - H - 3955 kJ

On obtient finalement lexergie des gaz brucircleacutes

E raquo H - H - T (S - S)

- 3955 - 2732 x 04621 gt 2693 kJatar de C

La perte par irreacuteversibiliteacute de la combustion sobtient par diffeacuterence entre lexergie du combustible et celle des gaz brucircleacutes soit

E - E raquo 4112 - 2693 raquo 1419 kJ c g

ce qui repreacutesente 345 raquo de lexergie du combustible

On constate que la combustion vive cest-agrave-dire la libeacuteration brutale sous forme calorifique de leacutenergie chimique du combustible entraicircne un perte par Irreacuteversibiliteacute eacutegale S 345 de lexergie du combustible

132 Preacutechauffaqe du comburant

Tout en conservant las conditions de combustion du paragraphe 131 supposons que lair comburant ait subi un preacutechauffage jusquagrave la tempeacuterature de 200C La chaleur apporteacutee par le preacuteshychauffage est alors eacutegale 1 lanthalpie de lair comburant 3 cette tempeacuterature soit

0 - 714 x 5861 - 4185 kJ P

Par suito la chaleur apporteacutee par la preacutechauffage et la combustion seacutelegraveve lt

H - H - O bull 0 4185 bull 3955 4373 hJ

Calculons ensuite lentropie de lair preacutechauffa laquelle est dailleurs eacutegale comme ceacutetait deacuteji le coc poux las gaz brucircleacutes 1 la diffeacuterence dentropie qui intervient dans lexpression do lexergie

AS - 714 s 001605 = 01146 kjtt P

Dougrave en fin de coœpto lexergie du conburant prUcircchauffQ 0 200degC

E bull= Q - T OS raquo 4 1 8 5 - Icirc 7 3 2 a 0 1105 = 10 54 ttJ p p o p

8

Calculons ensuite lenthalpie des gaz brOleumls

- acirc 1700degC M laquo 9048 + 05 laquo 5891 + 564 raquo 5589 = 4352 kj

- a 1800C H raquo 9651 + 05 raquo 6272 + 564 5949 = 4634 kj

Dougrave compte tenu de la chaleur apporteacutee on trouve par inshyterpolation la tempeacuterature adiabatique de combustion soit t - 1708degC

On a ancore pour 1entropie

- agrave 1700degC S - (9761+056553564raquo6253) 10= 04830 kj K

- acirc 1800lt1C S - UOO6+05raquo6740+5646431) 10- 04970 kj K

Dougrave il vient par interpolation logarithmique pour 17080 et compte tenu des simplifications indiqueacutees ci-dessus

Si - Sj - 04841 kJK

On obtient finalement lexergie des gaz brucircleacutes

E - H - H - T (S - S)

- 4372 - 2732 04841 - 305lkjatgr de C

La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la combustion est eacutegale agrave lexergie apporteacutee par le combustible et le preacutechauffage diminueacutee de lexergie dlaquos gaz brucircleacutes correspondants

(E + E 1 - E laquo (1054 bull 4112) - 3051 - 1166 kJatgr de C p c g

La perte par irreacuteversibiliteacute de la combustion seacutelegraveve donc Ici t 277 de lexergie apporteacutee par le combustible et le comshyburant On constate que le preacutechauffage du comburant diminue lirshyreacuteversibiliteacute de la combustion cette conclusion eacutetait du reste preacutevisible dans la mesure ougrave la tempeacuterature adiabatlque de combusshytion avait eacuteteacute augmenteacutee

133 Conclusions

Le calcul de la perte dexergie relative 1 la combustion du carbon a eacuteteacute repris en faisant varier dune part lexcegraves dair de lautr 1 tempeacuterature de preacutechauffag Les principaux reacutesultats de ces calculs sont indiqueacutes au tableau 1

On a repreacutesenteacute sur 1 diagramme (fig2) la variation do la perte dexergie due t lirreacuteversibiliteacute de la combustion en foncshytion de laccegraves dair La courbe (a) correspond s labsence do prftchauffage (t bull 0C)i les courbes (b) S (e) so rapportant a un preacutechauffage p de lair jusquagrave une tempeacuterature do 100 200 300 ou 400C respectivement

Cornue lindique i-ar exesple la courba (a) la porto par irreacuteversibiliteacute de la combustion augcssnto loroqua lottcocirco dair croit mais cotte croissance satteacutenua progroooivesont Pour un excegraves dair de 2004 cette parte atteint 4640

La croissanceraquo ovoc ioncacirco dair do la porto par irreacuteversibishyliteacute do la combustion trSouita de co lt$ampa la dilution par lair doo

9

r 00 laquo00

Figure 2

produits de la combustion deacutetermine une diminution de la tempeacuterature adiabatique de combustion

La comparaisor des courbes montre qua excegraves dair eacutegal le preacutechauffage entraicircne une reacuteduction de lirreacuteversibishyliteacute de la combustion mais cette ameacutelishyoration croicirct de moins en moins vite au fur et a mesure que seacutelegraveve la tempeacuterashyture du preacutechauffage

Dans le cas dun important preacutechaufshyfage (courbe e) laugmentation de lexshycegraves dair naffecte que faiblement lirshyreacuteversibiliteacute de la combustion alors que cette influence eacutetait tregraves sensible en labsence de preacutechauffaccedile (courbe agt

En fin de compte une diminution de lirreacuteversibiliteacute relative a la combusshytion doit ecirctre attendue dune diminution de lexcegraves dair etou dune augmentation du preacutechauffage

TABLEAU 1

PERTE DEXEKGIE DE LA COMBUSTION EN FONCTION DE LEXCES DAIR X ET [gtpound LA TEMPERATURE DE P RECHAUFFAGE t

400 t CO

ad laquoC)

0

X bull 50

300 400 t CO

ad laquoC)

0 100 200 300 400 t CO

ad laquoC) 1558 1632 1708 1783 1861

perte dexergle (t) 345 310 277 251 229

t p C O

fcd ( C )

0

x laquo 100

300 400 t p C O

fcd ( C )

0 100 200 300 400 t p C O

fcd ( C ) 1220 1297 1375 1454 1S34

perte dexergie (gt 392 343 303 270 242

t C O

ad ( C )

0

X bull ISO t

300 400 t C O

ad ( C )

0 100 200 300 400 t C O

ad ( C ) 1005 icircoas 1165 1246 1329

part dexergie (gt laquo31 372

x laquo

317

200 Q

285 251

t CO

ad ( C )

0 too 200 300 400 t CO

ad ( C ) S55 938 1020 1103 1187

parte denerglo 1) 444 396 341 295 V J

10

La recherche dune diminution dlaquoj lirreacuteversibiliteacute relative agrave la combustion conduit) comme on la vu acirc augmenter la tempeacuterashyture de combustion Mais degraves que cette tempeacuterature atteint un certain seuil apparaicirct le pheacutenomegravene de dissociation qui engendre une reacutegression de la combustion La prise en consideacuteration de la dissociation des gaz de combustion fera lobjet du paragraphe 147

14 PROCESSUS DE COMBUSTION REVERSIBLE

141 Exerqle du combustible

Consideacuterons la reacuteaction doxydation de loxyde de carbone

CO + 05 Oi - COj + 2830 kJmol

Pour la tempeacuterature to bull 0C et la pression plaquo bull 1 bar on a les entropies absolues

- pour CO So - 019S kJKmol - pour Oj S raquo 02026 kJKmol - pour C0gt S - 02105 kJKmol

Cbsmo indique preacuteceacutedemment (sect 12) la travail de la reacuteaction reacuteversible (travail reacuteversible) se calcule comme suit

W a - H - raquo - T (S - Sraquo) - Q c - T (S - Sraquo)

oQ lon a pour leacutetat initial pour lequel chaque constituant est acirc t et p

Si raquo SCQ 05 S M - 0195 + 05 02026 - 02963 kJK

et ougrave lon a pour leacutetat final qui correspond eacutegalement a t 0 et P o Sraquo - S(xgt2 - 02105 kJX

On obtient finalement le travail reacuteversible

W - 2830 - 2732 (02963 - 02105) raquo 2596 kjraol de CO

Calculons ensuite lexergie du combustible (S 1-2)

E c - H - H - T (S| - Si) - O c - T (S - S|gt

On a encore pour l eacute t a t i n i t i a l la tempeacuterature tg et la pression Pi de lambiance loxyde de carbono ost fourni 8 la pression p 0

tandis que loxygegravene proviant de l a i r sa pression p a r t i e l l e y eacutetant de 0208 bar I l vient a ins i i

- pour CO S - 0195 kJKmol

- pour Oj i S - 02026 - 0000314 raquo In 0208 deg 02157 kJKmol

dOugrave I SI raquo Sj bull 05 S 0 2 = 0195 bull 0S raquo 02157 = 0302F KJK

On a dautre part pour l eacute t a t f inal 8 to at po main ou la prasslon par t i e l l e dans l a i r du dioxydo de corbono ost do 00003 bar

- pour C0| i Si deg s 3 =gt 02105 - 0008314 raquo In 00003 = 0277SWK

lt_ = 263C - 2732 CJ02S - 027-9 = 2762 Jnol ce

Cn cons ta te finalement que le t r a v a i l r eacute v e r s i - l e repreacutesente = i~ du p- voir alcj i fiqje agravee 1cxyce e ca r r e et cue I e ^ -erccedilie- du corrx JS i t l e en repreacutesente 576

Corj-ie deuml]acirc indique l eacute c a r t entre l e x e r s i e du ccmcus-ible et le t r s - a i i r eacute v e i s i t e correspcn-icircant repreacutesente le -avail revershyser IT2 rcrscr-eacute par ^ e x t r a c t iars l a i r de 1 cxyccedilegravere neacutecessai re iuml la reacuteact icr d i r m u eacute d- t r a v a i l r eacutevers ib le p r c c j i t er areran le i n x y d e de cartc-re agrave la ^rf-ssir-r p a r t i e l l e q u i l pcssegravede rars l a i r i l v ient airsi

P02 PC02 T (n R In mdash - n R la -pound= ) deg p po

- 2732 05C 08314lrO2081-1-0QD8314raquolnO 0003) = 166 kj

valeur qui correspond bien agrave la diffeacuterence (E - W ) c

Par un rearrangement des termes de lexpression preacuteceacutedente on obtient ^

P P n R T In -2t + n R T In mdash mdash

0 Pu deg pC02 ce qui repreacutesente la somme des travaux du compresseur isotherme qui eacutelegraveve la pression de loxygegravene de p acirc p (travail consommeacute)

et le travail du deacutetendeur isotherme qui abaisse la pression du dioxyde de carbone de p i Prm (travail produit)

142 Combustion haute tempeacuterature

Consideacuterons la reacuteaction chimique suivante

Cil CO + 0105 Oj + 079 Nj - 021 COj+ 079 Nj ia)

Leacutequilibre chimique de cette reacuteaction deacutepend de la tempeacuterature de telle maniegravere quil tend a se deacuteplacer dans le sens de droite l gauche lorsque la tempeacuterature augmente

Consideacuterons un meacutelange gazeux se trouvant 3 une faible tempeacuteshyrature et ayant la composition donneacutee par le premier membre de leacutequation (a) Pour peu quelle soit amorceacutee la reacuteaction eacutevoluera de fianiecircre i former des produits de reacuteaction dont la composition sera donneacutee si la reacuteaction est complegravete par le second membre de cette eacutequation On reacutealise ainsi la combustion vive de loxyde de carbone Cependant si la tempeacuterature des produits de la reacuteaction est tregraves eacuteleveacutee se manifeste le pheacutenomegravene de dissociation qui reacute-sjicirct du deacuteplacement de leacutequilibre chimique Nous nous proposons dans ce qui suit deacutetudier linfluence sur son irreacuteversibiliteacute dune combustion effectueacutee dans de telles conditions

SI lon soumet lea gaz frais (reacuteactifs) amp un precircchauffagegrave la tempeacuterature adlabatique de combustion deacutepassera neacutecessairement la valeur de 160iC obtenue en labsence de precircchauffage Laugshymentation de la tempeacuterature de combustion entraicircne lapparition de la dissociation et dans ces conditions leacutequation chimique de combustion prend la forme suivante en deacutesignant par x le nombre de moles doxyde de carbone qui sa retrouve lmbraleacute dans les produits de la combustion

021CO + 01050s + 079N bull (021-x)COj + XCO + 05xO + 07Nj(b)

Imposons nous par exemple une tempeacuterature adlabatiqueMe combustion eacutegale i 2400C et proposons-nous deacutetudier dans ces conditions lirreacuteversibiliteacute de la combustion

Dans le cas envisageacute ougrave leacutevolution de la combustion est lishymiteacutee par un eacutequilibre chimique la composition des gaz brucircleacutes reacutesulte de leacutequation chimique (b) et elle deacutepend de la quantiteacute x doxyde de carbone imbrilleacute La valeur de x se deacuteduit de la reshylation existant entre les concentrations des composants des gaz brOleacutes produits par la reacuteaction reacuteversible [ 2]

CO- raquo- CO + 05 0 (c)

dougrave il vient K - - S 0 - mdash ^ - ^ (d) c CC02

ougrave K repreacutesenta la constante deacutequilibre

0ailleurs dans la cas ougrave loxygeacutena est accompagneacute dazote la relation (d) subsista telle quelle car lazote ne participe pas I la reacuteaction chimique

Le diagramme (fig 3) donneacute en fonction de la tempeacuterature le logashyrithme neacutepeacuterien de la constante deacuteshyquilibre K- relative a la reacuteaction

consideacutereacutes En particulier pour 2400C on a K laquo 00880 at par suits

il vient an tenant compte des nombros dlaquo moles intervenant dans la second membre de leacutequation (b) t

deg 0 8 a o - f e -NiumlToTtfiumliuml raquo En reacutesolvant leacutequation (o) par approshyximations successlvoo on trouve x bull 00683 et lOquatlon (b) prond la

forme particuliers suivante dont sa deacuteduit la compooltion doo gas brOleacutea soumis a la dissociation gt

Figura 3

0aiCO+010SOt079Slaquon=0mSCOo006e3CO0OJlt30alaquo-079Nj (f)

La chaleur deacutegageacutee par la combustion de loxyde de carbone qui a effectivement reacuteagi au cours de la combustion vive est

Q laquo (021 - 00685) laquo 2830 -4004 HJ C J bull

la chaleur de reacuteaction de loxyde de carboneacuteeacutetant eacutegale agrave 2830 kJmoi bull

Dautre part lenthalpie des gai braies produits a 2400c se calcule comme suit -

H-01415raquo1329+00685x8215+00343x8587+0amp8139-9168 J

Par diffeacuterence on obtient la chaleur qui a-ducirc ecirctre apporteacutee par le preacutechauffage des reacuteactifs supposeacutes disponibles acirc UcircdegC soit

g - 9168 - 4004 bull 5164 kJ P

Calculons les enthalpies des reacuteactifs

- a 1400C H bull 021laquo4572+0105x4769+079x4522 - 5033 kJ

- a 1500C H raquo 021raquo4928+010^x5141+079x4873 - 5424 kJ

Connaissant la chaleur apporteacutee par la preacutechauffage on obtient par Interpolation lineacuteaire la tempeacuterature a laquelle lea reacuteactifs ont ducirc ecirctre eacutechauffeacutes soit 1434c On notera quune tempeacuterature da preacutechauffage aussi eacuteleveacutee Impliqua que le combustible et le comshyburant soient eacutechauffeacutes seacutepareacutement si lon veut eacuteviter leur comshybustion preacutematureacutee mais ceci est bien conforme I lhypothegravese deacutejagrave adopteacutee preacuteceacutedemment selon laquelle lia sont alieacuteneacutes seacutepareacutement

Les accroissements dentropie des gai frais par rapport 8 la tempeacuterature ambiant da 0C sobtiennent directement

- a 1400C gt S - lO21S719+0105raquoS937+079laquo5665)10laquo006300ltjy)C

- a 1500C raquo S bull lt0iumllxSraquo2laquo+010S6152+0795871)10-00laquo529kJK

La tempeacuterature da preacutechauffage das gas frais eacutetant eacutegale a l434c on en deacuteduit par interpolation logarithmique la variation denshytropie de ces gas i S - S t laquo 006379 kJK

En fin de compte on calcule lexargia des gas frais preacutechauffeacutes

E p - H - H - T (S - Si) - Q p r (Si - S)

- 5164 - 2732 laquo 006379 - 3421 JcJ

Pour lea reacuteactifs preacutechauffeacutee lexargia se confond avec le travail reacuteversible correspondant puisquil ny a pas de variation do la compooltlon et que par suite la variation dentropie se reacuteduit a la saule variation du teTt daccroissement dentropie 4 proooion constante

Deacuteterminons ensuite le travail rSvorslblo du combuotiblo pour la tempeacuterature adlabatique de 2409C pour laquollo on a i

021CO+010SOi+079Nideg0(1415COllaquo006laquoSCO+00343Oi+O79Nt+4004kJ

Calculons lea entropies suivante lt

14

S - 021 Sdeg + 0105 S 2 + 079 S 2

- 02101950+010502026+07901889=02115 kJK

S -0141S S 0 2 + 00685 s i 0 + 00343 S 2 + 079 S 2

- 0141502105+0068501950+00343laquo02 02 6+07901889=01993 kJK

dougrave w laquo 4 0 0 4 - 2 7 3 2 (0 2115 - 0 1993) raquo 36 71 k j C

Calculons ensuite lexcrgle das gaz brucircleacutes acirc 2400degC (eacutegalement conshyfondue avec le travail reversible correspondant) il vient ainsi

H - H - Q + 0 bull 5164+4004 raquo 9168 kJ

S - S bull 0141301160+0068S007423+00343007721+079007357

- 008227 kJX

doil E - H- Hj - Traquo (Si - S) - 9168-2732008227-6920 kJ

La parte par irreacuteversibiliteacute de la combustion est eacutegale a la somme de lexergie des gaz frais preacutechauffeacutes et du travail reacutevershysible du combustible diminueacutee de lexergie des gaz brucircleacutes a 2400degC

ltE_ + laquo O - E_ raquo (3laquo21 + 3671) - 6920 - 172 kj p c g

Lorsque le travail reacuteversible a eacuteteacute produit par les gaz brucircleacutes at qua la preacutechauffage des reacuteactifs a eacuteteacute effectueacute selon un eacutechange calorifique reacuteversible on obtient des gaz brucircleacutes qui par suite de lachegravevement de la combustion dO au deacuteplacement de leacutequilibre chimique ont la composition donneacutee par le second membre de leacutequashytion chimique i 021 CO + 0105 0raquo + 079 Ni - 021 CO + 079 N 2

Hais conformeacutement a la deacutefinition du travail reacuteversible les composants des reacuteactifs da mecircme que eaux des gaz brucircleacutes se trou- vent chacun a la pression pt

En revanche lorsque cest lexergie du combustible que nous nous proposons deacutevaluer cas composants doivent ecirctre consideacutereacutes avec la pression partielle que chacun deux posseacuteda dans lair ambiant Il y a degraves lors lieu da prendre an consideacuteration la difshyfeacuterence dexergia correspondants entre loxygegravene da leacutetat initial et le dioxyde da carbone de leacutetat final On obtient ainsi comme deacutejagrave indiqueacute au S leacutel i

B - W - -RT (raquo In 2 i - bdquobull X n 22Icirc c e Pi Plaquo raquo-0008314laquo2732raquo (0105raquoln02081-021laquoln00003)deg-3 49ltJ

Ainsi la fait de puiser loxygegravene dans latmoephOro ot dy laisser diffuser la dioxyde de carbone obtenu apregraves le rofroldiooonront dos gas braies antraicircn une perte daxerglo de 349 W Il on rucircculto qiia la perte par irreacuteversibiliteacute da la combustion ont ucircgolo ucirc la BOSSES da deux termes bull

15

1) la perte par irreacuteversibiliteacute de la combustion proprement dite laquelle [est eacutegale 4 172 kJ ou 30 de lexergie du CO (pour la tempeacuterature adiabatlque de combustion eacutegale S 24000

2) la perte par irreacuteversibiliteacute provenant du caractegravere irreacuteversible du meacutelange de gaz laquelle seacutelegraveve comme on vient de le voir a 349 kjlaquo (ou 60raquo)

En fin de compte pour le cas envisageacute (t - 2400degc) la perte dexergle par irreacuteversibiliteacute de la combustion seacuteshylegraveve globalement 1 S21 kJ soit encore 904 de lexergle du ccm-bustlble quirpour 021 mole de dloxyde de carbone seacutelegraveve 3 021 laquo 276 - 5800 kJ

Par ailleurs si faisant abstraction de lopeacuteration de meacutelange par dilution des gaz dans 1atmosphere on rapporte la perte par irreacuteversibiliteacute de la reacuteaction au travail reacuteversible soit W bull 021 x 2596 bull 5452 kJ on obtient pour celle-ci une vale -

relative eacutegale a 32raquo pour le cas consideacutereacute

143 Conception dune combustion reacuteversible

Il ressort du sect 142 que la combustion a tregraves haute tempeacuteshyrature preacutesente les particulariteacutes suivantes

1) La dissociation qui apparaicirct vers 1600c augmente avec la temshypeacuterature pour devenir totale vers 3000C

2) La dissociation entraicircne une reacutegression de la combustion et par conseacutequent de le chaleur deacutegageacutee par celle-ci

3) Pour atteindre les fortes enthalpies des gas lieacutees aux tempeacuterashytures eacuteleveacutees 11 faut recourir I un tregraves important preacutechauffage des gaz fraist cette obligation est encore renforceacutee par la reacuteshygression do la combustion donc aussi de la chaleur deacutegageacutee observeacutee 1 haute tempeacuterature

4) La perte par irreacuteversibiliteacute globale de la combustion qui est importante en labsence de preacutechauffage se reacuteduit I 901 lorsquon sest Impose une tempeacuterature adiabatlque de combusshytion eacutegale laquo 2400C

Un calcul analogue a celui du sect 142 a eacuteteacute effectueacute pour diffeacuterentes tempeacuteratures comprises entra 1S00degC et 3000c castshyi-dire dans tout la domaine de tempeacuterature dans lequel se deacuteveshyloppa la dissociation Le principaux reacutesultats an sont repris au tableau 2 h la figure 4 on a repreacutesenteacute les courbes qui traduishysent las variations en fonction de la tempeacuterature dos grandeurs] suivantes 1) courbe (a) t teneur en oxyde de carbone des gos braiesi 2) courbe (bt i chaleur deacutegageacutee par la combustion vivo 3) courbe (c) i perte dexerglraquo globale due 1 lirrOvorolbllitucirc do

la combustion

A la tempeacuterature da leOOC po-n laquelle la diaooclatlon oot encore pratiquement inexistante la perto denorgio globalo duo a la combustion seacutelegraveve 8 291 do lexerglo du combuotiblo Moio

16

raquo X X

JJi -laquo

w

raquo

bull a

raquo

A

W

laquoNO

Fi|urlaquo 4

au fur et S mesure que la tempeacuterashyture de combustion sSieve cette perte dexergie diminue rapidement cest ainsi quagrave 2400C elle nest plus que de 90 laquo

La perte dexergie due acirc la combustion reacutesulte de lirreacuteversishybiliteacute qui Afrecte cella-ci En effet dans une combustion classique les reacuteactifs meacutelangeacutes senflamment lorsque leur reacuteaction est amorceacutee ils deacutegagent alors brusquement sous forme de chai sur leacutenergie chimique que le combustible conteshynait a leacutetat latent cest le processus de combustion vive Cependant au fur et a mesure que la combustion reacutegresse par suite de la dissociation lieacutee a la tempeacuterashyture de combustion qui saccroicirct la chaleur deacutegageacutee par la combustion vive devient de plus en plua faible cependant que leacutenergie chimique qui reste attacheacutee i la fraction du comshybustible qui na pas encore reacuteagi pourra se libeacuterer progressivement S6lon un processus reacuteversible lieacute au deacuteplacement de leacutequilibre chishymique pendant le refroidissement des gai brOleacutes qui accompagnera leur utilisation

Pour una tempeacuterature de 3000C la dissociation devient totale bullt deacutes lora la misa an preacutesence du combustible et du comburant preacutechauffeacute sa traduit par un simple meacutelange sans qua de la chaleur soit deacutegageacuteraquo par une quelconque reacuteaction Il ny s donc plus de combustion vive avec deacutegagement Instantaneacute da chaleur et deacutes lors lirreacuteversibiliteacute Inheacuterente a la reacuteaction a disparu De nouveau et totalement cette fols la chalaur latent du combusshytible pourra sa deacutegager salon un processus reacuteversible au cours du refroidissement das gas qui deacutetaralnera un deacuteplacement progressif da leacutequilibre chimique jusquagrave lachegravevement d la combustion fta cours de catta combustion reacuteversible labsence dun deacutegagement instantaneacute de chalaur au moment du meacutelange des reacuteactifs Implique que lea gas frais doivent ecirctre preacutechauffeacutee jusquagrave la tempeacuterature maximale quon seacutetait fixeacutee Cette temperature msjiiraale eat eacutevishydemment auaal celle des-gas brucircleacutee si tant est quon pulsoe parler da gas frsls et de gac brucircleacutee alors que las eorapooitlono raopoc-tlvas sont Identiques

Lorsque la dissociation ost totale comae coot la coo ucirc 3000C la libeacuteration de togt-to la chaleur latsnta aaffoctua racircvor-slblaeent su coure du refroldlsaecent dos eos il oonouit quo la

TABLEAU 2

PERTE OEXBRGIE EH PONCTION DE LA TEMPERATURE DE COMBUSTIOt 4

2600 2800 3000 tempeacuterature de coabustion (C) 1600 1800 2000 2200 2400

4

2600 2800 3000

const deacutequilibre K 000041 000224 000956 00317 00880 0202 0472 1

teneur en CO bull x 000195 00074 0019 0039 00685 01008 01367 021

fegraveolewr deacutegageacute par la coabwtlon Q (M) 5888 5734 5405 4839 4004 3090 2074 0

enthalple des gaz brOles (M) 5918 6738 7553 8367 9168 9989 1079 1155

etatftelple laquotes gai frais Q ( U )

tempeacuterature de preacutechaufftge (C)

03 1004 2148 3528 5164 6899 8716 1155 etatftelple laquotes gai frais Q ( U )

tempeacuterature de preacutechaufftge (C) 9 307 635 1009 1434 1867 2315 3000

ecspgle des gaz frais E (M

(bravait reversible du coabustlble M(U)

005 339 1063 2096 3421 4916 652 9094 ecspgle des gaz frais E (M

(bravait reversible du coabustlble M(U) 5399 5259 4957 4437 3671 2833 1902 0

E p + M c 5404 5598 6020 6533 7092 7749 842 9094

ecergle des gaz brucircleacutes E (kJ)

parte par Irreacuteversibiliteacute de la reacuteaction ( U

4065 477 5486 6207 6920 7666 8395 9094 ecergle des gaz brucircleacutes E (kJ)

parte par Irreacuteversibiliteacute de la reacuteaction ( U 1339 828 534 326 172 0B3 025 000

parte par Irreacuteversibiliteacute du ceacutelange (kJ) 349 349 349 349 349 349 349 349

parte par Irreacuteversibiliteacute totale (kJ) 1688 1177 B83 675 521 432 374 349

iagravess en X de 1eacutenergie du CO 291 203 152 116 90 74 64 60

parte par irrecircvar de la reacuteaction en X de H 246 152 98 60 32 15 05 0

icirca

perte par irreacuteversibiliteacute de la reacuteaction est alors nulle ainsi quon peut daJlleus le veacuterifier au tableau 2 Cependant laugshymentation de la tempeacuterature de combustion ne modifie en rien lirshyreacuteversibiliteacute due aux variations de la composition les produits gazeux de combustion se retrouvant notamment dilueacutes dans latmosshyphegravere en fin de la combustion Cest pourquoi pour obtenir la perte par irreacuteversibiliteacute totale de la combustion il a fallu ajouter acirc la perte par irreacuteversibiliteacute de la reacuteaction un terme constant (349 kJ) qui repreacutesente preacuteciseacutement la perte par irreacutevershysibiliteacute du meacutelange En particulier acirc partir de 3000degC la perte par irreacuteversibiliteacute iotale se reacuteduit acirc la seule perte par irreacutevershysibiliteacute du meacutelange

Il reacutesulte de ce qui preacutecegravede que sous reacuteserve dun faible reacutesidu dirreacuteversibiliteacute imputable au processus de meacutelange on peut concevoir le processus de combustion reacuteversible comme constishytueacute des transformations suivantes

1) Le combustible et le comburant sont eacutechauffeacutes seacutepareacutement jusshyquagrave la tempeacuterature pour laquelle la dissociation des produits de la reacuteaction est complegravete

2) Les gaz frais sont mis en contact ils se meacutelangent alors mais ils ne donnent lieu 3 aucune reacuteaction donc a aucun deacutegagement de chaleur

3) Les gaz sont ensuite refroidis progressivement Au cours de cette transformation dune part lia cegravedent recircverslblement la chaleur sensible quils ont reccedilue et qui servira dailleurs a compenser cet emprunt de chaleur I une source exteacuterieure (par exemple en preacutechauffant une nouvelle charge de gaz frais) Dautre part ils deacutegagent la chaleur engendreacutee par le processus de combustion qui progresse au fur et I mesure du refroidisshysement conformeacutement au deacuteplacement da leacutequilibre chimique En geacuteneacuteral la combustion atteint son achegravevement pour une tempeacuterashyture da lordre de 1600C et degraves lors la totaliteacute du pouvoir calorifique (ou de la chaisur da reacuteaction) a eacuteteacute libeacutereacutee

4) Finalement les gaz brucircleacutes sa retrouvant 1 la tempeacuterature amshybiante) S ca moment la chaleur qui avait eacuteteacute fournie durant le preacutechauffage a laquoteacute inteacutegralement restitueacutee en outro la chaleur deacutegageacutee par la combustion complegravete a eacuteteacute entiegraveresmunt utilloucirco

lS INTERPRETATION SELOH LA TMI

Lors de la coabuatlon adiabatiqua du carbone (graphita) of-fectueacutee avec un excegraves dair da SOI et an labssnco do prflehauffogo on a obtenu una tempeacuterature adiabatique de coabuatlon Ogolo ucirc 1558C ou 1831 X (S 131) Lors du refroidioosmont ioobaro dao gaz brucircleacutes jusquagrave la tempeacuterature ambianto do 0degC ou 2732 K on pout facilement calculer la tmi (sect 112) da coo gaz quon assimile pgtgtur oiopliflor acirc un gas parfait diotoolquo i

1B31 - 2732 bdquobdquo bdquo T deg Iumliumliuml7iumliumliuml3iuml72iumlt72) 8 l 9 deg K

19

Le rendement du cycle de Carnot effectueacute s-tre cette tmi et la tempeacuterature ambiante (chap7) vaut

nc deg Q deg 8icircyentocirc deg 6 6 6 raquo

Par ouite le travail fourni est Sgal S 666 S de la chaleur deacuteshygageacutee par la combustion il apparaicirct ainsi une perte eacutegale a 334 de cette chaleur qui eot imputable au processus de combustion

On a par ailleurs eacutetabli que lexergle E du combustible envloagocirc (carbone) eot eacutegala Ucirc 1040 ft de la chaleur Q deacutegageacutee par sa combustion soit E = 1040 Q c

On en deacuteduit finalement la perte par Irreacuteversibiliteacute de la combustion exprimocirce en fonction de lexergle du combustible il vient on effet bdquo bdquo

1 - 1 = 1 - 2 = 1 - i oltSO 2 s 0334 C Q E

dougrave lon trouve i I - - raquo JC t

Cette meacutethode baoecirco our la notion de trai dailleurs simshyplifieacutee par lhypothSoQ Su gaz parfait diatonique donne une vashyleur de la perte par lrrSvsroibilitocirc de la combustion eacutegale a 360 S de iojtergie du combustible On conotate que cotte valeur cet on accord oatiofaioant avoc celle de 345 ft qui avait eacuteteacute obtention OG baaant sur lo calcul de lesergio des gaz brucircleacutes (S 131)

20

CHAPITRE 2

TRANSMISSION DE LA CHALEUR

21 TRANSMISSION CALORIFIQUE ET REVERSIBILITE

211 Echange calorifique

Consideacuterons une source chaude a la tempeacuterature Tj et une source froide a la tempeacuterature T 2 Si lon admet que la source chaude cegravede une quantiteacute de chaleur Oi i un cycle de Carnot ce cycle fournira _

- le travail W bull Q (1 - mdash )

Ti bull la chaleur rejeteacutee amp la aource froide Q bull Qi =-

Le travail fourni de cette maniegravere qui correspond dailleurs a lexergle de la quantiteacute de chaleur Qi peut ecirctre utiliseacute pour faire fonctionner en sens inverse le mecircme cycle de Carnot On reacuteashylise ainsi une pompe chaleur et 11 est possible de reprendre la chaleur Qj I la source froide et de la restituer S la source chaude accrue de leacutequivalent calorifique du travail W A la fin le sysshytegraveme est revenu S leacutetat initial et aucune modificrtion na eacuteteacute apporteacutee au monde exteacuterieur ce qui est bien conforme au caractegravere reacuteversible du processus

La reacuteversibiliteacute du cycle entraicircne non seulement la reacuteversishybiliteacute de la transformation dune fraction de la chaleur Qi en travail mais encore celle de la transmission dune autre fraction de Qi a la source froide On a ainsi reacutealiseacute entre deux sources tempeacuteratures diffeacuterentes un eacutechange thermoeacutenergeacutetlquo reacutever3l-blpound

Dans le cas de leacutechange calorifique irreacuteversible la chaleur ceacutedeacutee par la source chaude est transfeacutereacutee Inteacutegralement S la source froide Hais ceci nest pas le cas de lOchongo thermoeacutener-geacutetique reacuteversible puisque le travail qui est alors produit lest aux deacutepens do la chaleur apporteacutee a haute tempeacuterature

21

Pour reacutealiser leacutechange calorifique irreacuteversible il suffit de reacuteunir les deux sources par un milieu mateacuteriel Si ce milieu est solide on a affaire acirc la conduction si ce milieu est consshytitueacute par un fluide on a affaire agrave la convection Dune maniegravere geacuteneacuterale nous dirons que leacutechange est reacutealiseacute sous la forme dun eacutechange conducto-convectif

212 Echange radlatif

Consideacuterons un cylindre dont le fond est constitue par un corps noir agrave la tempeacuterature T w la paroi du cylindre eacutetant parfaishy

tement reacuteflectrice ainsi que celle du piston (fig 5) Lorsque le piston se deacuteplace vers la droite avec une vitesse v on peut eacutecrire en deacutesignant par c la vitesse de la lumiegravere que leacutenergie effectivement eacutemise est eacutegale a leacutenergie rayonneacutee multiplieacutee par vc (si v laquo 0 la totaliteacute de leacutenergie rayonneacutee sera reacuteabsorbeacutee par le corps noir)

Selon le principe deacutequivalence la chaleur rayonneacutee a T vaut

1

laquoa

0 - 0 + PVi UV u-v uV

Figura 5 ougrave Pi T Ut est la pression de radiation et

ui la densiteacute deacutenergie ou eacutenergie interne speacutecifique (6]

En luniteacute de teaps luniteacute de surface du corps noir a rayonshyneacute une eacutenergie oTj qui a envahi un volume de section de base unishytaire et de hauteur eacutegale S la longueur parcourue par le rayonneshyment dans le mecircme temps IA densiteacute deacutenergie vaut alors dans ce volume raquo

o Ti c Ul

Lorsque le piston sest deacuteplaceacute et quil a engendreacute V nergie rayonnante apparue dans ce volume vaut

leacute-

Ul V

dougrave Qi - U|

Apregraves que Vi a eacuteteacute engendreacute on substitue uno paroi reacutefloctrlc au corps noir et leacutenergie rayonncnta subira alors une detento adia batique reacuteversible telle que VI raquo const dougrave

v r T) T dT

22

Le travai l de detente peut aloro s eacutecr ire

l P dV - (deg 3 c

r ) bull (-JV T T ) dT

- | V TIcirc tl - | M - n V (1 - | j )

On substitue ensuite un corps noir a Traquo (en eacutequilibre avec leacutenergie rayonnante) au fond du cylindre reacuteflecteur puis on ramegravene le piston a son point de deacutepart Au cours de cette opeacuterashytion le corps noir a Ti absorbe reumlversibleaent la quantiteacute de chaleur

Qj - Wraquo bull PlV raquo Ul-V bull 4 UVj raquo y UV 2

Leacutenergie rayonnante contenue ians v i vaut

0 - UV - | T Icirc V - | (VjT) T

Cr pour la deacutetente adiabatique reacuteversible

V T - V t

dougrave 0j = | (VT) T raquo | (VTI) |i

et finalement

ogt - J uv - i u v ^ Le travail to ta l vaut

W laquo PV bull PdV - PV

plusmn u V 1 + u V t l - | i ) - i u Vi |^ - | u V ( l - ^ )

La chaleur Q rayonneacutee a T est dore transformeacutee dune part en un travai l

acirc bdquobdquopound e t dautre part en une eacutenergie

iuml deg - iuml B laquoIfraquo QUI sera absorbeacutee par le corps noir a T

Lexpression du travail montre que celui-ci est eacutegal Acirc 1ex-ergiraquo de la chaleur rayonneacutee par la source chaude tandis que la chaleur absorbeacutee par la source froide est eacutegale a son anergic

Au cours du processus aucuio eacutenergie namp eacuteteacute transmise de la

iiiaampj H1111J ULI I M J O J juia

23

source froide (a T ) a la source chaude (acirc T ) car dans lhyposhythegravese adopteacutee de la reacuteversibiliteacute cet eacutechange ne serait possible que moyennant lapport dun travail permettant le parccv en sens inverse du cycle primitif Dailleurs en raison de la ro ersicn dune fraction de leacutenergie rayonneacutee acirc Ti leacutenergie abso jeacutee acirc T 2

est infeacuterieure A la premiegravere

Si deux surfaces noires sont mises en regard lune de lautre il seacutetablit spontaneacutement entre elles un eacutechange radiatif irreacuteversible Le volume occupeacute par leacutenergie rayonnante neffectue aucun travail par suite leacutenergie eacutemise par la surface chaude vaut cTJ tandis que la surface froide eacutemet oTJ On obtient globaleshyment leacutechange a (T - T)

Dans ce cas irreacuteversible il ny a aucune production de travail et par suite leacutenergie eacutemise par lun ies sources est inteacutegralement absorbeacutee par lautre Dautre part la chute deacutenergie associeacutee acirc leacutechange de chaleur consideacutereacute constitue ici une perte Dailshyleurs les absorptions des eacutenergies respectivement eacutemises par les deux sources se sont finalement soldeacutees par un transfert de chashyleur dans le sens des tempeacuteratures deacutecroissantes

213 Echange calorifique par meacutelange

Consideacuterons une kilomole de gaz parfait diatonique acirc la tempeacuteshyrature T] bull 600C (873K) et une kilomole du mecircme gaz 3 la tempeacuterashyture T raquo 20OC (473K) Si lon met en communication les enceintes occupeacutees par ces deux quantiteacutes de gaz on obtient apregraves homogeacuteneacuteshyisation du meacutelange sous leffet de la diffusion une tempeacuterature uniforme T dont la valeur se deacuteduit du bilan thermique de lopeacuteshyration soicirct dans lhypothegravese dun meacutelange Isobare

C p (T - T) bull C p (T - T) - 2 C p ltT n - y

d 0 a T bull ^ - ^ bull 8 lt 7 3 bull 673 K oulaquo00-C n 2 laquo

On a dautre part en vertu de leacutequation deacutetat

- pour 1 tool raquo T V - S-

- pour 1 kmol T t V laquo S i

- pour 1 kmol du meacutelange t T gt

o o o o

Par suite le voluue occupeacute rar le mOiange est tigol S le somme dos volumes occupeacutes Initialement par ses composants

Calculons les laquoxergles t

- de 1 kaol de gaz fi 300C t

E t a (Bi - Bbdquo) - T 0 (Si - S 0) =bull C ltT - icirc 0) - Iuml 0C In |

24

= 291raquo ( 4 7 3 - 2 7 3 ) - 2 7 3 raquo 2 9 1 laquo I n | y | - 1 4 S 4 k J

- de 1 krool de gaz i 6 0 0 T

E 2=29W873-273)-273gtlticirc9lraquoln ^~ = 8225 kj

- de 1 kmol de meacutelange agrave 400degC

E =29Iraquo(673-273)-27329Ilaquoln ~ = 4472 M

Dougrave l a p e r t e d e x e r g i e par i r r eacute v e r s i shyb i l i t eacute du meacutelange

( E - E 2 ) - 2 E = (1454-8225) -2raquo4472-735kJ n

On peut concevoir de la maniegravere suivante la reacutealisaticn du meacutelange par voie reacuteversible (fin 6) La kilomole de gaz a la tempeacuterature T a est dabord deacutetendue isen-tropiquement suivant 11 jusquagrave la tempeacuterature finale du meacutelange elle est ensuite comprimeacutee isothermiquement suivant IM jusquagrave la pression finale de celui-ci Dautre part la kilomole de gaz a la tempeacuterature T 2 est dabord comprimeacutee isentropiquement suivant 22 jusquagrave la tempeacuterature finale du meacutelange elle est ensuite deacutetendue isothermiquement suivant 2M jusquagrave la pression finale de celui-ci Lenthalpie des deux kllomoles de gaz respectivement 3 600degC et a 200C se retrouve dune part sous la forme dun travail eacutegal a la somme algeacutebrique des quatre travaux de compression ou de deacutetente dautre part sous la forme denthalpie du meacutelange Le travail peut ecirctre reacuteutiliseacute lors des transformations inverses qui permettent de ramener les deux kllomoles du meacutelange a leacutetat 1 et S leacutetat icirc resshypectivement assurant ainsi la reacuteversibiliteacute de lopeacuteration

Dana le cas du meacutelange reacuteversibleraquo il Importe de remarquer que lenthalpie du meacutelange est Infeacuterieure icirc la somme des enthalpies de ses deux composants car comme on vient de le voir une fraction des enthalpies initiales sest transformeacutee en travail Il sensuit que la tempeacuterature du meacutelange sera ici inteacuterieure a ce quelle eacutetait dans la cas du meacutelange Irreacuteversible et ceci entraicircnera par ailleurs une modification du volume speacutecifique dans la mesure ougrave lon sest imposeacute une pression finale eacutegale I la pression Initiale P Par conseacutequent leacutetat final du meacutelange qui eacutetait en N dans le cas de lirreacuteversibiliteacute est donc passeacute en M dans celui de la reacuteshyversibiliteacute Dailleurs comme la tempeacuterature finale a eacuteteacute dimishynueacutee il sensuit que lexergio du meacutelange reacutealiseacute reacuteversiblement sera neacutecessairement infeacuterieure a ce quelle eacutetait dans la cas de lirreacuteversibiliteacute Enfin la variation dexergie correspond eacutevishydemment au travail produit par lensemble des transformations reacuteshyversibles

Pour reacutesoudre numeacuteriquement le problegraveme de lOchonge thermoshyeacutenergeacutetique reacuteversible par meacutelange il faut proceacuteder S un calcul par approximations successives en supputant a priori la valeur du travail reacutesultant produit par les transformations En adoptant ainsi la valeur M raquo 1750 kJ pour le travail lenthalpio du meacuteshylange sobtiendra en soustrayant cette valour de la oontmo dos enshythalpies des deux composantes bull

25

H - C t + C t - W bull 291 raquo 600 + 291 raquo 200 - 1750 a p p

- 21S30 W

Dougrave la tempeacuterature du meacutelange

t - H (2 laquo C ) - 21530 lt2 laquo 291) - 370C ou 6-13 K m m p

Calculons le volume moleacuteculaire du meacutelange pour une pression P laquo P raquo Pj 0981 bar

RT

m 8314 laquo 643 -A Vm T 98100 S 4 5 m t a n o 1

m f Calculons les travaux relatifs aux diverses transformations

- pour la deacutetente isentropique 11 -

H- - C (Ti - T) - 291 raquo (673 - 643) = 6693 kJ du P

avec P - P lts^) Y bull 98100 laquo (|4 bull 8988S Pa ou T 8 7 3 0899 bar

- pour la compression isotherme 1M

laquois - v v Ccedil - S - laquogt - Hicircli - -laquo raquo m

- pour la compression isentropique 22

W - C (T - T- ) - 291 (473 - 643) - -4947 kJ aa p

T Y 1 643 J l 4

avec Praquo - Pj (=bull ) y - 98100 raquo (-T T) 107104 Pa ou T j 4 7 3 1071 bar

- pour l a d eacute t e n t e i so therme 2K

Wis W l n P 1OcircOcircT S 4 S i n ^ecirciumlW 4 6 8 k J

D

Dougrave le travail reacutesultant

H bull 6693 - 468 - 4947 + 468 - 1746 kJ

Ce travail est pratiquement eacutegal a la valeur quon seacutetait donneacutee a priori il est donc Inutile de proceacuteder a une nouvelle iteacuteration

Calculons ensuite lexergie dune kilomole du meacutelange obtenu T P

E raquo C (T - T ) - T (C In - r - R In r 5 1 ) avec P - P m p m o o p T P m o 0 0

- 291 - (643 - 273 - 273 laquo 291 gt In |yj raquo 3961 kJkmol

Dougrave la variation dexergle entre les eacutetats initial et final

E + Ej - 2 E laquo 1454 bull 8225 - 2 3961 = 1757 kJ m

C r

26

On retrouve eacutevidemment Ici dans les limites de precision du calcul la valeur du travail reacutesultant

Pour les diverses phases de leacutevolution du gaz on a implicishytement supposeacute que les transformations eacutetaient reacutealiseacutees dans des machines en reacutegime 11 a donc fallu chaque fois tenir compte des travaux de transvasement Cest pourquoi on a appliqueacute la forshymule vdp et non pdv et dailleurs lenthalpie plutocirct que leacuteshynergie interne

Au cours des deux transformations isothermes de la chaleur a eacuteteacute eacutechangeacutee agrave la tempeacuterature du meacutelange final Toutefois il sagit 13 dun eacutechange calorifique reacuteversible et purement interne au processus de meacutelange reacuteversible (39]

22 MODALITES PS LECHANGE CALORIFIQUE

221 Echanges conducto-convectifs et radlatlfs

Deux parois planes et parallegraveles se trouvent respectivement aux tempeacuteratures Ti et T l En deacutesignant par T la moyenne de ces tempeacuteratures on peut eacutecrire

Ti T + UcircT et T- = T - AT

Si lespace deacutelimiteacute par les paxols est occupeacute par un milieu solide (fig 7A) 11 seacutetablit t travers celui-ci un transfert conductif La densiteacute du flux calorifique seacutecrit on vertu de la loi de Fourier bdquo

^ecirc laquo ( T l T ) e ( 2 4 T )

Si lespace deacutelimiteacute par les deux parois est occupeacute par un fluide (fig 7B) il seacutetablit a travers celui-ci un transfert corvectif La densiteacute du flux convectif seacutecrit en vertu de la loi de Newton

bullCcedil 1a V x a ltgt - raquo gt - raquo raquogt

Enfin dans l e cas classique dun eacutechange calori f ique de f luide a fluide t travers une paroi l e flux de chaleur t eacute c r i t

Flraire 7

27

Dans les trois cas relatifs S leacutechange conducto-convectif on observe que

- leacutechange est proportionnel S leacutecart (2 IT) - leacutechange est indeacutependant du niveau de tempeacuterature (si i et i

sont constants) - ce dernier point justifie lemploi habituel de leacutechelle Celsius

Supposons que les deuraquo plans parallegraveles soient assimilables A des corps noirs (fig 7C) La densiteacute du flux calorifique quils eacutechangent ijar rayonnement a pour expression

qpound - a ( + AT) - (T - iT) 1

ou encore en appliquant la formule du binocircme

q laquo 8 oTAT (T + AT 1) 40T1 (2 AT)

Par suite

- pour un niveau de tempeacuterature donneacute q e s t approx proportionnel S (2 AT) et pour (2 ucircT) donneacute q est approxproportionnel a T

- lorsque T croit q augmenta tregraves rapidement

- lIntervention de la tempeacuterature absolue est lieacutee 1 la deacutependance vis-I-vis du niveau de tempeacuterature

Lai deux parole peuvent ecirctre assimileacutees l deux aourcoo do chashyleur respectivement t Ti at T t antre lesquelles il eat posciblo deffectuer un cycle de Caraot le travail produit par co cyclo peut ecirctre consldeacuterf comme lexergiraquo de la chaleur disponible 0 rapporteacutee pound la tempeacuterature T s cotte exergie relative seacutecrit

u T bull AT 1 u T + AT u T

Par suit gt

- pour una valeur donneacutee da T s est approximativement proportionshynel a leacutecart (2 AT)gt

- pour une valeur donneacutee de (2 AT) E est approximativement invor-sement proportionnel raquo T

- lorsque T augmente B deacutecroicirct da plus an plus lentement

On veacuterifierait aiseacutement que la perta dexergio proprojaont dlto est eacutegala a la perte doxergle relative multipliOo par la rapport da la tempeacuterature absolue de lambiance ucirc celle do la oourca froido consideacutereacutee

On a repreacutesenteacute a la figura 8 lea varlationa on fonction do la teapacircratura da lacirccnangeconducto-convoctlf tlt3deg) do 1eacutechange radishyacirct if (qdeg) at de losoirgio laquorelative E

En consideacuterant un Ocart da torapflraturo AT donna oituucirc ooit dano lo domains doo falbloo tcapOraturoo ooit dano colul dos toin-pacircraturoo fllovCicircoo on tiro loo conelualono oui van too i

- au deaoino doo tcc^Osoecircuroo coducircirOaucirc (on IL) eoirroopond una faiblo oSSieaeltO du rayonnexurt oz uno gsando IrrOvaroibillto do 10-

28

change (E grand)

au domaine des temperatures eacuteleveacutees (en N) correspond une grande efficaciteacute du rayonnement et une Irreacuteversibiliteacute reacuteduite (E petit)

lefficaciteacute de leacutechange conducto-convectif est indeacutependante du niveau de tempeacuterature

Leacutechange conducto-convectif est un pheacutenomegravene de nature calorishyfique qui implique lexistence dun support mateacuteriel Il en reacuteshysulte notamment que le profil des tempeacuteratures y est continu (fig 7A et B) Leacutechange radiatif est un pheacutenomegravene de nature eacutenergeacutetishyque et le rayonnement se propage au mieux dans le vide Le profil de tempeacuterature relatif 1 leacutechange radiatif est discontinu (fig 7C)

Lexergie relative E repreacuteshysenta le travail qui pourrait theacuteshyoriquement ecirctre produit par un cycle de Carnot fonctionnant entre deux sources aux tempeacuteratures Ti bullt Ti Cette conception est auraquo-

^cepfcible de deacuteboucher sur une apshyplication pratiqua En effet lorsque dans un processus indus-trial on doit transfeacuterer un la-

portant flux calorifique entra deux fluides qui s trouvant a des niveaux de tempeacuterature relativement eacuteloigneacutes lun de lautre on peut alors envisager de valoriser la part dexergio relative t leacutechange en inseacuterant un cycle moteur entre laa deux sources que constituent les deux fluides Cependant ainsi quil reacutesulte de la figure t leacutenergie meacutecanique ainsi reacutecupeacuterable est toutes autres choses eacutegales dautant plus grande que le niveau de tempeacuterature moyen entre les deux sources est plus faible Le domaine dapplishycation le plus classique de cette conception est celui de la proshyduction combineacutee de chaleur et deacutelectriciteacute

222 Ailettes

Si lon compara un laquochangeur llquida-llquide t un eacutechampngousr llquide-gas on constate que pour reacutealiser la meacutemo densiteacute de flux calorifique 11 faut utiliser un plus grand eacutecart de tempeacuterashyture dans le second cas en ralaon du faible coefficient de convecshytion qui caracteacuterise les gas Mais laccrolasement do lOcart de tempeacuterature entraicircne une augmentation de lirreacuteverolblllteacute (porto dexergle)

Il est possible datteacutenua cette majoration an rocourant a une extension de la surface deacutechange la aoina favorisocirco coot-S-dira en utilisant des ailettes Les ailettes nortssttent Oinoi do roDonor

29

grosso modo la densiteacute de flux a lordre de grandeur du cas le plus favorable (liquide-liquide) sans pour autant devoir consentir S une augmentation de lirreacuteversibiliteacute

223 Isolation thermique

Lors dun eacutechange calorifique donneacute la densiteacute de flux seacutecrit i

- - k (T - Tgt avec raquo S bull l f

ou les coefficients de transmission a et a2 peuvent ecirctre consideacutereacutes connuraquo fixeacutes a priori

Dans le cas dun eacutechangeur de chaleur ougrave lon cherche a reacuteashyliser une grande densiteacute du flux on sefforce de donner au terme ei une valeur tregraves faible Dans le cas de lisolation thermique ougrave lon deacutesire reacuteduire leacutechange on sattache au contraire acirc donner une valeur eacuteleveacutee a ce terme Cette condition est satisfaite en employant pour reacutealiser la paroi (ou en lui associant) un mateacuteshyriau a faible conductivitecirc utiliseacute sous forte eacutepaisseur

En pratique dans les eacutechangeurs on simpose geacuteneacuteralement une densiteacute de flux jugeacutee satisfaisante et lon sefforce de reacuteduire leacutecart de tempeacuterature neacutecessaire 3 leacutechange calorifique en augmenshytant le coefficient k ou bien en ayant recours aux ailettes (sect 221) En reacuteduisant ainsi leacutecart de tempeacuterature on atteacutenue lirshyreacuteversibiliteacute de leacutechange cest-agrave-dire la perte dexergle

En ce qui concerne lIsolation thermique leacutecart de tempeacuterashyture est fixeacute a priori par suite la reacuteduction de leacutechange caloshyrifique sera cttelnce en augmentant la reacutesistance thermique de la paroi Ici donc contrairement au cas da 1eacutechangeur cest leacutechange calorifique quon essaie de reacuteduire mais en ce faisant on diminue aussi la perte dexergle laquelle est proportionnelle S la chaleur eacutechangeacutee dans la mesure ougrave les tempeacuteratures T et T 2 sont Imposeacutees

Il sensuit que les deux cas t premiegravere vue opposeacutes de leacute-chan9eur et de lIsolation thermique preacutesentent cette finaliteacute commune qui est de tendre 1 reacuteduire la perte dexergle associeacutee acirc leacutechange

23 ECHANGEURS DE CHALEUR

231 Comparaison des eacutechangeurs theacuteoriques

Consideacuterons un eacutechangeur a courants parallegraveles et de sens conshytraires (fig 9) Pour leacuteleacutement de surface dS on peut eacutecrire en deacutesignant par C le deacutebit et par c la chaleur speacutecifique t

-bullur le fluide chauffant dti - T=^7

bull gt-r ie fluide chauffraquo s dt 2 = T~ 0CJ

cVrt dt - dt raquo d (t - ti) deg ( ^ r -mdash-I bull uQ

30

pound ZL

Figur 9

Lorsquon a GiCi raquo GraquoCi il vient d (ti - tj) - 0 par auite on obtient traquo - ti bull constante Par conseacutequent si lon reacuteduit leacutecart de tempeacuterature entre les deux fluides cette reacuteduction est unishyforme Sur toute leacutetendue de La surface deacutechange A la limite on atteint une annulation de leacutecart de tempeacuterature et il en reacutesulte la superposition des deux courbes de refroidissement et deacutechauffe-ment des deux fluides Leacutechange est alors reacuteversible et la perte dexergle affeacuterente sannule

Lorsque GiCi^t G2C1 les courbes de refroidissement et deacutechauf-fement divergent a partir dun point commun (fig 10 A et B) poundn tout autre point que celui-ci leacutecart de tempeacuterature entre les deux fluides est diffeacuterent da zeacutero et il en reacutesulte une irreacuteversibiliteacute ineacutevitable da leacutechange

SI lon consideacutera ensuite un eacutechangeur acirc courants parallegraveles et de megravene sens on constate quen ce cas les tempeacuteratures des deux fluides se rapprochent progressivement vers une commune limite (fig 11gt

yti

1 l 1 1

1 t (

1

laquo I laquo raquo gt S V 1

1 raquo

rigur Il

Figura 10

toutos-

SI lon compare laa laquochangeurs 1 courants Inverseacutes et da otoa sens on constata (fig 10 at il) qua dans le premier cas leacutecart da tempeacuterature maximal est laquogai a la diffeacuterence deraquo variations da tempeacuterature subies par chacun des fluide alors qua dans la second cas leacutecart maximal aat laquogai a leur somme 11 an reacutesulte qua tout-autres chose laquogalas leacutecart maximal sera toujours pluo grand dans le caa dos courants da alaquoma sans qua dans celui des courants opposeacutes

On conccediloit laquogaiement qua lorsque leacutecart de tensparoturo maximal saccroicirct il an est da onCiae da leacutecart entre leraquo toDoocircroturoa cayshyennes des deux fluldaa 1 ceci entraicircna una augmentation do la porte dexergle effarante Par conseacutequent lechengaur acirc courants do cOrao

31

sens preacutesentera toujours une irreacuteversibiliteacute supeacuterieure acirc celle de leacutechangeur a courants inverseacutes On conclut ainsi a la supeacuterioriteacute de la circulationmeacutethodique cette supeacuterioriteacute eacutetait du reste deacutejagrave bien connue quant 1 laspect calorifique (efficaciteacute de leacuteshychangeur)

232 Echangeurs dans les conditions reacuteelles

En pratique il doit exlatex entre le fluide chauffant et le fluide chauffeacute un eacutecart de tempeacuterature suffisant de maniegravere A limiter leacutetendue de la surface deacutechange Pour fixer les ideacutees nous adopterons un eacutecart de tempeacuterature minimal de 100C et nous eacutetudierons lirreacuteversibiliteacute qui en reacutesulte Dans ce3 conditions on a par exemple dans le cas de deux gaz parfaits diatoniques C - 291 kJkmolK) (fig 12)

pour le fluide chauffant avec tj bull 400c et t pour T - 273 X lexergie ceacutedeacutee

300degC on a

C p laquo Tgt TC In plusmni - 1632 kJkmol P Ti

- pour le fluide chauffeacute avec tj laquo 200C laquot t bull 300C on a lexerg-r reccediluraquo s

E - C p Hi TJ) TC In -^ m 1386 kJtaol

La perte dexergla du a 1irreacuteversibiliteacute de leacutechange sen deacuteduit

UcircE raquo E - B bull 2laquolaquo kJ ou IS1 de E|

La calcul a eacuteteacute repris dons les mimes conditions pour plusieurs niveaux de tempeacuteshyrature (t raquo tT bull tf) On a ainsi obtenu les pertes daxergie relatives (AEE)) qui sont indiqueacutees au tableau 3 On constata qua la parte dexergla qui est importante lorsque la nivaau da tempeacuterature aat proche de la tempeacuterature ambiante diminua rapidement pour tomber 1 7 lorsque t attsint SOOC Ca reacutesultat est I rapprocher des conductions

Fljure 12 d u Praquorlaquolaquorapha 221

TABLEAU r

t (bulllaquo

100

200

300

400

W

oEE aEVEi

0379 0 9 0

0262 0 4 2

0131 023

0090 013 1

ffHraquo _JLJ2J Mtjwro 13

32

Etudions ensuite le cas dun eumlchangeur dont le fluide chaufshyfant est encore le mecircme gai qui se refroidit de 400C acirc t = 300degC niais dont le fluide chauffeacute est de leau satureacutee a 200degC (tempeacuterashyture de saturation pour 16 bar) qui sera vaporiseacutee et ensuite surshychauffeacutee agrave t = JOOC) Si h et s se rapportent 3 leau ougrave i sa vapeur lexergie reccedilue par la vapeur surchauffeacutee se calcule comme s u i t c (f - traquo)

E - [h - h - T a (s - s) -E- 1mdash 1mdash = 1260 kj v -raquo n - n

Lexergie de la vapeur ainsi calculeacutee est rapporteacutee agrave une ki-lomole du fluide chauffant ainsi quil reacutesulte du dernier facteur lequel repreacutesente le rapport de la chaleur ceacutedeacutee par une kilomole de gaz a la chaleur reccedilue par un kilogramme de vapeur

Dougrave la perte dexergie due a lirreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique gaz-vapeur

aE - E - E - 372 kJ

et la perte relative SE E - 23

Leacutechange gaz-vapeur se caracteacuterise par une irreacuteversibiliteacute beaucoup plus grande que leacutechange du type gaz-gaz (tableau 3) ceci reacutesulte de lexistence du palier de vaporisation Lorsque la tempeacuterature t augmente on observe comme preacuteceacutedemment une diminushytion de la perte par Irreacuteversibiliteacute Mai cotte diminution est Ici plus importante car 11 sajoute i leffet propre 1 leacuteleacutevation du niveau de tempeacuterature celui ducirc au reacutetreacutecissement du palier de vaporisation qui accompagne leacuteleacutevation de la tempeacuterature de satushyration En outra lorsque la tempeacuterature devient supeacuterieure a la tempeacuterature critiqua de la vapeur la palier de vaporisation a disshyparu et lon retrouva des conditions fort voisines de celles relashytives a leacutechange gaz-gas (On notera -iue pour t - 5000 on a adopteacute arbitrairement une presaion de vapeur eacutegale t 100 bar)

Lorsquil sagit da produire de la vapeur I partir deau se trouvant t la tempeacuterature ambiante lirreacuteversibiliteacute de leacutechange gaz-va peur peut Qtre reacuteduite an effectuant la vaporisation sous pressions multiples Ainsi an consideacuterant que le got 30 refroidit do 300C 1 200C selon ST (fig 13) tout en transformant dp loau acirc QC en vapeur satureacutee a 2 bar salon 0(4S - ce qui correspond D un eacutecart de tempeacuterature minimal da 100C - on peut calculer quo la parta daxergle relative est de 414 t SI dans leo ataos conditions on vaporise une fraction judicieusement choisie de loau oouo la pression de 8 bar aelon PMN la perte dexergie rolatlvo oot reacuteshyduite bull 362 Un troisiegraveme eacutechelon de vaporisation oouo la provishysion intermeacutediaire de 4 bar selon QMN conduit Ucirc una porte dajt-erglo relative reacuteduite a 339 raquo

Pratiquement le beacuteneacutefice quon peut Qttondro dune diminution de la perte dexergie relative S leacutechango calorifique oo traduitcoit par urQ capaciteacute plus grands de produire du travail ooit par uno capaciteacute accrue de participer amp ltSco Schongoo colorlflquoo La vaposhyrisation SOUQ preselons Dultipleo a donna liou ucirc doo applications notampnmont dcnn las contraloo nuclucircoiroa utilisant un ffluldo colo-

33

porteur gazeux ou bien encore dans les centrales 3 cycles =degl e s gaz-vapeur Noua reviendrons ulteacuterieurement sur ces applications

233 Conception de leacutechangeur NOUS avons vu en eacutetudiant la transmission calorifique (sect 2

21) que pour un eacutecart de tempeacuterature donneacute (fig 8) bull

- au domaine des faibles tempeacuteratures (zone L) correspond une ef- ficaclteacute meacutediocre du rayonnement ^

- au domaine des tempeacuteratures eacuteleveacutees (zone N) correspond une grande efficaciteacute du rayonnement

En ce qui concerne la convection la valeur de 1 eacute c h a n S e =obdquodeg~ rlfique est indeacutependante de la tempeacuterature dans la m e s u deg deg 1 supposeacute constant le coefficient de transmission par convection L = ^ n fait si lon calcule ce coefficient dans quelques cas -t^ ques feicircsque eacutecoulement de lair dans un tube J raquo ^ ^ -^eacutecoulement d un gaz de combuction tranoversalementacirc un faisceau UTllirT on constate que ce coefficient diminue faiblement lor sque la tempeacuterature croicirct

four a^llorer leacutechange calorifique entra le ga et la surface de la paroi on peut recourir au moyeno suivants

- augmenter la viteooc doc gasmaio on ont P pound pound pound cette vole par laccrolsooment esceosif deo pertes de cnarge

- pour un eacutecoulement extOrieur a un faiflceau tubulaire failaquocirshycular le gos tronovoroaloment aux tubea ce qui favorise 1 ecircenan geuml calorifiquo par uno Intenoiflcatlon de la turbulence

omolloror lucircchango calorifiquo

Conolducircronc leo quelques typea claooiquoo dSchangeux suivants

Tvgo I Ochonaouro_iiguidonliguido

bdquo ^ œ ~ sis gt3poundTpoundEcSS- moyon Joxomplo t rocircfrigOront dhuilo d uno turbine)

Type II raquo ochongour_ligulde-3S5_diSthenKQ2 un o r acirc I ocirc t h o laquo raquo o n o l a i r par oxonplo eot f tradeJ_iumldeg un yiltjlts u-u^ donc l i eu ucirc aucun oenengo t o a i o c nomont thorolquo 11 no donne donc ^ s u Q i U e u _ 0 Q l h M w t

2pounds 2^rtzamp-~raquoxraquo-pound-

34

eacutechange convectf avec le gaz est alors agrave prendre en consideacuteration de sorte quon est rameneacute au type I

Les valeurs du coefficient de convection sont cependant beaushycoup plus faibles avec les gaz quavec les liquides Il sensuit quon aura inte -et a munir dailettes la face de -la surface deacuteshychange qui est -n contact avec le ccedilaz (exemple aeacuterothcrre)

T vE_III ipoundIumlt ISeur^ccedilaz^diathermane-gaz diathermane

Ceci est extension du type II de sorte quil suffit ici encore de prer ire en consideacuteration la convection Par ailleurs les deux faces ie la surface deacutechange devraient ecirctre munies daishylettes (exempt tubes ir - and cutfins fabriqueacutes par la Socieacuteteacute MANNESMANN-CARl bdquoY) Toutefois si la pression dun des deux ga est eacuteleveacutee ceji-ci preacutesente un meilleur coefficient do convection ce qui nous re-egravene au type II (exeirple reacutefrigeacuterant dair d J- compresseur bilageacute)

icirciumlSS-iumlY EacutepoundS512Siumlii5iumli5e-25iuml_nccediln_diatherEane

Un gaz ne- diatherrare absorbe le rayonnement thermique et il en eacutemet lui-meacutere cependant cet effet ne se manifeste pleinement que si la coucr-e du gaz consideacutereacute preacutesente une eacutepaisseur suffisante Leacutechange calorifique =ntre le gaz et la surface deacutechange reacutesulte alors a la fcs de a convection et du rayonnement mais limporshytance relative de tes deux composantes deacutepend du niveau de tempeacuterashyture on est a si ameneacute agrave distinguer les deux cas suivants

a) Le gaz se trouve dans le domaine des faibles tempeacuteratures

Cn ne peu- guegravere compter sur le rayonnement mais bien sur la convection Il y aura lieu de compenser la faible efficaciteacute de leacutechange convectif relatif au gaz en utilisant des ailettes (exemple leacute-onomiseur dun geacuteneacuterateur de vapeur)

b) Le gaz se trouve dans le domaine des tempeacuteratures eacuteleveacutees

On peut ijl compter sur une contribution tregraves inportante du rayonnement Les ailettes multiples neacutetant geacuteneacuteralement daucune utiliteacute en ce -ui concerne leacutechange radiatlf lameacutelioration de leacutechange quc- peut en attendre est trop faible pour quil s c u utile dy reccirir il suffira donc dutiliser des tubes lisses (exemple faisceau de tubes vaporisateurs)

Type V eacutecharjgur gar nccediln_dlather^ane-5az_non_diather^7ane

Cest lf laquotension du type IV pour lequel on doit erccre consishydeacuterer les deu^ cas suivants

a 1 Les gaz se icircrcuvert dans ie demame des faibles te-pcratuict

On ne pe bull guegravere compter sur le rayonnement cest pcurq~r-i cr sefforce de tirer le meilleur parti de la convection en utishylisant des a ttes fur les deux aces de la surface c eacutecharce cimme peur le ype li (exerple les tubes agrave aiguilles en f te dans les reacuteel iffeurs dair DEKAIuml

35

b) Les gai se trouvent dans le domaine des tempeacuteratures eacuteleveacutees

La composante radiative eacutetant nettement dominante le recours aux ailettes multiples na plus guegravere de raison decirctre encore faut-il que la geacuteomeacutetrie de leacutechangeur soit telle que chacun des gaz preacutesente une couche deacutepaisseur suffisante (exemple le reacuteshychauffeur acirc haute tempeacuterature dune turbine acirc gaz en circuit fer seacute du moins en ce qui concerne leacutechange avec les gaz de combustion acirc lexteacuterieur des tubes)

Lorsque lun etou lautre fluides donnent lieu S un eacutechange calorifique avec changement deacutetat le coefficient de convection est geacuteneacuteralement e-icere plus important que dans le cas dun liquide notamment en ce qui concerne la vaporisation de leau ou la condenshysation dis sa vapeur Ce qui a eacuteteacute dit plus haut agrave propos du liquide reste valable a fortiori pour la convection avec changement deacutetat

Si lon cherche S exploiter au mieux les eacutechanges convectifs et radiairaquofs cest pour obtenir une valeur eacuteleveacutee du coefficient de transmission reacutesultant k En effet on peut de cette maniegravere reacutealiser une densiteacute de flux satisfaisante sans devoir donner une valeur excessive 1 la diffeacuterence de tempeacuteratures entre les deux fluides dont on sait quelle est cause dirreacuteversibiliteacute Cependant la perte dexergie correspondant a une diffeacuterence de tempeacuteratures donneacutee est dautant plus grande que le niveau de tempeacuterature moyen est bas Ceci explique incidemment pourquoi dans les cycles thermoshydynamiques a vapeur une faible dluinitlon de leacutecart oeacuteparampnt la tempeacuterature de condensation de la tempeacuterature ambiante conduit a une ameacutelioration sensible du rendement thermique

234 Irreacuteversibiliteacutes thernlques et meacutecaniques

Pour simplifier noua nous bornerons S consideacuterer le cas parshyticulier dun eacutechangeur tabulaire donneacute dans lequel chacun dampo deux fluides eacutechange de la chaleur sous tempeacuterature constante Ainsi pour fixer lea ideacutees nous supposons que le fluide chauffant est une vapeur qui se condense 1 la tempeacuterature T et quo le fluide chauffeacute est un liquide qui se vaporise t la teepeacuteratura Ti En outre nous deacutesignerons par Q la quantiteacute de chaleur eacutechangeacutee

La circulation des deux fluides engendrraquo doo portes de charge qui determinant la deacutegradation dune eacutenergie meacutecanique Wi pour la vapeur laquot Wraquo pour le liquide

Lexcrgie de la chaleur Gchangeacutee sous teopSraturo constante seacutecrit t

- pour l e f lu ids chauffant E bullraquo 0 (l - =amp)

- pour l a f lu ldo chauffa t B lt=gt Q (1 - - deg ) Lo porto d aaorg io r o l a t i v o a l i j r r ucirc v o r o i b i l i t ucirc thonniquo eut donc s

B - Ea = laquopound - poundgt 0 LOnorglo cSconlquo ducircgradOo par loo rOoiatoncoo pcooivoo dont

1 ucirccoulansn- oot lo oiucircga oa sotsaava oouo icircoiaao acirco cholouir ucirc l a

36 i

tempeacuterature du fluide consideacutereacute Il en reacutesulte que la perte dexshyergie correspondante est eacutegale acirc leacutenergie meacutecanique deacutegradeacutee dishyminueacutee de lsxergie que possegravede encore la chaleur ainsi engendreacutee On obtient alors les pertes dexergie

T T - pour le fluide chauffant W t - w L (1 -=bullgtraquo =f w

- T T v

- pour le fluide chauffe raquoi bull raquoi (1 - r 1) bull r bull laquoi gtbull

Lensemble des pertes dexergie imputables aux resistances passives est donc eacutegal a la somme des deux pertes dexergie preacuteciteacutees soit

T ( =bull- + |-gt

La perte dexergie totale qui reacutesulte S la fois des irreacuteversibiliteacutes thermiques et meacutecaniques seacutecrit donc

Si pour ua flux de chaleur donne on fait croicirctre la surface deacutechange en augmentant la longueur des tubes de leacutechangeur conshysideacutereacute la tempeacuterature du fluide chauffe peut ecirctre rapprocheacutee de celle du fluide chauffant dans ces conditions on constate que la perte dexergie thermique diminue En revanche la perte dexergie meacutecanique croicirct en raison de laugmentation des deux termes w et H t repreacutesentant leacutenergie deacutegradeacutee par les pertes de charge laugmentation de T t nIntervenant manifestement ici que de faccedilon secondaire

En reacutesumeacute lorsquon augmente la longueur des tubes de leacuteshychangeur consideacutereacute la perte dexergie thermique diminue tandis que la perte dexergie meacutecanique augmente 11 en reacutesulte alors lexistence dune valeur optimale de la surface deacutechange pour laquelle la perte dexergie globale est minimale

24 COMCLOSIOWS GENERALES

Kous avons eacutetudieacute leacutechange thermoeacutenergeacutetique reversible et nous avons vu quen ce cas la quantiteacute de chaleur Qi fournie par la source chaude eacutetait transformeacutee dune part en un travail w de lautre an une quantiteacute de chaleur Qraquo ceacutedeacutee S la source froide laquelle correspond geacuteneacuteralement lt lambiance Le premier principe de la thermodynamique eacutetablit que la IUUSH de ces doux derniers termes est eacutequivalente laquo la chaleur deacutepenseacutee Q s Lorsque leacutechange calorifique est reacutealiseacute dune maniegravere irreacuteversible la quantiteacute de chaleur Oi est transmise inteacutegralement a la source froide mais 11 ny a aucun travail produit Les chosoo se passent donc comme si apregraves avoir reacutealloeacute leacutechange thermoeacutenergeacutetique reacuteversible le travail produit eacutetait deacutegradeacute en chaleur ceacutedeacuteo a lambiance dans un frais par exemple le chaleur ainsi engendreacutes vonant sajouter gt Qi pour reconstituer une quantiteacute de chaleur eacutegala 0 0bull

7 37

Consideacuterons le laminage dun gaz depuis un eumltat 1 jusquagrave une pression finale p Le principe deacutequivalence appliqueacute au laminage aontre que cette transformation est isenthalpique dougrave il vient en deacutesignant leacutetat final par le point 3 (fig 14) H - H = 0 Si lon considegravere la deacutetente isentropique 1-2 issue du point 1 et deacutelimiteacutee par lisobare de pression p passant par le point 3 on peut eacutecrire

(H - H) - (H - Hi) - 0 ou H| - H] - H - H 2 0 ou H|

Or (Hi - Hj) est eacutequivalent au travail produit par la machine qui reacutealise la deacutetente isentropishyque tandis que (H] - H z) est eacutegale i la quantiteacute de chaleur ceacutedeacutee au fluide preacutealablement deacutetendu au cours dun eacutechauffement isobare On peut ainsi substituer au laminage une deacutetente isentropique 1-2 reacutealiseacutee par exemple dans une tuyegravere dans la- Figure 14 quelle leacutenergie thermoeacutelastique du gaz est transformeacutee en eacutenergie cineacutetique Le jet de gaz sortant de la tuyegravere est ensuite freineacute sous leffet des reacutesistances passives auxquelles leacutecoulement conshysideacutereacute est soumis Ainsi quil reacutesulte de leacutegaliteacute qui preacutecegravede lorsque la totaliteacute de leacutenergie cineacutetique a eacuteteacute dissipeacutee le gaz se retrouve 1 leacutetat 3 qui correspond eacutegalement a leacutetat final du laminage eacutetudieacute ci-dessus

Une reacutesistance parcourue par un courant eacutelectrique deacutegage de la chaleur par effet Joule Ce processus est essentiellement irreacutevershysible puisque pour le reacutealiser on a utiliseacute de leacutenergie eacutelectrique qui est de lexergle pure pour la transformer en chaleur laquelle est finalement dissipeacutee dans lambiance Le mecircme reacutesultat peut ceshypendant ecirctre atteint de la maniegravere suivante Leacutenergie eacutelectrique est tout dabord utiliseacutee pour aliMnter un moteur quon peut supposer exempt de pertes leacutenergie eacutelectrique est donc ainsi transformeacutee inteacutegralement en travail meacutecanique Ce travail est ensuite utiliseacute dans un frein qui en effectue la deacutegradation en chaleur cette chaleur eacutetant finalement dissipeacutee dans lambiance

Dans les diffeacuterent exemples qui preacutecegravedent on observe quagrave tout processus irreacuteversible on peut faire correspondre un processus reacuteversible tel que si leacutenergie noble quil produit est ensuite deacuteshygradeacutee par les reacutesistances passives leacutetat final du fluide eacutevolushyant est Identique a celui reacutesultant du processus irreacuteversible corshyrespondant

Une autre conseacutequence de ce qui preacutecegravede est quo si lon utishylise la transformation reacuteversible qui apparaicirct dans chacun des processus eacutetudleacuteslaquon faisant an sorte que soit laquovite la transforshymation irreacuteversible conduisant 1 la deacutegradation du travail produit on peut reacutealiser dune maniegravere reacuteversible le procooous qui preacutesenteacute sous sa forme la plus simple apparaissait coassa ucirctont Irreacuteversible (laminage dun gas passage dun courant eacutelectrique dons un conshyducteur)

One philosophieraquo semble os deacutegager des conolducircrotlono qui preacuteshyceacutedent ainsi que nous allons le voir ci-aprtto

38

Toute Irreacuteversibiliteacute affectant un processus quelconque enshytraicircne une chute dexergie qui constitue une perte dans le processus consideacutereacute Cependant on peut en sy prenant bien cest-agrave-dire en utilisant exclusivement des transformations reacuteversibles faire en sorte que cette chute dexergie soit utiliseacutee inteacutegralement pour produire du travail (ou une autre forme noble de leacutenergie) asshysurant ipso facto la reacuteversibiliteacute du processus lui-mecircme

La reacutealisation dun quelconque processus reacuteversible implique cependant deux conditions essentielles dune part la reacuteversibishyliteacute de chacune des transformations est de rigueur dautre part la conception du processus requiert une organisation plus ou noins complexe de ces transformations Lexemple qui est S cet eacutegard le plus probant est celui de leacutechange calorifique par meacutelange (sect 213) En conclusion la reacutealisation dun processus reacuteversible est difficile 3 concevoir et de plus elle ne peut pas ecirctre obshytenue pratiquement en raison de limpossibiliteacute fondamentale datshyteindre a la parfaite reacuteversibiliteacute dune quelconque transformation

Si le processus irreacuteversible est peacutenaliseacute par une deacutegradation de leacutenergie qui aurait pu ecirctre transformeacutee en travail il possegravede en compensation lavantage dune grande faciliteacute de reacutealisation ainsi quen teacutemoignent les exemples suivants

- Pour reacutealiser un laminage 11 suffit de disposer un simple eacutetranshyglement (au moyen dune vanne par exemple) dans leacutecoulement du fluide

- Une fois amorceacutee la combustion dun meacutelange de combustible gazeux et dair se propage rapidement et indeacutefiniment pourvu que les conditions propices A la combustion restent reacutealiseacutees

- Le deacutegagement de chaleur par effet Joule seffectue par simple passage du courant S travers un conducteur eacutelectrique

- Lorsquon reacuteunit deux corps se trouvant amp des tempeacuteratures difshyfeacuterentes par un milieu mateacuteriel (solide ou fluide) il sy eacutetablit spontaneacutement un transfert de chaleur dans le sens des tempeacuteratures deacutecroissantes

- Deux parois exposeacutees lune 4 lautre et se trouvant 1 des tempeacuteshyratures diffeacuterentesraquo eacutechangent spontaneacutement de la chaleur sous leffet du rayonnement

- Si deux gaz se trouvant 1 des tempeacuteratures diffeacuterentes sont mis bulln contact la diffusion deacutetermine une uniformisation rapide de la tempeacuterature du meacutelange

Llaquo processus irreacuteversible seffectue dune maniera spontaneacutee et souvent rapide Ainsiraquo dans la combustion par exemple la propashygation du front de flamme sa fait avec une vitesso eacuteleveacutee dans le cas de la deacuteflagration et qui pout lecirctre encore bion davantage dans celui de la dStonatlon Dailleurs lexpression do combustion vive ne soullgne-t-alle pas 8 suffisance le caroctflre quasi instanshytaneacute du processus 7 En ce qui concerne leacutechange calorifique linshytensiteacute de celui-ci verie avec les conditions particuliegraveres auxshyquelles 11 est soumis la flux conductif deacutepend notoocaont do la conductlvitecirc du mateacuteriau Msla Ici encore liapoaolbllltocirc do reacutea-

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User une isolation thermique parfaite teacutemoigne du caractegravere irreacuteshysistible de leacutechange calorifique irreacuteversible En outre toutes autres choses eacutegales les deacuteperditions calorifiques sont dautant plus importantes que leacutecart de tempeacuterature est grand or un grand eacutecart de tempeacuterature correspond preacuteciseacutement acirc une grande irreacutever-sibiliteacute de leacutechange calorifique Enfin sil est aiseacute de reacutealiser une deacutetente par laminage 11 est en revanche dautant plus difshyficile de produire du travail par deacutetente dun gaz (ou dune vashypeur) quon deacutesire atteindre un rendement eacuteleveacute de la turbine cest-acircjjdire une deacutetente proche de la reacuteversibiliteacute

Le exemples qui preacutecegravedent reacutevecirclent les caractegraveres propres agrave toute transformation irreacuteversible a savoir

- la simpliciteacute de lappareillage utiliseacute

- labsence dorganisation complexe dune succession bien deacutefinie de transformations

- la spontaneacuteiteacute du processus

- luniciteacute du sens dans lequel se deacuteroule le processus

Le caractegravere spontaneacute voire Impeacutetueux du processus Irreacutevershysible suggegravere que les choses se passent comme si lexergie qui aurait ducirc Ctre transformeacutee en travail trouve un exutoire lors de sa deacutegradation en preacutecipitant dune maniegravere irreacuteversible ce proshycessus vers son achegravevement

Leacutetude de la transmission calorifique a reacuteveacuteleacute la dualiteacute qui existe entre leacutechange conducto-convectif qui est essentiellement mateacuteriel cest-acirc-dire lieacute 1 la propagation dans un milieu solide ou fluide et leacutechange radiacirctif qui est de nature eacutenergeacutetique Il nest degraves lors pas surprenant quune correspondance soit apparue entre leacutechange radlatlf et lexergie (sect 221) en revanshyche leacutechange conducto-convectif est indeacutependant du niveau de temshypeacuterature affeacuterent

La chaleur possegravede une exergie E bull 0 (1 - TiT) qui est lieacutee au niveau de tempeacuterature sous lequel elle est disponible Il en reacutesulte qua tempeacuterature suffisamment eacuteleveacutee (gt 5000 K) la chashyleur est pratiquement de lexergie pure A lopposeacute de la chaleur en eacutequilibre de tempeacuterature avec lambiance est totalement deacutepourshyvue de valeur eacutenergeacutetique elle consiste alors en anergie purs Par conseacutequent lorsquon transforme une eacutenergie noble de lucircloc-triciteacute par exemple en chaleur limportance de la deacutegradation qui en reacutesulte sera dautant plus grande que cette chaleur est proshyduite sous une tempeacuterature plus basse Et la deacutegradation ne sera complegravete que si cette chaleur se retrouva finalement a la tempeacuterashyture ambiante

Leacutechange calorifique entre deux fluides neacuteceoolto uno chuta do tempeacuterature Lirreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique qui en reacutesulte est plus ou moins importante suivant la grondeur do cotto chute Vue sous cet angle la conception dun eacutechangour noat plus seulement un problems colorifIquo sais elle relegraveve ucircgucircloœont de lanalyse eacutenergeacutetique

40

Les processus thermiques sont geacuteneacuteralement alimenteacutes en chashyleur par une combustion qui est le siegravege dune importante perte dexergie primaire Cette perte initiale est suivie dautant de pertes dexergie secondaires quil y a deacutechanges calorifiques successifs dans le processus industriel eacutetudieacute Par ailleurs la chaleur utile finira elle-mecircme apregraves son utilisation par ecirctre dissipeacutee dans lambiance A ce stade la deacutegradation complegravete de leacutenergie sera consommeacutee ou si lon preacutefegravere lexergie disponible su deacutepart aura disparu pour ecirctre remplaceacutee par de lanergie

Dans le mecircme ordre dideacutees lanalyse eacutenergeacutetique dune censhytrale thermique 3 vapeur (cf chapitre S) reacutevegravele quau fur et 9 mesure que seffectuent les transformations successives (combusshytion transmission calorifique deacutetente condensation) lexergie diminue progressivement jusquagrave ne laisser subsister que lexergie utile cest-agrave-dire le travail meacutecanique Cette exergie utile fishynira elle-mecircme par ecirctre annihileacutee au cours de son utilisation

Luniversaliteacute de la loi de deacutegradation de leacutenergie - ou dannihilation de lexergie - a eacuteteacute mise en lumiegravere dans tous les processus que nous avons eacutetudieacutes A cet eacutegard la comparaison de 1laquochangeur de chaleur et de lisolation thermique est assez sishygnificative En effet du point de vue calorifique ces deux proshycessus sont en opposition puisque dans lun deux on sefforce de favoriser leacutechange thermique tandis que dans lautre on essaie de le reacuteduire mais cette contradiction nest quapparente car cest finalement une diminution de la perte dexergie quon sefshyforce dobtenir dans les deux cas

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CHAPITRE 3

APPLICATIONS DE LA TRANSMISSION CALORIFIQUE

31 CONCEPTION DE LAPPAREILLAGE

311 Geacuteneacuterantsraquo

Nous avons vu preacuteceacutedemment (221) que pour un eacutecart de temshypeacuterature donneacute 2 AT (fig B)

- au domaine des faibles tempeacuteratures (zone L) correspond une faible efficaciteacute du rayonnement et une grande irreacuteversibiliteacute de lS-change calorifique

- au domaine des tempeacuteratures eacuteleveacutees (zone N) correspond une grande efficaciteacute du rayonnement et uno irreacuteversibiliteacute reacuteduite

- en ce qui concerne la convection la valeur de leacutechange calorishyfique est indeacutependante du niveau da tempeacuterature dans la aeoure ougrave lon peut consideacuterer comme invariable le coefficient da convection

Si au lieu de maintenir constant leacutecart de temperaturo T - T raquo 2 AT on fait croicirctre Traquo tout en maintenant T constant on constate que (fig IS) t

- la densiteacute du flux radiatif croicirct de plus en plus rapidement avec

- la densiteacute du flux convectlf eot simplement proportionnello ucirc (T - T) = traquo

- lexergie rapporteacutee S la quantitQ do cbalour OchangOe oolt

o deg lt1 y1)laquocroicirct avec icirci oaio da coino an amino vito ou fur

ot A coourQ quo cotte toopSraturo augoanto

S12 chouffago

ConoldCrono ouccooolvc=ont lo rcdlotour Oloctrlquo lo poOlo lo rodiotour Ucirc OQU choudo

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Le radiateur eacutelectrique consomme de leacutelectriciteacute qui est de lexergie pure On sait quune quantiteacute de chashyleur deacutegageacutee sous haute tempeacuterature comporte un pourcentage tregraves eacuteleveacute dexergie (flg 15 droite Z) reacutecishyproquement une eacutenergie qui est consshytitueacutee dexergie pure est transforshymable en chaleur S tregraves haute tempeacuterashyture Dautre part et ceci est eacutegashylement illustreacute par la figure 15 la chaleur deacutegageacutee S tregraves haute tempeacuterashyture se precircte particuliegraverement bien agrave leacutechange radiatif Cette conclusion est veacuterifieacutee par les radiateurs infrashyrouges qui se caracteacuterisent par une grande simpliciteacute de reacutealisation et une remarquable compaciteacute Un exemple particuliegraverement probant en est donneacute par la lampe infrarouge dont leacutemetshyteur se reacuteduit acirc un simple filament

Dans un poecircle la combustion enshygendre une perte dexergie voisine de

3S t (sect 131) de sorte quapregraves celle-ci les gaz possegravedent une exergle de 65 de lexergie du combustible Il y correspond une teaptrature de ces gaz qui permet encore deacutechauffer assez forteshyment la paroi du poecircle Dans cas conditions (flg 15 droite Y) on se trouve dans le domains ougrave leacutechange radiatif est encore important mais sans pour autant rendre neacutegligeable la participation de leacuteshychange convectif Cest bien ce qui se veacuterifieacute en pratique puisquon sait que le poecircle traditionnel utilise S la fois le rayonnement et la convection

Dans une installation de chauffage central les corps de chauffe sont alimenteacutes par do leau chaude dont la tempeacuterature est tout au plus de 90degC On peut alors preacutevoir que leacutechange radiatif sera peu efficace en regard de la convection (fig 15 drolta X) Cast bien ca que confirma la pratique puisque la part du rayonneshyment est toujours infeacuterieure I 20 de leacutemission des corps do chauffa Catta conclusion ast encore renforceacutee par lo deacuteveloppement reacutecent des convectauro dont leacutechange calorifique ooffectuo unishyquement par convection

313 Seacutechage

Il existe das seacutechoirs do doux typoo Ucirc convention ot 2 rayshyonnement Les seacutechoirs fi convection utilisant coscao sourco calorishyfique soit do la vapour ucirc baooe prasolon ooit un fluida thormlquo Dans cos douJt cas la chalour oot fournie oouo una temperature voishysina de 200Ci 11 oat aloro Ovldont qua lOchango radiatif perd beaucoup do oor efficaciteacute at quil y a liou ducirco loro do falro oppol ugrave iumlo convoction Co modo do fcranoraiooion oot dollloura encore fovorioo par 1utilisation acircoo tubou 0 ailottoo ot par la circulation

Figure 15

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forceacutee de lair En revanche lorsque la source calorifique est acirc tempeacuterature plus eacuteleveacutee le rayonnement retrouve lavantage Cest ainsi que certains seacutechoirs sont eacutequipeacutes de panneaux radiants chauffeacutes au moyen dun combustible gazeux ils sont notamment utishyliseacutes pour le seacutechage des peintures et leur cuisson

314 Geacuteneacuterateur de vapeur

poundiumlSicircHpoundi2S^poundacirc-9ecircSeacutepoundSteurs_de_vageur

La recherche dun meilleur rendement thermique du moteur 3 combustion externe (centrale 3 vapeur) a susciteacute leacutevolution suishyvante des caracteacuteristiques de son cycle thermodynamique t

- augmentation de la tempeacuterature de surchauffe - augmentation de la pression de la vapeur vive - reacutechauffage de leau dalimentation par les soutirages - resurchauffe de la vapeur - augmentation de la puissance unitaire

Cette eacutevolution du cycle a deacutetermineacute ainsi que nous allons le voir la structure actuelle de la centrale et plus particuliegravereshyment pour ce qui nous concerne actuellement celle du geacuteneacuterateur de vapeur

Laugmentation de la tempeacuterature de surchauffe conjugueacutee avec laugmentation de la pression qui deacutetermine une diminution de len-thalpie de la vapeur satureacutee a entraicircneacute une augmentation de lImshyportance de la chaleur neacutecessaire a la surchauffe Il en est reacuteshysulteacute une extension consideacuterable de la surface deacutechange du surshychauffeur

Lutilisation de pressions de vapeur eacuteleveacutees a eacuteteacute de pair avec ladoption de la resurchauffe celle-ci eacutetant notamment requise pour eacuteviter datteindre une humiditeacute excessive de la vapeur en fin de deacutetente Il sensuit ladjonction au surchauffeur deacutejagrave fort eacutetendu a priori dun important reaurchauffeur

Laugmentation de la pression de vapeur deacutetermine une diminushytion de la chaleur latente de vaporisation il en reacutesulte une dimishynution de lImportance relative du vaporisateur

Le renforcement du reacutechauffage de leau dalimentation par las soutirages devrait conduira a une diminution de limportance de lScononlseur cependant cette tendance est contrarieacutee par lacshycroissement de la pression qui a pour conseacutequence do relever lon-thalpie de leau satureacutee alimentant le vaporisateur

Le reacutechauffage pousslaquo de leau dalimentation par les soutishyrages a favoriseacute le reacutechauffage de lair 11 sen est suivi un deacute- ~ veloppement Important du rOle joueacute par la reacutechauffeur dair

En conclusion les geacuteneacuterateurs de vapeur des grandes unitfio actuelles se caracteacuterisent par i

- une surface deacutechange relativement limiteacutee au vaporloatour - une grande extension des aurchauffeur et rosurchaufiour - un deacuteveloppeuent modeacutereacute de leacuteconoolseur - un Important eacutechange calorifique au reacutechavffour acircalr

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Ccedilonccedilegtion_du_genocircrateur_de_vageur

rappelons tout dabord quelques notions fondamentales qui apshyparaissent comme eacutetant a la base de la conception des geacuteneacuterateurs de vapeur

- Leacutecart de tempeacuterature entre le fluide chauffant et le fluide chauffeacute doit en principe ecirctre aussi petit que possible afin de reacuteduire lirreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique

- Lefficaciteacute de leacutechange radlatif entre un gaz non diathermane et une paroi croicirct rapidement lorsque le niveau de tempeacuterature augmente

- Lefficaciteacute de leacutechange calorifique entre un gaz et une paroi est faible et elle ne deacutepend guegravere du niveau de tempeacuterature

- Pour ameacuteliorer leacutechange convectlf S deacutefaut de pouvoir augmenter le coefficient de transmission par convection on peut jouer sur lextension de la surface deacutechange notamment en utilisant des ailettes

- Lorsque les coefficients de transmission des deux fluides ont des valeurs tregraves diffeacuterentes cest en augmentant le plus petit denshytre eux quon peut ameacuteliorer le coefficient de transmission reacuteshysultant de la faccedilon la plus efficace

bull Compte w n u de la grande efficaciteacute de leacutechange convectlf entre dune part leau leau S 1ebullition et dans une moindre meshysure la vapeur dautre part la paroi on peut admettre que la tempeacuterature de paroi est fort proche de celle du fluide moteur

Dans le foyer dun geacuteneacuterateur de vapeur la tempeacuterature des gaz est geacuteneacuteralement au moins eacutegale a 1300degC Les gaz qui possegravedent une eacutemiasivlteacute laquoleveacutee du fait de la presence de moleacutecules trlato- -bullniques (COi et HjO) et de la grande eacutepaisseur de la masse gazeuse eacutemettent deacutes lors une grande eacutenergie rayonnante qui pourrait opshyportuneacutement ecirctre mise a profit pour assurer leacutechange calorifique avec le fluide moteur Dans les chaudiegraveres de conception ancienne par exemple les chaudlires sectlonnelles cette proprieacuteteacute neacutetait exploiteacutee que modeacutereacutement par crainte de voir la temperature deveshynir insuffisante pour assurer une bonne combustion En revanche dans les geacuteneacuterateurs de vapeur actuels lapport calorifique supshypleacutementaire dQ au fort reacutechauffage de lair comburant dailleurs allie au faible excegraves dair autorise une exploitation Intensive de leacutechange radlatif tout an maintenant une tempeacuterature de comshybustion suffisante On en arrive ainsi a la conception de le chau- gtbull dlire 1 rayonnement ougrave lis parois du foyer sont entiegraverement tapisshyseacutees deacutecrans vaporisateurs Comme par ailleurs ainsi quon la vu plus haut la part de leacutechange thermique -affeacuterent amp la vaporishysation est relativement moins Importante dans le cas doo pressions eacuteleveacutees 1eacutechange radlatif au foyer suffit a assurer la totolitS de la vaporisation en sorte que les faisceaux de tubes vaporisashyteurs ont complegravetement disparu

A la sortie du foyer les gas traversent les surfocoo docircchango du surchauffeur et du resurchauffeur En cet endroit coo gaz ont une temperature voisine de 1000C pour laquelle lepoundflcacltO du

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rayonnement est encore bonne sans toutefois ecirctre dominante Il nest degraves lors pas eacutetonnant que dans les surchauffeursil soit fait appel acirc la fois au rayonnement et a la convection combinaiso qui favorise dailleurs la stabiliteacute de la tempeacuterature de surchauf lors des variations de charge du geacuteneacuterateur de vapeur

Dana 1eacuteconooiseur ougrave les gaz peacutenegravetrent ensuite leacutechange ra diatif est devenu tregraves faible on a alors avantage acirc exploiter au mieux la convection Cest bien ce quon reacutealise en pratique puis- que 1eumlconomlseur est geacuteneacuteralement constitueacute de tubes acirc ailettes

Dans le reacutechauffeur dair ougrave le niveau de tempeacuterature est tragrave modeste leacutechange calorifique est essentiellement baseacute sur la convection En outre les deux fluides chauffant (gaz) et chauffeacute (air) sont gazeux de telle sorte que le problegraveme poseacute par la faishyblesse du coefficient de convection concerne a la fols les deux faces de la surface deacutechange Une premiegravere solution a ce problegraveme a consisteacute a garnir dailettes les deux faces de la paroi cest -ce qui a eacuteteacute reacutealiseacute dans les reacutechauffeurs dair de conception anshycienne constitueacutes par des tubet en fente munis daiguilles suri les deux tacsraquo les aiguilles ameacuteliorant encore leffet dailette en faisant obstacle amp un eacutepaississement excessif de la couche 11- mite One solution plus reacutecente a eacuteteacute apporteacutee par les recircchauffeuiuml dair du type reacutegeacuteneacuterateur ougrave la surface de contact constitueacutee pa des tocircles onduleacutees tregraves rapprocheacutees preacutesente un tregraves grand deacuteveshyloppement par uniteacute dlaquo volume

Dans le geacuteneacuterateur de vapeur a rayonnement le vaporisateur qui est essentiellement formeacute par les eacutecrans de la chambre de corn bustlon preacuteceacuteda la surchauffeur disposition qui contrevient agrave 1- reacutegla de circulation meacutethodique Cette anomalie est tout dabord justifieacutee par une raison dordre technologique a savoir que les tubas vaporisateurs qui sont porteacutes a une tempeacuterature beaucoup pllt bassa qua na la aeacuteraient lea tubes du surchauffeur placeacutes dans le-mecircmes conditions Mais de plus sachant que la tempeacuterature de su chauffe est a priori limiteacutee par des contraintes technologiquesi et que par ailleurs les gaz sont obtenus a une tempeacuterature tregraves

eacuteleveacutee 11 ny a plus de raison da chercher 1 reacuteduire leacutecart de tempeacuterature tout au moins en ce qui concerne cette partie qui es la plus chaude du circuit des gas

Une disposition analogue sa retrouva dailleurs dans la surshychauf feur lui-marna En affat la misa an contact a travers la sur face deacutechange das gaz aortant da la chambra de combustion avec la vapeur achevant sa surchauffa porterait les tubes a une tempe ratura excessive cest la raison pour laquelle Ici encore 11 e-falt exception 1 la regravegle de circulation meacutethodique On divisa e effat le surchauffsur a hauts tempeacuterature en deux surfaceo dacirc-changa distinctes dont celle qui est traverseacutee par la vapour qui entre est situeacutee dans la zone ougrave las gaz sont las plus chauds cest-t-dlre directement apregraves la chambra da combustion

315 Four a reacuteverbeacutera

Lorsque das lingots doivent laquotro porteacutes A trucirco houto tompucircro

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ture on utilise 3 cet effet un four 3 reacuteverbegravere Dans ce type de foui les gaz de combustion deacutegageacutes par le foyer sont envoyeacutes dans le laboratoire du four ougrave se trouve la charge a eacutechauffer Les gaz chauds seacutecoulent le long de la voucircte du laboratoire et cette voucircte ainsi eacutechauffeacutee rayonne 3 son tour la chaleur vers la charge

La conception du four 3 reacuteverbegravere est justifieacutee par les consishydeacuterations que nous avons deacuteveloppeacutees a propos de leacutechange radia-tif En effet leacutechange calorifique se situe dans le domaine des hautes tempeacuteratures il sensuit que leacutechange radiatif y sera beaucoup plus efficace que leacutechange convectlf Cemroe par ailleurs le facteur deacutemission des gaz est faible notamment lorsque leacuteshypaisseur de la couche quils forment est reacuteduite il est eacutevident que leacutechange radiatif sera loin datteindre lefficaciteacute quon pouvait en attendre dars les conditions de tempeacuterature envisageacutees Dautre part la forme tregraves massive de la charge offre une surface deacutechange trop reacuteduite pour que la convection puisse suffire st ce dautant plus que le coefficient de convection relatif aux gaz est tregraves faible Cest pourquoi on a recours agrave lartifice qui consiste i utiliser la voucircte du four au contact des gaz les plus chauds comme source rayonnante pour assurer un eacutechange satisfaisant

32 RENDEMENT BXERGETIQUE DES PROCESSUS THERMIQUES

Proposons nous deacutetudier le rendement exergeacutetique des appareilshylages qui a partir dune combustion assurant la production de chaleur en vue de la transferer t un fluide ou acirc una charge Dans ce but nous eacutetudierons successivement les trois exemples typiques qui suivent la chaudiegravere 1 eau chaude le geacuteneacuterateur de vapeur le four meacutetallurgique

321 Chaudiegravere a eau chaudraquo

Consideacuterons un combustible conoti par du carbone pur (grashyphite) dont la pouvoir calorifique est ae 395S kjatgr et dont lexergie est de 4112 kJatgr (S 131)

Dans la chaudiegravere la chaleur deacutegageacutee par la combustion oot utiliseacutee pour eacutechauffer de leau de 0C (tempeacuterature ambiante) jusshyquagrave 100C ca cas simple eacutetant a bien distinguer de celui du chaufshyfage central Jamp leau est geacuteneacuteralement reacuteintroduite dans la chaushydiegravere sous une tempeacuterature pouvant aller jusquagrave 70degC Dono coo conditions et pour un chaudiegravere supposeacutee parfaite loo gaz oont rejeteacutes 1 lambiance apregraves un rofvoidissenront complot coot-a-diro a OC

La chaleur utile eacutetant olorraquo igolo au pouvoir cQloltlfiquo la masse n deau eacutechauffeacutee de 0degC fi 100degC oon ducircduit ot lon pout calshyculer lexergie transfeacutereacutee il cotte OQU rapportOo a 1 atomo-grommo de carbone bruis i

Ebdquo = n Ilh - h e) - To (Oi - obdquogtl w = i A [(hi - ho) - iuml_ (o - Oo) ] =565 kJ ni-no o

rar ^eacutef - t r-r le rcr je mer gxereacutee eacuteal au quotient de lexergie fournie a leau ccnurustible Tous caicvls faits on trouve

Dautre part jd c rrusticr eacutetant c-rplegrave peurore notarrjrcent agrave 3 crc~jn6e le rc-rdlaquorri-r t sacrement = 10

~ 2 2 Geacuteneacuterateur de vato-r

Dans les iecircr-es cTciticns -rcmbjstrrr d- carbone le geacuteneacutera-bulle-r de vapeur produit de la vapeur agrave la pressicr c = 100 bar et agrave la tempeacuterature de iiilC leau d alimentacirct - se trouvant a 0degC

En supposant le geacuteneacuterateur de vapeur parfait les gaz de comshybustion sont refroidis jusquagrave 0degC par suite la chaleur utile est eacutegale au pouvoir calorifique et lor en dEacuteduit la masse m de vapeur produite Lexergie de la vapeui rapporteacutee acirc 1atome-gramme de carshybone sen deacuteduit

E bull m (lh - h ) - T (s - s )i = 1835 kJ v a o o a o

Le rendement exergeacutetlque est eacutegal au quotient de lexergie fournie agrave la vapeur par lexergie du combustible on trouve ainsi r = 4 46 9 Dautre part le rendement thermique vaut n 100 ucirc

323 Four meacutetallurgique

Les conditions de la combustion eacutetant les mecircmes que preacuteceacutedemshyment le four utilise la chaleur deacutegageacutee pour chauffer do t bull=bull 0degC-icirc t bullraquo 1000degC une charge constitueacutee de lingots dacier

Si lon suppose que le four ne donne lieu 3 aucune perte de chaleur la chaleur utile est eacutegale au pouvoir calorifique et lon en deacuteduit la masse m de la charge qui est eacutechauffeacutee pax chaque atome-gramme de carbone On calcule ensuite lexergie de la charge

T E = m [c (T - T gt - T c In =S 1 raquo 2291 kJ a a o o T o

ou c = 04 77 kjkgK est la chaleur massique de lacior

-Le rendement exergeacutetlque du four est eacutegal au quotient do loa-ergie transmise acirc la charge par lexergie du combustibloi 11 vaut z = 557 Dautre part le rendement thermique vaut n a 100 0

324 Conclusions

Le rendement calorifique permet deacutevaluer 1efficaciteacute do lu-tiisation de la chaleur il nous indique dans quelle moouro la chaleur disponible a effectivement eacuteteacute utiliseacutee

Le rendement exergeacutetlque permet deacutevaluer la qualitO do la chaleur utiliseacutee Il nous renseigne sur la valeur eacutenergdtiguo do cette chaleur laquelle est lieacutee au niveau thermique do collo-ci

e la chaudiegravere est par 1exergie du bull 2

t et er labsence de rer-r-iqe vaut neacuteces-

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La production de chaleur a faible tempeacuterature notanxent le chauffage des bacirctiments apparaicirct a la lumiegravere du rendement exer-geacutetique conme responsable dun gaspillage eacutenergeacutetique consideacuterable Nous reviendrons plus loin sur ce problegraveme et nous eacutetudierons alors le moyen de valoriser la grande perte dvxergie associeacutee acirc un tel processus

La vapeur produite acirc haute tempeacuterature et agrave pression eacuteleveacutee possegravede une grande exergie Cette exergie pourra ecirctre convertie e- travail sous reacuteserve des pertes par irreacuteversibiliteacute au cours dune deacutetente adiabatique effectueacutee dans la turbine suivie dure condensation Isotherme dans le condenseur Le rendement exergeacutetiq-e du Tcteur thermique correspondant sera dautant plus proche du renshydement eacutenergeacutetique du geacuteneacuterateur de vapeur que 1iiopcrtaree des irreacuteversibiliteacutes propres a la deacutelente (irreacuteversibiliteacute meacutecanique et agrave la condensation (irreacuteversibiliteacute thermique) seront plus faibles

Lorsquil sagit de fournir de la chaleur acirc tempeacuterature tregraves eacuteleveacutee dans un four meacutetallurgique par exenple la valeur eacutenergeacuteshytique de la clw leur utile est encore accrue et il en reacutesulte un rendement exeryr-icircgue particuliegraverement eacuteleveacute

A la chaleur deacutegageacutee sous une tempeacuterature eacuteleveacutee est associeacutee une grande valeur de lexergie correspondante Comme leacutenergie eacutelectricue est de lexergie purs et directement utilisable on conccediloit degraves lors quelle soit particuliegraveremenr bien adapteacutee au chauffage acirc haute tempeacuterature Ainsi le chauffage eacutelectrique qui comme nous le verrons plus loin ( 45) constitue une solution heacuteteacuterodoxe lorsquil sagit de produire de la chaleur agrave basse temshypeacuterature se justifie beaucoup mieux quand la chaleur doit ecirctre produite acirc tempeacuterature eacuteleveacutee Cette observation explique lexisshytence de fours eacutelectriques dans lindustrie meacutetallurgique mecircme dans les reacutegions ougrave leacutenergie est principalement dorigine thershymique

Lorsquon passe de la chaudiegravere agrave eau chaude au geacuteneacuterateur de vapeur puis au four meacutetallurgique le niveau thermique scus le-qjel la chaleur est utiliseacutee saccroicirct le rendement exergeacute-ticue augmente conjointement Cette conclusion reacutesulte de ce que lexergie associeacutee acirc la quantiteacute de chaleur disponible acirc une temshypeacuterature absolue T est eacutegale S cette quantiteacute de chaleur ruJti-piieacutee par le rendement du cycle de Carnot correspondut Ainsi la part dexergie associeacutee a la quantiteacute de chaleur croicirct avec la tempeacuterature scus laquelle celle-ci se trouve ce qui explique lauccedil mentation corco-nitante du rendement exergeacutetique

lt 3 BILAN EXERGETICcedilUE DU GENERATEUR DE vAFELR

1 Geacuteneacuteraliteacutes

Fropcscns nous deacutetatlir le bilar exccedilrgfi lccedil-e -un t-ate ae vapeur que nous reacuteduirons a lessentiel dars jr hJt de Simplishyfication Dans la mecircme perspective nous assimilerons ercore le combustible solide 3 du carbone pur (graphita)

49

Leacutechange calorifique avec le fluide moteur se deacutecompose en trois parties qui correspondent dailleurs a trois surfaces deacutechange distinctes agrave savoir leacutecono-niseur le vaporisateur le surchauffeur

Selon la conception classique du geacuteshyneacuterateur de vapeur le vaporisateur V se trouve en tecircte (sect 314) Vient ensuite le surchauffeur S et puis finalement leacuteconomiseur Ccedil (flg 16)

332 Irreacuteversibiliteacute de la combustion

Pour dissocier leacutechange calorifique de la combustion nous supposons que la combustion seffectue adiabatiquement dans un foyer complegravetement isoleacute une telle

conception se retrouve dailleurs approximativement dans lavant-foyer dune chaudiegravere S cendres fondues En outre nous adopterons un excegraves dair de 50 raquo cette valeur eacuteleveacutee eacutetant choisie pour eacutevishyter toute dissociation des gaz brucircles

Dans ces conditions nous savons que le combustible qui a un pouvoir calorifique de 39S500 kJ par atome-kilogramme possegravede une exergle de 411200 kJatkg (S 12) Par ailleurs nous avons calcule preacuteceacutedemment que la temperature adiabatiqueacute de combustion est de 1SS8C et que lexergie correspondante des gaz brtleacutefl est alors E - 269262 kJ (sect 131) Il en reacutesulte que la perte dexergie par Irreacuteversibiliteacute de la combustion ieacutelraquove a

E t - Ej - 411200 - 2fficirc2G2 -bull 141918 kJ

ce qui repreacutesente 345 de lexergie du combustible pound

Figure 16

333 Irreacuteversibiliteacute de la transmission

Ayant adopte une temperature de 120C 1 la cnealneacutee calculons lexergie correspondante des gaz lesquels comportent par atoso-bilogramme de carbone brucircla (sect12) t 1 tool do C0 2 05 taaol do 0 564 kaol de H s

A partir de cette composition on calcule pour deo toapacircratureo variant de 100 en 100C les accroissements donthalpio et dentroshypie dont les valeuro sont lndlquacirceo au tabloou 4

100 200

TABLEAU 4

Boo 900 1000 11001200 1300 tdegldegCgt 100 200 300 loo 500 fioo TOO Boo 900 1000 11001200 1300

A gt d T 516S 10502 5953 21555 27306 33199 39219 U5icirc68 51599 5T9296U327 T0802 TT352

fyr 1616 28TT 39ly U883 5630^3S^eacuteSeST58S S UU 8626 91UT9602 1003

bullV

V $ bull

I so

I En utilisant ce tableau on obtient par interpolation len-

thelpie des gaz a 120degficirc dougrave il vient

laquo120 icirc 2 S 1 7 3 U raquo lt B

1 2 0 V

Et en proceacutedant dune maniegravere analogue on obtient pour lentropie

1120 So 7 8 2 0 k J K

k On en deacuteduit la perte aexergie relative au rejet des gaz a la chemineacutee s

E5 ffiao ~ V To lt si2o - V Ecirc

laquoS6173 - 2732 raquo 7820 = laquo809 hJ ou 12raquo de E

la temperature ambiance eacute t an t encore de 0C iuml

La chaleur deacutegageacutee par la combustion est utiliseacutee dans la chaushydiegravere pour produire de la vapeur acirc la pression de 140 bar surchaufshyfeacutee S 540C (eacutetat A) Dans lhypothegravese dune condensation sous la temperature de 0C calculons la production de vapeur rapporteacutee acirc 1 atkg de carbone consumeacute

n raquo (P - B n) s (h - h ) laquogt (395SO0 - 26173) (3432 - 0)

c iu s o bull 1076 kg f

oO pour 140 bar e t 540Cr on a s h - 3432 kJkg e t

| s - 6531 kJkgK La chaudiegravere comporte successivement et dans lordre deo temshy

peacuteratures deacutecroissantes des gaz le vaporisateur le surchauffeur leacuteconoaiseur Proposons-nous deacutetudier lirreacuteversibiliteacute des eacutechanges calorifiques affeacuterents en determinant les pertes deacutenergie propres i chacun deux (fig 16)

La chaleur fournie au vaporisateur est eacutegale S

0 bullraquo (h - h)n - (2642 - 1572) raquo 1076 gt= 115240 IcJ

dougrave lenthalpie t la sortis du vaporisateur

Bv - P c - Q v - 3~9SS00 - 115240 - 280260 U (= B y - Hogt

Dougrave en interpolant entre les enthalpies des gaz calculeacutees pour 1100degC et 1200C (tableau 4) on obtient la teopeacuteraturo deo gaz S la sortie dm vaporisateur soit t = 1140degC En utilisant le cOmo tableau on calcula pour cotto teacirc^raturo la valour da la diffeacuteshyrence dontrople ooit

pound gt S lt= 3906 fcJK

V S O

DoO Ifinalocont l onqrgio doo gas 0 la oor t lo du vapor isa teur E o i - H_ - t (Sbdquo - S I

bull= 3B026reg - 3732 = 3906 = 17350S tij V

I A -i

51

Lexergie reccedilue par la vapeur dans le vaporisateur vaut

n e bull n l (h - h) - T (s - s)) v o

= 1076 raquo [(2642 - 1572) - 2732 laquo

(5380 - 3624)1 bull 63512 kJ

La perte par irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique au vaporisateur est eacutegale amp la diffeacuterence entre lexergie perdue par les gaz 3 la traverseacutee de cet eumlchangeur et lexergie reccedilue lors de la vaporisashytion

iE v - (Ej - E) - ne - (269282 - 173548) - 63512 = 32222 kJ

ou 78 raquo de Ei

La chaleur transmise au surchauffeur est eacutegale a

Q - (h - h) n raquo (3432 - 2642) laquo 1076 - 85004 kJ

s a

Dougrave lenthalpie des gaz a la sortie du surchauffeur

H - H - 0 - 280260 - 85004 - S952S6 kJ (- H - B ) S V S S O

Dougrave en interpolant entre les enthalpies des gaz calculeacutees pour 700C et SOOC on obtient la temperature des gaz a la sortie du surchauffeur soit t - 8203C Du BpoundBS tableau 4 on tire pour cette tempeacuterature il valeur de la diffeacuterence dentropie soit

S - S 0 - 3224 kJK Dougrave finalement lexergie des gaz a la sortie du surchauffeur

B - H - bull - T (S - S gt - 195256 - 2732 3224 - 107176 kJ s o o a o

Lexergie reccedilue au surchauffeur par la vapeur vaut

na s - n t(h a - h) - T a (a^ - s) J

bullgt 1 0 7 6 laquo [13432 - 2642) - 2 7 3 2 laquo ( 6 5 3 1 - 5 3 8 0 )

- SI169 kJ

La perte par Irreacuteversibiliteacute de la transmission au oui-chauffeur aot eacutegals S la diffeacuterence entre lexergie perdue par leo gaz Q la trashyverseacutee de cet eacutechangeur et lexergie reccedilue lors do la ourchouffa

AB bull=bull (Egt - E) - no - (173548 - 107176) - 51169 deg 15203 kJ s a

ou 3 7 fgt de Ei La cha l eur tranoio l se S I Soononioour ont Ogolo Q

Q (h - h ) n = (1572 - 0) raquo 107 6 = 1S9KI7 kJ e o

Par a i l l o u r o on a v a i t docircjfl dOtormlnacirc prucirccodcaEont pour l o teopflro-t i u o do 120degC qu i rOgno Q l a o o r t i o do l ucirc c o n o n i o o u r

B deg 26173 tu 3 deg 7 0 2 0 kJB 2 = 4009 kJ o o

Lojsorgio roccediluo par l o o u ecircaaa l Oconca i sour vaut i

52

ne = n MIT - h ) - T Is - s ) 1 e o o o

raquo 1076 [(1572 - 0) - 2732 raquo (3624 - 0)J = 62615 kj

La perte par irreacuteversibiliteacute de la transmission acirc leacuteconomi-seur est eacutegale a la diffeacuterence entre lexergie perdue par les gaz acirc la traverseacutee de cet eacutechangeur et lexergie reccedilue par leau

AE = (E - Eraquo) - n e e v = (107176 - 4809) - 62615 = 39752 kj ou 97 de E

En reacutesumeacute le geacuteneacuterateur de vapeur preacutesente acirc haute tempeacuterashyture une perte dexergle qui se deacutecompose en deux ternes le preshymier qui reacutesulte de lirreacuteversibiliteacute de la combustion seacutelegraveve S 141918 kj ou 345 de E le second qui esc dQ acirc lirreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique sSieve agrave H E = 87177 kj ou 211 de E ce qui correspond acirc un total de 556 raquo pour la perte dexershygle a haute tempeacuterature

A basse tempeacuterature la chaudiegravere preacutesente une perte dexergie due au rejet des gaz se trouvant S la tempeacuterature de la chemineacutee cette perte eacutetant de 4809 kj ou 12 raquo de E|

Le restant de lexergie apporteacutee par le combustible repreacutesente lexergie de la vapeur soitEne bullraquo 177296 kj ou 431 de E t Cette exergle peut theacuteoriquement ecirctre convertie en travail meacutecashynique pour autant que la deacutetente de la vapeur seffectue dune mashyniegravere isentropique et jusquagrave la tempeacuterature ambiante

33laquo Cas de la circulation meacutethodique

On a vu preacuteceacutedemment (S 231) que lorsque le fluide chauffant et le fluide cheuffeacute se deacuteplacent parallegravelement lun acirc lautre il est plu avantageux de faire circuler ces deux fluldea en sens inshyverses reacutealisant ainsi la circulation meacutethodique En ce qui conshycerne leacutechange calorifique 4ans le geacuteneacuterateur de vapeur cette dishyrective nest pas respecteacutee pour des raisons dordre technologique qui ont eacuteteacute indiqueacutees plus haut Cest ainsi quen pratique la vashyporisateur preacutecegravede le surchauffeur dans le circuit des ces

Cependant il est Inteacuteressant deacutetudiar la reacutepartition don irreacuteversibiliteacutes thermiques dans icirco cae ougrave les diffeacuterentes our-facos deacutechange se succegravedent dano lordre logique ouivont le bullurchauffeur le vaporisateur onfln leacuteconosiioeur (fig 17)

La partie do leacutetude avant trait 8 la ccabuotlon rooto inchanshygeacutee) il en est do oteo en ce qui concerna lo cycle Far oulto leo rocircoultoto anteacuterieurs suivants pouvant Otro roprio

- OHorglo du coabuatlblo Ei deg 411200 hjathg - teapeacuteroturo adiaJbatlguo do cocampuotlon 1556degC - oxorgio doo gos do coebuotion 0 iSSSdegC gt Ej = 245282 kj - porto doxargio par Irrucircvorolblllta do la cosbuotlon i 101919 ttJ - cholouro roccediluoo par loau ou oo vapour laquo

53

t = 369391 kJ - au surchauffeur 85004 kJ - au vaporisateur 115240 kJ - 3 leacuteconomiseur 169147 kJJ

exergles reccedilues par leau ou sa vapeur - au surchauffeur 51169 kJ 1 - au vaporisateur 63S12 kJ pound = 177296 kJ - agrave leacuteconomiseur 62615 JcJ J

La quantiteacute de chaleur eacutechangeacutee au sur-chauffeur eacutetant de 85004 kJ lenthalpie des gaz de combustion sortant du surchauffeur est eacutegale A lenthalpie initiale des gaz (eacutegale au pouvoir calorifique) diminueacutee de cette quantiteacute de chaleur il vient ainsi

H raquo P - Q = 395500 - 85004 - 310496 kJ S C S

Dougrave en Interpolant entre les enthalpies des gaz calculeacutees respectivement pour 12 00degC et 1300C (tableau 4) on obtient la tempeacuterature des gaz a la sortie du surchauffeur soit t - 1251C En utilisant le meneacute tableau ontire pour cette tempeacuterature la diffeacuterence dentropie soit S S 4112 kJK

WMMMAgraveMWMA d u

Dougrave finalement lexergie des gaz S la sortie

Figura 17

surchauffeur

- 198156 kJ

So 310496-2732laquo4112

Lexergie reccedilue par la vapeur au surchauffeur eacutetant de 51169 kJ on obtient la perte par Irreacuteversibiliteacute de la transmission au surshychauffeur en soustrayant cette valeur de lexergie que les gaz y ont ceacutedeacutee gt

AE s - ltE2 - Ei) - nlaquo 8 - (269282 198156) - 51169 - 199S7 U

ou 49 laquo de E t

La quantiteacute de chaleur eacutechangeacutee au vaporisateur eacutetant do 115240 kJ lenthalpie des gaz sortant du vaporisateur oot ocircgole a lenthalpie relative 1 lu sortie du aurchauffeur diainuSa de cette quantiteacute dougrave t

bull 310496 - 115240 = 195256 kJ (= H V Dougrave en interpolant outre les enthalpies dos gaz calculOoo pour 800 et 900C on obtient la toapacircraturo deo gaz 0 la oortlo du vashyporisateur soit t = 8203degC En utilisant lo EUcircEO tableau on tire pour cotto tocircsjjacircraturo la valour do la diffOronco dontrople ooit i S - S =3217 kJK

v o Dougrave finolcnont loKorgia doo gaz 0 la oortlo du vaporloatour

2732 raquo 3217 bull= 10736B feJ o ( sv

S ) deg 195256 O V O

Losargla iroccediluo par la vapour au vaporloatour Otont do 63312 M on obtient lo porto dosorglo par lrrQvorolbllltO do la tranaoloolon

c-rres cr-Ja laquo y ont ceacute-ieacutee

- e i e 6 - r bull 5 i

l e s ccr i r s de 1 ecirccrarceuml ~ a l - r i f i c u e raz f i eacute e s en ce e u corcerre i egrave j r s e _ r or c i v e graphe ccedilreacute-zegrave-eacuterz l a p e r t e i t x e e y a f eacute r e r t e

eu de

_sr s -e rerderert

rapport de la chai aneacutemique cj ur u t i l e (Q

geacuteneacuterateur varej est agrave la cha-eur

par le combustible i peur 1exemple eacutetudieacute ce rendement est de 934 raquo Comme parcailleurs la seule perte qui ait eacuteteacute Frise en consideacuteration est la perte acirc la chemineacutee la valeur relative je cette perte sen deacuteduit elle seacutelegraveve 3 66

Le tableau S preacutesente les bilans dexergie du geacuteneacuterateur de vapeur dans le cas classique (colonne A) et dans celui de la cirshyculation meacutethodique (coiciie E) Ce tableau montre que la perte dexergie relative a leacutechange calorifique entre les gaz et le flushyide chauffeacute est globalement identique dans les deux cas en reshyvanche la reacutepartition des pertes dexergie partielles est diffeacuteshyrente

TABLEAU 5

BILANS EXERGETIQUES pu GENERATEUR DE VAPEUR

Actif exergle du combustible 100 100

Passif - irreacuteversibiliteacute de la combustion - irreacuteversibiliteacute transmission vaporishy

sateur - irreacuteversibiliteacute transmission surshy

chauffeur - irreacuteversibiliteacute transmission ecirccono-miseur

- exergle de la vapeur - perte dexergie a la chemineacutee

34 5 3 4 5

bull^ 6 6 l

3 7 21 2 4 9 121 i

9 4 3

1 1 2

4 3 1 1 2

(A cas classique fcgt circulation meacutethodique

55

TABLEAU 5 BIS

IRREVERSIBILITE DES ECHANGES DANS LA CHAUDIESE

A B BA C CA

- eacutechange au vaporisateur 312 370 119 314 101

- eacutechange au surchauffeur 230 174 076 229 100

- eacutechange agrave leacuteconomiseur 458 456 100 457 100

A chaleur eacutechangeacutee B perte dexergle BA perte dexergle relative C perte dexergle CA perte dexergle relative

La reacutepartition des pertes dexergle partielles entre les difshyfeacuterentes surfaces deacutechange est analyseacutee au tableau 5 bis On y trouve pour chacune de celles-ci dune part la chaleur eacutechangeacutee exprimeacutee en pourcentage de lensemble (A) dautre part la perte dexergle correspondante eacutegalement exprimeacutee en pourcents (B) On trouve ensuite la rapport de cas deux grandeurs (BA) Le3 colonnes A C et CA ont une signification analogue mais elles concernent le cas de la circulation meacutethodique

Le coefficient BA (ou CA) repreacutesente pour la surface deacuteshychange consideacutereacutee le rapport du pourcentage deperte exergeacutetique su pourcentage de chaleur eacutechangeacutee pour lensemble de la chaudiegravere Lexamen de la colonne (BA) montre que ce coefficient varie tregraves sensiblement lorsquon passe dune surface deacutechange a lautre les Ccsrts allant de gtM9raquo a -24t En revanche 11 est remarquable de constater a lexamen de la colonne (CA) que dans le cas de la circulation meacutethodique c coefficient est a tregraves peu pregravesunifor-marnent eacutegal I luniteacute On constate ainsi que dans le cas de la circulation meacutethodique lirreacuteversibiliteacute est uniformeacutement reparshytie i elle peut degraves lorœ ecirctre reacuteduite en tout point du circuit dos gaz au minimum cltrlaquoampatibl avec Isa exigences du procooauo deacutechange calorifique Cntin cette constatation corrobore uno conclusion tireacutee preacuteceacute^tampsont a savoir la supeacuterioriteacute do la cirshyculation meacutethodique

En ca qui concerna las geacuteneacuterateurs de vapeur claooiquoo ougrave la tempeacuterature du foyer est toujours) tris eacuteleveacutee 1Q porto doxorglo S haute tempeacuterature est Ineacutevitablement tregraves gronda on raioon deo limitations) dordre tochnologlquo qui off octant la tcmpOroturo mashyximale da la vapeur 11 sensuit quo lon pout oono inconvacircniont transgresser la reacutegla da circulation cOthodiquo du moino dans lo domalno daa hautes tompocircroturoo Par ailleurs dano co domaino qui tntocircrooos principalement lo foyor lo hauto tompOroturo oot fovo-rablo ucirc lOchango iradiotiEacute sect 221) Cotto gronda offleacitucirc do lacircchango calorifiquo pout Qtro oloo Q profit pour ronforcor lo coafflclont do tranamiooion relatif Q la parol oxtarna do la our-faco dOchango On Doit quun toi ronforcooont no pormottra damO-

56

liorer le coefficient de transmission calorifique reacutesultant que dans la mesure ou le coefficient de transmission Interne est lui-mecircme eacuteleveacute (sect 314) Cest pourquoi on aura inteacuterecirct acirc substituer en tecircte du circuit des gaz le vaporisateur au surchauffeur en effet le coefficient de convection relatif a la vaporisation est beaucoup plus eacuteleveacute que celui affeacuterent 3 la surchauffe de la var ur Il reacutesulte en outre de ces consideacuterations que dans le premie cas la tempeacuterature du meacutetal sera beaucoup plus faible que dans le second et ceci est eacuteminemment favorable amp la bonne tenue des tubes vaporisateurs exposeacutes au rayonnement intense du foyer

Nous avons par ailleurs montreacute tout le parti quon pouvait tirer du preacutechauffage de lair comburant pour ameacuteliorer leacutechange radiatif (sect 314) Cest ainsi que dans la chaudiegravere a rayonnement on substitue aux faisceaux vaporisateurs dont la conception est fashyvorable a Jeacutechange convectif des eacutecrans disposeacutes a la surface des parois du foyer et qui sont essentiellement destineacutes i absorber le rayonnement

Dans le bilan exergeacutetique du geacuteneacuterateur de vapeur on a fait la distinction entre la perte dexergie due S la combustion et celle due agrave la transmission Ceci suppose que la combustion seffectue dune maniegravere adiabatique et quensuiteles gaz qui en reacutesultent sont ameneacutes i participer a leacutechange calorifique Une telle concepshytion est comme deacutejagrave signaleacute assez bien reacutealiseacutee dans le geacuteneacuterateur de vapeur acirc cendres fondues dans lequel la combustion a lieu sous tregraves haute tempeacuterature dans un avant-foyer En revanche dans le geacuteneacuterateur de vapeur classique la combustion seffectue dans une vaste chambre de combustion dont les parois sont revecirctues deacutecrans vaporisateurs de sorte quon y exploite directement le rayonnement de la flamme Dans ces conditions le bilan dexergie que nous avons eacutetabli na plus quune valeur conventionnelle Si lon veut respecshyter la reacutealiteacute 11 y a lieu de calculer laxergie des gaz de combusshytion a la tempeacuterature effectivement obtenue 1 la sortie de la chambre de combustion La diffeacuterence entre 1axergie du combustible -et cette axergie des gazrepreacutesenta alors la somme des deux termes suivants un terne commun associant les pertes par Irreacuteversibiliteacute de la combustion et par irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique avoc les eacutecrans vaporisateurs un second terme repreacutesentant 1eacutenershygie transfeacutereacutee t leau en ebullition dans le vaporisateur On peut encore analyser ce processus de la manier suivante gt du fait de leacutechange radiatif dans le foyer la tempeacuterature de combustion deshyvient Infeacuterieure la tempeacuterature adlabatique correspondante il sonsuit une augmentation de la perte per Irreacuteversibiliteacute mais cette perte Inclut alors une certaine part de la perte dexergie due fi lirreacuteversibiliteacute de la transmission celle qui preacuteclaucircmont concerne leacutechange calorifique avec les eacutecrans vaporisateurs

Leacutetude qui preacutecegravede est baseacutee sur une conception du geacuteneacuterateur de vapeur simplifieacutee a lextrtoe Une tell ideacutealisation ds linsshytallation se justifie par le souci ~e clarteacute dune anolyoo qui do-io le cas reacuteel deviendrait singulis sresnt complexe Il ont copendont judicieux de compleacuteter cette preraugravera approche par locirctobllosomont du bilan exorgeacutetique deacutetailla ot complet dun gflneacuteratour do vapour industriel cest pourquoi nous avons preacutesenteacute in find (annexa 1)

57

un tel bilan exergeacutetique

Dans les chaudiegraveres de reacutecupeacuteration (fig 17) les gaz sont geacuteneacuteralement ameneacutes sous une tempeacuterature peu eacuteleveacutee ce qui conshyfegravere a ces gaz une exergie initiale relativement faible Par conshyseacutequent si lon veut eacuteviter de devoir accepter une reacuteduction de 1exergie de la vapeur il faut sefforcer de rendre leacutechange cashylorifique entre gaz et vapeur aussi proche que possible de la reacuteshyversibiliteacute En pareil cas il sera deacutes lors souhaitable de reshycourir 1 la circulation meacutethodique Dailleurs en raison de la tempeacuterature peu eacuteleveacutee sous laquelle les gaz sont disponibles 41 est eacutevident que leacutechange radiatlf est ici fortement reacuteduit cest pourquoi les chaudiegraveres de reacutecupeacuteration utilisent largement les tubes acirc ailettes qui permettent dexploiter au mieux leacutechange convectif avec les gaz (sect 233)

Dans le domaine de leacutenergeacutetique les chaudiegraveres de reacutecupeacuteshyration connaissent deux champs dapplication remarquables qui sont dune part lea centrales i cycle combineacute gaz-vapeur dautre part les centrales nucleacuteaires t fluide caloporteur gazeux Mous applishyquerons dailleurs dans des prochains chapitres notre analyse eacutenergeacutetique t de tels cycles thermodynamiques

58

CHAPITRE 4

UTILISATION RATIONNELLE DE L ENERGIE DES COMBUSTIBLES

41 GENERALITES

Lea combustibles aont utiliseacutes pour produire de la chaleur de leacutenergie meacutecanique (ou electrize) ou bien encore lea deux comshybinera Noua noua propoaona da comparer lea diffeacuterente proceaaua correspondants tant aoua laspect calorifique queacutenergeacutetique Cette comperalaon eat baaia principalement aux leacutetabliaaement dune part du rendement calorifique (rapport de la chaleur etou du travail utilea au pouvoir calorifique du coaibtiatible) dautre part du renshydement exergeacutetiqua (rapport de lexergle utile lexergle du com-buetlble)

Pour la clarteacute et la elmpllciteacute de lexposeacute noua suppoaerona I nouveau qua le combuatlble eat du carbon pur (graphita) et que lambiance a trouva t la tempeacuterature de 0C Noua admettrons encore que dans toua lea caa (chauffage etou production deacutenergie eacutelecshytromeacutecanique) lexcia dair aat de SO t et que la tempeacuterature dao gai A la chemineacutee est de 200C Nous supposerons ea outre que tant pour la chaudiegravere I eau chaude que pour le geacuteneacuterateur de vapour les pertes laquoutres que la perte a la chemineacutee peuvent ecirctre neacutegligeacutees-

42 CHAUFPaGE CLASSIQUE

Dana la chaudiegravere la chaleur deacutegageacutee par la combustion sat transmise a de leau qui seacutechauffa aoua la proealon do S bar dapuis la tempeacuterature ambiants de 0C (eacutetat 0) jusquagrave 100c (Ucirctat E) on a alors i h raquo 419 UJKg et e raquo 1307 kJKfcg

La combustion envisageacutee oeffectua selon la reacuteaction chiciiquo i

6 bull 19 0bdquo bull 564 Hg raquo C O ( laquo 05 Og laquobull 364 Pu raquo P

59

oucirc P repreacutesente le pouvoir calorifique du carbone auquel correspond la chaleur effectivement deacutegageacutee

Nous avons eacutetudieacute preacuteceacutedemment une telle combustion (sect 12 et sect 13) nous reprendrons donc dans cette eacutetude les donneacutees ainsi

- que les reacutesultats suivants

- pouvoir calorifique du carbone P - 395500 kJatkg

- exergle de ce combustible E - 411200 KJatkg

- tempeacuterature adiabatique de cqnbustlon 1S58degC

- exergie des gaz de combustion a 1558degC E 2 - 269282 kJ

- perte dexergle par irreacuteversibiliteacute de la combustion E - Ej - 141918 kj (345 de E)

Pour une tempeacuterature de 200degC a la chemineacutee les gaz sont re- jeteacutes 3 latmosphegravere avec lenthalpie H - 43972 kj et lentropie AS - 1205 kJK donc avec lexergie E - 11051 kj (27 de E) Dans ces conditions la chaleur utile donc effectivement transshymise a leau est eacutegale 1

0 - P - H - 351528 kJ

Lexergie de leai eacutechauffeacutee I 100C se calcule comma suit

Ee h V K ho To laquo o] 5 l 9 5 S W

a o 76 I de E t)

Dougrave la parte par irrt -slbiliteacute de leacutechange calorifique i

Si - E - E - 204276 kj (502 raquo de E)

On a dailleurs les rendements thermique et exergeacutetiquo

th I - bullraquo laquo Eacutef raquo 6

43 CENTRALE THERMIQUE

Le paragraphe 42a mis on eacutevidence lea partea dexergie ccedilui affectent le processus de chauffage de leau Analysons 1 preacutesent laa pertaa dexergle qui accompagnent la transformation an travail de leacutenergie du combustible

Dans les mecircmes conditions quau paragraphe 42 lirreacuteversibishyliteacute de la combustion engendre une perte d1exergle qui ast encore de 141918 kj (34S t) Hais la chaleur utile Q sert ici 0 produire de la vapeur t 140 bar surchauffeacutee a S40c (fitat A) la condensashytion de la vapeur deacutetendue eacutetant supposeacutee seffectuer 0 lo tcapucircra-ture t bullgt 0C Lexergie de 1s vapeur aen deacuteduit i

bull K - icirc kraquo UK h-gt Tlaquo ltraquobdquo bulllaquogt] raquolaquo8T71 ftj (410 0) v h^ bull n L a o o a copy a o

eft lon e s h o 3432 fcJicirciccedilj eut o =gt 6 SU kJttkq

60

Dougrave la perte par irreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique

Ei - E - B - 89460 KJ (218 H)

La turbine eacutetant supposeacutee parfaite et le travail de compression de leau neacutegligeable le travail utile est eacutegal a lexergie de la vapeur

Calculons finalement lea rendements thermique et exergeacutetique de linstallation

t E th -jT- laquo 1 raquo n - == - 410

ex Ei

44 PRODUCTION COMBINEE

441 Cas de leacutechange monoeacutetaqeacute

Lorsquon utilisa la chaleur deacutegageacutee par la combustion pour produira du travail on valorise 410 de lexergie du combustible lorsquil sagxt ltraquo produire de leau chaude on nen valorise que 126 Dans ca dernier cas la plus grande partie de la perte daxergle reacutesulte da la transmission gas-aau (502 de E) Hais lexergie ainsi pardua peut en principe ecirctre valoriseacutee en inseacuteshyrant un cycle a vapeur antre le foyer et leacutechangeur produisant laau chaude i on reacutealisa ainsi sous sa forme la plus classique la production combineacutee da chaleur et deacutelectriciteacute (sect 211)

Le bilan exergeacutetique du processus de production combineacutee so preacutesenta comme suit la parte daxorgie due S la combustion est comme preacuteceacutedemment da 141910 kJ (345 raquo) La perte dexargie par Irreacuteversibiliteacute da la transmission gar-vapeur est encore de 89460 U (216 raquo) La perte dexargie I la chemineacutee reste elle-mecircme eacutegale laquo 11051 kJ (27 raquo)

Pour une tempeacuterature de condensation t - 100C (h =419 kjkg et o bull 1307 kjXkg) lexergie correspondante da la c vapeur

V ho [ltV hV - Tc

(raquo 108921 kJ

(265 laquo)

tguiumls 19

on observant quo lo condonaat est refroidi juoquQ 0degC (dougrave -h - h au deacutenomlnatour) au o O

cours de lochauffomont do laau do 0 100c La cholour fournie 0 loou oon-

ptrica cceso ouit i Qgt o (p-B)-G o 242607 tu

61

Lexergie de la vapeur deacutetendue vaut E - pound = 1S8771 - 108921 = 59850 kj

v v Lexergie de leau vaut

0 E - h mdash [lt= h J T bdquo lts= s j = 35857 kj (87 ts _ e o o e o J

Dougrave la perte dexergie dfocirc la transmission vapeur-eau

E - E ) - E = 23993 kj (58 S)

v v e

On a dailleurs les rendements thermique et exergeacutetique

E + Q E + E ngt deg ^-5 ~ deg 8 8 9 bdquo = ^S ~ 3 S 2 amp

442 Cas de 1eacutechange blutage

Le bilan exergStiquo du processus de production combineacutee fait apparaicirctre une irraversibllitacirc nouvelle laquelle reacutesulte de leacuteshychange calorifique entra la vapeur dfitondue qui sa condense et IOQU qui oSchauffe La perte deaergie correspondante est relashytivement grande en raison de lexistence dun important palier de vaporisation raaio elle peut Qtre rucircduito on ayant recours ucirc un eacutechange calorifique bletagocirc

Dans co cas biucirctogucirc loau oot dabord SchouffSo do 0 ucirc S0degC par condonootion dune fraction (1-y) ltSu debit do vapour dont lu deacutetente oot prolongeacutee jusquagrave 50degC Puio loau oot ocircchauicircfGe de 50 a 100degC par condensation do la fraction coaiplucirctoontaire y du debit do vapour dont lo ducirctonto aot linitucirco 0 100degC La chaleur aaooiquo do lpau Stanfc protiquoEont constante il sensuit que cas deus ecircchauffomonto ouccoaoifo nOcoositont chacun una œSino quantiteacute do chaleur dailleurs Ogala 0 la Eoitiucirc da la quantiteacute do chaleur fournio ucirc loau

Leo donnucircoo gucircnucircraloo du problaco Stant inchaagacircaucirc on calcule foclloraont (fig 18) laquo

- lonthalpto do la vapour on fin do la ducirctonto ioontropiquo AB JuoquUcirc 100degC 1 h bull=gt 2350 tsJicirctf

- ioatholpio do la vapour on fin do la ducirctonto isontropique ftB jusquagrave 50degC s deg 20reg2 kJAg

BapriEono la chalour cucircducirco par lo condonoatioraquo DC ofc lo ro2rot-disoonont conseacutecutif C C do 200degC (h = 418 kJAf) a Sucirc^C (h = 209 hJfttj) do la fraction y d6 ducircbit do vapour i

5 -h lhb V deg degS2S V bull S U) a o

ougrave Q roprucircoonto oncoro lo chalour u t i l e doo gaa Onpricono ensu i te lo e ta lour cOdQo par l a comdonoafciQjj DC o t

par lo roZroiucircacircaoc^oirit CCdeg JHMMJUD 0degC acirco l a fcotnlitucirc au cottdonoat

62

a o a o

- 0610 (1 - y) Q + 00609 yQ (2)

Les deux quantiteacutes de chaleur (1) et (2) sont chacune eacutegales a la moitieacute de la quantiteacute de chaleur fournie a leau elles sont donc eacutegales entre elles co qui permet deacutegaler leurs expressions

0629 y 0 raquo 0610 (1 - y) Q + 00609 y Q

Apregraves division par Q des deux membres nous obtenons la valeur de y en reacutesolvant soit

y laquo 0518 et (1-y) - 0482

La chaleur fournie raquo la vapeur vaut s

Q - p - H bull 351528 kJ

Calculons ensuite les exergies de la vapeur rapporteacutees aux tempeacuteratures de condensation respectives

- pour la deacutetente AB avec t - 100degc

Evt h-plusmnV [ ( h hcgt Tc - raquoV1 raquo S 6 4 2 1 k J

- pour 1laquo deacutetlaquontlaquo AB vlaquoc t - 5Q C(h c lt-209kJkg laquot

laquo - 0704 kJKkg) c

Ev2 t T ^ l lt h hcltgt V (a c ) J - 6 6 1 lt l M

M O Au total on a ainsi lexergie de la vapeur

Evl Ev2 I 2 2 5 6 2 w lt 2 8 raquo

La chaleur fournie t leau vaut

0 lt= Hgt - HJ - (E v l + B v 2 ) - 226966 hJ

Lexergie de leau t S bar et 100C (eacutetat E) vaut i

deg E - h nV H - h 0) - T 0 (laquo - raquo0)J - 33841 kJ 182 8)

e o

La perte daxergle de 1laquochange vopaur-eau laquoet eacutegala a leacutenershygie de la vapeur du cycle 1 condensation classique diminuucirco do lexergie de la vapeur ltgt + E ) et de lexergie de loou E t

8 W - ltB v l bull B y 2 ) - E a - 12368 M (30 laquo)

On a flnaleeont le irondeaonts thoraique ot ejterccedilucirctiquo i

xjy JMIUJJK icirciW^Wiv^i^^^^^^^

63

th S 889 raquo

(E Ev2gt + E

380 Iuml

Le tableau 6 preacutesente pour les deux cas aonoeacutetageacute et bieacutetageacute le bilan eacutenergeacutetique de la production combineacutee

Quand or compare les bilans exergecirctiques de ces deux cas on constate ce i suit

f TABLEAU 6

BILANS iXZRGETIQUES DE LA PRODUCTION COMBINEE cas cas cas

monoeacutetageacute bieacutetageacute

irreacuteversibiliteacute de la coabustion 345 a 345 B

irreacuteversibiliteacute transiraquogaz-vapeur 218 raquo 218 8

exergle de la vapeur 26S 298 laquo

irreacuteversibiliteacute transraquovapeur-eau 58 laquo 30 tt

exergle de leu 87 laquo 82 (S

perte dexergie la chemineacutee 27 raquo 27 0

rendement thermique 889 889 Ucirc

rendement eacutenergeacutetique 352 raquo 380 u |

- Dana le caa bieacutetageacute la parte dexergie par lrreacuteveraibilitacirc de leacutechange calorifique vapeur-oau aat aenalbleaent dlralnueumle au benefice de leacutenergie de la vapeur dougrave lameacutelioration apprS-clablo du rendement exargeacutetiqua

- Dans la cas bieacutetageacute 1augmentation du travail produit entraicircna un leacutegegravere diminution de la chaleur fournie S IQUcircUJ ceci explique une leacuteger diminution de laxargle d leau

- La reacuteduction de moitieacute de leacutecart de tempeacuterature conduit Q reacuteshyduire approximativement de moitieacute la part par irreacuteversibiliteacute do leacutechange calorifique vapeur-eaur cette observation oot bloa conshyforma aux conclusions du paragraphe 221

- Le rondement thermleju laquoat eacutevidemment 1 mfcim dono lois doua cao sala la rendement laquoxorgeacutetiquo eat meilleur dono la second par ouiumlt d la diminution da bullirreacuteversibiliteacute do lochongo colorishyfic vapur-au Le ^afisego fi on eacutecbaago œaltiUcirctagO acOiiororoit encore ctt conclusion coot ainsi quo pour un no^bro acircOtagoo infini on retrouverait 0 la lialto lo rondc=ont aoorgOtiquo do la contrais amp vaseux- coiumlt il = 010 0 ca aurait on offot clora affaire Q un flehango calorlflqtio rucircvaroiblo

DQna lacirctudo acircoo ucircchuntgouro noua avomo vu corr=ont lirrOvor-olbllito do locircchanga calorifique ontro un gas chaud at do leau ccedilpgi oot tranoforcSo on vapour pout Otra rOdulto on rocourant 0 la vogortoasaon oouo proooteao cultiploo (g 312) LOtcacirca do la garo-Asetisraquo ecEampinucirco avec Oehucircngo eolosiSi^va caitiucirctagO eonotitoo mt ooiost cac^lfcantucirciro agt cC^o procOdO

r~mdash

64

Une remarquable illustration de lavantage offert par leacuteshychange multistage est donneacutee par la centrale nucleacuteaire de Gundrem-mingen en Baviegravere (16) Lors de 1A reacutealisation dune uniteacute nouvelle de cette centrale il a-eacuteteacute envisageacute de faire de la production comshybineacutee afin dalimenter en chaleur des restaux de chauffage urbain a eacutetablir dans plusieurs localiteacutes voisines Leacutetude de ce projet a conduit a la conclusion suivante la rentabiliteacute du projet eacutetait assureacutee si lon avait recours a un eacutechange calorifique tneacutetageacute pour reacutechauffer leau de chauffage en rtvanche ce projet neacutetait plus rentable si lon devait se limiter acirc un eacutechange calorifique utonoeacutetageacute Malheureusement leacutetat davancement des travaux eacutetait tel que la seule possibiliteacute restante eacutetait de preacutelever la totashyliteacute de la vapeur destineacutee au chauffage entre les corps HP et BP de la turbine ce qui excluait par conseacutequent le recours S un eacute-

- change calorifique multistage

45 CHAUFFAGE ELECTRIQUE

Le chauffage par reacutesistance convertit leacutelectriciteacute en chashyleur En se placcedilant dans les conditions ideacuteales leacutenergie eacutelecshytrique produite par le cycle thermodynamique de la centrale (sect 43) est H laquo 168771 kJ Cette eacutenergie eacutelectrique est de lexergle purs elle sera transformeacutee inteacutegralement an chaleur qui sera utilioSo pour chauffer de leau de 0 a IcircOOC Leau chaude possegravede aloro lexergle t

[(h - h ) - T (bull_ - bullbull 11 raquo 24944 kJ (61 8) e hbdquo - h e o o bull copy

e o

Par suite on obtient lea rendements thermique et exergeacutetlqus c

th 41deg ex-l- 6 1

ces rendements eacutetant rapporteacutes au combustible bru10 on contralo

Les rendements tant thermique quexergeacutetique sont trecirco infeacute shyrieurs a ceux du chauffage classique Le chauffage ocirclactriqua consshyt i t u e donc un proceacuteda peu e f f i cace du mois en ce qui concorno lo chauffage a basse tempeacuterature qui e s t l e seul a Stro conoidOrSo i c i

4 6 CBADTPACE fflgBMODVHAMOPB

0 6 1 Posa)raquo a chaleur EonoeacutetoctOa

Consideacuterons l e cycle as Canot A3OT ( f i ccedil 19) qui reccediloit ao la sourco chaude la cbslour 0 Cotfto chalour oot tjranopoundoirc3o par c o l u i - c i on un travai l t ofc on una disions Q0 rojotOo ugrave l oebianco

Lo ronampsxmt 6 eyelo o acirccrl t i n deg a s 0i

ILo pulmcipa d ltjuivoloneo tfonao a CJ deg 0i - Oo

to jpjrinclrao do Contot fiœamo s gamp = =ucirc S i I I

65

DOUgrave (1)

Consideacuterons ensuite le cycle de Carnot inverseacute KU4M Supposons que ce cycle preacutelegraveve S lambiance la chaleur 0raquo et quil reccediloive le travail w il fournira alors la chaleur utile Q oous la tempeacuterature imposeacutee T

Le coefficient de performance seacutecrit

e raquo o bullbull w

Le principe deacutequivalence donne

W - Q - Qi

Le principe de Carnot donne

Q T_

rigor 19 bullt par suite (2

On realise ainsi la pompe a chaleur qui produit la chaleur Q a la tempeacuteshy

rature absolue T en associant H et Qs cest le principe du chaufshyfage thermodynamique

La chaleur Oi fournie par la source chaude est utiliseacutee pour effectuer un cycle de Carnot Le travail produit vaut

f raquo - raquo O) W - Qi

ot la chaleur rejeteacutee a 1ambianceQlaquo - 0gt bull ccedildeg (laquogt Lo travail H est utiliseacute a son tour pour actionner un cycle de Cor-sot loverJe qui fournira a la tempeacuterature T la chaleur

raquo 0 Qi ou encore par (3) i raquo - m bull T bull ccedil ~^~f

Si lon a par hypothegravese t iuml| gt T gt T 8

T Iumli-

(S)

os deacutemontre que i s

6gt -s 0

m o giaalement par

Ccsœs on pratique on sat iDfoi t gucircnucircroloranfc a lo doublo inO-ga l i tocirc l iuml gt S gt icirc raquo J la chaleur u t l l o oot donc olora oupOriouro Ucirc la chaleur reccedilus de lo source chucircuacirco par lo cyclo cotour Lo ouimdash croicirct do chalsuir ainoi obtenu aoot 0widcr=omt poo crOO oraquo-nlhi lo nsio i l rOoulto do lo caucirclouir onlovOo 0 lenbionco par la paqpo 0 cbalous-

8OeolitO 6m t sava i l ggtirlaquoacircuacircfc pas l o cyclo ACCB ou esaco=0 pas 80 eycicirco CBpound3 oafeffoSao iOpaicircfitO acircoo oirca fiOlinieucircoo pas coo cycloo

ji-Ji-i^St--raquoraquobullbull --- -I laquo -r _

iiumlltJU ^LmdashJ^^

66

reacuteversibles (fig 19) On en deacuteduit

laquo i - T e t par la relation (6) Q _ T T - T _ T Ol T i T - To Ti

Q o T - T e t par la relation (6)

Q _ T T - T _ T Ol T i T - To Ti (8)

Le cycle de RanJtlna-Hirn OAfi ( f ig 20) reccediloit de la chaudiegravere la chaleur qi bull h - ht

et il cegravede au condenseur

r

q 8 = T (efl - sa)

Le principe deacutequivalence donne

W - qi - q

dougrave il vient _ lagrave n raquo S o bdquo H _ - abdquo i _ -bdquo mdash _ (9) 3| laquo3l n raquo n o

rigmm 20

En appliquant le principe de Carnot a leacutechange reacuteversible OA on obtient 1expression de la temoeacutera-tura covanne inteacutegreacutee (sect 112)

h - h laquo-J^-p- UO

Dougrave on substituant dana (9) bull

n - 1 - s (n)

La cycle de Bankine-Hirn est donc eacutequivalant I un cyclo do Carnot effectueacute entre deux sources respectivement aux teapeacuteroturoo 7 et T (une exploitation systeacutematique de la notion do tci ooro duveloppeacutee au chapitre 7)

Cumdasha par ailleurs le cycle theacuteorique de la pompe 8 cbolour eot un cycle de Carnot invarraquo 11 aensult qua la preacutesente smalyno du chauffage thermodynamique est geacuteneacuterale et notassent applicable lorsque la machine motrice utilles un cycle i vapeur

Pour le cycle de Rankina-Hirn ( 43) on a per (10) i h - h

slaquo T = 525 K

dod par (il) bull raquo o i = iumlucirc a laquo8reg 8 (avec y bull=gt 273 s) ot laquoopta S)

eonu do la porto 8 l e chacirctaines ou ccedilucircnOratcur do vapour

n o P - B n deg laquo27 o

c Cosmo noua avons pour campJoctlS do chouffor do loou do 0 c c 0

HOITC la ctolouiuml u t i l o Ecircoitt Ottro pitcduifco par la pc^po Q chaloutr 0 iumlo eocjQjrQtuiro esampseanto acirco 10SdegC on a aloeo t

37S a a 375

1 J= sWlaquovaSwibps4 Ji^ i^sraquo

67

Dougrave la chaleur utile 0 raquo ew = EnQi raquo 159 Q

Lexergie de leau a 100degC est

f - r mdash ^ T - T [h - h) - T (s - s) ] = 92942 kj n bull n g e e

Dougrave les rendements thermique et exergecirctique

l k l bull C 0 bull 15 9 I n bull E s E = 226 4 tn ex

On notera que le Vocabulaire de Thermodynamique publie par la SFT admet quon puisse encore parler de rendement quand la valeur de celui-ci est supeacuterieure a luniteacute

462 Pompe a chaleur bleacutetageacutee

Consideacuterons a present le cas dune pompe i chaleur bieacutetagecirce Leau devant ecirctre chauffeacutee de 0degc i 100C une premiere PAC fourshynira sa chaleur utile 1 50C tandis quune seconde PAC fournira la sienne a 100C

Pour les meneacutes raisons que pour la production combineacutee avec laquochangeur bieacutetageacute leau reccediloit la chaleur utile Q par moitieacute de la PAC fonctionnant a basse temperature (50C) et par moitiS de lagrave PAC fonctionnant 1 haute temperature (100C)

Exprimons les quantiteacutes de chalour produites

- par la PAC a haute temperature (100C) i J73

0j - e H - 3 7 icirc - 2 7 3 M - 373 M (12)

- par la PAC a basas temperature (S0degC) gt

323 01 - laquo bull laquobullraquo - 323 bull 273 S 4 S raquo U 3 )

Loo quantiteacutes de chaleur fournies par les deux PAC Stant COEIcircCO noua lavons vu (S 442) eacutegales 1 la moitieacute de la chaleur fournie Ucirc loau nous pouvons eacutegaler leurs expressions (12) et (13) es gui donne t 373 H - 646 raquo dougrave raquo - 1732 M

Doutre part le travail consoame par lensemble des doux PAC oot suppose eacutegal au travail produit par le cycle moteur 11 viont oinol

Pn raquo laquoi W - raquo bull 1732 W t raquo 2733 tj

Deu les travaux consoisœis par les deux PAC lt

2 732 1 8 1 5 Q t wraquo deg laquo 7 Icirc 2 wlaquo deg 107084 hJ

La chalour fournlo ucirc loau ocbelont on ajoutons loo doua OK-proosiono (12) at (13) i osraquo tenant cœnjpto doc va lour o do w ( ot Wraquo obtonuoa cl-daosus 11 viont t

Q deg Oi bull Oj deg 646 Mi 273 Mj a 7S0670 tU

LoKOigio So loou cteauffUOo 0 S00degC vaut g

o

68

On calcule finalement les rendements thermique et eacutenergeacutetique rapporteacutes au combustible brQle en centrale

degth deg Q l Q P 2 0 2 n = E E| raquo 287 Si

La comparaison des rendements thermique et exergecirctique des PAC mono- ou bieacutetageacutee montre que la seconde est plus avantageuse que la premiegravere cette conclusion reacutesulte dune reacuteduction de la perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique avec leau conseacutecutive amp une diminution de leacutecart de tempeacuterature corshyrespondant Lutilisation dOtages de plus en plus nombreux conshyduirait a une diminution progressive de cette irreacuteversibiliteacute en sorte quagrave la limite pour un nombre deacutetages Infini on atteindrait la reacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique consideacutereacute Le rendement exergeacutetlque deviendrait alors eacutegal 8 celui de la centrale ltn = 410 t) Cependant lameacutelioration la plus directement pershyceptible reacutesulte de laugmentation du rendement theraique qui acshycompagne laugmentation du nombre des eacutetages

Il convient encore de remarquer que dans le cas ideacuteal ou 1S-change calorifique avec leau eat reacuteversible le rendement oxergocirc-tlque eat Invariable quelle que soit la tempeacuterature I laquelle ce fluide est eacutechauffeacute an revanche le rendement thermique ou pluo usuellement le coefficient de performance diminue lorsque cetto tempeacuterature augmenta

Un exemple remarquable dutilisation dune PAC trleacutetageacutee sot donneacute par linstallation de chauffage geacuteothermique reacutealiseacute a Crell dans le bassin parlaian [19] Dana catte installation trois PAC associeacutees an seacuterie assurent le reacutechauffage progressif de leau dun premier circuit de chauffage urbain S haute tempeacuterature (rashydiateurs classiques) de 40C 1 60C an refroidissant de 30degC ucirc SdegC leau de retour dun second circuit de chauffage urbain 0 bosoo tompeacuterature (planchers chauffants) On notera que dans cette appli--cation la source froide qui eat distincte de lambianceest olls-cOme 1 tempeacuterature variable ce qui permet grlce au systegraveme multishystage de reacuteduire lirreacuteversibiliteacute thermique non seulement do leacutechange avec la source chaude mais eacutegalement de lSchange avoc la source froide

laquo7 PRODUCTION COHBIHEE ET CHAUrTAGE THERMODYNAMIQUE

Soient i T Tlaquo lea tempeacuteratures de la source choudo do chauffage de lambiance respectivement Four couvrir rationnelshylement les besoins en chauffage on a le choix ontro lao doua oo-lutions suivantes i

1) On utilise la chalour Oi dioponiblo amp Tidona un cyclo puroBont cotourpour produira lo travail t

w deg T bull egt Co travail ooe utilioacirc pair uno pospo Ucirc chalour pour produira la cbalouff utile ealeuloo pas (6) (0401) i

69

2) On utilise la chaleur Qi dans un processus de production comshybineacutee pour produire

- le travail W = T raquo T Qi Ti

- la chaleur utile gt OI bull = bull Qi (15) Ti

Le travail w est ensuite utiliseacute dans une w s p e a chaleur qui produira la chaleur utile

o - w bull icirc-5-icirc- lt ^ bull ogt bull F-- - | 4 = T 7 bull^(16) T Ti - T Ti T - To

T t - T On obtiendra globalement la chaleur utile

W raquo laquo 1 Ti v Ti T - T u T T - T 0

W l

La comparaison des expressions (14) et (17) montre que la proshyduction combineacutee et la chauffage thermodynamique sont dun point de vue theacuteoriqueraquo strictement eacutequivalents Toutefois alozs que la production combineacutee neacutecessita une distribution de la chaleur lo chauffage thermodynamique ne requiert quune distribution deacutelecshytriciteacute La premiegravere solution sera donc applicable lorsque los utishylisateurs da la chaleur sont geacuteographlquement concentreacutes en reshyvanche la seconde simposera lorsquils sont disperseacutes

bull -

TABLEAU 7 -C0HPARAcircISOH DBS DIFFERENTS PROCESSUS

th ( icirc laquo ( )

chauffage 889 12S

centrale 427 420

production coublneacutea 889 352380(0^=410)

chauffage eacutelectrique 410 laquo1 chauffage thermodynamique 159203 236287(^^410)

laquo8 CONCLUSIONS GBHERALES

On tira du tableau icircaa conclurions suivoatoo i

1) La chauffage eacutelectrique ont lo noino afgtcoco ftoras thorraiquouiont _ queacutenergtlqucmant

2) Le chauffage classique oat thoroiqticsont opoundpoundlcoco beaucoup noino Cnorgetlquajaant

3) La cyclo do controlo donna lo Ducirculrain do trovoii cala 11 ongondro une gronda porto ealosiSiqao

0) Lo pseacircuctloa eocacirciaucirco oamp lo etoucircuficircgago etoool^joo coat feborniquo-GOSHEcirc Cqutvaionfcoj lo rareeacutetaetacirceiis eacamptnucirco 00laquo laquoopcateifc OnorgOiumlacirc-

70

quement plus favorable puisquune fraction de leacutenergie a eacuteteacute convertie en travail

5) Si leacutechauffement de leau seffectue reacuteversiblement la producshytion combineacutee et le chauffage thermodynamique ont des rendements exergeacutetiques (n _ ) eacutegaux a celui du cycle purement moteur Le chauffage thennoaynamique ne produit aucun travail en compenshysacirct on il preacutesente un rendement thermique tregraves eacuteleveacute et en tout cas supeacuteriaur acirc limiteacute

6) La production combineacutee et le chauffage thermodynamique constishytuent dapregraves ce qui preacutecegravede des proceacutedeacutes de chauffage rationshynels

Lexergie ceacutedeacutee par les gaz dans la chaudiegravere ou dans le geacuteneacuteshyrateur de vapeur (exergie disponible) est eacutegale a lexergie du comshybustible diminueacutee de la perte par Irreacuteversibiliteacute de la combustion et de la perte dexergie a la chemineacutee elle repreacutesente donc dans tous les cas 628 raquo de Ei Propoeons-ro-lts danalyser en nous reacutefeacuteshyrant au tableau 8 comment se reacutepartit cette exergle disponible ceci pour chacun des trois cas dutilisation directe de lexergie du combustible

TABLEAU 8

REPARTITION DE LEXERGIE DISPONIBLE DANS LES GAZ

chauffage centrale prodcombineacutee

irreacuteversibiliteacute transmprimaire 502 laquo 218 218

axergia de la vapeur - 4 1 0 265

irreacuteversibiliteacute transmsecondaire - - 58 raquo

exergla de leau 126 raquo - 87 laquo

1) Dans la cas du chauffage lexergie disponible se retrouve pour une faible part dans lexergie utile conminiqueacutee I leau (1261) En revanche la part de loin la plus importante de lexergie disshyponible eat perdue par irreacuteversibiliteacute de la transmission caloshyrifique gaz-eau (SO2 I ) ceci en raison de la tregraves grande chute de tempeacuterature qui existe entre la gai et leau

2) Dana le cas da la centrale lexergie utile (410 raquo) est beaushycoup plua grande que preacuteceacutedemment car la vapeur est produite sous une pression et una temperature tregraves laquoleveacutees to perte par irreacuteversibiliteacute de la transmission gas-vapeur est des lors consideacuterablement reacuteduite (218 au lieu de 502 )

1) Dans le cas de la production combineacutee on retrouve le meacutemo porto par Irreacuteversibiliteacute de la transmission primolrc (gss-vapsur) de 216 que dans le cas da la centrale mais lexergie de la vashypeur est reacuteduite par aulte du roleacuteveaent de la teopOrotura do condensation Toutefois lexergie alnal couctraits Q la vapour aa retrouve dune part sous la foraraquo da laxerglo do loou ehnudo (8 6 ) de lautre sous la foras dune perte acircoHairgampo pou is-

71

reacuteversibiliteacute de la transmission secondaire (vapeur-eau) 3) ceci pour le cas monoeacutetageacute

Leacutetude qui preacutecegravede preacutesente un caractegravere essentiellement theacuteorique et elle repose sur de multiples hypotheses simplificashytrices Ses conclusions ne peuvent par conseacutequent ecirctre eacutetendues aux cas reacuteels quavec prudence Neacuteanmoins elle nous parait constituer un cadre de reacuteflexion utile qui doit notajrnent permettre dappreacutecier la qualiteacute du point de vue eacutenergeacutetique de chacun des processus qui ont eacuteteacute consideacutereacutes

Dun point de vue plus geacuteneacuteral le problegraveme de lutilisation rationnelle des combustibles se preacutesente sous les trois aspects eulvants

1) Si lon cherche a tirer le meilleur parti des reacuteserves de comshybustibles que la nature a mis a la disposition de lhumaniteacute il faut tout dabord sefforcer de reacuteduire les pertes de chaleur dans les divers processus dutilisation (aspect calorifique) cest la deacutemarche qui est geacuteneacuteralement a la base des efforts deacuteshyployeacutes actuellement an vue de promouvoir les eacuteconomies deacutenergie Mais il faut en outre utiliser les chaleurs disponibles en valorisant au maximum leur capaciteacute de produire de leacutenergie noble notamment de leacutenergie eacutelectromeacutecanique etou de partishyciper 1 une cascade deacutechanges calorifique aussi complegravete que possible dont 1 eacutevaporateur a multiples effets donne un excellent exemple (aspect eacutenergeacutetique) Ce second aspect qui est moins bullvident que le premie correspond preacuteciseacutement 1 lobjectif que nous poursuivons dans notre analyse

2) Si lon se place au point de vue de lutilisateur limportant est que celui-ci obtienne eu meilleur prix la chaleur ainsi que leacutenergie eacutelectrique ou meacutecanique (transports) quil consomme Coano nous lavons vu preacuteceacutedemment (sect 24) plus la processus thermique ou thermodynamique est proche de la reacuteversibiliteacute plus 11 est difficile I reacutealiser et donc coucircteux 1 installer Cest pourquoi le coucirct minimal de la chaleur ou de leacutenergie ne concorde geacuteneacuteralement pas avec la solution technique qui tire le meilleur parti de leacutenergie disponible dans la combustible utishylise La solution optimale resuit alors de la prise en consideshyration dun ensemble de facteurs eacuteconomiques lies I la consomshymation du combustible au coOt de linstallation enfin aux frais de fonctionnement at dentretien de celle-ci Cet optimum est dailleurs susceptible de varier selon les fluctuations locales bullt temporelles des fseteurs eacuteconomiques notamment le prix du combustible celui de la main doeuvre ou bien encore le loyer de largent neacutecessaire aux investissements

3) Au plan national la problegraveme de 1utilisation optiaalo de l8= nergle se pose dune maniegravere encore diffeacuterent car 11 sagit ici deacutequilibrer au mieux la balance du commerce exteacuterieur on rOdui-sent su minimum le montant des achate de combustible ucirc lucirctran-gor Cesraquo ainsi quon en arrive porfoio i promouvoir lutilisashytion acircune eacutenergie plus conteuse sais donnant lieu acirc une raolndro eortio de devises Lexemple dune telle politique mot donna pas certains pays qui favorisant le dacircveloppenent au chauffogo lt31cdeg

72

trique des habitations Cette solution qui est theraiodynamique-ment heacuteteacuterodoxe at lourde en frais de production dexploitation et de distribution a dans certains cts le meacuterite de reacuteduire la deacutepense affeacuterente aux importations de combustible (eacutenergie nucshyleacuteaire) voire de lannuler (eacutenergie hydraulique)

73

CHAPITRE 5

CENTRALES DE PRODUCTION D ELECTRICITE A VAPEUR

- 51 CYCLES THEORIQUES A VAPEUR

511 Cycle da Hlrn

Reacuteduite ft aea Gleacutenwrta eaaentlela la centrals t vapeur comshyprend lea quatre coeccediloante aulvanta la geacuteneacuterateur de vapeur la-turbine le condenseur la pompe alimentaire

Son cycle in reacutefeacuterence eat le cycle de Hlrn qui ce compose dea quatre transformations reacuteversibles correspondantes I laquoavoir (fia 21) laquo

- la tranraquoformation isobare de lsau en vapeur surchauffeacutee (OA)i - la deacutetante adlabatlque da la vapaur (AB)i

- la condensation isobars do la vapaur deacutetendue (BO)i

- la compression adlabatlque du condensacirct (OO)

Le travail de compression du liquida eacutetant relativement tregraves faible on conviendra ds le neacutegliger vla-ft-vis du travail da deacute-tent7 ceci revient ugraveailleurs I confondre les points 0 et 0

Biumliuml2SfeiSi_Si5EiipoundipoundpoundpoundEipoundIcircS Afin dassurer la rigueur du calcul la commoditeacute do leitpooocirc

et la clarteacute des conclusions noua adopterons les hypothOooo simshyplificatrices suivantes i

l) laquoJ combustible brQleacute dans is foyer ast du carbone pur

S) Le gtnecircsatauff ds vapeutr ne donna llou 6 aucune pstfeQ do ohalour

S) bulleacutecart do tescfeffatuso srQl8t4pound S la eondeneaeioa eolt6 nOfllicoablo

74

4) Lambiance se trouve a la tempeacuterature de 0degC

Comme preacuteceacutedemment (sect 42) la combustion seffectue selon la reacuteaction chimique

C + 15 Oj + 564 Nj - COi + 05 Oj bull 564 Nj + P

ou P repreacutesente le pouvoir calorifique du carbone auquel correspond la chaleur effectivement deacutegageacutee

Comme preacuteceacutedemment nous avons encore

- pouvoir calorifique du carbone P - 395500 Watkg

- exorgie du combustible E - 411200 kJatkg

- tempeacuterature adiabatlque de comshybustion 1S58C

- exergie des gaz da combustion laquo 1558C Egt - 269282 kJ

On obtient finalement la parte dexerla par irreacuteversibishyliteacute da la combustion gt

Ei - E s - 141918 kJ

iumlEEiiuml8poundiumli6iiipoundS_acircS_ii_IcircS80 micircocircsicircocircn^ccedilacirciumlocircrifiumlgucircecirc

Lan caracteacuteristiques du cycle da Him sont i

p - 140 bar j t - S40C t condensation a 0C

En labsence da parte au geacuteneacuterateur da vapeur las gaz sont supposeacutee refroidis jusquagrave OC la chaleur util vaut donc Q bull Pgt

Choqua kilogramme deau reccediloit dans le geacuteneacuterateur de vapeur

q bull h - h bull 3432 - 0 - 3432 RJkg ^ a o

OoO la production speacutecifique ltc-t-d par atkg da carbone conoomraO) da vapeur i

n - 0 laquo q - 395500 i 3432 raquo 1152 kgatkg da C La turbina eacutetant supposeacutee parfaite et la deacutetante Otant pourshy

suivie jusqut la tempeacuterature ambiantraquo la travail oiumlfoctuucirc M ooru

rtiurraquo 21

eacutegal i 1exergie de la vapeur viva E

N bull n t ( h a - h o ) - ta raquo) a o bull IIS2 ((3432 - 0) - 2732 (6531 - 0)) = 189819 Matkg de C

La parte par i r r eacute v e r s i b i l i t eacute do la trontsalooioB cucirclorlritjuo oot Ogsie fi la dlSiumleacuteroaeo antre i oxergio acircao qaa o l oaarglo do la vapeur gt

7S

E 269282 - 189819 = 79463 kjatkg de C

sectiiecirc2_S5E9SiumliSiumliumlecirc Actif - oxorgie du combustible 411200 kJ 100 tt Paosif - irrecircversibilitS do la combustion 141918 kJ 345 laquo

- irreacuteversibiliteacute de lagrave transmission 7 94 63 kJ 193 tt - travail produit i 189819 kJ 462 laquo

Rendement exergocirctlquo = Rendement thermique =

W 462 ft 480 Q

S12 Cycle S roaurchauffe

Lo proccaouo de combuotion eot resta le mucircma que preacuteceacutedemment on a donc oncoro

- exergio du combuctlblo - OKOrglo doo qaa ucirc 1SSSdegC - irrUcircvorolbilitO do la combuotion

Ei = 411200 kJ E deg 269282 IcJ

l E - E 2 = 101918 kJ

Lo cyclo do baoo eot idantiqua au pracirccQdont Il y a cependant on pluo ano roaurchouffo ucirc 30 bar juoquUcirc 540degC lt2ig 2 2 )

On ducirctaraino Q laido acircoo tabloo ou du diograjuso do Kol-lior los Otato do vopour rolo-tifo ouraquo pointa coractOrlotiquao du cyclo On an ducircduit loo on-tholpioo ot ontropleo puis Sinaloant loo oaorgioo corroo-pondantoo cachant quo lo proshyduction opQcifiquo do vapour oot t

deg Q [ ( h Q - h o ) ( h x - h t ) ]

PiGiuro 22

= 39S300 t [ ( 3 0 3 2 - 0) bull

(33413 - 2 9 8 9 ) ]

Q 9 9 1 S tsgot l tg acirc o C

Otafc A i hbdquo 3432 k J k O 0 Q deg 0 3 3 1 fcJRhg

B o = bdquo o o 163373 t U o t icirc t g do C

- 0 4 o t I

- ucirctucircfc i

- oea t Q

39S9j o lt= GS31i B = n - deg i

h = 35lt18j o deg 3ltl7j Gj

Sraquo a 2087 i o^ o 73lt37j G^

raquoo

= U 9 4 4 9

bull= 152573

a Q

76

Les deacutetentes eacutetant reacuteversibles le travail produit H est eacutegal 1 la somme des chutes dexergie relatives aux deacutetentes isentro-plques AI et LB

Eigt W - (E -

- (163373 - 119449)

( E i V 1152572 0) 196496 kj

La perte par irreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique est eacutegale 3 la difference entre lexergie des gaz et le travail produit

E a - W = 269282 - 196496 - 72786 JcJatkg de C

SiiicircC_SIumlSpoundSEacutepoundi3BS Actif - exergie du combustible 411200 kj 100 t Passif - irreacuteversibiliteacute de la combustion 141918 kj 345

- irreacuteversibiliteacute de la transmission 72786 kj 177 raquo - travail produit 196496 kj 478

Rendement exergeacutetique raquo W t E bullgt 478 Rendement thermique raquo W 0 laquo 497 raquo

513 Cycle 1 soutirage continu

Mccedilh2Bff5ge_de_l^eau_d^allmentation

Fljurraquo 21

Le cycle comporte une pre- mleacutere deacutetente AJ puis une seshyconde deacutetente JS a laquelle est associeacute un soutirage de vapeur utiliseacute pour le reacutechauffage de leau dalimentation (fit 23)

Pour pouvoir poursuivre le refroidissement des gas en deccedilagrave de la tempeacuterature dentreacutee de leau dans la chaudiegravere 11 est neacutecessaire dutiliser un reacutechaufshyfeur dair

La pression de soutirage eacutetant de 11 bar leau dalimenshytation entre 1 la tempeacuterature de saturation correspondante soit 184C Il laquoensuit que dans le csa dun reacutechauffeur dair preacuteshysentant une efficaciteacute da 100 t lea gas se refroidissent do 181degC laquo 0C

Pour les gas t la tempeacuterature de 100C on a gt

- lenthslpie i H bullraquo 1 laquo 3811 bull 05 laquo 2954 bull i60 laquo 2919 deg 21720 M

- lentropie i S raquo 1 laquo 1183 0S raquo 9046 bull S64 bull 9090 deg laquo764kJK

- lexergie t B (21720 - 0) - 2732 (0764 - 0) = 3240 ttf

Par un calcul analogue on obtient les enthalpies entropies et exergies des gaz pour des tempeacuteratures espaceacutees de 100degC en 100C ces reacutesultats sont Indiqueacutes au tableau 9

TABLEAU 9

ENTHALPIESENTROPIES ET EXERGIES DES GAZ

t(degC) HOsJ) SIkJK) EicircfcJ) t(degC) H(kJ) SltkJK) E(kJ)

100 21720 6764 3 40 1000 242500 3627 143410 200 43970 1205 11060 1100 269300 3830 164700 300 66790 1641 21960 1200 296500 4020 J86700 400 90250 2019 3S0B0 1300 323900 4200 209200

soo 114300 2353 50020 1400 351500 4370 232000 600 139000 2652 66540 1500 379000 4531 255000 700 164200 2926 84260 1600 407600 4684 280000

eoo 189950 3177 103150 1700 435200 4830 303000 900 216000 3410 122840 1800 463400 4970 3Iuml7600

Lexergle des gaz a la tempeacuterature de 184C se calcule par Interpolation 1 partir du tableau 9 on obtient ainsi

Ebdquo - 9809 kJ f

Lef f icac i teacute du reacutechauffeur dair eacutetant do 100 raquo on peut conshysideacuterer que leacutechange calori f ique entre l e s gaz e t l a i r e s t reacutevershys i b l e I l s ensuit qua l exerg le dea gaz da combustion pound 184degC s o i t E es t Inteacutegralement transfeacutereacutee 1 l a i r comburant

iumlpoundiumlIumlIumlEifeiiumlipoundS_poundS_lsect-Ccedilombiisecti2D La chaleur deacutegageacutee dans la foyer e s t eacutegale 1 la chalour proshy

duite par la combustion augmenteacutee de la chaleur ceacutedeacutee par loo gaz au reacutechauffeur da ir s o i t i P bull (H - B ) - 395500 bull (40410 - 0) - 435910 kJatkq de C

X O

l enthalnle Hf de ces gas aa deacuteduisant du tableau 9 pour la tempeacuteshyrature de 184C

La chaleur deacutegagea dans la foyer ae retrouve finalement cous la forma denthalple des gaz de combustion La tespSraturo odiaba-tlque de combustion qui en reacutesulta laquoat alors deacutedulto doo onthalpioo donneacutees au tableau 9 laquo l i a e s t da 17030 Lcxargle corroopoittaito dea gaz de combustion aa deacuteduit du mecircme tableau o l l o vaut Sraquo bull 30173 Uatfcccedil de C

La parte par i r r eacute v e r s i b i l i t eacute do la ceabuotlon oot ucircgolo ucirc la eoassfi de l axergie du ceabustlblo ot do lonorglucirc acirca l a i r occlushyrent diminueacutee do leBergio doo gas de cecampuotlon Eraquo i ltE B) - 8 raquo (OU300 9003) - Icirc03730 = U7271 tUatampg do C

8SbSiEsect82-S9ESacirc2S Conoidocircrons vm kilcgron^o fio oopour oo trouveras ucirc l ucirc t o t 3

loaturG) CQJtucirce68irioO pair Ha ps-ooolsraquo pt copytraquo l o fcc^yucircroftura e^ gui

laquolU UVJIJJU- U- v-y J -i ijiliU^^jXjj^j^

78

r i

yraquo vy

S gt

_ A

va subir une deacutetente isentioplque jusquagrave la pression du condenseur (fig 24)

Au cours de cette deacutetente seront effectueacutes des soutirages successifs en nombre infini Le deuxiegraveme soutirage seffectue sous une pression Infeacuterieure acirc p mais ne diffeacuterant de celle-ci que dune quantiteacute infiniment petite La quantiteacute de chaleur eacuteleacutementaire pour reacutechauffer leau de K a X est fournie par la condensation de la vapeur preacuteleveacutee au premier soutirage (en J ) De mocircme la quantiteacute de chaleur eacuteleacutementaire neacutecessaire pour reacutechauffer leau de Kj acirc K est fournie par la conshydensation de la vapeur pieacuteleveacutee au deuxiegraveme soutirage (en J i ) et ainsi de suita

Leacutetude du cycle comportant rieur 2laquo u n e i n f l n i t e a soutirages oucceo-

sifs cest-a-dlre un soutirage continu laquoentra que le rendaient dun tel cycle est eacutegal 1 celui dun cycle de Carnot fonctionnant antra las tempeacuteratureraquo T et T (cfchapitra 7 ) soit deg

n c - J - T o T k

Par conseacutequent la cycla OBJBO danraquo lequel le recircchampuffago OR aot assureacute par un soutirage continu ast eacutequivalent au cycle do Carnot PKJBP auquel la source chaudo fournit en KJ la chaleur nocirccoa-oaire bull la vaporisation

La production speacutecifique de vapeur ast raquo

n - 0 laquo lth a - h k) raquo 395500 i (3432 - 7B1) raquo 1492 hgotkg do C

On a pour leacutetat Initial A t

h raquo 3432 kjkg i bull - 6531 kJKkg S - ne = 245841 luatkg lt3o C

En consideacuterant le deacutetenta iosntroplque AJ on obtient foci-Icasnt i

o bull= 6S31 kJKkccedil | B a 2771 bjbg gt 8 deg no 4 deg 147220 tUathg 3 3 3 3 ucirc o c

La travail effectua lors ltSo la ducirctenta AJ vaut i

B = B a bull B = 243041 - 147220 o 98821 hjothg do C

io travail oecircfectuO lorro ampo la acircdtonto J0 vaut on procircnant on ccnoiacircacircsafcion lo coat is-ago cesfcina (cyclo Sa Carnot eacutequivalant) lt

B raquo deg a Jh-Braquo ) - - 2 = 5002 (3771-701) ^ifcfV deg S18490 Woft 5 h EJ o a gt 2 bo acirco e

AkjJLUiUi -V^~VSaSissRi

79

On obtient finalement le travail produit globalement

W - W + H laquo 98621 + 119490 = 218111 kjatkg de C

La perte par irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique est eacute-gale a lexergie des gaz Ei diminueacutee du travail produit W et de lexergie des gaz E a lentreacutee du reacutechauffeur dair

Eraquo - W - E- 303738 - 218111 - 9809 raquo 75818 kJatkg de C

sectiiS0SiumlSpound9fpoundi3SS Actif - exergie du combustible

- exergie du comburant Passif - irreacuteversibiliteacute de la combustion

- irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail produit - exergie ceacutedeacutee au comburant

Rendement exergeacutetique - W E bull=gt 530 Rendement thermique gt W P bull S5l I

411200 kJ 977tt 9809 kJ 23raquo

11727 kJ 2794 75818 kJ 18 OS

218111 kJ 51 8laquo 9809 kJ 230

S14 Cycle a soutirage unique

iumlpoundEEacuteYpoundEieumliiipound_poundipound S_2_pound2HpoundiE59icirc t cycle ccaporte un sraquo lrega unique 1 la pression de 11 bar

Las caracteacuteristiques du eye Jtant inchangeacutees on peut reprendre certains reacutesultats obtenus preceacutedeanent (flg 23) t

- consommation speacutecifique n - 1492 kgraquotkg de C

bull - 6531 kJKttg $ E - 245841 kJatkg do C - h a - 3432 kJAo t - 2771 - gt - 1785 - t

- 6531

- 6531

J Ej - 147220 -

Si lon deacutesigne par a la fraction du deacutebit de vapeur qui pourshysuit aa deacutetanta jusquagrave la prasslon du condenseur on obtient par lo bilan calorifique du soutirage t

i k 2771

3 deg 781

2771 0718

La deacutetento eacutetant isantropiqua la travail pout oo caicircculosr

raquo u l t raquo HI) a (SB - Eicirc e t - s y

bull= (243301 - 107220) 071S (107220 - 0)

= 204325 kJatgr do C

Par comparaison avoc la travail produit donc lo eao du ooutl-raccedilo continu on obtlont lo porto dosorgio pas lirrucircvoirolbilitucirc do iocircchongo coloirlflquo qui ofrbcto lo ooutirogo unlquo oolt t

B - B o 21G111 - 200323 deg 4J700 poundUatampg acirco C

BO

c-oTOje preacuteceacutedemment (sect S I 3gt la perte par l r r eacute v e r s i b t l - t ecirc de l a combustion s eacute l egraveve i 117271 kj a tkg de C

La perte par Irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique gaz-vapeur est eacutegale a lexergie des gaz Ej diminueacutee des trois termes suivants

- le travail produit (W~) - la perte par irreacuteversibiliteacute au soutirage (W - W) - lexergie des gax a lentreacutee du reacutechnuffeur dair (E )

On constate aiseacutement que la perte par Irreacuteversibiliteacute calorishyfique gai-vapeur est identique a celle qui a eacuteteacute calculeacutee dans le cas du soutirage continu elle vaut donc 75816 kJatkg de C

Actif - exergie du combustible - exergie du comburant

Passif gt - I rreacutevers ib i l i t eacute de la cœbus t lon - Irreacuteversibiliteacute de la transmission - irreacuteversibiliteacute au soutirage - travail produit - exergie ceacutedeacutee au comburant

Rendement exergeacutetlque Rendement thermique

M W

E P

bull 497 raquo 517 laquo

411200 KJ 977 9809 kJ 23 laquo

117271 JcJ 279 7S818 kJ 180 13786 JcJ 33 t

20432S kJ 485 t 9809 kJ 23 1

S15 Comparaison des bilans exergeacutetlque

La reacutecapitulation des bilans exergeacutetlques est preacutesenteacutee au tableau 10 Le cas du cycle 8 resurchauffe et soutirage unique na pas eacuteteacute deacuteveloppeacute on en trouvera neacuteanmoins les reacutesultats dans la colonne E du tableau preacuteciteacute Pour ce cas E on a conserveacute les conshyditions de la resurchauffe du cas B mais la pression de soutirage est ici ds 6 bar

TABLEAU 10 - BILANS BXERGETigUES

A B C D Z

Irreacutevde la combustion (raquo) 345 345 279 279 279

Irreacutevde leacutechange gai-vapeur (raquo) 193 177 180 180 173

Travail produit (laquo) 462 478 518 485 493

Irreacutevde 1eacutechange au soutirage (laquo) - - - 33 33

Exergie transfeacutereacutee au i laquoAuront (Il - - 23 23 23

Rendement exergeacutetlque (t) 463 478 530 497 509

Rendement thermique (t) 480 laquo97 551 917 529

A i cycle de Hlrn D D cycle B ooutlraga unlquo

B i cycle t roeurchauffe

C s eycla 1 ootsUrage contint

B laquo cycle aoutl

t tregraves rcgx) u

turenau alquo

i$Q OS a

81

Lanalyse des bilans exergeacutetiques preacutesenteacutes au tableau 10 conduit S tirer lea conclusionraquo suivantes

1) Compte tenu des hypothegraveses simplificatrices adopteacutees le bilan thermique du cycle de Hirn fait apparaicirctre une perte calorifique unique repreacutesenteacutee par la chaleur rejeteacutee acirc lambiance par linshytermeacutediaire du conu^nseur soit

Q_ - 1 - a - l - 480 - 520 o tn

En revanche du point de vue exergeacutetique 11 ny a aucune perte au condenseur mais bien au cours de la combustion et de- leacutechanshyge calorifique gaz-vapeur Ces deux processus sont en effet le siegravege dirreacuteversibiliteacutes Importantes

2) La resurchauffe reacuteduit lirreacuteversibiliteacute de leacutechange gaz-vapeur en effet la tempeacuterature moyenne inteacutegreacutee de la vapeur est augshymenteacutee (cf chapitre 7)

3) Le soutirage reacuteduit lirreacuteversibiliteacute de la combustion parce que la tempeacuterature adlabatique de combustion eut augmenteacutee sous leffet du reacutechauffage de lair Dautre part le relegravevement de la tempeacuterature de combustion tend a accroicirctre lirreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique mais la suppression de leacutechange calorifique a basse tempeacuterature qui reacutesulte de lintervention du soutirage entraicircne -iie augmentation de la tempeacuterature moyenne inteacutegreacutee de la vapeur ce qui conduit acirc une reacuteduction compensashytoire de lirreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique Leffet global de cas influences en sens contraires se traduit par une diminution appreacuteciable de lIrreacuteversibiliteacute de la comshybustion associeacutee a un leacutegegravere diminution de la perte par irreacuteshyversibiliteacute de la transmission

4) Le soutirage unique introduit une Irreacuteversibiliteacute relative a leacutechange calorifique affeacuterent

St Cette derniegravere irreacuteversibiliteacute disparaicirct dans la cas du soutishyrage continu en pratiqua on se rapproche de ce cas Ideacuteal par lutilisation de soutirages multiples eacutetages

6) Le soutirage diminue la partie de leacutechange calorifique gaz-vapeur qui correspond au domaine de tempeacuteratures Infeacuterieures Par ailleurs la resurchauffe renforce la partie de cet eacutechange qui correspond au domaine des tempeacuteratures supeacuterieures Ces deux proceacutedeacuteii apparaissent deacutes lors cossue deux moyens compleacutemenshytaires de reacuteduire lIrreacuteversibiliteacute de leacutechange avec la source chaude Il sensuit qua leurs effets preacutesentant un caractegravere cushymulatif ce qui expliqua linteacuterecirct da leur combinaison

T) Le cas du cycle bull resurchauffe et a soutirage unlquo appelle una remarque Importante En effet le point J (fig 25) sa trouve dans le domaine de la vapeur surchauffeacutee ce qui entrains una doubla conseacutequence La premiegravere conseacutequence aet 1existence dune deacutesurchauffa da la vapeur soutireacutee avant se condensation ce dont la parte par irreacuteversibiliteacute da leacutechange calorifique au Boutiraga doit eacutevidemment tent eaarpte ta seconde conseacutequence aet lt3ue la travail du eycle da Carnet eorraoBondant ou ooutirogo

liiii - ^ f E = 3 laquo a

trade 5 I D 1 III

- j ^ ^

^^^ai

kll

III IN

^ ^ ^ K ^ Ecirc

=

_ ^ S ^ Euml 3

^ ^^S^BB

^=^^B

=

mdash trade

ad

-=m -

bull-^mmss^mms

Jet

T A J

S J

r T-laquo

82

continu pris comme reference dolt Ecirctre calculeacute en bull basant non plus sur la tempeacuterature de saturation de la vapeur soutireacutee mais bien sur la trai (sect 112) relative au refroidissement JK (decircsurchauffe et condensation)

2)

3)

52 CYCLES REELS A Vitrei

521 Cycle simple La reacutealisation du cycle impose

un certain nombre de contraintes Figum 25 et de limitations qui sont S loshy

rigine de pertes dexergie nouvelles En ce qui concerne le cycle simple qui deacuterive directement du cycle de Kirn eacutetudieacute preacuteceacutedemment (sect 511) nous sommes ameneacutes a prendre en consideacuteration les modifications suivantes

1) Le refroidissement des gaz eat limiteacute 120degC ce qui repreacutesente la tempeacuterature des gaz t la chemineacutee du geacuteneacuterateur de vapeur La tempeacuterature de condensation est supeacuterieure a la tempeacuterature da lambiance La pression da condensation est en effet fixeacutee a 004 bar ea qui correspond t une tempeacuterature da saturation do 290C

Les reacutesistances passives qui affectent principalement leacutecoushylement da la vapeur dans la turbins engendrent una irreacuteversibishyliteacute da la deacutetante Le rendement isentropique de la deacutetento qui tient compte de ces pertes est ici de 85 I

Bxergle_des_gaz_t_la_ccedilhemlneacutee

Ayant adopteacute une tempeacuterature da 120C a la chemineacutee noua nouo proposons da deacuteterminer lenthalpie correspondante dea gaz Comao la nature du combustible et la valeur de lexcegraves dalr sont ldentlquoo I collas des caa theacuteoriques (S 51) noua pouvons encore utllioor le tableau 9 qui noua donne pour les gaz da combustion lontholpio lontrople at laxargie calculeacuteeraquo da 100c an ICOC Coot oinoi quo noue obtenons par Interpolation pour la tempeacuterature) do 120degC prucircciteacutee laccroissement danthalpia qui correspond 0 la porto co-leslflqua i 1 chemineacutee i

H ut - Ho deg 26172 feJffitfeg de C

En proceacutedant dune maniegravere analogue nouo obtenons par alllouro la parte dQxergla dos gaz fi la choainOo gt

Bg o (Du - H 0) - To (Siso - Soraquo a 4803 Uatkg do C

Icirc5E2iuml9SSMicirciiipoundSecirc2lQSS5agravegSEcircl9S Sjonoigio lt3u ccabua4A6gtiumlo 006 coca prOcOacircorsan Bi deg 011200

Woecircfcg acirco e ha fcc~-acirciroftoiro oacircampobafciqiao acirco escacircuolaquoton Otont oncoiro

Ii

Jvya

1 - bull

83

de 1558degC (sect 5ll) lexergie correspondante des gaz est Ei bull 269282 kj Dougrave encore la perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la combustion E - E - 141918 kJatkg de C

ipoundEiiumlSESieumliiipoundf-acircS_i5_poundESSS5iSiumli2S_pound2i2poundifi3SS La chaleur utile des gaz est eacutegale au pouvoir calorifique du

combustible (P - 39SS00 kJatkg de C) diminueacutee de la perte calorishyfique a la chemineacutee (H l l ( - H

0 - 395500 f 26172 - 369328 kj

La chaleur fournie 1 leau pour ramener le condensacirct liquide satureacute a 290C (h bull 1214 kJkg et s c - 0422S kjKkg) a

leacutetat de vapeur surchauffeacutee (140 bar et 5400 est eacutegale a (fig26)

q - h - h - 3432 - 121 laquo 3311 kJkg a c

Dougrave la production speacutecifique de vapeur

n bull 0 q - 1115 kgat kg de C

Lexergie de la vapeur laquoeacutecrit

E - n K h - h ) - T U - a il v a o o a o

bull 1115 [(3432 - 0) - 2732 (6531 - 0] - 183721 kJatkg de C

Lexergie Et dea gas 11S58C sa deacutecompose an trois termeraquo I laquoavoir lexergie da la vapeur vive lexergie des gaz la chemineacutee et la perte dexergie dua I lIrreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique gas-vapeur laquelle sobtient par diffeacuterence lt

(El - Ej) - E v - (269282 - 4805) - 183721 raquo 80756 kj

poundpoundIcircvpoundSicircegraveicircicircicircEcirc-acirc3_sS-4SpoundS3EumlSSIcirc_B9poundpoundSacirciiuml2SpoundSicirc9SS-S9QdSSS5pound bull Conae on peut la veacuterifier sur le diagrauna da Molllar il corshy

respond a leacutetat a situ bullbull fin da deacutetente lsentropique lenthalple de la vapeur h - 1967 kJkg Compte tenu du rendement isentropique de la turbine (n bull 85 ) on obtient en fin de la deacutetente reacuteelle gt

fe^ - 2187 kJlaquo i x^ - 08492 t s b gt bull 7261 kjKkg

OoO le travail produit par la turbina i

W o n (ha - hj^) - IISS (3432 - 3187) bull 138817 kJatkg do C

En fin da deacutetente la vapeur posseacuteda encore leKerglo gt

B c - n [(raquobdquo - h 0) - T 0 ( V - a e )

bull 1115 1(218 - 0) - 2732 (7261 -0)1 = 22667 Uatltg do C

Cetta axergle que possegravede encore la vapeur lechappcaont de la turbina repreacutesenta la porta dexergie au eondanoeuir

Par allieurraquo la porta dexergie pat irricircv irsiMHtO do la 66-tenta est eacutegala t la diffeacuterence antre U s esccies assistais ofc Gamp~

^aSLiraquo^

n a i e de la v a p e - r z i r - rv -Se i j t r a v a i l prcdLii t

(E - E ) - W bull 133~2 - 26Ccedil) v c 138817 = 2223 kJ ampzltz de C

B

Figure 26

5ii52_SiumlSE2ficirci9yS

Actif - exergie du combustible Passif - Irreacuteversibiliteacute de la combustion

- irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail produit - irreacuteversibiliteacute de la deacutetente - perte dexergie au condenseur - perte dexergie a la chemineacutee

Rendement exergeacutetlque bull W E raquo 338 t Rendement thermique bull W P -351 t

411200 kJ 100 t 141916 kJ 34 5 raquo 60756 kJ 19 6 1 138817 kJ 33 8 1 22237 kJ 5 4 t 22667 kJ 5- 5 t 4805 kJ 1 2 t

522 Cycle a soutirage et a resurchauffe

Le cycle que nous consideacuterons agrave preacutesent conserve les caracti-ristlques du cycle eacutetudieacute au paragraphe preacuteceacutedent Il comporte ceshypendant en plus une resurchauffe effectueacutee sous la pression de 30 bar jusquagrave la tempeacuterature de 540degC en outre il possegravede un soushytirage i la pression de 6 bar Dailleurs le reacutechauffage de leau dalimentation jusquagrave t - 1588degC (tempeacuterature de saturation pour 6 bar) oblige I relever la tempeacuterature atteinte par les gaz i le sortie de la chaudiegravere Compte tenu des exigences de leacutechange cashylorifique nous admettrons que les gaz quittent 1eacuteconomlseur 1 la tempeacuterature de 250C Toutefois grace A lemploi dun rSchauffeur dair on conservera une tempeacuterature de 120C a la chemineacutee

En nousreacutefeacuterant au cycle eacutetudieacute au paragraphe 521 nous pouvons y reprendre les reacutesultats suivants qui restent valables ici

- exergie du combustible E =bull 411200 kjatkg de C

- enthalplo des gai 1 120degC H raquo 26172 kJatkg de C

exorgie des gaz 1 120c (chemineacutee) E laquobull 4805 kJatkg Je C

85

poundsectEb5jpoundfaS_EumlS_il2iiuml On a calculeacute preacuteceacutedemment que 1enthalple des gaz eacutetait

H 120 bull 26172 kJ a la tempeacuterature de 120degC On obtient dailleurs par interpolation dans le tableau 9 une enthalple H J So = 55380 kJ i 25QdegC La diffeacuterence entre ces deux enthalpies soit 29206 kJ repreacutesente la chaleur ceacutedeacutee a lair comburant lors du preacutechauffage ou bien encore 1enthalple de lair preacutechauffeacute puisque son enthalshyple initiale est nulle

Calculons les enthalpies des 714 kmol dair comburant (cf tableau 20) - a 100degC H - 2915 laquo 714 - 20813 kJ - S 200degC H - 5861 714 - 41848 kJ

Par interpolation on en deacuteduit que la tempeacuterature de lair preacuteshychauffeacute est de 1399degC

LA table des entropies donne pour lair

- 1 100C 9060 x 714 bull 6469 kJX

- a 200C 1605 laquo 714 bull 1146 kJK

Dougrave par Interpolation on obtient pour la tempeacuterature de 1399C

S itt - S Q raquo 8460 kJKatkg de C

On obtient finalement lexergie de lair preacutechauffeacute

Ealr deg ( Hraquo V - T o t s V

bull 29208 - 2732 6460 gt 6094 kjatkg de C

En se reacutefeacuterant au tableau 9 on obtient par Interpolation les exergies des get a 2S0C et a 120C on en deacuteduit lexergie ceacutedeacutee per les gaz au reacutechauffeur dair i

SE - 16S10 - 4805 raquo 11705 kjatkg de C

En (in de compte on obtient la perte dexergie par irreacutevershysibiliteacute de leacutechange calorifique au reacutechauffeur dair en sous- trayant lexergie de lair preacutechauffeacute de lexergie quo les gai y ont ceacutedeacutee aolt gt

laquo Hraquo laquolaquoraquolaquo - laquo kJotkg de C gaz air

iraquopoundxiumlJpoundSi6ii4S-SS-licirc_S9SpoundmSi22 v

Lair preacutechauffeacute a 1399C posseacuteda une enthalpio de 39208 kJ qui vient laquoajouter su pouvoir calorifique d combuotible (F gt 395S00 kJ) Par sulto la chaleur deacutegageacutee par la combuotion est de i

39SS00 bull 29208 = laquo24708 kJatkg do C

SI lon admet que cette chaleur a exclusivement servi fi acircchaufter les gagt de combustion ceux-ci sont porteacutes 8 la teœpeacuteiraturo adiaba-tlque de combustion La valeur de cette teapeacuteratusa se calcula pas interpolation dans la tableau 9 oils aeacuteleacutevo ainsi 8 Icirc66SdegC texergle cerraapondanta des gas da ceobuetlon sobtient acirco la aacircso

rsrt-i1raquoiiVf

JsU

86

maniegravere elle vaut donc pour 1661degC E t bull 294030 kjatkg de C

La perte par Irreacuteversibiliteacute de la combustion est eacutegale a la somme des exergies du combustible et de lair preacutechauffeacute diminueacutee de lexergle des gaz a 1661C soit

Ei + E a i r - E - 411200 + 6094 - 294030 raquo 123264 kjatkg de C

Etude_de_la_deacutetente

La cycle eacutetudieacute est repreacutesenteacute sur le diagramme entroplgue acirc la figure 27 Mous adopterons pour chacune des trois deacutetentes parshytielle AI W et JB un rendement isentropique eacutegal a 85

Dans ces conditions on peut calculeacutee en utilisant loa tables thermodynamiques de la vapeur deau ou plus simplement a laide du diagramme de Mollier les enshythalpies las entropies et partant laa exergies de la vapeur aux diffeacuterents pointa caracteacuteristiques du cycle Il vient ainsi i

- h raquo 3432 kJkgaa - 6531 kJKkg

bull r bull 1648 kJkg

- h

rl|urlaquo 27 Y

3055 k J A g j s 1 laquo 6644 kJKkg 1240 kJkg 3S46 kJkgiraquo1

153raquo kJkg 3123 kjkgs 1080 kJAg

1 - 7

347 kJKkg

477 kJKko

h^- 2383 kJkgi a ^ - 7908 kJKkg a b 2225 kJko - h C

1214 kjkgi raquo c lt raquo 0422S kJKkgi a e gt

h^raquo 6704 kjkgi s^- 1931 kJKkg e^

5973 kJkg

1424 kJkg

Deacuteterminons tout dabord la production speacutecifique da vapeur n cest-s-dire la noabra da kg da vapeur produite par la combustion da 1 atke da carbone i

- chaleur Utile i Q raquo raquo - H f i - 393500 - 26172 - 369328 kJ

- chaleur fournie bull 1 kg da vapeur s

q - lth - hfcgt bull (hx - h 4) - (3432 - 6704) + (3546 - 3053)

raquo 3253 kJkg

dougrave n Q i q - 1135 kgatkg de C

Deacuteterminons ensuite la fraction a du dtblt de vopaur qui conshytinua la (SI tan ta aprta la aoutiragai par la bilan calorlgiquo do eo soutirage on obtient s

87

V h 3123 - 6704 _ h - h 3123 - )2icirc4 deg lt 8 1 7 1

3 c

On obtient finalement le travail effectueacute par la turbine

- pour la deacutetente AI W - r (h - h| - 1135 (3432 - 3055)

- 42789 kJ

- pour la deacutetente LJ i M raquo n (hj - h ) - 1135 (3546 - 3123)

bull 48010 kj

- pour la deacutetente JB s W - an (h - h) bull 08171 113S

(3123 - 2383) - 68628 kJ dougrave au total W - W + W + w - 159427 kjatkg de C

On obtientraquo dautre part la parte dexerqie par lrreacuteveralbl-llteacute de la datante

- pour la deacutetente AI UcircE laquobull n (aa - a1) - W

- 1135 (1648 - 1240) - 42789 - 3519 kJ ou 76 de la chute dexergie

disponible

- pour la datante LJlaquo i al - n (ax - a ) -

bull 1135 (1539 - 1080) - 48010 bull 4086 kJ ou 78 I da la chuta dexergie

diaponlbla

- pour la datante JBi ol- an (e - a^j - V raquo 08171 laquo 1135 (1080 - 2225) - 68(28

bull 10897 kJ ou 137 da la chuta dexergie

diaponlbla

dougrave au total i al - A bull il bull UcircE - 18502 kjatxg da C ou

104 t da 1Q aoaate det uutea dexargla diaponlbla

La condanaatlon de la vapeur ayant lieu aoua una tempeacuterature supeacuterieure ( calla da lasbianca 11 an reacutesulte la parta dexargla au condanoaur aelt t

cond 0 n - b deg 1 7 1 1 1 3ltS 2225 bull 20633 kj

La parta par Irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique et ooutl-rage est eacuteglaquole t lexergl de la vapeur regm fin da deacutetonte LJ dioi-nuacircs daa teraae suivante a

- lo travail produit loiraquo da la dtltanta JB laquooit Ndeg

a

la perte par irreacuteversibiliteacute correspondante scit LE

la perte dexer~ie au condenseur soit E ccrd

lexergie de leau calimentation preacutechauffeacutee scit re

On obtient ainsi la perte par irr e vers iliteuml au so--rae

n e - r e scat bull ccnd

= 1135 laquo 1080 - 68628 - 10897 - 2C635 - 113 t H 2 4

= 6256 kJatkccedil de C

La perte par irreacuteversibiliteacute de la ttarsrissicr calorifique au soutirage peut erccre ecirctre deacutetermineacutee par -ne autre voie dail leurs dune porteacutee plus geacuteneacuterale Il sagit er effet dun eacutechange calorifique dont la perte dexergie est eacutegale acirc la diffeacuterence entre lexergie ceacutedeacutee par la condensation de la vapeur satureacutee et lexergie reccedilue par leau reacutechauffeacutee soit

iE sout

n[ (1 - a) (e 3 ) ) )

Il convient de signaler que le reacutesultat obtenu de cette mashyniegravere preacutesente pour le problegraveme traiteacute un petit eacutecart par rapport au reacutesultat obtenu par la premiegravere meacutethode Cet eacutecart est imputable acirc certaines hypothegraveses simplificatrices essentiellement lassimishylation de la courbe deacutechauffement isobare de leau 1 la courbe de saturation Lapplication de cette seconde meacutethode conduit fishynalement 1 faire passer dans le bilan eacutenergeacutetique la perte dexshyergie au soutira- de 15 1 16 raquo

jpoundSYSpound5iEgraveiiipound-5iuml-i5-poundpound5GicircSiiuml2i2D la perte par Irreacuteversibiliteacute de la transmission sobtient en

soustrayant de lexergie E des gaz de combustion a 1661degC les termos suivants

- le travail produit - la perte par irreacuteversibiliteacute de la deacutetente - la perte par Irreacuteversibiliteacute au soutirage - la porte dexergie au condenseur - loxergle des gaz sortant de leacuteconomlseur it 2500

ou 11 vient

94030 - 159427 18502 - 6256 - 2Ucirc635

Blian^ exergeacutetigue

Actif - exergie du combustible - exergie du comburant

Passif - irreacuteversibiliteacute de la combustion - irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail produit - irrucircvorolbllltO do la dOtonte

0 = 72 700 kJatkg do C

411200 kJ 985 laquo 6094 kJ 15 t

123264 kJ 295 laquo 72700 kJ 174 laquo

159427 kJ 382 6

18502 kJ 44 ltk

69

6256 kj 1 5 laquo 20635 kj 4 9 4 6094 kj 1 S laquo 5611 kj 1 3 laquo 4805 kj 1 2

- Irreacuteversibiliteacute au soutirage - perte dexorgie au condenseur - exergle fournie au comburant - irreacuteversibiliteacute au reacutechauffeur dair - perte dexergle S la chemineacutee

Rendement exergecirctique - W Egt - 388 raquo Rendement thermique - W Q bull 403 i

523 Conclusions

Leacutetude du cycle theacuteorique a fait apparaicirctre deux Irreacuteversibishyliteacutes fondamentales dont lune affecte la combustion et dont lautre affecte leacutechange calorifique S la chaudiegravere Lorsquon passe 1 lanalyse du cycle reacuteel on doit prendre en consideacuteration da noushyvelles Irreacuteversibiliteacutes qui concernent notamment la deacutetente le soushytirage eacuteventuel le condenseur et enfin le rejet des fumeacutees dans latmosphegravere

La deacutetente de la vapeur dans la turbina aat accompagneacutee de pertea dexergle qui reacutesultant du frottement da ca flulda contra les organes da la machina at da la turbulence qui reacutegna au aein de leacuteshycoulement Ceat la raison pour laquelle la travail produit par la turbine aat Infeacuterieur 1 la diffeacuterence dexarglesda la vapeur exisshytant entra ladmission et leacutechappement da celle-ci Cet eacutecart reshypreacutesenta du resta la perte dexergle affeacuterente

La parte dexergle au condenseur provient de la chute da tempeacuteshyrature axlatant entra la tempeacuterature de condensation et la tempeacuterashyture ambiante On constate qua cette perte dexergle de lordre de S t est faible Ella le serait dailleurs encore davantage ai lon avait adopteacute una tempeacuterature da 1SC par example plua conforma au climat moyen da nos reacutegions

h moins da disposer dun geacuteneacuterateur da vapeur dune surface deacutechange infinie ea qui ast eacutevidemment exclu en pratique on ne peut eapeacuterer eacutepuiser toute la chaleur disponible dans laa gas da combustion Dailleurs la danger da corrosion par las produits doxydation du soufra an preacutesence daau condenseacutee fait renoncer I la rechercha da tempeacuteratures tregraves basses I la chemineacute Ceci justifia la choix dune tempeacuterature de 120C an cet endroit Il sensuit une perte calorifique qui pour lexemple eacutetudieacute seacutelegraveve raquo ( raquol cepenshydant le faible niveau da tempeacuterature en cauaa expliqua qua la parte exergecirctique corraapondante neat que d 12 ( 521)

One tempeacuterature relativement basse a la chamlnOe requiert araquo geacuteneacuteral notamment sil y a des soutirages la recours ( un rOchauf-_ feur dair associeacute t la chaudiegravere Pour assurer cot eacutechangour du type gai-gas une compaciteacute satisfaisante on aat obligeacute dadopter bullm eacutecart relativement grand entre lea tesipeacuteraturaa aoyennes doe doua fluides Il en reacutesulta une porte par lrreacutevorslbllltC de 13 0 (S lt-3J)

t impossibiliteacute ds reacuteallootr prmtlquecant un soutirage continu oblige 1 recouritr au soutirage clasalqua Il on reacutesulta uno pointa

90

dexergie due a lirreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique entre la vapeur soutireacutee qui se condense a tempeacuterature constante et le conshydensacirct qui est progressivement reacutechauffeacute Cette irreacuteversibiliteacute thermique avait- deacutejl eacuteteacute analyseacutee dans leacutetude du cycle theacuteorique et nous en avions deacutejagrave conclu que cette irreacuteversibiliteacute pouvait ecirctre reacuteduite par laugmentation du nombre des soutirages

La resurchauffe est au mecircme titre que les soutirages^ un proshyceacutedeacute dameacutelioration du rendement thermique de linstallation cest dailleurs par ces proceacutedeacutes que celui-ci est passeacute de 35j t a 403 raquo dans les deux exemples dapplication preacuteceacutedents cependant la resurchauffe permet en outre de profiter de 1avantagedune pression de vapeur vive eacuteleveacutee sans toutefois subir les inconveacuteshynients inheacuterents a une humiditeacute excessive de la vapeur en fin de deacutetente Il sensuit notamment une conservation du bon rendement de la turbine en fin de deacutetente ce qui va notamment dans le sens de la lutte contre les irreacuteversibiliteacutes qui est finalement iobjecshytif essentiel de la conception des processus thermiques et des cycles

Dans lanalyse qui preacutecegravede nous avons supposeacute que la combusshytion seffectuait dune miniegravere adiabatique et que les gaz eacutetalent ensuite soumis 1 leacutechange calorifique avec le fluide moteur Cette deacutemarche essentiellement theacuteorique preacutesente les avantages suishyvants bull

1) La tempeacuterature du foyer eat deacutefinie sans ambiguiumlteacute

2) La conception du geacuteneacuterateur de vapeur ninfluence en rlerrle bilan exargeacutetique

J) Las irreacuteversibiliteacutes de la combustion et da la transmission aont traiteacutees seacutepareacutement

4) Les Influenccedilas dea resurchauffe at soutirage sur les Irreacuteversishybiliteacutes preacuteciteacutees peuvent ecirctre clairement analyseacutees

Cependant la reacutealiteacute laquoat selon las cas plus ou moins eacuteloishygneacutee da cette situation theacuteorique particuliegraverement dans les chaushydiegraveres fi rayonnement ougrave la rayonnement da la flamme est absorbeacute par laa Ocrans vaporisateurs du foyer Il sensuit un redistribushytion de la pert dexargle antra la combustion et la transmission calorifique mais 11 raate que lensemble de cas deux composantes cest-laquo-dlre an deacutefinitive lraquo parte dexorglo egrave haute tempeacuterature reata Inchangeacute lanalysa deacutetailleacute da cotte porta dcxergla glo-bala doit alora ecirctre traiteacutee caa par cas an suivant notaonont les eacutevolutlona da la tempeacuterature des gai et da celle du fluids notour telles quelles reacutesultent da la conception particuliegravere du gOnacircro-teur de vapeur

En reacutesumeacute dana ce qui preacutecegravede nouo nous aoooas limltOs pour dos raisons de clarteacute et de concision acirc analyser un cycle forto-nant simplifie le nombre da ttoutirage eacutetant notaectant reacuteduit ucirc luniteacute Toutefois on trouvera in fins ici Annexas I et 3) la bilan eiierccedilOtique dacirctallleacute dune contralo thariaiqua do 700 NW

91

53 CYCLES BINAIRES 531 Geacuteneacuteraliteacutes

Sur le diagramme repreacutesenteacute a la figure 28 on a porteacute la quantiteacute de chaleur en abscisse et la tempeacuterature en ordonneacutee-Lobliqugravee SO y repreacutesente le refroidissement des gaz au cours de leacutechange calorifique tandis que la ligne OWVA repreacutesente leacutechauf-fement de leau sa vaporisation ainsi que la surchauffe de la vapeur Lirreacuteversibiliteacute de cet eacutechanqe eacutetant une fonction croisshysante de la diffeacuterence dordonneacutees entre les deux courbes il apparaicirct que le palier de vaporisation joue un rocircle reacutefaste en ce qui concerne cette irreacuteversibiliteacute Ce point avait du reste deacutejagrave eacuteteacute mis en eacutevidence dans un preacuteceacutedent chapitre (sect 232) On peut chercher A reacuteduire la perte dexergie correspondante en ayant recours ai cycle binaire qui dans la version la plus ancienne associe au cycle S vapeur deau un cycle 3 vapeur de mercure dont la chaleur libeacutereacutee par la condensation servira a produire la vaposhyrisation de leau Leacutechauffement du mercure et sa vaporisation eacutetant repreacutesenteacutes par le traceacute WXY sur le diagramme de la figure 29

Xf 1Y M

V

[e

a Figure 29

la combinaison de ce traceacute avec celui qui correspond i 1eacutechaufshyfegraverent de loau (OM) et 1 la surchauffe de la vapeur deau (VA) annonce une reacuteduction de lIrreacuteversibiliteacute relative i la transmisshysion calorifique entre la gaz et les deux fluides moteurs cest ce que nous nous proposons de veacuterifier quantitativement

S 32 Etude du cycle binaire

Ccedilalccedilul_du_travccedilil

Le cycle de Him effectueacute par la vapeur deau est repreacutesenteacute par le traceacute OWVABO (fig 29) le cycle de Ranklne amp vapeur de irer-curo qui lui est associeacute correspond au traceacute WXYiw

Coouae preacuteceacutedemment nous supposons pour leau que la condenshysation seffectue 1 la tempeacuterature de 0degc ot que la vapeur vive est ourchduffeacutee s SlaquoampC En revancha la proceacutedeacute neacutetant pleinement officoce que dans lQ ceo dun poller do voporiootion eacutetondu nous linttorons la pression do vaporisation de loau A 40 bar Dono coo conditions la taop3returo de saturation sera do 250degC co qui fixa

Figure 28

i

92

dans lhypothegravese dun eacutechange calorifique reacuteversible la tempeacuterashyture de condensation de la vapeur de mercure acirc cette laquoterne valeur il en reacutesulte alors- une pression de condensation de 098 bar (1 ata) pour ce fluide

La pression de vaporisation du mercure est fixeacutee par la conshydition selon laqjelle le point X qui caracteacuterise leacutetat de liquide satureacute (mercure) se trouve sur la courbe de refroidissement des gaz car la courbe deacutechauffement ne peut eacutevidemment recouper cette courbe Comme on le veacuterifiera la pression de 785 bar (8 ata) sashytisfait 1 cette condition

Pour le mercure A leacutetat de saturation on a [S]

p bull 785 bar t - 496C V - 6946 kjkg h = 3609 kjkg s - 01440 kJKkg s - 05230 fcJKfcccedil

p bull 0098 bar t laquo 2S0c h bull 3454 kJkg h = 3337 kjkg s - 00892 kjkg s - 06615 kJKkccedil

Pour la vapeur deau a leacutetat de saturation on a

j - 40 bar t - JSOC- h - 1087 kJkccedil h = 2B00 kjkg s raquo 2796 kJKkg s - 6068 kJXkccedil

Pour la deacutetente isentropique YZ du mercure on calcule facileshyment la valeur de lenthalpie finale soit h - 2613 kjkg

L4 chaleur ceacutedeacutee par la condensation du mercure est

h - h bull 2613 - 3454 - 2268 kjkg

Par suite la vaporisation dun kilogramme deau requiert lushytilisation dans le second cycle dune masse de mercure eacutegale a

1 = (h- - h- ) (h - h ) v w MO w Hg

bull (2800 - 1087) 2268 laquo 7553 kgHgkccedilH20

Deacuteterminons les quantiteacutes de chaleur ceacutedeacutees par les ccedila au cours Js diffeacuterentes phases en les rapportant au kg deau

- laquochauffement de leau (h - h ) - 108 - 0 - 1087 kj kaHIicirc w deg H20

- surchauffe de la vapeur (h - h ) raquo 3516 - 2800 raquo 36 k_- kgH2 3 H20

- bulleehouf fement et vaporisation du mercure

1 ih - h I = 7553 raquo 13609 - 34541 - 2165 kj kaK20 y B Hg

3ougrave pour lensemble des deux cycles

ltg = 1087 bull 736 bull 2465 deg 4288 kJttgH20

S3

Le quotient de la chaleur disponible dans le combustiblepar cette chaleur q donne la production speacutecifique de vapeur deau

m raquo 395500 4268 raquo 9223 kgatkg de C

Dapregraves ce qui preacutecegravede le pourcentage de la chaleur disposhynible q consacreacute a 1eacutechauffement de leau est eacutegal acirc

(h - h ) q - 1087 4288 = 2S3 t w deg H20

ce qui fixe labscisse du point W sur le diagramme (fig 28) son ordonneacutee eacutetant donneacutee par la tempeacuterature de saturation de leau agrave la pression de 40 bar soit 250degC

Le pourcentage de la chaleur disponible utiliseacute par 1eacutechaufshyfegraverent de leau et celui du mercure est eacutegal egrave

v deg H20 x w Hg

= 1(1087 - 0) bull (6946 - 3454) raquo 7553] 4288 = 315 S

ce qui fixe labscisse du point X dont lordonneacutee est donneacutee par la tempeacuterature de saturation du mercure pour la pression de ~85 bar soit 496degC

Lordonneacutee du point S eacutetant eacutegale acirc 1556C (tempeacuterature adia-batique de combustion)et son abscisse eacutegale agrave q on veacuterifie aiseacute-xent que le point X se situe pratiquement sraquor la droite OS candis que le point W lui est infeacuterieur La condition ds non recoupement de la courbe de refroidissement des gaz par les courbes deacutechauf-fement des fluides moteurs est donc veacuterifieacutee avec une approximation satisfaisante

Le travail du cycle de Rarkine effectueacute par le mercure vaut

Kbdquo - ml I(h - h ) - T (s - S )] Hg y w w y w H g

raquo 9223 gt 7553 [(3609 - 3454) - 5232 (0523c - 00892raquo

- 69240 kj

Le travail du cycle de Hirn effectueacute par leau vaut

laquobdquogtbdquo m I (h - h ) - T (s - s gt ] K20 a o o a o H 2 0

- bullgt 9233 1(3536 - 0) - 2732 (7205 bull 0 ] laquo 144579 kj

Le travail de deacutetente total vaut

K laquo K bull W laquo 69240 - 144579 = 213819 kj atkg de C

ipoundpoundySpound3ibiiAE_do_Vltccedilha^ge ccedilalorlf iguo Comme prlaquocOdo0mont (g 5 1 1 ) l oxorgio dSa gai do combustion

9lt

est de 269282 kJ pour la tempeacuterature adiabatique de combustion de 1556degC La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la combustion est encore eacutegale agrave 141918 kjatkg de C

La perte dexergie par Irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique entre dune part les gaz dautre part leau et le mercure sobshytiendra en soustrayant le travail de deacutetente total de lexergie des gaz soit

E - W - 269282 - 213819 raquo 55463 kJatkg de C

sectiiS5_sectiumlsectpound2poundiSSS Actif - exergie du combustible Passif - irreacuteversibiliteacute de la combustion

- irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail de deacutetente (eau) - travail de deacutetente (mercure)

Rendement exergeacutetique W Ei raquo 520 Rendement thermique H P bull 541 raquo

533 Conclusions

Nous avons eacutetudieacute au paragraphe 511 le cycle de Hirn S vapeur deau utilisant les mecircmes conditions de combustion et de condensation que le cycle binaire eacutetudieacute ci-dessus Nous constatons ainsi que lorsquon passe du cycle de Hirn au cycle binaire les rendements tant thermique quexergeacutetique augmentent de faccedilon remarquable amp savoir de 480 raquo a 541 I pour le premier et de 462 agrave 520 peur le second

Une telle ameacutelioration reacutesulte essentiellement de la diminushytion (de 193 agrave 135 t) de la perte par irreacuteversibiliteacute de la transshymission En effet dans le cas du cycle binaire la preacutesence dun palier de vaporisation amp haute tempeacuterature entraicircne un relegravevement important de la tempeacuterature moyenne inteacutegreacutee relative a lensemble des deux fluides moteurs Le cycle binaire apparaicirct ainsi au mecircme titre que les soutirages et les resurchauffes comme constituant un proceacutedeacute permettant de reacuteduire lirreacuteversibiliteacute de la transmission

On notera que le travail produit Far la vapeur deau dans le cucle binaire est sensiblement reacuteduit parce quon a adopteacute pour le cycle a vapeur deau correspondant une pression de vaporisation peu eacuteleveacutee Cependant cette diminution est tregraves largement compenseacutee par lemportant travail produit par la vapeur de mercure

Si le cycle binaire mercure-eau a eacuteteacute abandonneacute apregraves quelques rares applications aux Etats-Unis cest en raison des progreacutes reshymarquables qui ont permis aux cycles a vapeur deau classiques datteindre des rendements nets qui sont actuellement de lordre de 40 4 (sur PCI) et qui pour les pressions de vapeur vive actuelshylement utiliseacutees conduisent agrave des paliers de vaporisation trop peu eacutetendus pour sadapter efficacement S la combinaison doo doux cyclaa

Le meilleur cycle aeacuterait celui pour loquol leacutechange calorifique avoc la source chaudo ao ferait ucirc uno toopSraturo constants et trOo

411200 kJ 100 raquo 141918 kJ 345 55463 kJ 13S 144579 kJ 352 69240 kJ 166 raquo

95

eacuteleveacutee En fin de compte on en reviendrait ainsi au cycle de Car- not poundbull

En conseacutequence il faudiait disposer dun fluide moteur pos- bull seacutedant un large palier de vaporisation pour une tempeacuterature maxi- Ccedil maie du cycle Un tel fluide existe sous lespegravece du soufre dont laJ tempeacuterature de saturation est par exemple de 7S0degC pour la pression de 24 bar Cependant comme ce fluide est inutilisable aux faibles bull tempeacuteratures le cycle 3 vapeur de soufre constituerait alois un y cycle a haute tempeacuterature auquel serait associeacute un cycle agrave basse Js tempeacuterature fonctionnant amp la vapeur deau Bien que le cycle woj soufre-eau nait encore jamais eacuteteacute reacutealiseacute 11 fait actuellement gt lobjet de recherches et selon ses proiroteuis il pourrait attein- j( dre un rendement de 55 [27] ff

Lorsque dans des conditions climatiques particuliegraveres on dis-raquo pose deau de refroidissement tregraves froide il est avantageux pour - le rendement de prolonger la deacutetente de la vapeur aussi loin que possible Toutefois eu eacutegard aux tregraves grands volumes massiques de la vapeur deacutetendue on se heurte J la limitation de la section deacute- - bull chappement de la turbine Cette difficulteacute pourrait ecirctre eacuteludeacutee par) lutilisation dun cycl de queue effectueacute par un fluide bien t adapteacute aux tempeacuteratures voisines de la tempeacuterature ambiante tel iuml que notamment lammoniac (28) Dans ces conditions la chaleur neacute- ^ cessaire agrave leacutechauffement et principalement a la vaporisation de V 1ammoniacest fournie par la condensation de la vapeur deau dans V le cycle de tecircte associeacute la tempeacuterature de cette condensation ayant par ailleurs eacuteteacute releveacutee a une valeur judicieusement choisie Toutefois la reacuteduction de la perte dexergie au condenseur rendue possible par ladjonction du cycle 1 vapeur dammoniac se fait au bull prix dun eacutechange calorifique Intermeacutediaire qui constitue lui-mecircme une source dirreacuteversibiliteacute thermique Cependant 1raquo perte dexershygie correspondant amp cet eacutechange est peu importante en raison des conditions tregraves favorables a leacutechange calorifique a savoir deux fluides a tempeacuterature constante et dexcellents coefficients de transmission par convection (condensation et vaporisation) ce qui bull permet en fin de compte dutiliser une tregraves faible diffeacuterence de 1 tempeacuteratures

On peut sa demender si le choix de la tempeacuterature de coupure t^ cest-a-dire le niveau de tempeacuterature auquel correspond leacuteshychange calorifique entre leraquo deux fluides moteurs est indiffeacuterent Pour reacutepondre i cette question 11 faut se reporter au paragraphe 221 od lon a montreacute que pour une valeur donneacutee de la diffeacuterence 4e tempeacuteratures correspondant a leacutechange conducto-convoctif la chute dexergie est approximativement Inversement proportionnelbull agrave (ougrave T = t bull 273) Il sensuit que lorsque la tempeacuterature Ce

coupure seacutelegraveve il y a diminution de la porte dexergie relative S leacutechange calorifique mercure-eau

Dugraveno le cas ideacuteal ougrave leacutecart do tempeacuterature de lSchango caloshyrifique mercure-eau tend vero slaquoro coot-O-dlro dans la cas do la rdvorolbllltO la cyclo binaire ose Oqulvalont au cyclo unlquo

96

OWXYZABO parcouru par un seul et mecircme fluide la deacutetente serait alors diviseacutee en deux parties seacutepareacutees par une surchauffe intermeacuteshydiaire

54-CYCLE AVEC DOUBLE PRESSION DE VAPEUR VIVE

541 Geacuteneacuteraliteacutes Pour eacutetudier le cycle avec double pression de vapeur vive

nous consideacuterons une application classique de ce proceacutedeacute a savoir celle qui concerne les centrales nucleacuteaires dont lereacuteacteur est refroidi par un fluide caloporteur gazeux (filiegravere Magnox deacutevelopshypeacutee en Grande-Bretagne) raquo

Au paragraphe 5 nous avons eacutetudieacute le cycle reacuteel de la censhytrale thermique acirc vapeur toutefois fortement simplifieacute de maniegravere 3 assurer la clarteacute ainsi que la concision de lexposeacute Cest dans la mecircme perspective que nous deacutevelopperons ci-apreacutesi leacutetude du cycle reacuteel mais simplifieacute de la centrale c01dbury appartenant a la filiegravere preacuteciteacutee [19bls]

542 Etude du cycle simple

Le reacuteacteur nucleacuteaire est refroidi par du dloxyde de carbone sous pression Sachant que la tempeacuterature de luranium meacutetallique utiliseacute ne peut deacutepasser 660C (point de transformation du meacutetal) on est conduit 1 limiter la tempeacuterature de ce gaz caloporteur 1 412C compte tenu des exigences de leacutechange calorifique Par ailleurs pour le deacutebit optimal de gaz la tempeacuterature infeacuterieure de celui-ci a eacuteteacute fixeacutee 1 24SC Par conseacutequent la chaleur fournie par le reacuteacteur I chaque kilomole de dloxyde de carbone seacutecrit (cf tableau 20) i

Q - Htraquo - H - 17899 - 10046 - 7853 kJ

La fission nucleacuteaire permet ^atteindre des tempeacuteratures exshytrecircmement eacuteleveacutees en cas dexplosion nucleacuteaire par exemple on peut en conclure que lexergle du combustible nucleacuteaire est pratishyquement eacutegale A la quantiteacute de chaleur quil deacutegage soit Ici

Z - 785J kJ Lors de son eacutechauffement de 245C I 412c l e dloxyde de car-

bono a reccedilu l exergle i ETj = ( H i - Hraquo ) - T ltS i - S i )

- raquo 17899 - 10046) - 2732 raquo (3896 - 2566) = 4219 tcJ

La perte dexorgie au reacuteacteur est eacutegala fl lexergle du com-buotlble nucleacuteaire diminueacutee de 1eacutenergie reccedilue par le gaz

Ei - E lt= 7853 - 4219 = 3634 kJ

La pression do vapour vive est liaitSQ par la condition do rocircucirclloor un flchango calorifique sugfiioaiKaant oiumlricaco ontro la gas

97

caloporteur et le fluide moteur Nous veacuterifierons ci-dessous que pour une pression de vapeur eacutegale agrave50 bar le pincement de tempeacuteshyrature TM (fig 30) qui se situe au deacutebut du palier de vaporisashytion est de lordre dune cinquantaine de degreacutes

Preacutecisonstout dabord que la vapeur vive est satureacutee agrave la pression de 50 bar et que la condensation seffectue sous la pression de 004 bar ougrave lon a

- a 50 bar

h = 1154 kJkg s - 2912 kJKkg h - 27 94 kjkg s raquo 5973 kJKkg

Tigure 30

Il vient ainsi

a 004 bar et t _ sat h bull 1214 kJkg h - 2554 kjkg

290degC (condensation)

- 04225 kJKkg bull - 8475 kJKkg

la production speacutecifique de vapeur (fig 31)

2 mdash 2 7 9 4 M 2 1 4 2 V ^ 1 h - h da C02

T

bull

T

bull t OLI-

- le bilan calorifique de leacutechange relatif 1 la vaporisation qui donne

) H H (ha - h

Figurraquo 31

iB99 - 294 (2794 - 1154) - 13077 kJ

- dougrave par interpolation dans la table des enthalpies du C02 la tempeacuterature t - 3115C valeur qui deacutepasse de 476C la tempeacuterashyture de saturation de la vapeur vive et qui est donc acceptable

Pour la cycle a vapeur consideacutereacute (flg 31) et pour un rendement lsentroplque do deacutetante laquogai 1 85 t on calcule facilement leacutetat de la vapeur ucirc la sortia de la turbine il vient ainsi

8 - 6 465 kJXkg o t^ - 1947 M k g a t

Le t r a v a i l produ i t par l a t u r b i n e s eacute c r i t i

M bull n l h deg sect - hj^) - 2 94 raquo (2794 - 1947) = 2490 kJ

L e x e r g i a de l a vapeur v i v e vaut

E = n t ( h h v lt laquo - a - - o raquo

= 2 94 ( (2794 - 0) - 273 2 (5 973 - 0 ) ] raquo 3417 kJ

La p e r t e d e x e r g l e au condensour e s t eacute g a l a fi l e i i o r g i o do l a vapour deacute tendue s o i t i

E c o n d deg n V - h V T_ l t degv

deg 3 8 0 tUBlt37 = 0 = 2 7 3 3 (S 003 - 0) ] = 331 4 ftj

98

7853 kJ 100 3634 kJ 463 802 kJ 102 laquo

2490 kJ 317 396 kJ 50 raquo 531 kJ 66 laquo 317 t

La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la deacutetente est eacutegale a la diffeacuterence entre les exergles initiale et finale de la deacutetente diminueacutee du travail de la turbine

(E - E ) - W - (3417 - 5314) - 2490 = 3956 kJ i v cono

La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de leacutechange gaz-vapeur est eacutegale a lexergie reccedilue pai le gaz caloporteur diminueacutee des trois termes suivants le travail de la turbine lirreacuteversibiliteacute de lagrave deacutetente la perte dexergie au condenseur Il vient ainsi

4219 - (2490 + 3956 + Si4) bull 802 kJ

5ilecircS_Ecirc5sectiuml9EcircEumll3ueuml Actif - exergle du combustible nucleacuteaire Passif - irreacuteversibiliteacute au reacuteacteur

- irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail de la turbine - irreacuteversibiliteacute de la deacutetente - perte dexergie au condenseur

Rendements thermique et exergeacutetique

543 Cycle agrave double pression de vapeur vive

On a vu preacuteceacutedemment que la neacutecessiteacute dassurer un eacutecart de tempeacuterature suffisant entre le gai et la vapeur entraicircnait une lishymitation de la pression de vapeur vive preacutejudiciable au rendement du cycle Leffet neacutefaste de cette contrainte peut ecirctre atteacutenueacute comme nous allons la veacuterifier par la recours au cycle a double pression de vapeur vive

En nous Inspirant des caracteacuteristiques de la centrale nucleacuteaire de Oldbury (19 bis] nous adoptons pour la partie a basse pression (BP) une pression de vapeur vive de 50 bar et pour la partie a haute pression (HP) une pression de vapeur vive de 100 bar la pression de condensation eacutetant de 004 bar Pour simplifier nous supposons encore quil ny a pas de surchauffa

Le cycle ayant seul eacuteteacute modifieacute nous aurons encore comme au paragraphe preacuteceacutedent pour 1 Jcmol de COraquo t

- lo chaleur deacutegageacutee par le reacuteacteur i 0 raquo 7853 kJ - lexergie du combustible nucleacuteaire i E raquo 7853 kJ - lexergie fournie au gas caloporteur i E = 4219 kj - la perte dexergie au reacuteacteur t S - E raquo 3634 kJ

Le cycle BP est Identique au cycle unique eacutetudieacute au paragraphe 5laquo2 En ce qui concerna le cycle HP on a

- fl 100 bar laquot t raquo 3110C i h = H08 kJkg o = 3360 kJKkg h = Icirc728 - S = 5620 -

lopooons-noue oncoro entra leo pointe T ot M (fig 32) uno dif-SOjromco do torapeacuteffaturreg amp uno cinquontaina do dogrfio at ducirctonainono lo fraction y du acircOble total gui parcourarc lo cycle HP en Qdoptont ontro loo polnto 0 ot H un Ocart do tcapflroturo du mfco ordro do

99

grandeur On ob t i en t a i n s i la production speacutec i shyfique de vapeur ( f ig 33)

(h )y h - h a

7853

bull ( 1 - y )

icirc y Figure 32

am

( 2 7 2 8 - 1 2 1 4 ) laquo 0 6 2 4 + ( 2 7 9 4 - 1 2 1 4 ) laquo lt 1 - 0 6 2 4 )

raquo 2 984

en ayant adopteacute y = 0624 en premiegravere approshyximation

Le bilan calorifique de leacutechange corresshypondant au refroidissement du gaz entre les points D (t - 412degC) et S seacutecrit si lon se fixe en 5 une tempeacuterature eacutegale a la

Figure 33

H

9 M S

- H dougrave y n(h-h)

HP

tempeacuterature de saturation (HP) augmerteacutee de 50degC soit t raquo 311 + 50

Hd _ s bull y bull ( h 17899 - 15440

2984 raquo (2728 bull 1408)

- 361C

- h gt H P

raquo 0 634

ce qui confirme la valeur y bull 0624 supputeacutee

Le bilan calorifique de leacutechange correspondant au refroidisshysement du gaz entre las points S et T seacutecrit

dougrave H

H H t

- 15440

t(l-y) (h--h) BP

( h Kp- hBP ]

2984 [(l-0624)laquo(2794-1154)+0624 (1408-1154)]

- 13127 kJ

DoO par Interpolation dans la table des enthalpies du dloxyde de carbone on trouve t - 312SC ce qui correspond a un eacutecart de tempeacuterature acirc t J 1 2 S _ bdquo 3 9 4 e 6 c

par rapport ucirc la tempeacuterature de saturation (BP)j nous admattrono quo cet eacutecart de tempeacuterature satisfait a la condition imposeo

En adoptant pour las deacutetentes un rendement iaantroplqua de 83 0 on calcula aiseacutement les enthalpies et ontroploe finales

h f l = 1847 kJkg raquoz deg 6135 kJKkg

h b = 1947 kJkg et et 8 deg 6466 kJKkg

D

Lo travail produit globalement eot Qgal Q i

H = n y[(h a-h r) bull (1-y) (h-^)] a 29Bltl = t0(S2ltraquo(3728-18laquo7)(l-0623)raquo(27Si-19lt)7) ] = 2391 M

100

Calculons ensuite les exergies de la vapeur en deacutebut et en fin de chacune des deux deacutetentes

E bullraquo ny[(h -h )-T (s - s ) ] (avec h = s = 0) e e o o e o o o

= 29840624lt(2728-2732laquoS620) = 2221 kJ

bullE-f= ny[(h f-h o)-T o( f l f-s o)J

= 2984-0624raquo(1847-2732laquo6135gt raquo 3183 kJ

E a - n(l-y)((ha-ho)-To(sa-so)J (avec i-y raquo 0376)

- 29B4raquo0376raquo(2794-27325973) - 1304 kj

laquobdquo- n(l-y)[(h b-h o)-T ots b l- S o)]

raquo 2984laquo0(376x(1947-2732laquo6466) raquo 2025 kJ

La perte au condenseur est eacutegale acirc la somme des exergies en fin des deux deacutetentes

Econd Ef Eb 3 l 8 3 2 0 2 lt 5 5 2 1 k J

La perte par irreacuteversibiliteacute des deacutetentes est eacutegale a la somma des exerglao de vapeur vive HP et BP diminueacutee du travail proshyduit globalement et de la perte au condenseur

E + E - M - E deg 2221 bull 1304 - 2591 - 521 - 413 kJ e a cond

La perte par irreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique gaz-vapeur est eacutegale S lexergie des gaz El diminueacutee des trois tonnes suivants le travail produit la perte par irreacuteversibiliteacute deo dotantes la perte dexergle au condenseur

4219 - (2591 + 413 + 521) - 694 kJ

Eumlii22i32pound9sectpoundi2i2 Apctlf i - oaorgio du combustible nucleacuteaire t 7853 kJ Pooolf i - Irreacuteversibiliteacute au reacuteacteur t 3634 kJ

- irreacuteversibiliteacute de la transmission t 694 kJ - travail do la turbine gt 2591 kJ - Irreacuteversibiliteacute des deacutetentes t 413 kJ - porte d exorcjle au condenseur 521 kJ

Rondcmonto thermique ot oxorgStique i 2591

544 Conclusions

La conporoloon du cyclo oimplo ot du cyclo ucirc doubla prooolon do vapour vivo montro quo lo rondomont thorraiquo (ou anargOtlquo) poooo acirco 317 S dano lo prouiior caa Q 330 0 dano lo oocond Cotto oaOliorotion rucircoulto oaoantlollonont acircuno reacuteduction da lirrOvoroi-

100 t 4 6 3 raquo

8 8 t 3 3 0 6

5 3 0 6 6 laquo

853 o 3 3 00

101

biliteacute de la transmission gaz-vapeur qui passe dans les mecircires conshyditions de 102 S 88 raquo En effet le recours acirc la vaporisation bleacutetageacutee conduit S une augmentation de la tmi relative acirc la vashypeur ce qui va eacutevidemment dans le sens dune reacuteduction de lirrecirc-

versibiliteacute thermique correspondante Par ailleurs on retrouve ici une application typique du proceacutedeacute de reacuteduction de lirreacuteversibiliteacute de leacutechange avec vaporisation sous pressions multiples qui avait

eacuteteacute eacutetudieacute au paragraphe 232

Le cycle 3 double (ou multiple) pression de vapeur vive consshytitue un proceacutedeacute dameacutelioration du rendement du cycle au meacuteve titre qe les resurchauffes et les soutirages Mais le recours acirc ce pro-jeacutedeacute ne 3e justifie que lorsque la ligne de refroidissement du gaz chaud est 3 la fois limiteacutee en tempeacuterature initiale et assez inclishyneacutee Nous rencontrerons dailleurs plus loin une autre application typique de ce proceacutedeacute agrave propos des cycles combineacute gaz-vapeur (sect 623)

Dans leacutetude qui preacutecegravede on a supposeacute pour simplifier que la vapeur vive eacutetait satureacutee Cette eacutetude pourrait ecirctre eacutetendue au cas de la surchauffe ce qui reacuteduirait quelque peu lirreacuteversibiliteacute de leacutechange thermique gaz-vapeur mais sans modifier sensiblement la comparaison des deux caa

La reacutealisation du cycle i double pression de vapeur vive imshyplique une modification par rapport i leacutetude du cycle qui preacutecegravede

(fig 34) En effet la vapeur produite a 100 bar est dabord deacutetendue dans le corps HP de la turbine puis apregraves une eacutelimination de la phase liquide la vapeur ainsi obtenue vient sajouter S la vapeur vive produite i SO bar de sorte que cest la totaliteacute du deacutebit de vapeur qui poursuit la deacutetente dans la corps Bp de la turbine Cette conception preacutesente un double avantage dune part elle permet lutilisation dune turbine unique de lautre elle eacutevite un humiditeacute excessive de la vapeur en fin de la deacutetente de la vapeur produite t 100 bar moyennant lInterposition dun stcheux de vapeur entre les corps HP et BP

Lanalyse exergeacutetlqu du cycle 1 double pression de vapeur vive noua a conduit eacutetudier la conception des centrales nucleacuteaires de la filiegravere MASNOX De mecircme les centrales de la filiegravere PWR aujourshydhui largement reacutepandue preacutesentent certaines particulariteacutes inteacuteshyressantes qui pourraient conduire 1 une analyse analogue Si uno telle analyse ne figure pas dans le preacutesent chapitre cest parce que leacutelaboration du bilan exergeacutetlque complet dune tranche nucleacuteshyaire de 900 MW a eacuteteacute preacutesent bull lannexe 3 in fine

rieraquo 34

102

S5 CONSIDERATIONS GENERALES SUR LES CENTRALES NUCLEAIRES

Dans leacutetat actuel de la technique les reacuteacteurs nucleacuteaires sont soumis agrave une tregraves stricte limitation de tempeacuterature et ce pour des raisons diverses selcn les filiegraveres classiques consideacutereacutees On a en effet pour les deux principales dentre elles

- Pour la filiegravere MAGNOX (UK) la tempeacuterature de luranium meacutetalshylique doit rester infeacuterieure a 660degC Par ailleurs lutilisation dun fluide caloporteur gazeux (CO2) requiert des eacutecarts de temshypeacuterature assez importants pour assurer un eacutechange calorifique satisfaisant En effet 11 faut ainsi compenser dune part la faible efficaciteacute de leacutechange convectlf avec le gaz dautre part la faible capaciteacute calorifique de ce fluide caloporteur dont le deacutebit doit par ailleurs ecirctre assez limiteacute pour ne pas donner lieu a une puissance de pompage excessive En fin de compte la pression de vaporisation sera modeste sous reacuteserve du recours au cycle i double pression de vapeur vive et la temshypeacuterature de surchauffe ne deacutepassera guegravere 400degC

- Pour la filiegravere PWR la tempeacuterature maximale du fluide caloporshyteur qui est ici de leau doit ecirctre maintenue en dessous de la terpeacuterature de saturation correspondant acirc la pression sous lashyquelle cette eau circule dans le circuit primaire Pour une pressurisation a 120 bar la tempeacuterature du fluide caloporteur ne peut degraves lors atteindre 325degC Cependant on est ici favoshyriseacute par les bonnes proprieacuteteacutes thermiques de leau lesquelles confegraverent a ce fluide un coefficient de transmission par conshyvection eacuteleveacute ainsi quune grande capaciteacute thermique Dans ces conditions la vapeur vive est produite acirc leacutetat satureacute sous une pression proche de SO bar soit une tempeacuterature correspondante de 275degC

Si lon considegravere speacutecialement le cas de la filiegravere PWR qui est actuellement la plus deacuteveloppeacutee le reacuteacteur constitue une source de chaleur a tempeacuterature constante la tempeacuterature ae la matiegravere fissile pouvant itre estimeacutee grosso modo 3 3S0C

En rovanche lea gaz deacutegageacutes dans le foyer dune chaudiegravere classique constituent une source de chaleur a tempeacuterature variable cma gaz cegravedent en effet leur chaleur en se refroidissant a 1300C I 15C dons la cas ideacuteal ce qui correspond 1 une tmi de 757 K (ou 484C)

Pour comparer ces deux sources de chaleur quant a leur valeur eacutenergeacutetique on peut imaginer dutiliser la chaleur produite par chacune delles dans un cycle de Carnot la source froide eacutetant acirc la tempeacuterature t bull 15C (pour plus de deacutetails sur ce point voir le chapitre 7) On obtient ainsi les rendements 1

- pour le reacuteacteur nucleacuteaire (tdeg3S0C) n bullgt - | e = 1 - ||| = 54Q

- iJur la chaudiegravere classique (tmraquo48laquoC) 1 n - 1 - plusmnlaquo 1 - fff = 62laquo m

On constate ainsi que le rapport des tempeacuteratures ontro loo doux sources chaudacircs envisageacutees prend la valeur 623757 a 063

103

Cette vale ir ramegravene a ses veacuteritables proportions la comparaison des deux sources car ceci est bien diffeacuterent de ce qui est suggeacutereacute par la simple consideacuteration des tempeacuteratures en degreacutes Celsius du foyer (1300degC) et du combustible nucleacuteaire (3S0degC) De plu3 les rendeshyments des deux cycles de Carnot correspondants seacutelegravevent respectishyvement S 54 et 62 raquo ce qui atteacutenue encore la dispariteacute des deux sources chaudes

Ainsi se justifie leacutecart relativement faible qui existe entre les rendements thermiques nets des deux types de centrale soit 33 pour la centrale nucleacuteaire et 38 (sur PCS) pour la centrale thershymique (Annexes 2 et 3)

104

CHAPITRE 6

TURBINE A GAZ

61 CYCLES REVERSIBLES

611 Irreacuteversibiliteacute de la combustion

Nous adoptons loxyde de carbone comme combustible de la turshybine agrave gaz Le choix de ce combustible sans hydrogegravene permet dpeacute-luder certaines complications qui reacutesulteraient dune part de la dispariteacute entre les pouvoirs calorifiques supeacuterieur ou infeacuterieur dautre part de la condensation ineacutevitable de la vapeur deau aux faibles temperatures Loxyde de carbone correspond dailleurs avec une composition simplifieacutee au gaz produit par gazeacuteification du charbon proceacutedeacute prometteur qui est actuellement en cours dexpeacuterishymentation dans son association a la turbine amp gaz

Leacutequation chimique de la combustion theacuteorique de 1oxyde de carbone dans lair seacutecrit

CO bull 05 Oi + 1881 N raquo CO) + 1881 N

La chaleur deacutegageacutee par cette reacuteaction est de 283000 kJkmol CO cest le pouvoir calorifique du combustible consideacutereacute Nous avons par ailleurs deacutetermineacute (sect 141) lexergie de ce combustible laquelle est eacutegale amp 276200 kJkmol CO

La tempeacuterature maximale du cycle de la turbine a gaz est limiteacutee pour des raisons dordre technologique Cette limitation de tempeacuterashyture implique la dilution des gaz de combustion par un important exceacuteo dair Cest ainsi que pour la tempeacuterature maximale T que nous choiairorraquo eacutegale 8 900degC on calcule aiseacutement que lexcegravesdair seacutelegraveve a 278 raquo fgt

Une tollo dilution des gaz do combustion par lair nous auto-rioo a admettre par simplification que lo fluide qui eacutevoluo dano ia turbine I gaz ost assimilable acirc do loir la combustion eacutetant alors fictivement remplaceacutee par un apport do chaleur eacutequivalant

0

I I

105

Nous en arrivons ainsi a introduire la theacuteorie cyclique selon lashyquelle le cycle de la turbine S gaz est parcouru par un gaz qui re subit aucune modification chimique et ou non seulement la combusshytion mais encore le rejet de chaleur 3 lambiance sont remplaceacutes par des eacutechanges calorifiques avec deux sources respectivement a haute et agrave basse tempeacuteratures

Nous compleacuteterons encore ce modegravele par lhypothegravese du ccedilaz semi-bullparfait cest-agrave-dire obeacuteissant a leacutequation deacutetat des gaz parfaits mais dont la chaleur massique varie avec la tempeacuterature

Le cycle de la turbine A gaz (fig 35) comporte une compression AB que nous supposerons isentrcpique En adoptant un rapport de pression n Pipo3- 6 - valeur modeste mais qui sera conserveacutee dars le cas du cycle a reacutecupeacuteration - nous calculons la temshypeacuterature T en eacutecrivant que les entroshypies initiale et finale de lair aushyquel on a assimileacute le flude moteur sont eacutegales

TC dT S bull J -B- - Rln Elaquo

Figur 35 S b C -dT

+ -E 7 T T

m E Pi

la pression ambiante eacutetant Ici eacutegale a la pression de reacutefeacuterence Pi-lbar et la tempeacuterature ambiante eacutetant eacutegale a la tempeacuterature de reacutefeacuterence t - OC Il vient ainsi

Tbc_ dT T R Po

In 2) Plaquo

8314 raquo In 6 1490 kJKkmol

On en deacuteduit par interpolation dans la table des entropies de lair t b - 1835C

En fin de compression pour 183SC on calcule par la table des enthalpies la valeur H raquo 5375 kjkmol De mecircme en fin de la combustion Isobare BC on trouve pour la tempeacuterature maximale t laquo 900C lonthalple H - 28190 kjkmol Dougrave la chaleur deacutegageacutee pSr la combustion c

qi H b bull 28190 - 537S - 22815 kJkmol

Sachant que 1 kmol doxyde de carbone Libegravere 283000 kj et que 1 kmol dair reccediloit 2281S kJ on obtient le nombre m de kmol dair qui parcourt le cycle par kmol doxyde de carbone utiliseacute

m - 283000 22815 - 1240 kmol Alrkmol CO

Lexorgls du combustible rapporteacutee X 1 kmol dair sen deacuteduit

S w laquo 27laquo200 1240 bullraquo 22274 kjtaool COOUD

LU eœpresslon Stent isantropiquo l e travai l du comprossour degCC^TI flonn8 l l a u ^ u n apport acircexorglo Squlvalont au profit do l o i r

126

eacute v o l u a n t s o i t M raquo H - H laquo 5375 - J = 537 kC kmei cciicircjp o c

L e x e r g i e apporteacutee par l e combust ib le e t la conpressicr s eacute shyl egrave v e donc acirc E raquo 22274 bullbull 5375 = 27649 kJ kmol

C a l c u l o n s l e x e r g i e de l a i r au p o i n t C s o i t 3 9C0 l gtc e t c bar

T f c C dT

bull S - S_ laquo J - E - R ln 2 raquo 4-17 - 8 314 bull In i c o T p

o laquo 29 31 kJKk-iol

H - H_ laquo 28190 kjkaol c o

dougrave E i - H - H - T (S - S ) = 28190 - 2732 laquo 2981 c o o c o

bull 20046 kjkmol

On obtient finalement la perte dexltrccedilie due S lirreacuteversibishyliteacute de la combustion elle est eacutegale a la diffeacuterence entre lexshyergie apporteacutee par le combustible et la compression dune part lexergie de lair au point C de lautre

Ei - Ej - 27649 - 20046 bull 7603 kJkaol

612 Cycle ideacuteal

Pour produira le travail maximum la deacutetente isentropicie du fluide moteur doit ecirctre poursuivie jusquagrave atteindre la tempeacuterature T de lambiance en D (flg 15) Le cycle sera alors boucleacute par

une compression isotherme DA On reacutealise ainsi le cycle ideacuteal ABCDA

Pour la deacutetente isentroplque CO on peut eacutecrire

T c C dT -V C dT

~ 0 ~ pc o Praquo o

Pour t raquo 900degC laccroissement dentropie Isobare vaut c

4471 kJKknol

Pour tlaquo 0C laccroissement dentropie isobare vaut 0 t a

Pour une pression initiale p o 1 bar on laquo p 1 6 = 6 bar Par suite 11 vient pour 1Isentroplque CD

441 - 6314 laquo In 6 = 0 - 8314 bull In (pip)

dougrave p t bullgt 002772 bar ou 2772 Pa

Par leacutequation dStat on obtient lo voluoo au point D t

107

V bull vo bull I yen bull bull bull - yen bull - 8 3 1 4

2 7

X

7 ficirc f 2 - 8193 mVkmol O O Pi Praquo Pi Pi 2772

Dougrave le travail consommeacute lors de la compression isotherme DA

isoth Pigt v

d-l n ltPraquoP1gt 2772 laquo 8193 raquo In (1002772)

gt 8143 JeJkmol

On obtient finalement le travail utile qui est eacutegal au travail de deacutetente diminueacute des travaux relatifs aux compressions isentro-pique et isotherme

u c o comp isoth

bull 14672 Jcjkmol

ACTIF - exergie du combustible 22274 kJ 806 - travail de compression isentropique S37S kJ 194

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la combustion 7603 kJ 275 - travail de deacutetente 281901 - travail de comprisotherme -8143J u o K J z

Rendement exergeacutetique 14672 22274 = 659 Rendement thermique 14672 22815 raquo 643

On notera que le travail de compression isotherme a eacuteteacute con-ventionnellement porteacute au passif pour faciliter la comparaison avec le bilan exergeacutetique du cycle theacuteorique traiteacute ci-apregraves

613 Cycle theacuteorique

Le cycle ideacuteal ne se precircte pas S la reacutealisation pratique Cest pourquoi la turbine agrave gaz est en reacutealiteacute conccedilue selon le cycle theacuteshyorique dans lequel la deacutetente est limiteacutee 3 la pression pbdquo de lamshybiance le fluide moteur eacutetant en principe rameneacute agrave son eacutetat initial par un refroidissement isobare DA Le cycle theacuteorique est alors reshypreacutesenteacute en ABCOA sur le diagramme entropique (fig 35)

LA tempeacuterature t en fin de deacutetente se calcule en exprimant a

la constance de lentropie au cours de cette transformation

Td C dT pound= PIn Eo + s

p c

4471 - 8314 x n 6 = 2981 kJKkmol

108

Par la table des entropies de lair on obtient t = 4714degC et partant par la table des enthalpies or trouve pour cette temperature H raquo 1415S kJkmol

On obtient finalement le travail produit au cours de la deacutetente CD s W d f i t H

0 Hd 2 8 1 9 deg 1 4 1 5 5 = 1 4 0 3 5 k-Vknol

Lexergie E- en fin de la detente isentropiqueest eacutegale a lexergie en fin de combustion E (sect611) diminueacutee

- du travail de deacutetente E 3 laquoE 2 - W d e t - 20046 - 14035 - 6011 kjkmol

Elle repreacutesente la perte dexergie a lambiance Le travail utiltt est eacutegal a la diffeacuterence entre les travaux de deacutetente et de compression

W bull VI - W - 14035 - 5375 - 8660 kjkmol u aet comp

Bilan_exergeacutetlgue

ACTIF - exergie du combustible 22274kJ - travail de compression 5375 -

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la combustion7603 -- travail de deacutetente 14035 -- perte acirc lambiance 6011 -

Rendement exergeacutetique W E bull 3660 22274 = 389

Rendement thermique W u s e^ - 8660 22815 = 380

614 Cycle a reacutecupeacuteration

Dana le cycle theacuteorique la totaliteacute de la chaleur fournie soit H - H provenait de la combustion Il est cependant possibiumle de reacuteduire cette deacutepense de chaleur en reacutecupeacuterant la chaleur sensible disponible en fin de deacutetente on peut ainsi porter lair comprimeacute de la tempeacuterature t agrave la tempeacuterature T (fig36) e refroidissant lair deacutetendu 9e t acirc t

a m Le refroidissement eacutetant pousseacute au maximum on atteint

leacutegaliteacute T_ - TV ce qui entraicircne leacutegaliteacute T bull T n puisque la chaleur massique du gaz ne deacutepend pas de la pression Dans ces conditions le cycle a reacutecupeacuteration comporte successiveshyment

- la compression 1 sentropique Afl - leacutechauffoment isobare par reacutecupeacuteration BN - leacutechauffement isobare par combustion tic - la deacutetente isentropique jusque pbdquo CD

806 194 -

275 -508 -217 -

109

- le refroidissement isobare dans lambiance HA

En reprenant lexemple du paragraphe 613 on peut eacutecrire pour le cycle acirc reacutecupeacuteration correspondant

183SdegC n - d

471 4raquoC

H raquo H raquo 5375 kJkmol o m

Par suite on obtient

la chaleur reacutecupeacutereacutee

14155 kJkmol

H d - H H - H - 14155 - 5375 - 8780

- la chaleur fournie par la combustion H c - H n - 28190 - 14155 = 14035 kJkmol8

- la chaleur rejeteacutee amp lambiance K - H - 5375 - 0 - 5375 kJkmol Figure 36

Le nombre des kilomoles dair qui parcourt le rycle par kilomole de CO utiliseacute devient m bull Q (H - H ) - 283000 14035 - 2016 Jtmolkmol ZQ dougrave 1exergie fournie par loxyde de carbone agrave la kilomole dair

13700 kJkmol

Sachant que pour lair

bull J L c 1835degC laccroissement dentropie isobare vaut 1490 kJKkmol

- 3 t = 4714degC laccroissement dentropie isobare vaut 2981 n-

on obtient 1exergie apporteacutee agrave lair comprimeacute par la reacutecupeacuteration

icirciumliumlfc ) = n4707 bkJk8ol Sjj) - 14155 - 5375 - 2732 x (2981

Dailleurs comme la chaleur massique du gaz ne deacutepend pas de la pression 1exergie ceacutedeacutee entre D et M vaut aussi 4707 kJkmol

Lexergie qui est fournie globalementest eacutegale acirc la somme des exergles fournies par la compression par la reacutecupeacuteration et enfin par le combustible soit

Ej raquo 5375 + 4707 + 13700 raquo 23782 kJkmol

En soustrayant de E 1exergie du gaz en deacutebut de deacutetente (sect611 on obtient la perte par irreacuteversibiliteacute de la combusshytion s E x - E = 23782 - 20046 = 3736 kJkmol

no

Dailleurs en soustrayant de lexergle au point C le travail de deacutetente (sect 613) et lexergie transfeacutereacutee lors de la reacutecushypeacuteration on trouve la perte dexergle 3 lambiance 20046 - 14035 - 4707 laquo 1304 kJkmol

Enfin le travail utile reste identique agrave celui calculeacute au parashygraphe 613 soit W 8660 kJkmol

ACTIF - exergie fournie par la compression - exergie fournie par la reacutecupeacuteration - exergie du combustible

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la combustion - travail de deacutetente - exergie ceacutedeacutee lors de la reacutecupeacuteratlon4707 -- exergie perdue i lambiance

Rendement exergeacutetique Hbdquo Ebdquo - 8660 13700 - 632

5375 kJ 226raquo 4707 - 198 13700 - 576 3736 - 157 1403S - 590 4707 - 198 1304 - 55 -

Rendement thermique laquo ltHbdquo V 8660 14035 - 617

S15 Cycle combineacute gaz - vapeur

Geacuteneacuteraliteacutes

Nous avons vu quen pratique on devait renoncer 1 prolonger la deacutetente du gaz jusquagrave la tempeacuterature ambiante En revenant alors au cycle ABCDA (fig 37) on perd un travail eacutequivalent 1 laire DDA ce qui se traduit par la perte dexergle a lamshybiance Cependant cette perte peut ecirctre valoriseacutee par lassoshyciation dun cycle 1 vapeur deau au cycle a gax

Dans le cycle combineacute gai-vapeur la chaleur rejeteacutee lors du refroidissement des gaz DA ait utiliseacutee pour Cchauffer vaporiser leau et finalement surchauffer sa vapeur selon la transformation isoshybare LMNR La vapeur dont la tempeacuterature maximale est infeacuterieure I t est deacutetendue isentropiquement selon RD jusquagrave la pression de condensation qui correspond ft une tempeacuterature de saturation en principe eacutegale 1 la tempeacuterature ambiante t ltt) bull La vapeur deacutetendue est ensuit condenseacutee isothermlccediluament suivant DL Enfin 1 condensacirct est recomprimeacute jusquagrave la pression de la chaushydiegravere selon la transformation LL Hais comme 1 travail de comshypression de leau eat tregraves faible noua le neacutegligerons comme preacute-ceacutedenment ce qui revient I confondre lea points L et L

La combinaison des deux cycles sur le diagramme entroplque montre quen deacutepit de quelques diffeacuterences notables on retrouve globalement lallure du cycle 1 gai ideacuteal La deacutetente est touteshyfois scindeacutee en deux parties deacutetente CD pour le gax deacutetente RD pour la vopeur Dautrsjpart la compression isotherme du cycle ideacuteal 1 gaz est ici remplaceacute par la condensation lsutherme de la vapour associeacutee 1 la eoetpraoslon du condensacirct

Ill

liumlueumlS-4iuml-poundiumlpoundiS-pound95eumli2i

On a repreacutesenteacute sur le diagramme t - h (fig 38) la courbe de refroidissement des gaz deacutetendus Cette courbe qui serait dailshyleurs une droite si la chaleur massique du gaz eacutetait constante passe par lorigine (laccroissement denthalpie eacutetant nul pour qdegC) elle passe en outre par le point D denthalpie H = lAIS5 kJluiol pour la tempeacuterature de 4714degC jjpound Pour eacuteviter de devoir vaporiser leau sous une pression trop faible on limitera le refroidissement du gar par leau a la temshypeacuterature minimale t- laquo 100degC ce qui fixe le point L Pour reacuteduire 1irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique ertre

le gaz et leau on sefforce de rapprocher la courbe deacutechauffe-ment et de vaporisation de leau de la courbe de refroidissement du gaz Cependant les contraintes Imposeacutees par la transmission calorifique interdisent le recoupement de la courbe de refroidissement Far la courbe deacutechauffement On pourra donc admettre en consideacuterant le cas limite que le point anguleux marquant le deacutebut de la vaporishysation se trouve sur la courbe de refroidissement

En consideacuterant pour simplifier le cas ougrave il ny a pas de surchauffe de la vapeur nous deacuteterminerons la pression maximale de la vapeur vive en posant la condition suivante Pour que le deacutebut du palier de vaporisation (point M) se trouve sur la courbe de refroidissement 11 faut que la chaleur neacutecessaire a la vaporisation de leau soit eacutegale i la chaleur ceacutedeacutee par le gaz par son refroidisshysement de D en M

Calculons dabord la masse deau p vaporiseacutee par ktlomole dair eacutevoluant pour la pression de 32 bar choisie a priori - chaleur disponible H - H q - M155 - 2915 - 11240 kjknol - chaleur neacutecessaire raquo leau h - h raquo 2802 - 0 - 2802 kJkg d8ugrave p = 11240 2802 - 4011 kg deau par kmol dair

Exprimons ensuite la condition preacuteceacutedente p (h - h ) - H - H doa Hn - H - p (H - h ) - H1S5 - 4011 x (2802 - 1025) -7027 kSknoicirc r n m

T

1 y 8 e ^y acirc ff amp _ 0 h

Figure 37 Pleura 38

112

Par la table des enthalpies de lair on trouve pour cette enthalpie H une tempeacuterature du gaz eacutegale acirc 2389C ce qui est agrave peine supfneur acirc la tempeacuterature de saturation de 2374degC la pression de vaporisation de 32 bar a donc eacuteteacute bien choisie

Calculons lexergie de la vapeur en la rapportant a la masse deau p vaporiseacutee par kmol dair eacutevoluant E - p [th - h ) - T Cs - s )1 -4011 X (2802 - 0) -

bull bull 232 XL(6Icirc58 - 8 ) - 4Icirc9J kSkmol0

Puisque la deacutetecte isentropique de la vapeur se prolonge jusqu a la tempeacuterature ambiante Tbdquo lexergie E y traduit le travail reacutecushypeacutereacute au cours de la deacutetente soit w bull 44 91 kJkmol vap

La tempeacuterature du gaz ayant eacuteteacute fixeacutee laquo t - lOOC en fin de son refroidissement il en reacutesulte une perte^dexergie acirc lamshybiance cette perte est eacutegale i lexergie de lair agrave cette temshypeacuterature Eq ( Hq _ Ho _ T o ( Sq V 2 9 1 S deg 2 7 3 lt 2 x lt9deglaquodeg - 0) -439 kJkmol

En soustrayant de lexergie E- du gaz en fin de deacutetente (sect 613) le travail W bull effectueacute par la vapeur ainsi que la perte dexergie 1 lambiance on obtient la perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique gaz-vapeur E 3 W V S B En S 0 U 4 4 9 1 4 3 9 1 0 8 1 WJoaol

Le travail utile du cycle combineacute est eacutegal 1 la somma des deux travaux de deacutetent diminueacutee du travail de compression du gaz s Wu wdet wvap wcemp 1 4 0 3 5 4 9 1 5 3 7 S 1 3 1 S l Wkmol

SiiicircD-icirciumlSpound3iumli3iumlCcedil

ACTIF - exergle du combustible - exargia apporteacutee par la compression

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la combustion - travail da deacutetente du gaz - irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail de deacutetenta de la vapeur - porta daxargla da lambiance

Rendement eacutenergeacutetique j i E c - 13151 22274 - 590raquo Rendement thermique W u ltJlaquo 13151 t 2281S - 5761

62 CYCLES REELS

621 Cycle simple

Loi cycle reacuteels as distinguent dos cycles recircverolbloo princishypalement par la prise an consideacuteration da lirreacuteversibiliteacute qui of-fecto leacutevolution du fluide dane las turbosaachlnao ainsi que do 1Irreacuteversibiliteacute qui affecte laa laquochongeo da chalaur on raison do lucirccucircrt do tempeacuterature neacutecessaire Q la reacutealisation du transfert thermique

22274KJ 806 5375 - 194 7603 - 27S 14035 - 508 1081 - 39 4491 - 162 439 - 16 bull

113

jraquoe cycxe simple oe la turbine a gaz se compose des quatre transshyformations suivantes (fig 39) - la compression adiabatique reacuteelle AB - 1eacutechauffement isobare BC bull- la deacutetente adiabatique reacuteelle CD - le refroidissement isobare DA

Le cycle consideacutereacute est caracteacuteriseacute par bulli 0degC ou 2732 K T raquo 900 C ou 1173 K a c p = 1 bar p raquo 6 bar n raquo p p = 6

Les rendements Isentropiques du compresseur et de la turbine de deacutetente sont n - 085 bull

En reprenart certains reacutesultats anteacuterieurs ( sect 611 et 613) on a en consideacuterant1kmol dair

- tfa - 1835degC Hj - 5375 JsJkmol E b - 5375 kJkmol

-t - SOOC H raquo 28190 - E - 20046 -c c c

- t - 471r4degC bull H - 14155 - E - 6011 -a a c

Pour le combustible (CO) on a encore pouvoir calorifique P bull 283000 kJkmol exergie C raquo 27 62O0 kJkmol

En fin de compression reacuteelle on a H raquo H + (h^ - H Q) n bull 0 + (5375 - O) 08S bull 6324 kJJsmol

dougrave en Interpolant dans la table des enthalpies t raquo2155degC puis par la table des entropies laccroissement dentropie isoshybare eacutegal a 1694 kJkmolK

Il vient ainsi i S v - 1694 - 8314 x In 6 + Sbdquo laquo(2043 +SA kJKkmol b o o

dougrave finalement s Eb ( Hb Ho T o t Sb V ( 6 3 2 4 0 ) 2 7 3 2 x lt2deglt3 bull Sbdquo - S ) - 5766 kJtanol o o

Ei fin do la deacutetente reacuteelle on a H- - H - (H -H) n bull 281J0 - (28190 - 14155) x 085 -o c e n acx 16260 kJkmol dougrave par interpolation i t bull 5379C partant on obtient laccroissement dentropie isobare 3252 kJKkmol Il vient ainsi S - 3252 - 8314 x In 1 + S - (3252 bull S) bullkJKkmol deg o o dougrave finalement I E bull (16260 - 0) - 2732 x (3252 S - S ) =gt 7376 kJkmol a o o

Le travail du compresseur est W bdquo - H - H - 6324 - 0 - 6324 kJkmol comp D a La porta par irreacuteversibiliteacute au compresseur vaut i M c - ( E b - E a ) bull 6324 - (5766 - O) - 558 kj fcnol

Le travail de la turbine de deacutetanto est gt MdOt deg H c Hucirc 3 8 1 9 deg iuml t 3 t o deg 1930 KJtanol

114

La perte par irreacuteversibiliteacute de la deacutetente vaut (E - E ) - W ecirc raquo (20046 - 7376) - 11930 = 740 kjtanol

c Le Sombre-S Se kmol dair effectuant le cycle rapporteacute acirc 1 kmol de CO consommeacute est eacuteccedilal au pouvoir calorifique P diviseacute par la quantiteacute de chaleur reccedilue par chaque kmol dair soit m = P (H - H) raquo 283000 (28190 - pound324) raquo 1294 kmolkmol CO

C C D Dougrave lexergie du combustible rapporteacutee 1 tj=ci dair E - E m raquo 276200 1294 - 21345 gt kirol

1 Lacperte par irreacuteversibiliteacute de la combustion est eacutegale a la somme des exergies apporteacutees par la compression (E) et la comshybustion (E ) diminueacutee de lexergie de lair en debut de deacutetente (E) (E E) - E raquo (5766 + 21345) bull- 20C46 = 7065 kJkmol

La perde d e x e r g i e c acirc l ambiance e s t eacute g a l e a l e x e r g i e de l a i r en f i n de d eacute t e n t e s o i t E - 7376 kJkmol

sectii5D_SIumlSpound3Eacuteiumli3uecirc

ACTIF - travail du compresseur - exergle du combustible

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la compression - irreacuteversibiliteacute de la combustion - travail de la turbine de deacutetente - irreacuteversibiliteacute de la deacutetente - perte dexergie 1 lambiance

Rendement exergeacutetique (Wbdquo - W ) E

Rendement thermique (WJi4 - W m l l m ) (H

6324 kj 23 9 21345 - 77 1

558 - 2 0 7065 - 25 5 11930 - 43 1 740 - 2 7 7376 - 26 7

- 263raquo

vgt - 25 6

Figure 39 Figure U

s22 Cvcle a reacutecupeacuteration

Le cyce acirc reacutecupeacuteration est repreacutesenteacute acirc la figure 40 Les laquoractcristiques du cycle sont les rrecircrces quau paragraphe preacuteceacutedent cependant le cycle comporte ici une reacutecupeacuteration dont lefficaciteacute de leacutechangeur est r = 080

A partir da la deacutefinition de lefficaciteacute on calcule lenthsl-pie do loir en fin do refroidiooomont au reacutecupeacuterateur laquo2 deg H d - r (H^ - H b) raquo 16260 - 060 K (16260 - 6324) = 83Jl kJkmol

115

On en deacuteduit successivement - par interpolation la tempeacuterature t = 2818degC - dougrave laccroissement correspondant dentropie isobare 2075 kJKkmol - lentropie de lair a leacutetat Q S = 2075 - 8314 x In 1 + S laquo ( 2075 + s ) kJKkmol q deg - lexergie acirce lair E = ( 8311 - 0) - 2732 x (2075 + S -S ) = 264 2 kJkmol q o o

- Ou bilan calorifique du reacutecupeacuterateur on tire lenthalpie de lair comprimeacute a la sortie de celui-ci K = H + (H- - H ) - 6324 + (162 60 - 8311) = 14 273 kJkirol cfi en oeacuteduit Successivement - par interpolation la tempeacuterature t laquo 4752degC - dougrave laccroissement correspondant dintropie isobare 2998 kJ Kkmol - lentropie de lair agrave leacutetat P S bullbull= 2998 - 8314 x In 6 +S = (1508 bull S ) kJKkmol p deg - lexergii de lair Ebdquo - (14273 - 0) - 2732 x US08 + S -S) = 10153 kJkmol p deg

La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la compression vaut W - (E - E ) - 6324 - (5766 - O) raquo 558 kJkmol

T-exergie fournie a lair comprimeacute par la reacutecupeacuteration vaut E - E raquo 101S3 - 5766 - 4387 kJkmol

p Le nombre de Junol dair effectuant le cycle rapporteacute A 1 kmol de CO consommeacute est eacutegal au pouvoir calorifique diviseacute par la quantiteacute de chaleur reccedilue lors de la combustion par chaque kmol dair soit

m - P (H - H ) laquo 283000 (28190 - 14273) - 2033 kmol kmol C6 c P

Dofl lexergie du combustible rapporteacute i 1 kmol dair E - E m laquo 276200 2033 - 13586 kJkmol

Le EumlFSvall de la turbine de deacutetente est W - H - H - 28190 - 16260 - 11930 kJkmol

a e Lirfeacuteveriibiliteacute de la deacutetente vaut (E - E d - W - (20046 - 7376) - 11930 raquo 740 kJkmol

c La perte delergie au reacutecupeacuterateur vaut (E - E J ltEbdquo - E ) - (7376 - 2642) (10153 - 5766) -34 kJkSol P b

La perte dexergie amp lambiance est eacutegale a lexergie de lair bull egrave leacutetat Q soit 2642 kJlunol

La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la combustion est eacutegale i la somme des exergies apporteacutees a lair par la combustion bullla compression et la reacutecupeacuteration diminueacutee de lexergie en deacutebut de deacutetente E + (E - E gt bull (Ebdquo - E ) - Ebdquo 1 b o p o c laquo 13586 bull (5766 - O) bull (10153 - 5766) - 20046 raquo 3693 kJkmol

116

iiacirc2_Sicircfpound2fiumli3Hpound

ACTIF - travail du compresseur r 6324 - exergie du conbustible 13586 - exergie fournie par la reacutecupeacuteration 4 387

bullPASSIF - irreacuteversibiliteacute de la compression 558 - irreacuteversibiliteacute de la combustion 3693 - travail de la turbine 11930 - irreacuteversibiliteacute de la deacutetente 740 - exergie fournie par la reacutecupeacuteration 4387 - irreacuteversibiliteacute de la reacutecupeacuteration 347 - perte dexergie acirc lambiance 2642

kJ 260 559 18 2

15

3 18 1

10

491

Rendement exergeacutetique (W

Rendement thermique (W deacutet

deacutet

W ) comp

- W ) comp

Ej raquo 412raquo

(H - H ) c P

402laquo

623 Cycle combineacute

La turbine acirc gaz fonctionne suivant le cycle eacutetudieacute au parashygraphe 621 on y reprendra les donneacutees correspondantes ainsi que les principaux reacutesultats rappeleacutes ci-apregraves - chaleur apporteacutee par le combustible Q - H - H - 21866 kJtanol - exersectie dB combustible E - 21345 -- travail du compresseur w

c o m D 6^ 2 - Irreacuteversibiliteacute de la compresSISfi SS8 -- Irreacuteversibiliteacute de la combustion 7065 -- exergie de lair en deacutebut de detente (t - travail de la turbine de detente - irreacuteversibiliteacute de la deacutetente - ex de lair en fin de deacutetente

- 9O0C) E -20046 W-- 11930 deacutet

H laquo16260 kj kmol) E - 7376

Figura AI

740 (td - 5379C bdquo d

Pour le cycle 1 vapeur associeacute nous adoptons (fig41) vapeur vive 50 bar et 500C laquot) condensation 004 bar Par ailleurs nous adoptons une temshypeacuterature i la chemineacutee de 200degC

Veacuterifions tout dabord que la pression de la vapeur choisie (SO bar) est compatible avec les ejclraquojeances de leacutechange calorifique i - production de vapeur par kmol dair

V - Hq - 2 6 deg 5 8 6 1 - 3139 U V h_ - h 3434 - 121 kmol

r c - anthalple do lair su debut du ptiller dlaquot vaporisation i

117

H 8 = H d - p (hr - h m) raquo 162CO - 3139 x (3434 - 1154) deg

9103 JcJkmol - dougrave par interpolation t - 3081degC

Compte tenu le la tempeacuterature de saturation de la vapeur (2639C) on veacuterifie ainsi que le pincement de tempeacuterature est de 442degC eraquo qui est tregraves largement suffisant

Lexergie de la vapeur vaut E - p [(h - h ) - T (s - s gtJ - 4796 kJkmol

La perte dexergle acirc lsmbiaAce (chemineacutee) est eacutegale a lexergie de lair a 200degC soit i E bdquo H bdquo H bdquo _ T bdquo lt sbdquo ~ SJ bull 5 8 6 1 - 0 - 2 7 3lt lt 1 6 0 5 q q bull o o q o 8314 x In 1) raquo 1476 kJkmol

La perte par Irreacuteversibiliteacute de la transmission gaz-vapeur est eacutegale i lexergie au point 0 diminueacutee de lexergie de la vapeur et de la perte dexergle i lambiance E d - E v - E laquo 7376 - 4796 - 1476 raquo 1104 kJkmol

Etudions ensuite la deacutetente de la vapeur -pour la deacutetente isentropique RE

x - r - bull 6977 - 04225 bdquo bdquo X e s - S 3Icirc475 - 04225 deg 8 1 4 0

- dougrave s h euro bull h + e (h - h) - 1214 + 08140 x (2433) -

2102 KJkg - et compte tenu du rendement adiabatique h e raquo h E - (hr - icircie) bull 1 a d 3434 - (3434 - 102) x 085 laquo

2302 kJkg

- laquobull- bull v bull fej- m+rn - laquobullbullbulllaquo - et partant s - s + x (s - s) bull 04225 + 08964 x

(8475 - 04225) - 7641 kJkg On deacuteduit finalement de ce qui preacutecegravede

- le travail produit par la turbine acirc vapeur W - p (hr - h e gt ) - 3139 x (3434 - 2302) - 3553 kJkmol

- la perte dexergle au condenseur Econd P t lt V ho T o ( V so]- 3 1 3 9 x C lt 2 3 0 2 0 ) 2732 x (7641 - 0)] laquo673 kJkmol - la perte par irreacuteversibiliteacute de la deacutetente ltEbdquo - Ebdquo) - W bdquo bdquo - (4796 - 67 3) - 3553 - 570 kJkmol cond vap

Le travail utile produit par le cycle combineacute seacutecrit + W bdquo laquo 11930 - 63 vap

sectiiSS_S5EcircE9ecircpoundi9He

gtlaquo - M + W 11930 - 6324 +3553 = 9159 kJkmol u det comp vap

ACTiF - travail du compresseur - exergie du combustible

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la compression

632 4 gtcj 229 -21345 - 771 -558 - 20

118

- Irreacuteversibiliteacute de la combustion - travail de la turbine (gaz) - irreacutev de la deacutetente (gaz) - irreacutev de la transmission - travail de la turbine (vap) - irreacutev de la deacutetente (vap) - perte dexergle au condenseur - perte exergle S lambiance

Rendement eacutenergeacutetique W E - 429

Rendement thermique W Q laquo 419

63 Conclusions

Les bilans exergeacutetiques des cycles reacuteversibles sont preacutesenteacutes au tableau 11 (p 121)

Le cycle Ideacuteal ne comporte quune seule perte dexergle lashyquelle reacutesulte exclusivement de la combustion Le cycle theacuteorique sur lequel se fonde le cycle reacuteel de la turbine a gaz comporte en outra un perte dexergle A bass tempeacuterature laquelle correspond a leacutechange calorifique avec lambiance du gaz deacutetendu il en reacutesulte une diminution consideacuterable du rendement (thermique ou exergeacutetlque) du cycle

La reacutecupeacuteration permet notamment deacuteliminer en grande partie la perte dexergle amp basse tempeacuterature Du reste si lon faisait tendre vers luniteacute le rapport de pression du cycle cette perte dexergle serait entiegraverement eacutelimineacutee et lon retrouverait le renshydement du cycle ideacuteal

Le cycle combineacute permet de valoriser la perte dexergle amp basse tempeacuterature 3 laide dun cycle a vapeur associeacute au cycle a gaz le rendement est ainsi grandement ameacuteliora

De plus lirreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique entre gaz et vapeur peut ecirct-e reacuteduite en utilisant un cycle a multiples presshysions de vapeur vve ( sect 232) cest ainsi qua la limite pour un nombre deacutetages infini on retrouverait le rendement du cycle ideacuteal

Les bilans dexergle des cycles reacuteels sont eacutegalement preacutesenteacutes au tableau 11 ils se distinguent essentiellesraquo des cycles reacutevershysibles par lapparition de pertes dexergle nouvelles Ces pertes proviennent dune part des Irreacuteversibiliteacutes meacutecaniques (coippresseur et turbine (s)) dautre part des pertes dexergle engendreacutees par leacutecart de tempeacuterature neacutecessaire a leacutechange calorifique (reacutecupeacuteshyrateur ou chaudiegravere de reacutecupeacuteration et condenseur)

Dans la turbine 3 gaz ougrave le travail consommeacute par le compresseur est loin dEtre neacutegligeable les pertes internes qui affectent 3 la fols le compresseur et la turbine ne sont manifestement pas proshyportionnelles au travail utile contrairement su cas du cycle a vapeur Mais on peut montrer que pour une tempeacuterature maximale donneacutee (34] les pertes internes sont a peu pregraves inversement proportionnelles au facteur de puissance deacutefini par

7065 - 25S -11930 - 431 -740 - 27 -1104 - 40 -3553 - 128 -570 - 21 -673 - 24 -1476 - 53 -

119

0 m

Wdeacutet - Wcomp m x _ comp Wdeacutet Wdeacutet

Or il se fait que lorsque le rapport de pression croicirct on consshytate une augmentation du rendement du cycle theacuteorique associeacutee 3 une diminution concomitante du facteur dlaquo puissance cest-agrave-dire une augmentation des pertes internes ceci explique compte tenu des taux de croissance respectifs du rendement theacuteorique et des pertes internes lexistence dune valeur optimale du rapport de pression pour laquelle le rendement du cycle reacuteel est maximal

Lexpression ci-dessus du facttur de puissance justifie que pour un rapport de pression donneacute (W = const) leacuteleacutevation de la tempeacuterature maximale entraicircne une augmentation de ce facteur car w

d eacute t est alors majoreacute On peut en conclure quon obtiendra dans cas conditions une reacuteduction de limportance relative des pertes internes et que peu suite le rendement du cycle reacuteel se rapprochera du rendement du cycle theacuteorique lequel est par ailshyleurs constant pour un rapport de pression donneacute (chapitre 7) Il sexplique ainsi que contrairement au cas theacuteorique le renshydement du cycle reacuteel sameacuteliore lorsquon en eacutelegraveve la tempeacuterature maximale

Dans une turbine a gaz eacutequipeacutee dun reacutecupeacuterateur dont leffishycaciteacute est toujours infeacuterieure S luniteacute la perte calorifique par reacutecupeacuteration imparfalce est eacutevidemment proportionnelle a la chaleur reacutecupeacuterable (pour une efficaciteacute donneacutee) Comme cette chaleur reacuteshycupeacutereacutee est dautant plus grande que le rapport de pression se rapshyproche de 1uniteacute la perte de chaleur correspondante augmente 3 mesure que celui-ci diminue Ceci explique que contrairement au cas theacuteorique le rendement de la turbine 3 gaz avec reacutecupeacuterateur naugmente pas continucircment au fur et 3 mesure que le rapport de pression deacutecroicirct mais quil finit par diminuer apregraves ecirctre passeacute par un maximum

En comparant le cycle ideacuteal au cycle theacuteorique on constate que si le travail de la turbine de deacutetente est plus grand dans le preshymier il sajoute au travail du compresseur adiabatique le travail dun compresseur isotherme On peut alors montrer 34] quil en reacutesulte une valeur tregraves faible du facteur de puissance ce qui annonce des pertes internes particuliegraverement importantes Le renshydement quon peut finalement attendre dune turbine 3 gaz qui reacutealishyserait le cycle ideacuteal serait par conseacutequent tregraves mauvais A cette raison fondamentale sen ajoutent dailleurs dautres dordre techshynologique pour expliquer que le cycle ideacuteal ne donne lieu tel quel i aucune application pratique

En conclusion si pour les raisons eacutevoqueacutees ci-dessus il nest pas possible de reacutealiser le cycle ideacuteal il est neacuteanmoins possible de reacutealiser soit le cycle 3 reacutecupeacuteration soit le cycle combineacute lesquels permettent dapprocher le cycle ideacuteal dune maniegravere inshydirecte et avec des perspectives plus favorables

Revenant au tableau 11 il convient de remarquer que les valeurs des rendements obtenus pour les cycles reacuteels sont quelque peu opshytimistes en raison de certaines hypothegraveses simplificatrices implishycites notamment en ce qui concerne la non prise en consideacuteration

12C

des pertes de charge En revanche la valeur xodeste du rapport de pression uniioralement adopteacute conduit peur le cycle sinple acirc ur rerdement manifestement infeacuterieur 3 la normale

La turbine 3 gaz se caracteacuterise par une perte dexergie modeacutereacutee 3 haute tempeacuterature mais elle est peacutenaliseacutee par une grande perte dexergie agrave basse tempeacuterature En revanche le cycle 3 vapeur qui est affecte dune tregraves grande perte dexergie agrave haute tempeacuterature preacutesente une perte dexergie a basse tempeacuterature sui est quasi nulle On conccediloit degraves lors que la combinaison jes cycles agrave ccedilaz et 3 vapeur puisse conduire acirc une reacuteduction simultaneacutee des pertes dexergie 3 haute et 3 basse tempeacuteratureset ainsi 3 lobtentien dun rendement global eacuteleveacute Cest ainsi qua la centrale autrishychienne de Korneuburg un cycle combineacute 3 double pression de vapeur vive fonctionne aec le remarquable rendenent net de 468133]

Au terme de cette tialyse il apparaicirct que gracircce 3 lapplicashytion du cycle combineacute il est devenu possible de reacuteduire dune maniegravere satisfaisante les irreacuteversibiliteacutes affectant les eacutechanges thermiques Nais 11 reste quenviron un tiers de lexergie du combustible est perdue par lirreacuteversibiliteacute de la combustion Cette irreacuteversibiliteacute pourrait cependant ecirctre reacuteduite du moins en principe en alimentant le cycle combineacute au moyen dun geacuteneacuterateur magneacutetohydrodynaalque lequel assurerait une production directe deacutelectriciteacute par deacutetente des gaz de combustion produits i tregraves haute tempeacuterature Cependant en deacutepit des efforts qui ont eacuteteacute faits pour maicirctriser cette technologie nouvelle il semble bien que les difficulteacutes engendreacutees par les tregraves hautes tempeacuteratures en cause ne puissent ecirctre reacutesolues du moins actuellement

Enfin des eacutetudes prometteuses sont actuellement en cours en vue de substituer notamment dans les cycles combineacutes le charbon aux combustibles plus coucircteux principalement le gaz naturel et le fuel leacuteger qui sont geacuteneacuteralement utiliseacutes pour lalimentation des turbines 3 gai Panai les voies exploreacutees il convient surtout de citer lalimentation par gazogegravene (17) et la combustion sous pression en lit fluldiseacute (18)

64 Chaudiegravere de reacutecupeacuteration

La chaudiegravere de reacutecupeacuteration qui assure la liaison entre le cycle 3 gaz et la cycle 3 vapeur est le siegravege dune irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique j celle-ci est a priori assez importante en raison de lexistence dun palier de vaporisation dautant plus eacutetendu que la pression de vapeur est limiteacutee par le niveau de temshypeacuterature modeste- Hais comme on la vu (sect Slaquo3) cette irreacuteversibiliteacute peut ecirctre atteacutenueacutee par le recours 3 un cycle acirc deux pressions de vapeur vive

121

Tableau 11 - Reacutecapitulation des bilans exergeacuteticues

ACTIF -travail du compresseur -exerccedilie du combustible -exergie rcurrie par la reacutecup PASSIF -irreacutev ce la compression -irreacutev de la coinbustion -travail de la turbine (gaz) -irreacutevde la deacutetente (gaz) -exergie fournie par la reacutecupj--irreacutevde la reacutecupeacuteration -perte dexa lambiance -irreacutev de la transmission -travail de la turbine vap) -irreacutevde la deacutetente (vap) -perte dex au condenseur Rendement exergeacutetique Rendement thermique

A() alt 19J 19 506 3C

i) C

ideacuteal cheacuteoricue 3 reacutecjpeumlr Cycles reacuteversibles tion D bull combineacute Cycles reacuteels E bull simple F bullbull 3 reacutecupeacuteration G raquo combineacute () La valeur indiqueacutee correspond au travail de deacutetente CD di nueacute du travail consommeacute par la compression isotherme DA

La chaudiegravere de reacutecupeacuteration consiste en une succession deacutechcn-geurs dans lesquels le fluide chauffant est constitueacute par les ccedilaz deacutechappement de la turbine 3 gaz tandis que le fluide chauffeacute est de leau sa vapeur ou bien un meacutelange satureacute des deux Cn se trouve deacutes lors dans la situation oC lon a affaire 3 un meacutediocre coefficient de convection du cocircteacute des gaz cependant que ce coeffishycient est nettement plus eacuteleveacute du cOteacute de leau ou de sa vapeur 3 haute pression Or on sait que pour ameacuteliorer 1eacutechange calorishyfique 11 faut sefforcer dameacuteliorer celui des deux eacutechanges ccr-vectiicircs qui est le plus deacutefavorable Une telle ameacutelioration peut ecirctre obtenue Indirectement en garnisshysant dailettes la surface exteacuterieure des tubeslaquelle est direcshytement en contact avec les gaz (6 222)

Enfir la conception mecircme de la chaudiegravere de reacutecupeacuteration doit favoriser la reacuteduction de lIrreacuteversibiliteacute thermique cette exi-geance eacutetant au mieux satisfaite par la circulation meacutethodique des deuil fluides ceci conformeacutement aux conclusions du paragraphe3 3 4

122

CHAPITRE 7

LES CYCLES THERMODYNAMIQUES DES MACHINES MOTRICES THERMIQUES

71 GENERALITES

711 Transformation polytropique

La polytropique deacutesigne une transformation thermodynamique efshyfectueacutee par un gaz parfait laquelle est caracteacuteriseacutee par une valeur constante du rapport ltli de la variation deacutenergie interne Au 3 la quantiteacute de chaleur eacutechangeacutee q [7] On a ainsi

ou = $q et w = (1 - ) q (1)

ougrave w repreacutesente le travail effectueacute

Sous forme diffeacuterentielle les relations (1) seacutecrivent

du =bull 5q et iraquo = Il bull )lt5q (2)

et par suite

5q raquo Eacute5 bdquo I c dT = cdT (3) ^ ^ V v

Le rapport c vgt que nous deacutesignons par crepreacutesente la chaleur massique (apparente du processus polytropique

En introduisant dans le principe deacutequivalence lexpression du travail il vient

lt5q = du + pdv = c dT + pdv (4)

oc par lt3) laquoq deg cdT

dougrave fc - c ) dT = pdv (5)

( ) ce cnapitre reacutesume la publication citeacutee sous la reacutefeacuterence I0]

De mecircme l e premier p r i n c i p e peut encore s eacute c r i r e

Sa - c dT - v dp

dT

dT = - v d p (6)

mbre les relations (6) et 5) il vient

= k (7

bull c par (3) 5ltJ = c

d o ugrave (c - c ) P

En divisant membre agrave m

c C

P v dpound

icircdeg c c v p dv

bull en posant c - c p

c - c v

bullbull La relation (7) peut encore seacutecrire k mdash + -E = o v p

ou encore apregraves inteacutegration et en passant du logarithme au nombre v

i p v raquo const (8)

Dans leacutequation (8) de la polytropique lexposant k prend pour chaque cas particulier une valeur numeacuterique deacuteterailneacutee Il conshyvient de distinguer plus speacutecialement les transformations suivantes

bull- isobare k laquo 0 - adlabatique k bull Y lt c

tcbdquogt

- isotherme k bull 1 - lsochore s k raquo laquo

Les transformations que nous avons consideacutereacutees eacutetant reacutevershysibles il en reacutesulte notamment que ladlabatique est aussi une isentropique

712 Tempeacuterature moyenne inteacutegreacutee (tml)

Conformeacutement a la deacutefinition qui en a eacuteteacute donneacutee au paragraphe 1112 nous appelons tml relative a la transformation recircverrible 12 le rapport de la quantiteacute de chaleur q eacutechangeacutee au cours de celle-ci a la variation dentropie correspondante soit

T - Icirc T H ( 9 )

Comma on la vu au paragraphe preacuteciteacute la tml est repreacutesenteacutee sur le diagramme entropique par la hauteur du rectangle lLNn ayant mecircme aire que la surface 112n situeacutee sous la courbe 12 repreacutesentashytive de la transformation consideacutereacutee (flg 1 )

Pour une transformation polytroplque 12 caracteacuteriseacutee par la constance de sa chaleur massique c on peut eacutecrire

q n bull c (T - T) (10)

ot bdquo- bull pound pound J = clnf (11)

On obtient alors lexpression de la tmi relative acirc la transformation polytropique 12 en remplaccedilant dans la relation (9) la quantiteacute de chaleur q u et la variation dentropie (s 2 - s ) par leurs expressions respectives (10) et (11) soit

T bull laffjr lt 1 2gt

En particulier la tmi relative acirc une Isochore ou a une isobare est donneacutee par lexpression (12) dailleurs indeacutependante de la valeur particuliegravere de c ou de c

v p Consideacuterons un f luide qui subit successivement deux transforshy

mations reacutevers ib les 12 et 23 par exemple une isochore suivie dune isobare Par deacutef in i t ion de la t m i on a - pour la transformation 12 i T u bull mdash3-Umdash (13)

S] - Si - pour la transformation 23 T^i raquo mdashSimdash (14)

S] - Sj

De mecircme on a pour la transformation totale 13

T l 1)1 raquo l2 i Si

S - S| (S - Sj ) + (S j - S )

(15)

et en remplaccedilant q l s et qraquo 3 par leurs expressions tireacutees de (13) et (14) on a

T bdquo T (s - laquobull) bull Ti (s - s ) n 6 )

T (s - s) + (s - a) ( 1 lt

I l s ensui t que la t a l reacutesultante T 3 est une moyenne ponshydeacutereacutee des t m i r e l a t i v e s aux transformations p a r t i e l l e s

713 Cycle de Carnot Consideacuterons une source chaude e t une source froide se trouvant

toutes deux 3 tempeacuterature constante Supposons quun gaz effectue un cycle de transformations reacutevers ibles en eacutechangeant de la chaleur avec ces deux sources Un t e l cycle se composera neacutecessairement des quatre transformations suivantes

- La source chaude fournit de la chaleur au gas dune maniegravere reacutevershys i b l e ce qui ne peut se fa i re que par une deacutetente Isotherme do c e l u i - c i puisque la source laquoat a tempeacuterature constante T

- Le gaz e s t ensuite ameneacute a la tempeacuterature de la source froide au moyen dune deacutetente laquodiabeacutetique et reacutevers ib le 11 est en e f f e t oxclu denvisager un eacutechange calori f ique avec lune ou l autre des deux sources puisquun t e l eacutechange se ferai t avec un eacutecart do tempeacuterature non nul ce qui est Incompatible avec la reacutevers i shyb i l i t eacute qui a laquoteacute postuleacutee

- Ayant preacutealablenent a t t e i n t la tempeacuterature de la source froldo lo cas code a c e l l e - c i de la chaleur selon une transformation Qui ne peut Otre quun ceaproaalon isotnarras bull T

laquoJjbdquo

125

- Enfin le gaz est rameneacute a la teniperature de la source chaude par une transformation reacuteversible qui exclut tout eacutechange caloshyrifique et qui sera degraves lors une compression adiabatique

La conception de ce cycle de transformations nous conduit ineacuteshyluctablement au cycle de Carnot qui apparaicirct ainsi comne sinon le seul du moins le processus le plus simple permettant deffectuer la conversion de la chaleur en travail dans les conditions envishysageacutees a savoir en ayant recours aux deux seules sources a tempeacuteshyrature constante en supposant les transformations reacuteversibles et en utilisant un gaz comme fluide moteur

Tel quil vient decirctre deacutecrit le cycle de Carnot na aucune porteacutee pratique directe puisquil ne constitue le cycle theacuteorique daucune des machines motrices thermiques actuellement utiliseacutees Il preacutesente neacuteanmoins un grand inteacuterecirct en effet il fournit un moyen dinvestigation efficace pour eacutetudier la conversion de la chaleur en travail A ce propos il convient de rappeler le theacuteoshyregraveme de Carnot qui seacutenonce comme suit Tous les cycles reacutevershysibles fonctionnant amp laide de deux mecircmes sources de chaleur ont mecircme rendement On sait dailleurs que le rendement du cvcle de Carnot seacutecrit n - 1 - pound 1 7 )

71 Extension du theacuteoregraveme de Carnot

Consideacuterons le cycle reacuteversible 12341 (flg 42) eacutechangeant de la chaleur avec deux sources a tempeacuterature variable selon les deux polytropiques 23 et 41 de Mecircme espegravece cest-S-dlre caracteacuteshy

riseacutees par une meneacute chaleur massique c et parshytant un mecircme exposant k

les transformations 12 et 34 qui reacuteunisshysent Imraquo deux polytropiques sont neacutecessaireshyment laquodiabeacutetiques puisquelles ne peuvent eacutechanger reacuteversiblement de la chaleur avec les sources preacuteciteacutees

La cycle 12341 se compose degraves lors des transformations reacuteversibles suivantes s

- compression adiabatique 12 - eacutechauffement selon la polytroplque 23 - deacutetente adiabaticcedilue 34 - refroidissement selon la polytroplque 41

n l - a i l ( 1 8 ) l u

rifure laquo2 Le rendement du cycle s eacutecr i t

Par deacute f in i t i on de la t a l on a ltj i raquo T ( bull - S i ) e t 4 t i ( 8 - raquo J gt (1raquo)

dougrave il vlont sachant qua lea deux variations dentropie sont u laquo o X laquo raquo laquo n bdquo i - IumlU (20)

121)

126

La t m i r e l a t i v e S une transformation polytropique es t dor neacutee par l exp res s ion (12) doO i l v ien t

T T l lt in (T T r J T l - l n ( T T )

En combinant lexpression de la polytropique et leacutequation deacutetat on a

T v k _ 1 T V

k~l

S - ltvgt laquo l - lt) (2raquo) Dautre part deacutemontrons leacutegaliteacute - - - 2 123)

En effet on a pour les polytropiqueraquo

Pi vraquo pi v

doO 2raquo poundlaquo - pound bull li (24) Pi Pi Vj Vraquo

et pour les adiabatiques

poundlaquo - pound et pound - l Pi vlaquo Pi v

dougrave f - pound bull poundgt (25) Pi Praquo vraquo Vi

En eacutegalant les seconda membres da (24) et (25) il vient

v v (v bull v

En passant au logarithms on montra qua si k^t y ca qui est eacutevident cette eacutegaliteacute ne peut ecirctre veacuterifieacutee que pour

X- ou iuml - iumlraquo Cqfd Vl V V V ^

Par suite laa seconds membres des relations (22) laquotant Cgauraquo 11 vient i

i - I raquolaquo1 ot partant la rapport des t a i dont lea ojtproaaiono sont donnGoo on (21) pant aeacutecrira i

S - f (27)

127

Deacutes l o r s l e x p r e s s i o n (20) du rendement prend la forme r

1 - 1 - | lt2B)

Ncus pouvons ainsi tirer les conclusions suivantes

1) Tous les cycles reacuteversibles eacutechangeant de la chaleur selon deux polytroplques donneacutees de mecircme espegravece (mecircme c et partant mecircme k) ont mecircme rendement ainsi par exemple les cycles 12341 et 12341 sont eacutequivalents

2) Ce rendement est eacutegal agrave celui dun cycle de Carnot effectueacute entre deux sources respectivement i T 2 et Ti -es deux tempeacuteratures eacutetant deacutetermineacutees par les intersections des deux polytroplques donneacutees avec une lsentropique arbitrairement choisie

3) Dans le cas particulier ougrave les deux polytroplques sont des lso-therreu (le laquo 1 ) on retrouve eacutevidemment le cycle de Carnot eacutevoshyluant entre les tempeacuteratures Tj et T cest-acirc-dire le cycle 123-4-1

4) Mous avons ainsi eacutetendu le theacuteoregraveme de Carnot au cas des cycles reacuteversibles effectueacutes entre deux sources agrave tempeacuterature variable dans la mesure oO les eacutechanges calorifiques correspondants sont reacutegis par une mecircme loi polytropique

715 Cas de deux polytroplques despegraveces diffeacuterentes

Consideacuterons le cycle reacuteversible 12341 (flg 4S) eacutechangeant de la chaleur avec deux sources i tempeacuterature variable selon deux polytroplques despegraveces diffeacuterentes caracteacuteriseacutees par les chaleurs massiques C pour 23 et C pour 41 Les transformations 12 et 34 sont encore neacutecessairement des adlabatiques(voJr flg43 page 129)

En faisant encore appol eux tmi le rendement du cycle 12341 peut seacutecrire comme preacuteceacutedemment

bull gt - ft On a pour les deux polytroplques

(29)

si raquo C l n y (30)

les variations dentropie sont eacutegaleraquo 11 vient en eacutegashylant las seconds membreraquo de (30) bull

r$m - bull sect - laquo mdash sect- - i

Dautre part (31) peut encore seacutecrira i

lln c raquo In | dougrave | raquo lt|gt = 0 on posant |=e (32)

SiiS|iiLJttlJi- I I1 IIIU bullbull bullUjMillM||EacuteilJIlill

128

a n c F J - I - 3 2 ) lt3e s T = T ~ e t T) = T i l v i e n t

( 3 3 ) T - T T - T

(32 ) q u e T = T i 1 et

T e 1 - i Tj 8 - 1

Multipliant (31) et (33) membre acirc meirbre cr trouve

1 g l - TT- T - ~ T l n ( T T = I- IJI

1 bull 6 - 1 bull T 2 T - T bull ln (T T) T

Dougrave finalement en introduisant lexpression (34) du rapport des tmi dans celle du rendement (29) il vient

1 6 1 - 1 T n - iuml bull - m bull r ( 3 S )

Les tempeacuteratures Ti et Tj qui deacuteterminent les deux polytro-piques eacutetant fixeacutees a priori proposons nous deacutetudier la variation du rendement en fonction de S Pour ce faire calculons la deacuteriveacutee

A B1 - (6-i) de 1 1) - (e1 - i) N

de ^T^Tgt (8 - 1)raquo - ocirc lt 3 6 )

Le deacutenominateur D eacutetant essentiellement positif la deacuteriveacutee aura mecircme signe eue son numeacuterateur N 11 sagit de discuter le signe e la fonction i_ i lt _ M(G) - (S - 1)(18 a)-(8 - icirc) - (1 - 1)8 -16 1 +l

ougrave 6 raquo T|Tj est toujours supeacuterieur 1 luniteacute dans un cycle moteur

a S aeacutecri Or on a raquo ( 1 | bull 0 e t d a i l l eurs la deacuteriveacutee de N par rapport

t H(8) - 1 (1 - 1 ) 8 W lt 8 - 1 )

Le oigne de c e t t e deacuteriveacutee est constant La fonction H(8) es t donc monotone et e l l e possegravede pour 8 gt l l e signe de sa deacuteriveacutee (puisque N(i) a 0) qui n est autre que ce lu i de (1 - 1 ) car 1 et 6 sont tous deux p o o l t i f s 11 vient a ins i

H gt 0 pour 1 gt 1 N lt 0 pour 1 lt 1

Cetto discussion conduit finalement aux reacutesultats suivants rolatifo S deux cao classiques icirc

Premier caa icirc C =gt C j C - C icirc dougrave 1 bullgt Y gt 1 p v ^

La fonction M(8) et par suite la deacuteriveacutee -j^ ( 6 J ) ont lo

cigno do (1 - 1) qui eut Ici positif Il sensuit laquorua ls second tormo du rondement est una fonction croissants do 9 ot quon fin do compto lo rendement ost une fonction deacutecroissante do cotte vashyriable Par culto lo rendement deacutecroicirct loroquon augmente la chalaur apportfia au cyclo t hauto tcmpOrnturo

4

B2H5acircQsect2_S2S bull C ltraquo C j C bull=gt C dougrave 1 deg y lt j

129

La fonction N(8) et par suite la deacuteriveacutee 37- (9 ]) ont le ucirct 0 mdash 1

signe de (1 - 1) qui est ici neacutegatif Il sensuit que le second terme du rendement est une fonction deacuteshycroissante de cette variable Par conseacuteshyquent le rendement croit lorsquon augshymente la chaleur apporteacutee au cycle acirc haute tempeacuterature

Nous pouvons ainsi tirer les conshyclusions suivantes

Figure 43

1 Les cycles reacuteversibles effectueacutes entre deux polytropiques donneacutees mais desshypegraveces diffeacuterentes ( C ^ C) ont des rendements qui deacutependent du rapport des tempeacuteratures deacutelimitant leacute-

chauffement donc aussi de limpor-~ tance de cet apport de chaleur

2 Lorsque la chaleur speacutecifique C (reshylative a leacutechauffement) est supeacuterishyeure a la chaleur speacutecifique C (reshylative au refroidissement) le renshy

dement est une fonction deacutecroissante de 8

3) Lorsque la chaleur massique C est infeacuterieure a C le rendement est une fonction croissante de 8

4) Toutes autres choses eacutegales notamment 8 et 1 le rendement est une fonction croissante du rapport T 2Ti

72 MOTEUR A COMBUSTION INTERNE

721 Cycle de Beau de Rochas

Leacutetude du moteur a combustion interne est baseacutee sur la theacuteoshyrie cyclique nous ferons lhypothegravese compleacutementaire que le fluide est un gaz parfait

Le cycle de Beau de Rochas cycle de reacutefeacuterence du moteur acirc explosion se compose des transformations reacuteversibles suivantes (fig 44 et 45)

- adiabatique 12 - eacutechauffement lsochore 23 - deacutetente adiabatique 34 - refroidissement lsochore lt-l

Le cycle de Beau de Rochas est caracteacuteriseacute par deux paramegravetres le rapport volumeacutetrlque de compression e bullgt vvj et le rapport de pression A - pipj Ce cycle reacuteversible eacutechange de la chaleur avec deux sources 3 tempeacuterature variable selon deux isochores cest-agrave-dire deux polytropiques de mecircme espegravece Il est donc justiciable de lextension du theacuteoregraveme de Carnot (cf sect 714) dont nous tirons lexpression geacuteneacuterale de son rendement

Ti 1 - (37)

130

v ient

Figure A4 Figure 45

En combinant l eacutequation d eacute t a t e t c e l l e de 1adiabatique

Y - l Y - l o r

V i

DoO finalement lexpression classique du rendement

_1 Y-l

poundgt

1 -

il

(38)

(39)

On deacuteduit les conclusions suivantes de lextension du theacuteoregraveme de Carnot et de lexpression (39) du rendement qui en deacutecoule

1) Le cycle eacutetudieacute est eacutequivalent amp un cycle de Carnot effectueacute entre les tempeacuteratures Tj et T|

2) Le rendement du cycle eacutetudieacute est une fonction croissante du rapport volumeacutetrique de compression e

3) Le rendement est indeacutependant du rapport de tempeacuterature TjT(ou du rapport de pression P1P2 bull M gt il est degraves lors indeacutependant de la charge de moteur

4) Dans la mesure ougrave lon se fixe une valeur maximale de T le rendement tend pour des valeurs croissantes de e vers une lishymite qui correspond au rendement du cycle de Carnot entre les tempeacuteratures T et T1

Par ailleurs le rapport TJTI (et partant ) deacutepend de la quantiteacute de chaleur fournie au gaz par cycle Si son accroissement augmente la puissance speacutecifique du moteur sa valeur ne peut toushytefois deacutepasser une certaine limite qui est fixeacutee par la quantiteacute de combustible pouvant ecirctre brucircleacute complegravetement dans lair -jui a subi la compression

Enfin il existe une limite pratique au rapport e cette lishymite est imposeacutee par lapparition du pheacutenomegravene de deacutetonation

722 Cycle de Diesel

Lo cycle do Dleoel cycle de reacutefeacuterence du moteur portant le mecircme nom oe compose des transformations reacuteversibles suivantes

ill I

131

(f ig

Figure 46

46 et 47) - compression adiabatique 12 - ecircchauffement isobare 23

Figure 47

detente adiabatique 34 refroidissement isochore 41

Le cycle de Diesel est caracteacuteriseacute par deux paramegravetres le rapport volumecirctrique de compression E - v2vj et le rapport de voshylume p V)v2 ^e cycle eacutechange de la chaleur avec deux sources a tempeacuterature variable selon lisobare 23 et 1isochore 41 respectishyvement cest-agrave-dire -selon deux polytropiques despaces diffeacuterentes Lexpression du rendement est degraves lors donneacutee par la formule (35) Il vient ainsi en substituant Y acirc 1 puisque C raquo C et C raquo C et

en consideacuterant quen vertu de leacutequation deacutetat appliqueacutee a la transformation Isobare 23 le rapport de tempeacuterature 9 laquo TJTJ est eacutegal au rapport de volume a

Dailleurs pour la compression adiabatique 12 on a comme au paragraphe 721

Y-l

On obtient finalement lexpression du rendement

- 1 1

1 T - l

( 4 1 )

(42)

Les proprieacuteteacutes suivantes du cycle de Diesel se deacuteduisent du paragraphe 71S r e l a t i f au cycle effectueacute entre deux polytropiques despegraveces d i f feacuterentes a ins i que de l expression (42) qui en deacutecoule 1) Le rendement es t fonction du rapport de tempeacuterature TiT et

partant du rapport volumecirctrique de compression c l expression (42) indique qu i l cro icirc t avec ce paramegravetre

2) Le chaleur massique C re la t ive a leacutechange calorif ique II haute tempeacuterature salon 23 eacutetant super1euro 1 li chaleur massique C v

re la t ive leacutechange fi basse tempeacuterature selon 41 l e rendement est uno fonction deacutecroissante du rapport de tempeacuterature 9degTTii

132

par conseacutequent il est aussi une fonction deacutecroissante du rapshyport de volume c Ainsi le rendement du moteur deacutecroicirct lorsque sa charge augmente

3) Lorsque le rapport 0 diminue er tendant vers luniteacute en peut montrer que la valeur du rendement tend vers celle dun cycle de Carnot effectueacute entre T 2 et Tj

La diminution du rapport P est comme nous lavons vu beacuteneacuteshyfique au rendement elle preacutesente cependant linconveacutenient de reacuteshyduire la quantiteacute de chaleur reccedilue par cycle ce qui entraicircne une diminution concomitante de la puissance speacutecifique du moteur Dailshyleurs le rapport s ne peut deacutepasser une certaine valeur imposeacutee par la quantiteacute de combustible qui peut ecirctre brucircleacute complegravetement dans lair disponible

Le cycle de Sabatheacute qui comporte un eacutechauffegraverent isochore suivi dun eacutechauffement isobare pourrait faire lobjet dune eacutetude baseacutee sur la meacutethode deacuteveloppeacutee preacuteceacutedemment Lapport de chaleur agrave haute tempeacuterature eacutetant alors constitueacute de deux polvtropiques successives mais despegraveces diffeacuterentes on serait notamment ameneacute agrave consideacuterer ici la moyenne pondeacutereacutee des tml relatives acirc 1isochore et a lishysobare correspondantes conformeacutement au paragraphe 712 [4 0]

73 TURBINE A GAZ

731 Cycle de Joule

En adoptant encore la theacuteorie cyclique le cycle de Joule consshytitue le cycle theacuteorique de la turbine i gaz Ce cycle se compose des transformations reacuteversibles suivantes (fig 48)

- compression adlabatique AB - eacutechauffement Isobare BC - deacutetente adlabatique CD - refroidissement Isobare OA

Le cycle de Joule eacutechange de la chaleur avec deux sources i tempeacuterature variable selon deux isobares c es t -a -d ire deux poly-tropiques de mecircme espegravece Lextension du theacuteoregraveme de Carnot est donc applicable et nous en deacuteduisons que l e rendement du cycle de Joule s eacute c r i t

n - 1 - Ja (43) b

En appliquant pour un gaz parfait leacutequation deacutetat et l e x shypression de 1adlabatique noua obtenons pour la compression AB

T iuml ^ -iuml - n T (44)

a ougrave l e rapport de pression n = P b P repreacutesente un paramegravetre du cycle a

-) Mil - J W j

133

Figure 48

Dougrave l expression du rendement rishyde Joule 1-v

y n 1 - n bull gt

Il reacutesulte de lextension du -heacutec-recircme de Carnot et plus speacutecialement et lexpression (45) qui sen deacuteduit les conclusions suivantes

1) Le cycle de Joule A3CDA est eacutequivale- A un cycle de Carnot effectueacute entre les tempeacuteratures T et T

b a __ 2) Son rendement augmente avec le rapec r-

TT il est deacutes lors conec le rortre D a

la relation (44) une fonction croisshysante du rapport de pression n

3) Le rendement du cycle de Joule est indeacutependant de la tempeacuterature T c donc aussi de la quantiteacute de chaleur apporteacutee agrave haute tempeacuteshyrature

On constate que le rendement croit mais de moins en moins vite au fur et 3 mesure que n augmente ainsi le rendement du cycle ABCoA est supeacuterieur i celui du cycle ABCDA Dailleurs il tend asymptotiquement vers une limite eacutegale au rendement du cycle de Carnot effectueacute entre lestempeacuteratures extrecircmes T et T

732 Cycle a reacutegeacuteneacuteration

SI lon considegravere le cycle theacuteorique de la turbine a gaz (fig 49) on consshytate que la tempeacuteracirct raquo-e T atteinte en fin de deacutetente peut ecirctre supeacuterieure acirc la tempeacuterature T atteinte en fin de compression Il apparaicirct ainsi la posshysibiliteacute dune reacutecupeacuteration de chaleur par refroidissement du ga deacutetendu au profit du gaz comprimeacute On en arrive ainsi 1 ce cevoir le cycle 1 reacutegeacuteneacuteration qui se compose des transformaIons reacutevershysibles suivantes

bull compression ediabatlque AB S_ - eacutechauffement par reacutecupeacuteration selon

lIsobare BM Figura 49 _ apport de chaleur externe selon lisoshy

bare KC - datante adlabatique CD - refroidissement du I la reacutecupeacuteration selon l i sobare DN - rajas de chaleur 1 lambiance selon l i sobare KA

Les di f feacuterentes Isobares eacutetant des courbes Identiques simpleshyment dacirccelecircee paralleleaent 1 l aaa des entropies [40J i l sonoult

134

que l e c y c l e agrave r eacute g eacute n eacute r a t i o n ABgtM)CD(K)A e t l e c y c l e de J c u l e A B C SA c o m p o r t e n t d e s eacutechanges c a l o r i f i q u e s i d e n t i q u e s Ces eacutechanges c o r r e s p o n d e n t icircen e f f e t agrave d e s t r a n s f o r m a t i o n s analcirues e f f e c t u eacute e s e n t r e l e s mecircmes tempeacuteratures extrecircmes - CJ qui implique ro-aT^rc l e s mecircmes t m i - t a n t en ce qui concerne l eacute c h a n g e avec la s o u r c e chaude s o i e MC ou B C r e s p e c t i v e m e n t que l eacute c h a n g e avec l a ~-biaree s o i t NA dans l e s deux c a s

La r eacute c u p eacute r a t i o n de cha l eur e s t d autant p l u s e f f i c a c e que l eacute c a r t e n t r e ccedil amp s tempeacuteratures d e s p o i n t s 2 et N lou a e t y) e s t p l u s grand donc que l e rapport de p r e s s i o n n e s t p l u s f a i b l e C e t t e c o n s t a t a t i o n e s t du r e s t e corroboreacutee par l e f a i t que quand l e rapport d e p r e s s i o n du c y c l e 3 r eacute g eacute n eacute r a t i o n d iminue l e r e l e v egrave r e n t de T = T e n t r a icirc n e c e l u i de T en s o r t e que l e rapport de p r e s s i o n du c y c l e 8 e J o u l e eacute q u i v a l e n t augmente c e qu i a c c r o icirc t son rendement e t f i n a l e m e n t c e l u i du c y c l e agrave r eacute g eacute n eacute r a t i o n a s s o c i eacute

A l a l i m i t e l e rapport de p r e s s i o n du c y c l e acirc r eacute g eacute n eacute r a t i o n diminue en tendant v e r s l u n i t eacute t a n d i s que l e rapport du c y c l e de J o u l e eacute q u i v a l e n t d e v i e n t eacute g a l 3 c e l u i du c y c l e d e Carnot e f f e c t u eacute e n t r e l e s t empeacuteratures extrecircmes T e t T D autre p a r t la r eacute c u p eacute shyr a t i o n n e s t p o s s i b l e que dans la o e s u r i ougrave T n e s t pas i n f eacute r i e u r e 3 Tfc c e q u i f i x e une l i m i t e s u p eacute r i e u r e au rapport d e p r e s s i o n du c y c l e 3 r eacute g eacute n eacute r a t i o n

Dune maniegravere p l u s g eacute n eacute r a l e l a p r eacute s e n t e eacute t u d e peut ecirc t r e eacute t e n shydue au c y c l e d i t h e x a g o n a l l e q u e l comporte notamment une comshyp r e s s i o n i so therme p u i s a d i a b a t i q u e a i n s i quune d eacute t e n t e i so therme pu i s a d i a b a t i q u e

En p a r e i l c a s i l y a u r a i t l i e u d e c o n s i d eacute r e r la t m i d e l eacute c h a n g e S haute tempeacuterature (eacutechauffement i s o b a r e e t d eacute t e n t e i s o shytherme) a i n s i que l a t m l d e l eacute c h a n g e a b a s s e tempeacuterature ( r e shyf r o i d i s s e m e n t i s o b a r e e t compress ion i s o t h e r m e ) c e s t m i pouvant s expr imer par d e s moyennes pondeacutereacutees (cf sect 7 1 2 )

L eacutechauffement I sobare p o u r r a i t d a i l l e u r s ecirc t r e p a r t i e l l e m e n t e f f e c t u eacute par r eacute c u p eacute r a t i o n c e qu i a u r a i t pour e f f e t de r eacute d u i r e l e rapport i n v e r s e d e s deux t m i donc d a m eacute l i o r e r l e rendement

i MOTEJR A COMBUSTION EXTERNE

4 1 C y c l e d e Banklne

Le c y c l e de Rankine c o n s t i t u e l e c y c l e theacuteor ique d e s c e n t r a l e s j c l eacute a l r e s 1 vapeur En e f f e t l e s r eacute a c t e u r s n u c l eacute a i r e s a c t u e l s r e shyl i s e n t d e s s o u r c e s de cha l eur ecirc tempeacuterature peu eacute l e v eacute e c e qui e x -

l l q u e l e r e c o u r s 1 un c y c l e 1 vapeur sans s u r c h a u f f e

Le c y c l e d e Rankine s e compos-raquo d e s t r a n s f o r m a t i o n s r eacute v e r s i b l e s -vj lvontes ( f i g 50)

- eacutechauffement d e l e a u laquo t v a p o r i s a t i o n i s o b a r e s OMN - d a t e n t a d i a b a t i q u e N8 - cottjgonsation i s o b a r e (e t iDctherEraquo) B0 - e c a p r e e s i o n a d i a b a t i q u e do l e a u 0 0

sMt I

135

1

Y L_ S

Figure 50

Conine l e travail de coir-pressicr 00 du liquide est geacuteneacuteralerent reacuteccedilli geable v i s - acirc - v i s du travail produit par la deacutetente nous ccrfcncrcrs l es points o et 3

Le rendement du cycle CMNSC peut s eacutecr ire

q bo 1 -

en

Sien que la notion de polytro-pique ne puisse sapeiieruer S un flj-ide qui subit un changement deacutetat les eacutechanges calorifiques reacuteversibles intervenant dans le cycle a vapeur

nen sont pas moins justiciables de la tBi Cn a en effet

pour leacutechange a haute t q

pour leacutechange acirc basse t g

T ltsn - s gt on n o (47)

148)

En remplaccedilant dans (46) q et ccedil par leurs expressions (47) et (48) il vient sachant quedegsect laquo s

b n

ou l on a

bo T on

et bo

(49)

(50)

La relat ion (49) montre que l e cycle de Rankine possegravede l e necircme rendement quun cycle de Carnot effectueacute entre l e s t m i r e shyla t ives aux sources i haute e t a basse tempeacuteratures

Pour leacutechange S haute tempeacuterature qui comporte deux transforshya t i o n s success ives la t m i affeacuterente est eacutegale a la moyenne ponshydeacutereacutee des t m i r e l a t i v e s a chacune d e l l e s dougrave

T o laquo - ( laquo o ran n V (Si)

Laugmentation de la pression de vapeur vive p (ou de sa tejrpeuml--ature de saturation T ) entraicircne deux e f f e t s d i s t i n c t s n - en ce qui concerne leacutechauffement OH de l eau la t m i T augshy

mente a ins i que l e poids de ce t te t m i dans la moyenne ponshydeacutereacutee (SI) qui deacutetermine la t m i globale T _gt

on - on ce qui concerne l e palier de vaporisation la tempeacuterature de

saturation augmente tandis que diminue le poids de ce t t e tempeshyrature dans l expression (SI) de T

En f in de coapiumle 1augmentacirction de la pression supeacuterleuro du -bullyclo est toujours favorable dans lo doxaino de lichauffement do

ut J II I I I il 1 i n l i bull I I I I - bullbull I bull bull bullbull

136

l e a u mais e l l e peut ecirc t r e deacutefavorable dans c e l u i eu pa l i e r de vashypor i sa t ion L act ion conjugueacutee de ces deux e f f e t s c o n t r a d i c t o i r e s explique l e x i s t e n c e d une pression optimale de vapeur vive cji conshyfegravere au cycle de Rankine son rendement maximal

Les va r i a t i ons de la tempeacuterature de condensation eacute tan t t r egrave s l imi t eacutee s en peut neacutegl iger leur influence sur la t m i acirc haute texpeacuterature car e l l e s n a f fec ten t que faiblement d a i l l e u r s l e domaine de 1eacutechauffement de l e au Par con t re une nod i f i cac ic -ce la tempeacuterature de condensation a g i t directement sur la valeur du rendement du cycle de Carnot eacutequivalent I l en r eacute s u l t e quune CITU-rution de la tempeacuterature (ou de la pression) de condensacirct ion enshyt r a icirc n e une augmentation appreacuteciable du rendement du cycle de Ranshykine

74 2 Cycle agrave reacutegeacuteneacuteration De la vapeur satureacutee se trouvant i l eacute t a t J ( f ig 51) est deacuteshy

tendue isentropiqviement jusquagrave la pression de condensation u cours de ce t te deacutetente on effectue des soutirages success i f s en nombre in f in i (soutirage continu) Le premier soutirage a l i e u sous une pression infeacuterieure agrave p mais ne diffeacuterant de c e l l e - c i eue dune quantiteacute infiniment p e t i t e La quantiteacute de chaleur eacuteleacutementaire neacuteshycessaire pour eacutechauffer de leau de K a K doi t ecirc tre fournie par la condensation de la vapeur preacuteleveacutee au premier soutirage (en J ) De mecircme la quantiteacute de chaleur eacuteleacutementaire neacutecessaire pour eacutechaufshyfer de leau K i K doit ecirctre fournie par la condensation de la vapeur preacuteleveacutee au deuxiegraveme soutirage (en J igt et a ins i de s u i t e

Dans l e cycle envisageacute 1 eacutechauffenent de l eau est inteacutegrashylement assureacute par un eacutechange calorif ique interne au cycle et reacutevershys ib le de surcroicirct c e s t -acirc -d ire par reacutegeacuteneacuteration de la chaleur fourshynie par la vapeur preacuteleveacutee en cours de deacutetente I l s ensuit que ce cycle ne comporte que des transformations reacutevers ibles et eue l e s deux seuls eacutechanges avec l exteacuterieur mettent a contribution deux sources (chaude e t froide) iuml tempeacuterature constante Ce cycle est donc eacutequivalent 1 un cycle de arnot fonctionnant entre l e s deux tempeacuteratures correspondantes ceci en vertu du theacuteoregraveme de Carnot

Comme la seule chaleur reccedilue de la source chaude correspond au palier de vaporisation KJ on peut substituer au cycle 1 reacutegeacuteneacuteration OKJBO l e cycle de Carnot eacutequivalent PKJBP Il s e n s u i t que l e rendement du cycle 1 reacutegeacuteneacuterashytion ne deacutepend que des seules tempeacuterashytures de vaporisation e t de condensashytion (ou des pressions de saturation correspondantes) Comme pour le cycle de Carnot eacutequivalent l e rendement du cycle 1 reacutegeacuteneacuteration sera toujours ameacutelioreacute s i la tempeacuterature de vaporishysation laquoet augraanteacutee etou s i la tempeacuteshyrature de condensation est diminueacutee) Figure SI

-11

137

7 4 3 Cycle de Hlrn Le cycle de Hirn se d i s t ingue du cycle de Rankine prcpreraent

d i t par l ad jonc t ion d une surchauffe NA de la vapeur ( f ig 52) i l e s t acirc la base des cyc les r eacute a l i s eacute s dans les c e n t r a l e s thermiques pour l e s q u e l l e s la tempeacuterature eacuteleveacutee que possegravedent l e s gaz de comshybust ion permet l e recours acirc une surchauffe importante

Par d eacute f i n i t i o n de la t m i on peut eacute c r i r e

h - h_ T (s oa a s o (52)

et 1on a b o T laquo lt S K o b V (53)

(54)

Dougrave i l v ien t par la s u b s t i t u t i o n hab i tue l l e e t en tenant compte de l eacute g a l i t eacute des variations dentropie

T

oa Le cyc le de Hlrn e s t donc eacutequivalent a un cycle de Carnot efshy

fectueacute entre l e s tempeacuteratures T et T Dans ce paragraphe nous avons exclu pour simplif ier l e cas t regrave s exceptionnel ougrave l e point B serait s i tueacute en zona de surchauffe

La t c i re la t ive 1 eacutechange a haute tempeacuterature peut s eacutecr i re (cf sect 712)

T raquo oa

on (s -s )T o na (s - s

a r (55 )

Figure 52

I l est nanlferte que la t m i T intervenant dans ce t t e movenne pon-on deacutereacutee es t infeacuterieure a la tempeacuterature da saturation de la vapeur tandis que la t m i T lu i e s t supeacuterieure I l na s ensuit que la t m i de leacutechange acirc haute tempeacuterature re la t ive au cycle de

Hlrn sera pour une pression de vapeur donneacutee supeacuterieure acirc la tm 1 correspondante re la t ive au cycle de Rankine an sorte oue dans las mecircmes conditions da prasslon la rendement du cycle de Hlrn lemportera toujours sur ce lu i du cycle da Rankine Da i l l eurs laccroissement de la tempeacuterature de surchauffe entraicircnera non oeu-l eœnt laugmentation da la t m i re la t ive a la surchauffe mais encore de son poids dans la moyenne pondeacutereacutee (55)j 11 en reacutesul te que l e rendement du cycla da Hlrn e s t une fonction croissante de la tempeacuterature de surchauffe

Consideacuterons ensuite la cas ougrave pour une valeur donnOe do la temperature T oa f a i t varier la pression de la vapour v ive Donc le eesura oo la t a A T croicircs avec le pression coasse l e f a i t

138

i tmi dailleurs neacutecessairement T n

cette pression et 11 sensuit une ameacutelioration concomitante du renshydement Il existe cependant un domaine pour lequel la regravegle de croissance du rendement avec la pression est prise en deacutefaut En effet si une augmentation de la pression entraicircne toujours un accroissement de la tmi T 11 nen est pas de mecircme de T qui

na r on ^ comme on l a vu (cf sect 7 4 1 ) passe par un maximum pour une cershytaine valeur de i pression Ainsi dans la mesure ougrave l inf luence dun accroissement de T es t trop fa ib le pour compenser c e l l e de la diminution de T qui se manifeste aux pressions eacute leveacutees on on observe alors une leacutegegravere diminution du rendement en deacutepit dune augmentation de la pression

Lexpression (54) indique clairement quune diminution de la tempeacuterature de condensation T entraicircne toujours une ameacutelioration du rendement deg

7 4 4 Cycle 8 resurchauffe La comparaison des cyc les de Hirn et de Rankine a montreacute l i n shy

teacuterecirct q u i l y a pour l e s cyc le s a vapeur de poursuivre leacutechauf-fement isobare du f luide moteur jusquagrave une tempeacuterature aussi eacuteleveacutee que poss ib le Lavantage a ins i obtenu de la surchauffa peut ecirctre augmenteacute en reacuteal i sant la deacutetente reacuteversible de la vapeur dabord selon lisotherme AL ensuite selon ladlabatique LB ( f ig 53) on ef fectue a ins i l e cyc le 1 resurchauffe Isotherme OMNALBO

La t m i r e l a t i v e t leacutechange S haute tempeacuterature peut s eacutecr ire

T ( s - s )+T oa a o al rV o l

Comme la t m i

(56)

T se confond avec la tempeacuterature maximale a t te in te par la vapeur i l s ensuit que T (laquoT )

e 8 la t raquo i T ~ e s t supeacuterieur Par s u i t e la t m i

H | u raquo S3 ol

oa re la t ive 8

leacutechange 1 haute tempeacuterature sera accrue par l adjonction de la deacutetente isotherme i n i t i a l e et ceci dautant plus que l e poids de la t m i T sera eacuteleveacute dans la isoyenne pondeacutereacutee (56)

On v eacute r i f i e aiseacutement que l e rendement du cycle eacutetudieacute a pour oppression i T

o l (57) avec T

o l

Il reacutesulte de lexpression C57) et de la discussion relative acirc la tmi TQ^ ci-dessus que le rendement est ameacutelioreacute par la resurchauffe isotherme

Toutefois si lallongement de lisotherme AL entraicircne une augmentation de la tmi T on ne peut pas en conclure que le

rendement du cycle en sera pour autant toujours ameacutelioreacute En effet deacutes que par suite de cet allongement le point B situeacute i l intershysection de ladlaoatique LB avec lisobare relative au condenseur peacutenegravetre en zone de surchauffe la tempeacuterature T qui intervient en (57) doit ecirctre remplaceacutee par la tmi T dcntdeg la valeur est

DO dautant plus supeacuterieure a T que 1adiabatique LB a eacuteteacute deacuteplaceacutee davantage dans le sens des entropies croissantes Cest pourquoi lorsquon augmente limportance de la resurchauffe isotherme le rendement du cycle croicirct dabordpasse ensuite par un maximum puis finit par diminuer Le maximum est atteint pour une valeur optimale de la pression Intermeacutediaire qui caracteacuterise le point L

I l nest pas possible de reacutealiser pratiquement la deacutetente isoshytherme de la vapeur maxs on peut approcher cette transformation ideacuteale en effectuant apregraves une deacutetrente adiabatique partielle AI une resurchauffe isobare IL La tml relative i leacutechange agrave haute tempeacuterature peut alors seacutecrire

T o a - ( a o + T l l - ( 1 V T - -23 S 2 iicirc i i_ ( 5 8 )

ol raquo - raquo 1 o

Il est manifeste qua la tml T est Infeacuterieure a la tmi T

a l ( T j par suite la tmi relative a leacutechange a haute tempeshyrature sera Infeacuterieure 1 celle du cas ideacuteal correspondais a la deacuteshytente isotherme La tmi T sera dailleurs dautant plus basse que la pression intermeacutediaire p sera plus faible Cest ainsi quen dessous dun certain seuil de cette pression T deviendra infeacuteshyrieure t T et qua dans cas conditions la tmi a haute tempeacuterashyture du cycle 1 resurchauffa deviendra infeacuterieure s cel le du cyjle de Hirn correspondant Il an reacutesulte qua pour une valeur optimale de la pression intermeacutediaire p le rendement du cycle a resurchauffe sera maximal at quen dessous dune certaine valeur de cette pression ce rendement sera infeacuterieur a celui du cycle de Hirn corshyrespondant

Les cycles ideacuteal OALBO et theacuteorique OAILBO sont eacutequivalents eus cycles de Carnot effectueacutes entre les tml T ou T respecshytivement at la tempeacuterature T Dans la cas du cycle fi resurchauffa OAILBO la tmi relative i leacutechange a hauto tempeacuterature est donna par bdquo

raquoi - J mdash - ltlaquogt

140

7 6 CONCLUSIONS bull-mdash mdash mdash mdash ~ mdash f

Les cycles theacuteoriques 3 gaz sont composeacutes dune succession de t transformations polytroplques Si lon excepte l e cas de ladiaba- _ t ique la polytropique donne l i eu a un eacutechange calorifique dont l e niveau de tempeacuterature peut ecirctre caracteacuteriseacute par la t m i qui re- f preacutesente la tempeacuterature constante dune source eacutenergeacutetiqueisent eacutequi-^ valente Quant 3 ladabatique e l l e joue un rocircle particulier en - e f f e t e l l e seule pennet de fa ire passer reacuteversibleraent l e f luide amp dun eacutetat deacutequi l ibre avec la source chaude a un eacutetat deacutequil ibre 3 avec la source froide En principe tout cycle comporte deux trans- J formations laquodiabeacutetiques encore que lune d e l l e s puisse eacuteventuel- V lement disparaicirctre (cycle de Lenoir) On peut mecircme concevoir des C cycles deacutepourvus dadiabatique mais i l faut a lors faire intervenir bull des eacutechanges calori f iques internes (cycle de S t i r l i n g )

Le theacuteoregraveme de Caxnot a eacuteteacute eacutetendu aux cyc les reacutevers ibles efshyfectueacutes entre deux polytroplques de mecircme espegravece Hais lorsque l e s deux polytroplques ne sont pas de mecircme espegravece l e rendement nest plus Indeacutependant de la quantiteacute de chaleur apporteacutee au cyc le

A Le rendement dun cycle laquoat eacutegal au compleacutement 1 l un i teacute du

rapport des quantiteacutes de chaleur eacutechangeacutees respectivement 3 basse et a haute tempeacuterature Four tous l e s cycles theacuteoriques l e rapport lt de ces quantiteacutes de chaleur peut ecirctre remplaceacute par l e rapport des f t m i correspondanteraquo) l expression analytique du rendement ten deacuteduit aiseacutement

LInfluence des paramegravetres du cyc le sur son rendement s eacutetudie habituellement 1 part ir de l expression analytique de c e l u i - c i Ceshypendant c e t t e Influence sa reacutevegravele dune maniegravere plus d irecte et plus i n t u i t i v e en se basant sur l extension du theacuteoregraveme de Carnot et sur ses prolongements Da i l l eurs l e calcul du rendement a parshyt i r des t m i ajout I c e l u i - c i un compleacutement dinformation Inteacuteshyressant en e f f e t l e s t m i r e la t ive s aux eacutechanges calori f iques I haute e t a basse tempeacuteratures permettent dappreacutecier limportance des I r r eacute v e r s i b i l i t eacute s thermiques affectant chacun deux

Dans l e cas dune vapeur a laquelle la notion de polytropique nest pas applicable l a t m i ne s traduit plus par un fonction analytique oimple Cette t m i est cependant deacutetermineacutee par l s rapport de la variation denthalpie 1 la variation dentropie corshyrespondante pour la transformation geacuteneacuteralement isobare envisageacutee Le rapport des quantiteacutes de chaleur eacutechangeacutees par un cycle 1 vapeur avec l e s deux sources chaud et froide pouvant encora ecirctre remplaceacute par 1 rapport dec t m i correspondantes la rendement sen deacuteduit directement

La transformation isobare de l eau en vapeur surchauffeacutee imshyplique t r o i s transformations successives La comparaison des t m i re la t ives 1 cos transformations par t i e l l e s et dlaquo leurs importancoo re la t ive s permet deacutetudier lorsquon modifie l e s paramegravetres du cycle l Inf luence de chacun d e l l e s sur la t m i rolatrve fi l o n -Qcabl de leacutechange a haut taapeacuterature at partant sur la ronacirccaont LOD cyc les a vapeur son- ameacutelioreacutes par certaine proceacutedeacutes (aoutlrogo roourchauffe e t atae cyc les binaires ou cossbtnecirce) dont linfluenceraquo

141

favorable sexplique aiseacutement lorsquon raisonne sur les tmi relatives aux eacutechanges calorifiques Er icirctre loptimisation de certains parameacutetres (p ex la pression dv resurchauffe) peut ecirctre justifieacutee par la mecircme deacutemarche

Dune maniegravere geacuteneacuterale tous les cycles theacuteoriques des machines motrices thermiques peuvent ecirctre rameneacutes a des cycles de Carnot eacutequivalents Deacutes lors si le rocircle fondamental du cycle de Carnot est notoirement reconnu en thermodynamique theacuteorique son imporshytance saffirme eacutegalement par ce qui preacutecegravede en thermodynamique appliqueacutee

La transposition des conclusions relatives 3 leacutetude dun cycle theacuteorique a celles relatives au cycle reacuteel correspondant neacutecessite la prise en consideacuteration des irreacuteversibiliteacutes meacutecaniques et thershymiques internes au cycle On a ainsi vu comment dans certains cas (cf sect 63) ces conclusions pouvaient ecirctre consideacuterablement modishyfieacutees sous leffet de ces irreacuteversibiliteacutes

Le principe deacutequivalence et le principe de Carnot constituent les fondements de la preacutesente eacutetude En effet le premier principe conduit acirc lexpression du rendement en fonction des quantiteacutes de chaleur eacutechangeacutees avec les sources chaude et froide tandis que le second principe sur lequel repose la deacutefinition de la tmipermet ensuite dexprimer ce rendement en fonction des tmi relatives aux deux eacutechange La tmi constitue donc au mecircme titre que lexergie une conseacutequence directe des premier et second principes de la thermodynamique

3ikiLI~ Il-Ji I bullbull

142

i

CONCLUSIONS FINALES

La perte dexergle due a lirreacuteversibiliteacute de la combustion est geacuteneacuteralement tregraves importante elle repreacutesente en effet environ un tiers de lexergla du combustible du moins dans le cas des combustions effectueacutees dans les conditions habituelles Cependant cette perte dexergle diminue progressivement lorsque la tempeacuterature de combustion seacutelegraveve Il est ainsi possible A tout le moins theacuteoriquement dapprocher de tregraves prEgraves la reacuteversishybiliteacute de la combustion en proceacutedant A un preacutechauffage suffisamshyment pousseacute des racircactifa

En pratique tout eacutechange calorifique neacutecessite une diffeacuterence de tempeacuteratures plus ou moins Importante ce qui en fait un proshycessus essentiellement Irreacuteversible Cependant on peut dans chacun des cas de 1eacutechange calorifique conducto-convectif ra-dlatif ou par meacutelange Imaginer de valoriser la perte dexergle en ayant recours a un processus reacuteversible approprieacute On en arrive ainsi a la conception du processus thermo-eacutenergeacutetique reacuteversible

Loro dun eacutechange de chaleur le flux calorifique et lirreacutevershysibiliteacute tharmlquo associeacutee deacutependent lun et lautre de la difshyfeacuterence de tempeacuteratures impliqueacutee Cependant las grandeurs de ces deux caracteacuteristiques de leacutechange thermique deacutependent de nonifiro tregraves diffeacuterents de leacutecart de tempeacuterature Dailleurs pour una diffeacuterence de tempeacuterature donneacutee le nlvoau de tempeacuterashyture conoldeacutereacute modifie aussi fortement les importances relatives de COQ grondeurs

La prioe en consideacuteration duno port do loopoct thermodyna-bulliquo (influence dos irreversibilities) dautro part do laopoct calorifique (propriStacirco dos transfertraquo do chaleur) justifia lo concoction deo appareillages theraiquoo tolo qua Ochangeuro Ovopcratouro [3poundQ chaudiegraveres gflnacircratauro do vapour etc Clio fournit on outro dos acirciroctivos pour la rochorcho damOliora-fclono Ucirc appoirtor Q coo cœspooanto ou onocabloo dinstallation

143

Le chauffage classique utilise geacuteneacuteralement bien la chaleur deacutegageacutee par la combustion mais tregraves mal son exergie Cette conshyclusion sinverse dans la cas dune machine motrice thermique Cependant la combinaison de ces deux processus conduit acirc la meilleure utilisation tant de leacutenergie calorifique que de lexer-gie disponibles La production combineacutee (eacutenergie totale) apparaicirct degraves lors comme eacutetant un proceacutedeacute rationnel dutilisation de leacutenershygie des combustibles

Le chauffagicircp thermodynamique est dans son principe eacutequivalent au processus de production combineacutee il apparaicirct ainsi corme eacutetant eacutegalement un proceacutedeacute rationnel dutilisation de leacutenergie des combustibles

La tregraves grande perte calorifique au condenseur qui affecte la centrale a vapeur nest pas la cause de la modiciteacute de son renshydement thermique mais elle est en reacutealiteacute la conseacutequence des irreacuteshyversibiliteacutes qui affectent principalement dune part la combustion de lautre la-transmission calorifique entre les gaz et la vapeur Les proceacutedeacutes dameacutelioration du cycle 3 vapeur tels que resurchauffe soutirage double niveau de pression de la vapeur vive ou encore utilisation de deux fluides moteurs en cascade constituent autant de moyens destineacutes agrave reacuteduire les irreacuteversibiliteacutes thermiques ce qui entraicircne en fin de compte une augmentation du rendement Lanalyse des bilans exergeacutetiques permet de mieux comprendre le role de ces divers proceacutedeacutes de comparer diffeacuterentes conceptions dans installation enfin de rechercher des concep tlons nouvelles plus efficaces

A priori la turbine a gaz utilise relativement mieux 1exergie du combustible que la centrale amp vapeur la tempeacuterature maximale du fluide moteur est en effet plus eacuteleveacutee dans le premier cas que dans le second En revanche la turbine 1 gaz donne lieu a une perte dexergie importante a basse tempeacuterature ce qui neacutetait pas le cas de la condensation de la vapeur Cette situation globaleshyment deacutefavorable a la turbine I gaz peut ecirctre ameacutelioreacutee par lemploi dun reacutecupeacuterateur mais ce proceacutedeacute se heurte a certaines limitations dordre technologique

Le cycle combineacute gaz-vapeur permet dobtenir a la fols une perte dexergie modeacutereacutee a haute tempeacuterature et une perte dexergie tregraves faible a baaaa tempeacuterature Ainsi sexpliquent les rendements remarshyquablement eacuteleveacutes dorea at deacutejagrave obtenus par lapplication de ce concept

Leacutechanga calorifique avec une source 1 tempeacuterature variable par exemple lora dune transformation isobare peut ecirctre assimileacute I leacutechange calorifique avec una source a tempeacuterature constante en faisant appel a la notion de tempeacuterature moyenne Inteacutegreacutee Il devient dis lors possible de substituer a tout cycle reacuteversible par exemple le cyclu de Rankina-Klrn un cycle de Carnot eacutequivalent La cycle de Carnot retrouve ainsi en thermodynamique appliqueacutee limportance qui lui eacutetait universellement reconnue en thermodynashymique theacuteorique Dailleurs lae modifications apporteacutees au cyclo de Itankine-Hirn par les moyens dameacutelioration tels que reojrchouffo soutirage etc trouvant greacuteco a lapplication de la notion da tmi une interpreacutetation physique qui expliqua elalremont lo rai-

144

son des ameacuteliorations apporteacutees par ces proceacutedeacutes gt Les cycles reacuteversibles a gaz sont geacuteneacuteralement constitueacutes par vla combinaison de deux isentropiques et de deux polytropiques ils se precirctent deacutes lors bien a leacutetude analytique de leur rendeshyment Il en reacutesulte une extension du theacuteoregraveme de Carnoc lequel

bull eacutetablit que tous les cycles reacuteversibles effectueacutes entre deux poly-bullbulltropiques donneacutees de mecircme espegravece ont mecircme rendement Dautre ipart lorsque les deux poly tropiques consideacutereacutees sont despegraveces y^diireacuterentes leacutetude montre pour chacun des diffeacuterents cas corcment M varie le rendement lorsque la quantiteacute de chaleur fournie au cycle ^ augmente En outre une expression geacuteneacuterale du rendement a eacuteteacute eacutetablie dont il est facile de deacuteduire les expressions qui se rapportent aux cas particuliers classiques qui concernent notam- ment le moteur a combustion interne

Leacutetablissement des bilans exergeacutetlques des Installations indusshytrielles appartenant au domaine de la thermodynamique particuliegravere-ment les centrales de production deacutelectriciteacute permet de localiser Vies diverses causes dirreacuteversibiliteacute et den eacutevaluer les effets f| De telles Investigations reacutevegravelent en fin de compte sur base de bull lanalyse eacutenergeacutetique les modifications a apporter pour mieux utiliser leacutenergie des combustibles non seulement au point de vue calorifique mais eacutegalement au point de vue eacutenergeacutetique

La recherche dune meilleure utilisation non seulement quanshytitative mais aussi qualitative appelle au combat contre les irreacute-

veacuterslblliteacutes En effet ces irreacuteversibiliteacutes sont 1 lorigine soit dune reacuteduction de la capaciteacute de produire de leacutenergie meacutecanique soit dune reacuteduction de la faculteacute de multiplier les eacutechanges thershymiques de fluide a fluide (pex dans les eacutevaporateurs h effets multiples)

La notion dexergle se fonde notamment sur le principe ltlaquo Carnot a ce titre elle permet de reacuteveacuteler et mecircme deacutevaluer par comparaison avec le modegravele reacuteversible les irreacuteversibiliteacutes qui affectent les processus de combustion de transfert thermique de conversion eacutenergeacutetique dans les turbomachlnes Lanalyse eacutenergeacuteshytique des processus et des Installations industrielles baseacutee sur le bilan exergeacutetlque Indique finalement la vole 1 suivre pour lutter contre le Irreacuteversibiliteacutes

Il convient cependant de rappeler quun processus quelconque (combustion transmission de la chaleur conversion eacutenergeacutetique) est dautant plus facile 1 reacutealiser quil est davantage entacheacute dIrreacuteversibiliteacute Cette observation conduit i reconnaicirctre un cershytain caractegravere dutiliteacute toute relative bien entendu aux Irreacuteshyversibiliteacutes

Enfin last but not least si lentropie apparaicirct comme eacutetant une grandeur physique tregraves difficile a concevoir la notion dexershygle qui associe essentiellement leacutenergie (enthalple) dun systegraveme thermodynamique 1 son entropie compte tenu dailleurs de le tempeacuteshyrature ambiante possegravede en revanche une signification faciloment accessible la compreacutehension Cest ainsi que lo notion donorgio aida dune maniegravere Indirecte a mieux deacutegager la sons profond du concept dentropie singuliegraverement dans son application au dcaaina de le tfwnndynaDlque Industrielle

145

ANNEXES

BILANS EXERGETIQUES DINSTALLATIONS INDUSTRIELLES

Al GENERATEUR DE VAPEUR

All Donneacutees relatives au geacuteneacuterateur de vapeur

Le geacuteneacuterateur de vapeur gui fait partie dune uniteacute de 700MWe (EDF) est repreacutesente 1 la figure 54 A la charge nominale il n a pas rfugrave recirculation des gaz

Combustible

fuel H - 115 C - 82Sraquo S - 30 0 - 10 H - 10 H 20 - 08 cendres bull 021 - PCS - 43120 kJkg PCI -40500 kJkg

Air_ccedilomburanpound

t - 1SdegC t p bull 1013 abar V - laquo0 excegraves dair - 2St entreacutee RA t - 70C t sortie RA t - 336degC

Epound5poundS_iumlJiE523XSSiumli9SS3_5S2_95iuml_Spound_5SilS5S_2S_S2K5ESJE Cas donnucirces dailleurs compleacuteteacutees par les enthalpies et exergies correspondantes sont indiqueacutees au tableau 12

Tableau 12 Tempeacuteratures enthalpies at exergies deraquo gaz HT) H(kJ) EtkJ)

entreacutee SHT1 134S 24784 15705 sortie SHT1 1220 22218 13612 sortie RHT 910 16047 877 6 sortieSHT2 816 14232 7422 sortie SBT 434 7202 2681 entreacutee RA 382 6293 21S6 sortie RA 150 2402 3962

(suite du tableau ci-eprlraquo)

FIGURE 5 4

CHC chambra do combustion SHT I aurchauffaur 1 hautraquo tempratura n I RUT raaurchauffaur SRI 1 s u t c b a u f f o u r a h a u t s caepAratura n2 SBT iuml aurchauffaur 1 b a s s e toEpeacuteratura KCO tconoaisour HA rfiehauffour dair PAV i prAchauffour d a i r agrave vopour

1 111raquo

147

Piessicns temperatures enthalpies exe raies de 1eauvapeur

pbar EOC hkJkg ekJkg eau entreacutee ECO(A) 1821 242 10491 2757 eau sortie ECucirc(B) 1794 259 11292 3118 sortie SHT2 (G) 167 542 34102 15573 sortie SBT (E) 1762 421 30C2 13130 entrfe RHT (I) 366 316 30208 11499 sortie RHT (J) 346 541 35431 14483 entree SBT (D) 1794 355 2522 10459 entree SHT1 ltE) 1762 421 30O2 13130 vapeur entreacutee PAV (y) 20 291 304 9 7892 eau sortie PAV (T) 20 120 5047 658

Deacutebits

- fuel M - laquo197 kgs - vapeur surchauffeacutee 0 raquo 5806 kgs - vapeur resurchauffeacutee 0 5167 kgs - vapeur au PAV s d - 117a kgs

sectyen5iSicircpoundidegD5_acirciYSESS3 perte a lambiance 016 perte par imbrOleacutes 0001

A12 Combustion

A partir du bilan bulltoechlometrique de la coobustion on obtient les reacutesultats suivants rapportes au kg de fuel t 45 1 - air strictement neacutecessaire 4673 mol - gas theacuteoriques (CO + SO) - 697 mol B0 laquo 579 mol

laquo 2 - 3696 mol

- exc4 dair (25) 117 mol

Pour lhumiditeacute de lair on a

Xbdquo bull 0622 F amp degltlaquo Icircoff-Swffos - deg deg deg 6 3 4 4 k 9 A

Le concentration solaire de 1humiditeacute de lair vaut

- tills 260 X 1705 1 0 J 0 ^

La quantiteacute de vapeur dans lair est donc

(laquo673 117 laquo 001010

i - 001010 On amp degraves lors l e s compositions suivantes i

l a i r lt 4790 s raquo l dair sec ot 49 l e s ges i (COj bull CO) = 697 s o l

- pour l a i r lt 4790 stol dair sec ot 49 ool de H O

148

H O laquo 579 + 49 raquo 628 mol

N = 3696 mol Air - 117 mol

A13 Exerqies du combustible des gaz de la vapeur

Lexergie du fuel est eacutevalueacutee a 985 de son PCS (3ol Compte tenu de la consommation de fuel le flux cexergie apporteacute par le combustible seacutelegraveve i E - 0985 x 43120 x 4197 = 17826CO kw

Pour la composition des gai indiqueacutee ci-dessus calculons er lexergie acirc 150C On a tout dabord pour les enthalpie et enshytropie correspondantes (CF tableau 20) H l S O laquo 697 x 5912 + 628 x 5099 3696 x 4379 117 x

4388 - 2402 kj

SlSO - t 6 9 4 7 x 1 6 8 3 6 2 8 x 1 4 S + 3 6 9 lt 6 1257 + 117 x 1255) 10~ 3 - 6876 kJK

On obtient semblableœent pour la tempeacuterature ambiante (15CJ H l 5 - 2383 kJ et S 1 5 - 07416 kjlt D-oa E 1 5 0 - H 1 5 0 - H 1 5 - T 1 5 ( l 1 5 0 S i j J bdquo 6 f 2 u

Les enthalpies de mecircme que les exergies des gaz ont eacuteteacute calculeacutees de la mecircme maniegravere pour les tempeacuteratures dentreacutee ou de sortie des diffeacuterentes surfaces deacutechange Les valeurs de ces grandeurs sont Indiqueacutees en regard des tempeacuteratures correspondantes au tableau 12

En ce qui concerne leau ou sa vapeur on a Indiqueacute au tableau 12 les pression tempeacuterature enthalpie (grandeur devant ecirctre preacuteciseacutee au cas ou la vapeur est satureacutee et son titre non connu) et exergle pour chacun des points caracteacuterisant lentreacutee ou la sortie des diffeacuterentes surfaces deacutechange Ainsi par exemple lexergie de la vapeur vive se calcule comte suit e - (h - h ) - T lts_ - s) - (3410 - 629) - 2882 x g g o o g o (6435 - 02243) - 15573 kjkg Les exergies ainsi obtenues pour les diffeacuterents points concerneacutes sont indiqueacutees au tableau 12

A14 Pertes dexergle 1 la chemineacutee

La perte dexergle par chaleur sensible des fumeacutees est eacutegale t lexergie de ces gaz calculeacutee pour la tempeacuterature de 150degC qui regravegne I la chemineacutee elle vaut H E 1 S 0 - 4197 x 3962 - 16629 kw

La perte dexergle per chaleur latente des fuseacutees reacutesulte do la chaleur libeacutereacutee par Is condensation de la vapeur deau des iyziocircoo depuis le point do roseacutee JuoquS la tempeacuterature araManta

149

La composition des gaz a eacuteteacute indiqueacutee a la fin du paragraphe A12 11 lui correspond 4SI mol de gaz sec et 628 mol de vapeur On calcule aiseacutement que la xasse moleacuteculaire apparente du meacutelange constitueacute par les gaz secs est eacutegale acirc 3C5 tandis que la masse moleacuteculaire de la vapeur est eacutegale 3 18 Cn en deacuteduit les consshytantes deacutetat

-pour les gaz secs R - pound- laquo ~ryen - 272 jk=K ^ g - q 3o5 -

R 8310 - pour la vapeur R laquo nmdash = T5~ = 4 6 1 J IcircS7K

V -y lu

Par application de leacutequation deacutetat des gaz parfaits dune part aux gaz secs de lautre a la vapeur or obtient deux eacutequations dont on deacuteduit la teneur en humiditeacute du meacutelange consideacutereacute soit

Ra pv 272 pv pv X - _bull _ - _ _ x _ raquo 0590 x (1)

B v P g laquo61 P-P v PP V

ougrave p repreacutesente la pression totale et p la pression partielle de la vapeur

Dans le meacutelange gazeux consideacutereacute la teneur en humiditeacute est eacutegale au rapport de la masse de vapeur 3 la masse de gaz secs soit

628 X 18 00821 kgkg GS (GS - gaz secs) (2) 451 X 305

En Introduisant dans lexpression (1) de X sa valeur numeacuteshyrique calculeacutee en (2Iuml et en tenant compte de iumla pression tctaleiumlale S 1013 mbar on obtient la valeur de la pression partielle de la vapeur soit p 124 mbar Far comparaison avec la table des pressions de saturation de la vapeur deau t8l on voit que le point de roseacutee des fumeacutees seacutetablit a 50C environ

Pour deacuteterminer lexergie de lhumiditeacute des az cest-a-dire la perte dexergle par chaleur latente des fumeacutees nous utiliserons la meacutethode approcheacutee deacuteveloppeacutee ci-apregraves

La diffeacuterence de tempeacuteratures deacutelimiteacutee par le point de roseacutee et lambiance est diviseacutee en intervalles de 4c pour chacun desshyquels on deacuteterminera dabord la quantiteacute dhumiditeacute condenseacutee lors du refroidissement ainsi que la chaleur libeacutereacutee par cette condenshysation ensuite lexergie correspondant 1 cette quantiteacute de chaleur

On a ainsi pour le refroidissement entre SOC et 46degc - pour 50C avec p bull 1233 mbar

raquo - O590 X 1233 -00818 kgkg GS v 1013 - 1233

- pour 46C avec p - 1008 mbar

X o 0590 X 1QQ8 00652 kgkg GS V 1013 - 1008

- (SOugrave SX raquo 00318 - 00652 = 00166 kgkg GS v

La aasss de gas sacs produits par kg dlaquo fuol vaut s 04raquo kjBDl c 303 kgkaol bullraquo 1376 kg

JII Mbullpound

ISO

zougrave compte tenu de la consommation de fuel on obtient le flux calorifique deacutegageacute par la condensation

iQ =bull laquo197 Jtgs raquo 1376 kgGSkg raquo 00166 kgkg GS raquo 2491 kjkg

= 23880 kW

_n obtient finalement lexergie correspondante en multipliant cette quantiteacute de chaleur par le rendement du cycle de Carnot effectueacute entre la tempeacuterature moyenne de lintervalle consideacutereacute

48degC ou 321 K) et la tempeacuterature ambiante

iE raquo 23880 raquo (1 - j|y = 2455 kW

-i proceacutedant de la mecircme maniegravere pour les intervalles de tempeacuterature successifs on obtient les reacutesultats indiqueacutes au tableau 13

moy

W c raquo TABLEAU 13 - EXERGIE DE LHUMIDITE DES GAZ

W c raquo Ax V

ucircq(kW) AE IkW)

48 00166 23880 2455 44 00132 19090 1746 40 00107 1S360 1227 36 00086 12340 839 32 00069 9940 554 28 00056 7970 344 24 00044 6373 193 20 00035 5093 87 165 00022 3121 22

TOTAUX losiu 74 67

Le calculs quiprecedent donnent sultats suivants

en fin de compte les reacute-

- perte exergpar chaleur sensible ofs fumeacutees - perte exergpar chaleur latente disi fumeacutees - perte exergtotale des fumeacutees

16629 kraquo 7467 kW 24096 kW

La perto dexergle totale des fuites pourrait ecirctre deacutetermineacutee directement Q partir de lexpression gecirc-srale de lexergie Touto-folo la complication excessive de lexpression de lentropie dun

gax huralde noua a fait renoncer a preacutesenter Ici cette meacutethode dishyrecte Nous pouvons cependant preacuteciser que la reacutesultat alnol obtonu

bullre diffeacutererait da la perte totale dexergle dos funtacirceo ealculocirco cl-deoouo par une mucircthodc approcheacutee que de molno do 2 0

-15 Beacutechouffour dair

Calculono lexorglo do lair entrant ucirc 70C dono le RA i

H 0 deg 0laquo79 2000 bull 00049 raquo 2362 = 98S7 ftj B1S deg deg lt 1 7 i gt 037raquo2 00049 raquo S0S1 = 2118 W

3degQ lt=gt 0079 laquo 6142 bull 00049 7273 deg 3073 IcircUK

J 111 I ii t k J i

151

- S~ - 0479 1359 + 00049 laquo 1559 = 06588 kJK

dougrave E - 9887 - 2119 - 2882 raquo (3073 - 06586) = 8097 kJ

Calculons lexergie de lair sortant agrave 336C du RA - Hc 0 4 7 9 laquo 9958 laquobull 0 0049 gt 11688 = 4B27 k j

J JO

- S a 0479 23r57 + 00049 2752 = 1142 kJK

- on a encore H - 2119 kJ et S = 0659 kJK

dougrave EK raquo 4827 - 2119 - 2882 (1142 - 0659) = 15138 kJ j jo

On obtient finalement le flux dexergle reccedilu par lair au RA

M (Ej J S - Elaquo 0) - 60136 kW

A partir du tableau 12 on obtient les exergies des gaz

- a 1entreacutee du RA B ( - 2156 kJ

- 1 la sortie du RA E 1 5 0 bull 3962 kJ

La perte dexergle par irreacuteversibiliteacute de la transmission cashylorifique au RA est eacutegale 1 la difference entre lexergie ceacutedeacutee par les gaz et lexergie reccedilue par lair soit

M bull l ( B382 E150raquo ( E336 E70gt gt 1 3 7 2 3 k W

Le reacutechauffeur dair consideacutereacute est du type reacutegeacuteneacuteracirctif Cepenshydant pour simplifier nous navons pas pris en consideacuteration la fuite dair propre acirc ce type deacutechangeur laquelle nous aurait ameneacute I consideacuterer des excegraves dair et des compositions diffeacuterents a lenshytreacutee ou 1 la sortie Lerreur qui reacutesulte de cette simplification affecte le bilan exergeacutetique de 01 [45)

A16 Preacutechauffeur dair a vapeur

Avant de peacuteneacutetrer dans le R-A lair doit dabord traverser le preacutechauffeur PAV allawnti avec de la vapeur soutireacutee a la turbine La vapeur entre agravetr= le PAV a leacutetat Y elle en sort a leacutetat T Lexergie cegravedes par la vapeur au PAV vaut

(a - e ) d - S529 kW

Lair comburant a eacuteteacute ainsi preacutechauffeacute a 70C 11 a donc reccedilu le flux exergeacutetique s M E 0 - 3398 kW

Dougrave par diffeacuterence la perte dexergle au PAV i

8S29 - 3398 = S131 kW

fl 17 Bilans tftenalauea du surchauffeur SCT et du resurchauffouir Le surchauffou 6 haute taaperatuse SHT oe conpose des deus

ourtfocoe dSchangg EumlSB 1 at SHT 3 qui encadrant l e reaurchauffour

il i l il II J I ll i I

152

RUT (fig S4) On a ainsi

- chaleur fournie par les gaz au SHT raquobull

[ ( B1345 - H1220 ) + lt H910 H 8 1 6 ] - M 1 8 3 8 7 0 k W (

- chaleur reccedilue par la vapeur entre lentreacutee (eacutetat E) et la sortie i (eacutetat G) du SHT (h - h ) 0 - 237001 kw e

9 e 1 j - part du rayonnement eacutemis par le foyer intercepte par le SHT -ccedilf

q - 237001 - 183870 - 53131 kw j

- chaleur fournie par les gaz au RUT ( H1220 - W M 2 5 8 9 9 7 k W bull

- chaleur reccedilue par la vapeur au RHT (h - h^D laquo 269872 kw

- part du rayonnement du foyer intercepteacute par le RHT qR - 269872 - 2S8997 - 10875 kw

- rayonnement Intercepteacute globalement par SHT et RHT

q R bull qR + qR - 64006 kw

A18 Irreacuteversibiliteacute de la combustion et de la transmission au foyer

Lexergis apporteacutee au foyer est eacutegale a la sonos de lexergie du combustible (sect A13) at da lexergie de lair reacutechauffe a 336C (sect A15)

E M bull M E raquo 3 6 - 1782600 + 63534 - 1846134 kw

Lexeigio ceacutedeacutee par le foyer est eacutegale 1 la somma des termes suivants i

- exergie dae gaz sortant 1 1345C i M - E j 3 4 5 - 659139 kw

- exergla da 1humiditeacute des gaz (S A14) - 7467 kw

- eacutenergie transmise au vaporisateur (e-e-)D raquo 426218 kw

- eacutenergie da la chaleur rayonnes vers SHT et RHT eacutegala u lexergio de cette chaleur I la tempeacuterature de sortis du foyer (S A17)

bull lt l bull M 0 0 6 ( 1 ^ n ^ - 5 0 5 kw

le facteur entre parenthegraveses repreacutesentant le rendement dun cycle de Carnot effectue entre la tempeacuterature du foyer et calle do 1Amshybiance On a ainsi eu total i

6391)9 bull 7laquolaquo7 bull 026216 bull 32603 deg 1145439 fcW

La perto dexergle par irreacuteversibiliteacute as la coabuotlon et do la transBioolon calorlflqua avec leo eacutecrans vaporisateurs aat Ogolo

11 J

a ia difference entre lexergie apporteacutee au foyer et lexergie ceacutedeacutee pax celui-ci

1846134 - 1145429 - 700705 kw

A 19 Irreacuteversibiliteacute au surchauffeur agrave haute tempeacuterature

Lexergie ceacutedeacutee par les gaz pour lensemble de surchauffeur 3 haute tempeacuterature (SHT 1 et SHT 2) est

( l E1345 Ex220gt + ( E910 - laquoBleacute 1 1 M 1 4 4 6 7 1 k W

V appert dexergie par le rayonnement du foyer est

bull (1 hiumli S3U1 u - yenampgt deg lt 3 6 6 7 kw

Lexergie reccedilue par la vapeur a la traverseacutee de cette surface deacutechange est (e - e D bull 141841 kw

g bull La perte dexergie par Irreacuteversibiliteacute de la transmission caloshy

rifique au surchauffeur 1 haute tempeacuteratureest eacutegale a la somme des exergles apporteacutees par les gaz et par le rayonnement du foyer diminueacutee de lexergie reccedilue par la vapeur

14671 + 43667 - 141841 - 46497 kw

A 110 Irreacuteversibiliteacute au reaurchauffeur

Pour le RUT on a

- lexergie ceacutedeacutee par les gaz ( E 1 2 2 0 - E J 1 ( ))M - 202967 kw

- lapport dexergie par le rayonnement du foyer

lo bull lt I - 1raquo 1 0 8 7 s lt - j2) - 8938 kW

- lexergie reccedilue par la vapeur i (e - laquoJD raquo 154183 kw

ta parte dexergie au RHT est eacutegale fi la somme des exergles apporteacutees par las gax et par le rayonnement du foyer diminueacutee de lexergie roc i par la vapeur i

202967 + 8938 - 154183 bull S7722 kW

A 111 irreacuteversibiliteacute au surchauffeur SBT

Lexergie ceacutedeacutee par les gaz est bull

( E 8 1 6 - B 4 3 4)M laquo 198980 kW

Lexergie reccedilus par la vapeur eat lt

Dougrave par diffeacuterencele perte dcssrglreg eu SET

iraquoecircraquo8copy - JIcircS076 bull laquo3903 tiW

154

Al 12 Irreacuteversibiliteacute a leacuteconoalseur

Lexergie ceacutedeacutee par les gaz est

(E 434 E 3 8 2)M - 22034 kW

Lexergie reccedilue par leau est

(e - e )D - 20960 kW raquo a

Dougrave par diffeacuterence la peAc dexergicirce 3 leacuteconomiseur

22034 - 20960 - 1074 kW

A 113 Conclusions

Le bilan exergeacutetlque du geacuteneacuterateur de vapeur est preacutesenteacute au tableau 14 La premiegravere colonne de ce tableau Indigue pour chaque poste la valeur exergeacutetlque correspondante tandis que la deuxiegraveme colonne en indique le pourcentage Enfin la troisiegraveme colonne inshydique des pourcentages globaux reacutesultant dun egroupement par cateacuteshygories des diffeacuterents postes On obtient notant gtt ainsi lexergie reccedilue par la vapeur (487 I) la perte exergeacutetii laquo par irreacuteversibishyliteacute de la transmission dans les eacutechangeurs du raquo orateur (81 ) lexergie ceacutedeacutee par les gaz au reacutechaiiffeur dair 0 raquo) la perte dexergie totale i la chemineacutee (13 raquo)

TABLEAU 14 - BILAN EXERGETIQUE Du GENERATEUR DE VAPEUR

Mi A C T I F i

- exdu combustible - exreccedilue par lair au RA - exreccedilu par lair au PAV

PASSIF gt

- exreccedilue par la vapeur au VAPO - exreccedilue par la vapeur au SRT - exreccedilue par la vapeur laquou RHT - exroccedilue par la vapeur au SBT exreccedilue par leau I lECO - irrcombustion e t transaau foyer - Irrtransmission au SHT - Irrtransmission au RHT - irrtransmission au SBT - irrtransmission 1 lECO - sraquoceacutedeacutee 1 lclr au RA - irrtransmission su RA

j - pdsxpar chaisensible des fumeacutees - pdenpar chailatente des fuseacutees C i

1782600 9laquo5 60136 33 3396 02j

426218 2311 141841 77 154183 84 155078 84 20960 11 700705 379 46497 25] 57722 31 43902 24 1074 0lJ

60136 33] 07j 13723 33] 07j

16629 091 00] 7467 091 00]

1000

487

379

81

40

13

Loaarflio reccedilue par Aair au rSchauffou dair (33 ) proviont lt3o iOKSiricirctlo atampecircreg par l o s gas (00 8) dans ce t t e surface dlaquochange ha ocirclttecirctonQm ejjtro coo ltaaua oaerglos reacuteaulto de l Irreacutevers ibi l i teacute)

155

qui affecte leacutechange calorifique affeacuterent (07 raquo)

Le preacutechauffeur dair 3 vapeur napparaicirct pas explicitement au passif du bilan Ceci reacutesulte de ce que lexergie reccedilue globalement par la vapeur produite inclut un petit poste repreacutesentant lexergie fournie en retour au preumlchauffeur Ainsi quil appanicirct dailleurs au sect A6 ce petit poste peut ecirctre deacutecompose en lexergie fournie S lair (quon retrouve a lactif) et en une perte dexergie par irreacuteversibiliteacute dirt la transmission

La perte dexergie au foyer associe lirreacuteversibiliteacute de la combustion et lirreacuteversibiliteacute de la transmission avec les eacutecrans vaporisateurs essentiellement Dun point de vue pratique distinshyguer ces deux composantes naurait guegravere de sens car leur ventishylation est tributaire de la tempeacuterature du foyer dont la valeur deacuteshypend de la conception de la chambre de combustion

Les pertes dexergie relatives ft Is transmission calorifique sont faibles dans les faisceaux tubulalres Ceci reacutesulte de la conshyception rationnelle de ces laquochangeurs laquelle permet geacuteneacuteralement par lexploitation judicieuse des eacutechanges convectlfs et radlatlfs ainsi lt]ue par ladoption de la circulation meacutethodique des fluides de reacuteduire au minimum les Irreacuteversibiliteacutes thermiques

La perte dexergie relative aux eacutechanges avec lambiance napshyparaicirct pas explicitement danraquo le bilan En fait cette perte qui est dailleurs extrecircmement faible la perte calorifique corresponshydante eacutetant de 016 1 Intervient Implicitement dans les pertes dexergie affectant le foyer et les diffeacuterents eacutechangeurs

La perte dexergie i la chemineacutee est limiteacutee 1 13 raquo la plus grande partie de cette perte revenant dailleurs a la chaleur senshysible des funeacuteea

En deacuteterminant i partir des calculs preacuteceacutedents les pertes cashylorifique et exergeacutetlquea rapporteacutees au PCS du fuel ou i son exer-gle respectivement on obtient les reacutesultats suivants

pertes calorlfbull pertes exergeacutet

- combustion et transmission 0 477 - ppar chaisensible dea fumeacutees 54 raquo1 09 t] bdquo - ppar chailatente dea fumeacutees S7 J 1 1 04 ij J

Sachant que la perte A lambiance cat de 02 t on peut an dO-dulre le rendement thermique brut qui raquo01egravevraquo ainsi 1 887 raquo co qui correspond dailleurs 1 un rendement de 94S t sur PCI

A2 UNITE THERMIQUE DE 700 KWe

A21 Donneacuteeraquo aacircnOralen

Luniteacute thermique (EOF) qui fonctionne oulvont un cyclo a ro-ourchauffeeat reprdeonteacuteo a la figura SS [45)

^iicircJHykiagravel ampiiJ ii I UuUiliWtoMtnol^ntiiJraquojmiiilaquolaquo Mwafc

I5laquo

is

l k H 1 [7~

laquo

I

eacuteiuml I raquo

1 mdash Figaro 39

V i l bull IJ bullbullbull IIIIUIU IKilii laquoM i tlaquo i l ia I

157

TABLEAU 15 DOKHEES ET CRANDEUSS THERMODYNAMIQUES RELATIVES AU CYCLE

A B B C D E F G c H

q 5 7 5 6 509 4 66 01 512 9 4 1 0 6 3541 2 5 2 8 59 09 59 09 2942

p 163 3 7 0 3 7 0 3 4 8 6 0 0 0 0 5 5 0 0 5 5 3 5 9 3 5 9 139

c 5 4 0 0 3 2 8 6 3 2 8 6 5 4 1 0 2 9 5 5 34 61 34 61 3 2 7 5 2 0 5 5 4 0 6 2 h 3407 3055 3055 3536 3050 2356 2451 3054 878 0 3267 s 6 437 6 553 6 553 7264 7 348 7682 7992 6 565 2 375 7315 pound 1553 1169 1169 1145 9 3 4 9 1441 1499 1165 1953 1161 E 894200 S95300 77140 740900 383900 51030 3789 68830 11540 34150

H I J J J K K K L L

q 8851 7286 3518 3518 3519 2135 2135 2133 4506 4506 P 136 606 161 161 0293 0297 0293 0293 0550 340 c 1663 2956 1612 711 4218 6893 6858 4218 3461 346 h 7035 3050 2795 2976 1766 2538 2870 1766 1449 1452

2001 7343 7434 0968 05980 7517 09426 05980 04995 04988 a 1285 9362 6542 2035 5950 3737 1703 5950 2629 3130 E 11390 68210 23020 717 209 7979 364 127 1188 1409

M H H 0 P Q Q R S I

q 4506 4506 4506 4506 4506 5818 5783 5783 5783 1179 p 300 103 998 928 828 588 189 188 187 199 t 3711 3718 4046 6608 1122 1531 1614 1955 2444 1202 h 1556 1566 1704 2773 4713 6671 6922 8399 1061 5047

bull 05327 05324 03783 09048 1442 1923 1935 2262 2711 1530

bull 378 4830 3409 1826 5749 1147 1363 1898 2814 6544 B I69A 2186 2640 8230 25900 66750 78830 109800 162800 772

U D V V V X r Z

1 6922 6922 666 6666 1179 3577 1179 2528

P 160 160 5 0 140 200 588 200 576 t 3034 1600 8000 1950 4119 2954 2906 2953 b 3049 6761 3361 2788 1726 3051 3049 3051 s 6903 1941 1074 6456 05876 7357 7847 7366 e 1061 1184 2823 9293 495 9323 7897 9296 K 735 819 189 6196 56 33350 9310 23500

u n i c acirc raquo t q k g i p I fcar t 1 degC

b i U k g bull s U KRg a t M k g Et i ttU

158

Les donneacutees relatives a leau ou 3 sa vapeur sont indiqueacutees au tableau 15 Dans celui-ci les donneacutees proprement dites sont reprises aux quatre premiegraveres lignes on trouve ainsi successiveshyment le deacutebit q la pression p la tempeacuterature t et lenthalpie massique h cette derniegravere grandeur eacutetant neacutecessaire pour deacutefinir leacutetat thermodynamique lorsquon a affaire acirc de la vapeur satureacutee Aux lignas suivantes du mecircme tableau on trouve encore successishyvement lentropie massique s correspondante puis lexergie masshysique e calculeacutee comme indiqueacute ci-apregraves Enfin a la derniegravere ligne on trouve le flux eacutenergeacutetique cette grandeur eacutetant eacutegale au proshyduit de lexergie massique par le deacutebit

Calculons par exemple lexergie de la vapeur vive (point A du scheacutema thermique) Pour la tempeacuterature ambiante t bull 15degC ou 2832 K on a peur leau satureacutee s h - 6292 kJkg a m D

s laquo 02243 kJXkg

Lexergie massique de la vapeur vive se calcule par la formule geacuteneacuterale s e - (h - h) - T (s - s)

a a amc a - (3407 - 63) - 2882 bull (6437 - 0224)

- 15535 kjkg

Le flux exergeacutetlque de la vapeur vive sen deacuteduit

E - laquo a q a - 15535 5756 - 894200 kV

Cest par des calculs analogues quont eacuteteacute deacutetermineacutees les exergles relatives aux dlffSrenta points qui marquent sur le scheacutema thermique lentreacutee ou la sortie des diffeacuterents composants de linsshytallation

A22 Geacuteneacuterateur de vapeur

En se basant sur le rendement thermique du geacuteneacuterateur de vashypeur eacutetudieacute S lannexe 1 et compte tenu du flux calorifique reccedilu par la vapeur on peut laquovaluer le deacutebit de fuel 1 4255 kgs

Lexergie du combustible rapporteacutee t luniteacute de tempe seacutelegraveve 1 (sect A13) i _ 0 9 8 5 4 J i 2 0 laquo 42 | 55 1807235 kW

Lensemble des perf-ee dexergle relatives au geacuteneacuterateur de vapeur est eacutegal t la dlifeacuterence entre lexergie du combustible et lexergie reccedilue par la vapeur Cette derniegravere exergie est par ailleurs eacutegala s laccroissement liaxergla de leau qui se transshyforme en vapeur surchauffeacutee augmenteacutee de lexergie reccedilue par la vapeur au coure de la resurchauffe Il vient ainsi t

ECO [ lEa V teacutee V J 9 3 0 2 3 5 k w

les exerglee de leau ou de sa vapeur eacutetant reprises au tableau IS

A23 Turbine

La puissance interne du corps HP est eacutegale agrave la chute den-thalpie de la vapeur multiplieacutee par son deacutebit (tafcJeau 15

- lth

a - v - laquo raquo 2026H kW

L1exergle (flux exergeacutetique ) ceacutedeacutee par la vapeur agrave la trashyverseacutee du corps HP est eacutegale acirc lexergie initiale E diminueacutee de lexergie E^ de la vapeur qui seacutechappe de ce corps a et de lexershygie E de la vapeur soutireacutee

Ebdquo - (E + E ) bull 2217 60 kW A b a

La perte dexergie relative a la deacutetente HP sobtient par difshyfeacuterence [E a - (Eb + Efc)]

PHP 1 9 1 lt 9 k w

La puissance Interne du corps HP est eacutegale a la somme des puissances internes relatives aux deacutetentes successives deacutelimiteacutees par les soutirages compte tenu des deacutebits correspondants

PMP bull ( hc V -laquoc + thh V ltc - V 2 4 2 8 8 5 k W

Lexergie ceacutedeacutee par la vapeur dans le corps MP est eacutegale a lexergie Initiale E diminueacutee de la soirare des exergies E E et de lexergie E de lS vapeur a la sortie

E - (E + E + EJ - 254640 kW c n i d

La porta dexergie relative a la deacutetente HP sobtient par difshyfeacuterence t

[ E C lt E h + El V 1 PMP 1 1 7 5 5 k W

La puissance interne du (ou des) corps BP est eacutegale a la somme des puissances Internes relatives aux deacutetentes successives deacutelimishyteacutees par les soutirages compte tenu des deacutebits correspondants

PBP ( hd - V-laquod bull ( h

3 - V-Sa V + - V-lt qd qj V 2 6 S euro 2 7 k w

Lexergie ceacutedeacutee par la vapeur dans le corps BP est eacutegale amp lexergie Initiale E diminueacutee de la somme des sxergles E E et de lexergie E de 11 vapeur a leacutechappement J

E d - (E E k + E 0) bullraquo 301871 kW

Lraquo perte dexergie re la t ive 1 la deacutetente BP sobtient par difshyfeacuterence i

(E d - (E j + E k bull EQ)1 - P B p - 36244 kW

ft2a Condenseur

La perte desergie au condanoour est eacutegalo a la diffeacutersnco Qntro lexergie de la vapeur B a 1eacutechappement de la turbine aug-eantfle des axergloo Ebdquo bull B icirc Sbdquo E des condensats des reacutechouf-fouro et 6e la turbopSrapa dune piumlrt it ds lsxergle E relatlvo

160

a la s o r t i e du condenseur d a u t r e par t

(E + Ebdquo + Ebdquo + E t E e k ] w f

A 2 5 Reacutechajffeurs

La perte dexergie au reacutecupeacuterateur RC est eacutegale a la diffeacuterence entre lexergle ceacutedeacutee par leau provenant du reacutechauffeur dair RA et lexergie reccedilue par leau dalimentation

(Et - E w) - (Em - E L ) - 429 kW

La perte dexergie est eacutegale a la diffeacuterence entre la somme des exergles ceacutedeacutees aux reacutechauffeurs RPl et RP2 dune part lexershygle reccedilue par leau dalimentation dautre part

(Ebdquo - E) lt (E - E ) - ltpound - E ) - 491 kW

SsectpoundIcircIcircJiumlicircicircSSpound_poundI La per te d exerg ie e s t eacutegale 3 l a d i f feacute rence e n t r e l e x e r g i e

ceacutedeacutee par la vapeur preacuteleveacutee au sou t i rage n deg l e t l e x e r g l e reccedilue par l eau d a l imenta t ion

(Efc - Sk) - EQ - E n ) - 1625 kW

5EacuteSIcircIcirc5HIcircIcircSHS-B2 La perte dexergie est eacutegale amp la diffeacuterence entre lexergie

ceacutedeacutee par la vapeur preacuteleveacutee au soutirage n2 et lexergie reccedilue par leau dalimentation s

(E - E ) - (E - E Q) - 4633 kW

sectsectpoundbS_icircii5poundDpound3ipoundEcirc_secti La perte dexergie est eacutegale 1 la somme de lexergie E dune

certaine fraction de la vapeur p--leveacutee au soutirage n3 de lexergle E de leau dalimentation srrante des exergles E et E de deux^condensats diminueacutee de lexergle E de leau dashylimentation sortante

(E bull E bull E bull E W I ) - E - laquo09 kW X p u h q

5poundsicircpoundipoundpoundS2pound-2i La perte dexergie est eacutegale t lexergie ceacutedeacutee par la vapeur

prucirclovecirca au soutirage ndeg4 augmenteacutee de lexergle du condensacirct de R5 et diminueacutee de lexergle reccedilue par leau dalimentation

(EK Eh + Ebdquo) - (E - E ) - 3330 kW h ri 9 r q

52poundfi2ipoundiumlJpound-5i La perte dexergie e s t eacutegale A l e x e r g l e codeacutee par la vapeur

fournlo par lo ooutlrogo n S dlmlnuucirco do 1laquolaquoorgie reccedilue par l oau

161

dalimentation (E - E ) - (E - E ) - 4290 kW g g s r

A26 Transformateur de vapeur TRV

La perte dexergle est eacutegale agrave la diffeacuterence entre lexergle d- certaine fraction de la vapeur preacuteleveacutee au soutirage ndeg5 et Ci exergie reccedilue par leau vaporiseacutee dans cet eacutechangeur

(E - E ) - ltE - E ) =raquo 519 kW u u v v

Lexergie ceacutedeacutee 3 lexteacuterieur du cycle est eacutegale acirc lexergle reccedilue par leau vaporiseacutee

E - E - 6007 kW v V

A27 Preacutechauffeur

Lexergle ceacutedeacutee au preacutechauffeur RA par une c e r t a i n e f rac t ion dt la vapeur preacuteleveacutee au sou t i rage ndeg3 e s t t ransmise S de l a i r cet te exergie s eacutecr i t

(E - E ) - 8538 kW

A 2 8 Pompes

La perte dexergle g lobale de la turbopompe a l imenta i re e s t eacutegale 1 la diffeacuterence en t re l e x e r g l e ceacutedeacutee Far la vapeur dans la turbinraquo aux i l ia ire et l e x e r g i e reccedilue par l e a u d a l imenta t ion

(Ej - E f ) - (E - E q) - 7631 kW

E25ES_4fi5poundEtSpoundi2D_Esect La perte dexergle est eacutegale 1 la diffeacuterence entre la puisshy

sance eacutelectrique fournie a la pompe et lexergie reccedilue par leau dalimentation i

- puissance eacutelectrique fournie (estimation) i P _ - 280 kW

- accroissement dexergle de leau i E - E - 221 kW

- perte dexergle P p pound - laquo j - fc^) - 59 kM

Poggj_de_refoulement_PR

La perte dexergle est eacutegale 1 la diffeacuterence entre la puisshysance eacutelectrique fournie a la pompe et lexergle reccedilue par leau dalimentation i

- puissance eacutelectrique fournie (estimation) i P = 590 kw

- ccrolosesant deacutenergie de leau bull E_ - E deg 492 kW - porto dexergle i Pbdquo R - (B B gt - 8^) deg 98 htf

MJJI i Ik J

162

A29 Conclusions

Le bilan exergeacutetique de luniteacute thermique de 700 VWe est preacuteshysenteacute au tableau 10

Lactif du bilan se reacuteduit agrave la seule exergie du combustible En effet dune part lexergie de lair conjurant est nulle daraquotre part les apports deacutenergie eacutelectrique destineacutes aux auxiliaires sont ici consideacutereacutes comme neacutegligeables La valeur de cet actif seacuteshylegraveve agrave 1807235 kW

TABLEAU 16 - SILAN EXERCETICCE

pdexau geacuteneacuterateur de vapeur puissance interne KP irreacutevdeacutetente HP Puissance interne MF irreacutevdeacutetente HP puissance Interne BP Irreacutevdeacutetente BP pdexau condenseur irreacutevau reacutecupeacuterateur RC irreacutevaux reacutechauffeurs RPl et RP2 Irreacutevau reacutechauffeur RI Irreacutevau reacutechauffeur R2 irreacutev la bacircche alimentaire RA Irreacutevau reacutechauffeur R4 lrrfvau reacutechauffeur R5 exceacutedeacutee 1 leacutechangeur TRV irreacutevS leacutechangeur TRV exceacutedeacutee au preacutechauffeur dair PAV irreacuteva la turbopompe TPA accrdexS la pompe PE IrreacutevI la pompe PC accrdexS la pompe PR Irreacuteva la pompa PR

kW 930235 5151 202611 1122 19149 106

242885 1345 1175S 065

265627 1471 36244 201 54025 299

429 002 491 003 182S 010 4633 026 4709 026 3330 018 4290 024 6007 023 519 003

8538 047 7631 042 221 001 59 000 492 003 98 001

Pour lensemble de la turbine la puissance Interne repreacutesente 393 I de lexergie du combustible tandis que la perte dexergle par Irreacuteversibiliteacute de la deacutetente en repreacutesente 37 raquo

A la turbine la perte dexergle est infeacuterieure a lensemble des pertei Internes En effet la chaleur engendreacutee par cas pertes sous une tempeacuterature plus ou moins eacuteleveacutee constitue un apport dexergle qui sera valoriseacutee au cours de la deacutetente ulteacuterieure de la vapeur Cette observation est a rapprocher de la constatation suivant laquelle le rendement interne de la turbine est geacuteneacuteralement meilleur que le rendement Interne moyen deacutetage

Toujours en ce qui concerna la turbina nous navons pris en consideration que la puissance Interne de cette machinai noua avono Qlnoi renonce a foire apparaicirctra la fraction dailleurs tregraves faiblo do cotto puissance qui est dlsalpSe par leo pertes ccanlquea

163

Du reste ce point sera repris et deacuteveloppeacute sur un autre exerple a 1annexe 3

La perte dexergle reacutesultant du reacutechauffage de leau dalimenshytation e s t f a i b l e so i t 11 raquo au t o t a l La pet i tesse de ce t t e i r shyr eacute v e r s i b i l i t eacute thermique reacutesul te de deux circonstances favorables dune part de fa ib les eacutecarts de tempeacuterature aux reacutechauffeurs l e s shyquels beacuteneacuteficient avec l eau ou la condensation de coeff ic ients de transmission calorif ique eacute l eveacutes dautre part du reacutechauffage multi-eacutetageacute de l eau ce qui tend vers la reacuteal isat ion du soutirage conshytinu

La perte dexergle au condenseur at te int agrave peine 3 ce oui corrobore une conclusion de l eacutetude theacuteorique selon laquel le s i la perte thermique au condenseur repreacutesente plus de la moitieacute de la chaleur deacutepenseacutee la perte exergeacutetlque correspondante est theacuteorishyquement nul le

La t r i s grande perte dexergle au geacuteneacuterateur de vapeur montre que la marge daugmentation du rendement thermique de l uniteacute quon peut a t t e ndre dune ameacutelioration des composants du cycle t e l s que turbine laquochangeurs de soutirage condenseur etc est tout compte f a i t fort l imiteacutee

Dune maniegravere geacuteneacuterale nous avons neacutegligeacute de prendre en conshysideacuteration l e s i r r eacute v e r s i b i l i t eacute s reacutesultant des pertes de charge enshygendreacutees dans l e s tuyauteries Les pertes dexergle correspondantes bulltant t r i s p e t i t e s l e bilan exergeacutetlque nest pratiquement pas affecteacute pax c e t t e hypothegravese s impl i f i catr ice

Lexamen cri t iqua du bilan exergeacutetlque conduit 1 deacutevelopper l e s quelques considerations qui suivent

S i l e s t assez f a c i l e de calculer l exergle dun corps simple ou compost dont on connaicirct l entropie absolue 11 nen est plus de meacutemo des combustibles Industr ie l s On en est alors reacuteduit 1 se baser sur un estimation de l exergle du combustible i partir de son pouvoir calorif ique supeacuterieur t e l l e quIndiqueacutee dans des pushybl icat ions speacutec ia l i s eacutee s

Dun maniegravere geacuteneacuterale l e calcul da l exergle implique la connaissance de la tempeacuterature de lambiance Or Ici apparaicirct una ambiguiumlteacute dans la mesure ougrave an ce qui concerne la condensation c est la tempeacuterature d l eau disponible 1 la r iv iegravere (sauf l e cao dun reacutefrigeacuterant atmospheacuterique 1) qui importe tandis quon ce qui concorn l exergle des gaz c e s t logiquement la tempeacuterature de l s i r qui doit ecirctre prise an consideacuteration Enfin la tempeacuterature Je leau e t surtout ca l la de l a i r ambiant varient avec la saison et ates pour la second avac l e laquoornent de la fournis Uns solution oatlaiumlcsanteacute I ce problems paraicirct t t r e dadopter uniformisant una tcapOiTQture poundlaquobientreg conventionnelle de 1SC par exemple Ce choisi a notoEaant la eacutecritreg de persisttra une comparaison obiectlve do

I ISVIll

164 S J v

p l u s i e u r s b i l a n s eacute n e r g eacute t i q u e s d i n s t a l l a t i o n s d i f f eacute r e n t e s V

Au l i e u de c o n s i d eacute r e r dans l e b i l a n chaque p e r t e d e x e r g l e eacute v a l u eacute e en pourcentage de l e n s e m b l e on p o u r r a i t d eacute t e r m i n e r pour chaque composant p r i s i s o l eacute m e n t l e rendement e x e r g eacute t l q u e c o r t e s - i

pondant Cependant en c e qui concerne l i n s t a l l a t i o n e s ul l a i - j p o r t e c e s t de r eacute d u i r e l e s p e r t e s qui a p p a r a i s s e n t comme u n t l egrave s p l u s impor tante s C e s t a i n s i que pour l e s p e r t e s mineures l e ren dement eacute n e r g eacute t i q u e qui l e u r c o r r e s p o n d r e v ecirc t f i n a l e m e n t une iTpojj||p t a n c e a s s e z modeste I l c o n v i e n t d a i l l e u r s de r a p p e l e r que t o u t e j a m eacute l i o r a t i o n de la r eacute v e r s i b i l i t eacute que c e s o i t dans un p r o c e s s u s l

thermique ou meacutecanique s o b t i e n t t o u j o u r s au p r i x d une r eacute a l i s a t i o n p l u s c o ucirc t e u s e

A 3 UNITE NUCLEAIRE DE 900 MKe

A 3 1 Donneacutees g eacute n eacute r a l e s |

Le scheacutema thermique de l u n i t eacute n u c l eacute a i r e de 900 MWe ( F e s s e n - h e i m ) e s t r e p r eacute s e n t eacute a l a f i g u r e 5 6

Les donneacutees r e l a t i v e s au f l u i d e c a l o p o r t e u r (eau sous p r e s s i o n ) d une p a r t au f l u i d e moteur d a u t r e p a r t son t i n d i q u eacute e s au t a - b l e a u 17 Dans c e l u i - c i l e s d o n n eacute e s proprement d i t e s s o n t r e p r i s e s aux q u a t r e premiegraveres l i g n e s I s a v o i r l e d eacute b i t q l a p r e s s i o n p l a tempeacuterature t e t l e n t h a l p l e mass ique h c e t t e d e r n i e r s grandeur eacute t a n t n eacute c e s s a i r e pour d eacute f i n i r l eacute t a t thermodynamique du f l u i d e l o r s q u o n a a f f a i r e a d e l a vapeur s a t u r eacute e Aux t r o i s l i g n e s s u i - v a n t e s du mecircme t a b l e a u on trouve s u c c e s s i v e m e n t l e n t r o p i e mas- s i q u e s qu i s e d eacute d u i t d e l eacute t a t thermodynamique d eacute f i n i c i - d e s s u s l e x e r g l e maesiqve e c a l c u l eacute e d e l a maniegravere h a b i t u e l l e (sect A 2 1 ) bullbullbull l a t empeacuterature d e l ambiance eacute t a n t eacute g a l e t 15C E n f i n t l a d e r - i n l egrave r e l i g n e du t a b l e a u on t r o u v e l e f l u x e x e r g eacute t l q u e E c e t t e grandeur eacute t a n t eacute g a l e au produ i t d e l e x e r g l e mass ique par l e deacuteb i t

Les donneacutees r e l a t i v e s l u n i t eacute s o n t l e s s u i v a n t e s i

- p u i s s a n c e thermique du r eacute a c t e u r 2650 MW - p u i s s a n c e eacute l e c t r i q u e de l a pompe du c i r c u i t p r i m a i r e i 12 7 MW - p u i s s a n c e thermique d i s p o n i b l e au g eacute n eacute r a t e u r d e

vapeur (GV) 2660 MW - p u i s s a n c e eacute l e c t r i q u e de la pompe d e x t r a c t i o n (PE) i 5 637 w - p u i s s a n c e eacute l e c t r i q u e de l a pompe A haute p r e s s i o n (PHP) 2 622 MM - p u i s s a n c e meacutecanique d e l a turbopompe ltTPA) 5 980 HW bull - rendement meacutecanique de la t u r b i n e 98 26 0 - rendement d e l a l t e r n a t e u r i 98 94 laquo bull - consommation eacute l e c t r i q u e d e s a u x i l i a i r e s gt 20 MW

A 3 2 Reacuteacteur n u c l eacute a i r e

t a c h a l e u r deacutegageacutee per JU f i s s i o n p o u r r a icirc t theacuteoriquement eacute t r o deacutegageacutee fi une tempeacuterature laquoxes tnenant eacute l a v A e i 11 s e n s u i t que l o s -sirgio du cosibustiMs) fmslecircaiso e s t an p r i n c i p e eacute g a l e 1 l a cha leur

Figure 56

bullJraquo (fclllJI 1 - - I

166

TABLEAU 17

30NNEES E7 CRANDEURS THERHODYKAMIQUES RJELATIVES AU CYCLE

A B C D 3 E r F F C

q K34 i n 3 1323 1 109 998 998 988 9 9 $ 9 9 6 805 i2 5 2 2 laquo 9 6 1 1 0 1 1 0 1 0 6 10 3 9 5 3 0 0 5 2 0 0 4 9

267 267 263 1 8 1 1 1 8 4 1 251 250 249 3 3 5 3 2 7

- 3 7 9 0 2 7 9 0 2 7 9 0 2 5 6 0 2 7 6 0 2 9 4 0 2 9 4 0 2 9 4 0 2 3 3 0 2230 i 5 4 5 5 9 6 5 9 6 6 0 7 6 5 1 6 9 0 6 9 0 6 9 5 7 6 2 7 31 d 077 1077 1068 813 8fl7 954 954 940 137 8 125 1 pound 1544000 119700 1413000 9 0 2 0 0 0 laquo 8 5 0 0 0 9 5 2 0 0 0 94 2000 9360 1370 101000

H H I J K L L L M H

i 998 998 998 998 998 998 437 437 998 1434

0 9 5 2 4 3 7 3 9 9 3 8 9 3 7 7 3 6 4 1 0 5 3 5 2 3 5 2 3 5 2 t 3 2 3 i i 3 6 9 5 6 raquo 9 2 6 3 2 7 I B 2 0 183 1 178 4 1798

1 3 6 9 1 4 2 6 5 8 239 391 5 6 0 772 778 757 763 J 0 4 7 3 0 4 7 6 0 5 2 9 0 7 8 3 1 2 1 9 1 6 5 9 2 1 6 2 1 7 2 1 2 2 1 3 e 2 2 3 6 7 6 7 1 7 1 5 0 5 41 4 8 3 7 1 5 1 6 1 5 5 7 1 4 7 8 1 5 0 3 E 2 2 3 0 6 7 5 0 7 1 6 0 15020 4 1 4 0 0 8 3 5 0 0 6 6 1 0 0 68000 147500 2 1 6 0 0 0

S S 0 P Q R R S S T

lt 1434 1 3 6 7 1434 1434 1 1 1 3 5 5 2 1 6 6 6 5 0 5 217 1 1 1 4 3 6 6 2 0 8 8 6 M 4 6 3 1 4 7 5 2 ~ 1 2 3 6 15 94 1 5 9 1 1 0

1 8 0 4 3 9 0 1 9 7 S 217 261 222 207 201 1 8 5 1 1 8 4 1 h 766 i 6 3 5 8 4 3 9 3 2 1139 2 6 8 0 885 2620 7 8 6 781 5 2 1 4 0 S S 9 2 3 0 2 4 8 2 8 9 6 0 3 2 4 0 6 0 6 2 2 1 2 1 8 t 1 5 4 9 4 0 9 1 8 2 3 2 1 raquo 307 9 4 4 1 9 6 6 8 7 7 1 5 2 1 1 5 4 9 pound 2 2 0 0 0 0 560 2 6 1 0 0 0 3 1 3 0 0 0 3 4 2 0 0 5 2 1 0 0 3 2 8 0 0 4 4 3 0 0 33000 I72SO

D V V W W X X Y Z 2

1 0 8 l 7 3 6 7 J 6 6 2 1 1 3 6 7 3 8 2 4 6 4 12690 12690 12690 i 0 7 3 3 4 3 2 6 0 9 1 0 0 8 8 6 0 2 0 5 0 2 0 1 ISS 153 IS8

1 8 5 1 4 0 2 1 0 2 0 9 7 0 6 6 0 6 0 8 6 0 2 3 2 1 6 2 8 4 0 2 8 4 2 2 5 6 0 2 7 4 0 420 2 5 4 0 2 7 6 2 3 7 0 252 1 4 6 3 6 1 2 5 3 5 1 2 5 4 5 6 0 9 696 1 3 2 9 7 0 6 0 raquo P 5 7 2 2 0 8 3 1 3 4 4 0 3 0 7 3 0 7 8

80S 736 laquo 6 7 5 1 0 1 6 9 0 301 1 4 2 2 4 7 4 0 3 6 8 5 3 6 9 1 8 7 6 0 0 5 4 1 0 0 3 4 4 0 3 1 7 0 0 2 3 1 0 11510 6 6 0 6 0 1 4 0 0 0 4 6 7 6 0 0 0 4 6 8 3 0 0 0

u n i t d o q k ( n p blaquor c degC

h ItJkg s bull U K U g o i 13kg E kw

167

deacutegageacutee Lexergle E du combustible rapporteacutee S luniteacute de temps

est donc eacutegale agrave la puissance thermique du reacuteacteur Soit

E C ( J laquo 2 650000 kW

La puissance eacutelectrique fournie agrave la ponpe (PCP) du c i rcu i t primaire est de 12700 lew Cependant la puissance thermique disposhynible au geacuteneacuterateur de vapeur (GV) nest selon l e s donneacutees que de 10000 kW supeacuterieure a la puissance thermique du reacuteacteur I l en reacuteshysu l te que l e s deacuteperditions calorif iques du c i rcu i t primaire s eacute l egrave shyvent 1 12700 - 10000 - 2700 kW

Cette chaleur perdue eacutetant d iss ipeacutee a la tempeacuterature moyenne du c i rcu i t primaire so i t 05 (t + t ) - 303degC ou 576 X la perte deacutenergie E affeacuterente se calcule en la multipliant par l e renshydement du cyc le de Carnot correspondant

E DEP 2 7 0 0 ( 1 Ht 1 3 5 deg k W

Laccroissement dexergle de leau ducirc agrave la pompe de c irculashytion (PCP) s eacute l egraveve a

EPCP B i E i 7 0 0 0 k W

l e s valeurs numeacuteriques de E laquot E eacutetant indiqueacutees au tableau 17 En d eacute f i n i t i v e l exergle ceacutedeacutee I l eau du c i r c u i t primaire e s t

eacutegale 1 l exerg le du combustible nucleacuteaire augmenteacutee de l a c c r o i s shysement dexergle du 1 la pompe de c irculat ion (PCP) moins l exerg le perdue par l e s deacuteperditions s

ECN EPCP ^EP 2 6 S 0 0 0 0 bull 7 0 0 0 ~ l icirc 5 deg 2655650 kW Lexergle reccedilue par leau du c ircui t primaire est eacutegale S son

exergie a l entreacutee du geacuteneacuterateur de vapeurdiminueacutee de son exergle acirc l e sor t i e de c e l u i - c i

E - E - 1336000 kH (cf tableau 17) y La perte dexergle du reacuteacteur nucleacuteaire est eacutegale 1 la difshy

feacuterence entre deux termes t le premier terme est la somme alaquoi ex-ergias fournies par le combustible nucleacuteaire et la pompe du circuit primaire le second terme est eacutegal I la somme des exergles reccedilues par leau du circuit primaire et perdue par les deacuteperditions calo-

rlflques de celui-ci i fECN (Elaquo- V 1 ( Ey V EDEPJ l 3 1 7 6 S 0 k W

A 33 Geacuteneacuterateur de vapeur

La perte dexergle due a lirreacuteversibiliteacute de la transmission colosiflgue dans le geacuteneacuterateur da vapeur laquoet Sgale il la diffeacuterence entre loaergle ceacutedeacutee par le fluide caloporteur et lexergle reccedilue par iumlo fluide moteur i

ltBbdquo - B gt - C8bdquo - E ) = 107000 kW y s a p

vgt ii I ni-1 e i k i i i Jmdash II ii

168

A34 Surchauffeur

Une fraction du deacutebit de vapeur vive va se condenser sous sa pression Initiale dans un eacuteccedilhangeur - le surchauffeur - pour assurer la surchauffe intermeacutediaire de la vapeur qui seacutechappe du corps HP

_de la turbine

En se condensant cette fraction du deacutebit cegravede lexergle

gt E - E - 85500 kW S D q bullgt La vapeur ainsi soumise S la surchauffe intermeacutediaire reccediloit lexergle E - E - 67000 kW

e d La perte dexergle par Irreacuteversibiliteacute de leacutechange de chaleur

sen deacuteduit par diffeacuterence i (E - E gt - (E - E) - 18500 kW D q e a

Agrave3S Turbine

La puissance Interne du corps HP est eacutegale a la somme des puisshysanceraquo relatives aux deacutetentes successives deacutelimiteacutees par les soushytirages compte tenu des deacutebits affeacuterents soit

HP lt h c V - laquo c + ( hr V ( q o V + ( h h d - ( c - r V

- 294654 kW

Lexergle ceacutedeacutee par la vapeur 1 la traverseacutee du corps HP est eacutegale a lexergle Initiale E diminueacutee de la somme des exergles relatives aux soutirages E c E E et de lexergle E relative I leacutechappement de ce corps

E - (E + E bull E + E) - 327200 kW c r bull u d

La parte doxergle par irreacuteversibiliteacute de la deacutetente dans le corps HP sobtlont par diffeacuterence gt

( E c lt E r E E u V J PHP 3 2 S k W

La puissance Interne du corps 9P est eacutegale a la aomne des puisshysances relatives aux deacutetentes successives deacutelimiteacutees par les soutishyrages compte tenu des deacutebits afferenta i

PBP bull ( hlaquo V-laquof ( h v J-ltlaquolaquo - V + lthw laquo-f - V + (h^ - h )ltq f - ^ - q^ - qxgt laquo 63935 kW

LQxergla ceacutedeacutee par la vapeur a la traverseacutee du corps BP oot eacutegala a laxergle Initiale E diminueacutee de la somno des exergles relatives aux soutirages K S E et do lexergle E relative a lOcircchappeaent i v

B f f - (laquobdquo bull S Bbdquo + E gt - 74J690 kV K v w u pound

Le porte dfiKorgio par irrfivarsibilitl da la datant danc la

169

corps BP sobtient par diffeacuterence fE f - ltEy bull Ew bull E x + E raquoJ - P B p - 10434S kW

La partie du bilan exergeacutetique re la t ive a la turbine pourrait encore Stre deacuteveloppeacutee de la maniegravere suivante

La puissance Interne de la turbine es t eacutegale a 334000 ktt

Le rendement meacutecanique de la turbine eacutetant de 9826 4 on en deacuteduit l e s pertes meacutecaniques correspondantes (pertes dexergie) 16220 kW

Le rendement de l a l ternateur eacutetant de 9894 on en deacuteduit l e s pertes correspondantes (pertes dexergie] 9728 kw

En f in de compte la puissance eacute lectr ique aux bornes de l a l shyternateur est 908055 kW

Da i l l eurs la perte dexergie par i r r eacute v e r s i b i l i t eacute de la deacuteshytente est eacutegale a la sonsne des pertes correspondantes re la t ives aux corps HP et BP 136891 kW

A36 Condenseur IumlA perta dexergie au condenseur es t eacutegale a la diffeacuterence

entra la somme daa exargles E et E aux eacutechappements de la turbine et ia la turbopompe a ins i quades eXergles E - et E des condenshysacirct de reacutechauffeurs et dlaquo l exerg le E du condensacirct principal

E g bull E f + E n + E x - E h - 101360 kW

A37 Reacutechauffeurs

Beacutechauffeur_erlmalre_RP La parte dexergie au reacutechauffeur primaire es t eacutegala i la di f shy

feacuterence antre 1exargla ceacutedeacutee par la condensacirct provenant du reacutechauf-faur R2 (qui traversa RP) at l axargi reccedilue par l eau dalimentashytion I la traverseacutee du reacutechauffeur primaire

ltEW - Enbdquo) - (B t - E h ) - 1340 kw

5poundIcircicircricirctieuroSi La parte dexergie est eacutegala a la diffeacuterence entre l esorglo

ceacutedeacutee par la vapeur provenant du soutirage nl et l exergle reccediluo par l ocu dalimentation i

ltEx V l E j V 2 9 9 deg k W

ta perte degergle laquoet laquogala 0 Xe i s r eacuteronco antre laxorgla cfidOo par la vapeur provenant du soutira^ ndeg3 a ins i que par la

raquoplusmnUll-UiraquoM 11- W bullbullbullbullbull l bull--

170

condensacirct du reacutechauffeur R3 et l exergie reccedilue par l eau d a l i shymentation

(Ew bull E v - E w ) - (E k - EI raquo 6450 kw

La perte dexergie est eacutegale a la diffeacuterence entre lexergie ceacutedeacutee par la vapeur provenant du soutirage ndeg3 et lexergie reccedilue par leau dalimentation

ltEV E v) - (Ej E k) - 8560 kW

La perte dexergie est eacutegale acirc la diffeacuterence de deux termes l e premier terme est la somme des exergles ceacutedeacutees par la vapeur provenant du soutirage n par la purge du seacutecheur (SE) et par l e condensacirct du reacutechauffeur K5 l e second terme est l exerg ie reccedilue par l eau dalimentation

ltEbdquo + E + E - E ) - ltEbdquo - E ) - 7550 kW u c s x m i

Beacuteccedilhauffeur_H5 La perte dexergie est eacutegale i la diffeacuterence entre la somme

des exergles ceacutec$ea par la vapeur provenant du soutirage ndeg5 a ins i que du condensacirct du reacutechauffeur R6 et l exerg ie reccedilue par l eau dalimentation i

ltE B + E r - E 8 ) - (EQ - E n ) - 3100 kW

RCcedilhauffeur_R6

La perte dexergie est eacutegale A la difference entre l exerg ie ceacutedfle par la vapeur provenant du soutirage ndeg6 a ins i ltlue de l e x e r shygie du condensacirct extrai t du surchauffeur et de l exerg ie ceacutedeacutee a l eau dalimentation gt

tegrave E - E ) - laquo - ) bull 1500 kH r q r p o

A3 9 Pompoa TurboDompe_glimantalre Le porte dexergie globale de la turbopompo allroontairo (TPA)

oot Ogale Q la dlffeacuteronce entre l exergie ceacutedeacutee par la vapeur onno la turbins ucircuxi l la iro et l exergie reccedilue par l eau dalimentation dana l a pompo

(E- - Ebdquo) - (E - E) = 3990 kw x x n n

La porto acircoxoirgio ont Ogola Ucirc la iillQsconco ontro la puiooonco Gloctriguo fournie Q la eonpo ofc l ouorglo roccediluo par loou dallmon-fcotion bull U

bullJU JIL)lln J | I I H II J I IUiHj-raquo

171

- puissance eacute l e c t r i q u e fournie (cfdonneacutees) P p _ - 5637 kw - accroissement d exergie de l e au S - E - 4520 kw

n n - perte dexergie Ccedil p E - ltEh - E h) raquo 1117 kw

pound2tradeEcirc5--acirciiumlpound5-poundE55l20 La perte dexergie est eacutegale a la diffeacuterence entre la puissance

eacutelectrique fournie a la pompe et lexergie reccedilue par leau dalimenshytation

- puissance eacutelectrique fournie (cfdonneacutees) P_ubdquo 2622 kW PHP

- accroissement dexergie de l eau E - E - 1900 kW - pe r t e d exe rg i e P p H p - ( E ^ - E x ) - 722 kW

E2IumlIumlES-acircy_poundiEpoundiumliumlipound_BEiSSipoundS La perte dexergie est eacutegale 1 la diffeacuterence entre la puissance

eacutelectrique fournie at lexergie reccedilue par leau sous pression qui constitua le fluide caloporteur

- puissance eacutelectrique fournie (cfdonneacutees) P p c p bull 12700 kW

- accroissement dexergie de leau E - E raquo 7000 kw

- perte dexergie i 9bdquo - ltE - E ) - 5700 kw

A39 Auxiliaireraquo non speacutecifieacutes

La puissance eacutelectrique consommeacutee par lensemble des auxilishyaires seacutelegraveve I 28000 kW

La puissance eacutelectrique consommeacutee par la pompe dextraction la pompe haute pression et la pompe du circuit primaire est i

5637 + 2622 bull 12700 bull 2095raquo kW

On obtient par diffeacuterence la puissance eacutelectrique consommeacutee par les auxiliaires non speacutecifieacutes notamment par la pompes de cirshyculation daa condenseurs lt

28000 - 20959 bull 7040 kW

i

A310 Preacutesentation du bilan axerqeacutetique

La bilan exergeacutetique ast preacutesenteacute au tableau 18 Lexamen du bilan exergeacutetique de la centrale nucleacuteaire fait apparaicirctra une porto globale a haute tempeacuterature eacutegala 1 5394 raquo laquelle comporte on ordra principal la partr au reacuteacteur at secondairement lea termoo dus aux irreacuteversibiliteacutes affectant le geacuteneacuterateur da vapour ot lo surchauffeur

La puissance interna deacuteveloppeacutee par la turbina repreacutesente 3487 8 tandis qua la parte par Irreacuteversibiliteacute de la deacutetente oO-IOVO a s12 i

172

TABLEAU 18 - BILAN EXERGETIQCE

ACTIF

exergie du combustible nucleacuteaire pulssaree eacutelectrfournie aux auxiliaires

PASSIF

irreacuteversibiliteacute au reacuteacteur perte dexergie due aux deacuteperditions lrreacutevde la transmission au GV irreacutevde la transmission au surchauffeur puissance interne du corps HP lrreacutevde la deacutetente HP puissance interne du corps BP lrreacutevde la deacutetente BP perte dexergie au condenseur irreacutev-de la transmission au RP lrreacutevde la transmission au RI lrreacutevde la transmission au R2 lrreacutevde la transmission au R3 lrreacutevde la transmission au R4 lrreacutevde la transmission au RS irreacutevde la transmission au R6 lrreacutevde la turbopompe TPA accroissement dexergie 1 la pompe PE irreacutevI la pompa PE accroissement dexergie 1 la pompe PHP IrreacutevI la pompa PHP accroissement dexergie 1 la pompe PCP IrreacutevI la pompa PCP pulaaance laquolactrdeacutegradeacutee par l e s aux l l

650000 9895 28000 105

317650 4920 1350 005

107000 400 18500 069

294654 1100 32546 122

639345 2387 104345 390 101360 378

1340 005 2990 011 6450 024 8560 032 7550 028 3100 012 1500 006 3990 015 4520 017 1117 004 1900 007 722 003

7000 026 5700 031 7040 026

Le parte dexergie au condenseur aat de 378 valeur dont lImportance tregraves fa ib le contraste encore une fo l s avec la perte calorif ique correspondante qui repreacutesente anvlron 67 t de la pulashyaance thermique du reacuteacteur-

Grtce au reacutechauffage eacutetage de leau dalimentation par les soushytirages multiples la parts par irreacuteversibiliteacute de cat eacutechange de chaleur ne deacutepasse paa 111 t

Noua avons repria au tableau 19 une variante daa pootae du bilan eacutenergeacutetique relatifa 1 la turbina at I aon alternateur dont la calcul a dailleurs eacuteteacute deacuteveloppeacute preacuteceacutedemment (sect A35)

Leacutevaluation de 1exergie du combustible nucleacuteaire preacutesente un caractegravere quelque peu arbitraire Ella sa base our lexemple de la bombe atomique pour laquelle leacutenergie libeacutereacutee par la fission se preacutesente aouc la forae de chaleur deacutegageacutee I une tempeacuterature extrucirc-raeaenfc laquoleveacutee dougrave len pout conclure a leacutegaliteacute antre lexergio du combustible et la quantItO de chaleur quil produit Cependant

1 73 il

un examen plus critique de cette question devrait prendre notamment tbull en consideration lexergle deacutepenseacutee pour effectuer lenrichissement lticirc isctoplque de luranium utiliseacute

TABLEAU 19 - BILAN EXERGETIOUE DE LA TURBINE

3391 puissance aux bornes de lalternateur kW

908055

3391

irreacuteversibiliteacute de la deacutetente 136891 511

perte exergeacutetique -elatlve aux pertes meacutecaniques 16220 061

perte exergeacutetique relative acirc 1alternateur 9728 036

f

Quoi q u i l en s o i t au cas ougrave l on adopterait pour l exergle du combustible nucleacuteaire un pourcentage Infeacuterieur acirc iuiitecirc de la chaleur deacutegageacutee l e bilan exergeacutetique de 1 centrale se modifierait de la maniegravere suivante La quantiteacute dont l exerg le du combustible aurait a i n s i eacutetC amputeacutee devrait ipso facto ecirctre retrancheacutee de la perte dexergle re la t ive au reacuteacteur Toutefois acirc l exception de c e t t e modification l e s valeurs numeacuteriques de tous l e s autres termes du bi lan exergeacutetique resteraient inchangeacutees En revanche l e to ta l eacutetant affecteacute par l e changement envisageacute l e s pourcentages correspondant aux d i f feacuterents termes du bilan seraient modifieacutes en conseacutequence Ainsi 1 l exception toutefo is de la perte dexergle au reacuteacteur tous l e s autres pourcentages seraient tout simplement mult ipl ieacutes par un facteur constant

La puissance thermique du reacuteacteur eacutetant de 2650 MW pour une puissance eacutelectrique nette de 880 MW on en deacuteduit le rendement thermique net de la centrale lequel seacutelegraveve ainsi 1 332 l

Dans l e cas de la centrale nucleacuteaire la perte de chaleur 1 lambiance s o i t I c i 67 de la chaleur deacutegageacutee par l e reacuteacteur se retrouve en quasi t o t a l i t eacute dans l eau de refroidissement des conshydenseurs

174

TABLEAU 20 (premiegravere partie)

ACCROISSEMENT OENTHALPIE DES GAZ (sans tenir compte de la d issoc iat ion)

H - fc C dt en kJkmoX o p

tCC) H M 0 2 CO H0 CO Air

100 2893 2914 2954 3918 3374 3811 2915

200 5815 5845 5987 5861 6824 8013 5861

300 8738 8813 9119 8855 10370 11 8855

400 11670 11840 12350 11920 14030 17300 11920

500 14620 14930 15670 15050 17810 22290 15050

600 17580 18090 19060 18250 21720 27450 18240

700 20590 21310 22500 21530 2S750 32770 21510

800 23610 24600 26000 248E0 gt9910 38210 24820

900 26680 27930 29540 8240 14210 43750 28190

1000 29790 31310 3312C 31660 38620 49400 31600

1100 3294 0 34730 36720 35130 43170 55100 35050

1200 36130 38190 403ecircv 38630 47770 60880 38530

1300 39370 41690 44000 42160 52540 66740 42040

1400 42660 45220 47690 4S720 57560 72C00 45590

1S00 45970 48730 51410 492B0 62300 78500 49150

1600 49320 52330 55140 52680 672S0 64890 52750

1700 52710 55890 58910 56480 72390 90480 56350

1800 56140 59490 62720 60120 77540 96510 S9950

1900 59620 6J100 66530 63760 B2730 102500 63600

2000 63100 66740 70340 67410 86010 108600 67280

175

TABLEAU 20 (deuxiegraveme partie)

ACCROISSEMENT DENTROPIE A PRESSION CONSTANTE

(sans tenir compte de la d issoc iat ion) T

S - -=-= en kJkntolK 2732 T

t ( Cgt H 2 N CO CO A i r

0 0 0 0 0 0 0 0

100 8 8 4 3 9 090 9 048 9 102 1 0 3 9 11 85 9 060

200 15 80 16 05 16 26 16 09 18 61 2 1 8 1 16 05

300 21 41 21 74 2 2 2 6 2 1 8 3 2 5 4 0 3 0 3 6 2 1 8 0

400 2 6 1 3 2 6 6 1 2 7 4 6 2 6 7 4 3 1 2 8 3 8 1 3 2 6 7 2

500 3 0 2 1 30 89 3 2 0 5 3 1 0 9 36 51 laquo 5 0 3 3 1 0 5

600 33 82 3 4 7 2 3 6 1 7 3 4 9 8 4 1 2 6 5 1 3 1 3 4 9 4

700 37 07 38 22 3 9 9 2 38 53 4 5 6 3 57 07 38 47

800 4 0 0 3 41 43 4 3 3 3 4 1 7 9 4 9 7 0 6 2 4 0 4 1 7 2

900 4 2 7 6 4 4 4 0 4 6 4 9 4 4 8 0 53 51 67 34 4 4 7 1

1000 4 5 3 1 4 7 1 7 4 9 4 1 4 7 6 0 5 7 1 2 7 1 9 5 4 7 5 1

1100 4 7 6 8 4 9 7 6 52 14 5 0 2 2 6 0 5 4 7 6 2 7 5 0 1 2

1200 4 9 9 3 5 2 1 9 5 4 6 9 5 2 6 8 6 3 7 9 8 0 3 3 5 2 5 6

1300 5 2 0 6 5 4 4 8 5 7 1 0 5 5 0 0 6 6 9 0 8 4 1 6 5 4 8 5

1400 54 08 56 65 59 37 5 7 1 9 69 88 8 7 7 9 5 7 0 6

1500 5 6 0 1 5 8 7 1 6 1 5 2 5 9 2 6 7 2 7 2 9 1 2 3 5 9 1 3

1600 5 7 8 5 60 66 63 58 61 24 7 5 4 9 9 4 4 9 6 1 0 9

1700 5 9 6 2 62 53 6 5 5 3 6 3 1 2 7 8 1 3 9 7 6 1 62 97

1830 61 31 64 31 6 7 4 0 64 91 8 0 6 8 100 6 6 4 7 6

1900 62 94 66 01 6 9 1 9 6 6 6 2 8 3 1 5 103 1 66 40

2000 6 4 5 1 67 65 7 0 9 2 68 27 8 5 5 4 106 2 68 12

M i jiil UlJll I II Jl 11 I I J I u n ltbullbull bull-bull

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35 Idem RCT 1974 n152-153 13 p

36 Lutilisation rationnelle de la chaleur Congregraves international di

Froid Moscou 1975 10 p

37 Lutilisation rationnelle de leacutenergie des combustibles Publication de la Faculteacute des Sciences Appliqueacutees Liegravege 1976 64 p

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situation franccedilaise seacuteminaire CEA-EDF 1981 39 p 43 Las centrales i cycle combineacute gaz-vapeur XCT 1981 n23J 13 p 44 Etude eacutenergeacutetique dea eacuteehangeurs de chaleur Entropie 1981 nIOO

7 p 45 Bilan exargftique dune uniteacute chemique de 700 NWe texte dune conshy

feacuterence organiseacutee i Paris par EOT et SFT 1982 39 p 46 La conception dea centrales thermiques et nucleacuteaires RGT 1983

n25S 12 p

It Il _ I bull

179

TABLE DES MATIERES

af5 1 - LA COMBUSTION p 1

22 Introduction 12 Sxergie du combustible 13 I+reacuteveraibiliteacute de la ccmcugtijn 24 Processus de combustion reacuteversible 16 Interpreacutetation selon la tmi

C3API7RE 2 - TRANSMISSION BE LA CHALEUR p 20

2-J Tranexrieaicn calorifique et reacuteversibiliteacute 22 Modaliteacutes de leacutechange calorifique 23 Echangeure de chaleur 24 Concluaient geacuteneacuterales

CHAPITRE 3 - APPLICATION DE LA TRANSMISSION CALCRIFIiVE p l

32 Conception de lappareillage 32 Rendement exergeacutetique des proceseua tharrCquee 33 Bilan exergeacute tique du geacuteneacuterateur di vapeur

CHAPITRE 4 - UTILISATION RATIONNELLE DE L ENERGIE OES COMBUSTIBLES p 58

42 CintraliUt 42 Chauffage eacutelastique 43 Centrale thermique 44 Production coml ineacutee 4 S Chauffage tier bullbullbull- jue 48 Chauffage thennoacircynomique 4 Production combineacutee et chauffage themodynarrique 45 Concluaient geacuteneacuterait

CHAPITRE S - CENTRALES A VAPEUR SE PKCVCTICN ELECTRICITE p 73

i 2 Cycles theacuteoriques acirc vapeur 5 2 Cyalee riele i vapeur 53 Cyelee ^nairte S 4 Cycle acirc double preeeien de vapeur vive S S Coneidecircraticne geacuteneacuteralea aur lee centrales nucteacuteairea

CHAPITRE S - TURBIVES A OAZ p 104

81 Etude deraquo oyolaa theacuteoriquet 02 Etude des oyolta reacuteelraquo S3 Conclusions 04 Conception 4a la ohauditrt de rdoupacircraiion

ISO

CHAPITRE 7 - ETJCE DES CICLEC PES HACHI1ES MOTRICES TSESHISVES p 122 BASES SUH LA VCTICV CE TMI

7 Generalizes 72 Moteur d combustion interne 7 3 Turbine acirc gaz 74 Moteur i combustion externe 7Ocirc Conclusions

ccNciisiss FSALES p 142 ANNEXES A Bilan exergeacutetique dun geacuteneacuterateur agravee vcpeur p 145

42 3ilan exergeacutetique dune uniteacute thermique A3 Bilan exergeacutetique dune uniteacute nucleacuteaire

TABLE DES F1CFXIETES THEmCDYHAMIQVES DES GAZ p 174

BIBLIOGRAPHIE p l 7 l i

4atdtlthegravew

THESE DE DOCTEUR INGENIEUR

A LECOLE CENTRALE DES ARTS ET MANUFACTURES

pv COQENE BUCHE

pour robMntton du raquo raquo draquo Docteur hgrur laquon EnorgttSqus

ANALYSE EXEMCTKME DE LA COMBUSTION DES TRANSFERTS Traquoreg3raquoSUaS OES CVCLE3 TNBWJOOVNAMKNteS ET DE LEURS APPLICATIONS

la 4( h ^ r ltpound3Kra fa CcmmSoswi tfBiamoraquo

Cl JeeumlRNAROPrucircsstoucirc EL ampQOUKOUSS ta LCSLVAUH Kl 1KUST2 U RKUNS

^

Je remercie V le Professeur Kling du hcn accueil

quil ma reacuteserveacute lers de ma prise de contact avec lzcole

Centrale des Arte et Manufactures de Paris

Je remarciumle eacutegalement M le Professeur AcircWOcircIcircB pour

lexpresseacutement avec lequel il a bien -JCUIumlU suivre leacutelabcrazicr

de mon travail at mm conseiller dans la maniegravere de le ccnduire

Lejopression de mes sentugravenenis de gratitude sadresse

laquogaiement d kff les Professeurs Bernard et Boudiguos qui ont

bien voulu accepter de participer au Jury ainsi qu i V le

Professeur Del vaux qui ma prodigueacute avec df-jcuampxtonz ses

judicieux conseil

Quil ra mcit permit deacutevoquer ici ta tacircampciramp de fsu

l Profeeeeur J Danse de liniversiteacute de HSgo dent une

publication deacutejagrave ancienne intituleacutee Pouvoir eacutenoraacirctique ztsacirc

combustibles a constitueacute le point de deacutepart do -iee reacuteflaxisr$

sur leacutenergie utilisable la deacutemarche quo jai eui-no sest

appuyeacutee $ur une longue chaicircne de travaux qui partant Jo OClT

et JOUGUET ptt passant par 3C6VJAKCVZC ot AlVr ent progresshy

sivement deacutegage la nction dexorexo ot ouvort la laquocd - ampa

feacuteconde application dans les dc=aainoo do la icirchor=nqu^ oz de

leacutenarffeacutetiqita^

r

AVERTISSEMENT

La pratique de lenseignement de la thermodynamique appliqueacutee reacutevegravele un certain nombre de difficulteacutes propres 1 cette discipline lte sont notamment

1) La difficulteacute de percevoir la valeur eacutenergeacutetique dune quantiteacute de chaleur donneacutee cette valeur eacutetant essentiellement tributaire du niveau de tempeacuterashyture correspondant

2) La difficulteacute de comprendre claireaent la nature et le rOle des Irreacuteversishybil i teacutes

3) L difficulteacute de comprendre pourquoi le rendeaent theralque dune machine mashytrice theralque est Halte i une valeur qui peut paraicirctre assez faible

4) La difficulteacute de donner une Interpreacutetation physique satisfaisante draquo l In f lushyence des paramegravetres dont deacutepend le rendeaent dun cycle (pex- le rapport de pression dune turbine I gaz)

5) La difficulteacute dexpliquer le laquoode daction des proceacutedeacutes qui permettent dameacuteshyliorer le rendeaent des Machines EOtrices thermiques (pes les soutirages dans les cycles t vapeur)

S) La difficulteacute dappreacutecier objectivement la qua 11 ta dun processus do production combineacutee de chaleur et deacutelectriciteacute

Lauteur assise en fa i t depuis laquono vingtaine dannOos lenseignement de la thercodynealque appliqueacutee donne auraquo futurs ingeacutenieurs fl lUniversiteacute de liegravege et le travail quil preacutesenta cl-oprocircs est 1aboutissscsnt dune longue reflexion nourrie par U pratique do cet onsoigftesant Cotte activiteacute ainsi quo tes trovaun scientifique quil a eacutelabores parol locirclessnt fl col la-ci bdquo sa sent deacuteveloppes dans

II

les domaines de la combustion des transferts thermiques et plus encore dans celui de la thermodynamique appliqueacutee i leacutenergeacutetique Elle a donc eacutevolueacute simulshytaneacutement vers les deux directions de la thermique et de la thermodynamique dont la convergence constitue une particulariteacute marquante de leacutetude peacuteciteacutee

Outre lapprofondissement des disciplines fondamentales eacutevoqueacutees ci-dess us leacutetude de la conception et de leacutevolution des centrales thermiQues et nucleacuteshyaires des chaudiegraveres et des geacuteneacuterateurs de vapeur ou bien encore des cycles combineacutes a constitueacute un vaste champ dInvestigations qui a permis i lauteur de confronter les fondements theacuteoriques i la reacutealisation dinstallations indusshytrielles complexes et varieacutees

Lorigine de la preacutesente eacutetude reacutesulte principalement dun ensemble de questions que son activiteacute professionnelle a ameneacute lauteur a se poser dans le domaine envisageacute Activiteacute scientifique dune part qui la conduit agrave approfonshydir lapproche traditionnelle de la thermodynamique appliqueacutee activiteacute denseishygnement dautre part qui lamegravene a chaque anneacutee acadeacutemique nouvelle a sefshyforcer de mieux aider les eacutetudiants futurs ingeacutenieurs assimiler cette matiegravere qui suscite couine decircjj Indiqueacute plus haut un certain nomblt-e de questions essenshytielles auxquelles il nest pas aiseacute dapporter des reacuteponses claires et preacutecises

Une constatation qui a de bonne heure preacuteoccupeacute lauteur est la dispariteacute entre le rflle essentiel Joueacute par le cycle de Carnot en thermodynamique theacuteorique dune part et labsence dapplication de ce cycle pourtant fondamental dans les machines ou installations qui reacutealisent en pratique la transformation de leacutenergie des combustibles en eacutenergie meacutecanique ou eacutelectromeacutecanique a savoir les moteurs i combustion interne les turbines 1 gaz et les centrales s vapeur

Une autre preacuteoccupation reacutesultait de la relative modiciteacute des rendements thermiques atteints par ces machines ou installations en deacutepit dune lente mais continue amelioration de leur conception Dans le mecircme ordre dideacutees il sagisshysait de deacutegager le rOle des diffeacuterentes variables dont deacutependent les rendements thermiques ainsi que le mode daction des diffeacuterents proceacutedeacutes deacutejagrave utiliseacutes acshytuellement ou envisageacutes pour lavenir en vue de les ameacuteliorer

Une base de reacuteflexion qui sest reacuteveacuteleacute dune grande feacuteconditeacute a eacuteteacute lapshyplication de la notion dexergle qui depuis une vingtaine danneacutees a eacuteteacute mise i lhonneur Cette approche a conduit lauteur a eacutelaborer une premiegravere eacutetude imshyportante laquelle traite de lanalyse eacutenergeacutetique des centrales thermiques et nucleacuteaires a vapeur et 1 gaz [34]

Cette premier eacutetude revecirct un caractegravere global car elle laplique lanalysa exergeacutetiqu dune triple transformation I savoir la transformation de Tfinero1e du combustible en chaleur puis la transmission de la chaleur des gas de combusshytion au fluide moteur enfin la transformation de leacutenergie da ce fluide en eacutenershygie meacutecanique mais laquo11 est principalement centreacute sur leacutetudo du cycle thermoshydynamique lui-mecircme Il est ainsi apparu 4 lauteur quil eacutetait opportun de reshyprendre sur un plan plus geacuteneacuteral dune part lanalyse exorgeacutetiquo du processus do combustion de lautre leacutetude Q la fols thermique et oxorgetiquo des processhysus de transfert de chaleur Cest ainsi que lauteur o eacutelaboreacute une deuxiegraveme eacutetude importante qui traite de lanalyse eacutenergeacutetique de la combustion de la transmission de la chaleur et de leurs applications (391

Parallegravelement amp 1approche eacutenergeacutetique lautour sost attacheacute 0 deacutevelopper la notion do tempeacuterature moyenne Inteacutegreacutee et 11 sest efforceacute de tirer toutes les conseacutequences do cotte Otudo Cest dune raniucircro fortuite quil a deacutecouvert

Ill

cette notion dans un cours de thermodynamique en langue russe [71 ougrave elle eacutetait bien modestement appliqueacutee i la comparaison des cycles theacuteoriques des moteurs a combustion interne a combustion isochore isobare ou mixte

Au cours dune eacutevolution lente et progressive des ideacutees lauteur sest attacheacute i approfondir cette deacutemarche puis a leacutetendre amp leacutetude des cycles theacuteshyoriques de la turbine 1 gaz Ensuite en transposant cette meacutethode amp leacutetude des cycles theacuteoriques a vapeur lauteur a deacuteveloppeacute une eacutetude systeacutematique de ces cycles Enfin et plus reacutecemment encore revenant aux cycles S gaz 11 a eacutelaboreacute une extension du theacuteoregraveme de Carnot ainsi quun important prolongement de celui-ci

Cest ainsi que reacutepondant S une Interrogation de ses deacutebuts lauteur a pu remettre en lumiegravere la primauteacute du cycle de Carnot quil avait autrefois vaineshyment essayeacute de retrouver en thermodynamique appliqueacutee Il en est reacutesulteacute une troisiegraveme publication importante [40]

Au fur-et S mesure que seacutelaboraient les trois publications de base citeacutees d-dessus lauteur a eu lhonneur de preacutesenter six confeacuterences agrave Paris (SFT etou EDF) ainsi que maintes communications i des journeacutees deacutetudes internationales Il en est notamment reacutesulteacute un certain nombre darticles ou de communications [35 36 37 38 41 42 44 45 46 ] qui se fondent essentiellement sur les publication de base preacuteciteacutees Cependant ces publications secondaires ont permis daffiner tel ou tel chapitre anteacuterieur ou den deacutevelopper des aspects nouveaux

Dans cette perspective le preacutesent travail propose une synthecirce de lenshysemble des publications anteacuterieures qui viennent decirctre eacutevoqueacutees dont 11 a par ailleurs fourni loccasion dune opportune remisraquo I jour Sous le titre Analyse exergeacutetlque de la combustion des transferts thermiques des cycles thermodynashymiques et de leurs applications 11 constitue la matiegravere dune thegravese de docteur-Ingeacutenieur preacutesenteacutee par lauteur acirc lEcole Centrale des Arts et Manufactures de Paris

Leacutenergie disponible dans un combustible est geacuteneacuteralement utiliseacutes soit pour produire de la chaleur (chauffage) soft pour produire de leacutenergie meacutecanique ou eacutelectromeacutecanique (propulsion ou production deacutelectriciteacute) soit enfin pour proshyduire conjointement les deux (production combineacutee) Lapplication ds la notion dexergiumle permet deacutetablir une comparaison de ces processus fondanantaux lashyquelle legraveve judicieusement laablguTteacute reacutesultant dune eacutevaluation aul saraU baseacutee sur le seul principe deacutequivalence Cette deacutemarcha ss coaplflfco dailleurs dune comparaison de la production combineacutee et du chauffago thsrasdyncfirique

Les eacutechanges de chaleur peuvent ecirctre eacutetudieacutes sous deux aspects a savoir laspect theralque (transferts thermiques) ot laspect thormodynanlquo (Irreacutevershysibiliteacute) Lauteur sest efforce1 deacutetudier cetta quostlon par una approcha gloshybale qui considegravere conjointement ces deux aspects Il on a iiri dos conclusions qui Inteacuteressent directement la conception dos Sehengours at accoisolrcmont lIsoshylation thermlaue Dans cette optique 11 sost attacha S Justiciar la conception et leacutevolution des principaux appareillages Uioreitquas notaient los chaudiegraveres et les geacuteneacuterateurs de vapeur

Lanalyse exergeacutetlque a parais do rocircvucircler ot ducircvoluor los IrrQvorsibllites qui affoctent geacutenSrortawt la combustion lucircS Cthangoo do chaleur los cyclos

IV

thermodynamiques Elle a conduit a eacutetudiei dans le cadre du preacutesent travail les eacutechangeurs de chaleur aussi bien que les cycles thermodynamiques Plus particushyliegraverement lauteur sest attache a Justifier les proceacutedeacutes couramment utiliseacutes pour ameacuteliorer ces installations thermiques ou eacutenergeacutetiques Ces consideacuterations aident par exemple a comprendre la supeacuterioriteacute de la circulation meacutethodique dans un eacutechangeur ou bien encore le rflle des soutirages dans un cycle i vapeur Par extension cette meacutethode danalyse permet de justifier aussi les associations de plus en plus complexes quon rencontre dans les Installations thermo-egravene^gecirctiQues actuelles ou quon sattend S trouver dans les installations correspondantes de demain (production combineacutee cycles gaz-vapeur cycles binaires geacuteneacuterateurs MHD etc )

Lanalyse eacutenergeacutetique reacutevegravele le role des irreacuteversibiliteacutes et elle donne une eacutevaluation de chacune delles elle explique notamment ainsi les limitations auxshyquelles le rendement thermique des machines motrices thermiques est soumis Par ricochet cette eacutetude a ameneacute lauteur a investiguer sur la maniegravere de concevoir les transformations reacuteversibles qui par ideacutealisation pourraient en principe se substituer aux transformations reacuteelles Cette reacuteflexion appelle dailleurs une comparaison des inconveacutenients mais aussi des avantages des processus reacuteels vis-a-vis de leurs correspondants ideacutealiseacutes par lhypothegravese de la reacuteversibiliteacute

En ce qui concerne la production deacutenergie eacutelectrique la meacutethode danalyse baseacutee sur le bilan dexergie a eacuteteacute appliqueacutee dans le preacutesent travail acirc leacutetude des centrales a vapeur thermiques et nucleacuteaires puis aux turbines i gaz enfin aux cycles combineacutes gaz-vapeur En outre apregraves avoir deacuteveloppeacute une eacutetude geacuteneacuteshyrale de cette question lauteur a preacutesenteacute en annexe les bilans exergeacutetiques de quelques installations typioues 1 savoir le geacuteneacuterateur de vapeur la centrale thermique enfin la centrale nucleacuteaire Lobjectif poursuivi est finalement dinshyventorier les nombreuses causes dirreacuteversibiliteacute qui affectent linstallation consideacutereacutee et den eacutevaluer les importances relatives on cherche ainsi egrave voir ougrave et comment il faut agir sur la conception de linstallation pour lameacuteliorer La conseacutequence de cette deacutemarche est finalement de reacuteduire les irreacuteversibiliteacutes au minimum et dobtenir ainsi le meilleur rendement thermique possible du moins dans les limites des contraintes dordre eacuteconoaiaue qui sortent eacutevidemment du cadre de cette analyse

La consideacuteration de leacutecart de tempeacuterature entre fluides donne a priori une certaine ideacutee de lIrreacuteversibiliteacute thermique qui affecte les eacutechanges de chaleur Cependant si cette informatugraven est immediate elle est neacuteanmoins insufshyfisante et ce a un double titre En laquofret on a tout dabord affaire lo plus souvent a des eacutechanges thermiques entre fluides dont la tempeacuterature nost pas constante ceci engendre une preaiegravere difficulteacute I laquelle cependant lo notion de tempeacuterature moyenne Inteacutegreacutee est susceptible dapporter une solution En seshycond Heu et surtout 1 ptrte par irreacuteversibiliteacute thermiqus deacutepend non seulement de leacutecart draquo tempeacuterature mais eacutegalement du niveau de teiepSroture et cest ici quintervient opportuneacutement la notion daxergie laquelle p^nrat en offet dob-3nir une eacutevaluation correcte de la perte par irreacuteversibilttO on causo Ainsi s justifie lInteacuterecirct appliquer la notion daxorgie l 1eacutetudo dos transferts thermiques

En conclusion lauteur croit Quune acirctude baseacutee sur 1c notion doxorgio ainsi dailleurs quo sur cello do toapacircreluro GOyonrto 1nt(v0o pou opportor dos racircponses satisfaisantes aim questions essentielles possOes on tucircte du prOsont

V

avertissement ceci par une double approche qui relegraveve du principe de Carnot

Par ailleurs le rflle des irreacuteversibiliteacutes ayant eacuteteacute mis en lumiegravere dans les processus de transfert thermique apparaicirct alors la neacutecessiteacute de traiter leacutetude des eacutechangeurs des geacuteneacuterateurs de vapeur et en geacuteneacuteral des appareilshylages thermiques en consideacuterant S la fois les deux aspects thermiques (calcul des eacutechanges de chaleur) et thermodynamique (eacutevaluation des irreacuteversibiliteacutes) si lon veut aboutir a la solution la plus rationnelle

Enfin lauteur t chercheacute I travers lapproche quil a deacuteveloppeacutee a Jusshytifier la complexiteacute des grandes centrales thermiques ou nucleacuteaires (pex les cycles combineacutes) et 1 reacuteveacuteler la profonde coheacuterence qui unit les diffeacuterentes formes de reacutealisation des appareillages thermiques ou thermodynamiques concerneacutes ceci en deacutepit dune grands varieacuteteacute de conception des ensembles ou de leurs comshyposants

CHAPITRE 1

COMBUSTION

11 INTRODUCTION

111 Deacutefinition de lexergle

Consideacuterons un systegraveme (1 kg de vapeur par exemple) eacutevoluant dans une machine ei reacutegime entre un eacutetat initial 1 et un eacutetat fina 2 lequel est en eacutequilibre avec leacutetat de reacutefeacuterence Dans la meshysure ougrave comme cest geacuteneacuteralement le cas dans les applications que nous avons en vue leacutenergie cineacutetique et leacutenergie gravlficrue ne jouent aucun rSle leacutenergie que possegravede le systegraveme pris dans son eacutetat Initial seacutecrit

H - H - H (1)

ougrave H repreacutesente lenthalpie

La fraction de leacutenergie w qui est transformable en travail ost deacutetermineacutee par le theacuteoregraveme de Gouy elle a pour expression

E - H - H - To (S - S) (2)

ougrave S repreacutesente lentropie et ougrave To est le tampocircroturo obooluo de leacutetat de reacutefeacuterence Par deacutefinition E est lexergio du oyotucircmo consideacutereacute

La fraction de leacutenergie H qui nest pas transformable on travail sobtient par diffeacuterence aile a pour laquoxproooion i

B Q W - E raquo To (Si - Si) (3)

Cest par deacutefinition lanergie du syotacircmo conoidflrucirc On a Ovl-demment i

W o E bull B (0)

Les eacutenergies cinucirciumliquo potoritiollo voira ucircloctriquo aont de lonerglo pura cas olloo oone ontiSjroniont tronoformabloo on t ravai l

Lexargle dune quantiteacute de chaleur 0 disponible S une temshypeacuterature absolue T a pour expression

E - 0 (5)

le facteur (T - To)T repreacutesentant le rendement du cycle de Carnot correspondant Il sensuit que la chaleur disponible S la tempeacuterashyture ambiante T 0 eat de 1anergic pure

Leacutetat de reacutefeacuterence est geacuteneacuteralement deacutefini par la source froide ceat-1-dlre en prlncjpjraquorpar lambiance

112 Deacutefinition de la tempeacuterature moyenne Inteacutegreacutee

Consideacuterons la transformation reacuteversible 1-2 (par exemple une polytropique) au cours de laquelle le fluide reccediloit une quantiteacute de chaleur q u Par application du principe de Carnot agrave cette transformation nous avons

qw -J ds (6)

Dailleurs par deacutefinition de la moyenne dune fonction nous pouvons eacutecrire bull

raquo Tltlaquo mmdashT^T2 e t partant T laquoi - si

LU si - s

17)

Ainsi nout appellerons tempeacuterature moyenne inteacutegreacutee (en abreacutegeacute tmi) relative 1 une transformation reacuteversible le rapport de la quantiteacute de chaleur eacutechangeacutee au cours de cette transformation I la variation dentropie correspondante

La tmi est repreacutesenteacutee sur le diagramme entroplque (figl) par la hauteur du rectangle 1UW ayant mecircme aire que la surface llicircn situeacutee nous la polytropique

En vertu du theacuteoregraveme de la moyenne la tmi envisageacutee corresshypond 1 un certain point M do la polyshytropique 1-2 comprit entra los pointo 1 laquot 2 qui deacutelimitent cetto transforshymation

Pour la transformation polytroshypique 1-2 caracteacuteriseacutee par uno valour constante de la chaleur ctooolguo c on aut eacutecrire pour uno ctaooo urltolro

figure I

iraquo ltTraquo T)

04 On Jgt elt3T In iumli

lt8gt

(9)

On obtientlexpression de la tml relative S la transforshymation polytroplque 1-2 en remplaccedilant dans la relation (7) la chaleur qii et is variation dentropie par leurs expressions rss-pectives (8) et 19) dofl

V

En particulier dans le cas des gaz parfaits dont les chaleurs massiques sont reacuteputeacutees constantes la tml relative a une lsc-chore ou S une Isobare est donneacutee par la mecircme expression (10) dailleurs indeacutependante de la valeur particuliegravere de c ou de c

f

12 EXEBGIE DU COMBUSTIBLE

Pour calculer lexergie du combustible nous nous baserons sur la conception deacuteveloppeacutee par HBaehr [11]

Lexergie du combustible est la partie de son eacutenergie qui est transformable en travail par son oxydation

Si le combustible et le comburant sont en eacutequilibre de tempeacuteshyrature et de pression avec lambiance lexergie du combustible se confond avec lexergie de son eacutenergie chimique Dans ces condishytions lexergie du combustible est le travail meacutecanique qui est produit par une oxydation reacuteversible dont les produits de reacuteaction supposeacutes en eacutequilibre de tempeacuterature de pression et de composishytion avec lambiance ont une exergle nulle

Consideacuterons dabord le cas ougrave le combustible et loxygegravene qui se trouvent a la tempeacuterature T 0 sont admis dans lespace de reacuteshyaction seacutepareacutes et tous deux 1 la pression p 9 de lambiance Nous admettrons en outre que les produits de la reacuteaction quittent cet espace 1 la tempeacuterature ambiante non meacutelangea et chacun S la pression de lambiance Comme la reacuteaction est supposeacutee reacuteversible lo travail produit par cette reacuteaction est eacutegal t la variation entre lexergie des reacuteactifs et celle des produits de la reacuteaction rameneacutee en eacutequilibre avec lambiance

Consideacuterons en particulier la reacuteaction doxydation du carshybone (graphite) dont nous nous proposons de calculer lo travail produit par la reacuteaction reacuteversible t

C bull 0raquo - co + 395S kJatgr de C

Les entropion des constituants se calculent par loxpreooion geacuteneacuterale suivanta t

rt C dl p

s bull= s_ + _ -mdash B in r o T Q T P Q

Nouo adoptons pour lambiance una tompucircraturo T =2732K ot uno proooion ucirctiuoophSrlquo p =lbar Dana coo conditions lo tormo

4

qui repreacutesente laccroissement dentropie S pression constante sannule peur tous les constituants consideacutereacutes En outre les pressions de tcus les constituants gazeux sent par hypothegravese eacutegales agrave la pression p par conseacutequent lentropie absolue de chaque constituant se confond avec le terme S cest-acirc-dire lentropie absolue correspondante dans les conditions de reacutefeacuterence

Les entropies absoluej ont eacuteteacute calculeacutees pour p deglbar et T -2732K (ou 0degC) 3 partir des donneacutees extraites de louvrage de HBaehr [11] on a ainsi

- pour loxygegravene S bull 02026kJKmol

- pour lazote S raquo 01889 JcJKmol

- pour le carbone (graphite) S raquo 00049kJKatgr

) - pour le dloxyde de carbone S = 02105kJKmol

j - pour loxyde de carbone S raquo 01950kJKmol

On a pour leacutetat initial 1 et par atome gramme de carbone

j Si raquo S c + S 0j - 00049 + 02026 - 02075 kJK

On a dailleurs pour leacutetat final 2 eacutegalement en eacutequilibre de tempeacuterature Jt de presalon avec lambiance

S raquo S c 0 deg 02105 kJX

La variation denthalple (H - Hj) entre les eacutetats initial et final est eacutegale au pouvoir calorifique 1 pression constante (chashyleur de reacuteaction) du carbone soit 3955 kJatgr

Le travail produit par la reacuteaction reacuteversible (travail reacutever-oible) ae calcule comme suit par application du theacuteoricircme de Gouy

W - H - Hi - T0(S-Sj) bull 3955 - 2732(02075-02105) - 3963 kJ

Lorsquon considegravere par exemple de loxygegravene a la temperashyture et S la pression de lambiance ce gaz possegravede on fait une oxergle non nulle car si lon vaut produire de 1oxygegravene pur a partir de lair ambiant 11 faut au moins deacutepenser le travail de ofiparatlon reacuteversible de ce constituant Inversement par lopecircra-tlon reacuteversible de melange de loxygegravene avec lair ambiant on peut produire un certain travail Il sensuit que loxygocircno fourni par ialr de megravene que les produits gazeux de la combustion ont uno oxergle propre dont il conviant do tenir compte dano lo calcul de 1exergie du combustible

Dans cas conditions les pressions partlolloo doo constituante gazeux qui correspondant I leacutequillbro avec lambionco reacutesultent da la composition da lair alleacutes oont donnOoo ci-oprOo pour les diffeacuterents composante) Et la temperature do 0degc (loir otant ooture dhumldlte) ot pour uno proooion totale do 1 bar

p = 07763 bas Ar p = 00092 bar

p deg 02081 bar co p = 00003 bar

Hraquo0 p a 00061 bar

Composante lo lair i N

o

5

En tenant compte des pressions partielles qui caracteacuterisent dans latmosphegravere consideacutereacutee dune port loxygegravene dautre partie dloxyde de carbone nous calculerons cl-aprecircs les entropies des reacuteactifs et des produits de reacuteaction -nous en deacuteduirons ensuite lexergie du combustible

On a ainsi pour leacutetat initial 1 et par atomegramme de carbone Se = 0004 9 kJKatgr S0gt = 02026-00C8314xln 02081 = 02156 kJKmol

dougrave S raquo S SJI = 02206 kJK

On a de infime pour leacutetat final (0degC et 1 bar) et par atome-gramme de carbone

Si = S t l = 02105 - 0008314 x In 00003 = 02779 kJK

On obtient finalement lexergie du combustible

E = H - H 2 - T (s - s 2 )

raquo 3955 - 2732 (02206 - 02779) = 4112 kjatgr de C

En conclusion nous avons dabord calculeacute le travail de la reacuteshyaction reacuteversible ou lon a supposeacute que les reacuteactifs neacutetaient pas meacutelangeacutes et quil en eacutetait de mecircme des produits de la reacuteaction Cependant pour obtenir dune maniegravere rigoureuse lexergie du comshybustible nous avons du tenir compte de la composition de 1atmosshyphere qui fixe les pressions partielles de loxygSne dune part du dloxyde de carbone dautre part lesquelles interviennent dans le calcul des entropies affeacuterentes et donc finalement dans celui de lexergie du combustible

Il reacutesulte des calcule preacuteceacutedents que le travail de la reacuteaction reacuteversible repreacutesenta 1002 8 du pouvoir calorifique du carbone et que lexergie du combustible en repreacutesente 1040 8

On constate que la valeur de lexergie du combustible est tregraves voisine de celle de son pouvoir calorifique dans le cas consideacutereacute elle lui est mecircme quelque peu supeacuterieure

On notera quen labsence de reacuteaction chimique coot-a-dire de combustion pour ce qui nous concerne lexergie et la travail reacuteocrviblo du systegraveme considers sa confondent

Dans una reacutecente publication [30] HBaohr a proposeacute deacutetendre le concept dambiance S lraquonsemblo comportant non seulement lair atmospheacuterique mais eacutegalement les aaux qui recouvrent la ourfice de la terro ot aussi la croate torrostro olla-ra(5ma Cotto concepshytion a notammont lo meacuterite de pouvoir tonlr compta dans le calcul de loxorglo dun combuotiblo du dloxydo da soufra Ovontuellement preacutesent dono Ion gaz de combustion molo qui no conotltao pao un composant do 1ucirctmoophOro Toutefois 1amp prisa on compta do la naturo chimique du ool oo hourto u cortalnao dlfficultOo Q savoir duno part lo caractora arbitralra do lOpaiooour do la croOto tor-rootro conoidOrucirco dautro part uno connaiooanco ouffisammont pru-

6

e l s e de l a c o m p o s i t i o n moyenne de c e l l e - c i d a i l l e u r s v a r i a b l e avec l eacute p a i s s e u r e r v l s a g euml e Compte tenu de c e s i n c e r t i t u d e s nous avons p r eacute f eacute r eacute nous en t e n i r 3 l a meacutethode d eacute v e l o p p eacute e p l u s haut e t pour l a q u e l l e l a s e u l e c o m p o s i t i o n de l a i r atmospheacuterique a eacute t eacute p r i s e en c o n s i d eacute r a t i o n I l c o n v i e n t d a i l l e u r s de s i g n a l e r que l e x e r g i e du combus t ib l e c a l c u l eacute e s e l o n l a v e r s i o n n o u v e l l e ne d i f f egrave r e guegravere de l a v a l e u r obtenue par l a meacutethode que nous avons adopteacutee

1 3 IRREVERSIBILITE DE LA COMBUSTION

1 3 1 Combustlor v i v e du carbone

C o n s i d eacute r o n s a p r eacute s e n t l e c a s ou l e carbone ( g r a p h i t e ) e s t soumis a une combustion v i v e I sobare en p r eacute s e n c e dun e x c egrave s d a i r de 5 0 t L eacute q u a t i o n chimique de c e t t e combustion rappor teacutee a un atome gramme de carbone s eacute c r i t

C + 15 Oj + 5 64 Nj bull COj + 0 5 0 + 5 64 N 2 + 3 9 5 5 kJ

En l a b s e n c e d eacutechange c a l o r i f i q u e pendant l a combust ion l a t o t a l i t eacute de l a c h a l e u r deacutegageacutee par c e l l e - c i s e r e t r o u v e Sous l a forme d e n t h a l p l e d e s p r o d u i t s de l a r eacute a c t i o n On en d eacute d u i t comme s u i t l a tempeacuterature a d i a b a t i ccedil u e d e combust ion

On c a l c u l e d abord l e s e n t h a l p i e s (ou p l u s e~ctement l e s a c shyc r o i s s e m e n t s d e n t h a l p l e par rapport S 0degC) d e s gaz de combust ion 1

- pour 1500C H bull 7 8 5 0 + 0 5 X 51 41 + 5 64 x 4 8 7 3 - 379 0 kJ

- pour 1600C H bullgt 8 4 6 9 bull 0 5 x 5 5 1 4 + 5 64 x 5 2 3 3 - 4 0 7 6 kJ

Compte tenu de l a c h a l e u r deacutegageacutee par l a r eacute a c t i o n on en d eacute shyd u i t par i n t e r p o l a t i o n l i n eacute a i r e l a tempeacuterature a d l a b a t i q u e de comshyb u s t i o n s o i t 1558C

L e x e r g i e d e s gaz b r ucirc l eacute s s e deacute termine par son e x p r e s s i o n Geacuteneacuteshyrale 1$ 1 1 1 ) dans l a q u e l l e l eacute t a t i n i t i a l 1 s e rapporte agrave c e s gaz p o r t eacute s a l a tempeacuterature a d i a b a t l q u e de combust ion t a n d i s que l eacute t a t f i n a l 2 concerne c e s mecircmes gaz rameneacutes a l a tempeacuterature ambiante Notons q u i c i l e s termes R l n ( p p ) de mecircme que l e s e n t r o p i e s a b s o l u e s S r e l a t i f s chaque c o n s t i t u a n t d i s p a r a i s s e n t de l a d i f f eacute r e n c e ( S ( - S i ) p u i s q u o n a a f f a i r e S une mecircme c o m p o s i t i o n d e s gaz aux eacute t a t s i n i t i a l e t f i n a l De p l u s l a t a b l e d e s a c c r o i s shysements d e n t r o p i e donne d i r e c t e m e n t l a d i f f eacute r e n c e d e n t r o p i e (Si - St) r e l a t i v e 1 chacun d e s c o n s t i t u a n t s pu i sque l eacute t a t f i n a l qu i c a r a c t eacute r i s e S] e s t d eacute f i n i par t - 0C e t p raquo 1 b a r

) Los valeurs des accroissements denthalple moleacuteculaire ainsi que ce l les des accroissements dentropie moleacuteculaire proviennent Au tableau 20 donneacute in fine lequel est tireacute des cables de Raznjevic [10

7

On a a ins i - agrave 1500degC S - ( 9 1 2 3 + 0 5 x 8 1 5 2 + 5 6 4 x 5 8 7 1 ) 1 0 = 0 4531 kJK

- 3 160CC S - (94 49 + 0 5 x 6 3 5 8 + 5 6 4 x 6 0 6 6 ) 1 0 1 = 04684 kJK

Dougrave il vient par interpolation logarithmioue pour 1558degC

Si - Sj = 04 621 kJK

La variation denthalpieuml correspondante est eacutegale au pouvoir calorifique (ou chaleur de reacuteaction du carbone) soit

H - H - 3955 kJ

On obtient finalement lexergie des gaz brucircleacutes

E raquo H - H - T (S - S)

- 3955 - 2732 x 04621 gt 2693 kJatar de C

La perte par irreacuteversibiliteacute de la combustion sobtient par diffeacuterence entre lexergie du combustible et celle des gaz brucircleacutes soit

E - E raquo 4112 - 2693 raquo 1419 kJ c g

ce qui repreacutesente 345 raquo de lexergie du combustible

On constate que la combustion vive cest-agrave-dire la libeacuteration brutale sous forme calorifique de leacutenergie chimique du combustible entraicircne un perte par Irreacuteversibiliteacute eacutegale S 345 de lexergie du combustible

132 Preacutechauffaqe du comburant

Tout en conservant las conditions de combustion du paragraphe 131 supposons que lair comburant ait subi un preacutechauffage jusquagrave la tempeacuterature de 200C La chaleur apporteacutee par le preacuteshychauffage est alors eacutegale 1 lanthalpie de lair comburant 3 cette tempeacuterature soit

0 - 714 x 5861 - 4185 kJ P

Par suito la chaleur apporteacutee par la preacutechauffage et la combustion seacutelegraveve lt

H - H - O bull 0 4185 bull 3955 4373 hJ

Calculons ensuite lentropie de lair preacutechauffa laquelle est dailleurs eacutegale comme ceacutetait deacuteji le coc poux las gaz brucircleacutes 1 la diffeacuterence dentropie qui intervient dans lexpression do lexergie

AS - 714 s 001605 = 01146 kjtt P

Dougrave en fin de coœpto lexergie du conburant prUcircchauffQ 0 200degC

E bull= Q - T OS raquo 4 1 8 5 - Icirc 7 3 2 a 0 1105 = 10 54 ttJ p p o p

8

Calculons ensuite lenthalpie des gaz brOleumls

- acirc 1700degC M laquo 9048 + 05 laquo 5891 + 564 raquo 5589 = 4352 kj

- a 1800C H raquo 9651 + 05 raquo 6272 + 564 5949 = 4634 kj

Dougrave compte tenu de la chaleur apporteacutee on trouve par inshyterpolation la tempeacuterature adiabatique de combustion soit t - 1708degC

On a ancore pour 1entropie

- agrave 1700degC S - (9761+056553564raquo6253) 10= 04830 kj K

- acirc 1800lt1C S - UOO6+05raquo6740+5646431) 10- 04970 kj K

Dougrave il vient par interpolation logarithmique pour 17080 et compte tenu des simplifications indiqueacutees ci-dessus

Si - Sj - 04841 kJK

On obtient finalement lexergie des gaz brucircleacutes

E - H - H - T (S - S)

- 4372 - 2732 04841 - 305lkjatgr de C

La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la combustion est eacutegale agrave lexergie apporteacutee par le combustible et le preacutechauffage diminueacutee de lexergie dlaquos gaz brucircleacutes correspondants

(E + E 1 - E laquo (1054 bull 4112) - 3051 - 1166 kJatgr de C p c g

La perte par irreacuteversibiliteacute de la combustion seacutelegraveve donc Ici t 277 de lexergie apporteacutee par le combustible et le comshyburant On constate que le preacutechauffage du comburant diminue lirshyreacuteversibiliteacute de la combustion cette conclusion eacutetait du reste preacutevisible dans la mesure ougrave la tempeacuterature adiabatlque de combusshytion avait eacuteteacute augmenteacutee

133 Conclusions

Le calcul de la perte dexergie relative 1 la combustion du carbon a eacuteteacute repris en faisant varier dune part lexcegraves dair de lautr 1 tempeacuterature de preacutechauffag Les principaux reacutesultats de ces calculs sont indiqueacutes au tableau 1

On a repreacutesenteacute sur 1 diagramme (fig2) la variation do la perte dexergie due t lirreacuteversibiliteacute de la combustion en foncshytion de laccegraves dair La courbe (a) correspond s labsence do prftchauffage (t bull 0C)i les courbes (b) S (e) so rapportant a un preacutechauffage p de lair jusquagrave une tempeacuterature do 100 200 300 ou 400C respectivement

Cornue lindique i-ar exesple la courba (a) la porto par irreacuteversibiliteacute de la combustion augcssnto loroqua lottcocirco dair croit mais cotte croissance satteacutenua progroooivesont Pour un excegraves dair de 2004 cette parte atteint 4640

La croissanceraquo ovoc ioncacirco dair do la porto par irreacuteversibishyliteacute do la combustion trSouita de co lt$ampa la dilution par lair doo

9

r 00 laquo00

Figure 2

produits de la combustion deacutetermine une diminution de la tempeacuterature adiabatique de combustion

La comparaisor des courbes montre qua excegraves dair eacutegal le preacutechauffage entraicircne une reacuteduction de lirreacuteversibishyliteacute de la combustion mais cette ameacutelishyoration croicirct de moins en moins vite au fur et a mesure que seacutelegraveve la tempeacuterashyture du preacutechauffage

Dans le cas dun important preacutechaufshyfage (courbe e) laugmentation de lexshycegraves dair naffecte que faiblement lirshyreacuteversibiliteacute de la combustion alors que cette influence eacutetait tregraves sensible en labsence de preacutechauffaccedile (courbe agt

En fin de compte une diminution de lirreacuteversibiliteacute relative a la combusshytion doit ecirctre attendue dune diminution de lexcegraves dair etou dune augmentation du preacutechauffage

TABLEAU 1

PERTE DEXEKGIE DE LA COMBUSTION EN FONCTION DE LEXCES DAIR X ET [gtpound LA TEMPERATURE DE P RECHAUFFAGE t

400 t CO

ad laquoC)

0

X bull 50

300 400 t CO

ad laquoC)

0 100 200 300 400 t CO

ad laquoC) 1558 1632 1708 1783 1861

perte dexergle (t) 345 310 277 251 229

t p C O

fcd ( C )

0

x laquo 100

300 400 t p C O

fcd ( C )

0 100 200 300 400 t p C O

fcd ( C ) 1220 1297 1375 1454 1S34

perte dexergie (gt 392 343 303 270 242

t C O

ad ( C )

0

X bull ISO t

300 400 t C O

ad ( C )

0 100 200 300 400 t C O

ad ( C ) 1005 icircoas 1165 1246 1329

part dexergie (gt laquo31 372

x laquo

317

200 Q

285 251

t CO

ad ( C )

0 too 200 300 400 t CO

ad ( C ) S55 938 1020 1103 1187

parte denerglo 1) 444 396 341 295 V J

10

La recherche dune diminution dlaquoj lirreacuteversibiliteacute relative agrave la combustion conduit) comme on la vu acirc augmenter la tempeacuterashyture de combustion Mais degraves que cette tempeacuterature atteint un certain seuil apparaicirct le pheacutenomegravene de dissociation qui engendre une reacutegression de la combustion La prise en consideacuteration de la dissociation des gaz de combustion fera lobjet du paragraphe 147

14 PROCESSUS DE COMBUSTION REVERSIBLE

141 Exerqle du combustible

Consideacuterons la reacuteaction doxydation de loxyde de carbone

CO + 05 Oi - COj + 2830 kJmol

Pour la tempeacuterature to bull 0C et la pression plaquo bull 1 bar on a les entropies absolues

- pour CO So - 019S kJKmol - pour Oj S raquo 02026 kJKmol - pour C0gt S - 02105 kJKmol

Cbsmo indique preacuteceacutedemment (sect 12) la travail de la reacuteaction reacuteversible (travail reacuteversible) se calcule comme suit

W a - H - raquo - T (S - Sraquo) - Q c - T (S - Sraquo)

oQ lon a pour leacutetat initial pour lequel chaque constituant est acirc t et p

Si raquo SCQ 05 S M - 0195 + 05 02026 - 02963 kJK

et ougrave lon a pour leacutetat final qui correspond eacutegalement a t 0 et P o Sraquo - S(xgt2 - 02105 kJX

On obtient finalement le travail reacuteversible

W - 2830 - 2732 (02963 - 02105) raquo 2596 kjraol de CO

Calculons ensuite lexergie du combustible (S 1-2)

E c - H - H - T (S| - Si) - O c - T (S - S|gt

On a encore pour l eacute t a t i n i t i a l la tempeacuterature tg et la pression Pi de lambiance loxyde de carbono ost fourni 8 la pression p 0

tandis que loxygegravene proviant de l a i r sa pression p a r t i e l l e y eacutetant de 0208 bar I l vient a ins i i

- pour CO S - 0195 kJKmol

- pour Oj i S - 02026 - 0000314 raquo In 0208 deg 02157 kJKmol

dOugrave I SI raquo Sj bull 05 S 0 2 = 0195 bull 0S raquo 02157 = 0302F KJK

On a dautre part pour l eacute t a t f inal 8 to at po main ou la prasslon par t i e l l e dans l a i r du dioxydo de corbono ost do 00003 bar

- pour C0| i Si deg s 3 =gt 02105 - 0008314 raquo In 00003 = 0277SWK

lt_ = 263C - 2732 CJ02S - 027-9 = 2762 Jnol ce

Cn cons ta te finalement que le t r a v a i l r eacute v e r s i - l e repreacutesente = i~ du p- voir alcj i fiqje agravee 1cxyce e ca r r e et cue I e ^ -erccedilie- du corrx JS i t l e en repreacutesente 576

Corj-ie deuml]acirc indique l eacute c a r t entre l e x e r s i e du ccmcus-ible et le t r s - a i i r eacute v e i s i t e correspcn-icircant repreacutesente le -avail revershyser IT2 rcrscr-eacute par ^ e x t r a c t iars l a i r de 1 cxyccedilegravere neacutecessai re iuml la reacuteact icr d i r m u eacute d- t r a v a i l r eacutevers ib le p r c c j i t er areran le i n x y d e de cartc-re agrave la ^rf-ssir-r p a r t i e l l e q u i l pcssegravede rars l a i r i l v ient airsi

P02 PC02 T (n R In mdash - n R la -pound= ) deg p po

- 2732 05C 08314lrO2081-1-0QD8314raquolnO 0003) = 166 kj

valeur qui correspond bien agrave la diffeacuterence (E - W ) c

Par un rearrangement des termes de lexpression preacuteceacutedente on obtient ^

P P n R T In -2t + n R T In mdash mdash

0 Pu deg pC02 ce qui repreacutesente la somme des travaux du compresseur isotherme qui eacutelegraveve la pression de loxygegravene de p acirc p (travail consommeacute)

et le travail du deacutetendeur isotherme qui abaisse la pression du dioxyde de carbone de p i Prm (travail produit)

142 Combustion haute tempeacuterature

Consideacuterons la reacuteaction chimique suivante

Cil CO + 0105 Oj + 079 Nj - 021 COj+ 079 Nj ia)

Leacutequilibre chimique de cette reacuteaction deacutepend de la tempeacuterature de telle maniegravere quil tend a se deacuteplacer dans le sens de droite l gauche lorsque la tempeacuterature augmente

Consideacuterons un meacutelange gazeux se trouvant 3 une faible tempeacuteshyrature et ayant la composition donneacutee par le premier membre de leacutequation (a) Pour peu quelle soit amorceacutee la reacuteaction eacutevoluera de fianiecircre i former des produits de reacuteaction dont la composition sera donneacutee si la reacuteaction est complegravete par le second membre de cette eacutequation On reacutealise ainsi la combustion vive de loxyde de carbone Cependant si la tempeacuterature des produits de la reacuteaction est tregraves eacuteleveacutee se manifeste le pheacutenomegravene de dissociation qui reacute-sjicirct du deacuteplacement de leacutequilibre chimique Nous nous proposons dans ce qui suit deacutetudier linfluence sur son irreacuteversibiliteacute dune combustion effectueacutee dans de telles conditions

SI lon soumet lea gaz frais (reacuteactifs) amp un precircchauffagegrave la tempeacuterature adlabatique de combustion deacutepassera neacutecessairement la valeur de 160iC obtenue en labsence de precircchauffage Laugshymentation de la tempeacuterature de combustion entraicircne lapparition de la dissociation et dans ces conditions leacutequation chimique de combustion prend la forme suivante en deacutesignant par x le nombre de moles doxyde de carbone qui sa retrouve lmbraleacute dans les produits de la combustion

021CO + 01050s + 079N bull (021-x)COj + XCO + 05xO + 07Nj(b)

Imposons nous par exemple une tempeacuterature adlabatiqueMe combustion eacutegale i 2400C et proposons-nous deacutetudier dans ces conditions lirreacuteversibiliteacute de la combustion

Dans le cas envisageacute ougrave leacutevolution de la combustion est lishymiteacutee par un eacutequilibre chimique la composition des gaz brucircleacutes reacutesulte de leacutequation chimique (b) et elle deacutepend de la quantiteacute x doxyde de carbone imbrilleacute La valeur de x se deacuteduit de la reshylation existant entre les concentrations des composants des gaz brOleacutes produits par la reacuteaction reacuteversible [ 2]

CO- raquo- CO + 05 0 (c)

dougrave il vient K - - S 0 - mdash ^ - ^ (d) c CC02

ougrave K repreacutesenta la constante deacutequilibre

0ailleurs dans la cas ougrave loxygeacutena est accompagneacute dazote la relation (d) subsista telle quelle car lazote ne participe pas I la reacuteaction chimique

Le diagramme (fig 3) donneacute en fonction de la tempeacuterature le logashyrithme neacutepeacuterien de la constante deacuteshyquilibre K- relative a la reacuteaction

consideacutereacutes En particulier pour 2400C on a K laquo 00880 at par suits

il vient an tenant compte des nombros dlaquo moles intervenant dans la second membre de leacutequation (b) t

deg 0 8 a o - f e -NiumlToTtfiumliuml raquo En reacutesolvant leacutequation (o) par approshyximations successlvoo on trouve x bull 00683 et lOquatlon (b) prond la

forme particuliers suivante dont sa deacuteduit la compooltion doo gas brOleacutea soumis a la dissociation gt

Figura 3

0aiCO+010SOt079Slaquon=0mSCOo006e3CO0OJlt30alaquo-079Nj (f)

La chaleur deacutegageacutee par la combustion de loxyde de carbone qui a effectivement reacuteagi au cours de la combustion vive est

Q laquo (021 - 00685) laquo 2830 -4004 HJ C J bull

la chaleur de reacuteaction de loxyde de carboneacuteeacutetant eacutegale agrave 2830 kJmoi bull

Dautre part lenthalpie des gai braies produits a 2400c se calcule comme suit -

H-01415raquo1329+00685x8215+00343x8587+0amp8139-9168 J

Par diffeacuterence on obtient la chaleur qui a-ducirc ecirctre apporteacutee par le preacutechauffage des reacuteactifs supposeacutes disponibles acirc UcircdegC soit

g - 9168 - 4004 bull 5164 kJ P

Calculons les enthalpies des reacuteactifs

- a 1400C H bull 021laquo4572+0105x4769+079x4522 - 5033 kJ

- a 1500C H raquo 021raquo4928+010^x5141+079x4873 - 5424 kJ

Connaissant la chaleur apporteacutee par la preacutechauffage on obtient par Interpolation lineacuteaire la tempeacuterature a laquelle lea reacuteactifs ont ducirc ecirctre eacutechauffeacutes soit 1434c On notera quune tempeacuterature da preacutechauffage aussi eacuteleveacutee Impliqua que le combustible et le comshyburant soient eacutechauffeacutes seacutepareacutement si lon veut eacuteviter leur comshybustion preacutematureacutee mais ceci est bien conforme I lhypothegravese deacutejagrave adopteacutee preacuteceacutedemment selon laquelle lia sont alieacuteneacutes seacutepareacutement

Les accroissements dentropie des gai frais par rapport 8 la tempeacuterature ambiant da 0C sobtiennent directement

- a 1400C gt S - lO21S719+0105raquoS937+079laquo5665)10laquo006300ltjy)C

- a 1500C raquo S bull lt0iumllxSraquo2laquo+010S6152+0795871)10-00laquo529kJK

La tempeacuterature da preacutechauffage das gas frais eacutetant eacutegale a l434c on en deacuteduit par interpolation logarithmique la variation denshytropie de ces gas i S - S t laquo 006379 kJK

En fin de compte on calcule lexargia des gas frais preacutechauffeacutes

E p - H - H - T (S - Si) - Q p r (Si - S)

- 5164 - 2732 laquo 006379 - 3421 JcJ

Pour lea reacuteactifs preacutechauffeacutee lexargia se confond avec le travail reacuteversible correspondant puisquil ny a pas de variation do la compooltlon et que par suite la variation dentropie se reacuteduit a la saule variation du teTt daccroissement dentropie 4 proooion constante

Deacuteterminons ensuite le travail rSvorslblo du combuotiblo pour la tempeacuterature adlabatique de 2409C pour laquollo on a i

021CO+010SOi+079Nideg0(1415COllaquo006laquoSCO+00343Oi+O79Nt+4004kJ

Calculons lea entropies suivante lt

14

S - 021 Sdeg + 0105 S 2 + 079 S 2

- 02101950+010502026+07901889=02115 kJK

S -0141S S 0 2 + 00685 s i 0 + 00343 S 2 + 079 S 2

- 0141502105+0068501950+00343laquo02 02 6+07901889=01993 kJK

dougrave w laquo 4 0 0 4 - 2 7 3 2 (0 2115 - 0 1993) raquo 36 71 k j C

Calculons ensuite lexcrgle das gaz brucircleacutes acirc 2400degC (eacutegalement conshyfondue avec le travail reversible correspondant) il vient ainsi

H - H - Q + 0 bull 5164+4004 raquo 9168 kJ

S - S bull 0141301160+0068S007423+00343007721+079007357

- 008227 kJX

doil E - H- Hj - Traquo (Si - S) - 9168-2732008227-6920 kJ

La parte par irreacuteversibiliteacute de la combustion est eacutegale a la somme de lexergie des gaz frais preacutechauffeacutes et du travail reacutevershysible du combustible diminueacutee de lexergie des gaz brucircleacutes a 2400degC

ltE_ + laquo O - E_ raquo (3laquo21 + 3671) - 6920 - 172 kj p c g

Lorsque le travail reacuteversible a eacuteteacute produit par les gaz brucircleacutes at qua la preacutechauffage des reacuteactifs a eacuteteacute effectueacute selon un eacutechange calorifique reacuteversible on obtient des gaz brucircleacutes qui par suite de lachegravevement de la combustion dO au deacuteplacement de leacutequilibre chimique ont la composition donneacutee par le second membre de leacutequashytion chimique i 021 CO + 0105 0raquo + 079 Ni - 021 CO + 079 N 2

Hais conformeacutement a la deacutefinition du travail reacuteversible les composants des reacuteactifs da mecircme que eaux des gaz brucircleacutes se trou- vent chacun a la pression pt

En revanche lorsque cest lexergie du combustible que nous nous proposons deacutevaluer cas composants doivent ecirctre consideacutereacutes avec la pression partielle que chacun deux posseacuteda dans lair ambiant Il y a degraves lors lieu da prendre an consideacuteration la difshyfeacuterence dexergia correspondants entre loxygegravene da leacutetat initial et le dioxyde da carbone de leacutetat final On obtient ainsi comme deacutejagrave indiqueacute au S leacutel i

B - W - -RT (raquo In 2 i - bdquobull X n 22Icirc c e Pi Plaquo raquo-0008314laquo2732raquo (0105raquoln02081-021laquoln00003)deg-3 49ltJ

Ainsi la fait de puiser loxygegravene dans latmoephOro ot dy laisser diffuser la dioxyde de carbone obtenu apregraves le rofroldiooonront dos gas braies antraicircn une perte daxerglo de 349 W Il on rucircculto qiia la perte par irreacuteversibiliteacute da la combustion ont ucircgolo ucirc la BOSSES da deux termes bull

15

1) la perte par irreacuteversibiliteacute de la combustion proprement dite laquelle [est eacutegale 4 172 kJ ou 30 de lexergie du CO (pour la tempeacuterature adiabatlque de combustion eacutegale S 24000

2) la perte par irreacuteversibiliteacute provenant du caractegravere irreacuteversible du meacutelange de gaz laquelle seacutelegraveve comme on vient de le voir a 349 kjlaquo (ou 60raquo)

En fin de compte pour le cas envisageacute (t - 2400degc) la perte dexergle par irreacuteversibiliteacute de la combustion seacuteshylegraveve globalement 1 S21 kJ soit encore 904 de lexergle du ccm-bustlble quirpour 021 mole de dloxyde de carbone seacutelegraveve 3 021 laquo 276 - 5800 kJ

Par ailleurs si faisant abstraction de lopeacuteration de meacutelange par dilution des gaz dans 1atmosphere on rapporte la perte par irreacuteversibiliteacute de la reacuteaction au travail reacuteversible soit W bull 021 x 2596 bull 5452 kJ on obtient pour celle-ci une vale -

relative eacutegale a 32raquo pour le cas consideacutereacute

143 Conception dune combustion reacuteversible

Il ressort du sect 142 que la combustion a tregraves haute tempeacuteshyrature preacutesente les particulariteacutes suivantes

1) La dissociation qui apparaicirct vers 1600c augmente avec la temshypeacuterature pour devenir totale vers 3000C

2) La dissociation entraicircne une reacutegression de la combustion et par conseacutequent de le chaleur deacutegageacutee par celle-ci

3) Pour atteindre les fortes enthalpies des gas lieacutees aux tempeacuterashytures eacuteleveacutees 11 faut recourir I un tregraves important preacutechauffage des gaz fraist cette obligation est encore renforceacutee par la reacuteshygression do la combustion donc aussi de la chaleur deacutegageacutee observeacutee 1 haute tempeacuterature

4) La perte par irreacuteversibiliteacute globale de la combustion qui est importante en labsence de preacutechauffage se reacuteduit I 901 lorsquon sest Impose une tempeacuterature adiabatlque de combusshytion eacutegale laquo 2400C

Un calcul analogue a celui du sect 142 a eacuteteacute effectueacute pour diffeacuterentes tempeacuteratures comprises entra 1S00degC et 3000c castshyi-dire dans tout la domaine de tempeacuterature dans lequel se deacuteveshyloppa la dissociation Le principaux reacutesultats an sont repris au tableau 2 h la figure 4 on a repreacutesenteacute les courbes qui traduishysent las variations en fonction de la tempeacuterature dos grandeurs] suivantes 1) courbe (a) t teneur en oxyde de carbone des gos braiesi 2) courbe (bt i chaleur deacutegageacutee par la combustion vivo 3) courbe (c) i perte dexerglraquo globale due 1 lirrOvorolbllitucirc do

la combustion

A la tempeacuterature da leOOC po-n laquelle la diaooclatlon oot encore pratiquement inexistante la perto denorgio globalo duo a la combustion seacutelegraveve 8 291 do lexerglo du combuotiblo Moio

16

raquo X X

JJi -laquo

w

raquo

bull a

raquo

A

W

laquoNO

Fi|urlaquo 4

au fur et S mesure que la tempeacuterashyture de combustion sSieve cette perte dexergie diminue rapidement cest ainsi quagrave 2400C elle nest plus que de 90 laquo

La perte dexergie due acirc la combustion reacutesulte de lirreacuteversishybiliteacute qui Afrecte cella-ci En effet dans une combustion classique les reacuteactifs meacutelangeacutes senflamment lorsque leur reacuteaction est amorceacutee ils deacutegagent alors brusquement sous forme de chai sur leacutenergie chimique que le combustible conteshynait a leacutetat latent cest le processus de combustion vive Cependant au fur et a mesure que la combustion reacutegresse par suite de la dissociation lieacutee a la tempeacuterashyture de combustion qui saccroicirct la chaleur deacutegageacutee par la combustion vive devient de plus en plua faible cependant que leacutenergie chimique qui reste attacheacutee i la fraction du comshybustible qui na pas encore reacuteagi pourra se libeacuterer progressivement S6lon un processus reacuteversible lieacute au deacuteplacement de leacutequilibre chishymique pendant le refroidissement des gai brOleacutes qui accompagnera leur utilisation

Pour una tempeacuterature de 3000C la dissociation devient totale bullt deacutes lora la misa an preacutesence du combustible et du comburant preacutechauffeacute sa traduit par un simple meacutelange sans qua de la chaleur soit deacutegageacuteraquo par une quelconque reacuteaction Il ny s donc plus de combustion vive avec deacutegagement Instantaneacute da chaleur et deacutes lors lirreacuteversibiliteacute Inheacuterente a la reacuteaction a disparu De nouveau et totalement cette fols la chalaur latent du combusshytible pourra sa deacutegager salon un processus reacuteversible au cours du refroidissement das gas qui deacutetaralnera un deacuteplacement progressif da leacutequilibre chimique jusquagrave lachegravevement d la combustion fta cours de catta combustion reacuteversible labsence dun deacutegagement instantaneacute de chalaur au moment du meacutelange des reacuteactifs Implique que lea gas frais doivent ecirctre preacutechauffeacutee jusquagrave la tempeacuterature maximale quon seacutetait fixeacutee Cette temperature msjiiraale eat eacutevishydemment auaal celle des-gas brucircleacutee si tant est quon pulsoe parler da gas frsls et de gac brucircleacutee alors que las eorapooitlono raopoc-tlvas sont Identiques

Lorsque la dissociation ost totale comae coot la coo ucirc 3000C la libeacuteration de togt-to la chaleur latsnta aaffoctua racircvor-slblaeent su coure du refroldlsaecent dos eos il oonouit quo la

TABLEAU 2

PERTE OEXBRGIE EH PONCTION DE LA TEMPERATURE DE COMBUSTIOt 4

2600 2800 3000 tempeacuterature de coabustion (C) 1600 1800 2000 2200 2400

4

2600 2800 3000

const deacutequilibre K 000041 000224 000956 00317 00880 0202 0472 1

teneur en CO bull x 000195 00074 0019 0039 00685 01008 01367 021

fegraveolewr deacutegageacute par la coabwtlon Q (M) 5888 5734 5405 4839 4004 3090 2074 0

enthalple des gaz brOles (M) 5918 6738 7553 8367 9168 9989 1079 1155

etatftelple laquotes gai frais Q ( U )

tempeacuterature de preacutechaufftge (C)

03 1004 2148 3528 5164 6899 8716 1155 etatftelple laquotes gai frais Q ( U )

tempeacuterature de preacutechaufftge (C) 9 307 635 1009 1434 1867 2315 3000

ecspgle des gaz frais E (M

(bravait reversible du coabustlble M(U)

005 339 1063 2096 3421 4916 652 9094 ecspgle des gaz frais E (M

(bravait reversible du coabustlble M(U) 5399 5259 4957 4437 3671 2833 1902 0

E p + M c 5404 5598 6020 6533 7092 7749 842 9094

ecergle des gaz brucircleacutes E (kJ)

parte par Irreacuteversibiliteacute de la reacuteaction ( U

4065 477 5486 6207 6920 7666 8395 9094 ecergle des gaz brucircleacutes E (kJ)

parte par Irreacuteversibiliteacute de la reacuteaction ( U 1339 828 534 326 172 0B3 025 000

parte par Irreacuteversibiliteacute du ceacutelange (kJ) 349 349 349 349 349 349 349 349

parte par Irreacuteversibiliteacute totale (kJ) 1688 1177 B83 675 521 432 374 349

iagravess en X de 1eacutenergie du CO 291 203 152 116 90 74 64 60

parte par irrecircvar de la reacuteaction en X de H 246 152 98 60 32 15 05 0

icirca

perte par irreacuteversibiliteacute de la reacuteaction est alors nulle ainsi quon peut daJlleus le veacuterifier au tableau 2 Cependant laugshymentation de la tempeacuterature de combustion ne modifie en rien lirshyreacuteversibiliteacute due aux variations de la composition les produits gazeux de combustion se retrouvant notamment dilueacutes dans latmosshyphegravere en fin de la combustion Cest pourquoi pour obtenir la perte par irreacuteversibiliteacute totale de la combustion il a fallu ajouter acirc la perte par irreacuteversibiliteacute de la reacuteaction un terme constant (349 kJ) qui repreacutesente preacuteciseacutement la perte par irreacutevershysibiliteacute du meacutelange En particulier acirc partir de 3000degC la perte par irreacuteversibiliteacute iotale se reacuteduit acirc la seule perte par irreacutevershysibiliteacute du meacutelange

Il reacutesulte de ce qui preacutecegravede que sous reacuteserve dun faible reacutesidu dirreacuteversibiliteacute imputable au processus de meacutelange on peut concevoir le processus de combustion reacuteversible comme constishytueacute des transformations suivantes

1) Le combustible et le comburant sont eacutechauffeacutes seacutepareacutement jusshyquagrave la tempeacuterature pour laquelle la dissociation des produits de la reacuteaction est complegravete

2) Les gaz frais sont mis en contact ils se meacutelangent alors mais ils ne donnent lieu 3 aucune reacuteaction donc a aucun deacutegagement de chaleur

3) Les gaz sont ensuite refroidis progressivement Au cours de cette transformation dune part lia cegravedent recircverslblement la chaleur sensible quils ont reccedilue et qui servira dailleurs a compenser cet emprunt de chaleur I une source exteacuterieure (par exemple en preacutechauffant une nouvelle charge de gaz frais) Dautre part ils deacutegagent la chaleur engendreacutee par le processus de combustion qui progresse au fur et I mesure du refroidisshysement conformeacutement au deacuteplacement da leacutequilibre chimique En geacuteneacuteral la combustion atteint son achegravevement pour une tempeacuterashyture da lordre de 1600C et degraves lors la totaliteacute du pouvoir calorifique (ou de la chaisur da reacuteaction) a eacuteteacute libeacutereacutee

4) Finalement les gaz brucircleacutes sa retrouvant 1 la tempeacuterature amshybiante) S ca moment la chaleur qui avait eacuteteacute fournie durant le preacutechauffage a laquoteacute inteacutegralement restitueacutee en outro la chaleur deacutegageacutee par la combustion complegravete a eacuteteacute entiegraveresmunt utilloucirco

lS INTERPRETATION SELOH LA TMI

Lors de la coabuatlon adiabatiqua du carbone (graphita) of-fectueacutee avec un excegraves dair da SOI et an labssnco do prflehauffogo on a obtenu una tempeacuterature adiabatique de coabuatlon Ogolo ucirc 1558C ou 1831 X (S 131) Lors du refroidioosmont ioobaro dao gaz brucircleacutes jusquagrave la tempeacuterature ambianto do 0degC ou 2732 K on pout facilement calculer la tmi (sect 112) da coo gaz quon assimile pgtgtur oiopliflor acirc un gas parfait diotoolquo i

1B31 - 2732 bdquobdquo bdquo T deg Iumliumliuml7iumliumliuml3iuml72iumlt72) 8 l 9 deg K

19

Le rendement du cycle de Carnot effectueacute s-tre cette tmi et la tempeacuterature ambiante (chap7) vaut

nc deg Q deg 8icircyentocirc deg 6 6 6 raquo

Par ouite le travail fourni est Sgal S 666 S de la chaleur deacuteshygageacutee par la combustion il apparaicirct ainsi une perte eacutegale a 334 de cette chaleur qui eot imputable au processus de combustion

On a par ailleurs eacutetabli que lexergle E du combustible envloagocirc (carbone) eot eacutegala Ucirc 1040 ft de la chaleur Q deacutegageacutee par sa combustion soit E = 1040 Q c

On en deacuteduit finalement la perte par Irreacuteversibiliteacute de la combustion exprimocirce en fonction de lexergle du combustible il vient on effet bdquo bdquo

1 - 1 = 1 - 2 = 1 - i oltSO 2 s 0334 C Q E

dougrave lon trouve i I - - raquo JC t

Cette meacutethode baoecirco our la notion de trai dailleurs simshyplifieacutee par lhypothSoQ Su gaz parfait diatonique donne une vashyleur de la perte par lrrSvsroibilitocirc de la combustion eacutegale a 360 S de iojtergie du combustible On conotate que cotte valeur cet on accord oatiofaioant avoc celle de 345 ft qui avait eacuteteacute obtention OG baaant sur lo calcul de lesergio des gaz brucircleacutes (S 131)

20

CHAPITRE 2

TRANSMISSION DE LA CHALEUR

21 TRANSMISSION CALORIFIQUE ET REVERSIBILITE

211 Echange calorifique

Consideacuterons une source chaude a la tempeacuterature Tj et une source froide a la tempeacuterature T 2 Si lon admet que la source chaude cegravede une quantiteacute de chaleur Oi i un cycle de Carnot ce cycle fournira _

- le travail W bull Q (1 - mdash )

Ti bull la chaleur rejeteacutee amp la aource froide Q bull Qi =-

Le travail fourni de cette maniegravere qui correspond dailleurs a lexergle de la quantiteacute de chaleur Qi peut ecirctre utiliseacute pour faire fonctionner en sens inverse le mecircme cycle de Carnot On reacuteashylise ainsi une pompe chaleur et 11 est possible de reprendre la chaleur Qj I la source froide et de la restituer S la source chaude accrue de leacutequivalent calorifique du travail W A la fin le sysshytegraveme est revenu S leacutetat initial et aucune modificrtion na eacuteteacute apporteacutee au monde exteacuterieur ce qui est bien conforme au caractegravere reacuteversible du processus

La reacuteversibiliteacute du cycle entraicircne non seulement la reacuteversishybiliteacute de la transformation dune fraction de la chaleur Qi en travail mais encore celle de la transmission dune autre fraction de Qi a la source froide On a ainsi reacutealiseacute entre deux sources tempeacuteratures diffeacuterentes un eacutechange thermoeacutenergeacutetlquo reacutever3l-blpound

Dans le cas de leacutechange calorifique irreacuteversible la chaleur ceacutedeacutee par la source chaude est transfeacutereacutee Inteacutegralement S la source froide Hais ceci nest pas le cas de lOchongo thermoeacutener-geacutetique reacuteversible puisque le travail qui est alors produit lest aux deacutepens do la chaleur apporteacutee a haute tempeacuterature

21

Pour reacutealiser leacutechange calorifique irreacuteversible il suffit de reacuteunir les deux sources par un milieu mateacuteriel Si ce milieu est solide on a affaire acirc la conduction si ce milieu est consshytitueacute par un fluide on a affaire agrave la convection Dune maniegravere geacuteneacuterale nous dirons que leacutechange est reacutealiseacute sous la forme dun eacutechange conducto-convectif

212 Echange radlatif

Consideacuterons un cylindre dont le fond est constitue par un corps noir agrave la tempeacuterature T w la paroi du cylindre eacutetant parfaishy

tement reacuteflectrice ainsi que celle du piston (fig 5) Lorsque le piston se deacuteplace vers la droite avec une vitesse v on peut eacutecrire en deacutesignant par c la vitesse de la lumiegravere que leacutenergie effectivement eacutemise est eacutegale a leacutenergie rayonneacutee multiplieacutee par vc (si v laquo 0 la totaliteacute de leacutenergie rayonneacutee sera reacuteabsorbeacutee par le corps noir)

Selon le principe deacutequivalence la chaleur rayonneacutee a T vaut

1

laquoa

0 - 0 + PVi UV u-v uV

Figura 5 ougrave Pi T Ut est la pression de radiation et

ui la densiteacute deacutenergie ou eacutenergie interne speacutecifique (6]

En luniteacute de teaps luniteacute de surface du corps noir a rayonshyneacute une eacutenergie oTj qui a envahi un volume de section de base unishytaire et de hauteur eacutegale S la longueur parcourue par le rayonneshyment dans le mecircme temps IA densiteacute deacutenergie vaut alors dans ce volume raquo

o Ti c Ul

Lorsque le piston sest deacuteplaceacute et quil a engendreacute V nergie rayonnante apparue dans ce volume vaut

leacute-

Ul V

dougrave Qi - U|

Apregraves que Vi a eacuteteacute engendreacute on substitue uno paroi reacutefloctrlc au corps noir et leacutenergie rayonncnta subira alors une detento adia batique reacuteversible telle que VI raquo const dougrave

v r T) T dT

22

Le travai l de detente peut aloro s eacutecr ire

l P dV - (deg 3 c

r ) bull (-JV T T ) dT

- | V TIcirc tl - | M - n V (1 - | j )

On substitue ensuite un corps noir a Traquo (en eacutequilibre avec leacutenergie rayonnante) au fond du cylindre reacuteflecteur puis on ramegravene le piston a son point de deacutepart Au cours de cette opeacuterashytion le corps noir a Ti absorbe reumlversibleaent la quantiteacute de chaleur

Qj - Wraquo bull PlV raquo Ul-V bull 4 UVj raquo y UV 2

Leacutenergie rayonnante contenue ians v i vaut

0 - UV - | T Icirc V - | (VjT) T

Cr pour la deacutetente adiabatique reacuteversible

V T - V t

dougrave 0j = | (VT) T raquo | (VTI) |i

et finalement

ogt - J uv - i u v ^ Le travail to ta l vaut

W laquo PV bull PdV - PV

plusmn u V 1 + u V t l - | i ) - i u Vi |^ - | u V ( l - ^ )

La chaleur Q rayonneacutee a T est dore transformeacutee dune part en un travai l

acirc bdquobdquopound e t dautre part en une eacutenergie

iuml deg - iuml B laquoIfraquo QUI sera absorbeacutee par le corps noir a T

Lexpression du travail montre que celui-ci est eacutegal Acirc 1ex-ergiraquo de la chaleur rayonneacutee par la source chaude tandis que la chaleur absorbeacutee par la source froide est eacutegale a son anergic

Au cours du processus aucuio eacutenergie namp eacuteteacute transmise de la

iiiaampj H1111J ULI I M J O J juia

23

source froide (a T ) a la source chaude (acirc T ) car dans lhyposhythegravese adopteacutee de la reacuteversibiliteacute cet eacutechange ne serait possible que moyennant lapport dun travail permettant le parccv en sens inverse du cycle primitif Dailleurs en raison de la ro ersicn dune fraction de leacutenergie rayonneacutee acirc Ti leacutenergie abso jeacutee acirc T 2

est infeacuterieure A la premiegravere

Si deux surfaces noires sont mises en regard lune de lautre il seacutetablit spontaneacutement entre elles un eacutechange radiatif irreacuteversible Le volume occupeacute par leacutenergie rayonnante neffectue aucun travail par suite leacutenergie eacutemise par la surface chaude vaut cTJ tandis que la surface froide eacutemet oTJ On obtient globaleshyment leacutechange a (T - T)

Dans ce cas irreacuteversible il ny a aucune production de travail et par suite leacutenergie eacutemise par lun ies sources est inteacutegralement absorbeacutee par lautre Dautre part la chute deacutenergie associeacutee acirc leacutechange de chaleur consideacutereacute constitue ici une perte Dailshyleurs les absorptions des eacutenergies respectivement eacutemises par les deux sources se sont finalement soldeacutees par un transfert de chashyleur dans le sens des tempeacuteratures deacutecroissantes

213 Echange calorifique par meacutelange

Consideacuterons une kilomole de gaz parfait diatonique acirc la tempeacuteshyrature T] bull 600C (873K) et une kilomole du mecircme gaz 3 la tempeacuterashyture T raquo 20OC (473K) Si lon met en communication les enceintes occupeacutees par ces deux quantiteacutes de gaz on obtient apregraves homogeacuteneacuteshyisation du meacutelange sous leffet de la diffusion une tempeacuterature uniforme T dont la valeur se deacuteduit du bilan thermique de lopeacuteshyration soicirct dans lhypothegravese dun meacutelange Isobare

C p (T - T) bull C p (T - T) - 2 C p ltT n - y

d 0 a T bull ^ - ^ bull 8 lt 7 3 bull 673 K oulaquo00-C n 2 laquo

On a dautre part en vertu de leacutequation deacutetat

- pour 1 tool raquo T V - S-

- pour 1 kmol T t V laquo S i

- pour 1 kmol du meacutelange t T gt

o o o o

Par suite le voluue occupeacute rar le mOiange est tigol S le somme dos volumes occupeacutes Initialement par ses composants

Calculons les laquoxergles t

- de 1 kaol de gaz fi 300C t

E t a (Bi - Bbdquo) - T 0 (Si - S 0) =bull C ltT - icirc 0) - Iuml 0C In |

24

= 291raquo ( 4 7 3 - 2 7 3 ) - 2 7 3 raquo 2 9 1 laquo I n | y | - 1 4 S 4 k J

- de 1 krool de gaz i 6 0 0 T

E 2=29W873-273)-273gtlticirc9lraquoln ^~ = 8225 kj

- de 1 kmol de meacutelange agrave 400degC

E =29Iraquo(673-273)-27329Ilaquoln ~ = 4472 M

Dougrave l a p e r t e d e x e r g i e par i r r eacute v e r s i shyb i l i t eacute du meacutelange

( E - E 2 ) - 2 E = (1454-8225) -2raquo4472-735kJ n

On peut concevoir de la maniegravere suivante la reacutealisaticn du meacutelange par voie reacuteversible (fin 6) La kilomole de gaz a la tempeacuterature T a est dabord deacutetendue isen-tropiquement suivant 11 jusquagrave la tempeacuterature finale du meacutelange elle est ensuite comprimeacutee isothermiquement suivant IM jusquagrave la pression finale de celui-ci Dautre part la kilomole de gaz a la tempeacuterature T 2 est dabord comprimeacutee isentropiquement suivant 22 jusquagrave la tempeacuterature finale du meacutelange elle est ensuite deacutetendue isothermiquement suivant 2M jusquagrave la pression finale de celui-ci Lenthalpie des deux kllomoles de gaz respectivement 3 600degC et a 200C se retrouve dune part sous la forme dun travail eacutegal a la somme algeacutebrique des quatre travaux de compression ou de deacutetente dautre part sous la forme denthalpie du meacutelange Le travail peut ecirctre reacuteutiliseacute lors des transformations inverses qui permettent de ramener les deux kllomoles du meacutelange a leacutetat 1 et S leacutetat icirc resshypectivement assurant ainsi la reacuteversibiliteacute de lopeacuteration

Dana le cas du meacutelange reacuteversibleraquo il Importe de remarquer que lenthalpie du meacutelange est Infeacuterieure icirc la somme des enthalpies de ses deux composants car comme on vient de le voir une fraction des enthalpies initiales sest transformeacutee en travail Il sensuit que la tempeacuterature du meacutelange sera ici inteacuterieure a ce quelle eacutetait dans la cas du meacutelange Irreacuteversible et ceci entraicircnera par ailleurs une modification du volume speacutecifique dans la mesure ougrave lon sest imposeacute une pression finale eacutegale I la pression Initiale P Par conseacutequent leacutetat final du meacutelange qui eacutetait en N dans le cas de lirreacuteversibiliteacute est donc passeacute en M dans celui de la reacuteshyversibiliteacute Dailleurs comme la tempeacuterature finale a eacuteteacute dimishynueacutee il sensuit que lexergio du meacutelange reacutealiseacute reacuteversiblement sera neacutecessairement infeacuterieure a ce quelle eacutetait dans la cas de lirreacuteversibiliteacute Enfin la variation dexergie correspond eacutevishydemment au travail produit par lensemble des transformations reacuteshyversibles

Pour reacutesoudre numeacuteriquement le problegraveme de lOchonge thermoshyeacutenergeacutetique reacuteversible par meacutelange il faut proceacuteder S un calcul par approximations successives en supputant a priori la valeur du travail reacutesultant produit par les transformations En adoptant ainsi la valeur M raquo 1750 kJ pour le travail lenthalpio du meacuteshylange sobtiendra en soustrayant cette valour de la oontmo dos enshythalpies des deux composantes bull

25

H - C t + C t - W bull 291 raquo 600 + 291 raquo 200 - 1750 a p p

- 21S30 W

Dougrave la tempeacuterature du meacutelange

t - H (2 laquo C ) - 21530 lt2 laquo 291) - 370C ou 6-13 K m m p

Calculons le volume moleacuteculaire du meacutelange pour une pression P laquo P raquo Pj 0981 bar

RT

m 8314 laquo 643 -A Vm T 98100 S 4 5 m t a n o 1

m f Calculons les travaux relatifs aux diverses transformations

- pour la deacutetente isentropique 11 -

H- - C (Ti - T) - 291 raquo (673 - 643) = 6693 kJ du P

avec P - P lts^) Y bull 98100 laquo (|4 bull 8988S Pa ou T 8 7 3 0899 bar

- pour la compression isotherme 1M

laquois - v v Ccedil - S - laquogt - Hicircli - -laquo raquo m

- pour la compression isentropique 22

W - C (T - T- ) - 291 (473 - 643) - -4947 kJ aa p

T Y 1 643 J l 4

avec Praquo - Pj (=bull ) y - 98100 raquo (-T T) 107104 Pa ou T j 4 7 3 1071 bar

- pour l a d eacute t e n t e i so therme 2K

Wis W l n P 1OcircOcircT S 4 S i n ^ecirciumlW 4 6 8 k J

D

Dougrave le travail reacutesultant

H bull 6693 - 468 - 4947 + 468 - 1746 kJ

Ce travail est pratiquement eacutegal a la valeur quon seacutetait donneacutee a priori il est donc Inutile de proceacuteder a une nouvelle iteacuteration

Calculons ensuite lexergie dune kilomole du meacutelange obtenu T P

E raquo C (T - T ) - T (C In - r - R In r 5 1 ) avec P - P m p m o o p T P m o 0 0

- 291 - (643 - 273 - 273 laquo 291 gt In |yj raquo 3961 kJkmol

Dougrave la variation dexergle entre les eacutetats initial et final

E + Ej - 2 E laquo 1454 bull 8225 - 2 3961 = 1757 kJ m

C r

26

On retrouve eacutevidemment Ici dans les limites de precision du calcul la valeur du travail reacutesultant

Pour les diverses phases de leacutevolution du gaz on a implicishytement supposeacute que les transformations eacutetaient reacutealiseacutees dans des machines en reacutegime 11 a donc fallu chaque fois tenir compte des travaux de transvasement Cest pourquoi on a appliqueacute la forshymule vdp et non pdv et dailleurs lenthalpie plutocirct que leacuteshynergie interne

Au cours des deux transformations isothermes de la chaleur a eacuteteacute eacutechangeacutee agrave la tempeacuterature du meacutelange final Toutefois il sagit 13 dun eacutechange calorifique reacuteversible et purement interne au processus de meacutelange reacuteversible (39]

22 MODALITES PS LECHANGE CALORIFIQUE

221 Echanges conducto-convectifs et radlatlfs

Deux parois planes et parallegraveles se trouvent respectivement aux tempeacuteratures Ti et T l En deacutesignant par T la moyenne de ces tempeacuteratures on peut eacutecrire

Ti T + UcircT et T- = T - AT

Si lespace deacutelimiteacute par les paxols est occupeacute par un milieu solide (fig 7A) 11 seacutetablit t travers celui-ci un transfert conductif La densiteacute du flux calorifique seacutecrit on vertu de la loi de Fourier bdquo

^ecirc laquo ( T l T ) e ( 2 4 T )

Si lespace deacutelimiteacute par les deux parois est occupeacute par un fluide (fig 7B) il seacutetablit a travers celui-ci un transfert corvectif La densiteacute du flux convectif seacutecrit en vertu de la loi de Newton

bullCcedil 1a V x a ltgt - raquo gt - raquo raquogt

Enfin dans l e cas classique dun eacutechange calori f ique de f luide a fluide t travers une paroi l e flux de chaleur t eacute c r i t

Flraire 7

27

Dans les trois cas relatifs S leacutechange conducto-convectif on observe que

- leacutechange est proportionnel S leacutecart (2 IT) - leacutechange est indeacutependant du niveau de tempeacuterature (si i et i

sont constants) - ce dernier point justifie lemploi habituel de leacutechelle Celsius

Supposons que les deuraquo plans parallegraveles soient assimilables A des corps noirs (fig 7C) La densiteacute du flux calorifique quils eacutechangent ijar rayonnement a pour expression

qpound - a ( + AT) - (T - iT) 1

ou encore en appliquant la formule du binocircme

q laquo 8 oTAT (T + AT 1) 40T1 (2 AT)

Par suite

- pour un niveau de tempeacuterature donneacute q e s t approx proportionnel S (2 AT) et pour (2 ucircT) donneacute q est approxproportionnel a T

- lorsque T croit q augmenta tregraves rapidement

- lIntervention de la tempeacuterature absolue est lieacutee 1 la deacutependance vis-I-vis du niveau de tempeacuterature

Lai deux parole peuvent ecirctre assimileacutees l deux aourcoo do chashyleur respectivement t Ti at T t antre lesquelles il eat posciblo deffectuer un cycle de Caraot le travail produit par co cyclo peut ecirctre consldeacuterf comme lexergiraquo de la chaleur disponible 0 rapporteacutee pound la tempeacuterature T s cotte exergie relative seacutecrit

u T bull AT 1 u T + AT u T

Par suit gt

- pour una valeur donneacutee da T s est approximativement proportionshynel a leacutecart (2 AT)gt

- pour une valeur donneacutee de (2 AT) E est approximativement invor-sement proportionnel raquo T

- lorsque T augmente B deacutecroicirct da plus an plus lentement

On veacuterifierait aiseacutement que la perta dexergio proprojaont dlto est eacutegala a la perte doxergle relative multipliOo par la rapport da la tempeacuterature absolue de lambiance ucirc celle do la oourca froido consideacutereacutee

On a repreacutesenteacute a la figura 8 lea varlationa on fonction do la teapacircratura da lacirccnangeconducto-convoctlf tlt3deg) do 1eacutechange radishyacirct if (qdeg) at de losoirgio laquorelative E

En consideacuterant un Ocart da torapflraturo AT donna oituucirc ooit dano lo domains doo falbloo tcapOraturoo ooit dano colul dos toin-pacircraturoo fllovCicircoo on tiro loo conelualono oui van too i

- au deaoino doo tcc^Osoecircuroo coducircirOaucirc (on IL) eoirroopond una faiblo oSSieaeltO du rayonnexurt oz uno gsando IrrOvaroibillto do 10-

28

change (E grand)

au domaine des temperatures eacuteleveacutees (en N) correspond une grande efficaciteacute du rayonnement et une Irreacuteversibiliteacute reacuteduite (E petit)

lefficaciteacute de leacutechange conducto-convectif est indeacutependante du niveau de tempeacuterature

Leacutechange conducto-convectif est un pheacutenomegravene de nature calorishyfique qui implique lexistence dun support mateacuteriel Il en reacuteshysulte notamment que le profil des tempeacuteratures y est continu (fig 7A et B) Leacutechange radiatif est un pheacutenomegravene de nature eacutenergeacutetishyque et le rayonnement se propage au mieux dans le vide Le profil de tempeacuterature relatif 1 leacutechange radiatif est discontinu (fig 7C)

Lexergie relative E repreacuteshysenta le travail qui pourrait theacuteshyoriquement ecirctre produit par un cycle de Carnot fonctionnant entre deux sources aux tempeacuteratures Ti bullt Ti Cette conception est auraquo-

^cepfcible de deacuteboucher sur une apshyplication pratiqua En effet lorsque dans un processus indus-trial on doit transfeacuterer un la-

portant flux calorifique entra deux fluides qui s trouvant a des niveaux de tempeacuterature relativement eacuteloigneacutes lun de lautre on peut alors envisager de valoriser la part dexergio relative t leacutechange en inseacuterant un cycle moteur entre laa deux sources que constituent les deux fluides Cependant ainsi quil reacutesulte de la figure t leacutenergie meacutecanique ainsi reacutecupeacuterable est toutes autres choses eacutegales dautant plus grande que le niveau de tempeacuterature moyen entre les deux sources est plus faible Le domaine dapplishycation le plus classique de cette conception est celui de la proshyduction combineacutee de chaleur et deacutelectriciteacute

222 Ailettes

Si lon compara un laquochangeur llquida-llquide t un eacutechampngousr llquide-gas on constate que pour reacutealiser la meacutemo densiteacute de flux calorifique 11 faut utiliser un plus grand eacutecart de tempeacuterashyture dans le second cas en ralaon du faible coefficient de convecshytion qui caracteacuterise les gas Mais laccrolasement do lOcart de tempeacuterature entraicircne une augmentation de lirreacuteverolblllteacute (porto dexergle)

Il est possible datteacutenua cette majoration an rocourant a une extension de la surface deacutechange la aoina favorisocirco coot-S-dira en utilisant des ailettes Les ailettes nortssttent Oinoi do roDonor

29

grosso modo la densiteacute de flux a lordre de grandeur du cas le plus favorable (liquide-liquide) sans pour autant devoir consentir S une augmentation de lirreacuteversibiliteacute

223 Isolation thermique

Lors dun eacutechange calorifique donneacute la densiteacute de flux seacutecrit i

- - k (T - Tgt avec raquo S bull l f

ou les coefficients de transmission a et a2 peuvent ecirctre consideacutereacutes connuraquo fixeacutes a priori

Dans le cas dun eacutechangeur de chaleur ougrave lon cherche a reacuteashyliser une grande densiteacute du flux on sefforce de donner au terme ei une valeur tregraves faible Dans le cas de lisolation thermique ougrave lon deacutesire reacuteduire leacutechange on sattache au contraire acirc donner une valeur eacuteleveacutee a ce terme Cette condition est satisfaite en employant pour reacutealiser la paroi (ou en lui associant) un mateacuteshyriau a faible conductivitecirc utiliseacute sous forte eacutepaisseur

En pratique dans les eacutechangeurs on simpose geacuteneacuteralement une densiteacute de flux jugeacutee satisfaisante et lon sefforce de reacuteduire leacutecart de tempeacuterature neacutecessaire 3 leacutechange calorifique en augmenshytant le coefficient k ou bien en ayant recours aux ailettes (sect 221) En reacuteduisant ainsi leacutecart de tempeacuterature on atteacutenue lirshyreacuteversibiliteacute de leacutechange cest-agrave-dire la perte dexergle

En ce qui concerne lIsolation thermique leacutecart de tempeacuterashyture est fixeacute a priori par suite la reacuteduction de leacutechange caloshyrifique sera cttelnce en augmentant la reacutesistance thermique de la paroi Ici donc contrairement au cas da 1eacutechangeur cest leacutechange calorifique quon essaie de reacuteduire mais en ce faisant on diminue aussi la perte dexergle laquelle est proportionnelle S la chaleur eacutechangeacutee dans la mesure ougrave les tempeacuteratures T et T 2 sont Imposeacutees

Il sensuit que les deux cas t premiegravere vue opposeacutes de leacute-chan9eur et de lIsolation thermique preacutesentent cette finaliteacute commune qui est de tendre 1 reacuteduire la perte dexergle associeacutee acirc leacutechange

23 ECHANGEURS DE CHALEUR

231 Comparaison des eacutechangeurs theacuteoriques

Consideacuterons un eacutechangeur a courants parallegraveles et de sens conshytraires (fig 9) Pour leacuteleacutement de surface dS on peut eacutecrire en deacutesignant par C le deacutebit et par c la chaleur speacutecifique t

-bullur le fluide chauffant dti - T=^7

bull gt-r ie fluide chauffraquo s dt 2 = T~ 0CJ

cVrt dt - dt raquo d (t - ti) deg ( ^ r -mdash-I bull uQ

30

pound ZL

Figur 9

Lorsquon a GiCi raquo GraquoCi il vient d (ti - tj) - 0 par auite on obtient traquo - ti bull constante Par conseacutequent si lon reacuteduit leacutecart de tempeacuterature entre les deux fluides cette reacuteduction est unishyforme Sur toute leacutetendue de La surface deacutechange A la limite on atteint une annulation de leacutecart de tempeacuterature et il en reacutesulte la superposition des deux courbes de refroidissement et deacutechauffe-ment des deux fluides Leacutechange est alors reacuteversible et la perte dexergle affeacuterente sannule

Lorsque GiCi^t G2C1 les courbes de refroidissement et deacutechauf-fement divergent a partir dun point commun (fig 10 A et B) poundn tout autre point que celui-ci leacutecart de tempeacuterature entre les deux fluides est diffeacuterent da zeacutero et il en reacutesulte une irreacuteversibiliteacute ineacutevitable da leacutechange

SI lon consideacutera ensuite un eacutechangeur acirc courants parallegraveles et de megravene sens on constate quen ce cas les tempeacuteratures des deux fluides se rapprochent progressivement vers une commune limite (fig 11gt

yti

1 l 1 1

1 t (

1

laquo I laquo raquo gt S V 1

1 raquo

rigur Il

Figura 10

toutos-

SI lon compare laa laquochangeurs 1 courants Inverseacutes et da otoa sens on constata (fig 10 at il) qua dans le premier cas leacutecart da tempeacuterature maximal est laquogai a la diffeacuterence deraquo variations da tempeacuterature subies par chacun des fluide alors qua dans la second cas leacutecart maximal aat laquogai a leur somme 11 an reacutesulte qua tout-autres chose laquogalas leacutecart maximal sera toujours pluo grand dans le caa dos courants da alaquoma sans qua dans celui des courants opposeacutes

On conccediloit laquogaiement qua lorsque leacutecart de tensparoturo maximal saccroicirct il an est da onCiae da leacutecart entre leraquo toDoocircroturoa cayshyennes des deux fluldaa 1 ceci entraicircna una augmentation do la porte dexergle effarante Par conseacutequent lechengaur acirc courants do cOrao

31

sens preacutesentera toujours une irreacuteversibiliteacute supeacuterieure acirc celle de leacutechangeur a courants inverseacutes On conclut ainsi a la supeacuterioriteacute de la circulationmeacutethodique cette supeacuterioriteacute eacutetait du reste deacutejagrave bien connue quant 1 laspect calorifique (efficaciteacute de leacuteshychangeur)

232 Echangeurs dans les conditions reacuteelles

En pratique il doit exlatex entre le fluide chauffant et le fluide chauffeacute un eacutecart de tempeacuterature suffisant de maniegravere A limiter leacutetendue de la surface deacutechange Pour fixer les ideacutees nous adopterons un eacutecart de tempeacuterature minimal de 100C et nous eacutetudierons lirreacuteversibiliteacute qui en reacutesulte Dans ce3 conditions on a par exemple dans le cas de deux gaz parfaits diatoniques C - 291 kJkmolK) (fig 12)

pour le fluide chauffant avec tj bull 400c et t pour T - 273 X lexergie ceacutedeacutee

300degC on a

C p laquo Tgt TC In plusmni - 1632 kJkmol P Ti

- pour le fluide chauffeacute avec tj laquo 200C laquot t bull 300C on a lexerg-r reccediluraquo s

E - C p Hi TJ) TC In -^ m 1386 kJtaol

La perte dexergla du a 1irreacuteversibiliteacute de leacutechange sen deacuteduit

UcircE raquo E - B bull 2laquolaquo kJ ou IS1 de E|

La calcul a eacuteteacute repris dons les mimes conditions pour plusieurs niveaux de tempeacuteshyrature (t raquo tT bull tf) On a ainsi obtenu les pertes daxergie relatives (AEE)) qui sont indiqueacutees au tableau 3 On constata qua la parte dexergla qui est importante lorsque la nivaau da tempeacuterature aat proche de la tempeacuterature ambiante diminua rapidement pour tomber 1 7 lorsque t attsint SOOC Ca reacutesultat est I rapprocher des conductions

Fljure 12 d u Praquorlaquolaquorapha 221

TABLEAU r

t (bulllaquo

100

200

300

400

W

oEE aEVEi

0379 0 9 0

0262 0 4 2

0131 023

0090 013 1

ffHraquo _JLJ2J Mtjwro 13

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Etudions ensuite le cas dun eumlchangeur dont le fluide chaufshyfant est encore le mecircme gai qui se refroidit de 400C acirc t = 300degC niais dont le fluide chauffeacute est de leau satureacutee a 200degC (tempeacuterashyture de saturation pour 16 bar) qui sera vaporiseacutee et ensuite surshychauffeacutee agrave t = JOOC) Si h et s se rapportent 3 leau ougrave i sa vapeur lexergie reccedilue par la vapeur surchauffeacutee se calcule comme s u i t c (f - traquo)

E - [h - h - T a (s - s) -E- 1mdash 1mdash = 1260 kj v -raquo n - n

Lexergie de la vapeur ainsi calculeacutee est rapporteacutee agrave une ki-lomole du fluide chauffant ainsi quil reacutesulte du dernier facteur lequel repreacutesente le rapport de la chaleur ceacutedeacutee par une kilomole de gaz a la chaleur reccedilue par un kilogramme de vapeur

Dougrave la perte dexergie due a lirreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique gaz-vapeur

aE - E - E - 372 kJ

et la perte relative SE E - 23

Leacutechange gaz-vapeur se caracteacuterise par une irreacuteversibiliteacute beaucoup plus grande que leacutechange du type gaz-gaz (tableau 3) ceci reacutesulte de lexistence du palier de vaporisation Lorsque la tempeacuterature t augmente on observe comme preacuteceacutedemment une diminushytion de la perte par Irreacuteversibiliteacute Mai cotte diminution est Ici plus importante car 11 sajoute i leffet propre 1 leacuteleacutevation du niveau de tempeacuterature celui ducirc au reacutetreacutecissement du palier de vaporisation qui accompagne leacuteleacutevation de la tempeacuterature de satushyration En outra lorsque la tempeacuterature devient supeacuterieure a la tempeacuterature critiqua de la vapeur la palier de vaporisation a disshyparu et lon retrouva des conditions fort voisines de celles relashytives a leacutechange gaz-gas (On notera -iue pour t - 5000 on a adopteacute arbitrairement une presaion de vapeur eacutegale t 100 bar)

Lorsquil sagit da produire de la vapeur I partir deau se trouvant t la tempeacuterature ambiante lirreacuteversibiliteacute de leacutechange gaz-va peur peut Qtre reacuteduite an effectuant la vaporisation sous pressions multiples Ainsi an consideacuterant que le got 30 refroidit do 300C 1 200C selon ST (fig 13) tout en transformant dp loau acirc QC en vapeur satureacutee a 2 bar salon 0(4S - ce qui correspond D un eacutecart de tempeacuterature minimal da 100C - on peut calculer quo la parta daxergle relative est de 414 t SI dans leo ataos conditions on vaporise une fraction judicieusement choisie de loau oouo la pression de 8 bar aelon PMN la perte dexergie rolatlvo oot reacuteshyduite bull 362 Un troisiegraveme eacutechelon de vaporisation oouo la provishysion intermeacutediaire de 4 bar selon QMN conduit Ucirc una porte dajt-erglo relative reacuteduite a 339 raquo

Pratiquement le beacuteneacutefice quon peut Qttondro dune diminution de la perte dexergie relative S leacutechango calorifique oo traduitcoit par urQ capaciteacute plus grands de produire du travail ooit par uno capaciteacute accrue de participer amp ltSco Schongoo colorlflquoo La vaposhyrisation SOUQ preselons Dultipleo a donna liou ucirc doo applications notampnmont dcnn las contraloo nuclucircoiroa utilisant un ffluldo colo-

33

porteur gazeux ou bien encore dans les centrales 3 cycles =degl e s gaz-vapeur Noua reviendrons ulteacuterieurement sur ces applications

233 Conception de leacutechangeur NOUS avons vu en eacutetudiant la transmission calorifique (sect 2

21) que pour un eacutecart de tempeacuterature donneacute (fig 8) bull

- au domaine des faibles tempeacuteratures (zone L) correspond une ef- ficaclteacute meacutediocre du rayonnement ^

- au domaine des tempeacuteratures eacuteleveacutees (zone N) correspond une grande efficaciteacute du rayonnement

En ce qui concerne la convection la valeur de 1 eacute c h a n S e =obdquodeg~ rlfique est indeacutependante de la tempeacuterature dans la m e s u deg deg 1 supposeacute constant le coefficient de transmission par convection L = ^ n fait si lon calcule ce coefficient dans quelques cas -t^ ques feicircsque eacutecoulement de lair dans un tube J raquo ^ ^ -^eacutecoulement d un gaz de combuction tranoversalementacirc un faisceau UTllirT on constate que ce coefficient diminue faiblement lor sque la tempeacuterature croicirct

four a^llorer leacutechange calorifique entra le ga et la surface de la paroi on peut recourir au moyeno suivants

- augmenter la viteooc doc gasmaio on ont P pound pound pound cette vole par laccrolsooment esceosif deo pertes de cnarge

- pour un eacutecoulement extOrieur a un faiflceau tubulaire failaquocirshycular le gos tronovoroaloment aux tubea ce qui favorise 1 ecircenan geuml calorifiquo par uno Intenoiflcatlon de la turbulence

omolloror lucircchango calorifiquo

Conolducircronc leo quelques typea claooiquoo dSchangeux suivants

Tvgo I Ochonaouro_iiguidonliguido

bdquo ^ œ ~ sis gt3poundTpoundEcSS- moyon Joxomplo t rocircfrigOront dhuilo d uno turbine)

Type II raquo ochongour_ligulde-3S5_diSthenKQ2 un o r acirc I ocirc t h o laquo raquo o n o l a i r par oxonplo eot f tradeJ_iumldeg un yiltjlts u-u^ donc l i eu ucirc aucun oenengo t o a i o c nomont thorolquo 11 no donne donc ^ s u Q i U e u _ 0 Q l h M w t

2pounds 2^rtzamp-~raquoxraquo-pound-

34

eacutechange convectf avec le gaz est alors agrave prendre en consideacuteration de sorte quon est rameneacute au type I

Les valeurs du coefficient de convection sont cependant beaushycoup plus faibles avec les gaz quavec les liquides Il sensuit quon aura inte -et a munir dailettes la face de -la surface deacuteshychange qui est -n contact avec le ccedilaz (exemple aeacuterothcrre)

T vE_III ipoundIumlt ISeur^ccedilaz^diathermane-gaz diathermane

Ceci est extension du type II de sorte quil suffit ici encore de prer ire en consideacuteration la convection Par ailleurs les deux faces ie la surface deacutechange devraient ecirctre munies daishylettes (exempt tubes ir - and cutfins fabriqueacutes par la Socieacuteteacute MANNESMANN-CARl bdquoY) Toutefois si la pression dun des deux ga est eacuteleveacutee ceji-ci preacutesente un meilleur coefficient do convection ce qui nous re-egravene au type II (exeirple reacutefrigeacuterant dair d J- compresseur bilageacute)

icirciumlSS-iumlY EacutepoundS512Siumlii5iumli5e-25iuml_nccediln_diatherEane

Un gaz ne- diatherrare absorbe le rayonnement thermique et il en eacutemet lui-meacutere cependant cet effet ne se manifeste pleinement que si la coucr-e du gaz consideacutereacute preacutesente une eacutepaisseur suffisante Leacutechange calorifique =ntre le gaz et la surface deacutechange reacutesulte alors a la fcs de a convection et du rayonnement mais limporshytance relative de tes deux composantes deacutepend du niveau de tempeacuterashyture on est a si ameneacute agrave distinguer les deux cas suivants

a) Le gaz se trouve dans le domaine des faibles tempeacuteratures

Cn ne peu- guegravere compter sur le rayonnement mais bien sur la convection Il y aura lieu de compenser la faible efficaciteacute de leacutechange convectif relatif au gaz en utilisant des ailettes (exemple leacute-onomiseur dun geacuteneacuterateur de vapeur)

b) Le gaz se trouve dans le domaine des tempeacuteratures eacuteleveacutees

On peut ijl compter sur une contribution tregraves inportante du rayonnement Les ailettes multiples neacutetant geacuteneacuteralement daucune utiliteacute en ce -ui concerne leacutechange radiatlf lameacutelioration de leacutechange quc- peut en attendre est trop faible pour quil s c u utile dy reccirir il suffira donc dutiliser des tubes lisses (exemple faisceau de tubes vaporisateurs)

Type V eacutecharjgur gar nccediln_dlather^ane-5az_non_diather^7ane

Cest lf laquotension du type IV pour lequel on doit erccre consishydeacuterer les deu^ cas suivants

a 1 Les gaz se icircrcuvert dans ie demame des faibles te-pcratuict

On ne pe bull guegravere compter sur le rayonnement cest pcurq~r-i cr sefforce de tirer le meilleur parti de la convection en utishylisant des a ttes fur les deux aces de la surface c eacutecharce cimme peur le ype li (exerple les tubes agrave aiguilles en f te dans les reacuteel iffeurs dair DEKAIuml

35

b) Les gai se trouvent dans le domaine des tempeacuteratures eacuteleveacutees

La composante radiative eacutetant nettement dominante le recours aux ailettes multiples na plus guegravere de raison decirctre encore faut-il que la geacuteomeacutetrie de leacutechangeur soit telle que chacun des gaz preacutesente une couche deacutepaisseur suffisante (exemple le reacuteshychauffeur acirc haute tempeacuterature dune turbine acirc gaz en circuit fer seacute du moins en ce qui concerne leacutechange avec les gaz de combustion acirc lexteacuterieur des tubes)

Lorsque lun etou lautre fluides donnent lieu S un eacutechange calorifique avec changement deacutetat le coefficient de convection est geacuteneacuteralement e-icere plus important que dans le cas dun liquide notamment en ce qui concerne la vaporisation de leau ou la condenshysation dis sa vapeur Ce qui a eacuteteacute dit plus haut agrave propos du liquide reste valable a fortiori pour la convection avec changement deacutetat

Si lon cherche S exploiter au mieux les eacutechanges convectifs et radiairaquofs cest pour obtenir une valeur eacuteleveacutee du coefficient de transmission reacutesultant k En effet on peut de cette maniegravere reacutealiser une densiteacute de flux satisfaisante sans devoir donner une valeur excessive 1 la diffeacuterence de tempeacuteratures entre les deux fluides dont on sait quelle est cause dirreacuteversibiliteacute Cependant la perte dexergie correspondant a une diffeacuterence de tempeacuteratures donneacutee est dautant plus grande que le niveau de tempeacuterature moyen est bas Ceci explique incidemment pourquoi dans les cycles thermoshydynamiques a vapeur une faible dluinitlon de leacutecart oeacuteparampnt la tempeacuterature de condensation de la tempeacuterature ambiante conduit a une ameacutelioration sensible du rendement thermique

234 Irreacuteversibiliteacutes thernlques et meacutecaniques

Pour simplifier noua nous bornerons S consideacuterer le cas parshyticulier dun eacutechangeur tabulaire donneacute dans lequel chacun dampo deux fluides eacutechange de la chaleur sous tempeacuterature constante Ainsi pour fixer lea ideacutees nous supposons que le fluide chauffant est une vapeur qui se condense 1 la tempeacuterature T et quo le fluide chauffeacute est un liquide qui se vaporise t la teepeacuteratura Ti En outre nous deacutesignerons par Q la quantiteacute de chaleur eacutechangeacutee

La circulation des deux fluides engendrraquo doo portes de charge qui determinant la deacutegradation dune eacutenergie meacutecanique Wi pour la vapeur laquot Wraquo pour le liquide

Lexcrgie de la chaleur Gchangeacutee sous teopSraturo constante seacutecrit t

- pour l e f lu ids chauffant E bullraquo 0 (l - =amp)

- pour l a f lu ldo chauffa t B lt=gt Q (1 - - deg ) Lo porto d aaorg io r o l a t i v o a l i j r r ucirc v o r o i b i l i t ucirc thonniquo eut donc s

B - Ea = laquopound - poundgt 0 LOnorglo cSconlquo ducircgradOo par loo rOoiatoncoo pcooivoo dont

1 ucirccoulansn- oot lo oiucircga oa sotsaava oouo icircoiaao acirco cholouir ucirc l a

36 i

tempeacuterature du fluide consideacutereacute Il en reacutesulte que la perte dexshyergie correspondante est eacutegale acirc leacutenergie meacutecanique deacutegradeacutee dishyminueacutee de lsxergie que possegravede encore la chaleur ainsi engendreacutee On obtient alors les pertes dexergie

T T - pour le fluide chauffant W t - w L (1 -=bullgtraquo =f w

- T T v

- pour le fluide chauffe raquoi bull raquoi (1 - r 1) bull r bull laquoi gtbull

Lensemble des pertes dexergie imputables aux resistances passives est donc eacutegal a la somme des deux pertes dexergie preacuteciteacutees soit

T ( =bull- + |-gt

La perte dexergie totale qui reacutesulte S la fois des irreacuteversibiliteacutes thermiques et meacutecaniques seacutecrit donc

Si pour ua flux de chaleur donne on fait croicirctre la surface deacutechange en augmentant la longueur des tubes de leacutechangeur conshysideacutereacute la tempeacuterature du fluide chauffe peut ecirctre rapprocheacutee de celle du fluide chauffant dans ces conditions on constate que la perte dexergie thermique diminue En revanche la perte dexergie meacutecanique croicirct en raison de laugmentation des deux termes w et H t repreacutesentant leacutenergie deacutegradeacutee par les pertes de charge laugmentation de T t nIntervenant manifestement ici que de faccedilon secondaire

En reacutesumeacute lorsquon augmente la longueur des tubes de leacuteshychangeur consideacutereacute la perte dexergie thermique diminue tandis que la perte dexergie meacutecanique augmente 11 en reacutesulte alors lexistence dune valeur optimale de la surface deacutechange pour laquelle la perte dexergie globale est minimale

24 COMCLOSIOWS GENERALES

Kous avons eacutetudieacute leacutechange thermoeacutenergeacutetique reversible et nous avons vu quen ce cas la quantiteacute de chaleur Qi fournie par la source chaude eacutetait transformeacutee dune part en un travail w de lautre an une quantiteacute de chaleur Qraquo ceacutedeacutee S la source froide laquelle correspond geacuteneacuteralement lt lambiance Le premier principe de la thermodynamique eacutetablit que la IUUSH de ces doux derniers termes est eacutequivalente laquo la chaleur deacutepenseacutee Q s Lorsque leacutechange calorifique est reacutealiseacute dune maniegravere irreacuteversible la quantiteacute de chaleur Oi est transmise inteacutegralement a la source froide mais 11 ny a aucun travail produit Les chosoo se passent donc comme si apregraves avoir reacutealloeacute leacutechange thermoeacutenergeacutetique reacuteversible le travail produit eacutetait deacutegradeacute en chaleur ceacutedeacuteo a lambiance dans un frais par exemple le chaleur ainsi engendreacutes vonant sajouter gt Qi pour reconstituer une quantiteacute de chaleur eacutegala 0 0bull

7 37

Consideacuterons le laminage dun gaz depuis un eumltat 1 jusquagrave une pression finale p Le principe deacutequivalence appliqueacute au laminage aontre que cette transformation est isenthalpique dougrave il vient en deacutesignant leacutetat final par le point 3 (fig 14) H - H = 0 Si lon considegravere la deacutetente isentropique 1-2 issue du point 1 et deacutelimiteacutee par lisobare de pression p passant par le point 3 on peut eacutecrire

(H - H) - (H - Hi) - 0 ou H| - H] - H - H 2 0 ou H|

Or (Hi - Hj) est eacutequivalent au travail produit par la machine qui reacutealise la deacutetente isentropishyque tandis que (H] - H z) est eacutegale i la quantiteacute de chaleur ceacutedeacutee au fluide preacutealablement deacutetendu au cours dun eacutechauffement isobare On peut ainsi substituer au laminage une deacutetente isentropique 1-2 reacutealiseacutee par exemple dans une tuyegravere dans la- Figure 14 quelle leacutenergie thermoeacutelastique du gaz est transformeacutee en eacutenergie cineacutetique Le jet de gaz sortant de la tuyegravere est ensuite freineacute sous leffet des reacutesistances passives auxquelles leacutecoulement conshysideacutereacute est soumis Ainsi quil reacutesulte de leacutegaliteacute qui preacutecegravede lorsque la totaliteacute de leacutenergie cineacutetique a eacuteteacute dissipeacutee le gaz se retrouve 1 leacutetat 3 qui correspond eacutegalement a leacutetat final du laminage eacutetudieacute ci-dessus

Une reacutesistance parcourue par un courant eacutelectrique deacutegage de la chaleur par effet Joule Ce processus est essentiellement irreacutevershysible puisque pour le reacutealiser on a utiliseacute de leacutenergie eacutelectrique qui est de lexergle pure pour la transformer en chaleur laquelle est finalement dissipeacutee dans lambiance Le mecircme reacutesultat peut ceshypendant ecirctre atteint de la maniegravere suivante Leacutenergie eacutelectrique est tout dabord utiliseacutee pour aliMnter un moteur quon peut supposer exempt de pertes leacutenergie eacutelectrique est donc ainsi transformeacutee inteacutegralement en travail meacutecanique Ce travail est ensuite utiliseacute dans un frein qui en effectue la deacutegradation en chaleur cette chaleur eacutetant finalement dissipeacutee dans lambiance

Dans les diffeacuterent exemples qui preacutecegravedent on observe quagrave tout processus irreacuteversible on peut faire correspondre un processus reacuteversible tel que si leacutenergie noble quil produit est ensuite deacuteshygradeacutee par les reacutesistances passives leacutetat final du fluide eacutevolushyant est Identique a celui reacutesultant du processus irreacuteversible corshyrespondant

Une autre conseacutequence de ce qui preacutecegravede est quo si lon utishylise la transformation reacuteversible qui apparaicirct dans chacun des processus eacutetudleacuteslaquon faisant an sorte que soit laquovite la transforshymation irreacuteversible conduisant 1 la deacutegradation du travail produit on peut reacutealiser dune maniegravere reacuteversible le procooous qui preacutesenteacute sous sa forme la plus simple apparaissait coassa ucirctont Irreacuteversible (laminage dun gas passage dun courant eacutelectrique dons un conshyducteur)

One philosophieraquo semble os deacutegager des conolducircrotlono qui preacuteshyceacutedent ainsi que nous allons le voir ci-aprtto

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Toute Irreacuteversibiliteacute affectant un processus quelconque enshytraicircne une chute dexergie qui constitue une perte dans le processus consideacutereacute Cependant on peut en sy prenant bien cest-agrave-dire en utilisant exclusivement des transformations reacuteversibles faire en sorte que cette chute dexergie soit utiliseacutee inteacutegralement pour produire du travail (ou une autre forme noble de leacutenergie) asshysurant ipso facto la reacuteversibiliteacute du processus lui-mecircme

La reacutealisation dun quelconque processus reacuteversible implique cependant deux conditions essentielles dune part la reacuteversibishyliteacute de chacune des transformations est de rigueur dautre part la conception du processus requiert une organisation plus ou noins complexe de ces transformations Lexemple qui est S cet eacutegard le plus probant est celui de leacutechange calorifique par meacutelange (sect 213) En conclusion la reacutealisation dun processus reacuteversible est difficile 3 concevoir et de plus elle ne peut pas ecirctre obshytenue pratiquement en raison de limpossibiliteacute fondamentale datshyteindre a la parfaite reacuteversibiliteacute dune quelconque transformation

Si le processus irreacuteversible est peacutenaliseacute par une deacutegradation de leacutenergie qui aurait pu ecirctre transformeacutee en travail il possegravede en compensation lavantage dune grande faciliteacute de reacutealisation ainsi quen teacutemoignent les exemples suivants

- Pour reacutealiser un laminage 11 suffit de disposer un simple eacutetranshyglement (au moyen dune vanne par exemple) dans leacutecoulement du fluide

- Une fois amorceacutee la combustion dun meacutelange de combustible gazeux et dair se propage rapidement et indeacutefiniment pourvu que les conditions propices A la combustion restent reacutealiseacutees

- Le deacutegagement de chaleur par effet Joule seffectue par simple passage du courant S travers un conducteur eacutelectrique

- Lorsquon reacuteunit deux corps se trouvant amp des tempeacuteratures difshyfeacuterentes par un milieu mateacuteriel (solide ou fluide) il sy eacutetablit spontaneacutement un transfert de chaleur dans le sens des tempeacuteratures deacutecroissantes

- Deux parois exposeacutees lune 4 lautre et se trouvant 1 des tempeacuteshyratures diffeacuterentesraquo eacutechangent spontaneacutement de la chaleur sous leffet du rayonnement

- Si deux gaz se trouvant 1 des tempeacuteratures diffeacuterentes sont mis bulln contact la diffusion deacutetermine une uniformisation rapide de la tempeacuterature du meacutelange

Llaquo processus irreacuteversible seffectue dune maniera spontaneacutee et souvent rapide Ainsiraquo dans la combustion par exemple la propashygation du front de flamme sa fait avec une vitesso eacuteleveacutee dans le cas de la deacuteflagration et qui pout lecirctre encore bion davantage dans celui de la dStonatlon Dailleurs lexpression do combustion vive ne soullgne-t-alle pas 8 suffisance le caroctflre quasi instanshytaneacute du processus 7 En ce qui concerne leacutechange calorifique linshytensiteacute de celui-ci verie avec les conditions particuliegraveres auxshyquelles 11 est soumis la flux conductif deacutepend notoocaont do la conductlvitecirc du mateacuteriau Msla Ici encore liapoaolbllltocirc do reacutea-

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User une isolation thermique parfaite teacutemoigne du caractegravere irreacuteshysistible de leacutechange calorifique irreacuteversible En outre toutes autres choses eacutegales les deacuteperditions calorifiques sont dautant plus importantes que leacutecart de tempeacuterature est grand or un grand eacutecart de tempeacuterature correspond preacuteciseacutement acirc une grande irreacutever-sibiliteacute de leacutechange calorifique Enfin sil est aiseacute de reacutealiser une deacutetente par laminage 11 est en revanche dautant plus difshyficile de produire du travail par deacutetente dun gaz (ou dune vashypeur) quon deacutesire atteindre un rendement eacuteleveacute de la turbine cest-acircjjdire une deacutetente proche de la reacuteversibiliteacute

Le exemples qui preacutecegravedent reacutevecirclent les caractegraveres propres agrave toute transformation irreacuteversible a savoir

- la simpliciteacute de lappareillage utiliseacute

- labsence dorganisation complexe dune succession bien deacutefinie de transformations

- la spontaneacuteiteacute du processus

- luniciteacute du sens dans lequel se deacuteroule le processus

Le caractegravere spontaneacute voire Impeacutetueux du processus Irreacutevershysible suggegravere que les choses se passent comme si lexergie qui aurait ducirc Ctre transformeacutee en travail trouve un exutoire lors de sa deacutegradation en preacutecipitant dune maniegravere irreacuteversible ce proshycessus vers son achegravevement

Leacutetude de la transmission calorifique a reacuteveacuteleacute la dualiteacute qui existe entre leacutechange conducto-convectif qui est essentiellement mateacuteriel cest-acirc-dire lieacute 1 la propagation dans un milieu solide ou fluide et leacutechange radiacirctif qui est de nature eacutenergeacutetique Il nest degraves lors pas surprenant quune correspondance soit apparue entre leacutechange radlatlf et lexergie (sect 221) en revanshyche leacutechange conducto-convectif est indeacutependant du niveau de temshypeacuterature affeacuterent

La chaleur possegravede une exergie E bull 0 (1 - TiT) qui est lieacutee au niveau de tempeacuterature sous lequel elle est disponible Il en reacutesulte qua tempeacuterature suffisamment eacuteleveacutee (gt 5000 K) la chashyleur est pratiquement de lexergie pure A lopposeacute de la chaleur en eacutequilibre de tempeacuterature avec lambiance est totalement deacutepourshyvue de valeur eacutenergeacutetique elle consiste alors en anergie purs Par conseacutequent lorsquon transforme une eacutenergie noble de lucircloc-triciteacute par exemple en chaleur limportance de la deacutegradation qui en reacutesulte sera dautant plus grande que cette chaleur est proshyduite sous une tempeacuterature plus basse Et la deacutegradation ne sera complegravete que si cette chaleur se retrouva finalement a la tempeacuterashyture ambiante

Leacutechange calorifique entre deux fluides neacuteceoolto uno chuta do tempeacuterature Lirreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique qui en reacutesulte est plus ou moins importante suivant la grondeur do cotto chute Vue sous cet angle la conception dun eacutechangour noat plus seulement un problems colorifIquo sais elle relegraveve ucircgucircloœont de lanalyse eacutenergeacutetique

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Les processus thermiques sont geacuteneacuteralement alimenteacutes en chashyleur par une combustion qui est le siegravege dune importante perte dexergie primaire Cette perte initiale est suivie dautant de pertes dexergie secondaires quil y a deacutechanges calorifiques successifs dans le processus industriel eacutetudieacute Par ailleurs la chaleur utile finira elle-mecircme apregraves son utilisation par ecirctre dissipeacutee dans lambiance A ce stade la deacutegradation complegravete de leacutenergie sera consommeacutee ou si lon preacutefegravere lexergie disponible su deacutepart aura disparu pour ecirctre remplaceacutee par de lanergie

Dans le mecircme ordre dideacutees lanalyse eacutenergeacutetique dune censhytrale thermique 3 vapeur (cf chapitre S) reacutevegravele quau fur et 9 mesure que seffectuent les transformations successives (combusshytion transmission calorifique deacutetente condensation) lexergie diminue progressivement jusquagrave ne laisser subsister que lexergie utile cest-agrave-dire le travail meacutecanique Cette exergie utile fishynira elle-mecircme par ecirctre annihileacutee au cours de son utilisation

Luniversaliteacute de la loi de deacutegradation de leacutenergie - ou dannihilation de lexergie - a eacuteteacute mise en lumiegravere dans tous les processus que nous avons eacutetudieacutes A cet eacutegard la comparaison de 1laquochangeur de chaleur et de lisolation thermique est assez sishygnificative En effet du point de vue calorifique ces deux proshycessus sont en opposition puisque dans lun deux on sefforce de favoriser leacutechange thermique tandis que dans lautre on essaie de le reacuteduire mais cette contradiction nest quapparente car cest finalement une diminution de la perte dexergie quon sefshyforce dobtenir dans les deux cas

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CHAPITRE 3

APPLICATIONS DE LA TRANSMISSION CALORIFIQUE

31 CONCEPTION DE LAPPAREILLAGE

311 Geacuteneacuterantsraquo

Nous avons vu preacuteceacutedemment (221) que pour un eacutecart de temshypeacuterature donneacute 2 AT (fig B)

- au domaine des faibles tempeacuteratures (zone L) correspond une faible efficaciteacute du rayonnement et une grande irreacuteversibiliteacute de lS-change calorifique

- au domaine des tempeacuteratures eacuteleveacutees (zone N) correspond une grande efficaciteacute du rayonnement et uno irreacuteversibiliteacute reacuteduite

- en ce qui concerne la convection la valeur de leacutechange calorishyfique est indeacutependante du niveau da tempeacuterature dans la aeoure ougrave lon peut consideacuterer comme invariable le coefficient da convection

Si au lieu de maintenir constant leacutecart de temperaturo T - T raquo 2 AT on fait croicirctre Traquo tout en maintenant T constant on constate que (fig IS) t

- la densiteacute du flux radiatif croicirct de plus en plus rapidement avec

- la densiteacute du flux convectlf eot simplement proportionnello ucirc (T - T) = traquo

- lexergie rapporteacutee S la quantitQ do cbalour OchangOe oolt

o deg lt1 y1)laquocroicirct avec icirci oaio da coino an amino vito ou fur

ot A coourQ quo cotte toopSraturo augoanto

S12 chouffago

ConoldCrono ouccooolvc=ont lo rcdlotour Oloctrlquo lo poOlo lo rodiotour Ucirc OQU choudo

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Le radiateur eacutelectrique consomme de leacutelectriciteacute qui est de lexergie pure On sait quune quantiteacute de chashyleur deacutegageacutee sous haute tempeacuterature comporte un pourcentage tregraves eacuteleveacute dexergie (flg 15 droite Z) reacutecishyproquement une eacutenergie qui est consshytitueacutee dexergie pure est transforshymable en chaleur S tregraves haute tempeacuterashyture Dautre part et ceci est eacutegashylement illustreacute par la figure 15 la chaleur deacutegageacutee S tregraves haute tempeacuterashyture se precircte particuliegraverement bien agrave leacutechange radiatif Cette conclusion est veacuterifieacutee par les radiateurs infrashyrouges qui se caracteacuterisent par une grande simpliciteacute de reacutealisation et une remarquable compaciteacute Un exemple particuliegraverement probant en est donneacute par la lampe infrarouge dont leacutemetshyteur se reacuteduit acirc un simple filament

Dans un poecircle la combustion enshygendre une perte dexergie voisine de

3S t (sect 131) de sorte quapregraves celle-ci les gaz possegravedent une exergle de 65 de lexergie du combustible Il y correspond une teaptrature de ces gaz qui permet encore deacutechauffer assez forteshyment la paroi du poecircle Dans cas conditions (flg 15 droite Y) on se trouve dans le domains ougrave leacutechange radiatif est encore important mais sans pour autant rendre neacutegligeable la participation de leacuteshychange convectif Cest bien ce qui se veacuterifieacute en pratique puisquon sait que le poecircle traditionnel utilise S la fois le rayonnement et la convection

Dans une installation de chauffage central les corps de chauffe sont alimenteacutes par do leau chaude dont la tempeacuterature est tout au plus de 90degC On peut alors preacutevoir que leacutechange radiatif sera peu efficace en regard de la convection (fig 15 drolta X) Cast bien ca que confirma la pratique puisque la part du rayonneshyment est toujours infeacuterieure I 20 de leacutemission des corps do chauffa Catta conclusion ast encore renforceacutee par lo deacuteveloppement reacutecent des convectauro dont leacutechange calorifique ooffectuo unishyquement par convection

313 Seacutechage

Il existe das seacutechoirs do doux typoo Ucirc convention ot 2 rayshyonnement Les seacutechoirs fi convection utilisant coscao sourco calorishyfique soit do la vapour ucirc baooe prasolon ooit un fluida thormlquo Dans cos douJt cas la chalour oot fournie oouo una temperature voishysina de 200Ci 11 oat aloro Ovldont qua lOchango radiatif perd beaucoup do oor efficaciteacute at quil y a liou ducirco loro do falro oppol ugrave iumlo convoction Co modo do fcranoraiooion oot dollloura encore fovorioo par 1utilisation acircoo tubou 0 ailottoo ot par la circulation

Figure 15

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forceacutee de lair En revanche lorsque la source calorifique est acirc tempeacuterature plus eacuteleveacutee le rayonnement retrouve lavantage Cest ainsi que certains seacutechoirs sont eacutequipeacutes de panneaux radiants chauffeacutes au moyen dun combustible gazeux ils sont notamment utishyliseacutes pour le seacutechage des peintures et leur cuisson

314 Geacuteneacuterateur de vapeur

poundiumlSicircHpoundi2S^poundacirc-9ecircSeacutepoundSteurs_de_vageur

La recherche dun meilleur rendement thermique du moteur 3 combustion externe (centrale 3 vapeur) a susciteacute leacutevolution suishyvante des caracteacuteristiques de son cycle thermodynamique t

- augmentation de la tempeacuterature de surchauffe - augmentation de la pression de la vapeur vive - reacutechauffage de leau dalimentation par les soutirages - resurchauffe de la vapeur - augmentation de la puissance unitaire

Cette eacutevolution du cycle a deacutetermineacute ainsi que nous allons le voir la structure actuelle de la centrale et plus particuliegravereshyment pour ce qui nous concerne actuellement celle du geacuteneacuterateur de vapeur

Laugmentation de la tempeacuterature de surchauffe conjugueacutee avec laugmentation de la pression qui deacutetermine une diminution de len-thalpie de la vapeur satureacutee a entraicircneacute une augmentation de lImshyportance de la chaleur neacutecessaire a la surchauffe Il en est reacuteshysulteacute une extension consideacuterable de la surface deacutechange du surshychauffeur

Lutilisation de pressions de vapeur eacuteleveacutees a eacuteteacute de pair avec ladoption de la resurchauffe celle-ci eacutetant notamment requise pour eacuteviter datteindre une humiditeacute excessive de la vapeur en fin de deacutetente Il sensuit ladjonction au surchauffeur deacutejagrave fort eacutetendu a priori dun important reaurchauffeur

Laugmentation de la pression de vapeur deacutetermine une diminushytion de la chaleur latente de vaporisation il en reacutesulte une dimishynution de lImportance relative du vaporisateur

Le renforcement du reacutechauffage de leau dalimentation par las soutirages devrait conduira a une diminution de limportance de lScononlseur cependant cette tendance est contrarieacutee par lacshycroissement de la pression qui a pour conseacutequence do relever lon-thalpie de leau satureacutee alimentant le vaporisateur

Le reacutechauffage pousslaquo de leau dalimentation par les soutishyrages a favoriseacute le reacutechauffage de lair 11 sen est suivi un deacute- ~ veloppement Important du rOle joueacute par la reacutechauffeur dair

En conclusion les geacuteneacuterateurs de vapeur des grandes unitfio actuelles se caracteacuterisent par i

- une surface deacutechange relativement limiteacutee au vaporloatour - une grande extension des aurchauffeur et rosurchaufiour - un deacuteveloppeuent modeacutereacute de leacuteconoolseur - un Important eacutechange calorifique au reacutechavffour acircalr

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Ccedilonccedilegtion_du_genocircrateur_de_vageur

rappelons tout dabord quelques notions fondamentales qui apshyparaissent comme eacutetant a la base de la conception des geacuteneacuterateurs de vapeur

- Leacutecart de tempeacuterature entre le fluide chauffant et le fluide chauffeacute doit en principe ecirctre aussi petit que possible afin de reacuteduire lirreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique

- Lefficaciteacute de leacutechange radlatif entre un gaz non diathermane et une paroi croicirct rapidement lorsque le niveau de tempeacuterature augmente

- Lefficaciteacute de leacutechange calorifique entre un gaz et une paroi est faible et elle ne deacutepend guegravere du niveau de tempeacuterature

- Pour ameacuteliorer leacutechange convectlf S deacutefaut de pouvoir augmenter le coefficient de transmission par convection on peut jouer sur lextension de la surface deacutechange notamment en utilisant des ailettes

- Lorsque les coefficients de transmission des deux fluides ont des valeurs tregraves diffeacuterentes cest en augmentant le plus petit denshytre eux quon peut ameacuteliorer le coefficient de transmission reacuteshysultant de la faccedilon la plus efficace

bull Compte w n u de la grande efficaciteacute de leacutechange convectlf entre dune part leau leau S 1ebullition et dans une moindre meshysure la vapeur dautre part la paroi on peut admettre que la tempeacuterature de paroi est fort proche de celle du fluide moteur

Dans le foyer dun geacuteneacuterateur de vapeur la tempeacuterature des gaz est geacuteneacuteralement au moins eacutegale a 1300degC Les gaz qui possegravedent une eacutemiasivlteacute laquoleveacutee du fait de la presence de moleacutecules trlato- -bullniques (COi et HjO) et de la grande eacutepaisseur de la masse gazeuse eacutemettent deacutes lors une grande eacutenergie rayonnante qui pourrait opshyportuneacutement ecirctre mise a profit pour assurer leacutechange calorifique avec le fluide moteur Dans les chaudiegraveres de conception ancienne par exemple les chaudlires sectlonnelles cette proprieacuteteacute neacutetait exploiteacutee que modeacutereacutement par crainte de voir la temperature deveshynir insuffisante pour assurer une bonne combustion En revanche dans les geacuteneacuterateurs de vapeur actuels lapport calorifique supshypleacutementaire dQ au fort reacutechauffage de lair comburant dailleurs allie au faible excegraves dair autorise une exploitation Intensive de leacutechange radlatif tout an maintenant une tempeacuterature de comshybustion suffisante On en arrive ainsi a la conception de le chau- gtbull dlire 1 rayonnement ougrave lis parois du foyer sont entiegraverement tapisshyseacutees deacutecrans vaporisateurs Comme par ailleurs ainsi quon la vu plus haut la part de leacutechange thermique -affeacuterent amp la vaporishysation est relativement moins Importante dans le cas doo pressions eacuteleveacutees 1eacutechange radlatif au foyer suffit a assurer la totolitS de la vaporisation en sorte que les faisceaux de tubes vaporisashyteurs ont complegravetement disparu

A la sortie du foyer les gas traversent les surfocoo docircchango du surchauffeur et du resurchauffeur En cet endroit coo gaz ont une temperature voisine de 1000C pour laquelle lepoundflcacltO du

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rayonnement est encore bonne sans toutefois ecirctre dominante Il nest degraves lors pas eacutetonnant que dans les surchauffeursil soit fait appel acirc la fois au rayonnement et a la convection combinaiso qui favorise dailleurs la stabiliteacute de la tempeacuterature de surchauf lors des variations de charge du geacuteneacuterateur de vapeur

Dana 1eacuteconooiseur ougrave les gaz peacutenegravetrent ensuite leacutechange ra diatif est devenu tregraves faible on a alors avantage acirc exploiter au mieux la convection Cest bien ce quon reacutealise en pratique puis- que 1eumlconomlseur est geacuteneacuteralement constitueacute de tubes acirc ailettes

Dans le reacutechauffeur dair ougrave le niveau de tempeacuterature est tragrave modeste leacutechange calorifique est essentiellement baseacute sur la convection En outre les deux fluides chauffant (gaz) et chauffeacute (air) sont gazeux de telle sorte que le problegraveme poseacute par la faishyblesse du coefficient de convection concerne a la fols les deux faces de la surface deacutechange Une premiegravere solution a ce problegraveme a consisteacute a garnir dailettes les deux faces de la paroi cest -ce qui a eacuteteacute reacutealiseacute dans les reacutechauffeurs dair de conception anshycienne constitueacutes par des tubet en fente munis daiguilles suri les deux tacsraquo les aiguilles ameacuteliorant encore leffet dailette en faisant obstacle amp un eacutepaississement excessif de la couche 11- mite One solution plus reacutecente a eacuteteacute apporteacutee par les recircchauffeuiuml dair du type reacutegeacuteneacuterateur ougrave la surface de contact constitueacutee pa des tocircles onduleacutees tregraves rapprocheacutees preacutesente un tregraves grand deacuteveshyloppement par uniteacute dlaquo volume

Dans le geacuteneacuterateur de vapeur a rayonnement le vaporisateur qui est essentiellement formeacute par les eacutecrans de la chambre de corn bustlon preacuteceacuteda la surchauffeur disposition qui contrevient agrave 1- reacutegla de circulation meacutethodique Cette anomalie est tout dabord justifieacutee par une raison dordre technologique a savoir que les tubas vaporisateurs qui sont porteacutes a une tempeacuterature beaucoup pllt bassa qua na la aeacuteraient lea tubes du surchauffeur placeacutes dans le-mecircmes conditions Mais de plus sachant que la tempeacuterature de su chauffe est a priori limiteacutee par des contraintes technologiquesi et que par ailleurs les gaz sont obtenus a une tempeacuterature tregraves

eacuteleveacutee 11 ny a plus de raison da chercher 1 reacuteduire leacutecart de tempeacuterature tout au moins en ce qui concerne cette partie qui es la plus chaude du circuit des gas

Une disposition analogue sa retrouva dailleurs dans la surshychauf feur lui-marna En affat la misa an contact a travers la sur face deacutechange das gaz aortant da la chambra de combustion avec la vapeur achevant sa surchauffa porterait les tubes a une tempe ratura excessive cest la raison pour laquelle Ici encore 11 e-falt exception 1 la regravegle de circulation meacutethodique On divisa e effat le surchauffsur a hauts tempeacuterature en deux surfaceo dacirc-changa distinctes dont celle qui est traverseacutee par la vapour qui entre est situeacutee dans la zone ougrave las gaz sont las plus chauds cest-t-dlre directement apregraves la chambra da combustion

315 Four a reacuteverbeacutera

Lorsque das lingots doivent laquotro porteacutes A trucirco houto tompucircro

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ture on utilise 3 cet effet un four 3 reacuteverbegravere Dans ce type de foui les gaz de combustion deacutegageacutes par le foyer sont envoyeacutes dans le laboratoire du four ougrave se trouve la charge a eacutechauffer Les gaz chauds seacutecoulent le long de la voucircte du laboratoire et cette voucircte ainsi eacutechauffeacutee rayonne 3 son tour la chaleur vers la charge

La conception du four 3 reacuteverbegravere est justifieacutee par les consishydeacuterations que nous avons deacuteveloppeacutees a propos de leacutechange radia-tif En effet leacutechange calorifique se situe dans le domaine des hautes tempeacuteratures il sensuit que leacutechange radiatif y sera beaucoup plus efficace que leacutechange convectlf Cemroe par ailleurs le facteur deacutemission des gaz est faible notamment lorsque leacuteshypaisseur de la couche quils forment est reacuteduite il est eacutevident que leacutechange radiatif sera loin datteindre lefficaciteacute quon pouvait en attendre dars les conditions de tempeacuterature envisageacutees Dautre part la forme tregraves massive de la charge offre une surface deacutechange trop reacuteduite pour que la convection puisse suffire st ce dautant plus que le coefficient de convection relatif aux gaz est tregraves faible Cest pourquoi on a recours agrave lartifice qui consiste i utiliser la voucircte du four au contact des gaz les plus chauds comme source rayonnante pour assurer un eacutechange satisfaisant

32 RENDEMENT BXERGETIQUE DES PROCESSUS THERMIQUES

Proposons nous deacutetudier le rendement exergeacutetique des appareilshylages qui a partir dune combustion assurant la production de chaleur en vue de la transferer t un fluide ou acirc una charge Dans ce but nous eacutetudierons successivement les trois exemples typiques qui suivent la chaudiegravere 1 eau chaude le geacuteneacuterateur de vapeur le four meacutetallurgique

321 Chaudiegravere a eau chaudraquo

Consideacuterons un combustible conoti par du carbone pur (grashyphite) dont la pouvoir calorifique est ae 395S kjatgr et dont lexergie est de 4112 kJatgr (S 131)

Dans la chaudiegravere la chaleur deacutegageacutee par la combustion oot utiliseacutee pour eacutechauffer de leau de 0C (tempeacuterature ambiante) jusshyquagrave 100C ca cas simple eacutetant a bien distinguer de celui du chaufshyfage central Jamp leau est geacuteneacuteralement reacuteintroduite dans la chaushydiegravere sous une tempeacuterature pouvant aller jusquagrave 70degC Dono coo conditions et pour un chaudiegravere supposeacutee parfaite loo gaz oont rejeteacutes 1 lambiance apregraves un rofvoidissenront complot coot-a-diro a OC

La chaleur utile eacutetant olorraquo igolo au pouvoir cQloltlfiquo la masse n deau eacutechauffeacutee de 0degC fi 100degC oon ducircduit ot lon pout calshyculer lexergie transfeacutereacutee il cotte OQU rapportOo a 1 atomo-grommo de carbone bruis i

Ebdquo = n Ilh - h e) - To (Oi - obdquogtl w = i A [(hi - ho) - iuml_ (o - Oo) ] =565 kJ ni-no o

rar ^eacutef - t r-r le rcr je mer gxereacutee eacuteal au quotient de lexergie fournie a leau ccnurustible Tous caicvls faits on trouve

Dautre part jd c rrusticr eacutetant c-rplegrave peurore notarrjrcent agrave 3 crc~jn6e le rc-rdlaquorri-r t sacrement = 10

~ 2 2 Geacuteneacuterateur de vato-r

Dans les iecircr-es cTciticns -rcmbjstrrr d- carbone le geacuteneacutera-bulle-r de vapeur produit de la vapeur agrave la pressicr c = 100 bar et agrave la tempeacuterature de iiilC leau d alimentacirct - se trouvant a 0degC

En supposant le geacuteneacuterateur de vapeur parfait les gaz de comshybustion sont refroidis jusquagrave 0degC par suite la chaleur utile est eacutegale au pouvoir calorifique et lor en dEacuteduit la masse m de vapeur produite Lexergie de la vapeui rapporteacutee acirc 1atome-gramme de carshybone sen deacuteduit

E bull m (lh - h ) - T (s - s )i = 1835 kJ v a o o a o

Le rendement exergeacutetlque est eacutegal au quotient de lexergie fournie agrave la vapeur par lexergie du combustible on trouve ainsi r = 4 46 9 Dautre part le rendement thermique vaut n 100 ucirc

323 Four meacutetallurgique

Les conditions de la combustion eacutetant les mecircmes que preacuteceacutedemshyment le four utilise la chaleur deacutegageacutee pour chauffer do t bull=bull 0degC-icirc t bullraquo 1000degC une charge constitueacutee de lingots dacier

Si lon suppose que le four ne donne lieu 3 aucune perte de chaleur la chaleur utile est eacutegale au pouvoir calorifique et lon en deacuteduit la masse m de la charge qui est eacutechauffeacutee pax chaque atome-gramme de carbone On calcule ensuite lexergie de la charge

T E = m [c (T - T gt - T c In =S 1 raquo 2291 kJ a a o o T o

ou c = 04 77 kjkgK est la chaleur massique de lacior

-Le rendement exergeacutetlque du four est eacutegal au quotient do loa-ergie transmise acirc la charge par lexergie du combustibloi 11 vaut z = 557 Dautre part le rendement thermique vaut n a 100 0

324 Conclusions

Le rendement calorifique permet deacutevaluer 1efficaciteacute do lu-tiisation de la chaleur il nous indique dans quelle moouro la chaleur disponible a effectivement eacuteteacute utiliseacutee

Le rendement exergeacutetlque permet deacutevaluer la qualitO do la chaleur utiliseacutee Il nous renseigne sur la valeur eacutenergdtiguo do cette chaleur laquelle est lieacutee au niveau thermique do collo-ci

e la chaudiegravere est par 1exergie du bull 2

t et er labsence de rer-r-iqe vaut neacuteces-

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La production de chaleur a faible tempeacuterature notanxent le chauffage des bacirctiments apparaicirct a la lumiegravere du rendement exer-geacutetique conme responsable dun gaspillage eacutenergeacutetique consideacuterable Nous reviendrons plus loin sur ce problegraveme et nous eacutetudierons alors le moyen de valoriser la grande perte dvxergie associeacutee acirc un tel processus

La vapeur produite acirc haute tempeacuterature et agrave pression eacuteleveacutee possegravede une grande exergie Cette exergie pourra ecirctre convertie e- travail sous reacuteserve des pertes par irreacuteversibiliteacute au cours dune deacutetente adiabatique effectueacutee dans la turbine suivie dure condensation Isotherme dans le condenseur Le rendement exergeacutetiq-e du Tcteur thermique correspondant sera dautant plus proche du renshydement eacutenergeacutetique du geacuteneacuterateur de vapeur que 1iiopcrtaree des irreacuteversibiliteacutes propres a la deacutelente (irreacuteversibiliteacute meacutecanique et agrave la condensation (irreacuteversibiliteacute thermique) seront plus faibles

Lorsquil sagit de fournir de la chaleur acirc tempeacuterature tregraves eacuteleveacutee dans un four meacutetallurgique par exenple la valeur eacutenergeacuteshytique de la clw leur utile est encore accrue et il en reacutesulte un rendement exeryr-icircgue particuliegraverement eacuteleveacute

A la chaleur deacutegageacutee sous une tempeacuterature eacuteleveacutee est associeacutee une grande valeur de lexergie correspondante Comme leacutenergie eacutelectricue est de lexergie purs et directement utilisable on conccediloit degraves lors quelle soit particuliegraveremenr bien adapteacutee au chauffage acirc haute tempeacuterature Ainsi le chauffage eacutelectrique qui comme nous le verrons plus loin ( 45) constitue une solution heacuteteacuterodoxe lorsquil sagit de produire de la chaleur agrave basse temshypeacuterature se justifie beaucoup mieux quand la chaleur doit ecirctre produite acirc tempeacuterature eacuteleveacutee Cette observation explique lexisshytence de fours eacutelectriques dans lindustrie meacutetallurgique mecircme dans les reacutegions ougrave leacutenergie est principalement dorigine thershymique

Lorsquon passe de la chaudiegravere agrave eau chaude au geacuteneacuterateur de vapeur puis au four meacutetallurgique le niveau thermique scus le-qjel la chaleur est utiliseacutee saccroicirct le rendement exergeacute-ticue augmente conjointement Cette conclusion reacutesulte de ce que lexergie associeacutee acirc la quantiteacute de chaleur disponible acirc une temshypeacuterature absolue T est eacutegale S cette quantiteacute de chaleur ruJti-piieacutee par le rendement du cycle de Carnot correspondut Ainsi la part dexergie associeacutee a la quantiteacute de chaleur croicirct avec la tempeacuterature scus laquelle celle-ci se trouve ce qui explique lauccedil mentation corco-nitante du rendement exergeacutetique

lt 3 BILAN EXERGETICcedilUE DU GENERATEUR DE vAFELR

1 Geacuteneacuteraliteacutes

Fropcscns nous deacutetatlir le bilar exccedilrgfi lccedil-e -un t-ate ae vapeur que nous reacuteduirons a lessentiel dars jr hJt de Simplishyfication Dans la mecircme perspective nous assimilerons ercore le combustible solide 3 du carbone pur (graphita)

49

Leacutechange calorifique avec le fluide moteur se deacutecompose en trois parties qui correspondent dailleurs a trois surfaces deacutechange distinctes agrave savoir leacutecono-niseur le vaporisateur le surchauffeur

Selon la conception classique du geacuteshyneacuterateur de vapeur le vaporisateur V se trouve en tecircte (sect 314) Vient ensuite le surchauffeur S et puis finalement leacuteconomiseur Ccedil (flg 16)

332 Irreacuteversibiliteacute de la combustion

Pour dissocier leacutechange calorifique de la combustion nous supposons que la combustion seffectue adiabatiquement dans un foyer complegravetement isoleacute une telle

conception se retrouve dailleurs approximativement dans lavant-foyer dune chaudiegravere S cendres fondues En outre nous adopterons un excegraves dair de 50 raquo cette valeur eacuteleveacutee eacutetant choisie pour eacutevishyter toute dissociation des gaz brucircles

Dans ces conditions nous savons que le combustible qui a un pouvoir calorifique de 39S500 kJ par atome-kilogramme possegravede une exergle de 411200 kJatkg (S 12) Par ailleurs nous avons calcule preacuteceacutedemment que la temperature adiabatiqueacute de combustion est de 1SS8C et que lexergie correspondante des gaz brtleacutefl est alors E - 269262 kJ (sect 131) Il en reacutesulte que la perte dexergie par Irreacuteversibiliteacute de la combustion ieacutelraquove a

E t - Ej - 411200 - 2fficirc2G2 -bull 141918 kJ

ce qui repreacutesente 345 de lexergie du combustible pound

Figure 16

333 Irreacuteversibiliteacute de la transmission

Ayant adopte une temperature de 120C 1 la cnealneacutee calculons lexergie correspondante des gaz lesquels comportent par atoso-bilogramme de carbone brucircla (sect12) t 1 tool do C0 2 05 taaol do 0 564 kaol de H s

A partir de cette composition on calcule pour deo toapacircratureo variant de 100 en 100C les accroissements donthalpio et dentroshypie dont les valeuro sont lndlquacirceo au tabloou 4

100 200

TABLEAU 4

Boo 900 1000 11001200 1300 tdegldegCgt 100 200 300 loo 500 fioo TOO Boo 900 1000 11001200 1300

A gt d T 516S 10502 5953 21555 27306 33199 39219 U5icirc68 51599 5T9296U327 T0802 TT352

fyr 1616 28TT 39ly U883 5630^3S^eacuteSeST58S S UU 8626 91UT9602 1003

bullV

V $ bull

I so

I En utilisant ce tableau on obtient par interpolation len-

thelpie des gaz a 120degficirc dougrave il vient

laquo120 icirc 2 S 1 7 3 U raquo lt B

1 2 0 V

Et en proceacutedant dune maniegravere analogue on obtient pour lentropie

1120 So 7 8 2 0 k J K

k On en deacuteduit la perte aexergie relative au rejet des gaz a la chemineacutee s

E5 ffiao ~ V To lt si2o - V Ecirc

laquoS6173 - 2732 raquo 7820 = laquo809 hJ ou 12raquo de E

la temperature ambiance eacute t an t encore de 0C iuml

La chaleur deacutegageacutee par la combustion est utiliseacutee dans la chaushydiegravere pour produire de la vapeur acirc la pression de 140 bar surchaufshyfeacutee S 540C (eacutetat A) Dans lhypothegravese dune condensation sous la temperature de 0C calculons la production de vapeur rapporteacutee acirc 1 atkg de carbone consumeacute

n raquo (P - B n) s (h - h ) laquogt (395SO0 - 26173) (3432 - 0)

c iu s o bull 1076 kg f

oO pour 140 bar e t 540Cr on a s h - 3432 kJkg e t

| s - 6531 kJkgK La chaudiegravere comporte successivement et dans lordre deo temshy

peacuteratures deacutecroissantes des gaz le vaporisateur le surchauffeur leacuteconoaiseur Proposons-nous deacutetudier lirreacuteversibiliteacute des eacutechanges calorifiques affeacuterents en determinant les pertes deacutenergie propres i chacun deux (fig 16)

La chaleur fournie au vaporisateur est eacutegale S

0 bullraquo (h - h)n - (2642 - 1572) raquo 1076 gt= 115240 IcJ

dougrave lenthalpie t la sortis du vaporisateur

Bv - P c - Q v - 3~9SS00 - 115240 - 280260 U (= B y - Hogt

Dougrave en interpolant entre les enthalpies des gaz calculeacutees pour 1100degC et 1200C (tableau 4) on obtient la teopeacuteraturo deo gaz S la sortie dm vaporisateur soit t = 1140degC En utilisant le cOmo tableau on calcula pour cotto teacirc^raturo la valour da la diffeacuteshyrence dontrople ooit

pound gt S lt= 3906 fcJK

V S O

DoO Ifinalocont l onqrgio doo gas 0 la oor t lo du vapor isa teur E o i - H_ - t (Sbdquo - S I

bull= 3B026reg - 3732 = 3906 = 17350S tij V

I A -i

51

Lexergie reccedilue par la vapeur dans le vaporisateur vaut

n e bull n l (h - h) - T (s - s)) v o

= 1076 raquo [(2642 - 1572) - 2732 laquo

(5380 - 3624)1 bull 63512 kJ

La perte par irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique au vaporisateur est eacutegale amp la diffeacuterence entre lexergie perdue par les gaz 3 la traverseacutee de cet eumlchangeur et lexergie reccedilue lors de la vaporisashytion

iE v - (Ej - E) - ne - (269282 - 173548) - 63512 = 32222 kJ

ou 78 raquo de Ei

La chaleur transmise au surchauffeur est eacutegale a

Q - (h - h) n raquo (3432 - 2642) laquo 1076 - 85004 kJ

s a

Dougrave lenthalpie des gaz a la sortie du surchauffeur

H - H - 0 - 280260 - 85004 - S952S6 kJ (- H - B ) S V S S O

Dougrave en interpolant entre les enthalpies des gaz calculeacutees pour 700C et SOOC on obtient la temperature des gaz a la sortie du surchauffeur soit t - 8203C Du BpoundBS tableau 4 on tire pour cette tempeacuterature il valeur de la diffeacuterence dentropie soit

S - S 0 - 3224 kJK Dougrave finalement lexergie des gaz a la sortie du surchauffeur

B - H - bull - T (S - S gt - 195256 - 2732 3224 - 107176 kJ s o o a o

Lexergie reccedilue au surchauffeur par la vapeur vaut

na s - n t(h a - h) - T a (a^ - s) J

bullgt 1 0 7 6 laquo [13432 - 2642) - 2 7 3 2 laquo ( 6 5 3 1 - 5 3 8 0 )

- SI169 kJ

La perte par Irreacuteversibiliteacute de la transmission au oui-chauffeur aot eacutegals S la diffeacuterence entre lexergie perdue par leo gaz Q la trashyverseacutee de cet eacutechangeur et lexergie reccedilue lors do la ourchouffa

AB bull=bull (Egt - E) - no - (173548 - 107176) - 51169 deg 15203 kJ s a

ou 3 7 fgt de Ei La cha l eur tranoio l se S I Soononioour ont Ogolo Q

Q (h - h ) n = (1572 - 0) raquo 107 6 = 1S9KI7 kJ e o

Par a i l l o u r o on a v a i t docircjfl dOtormlnacirc prucirccodcaEont pour l o teopflro-t i u o do 120degC qu i rOgno Q l a o o r t i o do l ucirc c o n o n i o o u r

B deg 26173 tu 3 deg 7 0 2 0 kJB 2 = 4009 kJ o o

Lojsorgio roccediluo par l o o u ecircaaa l Oconca i sour vaut i

52

ne = n MIT - h ) - T Is - s ) 1 e o o o

raquo 1076 [(1572 - 0) - 2732 raquo (3624 - 0)J = 62615 kj

La perte par irreacuteversibiliteacute de la transmission acirc leacuteconomi-seur est eacutegale a la diffeacuterence entre lexergie perdue par les gaz acirc la traverseacutee de cet eacutechangeur et lexergie reccedilue par leau

AE = (E - Eraquo) - n e e v = (107176 - 4809) - 62615 = 39752 kj ou 97 de E

En reacutesumeacute le geacuteneacuterateur de vapeur preacutesente acirc haute tempeacuterashyture une perte dexergle qui se deacutecompose en deux ternes le preshymier qui reacutesulte de lirreacuteversibiliteacute de la combustion seacutelegraveve S 141918 kj ou 345 de E le second qui esc dQ acirc lirreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique sSieve agrave H E = 87177 kj ou 211 de E ce qui correspond acirc un total de 556 raquo pour la perte dexershygle a haute tempeacuterature

A basse tempeacuterature la chaudiegravere preacutesente une perte dexergie due au rejet des gaz se trouvant S la tempeacuterature de la chemineacutee cette perte eacutetant de 4809 kj ou 12 raquo de E|

Le restant de lexergie apporteacutee par le combustible repreacutesente lexergie de la vapeur soitEne bullraquo 177296 kj ou 431 de E t Cette exergle peut theacuteoriquement ecirctre convertie en travail meacutecashynique pour autant que la deacutetente de la vapeur seffectue dune mashyniegravere isentropique et jusquagrave la tempeacuterature ambiante

33laquo Cas de la circulation meacutethodique

On a vu preacuteceacutedemment (S 231) que lorsque le fluide chauffant et le fluide cheuffeacute se deacuteplacent parallegravelement lun acirc lautre il est plu avantageux de faire circuler ces deux fluldea en sens inshyverses reacutealisant ainsi la circulation meacutethodique En ce qui conshycerne leacutechange calorifique 4ans le geacuteneacuterateur de vapeur cette dishyrective nest pas respecteacutee pour des raisons dordre technologique qui ont eacuteteacute indiqueacutees plus haut Cest ainsi quen pratique la vashyporisateur preacutecegravede le surchauffeur dans le circuit des ces

Cependant il est Inteacuteressant deacutetudiar la reacutepartition don irreacuteversibiliteacutes thermiques dans icirco cae ougrave les diffeacuterentes our-facos deacutechange se succegravedent dano lordre logique ouivont le bullurchauffeur le vaporisateur onfln leacuteconosiioeur (fig 17)

La partie do leacutetude avant trait 8 la ccabuotlon rooto inchanshygeacutee) il en est do oteo en ce qui concerna lo cycle Far oulto leo rocircoultoto anteacuterieurs suivants pouvant Otro roprio

- OHorglo du coabuatlblo Ei deg 411200 hjathg - teapeacuteroturo adiaJbatlguo do cocampuotlon 1556degC - oxorgio doo gos do coebuotion 0 iSSSdegC gt Ej = 245282 kj - porto doxargio par Irrucircvorolblllta do la cosbuotlon i 101919 ttJ - cholouro roccediluoo par loau ou oo vapour laquo

53

t = 369391 kJ - au surchauffeur 85004 kJ - au vaporisateur 115240 kJ - 3 leacuteconomiseur 169147 kJJ

exergles reccedilues par leau ou sa vapeur - au surchauffeur 51169 kJ 1 - au vaporisateur 63S12 kJ pound = 177296 kJ - agrave leacuteconomiseur 62615 JcJ J

La quantiteacute de chaleur eacutechangeacutee au sur-chauffeur eacutetant de 85004 kJ lenthalpie des gaz de combustion sortant du surchauffeur est eacutegale A lenthalpie initiale des gaz (eacutegale au pouvoir calorifique) diminueacutee de cette quantiteacute de chaleur il vient ainsi

H raquo P - Q = 395500 - 85004 - 310496 kJ S C S

Dougrave en Interpolant entre les enthalpies des gaz calculeacutees respectivement pour 12 00degC et 1300C (tableau 4) on obtient la tempeacuterature des gaz a la sortie du surchauffeur soit t - 1251C En utilisant le meneacute tableau ontire pour cette tempeacuterature la diffeacuterence dentropie soit S S 4112 kJK

WMMMAgraveMWMA d u

Dougrave finalement lexergie des gaz S la sortie

Figura 17

surchauffeur

- 198156 kJ

So 310496-2732laquo4112

Lexergie reccedilue par la vapeur au surchauffeur eacutetant de 51169 kJ on obtient la perte par Irreacuteversibiliteacute de la transmission au surshychauffeur en soustrayant cette valeur de lexergie que les gaz y ont ceacutedeacutee gt

AE s - ltE2 - Ei) - nlaquo 8 - (269282 198156) - 51169 - 199S7 U

ou 49 laquo de E t

La quantiteacute de chaleur eacutechangeacutee au vaporisateur eacutetant do 115240 kJ lenthalpie des gaz sortant du vaporisateur oot ocircgole a lenthalpie relative 1 lu sortie du aurchauffeur diainuSa de cette quantiteacute dougrave t

bull 310496 - 115240 = 195256 kJ (= H V Dougrave en interpolant outre les enthalpies dos gaz calculOoo pour 800 et 900C on obtient la toapacircraturo deo gaz 0 la oortlo du vashyporisateur soit t = 8203degC En utilisant lo EUcircEO tableau on tire pour cotto tocircsjjacircraturo la valour do la diffOronco dontrople ooit i S - S =3217 kJK

v o Dougrave finolcnont loKorgia doo gaz 0 la oortlo du vaporloatour

2732 raquo 3217 bull= 10736B feJ o ( sv

S ) deg 195256 O V O

Losargla iroccediluo par la vapour au vaporloatour Otont do 63312 M on obtient lo porto dosorglo par lrrQvorolbllltO do la tranaoloolon

c-rres cr-Ja laquo y ont ceacute-ieacutee

- e i e 6 - r bull 5 i

l e s ccr i r s de 1 ecirccrarceuml ~ a l - r i f i c u e raz f i eacute e s en ce e u corcerre i egrave j r s e _ r or c i v e graphe ccedilreacute-zegrave-eacuterz l a p e r t e i t x e e y a f eacute r e r t e

eu de

_sr s -e rerderert

rapport de la chai aneacutemique cj ur u t i l e (Q

geacuteneacuterateur varej est agrave la cha-eur

par le combustible i peur 1exemple eacutetudieacute ce rendement est de 934 raquo Comme parcailleurs la seule perte qui ait eacuteteacute Frise en consideacuteration est la perte acirc la chemineacutee la valeur relative je cette perte sen deacuteduit elle seacutelegraveve 3 66

Le tableau S preacutesente les bilans dexergie du geacuteneacuterateur de vapeur dans le cas classique (colonne A) et dans celui de la cirshyculation meacutethodique (coiciie E) Ce tableau montre que la perte dexergie relative a leacutechange calorifique entre les gaz et le flushyide chauffeacute est globalement identique dans les deux cas en reshyvanche la reacutepartition des pertes dexergie partielles est diffeacuteshyrente

TABLEAU 5

BILANS EXERGETIQUES pu GENERATEUR DE VAPEUR

Actif exergle du combustible 100 100

Passif - irreacuteversibiliteacute de la combustion - irreacuteversibiliteacute transmission vaporishy

sateur - irreacuteversibiliteacute transmission surshy

chauffeur - irreacuteversibiliteacute transmission ecirccono-miseur

- exergle de la vapeur - perte dexergie a la chemineacutee

34 5 3 4 5

bull^ 6 6 l

3 7 21 2 4 9 121 i

9 4 3

1 1 2

4 3 1 1 2

(A cas classique fcgt circulation meacutethodique

55

TABLEAU 5 BIS

IRREVERSIBILITE DES ECHANGES DANS LA CHAUDIESE

A B BA C CA

- eacutechange au vaporisateur 312 370 119 314 101

- eacutechange au surchauffeur 230 174 076 229 100

- eacutechange agrave leacuteconomiseur 458 456 100 457 100

A chaleur eacutechangeacutee B perte dexergle BA perte dexergle relative C perte dexergle CA perte dexergle relative

La reacutepartition des pertes dexergle partielles entre les difshyfeacuterentes surfaces deacutechange est analyseacutee au tableau 5 bis On y trouve pour chacune de celles-ci dune part la chaleur eacutechangeacutee exprimeacutee en pourcentage de lensemble (A) dautre part la perte dexergle correspondante eacutegalement exprimeacutee en pourcents (B) On trouve ensuite la rapport de cas deux grandeurs (BA) Le3 colonnes A C et CA ont une signification analogue mais elles concernent le cas de la circulation meacutethodique

Le coefficient BA (ou CA) repreacutesente pour la surface deacuteshychange consideacutereacutee le rapport du pourcentage deperte exergeacutetique su pourcentage de chaleur eacutechangeacutee pour lensemble de la chaudiegravere Lexamen de la colonne (BA) montre que ce coefficient varie tregraves sensiblement lorsquon passe dune surface deacutechange a lautre les Ccsrts allant de gtM9raquo a -24t En revanche 11 est remarquable de constater a lexamen de la colonne (CA) que dans le cas de la circulation meacutethodique c coefficient est a tregraves peu pregravesunifor-marnent eacutegal I luniteacute On constate ainsi que dans le cas de la circulation meacutethodique lirreacuteversibiliteacute est uniformeacutement reparshytie i elle peut degraves lorœ ecirctre reacuteduite en tout point du circuit dos gaz au minimum cltrlaquoampatibl avec Isa exigences du procooauo deacutechange calorifique Cntin cette constatation corrobore uno conclusion tireacutee preacuteceacute^tampsont a savoir la supeacuterioriteacute do la cirshyculation meacutethodique

En ca qui concerna las geacuteneacuterateurs de vapeur claooiquoo ougrave la tempeacuterature du foyer est toujours) tris eacuteleveacutee 1Q porto doxorglo S haute tempeacuterature est Ineacutevitablement tregraves gronda on raioon deo limitations) dordre tochnologlquo qui off octant la tcmpOroturo mashyximale da la vapeur 11 sensuit quo lon pout oono inconvacircniont transgresser la reacutegla da circulation cOthodiquo du moino dans lo domalno daa hautes tompocircroturoo Par ailleurs dano co domaino qui tntocircrooos principalement lo foyor lo hauto tompOroturo oot fovo-rablo ucirc lOchango iradiotiEacute sect 221) Cotto gronda offleacitucirc do lacircchango calorifiquo pout Qtro oloo Q profit pour ronforcor lo coafflclont do tranamiooion relatif Q la parol oxtarna do la our-faco dOchango On Doit quun toi ronforcooont no pormottra damO-

56

liorer le coefficient de transmission calorifique reacutesultant que dans la mesure ou le coefficient de transmission Interne est lui-mecircme eacuteleveacute (sect 314) Cest pourquoi on aura inteacuterecirct acirc substituer en tecircte du circuit des gaz le vaporisateur au surchauffeur en effet le coefficient de convection relatif a la vaporisation est beaucoup plus eacuteleveacute que celui affeacuterent 3 la surchauffe de la var ur Il reacutesulte en outre de ces consideacuterations que dans le premie cas la tempeacuterature du meacutetal sera beaucoup plus faible que dans le second et ceci est eacuteminemment favorable amp la bonne tenue des tubes vaporisateurs exposeacutes au rayonnement intense du foyer

Nous avons par ailleurs montreacute tout le parti quon pouvait tirer du preacutechauffage de lair comburant pour ameacuteliorer leacutechange radiatif (sect 314) Cest ainsi que dans la chaudiegravere a rayonnement on substitue aux faisceaux vaporisateurs dont la conception est fashyvorable a Jeacutechange convectif des eacutecrans disposeacutes a la surface des parois du foyer et qui sont essentiellement destineacutes i absorber le rayonnement

Dans le bilan exergeacutetique du geacuteneacuterateur de vapeur on a fait la distinction entre la perte dexergie due S la combustion et celle due agrave la transmission Ceci suppose que la combustion seffectue dune maniegravere adiabatique et quensuiteles gaz qui en reacutesultent sont ameneacutes i participer a leacutechange calorifique Une telle concepshytion est comme deacutejagrave signaleacute assez bien reacutealiseacutee dans le geacuteneacuterateur de vapeur acirc cendres fondues dans lequel la combustion a lieu sous tregraves haute tempeacuterature dans un avant-foyer En revanche dans le geacuteneacuterateur de vapeur classique la combustion seffectue dans une vaste chambre de combustion dont les parois sont revecirctues deacutecrans vaporisateurs de sorte quon y exploite directement le rayonnement de la flamme Dans ces conditions le bilan dexergie que nous avons eacutetabli na plus quune valeur conventionnelle Si lon veut respecshyter la reacutealiteacute 11 y a lieu de calculer laxergie des gaz de combusshytion a la tempeacuterature effectivement obtenue 1 la sortie de la chambre de combustion La diffeacuterence entre 1axergie du combustible -et cette axergie des gazrepreacutesenta alors la somme des deux termes suivants un terne commun associant les pertes par Irreacuteversibiliteacute de la combustion et par irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique avoc les eacutecrans vaporisateurs un second terme repreacutesentant 1eacutenershygie transfeacutereacutee t leau en ebullition dans le vaporisateur On peut encore analyser ce processus de la manier suivante gt du fait de leacutechange radiatif dans le foyer la tempeacuterature de combustion deshyvient Infeacuterieure la tempeacuterature adlabatique correspondante il sonsuit une augmentation de la perte per Irreacuteversibiliteacute mais cette perte Inclut alors une certaine part de la perte dexergie due fi lirreacuteversibiliteacute de la transmission celle qui preacuteclaucircmont concerne leacutechange calorifique avec les eacutecrans vaporisateurs

Leacutetude qui preacutecegravede est baseacutee sur une conception du geacuteneacuterateur de vapeur simplifieacutee a lextrtoe Une tell ideacutealisation ds linsshytallation se justifie par le souci ~e clarteacute dune anolyoo qui do-io le cas reacuteel deviendrait singulis sresnt complexe Il ont copendont judicieux de compleacuteter cette preraugravera approche par locirctobllosomont du bilan exorgeacutetique deacutetailla ot complet dun gflneacuteratour do vapour industriel cest pourquoi nous avons preacutesenteacute in find (annexa 1)

57

un tel bilan exergeacutetique

Dans les chaudiegraveres de reacutecupeacuteration (fig 17) les gaz sont geacuteneacuteralement ameneacutes sous une tempeacuterature peu eacuteleveacutee ce qui conshyfegravere a ces gaz une exergie initiale relativement faible Par conshyseacutequent si lon veut eacuteviter de devoir accepter une reacuteduction de 1exergie de la vapeur il faut sefforcer de rendre leacutechange cashylorifique entre gaz et vapeur aussi proche que possible de la reacuteshyversibiliteacute En pareil cas il sera deacutes lors souhaitable de reshycourir 1 la circulation meacutethodique Dailleurs en raison de la tempeacuterature peu eacuteleveacutee sous laquelle les gaz sont disponibles 41 est eacutevident que leacutechange radiatlf est ici fortement reacuteduit cest pourquoi les chaudiegraveres de reacutecupeacuteration utilisent largement les tubes acirc ailettes qui permettent dexploiter au mieux leacutechange convectif avec les gaz (sect 233)

Dans le domaine de leacutenergeacutetique les chaudiegraveres de reacutecupeacuteshyration connaissent deux champs dapplication remarquables qui sont dune part lea centrales i cycle combineacute gaz-vapeur dautre part les centrales nucleacuteaires t fluide caloporteur gazeux Mous applishyquerons dailleurs dans des prochains chapitres notre analyse eacutenergeacutetique t de tels cycles thermodynamiques

58

CHAPITRE 4

UTILISATION RATIONNELLE DE L ENERGIE DES COMBUSTIBLES

41 GENERALITES

Lea combustibles aont utiliseacutes pour produire de la chaleur de leacutenergie meacutecanique (ou electrize) ou bien encore lea deux comshybinera Noua noua propoaona da comparer lea diffeacuterente proceaaua correspondants tant aoua laspect calorifique queacutenergeacutetique Cette comperalaon eat baaia principalement aux leacutetabliaaement dune part du rendement calorifique (rapport de la chaleur etou du travail utilea au pouvoir calorifique du coaibtiatible) dautre part du renshydement exergeacutetiqua (rapport de lexergle utile lexergle du com-buetlble)

Pour la clarteacute et la elmpllciteacute de lexposeacute noua suppoaerona I nouveau qua le combuatlble eat du carbon pur (graphita) et que lambiance a trouva t la tempeacuterature de 0C Noua admettrons encore que dans toua lea caa (chauffage etou production deacutenergie eacutelecshytromeacutecanique) lexcia dair aat de SO t et que la tempeacuterature dao gai A la chemineacutee est de 200C Nous supposerons ea outre que tant pour la chaudiegravere I eau chaude que pour le geacuteneacuterateur de vapour les pertes laquoutres que la perte a la chemineacutee peuvent ecirctre neacutegligeacutees-

42 CHAUFPaGE CLASSIQUE

Dana la chaudiegravere la chaleur deacutegageacutee par la combustion sat transmise a de leau qui seacutechauffa aoua la proealon do S bar dapuis la tempeacuterature ambiants de 0C (eacutetat 0) jusquagrave 100c (Ucirctat E) on a alors i h raquo 419 UJKg et e raquo 1307 kJKfcg

La combustion envisageacutee oeffectua selon la reacuteaction chiciiquo i

6 bull 19 0bdquo bull 564 Hg raquo C O ( laquo 05 Og laquobull 364 Pu raquo P

59

oucirc P repreacutesente le pouvoir calorifique du carbone auquel correspond la chaleur effectivement deacutegageacutee

Nous avons eacutetudieacute preacuteceacutedemment une telle combustion (sect 12 et sect 13) nous reprendrons donc dans cette eacutetude les donneacutees ainsi

- que les reacutesultats suivants

- pouvoir calorifique du carbone P - 395500 kJatkg

- exergle de ce combustible E - 411200 KJatkg

- tempeacuterature adiabatique de cqnbustlon 1S58degC

- exergie des gaz de combustion a 1558degC E 2 - 269282 kJ

- perte dexergle par irreacuteversibiliteacute de la combustion E - Ej - 141918 kj (345 de E)

Pour une tempeacuterature de 200degC a la chemineacutee les gaz sont re- jeteacutes 3 latmosphegravere avec lenthalpie H - 43972 kj et lentropie AS - 1205 kJK donc avec lexergie E - 11051 kj (27 de E) Dans ces conditions la chaleur utile donc effectivement transshymise a leau est eacutegale 1

0 - P - H - 351528 kJ

Lexergie de leai eacutechauffeacutee I 100C se calcule comma suit

Ee h V K ho To laquo o] 5 l 9 5 S W

a o 76 I de E t)

Dougrave la parte par irrt -slbiliteacute de leacutechange calorifique i

Si - E - E - 204276 kj (502 raquo de E)

On a dailleurs les rendements thermique et exergeacutetiquo

th I - bullraquo laquo Eacutef raquo 6

43 CENTRALE THERMIQUE

Le paragraphe 42a mis on eacutevidence lea partea dexergie ccedilui affectent le processus de chauffage de leau Analysons 1 preacutesent laa pertaa dexergle qui accompagnent la transformation an travail de leacutenergie du combustible

Dans les mecircmes conditions quau paragraphe 42 lirreacuteversibishyliteacute de la combustion engendre une perte d1exergle qui ast encore de 141918 kj (34S t) Hais la chaleur utile Q sert ici 0 produire de la vapeur t 140 bar surchauffeacutee a S40c (fitat A) la condensashytion de la vapeur deacutetendue eacutetant supposeacutee seffectuer 0 lo tcapucircra-ture t bullgt 0C Lexergie de 1s vapeur aen deacuteduit i

bull K - icirc kraquo UK h-gt Tlaquo ltraquobdquo bulllaquogt] raquolaquo8T71 ftj (410 0) v h^ bull n L a o o a copy a o

eft lon e s h o 3432 fcJicirciccedilj eut o =gt 6 SU kJttkq

60

Dougrave la perte par irreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique

Ei - E - B - 89460 KJ (218 H)

La turbine eacutetant supposeacutee parfaite et le travail de compression de leau neacutegligeable le travail utile est eacutegal a lexergie de la vapeur

Calculons finalement lea rendements thermique et exergeacutetique de linstallation

t E th -jT- laquo 1 raquo n - == - 410

ex Ei

44 PRODUCTION COMBINEE

441 Cas de leacutechange monoeacutetaqeacute

Lorsquon utilisa la chaleur deacutegageacutee par la combustion pour produira du travail on valorise 410 de lexergie du combustible lorsquil sagxt ltraquo produire de leau chaude on nen valorise que 126 Dans ca dernier cas la plus grande partie de la perte daxergle reacutesulte da la transmission gas-aau (502 de E) Hais lexergie ainsi pardua peut en principe ecirctre valoriseacutee en inseacuteshyrant un cycle a vapeur antre le foyer et leacutechangeur produisant laau chaude i on reacutealisa ainsi sous sa forme la plus classique la production combineacutee da chaleur et deacutelectriciteacute (sect 211)

Le bilan exergeacutetique du processus de production combineacutee so preacutesenta comme suit la parte daxorgie due S la combustion est comme preacuteceacutedemment da 141910 kJ (345 raquo) La perte dexargie par Irreacuteversibiliteacute da la transmission gar-vapeur est encore de 89460 U (216 raquo) La perte dexargie I la chemineacutee reste elle-mecircme eacutegale laquo 11051 kJ (27 raquo)

Pour une tempeacuterature de condensation t - 100C (h =419 kjkg et o bull 1307 kjXkg) lexergie correspondante da la c vapeur

V ho [ltV hV - Tc

(raquo 108921 kJ

(265 laquo)

tguiumls 19

on observant quo lo condonaat est refroidi juoquQ 0degC (dougrave -h - h au deacutenomlnatour) au o O

cours de lochauffomont do laau do 0 100c La cholour fournie 0 loou oon-

ptrica cceso ouit i Qgt o (p-B)-G o 242607 tu

61

Lexergie de la vapeur deacutetendue vaut E - pound = 1S8771 - 108921 = 59850 kj

v v Lexergie de leau vaut

0 E - h mdash [lt= h J T bdquo lts= s j = 35857 kj (87 ts _ e o o e o J

Dougrave la perte dexergie dfocirc la transmission vapeur-eau

E - E ) - E = 23993 kj (58 S)

v v e

On a dailleurs les rendements thermique et exergeacutetique

E + Q E + E ngt deg ^-5 ~ deg 8 8 9 bdquo = ^S ~ 3 S 2 amp

442 Cas de 1eacutechange blutage

Le bilan exergStiquo du processus de production combineacutee fait apparaicirctre une irraversibllitacirc nouvelle laquelle reacutesulte de leacuteshychange calorifique entra la vapeur dfitondue qui sa condense et IOQU qui oSchauffe La perte deaergie correspondante est relashytivement grande en raison de lexistence dun important palier de vaporisation raaio elle peut Qtre rucircduito on ayant recours ucirc un eacutechange calorifique bletagocirc

Dans co cas biucirctogucirc loau oot dabord SchouffSo do 0 ucirc S0degC par condonootion dune fraction (1-y) ltSu debit do vapour dont lu deacutetente oot prolongeacutee jusquagrave 50degC Puio loau oot ocircchauicircfGe de 50 a 100degC par condensation do la fraction coaiplucirctoontaire y du debit do vapour dont lo ducirctonto aot linitucirco 0 100degC La chaleur aaooiquo do lpau Stanfc protiquoEont constante il sensuit que cas deus ecircchauffomonto ouccoaoifo nOcoositont chacun una œSino quantiteacute do chaleur dailleurs Ogala 0 la Eoitiucirc da la quantiteacute do chaleur fournio ucirc loau

Leo donnucircoo gucircnucircraloo du problaco Stant inchaagacircaucirc on calcule foclloraont (fig 18) laquo

- lonthalpto do la vapour on fin do la ducirctonto ioontropiquo AB JuoquUcirc 100degC 1 h bull=gt 2350 tsJicirctf

- ioatholpio do la vapour on fin do la ducirctonto isontropique ftB jusquagrave 50degC s deg 20reg2 kJAg

BapriEono la chalour cucircducirco par lo condonoatioraquo DC ofc lo ro2rot-disoonont conseacutecutif C C do 200degC (h = 418 kJAf) a Sucirc^C (h = 209 hJfttj) do la fraction y d6 ducircbit do vapour i

5 -h lhb V deg degS2S V bull S U) a o

ougrave Q roprucircoonto oncoro lo chalour u t i l e doo gaa Onpricono ensu i te lo e ta lour cOdQo par l a comdonoafciQjj DC o t

par lo roZroiucircacircaoc^oirit CCdeg JHMMJUD 0degC acirco l a fcotnlitucirc au cottdonoat

62

a o a o

- 0610 (1 - y) Q + 00609 yQ (2)

Les deux quantiteacutes de chaleur (1) et (2) sont chacune eacutegales a la moitieacute de la quantiteacute de chaleur fournie a leau elles sont donc eacutegales entre elles co qui permet deacutegaler leurs expressions

0629 y 0 raquo 0610 (1 - y) Q + 00609 y Q

Apregraves division par Q des deux membres nous obtenons la valeur de y en reacutesolvant soit

y laquo 0518 et (1-y) - 0482

La chaleur fournie raquo la vapeur vaut s

Q - p - H bull 351528 kJ

Calculons ensuite les exergies de la vapeur rapporteacutees aux tempeacuteratures de condensation respectives

- pour la deacutetente AB avec t - 100degc

Evt h-plusmnV [ ( h hcgt Tc - raquoV1 raquo S 6 4 2 1 k J

- pour 1laquo deacutetlaquontlaquo AB vlaquoc t - 5Q C(h c lt-209kJkg laquot

laquo - 0704 kJKkg) c

Ev2 t T ^ l lt h hcltgt V (a c ) J - 6 6 1 lt l M

M O Au total on a ainsi lexergie de la vapeur

Evl Ev2 I 2 2 5 6 2 w lt 2 8 raquo

La chaleur fournie t leau vaut

0 lt= Hgt - HJ - (E v l + B v 2 ) - 226966 hJ

Lexergie de leau t S bar et 100C (eacutetat E) vaut i

deg E - h nV H - h 0) - T 0 (laquo - raquo0)J - 33841 kJ 182 8)

e o

La perte daxergle de 1laquochange vopaur-eau laquoet eacutegala a leacutenershygie de la vapeur du cycle 1 condensation classique diminuucirco do lexergie de la vapeur ltgt + E ) et de lexergie de loou E t

8 W - ltB v l bull B y 2 ) - E a - 12368 M (30 laquo)

On a flnaleeont le irondeaonts thoraique ot ejterccedilucirctiquo i

xjy JMIUJJK icirciW^Wiv^i^^^^^^^

63

th S 889 raquo

(E Ev2gt + E

380 Iuml

Le tableau 6 preacutesente pour les deux cas aonoeacutetageacute et bieacutetageacute le bilan eacutenergeacutetique de la production combineacutee

Quand or compare les bilans exergecirctiques de ces deux cas on constate ce i suit

f TABLEAU 6

BILANS iXZRGETIQUES DE LA PRODUCTION COMBINEE cas cas cas

monoeacutetageacute bieacutetageacute

irreacuteversibiliteacute de la coabustion 345 a 345 B

irreacuteversibiliteacute transiraquogaz-vapeur 218 raquo 218 8

exergle de la vapeur 26S 298 laquo

irreacuteversibiliteacute transraquovapeur-eau 58 laquo 30 tt

exergle de leu 87 laquo 82 (S

perte dexergie la chemineacutee 27 raquo 27 0

rendement thermique 889 889 Ucirc

rendement eacutenergeacutetique 352 raquo 380 u |

- Dana le caa bieacutetageacute la parte dexergie par lrreacuteveraibilitacirc de leacutechange calorifique vapeur-oau aat aenalbleaent dlralnueumle au benefice de leacutenergie de la vapeur dougrave lameacutelioration apprS-clablo du rendement exargeacutetiqua

- Dans la cas bieacutetageacute 1augmentation du travail produit entraicircna un leacutegegravere diminution de la chaleur fournie S IQUcircUJ ceci explique une leacuteger diminution de laxargle d leau

- La reacuteduction de moitieacute de leacutecart de tempeacuterature conduit Q reacuteshyduire approximativement de moitieacute la part par irreacuteversibiliteacute do leacutechange calorifique vapeur-eaur cette observation oot bloa conshyforma aux conclusions du paragraphe 221

- Le rondement thermleju laquoat eacutevidemment 1 mfcim dono lois doua cao sala la rendement laquoxorgeacutetiquo eat meilleur dono la second par ouiumlt d la diminution da bullirreacuteversibiliteacute do lochongo colorishyfic vapur-au Le ^afisego fi on eacutecbaago œaltiUcirctagO acOiiororoit encore ctt conclusion coot ainsi quo pour un no^bro acircOtagoo infini on retrouverait 0 la lialto lo rondc=ont aoorgOtiquo do la contrais amp vaseux- coiumlt il = 010 0 ca aurait on offot clora affaire Q un flehango calorlflqtio rucircvaroiblo

DQna lacirctudo acircoo ucircchuntgouro noua avomo vu corr=ont lirrOvor-olbllito do locircchanga calorifique ontro un gas chaud at do leau ccedilpgi oot tranoforcSo on vapour pout Otra rOdulto on rocourant 0 la vogortoasaon oouo proooteao cultiploo (g 312) LOtcacirca do la garo-Asetisraquo ecEampinucirco avec Oehucircngo eolosiSi^va caitiucirctagO eonotitoo mt ooiost cac^lfcantucirciro agt cC^o procOdO

r~mdash

64

Une remarquable illustration de lavantage offert par leacuteshychange multistage est donneacutee par la centrale nucleacuteaire de Gundrem-mingen en Baviegravere (16) Lors de 1A reacutealisation dune uniteacute nouvelle de cette centrale il a-eacuteteacute envisageacute de faire de la production comshybineacutee afin dalimenter en chaleur des restaux de chauffage urbain a eacutetablir dans plusieurs localiteacutes voisines Leacutetude de ce projet a conduit a la conclusion suivante la rentabiliteacute du projet eacutetait assureacutee si lon avait recours a un eacutechange calorifique tneacutetageacute pour reacutechauffer leau de chauffage en rtvanche ce projet neacutetait plus rentable si lon devait se limiter acirc un eacutechange calorifique utonoeacutetageacute Malheureusement leacutetat davancement des travaux eacutetait tel que la seule possibiliteacute restante eacutetait de preacutelever la totashyliteacute de la vapeur destineacutee au chauffage entre les corps HP et BP de la turbine ce qui excluait par conseacutequent le recours S un eacute-

- change calorifique multistage

45 CHAUFFAGE ELECTRIQUE

Le chauffage par reacutesistance convertit leacutelectriciteacute en chashyleur En se placcedilant dans les conditions ideacuteales leacutenergie eacutelecshytrique produite par le cycle thermodynamique de la centrale (sect 43) est H laquo 168771 kJ Cette eacutenergie eacutelectrique est de lexergle purs elle sera transformeacutee inteacutegralement an chaleur qui sera utilioSo pour chauffer de leau de 0 a IcircOOC Leau chaude possegravede aloro lexergle t

[(h - h ) - T (bull_ - bullbull 11 raquo 24944 kJ (61 8) e hbdquo - h e o o bull copy

e o

Par suite on obtient lea rendements thermique et exergeacutetlqus c

th 41deg ex-l- 6 1

ces rendements eacutetant rapporteacutes au combustible bru10 on contralo

Les rendements tant thermique quexergeacutetique sont trecirco infeacute shyrieurs a ceux du chauffage classique Le chauffage ocirclactriqua consshyt i t u e donc un proceacuteda peu e f f i cace du mois en ce qui concorno lo chauffage a basse tempeacuterature qui e s t l e seul a Stro conoidOrSo i c i

4 6 CBADTPACE fflgBMODVHAMOPB

0 6 1 Posa)raquo a chaleur EonoeacutetoctOa

Consideacuterons l e cycle as Canot A3OT ( f i ccedil 19) qui reccediloit ao la sourco chaude la cbslour 0 Cotfto chalour oot tjranopoundoirc3o par c o l u i - c i on un travai l t ofc on una disions Q0 rojotOo ugrave l oebianco

Lo ronampsxmt 6 eyelo o acirccrl t i n deg a s 0i

ILo pulmcipa d ltjuivoloneo tfonao a CJ deg 0i - Oo

to jpjrinclrao do Contot fiœamo s gamp = =ucirc S i I I

65

DOUgrave (1)

Consideacuterons ensuite le cycle de Carnot inverseacute KU4M Supposons que ce cycle preacutelegraveve S lambiance la chaleur 0raquo et quil reccediloive le travail w il fournira alors la chaleur utile Q oous la tempeacuterature imposeacutee T

Le coefficient de performance seacutecrit

e raquo o bullbull w

Le principe deacutequivalence donne

W - Q - Qi

Le principe de Carnot donne

Q T_

rigor 19 bullt par suite (2

On realise ainsi la pompe a chaleur qui produit la chaleur Q a la tempeacuteshy

rature absolue T en associant H et Qs cest le principe du chaufshyfage thermodynamique

La chaleur Oi fournie par la source chaude est utiliseacutee pour effectuer un cycle de Carnot Le travail produit vaut

f raquo - raquo O) W - Qi

ot la chaleur rejeteacutee a 1ambianceQlaquo - 0gt bull ccedildeg (laquogt Lo travail H est utiliseacute a son tour pour actionner un cycle de Cor-sot loverJe qui fournira a la tempeacuterature T la chaleur

raquo 0 Qi ou encore par (3) i raquo - m bull T bull ccedil ~^~f

Si lon a par hypothegravese t iuml| gt T gt T 8

T Iumli-

(S)

os deacutemontre que i s

6gt -s 0

m o giaalement par

Ccsœs on pratique on sat iDfoi t gucircnucircroloranfc a lo doublo inO-ga l i tocirc l iuml gt S gt icirc raquo J la chaleur u t l l o oot donc olora oupOriouro Ucirc la chaleur reccedilus de lo source chucircuacirco par lo cyclo cotour Lo ouimdash croicirct do chalsuir ainoi obtenu aoot 0widcr=omt poo crOO oraquo-nlhi lo nsio i l rOoulto do lo caucirclouir onlovOo 0 lenbionco par la paqpo 0 cbalous-

8OeolitO 6m t sava i l ggtirlaquoacircuacircfc pas l o cyclo ACCB ou esaco=0 pas 80 eycicirco CBpound3 oafeffoSao iOpaicircfitO acircoo oirca fiOlinieucircoo pas coo cycloo

ji-Ji-i^St--raquoraquobullbull --- -I laquo -r _

iiumlltJU ^LmdashJ^^

66

reacuteversibles (fig 19) On en deacuteduit

laquo i - T e t par la relation (6) Q _ T T - T _ T Ol T i T - To Ti

Q o T - T e t par la relation (6)

Q _ T T - T _ T Ol T i T - To Ti (8)

Le cycle de RanJtlna-Hirn OAfi ( f ig 20) reccediloit de la chaudiegravere la chaleur qi bull h - ht

et il cegravede au condenseur

r

q 8 = T (efl - sa)

Le principe deacutequivalence donne

W - qi - q

dougrave il vient _ lagrave n raquo S o bdquo H _ - abdquo i _ -bdquo mdash _ (9) 3| laquo3l n raquo n o

rigmm 20

En appliquant le principe de Carnot a leacutechange reacuteversible OA on obtient 1expression de la temoeacutera-tura covanne inteacutegreacutee (sect 112)

h - h laquo-J^-p- UO

Dougrave on substituant dana (9) bull

n - 1 - s (n)

La cycle de Bankine-Hirn est donc eacutequivalant I un cyclo do Carnot effectueacute entre deux sources respectivement aux teapeacuteroturoo 7 et T (une exploitation systeacutematique de la notion do tci ooro duveloppeacutee au chapitre 7)

Cumdasha par ailleurs le cycle theacuteorique de la pompe 8 cbolour eot un cycle de Carnot invarraquo 11 aensult qua la preacutesente smalyno du chauffage thermodynamique est geacuteneacuterale et notassent applicable lorsque la machine motrice utilles un cycle i vapeur

Pour le cycle de Rankina-Hirn ( 43) on a per (10) i h - h

slaquo T = 525 K

dod par (il) bull raquo o i = iumlucirc a laquo8reg 8 (avec y bull=gt 273 s) ot laquoopta S)

eonu do la porto 8 l e chacirctaines ou ccedilucircnOratcur do vapour

n o P - B n deg laquo27 o

c Cosmo noua avons pour campJoctlS do chouffor do loou do 0 c c 0

HOITC la ctolouiuml u t i l o Ecircoitt Ottro pitcduifco par la pc^po Q chaloutr 0 iumlo eocjQjrQtuiro esampseanto acirco 10SdegC on a aloeo t

37S a a 375

1 J= sWlaquovaSwibps4 Ji^ i^sraquo

67

Dougrave la chaleur utile 0 raquo ew = EnQi raquo 159 Q

Lexergie de leau a 100degC est

f - r mdash ^ T - T [h - h) - T (s - s) ] = 92942 kj n bull n g e e

Dougrave les rendements thermique et exergecirctique

l k l bull C 0 bull 15 9 I n bull E s E = 226 4 tn ex

On notera que le Vocabulaire de Thermodynamique publie par la SFT admet quon puisse encore parler de rendement quand la valeur de celui-ci est supeacuterieure a luniteacute

462 Pompe a chaleur bleacutetageacutee

Consideacuterons a present le cas dune pompe i chaleur bieacutetagecirce Leau devant ecirctre chauffeacutee de 0degc i 100C une premiere PAC fourshynira sa chaleur utile 1 50C tandis quune seconde PAC fournira la sienne a 100C

Pour les meneacutes raisons que pour la production combineacutee avec laquochangeur bieacutetageacute leau reccediloit la chaleur utile Q par moitieacute de la PAC fonctionnant a basse temperature (50C) et par moitiS de lagrave PAC fonctionnant 1 haute temperature (100C)

Exprimons les quantiteacutes de chalour produites

- par la PAC a haute temperature (100C) i J73

0j - e H - 3 7 icirc - 2 7 3 M - 373 M (12)

- par la PAC a basas temperature (S0degC) gt

323 01 - laquo bull laquobullraquo - 323 bull 273 S 4 S raquo U 3 )

Loo quantiteacutes de chaleur fournies par les deux PAC Stant COEIcircCO noua lavons vu (S 442) eacutegales 1 la moitieacute de la chaleur fournie Ucirc loau nous pouvons eacutegaler leurs expressions (12) et (13) es gui donne t 373 H - 646 raquo dougrave raquo - 1732 M

Doutre part le travail consoame par lensemble des doux PAC oot suppose eacutegal au travail produit par le cycle moteur 11 viont oinol

Pn raquo laquoi W - raquo bull 1732 W t raquo 2733 tj

Deu les travaux consoisœis par les deux PAC lt

2 732 1 8 1 5 Q t wraquo deg laquo 7 Icirc 2 wlaquo deg 107084 hJ

La chalour fournlo ucirc loau ocbelont on ajoutons loo doua OK-proosiono (12) at (13) i osraquo tenant cœnjpto doc va lour o do w ( ot Wraquo obtonuoa cl-daosus 11 viont t

Q deg Oi bull Oj deg 646 Mi 273 Mj a 7S0670 tU

LoKOigio So loou cteauffUOo 0 S00degC vaut g

o

68

On calcule finalement les rendements thermique et eacutenergeacutetique rapporteacutes au combustible brQle en centrale

degth deg Q l Q P 2 0 2 n = E E| raquo 287 Si

La comparaison des rendements thermique et exergecirctique des PAC mono- ou bieacutetageacutee montre que la seconde est plus avantageuse que la premiegravere cette conclusion reacutesulte dune reacuteduction de la perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique avec leau conseacutecutive amp une diminution de leacutecart de tempeacuterature corshyrespondant Lutilisation dOtages de plus en plus nombreux conshyduirait a une diminution progressive de cette irreacuteversibiliteacute en sorte quagrave la limite pour un nombre deacutetages Infini on atteindrait la reacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique consideacutereacute Le rendement exergeacutetlque deviendrait alors eacutegal 8 celui de la centrale ltn = 410 t) Cependant lameacutelioration la plus directement pershyceptible reacutesulte de laugmentation du rendement theraique qui acshycompagne laugmentation du nombre des eacutetages

Il convient encore de remarquer que dans le cas ideacuteal ou 1S-change calorifique avec leau eat reacuteversible le rendement oxergocirc-tlque eat Invariable quelle que soit la tempeacuterature I laquelle ce fluide est eacutechauffeacute an revanche le rendement thermique ou pluo usuellement le coefficient de performance diminue lorsque cetto tempeacuterature augmenta

Un exemple remarquable dutilisation dune PAC trleacutetageacutee sot donneacute par linstallation de chauffage geacuteothermique reacutealiseacute a Crell dans le bassin parlaian [19] Dana catte installation trois PAC associeacutees an seacuterie assurent le reacutechauffage progressif de leau dun premier circuit de chauffage urbain S haute tempeacuterature (rashydiateurs classiques) de 40C 1 60C an refroidissant de 30degC ucirc SdegC leau de retour dun second circuit de chauffage urbain 0 bosoo tompeacuterature (planchers chauffants) On notera que dans cette appli--cation la source froide qui eat distincte de lambianceest olls-cOme 1 tempeacuterature variable ce qui permet grlce au systegraveme multishystage de reacuteduire lirreacuteversibiliteacute thermique non seulement do leacutechange avec la source chaude mais eacutegalement de lSchange avoc la source froide

laquo7 PRODUCTION COHBIHEE ET CHAUrTAGE THERMODYNAMIQUE

Soient i T Tlaquo lea tempeacuteratures de la source choudo do chauffage de lambiance respectivement Four couvrir rationnelshylement les besoins en chauffage on a le choix ontro lao doua oo-lutions suivantes i

1) On utilise la chalour Oi dioponiblo amp Tidona un cyclo puroBont cotourpour produira lo travail t

w deg T bull egt Co travail ooe utilioacirc pair uno pospo Ucirc chalour pour produira la cbalouff utile ealeuloo pas (6) (0401) i

69

2) On utilise la chaleur Qi dans un processus de production comshybineacutee pour produire

- le travail W = T raquo T Qi Ti

- la chaleur utile gt OI bull = bull Qi (15) Ti

Le travail w est ensuite utiliseacute dans une w s p e a chaleur qui produira la chaleur utile

o - w bull icirc-5-icirc- lt ^ bull ogt bull F-- - | 4 = T 7 bull^(16) T Ti - T Ti T - To

T t - T On obtiendra globalement la chaleur utile

W raquo laquo 1 Ti v Ti T - T u T T - T 0

W l

La comparaison des expressions (14) et (17) montre que la proshyduction combineacutee et la chauffage thermodynamique sont dun point de vue theacuteoriqueraquo strictement eacutequivalents Toutefois alozs que la production combineacutee neacutecessita une distribution de la chaleur lo chauffage thermodynamique ne requiert quune distribution deacutelecshytriciteacute La premiegravere solution sera donc applicable lorsque los utishylisateurs da la chaleur sont geacuteographlquement concentreacutes en reshyvanche la seconde simposera lorsquils sont disperseacutes

bull -

TABLEAU 7 -C0HPARAcircISOH DBS DIFFERENTS PROCESSUS

th ( icirc laquo ( )

chauffage 889 12S

centrale 427 420

production coublneacutea 889 352380(0^=410)

chauffage eacutelectrique 410 laquo1 chauffage thermodynamique 159203 236287(^^410)

laquo8 CONCLUSIONS GBHERALES

On tira du tableau icircaa conclurions suivoatoo i

1) La chauffage eacutelectrique ont lo noino afgtcoco ftoras thorraiquouiont _ queacutenergtlqucmant

2) Le chauffage classique oat thoroiqticsont opoundpoundlcoco beaucoup noino Cnorgetlquajaant

3) La cyclo do controlo donna lo Ducirculrain do trovoii cala 11 ongondro une gronda porto ealosiSiqao

0) Lo pseacircuctloa eocacirciaucirco oamp lo etoucircuficircgago etoool^joo coat feborniquo-GOSHEcirc Cqutvaionfcoj lo rareeacutetaetacirceiis eacamptnucirco 00laquo laquoopcateifc OnorgOiumlacirc-

70

quement plus favorable puisquune fraction de leacutenergie a eacuteteacute convertie en travail

5) Si leacutechauffement de leau seffectue reacuteversiblement la producshytion combineacutee et le chauffage thermodynamique ont des rendements exergeacutetiques (n _ ) eacutegaux a celui du cycle purement moteur Le chauffage thennoaynamique ne produit aucun travail en compenshysacirct on il preacutesente un rendement thermique tregraves eacuteleveacute et en tout cas supeacuteriaur acirc limiteacute

6) La production combineacutee et le chauffage thermodynamique constishytuent dapregraves ce qui preacutecegravede des proceacutedeacutes de chauffage rationshynels

Lexergie ceacutedeacutee par les gaz dans la chaudiegravere ou dans le geacuteneacuteshyrateur de vapeur (exergie disponible) est eacutegale a lexergie du comshybustible diminueacutee de la perte par Irreacuteversibiliteacute de la combustion et de la perte dexergie a la chemineacutee elle repreacutesente donc dans tous les cas 628 raquo de Ei Propoeons-ro-lts danalyser en nous reacutefeacuteshyrant au tableau 8 comment se reacutepartit cette exergle disponible ceci pour chacun des trois cas dutilisation directe de lexergie du combustible

TABLEAU 8

REPARTITION DE LEXERGIE DISPONIBLE DANS LES GAZ

chauffage centrale prodcombineacutee

irreacuteversibiliteacute transmprimaire 502 laquo 218 218

axergia de la vapeur - 4 1 0 265

irreacuteversibiliteacute transmsecondaire - - 58 raquo

exergla de leau 126 raquo - 87 laquo

1) Dans la cas du chauffage lexergie disponible se retrouve pour une faible part dans lexergie utile conminiqueacutee I leau (1261) En revanche la part de loin la plus importante de lexergie disshyponible eat perdue par irreacuteversibiliteacute de la transmission caloshyrifique gaz-eau (SO2 I ) ceci en raison de la tregraves grande chute de tempeacuterature qui existe entre la gai et leau

2) Dana le cas da la centrale lexergie utile (410 raquo) est beaushycoup plua grande que preacuteceacutedemment car la vapeur est produite sous une pression et una temperature tregraves laquoleveacutees to perte par irreacuteversibiliteacute de la transmission gas-vapeur est des lors consideacuterablement reacuteduite (218 au lieu de 502 )

1) Dans le cas de la production combineacutee on retrouve le meacutemo porto par Irreacuteversibiliteacute de la transmission primolrc (gss-vapsur) de 216 que dans le cas da la centrale mais lexergie de la vashypeur est reacuteduite par aulte du roleacuteveaent de la teopOrotura do condensation Toutefois lexergie alnal couctraits Q la vapour aa retrouve dune part sous la foraraquo da laxerglo do loou ehnudo (8 6 ) de lautre sous la foras dune perte acircoHairgampo pou is-

71

reacuteversibiliteacute de la transmission secondaire (vapeur-eau) 3) ceci pour le cas monoeacutetageacute

Leacutetude qui preacutecegravede preacutesente un caractegravere essentiellement theacuteorique et elle repose sur de multiples hypotheses simplificashytrices Ses conclusions ne peuvent par conseacutequent ecirctre eacutetendues aux cas reacuteels quavec prudence Neacuteanmoins elle nous parait constituer un cadre de reacuteflexion utile qui doit notajrnent permettre dappreacutecier la qualiteacute du point de vue eacutenergeacutetique de chacun des processus qui ont eacuteteacute consideacutereacutes

Dun point de vue plus geacuteneacuteral le problegraveme de lutilisation rationnelle des combustibles se preacutesente sous les trois aspects eulvants

1) Si lon cherche a tirer le meilleur parti des reacuteserves de comshybustibles que la nature a mis a la disposition de lhumaniteacute il faut tout dabord sefforcer de reacuteduire les pertes de chaleur dans les divers processus dutilisation (aspect calorifique) cest la deacutemarche qui est geacuteneacuteralement a la base des efforts deacuteshyployeacutes actuellement an vue de promouvoir les eacuteconomies deacutenergie Mais il faut en outre utiliser les chaleurs disponibles en valorisant au maximum leur capaciteacute de produire de leacutenergie noble notamment de leacutenergie eacutelectromeacutecanique etou de partishyciper 1 une cascade deacutechanges calorifique aussi complegravete que possible dont 1 eacutevaporateur a multiples effets donne un excellent exemple (aspect eacutenergeacutetique) Ce second aspect qui est moins bullvident que le premie correspond preacuteciseacutement 1 lobjectif que nous poursuivons dans notre analyse

2) Si lon se place au point de vue de lutilisateur limportant est que celui-ci obtienne eu meilleur prix la chaleur ainsi que leacutenergie eacutelectrique ou meacutecanique (transports) quil consomme Coano nous lavons vu preacuteceacutedemment (sect 24) plus la processus thermique ou thermodynamique est proche de la reacuteversibiliteacute plus 11 est difficile I reacutealiser et donc coucircteux 1 installer Cest pourquoi le coucirct minimal de la chaleur ou de leacutenergie ne concorde geacuteneacuteralement pas avec la solution technique qui tire le meilleur parti de leacutenergie disponible dans la combustible utishylise La solution optimale resuit alors de la prise en consideshyration dun ensemble de facteurs eacuteconomiques lies I la consomshymation du combustible au coOt de linstallation enfin aux frais de fonctionnement at dentretien de celle-ci Cet optimum est dailleurs susceptible de varier selon les fluctuations locales bullt temporelles des fseteurs eacuteconomiques notamment le prix du combustible celui de la main doeuvre ou bien encore le loyer de largent neacutecessaire aux investissements

3) Au plan national la problegraveme de 1utilisation optiaalo de l8= nergle se pose dune maniegravere encore diffeacuterent car 11 sagit ici deacutequilibrer au mieux la balance du commerce exteacuterieur on rOdui-sent su minimum le montant des achate de combustible ucirc lucirctran-gor Cesraquo ainsi quon en arrive porfoio i promouvoir lutilisashytion acircune eacutenergie plus conteuse sais donnant lieu acirc une raolndro eortio de devises Lexemple dune telle politique mot donna pas certains pays qui favorisant le dacircveloppenent au chauffogo lt31cdeg

72

trique des habitations Cette solution qui est theraiodynamique-ment heacuteteacuterodoxe at lourde en frais de production dexploitation et de distribution a dans certains cts le meacuterite de reacuteduire la deacutepense affeacuterente aux importations de combustible (eacutenergie nucshyleacuteaire) voire de lannuler (eacutenergie hydraulique)

73

CHAPITRE 5

CENTRALES DE PRODUCTION D ELECTRICITE A VAPEUR

- 51 CYCLES THEORIQUES A VAPEUR

511 Cycle da Hlrn

Reacuteduite ft aea Gleacutenwrta eaaentlela la centrals t vapeur comshyprend lea quatre coeccediloante aulvanta la geacuteneacuterateur de vapeur la-turbine le condenseur la pompe alimentaire

Son cycle in reacutefeacuterence eat le cycle de Hlrn qui ce compose dea quatre transformations reacuteversibles correspondantes I laquoavoir (fia 21) laquo

- la tranraquoformation isobare de lsau en vapeur surchauffeacutee (OA)i - la deacutetante adlabatlque da la vapaur (AB)i

- la condensation isobars do la vapaur deacutetendue (BO)i

- la compression adlabatlque du condensacirct (OO)

Le travail de compression du liquida eacutetant relativement tregraves faible on conviendra ds le neacutegliger vla-ft-vis du travail da deacute-tent7 ceci revient ugraveailleurs I confondre les points 0 et 0

Biumliuml2SfeiSi_Si5EiipoundipoundpoundpoundEipoundIcircS Afin dassurer la rigueur du calcul la commoditeacute do leitpooocirc

et la clarteacute des conclusions noua adopterons les hypothOooo simshyplificatrices suivantes i

l) laquoJ combustible brQleacute dans is foyer ast du carbone pur

S) Le gtnecircsatauff ds vapeutr ne donna llou 6 aucune pstfeQ do ohalour

S) bulleacutecart do tescfeffatuso srQl8t4pound S la eondeneaeioa eolt6 nOfllicoablo

74

4) Lambiance se trouve a la tempeacuterature de 0degC

Comme preacuteceacutedemment (sect 42) la combustion seffectue selon la reacuteaction chimique

C + 15 Oj + 564 Nj - COi + 05 Oj bull 564 Nj + P

ou P repreacutesente le pouvoir calorifique du carbone auquel correspond la chaleur effectivement deacutegageacutee

Comme preacuteceacutedemment nous avons encore

- pouvoir calorifique du carbone P - 395500 Watkg

- exorgie du combustible E - 411200 kJatkg

- tempeacuterature adiabatlque de comshybustion 1S58C

- exergie des gaz da combustion laquo 1558C Egt - 269282 kJ

On obtient finalement la parte dexerla par irreacuteversibishyliteacute da la combustion gt

Ei - E s - 141918 kJ

iumlEEiiuml8poundiumli6iiipoundS_acircS_ii_IcircS80 micircocircsicircocircn^ccedilacirciumlocircrifiumlgucircecirc

Lan caracteacuteristiques du cycle da Him sont i

p - 140 bar j t - S40C t condensation a 0C

En labsence da parte au geacuteneacuterateur da vapeur las gaz sont supposeacutee refroidis jusquagrave OC la chaleur util vaut donc Q bull Pgt

Choqua kilogramme deau reccediloit dans le geacuteneacuterateur de vapeur

q bull h - h bull 3432 - 0 - 3432 RJkg ^ a o

OoO la production speacutecifique ltc-t-d par atkg da carbone conoomraO) da vapeur i

n - 0 laquo q - 395500 i 3432 raquo 1152 kgatkg da C La turbina eacutetant supposeacutee parfaite et la deacutetante Otant pourshy

suivie jusqut la tempeacuterature ambiantraquo la travail oiumlfoctuucirc M ooru

rtiurraquo 21

eacutegal i 1exergie de la vapeur viva E

N bull n t ( h a - h o ) - ta raquo) a o bull IIS2 ((3432 - 0) - 2732 (6531 - 0)) = 189819 Matkg de C

La parte par i r r eacute v e r s i b i l i t eacute do la trontsalooioB cucirclorlritjuo oot Ogsie fi la dlSiumleacuteroaeo antre i oxergio acircao qaa o l oaarglo do la vapeur gt

7S

E 269282 - 189819 = 79463 kjatkg de C

sectiiecirc2_S5E9SiumliSiumliumlecirc Actif - oxorgie du combustible 411200 kJ 100 tt Paosif - irrecircversibilitS do la combustion 141918 kJ 345 laquo

- irreacuteversibiliteacute de lagrave transmission 7 94 63 kJ 193 tt - travail produit i 189819 kJ 462 laquo

Rendement exergocirctlquo = Rendement thermique =

W 462 ft 480 Q

S12 Cycle S roaurchauffe

Lo proccaouo de combuotion eot resta le mucircma que preacuteceacutedemment on a donc oncoro

- exergio du combuctlblo - OKOrglo doo qaa ucirc 1SSSdegC - irrUcircvorolbilitO do la combuotion

Ei = 411200 kJ E deg 269282 IcJ

l E - E 2 = 101918 kJ

Lo cyclo do baoo eot idantiqua au pracirccQdont Il y a cependant on pluo ano roaurchouffo ucirc 30 bar juoquUcirc 540degC lt2ig 2 2 )

On ducirctaraino Q laido acircoo tabloo ou du diograjuso do Kol-lior los Otato do vopour rolo-tifo ouraquo pointa coractOrlotiquao du cyclo On an ducircduit loo on-tholpioo ot ontropleo puis Sinaloant loo oaorgioo corroo-pondantoo cachant quo lo proshyduction opQcifiquo do vapour oot t

deg Q [ ( h Q - h o ) ( h x - h t ) ]

PiGiuro 22

= 39S300 t [ ( 3 0 3 2 - 0) bull

(33413 - 2 9 8 9 ) ]

Q 9 9 1 S tsgot l tg acirc o C

Otafc A i hbdquo 3432 k J k O 0 Q deg 0 3 3 1 fcJRhg

B o = bdquo o o 163373 t U o t icirc t g do C

- 0 4 o t I

- ucirctucircfc i

- oea t Q

39S9j o lt= GS31i B = n - deg i

h = 35lt18j o deg 3ltl7j Gj

Sraquo a 2087 i o^ o 73lt37j G^

raquoo

= U 9 4 4 9

bull= 152573

a Q

76

Les deacutetentes eacutetant reacuteversibles le travail produit H est eacutegal 1 la somme des chutes dexergie relatives aux deacutetentes isentro-plques AI et LB

Eigt W - (E -

- (163373 - 119449)

( E i V 1152572 0) 196496 kj

La perte par irreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique est eacutegale 3 la difference entre lexergie des gaz et le travail produit

E a - W = 269282 - 196496 - 72786 JcJatkg de C

SiiicircC_SIumlSpoundSEacutepoundi3BS Actif - exergie du combustible 411200 kj 100 t Passif - irreacuteversibiliteacute de la combustion 141918 kj 345

- irreacuteversibiliteacute de la transmission 72786 kj 177 raquo - travail produit 196496 kj 478

Rendement exergeacutetique raquo W t E bullgt 478 Rendement thermique raquo W 0 laquo 497 raquo

513 Cycle 1 soutirage continu

Mccedilh2Bff5ge_de_l^eau_d^allmentation

Fljurraquo 21

Le cycle comporte une pre- mleacutere deacutetente AJ puis une seshyconde deacutetente JS a laquelle est associeacute un soutirage de vapeur utiliseacute pour le reacutechauffage de leau dalimentation (fit 23)

Pour pouvoir poursuivre le refroidissement des gas en deccedilagrave de la tempeacuterature dentreacutee de leau dans la chaudiegravere 11 est neacutecessaire dutiliser un reacutechaufshyfeur dair

La pression de soutirage eacutetant de 11 bar leau dalimenshytation entre 1 la tempeacuterature de saturation correspondante soit 184C Il laquoensuit que dans le csa dun reacutechauffeur dair preacuteshysentant une efficaciteacute da 100 t lea gas se refroidissent do 181degC laquo 0C

Pour les gas t la tempeacuterature de 100C on a gt

- lenthslpie i H bullraquo 1 laquo 3811 bull 05 laquo 2954 bull i60 laquo 2919 deg 21720 M

- lentropie i S raquo 1 laquo 1183 0S raquo 9046 bull S64 bull 9090 deg laquo764kJK

- lexergie t B (21720 - 0) - 2732 (0764 - 0) = 3240 ttf

Par un calcul analogue on obtient les enthalpies entropies et exergies des gaz pour des tempeacuteratures espaceacutees de 100degC en 100C ces reacutesultats sont Indiqueacutes au tableau 9

TABLEAU 9

ENTHALPIESENTROPIES ET EXERGIES DES GAZ

t(degC) HOsJ) SIkJK) EicircfcJ) t(degC) H(kJ) SltkJK) E(kJ)

100 21720 6764 3 40 1000 242500 3627 143410 200 43970 1205 11060 1100 269300 3830 164700 300 66790 1641 21960 1200 296500 4020 J86700 400 90250 2019 3S0B0 1300 323900 4200 209200

soo 114300 2353 50020 1400 351500 4370 232000 600 139000 2652 66540 1500 379000 4531 255000 700 164200 2926 84260 1600 407600 4684 280000

eoo 189950 3177 103150 1700 435200 4830 303000 900 216000 3410 122840 1800 463400 4970 3Iuml7600

Lexergle des gaz a la tempeacuterature de 184C se calcule par Interpolation 1 partir du tableau 9 on obtient ainsi

Ebdquo - 9809 kJ f

Lef f icac i teacute du reacutechauffeur dair eacutetant do 100 raquo on peut conshysideacuterer que leacutechange calori f ique entre l e s gaz e t l a i r e s t reacutevershys i b l e I l s ensuit qua l exerg le dea gaz da combustion pound 184degC s o i t E es t Inteacutegralement transfeacutereacutee 1 l a i r comburant

iumlpoundiumlIumlIumlEifeiiumlipoundS_poundS_lsect-Ccedilombiisecti2D La chaleur deacutegageacutee dans la foyer e s t eacutegale 1 la chalour proshy

duite par la combustion augmenteacutee de la chaleur ceacutedeacutee par loo gaz au reacutechauffeur da ir s o i t i P bull (H - B ) - 395500 bull (40410 - 0) - 435910 kJatkq de C

X O

l enthalnle Hf de ces gas aa deacuteduisant du tableau 9 pour la tempeacuteshyrature de 184C

La chaleur deacutegagea dans la foyer ae retrouve finalement cous la forma denthalple des gaz de combustion La tespSraturo odiaba-tlque de combustion qui en reacutesulta laquoat alors deacutedulto doo onthalpioo donneacutees au tableau 9 laquo l i a e s t da 17030 Lcxargle corroopoittaito dea gaz de combustion aa deacuteduit du mecircme tableau o l l o vaut Sraquo bull 30173 Uatfcccedil de C

La parte par i r r eacute v e r s i b i l i t eacute do la ceabuotlon oot ucircgolo ucirc la eoassfi de l axergie du ceabustlblo ot do lonorglucirc acirca l a i r occlushyrent diminueacutee do leBergio doo gas de cecampuotlon Eraquo i ltE B) - 8 raquo (OU300 9003) - Icirc03730 = U7271 tUatampg do C

8SbSiEsect82-S9ESacirc2S Conoidocircrons vm kilcgron^o fio oopour oo trouveras ucirc l ucirc t o t 3

loaturG) CQJtucirce68irioO pair Ha ps-ooolsraquo pt copytraquo l o fcc^yucircroftura e^ gui

laquolU UVJIJJU- U- v-y J -i ijiliU^^jXjj^j^

78

r i

yraquo vy

S gt

_ A

va subir une deacutetente isentioplque jusquagrave la pression du condenseur (fig 24)

Au cours de cette deacutetente seront effectueacutes des soutirages successifs en nombre infini Le deuxiegraveme soutirage seffectue sous une pression Infeacuterieure acirc p mais ne diffeacuterant de celle-ci que dune quantiteacute infiniment petite La quantiteacute de chaleur eacuteleacutementaire pour reacutechauffer leau de K a X est fournie par la condensation de la vapeur preacuteleveacutee au premier soutirage (en J ) De mocircme la quantiteacute de chaleur eacuteleacutementaire neacutecessaire pour reacutechauffer leau de Kj acirc K est fournie par la conshydensation de la vapeur pieacuteleveacutee au deuxiegraveme soutirage (en J i ) et ainsi de suita

Leacutetude du cycle comportant rieur 2laquo u n e i n f l n i t e a soutirages oucceo-

sifs cest-a-dlre un soutirage continu laquoentra que le rendaient dun tel cycle est eacutegal 1 celui dun cycle de Carnot fonctionnant antra las tempeacuteratureraquo T et T (cfchapitra 7 ) soit deg

n c - J - T o T k

Par conseacutequent la cycla OBJBO danraquo lequel le recircchampuffago OR aot assureacute par un soutirage continu ast eacutequivalent au cycle do Carnot PKJBP auquel la source chaudo fournit en KJ la chaleur nocirccoa-oaire bull la vaporisation

La production speacutecifique de vapeur ast raquo

n - 0 laquo lth a - h k) raquo 395500 i (3432 - 7B1) raquo 1492 hgotkg do C

On a pour leacutetat Initial A t

h raquo 3432 kjkg i bull - 6531 kJKkg S - ne = 245841 luatkg lt3o C

En consideacuterant le deacutetenta iosntroplque AJ on obtient foci-Icasnt i

o bull= 6S31 kJKkccedil | B a 2771 bjbg gt 8 deg no 4 deg 147220 tUathg 3 3 3 3 ucirc o c

La travail effectua lors ltSo la ducirctenta AJ vaut i

B = B a bull B = 243041 - 147220 o 98821 hjothg do C

io travail oecircfectuO lorro ampo la acircdtonto J0 vaut on procircnant on ccnoiacircacircsafcion lo coat is-ago cesfcina (cyclo Sa Carnot eacutequivalant) lt

B raquo deg a Jh-Braquo ) - - 2 = 5002 (3771-701) ^ifcfV deg S18490 Woft 5 h EJ o a gt 2 bo acirco e

AkjJLUiUi -V^~VSaSissRi

79

On obtient finalement le travail produit globalement

W - W + H laquo 98621 + 119490 = 218111 kjatkg de C

La perte par irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique est eacute-gale a lexergie des gaz Ei diminueacutee du travail produit W et de lexergie des gaz E a lentreacutee du reacutechauffeur dair

Eraquo - W - E- 303738 - 218111 - 9809 raquo 75818 kJatkg de C

sectiiS0SiumlSpound9fpoundi3SS Actif - exergie du combustible

- exergie du comburant Passif - irreacuteversibiliteacute de la combustion

- irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail produit - exergie ceacutedeacutee au comburant

Rendement exergeacutetique - W E bull=gt 530 Rendement thermique gt W P bull S5l I

411200 kJ 977tt 9809 kJ 23raquo

11727 kJ 2794 75818 kJ 18 OS

218111 kJ 51 8laquo 9809 kJ 230

S14 Cycle a soutirage unique

iumlpoundEEacuteYpoundEieumliiipound_poundipound S_2_pound2HpoundiE59icirc t cycle ccaporte un sraquo lrega unique 1 la pression de 11 bar

Las caracteacuteristiques du eye Jtant inchangeacutees on peut reprendre certains reacutesultats obtenus preceacutedeanent (flg 23) t

- consommation speacutecifique n - 1492 kgraquotkg de C

bull - 6531 kJKttg $ E - 245841 kJatkg do C - h a - 3432 kJAo t - 2771 - gt - 1785 - t

- 6531

- 6531

J Ej - 147220 -

Si lon deacutesigne par a la fraction du deacutebit de vapeur qui pourshysuit aa deacutetanta jusquagrave la prasslon du condenseur on obtient par lo bilan calorifique du soutirage t

i k 2771

3 deg 781

2771 0718

La deacutetento eacutetant isantropiqua la travail pout oo caicircculosr

raquo u l t raquo HI) a (SB - Eicirc e t - s y

bull= (243301 - 107220) 071S (107220 - 0)

= 204325 kJatgr do C

Par comparaison avoc la travail produit donc lo eao du ooutl-raccedilo continu on obtlont lo porto dosorgio pas lirrucircvoirolbilitucirc do iocircchongo coloirlflquo qui ofrbcto lo ooutirogo unlquo oolt t

B - B o 21G111 - 200323 deg 4J700 poundUatampg acirco C

BO

c-oTOje preacuteceacutedemment (sect S I 3gt la perte par l r r eacute v e r s i b t l - t ecirc de l a combustion s eacute l egraveve i 117271 kj a tkg de C

La perte par Irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique gaz-vapeur est eacutegale a lexergie des gaz Ej diminueacutee des trois termes suivants

- le travail produit (W~) - la perte par irreacuteversibiliteacute au soutirage (W - W) - lexergie des gax a lentreacutee du reacutechnuffeur dair (E )

On constate aiseacutement que la perte par Irreacuteversibiliteacute calorishyfique gai-vapeur est identique a celle qui a eacuteteacute calculeacutee dans le cas du soutirage continu elle vaut donc 75816 kJatkg de C

Actif - exergie du combustible - exergie du comburant

Passif gt - I rreacutevers ib i l i t eacute de la cœbus t lon - Irreacuteversibiliteacute de la transmission - irreacuteversibiliteacute au soutirage - travail produit - exergie ceacutedeacutee au comburant

Rendement exergeacutetlque Rendement thermique

M W

E P

bull 497 raquo 517 laquo

411200 KJ 977 9809 kJ 23 laquo

117271 JcJ 279 7S818 kJ 180 13786 JcJ 33 t

20432S kJ 485 t 9809 kJ 23 1

S15 Comparaison des bilans exergeacutetlque

La reacutecapitulation des bilans exergeacutetlques est preacutesenteacutee au tableau 10 Le cas du cycle 8 resurchauffe et soutirage unique na pas eacuteteacute deacuteveloppeacute on en trouvera neacuteanmoins les reacutesultats dans la colonne E du tableau preacuteciteacute Pour ce cas E on a conserveacute les conshyditions de la resurchauffe du cas B mais la pression de soutirage est ici ds 6 bar

TABLEAU 10 - BILANS BXERGETigUES

A B C D Z

Irreacutevde la combustion (raquo) 345 345 279 279 279

Irreacutevde leacutechange gai-vapeur (raquo) 193 177 180 180 173

Travail produit (laquo) 462 478 518 485 493

Irreacutevde 1eacutechange au soutirage (laquo) - - - 33 33

Exergie transfeacutereacutee au i laquoAuront (Il - - 23 23 23

Rendement exergeacutetlque (t) 463 478 530 497 509

Rendement thermique (t) 480 laquo97 551 917 529

A i cycle de Hlrn D D cycle B ooutlraga unlquo

B i cycle t roeurchauffe

C s eycla 1 ootsUrage contint

B laquo cycle aoutl

t tregraves rcgx) u

turenau alquo

i$Q OS a

81

Lanalyse des bilans exergeacutetiques preacutesenteacutes au tableau 10 conduit S tirer lea conclusionraquo suivantes

1) Compte tenu des hypothegraveses simplificatrices adopteacutees le bilan thermique du cycle de Hirn fait apparaicirctre une perte calorifique unique repreacutesenteacutee par la chaleur rejeteacutee acirc lambiance par linshytermeacutediaire du conu^nseur soit

Q_ - 1 - a - l - 480 - 520 o tn

En revanche du point de vue exergeacutetique 11 ny a aucune perte au condenseur mais bien au cours de la combustion et de- leacutechanshyge calorifique gaz-vapeur Ces deux processus sont en effet le siegravege dirreacuteversibiliteacutes Importantes

2) La resurchauffe reacuteduit lirreacuteversibiliteacute de leacutechange gaz-vapeur en effet la tempeacuterature moyenne inteacutegreacutee de la vapeur est augshymenteacutee (cf chapitre 7)

3) Le soutirage reacuteduit lirreacuteversibiliteacute de la combustion parce que la tempeacuterature adlabatique de combustion eut augmenteacutee sous leffet du reacutechauffage de lair Dautre part le relegravevement de la tempeacuterature de combustion tend a accroicirctre lirreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique mais la suppression de leacutechange calorifique a basse tempeacuterature qui reacutesulte de lintervention du soutirage entraicircne -iie augmentation de la tempeacuterature moyenne inteacutegreacutee de la vapeur ce qui conduit acirc une reacuteduction compensashytoire de lirreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique Leffet global de cas influences en sens contraires se traduit par une diminution appreacuteciable de lIrreacuteversibiliteacute de la comshybustion associeacutee a un leacutegegravere diminution de la perte par irreacuteshyversibiliteacute de la transmission

4) Le soutirage unique introduit une Irreacuteversibiliteacute relative a leacutechange calorifique affeacuterent

St Cette derniegravere irreacuteversibiliteacute disparaicirct dans la cas du soutishyrage continu en pratiqua on se rapproche de ce cas Ideacuteal par lutilisation de soutirages multiples eacutetages

6) Le soutirage diminue la partie de leacutechange calorifique gaz-vapeur qui correspond au domaine de tempeacuteratures Infeacuterieures Par ailleurs la resurchauffe renforce la partie de cet eacutechange qui correspond au domaine des tempeacuteratures supeacuterieures Ces deux proceacutedeacuteii apparaissent deacutes lors cossue deux moyens compleacutemenshytaires de reacuteduire lIrreacuteversibiliteacute de leacutechange avec la source chaude Il sensuit qua leurs effets preacutesentant un caractegravere cushymulatif ce qui expliqua linteacuterecirct da leur combinaison

T) Le cas du cycle bull resurchauffe et a soutirage unlquo appelle una remarque Importante En effet le point J (fig 25) sa trouve dans le domaine de la vapeur surchauffeacutee ce qui entrains una doubla conseacutequence La premiegravere conseacutequence aet 1existence dune deacutesurchauffa da la vapeur soutireacutee avant se condensation ce dont la parte par irreacuteversibiliteacute da leacutechange calorifique au Boutiraga doit eacutevidemment tent eaarpte ta seconde conseacutequence aet lt3ue la travail du eycle da Carnet eorraoBondant ou ooutirogo

liiii - ^ f E = 3 laquo a

trade 5 I D 1 III

- j ^ ^

^^^ai

kll

III IN

^ ^ ^ K ^ Ecirc

=

_ ^ S ^ Euml 3

^ ^^S^BB

^=^^B

=

mdash trade

ad

-=m -

bull-^mmss^mms

Jet

T A J

S J

r T-laquo

82

continu pris comme reference dolt Ecirctre calculeacute en bull basant non plus sur la tempeacuterature de saturation de la vapeur soutireacutee mais bien sur la trai (sect 112) relative au refroidissement JK (decircsurchauffe et condensation)

2)

3)

52 CYCLES REELS A Vitrei

521 Cycle simple La reacutealisation du cycle impose

un certain nombre de contraintes Figum 25 et de limitations qui sont S loshy

rigine de pertes dexergie nouvelles En ce qui concerne le cycle simple qui deacuterive directement du cycle de Kirn eacutetudieacute preacuteceacutedemment (sect 511) nous sommes ameneacutes a prendre en consideacuteration les modifications suivantes

1) Le refroidissement des gaz eat limiteacute 120degC ce qui repreacutesente la tempeacuterature des gaz t la chemineacutee du geacuteneacuterateur de vapeur La tempeacuterature de condensation est supeacuterieure a la tempeacuterature da lambiance La pression da condensation est en effet fixeacutee a 004 bar ea qui correspond t une tempeacuterature da saturation do 290C

Les reacutesistances passives qui affectent principalement leacutecoushylement da la vapeur dans la turbins engendrent una irreacuteversibishyliteacute da la deacutetante Le rendement isentropique de la deacutetento qui tient compte de ces pertes est ici de 85 I

Bxergle_des_gaz_t_la_ccedilhemlneacutee

Ayant adopteacute une tempeacuterature da 120C a la chemineacutee noua nouo proposons da deacuteterminer lenthalpie correspondante dea gaz Comao la nature du combustible et la valeur de lexcegraves dalr sont ldentlquoo I collas des caa theacuteoriques (S 51) noua pouvons encore utllioor le tableau 9 qui noua donne pour les gaz da combustion lontholpio lontrople at laxargie calculeacuteeraquo da 100c an ICOC Coot oinoi quo noue obtenons par Interpolation pour la tempeacuterature) do 120degC prucircciteacutee laccroissement danthalpia qui correspond 0 la porto co-leslflqua i 1 chemineacutee i

H ut - Ho deg 26172 feJffitfeg de C

En proceacutedant dune maniegravere analogue nouo obtenons par alllouro la parte dQxergla dos gaz fi la choainOo gt

Bg o (Du - H 0) - To (Siso - Soraquo a 4803 Uatkg do C

Icirc5E2iuml9SSMicirciiipoundSecirc2lQSS5agravegSEcircl9S Sjonoigio lt3u ccabua4A6gtiumlo 006 coca prOcOacircorsan Bi deg 011200

Woecircfcg acirco e ha fcc~-acirciroftoiro oacircampobafciqiao acirco escacircuolaquoton Otont oncoiro

Ii

Jvya

1 - bull

83

de 1558degC (sect 5ll) lexergie correspondante des gaz est Ei bull 269282 kj Dougrave encore la perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la combustion E - E - 141918 kJatkg de C

ipoundEiiumlSESieumliiipoundf-acircS_i5_poundESSS5iSiumli2S_pound2i2poundifi3SS La chaleur utile des gaz est eacutegale au pouvoir calorifique du

combustible (P - 39SS00 kJatkg de C) diminueacutee de la perte calorishyfique a la chemineacutee (H l l ( - H

0 - 395500 f 26172 - 369328 kj

La chaleur fournie 1 leau pour ramener le condensacirct liquide satureacute a 290C (h bull 1214 kJkg et s c - 0422S kjKkg) a

leacutetat de vapeur surchauffeacutee (140 bar et 5400 est eacutegale a (fig26)

q - h - h - 3432 - 121 laquo 3311 kJkg a c

Dougrave la production speacutecifique de vapeur

n bull 0 q - 1115 kgat kg de C

Lexergie de la vapeur laquoeacutecrit

E - n K h - h ) - T U - a il v a o o a o

bull 1115 [(3432 - 0) - 2732 (6531 - 0] - 183721 kJatkg de C

Lexergie Et dea gas 11S58C sa deacutecompose an trois termeraquo I laquoavoir lexergie da la vapeur vive lexergie des gaz la chemineacutee et la perte dexergie dua I lIrreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique gas-vapeur laquelle sobtient par diffeacuterence lt

(El - Ej) - E v - (269282 - 4805) - 183721 raquo 80756 kj

poundpoundIcircvpoundSicircegraveicircicircicircEcirc-acirc3_sS-4SpoundS3EumlSSIcirc_B9poundpoundSacirciiuml2SpoundSicirc9SS-S9QdSSS5pound bull Conae on peut la veacuterifier sur le diagrauna da Molllar il corshy

respond a leacutetat a situ bullbull fin da deacutetente lsentropique lenthalple de la vapeur h - 1967 kJkg Compte tenu du rendement isentropique de la turbine (n bull 85 ) on obtient en fin de la deacutetente reacuteelle gt

fe^ - 2187 kJlaquo i x^ - 08492 t s b gt bull 7261 kjKkg

OoO le travail produit par la turbina i

W o n (ha - hj^) - IISS (3432 - 3187) bull 138817 kJatkg do C

En fin da deacutetente la vapeur posseacuteda encore leKerglo gt

B c - n [(raquobdquo - h 0) - T 0 ( V - a e )

bull 1115 1(218 - 0) - 2732 (7261 -0)1 = 22667 Uatltg do C

Cetta axergle que possegravede encore la vapeur lechappcaont de la turbina repreacutesenta la porta dexergie au eondanoeuir

Par allieurraquo la porta dexergie pat irricircv irsiMHtO do la 66-tenta est eacutegala t la diffeacuterence antre U s esccies assistais ofc Gamp~

^aSLiraquo^

n a i e de la v a p e - r z i r - rv -Se i j t r a v a i l prcdLii t

(E - E ) - W bull 133~2 - 26Ccedil) v c 138817 = 2223 kJ ampzltz de C

B

Figure 26

5ii52_SiumlSE2ficirci9yS

Actif - exergie du combustible Passif - Irreacuteversibiliteacute de la combustion

- irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail produit - irreacuteversibiliteacute de la deacutetente - perte dexergie au condenseur - perte dexergie a la chemineacutee

Rendement exergeacutetlque bull W E raquo 338 t Rendement thermique bull W P -351 t

411200 kJ 100 t 141916 kJ 34 5 raquo 60756 kJ 19 6 1 138817 kJ 33 8 1 22237 kJ 5 4 t 22667 kJ 5- 5 t 4805 kJ 1 2 t

522 Cycle a soutirage et a resurchauffe

Le cycle que nous consideacuterons agrave preacutesent conserve les caracti-ristlques du cycle eacutetudieacute au paragraphe preacuteceacutedent Il comporte ceshypendant en plus une resurchauffe effectueacutee sous la pression de 30 bar jusquagrave la tempeacuterature de 540degC en outre il possegravede un soushytirage i la pression de 6 bar Dailleurs le reacutechauffage de leau dalimentation jusquagrave t - 1588degC (tempeacuterature de saturation pour 6 bar) oblige I relever la tempeacuterature atteinte par les gaz i le sortie de la chaudiegravere Compte tenu des exigences de leacutechange cashylorifique nous admettrons que les gaz quittent 1eacuteconomlseur 1 la tempeacuterature de 250C Toutefois grace A lemploi dun rSchauffeur dair on conservera une tempeacuterature de 120C a la chemineacutee

En nousreacutefeacuterant au cycle eacutetudieacute au paragraphe 521 nous pouvons y reprendre les reacutesultats suivants qui restent valables ici

- exergie du combustible E =bull 411200 kjatkg de C

- enthalplo des gai 1 120degC H raquo 26172 kJatkg de C

exorgie des gaz 1 120c (chemineacutee) E laquobull 4805 kJatkg Je C

85

poundsectEb5jpoundfaS_EumlS_il2iiuml On a calculeacute preacuteceacutedemment que 1enthalple des gaz eacutetait

H 120 bull 26172 kJ a la tempeacuterature de 120degC On obtient dailleurs par interpolation dans le tableau 9 une enthalple H J So = 55380 kJ i 25QdegC La diffeacuterence entre ces deux enthalpies soit 29206 kJ repreacutesente la chaleur ceacutedeacutee a lair comburant lors du preacutechauffage ou bien encore 1enthalple de lair preacutechauffeacute puisque son enthalshyple initiale est nulle

Calculons les enthalpies des 714 kmol dair comburant (cf tableau 20) - a 100degC H - 2915 laquo 714 - 20813 kJ - S 200degC H - 5861 714 - 41848 kJ

Par interpolation on en deacuteduit que la tempeacuterature de lair preacuteshychauffeacute est de 1399degC

LA table des entropies donne pour lair

- 1 100C 9060 x 714 bull 6469 kJX

- a 200C 1605 laquo 714 bull 1146 kJK

Dougrave par Interpolation on obtient pour la tempeacuterature de 1399C

S itt - S Q raquo 8460 kJKatkg de C

On obtient finalement lexergie de lair preacutechauffeacute

Ealr deg ( Hraquo V - T o t s V

bull 29208 - 2732 6460 gt 6094 kjatkg de C

En se reacutefeacuterant au tableau 9 on obtient par Interpolation les exergies des get a 2S0C et a 120C on en deacuteduit lexergie ceacutedeacutee per les gaz au reacutechauffeur dair i

SE - 16S10 - 4805 raquo 11705 kjatkg de C

En (in de compte on obtient la perte dexergie par irreacutevershysibiliteacute de leacutechange calorifique au reacutechauffeur dair en sous- trayant lexergie de lair preacutechauffeacute de lexergie quo les gai y ont ceacutedeacutee aolt gt

laquo Hraquo laquolaquoraquolaquo - laquo kJotkg de C gaz air

iraquopoundxiumlJpoundSi6ii4S-SS-licirc_S9SpoundmSi22 v

Lair preacutechauffeacute a 1399C posseacuteda une enthalpio de 39208 kJ qui vient laquoajouter su pouvoir calorifique d combuotible (F gt 395S00 kJ) Par sulto la chaleur deacutegageacutee par la combuotion est de i

39SS00 bull 29208 = laquo24708 kJatkg do C

SI lon admet que cette chaleur a exclusivement servi fi acircchaufter les gagt de combustion ceux-ci sont porteacutes 8 la teœpeacuteiraturo adiaba-tlque de combustion La valeur de cette teapeacuteratusa se calcula pas interpolation dans la tableau 9 oils aeacuteleacutevo ainsi 8 Icirc66SdegC texergle cerraapondanta des gas da ceobuetlon sobtient acirco la aacircso

rsrt-i1raquoiiVf

JsU

86

maniegravere elle vaut donc pour 1661degC E t bull 294030 kjatkg de C

La perte par Irreacuteversibiliteacute de la combustion est eacutegale a la somme des exergies du combustible et de lair preacutechauffeacute diminueacutee de lexergle des gaz a 1661C soit

Ei + E a i r - E - 411200 + 6094 - 294030 raquo 123264 kjatkg de C

Etude_de_la_deacutetente

La cycle eacutetudieacute est repreacutesenteacute sur le diagramme entroplgue acirc la figure 27 Mous adopterons pour chacune des trois deacutetentes parshytielle AI W et JB un rendement isentropique eacutegal a 85

Dans ces conditions on peut calculeacutee en utilisant loa tables thermodynamiques de la vapeur deau ou plus simplement a laide du diagramme de Mollier les enshythalpies las entropies et partant laa exergies de la vapeur aux diffeacuterents pointa caracteacuteristiques du cycle Il vient ainsi i

- h raquo 3432 kJkgaa - 6531 kJKkg

bull r bull 1648 kJkg

- h

rl|urlaquo 27 Y

3055 k J A g j s 1 laquo 6644 kJKkg 1240 kJkg 3S46 kJkgiraquo1

153raquo kJkg 3123 kjkgs 1080 kJAg

1 - 7

347 kJKkg

477 kJKko

h^- 2383 kJkgi a ^ - 7908 kJKkg a b 2225 kJko - h C

1214 kjkgi raquo c lt raquo 0422S kJKkgi a e gt

h^raquo 6704 kjkgi s^- 1931 kJKkg e^

5973 kJkg

1424 kJkg

Deacuteterminons tout dabord la production speacutecifique da vapeur n cest-s-dire la noabra da kg da vapeur produite par la combustion da 1 atke da carbone i

- chaleur Utile i Q raquo raquo - H f i - 393500 - 26172 - 369328 kJ

- chaleur fournie bull 1 kg da vapeur s

q - lth - hfcgt bull (hx - h 4) - (3432 - 6704) + (3546 - 3053)

raquo 3253 kJkg

dougrave n Q i q - 1135 kgatkg de C

Deacuteterminons ensuite la fraction a du dtblt de vopaur qui conshytinua la (SI tan ta aprta la aoutiragai par la bilan calorlgiquo do eo soutirage on obtient s

87

V h 3123 - 6704 _ h - h 3123 - )2icirc4 deg lt 8 1 7 1

3 c

On obtient finalement le travail effectueacute par la turbine

- pour la deacutetente AI W - r (h - h| - 1135 (3432 - 3055)

- 42789 kJ

- pour la deacutetente LJ i M raquo n (hj - h ) - 1135 (3546 - 3123)

bull 48010 kj

- pour la deacutetente JB s W - an (h - h) bull 08171 113S

(3123 - 2383) - 68628 kJ dougrave au total W - W + W + w - 159427 kjatkg de C

On obtientraquo dautre part la parte dexerqie par lrreacuteveralbl-llteacute de la datante

- pour la deacutetente AI UcircE laquobull n (aa - a1) - W

- 1135 (1648 - 1240) - 42789 - 3519 kJ ou 76 de la chute dexergie

disponible

- pour la datante LJlaquo i al - n (ax - a ) -

bull 1135 (1539 - 1080) - 48010 bull 4086 kJ ou 78 I da la chuta dexergie

diaponlbla

- pour la datante JBi ol- an (e - a^j - V raquo 08171 laquo 1135 (1080 - 2225) - 68(28

bull 10897 kJ ou 137 da la chuta dexergie

diaponlbla

dougrave au total i al - A bull il bull UcircE - 18502 kjatxg da C ou

104 t da 1Q aoaate det uutea dexargla diaponlbla

La condanaatlon de la vapeur ayant lieu aoua una tempeacuterature supeacuterieure ( calla da lasbianca 11 an reacutesulte la parta dexargla au condanoaur aelt t

cond 0 n - b deg 1 7 1 1 1 3ltS 2225 bull 20633 kj

La parta par Irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique et ooutl-rage est eacuteglaquole t lexergl de la vapeur regm fin da deacutetonte LJ dioi-nuacircs daa teraae suivante a

- lo travail produit loiraquo da la dtltanta JB laquooit Ndeg

a

la perte par irreacuteversibiliteacute correspondante scit LE

la perte dexer~ie au condenseur soit E ccrd

lexergie de leau calimentation preacutechauffeacutee scit re

On obtient ainsi la perte par irr e vers iliteuml au so--rae

n e - r e scat bull ccnd

= 1135 laquo 1080 - 68628 - 10897 - 2C635 - 113 t H 2 4

= 6256 kJatkccedil de C

La perte par irreacuteversibiliteacute de la ttarsrissicr calorifique au soutirage peut erccre ecirctre deacutetermineacutee par -ne autre voie dail leurs dune porteacutee plus geacuteneacuterale Il sagit er effet dun eacutechange calorifique dont la perte dexergie est eacutegale acirc la diffeacuterence entre lexergie ceacutedeacutee par la condensation de la vapeur satureacutee et lexergie reccedilue par leau reacutechauffeacutee soit

iE sout

n[ (1 - a) (e 3 ) ) )

Il convient de signaler que le reacutesultat obtenu de cette mashyniegravere preacutesente pour le problegraveme traiteacute un petit eacutecart par rapport au reacutesultat obtenu par la premiegravere meacutethode Cet eacutecart est imputable acirc certaines hypothegraveses simplificatrices essentiellement lassimishylation de la courbe deacutechauffement isobare de leau 1 la courbe de saturation Lapplication de cette seconde meacutethode conduit fishynalement 1 faire passer dans le bilan eacutenergeacutetique la perte dexshyergie au soutira- de 15 1 16 raquo

jpoundSYSpound5iEgraveiiipound-5iuml-i5-poundpound5GicircSiiuml2i2D la perte par Irreacuteversibiliteacute de la transmission sobtient en

soustrayant de lexergie E des gaz de combustion a 1661degC les termos suivants

- le travail produit - la perte par irreacuteversibiliteacute de la deacutetente - la perte par Irreacuteversibiliteacute au soutirage - la porte dexergie au condenseur - loxergle des gaz sortant de leacuteconomlseur it 2500

ou 11 vient

94030 - 159427 18502 - 6256 - 2Ucirc635

Blian^ exergeacutetigue

Actif - exergie du combustible - exergie du comburant

Passif - irreacuteversibiliteacute de la combustion - irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail produit - irrucircvorolbllltO do la dOtonte

0 = 72 700 kJatkg do C

411200 kJ 985 laquo 6094 kJ 15 t

123264 kJ 295 laquo 72700 kJ 174 laquo

159427 kJ 382 6

18502 kJ 44 ltk

69

6256 kj 1 5 laquo 20635 kj 4 9 4 6094 kj 1 S laquo 5611 kj 1 3 laquo 4805 kj 1 2

- Irreacuteversibiliteacute au soutirage - perte dexorgie au condenseur - exergle fournie au comburant - irreacuteversibiliteacute au reacutechauffeur dair - perte dexergle S la chemineacutee

Rendement exergecirctique - W Egt - 388 raquo Rendement thermique - W Q bull 403 i

523 Conclusions

Leacutetude du cycle theacuteorique a fait apparaicirctre deux Irreacuteversibishyliteacutes fondamentales dont lune affecte la combustion et dont lautre affecte leacutechange calorifique S la chaudiegravere Lorsquon passe 1 lanalyse du cycle reacuteel on doit prendre en consideacuteration da noushyvelles Irreacuteversibiliteacutes qui concernent notamment la deacutetente le soushytirage eacuteventuel le condenseur et enfin le rejet des fumeacutees dans latmosphegravere

La deacutetente de la vapeur dans la turbina aat accompagneacutee de pertea dexergle qui reacutesultant du frottement da ca flulda contra les organes da la machina at da la turbulence qui reacutegna au aein de leacuteshycoulement Ceat la raison pour laquelle la travail produit par la turbine aat Infeacuterieur 1 la diffeacuterence dexarglesda la vapeur exisshytant entra ladmission et leacutechappement da celle-ci Cet eacutecart reshypreacutesenta du resta la perte dexergle affeacuterente

La parte dexergle au condenseur provient de la chute da tempeacuteshyrature axlatant entra la tempeacuterature de condensation et la tempeacuterashyture ambiante On constate qua cette perte dexergle de lordre de S t est faible Ella le serait dailleurs encore davantage ai lon avait adopteacute una tempeacuterature da 1SC par example plua conforma au climat moyen da nos reacutegions

h moins da disposer dun geacuteneacuterateur da vapeur dune surface deacutechange infinie ea qui ast eacutevidemment exclu en pratique on ne peut eapeacuterer eacutepuiser toute la chaleur disponible dans laa gas da combustion Dailleurs la danger da corrosion par las produits doxydation du soufra an preacutesence daau condenseacutee fait renoncer I la rechercha da tempeacuteratures tregraves basses I la chemineacute Ceci justifia la choix dune tempeacuterature de 120C an cet endroit Il sensuit une perte calorifique qui pour lexemple eacutetudieacute seacutelegraveve raquo ( raquol cepenshydant le faible niveau da tempeacuterature en cauaa expliqua qua la parte exergecirctique corraapondante neat que d 12 ( 521)

One tempeacuterature relativement basse a la chamlnOe requiert araquo geacuteneacuteral notamment sil y a des soutirages la recours ( un rOchauf-_ feur dair associeacute t la chaudiegravere Pour assurer cot eacutechangour du type gai-gas une compaciteacute satisfaisante on aat obligeacute dadopter bullm eacutecart relativement grand entre lea tesipeacuteraturaa aoyennes doe doua fluides Il en reacutesulta une porte par lrreacutevorslbllltC de 13 0 (S lt-3J)

t impossibiliteacute ds reacuteallootr prmtlquecant un soutirage continu oblige 1 recouritr au soutirage clasalqua Il on reacutesulta uno pointa

90

dexergie due a lirreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique entre la vapeur soutireacutee qui se condense a tempeacuterature constante et le conshydensacirct qui est progressivement reacutechauffeacute Cette irreacuteversibiliteacute thermique avait- deacutejl eacuteteacute analyseacutee dans leacutetude du cycle theacuteorique et nous en avions deacutejagrave conclu que cette irreacuteversibiliteacute pouvait ecirctre reacuteduite par laugmentation du nombre des soutirages

La resurchauffe est au mecircme titre que les soutirages^ un proshyceacutedeacute dameacutelioration du rendement thermique de linstallation cest dailleurs par ces proceacutedeacutes que celui-ci est passeacute de 35j t a 403 raquo dans les deux exemples dapplication preacuteceacutedents cependant la resurchauffe permet en outre de profiter de 1avantagedune pression de vapeur vive eacuteleveacutee sans toutefois subir les inconveacuteshynients inheacuterents a une humiditeacute excessive de la vapeur en fin de deacutetente Il sensuit notamment une conservation du bon rendement de la turbine en fin de deacutetente ce qui va notamment dans le sens de la lutte contre les irreacuteversibiliteacutes qui est finalement iobjecshytif essentiel de la conception des processus thermiques et des cycles

Dans lanalyse qui preacutecegravede nous avons supposeacute que la combusshytion seffectuait dune miniegravere adiabatique et que les gaz eacutetalent ensuite soumis 1 leacutechange calorifique avec le fluide moteur Cette deacutemarche essentiellement theacuteorique preacutesente les avantages suishyvants bull

1) La tempeacuterature du foyer eat deacutefinie sans ambiguiumlteacute

2) La conception du geacuteneacuterateur de vapeur ninfluence en rlerrle bilan exargeacutetique

J) Las irreacuteversibiliteacutes de la combustion et da la transmission aont traiteacutees seacutepareacutement

4) Les Influenccedilas dea resurchauffe at soutirage sur les Irreacuteversishybiliteacutes preacuteciteacutees peuvent ecirctre clairement analyseacutees

Cependant la reacutealiteacute laquoat selon las cas plus ou moins eacuteloishygneacutee da cette situation theacuteorique particuliegraverement dans les chaushydiegraveres fi rayonnement ougrave la rayonnement da la flamme est absorbeacute par laa Ocrans vaporisateurs du foyer Il sensuit un redistribushytion de la pert dexargle antra la combustion et la transmission calorifique mais 11 raate que lensemble de cas deux composantes cest-laquo-dlre an deacutefinitive lraquo parte dexorglo egrave haute tempeacuterature reata Inchangeacute lanalysa deacutetailleacute da cotte porta dcxergla glo-bala doit alora ecirctre traiteacutee caa par cas an suivant notaonont les eacutevolutlona da la tempeacuterature des gai et da celle du fluids notour telles quelles reacutesultent da la conception particuliegravere du gOnacircro-teur de vapeur

En reacutesumeacute dana ce qui preacutecegravede nouo nous aoooas limltOs pour dos raisons de clarteacute et de concision acirc analyser un cycle forto-nant simplifie le nombre da ttoutirage eacutetant notaectant reacuteduit ucirc luniteacute Toutefois on trouvera in fins ici Annexas I et 3) la bilan eiierccedilOtique dacirctallleacute dune contralo thariaiqua do 700 NW

91

53 CYCLES BINAIRES 531 Geacuteneacuteraliteacutes

Sur le diagramme repreacutesenteacute a la figure 28 on a porteacute la quantiteacute de chaleur en abscisse et la tempeacuterature en ordonneacutee-Lobliqugravee SO y repreacutesente le refroidissement des gaz au cours de leacutechange calorifique tandis que la ligne OWVA repreacutesente leacutechauf-fement de leau sa vaporisation ainsi que la surchauffe de la vapeur Lirreacuteversibiliteacute de cet eacutechanqe eacutetant une fonction croisshysante de la diffeacuterence dordonneacutees entre les deux courbes il apparaicirct que le palier de vaporisation joue un rocircle reacutefaste en ce qui concerne cette irreacuteversibiliteacute Ce point avait du reste deacutejagrave eacuteteacute mis en eacutevidence dans un preacuteceacutedent chapitre (sect 232) On peut chercher A reacuteduire la perte dexergie correspondante en ayant recours ai cycle binaire qui dans la version la plus ancienne associe au cycle S vapeur deau un cycle 3 vapeur de mercure dont la chaleur libeacutereacutee par la condensation servira a produire la vaposhyrisation de leau Leacutechauffement du mercure et sa vaporisation eacutetant repreacutesenteacutes par le traceacute WXY sur le diagramme de la figure 29

Xf 1Y M

V

[e

a Figure 29

la combinaison de ce traceacute avec celui qui correspond i 1eacutechaufshyfegraverent de loau (OM) et 1 la surchauffe de la vapeur deau (VA) annonce une reacuteduction de lIrreacuteversibiliteacute relative i la transmisshysion calorifique entre la gaz et les deux fluides moteurs cest ce que nous nous proposons de veacuterifier quantitativement

S 32 Etude du cycle binaire

Ccedilalccedilul_du_travccedilil

Le cycle de Him effectueacute par la vapeur deau est repreacutesenteacute par le traceacute OWVABO (fig 29) le cycle de Ranklne amp vapeur de irer-curo qui lui est associeacute correspond au traceacute WXYiw

Coouae preacuteceacutedemment nous supposons pour leau que la condenshysation seffectue 1 la tempeacuterature de 0degc ot que la vapeur vive est ourchduffeacutee s SlaquoampC En revancha la proceacutedeacute neacutetant pleinement officoce que dans lQ ceo dun poller do voporiootion eacutetondu nous linttorons la pression do vaporisation de loau A 40 bar Dono coo conditions la taop3returo de saturation sera do 250degC co qui fixa

Figure 28

i

92

dans lhypothegravese dun eacutechange calorifique reacuteversible la tempeacuterashyture de condensation de la vapeur de mercure acirc cette laquoterne valeur il en reacutesulte alors- une pression de condensation de 098 bar (1 ata) pour ce fluide

La pression de vaporisation du mercure est fixeacutee par la conshydition selon laqjelle le point X qui caracteacuterise leacutetat de liquide satureacute (mercure) se trouve sur la courbe de refroidissement des gaz car la courbe deacutechauffement ne peut eacutevidemment recouper cette courbe Comme on le veacuterifiera la pression de 785 bar (8 ata) sashytisfait 1 cette condition

Pour le mercure A leacutetat de saturation on a [S]

p bull 785 bar t - 496C V - 6946 kjkg h = 3609 kjkg s - 01440 kJKkg s - 05230 fcJKfcccedil

p bull 0098 bar t laquo 2S0c h bull 3454 kJkg h = 3337 kjkg s - 00892 kjkg s - 06615 kJKkccedil

Pour la vapeur deau a leacutetat de saturation on a

j - 40 bar t - JSOC- h - 1087 kJkccedil h = 2B00 kjkg s raquo 2796 kJKkg s - 6068 kJXkccedil

Pour la deacutetente isentropique YZ du mercure on calcule facileshyment la valeur de lenthalpie finale soit h - 2613 kjkg

L4 chaleur ceacutedeacutee par la condensation du mercure est

h - h bull 2613 - 3454 - 2268 kjkg

Par suite la vaporisation dun kilogramme deau requiert lushytilisation dans le second cycle dune masse de mercure eacutegale a

1 = (h- - h- ) (h - h ) v w MO w Hg

bull (2800 - 1087) 2268 laquo 7553 kgHgkccedilH20

Deacuteterminons les quantiteacutes de chaleur ceacutedeacutees par les ccedila au cours Js diffeacuterentes phases en les rapportant au kg deau

- laquochauffement de leau (h - h ) - 108 - 0 - 1087 kj kaHIicirc w deg H20

- surchauffe de la vapeur (h - h ) raquo 3516 - 2800 raquo 36 k_- kgH2 3 H20

- bulleehouf fement et vaporisation du mercure

1 ih - h I = 7553 raquo 13609 - 34541 - 2165 kj kaK20 y B Hg

3ougrave pour lensemble des deux cycles

ltg = 1087 bull 736 bull 2465 deg 4288 kJttgH20

S3

Le quotient de la chaleur disponible dans le combustiblepar cette chaleur q donne la production speacutecifique de vapeur deau

m raquo 395500 4268 raquo 9223 kgatkg de C

Dapregraves ce qui preacutecegravede le pourcentage de la chaleur disposhynible q consacreacute a 1eacutechauffement de leau est eacutegal acirc

(h - h ) q - 1087 4288 = 2S3 t w deg H20

ce qui fixe labscisse du point W sur le diagramme (fig 28) son ordonneacutee eacutetant donneacutee par la tempeacuterature de saturation de leau agrave la pression de 40 bar soit 250degC

Le pourcentage de la chaleur disponible utiliseacute par 1eacutechaufshyfegraverent de leau et celui du mercure est eacutegal egrave

v deg H20 x w Hg

= 1(1087 - 0) bull (6946 - 3454) raquo 7553] 4288 = 315 S

ce qui fixe labscisse du point X dont lordonneacutee est donneacutee par la tempeacuterature de saturation du mercure pour la pression de ~85 bar soit 496degC

Lordonneacutee du point S eacutetant eacutegale acirc 1556C (tempeacuterature adia-batique de combustion)et son abscisse eacutegale agrave q on veacuterifie aiseacute-xent que le point X se situe pratiquement sraquor la droite OS candis que le point W lui est infeacuterieur La condition ds non recoupement de la courbe de refroidissement des gaz par les courbes deacutechauf-fement des fluides moteurs est donc veacuterifieacutee avec une approximation satisfaisante

Le travail du cycle de Rarkine effectueacute par le mercure vaut

Kbdquo - ml I(h - h ) - T (s - S )] Hg y w w y w H g

raquo 9223 gt 7553 [(3609 - 3454) - 5232 (0523c - 00892raquo

- 69240 kj

Le travail du cycle de Hirn effectueacute par leau vaut

laquobdquogtbdquo m I (h - h ) - T (s - s gt ] K20 a o o a o H 2 0

- bullgt 9233 1(3536 - 0) - 2732 (7205 bull 0 ] laquo 144579 kj

Le travail de deacutetente total vaut

K laquo K bull W laquo 69240 - 144579 = 213819 kj atkg de C

ipoundpoundySpound3ibiiAE_do_Vltccedilha^ge ccedilalorlf iguo Comme prlaquocOdo0mont (g 5 1 1 ) l oxorgio dSa gai do combustion

9lt

est de 269282 kJ pour la tempeacuterature adiabatique de combustion de 1556degC La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la combustion est encore eacutegale agrave 141918 kjatkg de C

La perte dexergie par Irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique entre dune part les gaz dautre part leau et le mercure sobshytiendra en soustrayant le travail de deacutetente total de lexergie des gaz soit

E - W - 269282 - 213819 raquo 55463 kJatkg de C

sectiiS5_sectiumlsectpound2poundiSSS Actif - exergie du combustible Passif - irreacuteversibiliteacute de la combustion

- irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail de deacutetente (eau) - travail de deacutetente (mercure)

Rendement exergeacutetique W Ei raquo 520 Rendement thermique H P bull 541 raquo

533 Conclusions

Nous avons eacutetudieacute au paragraphe 511 le cycle de Hirn S vapeur deau utilisant les mecircmes conditions de combustion et de condensation que le cycle binaire eacutetudieacute ci-dessus Nous constatons ainsi que lorsquon passe du cycle de Hirn au cycle binaire les rendements tant thermique quexergeacutetique augmentent de faccedilon remarquable amp savoir de 480 raquo a 541 I pour le premier et de 462 agrave 520 peur le second

Une telle ameacutelioration reacutesulte essentiellement de la diminushytion (de 193 agrave 135 t) de la perte par irreacuteversibiliteacute de la transshymission En effet dans le cas du cycle binaire la preacutesence dun palier de vaporisation amp haute tempeacuterature entraicircne un relegravevement important de la tempeacuterature moyenne inteacutegreacutee relative a lensemble des deux fluides moteurs Le cycle binaire apparaicirct ainsi au mecircme titre que les soutirages et les resurchauffes comme constituant un proceacutedeacute permettant de reacuteduire lirreacuteversibiliteacute de la transmission

On notera que le travail produit Far la vapeur deau dans le cucle binaire est sensiblement reacuteduit parce quon a adopteacute pour le cycle a vapeur deau correspondant une pression de vaporisation peu eacuteleveacutee Cependant cette diminution est tregraves largement compenseacutee par lemportant travail produit par la vapeur de mercure

Si le cycle binaire mercure-eau a eacuteteacute abandonneacute apregraves quelques rares applications aux Etats-Unis cest en raison des progreacutes reshymarquables qui ont permis aux cycles a vapeur deau classiques datteindre des rendements nets qui sont actuellement de lordre de 40 4 (sur PCI) et qui pour les pressions de vapeur vive actuelshylement utiliseacutees conduisent agrave des paliers de vaporisation trop peu eacutetendus pour sadapter efficacement S la combinaison doo doux cyclaa

Le meilleur cycle aeacuterait celui pour loquol leacutechange calorifique avoc la source chaudo ao ferait ucirc uno toopSraturo constants et trOo

411200 kJ 100 raquo 141918 kJ 345 55463 kJ 13S 144579 kJ 352 69240 kJ 166 raquo

95

eacuteleveacutee En fin de compte on en reviendrait ainsi au cycle de Car- not poundbull

En conseacutequence il faudiait disposer dun fluide moteur pos- bull seacutedant un large palier de vaporisation pour une tempeacuterature maxi- Ccedil maie du cycle Un tel fluide existe sous lespegravece du soufre dont laJ tempeacuterature de saturation est par exemple de 7S0degC pour la pression de 24 bar Cependant comme ce fluide est inutilisable aux faibles bull tempeacuteratures le cycle 3 vapeur de soufre constituerait alois un y cycle a haute tempeacuterature auquel serait associeacute un cycle agrave basse Js tempeacuterature fonctionnant amp la vapeur deau Bien que le cycle woj soufre-eau nait encore jamais eacuteteacute reacutealiseacute 11 fait actuellement gt lobjet de recherches et selon ses proiroteuis il pourrait attein- j( dre un rendement de 55 [27] ff

Lorsque dans des conditions climatiques particuliegraveres on dis-raquo pose deau de refroidissement tregraves froide il est avantageux pour - le rendement de prolonger la deacutetente de la vapeur aussi loin que possible Toutefois eu eacutegard aux tregraves grands volumes massiques de la vapeur deacutetendue on se heurte J la limitation de la section deacute- - bull chappement de la turbine Cette difficulteacute pourrait ecirctre eacuteludeacutee par) lutilisation dun cycl de queue effectueacute par un fluide bien t adapteacute aux tempeacuteratures voisines de la tempeacuterature ambiante tel iuml que notamment lammoniac (28) Dans ces conditions la chaleur neacute- ^ cessaire agrave leacutechauffement et principalement a la vaporisation de V 1ammoniacest fournie par la condensation de la vapeur deau dans V le cycle de tecircte associeacute la tempeacuterature de cette condensation ayant par ailleurs eacuteteacute releveacutee a une valeur judicieusement choisie Toutefois la reacuteduction de la perte dexergie au condenseur rendue possible par ladjonction du cycle 1 vapeur dammoniac se fait au bull prix dun eacutechange calorifique Intermeacutediaire qui constitue lui-mecircme une source dirreacuteversibiliteacute thermique Cependant 1raquo perte dexershygie correspondant amp cet eacutechange est peu importante en raison des conditions tregraves favorables a leacutechange calorifique a savoir deux fluides a tempeacuterature constante et dexcellents coefficients de transmission par convection (condensation et vaporisation) ce qui bull permet en fin de compte dutiliser une tregraves faible diffeacuterence de 1 tempeacuteratures

On peut sa demender si le choix de la tempeacuterature de coupure t^ cest-a-dire le niveau de tempeacuterature auquel correspond leacuteshychange calorifique entre leraquo deux fluides moteurs est indiffeacuterent Pour reacutepondre i cette question 11 faut se reporter au paragraphe 221 od lon a montreacute que pour une valeur donneacutee de la diffeacuterence 4e tempeacuteratures correspondant a leacutechange conducto-convoctif la chute dexergie est approximativement Inversement proportionnelbull agrave (ougrave T = t bull 273) Il sensuit que lorsque la tempeacuterature Ce

coupure seacutelegraveve il y a diminution de la porte dexergie relative S leacutechange calorifique mercure-eau

Dugraveno le cas ideacuteal ougrave leacutecart do tempeacuterature de lSchango caloshyrifique mercure-eau tend vero slaquoro coot-O-dlro dans la cas do la rdvorolbllltO la cyclo binaire ose Oqulvalont au cyclo unlquo

96

OWXYZABO parcouru par un seul et mecircme fluide la deacutetente serait alors diviseacutee en deux parties seacutepareacutees par une surchauffe intermeacuteshydiaire

54-CYCLE AVEC DOUBLE PRESSION DE VAPEUR VIVE

541 Geacuteneacuteraliteacutes Pour eacutetudier le cycle avec double pression de vapeur vive

nous consideacuterons une application classique de ce proceacutedeacute a savoir celle qui concerne les centrales nucleacuteaires dont lereacuteacteur est refroidi par un fluide caloporteur gazeux (filiegravere Magnox deacutevelopshypeacutee en Grande-Bretagne) raquo

Au paragraphe 5 nous avons eacutetudieacute le cycle reacuteel de la censhytrale thermique acirc vapeur toutefois fortement simplifieacute de maniegravere 3 assurer la clarteacute ainsi que la concision de lexposeacute Cest dans la mecircme perspective que nous deacutevelopperons ci-apreacutesi leacutetude du cycle reacuteel mais simplifieacute de la centrale c01dbury appartenant a la filiegravere preacuteciteacutee [19bls]

542 Etude du cycle simple

Le reacuteacteur nucleacuteaire est refroidi par du dloxyde de carbone sous pression Sachant que la tempeacuterature de luranium meacutetallique utiliseacute ne peut deacutepasser 660C (point de transformation du meacutetal) on est conduit 1 limiter la tempeacuterature de ce gaz caloporteur 1 412C compte tenu des exigences de leacutechange calorifique Par ailleurs pour le deacutebit optimal de gaz la tempeacuterature infeacuterieure de celui-ci a eacuteteacute fixeacutee 1 24SC Par conseacutequent la chaleur fournie par le reacuteacteur I chaque kilomole de dloxyde de carbone seacutecrit (cf tableau 20) i

Q - Htraquo - H - 17899 - 10046 - 7853 kJ

La fission nucleacuteaire permet ^atteindre des tempeacuteratures exshytrecircmement eacuteleveacutees en cas dexplosion nucleacuteaire par exemple on peut en conclure que lexergle du combustible nucleacuteaire est pratishyquement eacutegale A la quantiteacute de chaleur quil deacutegage soit Ici

Z - 785J kJ Lors de son eacutechauffement de 245C I 412c l e dloxyde de car-

bono a reccedilu l exergle i ETj = ( H i - Hraquo ) - T ltS i - S i )

- raquo 17899 - 10046) - 2732 raquo (3896 - 2566) = 4219 tcJ

La perte dexorgie au reacuteacteur est eacutegala fl lexergle du com-buotlble nucleacuteaire diminueacutee de 1eacutenergie reccedilue par le gaz

Ei - E lt= 7853 - 4219 = 3634 kJ

La pression do vapour vive est liaitSQ par la condition do rocircucirclloor un flchango calorifique sugfiioaiKaant oiumlricaco ontro la gas

97

caloporteur et le fluide moteur Nous veacuterifierons ci-dessous que pour une pression de vapeur eacutegale agrave50 bar le pincement de tempeacuteshyrature TM (fig 30) qui se situe au deacutebut du palier de vaporisashytion est de lordre dune cinquantaine de degreacutes

Preacutecisonstout dabord que la vapeur vive est satureacutee agrave la pression de 50 bar et que la condensation seffectue sous la pression de 004 bar ougrave lon a

- a 50 bar

h = 1154 kJkg s - 2912 kJKkg h - 27 94 kjkg s raquo 5973 kJKkg

Tigure 30

Il vient ainsi

a 004 bar et t _ sat h bull 1214 kJkg h - 2554 kjkg

290degC (condensation)

- 04225 kJKkg bull - 8475 kJKkg

la production speacutecifique de vapeur (fig 31)

2 mdash 2 7 9 4 M 2 1 4 2 V ^ 1 h - h da C02

T

bull

T

bull t OLI-

- le bilan calorifique de leacutechange relatif 1 la vaporisation qui donne

) H H (ha - h

Figurraquo 31

iB99 - 294 (2794 - 1154) - 13077 kJ

- dougrave par interpolation dans la table des enthalpies du C02 la tempeacuterature t - 3115C valeur qui deacutepasse de 476C la tempeacuterashyture de saturation de la vapeur vive et qui est donc acceptable

Pour la cycle a vapeur consideacutereacute (flg 31) et pour un rendement lsentroplque do deacutetante laquogai 1 85 t on calcule facilement leacutetat de la vapeur ucirc la sortia de la turbine il vient ainsi

8 - 6 465 kJXkg o t^ - 1947 M k g a t

Le t r a v a i l produ i t par l a t u r b i n e s eacute c r i t i

M bull n l h deg sect - hj^) - 2 94 raquo (2794 - 1947) = 2490 kJ

L e x e r g i a de l a vapeur v i v e vaut

E = n t ( h h v lt laquo - a - - o raquo

= 2 94 ( (2794 - 0) - 273 2 (5 973 - 0 ) ] raquo 3417 kJ

La p e r t e d e x e r g l e au condensour e s t eacute g a l a fi l e i i o r g i o do l a vapour deacute tendue s o i t i

E c o n d deg n V - h V T_ l t degv

deg 3 8 0 tUBlt37 = 0 = 2 7 3 3 (S 003 - 0) ] = 331 4 ftj

98

7853 kJ 100 3634 kJ 463 802 kJ 102 laquo

2490 kJ 317 396 kJ 50 raquo 531 kJ 66 laquo 317 t

La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la deacutetente est eacutegale a la diffeacuterence entre les exergles initiale et finale de la deacutetente diminueacutee du travail de la turbine

(E - E ) - W - (3417 - 5314) - 2490 = 3956 kJ i v cono

La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de leacutechange gaz-vapeur est eacutegale a lexergie reccedilue pai le gaz caloporteur diminueacutee des trois termes suivants le travail de la turbine lirreacuteversibiliteacute de lagrave deacutetente la perte dexergie au condenseur Il vient ainsi

4219 - (2490 + 3956 + Si4) bull 802 kJ

5ilecircS_Ecirc5sectiuml9EcircEumll3ueuml Actif - exergle du combustible nucleacuteaire Passif - irreacuteversibiliteacute au reacuteacteur

- irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail de la turbine - irreacuteversibiliteacute de la deacutetente - perte dexergie au condenseur

Rendements thermique et exergeacutetique

543 Cycle agrave double pression de vapeur vive

On a vu preacuteceacutedemment que la neacutecessiteacute dassurer un eacutecart de tempeacuterature suffisant entre le gai et la vapeur entraicircnait une lishymitation de la pression de vapeur vive preacutejudiciable au rendement du cycle Leffet neacutefaste de cette contrainte peut ecirctre atteacutenueacute comme nous allons la veacuterifier par la recours au cycle a double pression de vapeur vive

En nous Inspirant des caracteacuteristiques de la centrale nucleacuteaire de Oldbury (19 bis] nous adoptons pour la partie a basse pression (BP) une pression de vapeur vive de 50 bar et pour la partie a haute pression (HP) une pression de vapeur vive de 100 bar la pression de condensation eacutetant de 004 bar Pour simplifier nous supposons encore quil ny a pas de surchauffa

Le cycle ayant seul eacuteteacute modifieacute nous aurons encore comme au paragraphe preacuteceacutedent pour 1 Jcmol de COraquo t

- lo chaleur deacutegageacutee par le reacuteacteur i 0 raquo 7853 kJ - lexergie du combustible nucleacuteaire i E raquo 7853 kJ - lexergie fournie au gas caloporteur i E = 4219 kj - la perte dexergie au reacuteacteur t S - E raquo 3634 kJ

Le cycle BP est Identique au cycle unique eacutetudieacute au paragraphe 5laquo2 En ce qui concerna le cycle HP on a

- fl 100 bar laquot t raquo 3110C i h = H08 kJkg o = 3360 kJKkg h = Icirc728 - S = 5620 -

lopooons-noue oncoro entra leo pointe T ot M (fig 32) uno dif-SOjromco do torapeacuteffaturreg amp uno cinquontaina do dogrfio at ducirctonainono lo fraction y du acircOble total gui parcourarc lo cycle HP en Qdoptont ontro loo polnto 0 ot H un Ocart do tcapflroturo du mfco ordro do

99

grandeur On ob t i en t a i n s i la production speacutec i shyfique de vapeur ( f ig 33)

(h )y h - h a

7853

bull ( 1 - y )

icirc y Figure 32

am

( 2 7 2 8 - 1 2 1 4 ) laquo 0 6 2 4 + ( 2 7 9 4 - 1 2 1 4 ) laquo lt 1 - 0 6 2 4 )

raquo 2 984

en ayant adopteacute y = 0624 en premiegravere approshyximation

Le bilan calorifique de leacutechange corresshypondant au refroidissement du gaz entre les points D (t - 412degC) et S seacutecrit si lon se fixe en 5 une tempeacuterature eacutegale a la

Figure 33

H

9 M S

- H dougrave y n(h-h)

HP

tempeacuterature de saturation (HP) augmerteacutee de 50degC soit t raquo 311 + 50

Hd _ s bull y bull ( h 17899 - 15440

2984 raquo (2728 bull 1408)

- 361C

- h gt H P

raquo 0 634

ce qui confirme la valeur y bull 0624 supputeacutee

Le bilan calorifique de leacutechange correspondant au refroidisshysement du gaz entre las points S et T seacutecrit

dougrave H

H H t

- 15440

t(l-y) (h--h) BP

( h Kp- hBP ]

2984 [(l-0624)laquo(2794-1154)+0624 (1408-1154)]

- 13127 kJ

DoO par Interpolation dans la table des enthalpies du dloxyde de carbone on trouve t - 312SC ce qui correspond a un eacutecart de tempeacuterature acirc t J 1 2 S _ bdquo 3 9 4 e 6 c

par rapport ucirc la tempeacuterature de saturation (BP)j nous admattrono quo cet eacutecart de tempeacuterature satisfait a la condition imposeo

En adoptant pour las deacutetentes un rendement iaantroplqua de 83 0 on calcula aiseacutement les enthalpies et ontroploe finales

h f l = 1847 kJkg raquoz deg 6135 kJKkg

h b = 1947 kJkg et et 8 deg 6466 kJKkg

D

Lo travail produit globalement eot Qgal Q i

H = n y[(h a-h r) bull (1-y) (h-^)] a 29Bltl = t0(S2ltraquo(3728-18laquo7)(l-0623)raquo(27Si-19lt)7) ] = 2391 M

100

Calculons ensuite les exergies de la vapeur en deacutebut et en fin de chacune des deux deacutetentes

E bullraquo ny[(h -h )-T (s - s ) ] (avec h = s = 0) e e o o e o o o

= 29840624lt(2728-2732laquoS620) = 2221 kJ

bullE-f= ny[(h f-h o)-T o( f l f-s o)J

= 2984-0624raquo(1847-2732laquo6135gt raquo 3183 kJ

E a - n(l-y)((ha-ho)-To(sa-so)J (avec i-y raquo 0376)

- 29B4raquo0376raquo(2794-27325973) - 1304 kj

laquobdquo- n(l-y)[(h b-h o)-T ots b l- S o)]

raquo 2984laquo0(376x(1947-2732laquo6466) raquo 2025 kJ

La perte au condenseur est eacutegale acirc la somme des exergies en fin des deux deacutetentes

Econd Ef Eb 3 l 8 3 2 0 2 lt 5 5 2 1 k J

La perte par irreacuteversibiliteacute des deacutetentes est eacutegale a la somma des exerglao de vapeur vive HP et BP diminueacutee du travail proshyduit globalement et de la perte au condenseur

E + E - M - E deg 2221 bull 1304 - 2591 - 521 - 413 kJ e a cond

La perte par irreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique gaz-vapeur est eacutegale S lexergie des gaz El diminueacutee des trois tonnes suivants le travail produit la perte par irreacuteversibiliteacute deo dotantes la perte dexergle au condenseur

4219 - (2591 + 413 + 521) - 694 kJ

Eumlii22i32pound9sectpoundi2i2 Apctlf i - oaorgio du combustible nucleacuteaire t 7853 kJ Pooolf i - Irreacuteversibiliteacute au reacuteacteur t 3634 kJ

- irreacuteversibiliteacute de la transmission t 694 kJ - travail do la turbine gt 2591 kJ - Irreacuteversibiliteacute des deacutetentes t 413 kJ - porte d exorcjle au condenseur 521 kJ

Rondcmonto thermique ot oxorgStique i 2591

544 Conclusions

La conporoloon du cyclo oimplo ot du cyclo ucirc doubla prooolon do vapour vivo montro quo lo rondomont thorraiquo (ou anargOtlquo) poooo acirco 317 S dano lo prouiior caa Q 330 0 dano lo oocond Cotto oaOliorotion rucircoulto oaoantlollonont acircuno reacuteduction da lirrOvoroi-

100 t 4 6 3 raquo

8 8 t 3 3 0 6

5 3 0 6 6 laquo

853 o 3 3 00

101

biliteacute de la transmission gaz-vapeur qui passe dans les mecircires conshyditions de 102 S 88 raquo En effet le recours acirc la vaporisation bleacutetageacutee conduit S une augmentation de la tmi relative acirc la vashypeur ce qui va eacutevidemment dans le sens dune reacuteduction de lirrecirc-

versibiliteacute thermique correspondante Par ailleurs on retrouve ici une application typique du proceacutedeacute de reacuteduction de lirreacuteversibiliteacute de leacutechange avec vaporisation sous pressions multiples qui avait

eacuteteacute eacutetudieacute au paragraphe 232

Le cycle 3 double (ou multiple) pression de vapeur vive consshytitue un proceacutedeacute dameacutelioration du rendement du cycle au meacuteve titre qe les resurchauffes et les soutirages Mais le recours acirc ce pro-jeacutedeacute ne 3e justifie que lorsque la ligne de refroidissement du gaz chaud est 3 la fois limiteacutee en tempeacuterature initiale et assez inclishyneacutee Nous rencontrerons dailleurs plus loin une autre application typique de ce proceacutedeacute agrave propos des cycles combineacute gaz-vapeur (sect 623)

Dans leacutetude qui preacutecegravede on a supposeacute pour simplifier que la vapeur vive eacutetait satureacutee Cette eacutetude pourrait ecirctre eacutetendue au cas de la surchauffe ce qui reacuteduirait quelque peu lirreacuteversibiliteacute de leacutechange thermique gaz-vapeur mais sans modifier sensiblement la comparaison des deux caa

La reacutealisation du cycle i double pression de vapeur vive imshyplique une modification par rapport i leacutetude du cycle qui preacutecegravede

(fig 34) En effet la vapeur produite a 100 bar est dabord deacutetendue dans le corps HP de la turbine puis apregraves une eacutelimination de la phase liquide la vapeur ainsi obtenue vient sajouter S la vapeur vive produite i SO bar de sorte que cest la totaliteacute du deacutebit de vapeur qui poursuit la deacutetente dans la corps Bp de la turbine Cette conception preacutesente un double avantage dune part elle permet lutilisation dune turbine unique de lautre elle eacutevite un humiditeacute excessive de la vapeur en fin de la deacutetente de la vapeur produite t 100 bar moyennant lInterposition dun stcheux de vapeur entre les corps HP et BP

Lanalyse exergeacutetlqu du cycle 1 double pression de vapeur vive noua a conduit eacutetudier la conception des centrales nucleacuteaires de la filiegravere MASNOX De mecircme les centrales de la filiegravere PWR aujourshydhui largement reacutepandue preacutesentent certaines particulariteacutes inteacuteshyressantes qui pourraient conduire 1 une analyse analogue Si uno telle analyse ne figure pas dans le preacutesent chapitre cest parce que leacutelaboration du bilan exergeacutetlque complet dune tranche nucleacuteshyaire de 900 MW a eacuteteacute preacutesent bull lannexe 3 in fine

rieraquo 34

102

S5 CONSIDERATIONS GENERALES SUR LES CENTRALES NUCLEAIRES

Dans leacutetat actuel de la technique les reacuteacteurs nucleacuteaires sont soumis agrave une tregraves stricte limitation de tempeacuterature et ce pour des raisons diverses selcn les filiegraveres classiques consideacutereacutees On a en effet pour les deux principales dentre elles

- Pour la filiegravere MAGNOX (UK) la tempeacuterature de luranium meacutetalshylique doit rester infeacuterieure a 660degC Par ailleurs lutilisation dun fluide caloporteur gazeux (CO2) requiert des eacutecarts de temshypeacuterature assez importants pour assurer un eacutechange calorifique satisfaisant En effet 11 faut ainsi compenser dune part la faible efficaciteacute de leacutechange convectlf avec le gaz dautre part la faible capaciteacute calorifique de ce fluide caloporteur dont le deacutebit doit par ailleurs ecirctre assez limiteacute pour ne pas donner lieu a une puissance de pompage excessive En fin de compte la pression de vaporisation sera modeste sous reacuteserve du recours au cycle i double pression de vapeur vive et la temshypeacuterature de surchauffe ne deacutepassera guegravere 400degC

- Pour la filiegravere PWR la tempeacuterature maximale du fluide caloporshyteur qui est ici de leau doit ecirctre maintenue en dessous de la terpeacuterature de saturation correspondant acirc la pression sous lashyquelle cette eau circule dans le circuit primaire Pour une pressurisation a 120 bar la tempeacuterature du fluide caloporteur ne peut degraves lors atteindre 325degC Cependant on est ici favoshyriseacute par les bonnes proprieacuteteacutes thermiques de leau lesquelles confegraverent a ce fluide un coefficient de transmission par conshyvection eacuteleveacute ainsi quune grande capaciteacute thermique Dans ces conditions la vapeur vive est produite acirc leacutetat satureacute sous une pression proche de SO bar soit une tempeacuterature correspondante de 275degC

Si lon considegravere speacutecialement le cas de la filiegravere PWR qui est actuellement la plus deacuteveloppeacutee le reacuteacteur constitue une source de chaleur a tempeacuterature constante la tempeacuterature ae la matiegravere fissile pouvant itre estimeacutee grosso modo 3 3S0C

En rovanche lea gaz deacutegageacutes dans le foyer dune chaudiegravere classique constituent une source de chaleur a tempeacuterature variable cma gaz cegravedent en effet leur chaleur en se refroidissant a 1300C I 15C dons la cas ideacuteal ce qui correspond 1 une tmi de 757 K (ou 484C)

Pour comparer ces deux sources de chaleur quant a leur valeur eacutenergeacutetique on peut imaginer dutiliser la chaleur produite par chacune delles dans un cycle de Carnot la source froide eacutetant acirc la tempeacuterature t bull 15C (pour plus de deacutetails sur ce point voir le chapitre 7) On obtient ainsi les rendements 1

- pour le reacuteacteur nucleacuteaire (tdeg3S0C) n bullgt - | e = 1 - ||| = 54Q

- iJur la chaudiegravere classique (tmraquo48laquoC) 1 n - 1 - plusmnlaquo 1 - fff = 62laquo m

On constate ainsi que le rapport des tempeacuteratures ontro loo doux sources chaudacircs envisageacutees prend la valeur 623757 a 063

103

Cette vale ir ramegravene a ses veacuteritables proportions la comparaison des deux sources car ceci est bien diffeacuterent de ce qui est suggeacutereacute par la simple consideacuteration des tempeacuteratures en degreacutes Celsius du foyer (1300degC) et du combustible nucleacuteaire (3S0degC) De plu3 les rendeshyments des deux cycles de Carnot correspondants seacutelegravevent respectishyvement S 54 et 62 raquo ce qui atteacutenue encore la dispariteacute des deux sources chaudes

Ainsi se justifie leacutecart relativement faible qui existe entre les rendements thermiques nets des deux types de centrale soit 33 pour la centrale nucleacuteaire et 38 (sur PCS) pour la centrale thershymique (Annexes 2 et 3)

104

CHAPITRE 6

TURBINE A GAZ

61 CYCLES REVERSIBLES

611 Irreacuteversibiliteacute de la combustion

Nous adoptons loxyde de carbone comme combustible de la turshybine agrave gaz Le choix de ce combustible sans hydrogegravene permet dpeacute-luder certaines complications qui reacutesulteraient dune part de la dispariteacute entre les pouvoirs calorifiques supeacuterieur ou infeacuterieur dautre part de la condensation ineacutevitable de la vapeur deau aux faibles temperatures Loxyde de carbone correspond dailleurs avec une composition simplifieacutee au gaz produit par gazeacuteification du charbon proceacutedeacute prometteur qui est actuellement en cours dexpeacuterishymentation dans son association a la turbine amp gaz

Leacutequation chimique de la combustion theacuteorique de 1oxyde de carbone dans lair seacutecrit

CO bull 05 Oi + 1881 N raquo CO) + 1881 N

La chaleur deacutegageacutee par cette reacuteaction est de 283000 kJkmol CO cest le pouvoir calorifique du combustible consideacutereacute Nous avons par ailleurs deacutetermineacute (sect 141) lexergie de ce combustible laquelle est eacutegale amp 276200 kJkmol CO

La tempeacuterature maximale du cycle de la turbine a gaz est limiteacutee pour des raisons dordre technologique Cette limitation de tempeacuterashyture implique la dilution des gaz de combustion par un important exceacuteo dair Cest ainsi que pour la tempeacuterature maximale T que nous choiairorraquo eacutegale 8 900degC on calcule aiseacutement que lexcegravesdair seacutelegraveve a 278 raquo fgt

Une tollo dilution des gaz do combustion par lair nous auto-rioo a admettre par simplification que lo fluide qui eacutevoluo dano ia turbine I gaz ost assimilable acirc do loir la combustion eacutetant alors fictivement remplaceacutee par un apport do chaleur eacutequivalant

0

I I

105

Nous en arrivons ainsi a introduire la theacuteorie cyclique selon lashyquelle le cycle de la turbine S gaz est parcouru par un gaz qui re subit aucune modification chimique et ou non seulement la combusshytion mais encore le rejet de chaleur 3 lambiance sont remplaceacutes par des eacutechanges calorifiques avec deux sources respectivement a haute et agrave basse tempeacuteratures

Nous compleacuteterons encore ce modegravele par lhypothegravese du ccedilaz semi-bullparfait cest-agrave-dire obeacuteissant a leacutequation deacutetat des gaz parfaits mais dont la chaleur massique varie avec la tempeacuterature

Le cycle de la turbine A gaz (fig 35) comporte une compression AB que nous supposerons isentrcpique En adoptant un rapport de pression n Pipo3- 6 - valeur modeste mais qui sera conserveacutee dars le cas du cycle a reacutecupeacuteration - nous calculons la temshypeacuterature T en eacutecrivant que les entroshypies initiale et finale de lair aushyquel on a assimileacute le flude moteur sont eacutegales

TC dT S bull J -B- - Rln Elaquo

Figur 35 S b C -dT

+ -E 7 T T

m E Pi

la pression ambiante eacutetant Ici eacutegale a la pression de reacutefeacuterence Pi-lbar et la tempeacuterature ambiante eacutetant eacutegale a la tempeacuterature de reacutefeacuterence t - OC Il vient ainsi

Tbc_ dT T R Po

In 2) Plaquo

8314 raquo In 6 1490 kJKkmol

On en deacuteduit par interpolation dans la table des entropies de lair t b - 1835C

En fin de compression pour 183SC on calcule par la table des enthalpies la valeur H raquo 5375 kjkmol De mecircme en fin de la combustion Isobare BC on trouve pour la tempeacuterature maximale t laquo 900C lonthalple H - 28190 kjkmol Dougrave la chaleur deacutegageacutee pSr la combustion c

qi H b bull 28190 - 537S - 22815 kJkmol

Sachant que 1 kmol doxyde de carbone Libegravere 283000 kj et que 1 kmol dair reccediloit 2281S kJ on obtient le nombre m de kmol dair qui parcourt le cycle par kmol doxyde de carbone utiliseacute

m - 283000 22815 - 1240 kmol Alrkmol CO

Lexorgls du combustible rapporteacutee X 1 kmol dair sen deacuteduit

S w laquo 27laquo200 1240 bullraquo 22274 kjtaool COOUD

LU eœpresslon Stent isantropiquo l e travai l du comprossour degCC^TI flonn8 l l a u ^ u n apport acircexorglo Squlvalont au profit do l o i r

126

eacute v o l u a n t s o i t M raquo H - H laquo 5375 - J = 537 kC kmei cciicircjp o c

L e x e r g i e apporteacutee par l e combust ib le e t la conpressicr s eacute shyl egrave v e donc acirc E raquo 22274 bullbull 5375 = 27649 kJ kmol

C a l c u l o n s l e x e r g i e de l a i r au p o i n t C s o i t 3 9C0 l gtc e t c bar

T f c C dT

bull S - S_ laquo J - E - R ln 2 raquo 4-17 - 8 314 bull In i c o T p

o laquo 29 31 kJKk-iol

H - H_ laquo 28190 kjkaol c o

dougrave E i - H - H - T (S - S ) = 28190 - 2732 laquo 2981 c o o c o

bull 20046 kjkmol

On obtient finalement la perte dexltrccedilie due S lirreacuteversibishyliteacute de la combustion elle est eacutegale a la diffeacuterence entre lexshyergie apporteacutee par le combustible et la compression dune part lexergie de lair au point C de lautre

Ei - Ej - 27649 - 20046 bull 7603 kJkaol

612 Cycle ideacuteal

Pour produira le travail maximum la deacutetente isentropicie du fluide moteur doit ecirctre poursuivie jusquagrave atteindre la tempeacuterature T de lambiance en D (flg 15) Le cycle sera alors boucleacute par

une compression isotherme DA On reacutealise ainsi le cycle ideacuteal ABCDA

Pour la deacutetente isentroplque CO on peut eacutecrire

T c C dT -V C dT

~ 0 ~ pc o Praquo o

Pour t raquo 900degC laccroissement dentropie Isobare vaut c

4471 kJKknol

Pour tlaquo 0C laccroissement dentropie isobare vaut 0 t a

Pour une pression initiale p o 1 bar on laquo p 1 6 = 6 bar Par suite 11 vient pour 1Isentroplque CD

441 - 6314 laquo In 6 = 0 - 8314 bull In (pip)

dougrave p t bullgt 002772 bar ou 2772 Pa

Par leacutequation dStat on obtient lo voluoo au point D t

107

V bull vo bull I yen bull bull bull - yen bull - 8 3 1 4

2 7

X

7 ficirc f 2 - 8193 mVkmol O O Pi Praquo Pi Pi 2772

Dougrave le travail consommeacute lors de la compression isotherme DA

isoth Pigt v

d-l n ltPraquoP1gt 2772 laquo 8193 raquo In (1002772)

gt 8143 JeJkmol

On obtient finalement le travail utile qui est eacutegal au travail de deacutetente diminueacute des travaux relatifs aux compressions isentro-pique et isotherme

u c o comp isoth

bull 14672 Jcjkmol

ACTIF - exergie du combustible 22274 kJ 806 - travail de compression isentropique S37S kJ 194

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la combustion 7603 kJ 275 - travail de deacutetente 281901 - travail de comprisotherme -8143J u o K J z

Rendement exergeacutetique 14672 22274 = 659 Rendement thermique 14672 22815 raquo 643

On notera que le travail de compression isotherme a eacuteteacute con-ventionnellement porteacute au passif pour faciliter la comparaison avec le bilan exergeacutetique du cycle theacuteorique traiteacute ci-apregraves

613 Cycle theacuteorique

Le cycle ideacuteal ne se precircte pas S la reacutealisation pratique Cest pourquoi la turbine agrave gaz est en reacutealiteacute conccedilue selon le cycle theacuteshyorique dans lequel la deacutetente est limiteacutee 3 la pression pbdquo de lamshybiance le fluide moteur eacutetant en principe rameneacute agrave son eacutetat initial par un refroidissement isobare DA Le cycle theacuteorique est alors reshypreacutesenteacute en ABCOA sur le diagramme entropique (fig 35)

LA tempeacuterature t en fin de deacutetente se calcule en exprimant a

la constance de lentropie au cours de cette transformation

Td C dT pound= PIn Eo + s

p c

4471 - 8314 x n 6 = 2981 kJKkmol

108

Par la table des entropies de lair on obtient t = 4714degC et partant par la table des enthalpies or trouve pour cette temperature H raquo 1415S kJkmol

On obtient finalement le travail produit au cours de la deacutetente CD s W d f i t H

0 Hd 2 8 1 9 deg 1 4 1 5 5 = 1 4 0 3 5 k-Vknol

Lexergie E- en fin de la detente isentropiqueest eacutegale a lexergie en fin de combustion E (sect611) diminueacutee

- du travail de deacutetente E 3 laquoE 2 - W d e t - 20046 - 14035 - 6011 kjkmol

Elle repreacutesente la perte dexergie a lambiance Le travail utiltt est eacutegal a la diffeacuterence entre les travaux de deacutetente et de compression

W bull VI - W - 14035 - 5375 - 8660 kjkmol u aet comp

Bilan_exergeacutetlgue

ACTIF - exergie du combustible 22274kJ - travail de compression 5375 -

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la combustion7603 -- travail de deacutetente 14035 -- perte acirc lambiance 6011 -

Rendement exergeacutetique W E bull 3660 22274 = 389

Rendement thermique W u s e^ - 8660 22815 = 380

614 Cycle a reacutecupeacuteration

Dana le cycle theacuteorique la totaliteacute de la chaleur fournie soit H - H provenait de la combustion Il est cependant possibiumle de reacuteduire cette deacutepense de chaleur en reacutecupeacuterant la chaleur sensible disponible en fin de deacutetente on peut ainsi porter lair comprimeacute de la tempeacuterature t agrave la tempeacuterature T (fig36) e refroidissant lair deacutetendu 9e t acirc t

a m Le refroidissement eacutetant pousseacute au maximum on atteint

leacutegaliteacute T_ - TV ce qui entraicircne leacutegaliteacute T bull T n puisque la chaleur massique du gaz ne deacutepend pas de la pression Dans ces conditions le cycle a reacutecupeacuteration comporte successiveshyment

- la compression 1 sentropique Afl - leacutechauffoment isobare par reacutecupeacuteration BN - leacutechauffement isobare par combustion tic - la deacutetente isentropique jusque pbdquo CD

806 194 -

275 -508 -217 -

109

- le refroidissement isobare dans lambiance HA

En reprenant lexemple du paragraphe 613 on peut eacutecrire pour le cycle acirc reacutecupeacuteration correspondant

183SdegC n - d

471 4raquoC

H raquo H raquo 5375 kJkmol o m

Par suite on obtient

la chaleur reacutecupeacutereacutee

14155 kJkmol

H d - H H - H - 14155 - 5375 - 8780

- la chaleur fournie par la combustion H c - H n - 28190 - 14155 = 14035 kJkmol8

- la chaleur rejeteacutee amp lambiance K - H - 5375 - 0 - 5375 kJkmol Figure 36

Le nombre des kilomoles dair qui parcourt le rycle par kilomole de CO utiliseacute devient m bull Q (H - H ) - 283000 14035 - 2016 Jtmolkmol ZQ dougrave 1exergie fournie par loxyde de carbone agrave la kilomole dair

13700 kJkmol

Sachant que pour lair

bull J L c 1835degC laccroissement dentropie isobare vaut 1490 kJKkmol

- 3 t = 4714degC laccroissement dentropie isobare vaut 2981 n-

on obtient 1exergie apporteacutee agrave lair comprimeacute par la reacutecupeacuteration

icirciumliumlfc ) = n4707 bkJk8ol Sjj) - 14155 - 5375 - 2732 x (2981

Dailleurs comme la chaleur massique du gaz ne deacutepend pas de la pression 1exergie ceacutedeacutee entre D et M vaut aussi 4707 kJkmol

Lexergie qui est fournie globalementest eacutegale acirc la somme des exergles fournies par la compression par la reacutecupeacuteration et enfin par le combustible soit

Ej raquo 5375 + 4707 + 13700 raquo 23782 kJkmol

En soustrayant de E 1exergie du gaz en deacutebut de deacutetente (sect611 on obtient la perte par irreacuteversibiliteacute de la combusshytion s E x - E = 23782 - 20046 = 3736 kJkmol

no

Dailleurs en soustrayant de lexergle au point C le travail de deacutetente (sect 613) et lexergie transfeacutereacutee lors de la reacutecushypeacuteration on trouve la perte dexergle 3 lambiance 20046 - 14035 - 4707 laquo 1304 kJkmol

Enfin le travail utile reste identique agrave celui calculeacute au parashygraphe 613 soit W 8660 kJkmol

ACTIF - exergie fournie par la compression - exergie fournie par la reacutecupeacuteration - exergie du combustible

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la combustion - travail de deacutetente - exergie ceacutedeacutee lors de la reacutecupeacuteratlon4707 -- exergie perdue i lambiance

Rendement exergeacutetique Hbdquo Ebdquo - 8660 13700 - 632

5375 kJ 226raquo 4707 - 198 13700 - 576 3736 - 157 1403S - 590 4707 - 198 1304 - 55 -

Rendement thermique laquo ltHbdquo V 8660 14035 - 617

S15 Cycle combineacute gaz - vapeur

Geacuteneacuteraliteacutes

Nous avons vu quen pratique on devait renoncer 1 prolonger la deacutetente du gaz jusquagrave la tempeacuterature ambiante En revenant alors au cycle ABCDA (fig 37) on perd un travail eacutequivalent 1 laire DDA ce qui se traduit par la perte dexergle a lamshybiance Cependant cette perte peut ecirctre valoriseacutee par lassoshyciation dun cycle 1 vapeur deau au cycle a gax

Dans le cycle combineacute gai-vapeur la chaleur rejeteacutee lors du refroidissement des gaz DA ait utiliseacutee pour Cchauffer vaporiser leau et finalement surchauffer sa vapeur selon la transformation isoshybare LMNR La vapeur dont la tempeacuterature maximale est infeacuterieure I t est deacutetendue isentropiquement selon RD jusquagrave la pression de condensation qui correspond ft une tempeacuterature de saturation en principe eacutegale 1 la tempeacuterature ambiante t ltt) bull La vapeur deacutetendue est ensuit condenseacutee isothermlccediluament suivant DL Enfin 1 condensacirct est recomprimeacute jusquagrave la pression de la chaushydiegravere selon la transformation LL Hais comme 1 travail de comshypression de leau eat tregraves faible noua le neacutegligerons comme preacute-ceacutedenment ce qui revient I confondre lea points L et L

La combinaison des deux cycles sur le diagramme entroplque montre quen deacutepit de quelques diffeacuterences notables on retrouve globalement lallure du cycle 1 gai ideacuteal La deacutetente est touteshyfois scindeacutee en deux parties deacutetente CD pour le gax deacutetente RD pour la vopeur Dautrsjpart la compression isotherme du cycle ideacuteal 1 gaz est ici remplaceacute par la condensation lsutherme de la vapour associeacutee 1 la eoetpraoslon du condensacirct

Ill

liumlueumlS-4iuml-poundiumlpoundiS-pound95eumli2i

On a repreacutesenteacute sur le diagramme t - h (fig 38) la courbe de refroidissement des gaz deacutetendus Cette courbe qui serait dailshyleurs une droite si la chaleur massique du gaz eacutetait constante passe par lorigine (laccroissement denthalpie eacutetant nul pour qdegC) elle passe en outre par le point D denthalpie H = lAIS5 kJluiol pour la tempeacuterature de 4714degC jjpound Pour eacuteviter de devoir vaporiser leau sous une pression trop faible on limitera le refroidissement du gar par leau a la temshypeacuterature minimale t- laquo 100degC ce qui fixe le point L Pour reacuteduire 1irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique ertre

le gaz et leau on sefforce de rapprocher la courbe deacutechauffe-ment et de vaporisation de leau de la courbe de refroidissement du gaz Cependant les contraintes Imposeacutees par la transmission calorifique interdisent le recoupement de la courbe de refroidissement Far la courbe deacutechauffement On pourra donc admettre en consideacuterant le cas limite que le point anguleux marquant le deacutebut de la vaporishysation se trouve sur la courbe de refroidissement

En consideacuterant pour simplifier le cas ougrave il ny a pas de surchauffe de la vapeur nous deacuteterminerons la pression maximale de la vapeur vive en posant la condition suivante Pour que le deacutebut du palier de vaporisation (point M) se trouve sur la courbe de refroidissement 11 faut que la chaleur neacutecessaire a la vaporisation de leau soit eacutegale i la chaleur ceacutedeacutee par le gaz par son refroidisshysement de D en M

Calculons dabord la masse deau p vaporiseacutee par ktlomole dair eacutevoluant pour la pression de 32 bar choisie a priori - chaleur disponible H - H q - M155 - 2915 - 11240 kjknol - chaleur neacutecessaire raquo leau h - h raquo 2802 - 0 - 2802 kJkg d8ugrave p = 11240 2802 - 4011 kg deau par kmol dair

Exprimons ensuite la condition preacuteceacutedente p (h - h ) - H - H doa Hn - H - p (H - h ) - H1S5 - 4011 x (2802 - 1025) -7027 kSknoicirc r n m

T

1 y 8 e ^y acirc ff amp _ 0 h

Figure 37 Pleura 38

112

Par la table des enthalpies de lair on trouve pour cette enthalpie H une tempeacuterature du gaz eacutegale acirc 2389C ce qui est agrave peine supfneur acirc la tempeacuterature de saturation de 2374degC la pression de vaporisation de 32 bar a donc eacuteteacute bien choisie

Calculons lexergie de la vapeur en la rapportant a la masse deau p vaporiseacutee par kmol dair eacutevoluant E - p [th - h ) - T Cs - s )1 -4011 X (2802 - 0) -

bull bull 232 XL(6Icirc58 - 8 ) - 4Icirc9J kSkmol0

Puisque la deacutetecte isentropique de la vapeur se prolonge jusqu a la tempeacuterature ambiante Tbdquo lexergie E y traduit le travail reacutecushypeacutereacute au cours de la deacutetente soit w bull 44 91 kJkmol vap

La tempeacuterature du gaz ayant eacuteteacute fixeacutee laquo t - lOOC en fin de son refroidissement il en reacutesulte une perte^dexergie acirc lamshybiance cette perte est eacutegale i lexergie de lair agrave cette temshypeacuterature Eq ( Hq _ Ho _ T o ( Sq V 2 9 1 S deg 2 7 3 lt 2 x lt9deglaquodeg - 0) -439 kJkmol

En soustrayant de lexergie E- du gaz en fin de deacutetente (sect 613) le travail W bull effectueacute par la vapeur ainsi que la perte dexergie 1 lambiance on obtient la perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique gaz-vapeur E 3 W V S B En S 0 U 4 4 9 1 4 3 9 1 0 8 1 WJoaol

Le travail utile du cycle combineacute est eacutegal 1 la somma des deux travaux de deacutetent diminueacutee du travail de compression du gaz s Wu wdet wvap wcemp 1 4 0 3 5 4 9 1 5 3 7 S 1 3 1 S l Wkmol

SiiicircD-icirciumlSpound3iumli3iumlCcedil

ACTIF - exergle du combustible - exargia apporteacutee par la compression

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la combustion - travail da deacutetente du gaz - irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail de deacutetenta de la vapeur - porta daxargla da lambiance

Rendement eacutenergeacutetique j i E c - 13151 22274 - 590raquo Rendement thermique W u ltJlaquo 13151 t 2281S - 5761

62 CYCLES REELS

621 Cycle simple

Loi cycle reacuteels as distinguent dos cycles recircverolbloo princishypalement par la prise an consideacuteration da lirreacuteversibiliteacute qui of-fecto leacutevolution du fluide dane las turbosaachlnao ainsi que do 1Irreacuteversibiliteacute qui affecte laa laquochongeo da chalaur on raison do lucirccucircrt do tempeacuterature neacutecessaire Q la reacutealisation du transfert thermique

22274KJ 806 5375 - 194 7603 - 27S 14035 - 508 1081 - 39 4491 - 162 439 - 16 bull

113

jraquoe cycxe simple oe la turbine a gaz se compose des quatre transshyformations suivantes (fig 39) - la compression adiabatique reacuteelle AB - 1eacutechauffement isobare BC bull- la deacutetente adiabatique reacuteelle CD - le refroidissement isobare DA

Le cycle consideacutereacute est caracteacuteriseacute par bulli 0degC ou 2732 K T raquo 900 C ou 1173 K a c p = 1 bar p raquo 6 bar n raquo p p = 6

Les rendements Isentropiques du compresseur et de la turbine de deacutetente sont n - 085 bull

En reprenart certains reacutesultats anteacuterieurs ( sect 611 et 613) on a en consideacuterant1kmol dair

- tfa - 1835degC Hj - 5375 JsJkmol E b - 5375 kJkmol

-t - SOOC H raquo 28190 - E - 20046 -c c c

- t - 471r4degC bull H - 14155 - E - 6011 -a a c

Pour le combustible (CO) on a encore pouvoir calorifique P bull 283000 kJkmol exergie C raquo 27 62O0 kJkmol

En fin de compression reacuteelle on a H raquo H + (h^ - H Q) n bull 0 + (5375 - O) 08S bull 6324 kJJsmol

dougrave en Interpolant dans la table des enthalpies t raquo2155degC puis par la table des entropies laccroissement dentropie isoshybare eacutegal a 1694 kJkmolK

Il vient ainsi i S v - 1694 - 8314 x In 6 + Sbdquo laquo(2043 +SA kJKkmol b o o

dougrave finalement s Eb ( Hb Ho T o t Sb V ( 6 3 2 4 0 ) 2 7 3 2 x lt2deglt3 bull Sbdquo - S ) - 5766 kJtanol o o

Ei fin do la deacutetente reacuteelle on a H- - H - (H -H) n bull 281J0 - (28190 - 14155) x 085 -o c e n acx 16260 kJkmol dougrave par interpolation i t bull 5379C partant on obtient laccroissement dentropie isobare 3252 kJKkmol Il vient ainsi S - 3252 - 8314 x In 1 + S - (3252 bull S) bullkJKkmol deg o o dougrave finalement I E bull (16260 - 0) - 2732 x (3252 S - S ) =gt 7376 kJkmol a o o

Le travail du compresseur est W bdquo - H - H - 6324 - 0 - 6324 kJkmol comp D a La porta par irreacuteversibiliteacute au compresseur vaut i M c - ( E b - E a ) bull 6324 - (5766 - O) - 558 kj fcnol

Le travail de la turbine de deacutetanto est gt MdOt deg H c Hucirc 3 8 1 9 deg iuml t 3 t o deg 1930 KJtanol

114

La perte par irreacuteversibiliteacute de la deacutetente vaut (E - E ) - W ecirc raquo (20046 - 7376) - 11930 = 740 kjtanol

c Le Sombre-S Se kmol dair effectuant le cycle rapporteacute acirc 1 kmol de CO consommeacute est eacuteccedilal au pouvoir calorifique P diviseacute par la quantiteacute de chaleur reccedilue par chaque kmol dair soit m = P (H - H) raquo 283000 (28190 - pound324) raquo 1294 kmolkmol CO

C C D Dougrave lexergie du combustible rapporteacutee 1 tj=ci dair E - E m raquo 276200 1294 - 21345 gt kirol

1 Lacperte par irreacuteversibiliteacute de la combustion est eacutegale a la somme des exergies apporteacutees par la compression (E) et la comshybustion (E ) diminueacutee de lexergie de lair en debut de deacutetente (E) (E E) - E raquo (5766 + 21345) bull- 20C46 = 7065 kJkmol

La perde d e x e r g i e c acirc l ambiance e s t eacute g a l e a l e x e r g i e de l a i r en f i n de d eacute t e n t e s o i t E - 7376 kJkmol

sectii5D_SIumlSpound3Eacuteiumli3uecirc

ACTIF - travail du compresseur - exergle du combustible

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la compression - irreacuteversibiliteacute de la combustion - travail de la turbine de deacutetente - irreacuteversibiliteacute de la deacutetente - perte dexergie 1 lambiance

Rendement exergeacutetique (Wbdquo - W ) E

Rendement thermique (WJi4 - W m l l m ) (H

6324 kj 23 9 21345 - 77 1

558 - 2 0 7065 - 25 5 11930 - 43 1 740 - 2 7 7376 - 26 7

- 263raquo

vgt - 25 6

Figure 39 Figure U

s22 Cvcle a reacutecupeacuteration

Le cyce acirc reacutecupeacuteration est repreacutesenteacute acirc la figure 40 Les laquoractcristiques du cycle sont les rrecircrces quau paragraphe preacuteceacutedent cependant le cycle comporte ici une reacutecupeacuteration dont lefficaciteacute de leacutechangeur est r = 080

A partir da la deacutefinition de lefficaciteacute on calcule lenthsl-pie do loir en fin do refroidiooomont au reacutecupeacuterateur laquo2 deg H d - r (H^ - H b) raquo 16260 - 060 K (16260 - 6324) = 83Jl kJkmol

115

On en deacuteduit successivement - par interpolation la tempeacuterature t = 2818degC - dougrave laccroissement correspondant dentropie isobare 2075 kJKkmol - lentropie de lair a leacutetat Q S = 2075 - 8314 x In 1 + S laquo ( 2075 + s ) kJKkmol q deg - lexergie acirce lair E = ( 8311 - 0) - 2732 x (2075 + S -S ) = 264 2 kJkmol q o o

- Ou bilan calorifique du reacutecupeacuterateur on tire lenthalpie de lair comprimeacute a la sortie de celui-ci K = H + (H- - H ) - 6324 + (162 60 - 8311) = 14 273 kJkirol cfi en oeacuteduit Successivement - par interpolation la tempeacuterature t laquo 4752degC - dougrave laccroissement correspondant dintropie isobare 2998 kJ Kkmol - lentropie de lair agrave leacutetat P S bullbull= 2998 - 8314 x In 6 +S = (1508 bull S ) kJKkmol p deg - lexergii de lair Ebdquo - (14273 - 0) - 2732 x US08 + S -S) = 10153 kJkmol p deg

La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la compression vaut W - (E - E ) - 6324 - (5766 - O) raquo 558 kJkmol

T-exergie fournie a lair comprimeacute par la reacutecupeacuteration vaut E - E raquo 101S3 - 5766 - 4387 kJkmol

p Le nombre de Junol dair effectuant le cycle rapporteacute A 1 kmol de CO consommeacute est eacutegal au pouvoir calorifique diviseacute par la quantiteacute de chaleur reccedilue lors de la combustion par chaque kmol dair soit

m - P (H - H ) laquo 283000 (28190 - 14273) - 2033 kmol kmol C6 c P

Dofl lexergie du combustible rapporteacute i 1 kmol dair E - E m laquo 276200 2033 - 13586 kJkmol

Le EumlFSvall de la turbine de deacutetente est W - H - H - 28190 - 16260 - 11930 kJkmol

a e Lirfeacuteveriibiliteacute de la deacutetente vaut (E - E d - W - (20046 - 7376) - 11930 raquo 740 kJkmol

c La perte delergie au reacutecupeacuterateur vaut (E - E J ltEbdquo - E ) - (7376 - 2642) (10153 - 5766) -34 kJkSol P b

La perte dexergie amp lambiance est eacutegale a lexergie de lair bull egrave leacutetat Q soit 2642 kJlunol

La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la combustion est eacutegale i la somme des exergies apporteacutees a lair par la combustion bullla compression et la reacutecupeacuteration diminueacutee de lexergie en deacutebut de deacutetente E + (E - E gt bull (Ebdquo - E ) - Ebdquo 1 b o p o c laquo 13586 bull (5766 - O) bull (10153 - 5766) - 20046 raquo 3693 kJkmol

116

iiacirc2_Sicircfpound2fiumli3Hpound

ACTIF - travail du compresseur r 6324 - exergie du conbustible 13586 - exergie fournie par la reacutecupeacuteration 4 387

bullPASSIF - irreacuteversibiliteacute de la compression 558 - irreacuteversibiliteacute de la combustion 3693 - travail de la turbine 11930 - irreacuteversibiliteacute de la deacutetente 740 - exergie fournie par la reacutecupeacuteration 4387 - irreacuteversibiliteacute de la reacutecupeacuteration 347 - perte dexergie acirc lambiance 2642

kJ 260 559 18 2

15

3 18 1

10

491

Rendement exergeacutetique (W

Rendement thermique (W deacutet

deacutet

W ) comp

- W ) comp

Ej raquo 412raquo

(H - H ) c P

402laquo

623 Cycle combineacute

La turbine acirc gaz fonctionne suivant le cycle eacutetudieacute au parashygraphe 621 on y reprendra les donneacutees correspondantes ainsi que les principaux reacutesultats rappeleacutes ci-apregraves - chaleur apporteacutee par le combustible Q - H - H - 21866 kJtanol - exersectie dB combustible E - 21345 -- travail du compresseur w

c o m D 6^ 2 - Irreacuteversibiliteacute de la compresSISfi SS8 -- Irreacuteversibiliteacute de la combustion 7065 -- exergie de lair en deacutebut de detente (t - travail de la turbine de detente - irreacuteversibiliteacute de la deacutetente - ex de lair en fin de deacutetente

- 9O0C) E -20046 W-- 11930 deacutet

H laquo16260 kj kmol) E - 7376

Figura AI

740 (td - 5379C bdquo d

Pour le cycle 1 vapeur associeacute nous adoptons (fig41) vapeur vive 50 bar et 500C laquot) condensation 004 bar Par ailleurs nous adoptons une temshypeacuterature i la chemineacutee de 200degC

Veacuterifions tout dabord que la pression de la vapeur choisie (SO bar) est compatible avec les ejclraquojeances de leacutechange calorifique i - production de vapeur par kmol dair

V - Hq - 2 6 deg 5 8 6 1 - 3139 U V h_ - h 3434 - 121 kmol

r c - anthalple do lair su debut du ptiller dlaquot vaporisation i

117

H 8 = H d - p (hr - h m) raquo 162CO - 3139 x (3434 - 1154) deg

9103 JcJkmol - dougrave par interpolation t - 3081degC

Compte tenu le la tempeacuterature de saturation de la vapeur (2639C) on veacuterifie ainsi que le pincement de tempeacuterature est de 442degC eraquo qui est tregraves largement suffisant

Lexergie de la vapeur vaut E - p [(h - h ) - T (s - s gtJ - 4796 kJkmol

La perte dexergle acirc lsmbiaAce (chemineacutee) est eacutegale a lexergie de lair a 200degC soit i E bdquo H bdquo H bdquo _ T bdquo lt sbdquo ~ SJ bull 5 8 6 1 - 0 - 2 7 3lt lt 1 6 0 5 q q bull o o q o 8314 x In 1) raquo 1476 kJkmol

La perte par Irreacuteversibiliteacute de la transmission gaz-vapeur est eacutegale i lexergie au point 0 diminueacutee de lexergie de la vapeur et de la perte dexergle i lambiance E d - E v - E laquo 7376 - 4796 - 1476 raquo 1104 kJkmol

Etudions ensuite la deacutetente de la vapeur -pour la deacutetente isentropique RE

x - r - bull 6977 - 04225 bdquo bdquo X e s - S 3Icirc475 - 04225 deg 8 1 4 0

- dougrave s h euro bull h + e (h - h) - 1214 + 08140 x (2433) -

2102 KJkg - et compte tenu du rendement adiabatique h e raquo h E - (hr - icircie) bull 1 a d 3434 - (3434 - 102) x 085 laquo

2302 kJkg

- laquobull- bull v bull fej- m+rn - laquobullbullbulllaquo - et partant s - s + x (s - s) bull 04225 + 08964 x

(8475 - 04225) - 7641 kJkg On deacuteduit finalement de ce qui preacutecegravede

- le travail produit par la turbine acirc vapeur W - p (hr - h e gt ) - 3139 x (3434 - 2302) - 3553 kJkmol

- la perte dexergle au condenseur Econd P t lt V ho T o ( V so]- 3 1 3 9 x C lt 2 3 0 2 0 ) 2732 x (7641 - 0)] laquo673 kJkmol - la perte par irreacuteversibiliteacute de la deacutetente ltEbdquo - Ebdquo) - W bdquo bdquo - (4796 - 67 3) - 3553 - 570 kJkmol cond vap

Le travail utile produit par le cycle combineacute seacutecrit + W bdquo laquo 11930 - 63 vap

sectiiSS_S5EcircE9ecircpoundi9He

gtlaquo - M + W 11930 - 6324 +3553 = 9159 kJkmol u det comp vap

ACTiF - travail du compresseur - exergie du combustible

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la compression

632 4 gtcj 229 -21345 - 771 -558 - 20

118

- Irreacuteversibiliteacute de la combustion - travail de la turbine (gaz) - irreacutev de la deacutetente (gaz) - irreacutev de la transmission - travail de la turbine (vap) - irreacutev de la deacutetente (vap) - perte dexergle au condenseur - perte exergle S lambiance

Rendement eacutenergeacutetique W E - 429

Rendement thermique W Q laquo 419

63 Conclusions

Les bilans exergeacutetiques des cycles reacuteversibles sont preacutesenteacutes au tableau 11 (p 121)

Le cycle Ideacuteal ne comporte quune seule perte dexergle lashyquelle reacutesulte exclusivement de la combustion Le cycle theacuteorique sur lequel se fonde le cycle reacuteel de la turbine a gaz comporte en outra un perte dexergle A bass tempeacuterature laquelle correspond a leacutechange calorifique avec lambiance du gaz deacutetendu il en reacutesulte une diminution consideacuterable du rendement (thermique ou exergeacutetlque) du cycle

La reacutecupeacuteration permet notamment deacuteliminer en grande partie la perte dexergle amp basse tempeacuterature Du reste si lon faisait tendre vers luniteacute le rapport de pression du cycle cette perte dexergle serait entiegraverement eacutelimineacutee et lon retrouverait le renshydement du cycle ideacuteal

Le cycle combineacute permet de valoriser la perte dexergle amp basse tempeacuterature 3 laide dun cycle a vapeur associeacute au cycle a gaz le rendement est ainsi grandement ameacuteliora

De plus lirreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique entre gaz et vapeur peut ecirct-e reacuteduite en utilisant un cycle a multiples presshysions de vapeur vve ( sect 232) cest ainsi qua la limite pour un nombre deacutetages infini on retrouverait le rendement du cycle ideacuteal

Les bilans dexergle des cycles reacuteels sont eacutegalement preacutesenteacutes au tableau 11 ils se distinguent essentiellesraquo des cycles reacutevershysibles par lapparition de pertes dexergle nouvelles Ces pertes proviennent dune part des Irreacuteversibiliteacutes meacutecaniques (coippresseur et turbine (s)) dautre part des pertes dexergle engendreacutees par leacutecart de tempeacuterature neacutecessaire a leacutechange calorifique (reacutecupeacuteshyrateur ou chaudiegravere de reacutecupeacuteration et condenseur)

Dans la turbine 3 gaz ougrave le travail consommeacute par le compresseur est loin dEtre neacutegligeable les pertes internes qui affectent 3 la fols le compresseur et la turbine ne sont manifestement pas proshyportionnelles au travail utile contrairement su cas du cycle a vapeur Mais on peut montrer que pour une tempeacuterature maximale donneacutee (34] les pertes internes sont a peu pregraves inversement proportionnelles au facteur de puissance deacutefini par

7065 - 25S -11930 - 431 -740 - 27 -1104 - 40 -3553 - 128 -570 - 21 -673 - 24 -1476 - 53 -

119

0 m

Wdeacutet - Wcomp m x _ comp Wdeacutet Wdeacutet

Or il se fait que lorsque le rapport de pression croicirct on consshytate une augmentation du rendement du cycle theacuteorique associeacutee 3 une diminution concomitante du facteur dlaquo puissance cest-agrave-dire une augmentation des pertes internes ceci explique compte tenu des taux de croissance respectifs du rendement theacuteorique et des pertes internes lexistence dune valeur optimale du rapport de pression pour laquelle le rendement du cycle reacuteel est maximal

Lexpression ci-dessus du facttur de puissance justifie que pour un rapport de pression donneacute (W = const) leacuteleacutevation de la tempeacuterature maximale entraicircne une augmentation de ce facteur car w

d eacute t est alors majoreacute On peut en conclure quon obtiendra dans cas conditions une reacuteduction de limportance relative des pertes internes et que peu suite le rendement du cycle reacuteel se rapprochera du rendement du cycle theacuteorique lequel est par ailshyleurs constant pour un rapport de pression donneacute (chapitre 7) Il sexplique ainsi que contrairement au cas theacuteorique le renshydement du cycle reacuteel sameacuteliore lorsquon en eacutelegraveve la tempeacuterature maximale

Dans une turbine a gaz eacutequipeacutee dun reacutecupeacuterateur dont leffishycaciteacute est toujours infeacuterieure S luniteacute la perte calorifique par reacutecupeacuteration imparfalce est eacutevidemment proportionnelle a la chaleur reacutecupeacuterable (pour une efficaciteacute donneacutee) Comme cette chaleur reacuteshycupeacutereacutee est dautant plus grande que le rapport de pression se rapshyproche de 1uniteacute la perte de chaleur correspondante augmente 3 mesure que celui-ci diminue Ceci explique que contrairement au cas theacuteorique le rendement de la turbine 3 gaz avec reacutecupeacuterateur naugmente pas continucircment au fur et 3 mesure que le rapport de pression deacutecroicirct mais quil finit par diminuer apregraves ecirctre passeacute par un maximum

En comparant le cycle ideacuteal au cycle theacuteorique on constate que si le travail de la turbine de deacutetente est plus grand dans le preshymier il sajoute au travail du compresseur adiabatique le travail dun compresseur isotherme On peut alors montrer 34] quil en reacutesulte une valeur tregraves faible du facteur de puissance ce qui annonce des pertes internes particuliegraverement importantes Le renshydement quon peut finalement attendre dune turbine 3 gaz qui reacutealishyserait le cycle ideacuteal serait par conseacutequent tregraves mauvais A cette raison fondamentale sen ajoutent dailleurs dautres dordre techshynologique pour expliquer que le cycle ideacuteal ne donne lieu tel quel i aucune application pratique

En conclusion si pour les raisons eacutevoqueacutees ci-dessus il nest pas possible de reacutealiser le cycle ideacuteal il est neacuteanmoins possible de reacutealiser soit le cycle 3 reacutecupeacuteration soit le cycle combineacute lesquels permettent dapprocher le cycle ideacuteal dune maniegravere inshydirecte et avec des perspectives plus favorables

Revenant au tableau 11 il convient de remarquer que les valeurs des rendements obtenus pour les cycles reacuteels sont quelque peu opshytimistes en raison de certaines hypothegraveses simplificatrices implishycites notamment en ce qui concerne la non prise en consideacuteration

12C

des pertes de charge En revanche la valeur xodeste du rapport de pression uniioralement adopteacute conduit peur le cycle sinple acirc ur rerdement manifestement infeacuterieur 3 la normale

La turbine 3 gaz se caracteacuterise par une perte dexergie modeacutereacutee 3 haute tempeacuterature mais elle est peacutenaliseacutee par une grande perte dexergie agrave basse tempeacuterature En revanche le cycle 3 vapeur qui est affecte dune tregraves grande perte dexergie agrave haute tempeacuterature preacutesente une perte dexergie a basse tempeacuterature sui est quasi nulle On conccediloit degraves lors que la combinaison jes cycles agrave ccedilaz et 3 vapeur puisse conduire acirc une reacuteduction simultaneacutee des pertes dexergie 3 haute et 3 basse tempeacuteratureset ainsi 3 lobtentien dun rendement global eacuteleveacute Cest ainsi qua la centrale autrishychienne de Korneuburg un cycle combineacute 3 double pression de vapeur vive fonctionne aec le remarquable rendenent net de 468133]

Au terme de cette tialyse il apparaicirct que gracircce 3 lapplicashytion du cycle combineacute il est devenu possible de reacuteduire dune maniegravere satisfaisante les irreacuteversibiliteacutes affectant les eacutechanges thermiques Nais 11 reste quenviron un tiers de lexergie du combustible est perdue par lirreacuteversibiliteacute de la combustion Cette irreacuteversibiliteacute pourrait cependant ecirctre reacuteduite du moins en principe en alimentant le cycle combineacute au moyen dun geacuteneacuterateur magneacutetohydrodynaalque lequel assurerait une production directe deacutelectriciteacute par deacutetente des gaz de combustion produits i tregraves haute tempeacuterature Cependant en deacutepit des efforts qui ont eacuteteacute faits pour maicirctriser cette technologie nouvelle il semble bien que les difficulteacutes engendreacutees par les tregraves hautes tempeacuteratures en cause ne puissent ecirctre reacutesolues du moins actuellement

Enfin des eacutetudes prometteuses sont actuellement en cours en vue de substituer notamment dans les cycles combineacutes le charbon aux combustibles plus coucircteux principalement le gaz naturel et le fuel leacuteger qui sont geacuteneacuteralement utiliseacutes pour lalimentation des turbines 3 gai Panai les voies exploreacutees il convient surtout de citer lalimentation par gazogegravene (17) et la combustion sous pression en lit fluldiseacute (18)

64 Chaudiegravere de reacutecupeacuteration

La chaudiegravere de reacutecupeacuteration qui assure la liaison entre le cycle 3 gaz et la cycle 3 vapeur est le siegravege dune irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique j celle-ci est a priori assez importante en raison de lexistence dun palier de vaporisation dautant plus eacutetendu que la pression de vapeur est limiteacutee par le niveau de temshypeacuterature modeste- Hais comme on la vu (sect Slaquo3) cette irreacuteversibiliteacute peut ecirctre atteacutenueacutee par le recours 3 un cycle acirc deux pressions de vapeur vive

121

Tableau 11 - Reacutecapitulation des bilans exergeacuteticues

ACTIF -travail du compresseur -exerccedilie du combustible -exergie rcurrie par la reacutecup PASSIF -irreacutev ce la compression -irreacutev de la coinbustion -travail de la turbine (gaz) -irreacutevde la deacutetente (gaz) -exergie fournie par la reacutecupj--irreacutevde la reacutecupeacuteration -perte dexa lambiance -irreacutev de la transmission -travail de la turbine vap) -irreacutevde la deacutetente (vap) -perte dex au condenseur Rendement exergeacutetique Rendement thermique

A() alt 19J 19 506 3C

i) C

ideacuteal cheacuteoricue 3 reacutecjpeumlr Cycles reacuteversibles tion D bull combineacute Cycles reacuteels E bull simple F bullbull 3 reacutecupeacuteration G raquo combineacute () La valeur indiqueacutee correspond au travail de deacutetente CD di nueacute du travail consommeacute par la compression isotherme DA

La chaudiegravere de reacutecupeacuteration consiste en une succession deacutechcn-geurs dans lesquels le fluide chauffant est constitueacute par les ccedilaz deacutechappement de la turbine 3 gaz tandis que le fluide chauffeacute est de leau sa vapeur ou bien un meacutelange satureacute des deux Cn se trouve deacutes lors dans la situation oC lon a affaire 3 un meacutediocre coefficient de convection du cocircteacute des gaz cependant que ce coeffishycient est nettement plus eacuteleveacute du cOteacute de leau ou de sa vapeur 3 haute pression Or on sait que pour ameacuteliorer 1eacutechange calorishyfique 11 faut sefforcer dameacuteliorer celui des deux eacutechanges ccr-vectiicircs qui est le plus deacutefavorable Une telle ameacutelioration peut ecirctre obtenue Indirectement en garnisshysant dailettes la surface exteacuterieure des tubeslaquelle est direcshytement en contact avec les gaz (6 222)

Enfir la conception mecircme de la chaudiegravere de reacutecupeacuteration doit favoriser la reacuteduction de lIrreacuteversibiliteacute thermique cette exi-geance eacutetant au mieux satisfaite par la circulation meacutethodique des deuil fluides ceci conformeacutement aux conclusions du paragraphe3 3 4

122

CHAPITRE 7

LES CYCLES THERMODYNAMIQUES DES MACHINES MOTRICES THERMIQUES

71 GENERALITES

711 Transformation polytropique

La polytropique deacutesigne une transformation thermodynamique efshyfectueacutee par un gaz parfait laquelle est caracteacuteriseacutee par une valeur constante du rapport ltli de la variation deacutenergie interne Au 3 la quantiteacute de chaleur eacutechangeacutee q [7] On a ainsi

ou = $q et w = (1 - ) q (1)

ougrave w repreacutesente le travail effectueacute

Sous forme diffeacuterentielle les relations (1) seacutecrivent

du =bull 5q et iraquo = Il bull )lt5q (2)

et par suite

5q raquo Eacute5 bdquo I c dT = cdT (3) ^ ^ V v

Le rapport c vgt que nous deacutesignons par crepreacutesente la chaleur massique (apparente du processus polytropique

En introduisant dans le principe deacutequivalence lexpression du travail il vient

lt5q = du + pdv = c dT + pdv (4)

oc par lt3) laquoq deg cdT

dougrave fc - c ) dT = pdv (5)

( ) ce cnapitre reacutesume la publication citeacutee sous la reacutefeacuterence I0]

De mecircme l e premier p r i n c i p e peut encore s eacute c r i r e

Sa - c dT - v dp

dT

dT = - v d p (6)

mbre les relations (6) et 5) il vient

= k (7

bull c par (3) 5ltJ = c

d o ugrave (c - c ) P

En divisant membre agrave m

c C

P v dpound

icircdeg c c v p dv

bull en posant c - c p

c - c v

bullbull La relation (7) peut encore seacutecrire k mdash + -E = o v p

ou encore apregraves inteacutegration et en passant du logarithme au nombre v

i p v raquo const (8)

Dans leacutequation (8) de la polytropique lexposant k prend pour chaque cas particulier une valeur numeacuterique deacuteterailneacutee Il conshyvient de distinguer plus speacutecialement les transformations suivantes

bull- isobare k laquo 0 - adlabatique k bull Y lt c

tcbdquogt

- isotherme k bull 1 - lsochore s k raquo laquo

Les transformations que nous avons consideacutereacutees eacutetant reacutevershysibles il en reacutesulte notamment que ladlabatique est aussi une isentropique

712 Tempeacuterature moyenne inteacutegreacutee (tml)

Conformeacutement a la deacutefinition qui en a eacuteteacute donneacutee au paragraphe 1112 nous appelons tml relative a la transformation recircverrible 12 le rapport de la quantiteacute de chaleur q eacutechangeacutee au cours de celle-ci a la variation dentropie correspondante soit

T - Icirc T H ( 9 )

Comma on la vu au paragraphe preacuteciteacute la tml est repreacutesenteacutee sur le diagramme entropique par la hauteur du rectangle lLNn ayant mecircme aire que la surface 112n situeacutee sous la courbe 12 repreacutesentashytive de la transformation consideacutereacutee (flg 1 )

Pour une transformation polytroplque 12 caracteacuteriseacutee par la constance de sa chaleur massique c on peut eacutecrire

q n bull c (T - T) (10)

ot bdquo- bull pound pound J = clnf (11)

On obtient alors lexpression de la tmi relative acirc la transformation polytropique 12 en remplaccedilant dans la relation (9) la quantiteacute de chaleur q u et la variation dentropie (s 2 - s ) par leurs expressions respectives (10) et (11) soit

T bull laffjr lt 1 2gt

En particulier la tmi relative acirc une Isochore ou a une isobare est donneacutee par lexpression (12) dailleurs indeacutependante de la valeur particuliegravere de c ou de c

v p Consideacuterons un f luide qui subit successivement deux transforshy

mations reacutevers ib les 12 et 23 par exemple une isochore suivie dune isobare Par deacutef in i t ion de la t m i on a - pour la transformation 12 i T u bull mdash3-Umdash (13)

S] - Si - pour la transformation 23 T^i raquo mdashSimdash (14)

S] - Sj

De mecircme on a pour la transformation totale 13

T l 1)1 raquo l2 i Si

S - S| (S - Sj ) + (S j - S )

(15)

et en remplaccedilant q l s et qraquo 3 par leurs expressions tireacutees de (13) et (14) on a

T bdquo T (s - laquobull) bull Ti (s - s ) n 6 )

T (s - s) + (s - a) ( 1 lt

I l s ensui t que la t a l reacutesultante T 3 est une moyenne ponshydeacutereacutee des t m i r e l a t i v e s aux transformations p a r t i e l l e s

713 Cycle de Carnot Consideacuterons une source chaude e t une source froide se trouvant

toutes deux 3 tempeacuterature constante Supposons quun gaz effectue un cycle de transformations reacutevers ibles en eacutechangeant de la chaleur avec ces deux sources Un t e l cycle se composera neacutecessairement des quatre transformations suivantes

- La source chaude fournit de la chaleur au gas dune maniegravere reacutevershys i b l e ce qui ne peut se fa i re que par une deacutetente Isotherme do c e l u i - c i puisque la source laquoat a tempeacuterature constante T

- Le gaz e s t ensuite ameneacute a la tempeacuterature de la source froide au moyen dune deacutetente laquodiabeacutetique et reacutevers ib le 11 est en e f f e t oxclu denvisager un eacutechange calori f ique avec lune ou l autre des deux sources puisquun t e l eacutechange se ferai t avec un eacutecart do tempeacuterature non nul ce qui est Incompatible avec la reacutevers i shyb i l i t eacute qui a laquoteacute postuleacutee

- Ayant preacutealablenent a t t e i n t la tempeacuterature de la source froldo lo cas code a c e l l e - c i de la chaleur selon une transformation Qui ne peut Otre quun ceaproaalon isotnarras bull T

laquoJjbdquo

125

- Enfin le gaz est rameneacute a la teniperature de la source chaude par une transformation reacuteversible qui exclut tout eacutechange caloshyrifique et qui sera degraves lors une compression adiabatique

La conception de ce cycle de transformations nous conduit ineacuteshyluctablement au cycle de Carnot qui apparaicirct ainsi comne sinon le seul du moins le processus le plus simple permettant deffectuer la conversion de la chaleur en travail dans les conditions envishysageacutees a savoir en ayant recours aux deux seules sources a tempeacuteshyrature constante en supposant les transformations reacuteversibles et en utilisant un gaz comme fluide moteur

Tel quil vient decirctre deacutecrit le cycle de Carnot na aucune porteacutee pratique directe puisquil ne constitue le cycle theacuteorique daucune des machines motrices thermiques actuellement utiliseacutees Il preacutesente neacuteanmoins un grand inteacuterecirct en effet il fournit un moyen dinvestigation efficace pour eacutetudier la conversion de la chaleur en travail A ce propos il convient de rappeler le theacuteoshyregraveme de Carnot qui seacutenonce comme suit Tous les cycles reacutevershysibles fonctionnant amp laide de deux mecircmes sources de chaleur ont mecircme rendement On sait dailleurs que le rendement du cvcle de Carnot seacutecrit n - 1 - pound 1 7 )

71 Extension du theacuteoregraveme de Carnot

Consideacuterons le cycle reacuteversible 12341 (flg 42) eacutechangeant de la chaleur avec deux sources a tempeacuterature variable selon les deux polytropiques 23 et 41 de Mecircme espegravece cest-S-dlre caracteacuteshy

riseacutees par une meneacute chaleur massique c et parshytant un mecircme exposant k

les transformations 12 et 34 qui reacuteunisshysent Imraquo deux polytropiques sont neacutecessaireshyment laquodiabeacutetiques puisquelles ne peuvent eacutechanger reacuteversiblement de la chaleur avec les sources preacuteciteacutees

La cycle 12341 se compose degraves lors des transformations reacuteversibles suivantes s

- compression adiabatique 12 - eacutechauffement selon la polytroplque 23 - deacutetente adiabaticcedilue 34 - refroidissement selon la polytroplque 41

n l - a i l ( 1 8 ) l u

rifure laquo2 Le rendement du cycle s eacutecr i t

Par deacute f in i t i on de la t a l on a ltj i raquo T ( bull - S i ) e t 4 t i ( 8 - raquo J gt (1raquo)

dougrave il vlont sachant qua lea deux variations dentropie sont u laquo o X laquo raquo laquo n bdquo i - IumlU (20)

121)

126

La t m i r e l a t i v e S une transformation polytropique es t dor neacutee par l exp res s ion (12) doO i l v ien t

T T l lt in (T T r J T l - l n ( T T )

En combinant lexpression de la polytropique et leacutequation deacutetat on a

T v k _ 1 T V

k~l

S - ltvgt laquo l - lt) (2raquo) Dautre part deacutemontrons leacutegaliteacute - - - 2 123)

En effet on a pour les polytropiqueraquo

Pi vraquo pi v

doO 2raquo poundlaquo - pound bull li (24) Pi Pi Vj Vraquo

et pour les adiabatiques

poundlaquo - pound et pound - l Pi vlaquo Pi v

dougrave f - pound bull poundgt (25) Pi Praquo vraquo Vi

En eacutegalant les seconda membres da (24) et (25) il vient

v v (v bull v

En passant au logarithms on montra qua si k^t y ca qui est eacutevident cette eacutegaliteacute ne peut ecirctre veacuterifieacutee que pour

X- ou iuml - iumlraquo Cqfd Vl V V V ^

Par suite laa seconds membres des relations (22) laquotant Cgauraquo 11 vient i

i - I raquolaquo1 ot partant la rapport des t a i dont lea ojtproaaiono sont donnGoo on (21) pant aeacutecrira i

S - f (27)

127

Deacutes l o r s l e x p r e s s i o n (20) du rendement prend la forme r

1 - 1 - | lt2B)

Ncus pouvons ainsi tirer les conclusions suivantes

1) Tous les cycles reacuteversibles eacutechangeant de la chaleur selon deux polytroplques donneacutees de mecircme espegravece (mecircme c et partant mecircme k) ont mecircme rendement ainsi par exemple les cycles 12341 et 12341 sont eacutequivalents

2) Ce rendement est eacutegal agrave celui dun cycle de Carnot effectueacute entre deux sources respectivement i T 2 et Ti -es deux tempeacuteratures eacutetant deacutetermineacutees par les intersections des deux polytroplques donneacutees avec une lsentropique arbitrairement choisie

3) Dans le cas particulier ougrave les deux polytroplques sont des lso-therreu (le laquo 1 ) on retrouve eacutevidemment le cycle de Carnot eacutevoshyluant entre les tempeacuteratures Tj et T cest-acirc-dire le cycle 123-4-1

4) Mous avons ainsi eacutetendu le theacuteoregraveme de Carnot au cas des cycles reacuteversibles effectueacutes entre deux sources agrave tempeacuterature variable dans la mesure oO les eacutechanges calorifiques correspondants sont reacutegis par une mecircme loi polytropique

715 Cas de deux polytroplques despegraveces diffeacuterentes

Consideacuterons le cycle reacuteversible 12341 (flg 4S) eacutechangeant de la chaleur avec deux sources i tempeacuterature variable selon deux polytroplques despegraveces diffeacuterentes caracteacuteriseacutees par les chaleurs massiques C pour 23 et C pour 41 Les transformations 12 et 34 sont encore neacutecessairement des adlabatiques(voJr flg43 page 129)

En faisant encore appol eux tmi le rendement du cycle 12341 peut seacutecrire comme preacuteceacutedemment

bull gt - ft On a pour les deux polytroplques

(29)

si raquo C l n y (30)

les variations dentropie sont eacutegaleraquo 11 vient en eacutegashylant las seconds membreraquo de (30) bull

r$m - bull sect - laquo mdash sect- - i

Dautre part (31) peut encore seacutecrira i

lln c raquo In | dougrave | raquo lt|gt = 0 on posant |=e (32)

SiiS|iiLJttlJi- I I1 IIIU bullbull bullUjMillM||EacuteilJIlill

128

a n c F J - I - 3 2 ) lt3e s T = T ~ e t T) = T i l v i e n t

( 3 3 ) T - T T - T

(32 ) q u e T = T i 1 et

T e 1 - i Tj 8 - 1

Multipliant (31) et (33) membre acirc meirbre cr trouve

1 g l - TT- T - ~ T l n ( T T = I- IJI

1 bull 6 - 1 bull T 2 T - T bull ln (T T) T

Dougrave finalement en introduisant lexpression (34) du rapport des tmi dans celle du rendement (29) il vient

1 6 1 - 1 T n - iuml bull - m bull r ( 3 S )

Les tempeacuteratures Ti et Tj qui deacuteterminent les deux polytro-piques eacutetant fixeacutees a priori proposons nous deacutetudier la variation du rendement en fonction de S Pour ce faire calculons la deacuteriveacutee

A B1 - (6-i) de 1 1) - (e1 - i) N

de ^T^Tgt (8 - 1)raquo - ocirc lt 3 6 )

Le deacutenominateur D eacutetant essentiellement positif la deacuteriveacutee aura mecircme signe eue son numeacuterateur N 11 sagit de discuter le signe e la fonction i_ i lt _ M(G) - (S - 1)(18 a)-(8 - icirc) - (1 - 1)8 -16 1 +l

ougrave 6 raquo T|Tj est toujours supeacuterieur 1 luniteacute dans un cycle moteur

a S aeacutecri Or on a raquo ( 1 | bull 0 e t d a i l l eurs la deacuteriveacutee de N par rapport

t H(8) - 1 (1 - 1 ) 8 W lt 8 - 1 )

Le oigne de c e t t e deacuteriveacutee est constant La fonction H(8) es t donc monotone et e l l e possegravede pour 8 gt l l e signe de sa deacuteriveacutee (puisque N(i) a 0) qui n est autre que ce lu i de (1 - 1 ) car 1 et 6 sont tous deux p o o l t i f s 11 vient a ins i

H gt 0 pour 1 gt 1 N lt 0 pour 1 lt 1

Cetto discussion conduit finalement aux reacutesultats suivants rolatifo S deux cao classiques icirc

Premier caa icirc C =gt C j C - C icirc dougrave 1 bullgt Y gt 1 p v ^

La fonction M(8) et par suite la deacuteriveacutee -j^ ( 6 J ) ont lo

cigno do (1 - 1) qui eut Ici positif Il sensuit laquorua ls second tormo du rondement est una fonction croissants do 9 ot quon fin do compto lo rendement ost une fonction deacutecroissante do cotte vashyriable Par culto lo rendement deacutecroicirct loroquon augmente la chalaur apportfia au cyclo t hauto tcmpOrnturo

4

B2H5acircQsect2_S2S bull C ltraquo C j C bull=gt C dougrave 1 deg y lt j

129

La fonction N(8) et par suite la deacuteriveacutee 37- (9 ]) ont le ucirct 0 mdash 1

signe de (1 - 1) qui est ici neacutegatif Il sensuit que le second terme du rendement est une fonction deacuteshycroissante de cette variable Par conseacuteshyquent le rendement croit lorsquon augshymente la chaleur apporteacutee au cycle acirc haute tempeacuterature

Nous pouvons ainsi tirer les conshyclusions suivantes

Figure 43

1 Les cycles reacuteversibles effectueacutes entre deux polytropiques donneacutees mais desshypegraveces diffeacuterentes ( C ^ C) ont des rendements qui deacutependent du rapport des tempeacuteratures deacutelimitant leacute-

chauffement donc aussi de limpor-~ tance de cet apport de chaleur

2 Lorsque la chaleur speacutecifique C (reshylative a leacutechauffement) est supeacuterishyeure a la chaleur speacutecifique C (reshylative au refroidissement) le renshy

dement est une fonction deacutecroissante de 8

3) Lorsque la chaleur massique C est infeacuterieure a C le rendement est une fonction croissante de 8

4) Toutes autres choses eacutegales notamment 8 et 1 le rendement est une fonction croissante du rapport T 2Ti

72 MOTEUR A COMBUSTION INTERNE

721 Cycle de Beau de Rochas

Leacutetude du moteur a combustion interne est baseacutee sur la theacuteoshyrie cyclique nous ferons lhypothegravese compleacutementaire que le fluide est un gaz parfait

Le cycle de Beau de Rochas cycle de reacutefeacuterence du moteur acirc explosion se compose des transformations reacuteversibles suivantes (fig 44 et 45)

- adiabatique 12 - eacutechauffement lsochore 23 - deacutetente adiabatique 34 - refroidissement lsochore lt-l

Le cycle de Beau de Rochas est caracteacuteriseacute par deux paramegravetres le rapport volumeacutetrlque de compression e bullgt vvj et le rapport de pression A - pipj Ce cycle reacuteversible eacutechange de la chaleur avec deux sources 3 tempeacuterature variable selon deux isochores cest-agrave-dire deux polytropiques de mecircme espegravece Il est donc justiciable de lextension du theacuteoregraveme de Carnot (cf sect 714) dont nous tirons lexpression geacuteneacuterale de son rendement

Ti 1 - (37)

130

v ient

Figure A4 Figure 45

En combinant l eacutequation d eacute t a t e t c e l l e de 1adiabatique

Y - l Y - l o r

V i

DoO finalement lexpression classique du rendement

_1 Y-l

poundgt

1 -

il

(38)

(39)

On deacuteduit les conclusions suivantes de lextension du theacuteoregraveme de Carnot et de lexpression (39) du rendement qui en deacutecoule

1) Le cycle eacutetudieacute est eacutequivalent amp un cycle de Carnot effectueacute entre les tempeacuteratures Tj et T|

2) Le rendement du cycle eacutetudieacute est une fonction croissante du rapport volumeacutetrique de compression e

3) Le rendement est indeacutependant du rapport de tempeacuterature TjT(ou du rapport de pression P1P2 bull M gt il est degraves lors indeacutependant de la charge de moteur

4) Dans la mesure ougrave lon se fixe une valeur maximale de T le rendement tend pour des valeurs croissantes de e vers une lishymite qui correspond au rendement du cycle de Carnot entre les tempeacuteratures T et T1

Par ailleurs le rapport TJTI (et partant ) deacutepend de la quantiteacute de chaleur fournie au gaz par cycle Si son accroissement augmente la puissance speacutecifique du moteur sa valeur ne peut toushytefois deacutepasser une certaine limite qui est fixeacutee par la quantiteacute de combustible pouvant ecirctre brucircleacute complegravetement dans lair -jui a subi la compression

Enfin il existe une limite pratique au rapport e cette lishymite est imposeacutee par lapparition du pheacutenomegravene de deacutetonation

722 Cycle de Diesel

Lo cycle do Dleoel cycle de reacutefeacuterence du moteur portant le mecircme nom oe compose des transformations reacuteversibles suivantes

ill I

131

(f ig

Figure 46

46 et 47) - compression adiabatique 12 - ecircchauffement isobare 23

Figure 47

detente adiabatique 34 refroidissement isochore 41

Le cycle de Diesel est caracteacuteriseacute par deux paramegravetres le rapport volumecirctrique de compression E - v2vj et le rapport de voshylume p V)v2 ^e cycle eacutechange de la chaleur avec deux sources a tempeacuterature variable selon lisobare 23 et 1isochore 41 respectishyvement cest-agrave-dire -selon deux polytropiques despaces diffeacuterentes Lexpression du rendement est degraves lors donneacutee par la formule (35) Il vient ainsi en substituant Y acirc 1 puisque C raquo C et C raquo C et

en consideacuterant quen vertu de leacutequation deacutetat appliqueacutee a la transformation Isobare 23 le rapport de tempeacuterature 9 laquo TJTJ est eacutegal au rapport de volume a

Dailleurs pour la compression adiabatique 12 on a comme au paragraphe 721

Y-l

On obtient finalement lexpression du rendement

- 1 1

1 T - l

( 4 1 )

(42)

Les proprieacuteteacutes suivantes du cycle de Diesel se deacuteduisent du paragraphe 71S r e l a t i f au cycle effectueacute entre deux polytropiques despegraveces d i f feacuterentes a ins i que de l expression (42) qui en deacutecoule 1) Le rendement es t fonction du rapport de tempeacuterature TiT et

partant du rapport volumecirctrique de compression c l expression (42) indique qu i l cro icirc t avec ce paramegravetre

2) Le chaleur massique C re la t ive a leacutechange calorif ique II haute tempeacuterature salon 23 eacutetant super1euro 1 li chaleur massique C v

re la t ive leacutechange fi basse tempeacuterature selon 41 l e rendement est uno fonction deacutecroissante du rapport de tempeacuterature 9degTTii

132

par conseacutequent il est aussi une fonction deacutecroissante du rapshyport de volume c Ainsi le rendement du moteur deacutecroicirct lorsque sa charge augmente

3) Lorsque le rapport 0 diminue er tendant vers luniteacute en peut montrer que la valeur du rendement tend vers celle dun cycle de Carnot effectueacute entre T 2 et Tj

La diminution du rapport P est comme nous lavons vu beacuteneacuteshyfique au rendement elle preacutesente cependant linconveacutenient de reacuteshyduire la quantiteacute de chaleur reccedilue par cycle ce qui entraicircne une diminution concomitante de la puissance speacutecifique du moteur Dailshyleurs le rapport s ne peut deacutepasser une certaine valeur imposeacutee par la quantiteacute de combustible qui peut ecirctre brucircleacute complegravetement dans lair disponible

Le cycle de Sabatheacute qui comporte un eacutechauffegraverent isochore suivi dun eacutechauffement isobare pourrait faire lobjet dune eacutetude baseacutee sur la meacutethode deacuteveloppeacutee preacuteceacutedemment Lapport de chaleur agrave haute tempeacuterature eacutetant alors constitueacute de deux polvtropiques successives mais despegraveces diffeacuterentes on serait notamment ameneacute agrave consideacuterer ici la moyenne pondeacutereacutee des tml relatives acirc 1isochore et a lishysobare correspondantes conformeacutement au paragraphe 712 [4 0]

73 TURBINE A GAZ

731 Cycle de Joule

En adoptant encore la theacuteorie cyclique le cycle de Joule consshytitue le cycle theacuteorique de la turbine i gaz Ce cycle se compose des transformations reacuteversibles suivantes (fig 48)

- compression adlabatique AB - eacutechauffement Isobare BC - deacutetente adlabatique CD - refroidissement Isobare OA

Le cycle de Joule eacutechange de la chaleur avec deux sources i tempeacuterature variable selon deux isobares c es t -a -d ire deux poly-tropiques de mecircme espegravece Lextension du theacuteoregraveme de Carnot est donc applicable et nous en deacuteduisons que l e rendement du cycle de Joule s eacute c r i t

n - 1 - Ja (43) b

En appliquant pour un gaz parfait leacutequation deacutetat et l e x shypression de 1adlabatique noua obtenons pour la compression AB

T iuml ^ -iuml - n T (44)

a ougrave l e rapport de pression n = P b P repreacutesente un paramegravetre du cycle a

-) Mil - J W j

133

Figure 48

Dougrave l expression du rendement rishyde Joule 1-v

y n 1 - n bull gt

Il reacutesulte de lextension du -heacutec-recircme de Carnot et plus speacutecialement et lexpression (45) qui sen deacuteduit les conclusions suivantes

1) Le cycle de Joule A3CDA est eacutequivale- A un cycle de Carnot effectueacute entre les tempeacuteratures T et T

b a __ 2) Son rendement augmente avec le rapec r-

TT il est deacutes lors conec le rortre D a

la relation (44) une fonction croisshysante du rapport de pression n

3) Le rendement du cycle de Joule est indeacutependant de la tempeacuterature T c donc aussi de la quantiteacute de chaleur apporteacutee agrave haute tempeacuteshyrature

On constate que le rendement croit mais de moins en moins vite au fur et 3 mesure que n augmente ainsi le rendement du cycle ABCoA est supeacuterieur i celui du cycle ABCDA Dailleurs il tend asymptotiquement vers une limite eacutegale au rendement du cycle de Carnot effectueacute entre lestempeacuteratures extrecircmes T et T

732 Cycle a reacutegeacuteneacuteration

SI lon considegravere le cycle theacuteorique de la turbine a gaz (fig 49) on consshytate que la tempeacuteracirct raquo-e T atteinte en fin de deacutetente peut ecirctre supeacuterieure acirc la tempeacuterature T atteinte en fin de compression Il apparaicirct ainsi la posshysibiliteacute dune reacutecupeacuteration de chaleur par refroidissement du ga deacutetendu au profit du gaz comprimeacute On en arrive ainsi 1 ce cevoir le cycle 1 reacutegeacuteneacuteration qui se compose des transformaIons reacutevershysibles suivantes

bull compression ediabatlque AB S_ - eacutechauffement par reacutecupeacuteration selon

lIsobare BM Figura 49 _ apport de chaleur externe selon lisoshy

bare KC - datante adlabatique CD - refroidissement du I la reacutecupeacuteration selon l i sobare DN - rajas de chaleur 1 lambiance selon l i sobare KA

Les di f feacuterentes Isobares eacutetant des courbes Identiques simpleshyment dacirccelecircee paralleleaent 1 l aaa des entropies [40J i l sonoult

134

que l e c y c l e agrave r eacute g eacute n eacute r a t i o n ABgtM)CD(K)A e t l e c y c l e de J c u l e A B C SA c o m p o r t e n t d e s eacutechanges c a l o r i f i q u e s i d e n t i q u e s Ces eacutechanges c o r r e s p o n d e n t icircen e f f e t agrave d e s t r a n s f o r m a t i o n s analcirues e f f e c t u eacute e s e n t r e l e s mecircmes tempeacuteratures extrecircmes - CJ qui implique ro-aT^rc l e s mecircmes t m i - t a n t en ce qui concerne l eacute c h a n g e avec la s o u r c e chaude s o i e MC ou B C r e s p e c t i v e m e n t que l eacute c h a n g e avec l a ~-biaree s o i t NA dans l e s deux c a s

La r eacute c u p eacute r a t i o n de cha l eur e s t d autant p l u s e f f i c a c e que l eacute c a r t e n t r e ccedil amp s tempeacuteratures d e s p o i n t s 2 et N lou a e t y) e s t p l u s grand donc que l e rapport de p r e s s i o n n e s t p l u s f a i b l e C e t t e c o n s t a t a t i o n e s t du r e s t e corroboreacutee par l e f a i t que quand l e rapport d e p r e s s i o n du c y c l e 3 r eacute g eacute n eacute r a t i o n d iminue l e r e l e v egrave r e n t de T = T e n t r a icirc n e c e l u i de T en s o r t e que l e rapport de p r e s s i o n du c y c l e 8 e J o u l e eacute q u i v a l e n t augmente c e qu i a c c r o icirc t son rendement e t f i n a l e m e n t c e l u i du c y c l e agrave r eacute g eacute n eacute r a t i o n a s s o c i eacute

A l a l i m i t e l e rapport de p r e s s i o n du c y c l e acirc r eacute g eacute n eacute r a t i o n diminue en tendant v e r s l u n i t eacute t a n d i s que l e rapport du c y c l e de J o u l e eacute q u i v a l e n t d e v i e n t eacute g a l 3 c e l u i du c y c l e d e Carnot e f f e c t u eacute e n t r e l e s t empeacuteratures extrecircmes T e t T D autre p a r t la r eacute c u p eacute shyr a t i o n n e s t p o s s i b l e que dans la o e s u r i ougrave T n e s t pas i n f eacute r i e u r e 3 Tfc c e q u i f i x e une l i m i t e s u p eacute r i e u r e au rapport d e p r e s s i o n du c y c l e 3 r eacute g eacute n eacute r a t i o n

Dune maniegravere p l u s g eacute n eacute r a l e l a p r eacute s e n t e eacute t u d e peut ecirc t r e eacute t e n shydue au c y c l e d i t h e x a g o n a l l e q u e l comporte notamment une comshyp r e s s i o n i so therme p u i s a d i a b a t i q u e a i n s i quune d eacute t e n t e i so therme pu i s a d i a b a t i q u e

En p a r e i l c a s i l y a u r a i t l i e u d e c o n s i d eacute r e r la t m i d e l eacute c h a n g e S haute tempeacuterature (eacutechauffement i s o b a r e e t d eacute t e n t e i s o shytherme) a i n s i que l a t m l d e l eacute c h a n g e a b a s s e tempeacuterature ( r e shyf r o i d i s s e m e n t i s o b a r e e t compress ion i s o t h e r m e ) c e s t m i pouvant s expr imer par d e s moyennes pondeacutereacutees (cf sect 7 1 2 )

L eacutechauffement I sobare p o u r r a i t d a i l l e u r s ecirc t r e p a r t i e l l e m e n t e f f e c t u eacute par r eacute c u p eacute r a t i o n c e qu i a u r a i t pour e f f e t de r eacute d u i r e l e rapport i n v e r s e d e s deux t m i donc d a m eacute l i o r e r l e rendement

i MOTEJR A COMBUSTION EXTERNE

4 1 C y c l e d e Banklne

Le c y c l e de Rankine c o n s t i t u e l e c y c l e theacuteor ique d e s c e n t r a l e s j c l eacute a l r e s 1 vapeur En e f f e t l e s r eacute a c t e u r s n u c l eacute a i r e s a c t u e l s r e shyl i s e n t d e s s o u r c e s de cha l eur ecirc tempeacuterature peu eacute l e v eacute e c e qui e x -

l l q u e l e r e c o u r s 1 un c y c l e 1 vapeur sans s u r c h a u f f e

Le c y c l e d e Rankine s e compos-raquo d e s t r a n s f o r m a t i o n s r eacute v e r s i b l e s -vj lvontes ( f i g 50)

- eacutechauffement d e l e a u laquo t v a p o r i s a t i o n i s o b a r e s OMN - d a t e n t a d i a b a t i q u e N8 - cottjgonsation i s o b a r e (e t iDctherEraquo) B0 - e c a p r e e s i o n a d i a b a t i q u e do l e a u 0 0

sMt I

135

1

Y L_ S

Figure 50

Conine l e travail de coir-pressicr 00 du liquide est geacuteneacuteralerent reacuteccedilli geable v i s - acirc - v i s du travail produit par la deacutetente nous ccrfcncrcrs l es points o et 3

Le rendement du cycle CMNSC peut s eacutecr ire

q bo 1 -

en

Sien que la notion de polytro-pique ne puisse sapeiieruer S un flj-ide qui subit un changement deacutetat les eacutechanges calorifiques reacuteversibles intervenant dans le cycle a vapeur

nen sont pas moins justiciables de la tBi Cn a en effet

pour leacutechange a haute t q

pour leacutechange acirc basse t g

T ltsn - s gt on n o (47)

148)

En remplaccedilant dans (46) q et ccedil par leurs expressions (47) et (48) il vient sachant quedegsect laquo s

b n

ou l on a

bo T on

et bo

(49)

(50)

La relat ion (49) montre que l e cycle de Rankine possegravede l e necircme rendement quun cycle de Carnot effectueacute entre l e s t m i r e shyla t ives aux sources i haute e t a basse tempeacuteratures

Pour leacutechange S haute tempeacuterature qui comporte deux transforshya t i o n s success ives la t m i affeacuterente est eacutegale a la moyenne ponshydeacutereacutee des t m i r e l a t i v e s a chacune d e l l e s dougrave

T o laquo - ( laquo o ran n V (Si)

Laugmentation de la pression de vapeur vive p (ou de sa tejrpeuml--ature de saturation T ) entraicircne deux e f f e t s d i s t i n c t s n - en ce qui concerne leacutechauffement OH de l eau la t m i T augshy

mente a ins i que l e poids de ce t te t m i dans la moyenne ponshydeacutereacutee (SI) qui deacutetermine la t m i globale T _gt

on - on ce qui concerne l e palier de vaporisation la tempeacuterature de

saturation augmente tandis que diminue le poids de ce t t e tempeshyrature dans l expression (SI) de T

En f in de coapiumle 1augmentacirction de la pression supeacuterleuro du -bullyclo est toujours favorable dans lo doxaino de lichauffement do

ut J II I I I il 1 i n l i bull I I I I - bullbull I bull bull bullbull

136

l e a u mais e l l e peut ecirc t r e deacutefavorable dans c e l u i eu pa l i e r de vashypor i sa t ion L act ion conjugueacutee de ces deux e f f e t s c o n t r a d i c t o i r e s explique l e x i s t e n c e d une pression optimale de vapeur vive cji conshyfegravere au cycle de Rankine son rendement maximal

Les va r i a t i ons de la tempeacuterature de condensation eacute tan t t r egrave s l imi t eacutee s en peut neacutegl iger leur influence sur la t m i acirc haute texpeacuterature car e l l e s n a f fec ten t que faiblement d a i l l e u r s l e domaine de 1eacutechauffement de l e au Par con t re une nod i f i cac ic -ce la tempeacuterature de condensation a g i t directement sur la valeur du rendement du cycle de Carnot eacutequivalent I l en r eacute s u l t e quune CITU-rution de la tempeacuterature (ou de la pression) de condensacirct ion enshyt r a icirc n e une augmentation appreacuteciable du rendement du cycle de Ranshykine

74 2 Cycle agrave reacutegeacuteneacuteration De la vapeur satureacutee se trouvant i l eacute t a t J ( f ig 51) est deacuteshy

tendue isentropiqviement jusquagrave la pression de condensation u cours de ce t te deacutetente on effectue des soutirages success i f s en nombre in f in i (soutirage continu) Le premier soutirage a l i e u sous une pression infeacuterieure agrave p mais ne diffeacuterant de c e l l e - c i eue dune quantiteacute infiniment p e t i t e La quantiteacute de chaleur eacuteleacutementaire neacuteshycessaire pour eacutechauffer de leau de K a K doi t ecirc tre fournie par la condensation de la vapeur preacuteleveacutee au premier soutirage (en J ) De mecircme la quantiteacute de chaleur eacuteleacutementaire neacutecessaire pour eacutechaufshyfer de leau K i K doit ecirctre fournie par la condensation de la vapeur preacuteleveacutee au deuxiegraveme soutirage (en J igt et a ins i de s u i t e

Dans l e cycle envisageacute 1 eacutechauffenent de l eau est inteacutegrashylement assureacute par un eacutechange calorif ique interne au cycle et reacutevershys ib le de surcroicirct c e s t -acirc -d ire par reacutegeacuteneacuteration de la chaleur fourshynie par la vapeur preacuteleveacutee en cours de deacutetente I l s ensuit que ce cycle ne comporte que des transformations reacutevers ibles et eue l e s deux seuls eacutechanges avec l exteacuterieur mettent a contribution deux sources (chaude e t froide) iuml tempeacuterature constante Ce cycle est donc eacutequivalent 1 un cycle de arnot fonctionnant entre l e s deux tempeacuteratures correspondantes ceci en vertu du theacuteoregraveme de Carnot

Comme la seule chaleur reccedilue de la source chaude correspond au palier de vaporisation KJ on peut substituer au cycle 1 reacutegeacuteneacuteration OKJBO l e cycle de Carnot eacutequivalent PKJBP Il s e n s u i t que l e rendement du cycle 1 reacutegeacuteneacuterashytion ne deacutepend que des seules tempeacuterashytures de vaporisation e t de condensashytion (ou des pressions de saturation correspondantes) Comme pour le cycle de Carnot eacutequivalent l e rendement du cycle 1 reacutegeacuteneacuteration sera toujours ameacutelioreacute s i la tempeacuterature de vaporishysation laquoet augraanteacutee etou s i la tempeacuteshyrature de condensation est diminueacutee) Figure SI

-11

137

7 4 3 Cycle de Hlrn Le cycle de Hirn se d i s t ingue du cycle de Rankine prcpreraent

d i t par l ad jonc t ion d une surchauffe NA de la vapeur ( f ig 52) i l e s t acirc la base des cyc les r eacute a l i s eacute s dans les c e n t r a l e s thermiques pour l e s q u e l l e s la tempeacuterature eacuteleveacutee que possegravedent l e s gaz de comshybust ion permet l e recours acirc une surchauffe importante

Par d eacute f i n i t i o n de la t m i on peut eacute c r i r e

h - h_ T (s oa a s o (52)

et 1on a b o T laquo lt S K o b V (53)

(54)

Dougrave i l v ien t par la s u b s t i t u t i o n hab i tue l l e e t en tenant compte de l eacute g a l i t eacute des variations dentropie

T

oa Le cyc le de Hlrn e s t donc eacutequivalent a un cycle de Carnot efshy

fectueacute entre l e s tempeacuteratures T et T Dans ce paragraphe nous avons exclu pour simplif ier l e cas t regrave s exceptionnel ougrave l e point B serait s i tueacute en zona de surchauffe

La t c i re la t ive 1 eacutechange a haute tempeacuterature peut s eacutecr i re (cf sect 712)

T raquo oa

on (s -s )T o na (s - s

a r (55 )

Figure 52

I l est nanlferte que la t m i T intervenant dans ce t t e movenne pon-on deacutereacutee es t infeacuterieure a la tempeacuterature da saturation de la vapeur tandis que la t m i T lu i e s t supeacuterieure I l na s ensuit que la t m i de leacutechange acirc haute tempeacuterature re la t ive au cycle de

Hlrn sera pour une pression de vapeur donneacutee supeacuterieure acirc la tm 1 correspondante re la t ive au cycle de Rankine an sorte oue dans las mecircmes conditions da prasslon la rendement du cycle de Hlrn lemportera toujours sur ce lu i du cycle da Rankine Da i l l eurs laccroissement de la tempeacuterature de surchauffe entraicircnera non oeu-l eœnt laugmentation da la t m i re la t ive a la surchauffe mais encore de son poids dans la moyenne pondeacutereacutee (55)j 11 en reacutesul te que l e rendement du cycla da Hlrn e s t une fonction croissante de la tempeacuterature de surchauffe

Consideacuterons ensuite la cas ougrave pour une valeur donnOe do la temperature T oa f a i t varier la pression de la vapour v ive Donc le eesura oo la t a A T croicircs avec le pression coasse l e f a i t

138

i tmi dailleurs neacutecessairement T n

cette pression et 11 sensuit une ameacutelioration concomitante du renshydement Il existe cependant un domaine pour lequel la regravegle de croissance du rendement avec la pression est prise en deacutefaut En effet si une augmentation de la pression entraicircne toujours un accroissement de la tmi T 11 nen est pas de mecircme de T qui

na r on ^ comme on l a vu (cf sect 7 4 1 ) passe par un maximum pour une cershytaine valeur de i pression Ainsi dans la mesure ougrave l inf luence dun accroissement de T es t trop fa ib le pour compenser c e l l e de la diminution de T qui se manifeste aux pressions eacute leveacutees on on observe alors une leacutegegravere diminution du rendement en deacutepit dune augmentation de la pression

Lexpression (54) indique clairement quune diminution de la tempeacuterature de condensation T entraicircne toujours une ameacutelioration du rendement deg

7 4 4 Cycle 8 resurchauffe La comparaison des cyc les de Hirn et de Rankine a montreacute l i n shy

teacuterecirct q u i l y a pour l e s cyc le s a vapeur de poursuivre leacutechauf-fement isobare du f luide moteur jusquagrave une tempeacuterature aussi eacuteleveacutee que poss ib le Lavantage a ins i obtenu de la surchauffa peut ecirctre augmenteacute en reacuteal i sant la deacutetente reacuteversible de la vapeur dabord selon lisotherme AL ensuite selon ladlabatique LB ( f ig 53) on ef fectue a ins i l e cyc le 1 resurchauffe Isotherme OMNALBO

La t m i r e l a t i v e t leacutechange S haute tempeacuterature peut s eacutecr ire

T ( s - s )+T oa a o al rV o l

Comme la t m i

(56)

T se confond avec la tempeacuterature maximale a t te in te par la vapeur i l s ensuit que T (laquoT )

e 8 la t raquo i T ~ e s t supeacuterieur Par s u i t e la t m i

H | u raquo S3 ol

oa re la t ive 8

leacutechange 1 haute tempeacuterature sera accrue par l adjonction de la deacutetente isotherme i n i t i a l e et ceci dautant plus que l e poids de la t m i T sera eacuteleveacute dans la isoyenne pondeacutereacutee (56)

On v eacute r i f i e aiseacutement que l e rendement du cycle eacutetudieacute a pour oppression i T

o l (57) avec T

o l

Il reacutesulte de lexpression C57) et de la discussion relative acirc la tmi TQ^ ci-dessus que le rendement est ameacutelioreacute par la resurchauffe isotherme

Toutefois si lallongement de lisotherme AL entraicircne une augmentation de la tmi T on ne peut pas en conclure que le

rendement du cycle en sera pour autant toujours ameacutelioreacute En effet deacutes que par suite de cet allongement le point B situeacute i l intershysection de ladlaoatique LB avec lisobare relative au condenseur peacutenegravetre en zone de surchauffe la tempeacuterature T qui intervient en (57) doit ecirctre remplaceacutee par la tmi T dcntdeg la valeur est

DO dautant plus supeacuterieure a T que 1adiabatique LB a eacuteteacute deacuteplaceacutee davantage dans le sens des entropies croissantes Cest pourquoi lorsquon augmente limportance de la resurchauffe isotherme le rendement du cycle croicirct dabordpasse ensuite par un maximum puis finit par diminuer Le maximum est atteint pour une valeur optimale de la pression Intermeacutediaire qui caracteacuterise le point L

I l nest pas possible de reacutealiser pratiquement la deacutetente isoshytherme de la vapeur maxs on peut approcher cette transformation ideacuteale en effectuant apregraves une deacutetrente adiabatique partielle AI une resurchauffe isobare IL La tml relative i leacutechange agrave haute tempeacuterature peut alors seacutecrire

T o a - ( a o + T l l - ( 1 V T - -23 S 2 iicirc i i_ ( 5 8 )

ol raquo - raquo 1 o

Il est manifeste qua la tml T est Infeacuterieure a la tmi T

a l ( T j par suite la tmi relative a leacutechange a haute tempeshyrature sera Infeacuterieure 1 celle du cas ideacuteal correspondais a la deacuteshytente isotherme La tmi T sera dailleurs dautant plus basse que la pression intermeacutediaire p sera plus faible Cest ainsi quen dessous dun certain seuil de cette pression T deviendra infeacuteshyrieure t T et qua dans cas conditions la tmi a haute tempeacuterashyture du cycle 1 resurchauffa deviendra infeacuterieure s cel le du cyjle de Hirn correspondant Il an reacutesulte qua pour une valeur optimale de la pression intermeacutediaire p le rendement du cycle a resurchauffe sera maximal at quen dessous dune certaine valeur de cette pression ce rendement sera infeacuterieur a celui du cycle de Hirn corshyrespondant

Les cycles ideacuteal OALBO et theacuteorique OAILBO sont eacutequivalents eus cycles de Carnot effectueacutes entre les tml T ou T respecshytivement at la tempeacuterature T Dans la cas du cycle fi resurchauffa OAILBO la tmi relative i leacutechange a hauto tempeacuterature est donna par bdquo

raquoi - J mdash - ltlaquogt

140

7 6 CONCLUSIONS bull-mdash mdash mdash mdash ~ mdash f

Les cycles theacuteoriques 3 gaz sont composeacutes dune succession de t transformations polytroplques Si lon excepte l e cas de ladiaba- _ t ique la polytropique donne l i eu a un eacutechange calorifique dont l e niveau de tempeacuterature peut ecirctre caracteacuteriseacute par la t m i qui re- f preacutesente la tempeacuterature constante dune source eacutenergeacutetiqueisent eacutequi-^ valente Quant 3 ladabatique e l l e joue un rocircle particulier en - e f f e t e l l e seule pennet de fa ire passer reacuteversibleraent l e f luide amp dun eacutetat deacutequi l ibre avec la source chaude a un eacutetat deacutequil ibre 3 avec la source froide En principe tout cycle comporte deux trans- J formations laquodiabeacutetiques encore que lune d e l l e s puisse eacuteventuel- V lement disparaicirctre (cycle de Lenoir) On peut mecircme concevoir des C cycles deacutepourvus dadiabatique mais i l faut a lors faire intervenir bull des eacutechanges calori f iques internes (cycle de S t i r l i n g )

Le theacuteoregraveme de Caxnot a eacuteteacute eacutetendu aux cyc les reacutevers ibles efshyfectueacutes entre deux polytroplques de mecircme espegravece Hais lorsque l e s deux polytroplques ne sont pas de mecircme espegravece l e rendement nest plus Indeacutependant de la quantiteacute de chaleur apporteacutee au cyc le

A Le rendement dun cycle laquoat eacutegal au compleacutement 1 l un i teacute du

rapport des quantiteacutes de chaleur eacutechangeacutees respectivement 3 basse et a haute tempeacuterature Four tous l e s cycles theacuteoriques l e rapport lt de ces quantiteacutes de chaleur peut ecirctre remplaceacute par l e rapport des f t m i correspondanteraquo) l expression analytique du rendement ten deacuteduit aiseacutement

LInfluence des paramegravetres du cyc le sur son rendement s eacutetudie habituellement 1 part ir de l expression analytique de c e l u i - c i Ceshypendant c e t t e Influence sa reacutevegravele dune maniegravere plus d irecte et plus i n t u i t i v e en se basant sur l extension du theacuteoregraveme de Carnot et sur ses prolongements Da i l l eurs l e calcul du rendement a parshyt i r des t m i ajout I c e l u i - c i un compleacutement dinformation Inteacuteshyressant en e f f e t l e s t m i r e la t ive s aux eacutechanges calori f iques I haute e t a basse tempeacuteratures permettent dappreacutecier limportance des I r r eacute v e r s i b i l i t eacute s thermiques affectant chacun deux

Dans l e cas dune vapeur a laquelle la notion de polytropique nest pas applicable l a t m i ne s traduit plus par un fonction analytique oimple Cette t m i est cependant deacutetermineacutee par l s rapport de la variation denthalpie 1 la variation dentropie corshyrespondante pour la transformation geacuteneacuteralement isobare envisageacutee Le rapport des quantiteacutes de chaleur eacutechangeacutees par un cycle 1 vapeur avec l e s deux sources chaud et froide pouvant encora ecirctre remplaceacute par 1 rapport dec t m i correspondantes la rendement sen deacuteduit directement

La transformation isobare de l eau en vapeur surchauffeacutee imshyplique t r o i s transformations successives La comparaison des t m i re la t ives 1 cos transformations par t i e l l e s et dlaquo leurs importancoo re la t ive s permet deacutetudier lorsquon modifie l e s paramegravetres du cycle l Inf luence de chacun d e l l e s sur la t m i rolatrve fi l o n -Qcabl de leacutechange a haut taapeacuterature at partant sur la ronacirccaont LOD cyc les a vapeur son- ameacutelioreacutes par certaine proceacutedeacutes (aoutlrogo roourchauffe e t atae cyc les binaires ou cossbtnecirce) dont linfluenceraquo

141

favorable sexplique aiseacutement lorsquon raisonne sur les tmi relatives aux eacutechanges calorifiques Er icirctre loptimisation de certains parameacutetres (p ex la pression dv resurchauffe) peut ecirctre justifieacutee par la mecircme deacutemarche

Dune maniegravere geacuteneacuterale tous les cycles theacuteoriques des machines motrices thermiques peuvent ecirctre rameneacutes a des cycles de Carnot eacutequivalents Deacutes lors si le rocircle fondamental du cycle de Carnot est notoirement reconnu en thermodynamique theacuteorique son imporshytance saffirme eacutegalement par ce qui preacutecegravede en thermodynamique appliqueacutee

La transposition des conclusions relatives 3 leacutetude dun cycle theacuteorique a celles relatives au cycle reacuteel correspondant neacutecessite la prise en consideacuteration des irreacuteversibiliteacutes meacutecaniques et thershymiques internes au cycle On a ainsi vu comment dans certains cas (cf sect 63) ces conclusions pouvaient ecirctre consideacuterablement modishyfieacutees sous leffet de ces irreacuteversibiliteacutes

Le principe deacutequivalence et le principe de Carnot constituent les fondements de la preacutesente eacutetude En effet le premier principe conduit acirc lexpression du rendement en fonction des quantiteacutes de chaleur eacutechangeacutees avec les sources chaude et froide tandis que le second principe sur lequel repose la deacutefinition de la tmipermet ensuite dexprimer ce rendement en fonction des tmi relatives aux deux eacutechange La tmi constitue donc au mecircme titre que lexergie une conseacutequence directe des premier et second principes de la thermodynamique

3ikiLI~ Il-Ji I bullbull

142

i

CONCLUSIONS FINALES

La perte dexergle due a lirreacuteversibiliteacute de la combustion est geacuteneacuteralement tregraves importante elle repreacutesente en effet environ un tiers de lexergla du combustible du moins dans le cas des combustions effectueacutees dans les conditions habituelles Cependant cette perte dexergle diminue progressivement lorsque la tempeacuterature de combustion seacutelegraveve Il est ainsi possible A tout le moins theacuteoriquement dapprocher de tregraves prEgraves la reacuteversishybiliteacute de la combustion en proceacutedant A un preacutechauffage suffisamshyment pousseacute des racircactifa

En pratique tout eacutechange calorifique neacutecessite une diffeacuterence de tempeacuteratures plus ou moins Importante ce qui en fait un proshycessus essentiellement Irreacuteversible Cependant on peut dans chacun des cas de 1eacutechange calorifique conducto-convectif ra-dlatif ou par meacutelange Imaginer de valoriser la perte dexergle en ayant recours a un processus reacuteversible approprieacute On en arrive ainsi a la conception du processus thermo-eacutenergeacutetique reacuteversible

Loro dun eacutechange de chaleur le flux calorifique et lirreacutevershysibiliteacute tharmlquo associeacutee deacutependent lun et lautre de la difshyfeacuterence de tempeacuteratures impliqueacutee Cependant las grandeurs de ces deux caracteacuteristiques de leacutechange thermique deacutependent de nonifiro tregraves diffeacuterents de leacutecart de tempeacuterature Dailleurs pour una diffeacuterence de tempeacuterature donneacutee le nlvoau de tempeacuterashyture conoldeacutereacute modifie aussi fortement les importances relatives de COQ grondeurs

La prioe en consideacuteration duno port do loopoct thermodyna-bulliquo (influence dos irreversibilities) dautro part do laopoct calorifique (propriStacirco dos transfertraquo do chaleur) justifia lo concoction deo appareillages theraiquoo tolo qua Ochangeuro Ovopcratouro [3poundQ chaudiegraveres gflnacircratauro do vapour etc Clio fournit on outro dos acirciroctivos pour la rochorcho damOliora-fclono Ucirc appoirtor Q coo cœspooanto ou onocabloo dinstallation

143

Le chauffage classique utilise geacuteneacuteralement bien la chaleur deacutegageacutee par la combustion mais tregraves mal son exergie Cette conshyclusion sinverse dans la cas dune machine motrice thermique Cependant la combinaison de ces deux processus conduit acirc la meilleure utilisation tant de leacutenergie calorifique que de lexer-gie disponibles La production combineacutee (eacutenergie totale) apparaicirct degraves lors comme eacutetant un proceacutedeacute rationnel dutilisation de leacutenershygie des combustibles

Le chauffagicircp thermodynamique est dans son principe eacutequivalent au processus de production combineacutee il apparaicirct ainsi corme eacutetant eacutegalement un proceacutedeacute rationnel dutilisation de leacutenergie des combustibles

La tregraves grande perte calorifique au condenseur qui affecte la centrale a vapeur nest pas la cause de la modiciteacute de son renshydement thermique mais elle est en reacutealiteacute la conseacutequence des irreacuteshyversibiliteacutes qui affectent principalement dune part la combustion de lautre la-transmission calorifique entre les gaz et la vapeur Les proceacutedeacutes dameacutelioration du cycle 3 vapeur tels que resurchauffe soutirage double niveau de pression de la vapeur vive ou encore utilisation de deux fluides moteurs en cascade constituent autant de moyens destineacutes agrave reacuteduire les irreacuteversibiliteacutes thermiques ce qui entraicircne en fin de compte une augmentation du rendement Lanalyse des bilans exergeacutetiques permet de mieux comprendre le role de ces divers proceacutedeacutes de comparer diffeacuterentes conceptions dans installation enfin de rechercher des concep tlons nouvelles plus efficaces

A priori la turbine a gaz utilise relativement mieux 1exergie du combustible que la centrale amp vapeur la tempeacuterature maximale du fluide moteur est en effet plus eacuteleveacutee dans le premier cas que dans le second En revanche la turbine 1 gaz donne lieu a une perte dexergie importante a basse tempeacuterature ce qui neacutetait pas le cas de la condensation de la vapeur Cette situation globaleshyment deacutefavorable a la turbine I gaz peut ecirctre ameacutelioreacutee par lemploi dun reacutecupeacuterateur mais ce proceacutedeacute se heurte a certaines limitations dordre technologique

Le cycle combineacute gaz-vapeur permet dobtenir a la fols une perte dexergie modeacutereacutee a haute tempeacuterature et une perte dexergie tregraves faible a baaaa tempeacuterature Ainsi sexpliquent les rendements remarshyquablement eacuteleveacutes dorea at deacutejagrave obtenus par lapplication de ce concept

Leacutechanga calorifique avec une source 1 tempeacuterature variable par exemple lora dune transformation isobare peut ecirctre assimileacute I leacutechange calorifique avec una source a tempeacuterature constante en faisant appel a la notion de tempeacuterature moyenne Inteacutegreacutee Il devient dis lors possible de substituer a tout cycle reacuteversible par exemple le cyclu de Rankina-Klrn un cycle de Carnot eacutequivalent La cycle de Carnot retrouve ainsi en thermodynamique appliqueacutee limportance qui lui eacutetait universellement reconnue en thermodynashymique theacuteorique Dailleurs lae modifications apporteacutees au cyclo de Itankine-Hirn par les moyens dameacutelioration tels que reojrchouffo soutirage etc trouvant greacuteco a lapplication de la notion da tmi une interpreacutetation physique qui expliqua elalremont lo rai-

144

son des ameacuteliorations apporteacutees par ces proceacutedeacutes gt Les cycles reacuteversibles a gaz sont geacuteneacuteralement constitueacutes par vla combinaison de deux isentropiques et de deux polytropiques ils se precirctent deacutes lors bien a leacutetude analytique de leur rendeshyment Il en reacutesulte une extension du theacuteoregraveme de Carnoc lequel

bull eacutetablit que tous les cycles reacuteversibles effectueacutes entre deux poly-bullbulltropiques donneacutees de mecircme espegravece ont mecircme rendement Dautre ipart lorsque les deux poly tropiques consideacutereacutees sont despegraveces y^diireacuterentes leacutetude montre pour chacun des diffeacuterents cas corcment M varie le rendement lorsque la quantiteacute de chaleur fournie au cycle ^ augmente En outre une expression geacuteneacuterale du rendement a eacuteteacute eacutetablie dont il est facile de deacuteduire les expressions qui se rapportent aux cas particuliers classiques qui concernent notam- ment le moteur a combustion interne

Leacutetablissement des bilans exergeacutetlques des Installations indusshytrielles appartenant au domaine de la thermodynamique particuliegravere-ment les centrales de production deacutelectriciteacute permet de localiser Vies diverses causes dirreacuteversibiliteacute et den eacutevaluer les effets f| De telles Investigations reacutevegravelent en fin de compte sur base de bull lanalyse eacutenergeacutetique les modifications a apporter pour mieux utiliser leacutenergie des combustibles non seulement au point de vue calorifique mais eacutegalement au point de vue eacutenergeacutetique

La recherche dune meilleure utilisation non seulement quanshytitative mais aussi qualitative appelle au combat contre les irreacute-

veacuterslblliteacutes En effet ces irreacuteversibiliteacutes sont 1 lorigine soit dune reacuteduction de la capaciteacute de produire de leacutenergie meacutecanique soit dune reacuteduction de la faculteacute de multiplier les eacutechanges thershymiques de fluide a fluide (pex dans les eacutevaporateurs h effets multiples)

La notion dexergle se fonde notamment sur le principe ltlaquo Carnot a ce titre elle permet de reacuteveacuteler et mecircme deacutevaluer par comparaison avec le modegravele reacuteversible les irreacuteversibiliteacutes qui affectent les processus de combustion de transfert thermique de conversion eacutenergeacutetique dans les turbomachlnes Lanalyse eacutenergeacuteshytique des processus et des Installations industrielles baseacutee sur le bilan exergeacutetlque Indique finalement la vole 1 suivre pour lutter contre le Irreacuteversibiliteacutes

Il convient cependant de rappeler quun processus quelconque (combustion transmission de la chaleur conversion eacutenergeacutetique) est dautant plus facile 1 reacutealiser quil est davantage entacheacute dIrreacuteversibiliteacute Cette observation conduit i reconnaicirctre un cershytain caractegravere dutiliteacute toute relative bien entendu aux Irreacuteshyversibiliteacutes

Enfin last but not least si lentropie apparaicirct comme eacutetant une grandeur physique tregraves difficile a concevoir la notion dexershygle qui associe essentiellement leacutenergie (enthalple) dun systegraveme thermodynamique 1 son entropie compte tenu dailleurs de le tempeacuteshyrature ambiante possegravede en revanche une signification faciloment accessible la compreacutehension Cest ainsi que lo notion donorgio aida dune maniegravere Indirecte a mieux deacutegager la sons profond du concept dentropie singuliegraverement dans son application au dcaaina de le tfwnndynaDlque Industrielle

145

ANNEXES

BILANS EXERGETIQUES DINSTALLATIONS INDUSTRIELLES

Al GENERATEUR DE VAPEUR

All Donneacutees relatives au geacuteneacuterateur de vapeur

Le geacuteneacuterateur de vapeur gui fait partie dune uniteacute de 700MWe (EDF) est repreacutesente 1 la figure 54 A la charge nominale il n a pas rfugrave recirculation des gaz

Combustible

fuel H - 115 C - 82Sraquo S - 30 0 - 10 H - 10 H 20 - 08 cendres bull 021 - PCS - 43120 kJkg PCI -40500 kJkg

Air_ccedilomburanpound

t - 1SdegC t p bull 1013 abar V - laquo0 excegraves dair - 2St entreacutee RA t - 70C t sortie RA t - 336degC

Epound5poundS_iumlJiE523XSSiumli9SS3_5S2_95iuml_Spound_5SilS5S_2S_S2K5ESJE Cas donnucirces dailleurs compleacuteteacutees par les enthalpies et exergies correspondantes sont indiqueacutees au tableau 12

Tableau 12 Tempeacuteratures enthalpies at exergies deraquo gaz HT) H(kJ) EtkJ)

entreacutee SHT1 134S 24784 15705 sortie SHT1 1220 22218 13612 sortie RHT 910 16047 877 6 sortieSHT2 816 14232 7422 sortie SBT 434 7202 2681 entreacutee RA 382 6293 21S6 sortie RA 150 2402 3962

(suite du tableau ci-eprlraquo)

FIGURE 5 4

CHC chambra do combustion SHT I aurchauffaur 1 hautraquo tempratura n I RUT raaurchauffaur SRI 1 s u t c b a u f f o u r a h a u t s caepAratura n2 SBT iuml aurchauffaur 1 b a s s e toEpeacuteratura KCO tconoaisour HA rfiehauffour dair PAV i prAchauffour d a i r agrave vopour

1 111raquo

147

Piessicns temperatures enthalpies exe raies de 1eauvapeur

pbar EOC hkJkg ekJkg eau entreacutee ECO(A) 1821 242 10491 2757 eau sortie ECucirc(B) 1794 259 11292 3118 sortie SHT2 (G) 167 542 34102 15573 sortie SBT (E) 1762 421 30C2 13130 entrfe RHT (I) 366 316 30208 11499 sortie RHT (J) 346 541 35431 14483 entree SBT (D) 1794 355 2522 10459 entree SHT1 ltE) 1762 421 30O2 13130 vapeur entreacutee PAV (y) 20 291 304 9 7892 eau sortie PAV (T) 20 120 5047 658

Deacutebits

- fuel M - laquo197 kgs - vapeur surchauffeacutee 0 raquo 5806 kgs - vapeur resurchauffeacutee 0 5167 kgs - vapeur au PAV s d - 117a kgs

sectyen5iSicircpoundidegD5_acirciYSESS3 perte a lambiance 016 perte par imbrOleacutes 0001

A12 Combustion

A partir du bilan bulltoechlometrique de la coobustion on obtient les reacutesultats suivants rapportes au kg de fuel t 45 1 - air strictement neacutecessaire 4673 mol - gas theacuteoriques (CO + SO) - 697 mol B0 laquo 579 mol

laquo 2 - 3696 mol

- exc4 dair (25) 117 mol

Pour lhumiditeacute de lair on a

Xbdquo bull 0622 F amp degltlaquo Icircoff-Swffos - deg deg deg 6 3 4 4 k 9 A

Le concentration solaire de 1humiditeacute de lair vaut

- tills 260 X 1705 1 0 J 0 ^

La quantiteacute de vapeur dans lair est donc

(laquo673 117 laquo 001010

i - 001010 On amp degraves lors l e s compositions suivantes i

l a i r lt 4790 s raquo l dair sec ot 49 l e s ges i (COj bull CO) = 697 s o l

- pour l a i r lt 4790 stol dair sec ot 49 ool de H O

148

H O laquo 579 + 49 raquo 628 mol

N = 3696 mol Air - 117 mol

A13 Exerqies du combustible des gaz de la vapeur

Lexergie du fuel est eacutevalueacutee a 985 de son PCS (3ol Compte tenu de la consommation de fuel le flux cexergie apporteacute par le combustible seacutelegraveve i E - 0985 x 43120 x 4197 = 17826CO kw

Pour la composition des gai indiqueacutee ci-dessus calculons er lexergie acirc 150C On a tout dabord pour les enthalpie et enshytropie correspondantes (CF tableau 20) H l S O laquo 697 x 5912 + 628 x 5099 3696 x 4379 117 x

4388 - 2402 kj

SlSO - t 6 9 4 7 x 1 6 8 3 6 2 8 x 1 4 S + 3 6 9 lt 6 1257 + 117 x 1255) 10~ 3 - 6876 kJK

On obtient semblableœent pour la tempeacuterature ambiante (15CJ H l 5 - 2383 kJ et S 1 5 - 07416 kjlt D-oa E 1 5 0 - H 1 5 0 - H 1 5 - T 1 5 ( l 1 5 0 S i j J bdquo 6 f 2 u

Les enthalpies de mecircme que les exergies des gaz ont eacuteteacute calculeacutees de la mecircme maniegravere pour les tempeacuteratures dentreacutee ou de sortie des diffeacuterentes surfaces deacutechange Les valeurs de ces grandeurs sont Indiqueacutees en regard des tempeacuteratures correspondantes au tableau 12

En ce qui concerne leau ou sa vapeur on a Indiqueacute au tableau 12 les pression tempeacuterature enthalpie (grandeur devant ecirctre preacuteciseacutee au cas ou la vapeur est satureacutee et son titre non connu) et exergle pour chacun des points caracteacuterisant lentreacutee ou la sortie des diffeacuterentes surfaces deacutechange Ainsi par exemple lexergie de la vapeur vive se calcule comte suit e - (h - h ) - T lts_ - s) - (3410 - 629) - 2882 x g g o o g o (6435 - 02243) - 15573 kjkg Les exergies ainsi obtenues pour les diffeacuterents points concerneacutes sont indiqueacutees au tableau 12

A14 Pertes dexergle 1 la chemineacutee

La perte dexergle par chaleur sensible des fumeacutees est eacutegale t lexergie de ces gaz calculeacutee pour la tempeacuterature de 150degC qui regravegne I la chemineacutee elle vaut H E 1 S 0 - 4197 x 3962 - 16629 kw

La perte dexergle per chaleur latente des fuseacutees reacutesulte do la chaleur libeacutereacutee par Is condensation de la vapeur deau des iyziocircoo depuis le point do roseacutee JuoquS la tempeacuterature araManta

149

La composition des gaz a eacuteteacute indiqueacutee a la fin du paragraphe A12 11 lui correspond 4SI mol de gaz sec et 628 mol de vapeur On calcule aiseacutement que la xasse moleacuteculaire apparente du meacutelange constitueacute par les gaz secs est eacutegale acirc 3C5 tandis que la masse moleacuteculaire de la vapeur est eacutegale 3 18 Cn en deacuteduit les consshytantes deacutetat

-pour les gaz secs R - pound- laquo ~ryen - 272 jk=K ^ g - q 3o5 -

R 8310 - pour la vapeur R laquo nmdash = T5~ = 4 6 1 J IcircS7K

V -y lu

Par application de leacutequation deacutetat des gaz parfaits dune part aux gaz secs de lautre a la vapeur or obtient deux eacutequations dont on deacuteduit la teneur en humiditeacute du meacutelange consideacutereacute soit

Ra pv 272 pv pv X - _bull _ - _ _ x _ raquo 0590 x (1)

B v P g laquo61 P-P v PP V

ougrave p repreacutesente la pression totale et p la pression partielle de la vapeur

Dans le meacutelange gazeux consideacutereacute la teneur en humiditeacute est eacutegale au rapport de la masse de vapeur 3 la masse de gaz secs soit

628 X 18 00821 kgkg GS (GS - gaz secs) (2) 451 X 305

En Introduisant dans lexpression (1) de X sa valeur numeacuteshyrique calculeacutee en (2Iuml et en tenant compte de iumla pression tctaleiumlale S 1013 mbar on obtient la valeur de la pression partielle de la vapeur soit p 124 mbar Far comparaison avec la table des pressions de saturation de la vapeur deau t8l on voit que le point de roseacutee des fumeacutees seacutetablit a 50C environ

Pour deacuteterminer lexergie de lhumiditeacute des az cest-a-dire la perte dexergle par chaleur latente des fumeacutees nous utiliserons la meacutethode approcheacutee deacuteveloppeacutee ci-apregraves

La diffeacuterence de tempeacuteratures deacutelimiteacutee par le point de roseacutee et lambiance est diviseacutee en intervalles de 4c pour chacun desshyquels on deacuteterminera dabord la quantiteacute dhumiditeacute condenseacutee lors du refroidissement ainsi que la chaleur libeacutereacutee par cette condenshysation ensuite lexergie correspondant 1 cette quantiteacute de chaleur

On a ainsi pour le refroidissement entre SOC et 46degc - pour 50C avec p bull 1233 mbar

raquo - O590 X 1233 -00818 kgkg GS v 1013 - 1233

- pour 46C avec p - 1008 mbar

X o 0590 X 1QQ8 00652 kgkg GS V 1013 - 1008

- (SOugrave SX raquo 00318 - 00652 = 00166 kgkg GS v

La aasss de gas sacs produits par kg dlaquo fuol vaut s 04raquo kjBDl c 303 kgkaol bullraquo 1376 kg

JII Mbullpound

ISO

zougrave compte tenu de la consommation de fuel on obtient le flux calorifique deacutegageacute par la condensation

iQ =bull laquo197 Jtgs raquo 1376 kgGSkg raquo 00166 kgkg GS raquo 2491 kjkg

= 23880 kW

_n obtient finalement lexergie correspondante en multipliant cette quantiteacute de chaleur par le rendement du cycle de Carnot effectueacute entre la tempeacuterature moyenne de lintervalle consideacutereacute

48degC ou 321 K) et la tempeacuterature ambiante

iE raquo 23880 raquo (1 - j|y = 2455 kW

-i proceacutedant de la mecircme maniegravere pour les intervalles de tempeacuterature successifs on obtient les reacutesultats indiqueacutes au tableau 13

moy

W c raquo TABLEAU 13 - EXERGIE DE LHUMIDITE DES GAZ

W c raquo Ax V

ucircq(kW) AE IkW)

48 00166 23880 2455 44 00132 19090 1746 40 00107 1S360 1227 36 00086 12340 839 32 00069 9940 554 28 00056 7970 344 24 00044 6373 193 20 00035 5093 87 165 00022 3121 22

TOTAUX losiu 74 67

Le calculs quiprecedent donnent sultats suivants

en fin de compte les reacute-

- perte exergpar chaleur sensible ofs fumeacutees - perte exergpar chaleur latente disi fumeacutees - perte exergtotale des fumeacutees

16629 kraquo 7467 kW 24096 kW

La perto dexergle totale des fuites pourrait ecirctre deacutetermineacutee directement Q partir de lexpression gecirc-srale de lexergie Touto-folo la complication excessive de lexpression de lentropie dun

gax huralde noua a fait renoncer a preacutesenter Ici cette meacutethode dishyrecte Nous pouvons cependant preacuteciser que la reacutesultat alnol obtonu

bullre diffeacutererait da la perte totale dexergle dos funtacirceo ealculocirco cl-deoouo par une mucircthodc approcheacutee que de molno do 2 0

-15 Beacutechouffour dair

Calculono lexorglo do lair entrant ucirc 70C dono le RA i

H 0 deg 0laquo79 2000 bull 00049 raquo 2362 = 98S7 ftj B1S deg deg lt 1 7 i gt 037raquo2 00049 raquo S0S1 = 2118 W

3degQ lt=gt 0079 laquo 6142 bull 00049 7273 deg 3073 IcircUK

J 111 I ii t k J i

151

- S~ - 0479 1359 + 00049 laquo 1559 = 06588 kJK

dougrave E - 9887 - 2119 - 2882 raquo (3073 - 06586) = 8097 kJ

Calculons lexergie de lair sortant agrave 336C du RA - Hc 0 4 7 9 laquo 9958 laquobull 0 0049 gt 11688 = 4B27 k j

J JO

- S a 0479 23r57 + 00049 2752 = 1142 kJK

- on a encore H - 2119 kJ et S = 0659 kJK

dougrave EK raquo 4827 - 2119 - 2882 (1142 - 0659) = 15138 kJ j jo

On obtient finalement le flux dexergle reccedilu par lair au RA

M (Ej J S - Elaquo 0) - 60136 kW

A partir du tableau 12 on obtient les exergies des gaz

- a 1entreacutee du RA B ( - 2156 kJ

- 1 la sortie du RA E 1 5 0 bull 3962 kJ

La perte dexergle par irreacuteversibiliteacute de la transmission cashylorifique au RA est eacutegale 1 la difference entre lexergie ceacutedeacutee par les gaz et lexergie reccedilue par lair soit

M bull l ( B382 E150raquo ( E336 E70gt gt 1 3 7 2 3 k W

Le reacutechauffeur dair consideacutereacute est du type reacutegeacuteneacuteracirctif Cepenshydant pour simplifier nous navons pas pris en consideacuteration la fuite dair propre acirc ce type deacutechangeur laquelle nous aurait ameneacute I consideacuterer des excegraves dair et des compositions diffeacuterents a lenshytreacutee ou 1 la sortie Lerreur qui reacutesulte de cette simplification affecte le bilan exergeacutetique de 01 [45)

A16 Preacutechauffeur dair a vapeur

Avant de peacuteneacutetrer dans le R-A lair doit dabord traverser le preacutechauffeur PAV allawnti avec de la vapeur soutireacutee a la turbine La vapeur entre agravetr= le PAV a leacutetat Y elle en sort a leacutetat T Lexergie cegravedes par la vapeur au PAV vaut

(a - e ) d - S529 kW

Lair comburant a eacuteteacute ainsi preacutechauffeacute a 70C 11 a donc reccedilu le flux exergeacutetique s M E 0 - 3398 kW

Dougrave par diffeacuterence la perte dexergle au PAV i

8S29 - 3398 = S131 kW

fl 17 Bilans tftenalauea du surchauffeur SCT et du resurchauffouir Le surchauffou 6 haute taaperatuse SHT oe conpose des deus

ourtfocoe dSchangg EumlSB 1 at SHT 3 qui encadrant l e reaurchauffour

il i l il II J I ll i I

152

RUT (fig S4) On a ainsi

- chaleur fournie par les gaz au SHT raquobull

[ ( B1345 - H1220 ) + lt H910 H 8 1 6 ] - M 1 8 3 8 7 0 k W (

- chaleur reccedilue par la vapeur entre lentreacutee (eacutetat E) et la sortie i (eacutetat G) du SHT (h - h ) 0 - 237001 kw e

9 e 1 j - part du rayonnement eacutemis par le foyer intercepte par le SHT -ccedilf

q - 237001 - 183870 - 53131 kw j

- chaleur fournie par les gaz au RUT ( H1220 - W M 2 5 8 9 9 7 k W bull

- chaleur reccedilue par la vapeur au RHT (h - h^D laquo 269872 kw

- part du rayonnement du foyer intercepteacute par le RHT qR - 269872 - 2S8997 - 10875 kw

- rayonnement Intercepteacute globalement par SHT et RHT

q R bull qR + qR - 64006 kw

A18 Irreacuteversibiliteacute de la combustion et de la transmission au foyer

Lexergis apporteacutee au foyer est eacutegale a la sonos de lexergie du combustible (sect A13) at da lexergie de lair reacutechauffe a 336C (sect A15)

E M bull M E raquo 3 6 - 1782600 + 63534 - 1846134 kw

Lexeigio ceacutedeacutee par le foyer est eacutegale 1 la somma des termes suivants i

- exergie dae gaz sortant 1 1345C i M - E j 3 4 5 - 659139 kw

- exergla da 1humiditeacute des gaz (S A14) - 7467 kw

- eacutenergie transmise au vaporisateur (e-e-)D raquo 426218 kw

- eacutenergie da la chaleur rayonnes vers SHT et RHT eacutegala u lexergio de cette chaleur I la tempeacuterature de sortis du foyer (S A17)

bull lt l bull M 0 0 6 ( 1 ^ n ^ - 5 0 5 kw

le facteur entre parenthegraveses repreacutesentant le rendement dun cycle de Carnot effectue entre la tempeacuterature du foyer et calle do 1Amshybiance On a ainsi eu total i

6391)9 bull 7laquolaquo7 bull 026216 bull 32603 deg 1145439 fcW

La perto dexergle par irreacuteversibiliteacute as la coabuotlon et do la transBioolon calorlflqua avec leo eacutecrans vaporisateurs aat Ogolo

11 J

a ia difference entre lexergie apporteacutee au foyer et lexergie ceacutedeacutee pax celui-ci

1846134 - 1145429 - 700705 kw

A 19 Irreacuteversibiliteacute au surchauffeur agrave haute tempeacuterature

Lexergie ceacutedeacutee par les gaz pour lensemble de surchauffeur 3 haute tempeacuterature (SHT 1 et SHT 2) est

( l E1345 Ex220gt + ( E910 - laquoBleacute 1 1 M 1 4 4 6 7 1 k W

V appert dexergie par le rayonnement du foyer est

bull (1 hiumli S3U1 u - yenampgt deg lt 3 6 6 7 kw

Lexergie reccedilue par la vapeur a la traverseacutee de cette surface deacutechange est (e - e D bull 141841 kw

g bull La perte dexergie par Irreacuteversibiliteacute de la transmission caloshy

rifique au surchauffeur 1 haute tempeacuteratureest eacutegale a la somme des exergles apporteacutees par les gaz et par le rayonnement du foyer diminueacutee de lexergie reccedilue par la vapeur

14671 + 43667 - 141841 - 46497 kw

A 110 Irreacuteversibiliteacute au reaurchauffeur

Pour le RUT on a

- lexergie ceacutedeacutee par les gaz ( E 1 2 2 0 - E J 1 ( ))M - 202967 kw

- lapport dexergie par le rayonnement du foyer

lo bull lt I - 1raquo 1 0 8 7 s lt - j2) - 8938 kW

- lexergie reccedilue par la vapeur i (e - laquoJD raquo 154183 kw

ta parte dexergie au RHT est eacutegale fi la somme des exergles apporteacutees par las gax et par le rayonnement du foyer diminueacutee de lexergie roc i par la vapeur i

202967 + 8938 - 154183 bull S7722 kW

A 111 irreacuteversibiliteacute au surchauffeur SBT

Lexergie ceacutedeacutee par les gaz est bull

( E 8 1 6 - B 4 3 4)M laquo 198980 kW

Lexergie reccedilus par la vapeur eat lt

Dougrave par diffeacuterencele perte dcssrglreg eu SET

iraquoecircraquo8copy - JIcircS076 bull laquo3903 tiW

154

Al 12 Irreacuteversibiliteacute a leacuteconoalseur

Lexergie ceacutedeacutee par les gaz est

(E 434 E 3 8 2)M - 22034 kW

Lexergie reccedilue par leau est

(e - e )D - 20960 kW raquo a

Dougrave par diffeacuterence la peAc dexergicirce 3 leacuteconomiseur

22034 - 20960 - 1074 kW

A 113 Conclusions

Le bilan exergeacutetlque du geacuteneacuterateur de vapeur est preacutesenteacute au tableau 14 La premiegravere colonne de ce tableau Indigue pour chaque poste la valeur exergeacutetlque correspondante tandis que la deuxiegraveme colonne en indique le pourcentage Enfin la troisiegraveme colonne inshydique des pourcentages globaux reacutesultant dun egroupement par cateacuteshygories des diffeacuterents postes On obtient notant gtt ainsi lexergie reccedilue par la vapeur (487 I) la perte exergeacutetii laquo par irreacuteversibishyliteacute de la transmission dans les eacutechangeurs du raquo orateur (81 ) lexergie ceacutedeacutee par les gaz au reacutechaiiffeur dair 0 raquo) la perte dexergie totale i la chemineacutee (13 raquo)

TABLEAU 14 - BILAN EXERGETIQUE Du GENERATEUR DE VAPEUR

Mi A C T I F i

- exdu combustible - exreccedilue par lair au RA - exreccedilu par lair au PAV

PASSIF gt

- exreccedilue par la vapeur au VAPO - exreccedilue par la vapeur au SRT - exreccedilue par la vapeur laquou RHT - exroccedilue par la vapeur au SBT exreccedilue par leau I lECO - irrcombustion e t transaau foyer - Irrtransmission au SHT - Irrtransmission au RHT - irrtransmission au SBT - irrtransmission 1 lECO - sraquoceacutedeacutee 1 lclr au RA - irrtransmission su RA

j - pdsxpar chaisensible des fumeacutees - pdenpar chailatente des fuseacutees C i

1782600 9laquo5 60136 33 3396 02j

426218 2311 141841 77 154183 84 155078 84 20960 11 700705 379 46497 25] 57722 31 43902 24 1074 0lJ

60136 33] 07j 13723 33] 07j

16629 091 00] 7467 091 00]

1000

487

379

81

40

13

Loaarflio reccedilue par Aair au rSchauffou dair (33 ) proviont lt3o iOKSiricirctlo atampecircreg par l o s gas (00 8) dans ce t t e surface dlaquochange ha ocirclttecirctonQm ejjtro coo ltaaua oaerglos reacuteaulto de l Irreacutevers ibi l i teacute)

155

qui affecte leacutechange calorifique affeacuterent (07 raquo)

Le preacutechauffeur dair 3 vapeur napparaicirct pas explicitement au passif du bilan Ceci reacutesulte de ce que lexergie reccedilue globalement par la vapeur produite inclut un petit poste repreacutesentant lexergie fournie en retour au preumlchauffeur Ainsi quil appanicirct dailleurs au sect A6 ce petit poste peut ecirctre deacutecompose en lexergie fournie S lair (quon retrouve a lactif) et en une perte dexergie par irreacuteversibiliteacute dirt la transmission

La perte dexergie au foyer associe lirreacuteversibiliteacute de la combustion et lirreacuteversibiliteacute de la transmission avec les eacutecrans vaporisateurs essentiellement Dun point de vue pratique distinshyguer ces deux composantes naurait guegravere de sens car leur ventishylation est tributaire de la tempeacuterature du foyer dont la valeur deacuteshypend de la conception de la chambre de combustion

Les pertes dexergie relatives ft Is transmission calorifique sont faibles dans les faisceaux tubulalres Ceci reacutesulte de la conshyception rationnelle de ces laquochangeurs laquelle permet geacuteneacuteralement par lexploitation judicieuse des eacutechanges convectlfs et radlatlfs ainsi lt]ue par ladoption de la circulation meacutethodique des fluides de reacuteduire au minimum les Irreacuteversibiliteacutes thermiques

La perte dexergie relative aux eacutechanges avec lambiance napshyparaicirct pas explicitement danraquo le bilan En fait cette perte qui est dailleurs extrecircmement faible la perte calorifique corresponshydante eacutetant de 016 1 Intervient Implicitement dans les pertes dexergie affectant le foyer et les diffeacuterents eacutechangeurs

La perte dexergie i la chemineacutee est limiteacutee 1 13 raquo la plus grande partie de cette perte revenant dailleurs a la chaleur senshysible des funeacuteea

En deacuteterminant i partir des calculs preacuteceacutedents les pertes cashylorifique et exergeacutetlquea rapporteacutees au PCS du fuel ou i son exer-gle respectivement on obtient les reacutesultats suivants

pertes calorlfbull pertes exergeacutet

- combustion et transmission 0 477 - ppar chaisensible dea fumeacutees 54 raquo1 09 t] bdquo - ppar chailatente dea fumeacutees S7 J 1 1 04 ij J

Sachant que la perte A lambiance cat de 02 t on peut an dO-dulre le rendement thermique brut qui raquo01egravevraquo ainsi 1 887 raquo co qui correspond dailleurs 1 un rendement de 94S t sur PCI

A2 UNITE THERMIQUE DE 700 KWe

A21 Donneacuteeraquo aacircnOralen

Luniteacute thermique (EOF) qui fonctionne oulvont un cyclo a ro-ourchauffeeat reprdeonteacuteo a la figura SS [45)

^iicircJHykiagravel ampiiJ ii I UuUiliWtoMtnol^ntiiJraquojmiiilaquolaquo Mwafc

I5laquo

is

l k H 1 [7~

laquo

I

eacuteiuml I raquo

1 mdash Figaro 39

V i l bull IJ bullbullbull IIIIUIU IKilii laquoM i tlaquo i l ia I

157

TABLEAU 15 DOKHEES ET CRANDEUSS THERMODYNAMIQUES RELATIVES AU CYCLE

A B B C D E F G c H

q 5 7 5 6 509 4 66 01 512 9 4 1 0 6 3541 2 5 2 8 59 09 59 09 2942

p 163 3 7 0 3 7 0 3 4 8 6 0 0 0 0 5 5 0 0 5 5 3 5 9 3 5 9 139

c 5 4 0 0 3 2 8 6 3 2 8 6 5 4 1 0 2 9 5 5 34 61 34 61 3 2 7 5 2 0 5 5 4 0 6 2 h 3407 3055 3055 3536 3050 2356 2451 3054 878 0 3267 s 6 437 6 553 6 553 7264 7 348 7682 7992 6 565 2 375 7315 pound 1553 1169 1169 1145 9 3 4 9 1441 1499 1165 1953 1161 E 894200 S95300 77140 740900 383900 51030 3789 68830 11540 34150

H I J J J K K K L L

q 8851 7286 3518 3518 3519 2135 2135 2133 4506 4506 P 136 606 161 161 0293 0297 0293 0293 0550 340 c 1663 2956 1612 711 4218 6893 6858 4218 3461 346 h 7035 3050 2795 2976 1766 2538 2870 1766 1449 1452

2001 7343 7434 0968 05980 7517 09426 05980 04995 04988 a 1285 9362 6542 2035 5950 3737 1703 5950 2629 3130 E 11390 68210 23020 717 209 7979 364 127 1188 1409

M H H 0 P Q Q R S I

q 4506 4506 4506 4506 4506 5818 5783 5783 5783 1179 p 300 103 998 928 828 588 189 188 187 199 t 3711 3718 4046 6608 1122 1531 1614 1955 2444 1202 h 1556 1566 1704 2773 4713 6671 6922 8399 1061 5047

bull 05327 05324 03783 09048 1442 1923 1935 2262 2711 1530

bull 378 4830 3409 1826 5749 1147 1363 1898 2814 6544 B I69A 2186 2640 8230 25900 66750 78830 109800 162800 772

U D V V V X r Z

1 6922 6922 666 6666 1179 3577 1179 2528

P 160 160 5 0 140 200 588 200 576 t 3034 1600 8000 1950 4119 2954 2906 2953 b 3049 6761 3361 2788 1726 3051 3049 3051 s 6903 1941 1074 6456 05876 7357 7847 7366 e 1061 1184 2823 9293 495 9323 7897 9296 K 735 819 189 6196 56 33350 9310 23500

u n i c acirc raquo t q k g i p I fcar t 1 degC

b i U k g bull s U KRg a t M k g Et i ttU

158

Les donneacutees relatives a leau ou 3 sa vapeur sont indiqueacutees au tableau 15 Dans celui-ci les donneacutees proprement dites sont reprises aux quatre premiegraveres lignes on trouve ainsi successiveshyment le deacutebit q la pression p la tempeacuterature t et lenthalpie massique h cette derniegravere grandeur eacutetant neacutecessaire pour deacutefinir leacutetat thermodynamique lorsquon a affaire acirc de la vapeur satureacutee Aux lignas suivantes du mecircme tableau on trouve encore successishyvement lentropie massique s correspondante puis lexergie masshysique e calculeacutee comme indiqueacute ci-apregraves Enfin a la derniegravere ligne on trouve le flux eacutenergeacutetique cette grandeur eacutetant eacutegale au proshyduit de lexergie massique par le deacutebit

Calculons par exemple lexergie de la vapeur vive (point A du scheacutema thermique) Pour la tempeacuterature ambiante t bull 15degC ou 2832 K on a peur leau satureacutee s h - 6292 kJkg a m D

s laquo 02243 kJXkg

Lexergie massique de la vapeur vive se calcule par la formule geacuteneacuterale s e - (h - h) - T (s - s)

a a amc a - (3407 - 63) - 2882 bull (6437 - 0224)

- 15535 kjkg

Le flux exergeacutetlque de la vapeur vive sen deacuteduit

E - laquo a q a - 15535 5756 - 894200 kV

Cest par des calculs analogues quont eacuteteacute deacutetermineacutees les exergles relatives aux dlffSrenta points qui marquent sur le scheacutema thermique lentreacutee ou la sortie des diffeacuterents composants de linsshytallation

A22 Geacuteneacuterateur de vapeur

En se basant sur le rendement thermique du geacuteneacuterateur de vashypeur eacutetudieacute S lannexe 1 et compte tenu du flux calorifique reccedilu par la vapeur on peut laquovaluer le deacutebit de fuel 1 4255 kgs

Lexergie du combustible rapporteacutee t luniteacute de tempe seacutelegraveve 1 (sect A13) i _ 0 9 8 5 4 J i 2 0 laquo 42 | 55 1807235 kW

Lensemble des perf-ee dexergle relatives au geacuteneacuterateur de vapeur est eacutegal t la dlifeacuterence entre lexergie du combustible et lexergie reccedilue par la vapeur Cette derniegravere exergie est par ailleurs eacutegala s laccroissement liaxergla de leau qui se transshyforme en vapeur surchauffeacutee augmenteacutee de lexergie reccedilue par la vapeur au coure de la resurchauffe Il vient ainsi t

ECO [ lEa V teacutee V J 9 3 0 2 3 5 k w

les exerglee de leau ou de sa vapeur eacutetant reprises au tableau IS

A23 Turbine

La puissance interne du corps HP est eacutegale agrave la chute den-thalpie de la vapeur multiplieacutee par son deacutebit (tafcJeau 15

- lth

a - v - laquo raquo 2026H kW

L1exergle (flux exergeacutetique ) ceacutedeacutee par la vapeur agrave la trashyverseacutee du corps HP est eacutegale acirc lexergie initiale E diminueacutee de lexergie E^ de la vapeur qui seacutechappe de ce corps a et de lexershygie E de la vapeur soutireacutee

Ebdquo - (E + E ) bull 2217 60 kW A b a

La perte dexergie relative a la deacutetente HP sobtient par difshyfeacuterence [E a - (Eb + Efc)]

PHP 1 9 1 lt 9 k w

La puissance Interne du corps HP est eacutegale a la somme des puissances internes relatives aux deacutetentes successives deacutelimiteacutees par les soutirages compte tenu des deacutebits correspondants

PMP bull ( hc V -laquoc + thh V ltc - V 2 4 2 8 8 5 k W

Lexergie ceacutedeacutee par la vapeur dans le corps MP est eacutegale a lexergie Initiale E diminueacutee de la soirare des exergies E E et de lexergie E de lS vapeur a la sortie

E - (E + E + EJ - 254640 kW c n i d

La porta dexergie relative a la deacutetente HP sobtient par difshyfeacuterence t

[ E C lt E h + El V 1 PMP 1 1 7 5 5 k W

La puissance interne du (ou des) corps BP est eacutegale a la somme des puissances Internes relatives aux deacutetentes successives deacutelimishyteacutees par les soutirages compte tenu des deacutebits correspondants

PBP ( hd - V-laquod bull ( h

3 - V-Sa V + - V-lt qd qj V 2 6 S euro 2 7 k w

Lexergie ceacutedeacutee par la vapeur dans le corps BP est eacutegale amp lexergie Initiale E diminueacutee de la somme des sxergles E E et de lexergie E de 11 vapeur a leacutechappement J

E d - (E E k + E 0) bullraquo 301871 kW

Lraquo perte dexergie re la t ive 1 la deacutetente BP sobtient par difshyfeacuterence i

(E d - (E j + E k bull EQ)1 - P B p - 36244 kW

ft2a Condenseur

La perte desergie au condanoour est eacutegalo a la diffeacutersnco Qntro lexergie de la vapeur B a 1eacutechappement de la turbine aug-eantfle des axergloo Ebdquo bull B icirc Sbdquo E des condensats des reacutechouf-fouro et 6e la turbopSrapa dune piumlrt it ds lsxergle E relatlvo

160

a la s o r t i e du condenseur d a u t r e par t

(E + Ebdquo + Ebdquo + E t E e k ] w f

A 2 5 Reacutechajffeurs

La perte dexergie au reacutecupeacuterateur RC est eacutegale a la diffeacuterence entre lexergle ceacutedeacutee par leau provenant du reacutechauffeur dair RA et lexergie reccedilue par leau dalimentation

(Et - E w) - (Em - E L ) - 429 kW

La perte dexergie est eacutegale a la diffeacuterence entre la somme des exergles ceacutedeacutees aux reacutechauffeurs RPl et RP2 dune part lexershygle reccedilue par leau dalimentation dautre part

(Ebdquo - E) lt (E - E ) - ltpound - E ) - 491 kW

SsectpoundIcircIcircJiumlicircicircSSpound_poundI La per te d exerg ie e s t eacutegale 3 l a d i f feacute rence e n t r e l e x e r g i e

ceacutedeacutee par la vapeur preacuteleveacutee au sou t i rage n deg l e t l e x e r g l e reccedilue par l eau d a l imenta t ion

(Efc - Sk) - EQ - E n ) - 1625 kW

5EacuteSIcircIcirc5HIcircIcircSHS-B2 La perte dexergie est eacutegale amp la diffeacuterence entre lexergie

ceacutedeacutee par la vapeur preacuteleveacutee au soutirage n2 et lexergie reccedilue par leau dalimentation s

(E - E ) - (E - E Q) - 4633 kW

sectsectpoundbS_icircii5poundDpound3ipoundEcirc_secti La perte dexergie est eacutegale 1 la somme de lexergie E dune

certaine fraction de la vapeur p--leveacutee au soutirage n3 de lexergle E de leau dalimentation srrante des exergles E et E de deux^condensats diminueacutee de lexergle E de leau dashylimentation sortante

(E bull E bull E bull E W I ) - E - laquo09 kW X p u h q

5poundsicircpoundipoundpoundS2pound-2i La perte dexergie est eacutegale t lexergie ceacutedeacutee par la vapeur

prucirclovecirca au soutirage ndeg4 augmenteacutee de lexergle du condensacirct de R5 et diminueacutee de lexergle reccedilue par leau dalimentation

(EK Eh + Ebdquo) - (E - E ) - 3330 kW h ri 9 r q

52poundfi2ipoundiumlJpound-5i La perte dexergie e s t eacutegale A l e x e r g l e codeacutee par la vapeur

fournlo par lo ooutlrogo n S dlmlnuucirco do 1laquolaquoorgie reccedilue par l oau

161

dalimentation (E - E ) - (E - E ) - 4290 kW g g s r

A26 Transformateur de vapeur TRV

La perte dexergle est eacutegale agrave la diffeacuterence entre lexergle d- certaine fraction de la vapeur preacuteleveacutee au soutirage ndeg5 et Ci exergie reccedilue par leau vaporiseacutee dans cet eacutechangeur

(E - E ) - ltE - E ) =raquo 519 kW u u v v

Lexergie ceacutedeacutee 3 lexteacuterieur du cycle est eacutegale acirc lexergle reccedilue par leau vaporiseacutee

E - E - 6007 kW v V

A27 Preacutechauffeur

Lexergle ceacutedeacutee au preacutechauffeur RA par une c e r t a i n e f rac t ion dt la vapeur preacuteleveacutee au sou t i rage ndeg3 e s t t ransmise S de l a i r cet te exergie s eacutecr i t

(E - E ) - 8538 kW

A 2 8 Pompes

La perte dexergle g lobale de la turbopompe a l imenta i re e s t eacutegale 1 la diffeacuterence en t re l e x e r g l e ceacutedeacutee Far la vapeur dans la turbinraquo aux i l ia ire et l e x e r g i e reccedilue par l e a u d a l imenta t ion

(Ej - E f ) - (E - E q) - 7631 kW

E25ES_4fi5poundEtSpoundi2D_Esect La perte dexergle est eacutegale 1 la diffeacuterence entre la puisshy

sance eacutelectrique fournie a la pompe et lexergie reccedilue par leau dalimentation i

- puissance eacutelectrique fournie (estimation) i P _ - 280 kW

- accroissement dexergle de leau i E - E - 221 kW

- perte dexergle P p pound - laquo j - fc^) - 59 kM

Poggj_de_refoulement_PR

La perte dexergle est eacutegale 1 la diffeacuterence entre la puisshysance eacutelectrique fournie a la pompe et lexergle reccedilue par leau dalimentation i

- puissance eacutelectrique fournie (estimation) i P = 590 kw

- ccrolosesant deacutenergie de leau bull E_ - E deg 492 kW - porto dexergle i Pbdquo R - (B B gt - 8^) deg 98 htf

MJJI i Ik J

162

A29 Conclusions

Le bilan exergeacutetique de luniteacute thermique de 700 VWe est preacuteshysenteacute au tableau 10

Lactif du bilan se reacuteduit agrave la seule exergie du combustible En effet dune part lexergie de lair conjurant est nulle daraquotre part les apports deacutenergie eacutelectrique destineacutes aux auxiliaires sont ici consideacutereacutes comme neacutegligeables La valeur de cet actif seacuteshylegraveve agrave 1807235 kW

TABLEAU 16 - SILAN EXERCETICCE

pdexau geacuteneacuterateur de vapeur puissance interne KP irreacutevdeacutetente HP Puissance interne MF irreacutevdeacutetente HP puissance Interne BP Irreacutevdeacutetente BP pdexau condenseur irreacutevau reacutecupeacuterateur RC irreacutevaux reacutechauffeurs RPl et RP2 Irreacutevau reacutechauffeur RI Irreacutevau reacutechauffeur R2 irreacutev la bacircche alimentaire RA Irreacutevau reacutechauffeur R4 lrrfvau reacutechauffeur R5 exceacutedeacutee 1 leacutechangeur TRV irreacutevS leacutechangeur TRV exceacutedeacutee au preacutechauffeur dair PAV irreacuteva la turbopompe TPA accrdexS la pompe PE IrreacutevI la pompe PC accrdexS la pompe PR Irreacuteva la pompa PR

kW 930235 5151 202611 1122 19149 106

242885 1345 1175S 065

265627 1471 36244 201 54025 299

429 002 491 003 182S 010 4633 026 4709 026 3330 018 4290 024 6007 023 519 003

8538 047 7631 042 221 001 59 000 492 003 98 001

Pour lensemble de la turbine la puissance Interne repreacutesente 393 I de lexergie du combustible tandis que la perte dexergle par Irreacuteversibiliteacute de la deacutetente en repreacutesente 37 raquo

A la turbine la perte dexergle est infeacuterieure a lensemble des pertei Internes En effet la chaleur engendreacutee par cas pertes sous une tempeacuterature plus ou moins eacuteleveacutee constitue un apport dexergle qui sera valoriseacutee au cours de la deacutetente ulteacuterieure de la vapeur Cette observation est a rapprocher de la constatation suivant laquelle le rendement interne de la turbine est geacuteneacuteralement meilleur que le rendement Interne moyen deacutetage

Toujours en ce qui concerna la turbina nous navons pris en consideration que la puissance Interne de cette machinai noua avono Qlnoi renonce a foire apparaicirctra la fraction dailleurs tregraves faiblo do cotto puissance qui est dlsalpSe par leo pertes ccanlquea

163

Du reste ce point sera repris et deacuteveloppeacute sur un autre exerple a 1annexe 3

La perte dexergle reacutesultant du reacutechauffage de leau dalimenshytation e s t f a i b l e so i t 11 raquo au t o t a l La pet i tesse de ce t t e i r shyr eacute v e r s i b i l i t eacute thermique reacutesul te de deux circonstances favorables dune part de fa ib les eacutecarts de tempeacuterature aux reacutechauffeurs l e s shyquels beacuteneacuteficient avec l eau ou la condensation de coeff ic ients de transmission calorif ique eacute l eveacutes dautre part du reacutechauffage multi-eacutetageacute de l eau ce qui tend vers la reacuteal isat ion du soutirage conshytinu

La perte dexergle au condenseur at te int agrave peine 3 ce oui corrobore une conclusion de l eacutetude theacuteorique selon laquel le s i la perte thermique au condenseur repreacutesente plus de la moitieacute de la chaleur deacutepenseacutee la perte exergeacutetlque correspondante est theacuteorishyquement nul le

La t r i s grande perte dexergle au geacuteneacuterateur de vapeur montre que la marge daugmentation du rendement thermique de l uniteacute quon peut a t t e ndre dune ameacutelioration des composants du cycle t e l s que turbine laquochangeurs de soutirage condenseur etc est tout compte f a i t fort l imiteacutee

Dune maniegravere geacuteneacuterale nous avons neacutegligeacute de prendre en conshysideacuteration l e s i r r eacute v e r s i b i l i t eacute s reacutesultant des pertes de charge enshygendreacutees dans l e s tuyauteries Les pertes dexergle correspondantes bulltant t r i s p e t i t e s l e bilan exergeacutetlque nest pratiquement pas affecteacute pax c e t t e hypothegravese s impl i f i catr ice

Lexamen cri t iqua du bilan exergeacutetlque conduit 1 deacutevelopper l e s quelques considerations qui suivent

S i l e s t assez f a c i l e de calculer l exergle dun corps simple ou compost dont on connaicirct l entropie absolue 11 nen est plus de meacutemo des combustibles Industr ie l s On en est alors reacuteduit 1 se baser sur un estimation de l exergle du combustible i partir de son pouvoir calorif ique supeacuterieur t e l l e quIndiqueacutee dans des pushybl icat ions speacutec ia l i s eacutee s

Dun maniegravere geacuteneacuterale l e calcul da l exergle implique la connaissance de la tempeacuterature de lambiance Or Ici apparaicirct una ambiguiumlteacute dans la mesure ougrave an ce qui concerne la condensation c est la tempeacuterature d l eau disponible 1 la r iv iegravere (sauf l e cao dun reacutefrigeacuterant atmospheacuterique 1) qui importe tandis quon ce qui concorn l exergle des gaz c e s t logiquement la tempeacuterature de l s i r qui doit ecirctre prise an consideacuteration Enfin la tempeacuterature Je leau e t surtout ca l la de l a i r ambiant varient avec la saison et ates pour la second avac l e laquoornent de la fournis Uns solution oatlaiumlcsanteacute I ce problems paraicirct t t r e dadopter uniformisant una tcapOiTQture poundlaquobientreg conventionnelle de 1SC par exemple Ce choisi a notoEaant la eacutecritreg de persisttra une comparaison obiectlve do

I ISVIll

164 S J v

p l u s i e u r s b i l a n s eacute n e r g eacute t i q u e s d i n s t a l l a t i o n s d i f f eacute r e n t e s V

Au l i e u de c o n s i d eacute r e r dans l e b i l a n chaque p e r t e d e x e r g l e eacute v a l u eacute e en pourcentage de l e n s e m b l e on p o u r r a i t d eacute t e r m i n e r pour chaque composant p r i s i s o l eacute m e n t l e rendement e x e r g eacute t l q u e c o r t e s - i

pondant Cependant en c e qui concerne l i n s t a l l a t i o n e s ul l a i - j p o r t e c e s t de r eacute d u i r e l e s p e r t e s qui a p p a r a i s s e n t comme u n t l egrave s p l u s impor tante s C e s t a i n s i que pour l e s p e r t e s mineures l e ren dement eacute n e r g eacute t i q u e qui l e u r c o r r e s p o n d r e v ecirc t f i n a l e m e n t une iTpojj||p t a n c e a s s e z modeste I l c o n v i e n t d a i l l e u r s de r a p p e l e r que t o u t e j a m eacute l i o r a t i o n de la r eacute v e r s i b i l i t eacute que c e s o i t dans un p r o c e s s u s l

thermique ou meacutecanique s o b t i e n t t o u j o u r s au p r i x d une r eacute a l i s a t i o n p l u s c o ucirc t e u s e

A 3 UNITE NUCLEAIRE DE 900 MKe

A 3 1 Donneacutees g eacute n eacute r a l e s |

Le scheacutema thermique de l u n i t eacute n u c l eacute a i r e de 900 MWe ( F e s s e n - h e i m ) e s t r e p r eacute s e n t eacute a l a f i g u r e 5 6

Les donneacutees r e l a t i v e s au f l u i d e c a l o p o r t e u r (eau sous p r e s s i o n ) d une p a r t au f l u i d e moteur d a u t r e p a r t son t i n d i q u eacute e s au t a - b l e a u 17 Dans c e l u i - c i l e s d o n n eacute e s proprement d i t e s s o n t r e p r i s e s aux q u a t r e premiegraveres l i g n e s I s a v o i r l e d eacute b i t q l a p r e s s i o n p l a tempeacuterature t e t l e n t h a l p l e mass ique h c e t t e d e r n i e r s grandeur eacute t a n t n eacute c e s s a i r e pour d eacute f i n i r l eacute t a t thermodynamique du f l u i d e l o r s q u o n a a f f a i r e a d e l a vapeur s a t u r eacute e Aux t r o i s l i g n e s s u i - v a n t e s du mecircme t a b l e a u on trouve s u c c e s s i v e m e n t l e n t r o p i e mas- s i q u e s qu i s e d eacute d u i t d e l eacute t a t thermodynamique d eacute f i n i c i - d e s s u s l e x e r g l e maesiqve e c a l c u l eacute e d e l a maniegravere h a b i t u e l l e (sect A 2 1 ) bullbullbull l a t empeacuterature d e l ambiance eacute t a n t eacute g a l e t 15C E n f i n t l a d e r - i n l egrave r e l i g n e du t a b l e a u on t r o u v e l e f l u x e x e r g eacute t l q u e E c e t t e grandeur eacute t a n t eacute g a l e au produ i t d e l e x e r g l e mass ique par l e deacuteb i t

Les donneacutees r e l a t i v e s l u n i t eacute s o n t l e s s u i v a n t e s i

- p u i s s a n c e thermique du r eacute a c t e u r 2650 MW - p u i s s a n c e eacute l e c t r i q u e de l a pompe du c i r c u i t p r i m a i r e i 12 7 MW - p u i s s a n c e thermique d i s p o n i b l e au g eacute n eacute r a t e u r d e

vapeur (GV) 2660 MW - p u i s s a n c e eacute l e c t r i q u e de la pompe d e x t r a c t i o n (PE) i 5 637 w - p u i s s a n c e eacute l e c t r i q u e de l a pompe A haute p r e s s i o n (PHP) 2 622 MM - p u i s s a n c e meacutecanique d e l a turbopompe ltTPA) 5 980 HW bull - rendement meacutecanique de la t u r b i n e 98 26 0 - rendement d e l a l t e r n a t e u r i 98 94 laquo bull - consommation eacute l e c t r i q u e d e s a u x i l i a i r e s gt 20 MW

A 3 2 Reacuteacteur n u c l eacute a i r e

t a c h a l e u r deacutegageacutee per JU f i s s i o n p o u r r a icirc t theacuteoriquement eacute t r o deacutegageacutee fi une tempeacuterature laquoxes tnenant eacute l a v A e i 11 s e n s u i t que l o s -sirgio du cosibustiMs) fmslecircaiso e s t an p r i n c i p e eacute g a l e 1 l a cha leur

Figure 56

bullJraquo (fclllJI 1 - - I

166

TABLEAU 17

30NNEES E7 CRANDEURS THERHODYKAMIQUES RJELATIVES AU CYCLE

A B C D 3 E r F F C

q K34 i n 3 1323 1 109 998 998 988 9 9 $ 9 9 6 805 i2 5 2 2 laquo 9 6 1 1 0 1 1 0 1 0 6 10 3 9 5 3 0 0 5 2 0 0 4 9

267 267 263 1 8 1 1 1 8 4 1 251 250 249 3 3 5 3 2 7

- 3 7 9 0 2 7 9 0 2 7 9 0 2 5 6 0 2 7 6 0 2 9 4 0 2 9 4 0 2 9 4 0 2 3 3 0 2230 i 5 4 5 5 9 6 5 9 6 6 0 7 6 5 1 6 9 0 6 9 0 6 9 5 7 6 2 7 31 d 077 1077 1068 813 8fl7 954 954 940 137 8 125 1 pound 1544000 119700 1413000 9 0 2 0 0 0 laquo 8 5 0 0 0 9 5 2 0 0 0 94 2000 9360 1370 101000

H H I J K L L L M H

i 998 998 998 998 998 998 437 437 998 1434

0 9 5 2 4 3 7 3 9 9 3 8 9 3 7 7 3 6 4 1 0 5 3 5 2 3 5 2 3 5 2 t 3 2 3 i i 3 6 9 5 6 raquo 9 2 6 3 2 7 I B 2 0 183 1 178 4 1798

1 3 6 9 1 4 2 6 5 8 239 391 5 6 0 772 778 757 763 J 0 4 7 3 0 4 7 6 0 5 2 9 0 7 8 3 1 2 1 9 1 6 5 9 2 1 6 2 1 7 2 1 2 2 1 3 e 2 2 3 6 7 6 7 1 7 1 5 0 5 41 4 8 3 7 1 5 1 6 1 5 5 7 1 4 7 8 1 5 0 3 E 2 2 3 0 6 7 5 0 7 1 6 0 15020 4 1 4 0 0 8 3 5 0 0 6 6 1 0 0 68000 147500 2 1 6 0 0 0

S S 0 P Q R R S S T

lt 1434 1 3 6 7 1434 1434 1 1 1 3 5 5 2 1 6 6 6 5 0 5 217 1 1 1 4 3 6 6 2 0 8 8 6 M 4 6 3 1 4 7 5 2 ~ 1 2 3 6 15 94 1 5 9 1 1 0

1 8 0 4 3 9 0 1 9 7 S 217 261 222 207 201 1 8 5 1 1 8 4 1 h 766 i 6 3 5 8 4 3 9 3 2 1139 2 6 8 0 885 2620 7 8 6 781 5 2 1 4 0 S S 9 2 3 0 2 4 8 2 8 9 6 0 3 2 4 0 6 0 6 2 2 1 2 1 8 t 1 5 4 9 4 0 9 1 8 2 3 2 1 raquo 307 9 4 4 1 9 6 6 8 7 7 1 5 2 1 1 5 4 9 pound 2 2 0 0 0 0 560 2 6 1 0 0 0 3 1 3 0 0 0 3 4 2 0 0 5 2 1 0 0 3 2 8 0 0 4 4 3 0 0 33000 I72SO

D V V W W X X Y Z 2

1 0 8 l 7 3 6 7 J 6 6 2 1 1 3 6 7 3 8 2 4 6 4 12690 12690 12690 i 0 7 3 3 4 3 2 6 0 9 1 0 0 8 8 6 0 2 0 5 0 2 0 1 ISS 153 IS8

1 8 5 1 4 0 2 1 0 2 0 9 7 0 6 6 0 6 0 8 6 0 2 3 2 1 6 2 8 4 0 2 8 4 2 2 5 6 0 2 7 4 0 420 2 5 4 0 2 7 6 2 3 7 0 252 1 4 6 3 6 1 2 5 3 5 1 2 5 4 5 6 0 9 696 1 3 2 9 7 0 6 0 raquo P 5 7 2 2 0 8 3 1 3 4 4 0 3 0 7 3 0 7 8

80S 736 laquo 6 7 5 1 0 1 6 9 0 301 1 4 2 2 4 7 4 0 3 6 8 5 3 6 9 1 8 7 6 0 0 5 4 1 0 0 3 4 4 0 3 1 7 0 0 2 3 1 0 11510 6 6 0 6 0 1 4 0 0 0 4 6 7 6 0 0 0 4 6 8 3 0 0 0

u n i t d o q k ( n p blaquor c degC

h ItJkg s bull U K U g o i 13kg E kw

167

deacutegageacutee Lexergle E du combustible rapporteacutee S luniteacute de temps

est donc eacutegale agrave la puissance thermique du reacuteacteur Soit

E C ( J laquo 2 650000 kW

La puissance eacutelectrique fournie agrave la ponpe (PCP) du c i rcu i t primaire est de 12700 lew Cependant la puissance thermique disposhynible au geacuteneacuterateur de vapeur (GV) nest selon l e s donneacutees que de 10000 kW supeacuterieure a la puissance thermique du reacuteacteur I l en reacuteshysu l te que l e s deacuteperditions calorif iques du c i rcu i t primaire s eacute l egrave shyvent 1 12700 - 10000 - 2700 kW

Cette chaleur perdue eacutetant d iss ipeacutee a la tempeacuterature moyenne du c i rcu i t primaire so i t 05 (t + t ) - 303degC ou 576 X la perte deacutenergie E affeacuterente se calcule en la multipliant par l e renshydement du cyc le de Carnot correspondant

E DEP 2 7 0 0 ( 1 Ht 1 3 5 deg k W

Laccroissement dexergle de leau ducirc agrave la pompe de c irculashytion (PCP) s eacute l egraveve a

EPCP B i E i 7 0 0 0 k W

l e s valeurs numeacuteriques de E laquot E eacutetant indiqueacutees au tableau 17 En d eacute f i n i t i v e l exergle ceacutedeacutee I l eau du c i r c u i t primaire e s t

eacutegale 1 l exerg le du combustible nucleacuteaire augmenteacutee de l a c c r o i s shysement dexergle du 1 la pompe de c irculat ion (PCP) moins l exerg le perdue par l e s deacuteperditions s

ECN EPCP ^EP 2 6 S 0 0 0 0 bull 7 0 0 0 ~ l icirc 5 deg 2655650 kW Lexergle reccedilue par leau du c ircui t primaire est eacutegale S son

exergie a l entreacutee du geacuteneacuterateur de vapeurdiminueacutee de son exergle acirc l e sor t i e de c e l u i - c i

E - E - 1336000 kH (cf tableau 17) y La perte dexergle du reacuteacteur nucleacuteaire est eacutegale 1 la difshy

feacuterence entre deux termes t le premier terme est la somme alaquoi ex-ergias fournies par le combustible nucleacuteaire et la pompe du circuit primaire le second terme est eacutegal I la somme des exergles reccedilues par leau du circuit primaire et perdue par les deacuteperditions calo-

rlflques de celui-ci i fECN (Elaquo- V 1 ( Ey V EDEPJ l 3 1 7 6 S 0 k W

A 33 Geacuteneacuterateur de vapeur

La perte dexergle due a lirreacuteversibiliteacute de la transmission colosiflgue dans le geacuteneacuterateur da vapeur laquoet Sgale il la diffeacuterence entre loaergle ceacutedeacutee par le fluide caloporteur et lexergle reccedilue par iumlo fluide moteur i

ltBbdquo - B gt - C8bdquo - E ) = 107000 kW y s a p

vgt ii I ni-1 e i k i i i Jmdash II ii

168

A34 Surchauffeur

Une fraction du deacutebit de vapeur vive va se condenser sous sa pression Initiale dans un eacuteccedilhangeur - le surchauffeur - pour assurer la surchauffe intermeacutediaire de la vapeur qui seacutechappe du corps HP

_de la turbine

En se condensant cette fraction du deacutebit cegravede lexergle

gt E - E - 85500 kW S D q bullgt La vapeur ainsi soumise S la surchauffe intermeacutediaire reccediloit lexergle E - E - 67000 kW

e d La perte dexergle par Irreacuteversibiliteacute de leacutechange de chaleur

sen deacuteduit par diffeacuterence i (E - E gt - (E - E) - 18500 kW D q e a

Agrave3S Turbine

La puissance Interne du corps HP est eacutegale a la somme des puisshysanceraquo relatives aux deacutetentes successives deacutelimiteacutees par les soushytirages compte tenu des deacutebits affeacuterents soit

HP lt h c V - laquo c + ( hr V ( q o V + ( h h d - ( c - r V

- 294654 kW

Lexergle ceacutedeacutee par la vapeur 1 la traverseacutee du corps HP est eacutegale a lexergle Initiale E diminueacutee de la somme des exergles relatives aux soutirages E c E E et de lexergle E relative I leacutechappement de ce corps

E - (E + E bull E + E) - 327200 kW c r bull u d

La parte doxergle par irreacuteversibiliteacute de la deacutetente dans le corps HP sobtlont par diffeacuterence gt

( E c lt E r E E u V J PHP 3 2 S k W

La puissance Interne du corps 9P est eacutegale a la aomne des puisshysances relatives aux deacutetentes successives deacutelimiteacutees par les soutishyrages compte tenu des deacutebits afferenta i

PBP bull ( hlaquo V-laquof ( h v J-ltlaquolaquo - V + lthw laquo-f - V + (h^ - h )ltq f - ^ - q^ - qxgt laquo 63935 kW

LQxergla ceacutedeacutee par la vapeur a la traverseacutee du corps BP oot eacutegala a laxergle Initiale E diminueacutee de la somno des exergles relatives aux soutirages K S E et do lexergle E relative a lOcircchappeaent i v

B f f - (laquobdquo bull S Bbdquo + E gt - 74J690 kV K v w u pound

Le porte dfiKorgio par irrfivarsibilitl da la datant danc la

169

corps BP sobtient par diffeacuterence fE f - ltEy bull Ew bull E x + E raquoJ - P B p - 10434S kW

La partie du bilan exergeacutetique re la t ive a la turbine pourrait encore Stre deacuteveloppeacutee de la maniegravere suivante

La puissance Interne de la turbine es t eacutegale a 334000 ktt

Le rendement meacutecanique de la turbine eacutetant de 9826 4 on en deacuteduit l e s pertes meacutecaniques correspondantes (pertes dexergie) 16220 kW

Le rendement de l a l ternateur eacutetant de 9894 on en deacuteduit l e s pertes correspondantes (pertes dexergie] 9728 kw

En f in de compte la puissance eacute lectr ique aux bornes de l a l shyternateur est 908055 kW

Da i l l eurs la perte dexergie par i r r eacute v e r s i b i l i t eacute de la deacuteshytente est eacutegale a la sonsne des pertes correspondantes re la t ives aux corps HP et BP 136891 kW

A36 Condenseur IumlA perta dexergie au condenseur es t eacutegale a la diffeacuterence

entra la somme daa exargles E et E aux eacutechappements de la turbine et ia la turbopompe a ins i quades eXergles E - et E des condenshysacirct de reacutechauffeurs et dlaquo l exerg le E du condensacirct principal

E g bull E f + E n + E x - E h - 101360 kW

A37 Reacutechauffeurs

Beacutechauffeur_erlmalre_RP La parte dexergie au reacutechauffeur primaire es t eacutegala i la di f shy

feacuterence antre 1exargla ceacutedeacutee par la condensacirct provenant du reacutechauf-faur R2 (qui traversa RP) at l axargi reccedilue par l eau dalimentashytion I la traverseacutee du reacutechauffeur primaire

ltEW - Enbdquo) - (B t - E h ) - 1340 kw

5poundIcircicircricirctieuroSi La parte dexergie est eacutegala a la diffeacuterence entre l esorglo

ceacutedeacutee par la vapeur provenant du soutirage nl et l exergle reccediluo par l ocu dalimentation i

ltEx V l E j V 2 9 9 deg k W

ta perte degergle laquoet laquogala 0 Xe i s r eacuteronco antre laxorgla cfidOo par la vapeur provenant du soutira^ ndeg3 a ins i que par la

raquoplusmnUll-UiraquoM 11- W bullbullbullbullbull l bull--

170

condensacirct du reacutechauffeur R3 et l exergie reccedilue par l eau d a l i shymentation

(Ew bull E v - E w ) - (E k - EI raquo 6450 kw

La perte dexergie est eacutegale a la diffeacuterence entre lexergie ceacutedeacutee par la vapeur provenant du soutirage ndeg3 et lexergie reccedilue par leau dalimentation

ltEV E v) - (Ej E k) - 8560 kW

La perte dexergie est eacutegale acirc la diffeacuterence de deux termes l e premier terme est la somme des exergles ceacutedeacutees par la vapeur provenant du soutirage n par la purge du seacutecheur (SE) et par l e condensacirct du reacutechauffeur K5 l e second terme est l exerg ie reccedilue par l eau dalimentation

ltEbdquo + E + E - E ) - ltEbdquo - E ) - 7550 kW u c s x m i

Beacuteccedilhauffeur_H5 La perte dexergie est eacutegale i la diffeacuterence entre la somme

des exergles ceacutec$ea par la vapeur provenant du soutirage ndeg5 a ins i que du condensacirct du reacutechauffeur R6 et l exerg ie reccedilue par l eau dalimentation i

ltE B + E r - E 8 ) - (EQ - E n ) - 3100 kW

RCcedilhauffeur_R6

La perte dexergie est eacutegale A la difference entre l exerg ie ceacutedfle par la vapeur provenant du soutirage ndeg6 a ins i ltlue de l e x e r shygie du condensacirct extrai t du surchauffeur et de l exerg ie ceacutedeacutee a l eau dalimentation gt

tegrave E - E ) - laquo - ) bull 1500 kH r q r p o

A3 9 Pompoa TurboDompe_glimantalre Le porte dexergie globale de la turbopompo allroontairo (TPA)

oot Ogale Q la dlffeacuteronce entre l exergie ceacutedeacutee par la vapeur onno la turbins ucircuxi l la iro et l exergie reccedilue par l eau dalimentation dana l a pompo

(E- - Ebdquo) - (E - E) = 3990 kw x x n n

La porto acircoxoirgio ont Ogola Ucirc la iillQsconco ontro la puiooonco Gloctriguo fournie Q la eonpo ofc l ouorglo roccediluo par loou dallmon-fcotion bull U

bullJU JIL)lln J | I I H II J I IUiHj-raquo

171

- puissance eacute l e c t r i q u e fournie (cfdonneacutees) P p _ - 5637 kw - accroissement d exergie de l e au S - E - 4520 kw

n n - perte dexergie Ccedil p E - ltEh - E h) raquo 1117 kw

pound2tradeEcirc5--acirciiumlpound5-poundE55l20 La perte dexergie est eacutegale a la diffeacuterence entre la puissance

eacutelectrique fournie a la pompe et lexergie reccedilue par leau dalimenshytation

- puissance eacutelectrique fournie (cfdonneacutees) P_ubdquo 2622 kW PHP

- accroissement dexergie de l eau E - E - 1900 kW - pe r t e d exe rg i e P p H p - ( E ^ - E x ) - 722 kW

E2IumlIumlES-acircy_poundiEpoundiumliumlipound_BEiSSipoundS La perte dexergie est eacutegale 1 la diffeacuterence entre la puissance

eacutelectrique fournie at lexergie reccedilue par leau sous pression qui constitua le fluide caloporteur

- puissance eacutelectrique fournie (cfdonneacutees) P p c p bull 12700 kW

- accroissement dexergie de leau E - E raquo 7000 kw

- perte dexergie i 9bdquo - ltE - E ) - 5700 kw

A39 Auxiliaireraquo non speacutecifieacutes

La puissance eacutelectrique consommeacutee par lensemble des auxilishyaires seacutelegraveve I 28000 kW

La puissance eacutelectrique consommeacutee par la pompe dextraction la pompe haute pression et la pompe du circuit primaire est i

5637 + 2622 bull 12700 bull 2095raquo kW

On obtient par diffeacuterence la puissance eacutelectrique consommeacutee par les auxiliaires non speacutecifieacutes notamment par la pompes de cirshyculation daa condenseurs lt

28000 - 20959 bull 7040 kW

i

A310 Preacutesentation du bilan axerqeacutetique

La bilan exergeacutetique ast preacutesenteacute au tableau 18 Lexamen du bilan exergeacutetique de la centrale nucleacuteaire fait apparaicirctra une porto globale a haute tempeacuterature eacutegala 1 5394 raquo laquelle comporte on ordra principal la partr au reacuteacteur at secondairement lea termoo dus aux irreacuteversibiliteacutes affectant le geacuteneacuterateur da vapour ot lo surchauffeur

La puissance interna deacuteveloppeacutee par la turbina repreacutesente 3487 8 tandis qua la parte par Irreacuteversibiliteacute de la deacutetente oO-IOVO a s12 i

172

TABLEAU 18 - BILAN EXERGETIQCE

ACTIF

exergie du combustible nucleacuteaire pulssaree eacutelectrfournie aux auxiliaires

PASSIF

irreacuteversibiliteacute au reacuteacteur perte dexergie due aux deacuteperditions lrreacutevde la transmission au GV irreacutevde la transmission au surchauffeur puissance interne du corps HP lrreacutevde la deacutetente HP puissance interne du corps BP lrreacutevde la deacutetente BP perte dexergie au condenseur irreacutev-de la transmission au RP lrreacutevde la transmission au RI lrreacutevde la transmission au R2 lrreacutevde la transmission au R3 lrreacutevde la transmission au R4 lrreacutevde la transmission au RS irreacutevde la transmission au R6 lrreacutevde la turbopompe TPA accroissement dexergie 1 la pompe PE irreacutevI la pompa PE accroissement dexergie 1 la pompe PHP IrreacutevI la pompa PHP accroissement dexergie 1 la pompe PCP IrreacutevI la pompa PCP pulaaance laquolactrdeacutegradeacutee par l e s aux l l

650000 9895 28000 105

317650 4920 1350 005

107000 400 18500 069

294654 1100 32546 122

639345 2387 104345 390 101360 378

1340 005 2990 011 6450 024 8560 032 7550 028 3100 012 1500 006 3990 015 4520 017 1117 004 1900 007 722 003

7000 026 5700 031 7040 026

Le parte dexergie au condenseur aat de 378 valeur dont lImportance tregraves fa ib le contraste encore une fo l s avec la perte calorif ique correspondante qui repreacutesente anvlron 67 t de la pulashyaance thermique du reacuteacteur-

Grtce au reacutechauffage eacutetage de leau dalimentation par les soushytirages multiples la parts par irreacuteversibiliteacute de cat eacutechange de chaleur ne deacutepasse paa 111 t

Noua avons repria au tableau 19 une variante daa pootae du bilan eacutenergeacutetique relatifa 1 la turbina at I aon alternateur dont la calcul a dailleurs eacuteteacute deacuteveloppeacute preacuteceacutedemment (sect A35)

Leacutevaluation de 1exergie du combustible nucleacuteaire preacutesente un caractegravere quelque peu arbitraire Ella sa base our lexemple de la bombe atomique pour laquelle leacutenergie libeacutereacutee par la fission se preacutesente aouc la forae de chaleur deacutegageacutee I une tempeacuterature extrucirc-raeaenfc laquoleveacutee dougrave len pout conclure a leacutegaliteacute antre lexergio du combustible et la quantItO de chaleur quil produit Cependant

1 73 il

un examen plus critique de cette question devrait prendre notamment tbull en consideration lexergle deacutepenseacutee pour effectuer lenrichissement lticirc isctoplque de luranium utiliseacute

TABLEAU 19 - BILAN EXERGETIOUE DE LA TURBINE

3391 puissance aux bornes de lalternateur kW

908055

3391

irreacuteversibiliteacute de la deacutetente 136891 511

perte exergeacutetique -elatlve aux pertes meacutecaniques 16220 061

perte exergeacutetique relative acirc 1alternateur 9728 036

f

Quoi q u i l en s o i t au cas ougrave l on adopterait pour l exergle du combustible nucleacuteaire un pourcentage Infeacuterieur acirc iuiitecirc de la chaleur deacutegageacutee l e bilan exergeacutetique de 1 centrale se modifierait de la maniegravere suivante La quantiteacute dont l exerg le du combustible aurait a i n s i eacutetC amputeacutee devrait ipso facto ecirctre retrancheacutee de la perte dexergle re la t ive au reacuteacteur Toutefois acirc l exception de c e t t e modification l e s valeurs numeacuteriques de tous l e s autres termes du bi lan exergeacutetique resteraient inchangeacutees En revanche l e to ta l eacutetant affecteacute par l e changement envisageacute l e s pourcentages correspondant aux d i f feacuterents termes du bilan seraient modifieacutes en conseacutequence Ainsi 1 l exception toutefo is de la perte dexergle au reacuteacteur tous l e s autres pourcentages seraient tout simplement mult ipl ieacutes par un facteur constant

La puissance thermique du reacuteacteur eacutetant de 2650 MW pour une puissance eacutelectrique nette de 880 MW on en deacuteduit le rendement thermique net de la centrale lequel seacutelegraveve ainsi 1 332 l

Dans l e cas de la centrale nucleacuteaire la perte de chaleur 1 lambiance s o i t I c i 67 de la chaleur deacutegageacutee par l e reacuteacteur se retrouve en quasi t o t a l i t eacute dans l eau de refroidissement des conshydenseurs

174

TABLEAU 20 (premiegravere partie)

ACCROISSEMENT OENTHALPIE DES GAZ (sans tenir compte de la d issoc iat ion)

H - fc C dt en kJkmoX o p

tCC) H M 0 2 CO H0 CO Air

100 2893 2914 2954 3918 3374 3811 2915

200 5815 5845 5987 5861 6824 8013 5861

300 8738 8813 9119 8855 10370 11 8855

400 11670 11840 12350 11920 14030 17300 11920

500 14620 14930 15670 15050 17810 22290 15050

600 17580 18090 19060 18250 21720 27450 18240

700 20590 21310 22500 21530 2S750 32770 21510

800 23610 24600 26000 248E0 gt9910 38210 24820

900 26680 27930 29540 8240 14210 43750 28190

1000 29790 31310 3312C 31660 38620 49400 31600

1100 3294 0 34730 36720 35130 43170 55100 35050

1200 36130 38190 403ecircv 38630 47770 60880 38530

1300 39370 41690 44000 42160 52540 66740 42040

1400 42660 45220 47690 4S720 57560 72C00 45590

1S00 45970 48730 51410 492B0 62300 78500 49150

1600 49320 52330 55140 52680 672S0 64890 52750

1700 52710 55890 58910 56480 72390 90480 56350

1800 56140 59490 62720 60120 77540 96510 S9950

1900 59620 6J100 66530 63760 B2730 102500 63600

2000 63100 66740 70340 67410 86010 108600 67280

175

TABLEAU 20 (deuxiegraveme partie)

ACCROISSEMENT DENTROPIE A PRESSION CONSTANTE

(sans tenir compte de la d issoc iat ion) T

S - -=-= en kJkntolK 2732 T

t ( Cgt H 2 N CO CO A i r

0 0 0 0 0 0 0 0

100 8 8 4 3 9 090 9 048 9 102 1 0 3 9 11 85 9 060

200 15 80 16 05 16 26 16 09 18 61 2 1 8 1 16 05

300 21 41 21 74 2 2 2 6 2 1 8 3 2 5 4 0 3 0 3 6 2 1 8 0

400 2 6 1 3 2 6 6 1 2 7 4 6 2 6 7 4 3 1 2 8 3 8 1 3 2 6 7 2

500 3 0 2 1 30 89 3 2 0 5 3 1 0 9 36 51 laquo 5 0 3 3 1 0 5

600 33 82 3 4 7 2 3 6 1 7 3 4 9 8 4 1 2 6 5 1 3 1 3 4 9 4

700 37 07 38 22 3 9 9 2 38 53 4 5 6 3 57 07 38 47

800 4 0 0 3 41 43 4 3 3 3 4 1 7 9 4 9 7 0 6 2 4 0 4 1 7 2

900 4 2 7 6 4 4 4 0 4 6 4 9 4 4 8 0 53 51 67 34 4 4 7 1

1000 4 5 3 1 4 7 1 7 4 9 4 1 4 7 6 0 5 7 1 2 7 1 9 5 4 7 5 1

1100 4 7 6 8 4 9 7 6 52 14 5 0 2 2 6 0 5 4 7 6 2 7 5 0 1 2

1200 4 9 9 3 5 2 1 9 5 4 6 9 5 2 6 8 6 3 7 9 8 0 3 3 5 2 5 6

1300 5 2 0 6 5 4 4 8 5 7 1 0 5 5 0 0 6 6 9 0 8 4 1 6 5 4 8 5

1400 54 08 56 65 59 37 5 7 1 9 69 88 8 7 7 9 5 7 0 6

1500 5 6 0 1 5 8 7 1 6 1 5 2 5 9 2 6 7 2 7 2 9 1 2 3 5 9 1 3

1600 5 7 8 5 60 66 63 58 61 24 7 5 4 9 9 4 4 9 6 1 0 9

1700 5 9 6 2 62 53 6 5 5 3 6 3 1 2 7 8 1 3 9 7 6 1 62 97

1830 61 31 64 31 6 7 4 0 64 91 8 0 6 8 100 6 6 4 7 6

1900 62 94 66 01 6 9 1 9 6 6 6 2 8 3 1 5 103 1 66 40

2000 6 4 5 1 67 65 7 0 9 2 68 27 8 5 5 4 106 2 68 12

M i jiil UlJll I II Jl 11 I I J I u n ltbullbull bull-bull

176

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9 5ehsidt E v Properties of water and stesa in S-I units Springer Berlin 1969

10 tatnjeric t Tables et diagrammes thermodynamiques Eyrolles 1970

11 Baehr H Thermodynaaik Springer 1973

12 Bumay G B Eleacutements sur la tranaoisaion calorifique (avec la collaboshyration do IumlBuchet) lniversitJ de Litge 1975

13 Chaabadalr La turbine 1 gat Eyrslles 1976

I Burnay C-i Elements sur laa machineacutee thermiques (court reacutedigeacute pti CBucbet) Lniversit da Litge 1976

15 Kling I Thermodynamique Las deux principes tt leur application a leacutenergeacutetique Techniques da llnglnleur Paris

15 Chambadal P Bilana Inarjdtiques Techniques de lingeacutenieur Paria bio 16 PtrnevarMvtrsorgung ua das Ktrnkraftvark MS Cundrenmingen Kern-

forscbunganlag Jiilich 1976

17 Contained cycle for power generation Von Karman Instituto Belgiurj Lectures Series 978-6

18 Pressurised fluiditad bed combustion Progreoo Report Stahl-Laval October 197a

ID Ls |fotberaia so Ttsace Encrgioo oouvollee 13 rue da Sourgogno Pari 1978

10 Conf(ronce esndlola do 1Snargle Lausanne 1964 bio

177

BEVUES

20 Danze J Pouvoir eacutenergeacutetique des combustibles Revus Universelle des Mines janvier 1937

21 Rogener H Wiumlnnekraft- und Arbcitsaschinen als offene theraodynamische System BMC 1955 n12

22 Rjnt Z Thermodynamischa Bewertung der Verluste bei technischen Energieuavandlungen BWK 1964 n9

23 Baehr H Definition und Berechnung von Exergie und Anergic BUK 1965 nl

24 Marchai R et Perrin J Analyse du rendement eacutenergeacutetique des turbines 1 gaz Laeacuteronautique et lastronautique n16-9-1969

25 Houberechts A Lexergie EPE 1971 n3-4

26 ChaDbadal P Evolution des cycles thermodynamiques dans les centrales nucleacuteaireraquo RCT 1973 septembre

27 Laurent R Cycle thermodynamique vapeur de soufre-vapeur deau et gteraquo applications possibles RGT n178

28 Blanc-Feraud P et Pleury J Le cycle binaie acirc ammoniac Centrales (lectriqueraquo modurnes AIH Liegravege 1978

29 Borel L Theacuteorie geacuteneacuterale de lexergie et applications pratiques

Entropie 1979 n85-86-87

30 Baehr K Die Exergie der Brennscoffe BUK 1979 n7

31 Hubert J ec Ceacuterard C Applications de la turbine agrave gaz aux cycles combineacutes Annales des Mines avril 1979

32 Jaumotte A Le renouveau du cycle de Rankinc C-RAcadSeParis t292 (27 avril 1981)

33 Holer P Combined cycles yields top efficiency Turbomachinery march 1981

PUBLICATIOHS DE EBUCKET

34 Analyse eacutenergeacutetique des entralea thermiques et nucleacuteaires 3 vapeur et B gaz Universiteacute de Liegravege 1972 179 p

35 Idem RCT 1974 n152-153 13 p

36 Lutilisation rationnelle de la chaleur Congregraves international di

Froid Moscou 1975 10 p

37 Lutilisation rationnelle de leacutenergie des combustibles Publication de la Faculteacute des Sciences Appliqueacutees Liegravege 1976 64 p

38 Analyse eacutenergeacutetique de la combustion et de la transmission calorishyfique RCT 1976 13 p

39 Idem Universiteacute de Liegravege 1977 161 p

40 Les cyclop thermodynamiques des machineo motrices thermiques Publishycation de la Faculteacute des Sciences Appliqueacutees Liegravege 1978 41 p

178

41 Idea ROT 1980 n219-220 IS p 42 Approche thermodynamique das cycles i vapeur Chaleur et eacutelectriciteacute

situation franccedilaise seacuteminaire CEA-EDF 1981 39 p 43 Las centrales i cycle combineacute gaz-vapeur XCT 1981 n23J 13 p 44 Etude eacutenergeacutetique dea eacuteehangeurs de chaleur Entropie 1981 nIOO

7 p 45 Bilan exargftique dune uniteacute chemique de 700 NWe texte dune conshy

feacuterence organiseacutee i Paris par EOT et SFT 1982 39 p 46 La conception dea centrales thermiques et nucleacuteaires RGT 1983

n25S 12 p

It Il _ I bull

179

TABLE DES MATIERES

af5 1 - LA COMBUSTION p 1

22 Introduction 12 Sxergie du combustible 13 I+reacuteveraibiliteacute de la ccmcugtijn 24 Processus de combustion reacuteversible 16 Interpreacutetation selon la tmi

C3API7RE 2 - TRANSMISSION BE LA CHALEUR p 20

2-J Tranexrieaicn calorifique et reacuteversibiliteacute 22 Modaliteacutes de leacutechange calorifique 23 Echangeure de chaleur 24 Concluaient geacuteneacuterales

CHAPITRE 3 - APPLICATION DE LA TRANSMISSION CALCRIFIiVE p l

32 Conception de lappareillage 32 Rendement exergeacutetique des proceseua tharrCquee 33 Bilan exergeacute tique du geacuteneacuterateur di vapeur

CHAPITRE 4 - UTILISATION RATIONNELLE DE L ENERGIE OES COMBUSTIBLES p 58

42 CintraliUt 42 Chauffage eacutelastique 43 Centrale thermique 44 Production coml ineacutee 4 S Chauffage tier bullbullbull- jue 48 Chauffage thennoacircynomique 4 Production combineacutee et chauffage themodynarrique 45 Concluaient geacuteneacuterait

CHAPITRE S - CENTRALES A VAPEUR SE PKCVCTICN ELECTRICITE p 73

i 2 Cycles theacuteoriques acirc vapeur 5 2 Cyalee riele i vapeur 53 Cyelee ^nairte S 4 Cycle acirc double preeeien de vapeur vive S S Coneidecircraticne geacuteneacuteralea aur lee centrales nucteacuteairea

CHAPITRE S - TURBIVES A OAZ p 104

81 Etude deraquo oyolaa theacuteoriquet 02 Etude des oyolta reacuteelraquo S3 Conclusions 04 Conception 4a la ohauditrt de rdoupacircraiion

ISO

CHAPITRE 7 - ETJCE DES CICLEC PES HACHI1ES MOTRICES TSESHISVES p 122 BASES SUH LA VCTICV CE TMI

7 Generalizes 72 Moteur d combustion interne 7 3 Turbine acirc gaz 74 Moteur i combustion externe 7Ocirc Conclusions

ccNciisiss FSALES p 142 ANNEXES A Bilan exergeacutetique dun geacuteneacuterateur agravee vcpeur p 145

42 3ilan exergeacutetique dune uniteacute thermique A3 Bilan exergeacutetique dune uniteacute nucleacuteaire

TABLE DES F1CFXIETES THEmCDYHAMIQVES DES GAZ p 174

BIBLIOGRAPHIE p l 7 l i

Je remercie V le Professeur Kling du hcn accueil

quil ma reacuteserveacute lers de ma prise de contact avec lzcole

Centrale des Arte et Manufactures de Paris

Je remarciumle eacutegalement M le Professeur AcircWOcircIcircB pour

lexpresseacutement avec lequel il a bien -JCUIumlU suivre leacutelabcrazicr

de mon travail at mm conseiller dans la maniegravere de le ccnduire

Lejopression de mes sentugravenenis de gratitude sadresse

laquogaiement d kff les Professeurs Bernard et Boudiguos qui ont

bien voulu accepter de participer au Jury ainsi qu i V le

Professeur Del vaux qui ma prodigueacute avec df-jcuampxtonz ses

judicieux conseil

Quil ra mcit permit deacutevoquer ici ta tacircampciramp de fsu

l Profeeeeur J Danse de liniversiteacute de HSgo dent une

publication deacutejagrave ancienne intituleacutee Pouvoir eacutenoraacirctique ztsacirc

combustibles a constitueacute le point de deacutepart do -iee reacuteflaxisr$

sur leacutenergie utilisable la deacutemarche quo jai eui-no sest

appuyeacutee $ur une longue chaicircne de travaux qui partant Jo OClT

et JOUGUET ptt passant par 3C6VJAKCVZC ot AlVr ent progresshy

sivement deacutegage la nction dexorexo ot ouvort la laquocd - ampa

feacuteconde application dans les dc=aainoo do la icirchor=nqu^ oz de

leacutenarffeacutetiqita^

r

AVERTISSEMENT

La pratique de lenseignement de la thermodynamique appliqueacutee reacutevegravele un certain nombre de difficulteacutes propres 1 cette discipline lte sont notamment

1) La difficulteacute de percevoir la valeur eacutenergeacutetique dune quantiteacute de chaleur donneacutee cette valeur eacutetant essentiellement tributaire du niveau de tempeacuterashyture correspondant

2) La difficulteacute de comprendre claireaent la nature et le rOle des Irreacuteversishybil i teacutes

3) L difficulteacute de comprendre pourquoi le rendeaent theralque dune machine mashytrice theralque est Halte i une valeur qui peut paraicirctre assez faible

4) La difficulteacute de donner une Interpreacutetation physique satisfaisante draquo l In f lushyence des paramegravetres dont deacutepend le rendeaent dun cycle (pex- le rapport de pression dune turbine I gaz)

5) La difficulteacute dexpliquer le laquoode daction des proceacutedeacutes qui permettent dameacuteshyliorer le rendeaent des Machines EOtrices thermiques (pes les soutirages dans les cycles t vapeur)

S) La difficulteacute dappreacutecier objectivement la qua 11 ta dun processus do production combineacutee de chaleur et deacutelectriciteacute

Lauteur assise en fa i t depuis laquono vingtaine dannOos lenseignement de la thercodynealque appliqueacutee donne auraquo futurs ingeacutenieurs fl lUniversiteacute de liegravege et le travail quil preacutesenta cl-oprocircs est 1aboutissscsnt dune longue reflexion nourrie par U pratique do cet onsoigftesant Cotte activiteacute ainsi quo tes trovaun scientifique quil a eacutelabores parol locirclessnt fl col la-ci bdquo sa sent deacuteveloppes dans

II

les domaines de la combustion des transferts thermiques et plus encore dans celui de la thermodynamique appliqueacutee i leacutenergeacutetique Elle a donc eacutevolueacute simulshytaneacutement vers les deux directions de la thermique et de la thermodynamique dont la convergence constitue une particulariteacute marquante de leacutetude peacuteciteacutee

Outre lapprofondissement des disciplines fondamentales eacutevoqueacutees ci-dess us leacutetude de la conception et de leacutevolution des centrales thermiQues et nucleacuteshyaires des chaudiegraveres et des geacuteneacuterateurs de vapeur ou bien encore des cycles combineacutes a constitueacute un vaste champ dInvestigations qui a permis i lauteur de confronter les fondements theacuteoriques i la reacutealisation dinstallations indusshytrielles complexes et varieacutees

Lorigine de la preacutesente eacutetude reacutesulte principalement dun ensemble de questions que son activiteacute professionnelle a ameneacute lauteur a se poser dans le domaine envisageacute Activiteacute scientifique dune part qui la conduit agrave approfonshydir lapproche traditionnelle de la thermodynamique appliqueacutee activiteacute denseishygnement dautre part qui lamegravene a chaque anneacutee acadeacutemique nouvelle a sefshyforcer de mieux aider les eacutetudiants futurs ingeacutenieurs assimiler cette matiegravere qui suscite couine decircjj Indiqueacute plus haut un certain nomblt-e de questions essenshytielles auxquelles il nest pas aiseacute dapporter des reacuteponses claires et preacutecises

Une constatation qui a de bonne heure preacuteoccupeacute lauteur est la dispariteacute entre le rflle essentiel Joueacute par le cycle de Carnot en thermodynamique theacuteorique dune part et labsence dapplication de ce cycle pourtant fondamental dans les machines ou installations qui reacutealisent en pratique la transformation de leacutenergie des combustibles en eacutenergie meacutecanique ou eacutelectromeacutecanique a savoir les moteurs i combustion interne les turbines 1 gaz et les centrales s vapeur

Une autre preacuteoccupation reacutesultait de la relative modiciteacute des rendements thermiques atteints par ces machines ou installations en deacutepit dune lente mais continue amelioration de leur conception Dans le mecircme ordre dideacutees il sagisshysait de deacutegager le rOle des diffeacuterentes variables dont deacutependent les rendements thermiques ainsi que le mode daction des diffeacuterents proceacutedeacutes deacutejagrave utiliseacutes acshytuellement ou envisageacutes pour lavenir en vue de les ameacuteliorer

Une base de reacuteflexion qui sest reacuteveacuteleacute dune grande feacuteconditeacute a eacuteteacute lapshyplication de la notion dexergle qui depuis une vingtaine danneacutees a eacuteteacute mise i lhonneur Cette approche a conduit lauteur a eacutelaborer une premiegravere eacutetude imshyportante laquelle traite de lanalyse eacutenergeacutetique des centrales thermiques et nucleacuteaires a vapeur et 1 gaz [34]

Cette premier eacutetude revecirct un caractegravere global car elle laplique lanalysa exergeacutetiqu dune triple transformation I savoir la transformation de Tfinero1e du combustible en chaleur puis la transmission de la chaleur des gas de combusshytion au fluide moteur enfin la transformation de leacutenergie da ce fluide en eacutenershygie meacutecanique mais laquo11 est principalement centreacute sur leacutetudo du cycle thermoshydynamique lui-mecircme Il est ainsi apparu 4 lauteur quil eacutetait opportun de reshyprendre sur un plan plus geacuteneacuteral dune part lanalyse exorgeacutetiquo du processus do combustion de lautre leacutetude Q la fols thermique et oxorgetiquo des processhysus de transfert de chaleur Cest ainsi que lauteur o eacutelaboreacute une deuxiegraveme eacutetude importante qui traite de lanalyse eacutenergeacutetique de la combustion de la transmission de la chaleur et de leurs applications (391

Parallegravelement amp 1approche eacutenergeacutetique lautour sost attacheacute 0 deacutevelopper la notion do tempeacuterature moyenne Inteacutegreacutee et 11 sest efforceacute de tirer toutes les conseacutequences do cotte Otudo Cest dune raniucircro fortuite quil a deacutecouvert

Ill

cette notion dans un cours de thermodynamique en langue russe [71 ougrave elle eacutetait bien modestement appliqueacutee i la comparaison des cycles theacuteoriques des moteurs a combustion interne a combustion isochore isobare ou mixte

Au cours dune eacutevolution lente et progressive des ideacutees lauteur sest attacheacute i approfondir cette deacutemarche puis a leacutetendre amp leacutetude des cycles theacuteshyoriques de la turbine 1 gaz Ensuite en transposant cette meacutethode amp leacutetude des cycles theacuteoriques a vapeur lauteur a deacuteveloppeacute une eacutetude systeacutematique de ces cycles Enfin et plus reacutecemment encore revenant aux cycles S gaz 11 a eacutelaboreacute une extension du theacuteoregraveme de Carnot ainsi quun important prolongement de celui-ci

Cest ainsi que reacutepondant S une Interrogation de ses deacutebuts lauteur a pu remettre en lumiegravere la primauteacute du cycle de Carnot quil avait autrefois vaineshyment essayeacute de retrouver en thermodynamique appliqueacutee Il en est reacutesulteacute une troisiegraveme publication importante [40]

Au fur-et S mesure que seacutelaboraient les trois publications de base citeacutees d-dessus lauteur a eu lhonneur de preacutesenter six confeacuterences agrave Paris (SFT etou EDF) ainsi que maintes communications i des journeacutees deacutetudes internationales Il en est notamment reacutesulteacute un certain nombre darticles ou de communications [35 36 37 38 41 42 44 45 46 ] qui se fondent essentiellement sur les publication de base preacuteciteacutees Cependant ces publications secondaires ont permis daffiner tel ou tel chapitre anteacuterieur ou den deacutevelopper des aspects nouveaux

Dans cette perspective le preacutesent travail propose une synthecirce de lenshysemble des publications anteacuterieures qui viennent decirctre eacutevoqueacutees dont 11 a par ailleurs fourni loccasion dune opportune remisraquo I jour Sous le titre Analyse exergeacutetlque de la combustion des transferts thermiques des cycles thermodynashymiques et de leurs applications 11 constitue la matiegravere dune thegravese de docteur-Ingeacutenieur preacutesenteacutee par lauteur acirc lEcole Centrale des Arts et Manufactures de Paris

Leacutenergie disponible dans un combustible est geacuteneacuteralement utiliseacutes soit pour produire de la chaleur (chauffage) soft pour produire de leacutenergie meacutecanique ou eacutelectromeacutecanique (propulsion ou production deacutelectriciteacute) soit enfin pour proshyduire conjointement les deux (production combineacutee) Lapplication ds la notion dexergiumle permet deacutetablir une comparaison de ces processus fondanantaux lashyquelle legraveve judicieusement laablguTteacute reacutesultant dune eacutevaluation aul saraU baseacutee sur le seul principe deacutequivalence Cette deacutemarcha ss coaplflfco dailleurs dune comparaison de la production combineacutee et du chauffago thsrasdyncfirique

Les eacutechanges de chaleur peuvent ecirctre eacutetudieacutes sous deux aspects a savoir laspect theralque (transferts thermiques) ot laspect thormodynanlquo (Irreacutevershysibiliteacute) Lauteur sest efforce1 deacutetudier cetta quostlon par una approcha gloshybale qui considegravere conjointement ces deux aspects Il on a iiri dos conclusions qui Inteacuteressent directement la conception dos Sehengours at accoisolrcmont lIsoshylation thermlaue Dans cette optique 11 sost attacha S Justiciar la conception et leacutevolution des principaux appareillages Uioreitquas notaient los chaudiegraveres et les geacuteneacuterateurs de vapeur

Lanalyse exergeacutetlque a parais do rocircvucircler ot ducircvoluor los IrrQvorsibllites qui affoctent geacutenSrortawt la combustion lucircS Cthangoo do chaleur los cyclos

IV

thermodynamiques Elle a conduit a eacutetudiei dans le cadre du preacutesent travail les eacutechangeurs de chaleur aussi bien que les cycles thermodynamiques Plus particushyliegraverement lauteur sest attache a Justifier les proceacutedeacutes couramment utiliseacutes pour ameacuteliorer ces installations thermiques ou eacutenergeacutetiques Ces consideacuterations aident par exemple a comprendre la supeacuterioriteacute de la circulation meacutethodique dans un eacutechangeur ou bien encore le rflle des soutirages dans un cycle i vapeur Par extension cette meacutethode danalyse permet de justifier aussi les associations de plus en plus complexes quon rencontre dans les Installations thermo-egravene^gecirctiQues actuelles ou quon sattend S trouver dans les installations correspondantes de demain (production combineacutee cycles gaz-vapeur cycles binaires geacuteneacuterateurs MHD etc )

Lanalyse eacutenergeacutetique reacutevegravele le role des irreacuteversibiliteacutes et elle donne une eacutevaluation de chacune delles elle explique notamment ainsi les limitations auxshyquelles le rendement thermique des machines motrices thermiques est soumis Par ricochet cette eacutetude a ameneacute lauteur a investiguer sur la maniegravere de concevoir les transformations reacuteversibles qui par ideacutealisation pourraient en principe se substituer aux transformations reacuteelles Cette reacuteflexion appelle dailleurs une comparaison des inconveacutenients mais aussi des avantages des processus reacuteels vis-a-vis de leurs correspondants ideacutealiseacutes par lhypothegravese de la reacuteversibiliteacute

En ce qui concerne la production deacutenergie eacutelectrique la meacutethode danalyse baseacutee sur le bilan dexergie a eacuteteacute appliqueacutee dans le preacutesent travail acirc leacutetude des centrales a vapeur thermiques et nucleacuteaires puis aux turbines i gaz enfin aux cycles combineacutes gaz-vapeur En outre apregraves avoir deacuteveloppeacute une eacutetude geacuteneacuteshyrale de cette question lauteur a preacutesenteacute en annexe les bilans exergeacutetiques de quelques installations typioues 1 savoir le geacuteneacuterateur de vapeur la centrale thermique enfin la centrale nucleacuteaire Lobjectif poursuivi est finalement dinshyventorier les nombreuses causes dirreacuteversibiliteacute qui affectent linstallation consideacutereacutee et den eacutevaluer les importances relatives on cherche ainsi egrave voir ougrave et comment il faut agir sur la conception de linstallation pour lameacuteliorer La conseacutequence de cette deacutemarche est finalement de reacuteduire les irreacuteversibiliteacutes au minimum et dobtenir ainsi le meilleur rendement thermique possible du moins dans les limites des contraintes dordre eacuteconoaiaue qui sortent eacutevidemment du cadre de cette analyse

La consideacuteration de leacutecart de tempeacuterature entre fluides donne a priori une certaine ideacutee de lIrreacuteversibiliteacute thermique qui affecte les eacutechanges de chaleur Cependant si cette informatugraven est immediate elle est neacuteanmoins insufshyfisante et ce a un double titre En laquofret on a tout dabord affaire lo plus souvent a des eacutechanges thermiques entre fluides dont la tempeacuterature nost pas constante ceci engendre une preaiegravere difficulteacute I laquelle cependant lo notion de tempeacuterature moyenne Inteacutegreacutee est susceptible dapporter une solution En seshycond Heu et surtout 1 ptrte par irreacuteversibiliteacute thermiqus deacutepend non seulement de leacutecart draquo tempeacuterature mais eacutegalement du niveau de teiepSroture et cest ici quintervient opportuneacutement la notion daxergie laquelle p^nrat en offet dob-3nir une eacutevaluation correcte de la perte par irreacuteversibilttO on causo Ainsi s justifie lInteacuterecirct appliquer la notion daxorgie l 1eacutetudo dos transferts thermiques

En conclusion lauteur croit Quune acirctude baseacutee sur 1c notion doxorgio ainsi dailleurs quo sur cello do toapacircreluro GOyonrto 1nt(v0o pou opportor dos racircponses satisfaisantes aim questions essentielles possOes on tucircte du prOsont

V

avertissement ceci par une double approche qui relegraveve du principe de Carnot

Par ailleurs le rflle des irreacuteversibiliteacutes ayant eacuteteacute mis en lumiegravere dans les processus de transfert thermique apparaicirct alors la neacutecessiteacute de traiter leacutetude des eacutechangeurs des geacuteneacuterateurs de vapeur et en geacuteneacuteral des appareilshylages thermiques en consideacuterant S la fois les deux aspects thermiques (calcul des eacutechanges de chaleur) et thermodynamique (eacutevaluation des irreacuteversibiliteacutes) si lon veut aboutir a la solution la plus rationnelle

Enfin lauteur t chercheacute I travers lapproche quil a deacuteveloppeacutee a Jusshytifier la complexiteacute des grandes centrales thermiques ou nucleacuteaires (pex les cycles combineacutes) et 1 reacuteveacuteler la profonde coheacuterence qui unit les diffeacuterentes formes de reacutealisation des appareillages thermiques ou thermodynamiques concerneacutes ceci en deacutepit dune grands varieacuteteacute de conception des ensembles ou de leurs comshyposants

CHAPITRE 1

COMBUSTION

11 INTRODUCTION

111 Deacutefinition de lexergle

Consideacuterons un systegraveme (1 kg de vapeur par exemple) eacutevoluant dans une machine ei reacutegime entre un eacutetat initial 1 et un eacutetat fina 2 lequel est en eacutequilibre avec leacutetat de reacutefeacuterence Dans la meshysure ougrave comme cest geacuteneacuteralement le cas dans les applications que nous avons en vue leacutenergie cineacutetique et leacutenergie gravlficrue ne jouent aucun rSle leacutenergie que possegravede le systegraveme pris dans son eacutetat Initial seacutecrit

H - H - H (1)

ougrave H repreacutesente lenthalpie

La fraction de leacutenergie w qui est transformable en travail ost deacutetermineacutee par le theacuteoregraveme de Gouy elle a pour expression

E - H - H - To (S - S) (2)

ougrave S repreacutesente lentropie et ougrave To est le tampocircroturo obooluo de leacutetat de reacutefeacuterence Par deacutefinition E est lexergio du oyotucircmo consideacutereacute

La fraction de leacutenergie H qui nest pas transformable on travail sobtient par diffeacuterence aile a pour laquoxproooion i

B Q W - E raquo To (Si - Si) (3)

Cest par deacutefinition lanergie du syotacircmo conoidflrucirc On a Ovl-demment i

W o E bull B (0)

Les eacutenergies cinucirciumliquo potoritiollo voira ucircloctriquo aont de lonerglo pura cas olloo oone ontiSjroniont tronoformabloo on t ravai l

Lexargle dune quantiteacute de chaleur 0 disponible S une temshypeacuterature absolue T a pour expression

E - 0 (5)

le facteur (T - To)T repreacutesentant le rendement du cycle de Carnot correspondant Il sensuit que la chaleur disponible S la tempeacuterashyture ambiante T 0 eat de 1anergic pure

Leacutetat de reacutefeacuterence est geacuteneacuteralement deacutefini par la source froide ceat-1-dlre en prlncjpjraquorpar lambiance

112 Deacutefinition de la tempeacuterature moyenne Inteacutegreacutee

Consideacuterons la transformation reacuteversible 1-2 (par exemple une polytropique) au cours de laquelle le fluide reccediloit une quantiteacute de chaleur q u Par application du principe de Carnot agrave cette transformation nous avons

qw -J ds (6)

Dailleurs par deacutefinition de la moyenne dune fonction nous pouvons eacutecrire bull

raquo Tltlaquo mmdashT^T2 e t partant T laquoi - si

LU si - s

17)

Ainsi nout appellerons tempeacuterature moyenne inteacutegreacutee (en abreacutegeacute tmi) relative 1 une transformation reacuteversible le rapport de la quantiteacute de chaleur eacutechangeacutee au cours de cette transformation I la variation dentropie correspondante

La tmi est repreacutesenteacutee sur le diagramme entroplque (figl) par la hauteur du rectangle 1UW ayant mecircme aire que la surface llicircn situeacutee nous la polytropique

En vertu du theacuteoregraveme de la moyenne la tmi envisageacutee corresshypond 1 un certain point M do la polyshytropique 1-2 comprit entra los pointo 1 laquot 2 qui deacutelimitent cetto transforshymation

Pour la transformation polytroshypique 1-2 caracteacuteriseacutee par uno valour constante de la chaleur ctooolguo c on aut eacutecrire pour uno ctaooo urltolro

figure I

iraquo ltTraquo T)

04 On Jgt elt3T In iumli

lt8gt

(9)

On obtientlexpression de la tml relative S la transforshymation polytroplque 1-2 en remplaccedilant dans la relation (7) la chaleur qii et is variation dentropie par leurs expressions rss-pectives (8) et 19) dofl

V

En particulier dans le cas des gaz parfaits dont les chaleurs massiques sont reacuteputeacutees constantes la tml relative a une lsc-chore ou S une Isobare est donneacutee par la mecircme expression (10) dailleurs indeacutependante de la valeur particuliegravere de c ou de c

f

12 EXEBGIE DU COMBUSTIBLE

Pour calculer lexergie du combustible nous nous baserons sur la conception deacuteveloppeacutee par HBaehr [11]

Lexergie du combustible est la partie de son eacutenergie qui est transformable en travail par son oxydation

Si le combustible et le comburant sont en eacutequilibre de tempeacuteshyrature et de pression avec lambiance lexergie du combustible se confond avec lexergie de son eacutenergie chimique Dans ces condishytions lexergie du combustible est le travail meacutecanique qui est produit par une oxydation reacuteversible dont les produits de reacuteaction supposeacutes en eacutequilibre de tempeacuterature de pression et de composishytion avec lambiance ont une exergle nulle

Consideacuterons dabord le cas ougrave le combustible et loxygegravene qui se trouvent a la tempeacuterature T 0 sont admis dans lespace de reacuteshyaction seacutepareacutes et tous deux 1 la pression p 9 de lambiance Nous admettrons en outre que les produits de la reacuteaction quittent cet espace 1 la tempeacuterature ambiante non meacutelangea et chacun S la pression de lambiance Comme la reacuteaction est supposeacutee reacuteversible lo travail produit par cette reacuteaction est eacutegal t la variation entre lexergie des reacuteactifs et celle des produits de la reacuteaction rameneacutee en eacutequilibre avec lambiance

Consideacuterons en particulier la reacuteaction doxydation du carshybone (graphite) dont nous nous proposons de calculer lo travail produit par la reacuteaction reacuteversible t

C bull 0raquo - co + 395S kJatgr de C

Les entropion des constituants se calculent par loxpreooion geacuteneacuterale suivanta t

rt C dl p

s bull= s_ + _ -mdash B in r o T Q T P Q

Nouo adoptons pour lambiance una tompucircraturo T =2732K ot uno proooion ucirctiuoophSrlquo p =lbar Dana coo conditions lo tormo

4

qui repreacutesente laccroissement dentropie S pression constante sannule peur tous les constituants consideacutereacutes En outre les pressions de tcus les constituants gazeux sent par hypothegravese eacutegales agrave la pression p par conseacutequent lentropie absolue de chaque constituant se confond avec le terme S cest-acirc-dire lentropie absolue correspondante dans les conditions de reacutefeacuterence

Les entropies absoluej ont eacuteteacute calculeacutees pour p deglbar et T -2732K (ou 0degC) 3 partir des donneacutees extraites de louvrage de HBaehr [11] on a ainsi

- pour loxygegravene S bull 02026kJKmol

- pour lazote S raquo 01889 JcJKmol

- pour le carbone (graphite) S raquo 00049kJKatgr

) - pour le dloxyde de carbone S = 02105kJKmol

j - pour loxyde de carbone S raquo 01950kJKmol

On a pour leacutetat initial 1 et par atome gramme de carbone

j Si raquo S c + S 0j - 00049 + 02026 - 02075 kJK

On a dailleurs pour leacutetat final 2 eacutegalement en eacutequilibre de tempeacuterature Jt de presalon avec lambiance

S raquo S c 0 deg 02105 kJX

La variation denthalple (H - Hj) entre les eacutetats initial et final est eacutegale au pouvoir calorifique 1 pression constante (chashyleur de reacuteaction) du carbone soit 3955 kJatgr

Le travail produit par la reacuteaction reacuteversible (travail reacutever-oible) ae calcule comme suit par application du theacuteoricircme de Gouy

W - H - Hi - T0(S-Sj) bull 3955 - 2732(02075-02105) - 3963 kJ

Lorsquon considegravere par exemple de loxygegravene a la temperashyture et S la pression de lambiance ce gaz possegravede on fait une oxergle non nulle car si lon vaut produire de 1oxygegravene pur a partir de lair ambiant 11 faut au moins deacutepenser le travail de ofiparatlon reacuteversible de ce constituant Inversement par lopecircra-tlon reacuteversible de melange de loxygegravene avec lair ambiant on peut produire un certain travail Il sensuit que loxygocircno fourni par ialr de megravene que les produits gazeux de la combustion ont uno oxergle propre dont il conviant do tenir compte dano lo calcul de 1exergie du combustible

Dans cas conditions les pressions partlolloo doo constituante gazeux qui correspondant I leacutequillbro avec lambionco reacutesultent da la composition da lair alleacutes oont donnOoo ci-oprOo pour les diffeacuterents composante) Et la temperature do 0degc (loir otant ooture dhumldlte) ot pour uno proooion totale do 1 bar

p = 07763 bas Ar p = 00092 bar

p deg 02081 bar co p = 00003 bar

Hraquo0 p a 00061 bar

Composante lo lair i N

o

5

En tenant compte des pressions partielles qui caracteacuterisent dans latmosphegravere consideacutereacutee dune port loxygegravene dautre partie dloxyde de carbone nous calculerons cl-aprecircs les entropies des reacuteactifs et des produits de reacuteaction -nous en deacuteduirons ensuite lexergie du combustible

On a ainsi pour leacutetat initial 1 et par atomegramme de carbone Se = 0004 9 kJKatgr S0gt = 02026-00C8314xln 02081 = 02156 kJKmol

dougrave S raquo S SJI = 02206 kJK

On a de infime pour leacutetat final (0degC et 1 bar) et par atome-gramme de carbone

Si = S t l = 02105 - 0008314 x In 00003 = 02779 kJK

On obtient finalement lexergie du combustible

E = H - H 2 - T (s - s 2 )

raquo 3955 - 2732 (02206 - 02779) = 4112 kjatgr de C

En conclusion nous avons dabord calculeacute le travail de la reacuteshyaction reacuteversible ou lon a supposeacute que les reacuteactifs neacutetaient pas meacutelangeacutes et quil en eacutetait de mecircme des produits de la reacuteaction Cependant pour obtenir dune maniegravere rigoureuse lexergie du comshybustible nous avons du tenir compte de la composition de 1atmosshyphere qui fixe les pressions partielles de loxygSne dune part du dloxyde de carbone dautre part lesquelles interviennent dans le calcul des entropies affeacuterentes et donc finalement dans celui de lexergie du combustible

Il reacutesulte des calcule preacuteceacutedents que le travail de la reacuteaction reacuteversible repreacutesenta 1002 8 du pouvoir calorifique du carbone et que lexergie du combustible en repreacutesente 1040 8

On constate que la valeur de lexergie du combustible est tregraves voisine de celle de son pouvoir calorifique dans le cas consideacutereacute elle lui est mecircme quelque peu supeacuterieure

On notera quen labsence de reacuteaction chimique coot-a-dire de combustion pour ce qui nous concerne lexergie et la travail reacuteocrviblo du systegraveme considers sa confondent

Dans una reacutecente publication [30] HBaohr a proposeacute deacutetendre le concept dambiance S lraquonsemblo comportant non seulement lair atmospheacuterique mais eacutegalement les aaux qui recouvrent la ourfice de la terro ot aussi la croate torrostro olla-ra(5ma Cotto concepshytion a notammont lo meacuterite de pouvoir tonlr compta dans le calcul de loxorglo dun combuotiblo du dloxydo da soufra Ovontuellement preacutesent dono Ion gaz de combustion molo qui no conotltao pao un composant do 1ucirctmoophOro Toutefois 1amp prisa on compta do la naturo chimique du ool oo hourto u cortalnao dlfficultOo Q savoir duno part lo caractora arbitralra do lOpaiooour do la croOto tor-rootro conoidOrucirco dautro part uno connaiooanco ouffisammont pru-

6

e l s e de l a c o m p o s i t i o n moyenne de c e l l e - c i d a i l l e u r s v a r i a b l e avec l eacute p a i s s e u r e r v l s a g euml e Compte tenu de c e s i n c e r t i t u d e s nous avons p r eacute f eacute r eacute nous en t e n i r 3 l a meacutethode d eacute v e l o p p eacute e p l u s haut e t pour l a q u e l l e l a s e u l e c o m p o s i t i o n de l a i r atmospheacuterique a eacute t eacute p r i s e en c o n s i d eacute r a t i o n I l c o n v i e n t d a i l l e u r s de s i g n a l e r que l e x e r g i e du combus t ib l e c a l c u l eacute e s e l o n l a v e r s i o n n o u v e l l e ne d i f f egrave r e guegravere de l a v a l e u r obtenue par l a meacutethode que nous avons adopteacutee

1 3 IRREVERSIBILITE DE LA COMBUSTION

1 3 1 Combustlor v i v e du carbone

C o n s i d eacute r o n s a p r eacute s e n t l e c a s ou l e carbone ( g r a p h i t e ) e s t soumis a une combustion v i v e I sobare en p r eacute s e n c e dun e x c egrave s d a i r de 5 0 t L eacute q u a t i o n chimique de c e t t e combustion rappor teacutee a un atome gramme de carbone s eacute c r i t

C + 15 Oj + 5 64 Nj bull COj + 0 5 0 + 5 64 N 2 + 3 9 5 5 kJ

En l a b s e n c e d eacutechange c a l o r i f i q u e pendant l a combust ion l a t o t a l i t eacute de l a c h a l e u r deacutegageacutee par c e l l e - c i s e r e t r o u v e Sous l a forme d e n t h a l p l e d e s p r o d u i t s de l a r eacute a c t i o n On en d eacute d u i t comme s u i t l a tempeacuterature a d i a b a t i ccedil u e d e combust ion

On c a l c u l e d abord l e s e n t h a l p i e s (ou p l u s e~ctement l e s a c shyc r o i s s e m e n t s d e n t h a l p l e par rapport S 0degC) d e s gaz de combust ion 1

- pour 1500C H bull 7 8 5 0 + 0 5 X 51 41 + 5 64 x 4 8 7 3 - 379 0 kJ

- pour 1600C H bullgt 8 4 6 9 bull 0 5 x 5 5 1 4 + 5 64 x 5 2 3 3 - 4 0 7 6 kJ

Compte tenu de l a c h a l e u r deacutegageacutee par l a r eacute a c t i o n on en d eacute shyd u i t par i n t e r p o l a t i o n l i n eacute a i r e l a tempeacuterature a d l a b a t i q u e de comshyb u s t i o n s o i t 1558C

L e x e r g i e d e s gaz b r ucirc l eacute s s e deacute termine par son e x p r e s s i o n Geacuteneacuteshyrale 1$ 1 1 1 ) dans l a q u e l l e l eacute t a t i n i t i a l 1 s e rapporte agrave c e s gaz p o r t eacute s a l a tempeacuterature a d i a b a t l q u e de combust ion t a n d i s que l eacute t a t f i n a l 2 concerne c e s mecircmes gaz rameneacutes a l a tempeacuterature ambiante Notons q u i c i l e s termes R l n ( p p ) de mecircme que l e s e n t r o p i e s a b s o l u e s S r e l a t i f s chaque c o n s t i t u a n t d i s p a r a i s s e n t de l a d i f f eacute r e n c e ( S ( - S i ) p u i s q u o n a a f f a i r e S une mecircme c o m p o s i t i o n d e s gaz aux eacute t a t s i n i t i a l e t f i n a l De p l u s l a t a b l e d e s a c c r o i s shysements d e n t r o p i e donne d i r e c t e m e n t l a d i f f eacute r e n c e d e n t r o p i e (Si - St) r e l a t i v e 1 chacun d e s c o n s t i t u a n t s pu i sque l eacute t a t f i n a l qu i c a r a c t eacute r i s e S] e s t d eacute f i n i par t - 0C e t p raquo 1 b a r

) Los valeurs des accroissements denthalple moleacuteculaire ainsi que ce l les des accroissements dentropie moleacuteculaire proviennent Au tableau 20 donneacute in fine lequel est tireacute des cables de Raznjevic [10

7

On a a ins i - agrave 1500degC S - ( 9 1 2 3 + 0 5 x 8 1 5 2 + 5 6 4 x 5 8 7 1 ) 1 0 = 0 4531 kJK

- 3 160CC S - (94 49 + 0 5 x 6 3 5 8 + 5 6 4 x 6 0 6 6 ) 1 0 1 = 04684 kJK

Dougrave il vient par interpolation logarithmioue pour 1558degC

Si - Sj = 04 621 kJK

La variation denthalpieuml correspondante est eacutegale au pouvoir calorifique (ou chaleur de reacuteaction du carbone) soit

H - H - 3955 kJ

On obtient finalement lexergie des gaz brucircleacutes

E raquo H - H - T (S - S)

- 3955 - 2732 x 04621 gt 2693 kJatar de C

La perte par irreacuteversibiliteacute de la combustion sobtient par diffeacuterence entre lexergie du combustible et celle des gaz brucircleacutes soit

E - E raquo 4112 - 2693 raquo 1419 kJ c g

ce qui repreacutesente 345 raquo de lexergie du combustible

On constate que la combustion vive cest-agrave-dire la libeacuteration brutale sous forme calorifique de leacutenergie chimique du combustible entraicircne un perte par Irreacuteversibiliteacute eacutegale S 345 de lexergie du combustible

132 Preacutechauffaqe du comburant

Tout en conservant las conditions de combustion du paragraphe 131 supposons que lair comburant ait subi un preacutechauffage jusquagrave la tempeacuterature de 200C La chaleur apporteacutee par le preacuteshychauffage est alors eacutegale 1 lanthalpie de lair comburant 3 cette tempeacuterature soit

0 - 714 x 5861 - 4185 kJ P

Par suito la chaleur apporteacutee par la preacutechauffage et la combustion seacutelegraveve lt

H - H - O bull 0 4185 bull 3955 4373 hJ

Calculons ensuite lentropie de lair preacutechauffa laquelle est dailleurs eacutegale comme ceacutetait deacuteji le coc poux las gaz brucircleacutes 1 la diffeacuterence dentropie qui intervient dans lexpression do lexergie

AS - 714 s 001605 = 01146 kjtt P

Dougrave en fin de coœpto lexergie du conburant prUcircchauffQ 0 200degC

E bull= Q - T OS raquo 4 1 8 5 - Icirc 7 3 2 a 0 1105 = 10 54 ttJ p p o p

8

Calculons ensuite lenthalpie des gaz brOleumls

- acirc 1700degC M laquo 9048 + 05 laquo 5891 + 564 raquo 5589 = 4352 kj

- a 1800C H raquo 9651 + 05 raquo 6272 + 564 5949 = 4634 kj

Dougrave compte tenu de la chaleur apporteacutee on trouve par inshyterpolation la tempeacuterature adiabatique de combustion soit t - 1708degC

On a ancore pour 1entropie

- agrave 1700degC S - (9761+056553564raquo6253) 10= 04830 kj K

- acirc 1800lt1C S - UOO6+05raquo6740+5646431) 10- 04970 kj K

Dougrave il vient par interpolation logarithmique pour 17080 et compte tenu des simplifications indiqueacutees ci-dessus

Si - Sj - 04841 kJK

On obtient finalement lexergie des gaz brucircleacutes

E - H - H - T (S - S)

- 4372 - 2732 04841 - 305lkjatgr de C

La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la combustion est eacutegale agrave lexergie apporteacutee par le combustible et le preacutechauffage diminueacutee de lexergie dlaquos gaz brucircleacutes correspondants

(E + E 1 - E laquo (1054 bull 4112) - 3051 - 1166 kJatgr de C p c g

La perte par irreacuteversibiliteacute de la combustion seacutelegraveve donc Ici t 277 de lexergie apporteacutee par le combustible et le comshyburant On constate que le preacutechauffage du comburant diminue lirshyreacuteversibiliteacute de la combustion cette conclusion eacutetait du reste preacutevisible dans la mesure ougrave la tempeacuterature adiabatlque de combusshytion avait eacuteteacute augmenteacutee

133 Conclusions

Le calcul de la perte dexergie relative 1 la combustion du carbon a eacuteteacute repris en faisant varier dune part lexcegraves dair de lautr 1 tempeacuterature de preacutechauffag Les principaux reacutesultats de ces calculs sont indiqueacutes au tableau 1

On a repreacutesenteacute sur 1 diagramme (fig2) la variation do la perte dexergie due t lirreacuteversibiliteacute de la combustion en foncshytion de laccegraves dair La courbe (a) correspond s labsence do prftchauffage (t bull 0C)i les courbes (b) S (e) so rapportant a un preacutechauffage p de lair jusquagrave une tempeacuterature do 100 200 300 ou 400C respectivement

Cornue lindique i-ar exesple la courba (a) la porto par irreacuteversibiliteacute de la combustion augcssnto loroqua lottcocirco dair croit mais cotte croissance satteacutenua progroooivesont Pour un excegraves dair de 2004 cette parte atteint 4640

La croissanceraquo ovoc ioncacirco dair do la porto par irreacuteversibishyliteacute do la combustion trSouita de co lt$ampa la dilution par lair doo

9

r 00 laquo00

Figure 2

produits de la combustion deacutetermine une diminution de la tempeacuterature adiabatique de combustion

La comparaisor des courbes montre qua excegraves dair eacutegal le preacutechauffage entraicircne une reacuteduction de lirreacuteversibishyliteacute de la combustion mais cette ameacutelishyoration croicirct de moins en moins vite au fur et a mesure que seacutelegraveve la tempeacuterashyture du preacutechauffage

Dans le cas dun important preacutechaufshyfage (courbe e) laugmentation de lexshycegraves dair naffecte que faiblement lirshyreacuteversibiliteacute de la combustion alors que cette influence eacutetait tregraves sensible en labsence de preacutechauffaccedile (courbe agt

En fin de compte une diminution de lirreacuteversibiliteacute relative a la combusshytion doit ecirctre attendue dune diminution de lexcegraves dair etou dune augmentation du preacutechauffage

TABLEAU 1

PERTE DEXEKGIE DE LA COMBUSTION EN FONCTION DE LEXCES DAIR X ET [gtpound LA TEMPERATURE DE P RECHAUFFAGE t

400 t CO

ad laquoC)

0

X bull 50

300 400 t CO

ad laquoC)

0 100 200 300 400 t CO

ad laquoC) 1558 1632 1708 1783 1861

perte dexergle (t) 345 310 277 251 229

t p C O

fcd ( C )

0

x laquo 100

300 400 t p C O

fcd ( C )

0 100 200 300 400 t p C O

fcd ( C ) 1220 1297 1375 1454 1S34

perte dexergie (gt 392 343 303 270 242

t C O

ad ( C )

0

X bull ISO t

300 400 t C O

ad ( C )

0 100 200 300 400 t C O

ad ( C ) 1005 icircoas 1165 1246 1329

part dexergie (gt laquo31 372

x laquo

317

200 Q

285 251

t CO

ad ( C )

0 too 200 300 400 t CO

ad ( C ) S55 938 1020 1103 1187

parte denerglo 1) 444 396 341 295 V J

10

La recherche dune diminution dlaquoj lirreacuteversibiliteacute relative agrave la combustion conduit) comme on la vu acirc augmenter la tempeacuterashyture de combustion Mais degraves que cette tempeacuterature atteint un certain seuil apparaicirct le pheacutenomegravene de dissociation qui engendre une reacutegression de la combustion La prise en consideacuteration de la dissociation des gaz de combustion fera lobjet du paragraphe 147

14 PROCESSUS DE COMBUSTION REVERSIBLE

141 Exerqle du combustible

Consideacuterons la reacuteaction doxydation de loxyde de carbone

CO + 05 Oi - COj + 2830 kJmol

Pour la tempeacuterature to bull 0C et la pression plaquo bull 1 bar on a les entropies absolues

- pour CO So - 019S kJKmol - pour Oj S raquo 02026 kJKmol - pour C0gt S - 02105 kJKmol

Cbsmo indique preacuteceacutedemment (sect 12) la travail de la reacuteaction reacuteversible (travail reacuteversible) se calcule comme suit

W a - H - raquo - T (S - Sraquo) - Q c - T (S - Sraquo)

oQ lon a pour leacutetat initial pour lequel chaque constituant est acirc t et p

Si raquo SCQ 05 S M - 0195 + 05 02026 - 02963 kJK

et ougrave lon a pour leacutetat final qui correspond eacutegalement a t 0 et P o Sraquo - S(xgt2 - 02105 kJX

On obtient finalement le travail reacuteversible

W - 2830 - 2732 (02963 - 02105) raquo 2596 kjraol de CO

Calculons ensuite lexergie du combustible (S 1-2)

E c - H - H - T (S| - Si) - O c - T (S - S|gt

On a encore pour l eacute t a t i n i t i a l la tempeacuterature tg et la pression Pi de lambiance loxyde de carbono ost fourni 8 la pression p 0

tandis que loxygegravene proviant de l a i r sa pression p a r t i e l l e y eacutetant de 0208 bar I l vient a ins i i

- pour CO S - 0195 kJKmol

- pour Oj i S - 02026 - 0000314 raquo In 0208 deg 02157 kJKmol

dOugrave I SI raquo Sj bull 05 S 0 2 = 0195 bull 0S raquo 02157 = 0302F KJK

On a dautre part pour l eacute t a t f inal 8 to at po main ou la prasslon par t i e l l e dans l a i r du dioxydo de corbono ost do 00003 bar

- pour C0| i Si deg s 3 =gt 02105 - 0008314 raquo In 00003 = 0277SWK

lt_ = 263C - 2732 CJ02S - 027-9 = 2762 Jnol ce

Cn cons ta te finalement que le t r a v a i l r eacute v e r s i - l e repreacutesente = i~ du p- voir alcj i fiqje agravee 1cxyce e ca r r e et cue I e ^ -erccedilie- du corrx JS i t l e en repreacutesente 576

Corj-ie deuml]acirc indique l eacute c a r t entre l e x e r s i e du ccmcus-ible et le t r s - a i i r eacute v e i s i t e correspcn-icircant repreacutesente le -avail revershyser IT2 rcrscr-eacute par ^ e x t r a c t iars l a i r de 1 cxyccedilegravere neacutecessai re iuml la reacuteact icr d i r m u eacute d- t r a v a i l r eacutevers ib le p r c c j i t er areran le i n x y d e de cartc-re agrave la ^rf-ssir-r p a r t i e l l e q u i l pcssegravede rars l a i r i l v ient airsi

P02 PC02 T (n R In mdash - n R la -pound= ) deg p po

- 2732 05C 08314lrO2081-1-0QD8314raquolnO 0003) = 166 kj

valeur qui correspond bien agrave la diffeacuterence (E - W ) c

Par un rearrangement des termes de lexpression preacuteceacutedente on obtient ^

P P n R T In -2t + n R T In mdash mdash

0 Pu deg pC02 ce qui repreacutesente la somme des travaux du compresseur isotherme qui eacutelegraveve la pression de loxygegravene de p acirc p (travail consommeacute)

et le travail du deacutetendeur isotherme qui abaisse la pression du dioxyde de carbone de p i Prm (travail produit)

142 Combustion haute tempeacuterature

Consideacuterons la reacuteaction chimique suivante

Cil CO + 0105 Oj + 079 Nj - 021 COj+ 079 Nj ia)

Leacutequilibre chimique de cette reacuteaction deacutepend de la tempeacuterature de telle maniegravere quil tend a se deacuteplacer dans le sens de droite l gauche lorsque la tempeacuterature augmente

Consideacuterons un meacutelange gazeux se trouvant 3 une faible tempeacuteshyrature et ayant la composition donneacutee par le premier membre de leacutequation (a) Pour peu quelle soit amorceacutee la reacuteaction eacutevoluera de fianiecircre i former des produits de reacuteaction dont la composition sera donneacutee si la reacuteaction est complegravete par le second membre de cette eacutequation On reacutealise ainsi la combustion vive de loxyde de carbone Cependant si la tempeacuterature des produits de la reacuteaction est tregraves eacuteleveacutee se manifeste le pheacutenomegravene de dissociation qui reacute-sjicirct du deacuteplacement de leacutequilibre chimique Nous nous proposons dans ce qui suit deacutetudier linfluence sur son irreacuteversibiliteacute dune combustion effectueacutee dans de telles conditions

SI lon soumet lea gaz frais (reacuteactifs) amp un precircchauffagegrave la tempeacuterature adlabatique de combustion deacutepassera neacutecessairement la valeur de 160iC obtenue en labsence de precircchauffage Laugshymentation de la tempeacuterature de combustion entraicircne lapparition de la dissociation et dans ces conditions leacutequation chimique de combustion prend la forme suivante en deacutesignant par x le nombre de moles doxyde de carbone qui sa retrouve lmbraleacute dans les produits de la combustion

021CO + 01050s + 079N bull (021-x)COj + XCO + 05xO + 07Nj(b)

Imposons nous par exemple une tempeacuterature adlabatiqueMe combustion eacutegale i 2400C et proposons-nous deacutetudier dans ces conditions lirreacuteversibiliteacute de la combustion

Dans le cas envisageacute ougrave leacutevolution de la combustion est lishymiteacutee par un eacutequilibre chimique la composition des gaz brucircleacutes reacutesulte de leacutequation chimique (b) et elle deacutepend de la quantiteacute x doxyde de carbone imbrilleacute La valeur de x se deacuteduit de la reshylation existant entre les concentrations des composants des gaz brOleacutes produits par la reacuteaction reacuteversible [ 2]

CO- raquo- CO + 05 0 (c)

dougrave il vient K - - S 0 - mdash ^ - ^ (d) c CC02

ougrave K repreacutesenta la constante deacutequilibre

0ailleurs dans la cas ougrave loxygeacutena est accompagneacute dazote la relation (d) subsista telle quelle car lazote ne participe pas I la reacuteaction chimique

Le diagramme (fig 3) donneacute en fonction de la tempeacuterature le logashyrithme neacutepeacuterien de la constante deacuteshyquilibre K- relative a la reacuteaction

consideacutereacutes En particulier pour 2400C on a K laquo 00880 at par suits

il vient an tenant compte des nombros dlaquo moles intervenant dans la second membre de leacutequation (b) t

deg 0 8 a o - f e -NiumlToTtfiumliuml raquo En reacutesolvant leacutequation (o) par approshyximations successlvoo on trouve x bull 00683 et lOquatlon (b) prond la

forme particuliers suivante dont sa deacuteduit la compooltion doo gas brOleacutea soumis a la dissociation gt

Figura 3

0aiCO+010SOt079Slaquon=0mSCOo006e3CO0OJlt30alaquo-079Nj (f)

La chaleur deacutegageacutee par la combustion de loxyde de carbone qui a effectivement reacuteagi au cours de la combustion vive est

Q laquo (021 - 00685) laquo 2830 -4004 HJ C J bull

la chaleur de reacuteaction de loxyde de carboneacuteeacutetant eacutegale agrave 2830 kJmoi bull

Dautre part lenthalpie des gai braies produits a 2400c se calcule comme suit -

H-01415raquo1329+00685x8215+00343x8587+0amp8139-9168 J

Par diffeacuterence on obtient la chaleur qui a-ducirc ecirctre apporteacutee par le preacutechauffage des reacuteactifs supposeacutes disponibles acirc UcircdegC soit

g - 9168 - 4004 bull 5164 kJ P

Calculons les enthalpies des reacuteactifs

- a 1400C H bull 021laquo4572+0105x4769+079x4522 - 5033 kJ

- a 1500C H raquo 021raquo4928+010^x5141+079x4873 - 5424 kJ

Connaissant la chaleur apporteacutee par la preacutechauffage on obtient par Interpolation lineacuteaire la tempeacuterature a laquelle lea reacuteactifs ont ducirc ecirctre eacutechauffeacutes soit 1434c On notera quune tempeacuterature da preacutechauffage aussi eacuteleveacutee Impliqua que le combustible et le comshyburant soient eacutechauffeacutes seacutepareacutement si lon veut eacuteviter leur comshybustion preacutematureacutee mais ceci est bien conforme I lhypothegravese deacutejagrave adopteacutee preacuteceacutedemment selon laquelle lia sont alieacuteneacutes seacutepareacutement

Les accroissements dentropie des gai frais par rapport 8 la tempeacuterature ambiant da 0C sobtiennent directement

- a 1400C gt S - lO21S719+0105raquoS937+079laquo5665)10laquo006300ltjy)C

- a 1500C raquo S bull lt0iumllxSraquo2laquo+010S6152+0795871)10-00laquo529kJK

La tempeacuterature da preacutechauffage das gas frais eacutetant eacutegale a l434c on en deacuteduit par interpolation logarithmique la variation denshytropie de ces gas i S - S t laquo 006379 kJK

En fin de compte on calcule lexargia des gas frais preacutechauffeacutes

E p - H - H - T (S - Si) - Q p r (Si - S)

- 5164 - 2732 laquo 006379 - 3421 JcJ

Pour lea reacuteactifs preacutechauffeacutee lexargia se confond avec le travail reacuteversible correspondant puisquil ny a pas de variation do la compooltlon et que par suite la variation dentropie se reacuteduit a la saule variation du teTt daccroissement dentropie 4 proooion constante

Deacuteterminons ensuite le travail rSvorslblo du combuotiblo pour la tempeacuterature adlabatique de 2409C pour laquollo on a i

021CO+010SOi+079Nideg0(1415COllaquo006laquoSCO+00343Oi+O79Nt+4004kJ

Calculons lea entropies suivante lt

14

S - 021 Sdeg + 0105 S 2 + 079 S 2

- 02101950+010502026+07901889=02115 kJK

S -0141S S 0 2 + 00685 s i 0 + 00343 S 2 + 079 S 2

- 0141502105+0068501950+00343laquo02 02 6+07901889=01993 kJK

dougrave w laquo 4 0 0 4 - 2 7 3 2 (0 2115 - 0 1993) raquo 36 71 k j C

Calculons ensuite lexcrgle das gaz brucircleacutes acirc 2400degC (eacutegalement conshyfondue avec le travail reversible correspondant) il vient ainsi

H - H - Q + 0 bull 5164+4004 raquo 9168 kJ

S - S bull 0141301160+0068S007423+00343007721+079007357

- 008227 kJX

doil E - H- Hj - Traquo (Si - S) - 9168-2732008227-6920 kJ

La parte par irreacuteversibiliteacute de la combustion est eacutegale a la somme de lexergie des gaz frais preacutechauffeacutes et du travail reacutevershysible du combustible diminueacutee de lexergie des gaz brucircleacutes a 2400degC

ltE_ + laquo O - E_ raquo (3laquo21 + 3671) - 6920 - 172 kj p c g

Lorsque le travail reacuteversible a eacuteteacute produit par les gaz brucircleacutes at qua la preacutechauffage des reacuteactifs a eacuteteacute effectueacute selon un eacutechange calorifique reacuteversible on obtient des gaz brucircleacutes qui par suite de lachegravevement de la combustion dO au deacuteplacement de leacutequilibre chimique ont la composition donneacutee par le second membre de leacutequashytion chimique i 021 CO + 0105 0raquo + 079 Ni - 021 CO + 079 N 2

Hais conformeacutement a la deacutefinition du travail reacuteversible les composants des reacuteactifs da mecircme que eaux des gaz brucircleacutes se trou- vent chacun a la pression pt

En revanche lorsque cest lexergie du combustible que nous nous proposons deacutevaluer cas composants doivent ecirctre consideacutereacutes avec la pression partielle que chacun deux posseacuteda dans lair ambiant Il y a degraves lors lieu da prendre an consideacuteration la difshyfeacuterence dexergia correspondants entre loxygegravene da leacutetat initial et le dioxyde da carbone de leacutetat final On obtient ainsi comme deacutejagrave indiqueacute au S leacutel i

B - W - -RT (raquo In 2 i - bdquobull X n 22Icirc c e Pi Plaquo raquo-0008314laquo2732raquo (0105raquoln02081-021laquoln00003)deg-3 49ltJ

Ainsi la fait de puiser loxygegravene dans latmoephOro ot dy laisser diffuser la dioxyde de carbone obtenu apregraves le rofroldiooonront dos gas braies antraicircn une perte daxerglo de 349 W Il on rucircculto qiia la perte par irreacuteversibiliteacute da la combustion ont ucircgolo ucirc la BOSSES da deux termes bull

15

1) la perte par irreacuteversibiliteacute de la combustion proprement dite laquelle [est eacutegale 4 172 kJ ou 30 de lexergie du CO (pour la tempeacuterature adiabatlque de combustion eacutegale S 24000

2) la perte par irreacuteversibiliteacute provenant du caractegravere irreacuteversible du meacutelange de gaz laquelle seacutelegraveve comme on vient de le voir a 349 kjlaquo (ou 60raquo)

En fin de compte pour le cas envisageacute (t - 2400degc) la perte dexergle par irreacuteversibiliteacute de la combustion seacuteshylegraveve globalement 1 S21 kJ soit encore 904 de lexergle du ccm-bustlble quirpour 021 mole de dloxyde de carbone seacutelegraveve 3 021 laquo 276 - 5800 kJ

Par ailleurs si faisant abstraction de lopeacuteration de meacutelange par dilution des gaz dans 1atmosphere on rapporte la perte par irreacuteversibiliteacute de la reacuteaction au travail reacuteversible soit W bull 021 x 2596 bull 5452 kJ on obtient pour celle-ci une vale -

relative eacutegale a 32raquo pour le cas consideacutereacute

143 Conception dune combustion reacuteversible

Il ressort du sect 142 que la combustion a tregraves haute tempeacuteshyrature preacutesente les particulariteacutes suivantes

1) La dissociation qui apparaicirct vers 1600c augmente avec la temshypeacuterature pour devenir totale vers 3000C

2) La dissociation entraicircne une reacutegression de la combustion et par conseacutequent de le chaleur deacutegageacutee par celle-ci

3) Pour atteindre les fortes enthalpies des gas lieacutees aux tempeacuterashytures eacuteleveacutees 11 faut recourir I un tregraves important preacutechauffage des gaz fraist cette obligation est encore renforceacutee par la reacuteshygression do la combustion donc aussi de la chaleur deacutegageacutee observeacutee 1 haute tempeacuterature

4) La perte par irreacuteversibiliteacute globale de la combustion qui est importante en labsence de preacutechauffage se reacuteduit I 901 lorsquon sest Impose une tempeacuterature adiabatlque de combusshytion eacutegale laquo 2400C

Un calcul analogue a celui du sect 142 a eacuteteacute effectueacute pour diffeacuterentes tempeacuteratures comprises entra 1S00degC et 3000c castshyi-dire dans tout la domaine de tempeacuterature dans lequel se deacuteveshyloppa la dissociation Le principaux reacutesultats an sont repris au tableau 2 h la figure 4 on a repreacutesenteacute les courbes qui traduishysent las variations en fonction de la tempeacuterature dos grandeurs] suivantes 1) courbe (a) t teneur en oxyde de carbone des gos braiesi 2) courbe (bt i chaleur deacutegageacutee par la combustion vivo 3) courbe (c) i perte dexerglraquo globale due 1 lirrOvorolbllitucirc do

la combustion

A la tempeacuterature da leOOC po-n laquelle la diaooclatlon oot encore pratiquement inexistante la perto denorgio globalo duo a la combustion seacutelegraveve 8 291 do lexerglo du combuotiblo Moio

16

raquo X X

JJi -laquo

w

raquo

bull a

raquo

A

W

laquoNO

Fi|urlaquo 4

au fur et S mesure que la tempeacuterashyture de combustion sSieve cette perte dexergie diminue rapidement cest ainsi quagrave 2400C elle nest plus que de 90 laquo

La perte dexergie due acirc la combustion reacutesulte de lirreacuteversishybiliteacute qui Afrecte cella-ci En effet dans une combustion classique les reacuteactifs meacutelangeacutes senflamment lorsque leur reacuteaction est amorceacutee ils deacutegagent alors brusquement sous forme de chai sur leacutenergie chimique que le combustible conteshynait a leacutetat latent cest le processus de combustion vive Cependant au fur et a mesure que la combustion reacutegresse par suite de la dissociation lieacutee a la tempeacuterashyture de combustion qui saccroicirct la chaleur deacutegageacutee par la combustion vive devient de plus en plua faible cependant que leacutenergie chimique qui reste attacheacutee i la fraction du comshybustible qui na pas encore reacuteagi pourra se libeacuterer progressivement S6lon un processus reacuteversible lieacute au deacuteplacement de leacutequilibre chishymique pendant le refroidissement des gai brOleacutes qui accompagnera leur utilisation

Pour una tempeacuterature de 3000C la dissociation devient totale bullt deacutes lora la misa an preacutesence du combustible et du comburant preacutechauffeacute sa traduit par un simple meacutelange sans qua de la chaleur soit deacutegageacuteraquo par une quelconque reacuteaction Il ny s donc plus de combustion vive avec deacutegagement Instantaneacute da chaleur et deacutes lors lirreacuteversibiliteacute Inheacuterente a la reacuteaction a disparu De nouveau et totalement cette fols la chalaur latent du combusshytible pourra sa deacutegager salon un processus reacuteversible au cours du refroidissement das gas qui deacutetaralnera un deacuteplacement progressif da leacutequilibre chimique jusquagrave lachegravevement d la combustion fta cours de catta combustion reacuteversible labsence dun deacutegagement instantaneacute de chalaur au moment du meacutelange des reacuteactifs Implique que lea gas frais doivent ecirctre preacutechauffeacutee jusquagrave la tempeacuterature maximale quon seacutetait fixeacutee Cette temperature msjiiraale eat eacutevishydemment auaal celle des-gas brucircleacutee si tant est quon pulsoe parler da gas frsls et de gac brucircleacutee alors que las eorapooitlono raopoc-tlvas sont Identiques

Lorsque la dissociation ost totale comae coot la coo ucirc 3000C la libeacuteration de togt-to la chaleur latsnta aaffoctua racircvor-slblaeent su coure du refroldlsaecent dos eos il oonouit quo la

TABLEAU 2

PERTE OEXBRGIE EH PONCTION DE LA TEMPERATURE DE COMBUSTIOt 4

2600 2800 3000 tempeacuterature de coabustion (C) 1600 1800 2000 2200 2400

4

2600 2800 3000

const deacutequilibre K 000041 000224 000956 00317 00880 0202 0472 1

teneur en CO bull x 000195 00074 0019 0039 00685 01008 01367 021

fegraveolewr deacutegageacute par la coabwtlon Q (M) 5888 5734 5405 4839 4004 3090 2074 0

enthalple des gaz brOles (M) 5918 6738 7553 8367 9168 9989 1079 1155

etatftelple laquotes gai frais Q ( U )

tempeacuterature de preacutechaufftge (C)

03 1004 2148 3528 5164 6899 8716 1155 etatftelple laquotes gai frais Q ( U )

tempeacuterature de preacutechaufftge (C) 9 307 635 1009 1434 1867 2315 3000

ecspgle des gaz frais E (M

(bravait reversible du coabustlble M(U)

005 339 1063 2096 3421 4916 652 9094 ecspgle des gaz frais E (M

(bravait reversible du coabustlble M(U) 5399 5259 4957 4437 3671 2833 1902 0

E p + M c 5404 5598 6020 6533 7092 7749 842 9094

ecergle des gaz brucircleacutes E (kJ)

parte par Irreacuteversibiliteacute de la reacuteaction ( U

4065 477 5486 6207 6920 7666 8395 9094 ecergle des gaz brucircleacutes E (kJ)

parte par Irreacuteversibiliteacute de la reacuteaction ( U 1339 828 534 326 172 0B3 025 000

parte par Irreacuteversibiliteacute du ceacutelange (kJ) 349 349 349 349 349 349 349 349

parte par Irreacuteversibiliteacute totale (kJ) 1688 1177 B83 675 521 432 374 349

iagravess en X de 1eacutenergie du CO 291 203 152 116 90 74 64 60

parte par irrecircvar de la reacuteaction en X de H 246 152 98 60 32 15 05 0

icirca

perte par irreacuteversibiliteacute de la reacuteaction est alors nulle ainsi quon peut daJlleus le veacuterifier au tableau 2 Cependant laugshymentation de la tempeacuterature de combustion ne modifie en rien lirshyreacuteversibiliteacute due aux variations de la composition les produits gazeux de combustion se retrouvant notamment dilueacutes dans latmosshyphegravere en fin de la combustion Cest pourquoi pour obtenir la perte par irreacuteversibiliteacute totale de la combustion il a fallu ajouter acirc la perte par irreacuteversibiliteacute de la reacuteaction un terme constant (349 kJ) qui repreacutesente preacuteciseacutement la perte par irreacutevershysibiliteacute du meacutelange En particulier acirc partir de 3000degC la perte par irreacuteversibiliteacute iotale se reacuteduit acirc la seule perte par irreacutevershysibiliteacute du meacutelange

Il reacutesulte de ce qui preacutecegravede que sous reacuteserve dun faible reacutesidu dirreacuteversibiliteacute imputable au processus de meacutelange on peut concevoir le processus de combustion reacuteversible comme constishytueacute des transformations suivantes

1) Le combustible et le comburant sont eacutechauffeacutes seacutepareacutement jusshyquagrave la tempeacuterature pour laquelle la dissociation des produits de la reacuteaction est complegravete

2) Les gaz frais sont mis en contact ils se meacutelangent alors mais ils ne donnent lieu 3 aucune reacuteaction donc a aucun deacutegagement de chaleur

3) Les gaz sont ensuite refroidis progressivement Au cours de cette transformation dune part lia cegravedent recircverslblement la chaleur sensible quils ont reccedilue et qui servira dailleurs a compenser cet emprunt de chaleur I une source exteacuterieure (par exemple en preacutechauffant une nouvelle charge de gaz frais) Dautre part ils deacutegagent la chaleur engendreacutee par le processus de combustion qui progresse au fur et I mesure du refroidisshysement conformeacutement au deacuteplacement da leacutequilibre chimique En geacuteneacuteral la combustion atteint son achegravevement pour une tempeacuterashyture da lordre de 1600C et degraves lors la totaliteacute du pouvoir calorifique (ou de la chaisur da reacuteaction) a eacuteteacute libeacutereacutee

4) Finalement les gaz brucircleacutes sa retrouvant 1 la tempeacuterature amshybiante) S ca moment la chaleur qui avait eacuteteacute fournie durant le preacutechauffage a laquoteacute inteacutegralement restitueacutee en outro la chaleur deacutegageacutee par la combustion complegravete a eacuteteacute entiegraveresmunt utilloucirco

lS INTERPRETATION SELOH LA TMI

Lors de la coabuatlon adiabatiqua du carbone (graphita) of-fectueacutee avec un excegraves dair da SOI et an labssnco do prflehauffogo on a obtenu una tempeacuterature adiabatique de coabuatlon Ogolo ucirc 1558C ou 1831 X (S 131) Lors du refroidioosmont ioobaro dao gaz brucircleacutes jusquagrave la tempeacuterature ambianto do 0degC ou 2732 K on pout facilement calculer la tmi (sect 112) da coo gaz quon assimile pgtgtur oiopliflor acirc un gas parfait diotoolquo i

1B31 - 2732 bdquobdquo bdquo T deg Iumliumliuml7iumliumliuml3iuml72iumlt72) 8 l 9 deg K

19

Le rendement du cycle de Carnot effectueacute s-tre cette tmi et la tempeacuterature ambiante (chap7) vaut

nc deg Q deg 8icircyentocirc deg 6 6 6 raquo

Par ouite le travail fourni est Sgal S 666 S de la chaleur deacuteshygageacutee par la combustion il apparaicirct ainsi une perte eacutegale a 334 de cette chaleur qui eot imputable au processus de combustion

On a par ailleurs eacutetabli que lexergle E du combustible envloagocirc (carbone) eot eacutegala Ucirc 1040 ft de la chaleur Q deacutegageacutee par sa combustion soit E = 1040 Q c

On en deacuteduit finalement la perte par Irreacuteversibiliteacute de la combustion exprimocirce en fonction de lexergle du combustible il vient on effet bdquo bdquo

1 - 1 = 1 - 2 = 1 - i oltSO 2 s 0334 C Q E

dougrave lon trouve i I - - raquo JC t

Cette meacutethode baoecirco our la notion de trai dailleurs simshyplifieacutee par lhypothSoQ Su gaz parfait diatonique donne une vashyleur de la perte par lrrSvsroibilitocirc de la combustion eacutegale a 360 S de iojtergie du combustible On conotate que cotte valeur cet on accord oatiofaioant avoc celle de 345 ft qui avait eacuteteacute obtention OG baaant sur lo calcul de lesergio des gaz brucircleacutes (S 131)

20

CHAPITRE 2

TRANSMISSION DE LA CHALEUR

21 TRANSMISSION CALORIFIQUE ET REVERSIBILITE

211 Echange calorifique

Consideacuterons une source chaude a la tempeacuterature Tj et une source froide a la tempeacuterature T 2 Si lon admet que la source chaude cegravede une quantiteacute de chaleur Oi i un cycle de Carnot ce cycle fournira _

- le travail W bull Q (1 - mdash )

Ti bull la chaleur rejeteacutee amp la aource froide Q bull Qi =-

Le travail fourni de cette maniegravere qui correspond dailleurs a lexergle de la quantiteacute de chaleur Qi peut ecirctre utiliseacute pour faire fonctionner en sens inverse le mecircme cycle de Carnot On reacuteashylise ainsi une pompe chaleur et 11 est possible de reprendre la chaleur Qj I la source froide et de la restituer S la source chaude accrue de leacutequivalent calorifique du travail W A la fin le sysshytegraveme est revenu S leacutetat initial et aucune modificrtion na eacuteteacute apporteacutee au monde exteacuterieur ce qui est bien conforme au caractegravere reacuteversible du processus

La reacuteversibiliteacute du cycle entraicircne non seulement la reacuteversishybiliteacute de la transformation dune fraction de la chaleur Qi en travail mais encore celle de la transmission dune autre fraction de Qi a la source froide On a ainsi reacutealiseacute entre deux sources tempeacuteratures diffeacuterentes un eacutechange thermoeacutenergeacutetlquo reacutever3l-blpound

Dans le cas de leacutechange calorifique irreacuteversible la chaleur ceacutedeacutee par la source chaude est transfeacutereacutee Inteacutegralement S la source froide Hais ceci nest pas le cas de lOchongo thermoeacutener-geacutetique reacuteversible puisque le travail qui est alors produit lest aux deacutepens do la chaleur apporteacutee a haute tempeacuterature

21

Pour reacutealiser leacutechange calorifique irreacuteversible il suffit de reacuteunir les deux sources par un milieu mateacuteriel Si ce milieu est solide on a affaire acirc la conduction si ce milieu est consshytitueacute par un fluide on a affaire agrave la convection Dune maniegravere geacuteneacuterale nous dirons que leacutechange est reacutealiseacute sous la forme dun eacutechange conducto-convectif

212 Echange radlatif

Consideacuterons un cylindre dont le fond est constitue par un corps noir agrave la tempeacuterature T w la paroi du cylindre eacutetant parfaishy

tement reacuteflectrice ainsi que celle du piston (fig 5) Lorsque le piston se deacuteplace vers la droite avec une vitesse v on peut eacutecrire en deacutesignant par c la vitesse de la lumiegravere que leacutenergie effectivement eacutemise est eacutegale a leacutenergie rayonneacutee multiplieacutee par vc (si v laquo 0 la totaliteacute de leacutenergie rayonneacutee sera reacuteabsorbeacutee par le corps noir)

Selon le principe deacutequivalence la chaleur rayonneacutee a T vaut

1

laquoa

0 - 0 + PVi UV u-v uV

Figura 5 ougrave Pi T Ut est la pression de radiation et

ui la densiteacute deacutenergie ou eacutenergie interne speacutecifique (6]

En luniteacute de teaps luniteacute de surface du corps noir a rayonshyneacute une eacutenergie oTj qui a envahi un volume de section de base unishytaire et de hauteur eacutegale S la longueur parcourue par le rayonneshyment dans le mecircme temps IA densiteacute deacutenergie vaut alors dans ce volume raquo

o Ti c Ul

Lorsque le piston sest deacuteplaceacute et quil a engendreacute V nergie rayonnante apparue dans ce volume vaut

leacute-

Ul V

dougrave Qi - U|

Apregraves que Vi a eacuteteacute engendreacute on substitue uno paroi reacutefloctrlc au corps noir et leacutenergie rayonncnta subira alors une detento adia batique reacuteversible telle que VI raquo const dougrave

v r T) T dT

22

Le travai l de detente peut aloro s eacutecr ire

l P dV - (deg 3 c

r ) bull (-JV T T ) dT

- | V TIcirc tl - | M - n V (1 - | j )

On substitue ensuite un corps noir a Traquo (en eacutequilibre avec leacutenergie rayonnante) au fond du cylindre reacuteflecteur puis on ramegravene le piston a son point de deacutepart Au cours de cette opeacuterashytion le corps noir a Ti absorbe reumlversibleaent la quantiteacute de chaleur

Qj - Wraquo bull PlV raquo Ul-V bull 4 UVj raquo y UV 2

Leacutenergie rayonnante contenue ians v i vaut

0 - UV - | T Icirc V - | (VjT) T

Cr pour la deacutetente adiabatique reacuteversible

V T - V t

dougrave 0j = | (VT) T raquo | (VTI) |i

et finalement

ogt - J uv - i u v ^ Le travail to ta l vaut

W laquo PV bull PdV - PV

plusmn u V 1 + u V t l - | i ) - i u Vi |^ - | u V ( l - ^ )

La chaleur Q rayonneacutee a T est dore transformeacutee dune part en un travai l

acirc bdquobdquopound e t dautre part en une eacutenergie

iuml deg - iuml B laquoIfraquo QUI sera absorbeacutee par le corps noir a T

Lexpression du travail montre que celui-ci est eacutegal Acirc 1ex-ergiraquo de la chaleur rayonneacutee par la source chaude tandis que la chaleur absorbeacutee par la source froide est eacutegale a son anergic

Au cours du processus aucuio eacutenergie namp eacuteteacute transmise de la

iiiaampj H1111J ULI I M J O J juia

23

source froide (a T ) a la source chaude (acirc T ) car dans lhyposhythegravese adopteacutee de la reacuteversibiliteacute cet eacutechange ne serait possible que moyennant lapport dun travail permettant le parccv en sens inverse du cycle primitif Dailleurs en raison de la ro ersicn dune fraction de leacutenergie rayonneacutee acirc Ti leacutenergie abso jeacutee acirc T 2

est infeacuterieure A la premiegravere

Si deux surfaces noires sont mises en regard lune de lautre il seacutetablit spontaneacutement entre elles un eacutechange radiatif irreacuteversible Le volume occupeacute par leacutenergie rayonnante neffectue aucun travail par suite leacutenergie eacutemise par la surface chaude vaut cTJ tandis que la surface froide eacutemet oTJ On obtient globaleshyment leacutechange a (T - T)

Dans ce cas irreacuteversible il ny a aucune production de travail et par suite leacutenergie eacutemise par lun ies sources est inteacutegralement absorbeacutee par lautre Dautre part la chute deacutenergie associeacutee acirc leacutechange de chaleur consideacutereacute constitue ici une perte Dailshyleurs les absorptions des eacutenergies respectivement eacutemises par les deux sources se sont finalement soldeacutees par un transfert de chashyleur dans le sens des tempeacuteratures deacutecroissantes

213 Echange calorifique par meacutelange

Consideacuterons une kilomole de gaz parfait diatonique acirc la tempeacuteshyrature T] bull 600C (873K) et une kilomole du mecircme gaz 3 la tempeacuterashyture T raquo 20OC (473K) Si lon met en communication les enceintes occupeacutees par ces deux quantiteacutes de gaz on obtient apregraves homogeacuteneacuteshyisation du meacutelange sous leffet de la diffusion une tempeacuterature uniforme T dont la valeur se deacuteduit du bilan thermique de lopeacuteshyration soicirct dans lhypothegravese dun meacutelange Isobare

C p (T - T) bull C p (T - T) - 2 C p ltT n - y

d 0 a T bull ^ - ^ bull 8 lt 7 3 bull 673 K oulaquo00-C n 2 laquo

On a dautre part en vertu de leacutequation deacutetat

- pour 1 tool raquo T V - S-

- pour 1 kmol T t V laquo S i

- pour 1 kmol du meacutelange t T gt

o o o o

Par suite le voluue occupeacute rar le mOiange est tigol S le somme dos volumes occupeacutes Initialement par ses composants

Calculons les laquoxergles t

- de 1 kaol de gaz fi 300C t

E t a (Bi - Bbdquo) - T 0 (Si - S 0) =bull C ltT - icirc 0) - Iuml 0C In |

24

= 291raquo ( 4 7 3 - 2 7 3 ) - 2 7 3 raquo 2 9 1 laquo I n | y | - 1 4 S 4 k J

- de 1 krool de gaz i 6 0 0 T

E 2=29W873-273)-273gtlticirc9lraquoln ^~ = 8225 kj

- de 1 kmol de meacutelange agrave 400degC

E =29Iraquo(673-273)-27329Ilaquoln ~ = 4472 M

Dougrave l a p e r t e d e x e r g i e par i r r eacute v e r s i shyb i l i t eacute du meacutelange

( E - E 2 ) - 2 E = (1454-8225) -2raquo4472-735kJ n

On peut concevoir de la maniegravere suivante la reacutealisaticn du meacutelange par voie reacuteversible (fin 6) La kilomole de gaz a la tempeacuterature T a est dabord deacutetendue isen-tropiquement suivant 11 jusquagrave la tempeacuterature finale du meacutelange elle est ensuite comprimeacutee isothermiquement suivant IM jusquagrave la pression finale de celui-ci Dautre part la kilomole de gaz a la tempeacuterature T 2 est dabord comprimeacutee isentropiquement suivant 22 jusquagrave la tempeacuterature finale du meacutelange elle est ensuite deacutetendue isothermiquement suivant 2M jusquagrave la pression finale de celui-ci Lenthalpie des deux kllomoles de gaz respectivement 3 600degC et a 200C se retrouve dune part sous la forme dun travail eacutegal a la somme algeacutebrique des quatre travaux de compression ou de deacutetente dautre part sous la forme denthalpie du meacutelange Le travail peut ecirctre reacuteutiliseacute lors des transformations inverses qui permettent de ramener les deux kllomoles du meacutelange a leacutetat 1 et S leacutetat icirc resshypectivement assurant ainsi la reacuteversibiliteacute de lopeacuteration

Dana le cas du meacutelange reacuteversibleraquo il Importe de remarquer que lenthalpie du meacutelange est Infeacuterieure icirc la somme des enthalpies de ses deux composants car comme on vient de le voir une fraction des enthalpies initiales sest transformeacutee en travail Il sensuit que la tempeacuterature du meacutelange sera ici inteacuterieure a ce quelle eacutetait dans la cas du meacutelange Irreacuteversible et ceci entraicircnera par ailleurs une modification du volume speacutecifique dans la mesure ougrave lon sest imposeacute une pression finale eacutegale I la pression Initiale P Par conseacutequent leacutetat final du meacutelange qui eacutetait en N dans le cas de lirreacuteversibiliteacute est donc passeacute en M dans celui de la reacuteshyversibiliteacute Dailleurs comme la tempeacuterature finale a eacuteteacute dimishynueacutee il sensuit que lexergio du meacutelange reacutealiseacute reacuteversiblement sera neacutecessairement infeacuterieure a ce quelle eacutetait dans la cas de lirreacuteversibiliteacute Enfin la variation dexergie correspond eacutevishydemment au travail produit par lensemble des transformations reacuteshyversibles

Pour reacutesoudre numeacuteriquement le problegraveme de lOchonge thermoshyeacutenergeacutetique reacuteversible par meacutelange il faut proceacuteder S un calcul par approximations successives en supputant a priori la valeur du travail reacutesultant produit par les transformations En adoptant ainsi la valeur M raquo 1750 kJ pour le travail lenthalpio du meacuteshylange sobtiendra en soustrayant cette valour de la oontmo dos enshythalpies des deux composantes bull

25

H - C t + C t - W bull 291 raquo 600 + 291 raquo 200 - 1750 a p p

- 21S30 W

Dougrave la tempeacuterature du meacutelange

t - H (2 laquo C ) - 21530 lt2 laquo 291) - 370C ou 6-13 K m m p

Calculons le volume moleacuteculaire du meacutelange pour une pression P laquo P raquo Pj 0981 bar

RT

m 8314 laquo 643 -A Vm T 98100 S 4 5 m t a n o 1

m f Calculons les travaux relatifs aux diverses transformations

- pour la deacutetente isentropique 11 -

H- - C (Ti - T) - 291 raquo (673 - 643) = 6693 kJ du P

avec P - P lts^) Y bull 98100 laquo (|4 bull 8988S Pa ou T 8 7 3 0899 bar

- pour la compression isotherme 1M

laquois - v v Ccedil - S - laquogt - Hicircli - -laquo raquo m

- pour la compression isentropique 22

W - C (T - T- ) - 291 (473 - 643) - -4947 kJ aa p

T Y 1 643 J l 4

avec Praquo - Pj (=bull ) y - 98100 raquo (-T T) 107104 Pa ou T j 4 7 3 1071 bar

- pour l a d eacute t e n t e i so therme 2K

Wis W l n P 1OcircOcircT S 4 S i n ^ecirciumlW 4 6 8 k J

D

Dougrave le travail reacutesultant

H bull 6693 - 468 - 4947 + 468 - 1746 kJ

Ce travail est pratiquement eacutegal a la valeur quon seacutetait donneacutee a priori il est donc Inutile de proceacuteder a une nouvelle iteacuteration

Calculons ensuite lexergie dune kilomole du meacutelange obtenu T P

E raquo C (T - T ) - T (C In - r - R In r 5 1 ) avec P - P m p m o o p T P m o 0 0

- 291 - (643 - 273 - 273 laquo 291 gt In |yj raquo 3961 kJkmol

Dougrave la variation dexergle entre les eacutetats initial et final

E + Ej - 2 E laquo 1454 bull 8225 - 2 3961 = 1757 kJ m

C r

26

On retrouve eacutevidemment Ici dans les limites de precision du calcul la valeur du travail reacutesultant

Pour les diverses phases de leacutevolution du gaz on a implicishytement supposeacute que les transformations eacutetaient reacutealiseacutees dans des machines en reacutegime 11 a donc fallu chaque fois tenir compte des travaux de transvasement Cest pourquoi on a appliqueacute la forshymule vdp et non pdv et dailleurs lenthalpie plutocirct que leacuteshynergie interne

Au cours des deux transformations isothermes de la chaleur a eacuteteacute eacutechangeacutee agrave la tempeacuterature du meacutelange final Toutefois il sagit 13 dun eacutechange calorifique reacuteversible et purement interne au processus de meacutelange reacuteversible (39]

22 MODALITES PS LECHANGE CALORIFIQUE

221 Echanges conducto-convectifs et radlatlfs

Deux parois planes et parallegraveles se trouvent respectivement aux tempeacuteratures Ti et T l En deacutesignant par T la moyenne de ces tempeacuteratures on peut eacutecrire

Ti T + UcircT et T- = T - AT

Si lespace deacutelimiteacute par les paxols est occupeacute par un milieu solide (fig 7A) 11 seacutetablit t travers celui-ci un transfert conductif La densiteacute du flux calorifique seacutecrit on vertu de la loi de Fourier bdquo

^ecirc laquo ( T l T ) e ( 2 4 T )

Si lespace deacutelimiteacute par les deux parois est occupeacute par un fluide (fig 7B) il seacutetablit a travers celui-ci un transfert corvectif La densiteacute du flux convectif seacutecrit en vertu de la loi de Newton

bullCcedil 1a V x a ltgt - raquo gt - raquo raquogt

Enfin dans l e cas classique dun eacutechange calori f ique de f luide a fluide t travers une paroi l e flux de chaleur t eacute c r i t

Flraire 7

27

Dans les trois cas relatifs S leacutechange conducto-convectif on observe que

- leacutechange est proportionnel S leacutecart (2 IT) - leacutechange est indeacutependant du niveau de tempeacuterature (si i et i

sont constants) - ce dernier point justifie lemploi habituel de leacutechelle Celsius

Supposons que les deuraquo plans parallegraveles soient assimilables A des corps noirs (fig 7C) La densiteacute du flux calorifique quils eacutechangent ijar rayonnement a pour expression

qpound - a ( + AT) - (T - iT) 1

ou encore en appliquant la formule du binocircme

q laquo 8 oTAT (T + AT 1) 40T1 (2 AT)

Par suite

- pour un niveau de tempeacuterature donneacute q e s t approx proportionnel S (2 AT) et pour (2 ucircT) donneacute q est approxproportionnel a T

- lorsque T croit q augmenta tregraves rapidement

- lIntervention de la tempeacuterature absolue est lieacutee 1 la deacutependance vis-I-vis du niveau de tempeacuterature

Lai deux parole peuvent ecirctre assimileacutees l deux aourcoo do chashyleur respectivement t Ti at T t antre lesquelles il eat posciblo deffectuer un cycle de Caraot le travail produit par co cyclo peut ecirctre consldeacuterf comme lexergiraquo de la chaleur disponible 0 rapporteacutee pound la tempeacuterature T s cotte exergie relative seacutecrit

u T bull AT 1 u T + AT u T

Par suit gt

- pour una valeur donneacutee da T s est approximativement proportionshynel a leacutecart (2 AT)gt

- pour une valeur donneacutee de (2 AT) E est approximativement invor-sement proportionnel raquo T

- lorsque T augmente B deacutecroicirct da plus an plus lentement

On veacuterifierait aiseacutement que la perta dexergio proprojaont dlto est eacutegala a la perte doxergle relative multipliOo par la rapport da la tempeacuterature absolue de lambiance ucirc celle do la oourca froido consideacutereacutee

On a repreacutesenteacute a la figura 8 lea varlationa on fonction do la teapacircratura da lacirccnangeconducto-convoctlf tlt3deg) do 1eacutechange radishyacirct if (qdeg) at de losoirgio laquorelative E

En consideacuterant un Ocart da torapflraturo AT donna oituucirc ooit dano lo domains doo falbloo tcapOraturoo ooit dano colul dos toin-pacircraturoo fllovCicircoo on tiro loo conelualono oui van too i

- au deaoino doo tcc^Osoecircuroo coducircirOaucirc (on IL) eoirroopond una faiblo oSSieaeltO du rayonnexurt oz uno gsando IrrOvaroibillto do 10-

28

change (E grand)

au domaine des temperatures eacuteleveacutees (en N) correspond une grande efficaciteacute du rayonnement et une Irreacuteversibiliteacute reacuteduite (E petit)

lefficaciteacute de leacutechange conducto-convectif est indeacutependante du niveau de tempeacuterature

Leacutechange conducto-convectif est un pheacutenomegravene de nature calorishyfique qui implique lexistence dun support mateacuteriel Il en reacuteshysulte notamment que le profil des tempeacuteratures y est continu (fig 7A et B) Leacutechange radiatif est un pheacutenomegravene de nature eacutenergeacutetishyque et le rayonnement se propage au mieux dans le vide Le profil de tempeacuterature relatif 1 leacutechange radiatif est discontinu (fig 7C)

Lexergie relative E repreacuteshysenta le travail qui pourrait theacuteshyoriquement ecirctre produit par un cycle de Carnot fonctionnant entre deux sources aux tempeacuteratures Ti bullt Ti Cette conception est auraquo-

^cepfcible de deacuteboucher sur une apshyplication pratiqua En effet lorsque dans un processus indus-trial on doit transfeacuterer un la-

portant flux calorifique entra deux fluides qui s trouvant a des niveaux de tempeacuterature relativement eacuteloigneacutes lun de lautre on peut alors envisager de valoriser la part dexergio relative t leacutechange en inseacuterant un cycle moteur entre laa deux sources que constituent les deux fluides Cependant ainsi quil reacutesulte de la figure t leacutenergie meacutecanique ainsi reacutecupeacuterable est toutes autres choses eacutegales dautant plus grande que le niveau de tempeacuterature moyen entre les deux sources est plus faible Le domaine dapplishycation le plus classique de cette conception est celui de la proshyduction combineacutee de chaleur et deacutelectriciteacute

222 Ailettes

Si lon compara un laquochangeur llquida-llquide t un eacutechampngousr llquide-gas on constate que pour reacutealiser la meacutemo densiteacute de flux calorifique 11 faut utiliser un plus grand eacutecart de tempeacuterashyture dans le second cas en ralaon du faible coefficient de convecshytion qui caracteacuterise les gas Mais laccrolasement do lOcart de tempeacuterature entraicircne une augmentation de lirreacuteverolblllteacute (porto dexergle)

Il est possible datteacutenua cette majoration an rocourant a une extension de la surface deacutechange la aoina favorisocirco coot-S-dira en utilisant des ailettes Les ailettes nortssttent Oinoi do roDonor

29

grosso modo la densiteacute de flux a lordre de grandeur du cas le plus favorable (liquide-liquide) sans pour autant devoir consentir S une augmentation de lirreacuteversibiliteacute

223 Isolation thermique

Lors dun eacutechange calorifique donneacute la densiteacute de flux seacutecrit i

- - k (T - Tgt avec raquo S bull l f

ou les coefficients de transmission a et a2 peuvent ecirctre consideacutereacutes connuraquo fixeacutes a priori

Dans le cas dun eacutechangeur de chaleur ougrave lon cherche a reacuteashyliser une grande densiteacute du flux on sefforce de donner au terme ei une valeur tregraves faible Dans le cas de lisolation thermique ougrave lon deacutesire reacuteduire leacutechange on sattache au contraire acirc donner une valeur eacuteleveacutee a ce terme Cette condition est satisfaite en employant pour reacutealiser la paroi (ou en lui associant) un mateacuteshyriau a faible conductivitecirc utiliseacute sous forte eacutepaisseur

En pratique dans les eacutechangeurs on simpose geacuteneacuteralement une densiteacute de flux jugeacutee satisfaisante et lon sefforce de reacuteduire leacutecart de tempeacuterature neacutecessaire 3 leacutechange calorifique en augmenshytant le coefficient k ou bien en ayant recours aux ailettes (sect 221) En reacuteduisant ainsi leacutecart de tempeacuterature on atteacutenue lirshyreacuteversibiliteacute de leacutechange cest-agrave-dire la perte dexergle

En ce qui concerne lIsolation thermique leacutecart de tempeacuterashyture est fixeacute a priori par suite la reacuteduction de leacutechange caloshyrifique sera cttelnce en augmentant la reacutesistance thermique de la paroi Ici donc contrairement au cas da 1eacutechangeur cest leacutechange calorifique quon essaie de reacuteduire mais en ce faisant on diminue aussi la perte dexergle laquelle est proportionnelle S la chaleur eacutechangeacutee dans la mesure ougrave les tempeacuteratures T et T 2 sont Imposeacutees

Il sensuit que les deux cas t premiegravere vue opposeacutes de leacute-chan9eur et de lIsolation thermique preacutesentent cette finaliteacute commune qui est de tendre 1 reacuteduire la perte dexergle associeacutee acirc leacutechange

23 ECHANGEURS DE CHALEUR

231 Comparaison des eacutechangeurs theacuteoriques

Consideacuterons un eacutechangeur a courants parallegraveles et de sens conshytraires (fig 9) Pour leacuteleacutement de surface dS on peut eacutecrire en deacutesignant par C le deacutebit et par c la chaleur speacutecifique t

-bullur le fluide chauffant dti - T=^7

bull gt-r ie fluide chauffraquo s dt 2 = T~ 0CJ

cVrt dt - dt raquo d (t - ti) deg ( ^ r -mdash-I bull uQ

30

pound ZL

Figur 9

Lorsquon a GiCi raquo GraquoCi il vient d (ti - tj) - 0 par auite on obtient traquo - ti bull constante Par conseacutequent si lon reacuteduit leacutecart de tempeacuterature entre les deux fluides cette reacuteduction est unishyforme Sur toute leacutetendue de La surface deacutechange A la limite on atteint une annulation de leacutecart de tempeacuterature et il en reacutesulte la superposition des deux courbes de refroidissement et deacutechauffe-ment des deux fluides Leacutechange est alors reacuteversible et la perte dexergle affeacuterente sannule

Lorsque GiCi^t G2C1 les courbes de refroidissement et deacutechauf-fement divergent a partir dun point commun (fig 10 A et B) poundn tout autre point que celui-ci leacutecart de tempeacuterature entre les deux fluides est diffeacuterent da zeacutero et il en reacutesulte une irreacuteversibiliteacute ineacutevitable da leacutechange

SI lon consideacutera ensuite un eacutechangeur acirc courants parallegraveles et de megravene sens on constate quen ce cas les tempeacuteratures des deux fluides se rapprochent progressivement vers une commune limite (fig 11gt

yti

1 l 1 1

1 t (

1

laquo I laquo raquo gt S V 1

1 raquo

rigur Il

Figura 10

toutos-

SI lon compare laa laquochangeurs 1 courants Inverseacutes et da otoa sens on constata (fig 10 at il) qua dans le premier cas leacutecart da tempeacuterature maximal est laquogai a la diffeacuterence deraquo variations da tempeacuterature subies par chacun des fluide alors qua dans la second cas leacutecart maximal aat laquogai a leur somme 11 an reacutesulte qua tout-autres chose laquogalas leacutecart maximal sera toujours pluo grand dans le caa dos courants da alaquoma sans qua dans celui des courants opposeacutes

On conccediloit laquogaiement qua lorsque leacutecart de tensparoturo maximal saccroicirct il an est da onCiae da leacutecart entre leraquo toDoocircroturoa cayshyennes des deux fluldaa 1 ceci entraicircna una augmentation do la porte dexergle effarante Par conseacutequent lechengaur acirc courants do cOrao

31

sens preacutesentera toujours une irreacuteversibiliteacute supeacuterieure acirc celle de leacutechangeur a courants inverseacutes On conclut ainsi a la supeacuterioriteacute de la circulationmeacutethodique cette supeacuterioriteacute eacutetait du reste deacutejagrave bien connue quant 1 laspect calorifique (efficaciteacute de leacuteshychangeur)

232 Echangeurs dans les conditions reacuteelles

En pratique il doit exlatex entre le fluide chauffant et le fluide chauffeacute un eacutecart de tempeacuterature suffisant de maniegravere A limiter leacutetendue de la surface deacutechange Pour fixer les ideacutees nous adopterons un eacutecart de tempeacuterature minimal de 100C et nous eacutetudierons lirreacuteversibiliteacute qui en reacutesulte Dans ce3 conditions on a par exemple dans le cas de deux gaz parfaits diatoniques C - 291 kJkmolK) (fig 12)

pour le fluide chauffant avec tj bull 400c et t pour T - 273 X lexergie ceacutedeacutee

300degC on a

C p laquo Tgt TC In plusmni - 1632 kJkmol P Ti

- pour le fluide chauffeacute avec tj laquo 200C laquot t bull 300C on a lexerg-r reccediluraquo s

E - C p Hi TJ) TC In -^ m 1386 kJtaol

La perte dexergla du a 1irreacuteversibiliteacute de leacutechange sen deacuteduit

UcircE raquo E - B bull 2laquolaquo kJ ou IS1 de E|

La calcul a eacuteteacute repris dons les mimes conditions pour plusieurs niveaux de tempeacuteshyrature (t raquo tT bull tf) On a ainsi obtenu les pertes daxergie relatives (AEE)) qui sont indiqueacutees au tableau 3 On constata qua la parte dexergla qui est importante lorsque la nivaau da tempeacuterature aat proche de la tempeacuterature ambiante diminua rapidement pour tomber 1 7 lorsque t attsint SOOC Ca reacutesultat est I rapprocher des conductions

Fljure 12 d u Praquorlaquolaquorapha 221

TABLEAU r

t (bulllaquo

100

200

300

400

W

oEE aEVEi

0379 0 9 0

0262 0 4 2

0131 023

0090 013 1

ffHraquo _JLJ2J Mtjwro 13

32

Etudions ensuite le cas dun eumlchangeur dont le fluide chaufshyfant est encore le mecircme gai qui se refroidit de 400C acirc t = 300degC niais dont le fluide chauffeacute est de leau satureacutee a 200degC (tempeacuterashyture de saturation pour 16 bar) qui sera vaporiseacutee et ensuite surshychauffeacutee agrave t = JOOC) Si h et s se rapportent 3 leau ougrave i sa vapeur lexergie reccedilue par la vapeur surchauffeacutee se calcule comme s u i t c (f - traquo)

E - [h - h - T a (s - s) -E- 1mdash 1mdash = 1260 kj v -raquo n - n

Lexergie de la vapeur ainsi calculeacutee est rapporteacutee agrave une ki-lomole du fluide chauffant ainsi quil reacutesulte du dernier facteur lequel repreacutesente le rapport de la chaleur ceacutedeacutee par une kilomole de gaz a la chaleur reccedilue par un kilogramme de vapeur

Dougrave la perte dexergie due a lirreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique gaz-vapeur

aE - E - E - 372 kJ

et la perte relative SE E - 23

Leacutechange gaz-vapeur se caracteacuterise par une irreacuteversibiliteacute beaucoup plus grande que leacutechange du type gaz-gaz (tableau 3) ceci reacutesulte de lexistence du palier de vaporisation Lorsque la tempeacuterature t augmente on observe comme preacuteceacutedemment une diminushytion de la perte par Irreacuteversibiliteacute Mai cotte diminution est Ici plus importante car 11 sajoute i leffet propre 1 leacuteleacutevation du niveau de tempeacuterature celui ducirc au reacutetreacutecissement du palier de vaporisation qui accompagne leacuteleacutevation de la tempeacuterature de satushyration En outra lorsque la tempeacuterature devient supeacuterieure a la tempeacuterature critiqua de la vapeur la palier de vaporisation a disshyparu et lon retrouva des conditions fort voisines de celles relashytives a leacutechange gaz-gas (On notera -iue pour t - 5000 on a adopteacute arbitrairement une presaion de vapeur eacutegale t 100 bar)

Lorsquil sagit da produire de la vapeur I partir deau se trouvant t la tempeacuterature ambiante lirreacuteversibiliteacute de leacutechange gaz-va peur peut Qtre reacuteduite an effectuant la vaporisation sous pressions multiples Ainsi an consideacuterant que le got 30 refroidit do 300C 1 200C selon ST (fig 13) tout en transformant dp loau acirc QC en vapeur satureacutee a 2 bar salon 0(4S - ce qui correspond D un eacutecart de tempeacuterature minimal da 100C - on peut calculer quo la parta daxergle relative est de 414 t SI dans leo ataos conditions on vaporise une fraction judicieusement choisie de loau oouo la pression de 8 bar aelon PMN la perte dexergie rolatlvo oot reacuteshyduite bull 362 Un troisiegraveme eacutechelon de vaporisation oouo la provishysion intermeacutediaire de 4 bar selon QMN conduit Ucirc una porte dajt-erglo relative reacuteduite a 339 raquo

Pratiquement le beacuteneacutefice quon peut Qttondro dune diminution de la perte dexergie relative S leacutechango calorifique oo traduitcoit par urQ capaciteacute plus grands de produire du travail ooit par uno capaciteacute accrue de participer amp ltSco Schongoo colorlflquoo La vaposhyrisation SOUQ preselons Dultipleo a donna liou ucirc doo applications notampnmont dcnn las contraloo nuclucircoiroa utilisant un ffluldo colo-

33

porteur gazeux ou bien encore dans les centrales 3 cycles =degl e s gaz-vapeur Noua reviendrons ulteacuterieurement sur ces applications

233 Conception de leacutechangeur NOUS avons vu en eacutetudiant la transmission calorifique (sect 2

21) que pour un eacutecart de tempeacuterature donneacute (fig 8) bull

- au domaine des faibles tempeacuteratures (zone L) correspond une ef- ficaclteacute meacutediocre du rayonnement ^

- au domaine des tempeacuteratures eacuteleveacutees (zone N) correspond une grande efficaciteacute du rayonnement

En ce qui concerne la convection la valeur de 1 eacute c h a n S e =obdquodeg~ rlfique est indeacutependante de la tempeacuterature dans la m e s u deg deg 1 supposeacute constant le coefficient de transmission par convection L = ^ n fait si lon calcule ce coefficient dans quelques cas -t^ ques feicircsque eacutecoulement de lair dans un tube J raquo ^ ^ -^eacutecoulement d un gaz de combuction tranoversalementacirc un faisceau UTllirT on constate que ce coefficient diminue faiblement lor sque la tempeacuterature croicirct

four a^llorer leacutechange calorifique entra le ga et la surface de la paroi on peut recourir au moyeno suivants

- augmenter la viteooc doc gasmaio on ont P pound pound pound cette vole par laccrolsooment esceosif deo pertes de cnarge

- pour un eacutecoulement extOrieur a un faiflceau tubulaire failaquocirshycular le gos tronovoroaloment aux tubea ce qui favorise 1 ecircenan geuml calorifiquo par uno Intenoiflcatlon de la turbulence

omolloror lucircchango calorifiquo

Conolducircronc leo quelques typea claooiquoo dSchangeux suivants

Tvgo I Ochonaouro_iiguidonliguido

bdquo ^ œ ~ sis gt3poundTpoundEcSS- moyon Joxomplo t rocircfrigOront dhuilo d uno turbine)

Type II raquo ochongour_ligulde-3S5_diSthenKQ2 un o r acirc I ocirc t h o laquo raquo o n o l a i r par oxonplo eot f tradeJ_iumldeg un yiltjlts u-u^ donc l i eu ucirc aucun oenengo t o a i o c nomont thorolquo 11 no donne donc ^ s u Q i U e u _ 0 Q l h M w t

2pounds 2^rtzamp-~raquoxraquo-pound-

34

eacutechange convectf avec le gaz est alors agrave prendre en consideacuteration de sorte quon est rameneacute au type I

Les valeurs du coefficient de convection sont cependant beaushycoup plus faibles avec les gaz quavec les liquides Il sensuit quon aura inte -et a munir dailettes la face de -la surface deacuteshychange qui est -n contact avec le ccedilaz (exemple aeacuterothcrre)

T vE_III ipoundIumlt ISeur^ccedilaz^diathermane-gaz diathermane

Ceci est extension du type II de sorte quil suffit ici encore de prer ire en consideacuteration la convection Par ailleurs les deux faces ie la surface deacutechange devraient ecirctre munies daishylettes (exempt tubes ir - and cutfins fabriqueacutes par la Socieacuteteacute MANNESMANN-CARl bdquoY) Toutefois si la pression dun des deux ga est eacuteleveacutee ceji-ci preacutesente un meilleur coefficient do convection ce qui nous re-egravene au type II (exeirple reacutefrigeacuterant dair d J- compresseur bilageacute)

icirciumlSS-iumlY EacutepoundS512Siumlii5iumli5e-25iuml_nccediln_diatherEane

Un gaz ne- diatherrare absorbe le rayonnement thermique et il en eacutemet lui-meacutere cependant cet effet ne se manifeste pleinement que si la coucr-e du gaz consideacutereacute preacutesente une eacutepaisseur suffisante Leacutechange calorifique =ntre le gaz et la surface deacutechange reacutesulte alors a la fcs de a convection et du rayonnement mais limporshytance relative de tes deux composantes deacutepend du niveau de tempeacuterashyture on est a si ameneacute agrave distinguer les deux cas suivants

a) Le gaz se trouve dans le domaine des faibles tempeacuteratures

Cn ne peu- guegravere compter sur le rayonnement mais bien sur la convection Il y aura lieu de compenser la faible efficaciteacute de leacutechange convectif relatif au gaz en utilisant des ailettes (exemple leacute-onomiseur dun geacuteneacuterateur de vapeur)

b) Le gaz se trouve dans le domaine des tempeacuteratures eacuteleveacutees

On peut ijl compter sur une contribution tregraves inportante du rayonnement Les ailettes multiples neacutetant geacuteneacuteralement daucune utiliteacute en ce -ui concerne leacutechange radiatlf lameacutelioration de leacutechange quc- peut en attendre est trop faible pour quil s c u utile dy reccirir il suffira donc dutiliser des tubes lisses (exemple faisceau de tubes vaporisateurs)

Type V eacutecharjgur gar nccediln_dlather^ane-5az_non_diather^7ane

Cest lf laquotension du type IV pour lequel on doit erccre consishydeacuterer les deu^ cas suivants

a 1 Les gaz se icircrcuvert dans ie demame des faibles te-pcratuict

On ne pe bull guegravere compter sur le rayonnement cest pcurq~r-i cr sefforce de tirer le meilleur parti de la convection en utishylisant des a ttes fur les deux aces de la surface c eacutecharce cimme peur le ype li (exerple les tubes agrave aiguilles en f te dans les reacuteel iffeurs dair DEKAIuml

35

b) Les gai se trouvent dans le domaine des tempeacuteratures eacuteleveacutees

La composante radiative eacutetant nettement dominante le recours aux ailettes multiples na plus guegravere de raison decirctre encore faut-il que la geacuteomeacutetrie de leacutechangeur soit telle que chacun des gaz preacutesente une couche deacutepaisseur suffisante (exemple le reacuteshychauffeur acirc haute tempeacuterature dune turbine acirc gaz en circuit fer seacute du moins en ce qui concerne leacutechange avec les gaz de combustion acirc lexteacuterieur des tubes)

Lorsque lun etou lautre fluides donnent lieu S un eacutechange calorifique avec changement deacutetat le coefficient de convection est geacuteneacuteralement e-icere plus important que dans le cas dun liquide notamment en ce qui concerne la vaporisation de leau ou la condenshysation dis sa vapeur Ce qui a eacuteteacute dit plus haut agrave propos du liquide reste valable a fortiori pour la convection avec changement deacutetat

Si lon cherche S exploiter au mieux les eacutechanges convectifs et radiairaquofs cest pour obtenir une valeur eacuteleveacutee du coefficient de transmission reacutesultant k En effet on peut de cette maniegravere reacutealiser une densiteacute de flux satisfaisante sans devoir donner une valeur excessive 1 la diffeacuterence de tempeacuteratures entre les deux fluides dont on sait quelle est cause dirreacuteversibiliteacute Cependant la perte dexergie correspondant a une diffeacuterence de tempeacuteratures donneacutee est dautant plus grande que le niveau de tempeacuterature moyen est bas Ceci explique incidemment pourquoi dans les cycles thermoshydynamiques a vapeur une faible dluinitlon de leacutecart oeacuteparampnt la tempeacuterature de condensation de la tempeacuterature ambiante conduit a une ameacutelioration sensible du rendement thermique

234 Irreacuteversibiliteacutes thernlques et meacutecaniques

Pour simplifier noua nous bornerons S consideacuterer le cas parshyticulier dun eacutechangeur tabulaire donneacute dans lequel chacun dampo deux fluides eacutechange de la chaleur sous tempeacuterature constante Ainsi pour fixer lea ideacutees nous supposons que le fluide chauffant est une vapeur qui se condense 1 la tempeacuterature T et quo le fluide chauffeacute est un liquide qui se vaporise t la teepeacuteratura Ti En outre nous deacutesignerons par Q la quantiteacute de chaleur eacutechangeacutee

La circulation des deux fluides engendrraquo doo portes de charge qui determinant la deacutegradation dune eacutenergie meacutecanique Wi pour la vapeur laquot Wraquo pour le liquide

Lexcrgie de la chaleur Gchangeacutee sous teopSraturo constante seacutecrit t

- pour l e f lu ids chauffant E bullraquo 0 (l - =amp)

- pour l a f lu ldo chauffa t B lt=gt Q (1 - - deg ) Lo porto d aaorg io r o l a t i v o a l i j r r ucirc v o r o i b i l i t ucirc thonniquo eut donc s

B - Ea = laquopound - poundgt 0 LOnorglo cSconlquo ducircgradOo par loo rOoiatoncoo pcooivoo dont

1 ucirccoulansn- oot lo oiucircga oa sotsaava oouo icircoiaao acirco cholouir ucirc l a

36 i

tempeacuterature du fluide consideacutereacute Il en reacutesulte que la perte dexshyergie correspondante est eacutegale acirc leacutenergie meacutecanique deacutegradeacutee dishyminueacutee de lsxergie que possegravede encore la chaleur ainsi engendreacutee On obtient alors les pertes dexergie

T T - pour le fluide chauffant W t - w L (1 -=bullgtraquo =f w

- T T v

- pour le fluide chauffe raquoi bull raquoi (1 - r 1) bull r bull laquoi gtbull

Lensemble des pertes dexergie imputables aux resistances passives est donc eacutegal a la somme des deux pertes dexergie preacuteciteacutees soit

T ( =bull- + |-gt

La perte dexergie totale qui reacutesulte S la fois des irreacuteversibiliteacutes thermiques et meacutecaniques seacutecrit donc

Si pour ua flux de chaleur donne on fait croicirctre la surface deacutechange en augmentant la longueur des tubes de leacutechangeur conshysideacutereacute la tempeacuterature du fluide chauffe peut ecirctre rapprocheacutee de celle du fluide chauffant dans ces conditions on constate que la perte dexergie thermique diminue En revanche la perte dexergie meacutecanique croicirct en raison de laugmentation des deux termes w et H t repreacutesentant leacutenergie deacutegradeacutee par les pertes de charge laugmentation de T t nIntervenant manifestement ici que de faccedilon secondaire

En reacutesumeacute lorsquon augmente la longueur des tubes de leacuteshychangeur consideacutereacute la perte dexergie thermique diminue tandis que la perte dexergie meacutecanique augmente 11 en reacutesulte alors lexistence dune valeur optimale de la surface deacutechange pour laquelle la perte dexergie globale est minimale

24 COMCLOSIOWS GENERALES

Kous avons eacutetudieacute leacutechange thermoeacutenergeacutetique reversible et nous avons vu quen ce cas la quantiteacute de chaleur Qi fournie par la source chaude eacutetait transformeacutee dune part en un travail w de lautre an une quantiteacute de chaleur Qraquo ceacutedeacutee S la source froide laquelle correspond geacuteneacuteralement lt lambiance Le premier principe de la thermodynamique eacutetablit que la IUUSH de ces doux derniers termes est eacutequivalente laquo la chaleur deacutepenseacutee Q s Lorsque leacutechange calorifique est reacutealiseacute dune maniegravere irreacuteversible la quantiteacute de chaleur Oi est transmise inteacutegralement a la source froide mais 11 ny a aucun travail produit Les chosoo se passent donc comme si apregraves avoir reacutealloeacute leacutechange thermoeacutenergeacutetique reacuteversible le travail produit eacutetait deacutegradeacute en chaleur ceacutedeacuteo a lambiance dans un frais par exemple le chaleur ainsi engendreacutes vonant sajouter gt Qi pour reconstituer une quantiteacute de chaleur eacutegala 0 0bull

7 37

Consideacuterons le laminage dun gaz depuis un eumltat 1 jusquagrave une pression finale p Le principe deacutequivalence appliqueacute au laminage aontre que cette transformation est isenthalpique dougrave il vient en deacutesignant leacutetat final par le point 3 (fig 14) H - H = 0 Si lon considegravere la deacutetente isentropique 1-2 issue du point 1 et deacutelimiteacutee par lisobare de pression p passant par le point 3 on peut eacutecrire

(H - H) - (H - Hi) - 0 ou H| - H] - H - H 2 0 ou H|

Or (Hi - Hj) est eacutequivalent au travail produit par la machine qui reacutealise la deacutetente isentropishyque tandis que (H] - H z) est eacutegale i la quantiteacute de chaleur ceacutedeacutee au fluide preacutealablement deacutetendu au cours dun eacutechauffement isobare On peut ainsi substituer au laminage une deacutetente isentropique 1-2 reacutealiseacutee par exemple dans une tuyegravere dans la- Figure 14 quelle leacutenergie thermoeacutelastique du gaz est transformeacutee en eacutenergie cineacutetique Le jet de gaz sortant de la tuyegravere est ensuite freineacute sous leffet des reacutesistances passives auxquelles leacutecoulement conshysideacutereacute est soumis Ainsi quil reacutesulte de leacutegaliteacute qui preacutecegravede lorsque la totaliteacute de leacutenergie cineacutetique a eacuteteacute dissipeacutee le gaz se retrouve 1 leacutetat 3 qui correspond eacutegalement a leacutetat final du laminage eacutetudieacute ci-dessus

Une reacutesistance parcourue par un courant eacutelectrique deacutegage de la chaleur par effet Joule Ce processus est essentiellement irreacutevershysible puisque pour le reacutealiser on a utiliseacute de leacutenergie eacutelectrique qui est de lexergle pure pour la transformer en chaleur laquelle est finalement dissipeacutee dans lambiance Le mecircme reacutesultat peut ceshypendant ecirctre atteint de la maniegravere suivante Leacutenergie eacutelectrique est tout dabord utiliseacutee pour aliMnter un moteur quon peut supposer exempt de pertes leacutenergie eacutelectrique est donc ainsi transformeacutee inteacutegralement en travail meacutecanique Ce travail est ensuite utiliseacute dans un frein qui en effectue la deacutegradation en chaleur cette chaleur eacutetant finalement dissipeacutee dans lambiance

Dans les diffeacuterent exemples qui preacutecegravedent on observe quagrave tout processus irreacuteversible on peut faire correspondre un processus reacuteversible tel que si leacutenergie noble quil produit est ensuite deacuteshygradeacutee par les reacutesistances passives leacutetat final du fluide eacutevolushyant est Identique a celui reacutesultant du processus irreacuteversible corshyrespondant

Une autre conseacutequence de ce qui preacutecegravede est quo si lon utishylise la transformation reacuteversible qui apparaicirct dans chacun des processus eacutetudleacuteslaquon faisant an sorte que soit laquovite la transforshymation irreacuteversible conduisant 1 la deacutegradation du travail produit on peut reacutealiser dune maniegravere reacuteversible le procooous qui preacutesenteacute sous sa forme la plus simple apparaissait coassa ucirctont Irreacuteversible (laminage dun gas passage dun courant eacutelectrique dons un conshyducteur)

One philosophieraquo semble os deacutegager des conolducircrotlono qui preacuteshyceacutedent ainsi que nous allons le voir ci-aprtto

38

Toute Irreacuteversibiliteacute affectant un processus quelconque enshytraicircne une chute dexergie qui constitue une perte dans le processus consideacutereacute Cependant on peut en sy prenant bien cest-agrave-dire en utilisant exclusivement des transformations reacuteversibles faire en sorte que cette chute dexergie soit utiliseacutee inteacutegralement pour produire du travail (ou une autre forme noble de leacutenergie) asshysurant ipso facto la reacuteversibiliteacute du processus lui-mecircme

La reacutealisation dun quelconque processus reacuteversible implique cependant deux conditions essentielles dune part la reacuteversibishyliteacute de chacune des transformations est de rigueur dautre part la conception du processus requiert une organisation plus ou noins complexe de ces transformations Lexemple qui est S cet eacutegard le plus probant est celui de leacutechange calorifique par meacutelange (sect 213) En conclusion la reacutealisation dun processus reacuteversible est difficile 3 concevoir et de plus elle ne peut pas ecirctre obshytenue pratiquement en raison de limpossibiliteacute fondamentale datshyteindre a la parfaite reacuteversibiliteacute dune quelconque transformation

Si le processus irreacuteversible est peacutenaliseacute par une deacutegradation de leacutenergie qui aurait pu ecirctre transformeacutee en travail il possegravede en compensation lavantage dune grande faciliteacute de reacutealisation ainsi quen teacutemoignent les exemples suivants

- Pour reacutealiser un laminage 11 suffit de disposer un simple eacutetranshyglement (au moyen dune vanne par exemple) dans leacutecoulement du fluide

- Une fois amorceacutee la combustion dun meacutelange de combustible gazeux et dair se propage rapidement et indeacutefiniment pourvu que les conditions propices A la combustion restent reacutealiseacutees

- Le deacutegagement de chaleur par effet Joule seffectue par simple passage du courant S travers un conducteur eacutelectrique

- Lorsquon reacuteunit deux corps se trouvant amp des tempeacuteratures difshyfeacuterentes par un milieu mateacuteriel (solide ou fluide) il sy eacutetablit spontaneacutement un transfert de chaleur dans le sens des tempeacuteratures deacutecroissantes

- Deux parois exposeacutees lune 4 lautre et se trouvant 1 des tempeacuteshyratures diffeacuterentesraquo eacutechangent spontaneacutement de la chaleur sous leffet du rayonnement

- Si deux gaz se trouvant 1 des tempeacuteratures diffeacuterentes sont mis bulln contact la diffusion deacutetermine une uniformisation rapide de la tempeacuterature du meacutelange

Llaquo processus irreacuteversible seffectue dune maniera spontaneacutee et souvent rapide Ainsiraquo dans la combustion par exemple la propashygation du front de flamme sa fait avec une vitesso eacuteleveacutee dans le cas de la deacuteflagration et qui pout lecirctre encore bion davantage dans celui de la dStonatlon Dailleurs lexpression do combustion vive ne soullgne-t-alle pas 8 suffisance le caroctflre quasi instanshytaneacute du processus 7 En ce qui concerne leacutechange calorifique linshytensiteacute de celui-ci verie avec les conditions particuliegraveres auxshyquelles 11 est soumis la flux conductif deacutepend notoocaont do la conductlvitecirc du mateacuteriau Msla Ici encore liapoaolbllltocirc do reacutea-

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User une isolation thermique parfaite teacutemoigne du caractegravere irreacuteshysistible de leacutechange calorifique irreacuteversible En outre toutes autres choses eacutegales les deacuteperditions calorifiques sont dautant plus importantes que leacutecart de tempeacuterature est grand or un grand eacutecart de tempeacuterature correspond preacuteciseacutement acirc une grande irreacutever-sibiliteacute de leacutechange calorifique Enfin sil est aiseacute de reacutealiser une deacutetente par laminage 11 est en revanche dautant plus difshyficile de produire du travail par deacutetente dun gaz (ou dune vashypeur) quon deacutesire atteindre un rendement eacuteleveacute de la turbine cest-acircjjdire une deacutetente proche de la reacuteversibiliteacute

Le exemples qui preacutecegravedent reacutevecirclent les caractegraveres propres agrave toute transformation irreacuteversible a savoir

- la simpliciteacute de lappareillage utiliseacute

- labsence dorganisation complexe dune succession bien deacutefinie de transformations

- la spontaneacuteiteacute du processus

- luniciteacute du sens dans lequel se deacuteroule le processus

Le caractegravere spontaneacute voire Impeacutetueux du processus Irreacutevershysible suggegravere que les choses se passent comme si lexergie qui aurait ducirc Ctre transformeacutee en travail trouve un exutoire lors de sa deacutegradation en preacutecipitant dune maniegravere irreacuteversible ce proshycessus vers son achegravevement

Leacutetude de la transmission calorifique a reacuteveacuteleacute la dualiteacute qui existe entre leacutechange conducto-convectif qui est essentiellement mateacuteriel cest-acirc-dire lieacute 1 la propagation dans un milieu solide ou fluide et leacutechange radiacirctif qui est de nature eacutenergeacutetique Il nest degraves lors pas surprenant quune correspondance soit apparue entre leacutechange radlatlf et lexergie (sect 221) en revanshyche leacutechange conducto-convectif est indeacutependant du niveau de temshypeacuterature affeacuterent

La chaleur possegravede une exergie E bull 0 (1 - TiT) qui est lieacutee au niveau de tempeacuterature sous lequel elle est disponible Il en reacutesulte qua tempeacuterature suffisamment eacuteleveacutee (gt 5000 K) la chashyleur est pratiquement de lexergie pure A lopposeacute de la chaleur en eacutequilibre de tempeacuterature avec lambiance est totalement deacutepourshyvue de valeur eacutenergeacutetique elle consiste alors en anergie purs Par conseacutequent lorsquon transforme une eacutenergie noble de lucircloc-triciteacute par exemple en chaleur limportance de la deacutegradation qui en reacutesulte sera dautant plus grande que cette chaleur est proshyduite sous une tempeacuterature plus basse Et la deacutegradation ne sera complegravete que si cette chaleur se retrouva finalement a la tempeacuterashyture ambiante

Leacutechange calorifique entre deux fluides neacuteceoolto uno chuta do tempeacuterature Lirreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique qui en reacutesulte est plus ou moins importante suivant la grondeur do cotto chute Vue sous cet angle la conception dun eacutechangour noat plus seulement un problems colorifIquo sais elle relegraveve ucircgucircloœont de lanalyse eacutenergeacutetique

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Les processus thermiques sont geacuteneacuteralement alimenteacutes en chashyleur par une combustion qui est le siegravege dune importante perte dexergie primaire Cette perte initiale est suivie dautant de pertes dexergie secondaires quil y a deacutechanges calorifiques successifs dans le processus industriel eacutetudieacute Par ailleurs la chaleur utile finira elle-mecircme apregraves son utilisation par ecirctre dissipeacutee dans lambiance A ce stade la deacutegradation complegravete de leacutenergie sera consommeacutee ou si lon preacutefegravere lexergie disponible su deacutepart aura disparu pour ecirctre remplaceacutee par de lanergie

Dans le mecircme ordre dideacutees lanalyse eacutenergeacutetique dune censhytrale thermique 3 vapeur (cf chapitre S) reacutevegravele quau fur et 9 mesure que seffectuent les transformations successives (combusshytion transmission calorifique deacutetente condensation) lexergie diminue progressivement jusquagrave ne laisser subsister que lexergie utile cest-agrave-dire le travail meacutecanique Cette exergie utile fishynira elle-mecircme par ecirctre annihileacutee au cours de son utilisation

Luniversaliteacute de la loi de deacutegradation de leacutenergie - ou dannihilation de lexergie - a eacuteteacute mise en lumiegravere dans tous les processus que nous avons eacutetudieacutes A cet eacutegard la comparaison de 1laquochangeur de chaleur et de lisolation thermique est assez sishygnificative En effet du point de vue calorifique ces deux proshycessus sont en opposition puisque dans lun deux on sefforce de favoriser leacutechange thermique tandis que dans lautre on essaie de le reacuteduire mais cette contradiction nest quapparente car cest finalement une diminution de la perte dexergie quon sefshyforce dobtenir dans les deux cas

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CHAPITRE 3

APPLICATIONS DE LA TRANSMISSION CALORIFIQUE

31 CONCEPTION DE LAPPAREILLAGE

311 Geacuteneacuterantsraquo

Nous avons vu preacuteceacutedemment (221) que pour un eacutecart de temshypeacuterature donneacute 2 AT (fig B)

- au domaine des faibles tempeacuteratures (zone L) correspond une faible efficaciteacute du rayonnement et une grande irreacuteversibiliteacute de lS-change calorifique

- au domaine des tempeacuteratures eacuteleveacutees (zone N) correspond une grande efficaciteacute du rayonnement et uno irreacuteversibiliteacute reacuteduite

- en ce qui concerne la convection la valeur de leacutechange calorishyfique est indeacutependante du niveau da tempeacuterature dans la aeoure ougrave lon peut consideacuterer comme invariable le coefficient da convection

Si au lieu de maintenir constant leacutecart de temperaturo T - T raquo 2 AT on fait croicirctre Traquo tout en maintenant T constant on constate que (fig IS) t

- la densiteacute du flux radiatif croicirct de plus en plus rapidement avec

- la densiteacute du flux convectlf eot simplement proportionnello ucirc (T - T) = traquo

- lexergie rapporteacutee S la quantitQ do cbalour OchangOe oolt

o deg lt1 y1)laquocroicirct avec icirci oaio da coino an amino vito ou fur

ot A coourQ quo cotte toopSraturo augoanto

S12 chouffago

ConoldCrono ouccooolvc=ont lo rcdlotour Oloctrlquo lo poOlo lo rodiotour Ucirc OQU choudo

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Le radiateur eacutelectrique consomme de leacutelectriciteacute qui est de lexergie pure On sait quune quantiteacute de chashyleur deacutegageacutee sous haute tempeacuterature comporte un pourcentage tregraves eacuteleveacute dexergie (flg 15 droite Z) reacutecishyproquement une eacutenergie qui est consshytitueacutee dexergie pure est transforshymable en chaleur S tregraves haute tempeacuterashyture Dautre part et ceci est eacutegashylement illustreacute par la figure 15 la chaleur deacutegageacutee S tregraves haute tempeacuterashyture se precircte particuliegraverement bien agrave leacutechange radiatif Cette conclusion est veacuterifieacutee par les radiateurs infrashyrouges qui se caracteacuterisent par une grande simpliciteacute de reacutealisation et une remarquable compaciteacute Un exemple particuliegraverement probant en est donneacute par la lampe infrarouge dont leacutemetshyteur se reacuteduit acirc un simple filament

Dans un poecircle la combustion enshygendre une perte dexergie voisine de

3S t (sect 131) de sorte quapregraves celle-ci les gaz possegravedent une exergle de 65 de lexergie du combustible Il y correspond une teaptrature de ces gaz qui permet encore deacutechauffer assez forteshyment la paroi du poecircle Dans cas conditions (flg 15 droite Y) on se trouve dans le domains ougrave leacutechange radiatif est encore important mais sans pour autant rendre neacutegligeable la participation de leacuteshychange convectif Cest bien ce qui se veacuterifieacute en pratique puisquon sait que le poecircle traditionnel utilise S la fois le rayonnement et la convection

Dans une installation de chauffage central les corps de chauffe sont alimenteacutes par do leau chaude dont la tempeacuterature est tout au plus de 90degC On peut alors preacutevoir que leacutechange radiatif sera peu efficace en regard de la convection (fig 15 drolta X) Cast bien ca que confirma la pratique puisque la part du rayonneshyment est toujours infeacuterieure I 20 de leacutemission des corps do chauffa Catta conclusion ast encore renforceacutee par lo deacuteveloppement reacutecent des convectauro dont leacutechange calorifique ooffectuo unishyquement par convection

313 Seacutechage

Il existe das seacutechoirs do doux typoo Ucirc convention ot 2 rayshyonnement Les seacutechoirs fi convection utilisant coscao sourco calorishyfique soit do la vapour ucirc baooe prasolon ooit un fluida thormlquo Dans cos douJt cas la chalour oot fournie oouo una temperature voishysina de 200Ci 11 oat aloro Ovldont qua lOchango radiatif perd beaucoup do oor efficaciteacute at quil y a liou ducirco loro do falro oppol ugrave iumlo convoction Co modo do fcranoraiooion oot dollloura encore fovorioo par 1utilisation acircoo tubou 0 ailottoo ot par la circulation

Figure 15

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forceacutee de lair En revanche lorsque la source calorifique est acirc tempeacuterature plus eacuteleveacutee le rayonnement retrouve lavantage Cest ainsi que certains seacutechoirs sont eacutequipeacutes de panneaux radiants chauffeacutes au moyen dun combustible gazeux ils sont notamment utishyliseacutes pour le seacutechage des peintures et leur cuisson

314 Geacuteneacuterateur de vapeur

poundiumlSicircHpoundi2S^poundacirc-9ecircSeacutepoundSteurs_de_vageur

La recherche dun meilleur rendement thermique du moteur 3 combustion externe (centrale 3 vapeur) a susciteacute leacutevolution suishyvante des caracteacuteristiques de son cycle thermodynamique t

- augmentation de la tempeacuterature de surchauffe - augmentation de la pression de la vapeur vive - reacutechauffage de leau dalimentation par les soutirages - resurchauffe de la vapeur - augmentation de la puissance unitaire

Cette eacutevolution du cycle a deacutetermineacute ainsi que nous allons le voir la structure actuelle de la centrale et plus particuliegravereshyment pour ce qui nous concerne actuellement celle du geacuteneacuterateur de vapeur

Laugmentation de la tempeacuterature de surchauffe conjugueacutee avec laugmentation de la pression qui deacutetermine une diminution de len-thalpie de la vapeur satureacutee a entraicircneacute une augmentation de lImshyportance de la chaleur neacutecessaire a la surchauffe Il en est reacuteshysulteacute une extension consideacuterable de la surface deacutechange du surshychauffeur

Lutilisation de pressions de vapeur eacuteleveacutees a eacuteteacute de pair avec ladoption de la resurchauffe celle-ci eacutetant notamment requise pour eacuteviter datteindre une humiditeacute excessive de la vapeur en fin de deacutetente Il sensuit ladjonction au surchauffeur deacutejagrave fort eacutetendu a priori dun important reaurchauffeur

Laugmentation de la pression de vapeur deacutetermine une diminushytion de la chaleur latente de vaporisation il en reacutesulte une dimishynution de lImportance relative du vaporisateur

Le renforcement du reacutechauffage de leau dalimentation par las soutirages devrait conduira a une diminution de limportance de lScononlseur cependant cette tendance est contrarieacutee par lacshycroissement de la pression qui a pour conseacutequence do relever lon-thalpie de leau satureacutee alimentant le vaporisateur

Le reacutechauffage pousslaquo de leau dalimentation par les soutishyrages a favoriseacute le reacutechauffage de lair 11 sen est suivi un deacute- ~ veloppement Important du rOle joueacute par la reacutechauffeur dair

En conclusion les geacuteneacuterateurs de vapeur des grandes unitfio actuelles se caracteacuterisent par i

- une surface deacutechange relativement limiteacutee au vaporloatour - une grande extension des aurchauffeur et rosurchaufiour - un deacuteveloppeuent modeacutereacute de leacuteconoolseur - un Important eacutechange calorifique au reacutechavffour acircalr

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Ccedilonccedilegtion_du_genocircrateur_de_vageur

rappelons tout dabord quelques notions fondamentales qui apshyparaissent comme eacutetant a la base de la conception des geacuteneacuterateurs de vapeur

- Leacutecart de tempeacuterature entre le fluide chauffant et le fluide chauffeacute doit en principe ecirctre aussi petit que possible afin de reacuteduire lirreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique

- Lefficaciteacute de leacutechange radlatif entre un gaz non diathermane et une paroi croicirct rapidement lorsque le niveau de tempeacuterature augmente

- Lefficaciteacute de leacutechange calorifique entre un gaz et une paroi est faible et elle ne deacutepend guegravere du niveau de tempeacuterature

- Pour ameacuteliorer leacutechange convectlf S deacutefaut de pouvoir augmenter le coefficient de transmission par convection on peut jouer sur lextension de la surface deacutechange notamment en utilisant des ailettes

- Lorsque les coefficients de transmission des deux fluides ont des valeurs tregraves diffeacuterentes cest en augmentant le plus petit denshytre eux quon peut ameacuteliorer le coefficient de transmission reacuteshysultant de la faccedilon la plus efficace

bull Compte w n u de la grande efficaciteacute de leacutechange convectlf entre dune part leau leau S 1ebullition et dans une moindre meshysure la vapeur dautre part la paroi on peut admettre que la tempeacuterature de paroi est fort proche de celle du fluide moteur

Dans le foyer dun geacuteneacuterateur de vapeur la tempeacuterature des gaz est geacuteneacuteralement au moins eacutegale a 1300degC Les gaz qui possegravedent une eacutemiasivlteacute laquoleveacutee du fait de la presence de moleacutecules trlato- -bullniques (COi et HjO) et de la grande eacutepaisseur de la masse gazeuse eacutemettent deacutes lors une grande eacutenergie rayonnante qui pourrait opshyportuneacutement ecirctre mise a profit pour assurer leacutechange calorifique avec le fluide moteur Dans les chaudiegraveres de conception ancienne par exemple les chaudlires sectlonnelles cette proprieacuteteacute neacutetait exploiteacutee que modeacutereacutement par crainte de voir la temperature deveshynir insuffisante pour assurer une bonne combustion En revanche dans les geacuteneacuterateurs de vapeur actuels lapport calorifique supshypleacutementaire dQ au fort reacutechauffage de lair comburant dailleurs allie au faible excegraves dair autorise une exploitation Intensive de leacutechange radlatif tout an maintenant une tempeacuterature de comshybustion suffisante On en arrive ainsi a la conception de le chau- gtbull dlire 1 rayonnement ougrave lis parois du foyer sont entiegraverement tapisshyseacutees deacutecrans vaporisateurs Comme par ailleurs ainsi quon la vu plus haut la part de leacutechange thermique -affeacuterent amp la vaporishysation est relativement moins Importante dans le cas doo pressions eacuteleveacutees 1eacutechange radlatif au foyer suffit a assurer la totolitS de la vaporisation en sorte que les faisceaux de tubes vaporisashyteurs ont complegravetement disparu

A la sortie du foyer les gas traversent les surfocoo docircchango du surchauffeur et du resurchauffeur En cet endroit coo gaz ont une temperature voisine de 1000C pour laquelle lepoundflcacltO du

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rayonnement est encore bonne sans toutefois ecirctre dominante Il nest degraves lors pas eacutetonnant que dans les surchauffeursil soit fait appel acirc la fois au rayonnement et a la convection combinaiso qui favorise dailleurs la stabiliteacute de la tempeacuterature de surchauf lors des variations de charge du geacuteneacuterateur de vapeur

Dana 1eacuteconooiseur ougrave les gaz peacutenegravetrent ensuite leacutechange ra diatif est devenu tregraves faible on a alors avantage acirc exploiter au mieux la convection Cest bien ce quon reacutealise en pratique puis- que 1eumlconomlseur est geacuteneacuteralement constitueacute de tubes acirc ailettes

Dans le reacutechauffeur dair ougrave le niveau de tempeacuterature est tragrave modeste leacutechange calorifique est essentiellement baseacute sur la convection En outre les deux fluides chauffant (gaz) et chauffeacute (air) sont gazeux de telle sorte que le problegraveme poseacute par la faishyblesse du coefficient de convection concerne a la fols les deux faces de la surface deacutechange Une premiegravere solution a ce problegraveme a consisteacute a garnir dailettes les deux faces de la paroi cest -ce qui a eacuteteacute reacutealiseacute dans les reacutechauffeurs dair de conception anshycienne constitueacutes par des tubet en fente munis daiguilles suri les deux tacsraquo les aiguilles ameacuteliorant encore leffet dailette en faisant obstacle amp un eacutepaississement excessif de la couche 11- mite One solution plus reacutecente a eacuteteacute apporteacutee par les recircchauffeuiuml dair du type reacutegeacuteneacuterateur ougrave la surface de contact constitueacutee pa des tocircles onduleacutees tregraves rapprocheacutees preacutesente un tregraves grand deacuteveshyloppement par uniteacute dlaquo volume

Dans le geacuteneacuterateur de vapeur a rayonnement le vaporisateur qui est essentiellement formeacute par les eacutecrans de la chambre de corn bustlon preacuteceacuteda la surchauffeur disposition qui contrevient agrave 1- reacutegla de circulation meacutethodique Cette anomalie est tout dabord justifieacutee par une raison dordre technologique a savoir que les tubas vaporisateurs qui sont porteacutes a une tempeacuterature beaucoup pllt bassa qua na la aeacuteraient lea tubes du surchauffeur placeacutes dans le-mecircmes conditions Mais de plus sachant que la tempeacuterature de su chauffe est a priori limiteacutee par des contraintes technologiquesi et que par ailleurs les gaz sont obtenus a une tempeacuterature tregraves

eacuteleveacutee 11 ny a plus de raison da chercher 1 reacuteduire leacutecart de tempeacuterature tout au moins en ce qui concerne cette partie qui es la plus chaude du circuit des gas

Une disposition analogue sa retrouva dailleurs dans la surshychauf feur lui-marna En affat la misa an contact a travers la sur face deacutechange das gaz aortant da la chambra de combustion avec la vapeur achevant sa surchauffa porterait les tubes a une tempe ratura excessive cest la raison pour laquelle Ici encore 11 e-falt exception 1 la regravegle de circulation meacutethodique On divisa e effat le surchauffsur a hauts tempeacuterature en deux surfaceo dacirc-changa distinctes dont celle qui est traverseacutee par la vapour qui entre est situeacutee dans la zone ougrave las gaz sont las plus chauds cest-t-dlre directement apregraves la chambra da combustion

315 Four a reacuteverbeacutera

Lorsque das lingots doivent laquotro porteacutes A trucirco houto tompucircro

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ture on utilise 3 cet effet un four 3 reacuteverbegravere Dans ce type de foui les gaz de combustion deacutegageacutes par le foyer sont envoyeacutes dans le laboratoire du four ougrave se trouve la charge a eacutechauffer Les gaz chauds seacutecoulent le long de la voucircte du laboratoire et cette voucircte ainsi eacutechauffeacutee rayonne 3 son tour la chaleur vers la charge

La conception du four 3 reacuteverbegravere est justifieacutee par les consishydeacuterations que nous avons deacuteveloppeacutees a propos de leacutechange radia-tif En effet leacutechange calorifique se situe dans le domaine des hautes tempeacuteratures il sensuit que leacutechange radiatif y sera beaucoup plus efficace que leacutechange convectlf Cemroe par ailleurs le facteur deacutemission des gaz est faible notamment lorsque leacuteshypaisseur de la couche quils forment est reacuteduite il est eacutevident que leacutechange radiatif sera loin datteindre lefficaciteacute quon pouvait en attendre dars les conditions de tempeacuterature envisageacutees Dautre part la forme tregraves massive de la charge offre une surface deacutechange trop reacuteduite pour que la convection puisse suffire st ce dautant plus que le coefficient de convection relatif aux gaz est tregraves faible Cest pourquoi on a recours agrave lartifice qui consiste i utiliser la voucircte du four au contact des gaz les plus chauds comme source rayonnante pour assurer un eacutechange satisfaisant

32 RENDEMENT BXERGETIQUE DES PROCESSUS THERMIQUES

Proposons nous deacutetudier le rendement exergeacutetique des appareilshylages qui a partir dune combustion assurant la production de chaleur en vue de la transferer t un fluide ou acirc una charge Dans ce but nous eacutetudierons successivement les trois exemples typiques qui suivent la chaudiegravere 1 eau chaude le geacuteneacuterateur de vapeur le four meacutetallurgique

321 Chaudiegravere a eau chaudraquo

Consideacuterons un combustible conoti par du carbone pur (grashyphite) dont la pouvoir calorifique est ae 395S kjatgr et dont lexergie est de 4112 kJatgr (S 131)

Dans la chaudiegravere la chaleur deacutegageacutee par la combustion oot utiliseacutee pour eacutechauffer de leau de 0C (tempeacuterature ambiante) jusshyquagrave 100C ca cas simple eacutetant a bien distinguer de celui du chaufshyfage central Jamp leau est geacuteneacuteralement reacuteintroduite dans la chaushydiegravere sous une tempeacuterature pouvant aller jusquagrave 70degC Dono coo conditions et pour un chaudiegravere supposeacutee parfaite loo gaz oont rejeteacutes 1 lambiance apregraves un rofvoidissenront complot coot-a-diro a OC

La chaleur utile eacutetant olorraquo igolo au pouvoir cQloltlfiquo la masse n deau eacutechauffeacutee de 0degC fi 100degC oon ducircduit ot lon pout calshyculer lexergie transfeacutereacutee il cotte OQU rapportOo a 1 atomo-grommo de carbone bruis i

Ebdquo = n Ilh - h e) - To (Oi - obdquogtl w = i A [(hi - ho) - iuml_ (o - Oo) ] =565 kJ ni-no o

rar ^eacutef - t r-r le rcr je mer gxereacutee eacuteal au quotient de lexergie fournie a leau ccnurustible Tous caicvls faits on trouve

Dautre part jd c rrusticr eacutetant c-rplegrave peurore notarrjrcent agrave 3 crc~jn6e le rc-rdlaquorri-r t sacrement = 10

~ 2 2 Geacuteneacuterateur de vato-r

Dans les iecircr-es cTciticns -rcmbjstrrr d- carbone le geacuteneacutera-bulle-r de vapeur produit de la vapeur agrave la pressicr c = 100 bar et agrave la tempeacuterature de iiilC leau d alimentacirct - se trouvant a 0degC

En supposant le geacuteneacuterateur de vapeur parfait les gaz de comshybustion sont refroidis jusquagrave 0degC par suite la chaleur utile est eacutegale au pouvoir calorifique et lor en dEacuteduit la masse m de vapeur produite Lexergie de la vapeui rapporteacutee acirc 1atome-gramme de carshybone sen deacuteduit

E bull m (lh - h ) - T (s - s )i = 1835 kJ v a o o a o

Le rendement exergeacutetlque est eacutegal au quotient de lexergie fournie agrave la vapeur par lexergie du combustible on trouve ainsi r = 4 46 9 Dautre part le rendement thermique vaut n 100 ucirc

323 Four meacutetallurgique

Les conditions de la combustion eacutetant les mecircmes que preacuteceacutedemshyment le four utilise la chaleur deacutegageacutee pour chauffer do t bull=bull 0degC-icirc t bullraquo 1000degC une charge constitueacutee de lingots dacier

Si lon suppose que le four ne donne lieu 3 aucune perte de chaleur la chaleur utile est eacutegale au pouvoir calorifique et lon en deacuteduit la masse m de la charge qui est eacutechauffeacutee pax chaque atome-gramme de carbone On calcule ensuite lexergie de la charge

T E = m [c (T - T gt - T c In =S 1 raquo 2291 kJ a a o o T o

ou c = 04 77 kjkgK est la chaleur massique de lacior

-Le rendement exergeacutetlque du four est eacutegal au quotient do loa-ergie transmise acirc la charge par lexergie du combustibloi 11 vaut z = 557 Dautre part le rendement thermique vaut n a 100 0

324 Conclusions

Le rendement calorifique permet deacutevaluer 1efficaciteacute do lu-tiisation de la chaleur il nous indique dans quelle moouro la chaleur disponible a effectivement eacuteteacute utiliseacutee

Le rendement exergeacutetlque permet deacutevaluer la qualitO do la chaleur utiliseacutee Il nous renseigne sur la valeur eacutenergdtiguo do cette chaleur laquelle est lieacutee au niveau thermique do collo-ci

e la chaudiegravere est par 1exergie du bull 2

t et er labsence de rer-r-iqe vaut neacuteces-

48

La production de chaleur a faible tempeacuterature notanxent le chauffage des bacirctiments apparaicirct a la lumiegravere du rendement exer-geacutetique conme responsable dun gaspillage eacutenergeacutetique consideacuterable Nous reviendrons plus loin sur ce problegraveme et nous eacutetudierons alors le moyen de valoriser la grande perte dvxergie associeacutee acirc un tel processus

La vapeur produite acirc haute tempeacuterature et agrave pression eacuteleveacutee possegravede une grande exergie Cette exergie pourra ecirctre convertie e- travail sous reacuteserve des pertes par irreacuteversibiliteacute au cours dune deacutetente adiabatique effectueacutee dans la turbine suivie dure condensation Isotherme dans le condenseur Le rendement exergeacutetiq-e du Tcteur thermique correspondant sera dautant plus proche du renshydement eacutenergeacutetique du geacuteneacuterateur de vapeur que 1iiopcrtaree des irreacuteversibiliteacutes propres a la deacutelente (irreacuteversibiliteacute meacutecanique et agrave la condensation (irreacuteversibiliteacute thermique) seront plus faibles

Lorsquil sagit de fournir de la chaleur acirc tempeacuterature tregraves eacuteleveacutee dans un four meacutetallurgique par exenple la valeur eacutenergeacuteshytique de la clw leur utile est encore accrue et il en reacutesulte un rendement exeryr-icircgue particuliegraverement eacuteleveacute

A la chaleur deacutegageacutee sous une tempeacuterature eacuteleveacutee est associeacutee une grande valeur de lexergie correspondante Comme leacutenergie eacutelectricue est de lexergie purs et directement utilisable on conccediloit degraves lors quelle soit particuliegraveremenr bien adapteacutee au chauffage acirc haute tempeacuterature Ainsi le chauffage eacutelectrique qui comme nous le verrons plus loin ( 45) constitue une solution heacuteteacuterodoxe lorsquil sagit de produire de la chaleur agrave basse temshypeacuterature se justifie beaucoup mieux quand la chaleur doit ecirctre produite acirc tempeacuterature eacuteleveacutee Cette observation explique lexisshytence de fours eacutelectriques dans lindustrie meacutetallurgique mecircme dans les reacutegions ougrave leacutenergie est principalement dorigine thershymique

Lorsquon passe de la chaudiegravere agrave eau chaude au geacuteneacuterateur de vapeur puis au four meacutetallurgique le niveau thermique scus le-qjel la chaleur est utiliseacutee saccroicirct le rendement exergeacute-ticue augmente conjointement Cette conclusion reacutesulte de ce que lexergie associeacutee acirc la quantiteacute de chaleur disponible acirc une temshypeacuterature absolue T est eacutegale S cette quantiteacute de chaleur ruJti-piieacutee par le rendement du cycle de Carnot correspondut Ainsi la part dexergie associeacutee a la quantiteacute de chaleur croicirct avec la tempeacuterature scus laquelle celle-ci se trouve ce qui explique lauccedil mentation corco-nitante du rendement exergeacutetique

lt 3 BILAN EXERGETICcedilUE DU GENERATEUR DE vAFELR

1 Geacuteneacuteraliteacutes

Fropcscns nous deacutetatlir le bilar exccedilrgfi lccedil-e -un t-ate ae vapeur que nous reacuteduirons a lessentiel dars jr hJt de Simplishyfication Dans la mecircme perspective nous assimilerons ercore le combustible solide 3 du carbone pur (graphita)

49

Leacutechange calorifique avec le fluide moteur se deacutecompose en trois parties qui correspondent dailleurs a trois surfaces deacutechange distinctes agrave savoir leacutecono-niseur le vaporisateur le surchauffeur

Selon la conception classique du geacuteshyneacuterateur de vapeur le vaporisateur V se trouve en tecircte (sect 314) Vient ensuite le surchauffeur S et puis finalement leacuteconomiseur Ccedil (flg 16)

332 Irreacuteversibiliteacute de la combustion

Pour dissocier leacutechange calorifique de la combustion nous supposons que la combustion seffectue adiabatiquement dans un foyer complegravetement isoleacute une telle

conception se retrouve dailleurs approximativement dans lavant-foyer dune chaudiegravere S cendres fondues En outre nous adopterons un excegraves dair de 50 raquo cette valeur eacuteleveacutee eacutetant choisie pour eacutevishyter toute dissociation des gaz brucircles

Dans ces conditions nous savons que le combustible qui a un pouvoir calorifique de 39S500 kJ par atome-kilogramme possegravede une exergle de 411200 kJatkg (S 12) Par ailleurs nous avons calcule preacuteceacutedemment que la temperature adiabatiqueacute de combustion est de 1SS8C et que lexergie correspondante des gaz brtleacutefl est alors E - 269262 kJ (sect 131) Il en reacutesulte que la perte dexergie par Irreacuteversibiliteacute de la combustion ieacutelraquove a

E t - Ej - 411200 - 2fficirc2G2 -bull 141918 kJ

ce qui repreacutesente 345 de lexergie du combustible pound

Figure 16

333 Irreacuteversibiliteacute de la transmission

Ayant adopte une temperature de 120C 1 la cnealneacutee calculons lexergie correspondante des gaz lesquels comportent par atoso-bilogramme de carbone brucircla (sect12) t 1 tool do C0 2 05 taaol do 0 564 kaol de H s

A partir de cette composition on calcule pour deo toapacircratureo variant de 100 en 100C les accroissements donthalpio et dentroshypie dont les valeuro sont lndlquacirceo au tabloou 4

100 200

TABLEAU 4

Boo 900 1000 11001200 1300 tdegldegCgt 100 200 300 loo 500 fioo TOO Boo 900 1000 11001200 1300

A gt d T 516S 10502 5953 21555 27306 33199 39219 U5icirc68 51599 5T9296U327 T0802 TT352

fyr 1616 28TT 39ly U883 5630^3S^eacuteSeST58S S UU 8626 91UT9602 1003

bullV

V $ bull

I so

I En utilisant ce tableau on obtient par interpolation len-

thelpie des gaz a 120degficirc dougrave il vient

laquo120 icirc 2 S 1 7 3 U raquo lt B

1 2 0 V

Et en proceacutedant dune maniegravere analogue on obtient pour lentropie

1120 So 7 8 2 0 k J K

k On en deacuteduit la perte aexergie relative au rejet des gaz a la chemineacutee s

E5 ffiao ~ V To lt si2o - V Ecirc

laquoS6173 - 2732 raquo 7820 = laquo809 hJ ou 12raquo de E

la temperature ambiance eacute t an t encore de 0C iuml

La chaleur deacutegageacutee par la combustion est utiliseacutee dans la chaushydiegravere pour produire de la vapeur acirc la pression de 140 bar surchaufshyfeacutee S 540C (eacutetat A) Dans lhypothegravese dune condensation sous la temperature de 0C calculons la production de vapeur rapporteacutee acirc 1 atkg de carbone consumeacute

n raquo (P - B n) s (h - h ) laquogt (395SO0 - 26173) (3432 - 0)

c iu s o bull 1076 kg f

oO pour 140 bar e t 540Cr on a s h - 3432 kJkg e t

| s - 6531 kJkgK La chaudiegravere comporte successivement et dans lordre deo temshy

peacuteratures deacutecroissantes des gaz le vaporisateur le surchauffeur leacuteconoaiseur Proposons-nous deacutetudier lirreacuteversibiliteacute des eacutechanges calorifiques affeacuterents en determinant les pertes deacutenergie propres i chacun deux (fig 16)

La chaleur fournie au vaporisateur est eacutegale S

0 bullraquo (h - h)n - (2642 - 1572) raquo 1076 gt= 115240 IcJ

dougrave lenthalpie t la sortis du vaporisateur

Bv - P c - Q v - 3~9SS00 - 115240 - 280260 U (= B y - Hogt

Dougrave en interpolant entre les enthalpies des gaz calculeacutees pour 1100degC et 1200C (tableau 4) on obtient la teopeacuteraturo deo gaz S la sortie dm vaporisateur soit t = 1140degC En utilisant le cOmo tableau on calcula pour cotto teacirc^raturo la valour da la diffeacuteshyrence dontrople ooit

pound gt S lt= 3906 fcJK

V S O

DoO Ifinalocont l onqrgio doo gas 0 la oor t lo du vapor isa teur E o i - H_ - t (Sbdquo - S I

bull= 3B026reg - 3732 = 3906 = 17350S tij V

I A -i

51

Lexergie reccedilue par la vapeur dans le vaporisateur vaut

n e bull n l (h - h) - T (s - s)) v o

= 1076 raquo [(2642 - 1572) - 2732 laquo

(5380 - 3624)1 bull 63512 kJ

La perte par irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique au vaporisateur est eacutegale amp la diffeacuterence entre lexergie perdue par les gaz 3 la traverseacutee de cet eumlchangeur et lexergie reccedilue lors de la vaporisashytion

iE v - (Ej - E) - ne - (269282 - 173548) - 63512 = 32222 kJ

ou 78 raquo de Ei

La chaleur transmise au surchauffeur est eacutegale a

Q - (h - h) n raquo (3432 - 2642) laquo 1076 - 85004 kJ

s a

Dougrave lenthalpie des gaz a la sortie du surchauffeur

H - H - 0 - 280260 - 85004 - S952S6 kJ (- H - B ) S V S S O

Dougrave en interpolant entre les enthalpies des gaz calculeacutees pour 700C et SOOC on obtient la temperature des gaz a la sortie du surchauffeur soit t - 8203C Du BpoundBS tableau 4 on tire pour cette tempeacuterature il valeur de la diffeacuterence dentropie soit

S - S 0 - 3224 kJK Dougrave finalement lexergie des gaz a la sortie du surchauffeur

B - H - bull - T (S - S gt - 195256 - 2732 3224 - 107176 kJ s o o a o

Lexergie reccedilue au surchauffeur par la vapeur vaut

na s - n t(h a - h) - T a (a^ - s) J

bullgt 1 0 7 6 laquo [13432 - 2642) - 2 7 3 2 laquo ( 6 5 3 1 - 5 3 8 0 )

- SI169 kJ

La perte par Irreacuteversibiliteacute de la transmission au oui-chauffeur aot eacutegals S la diffeacuterence entre lexergie perdue par leo gaz Q la trashyverseacutee de cet eacutechangeur et lexergie reccedilue lors do la ourchouffa

AB bull=bull (Egt - E) - no - (173548 - 107176) - 51169 deg 15203 kJ s a

ou 3 7 fgt de Ei La cha l eur tranoio l se S I Soononioour ont Ogolo Q

Q (h - h ) n = (1572 - 0) raquo 107 6 = 1S9KI7 kJ e o

Par a i l l o u r o on a v a i t docircjfl dOtormlnacirc prucirccodcaEont pour l o teopflro-t i u o do 120degC qu i rOgno Q l a o o r t i o do l ucirc c o n o n i o o u r

B deg 26173 tu 3 deg 7 0 2 0 kJB 2 = 4009 kJ o o

Lojsorgio roccediluo par l o o u ecircaaa l Oconca i sour vaut i

52

ne = n MIT - h ) - T Is - s ) 1 e o o o

raquo 1076 [(1572 - 0) - 2732 raquo (3624 - 0)J = 62615 kj

La perte par irreacuteversibiliteacute de la transmission acirc leacuteconomi-seur est eacutegale a la diffeacuterence entre lexergie perdue par les gaz acirc la traverseacutee de cet eacutechangeur et lexergie reccedilue par leau

AE = (E - Eraquo) - n e e v = (107176 - 4809) - 62615 = 39752 kj ou 97 de E

En reacutesumeacute le geacuteneacuterateur de vapeur preacutesente acirc haute tempeacuterashyture une perte dexergle qui se deacutecompose en deux ternes le preshymier qui reacutesulte de lirreacuteversibiliteacute de la combustion seacutelegraveve S 141918 kj ou 345 de E le second qui esc dQ acirc lirreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique sSieve agrave H E = 87177 kj ou 211 de E ce qui correspond acirc un total de 556 raquo pour la perte dexershygle a haute tempeacuterature

A basse tempeacuterature la chaudiegravere preacutesente une perte dexergie due au rejet des gaz se trouvant S la tempeacuterature de la chemineacutee cette perte eacutetant de 4809 kj ou 12 raquo de E|

Le restant de lexergie apporteacutee par le combustible repreacutesente lexergie de la vapeur soitEne bullraquo 177296 kj ou 431 de E t Cette exergle peut theacuteoriquement ecirctre convertie en travail meacutecashynique pour autant que la deacutetente de la vapeur seffectue dune mashyniegravere isentropique et jusquagrave la tempeacuterature ambiante

33laquo Cas de la circulation meacutethodique

On a vu preacuteceacutedemment (S 231) que lorsque le fluide chauffant et le fluide cheuffeacute se deacuteplacent parallegravelement lun acirc lautre il est plu avantageux de faire circuler ces deux fluldea en sens inshyverses reacutealisant ainsi la circulation meacutethodique En ce qui conshycerne leacutechange calorifique 4ans le geacuteneacuterateur de vapeur cette dishyrective nest pas respecteacutee pour des raisons dordre technologique qui ont eacuteteacute indiqueacutees plus haut Cest ainsi quen pratique la vashyporisateur preacutecegravede le surchauffeur dans le circuit des ces

Cependant il est Inteacuteressant deacutetudiar la reacutepartition don irreacuteversibiliteacutes thermiques dans icirco cae ougrave les diffeacuterentes our-facos deacutechange se succegravedent dano lordre logique ouivont le bullurchauffeur le vaporisateur onfln leacuteconosiioeur (fig 17)

La partie do leacutetude avant trait 8 la ccabuotlon rooto inchanshygeacutee) il en est do oteo en ce qui concerna lo cycle Far oulto leo rocircoultoto anteacuterieurs suivants pouvant Otro roprio

- OHorglo du coabuatlblo Ei deg 411200 hjathg - teapeacuteroturo adiaJbatlguo do cocampuotlon 1556degC - oxorgio doo gos do coebuotion 0 iSSSdegC gt Ej = 245282 kj - porto doxargio par Irrucircvorolblllta do la cosbuotlon i 101919 ttJ - cholouro roccediluoo par loau ou oo vapour laquo

53

t = 369391 kJ - au surchauffeur 85004 kJ - au vaporisateur 115240 kJ - 3 leacuteconomiseur 169147 kJJ

exergles reccedilues par leau ou sa vapeur - au surchauffeur 51169 kJ 1 - au vaporisateur 63S12 kJ pound = 177296 kJ - agrave leacuteconomiseur 62615 JcJ J

La quantiteacute de chaleur eacutechangeacutee au sur-chauffeur eacutetant de 85004 kJ lenthalpie des gaz de combustion sortant du surchauffeur est eacutegale A lenthalpie initiale des gaz (eacutegale au pouvoir calorifique) diminueacutee de cette quantiteacute de chaleur il vient ainsi

H raquo P - Q = 395500 - 85004 - 310496 kJ S C S

Dougrave en Interpolant entre les enthalpies des gaz calculeacutees respectivement pour 12 00degC et 1300C (tableau 4) on obtient la tempeacuterature des gaz a la sortie du surchauffeur soit t - 1251C En utilisant le meneacute tableau ontire pour cette tempeacuterature la diffeacuterence dentropie soit S S 4112 kJK

WMMMAgraveMWMA d u

Dougrave finalement lexergie des gaz S la sortie

Figura 17

surchauffeur

- 198156 kJ

So 310496-2732laquo4112

Lexergie reccedilue par la vapeur au surchauffeur eacutetant de 51169 kJ on obtient la perte par Irreacuteversibiliteacute de la transmission au surshychauffeur en soustrayant cette valeur de lexergie que les gaz y ont ceacutedeacutee gt

AE s - ltE2 - Ei) - nlaquo 8 - (269282 198156) - 51169 - 199S7 U

ou 49 laquo de E t

La quantiteacute de chaleur eacutechangeacutee au vaporisateur eacutetant do 115240 kJ lenthalpie des gaz sortant du vaporisateur oot ocircgole a lenthalpie relative 1 lu sortie du aurchauffeur diainuSa de cette quantiteacute dougrave t

bull 310496 - 115240 = 195256 kJ (= H V Dougrave en interpolant outre les enthalpies dos gaz calculOoo pour 800 et 900C on obtient la toapacircraturo deo gaz 0 la oortlo du vashyporisateur soit t = 8203degC En utilisant lo EUcircEO tableau on tire pour cotto tocircsjjacircraturo la valour do la diffOronco dontrople ooit i S - S =3217 kJK

v o Dougrave finolcnont loKorgia doo gaz 0 la oortlo du vaporloatour

2732 raquo 3217 bull= 10736B feJ o ( sv

S ) deg 195256 O V O

Losargla iroccediluo par la vapour au vaporloatour Otont do 63312 M on obtient lo porto dosorglo par lrrQvorolbllltO do la tranaoloolon

c-rres cr-Ja laquo y ont ceacute-ieacutee

- e i e 6 - r bull 5 i

l e s ccr i r s de 1 ecirccrarceuml ~ a l - r i f i c u e raz f i eacute e s en ce e u corcerre i egrave j r s e _ r or c i v e graphe ccedilreacute-zegrave-eacuterz l a p e r t e i t x e e y a f eacute r e r t e

eu de

_sr s -e rerderert

rapport de la chai aneacutemique cj ur u t i l e (Q

geacuteneacuterateur varej est agrave la cha-eur

par le combustible i peur 1exemple eacutetudieacute ce rendement est de 934 raquo Comme parcailleurs la seule perte qui ait eacuteteacute Frise en consideacuteration est la perte acirc la chemineacutee la valeur relative je cette perte sen deacuteduit elle seacutelegraveve 3 66

Le tableau S preacutesente les bilans dexergie du geacuteneacuterateur de vapeur dans le cas classique (colonne A) et dans celui de la cirshyculation meacutethodique (coiciie E) Ce tableau montre que la perte dexergie relative a leacutechange calorifique entre les gaz et le flushyide chauffeacute est globalement identique dans les deux cas en reshyvanche la reacutepartition des pertes dexergie partielles est diffeacuteshyrente

TABLEAU 5

BILANS EXERGETIQUES pu GENERATEUR DE VAPEUR

Actif exergle du combustible 100 100

Passif - irreacuteversibiliteacute de la combustion - irreacuteversibiliteacute transmission vaporishy

sateur - irreacuteversibiliteacute transmission surshy

chauffeur - irreacuteversibiliteacute transmission ecirccono-miseur

- exergle de la vapeur - perte dexergie a la chemineacutee

34 5 3 4 5

bull^ 6 6 l

3 7 21 2 4 9 121 i

9 4 3

1 1 2

4 3 1 1 2

(A cas classique fcgt circulation meacutethodique

55

TABLEAU 5 BIS

IRREVERSIBILITE DES ECHANGES DANS LA CHAUDIESE

A B BA C CA

- eacutechange au vaporisateur 312 370 119 314 101

- eacutechange au surchauffeur 230 174 076 229 100

- eacutechange agrave leacuteconomiseur 458 456 100 457 100

A chaleur eacutechangeacutee B perte dexergle BA perte dexergle relative C perte dexergle CA perte dexergle relative

La reacutepartition des pertes dexergle partielles entre les difshyfeacuterentes surfaces deacutechange est analyseacutee au tableau 5 bis On y trouve pour chacune de celles-ci dune part la chaleur eacutechangeacutee exprimeacutee en pourcentage de lensemble (A) dautre part la perte dexergle correspondante eacutegalement exprimeacutee en pourcents (B) On trouve ensuite la rapport de cas deux grandeurs (BA) Le3 colonnes A C et CA ont une signification analogue mais elles concernent le cas de la circulation meacutethodique

Le coefficient BA (ou CA) repreacutesente pour la surface deacuteshychange consideacutereacutee le rapport du pourcentage deperte exergeacutetique su pourcentage de chaleur eacutechangeacutee pour lensemble de la chaudiegravere Lexamen de la colonne (BA) montre que ce coefficient varie tregraves sensiblement lorsquon passe dune surface deacutechange a lautre les Ccsrts allant de gtM9raquo a -24t En revanche 11 est remarquable de constater a lexamen de la colonne (CA) que dans le cas de la circulation meacutethodique c coefficient est a tregraves peu pregravesunifor-marnent eacutegal I luniteacute On constate ainsi que dans le cas de la circulation meacutethodique lirreacuteversibiliteacute est uniformeacutement reparshytie i elle peut degraves lorœ ecirctre reacuteduite en tout point du circuit dos gaz au minimum cltrlaquoampatibl avec Isa exigences du procooauo deacutechange calorifique Cntin cette constatation corrobore uno conclusion tireacutee preacuteceacute^tampsont a savoir la supeacuterioriteacute do la cirshyculation meacutethodique

En ca qui concerna las geacuteneacuterateurs de vapeur claooiquoo ougrave la tempeacuterature du foyer est toujours) tris eacuteleveacutee 1Q porto doxorglo S haute tempeacuterature est Ineacutevitablement tregraves gronda on raioon deo limitations) dordre tochnologlquo qui off octant la tcmpOroturo mashyximale da la vapeur 11 sensuit quo lon pout oono inconvacircniont transgresser la reacutegla da circulation cOthodiquo du moino dans lo domalno daa hautes tompocircroturoo Par ailleurs dano co domaino qui tntocircrooos principalement lo foyor lo hauto tompOroturo oot fovo-rablo ucirc lOchango iradiotiEacute sect 221) Cotto gronda offleacitucirc do lacircchango calorifiquo pout Qtro oloo Q profit pour ronforcor lo coafflclont do tranamiooion relatif Q la parol oxtarna do la our-faco dOchango On Doit quun toi ronforcooont no pormottra damO-

56

liorer le coefficient de transmission calorifique reacutesultant que dans la mesure ou le coefficient de transmission Interne est lui-mecircme eacuteleveacute (sect 314) Cest pourquoi on aura inteacuterecirct acirc substituer en tecircte du circuit des gaz le vaporisateur au surchauffeur en effet le coefficient de convection relatif a la vaporisation est beaucoup plus eacuteleveacute que celui affeacuterent 3 la surchauffe de la var ur Il reacutesulte en outre de ces consideacuterations que dans le premie cas la tempeacuterature du meacutetal sera beaucoup plus faible que dans le second et ceci est eacuteminemment favorable amp la bonne tenue des tubes vaporisateurs exposeacutes au rayonnement intense du foyer

Nous avons par ailleurs montreacute tout le parti quon pouvait tirer du preacutechauffage de lair comburant pour ameacuteliorer leacutechange radiatif (sect 314) Cest ainsi que dans la chaudiegravere a rayonnement on substitue aux faisceaux vaporisateurs dont la conception est fashyvorable a Jeacutechange convectif des eacutecrans disposeacutes a la surface des parois du foyer et qui sont essentiellement destineacutes i absorber le rayonnement

Dans le bilan exergeacutetique du geacuteneacuterateur de vapeur on a fait la distinction entre la perte dexergie due S la combustion et celle due agrave la transmission Ceci suppose que la combustion seffectue dune maniegravere adiabatique et quensuiteles gaz qui en reacutesultent sont ameneacutes i participer a leacutechange calorifique Une telle concepshytion est comme deacutejagrave signaleacute assez bien reacutealiseacutee dans le geacuteneacuterateur de vapeur acirc cendres fondues dans lequel la combustion a lieu sous tregraves haute tempeacuterature dans un avant-foyer En revanche dans le geacuteneacuterateur de vapeur classique la combustion seffectue dans une vaste chambre de combustion dont les parois sont revecirctues deacutecrans vaporisateurs de sorte quon y exploite directement le rayonnement de la flamme Dans ces conditions le bilan dexergie que nous avons eacutetabli na plus quune valeur conventionnelle Si lon veut respecshyter la reacutealiteacute 11 y a lieu de calculer laxergie des gaz de combusshytion a la tempeacuterature effectivement obtenue 1 la sortie de la chambre de combustion La diffeacuterence entre 1axergie du combustible -et cette axergie des gazrepreacutesenta alors la somme des deux termes suivants un terne commun associant les pertes par Irreacuteversibiliteacute de la combustion et par irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique avoc les eacutecrans vaporisateurs un second terme repreacutesentant 1eacutenershygie transfeacutereacutee t leau en ebullition dans le vaporisateur On peut encore analyser ce processus de la manier suivante gt du fait de leacutechange radiatif dans le foyer la tempeacuterature de combustion deshyvient Infeacuterieure la tempeacuterature adlabatique correspondante il sonsuit une augmentation de la perte per Irreacuteversibiliteacute mais cette perte Inclut alors une certaine part de la perte dexergie due fi lirreacuteversibiliteacute de la transmission celle qui preacuteclaucircmont concerne leacutechange calorifique avec les eacutecrans vaporisateurs

Leacutetude qui preacutecegravede est baseacutee sur une conception du geacuteneacuterateur de vapeur simplifieacutee a lextrtoe Une tell ideacutealisation ds linsshytallation se justifie par le souci ~e clarteacute dune anolyoo qui do-io le cas reacuteel deviendrait singulis sresnt complexe Il ont copendont judicieux de compleacuteter cette preraugravera approche par locirctobllosomont du bilan exorgeacutetique deacutetailla ot complet dun gflneacuteratour do vapour industriel cest pourquoi nous avons preacutesenteacute in find (annexa 1)

57

un tel bilan exergeacutetique

Dans les chaudiegraveres de reacutecupeacuteration (fig 17) les gaz sont geacuteneacuteralement ameneacutes sous une tempeacuterature peu eacuteleveacutee ce qui conshyfegravere a ces gaz une exergie initiale relativement faible Par conshyseacutequent si lon veut eacuteviter de devoir accepter une reacuteduction de 1exergie de la vapeur il faut sefforcer de rendre leacutechange cashylorifique entre gaz et vapeur aussi proche que possible de la reacuteshyversibiliteacute En pareil cas il sera deacutes lors souhaitable de reshycourir 1 la circulation meacutethodique Dailleurs en raison de la tempeacuterature peu eacuteleveacutee sous laquelle les gaz sont disponibles 41 est eacutevident que leacutechange radiatlf est ici fortement reacuteduit cest pourquoi les chaudiegraveres de reacutecupeacuteration utilisent largement les tubes acirc ailettes qui permettent dexploiter au mieux leacutechange convectif avec les gaz (sect 233)

Dans le domaine de leacutenergeacutetique les chaudiegraveres de reacutecupeacuteshyration connaissent deux champs dapplication remarquables qui sont dune part lea centrales i cycle combineacute gaz-vapeur dautre part les centrales nucleacuteaires t fluide caloporteur gazeux Mous applishyquerons dailleurs dans des prochains chapitres notre analyse eacutenergeacutetique t de tels cycles thermodynamiques

58

CHAPITRE 4

UTILISATION RATIONNELLE DE L ENERGIE DES COMBUSTIBLES

41 GENERALITES

Lea combustibles aont utiliseacutes pour produire de la chaleur de leacutenergie meacutecanique (ou electrize) ou bien encore lea deux comshybinera Noua noua propoaona da comparer lea diffeacuterente proceaaua correspondants tant aoua laspect calorifique queacutenergeacutetique Cette comperalaon eat baaia principalement aux leacutetabliaaement dune part du rendement calorifique (rapport de la chaleur etou du travail utilea au pouvoir calorifique du coaibtiatible) dautre part du renshydement exergeacutetiqua (rapport de lexergle utile lexergle du com-buetlble)

Pour la clarteacute et la elmpllciteacute de lexposeacute noua suppoaerona I nouveau qua le combuatlble eat du carbon pur (graphita) et que lambiance a trouva t la tempeacuterature de 0C Noua admettrons encore que dans toua lea caa (chauffage etou production deacutenergie eacutelecshytromeacutecanique) lexcia dair aat de SO t et que la tempeacuterature dao gai A la chemineacutee est de 200C Nous supposerons ea outre que tant pour la chaudiegravere I eau chaude que pour le geacuteneacuterateur de vapour les pertes laquoutres que la perte a la chemineacutee peuvent ecirctre neacutegligeacutees-

42 CHAUFPaGE CLASSIQUE

Dana la chaudiegravere la chaleur deacutegageacutee par la combustion sat transmise a de leau qui seacutechauffa aoua la proealon do S bar dapuis la tempeacuterature ambiants de 0C (eacutetat 0) jusquagrave 100c (Ucirctat E) on a alors i h raquo 419 UJKg et e raquo 1307 kJKfcg

La combustion envisageacutee oeffectua selon la reacuteaction chiciiquo i

6 bull 19 0bdquo bull 564 Hg raquo C O ( laquo 05 Og laquobull 364 Pu raquo P

59

oucirc P repreacutesente le pouvoir calorifique du carbone auquel correspond la chaleur effectivement deacutegageacutee

Nous avons eacutetudieacute preacuteceacutedemment une telle combustion (sect 12 et sect 13) nous reprendrons donc dans cette eacutetude les donneacutees ainsi

- que les reacutesultats suivants

- pouvoir calorifique du carbone P - 395500 kJatkg

- exergle de ce combustible E - 411200 KJatkg

- tempeacuterature adiabatique de cqnbustlon 1S58degC

- exergie des gaz de combustion a 1558degC E 2 - 269282 kJ

- perte dexergle par irreacuteversibiliteacute de la combustion E - Ej - 141918 kj (345 de E)

Pour une tempeacuterature de 200degC a la chemineacutee les gaz sont re- jeteacutes 3 latmosphegravere avec lenthalpie H - 43972 kj et lentropie AS - 1205 kJK donc avec lexergie E - 11051 kj (27 de E) Dans ces conditions la chaleur utile donc effectivement transshymise a leau est eacutegale 1

0 - P - H - 351528 kJ

Lexergie de leai eacutechauffeacutee I 100C se calcule comma suit

Ee h V K ho To laquo o] 5 l 9 5 S W

a o 76 I de E t)

Dougrave la parte par irrt -slbiliteacute de leacutechange calorifique i

Si - E - E - 204276 kj (502 raquo de E)

On a dailleurs les rendements thermique et exergeacutetiquo

th I - bullraquo laquo Eacutef raquo 6

43 CENTRALE THERMIQUE

Le paragraphe 42a mis on eacutevidence lea partea dexergie ccedilui affectent le processus de chauffage de leau Analysons 1 preacutesent laa pertaa dexergle qui accompagnent la transformation an travail de leacutenergie du combustible

Dans les mecircmes conditions quau paragraphe 42 lirreacuteversibishyliteacute de la combustion engendre une perte d1exergle qui ast encore de 141918 kj (34S t) Hais la chaleur utile Q sert ici 0 produire de la vapeur t 140 bar surchauffeacutee a S40c (fitat A) la condensashytion de la vapeur deacutetendue eacutetant supposeacutee seffectuer 0 lo tcapucircra-ture t bullgt 0C Lexergie de 1s vapeur aen deacuteduit i

bull K - icirc kraquo UK h-gt Tlaquo ltraquobdquo bulllaquogt] raquolaquo8T71 ftj (410 0) v h^ bull n L a o o a copy a o

eft lon e s h o 3432 fcJicirciccedilj eut o =gt 6 SU kJttkq

60

Dougrave la perte par irreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique

Ei - E - B - 89460 KJ (218 H)

La turbine eacutetant supposeacutee parfaite et le travail de compression de leau neacutegligeable le travail utile est eacutegal a lexergie de la vapeur

Calculons finalement lea rendements thermique et exergeacutetique de linstallation

t E th -jT- laquo 1 raquo n - == - 410

ex Ei

44 PRODUCTION COMBINEE

441 Cas de leacutechange monoeacutetaqeacute

Lorsquon utilisa la chaleur deacutegageacutee par la combustion pour produira du travail on valorise 410 de lexergie du combustible lorsquil sagxt ltraquo produire de leau chaude on nen valorise que 126 Dans ca dernier cas la plus grande partie de la perte daxergle reacutesulte da la transmission gas-aau (502 de E) Hais lexergie ainsi pardua peut en principe ecirctre valoriseacutee en inseacuteshyrant un cycle a vapeur antre le foyer et leacutechangeur produisant laau chaude i on reacutealisa ainsi sous sa forme la plus classique la production combineacutee da chaleur et deacutelectriciteacute (sect 211)

Le bilan exergeacutetique du processus de production combineacutee so preacutesenta comme suit la parte daxorgie due S la combustion est comme preacuteceacutedemment da 141910 kJ (345 raquo) La perte dexargie par Irreacuteversibiliteacute da la transmission gar-vapeur est encore de 89460 U (216 raquo) La perte dexargie I la chemineacutee reste elle-mecircme eacutegale laquo 11051 kJ (27 raquo)

Pour une tempeacuterature de condensation t - 100C (h =419 kjkg et o bull 1307 kjXkg) lexergie correspondante da la c vapeur

V ho [ltV hV - Tc

(raquo 108921 kJ

(265 laquo)

tguiumls 19

on observant quo lo condonaat est refroidi juoquQ 0degC (dougrave -h - h au deacutenomlnatour) au o O

cours de lochauffomont do laau do 0 100c La cholour fournie 0 loou oon-

ptrica cceso ouit i Qgt o (p-B)-G o 242607 tu

61

Lexergie de la vapeur deacutetendue vaut E - pound = 1S8771 - 108921 = 59850 kj

v v Lexergie de leau vaut

0 E - h mdash [lt= h J T bdquo lts= s j = 35857 kj (87 ts _ e o o e o J

Dougrave la perte dexergie dfocirc la transmission vapeur-eau

E - E ) - E = 23993 kj (58 S)

v v e

On a dailleurs les rendements thermique et exergeacutetique

E + Q E + E ngt deg ^-5 ~ deg 8 8 9 bdquo = ^S ~ 3 S 2 amp

442 Cas de 1eacutechange blutage

Le bilan exergStiquo du processus de production combineacutee fait apparaicirctre une irraversibllitacirc nouvelle laquelle reacutesulte de leacuteshychange calorifique entra la vapeur dfitondue qui sa condense et IOQU qui oSchauffe La perte deaergie correspondante est relashytivement grande en raison de lexistence dun important palier de vaporisation raaio elle peut Qtre rucircduito on ayant recours ucirc un eacutechange calorifique bletagocirc

Dans co cas biucirctogucirc loau oot dabord SchouffSo do 0 ucirc S0degC par condonootion dune fraction (1-y) ltSu debit do vapour dont lu deacutetente oot prolongeacutee jusquagrave 50degC Puio loau oot ocircchauicircfGe de 50 a 100degC par condensation do la fraction coaiplucirctoontaire y du debit do vapour dont lo ducirctonto aot linitucirco 0 100degC La chaleur aaooiquo do lpau Stanfc protiquoEont constante il sensuit que cas deus ecircchauffomonto ouccoaoifo nOcoositont chacun una œSino quantiteacute do chaleur dailleurs Ogala 0 la Eoitiucirc da la quantiteacute do chaleur fournio ucirc loau

Leo donnucircoo gucircnucircraloo du problaco Stant inchaagacircaucirc on calcule foclloraont (fig 18) laquo

- lonthalpto do la vapour on fin do la ducirctonto ioontropiquo AB JuoquUcirc 100degC 1 h bull=gt 2350 tsJicirctf

- ioatholpio do la vapour on fin do la ducirctonto isontropique ftB jusquagrave 50degC s deg 20reg2 kJAg

BapriEono la chalour cucircducirco par lo condonoatioraquo DC ofc lo ro2rot-disoonont conseacutecutif C C do 200degC (h = 418 kJAf) a Sucirc^C (h = 209 hJfttj) do la fraction y d6 ducircbit do vapour i

5 -h lhb V deg degS2S V bull S U) a o

ougrave Q roprucircoonto oncoro lo chalour u t i l e doo gaa Onpricono ensu i te lo e ta lour cOdQo par l a comdonoafciQjj DC o t

par lo roZroiucircacircaoc^oirit CCdeg JHMMJUD 0degC acirco l a fcotnlitucirc au cottdonoat

62

a o a o

- 0610 (1 - y) Q + 00609 yQ (2)

Les deux quantiteacutes de chaleur (1) et (2) sont chacune eacutegales a la moitieacute de la quantiteacute de chaleur fournie a leau elles sont donc eacutegales entre elles co qui permet deacutegaler leurs expressions

0629 y 0 raquo 0610 (1 - y) Q + 00609 y Q

Apregraves division par Q des deux membres nous obtenons la valeur de y en reacutesolvant soit

y laquo 0518 et (1-y) - 0482

La chaleur fournie raquo la vapeur vaut s

Q - p - H bull 351528 kJ

Calculons ensuite les exergies de la vapeur rapporteacutees aux tempeacuteratures de condensation respectives

- pour la deacutetente AB avec t - 100degc

Evt h-plusmnV [ ( h hcgt Tc - raquoV1 raquo S 6 4 2 1 k J

- pour 1laquo deacutetlaquontlaquo AB vlaquoc t - 5Q C(h c lt-209kJkg laquot

laquo - 0704 kJKkg) c

Ev2 t T ^ l lt h hcltgt V (a c ) J - 6 6 1 lt l M

M O Au total on a ainsi lexergie de la vapeur

Evl Ev2 I 2 2 5 6 2 w lt 2 8 raquo

La chaleur fournie t leau vaut

0 lt= Hgt - HJ - (E v l + B v 2 ) - 226966 hJ

Lexergie de leau t S bar et 100C (eacutetat E) vaut i

deg E - h nV H - h 0) - T 0 (laquo - raquo0)J - 33841 kJ 182 8)

e o

La perte daxergle de 1laquochange vopaur-eau laquoet eacutegala a leacutenershygie de la vapeur du cycle 1 condensation classique diminuucirco do lexergie de la vapeur ltgt + E ) et de lexergie de loou E t

8 W - ltB v l bull B y 2 ) - E a - 12368 M (30 laquo)

On a flnaleeont le irondeaonts thoraique ot ejterccedilucirctiquo i

xjy JMIUJJK icirciW^Wiv^i^^^^^^^

63

th S 889 raquo

(E Ev2gt + E

380 Iuml

Le tableau 6 preacutesente pour les deux cas aonoeacutetageacute et bieacutetageacute le bilan eacutenergeacutetique de la production combineacutee

Quand or compare les bilans exergecirctiques de ces deux cas on constate ce i suit

f TABLEAU 6

BILANS iXZRGETIQUES DE LA PRODUCTION COMBINEE cas cas cas

monoeacutetageacute bieacutetageacute

irreacuteversibiliteacute de la coabustion 345 a 345 B

irreacuteversibiliteacute transiraquogaz-vapeur 218 raquo 218 8

exergle de la vapeur 26S 298 laquo

irreacuteversibiliteacute transraquovapeur-eau 58 laquo 30 tt

exergle de leu 87 laquo 82 (S

perte dexergie la chemineacutee 27 raquo 27 0

rendement thermique 889 889 Ucirc

rendement eacutenergeacutetique 352 raquo 380 u |

- Dana le caa bieacutetageacute la parte dexergie par lrreacuteveraibilitacirc de leacutechange calorifique vapeur-oau aat aenalbleaent dlralnueumle au benefice de leacutenergie de la vapeur dougrave lameacutelioration apprS-clablo du rendement exargeacutetiqua

- Dans la cas bieacutetageacute 1augmentation du travail produit entraicircna un leacutegegravere diminution de la chaleur fournie S IQUcircUJ ceci explique une leacuteger diminution de laxargle d leau

- La reacuteduction de moitieacute de leacutecart de tempeacuterature conduit Q reacuteshyduire approximativement de moitieacute la part par irreacuteversibiliteacute do leacutechange calorifique vapeur-eaur cette observation oot bloa conshyforma aux conclusions du paragraphe 221

- Le rondement thermleju laquoat eacutevidemment 1 mfcim dono lois doua cao sala la rendement laquoxorgeacutetiquo eat meilleur dono la second par ouiumlt d la diminution da bullirreacuteversibiliteacute do lochongo colorishyfic vapur-au Le ^afisego fi on eacutecbaago œaltiUcirctagO acOiiororoit encore ctt conclusion coot ainsi quo pour un no^bro acircOtagoo infini on retrouverait 0 la lialto lo rondc=ont aoorgOtiquo do la contrais amp vaseux- coiumlt il = 010 0 ca aurait on offot clora affaire Q un flehango calorlflqtio rucircvaroiblo

DQna lacirctudo acircoo ucircchuntgouro noua avomo vu corr=ont lirrOvor-olbllito do locircchanga calorifique ontro un gas chaud at do leau ccedilpgi oot tranoforcSo on vapour pout Otra rOdulto on rocourant 0 la vogortoasaon oouo proooteao cultiploo (g 312) LOtcacirca do la garo-Asetisraquo ecEampinucirco avec Oehucircngo eolosiSi^va caitiucirctagO eonotitoo mt ooiost cac^lfcantucirciro agt cC^o procOdO

r~mdash

64

Une remarquable illustration de lavantage offert par leacuteshychange multistage est donneacutee par la centrale nucleacuteaire de Gundrem-mingen en Baviegravere (16) Lors de 1A reacutealisation dune uniteacute nouvelle de cette centrale il a-eacuteteacute envisageacute de faire de la production comshybineacutee afin dalimenter en chaleur des restaux de chauffage urbain a eacutetablir dans plusieurs localiteacutes voisines Leacutetude de ce projet a conduit a la conclusion suivante la rentabiliteacute du projet eacutetait assureacutee si lon avait recours a un eacutechange calorifique tneacutetageacute pour reacutechauffer leau de chauffage en rtvanche ce projet neacutetait plus rentable si lon devait se limiter acirc un eacutechange calorifique utonoeacutetageacute Malheureusement leacutetat davancement des travaux eacutetait tel que la seule possibiliteacute restante eacutetait de preacutelever la totashyliteacute de la vapeur destineacutee au chauffage entre les corps HP et BP de la turbine ce qui excluait par conseacutequent le recours S un eacute-

- change calorifique multistage

45 CHAUFFAGE ELECTRIQUE

Le chauffage par reacutesistance convertit leacutelectriciteacute en chashyleur En se placcedilant dans les conditions ideacuteales leacutenergie eacutelecshytrique produite par le cycle thermodynamique de la centrale (sect 43) est H laquo 168771 kJ Cette eacutenergie eacutelectrique est de lexergle purs elle sera transformeacutee inteacutegralement an chaleur qui sera utilioSo pour chauffer de leau de 0 a IcircOOC Leau chaude possegravede aloro lexergle t

[(h - h ) - T (bull_ - bullbull 11 raquo 24944 kJ (61 8) e hbdquo - h e o o bull copy

e o

Par suite on obtient lea rendements thermique et exergeacutetlqus c

th 41deg ex-l- 6 1

ces rendements eacutetant rapporteacutes au combustible bru10 on contralo

Les rendements tant thermique quexergeacutetique sont trecirco infeacute shyrieurs a ceux du chauffage classique Le chauffage ocirclactriqua consshyt i t u e donc un proceacuteda peu e f f i cace du mois en ce qui concorno lo chauffage a basse tempeacuterature qui e s t l e seul a Stro conoidOrSo i c i

4 6 CBADTPACE fflgBMODVHAMOPB

0 6 1 Posa)raquo a chaleur EonoeacutetoctOa

Consideacuterons l e cycle as Canot A3OT ( f i ccedil 19) qui reccediloit ao la sourco chaude la cbslour 0 Cotfto chalour oot tjranopoundoirc3o par c o l u i - c i on un travai l t ofc on una disions Q0 rojotOo ugrave l oebianco

Lo ronampsxmt 6 eyelo o acirccrl t i n deg a s 0i

ILo pulmcipa d ltjuivoloneo tfonao a CJ deg 0i - Oo

to jpjrinclrao do Contot fiœamo s gamp = =ucirc S i I I

65

DOUgrave (1)

Consideacuterons ensuite le cycle de Carnot inverseacute KU4M Supposons que ce cycle preacutelegraveve S lambiance la chaleur 0raquo et quil reccediloive le travail w il fournira alors la chaleur utile Q oous la tempeacuterature imposeacutee T

Le coefficient de performance seacutecrit

e raquo o bullbull w

Le principe deacutequivalence donne

W - Q - Qi

Le principe de Carnot donne

Q T_

rigor 19 bullt par suite (2

On realise ainsi la pompe a chaleur qui produit la chaleur Q a la tempeacuteshy

rature absolue T en associant H et Qs cest le principe du chaufshyfage thermodynamique

La chaleur Oi fournie par la source chaude est utiliseacutee pour effectuer un cycle de Carnot Le travail produit vaut

f raquo - raquo O) W - Qi

ot la chaleur rejeteacutee a 1ambianceQlaquo - 0gt bull ccedildeg (laquogt Lo travail H est utiliseacute a son tour pour actionner un cycle de Cor-sot loverJe qui fournira a la tempeacuterature T la chaleur

raquo 0 Qi ou encore par (3) i raquo - m bull T bull ccedil ~^~f

Si lon a par hypothegravese t iuml| gt T gt T 8

T Iumli-

(S)

os deacutemontre que i s

6gt -s 0

m o giaalement par

Ccsœs on pratique on sat iDfoi t gucircnucircroloranfc a lo doublo inO-ga l i tocirc l iuml gt S gt icirc raquo J la chaleur u t l l o oot donc olora oupOriouro Ucirc la chaleur reccedilus de lo source chucircuacirco par lo cyclo cotour Lo ouimdash croicirct do chalsuir ainoi obtenu aoot 0widcr=omt poo crOO oraquo-nlhi lo nsio i l rOoulto do lo caucirclouir onlovOo 0 lenbionco par la paqpo 0 cbalous-

8OeolitO 6m t sava i l ggtirlaquoacircuacircfc pas l o cyclo ACCB ou esaco=0 pas 80 eycicirco CBpound3 oafeffoSao iOpaicircfitO acircoo oirca fiOlinieucircoo pas coo cycloo

ji-Ji-i^St--raquoraquobullbull --- -I laquo -r _

iiumlltJU ^LmdashJ^^

66

reacuteversibles (fig 19) On en deacuteduit

laquo i - T e t par la relation (6) Q _ T T - T _ T Ol T i T - To Ti

Q o T - T e t par la relation (6)

Q _ T T - T _ T Ol T i T - To Ti (8)

Le cycle de RanJtlna-Hirn OAfi ( f ig 20) reccediloit de la chaudiegravere la chaleur qi bull h - ht

et il cegravede au condenseur

r

q 8 = T (efl - sa)

Le principe deacutequivalence donne

W - qi - q

dougrave il vient _ lagrave n raquo S o bdquo H _ - abdquo i _ -bdquo mdash _ (9) 3| laquo3l n raquo n o

rigmm 20

En appliquant le principe de Carnot a leacutechange reacuteversible OA on obtient 1expression de la temoeacutera-tura covanne inteacutegreacutee (sect 112)

h - h laquo-J^-p- UO

Dougrave on substituant dana (9) bull

n - 1 - s (n)

La cycle de Bankine-Hirn est donc eacutequivalant I un cyclo do Carnot effectueacute entre deux sources respectivement aux teapeacuteroturoo 7 et T (une exploitation systeacutematique de la notion do tci ooro duveloppeacutee au chapitre 7)

Cumdasha par ailleurs le cycle theacuteorique de la pompe 8 cbolour eot un cycle de Carnot invarraquo 11 aensult qua la preacutesente smalyno du chauffage thermodynamique est geacuteneacuterale et notassent applicable lorsque la machine motrice utilles un cycle i vapeur

Pour le cycle de Rankina-Hirn ( 43) on a per (10) i h - h

slaquo T = 525 K

dod par (il) bull raquo o i = iumlucirc a laquo8reg 8 (avec y bull=gt 273 s) ot laquoopta S)

eonu do la porto 8 l e chacirctaines ou ccedilucircnOratcur do vapour

n o P - B n deg laquo27 o

c Cosmo noua avons pour campJoctlS do chouffor do loou do 0 c c 0

HOITC la ctolouiuml u t i l o Ecircoitt Ottro pitcduifco par la pc^po Q chaloutr 0 iumlo eocjQjrQtuiro esampseanto acirco 10SdegC on a aloeo t

37S a a 375

1 J= sWlaquovaSwibps4 Ji^ i^sraquo

67

Dougrave la chaleur utile 0 raquo ew = EnQi raquo 159 Q

Lexergie de leau a 100degC est

f - r mdash ^ T - T [h - h) - T (s - s) ] = 92942 kj n bull n g e e

Dougrave les rendements thermique et exergecirctique

l k l bull C 0 bull 15 9 I n bull E s E = 226 4 tn ex

On notera que le Vocabulaire de Thermodynamique publie par la SFT admet quon puisse encore parler de rendement quand la valeur de celui-ci est supeacuterieure a luniteacute

462 Pompe a chaleur bleacutetageacutee

Consideacuterons a present le cas dune pompe i chaleur bieacutetagecirce Leau devant ecirctre chauffeacutee de 0degc i 100C une premiere PAC fourshynira sa chaleur utile 1 50C tandis quune seconde PAC fournira la sienne a 100C

Pour les meneacutes raisons que pour la production combineacutee avec laquochangeur bieacutetageacute leau reccediloit la chaleur utile Q par moitieacute de la PAC fonctionnant a basse temperature (50C) et par moitiS de lagrave PAC fonctionnant 1 haute temperature (100C)

Exprimons les quantiteacutes de chalour produites

- par la PAC a haute temperature (100C) i J73

0j - e H - 3 7 icirc - 2 7 3 M - 373 M (12)

- par la PAC a basas temperature (S0degC) gt

323 01 - laquo bull laquobullraquo - 323 bull 273 S 4 S raquo U 3 )

Loo quantiteacutes de chaleur fournies par les deux PAC Stant COEIcircCO noua lavons vu (S 442) eacutegales 1 la moitieacute de la chaleur fournie Ucirc loau nous pouvons eacutegaler leurs expressions (12) et (13) es gui donne t 373 H - 646 raquo dougrave raquo - 1732 M

Doutre part le travail consoame par lensemble des doux PAC oot suppose eacutegal au travail produit par le cycle moteur 11 viont oinol

Pn raquo laquoi W - raquo bull 1732 W t raquo 2733 tj

Deu les travaux consoisœis par les deux PAC lt

2 732 1 8 1 5 Q t wraquo deg laquo 7 Icirc 2 wlaquo deg 107084 hJ

La chalour fournlo ucirc loau ocbelont on ajoutons loo doua OK-proosiono (12) at (13) i osraquo tenant cœnjpto doc va lour o do w ( ot Wraquo obtonuoa cl-daosus 11 viont t

Q deg Oi bull Oj deg 646 Mi 273 Mj a 7S0670 tU

LoKOigio So loou cteauffUOo 0 S00degC vaut g

o

68

On calcule finalement les rendements thermique et eacutenergeacutetique rapporteacutes au combustible brQle en centrale

degth deg Q l Q P 2 0 2 n = E E| raquo 287 Si

La comparaison des rendements thermique et exergecirctique des PAC mono- ou bieacutetageacutee montre que la seconde est plus avantageuse que la premiegravere cette conclusion reacutesulte dune reacuteduction de la perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique avec leau conseacutecutive amp une diminution de leacutecart de tempeacuterature corshyrespondant Lutilisation dOtages de plus en plus nombreux conshyduirait a une diminution progressive de cette irreacuteversibiliteacute en sorte quagrave la limite pour un nombre deacutetages Infini on atteindrait la reacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique consideacutereacute Le rendement exergeacutetlque deviendrait alors eacutegal 8 celui de la centrale ltn = 410 t) Cependant lameacutelioration la plus directement pershyceptible reacutesulte de laugmentation du rendement theraique qui acshycompagne laugmentation du nombre des eacutetages

Il convient encore de remarquer que dans le cas ideacuteal ou 1S-change calorifique avec leau eat reacuteversible le rendement oxergocirc-tlque eat Invariable quelle que soit la tempeacuterature I laquelle ce fluide est eacutechauffeacute an revanche le rendement thermique ou pluo usuellement le coefficient de performance diminue lorsque cetto tempeacuterature augmenta

Un exemple remarquable dutilisation dune PAC trleacutetageacutee sot donneacute par linstallation de chauffage geacuteothermique reacutealiseacute a Crell dans le bassin parlaian [19] Dana catte installation trois PAC associeacutees an seacuterie assurent le reacutechauffage progressif de leau dun premier circuit de chauffage urbain S haute tempeacuterature (rashydiateurs classiques) de 40C 1 60C an refroidissant de 30degC ucirc SdegC leau de retour dun second circuit de chauffage urbain 0 bosoo tompeacuterature (planchers chauffants) On notera que dans cette appli--cation la source froide qui eat distincte de lambianceest olls-cOme 1 tempeacuterature variable ce qui permet grlce au systegraveme multishystage de reacuteduire lirreacuteversibiliteacute thermique non seulement do leacutechange avec la source chaude mais eacutegalement de lSchange avoc la source froide

laquo7 PRODUCTION COHBIHEE ET CHAUrTAGE THERMODYNAMIQUE

Soient i T Tlaquo lea tempeacuteratures de la source choudo do chauffage de lambiance respectivement Four couvrir rationnelshylement les besoins en chauffage on a le choix ontro lao doua oo-lutions suivantes i

1) On utilise la chalour Oi dioponiblo amp Tidona un cyclo puroBont cotourpour produira lo travail t

w deg T bull egt Co travail ooe utilioacirc pair uno pospo Ucirc chalour pour produira la cbalouff utile ealeuloo pas (6) (0401) i

69

2) On utilise la chaleur Qi dans un processus de production comshybineacutee pour produire

- le travail W = T raquo T Qi Ti

- la chaleur utile gt OI bull = bull Qi (15) Ti

Le travail w est ensuite utiliseacute dans une w s p e a chaleur qui produira la chaleur utile

o - w bull icirc-5-icirc- lt ^ bull ogt bull F-- - | 4 = T 7 bull^(16) T Ti - T Ti T - To

T t - T On obtiendra globalement la chaleur utile

W raquo laquo 1 Ti v Ti T - T u T T - T 0

W l

La comparaison des expressions (14) et (17) montre que la proshyduction combineacutee et la chauffage thermodynamique sont dun point de vue theacuteoriqueraquo strictement eacutequivalents Toutefois alozs que la production combineacutee neacutecessita une distribution de la chaleur lo chauffage thermodynamique ne requiert quune distribution deacutelecshytriciteacute La premiegravere solution sera donc applicable lorsque los utishylisateurs da la chaleur sont geacuteographlquement concentreacutes en reshyvanche la seconde simposera lorsquils sont disperseacutes

bull -

TABLEAU 7 -C0HPARAcircISOH DBS DIFFERENTS PROCESSUS

th ( icirc laquo ( )

chauffage 889 12S

centrale 427 420

production coublneacutea 889 352380(0^=410)

chauffage eacutelectrique 410 laquo1 chauffage thermodynamique 159203 236287(^^410)

laquo8 CONCLUSIONS GBHERALES

On tira du tableau icircaa conclurions suivoatoo i

1) La chauffage eacutelectrique ont lo noino afgtcoco ftoras thorraiquouiont _ queacutenergtlqucmant

2) Le chauffage classique oat thoroiqticsont opoundpoundlcoco beaucoup noino Cnorgetlquajaant

3) La cyclo do controlo donna lo Ducirculrain do trovoii cala 11 ongondro une gronda porto ealosiSiqao

0) Lo pseacircuctloa eocacirciaucirco oamp lo etoucircuficircgago etoool^joo coat feborniquo-GOSHEcirc Cqutvaionfcoj lo rareeacutetaetacirceiis eacamptnucirco 00laquo laquoopcateifc OnorgOiumlacirc-

70

quement plus favorable puisquune fraction de leacutenergie a eacuteteacute convertie en travail

5) Si leacutechauffement de leau seffectue reacuteversiblement la producshytion combineacutee et le chauffage thermodynamique ont des rendements exergeacutetiques (n _ ) eacutegaux a celui du cycle purement moteur Le chauffage thennoaynamique ne produit aucun travail en compenshysacirct on il preacutesente un rendement thermique tregraves eacuteleveacute et en tout cas supeacuteriaur acirc limiteacute

6) La production combineacutee et le chauffage thermodynamique constishytuent dapregraves ce qui preacutecegravede des proceacutedeacutes de chauffage rationshynels

Lexergie ceacutedeacutee par les gaz dans la chaudiegravere ou dans le geacuteneacuteshyrateur de vapeur (exergie disponible) est eacutegale a lexergie du comshybustible diminueacutee de la perte par Irreacuteversibiliteacute de la combustion et de la perte dexergie a la chemineacutee elle repreacutesente donc dans tous les cas 628 raquo de Ei Propoeons-ro-lts danalyser en nous reacutefeacuteshyrant au tableau 8 comment se reacutepartit cette exergle disponible ceci pour chacun des trois cas dutilisation directe de lexergie du combustible

TABLEAU 8

REPARTITION DE LEXERGIE DISPONIBLE DANS LES GAZ

chauffage centrale prodcombineacutee

irreacuteversibiliteacute transmprimaire 502 laquo 218 218

axergia de la vapeur - 4 1 0 265

irreacuteversibiliteacute transmsecondaire - - 58 raquo

exergla de leau 126 raquo - 87 laquo

1) Dans la cas du chauffage lexergie disponible se retrouve pour une faible part dans lexergie utile conminiqueacutee I leau (1261) En revanche la part de loin la plus importante de lexergie disshyponible eat perdue par irreacuteversibiliteacute de la transmission caloshyrifique gaz-eau (SO2 I ) ceci en raison de la tregraves grande chute de tempeacuterature qui existe entre la gai et leau

2) Dana le cas da la centrale lexergie utile (410 raquo) est beaushycoup plua grande que preacuteceacutedemment car la vapeur est produite sous une pression et una temperature tregraves laquoleveacutees to perte par irreacuteversibiliteacute de la transmission gas-vapeur est des lors consideacuterablement reacuteduite (218 au lieu de 502 )

1) Dans le cas de la production combineacutee on retrouve le meacutemo porto par Irreacuteversibiliteacute de la transmission primolrc (gss-vapsur) de 216 que dans le cas da la centrale mais lexergie de la vashypeur est reacuteduite par aulte du roleacuteveaent de la teopOrotura do condensation Toutefois lexergie alnal couctraits Q la vapour aa retrouve dune part sous la foraraquo da laxerglo do loou ehnudo (8 6 ) de lautre sous la foras dune perte acircoHairgampo pou is-

71

reacuteversibiliteacute de la transmission secondaire (vapeur-eau) 3) ceci pour le cas monoeacutetageacute

Leacutetude qui preacutecegravede preacutesente un caractegravere essentiellement theacuteorique et elle repose sur de multiples hypotheses simplificashytrices Ses conclusions ne peuvent par conseacutequent ecirctre eacutetendues aux cas reacuteels quavec prudence Neacuteanmoins elle nous parait constituer un cadre de reacuteflexion utile qui doit notajrnent permettre dappreacutecier la qualiteacute du point de vue eacutenergeacutetique de chacun des processus qui ont eacuteteacute consideacutereacutes

Dun point de vue plus geacuteneacuteral le problegraveme de lutilisation rationnelle des combustibles se preacutesente sous les trois aspects eulvants

1) Si lon cherche a tirer le meilleur parti des reacuteserves de comshybustibles que la nature a mis a la disposition de lhumaniteacute il faut tout dabord sefforcer de reacuteduire les pertes de chaleur dans les divers processus dutilisation (aspect calorifique) cest la deacutemarche qui est geacuteneacuteralement a la base des efforts deacuteshyployeacutes actuellement an vue de promouvoir les eacuteconomies deacutenergie Mais il faut en outre utiliser les chaleurs disponibles en valorisant au maximum leur capaciteacute de produire de leacutenergie noble notamment de leacutenergie eacutelectromeacutecanique etou de partishyciper 1 une cascade deacutechanges calorifique aussi complegravete que possible dont 1 eacutevaporateur a multiples effets donne un excellent exemple (aspect eacutenergeacutetique) Ce second aspect qui est moins bullvident que le premie correspond preacuteciseacutement 1 lobjectif que nous poursuivons dans notre analyse

2) Si lon se place au point de vue de lutilisateur limportant est que celui-ci obtienne eu meilleur prix la chaleur ainsi que leacutenergie eacutelectrique ou meacutecanique (transports) quil consomme Coano nous lavons vu preacuteceacutedemment (sect 24) plus la processus thermique ou thermodynamique est proche de la reacuteversibiliteacute plus 11 est difficile I reacutealiser et donc coucircteux 1 installer Cest pourquoi le coucirct minimal de la chaleur ou de leacutenergie ne concorde geacuteneacuteralement pas avec la solution technique qui tire le meilleur parti de leacutenergie disponible dans la combustible utishylise La solution optimale resuit alors de la prise en consideshyration dun ensemble de facteurs eacuteconomiques lies I la consomshymation du combustible au coOt de linstallation enfin aux frais de fonctionnement at dentretien de celle-ci Cet optimum est dailleurs susceptible de varier selon les fluctuations locales bullt temporelles des fseteurs eacuteconomiques notamment le prix du combustible celui de la main doeuvre ou bien encore le loyer de largent neacutecessaire aux investissements

3) Au plan national la problegraveme de 1utilisation optiaalo de l8= nergle se pose dune maniegravere encore diffeacuterent car 11 sagit ici deacutequilibrer au mieux la balance du commerce exteacuterieur on rOdui-sent su minimum le montant des achate de combustible ucirc lucirctran-gor Cesraquo ainsi quon en arrive porfoio i promouvoir lutilisashytion acircune eacutenergie plus conteuse sais donnant lieu acirc une raolndro eortio de devises Lexemple dune telle politique mot donna pas certains pays qui favorisant le dacircveloppenent au chauffogo lt31cdeg

72

trique des habitations Cette solution qui est theraiodynamique-ment heacuteteacuterodoxe at lourde en frais de production dexploitation et de distribution a dans certains cts le meacuterite de reacuteduire la deacutepense affeacuterente aux importations de combustible (eacutenergie nucshyleacuteaire) voire de lannuler (eacutenergie hydraulique)

73

CHAPITRE 5

CENTRALES DE PRODUCTION D ELECTRICITE A VAPEUR

- 51 CYCLES THEORIQUES A VAPEUR

511 Cycle da Hlrn

Reacuteduite ft aea Gleacutenwrta eaaentlela la centrals t vapeur comshyprend lea quatre coeccediloante aulvanta la geacuteneacuterateur de vapeur la-turbine le condenseur la pompe alimentaire

Son cycle in reacutefeacuterence eat le cycle de Hlrn qui ce compose dea quatre transformations reacuteversibles correspondantes I laquoavoir (fia 21) laquo

- la tranraquoformation isobare de lsau en vapeur surchauffeacutee (OA)i - la deacutetante adlabatlque da la vapaur (AB)i

- la condensation isobars do la vapaur deacutetendue (BO)i

- la compression adlabatlque du condensacirct (OO)

Le travail de compression du liquida eacutetant relativement tregraves faible on conviendra ds le neacutegliger vla-ft-vis du travail da deacute-tent7 ceci revient ugraveailleurs I confondre les points 0 et 0

Biumliuml2SfeiSi_Si5EiipoundipoundpoundpoundEipoundIcircS Afin dassurer la rigueur du calcul la commoditeacute do leitpooocirc

et la clarteacute des conclusions noua adopterons les hypothOooo simshyplificatrices suivantes i

l) laquoJ combustible brQleacute dans is foyer ast du carbone pur

S) Le gtnecircsatauff ds vapeutr ne donna llou 6 aucune pstfeQ do ohalour

S) bulleacutecart do tescfeffatuso srQl8t4pound S la eondeneaeioa eolt6 nOfllicoablo

74

4) Lambiance se trouve a la tempeacuterature de 0degC

Comme preacuteceacutedemment (sect 42) la combustion seffectue selon la reacuteaction chimique

C + 15 Oj + 564 Nj - COi + 05 Oj bull 564 Nj + P

ou P repreacutesente le pouvoir calorifique du carbone auquel correspond la chaleur effectivement deacutegageacutee

Comme preacuteceacutedemment nous avons encore

- pouvoir calorifique du carbone P - 395500 Watkg

- exorgie du combustible E - 411200 kJatkg

- tempeacuterature adiabatlque de comshybustion 1S58C

- exergie des gaz da combustion laquo 1558C Egt - 269282 kJ

On obtient finalement la parte dexerla par irreacuteversibishyliteacute da la combustion gt

Ei - E s - 141918 kJ

iumlEEiiuml8poundiumli6iiipoundS_acircS_ii_IcircS80 micircocircsicircocircn^ccedilacirciumlocircrifiumlgucircecirc

Lan caracteacuteristiques du cycle da Him sont i

p - 140 bar j t - S40C t condensation a 0C

En labsence da parte au geacuteneacuterateur da vapeur las gaz sont supposeacutee refroidis jusquagrave OC la chaleur util vaut donc Q bull Pgt

Choqua kilogramme deau reccediloit dans le geacuteneacuterateur de vapeur

q bull h - h bull 3432 - 0 - 3432 RJkg ^ a o

OoO la production speacutecifique ltc-t-d par atkg da carbone conoomraO) da vapeur i

n - 0 laquo q - 395500 i 3432 raquo 1152 kgatkg da C La turbina eacutetant supposeacutee parfaite et la deacutetante Otant pourshy

suivie jusqut la tempeacuterature ambiantraquo la travail oiumlfoctuucirc M ooru

rtiurraquo 21

eacutegal i 1exergie de la vapeur viva E

N bull n t ( h a - h o ) - ta raquo) a o bull IIS2 ((3432 - 0) - 2732 (6531 - 0)) = 189819 Matkg de C

La parte par i r r eacute v e r s i b i l i t eacute do la trontsalooioB cucirclorlritjuo oot Ogsie fi la dlSiumleacuteroaeo antre i oxergio acircao qaa o l oaarglo do la vapeur gt

7S

E 269282 - 189819 = 79463 kjatkg de C

sectiiecirc2_S5E9SiumliSiumliumlecirc Actif - oxorgie du combustible 411200 kJ 100 tt Paosif - irrecircversibilitS do la combustion 141918 kJ 345 laquo

- irreacuteversibiliteacute de lagrave transmission 7 94 63 kJ 193 tt - travail produit i 189819 kJ 462 laquo

Rendement exergocirctlquo = Rendement thermique =

W 462 ft 480 Q

S12 Cycle S roaurchauffe

Lo proccaouo de combuotion eot resta le mucircma que preacuteceacutedemment on a donc oncoro

- exergio du combuctlblo - OKOrglo doo qaa ucirc 1SSSdegC - irrUcircvorolbilitO do la combuotion

Ei = 411200 kJ E deg 269282 IcJ

l E - E 2 = 101918 kJ

Lo cyclo do baoo eot idantiqua au pracirccQdont Il y a cependant on pluo ano roaurchouffo ucirc 30 bar juoquUcirc 540degC lt2ig 2 2 )

On ducirctaraino Q laido acircoo tabloo ou du diograjuso do Kol-lior los Otato do vopour rolo-tifo ouraquo pointa coractOrlotiquao du cyclo On an ducircduit loo on-tholpioo ot ontropleo puis Sinaloant loo oaorgioo corroo-pondantoo cachant quo lo proshyduction opQcifiquo do vapour oot t

deg Q [ ( h Q - h o ) ( h x - h t ) ]

PiGiuro 22

= 39S300 t [ ( 3 0 3 2 - 0) bull

(33413 - 2 9 8 9 ) ]

Q 9 9 1 S tsgot l tg acirc o C

Otafc A i hbdquo 3432 k J k O 0 Q deg 0 3 3 1 fcJRhg

B o = bdquo o o 163373 t U o t icirc t g do C

- 0 4 o t I

- ucirctucircfc i

- oea t Q

39S9j o lt= GS31i B = n - deg i

h = 35lt18j o deg 3ltl7j Gj

Sraquo a 2087 i o^ o 73lt37j G^

raquoo

= U 9 4 4 9

bull= 152573

a Q

76

Les deacutetentes eacutetant reacuteversibles le travail produit H est eacutegal 1 la somme des chutes dexergie relatives aux deacutetentes isentro-plques AI et LB

Eigt W - (E -

- (163373 - 119449)

( E i V 1152572 0) 196496 kj

La perte par irreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique est eacutegale 3 la difference entre lexergie des gaz et le travail produit

E a - W = 269282 - 196496 - 72786 JcJatkg de C

SiiicircC_SIumlSpoundSEacutepoundi3BS Actif - exergie du combustible 411200 kj 100 t Passif - irreacuteversibiliteacute de la combustion 141918 kj 345

- irreacuteversibiliteacute de la transmission 72786 kj 177 raquo - travail produit 196496 kj 478

Rendement exergeacutetique raquo W t E bullgt 478 Rendement thermique raquo W 0 laquo 497 raquo

513 Cycle 1 soutirage continu

Mccedilh2Bff5ge_de_l^eau_d^allmentation

Fljurraquo 21

Le cycle comporte une pre- mleacutere deacutetente AJ puis une seshyconde deacutetente JS a laquelle est associeacute un soutirage de vapeur utiliseacute pour le reacutechauffage de leau dalimentation (fit 23)

Pour pouvoir poursuivre le refroidissement des gas en deccedilagrave de la tempeacuterature dentreacutee de leau dans la chaudiegravere 11 est neacutecessaire dutiliser un reacutechaufshyfeur dair

La pression de soutirage eacutetant de 11 bar leau dalimenshytation entre 1 la tempeacuterature de saturation correspondante soit 184C Il laquoensuit que dans le csa dun reacutechauffeur dair preacuteshysentant une efficaciteacute da 100 t lea gas se refroidissent do 181degC laquo 0C

Pour les gas t la tempeacuterature de 100C on a gt

- lenthslpie i H bullraquo 1 laquo 3811 bull 05 laquo 2954 bull i60 laquo 2919 deg 21720 M

- lentropie i S raquo 1 laquo 1183 0S raquo 9046 bull S64 bull 9090 deg laquo764kJK

- lexergie t B (21720 - 0) - 2732 (0764 - 0) = 3240 ttf

Par un calcul analogue on obtient les enthalpies entropies et exergies des gaz pour des tempeacuteratures espaceacutees de 100degC en 100C ces reacutesultats sont Indiqueacutes au tableau 9

TABLEAU 9

ENTHALPIESENTROPIES ET EXERGIES DES GAZ

t(degC) HOsJ) SIkJK) EicircfcJ) t(degC) H(kJ) SltkJK) E(kJ)

100 21720 6764 3 40 1000 242500 3627 143410 200 43970 1205 11060 1100 269300 3830 164700 300 66790 1641 21960 1200 296500 4020 J86700 400 90250 2019 3S0B0 1300 323900 4200 209200

soo 114300 2353 50020 1400 351500 4370 232000 600 139000 2652 66540 1500 379000 4531 255000 700 164200 2926 84260 1600 407600 4684 280000

eoo 189950 3177 103150 1700 435200 4830 303000 900 216000 3410 122840 1800 463400 4970 3Iuml7600

Lexergle des gaz a la tempeacuterature de 184C se calcule par Interpolation 1 partir du tableau 9 on obtient ainsi

Ebdquo - 9809 kJ f

Lef f icac i teacute du reacutechauffeur dair eacutetant do 100 raquo on peut conshysideacuterer que leacutechange calori f ique entre l e s gaz e t l a i r e s t reacutevershys i b l e I l s ensuit qua l exerg le dea gaz da combustion pound 184degC s o i t E es t Inteacutegralement transfeacutereacutee 1 l a i r comburant

iumlpoundiumlIumlIumlEifeiiumlipoundS_poundS_lsect-Ccedilombiisecti2D La chaleur deacutegageacutee dans la foyer e s t eacutegale 1 la chalour proshy

duite par la combustion augmenteacutee de la chaleur ceacutedeacutee par loo gaz au reacutechauffeur da ir s o i t i P bull (H - B ) - 395500 bull (40410 - 0) - 435910 kJatkq de C

X O

l enthalnle Hf de ces gas aa deacuteduisant du tableau 9 pour la tempeacuteshyrature de 184C

La chaleur deacutegagea dans la foyer ae retrouve finalement cous la forma denthalple des gaz de combustion La tespSraturo odiaba-tlque de combustion qui en reacutesulta laquoat alors deacutedulto doo onthalpioo donneacutees au tableau 9 laquo l i a e s t da 17030 Lcxargle corroopoittaito dea gaz de combustion aa deacuteduit du mecircme tableau o l l o vaut Sraquo bull 30173 Uatfcccedil de C

La parte par i r r eacute v e r s i b i l i t eacute do la ceabuotlon oot ucircgolo ucirc la eoassfi de l axergie du ceabustlblo ot do lonorglucirc acirca l a i r occlushyrent diminueacutee do leBergio doo gas de cecampuotlon Eraquo i ltE B) - 8 raquo (OU300 9003) - Icirc03730 = U7271 tUatampg do C

8SbSiEsect82-S9ESacirc2S Conoidocircrons vm kilcgron^o fio oopour oo trouveras ucirc l ucirc t o t 3

loaturG) CQJtucirce68irioO pair Ha ps-ooolsraquo pt copytraquo l o fcc^yucircroftura e^ gui

laquolU UVJIJJU- U- v-y J -i ijiliU^^jXjj^j^

78

r i

yraquo vy

S gt

_ A

va subir une deacutetente isentioplque jusquagrave la pression du condenseur (fig 24)

Au cours de cette deacutetente seront effectueacutes des soutirages successifs en nombre infini Le deuxiegraveme soutirage seffectue sous une pression Infeacuterieure acirc p mais ne diffeacuterant de celle-ci que dune quantiteacute infiniment petite La quantiteacute de chaleur eacuteleacutementaire pour reacutechauffer leau de K a X est fournie par la condensation de la vapeur preacuteleveacutee au premier soutirage (en J ) De mocircme la quantiteacute de chaleur eacuteleacutementaire neacutecessaire pour reacutechauffer leau de Kj acirc K est fournie par la conshydensation de la vapeur pieacuteleveacutee au deuxiegraveme soutirage (en J i ) et ainsi de suita

Leacutetude du cycle comportant rieur 2laquo u n e i n f l n i t e a soutirages oucceo-

sifs cest-a-dlre un soutirage continu laquoentra que le rendaient dun tel cycle est eacutegal 1 celui dun cycle de Carnot fonctionnant antra las tempeacuteratureraquo T et T (cfchapitra 7 ) soit deg

n c - J - T o T k

Par conseacutequent la cycla OBJBO danraquo lequel le recircchampuffago OR aot assureacute par un soutirage continu ast eacutequivalent au cycle do Carnot PKJBP auquel la source chaudo fournit en KJ la chaleur nocirccoa-oaire bull la vaporisation

La production speacutecifique de vapeur ast raquo

n - 0 laquo lth a - h k) raquo 395500 i (3432 - 7B1) raquo 1492 hgotkg do C

On a pour leacutetat Initial A t

h raquo 3432 kjkg i bull - 6531 kJKkg S - ne = 245841 luatkg lt3o C

En consideacuterant le deacutetenta iosntroplque AJ on obtient foci-Icasnt i

o bull= 6S31 kJKkccedil | B a 2771 bjbg gt 8 deg no 4 deg 147220 tUathg 3 3 3 3 ucirc o c

La travail effectua lors ltSo la ducirctenta AJ vaut i

B = B a bull B = 243041 - 147220 o 98821 hjothg do C

io travail oecircfectuO lorro ampo la acircdtonto J0 vaut on procircnant on ccnoiacircacircsafcion lo coat is-ago cesfcina (cyclo Sa Carnot eacutequivalant) lt

B raquo deg a Jh-Braquo ) - - 2 = 5002 (3771-701) ^ifcfV deg S18490 Woft 5 h EJ o a gt 2 bo acirco e

AkjJLUiUi -V^~VSaSissRi

79

On obtient finalement le travail produit globalement

W - W + H laquo 98621 + 119490 = 218111 kjatkg de C

La perte par irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique est eacute-gale a lexergie des gaz Ei diminueacutee du travail produit W et de lexergie des gaz E a lentreacutee du reacutechauffeur dair

Eraquo - W - E- 303738 - 218111 - 9809 raquo 75818 kJatkg de C

sectiiS0SiumlSpound9fpoundi3SS Actif - exergie du combustible

- exergie du comburant Passif - irreacuteversibiliteacute de la combustion

- irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail produit - exergie ceacutedeacutee au comburant

Rendement exergeacutetique - W E bull=gt 530 Rendement thermique gt W P bull S5l I

411200 kJ 977tt 9809 kJ 23raquo

11727 kJ 2794 75818 kJ 18 OS

218111 kJ 51 8laquo 9809 kJ 230

S14 Cycle a soutirage unique

iumlpoundEEacuteYpoundEieumliiipound_poundipound S_2_pound2HpoundiE59icirc t cycle ccaporte un sraquo lrega unique 1 la pression de 11 bar

Las caracteacuteristiques du eye Jtant inchangeacutees on peut reprendre certains reacutesultats obtenus preceacutedeanent (flg 23) t

- consommation speacutecifique n - 1492 kgraquotkg de C

bull - 6531 kJKttg $ E - 245841 kJatkg do C - h a - 3432 kJAo t - 2771 - gt - 1785 - t

- 6531

- 6531

J Ej - 147220 -

Si lon deacutesigne par a la fraction du deacutebit de vapeur qui pourshysuit aa deacutetanta jusquagrave la prasslon du condenseur on obtient par lo bilan calorifique du soutirage t

i k 2771

3 deg 781

2771 0718

La deacutetento eacutetant isantropiqua la travail pout oo caicircculosr

raquo u l t raquo HI) a (SB - Eicirc e t - s y

bull= (243301 - 107220) 071S (107220 - 0)

= 204325 kJatgr do C

Par comparaison avoc la travail produit donc lo eao du ooutl-raccedilo continu on obtlont lo porto dosorgio pas lirrucircvoirolbilitucirc do iocircchongo coloirlflquo qui ofrbcto lo ooutirogo unlquo oolt t

B - B o 21G111 - 200323 deg 4J700 poundUatampg acirco C

BO

c-oTOje preacuteceacutedemment (sect S I 3gt la perte par l r r eacute v e r s i b t l - t ecirc de l a combustion s eacute l egraveve i 117271 kj a tkg de C

La perte par Irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique gaz-vapeur est eacutegale a lexergie des gaz Ej diminueacutee des trois termes suivants

- le travail produit (W~) - la perte par irreacuteversibiliteacute au soutirage (W - W) - lexergie des gax a lentreacutee du reacutechnuffeur dair (E )

On constate aiseacutement que la perte par Irreacuteversibiliteacute calorishyfique gai-vapeur est identique a celle qui a eacuteteacute calculeacutee dans le cas du soutirage continu elle vaut donc 75816 kJatkg de C

Actif - exergie du combustible - exergie du comburant

Passif gt - I rreacutevers ib i l i t eacute de la cœbus t lon - Irreacuteversibiliteacute de la transmission - irreacuteversibiliteacute au soutirage - travail produit - exergie ceacutedeacutee au comburant

Rendement exergeacutetlque Rendement thermique

M W

E P

bull 497 raquo 517 laquo

411200 KJ 977 9809 kJ 23 laquo

117271 JcJ 279 7S818 kJ 180 13786 JcJ 33 t

20432S kJ 485 t 9809 kJ 23 1

S15 Comparaison des bilans exergeacutetlque

La reacutecapitulation des bilans exergeacutetlques est preacutesenteacutee au tableau 10 Le cas du cycle 8 resurchauffe et soutirage unique na pas eacuteteacute deacuteveloppeacute on en trouvera neacuteanmoins les reacutesultats dans la colonne E du tableau preacuteciteacute Pour ce cas E on a conserveacute les conshyditions de la resurchauffe du cas B mais la pression de soutirage est ici ds 6 bar

TABLEAU 10 - BILANS BXERGETigUES

A B C D Z

Irreacutevde la combustion (raquo) 345 345 279 279 279

Irreacutevde leacutechange gai-vapeur (raquo) 193 177 180 180 173

Travail produit (laquo) 462 478 518 485 493

Irreacutevde 1eacutechange au soutirage (laquo) - - - 33 33

Exergie transfeacutereacutee au i laquoAuront (Il - - 23 23 23

Rendement exergeacutetlque (t) 463 478 530 497 509

Rendement thermique (t) 480 laquo97 551 917 529

A i cycle de Hlrn D D cycle B ooutlraga unlquo

B i cycle t roeurchauffe

C s eycla 1 ootsUrage contint

B laquo cycle aoutl

t tregraves rcgx) u

turenau alquo

i$Q OS a

81

Lanalyse des bilans exergeacutetiques preacutesenteacutes au tableau 10 conduit S tirer lea conclusionraquo suivantes

1) Compte tenu des hypothegraveses simplificatrices adopteacutees le bilan thermique du cycle de Hirn fait apparaicirctre une perte calorifique unique repreacutesenteacutee par la chaleur rejeteacutee acirc lambiance par linshytermeacutediaire du conu^nseur soit

Q_ - 1 - a - l - 480 - 520 o tn

En revanche du point de vue exergeacutetique 11 ny a aucune perte au condenseur mais bien au cours de la combustion et de- leacutechanshyge calorifique gaz-vapeur Ces deux processus sont en effet le siegravege dirreacuteversibiliteacutes Importantes

2) La resurchauffe reacuteduit lirreacuteversibiliteacute de leacutechange gaz-vapeur en effet la tempeacuterature moyenne inteacutegreacutee de la vapeur est augshymenteacutee (cf chapitre 7)

3) Le soutirage reacuteduit lirreacuteversibiliteacute de la combustion parce que la tempeacuterature adlabatique de combustion eut augmenteacutee sous leffet du reacutechauffage de lair Dautre part le relegravevement de la tempeacuterature de combustion tend a accroicirctre lirreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique mais la suppression de leacutechange calorifique a basse tempeacuterature qui reacutesulte de lintervention du soutirage entraicircne -iie augmentation de la tempeacuterature moyenne inteacutegreacutee de la vapeur ce qui conduit acirc une reacuteduction compensashytoire de lirreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique Leffet global de cas influences en sens contraires se traduit par une diminution appreacuteciable de lIrreacuteversibiliteacute de la comshybustion associeacutee a un leacutegegravere diminution de la perte par irreacuteshyversibiliteacute de la transmission

4) Le soutirage unique introduit une Irreacuteversibiliteacute relative a leacutechange calorifique affeacuterent

St Cette derniegravere irreacuteversibiliteacute disparaicirct dans la cas du soutishyrage continu en pratiqua on se rapproche de ce cas Ideacuteal par lutilisation de soutirages multiples eacutetages

6) Le soutirage diminue la partie de leacutechange calorifique gaz-vapeur qui correspond au domaine de tempeacuteratures Infeacuterieures Par ailleurs la resurchauffe renforce la partie de cet eacutechange qui correspond au domaine des tempeacuteratures supeacuterieures Ces deux proceacutedeacuteii apparaissent deacutes lors cossue deux moyens compleacutemenshytaires de reacuteduire lIrreacuteversibiliteacute de leacutechange avec la source chaude Il sensuit qua leurs effets preacutesentant un caractegravere cushymulatif ce qui expliqua linteacuterecirct da leur combinaison

T) Le cas du cycle bull resurchauffe et a soutirage unlquo appelle una remarque Importante En effet le point J (fig 25) sa trouve dans le domaine de la vapeur surchauffeacutee ce qui entrains una doubla conseacutequence La premiegravere conseacutequence aet 1existence dune deacutesurchauffa da la vapeur soutireacutee avant se condensation ce dont la parte par irreacuteversibiliteacute da leacutechange calorifique au Boutiraga doit eacutevidemment tent eaarpte ta seconde conseacutequence aet lt3ue la travail du eycle da Carnet eorraoBondant ou ooutirogo

liiii - ^ f E = 3 laquo a

trade 5 I D 1 III

- j ^ ^

^^^ai

kll

III IN

^ ^ ^ K ^ Ecirc

=

_ ^ S ^ Euml 3

^ ^^S^BB

^=^^B

=

mdash trade

ad

-=m -

bull-^mmss^mms

Jet

T A J

S J

r T-laquo

82

continu pris comme reference dolt Ecirctre calculeacute en bull basant non plus sur la tempeacuterature de saturation de la vapeur soutireacutee mais bien sur la trai (sect 112) relative au refroidissement JK (decircsurchauffe et condensation)

2)

3)

52 CYCLES REELS A Vitrei

521 Cycle simple La reacutealisation du cycle impose

un certain nombre de contraintes Figum 25 et de limitations qui sont S loshy

rigine de pertes dexergie nouvelles En ce qui concerne le cycle simple qui deacuterive directement du cycle de Kirn eacutetudieacute preacuteceacutedemment (sect 511) nous sommes ameneacutes a prendre en consideacuteration les modifications suivantes

1) Le refroidissement des gaz eat limiteacute 120degC ce qui repreacutesente la tempeacuterature des gaz t la chemineacutee du geacuteneacuterateur de vapeur La tempeacuterature de condensation est supeacuterieure a la tempeacuterature da lambiance La pression da condensation est en effet fixeacutee a 004 bar ea qui correspond t une tempeacuterature da saturation do 290C

Les reacutesistances passives qui affectent principalement leacutecoushylement da la vapeur dans la turbins engendrent una irreacuteversibishyliteacute da la deacutetante Le rendement isentropique de la deacutetento qui tient compte de ces pertes est ici de 85 I

Bxergle_des_gaz_t_la_ccedilhemlneacutee

Ayant adopteacute une tempeacuterature da 120C a la chemineacutee noua nouo proposons da deacuteterminer lenthalpie correspondante dea gaz Comao la nature du combustible et la valeur de lexcegraves dalr sont ldentlquoo I collas des caa theacuteoriques (S 51) noua pouvons encore utllioor le tableau 9 qui noua donne pour les gaz da combustion lontholpio lontrople at laxargie calculeacuteeraquo da 100c an ICOC Coot oinoi quo noue obtenons par Interpolation pour la tempeacuterature) do 120degC prucircciteacutee laccroissement danthalpia qui correspond 0 la porto co-leslflqua i 1 chemineacutee i

H ut - Ho deg 26172 feJffitfeg de C

En proceacutedant dune maniegravere analogue nouo obtenons par alllouro la parte dQxergla dos gaz fi la choainOo gt

Bg o (Du - H 0) - To (Siso - Soraquo a 4803 Uatkg do C

Icirc5E2iuml9SSMicirciiipoundSecirc2lQSS5agravegSEcircl9S Sjonoigio lt3u ccabua4A6gtiumlo 006 coca prOcOacircorsan Bi deg 011200

Woecircfcg acirco e ha fcc~-acirciroftoiro oacircampobafciqiao acirco escacircuolaquoton Otont oncoiro

Ii

Jvya

1 - bull

83

de 1558degC (sect 5ll) lexergie correspondante des gaz est Ei bull 269282 kj Dougrave encore la perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la combustion E - E - 141918 kJatkg de C

ipoundEiiumlSESieumliiipoundf-acircS_i5_poundESSS5iSiumli2S_pound2i2poundifi3SS La chaleur utile des gaz est eacutegale au pouvoir calorifique du

combustible (P - 39SS00 kJatkg de C) diminueacutee de la perte calorishyfique a la chemineacutee (H l l ( - H

0 - 395500 f 26172 - 369328 kj

La chaleur fournie 1 leau pour ramener le condensacirct liquide satureacute a 290C (h bull 1214 kJkg et s c - 0422S kjKkg) a

leacutetat de vapeur surchauffeacutee (140 bar et 5400 est eacutegale a (fig26)

q - h - h - 3432 - 121 laquo 3311 kJkg a c

Dougrave la production speacutecifique de vapeur

n bull 0 q - 1115 kgat kg de C

Lexergie de la vapeur laquoeacutecrit

E - n K h - h ) - T U - a il v a o o a o

bull 1115 [(3432 - 0) - 2732 (6531 - 0] - 183721 kJatkg de C

Lexergie Et dea gas 11S58C sa deacutecompose an trois termeraquo I laquoavoir lexergie da la vapeur vive lexergie des gaz la chemineacutee et la perte dexergie dua I lIrreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique gas-vapeur laquelle sobtient par diffeacuterence lt

(El - Ej) - E v - (269282 - 4805) - 183721 raquo 80756 kj

poundpoundIcircvpoundSicircegraveicircicircicircEcirc-acirc3_sS-4SpoundS3EumlSSIcirc_B9poundpoundSacirciiuml2SpoundSicirc9SS-S9QdSSS5pound bull Conae on peut la veacuterifier sur le diagrauna da Molllar il corshy

respond a leacutetat a situ bullbull fin da deacutetente lsentropique lenthalple de la vapeur h - 1967 kJkg Compte tenu du rendement isentropique de la turbine (n bull 85 ) on obtient en fin de la deacutetente reacuteelle gt

fe^ - 2187 kJlaquo i x^ - 08492 t s b gt bull 7261 kjKkg

OoO le travail produit par la turbina i

W o n (ha - hj^) - IISS (3432 - 3187) bull 138817 kJatkg do C

En fin da deacutetente la vapeur posseacuteda encore leKerglo gt

B c - n [(raquobdquo - h 0) - T 0 ( V - a e )

bull 1115 1(218 - 0) - 2732 (7261 -0)1 = 22667 Uatltg do C

Cetta axergle que possegravede encore la vapeur lechappcaont de la turbina repreacutesenta la porta dexergie au eondanoeuir

Par allieurraquo la porta dexergie pat irricircv irsiMHtO do la 66-tenta est eacutegala t la diffeacuterence antre U s esccies assistais ofc Gamp~

^aSLiraquo^

n a i e de la v a p e - r z i r - rv -Se i j t r a v a i l prcdLii t

(E - E ) - W bull 133~2 - 26Ccedil) v c 138817 = 2223 kJ ampzltz de C

B

Figure 26

5ii52_SiumlSE2ficirci9yS

Actif - exergie du combustible Passif - Irreacuteversibiliteacute de la combustion

- irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail produit - irreacuteversibiliteacute de la deacutetente - perte dexergie au condenseur - perte dexergie a la chemineacutee

Rendement exergeacutetlque bull W E raquo 338 t Rendement thermique bull W P -351 t

411200 kJ 100 t 141916 kJ 34 5 raquo 60756 kJ 19 6 1 138817 kJ 33 8 1 22237 kJ 5 4 t 22667 kJ 5- 5 t 4805 kJ 1 2 t

522 Cycle a soutirage et a resurchauffe

Le cycle que nous consideacuterons agrave preacutesent conserve les caracti-ristlques du cycle eacutetudieacute au paragraphe preacuteceacutedent Il comporte ceshypendant en plus une resurchauffe effectueacutee sous la pression de 30 bar jusquagrave la tempeacuterature de 540degC en outre il possegravede un soushytirage i la pression de 6 bar Dailleurs le reacutechauffage de leau dalimentation jusquagrave t - 1588degC (tempeacuterature de saturation pour 6 bar) oblige I relever la tempeacuterature atteinte par les gaz i le sortie de la chaudiegravere Compte tenu des exigences de leacutechange cashylorifique nous admettrons que les gaz quittent 1eacuteconomlseur 1 la tempeacuterature de 250C Toutefois grace A lemploi dun rSchauffeur dair on conservera une tempeacuterature de 120C a la chemineacutee

En nousreacutefeacuterant au cycle eacutetudieacute au paragraphe 521 nous pouvons y reprendre les reacutesultats suivants qui restent valables ici

- exergie du combustible E =bull 411200 kjatkg de C

- enthalplo des gai 1 120degC H raquo 26172 kJatkg de C

exorgie des gaz 1 120c (chemineacutee) E laquobull 4805 kJatkg Je C

85

poundsectEb5jpoundfaS_EumlS_il2iiuml On a calculeacute preacuteceacutedemment que 1enthalple des gaz eacutetait

H 120 bull 26172 kJ a la tempeacuterature de 120degC On obtient dailleurs par interpolation dans le tableau 9 une enthalple H J So = 55380 kJ i 25QdegC La diffeacuterence entre ces deux enthalpies soit 29206 kJ repreacutesente la chaleur ceacutedeacutee a lair comburant lors du preacutechauffage ou bien encore 1enthalple de lair preacutechauffeacute puisque son enthalshyple initiale est nulle

Calculons les enthalpies des 714 kmol dair comburant (cf tableau 20) - a 100degC H - 2915 laquo 714 - 20813 kJ - S 200degC H - 5861 714 - 41848 kJ

Par interpolation on en deacuteduit que la tempeacuterature de lair preacuteshychauffeacute est de 1399degC

LA table des entropies donne pour lair

- 1 100C 9060 x 714 bull 6469 kJX

- a 200C 1605 laquo 714 bull 1146 kJK

Dougrave par Interpolation on obtient pour la tempeacuterature de 1399C

S itt - S Q raquo 8460 kJKatkg de C

On obtient finalement lexergie de lair preacutechauffeacute

Ealr deg ( Hraquo V - T o t s V

bull 29208 - 2732 6460 gt 6094 kjatkg de C

En se reacutefeacuterant au tableau 9 on obtient par Interpolation les exergies des get a 2S0C et a 120C on en deacuteduit lexergie ceacutedeacutee per les gaz au reacutechauffeur dair i

SE - 16S10 - 4805 raquo 11705 kjatkg de C

En (in de compte on obtient la perte dexergie par irreacutevershysibiliteacute de leacutechange calorifique au reacutechauffeur dair en sous- trayant lexergie de lair preacutechauffeacute de lexergie quo les gai y ont ceacutedeacutee aolt gt

laquo Hraquo laquolaquoraquolaquo - laquo kJotkg de C gaz air

iraquopoundxiumlJpoundSi6ii4S-SS-licirc_S9SpoundmSi22 v

Lair preacutechauffeacute a 1399C posseacuteda une enthalpio de 39208 kJ qui vient laquoajouter su pouvoir calorifique d combuotible (F gt 395S00 kJ) Par sulto la chaleur deacutegageacutee par la combuotion est de i

39SS00 bull 29208 = laquo24708 kJatkg do C

SI lon admet que cette chaleur a exclusivement servi fi acircchaufter les gagt de combustion ceux-ci sont porteacutes 8 la teœpeacuteiraturo adiaba-tlque de combustion La valeur de cette teapeacuteratusa se calcula pas interpolation dans la tableau 9 oils aeacuteleacutevo ainsi 8 Icirc66SdegC texergle cerraapondanta des gas da ceobuetlon sobtient acirco la aacircso

rsrt-i1raquoiiVf

JsU

86

maniegravere elle vaut donc pour 1661degC E t bull 294030 kjatkg de C

La perte par Irreacuteversibiliteacute de la combustion est eacutegale a la somme des exergies du combustible et de lair preacutechauffeacute diminueacutee de lexergle des gaz a 1661C soit

Ei + E a i r - E - 411200 + 6094 - 294030 raquo 123264 kjatkg de C

Etude_de_la_deacutetente

La cycle eacutetudieacute est repreacutesenteacute sur le diagramme entroplgue acirc la figure 27 Mous adopterons pour chacune des trois deacutetentes parshytielle AI W et JB un rendement isentropique eacutegal a 85

Dans ces conditions on peut calculeacutee en utilisant loa tables thermodynamiques de la vapeur deau ou plus simplement a laide du diagramme de Mollier les enshythalpies las entropies et partant laa exergies de la vapeur aux diffeacuterents pointa caracteacuteristiques du cycle Il vient ainsi i

- h raquo 3432 kJkgaa - 6531 kJKkg

bull r bull 1648 kJkg

- h

rl|urlaquo 27 Y

3055 k J A g j s 1 laquo 6644 kJKkg 1240 kJkg 3S46 kJkgiraquo1

153raquo kJkg 3123 kjkgs 1080 kJAg

1 - 7

347 kJKkg

477 kJKko

h^- 2383 kJkgi a ^ - 7908 kJKkg a b 2225 kJko - h C

1214 kjkgi raquo c lt raquo 0422S kJKkgi a e gt

h^raquo 6704 kjkgi s^- 1931 kJKkg e^

5973 kJkg

1424 kJkg

Deacuteterminons tout dabord la production speacutecifique da vapeur n cest-s-dire la noabra da kg da vapeur produite par la combustion da 1 atke da carbone i

- chaleur Utile i Q raquo raquo - H f i - 393500 - 26172 - 369328 kJ

- chaleur fournie bull 1 kg da vapeur s

q - lth - hfcgt bull (hx - h 4) - (3432 - 6704) + (3546 - 3053)

raquo 3253 kJkg

dougrave n Q i q - 1135 kgatkg de C

Deacuteterminons ensuite la fraction a du dtblt de vopaur qui conshytinua la (SI tan ta aprta la aoutiragai par la bilan calorlgiquo do eo soutirage on obtient s

87

V h 3123 - 6704 _ h - h 3123 - )2icirc4 deg lt 8 1 7 1

3 c

On obtient finalement le travail effectueacute par la turbine

- pour la deacutetente AI W - r (h - h| - 1135 (3432 - 3055)

- 42789 kJ

- pour la deacutetente LJ i M raquo n (hj - h ) - 1135 (3546 - 3123)

bull 48010 kj

- pour la deacutetente JB s W - an (h - h) bull 08171 113S

(3123 - 2383) - 68628 kJ dougrave au total W - W + W + w - 159427 kjatkg de C

On obtientraquo dautre part la parte dexerqie par lrreacuteveralbl-llteacute de la datante

- pour la deacutetente AI UcircE laquobull n (aa - a1) - W

- 1135 (1648 - 1240) - 42789 - 3519 kJ ou 76 de la chute dexergie

disponible

- pour la datante LJlaquo i al - n (ax - a ) -

bull 1135 (1539 - 1080) - 48010 bull 4086 kJ ou 78 I da la chuta dexergie

diaponlbla

- pour la datante JBi ol- an (e - a^j - V raquo 08171 laquo 1135 (1080 - 2225) - 68(28

bull 10897 kJ ou 137 da la chuta dexergie

diaponlbla

dougrave au total i al - A bull il bull UcircE - 18502 kjatxg da C ou

104 t da 1Q aoaate det uutea dexargla diaponlbla

La condanaatlon de la vapeur ayant lieu aoua una tempeacuterature supeacuterieure ( calla da lasbianca 11 an reacutesulte la parta dexargla au condanoaur aelt t

cond 0 n - b deg 1 7 1 1 1 3ltS 2225 bull 20633 kj

La parta par Irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique et ooutl-rage est eacuteglaquole t lexergl de la vapeur regm fin da deacutetonte LJ dioi-nuacircs daa teraae suivante a

- lo travail produit loiraquo da la dtltanta JB laquooit Ndeg

a

la perte par irreacuteversibiliteacute correspondante scit LE

la perte dexer~ie au condenseur soit E ccrd

lexergie de leau calimentation preacutechauffeacutee scit re

On obtient ainsi la perte par irr e vers iliteuml au so--rae

n e - r e scat bull ccnd

= 1135 laquo 1080 - 68628 - 10897 - 2C635 - 113 t H 2 4

= 6256 kJatkccedil de C

La perte par irreacuteversibiliteacute de la ttarsrissicr calorifique au soutirage peut erccre ecirctre deacutetermineacutee par -ne autre voie dail leurs dune porteacutee plus geacuteneacuterale Il sagit er effet dun eacutechange calorifique dont la perte dexergie est eacutegale acirc la diffeacuterence entre lexergie ceacutedeacutee par la condensation de la vapeur satureacutee et lexergie reccedilue par leau reacutechauffeacutee soit

iE sout

n[ (1 - a) (e 3 ) ) )

Il convient de signaler que le reacutesultat obtenu de cette mashyniegravere preacutesente pour le problegraveme traiteacute un petit eacutecart par rapport au reacutesultat obtenu par la premiegravere meacutethode Cet eacutecart est imputable acirc certaines hypothegraveses simplificatrices essentiellement lassimishylation de la courbe deacutechauffement isobare de leau 1 la courbe de saturation Lapplication de cette seconde meacutethode conduit fishynalement 1 faire passer dans le bilan eacutenergeacutetique la perte dexshyergie au soutira- de 15 1 16 raquo

jpoundSYSpound5iEgraveiiipound-5iuml-i5-poundpound5GicircSiiuml2i2D la perte par Irreacuteversibiliteacute de la transmission sobtient en

soustrayant de lexergie E des gaz de combustion a 1661degC les termos suivants

- le travail produit - la perte par irreacuteversibiliteacute de la deacutetente - la perte par Irreacuteversibiliteacute au soutirage - la porte dexergie au condenseur - loxergle des gaz sortant de leacuteconomlseur it 2500

ou 11 vient

94030 - 159427 18502 - 6256 - 2Ucirc635

Blian^ exergeacutetigue

Actif - exergie du combustible - exergie du comburant

Passif - irreacuteversibiliteacute de la combustion - irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail produit - irrucircvorolbllltO do la dOtonte

0 = 72 700 kJatkg do C

411200 kJ 985 laquo 6094 kJ 15 t

123264 kJ 295 laquo 72700 kJ 174 laquo

159427 kJ 382 6

18502 kJ 44 ltk

69

6256 kj 1 5 laquo 20635 kj 4 9 4 6094 kj 1 S laquo 5611 kj 1 3 laquo 4805 kj 1 2

- Irreacuteversibiliteacute au soutirage - perte dexorgie au condenseur - exergle fournie au comburant - irreacuteversibiliteacute au reacutechauffeur dair - perte dexergle S la chemineacutee

Rendement exergecirctique - W Egt - 388 raquo Rendement thermique - W Q bull 403 i

523 Conclusions

Leacutetude du cycle theacuteorique a fait apparaicirctre deux Irreacuteversibishyliteacutes fondamentales dont lune affecte la combustion et dont lautre affecte leacutechange calorifique S la chaudiegravere Lorsquon passe 1 lanalyse du cycle reacuteel on doit prendre en consideacuteration da noushyvelles Irreacuteversibiliteacutes qui concernent notamment la deacutetente le soushytirage eacuteventuel le condenseur et enfin le rejet des fumeacutees dans latmosphegravere

La deacutetente de la vapeur dans la turbina aat accompagneacutee de pertea dexergle qui reacutesultant du frottement da ca flulda contra les organes da la machina at da la turbulence qui reacutegna au aein de leacuteshycoulement Ceat la raison pour laquelle la travail produit par la turbine aat Infeacuterieur 1 la diffeacuterence dexarglesda la vapeur exisshytant entra ladmission et leacutechappement da celle-ci Cet eacutecart reshypreacutesenta du resta la perte dexergle affeacuterente

La parte dexergle au condenseur provient de la chute da tempeacuteshyrature axlatant entra la tempeacuterature de condensation et la tempeacuterashyture ambiante On constate qua cette perte dexergle de lordre de S t est faible Ella le serait dailleurs encore davantage ai lon avait adopteacute una tempeacuterature da 1SC par example plua conforma au climat moyen da nos reacutegions

h moins da disposer dun geacuteneacuterateur da vapeur dune surface deacutechange infinie ea qui ast eacutevidemment exclu en pratique on ne peut eapeacuterer eacutepuiser toute la chaleur disponible dans laa gas da combustion Dailleurs la danger da corrosion par las produits doxydation du soufra an preacutesence daau condenseacutee fait renoncer I la rechercha da tempeacuteratures tregraves basses I la chemineacute Ceci justifia la choix dune tempeacuterature de 120C an cet endroit Il sensuit une perte calorifique qui pour lexemple eacutetudieacute seacutelegraveve raquo ( raquol cepenshydant le faible niveau da tempeacuterature en cauaa expliqua qua la parte exergecirctique corraapondante neat que d 12 ( 521)

One tempeacuterature relativement basse a la chamlnOe requiert araquo geacuteneacuteral notamment sil y a des soutirages la recours ( un rOchauf-_ feur dair associeacute t la chaudiegravere Pour assurer cot eacutechangour du type gai-gas une compaciteacute satisfaisante on aat obligeacute dadopter bullm eacutecart relativement grand entre lea tesipeacuteraturaa aoyennes doe doua fluides Il en reacutesulta une porte par lrreacutevorslbllltC de 13 0 (S lt-3J)

t impossibiliteacute ds reacuteallootr prmtlquecant un soutirage continu oblige 1 recouritr au soutirage clasalqua Il on reacutesulta uno pointa

90

dexergie due a lirreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique entre la vapeur soutireacutee qui se condense a tempeacuterature constante et le conshydensacirct qui est progressivement reacutechauffeacute Cette irreacuteversibiliteacute thermique avait- deacutejl eacuteteacute analyseacutee dans leacutetude du cycle theacuteorique et nous en avions deacutejagrave conclu que cette irreacuteversibiliteacute pouvait ecirctre reacuteduite par laugmentation du nombre des soutirages

La resurchauffe est au mecircme titre que les soutirages^ un proshyceacutedeacute dameacutelioration du rendement thermique de linstallation cest dailleurs par ces proceacutedeacutes que celui-ci est passeacute de 35j t a 403 raquo dans les deux exemples dapplication preacuteceacutedents cependant la resurchauffe permet en outre de profiter de 1avantagedune pression de vapeur vive eacuteleveacutee sans toutefois subir les inconveacuteshynients inheacuterents a une humiditeacute excessive de la vapeur en fin de deacutetente Il sensuit notamment une conservation du bon rendement de la turbine en fin de deacutetente ce qui va notamment dans le sens de la lutte contre les irreacuteversibiliteacutes qui est finalement iobjecshytif essentiel de la conception des processus thermiques et des cycles

Dans lanalyse qui preacutecegravede nous avons supposeacute que la combusshytion seffectuait dune miniegravere adiabatique et que les gaz eacutetalent ensuite soumis 1 leacutechange calorifique avec le fluide moteur Cette deacutemarche essentiellement theacuteorique preacutesente les avantages suishyvants bull

1) La tempeacuterature du foyer eat deacutefinie sans ambiguiumlteacute

2) La conception du geacuteneacuterateur de vapeur ninfluence en rlerrle bilan exargeacutetique

J) Las irreacuteversibiliteacutes de la combustion et da la transmission aont traiteacutees seacutepareacutement

4) Les Influenccedilas dea resurchauffe at soutirage sur les Irreacuteversishybiliteacutes preacuteciteacutees peuvent ecirctre clairement analyseacutees

Cependant la reacutealiteacute laquoat selon las cas plus ou moins eacuteloishygneacutee da cette situation theacuteorique particuliegraverement dans les chaushydiegraveres fi rayonnement ougrave la rayonnement da la flamme est absorbeacute par laa Ocrans vaporisateurs du foyer Il sensuit un redistribushytion de la pert dexargle antra la combustion et la transmission calorifique mais 11 raate que lensemble de cas deux composantes cest-laquo-dlre an deacutefinitive lraquo parte dexorglo egrave haute tempeacuterature reata Inchangeacute lanalysa deacutetailleacute da cotte porta dcxergla glo-bala doit alora ecirctre traiteacutee caa par cas an suivant notaonont les eacutevolutlona da la tempeacuterature des gai et da celle du fluids notour telles quelles reacutesultent da la conception particuliegravere du gOnacircro-teur de vapeur

En reacutesumeacute dana ce qui preacutecegravede nouo nous aoooas limltOs pour dos raisons de clarteacute et de concision acirc analyser un cycle forto-nant simplifie le nombre da ttoutirage eacutetant notaectant reacuteduit ucirc luniteacute Toutefois on trouvera in fins ici Annexas I et 3) la bilan eiierccedilOtique dacirctallleacute dune contralo thariaiqua do 700 NW

91

53 CYCLES BINAIRES 531 Geacuteneacuteraliteacutes

Sur le diagramme repreacutesenteacute a la figure 28 on a porteacute la quantiteacute de chaleur en abscisse et la tempeacuterature en ordonneacutee-Lobliqugravee SO y repreacutesente le refroidissement des gaz au cours de leacutechange calorifique tandis que la ligne OWVA repreacutesente leacutechauf-fement de leau sa vaporisation ainsi que la surchauffe de la vapeur Lirreacuteversibiliteacute de cet eacutechanqe eacutetant une fonction croisshysante de la diffeacuterence dordonneacutees entre les deux courbes il apparaicirct que le palier de vaporisation joue un rocircle reacutefaste en ce qui concerne cette irreacuteversibiliteacute Ce point avait du reste deacutejagrave eacuteteacute mis en eacutevidence dans un preacuteceacutedent chapitre (sect 232) On peut chercher A reacuteduire la perte dexergie correspondante en ayant recours ai cycle binaire qui dans la version la plus ancienne associe au cycle S vapeur deau un cycle 3 vapeur de mercure dont la chaleur libeacutereacutee par la condensation servira a produire la vaposhyrisation de leau Leacutechauffement du mercure et sa vaporisation eacutetant repreacutesenteacutes par le traceacute WXY sur le diagramme de la figure 29

Xf 1Y M

V

[e

a Figure 29

la combinaison de ce traceacute avec celui qui correspond i 1eacutechaufshyfegraverent de loau (OM) et 1 la surchauffe de la vapeur deau (VA) annonce une reacuteduction de lIrreacuteversibiliteacute relative i la transmisshysion calorifique entre la gaz et les deux fluides moteurs cest ce que nous nous proposons de veacuterifier quantitativement

S 32 Etude du cycle binaire

Ccedilalccedilul_du_travccedilil

Le cycle de Him effectueacute par la vapeur deau est repreacutesenteacute par le traceacute OWVABO (fig 29) le cycle de Ranklne amp vapeur de irer-curo qui lui est associeacute correspond au traceacute WXYiw

Coouae preacuteceacutedemment nous supposons pour leau que la condenshysation seffectue 1 la tempeacuterature de 0degc ot que la vapeur vive est ourchduffeacutee s SlaquoampC En revancha la proceacutedeacute neacutetant pleinement officoce que dans lQ ceo dun poller do voporiootion eacutetondu nous linttorons la pression do vaporisation de loau A 40 bar Dono coo conditions la taop3returo de saturation sera do 250degC co qui fixa

Figure 28

i

92

dans lhypothegravese dun eacutechange calorifique reacuteversible la tempeacuterashyture de condensation de la vapeur de mercure acirc cette laquoterne valeur il en reacutesulte alors- une pression de condensation de 098 bar (1 ata) pour ce fluide

La pression de vaporisation du mercure est fixeacutee par la conshydition selon laqjelle le point X qui caracteacuterise leacutetat de liquide satureacute (mercure) se trouve sur la courbe de refroidissement des gaz car la courbe deacutechauffement ne peut eacutevidemment recouper cette courbe Comme on le veacuterifiera la pression de 785 bar (8 ata) sashytisfait 1 cette condition

Pour le mercure A leacutetat de saturation on a [S]

p bull 785 bar t - 496C V - 6946 kjkg h = 3609 kjkg s - 01440 kJKkg s - 05230 fcJKfcccedil

p bull 0098 bar t laquo 2S0c h bull 3454 kJkg h = 3337 kjkg s - 00892 kjkg s - 06615 kJKkccedil

Pour la vapeur deau a leacutetat de saturation on a

j - 40 bar t - JSOC- h - 1087 kJkccedil h = 2B00 kjkg s raquo 2796 kJKkg s - 6068 kJXkccedil

Pour la deacutetente isentropique YZ du mercure on calcule facileshyment la valeur de lenthalpie finale soit h - 2613 kjkg

L4 chaleur ceacutedeacutee par la condensation du mercure est

h - h bull 2613 - 3454 - 2268 kjkg

Par suite la vaporisation dun kilogramme deau requiert lushytilisation dans le second cycle dune masse de mercure eacutegale a

1 = (h- - h- ) (h - h ) v w MO w Hg

bull (2800 - 1087) 2268 laquo 7553 kgHgkccedilH20

Deacuteterminons les quantiteacutes de chaleur ceacutedeacutees par les ccedila au cours Js diffeacuterentes phases en les rapportant au kg deau

- laquochauffement de leau (h - h ) - 108 - 0 - 1087 kj kaHIicirc w deg H20

- surchauffe de la vapeur (h - h ) raquo 3516 - 2800 raquo 36 k_- kgH2 3 H20

- bulleehouf fement et vaporisation du mercure

1 ih - h I = 7553 raquo 13609 - 34541 - 2165 kj kaK20 y B Hg

3ougrave pour lensemble des deux cycles

ltg = 1087 bull 736 bull 2465 deg 4288 kJttgH20

S3

Le quotient de la chaleur disponible dans le combustiblepar cette chaleur q donne la production speacutecifique de vapeur deau

m raquo 395500 4268 raquo 9223 kgatkg de C

Dapregraves ce qui preacutecegravede le pourcentage de la chaleur disposhynible q consacreacute a 1eacutechauffement de leau est eacutegal acirc

(h - h ) q - 1087 4288 = 2S3 t w deg H20

ce qui fixe labscisse du point W sur le diagramme (fig 28) son ordonneacutee eacutetant donneacutee par la tempeacuterature de saturation de leau agrave la pression de 40 bar soit 250degC

Le pourcentage de la chaleur disponible utiliseacute par 1eacutechaufshyfegraverent de leau et celui du mercure est eacutegal egrave

v deg H20 x w Hg

= 1(1087 - 0) bull (6946 - 3454) raquo 7553] 4288 = 315 S

ce qui fixe labscisse du point X dont lordonneacutee est donneacutee par la tempeacuterature de saturation du mercure pour la pression de ~85 bar soit 496degC

Lordonneacutee du point S eacutetant eacutegale acirc 1556C (tempeacuterature adia-batique de combustion)et son abscisse eacutegale agrave q on veacuterifie aiseacute-xent que le point X se situe pratiquement sraquor la droite OS candis que le point W lui est infeacuterieur La condition ds non recoupement de la courbe de refroidissement des gaz par les courbes deacutechauf-fement des fluides moteurs est donc veacuterifieacutee avec une approximation satisfaisante

Le travail du cycle de Rarkine effectueacute par le mercure vaut

Kbdquo - ml I(h - h ) - T (s - S )] Hg y w w y w H g

raquo 9223 gt 7553 [(3609 - 3454) - 5232 (0523c - 00892raquo

- 69240 kj

Le travail du cycle de Hirn effectueacute par leau vaut

laquobdquogtbdquo m I (h - h ) - T (s - s gt ] K20 a o o a o H 2 0

- bullgt 9233 1(3536 - 0) - 2732 (7205 bull 0 ] laquo 144579 kj

Le travail de deacutetente total vaut

K laquo K bull W laquo 69240 - 144579 = 213819 kj atkg de C

ipoundpoundySpound3ibiiAE_do_Vltccedilha^ge ccedilalorlf iguo Comme prlaquocOdo0mont (g 5 1 1 ) l oxorgio dSa gai do combustion

9lt

est de 269282 kJ pour la tempeacuterature adiabatique de combustion de 1556degC La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la combustion est encore eacutegale agrave 141918 kjatkg de C

La perte dexergie par Irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique entre dune part les gaz dautre part leau et le mercure sobshytiendra en soustrayant le travail de deacutetente total de lexergie des gaz soit

E - W - 269282 - 213819 raquo 55463 kJatkg de C

sectiiS5_sectiumlsectpound2poundiSSS Actif - exergie du combustible Passif - irreacuteversibiliteacute de la combustion

- irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail de deacutetente (eau) - travail de deacutetente (mercure)

Rendement exergeacutetique W Ei raquo 520 Rendement thermique H P bull 541 raquo

533 Conclusions

Nous avons eacutetudieacute au paragraphe 511 le cycle de Hirn S vapeur deau utilisant les mecircmes conditions de combustion et de condensation que le cycle binaire eacutetudieacute ci-dessus Nous constatons ainsi que lorsquon passe du cycle de Hirn au cycle binaire les rendements tant thermique quexergeacutetique augmentent de faccedilon remarquable amp savoir de 480 raquo a 541 I pour le premier et de 462 agrave 520 peur le second

Une telle ameacutelioration reacutesulte essentiellement de la diminushytion (de 193 agrave 135 t) de la perte par irreacuteversibiliteacute de la transshymission En effet dans le cas du cycle binaire la preacutesence dun palier de vaporisation amp haute tempeacuterature entraicircne un relegravevement important de la tempeacuterature moyenne inteacutegreacutee relative a lensemble des deux fluides moteurs Le cycle binaire apparaicirct ainsi au mecircme titre que les soutirages et les resurchauffes comme constituant un proceacutedeacute permettant de reacuteduire lirreacuteversibiliteacute de la transmission

On notera que le travail produit Far la vapeur deau dans le cucle binaire est sensiblement reacuteduit parce quon a adopteacute pour le cycle a vapeur deau correspondant une pression de vaporisation peu eacuteleveacutee Cependant cette diminution est tregraves largement compenseacutee par lemportant travail produit par la vapeur de mercure

Si le cycle binaire mercure-eau a eacuteteacute abandonneacute apregraves quelques rares applications aux Etats-Unis cest en raison des progreacutes reshymarquables qui ont permis aux cycles a vapeur deau classiques datteindre des rendements nets qui sont actuellement de lordre de 40 4 (sur PCI) et qui pour les pressions de vapeur vive actuelshylement utiliseacutees conduisent agrave des paliers de vaporisation trop peu eacutetendus pour sadapter efficacement S la combinaison doo doux cyclaa

Le meilleur cycle aeacuterait celui pour loquol leacutechange calorifique avoc la source chaudo ao ferait ucirc uno toopSraturo constants et trOo

411200 kJ 100 raquo 141918 kJ 345 55463 kJ 13S 144579 kJ 352 69240 kJ 166 raquo

95

eacuteleveacutee En fin de compte on en reviendrait ainsi au cycle de Car- not poundbull

En conseacutequence il faudiait disposer dun fluide moteur pos- bull seacutedant un large palier de vaporisation pour une tempeacuterature maxi- Ccedil maie du cycle Un tel fluide existe sous lespegravece du soufre dont laJ tempeacuterature de saturation est par exemple de 7S0degC pour la pression de 24 bar Cependant comme ce fluide est inutilisable aux faibles bull tempeacuteratures le cycle 3 vapeur de soufre constituerait alois un y cycle a haute tempeacuterature auquel serait associeacute un cycle agrave basse Js tempeacuterature fonctionnant amp la vapeur deau Bien que le cycle woj soufre-eau nait encore jamais eacuteteacute reacutealiseacute 11 fait actuellement gt lobjet de recherches et selon ses proiroteuis il pourrait attein- j( dre un rendement de 55 [27] ff

Lorsque dans des conditions climatiques particuliegraveres on dis-raquo pose deau de refroidissement tregraves froide il est avantageux pour - le rendement de prolonger la deacutetente de la vapeur aussi loin que possible Toutefois eu eacutegard aux tregraves grands volumes massiques de la vapeur deacutetendue on se heurte J la limitation de la section deacute- - bull chappement de la turbine Cette difficulteacute pourrait ecirctre eacuteludeacutee par) lutilisation dun cycl de queue effectueacute par un fluide bien t adapteacute aux tempeacuteratures voisines de la tempeacuterature ambiante tel iuml que notamment lammoniac (28) Dans ces conditions la chaleur neacute- ^ cessaire agrave leacutechauffement et principalement a la vaporisation de V 1ammoniacest fournie par la condensation de la vapeur deau dans V le cycle de tecircte associeacute la tempeacuterature de cette condensation ayant par ailleurs eacuteteacute releveacutee a une valeur judicieusement choisie Toutefois la reacuteduction de la perte dexergie au condenseur rendue possible par ladjonction du cycle 1 vapeur dammoniac se fait au bull prix dun eacutechange calorifique Intermeacutediaire qui constitue lui-mecircme une source dirreacuteversibiliteacute thermique Cependant 1raquo perte dexershygie correspondant amp cet eacutechange est peu importante en raison des conditions tregraves favorables a leacutechange calorifique a savoir deux fluides a tempeacuterature constante et dexcellents coefficients de transmission par convection (condensation et vaporisation) ce qui bull permet en fin de compte dutiliser une tregraves faible diffeacuterence de 1 tempeacuteratures

On peut sa demender si le choix de la tempeacuterature de coupure t^ cest-a-dire le niveau de tempeacuterature auquel correspond leacuteshychange calorifique entre leraquo deux fluides moteurs est indiffeacuterent Pour reacutepondre i cette question 11 faut se reporter au paragraphe 221 od lon a montreacute que pour une valeur donneacutee de la diffeacuterence 4e tempeacuteratures correspondant a leacutechange conducto-convoctif la chute dexergie est approximativement Inversement proportionnelbull agrave (ougrave T = t bull 273) Il sensuit que lorsque la tempeacuterature Ce

coupure seacutelegraveve il y a diminution de la porte dexergie relative S leacutechange calorifique mercure-eau

Dugraveno le cas ideacuteal ougrave leacutecart do tempeacuterature de lSchango caloshyrifique mercure-eau tend vero slaquoro coot-O-dlro dans la cas do la rdvorolbllltO la cyclo binaire ose Oqulvalont au cyclo unlquo

96

OWXYZABO parcouru par un seul et mecircme fluide la deacutetente serait alors diviseacutee en deux parties seacutepareacutees par une surchauffe intermeacuteshydiaire

54-CYCLE AVEC DOUBLE PRESSION DE VAPEUR VIVE

541 Geacuteneacuteraliteacutes Pour eacutetudier le cycle avec double pression de vapeur vive

nous consideacuterons une application classique de ce proceacutedeacute a savoir celle qui concerne les centrales nucleacuteaires dont lereacuteacteur est refroidi par un fluide caloporteur gazeux (filiegravere Magnox deacutevelopshypeacutee en Grande-Bretagne) raquo

Au paragraphe 5 nous avons eacutetudieacute le cycle reacuteel de la censhytrale thermique acirc vapeur toutefois fortement simplifieacute de maniegravere 3 assurer la clarteacute ainsi que la concision de lexposeacute Cest dans la mecircme perspective que nous deacutevelopperons ci-apreacutesi leacutetude du cycle reacuteel mais simplifieacute de la centrale c01dbury appartenant a la filiegravere preacuteciteacutee [19bls]

542 Etude du cycle simple

Le reacuteacteur nucleacuteaire est refroidi par du dloxyde de carbone sous pression Sachant que la tempeacuterature de luranium meacutetallique utiliseacute ne peut deacutepasser 660C (point de transformation du meacutetal) on est conduit 1 limiter la tempeacuterature de ce gaz caloporteur 1 412C compte tenu des exigences de leacutechange calorifique Par ailleurs pour le deacutebit optimal de gaz la tempeacuterature infeacuterieure de celui-ci a eacuteteacute fixeacutee 1 24SC Par conseacutequent la chaleur fournie par le reacuteacteur I chaque kilomole de dloxyde de carbone seacutecrit (cf tableau 20) i

Q - Htraquo - H - 17899 - 10046 - 7853 kJ

La fission nucleacuteaire permet ^atteindre des tempeacuteratures exshytrecircmement eacuteleveacutees en cas dexplosion nucleacuteaire par exemple on peut en conclure que lexergle du combustible nucleacuteaire est pratishyquement eacutegale A la quantiteacute de chaleur quil deacutegage soit Ici

Z - 785J kJ Lors de son eacutechauffement de 245C I 412c l e dloxyde de car-

bono a reccedilu l exergle i ETj = ( H i - Hraquo ) - T ltS i - S i )

- raquo 17899 - 10046) - 2732 raquo (3896 - 2566) = 4219 tcJ

La perte dexorgie au reacuteacteur est eacutegala fl lexergle du com-buotlble nucleacuteaire diminueacutee de 1eacutenergie reccedilue par le gaz

Ei - E lt= 7853 - 4219 = 3634 kJ

La pression do vapour vive est liaitSQ par la condition do rocircucirclloor un flchango calorifique sugfiioaiKaant oiumlricaco ontro la gas

97

caloporteur et le fluide moteur Nous veacuterifierons ci-dessous que pour une pression de vapeur eacutegale agrave50 bar le pincement de tempeacuteshyrature TM (fig 30) qui se situe au deacutebut du palier de vaporisashytion est de lordre dune cinquantaine de degreacutes

Preacutecisonstout dabord que la vapeur vive est satureacutee agrave la pression de 50 bar et que la condensation seffectue sous la pression de 004 bar ougrave lon a

- a 50 bar

h = 1154 kJkg s - 2912 kJKkg h - 27 94 kjkg s raquo 5973 kJKkg

Tigure 30

Il vient ainsi

a 004 bar et t _ sat h bull 1214 kJkg h - 2554 kjkg

290degC (condensation)

- 04225 kJKkg bull - 8475 kJKkg

la production speacutecifique de vapeur (fig 31)

2 mdash 2 7 9 4 M 2 1 4 2 V ^ 1 h - h da C02

T

bull

T

bull t OLI-

- le bilan calorifique de leacutechange relatif 1 la vaporisation qui donne

) H H (ha - h

Figurraquo 31

iB99 - 294 (2794 - 1154) - 13077 kJ

- dougrave par interpolation dans la table des enthalpies du C02 la tempeacuterature t - 3115C valeur qui deacutepasse de 476C la tempeacuterashyture de saturation de la vapeur vive et qui est donc acceptable

Pour la cycle a vapeur consideacutereacute (flg 31) et pour un rendement lsentroplque do deacutetante laquogai 1 85 t on calcule facilement leacutetat de la vapeur ucirc la sortia de la turbine il vient ainsi

8 - 6 465 kJXkg o t^ - 1947 M k g a t

Le t r a v a i l produ i t par l a t u r b i n e s eacute c r i t i

M bull n l h deg sect - hj^) - 2 94 raquo (2794 - 1947) = 2490 kJ

L e x e r g i a de l a vapeur v i v e vaut

E = n t ( h h v lt laquo - a - - o raquo

= 2 94 ( (2794 - 0) - 273 2 (5 973 - 0 ) ] raquo 3417 kJ

La p e r t e d e x e r g l e au condensour e s t eacute g a l a fi l e i i o r g i o do l a vapour deacute tendue s o i t i

E c o n d deg n V - h V T_ l t degv

deg 3 8 0 tUBlt37 = 0 = 2 7 3 3 (S 003 - 0) ] = 331 4 ftj

98

7853 kJ 100 3634 kJ 463 802 kJ 102 laquo

2490 kJ 317 396 kJ 50 raquo 531 kJ 66 laquo 317 t

La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la deacutetente est eacutegale a la diffeacuterence entre les exergles initiale et finale de la deacutetente diminueacutee du travail de la turbine

(E - E ) - W - (3417 - 5314) - 2490 = 3956 kJ i v cono

La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de leacutechange gaz-vapeur est eacutegale a lexergie reccedilue pai le gaz caloporteur diminueacutee des trois termes suivants le travail de la turbine lirreacuteversibiliteacute de lagrave deacutetente la perte dexergie au condenseur Il vient ainsi

4219 - (2490 + 3956 + Si4) bull 802 kJ

5ilecircS_Ecirc5sectiuml9EcircEumll3ueuml Actif - exergle du combustible nucleacuteaire Passif - irreacuteversibiliteacute au reacuteacteur

- irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail de la turbine - irreacuteversibiliteacute de la deacutetente - perte dexergie au condenseur

Rendements thermique et exergeacutetique

543 Cycle agrave double pression de vapeur vive

On a vu preacuteceacutedemment que la neacutecessiteacute dassurer un eacutecart de tempeacuterature suffisant entre le gai et la vapeur entraicircnait une lishymitation de la pression de vapeur vive preacutejudiciable au rendement du cycle Leffet neacutefaste de cette contrainte peut ecirctre atteacutenueacute comme nous allons la veacuterifier par la recours au cycle a double pression de vapeur vive

En nous Inspirant des caracteacuteristiques de la centrale nucleacuteaire de Oldbury (19 bis] nous adoptons pour la partie a basse pression (BP) une pression de vapeur vive de 50 bar et pour la partie a haute pression (HP) une pression de vapeur vive de 100 bar la pression de condensation eacutetant de 004 bar Pour simplifier nous supposons encore quil ny a pas de surchauffa

Le cycle ayant seul eacuteteacute modifieacute nous aurons encore comme au paragraphe preacuteceacutedent pour 1 Jcmol de COraquo t

- lo chaleur deacutegageacutee par le reacuteacteur i 0 raquo 7853 kJ - lexergie du combustible nucleacuteaire i E raquo 7853 kJ - lexergie fournie au gas caloporteur i E = 4219 kj - la perte dexergie au reacuteacteur t S - E raquo 3634 kJ

Le cycle BP est Identique au cycle unique eacutetudieacute au paragraphe 5laquo2 En ce qui concerna le cycle HP on a

- fl 100 bar laquot t raquo 3110C i h = H08 kJkg o = 3360 kJKkg h = Icirc728 - S = 5620 -

lopooons-noue oncoro entra leo pointe T ot M (fig 32) uno dif-SOjromco do torapeacuteffaturreg amp uno cinquontaina do dogrfio at ducirctonainono lo fraction y du acircOble total gui parcourarc lo cycle HP en Qdoptont ontro loo polnto 0 ot H un Ocart do tcapflroturo du mfco ordro do

99

grandeur On ob t i en t a i n s i la production speacutec i shyfique de vapeur ( f ig 33)

(h )y h - h a

7853

bull ( 1 - y )

icirc y Figure 32

am

( 2 7 2 8 - 1 2 1 4 ) laquo 0 6 2 4 + ( 2 7 9 4 - 1 2 1 4 ) laquo lt 1 - 0 6 2 4 )

raquo 2 984

en ayant adopteacute y = 0624 en premiegravere approshyximation

Le bilan calorifique de leacutechange corresshypondant au refroidissement du gaz entre les points D (t - 412degC) et S seacutecrit si lon se fixe en 5 une tempeacuterature eacutegale a la

Figure 33

H

9 M S

- H dougrave y n(h-h)

HP

tempeacuterature de saturation (HP) augmerteacutee de 50degC soit t raquo 311 + 50

Hd _ s bull y bull ( h 17899 - 15440

2984 raquo (2728 bull 1408)

- 361C

- h gt H P

raquo 0 634

ce qui confirme la valeur y bull 0624 supputeacutee

Le bilan calorifique de leacutechange correspondant au refroidisshysement du gaz entre las points S et T seacutecrit

dougrave H

H H t

- 15440

t(l-y) (h--h) BP

( h Kp- hBP ]

2984 [(l-0624)laquo(2794-1154)+0624 (1408-1154)]

- 13127 kJ

DoO par Interpolation dans la table des enthalpies du dloxyde de carbone on trouve t - 312SC ce qui correspond a un eacutecart de tempeacuterature acirc t J 1 2 S _ bdquo 3 9 4 e 6 c

par rapport ucirc la tempeacuterature de saturation (BP)j nous admattrono quo cet eacutecart de tempeacuterature satisfait a la condition imposeo

En adoptant pour las deacutetentes un rendement iaantroplqua de 83 0 on calcula aiseacutement les enthalpies et ontroploe finales

h f l = 1847 kJkg raquoz deg 6135 kJKkg

h b = 1947 kJkg et et 8 deg 6466 kJKkg

D

Lo travail produit globalement eot Qgal Q i

H = n y[(h a-h r) bull (1-y) (h-^)] a 29Bltl = t0(S2ltraquo(3728-18laquo7)(l-0623)raquo(27Si-19lt)7) ] = 2391 M

100

Calculons ensuite les exergies de la vapeur en deacutebut et en fin de chacune des deux deacutetentes

E bullraquo ny[(h -h )-T (s - s ) ] (avec h = s = 0) e e o o e o o o

= 29840624lt(2728-2732laquoS620) = 2221 kJ

bullE-f= ny[(h f-h o)-T o( f l f-s o)J

= 2984-0624raquo(1847-2732laquo6135gt raquo 3183 kJ

E a - n(l-y)((ha-ho)-To(sa-so)J (avec i-y raquo 0376)

- 29B4raquo0376raquo(2794-27325973) - 1304 kj

laquobdquo- n(l-y)[(h b-h o)-T ots b l- S o)]

raquo 2984laquo0(376x(1947-2732laquo6466) raquo 2025 kJ

La perte au condenseur est eacutegale acirc la somme des exergies en fin des deux deacutetentes

Econd Ef Eb 3 l 8 3 2 0 2 lt 5 5 2 1 k J

La perte par irreacuteversibiliteacute des deacutetentes est eacutegale a la somma des exerglao de vapeur vive HP et BP diminueacutee du travail proshyduit globalement et de la perte au condenseur

E + E - M - E deg 2221 bull 1304 - 2591 - 521 - 413 kJ e a cond

La perte par irreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique gaz-vapeur est eacutegale S lexergie des gaz El diminueacutee des trois tonnes suivants le travail produit la perte par irreacuteversibiliteacute deo dotantes la perte dexergle au condenseur

4219 - (2591 + 413 + 521) - 694 kJ

Eumlii22i32pound9sectpoundi2i2 Apctlf i - oaorgio du combustible nucleacuteaire t 7853 kJ Pooolf i - Irreacuteversibiliteacute au reacuteacteur t 3634 kJ

- irreacuteversibiliteacute de la transmission t 694 kJ - travail do la turbine gt 2591 kJ - Irreacuteversibiliteacute des deacutetentes t 413 kJ - porte d exorcjle au condenseur 521 kJ

Rondcmonto thermique ot oxorgStique i 2591

544 Conclusions

La conporoloon du cyclo oimplo ot du cyclo ucirc doubla prooolon do vapour vivo montro quo lo rondomont thorraiquo (ou anargOtlquo) poooo acirco 317 S dano lo prouiior caa Q 330 0 dano lo oocond Cotto oaOliorotion rucircoulto oaoantlollonont acircuno reacuteduction da lirrOvoroi-

100 t 4 6 3 raquo

8 8 t 3 3 0 6

5 3 0 6 6 laquo

853 o 3 3 00

101

biliteacute de la transmission gaz-vapeur qui passe dans les mecircires conshyditions de 102 S 88 raquo En effet le recours acirc la vaporisation bleacutetageacutee conduit S une augmentation de la tmi relative acirc la vashypeur ce qui va eacutevidemment dans le sens dune reacuteduction de lirrecirc-

versibiliteacute thermique correspondante Par ailleurs on retrouve ici une application typique du proceacutedeacute de reacuteduction de lirreacuteversibiliteacute de leacutechange avec vaporisation sous pressions multiples qui avait

eacuteteacute eacutetudieacute au paragraphe 232

Le cycle 3 double (ou multiple) pression de vapeur vive consshytitue un proceacutedeacute dameacutelioration du rendement du cycle au meacuteve titre qe les resurchauffes et les soutirages Mais le recours acirc ce pro-jeacutedeacute ne 3e justifie que lorsque la ligne de refroidissement du gaz chaud est 3 la fois limiteacutee en tempeacuterature initiale et assez inclishyneacutee Nous rencontrerons dailleurs plus loin une autre application typique de ce proceacutedeacute agrave propos des cycles combineacute gaz-vapeur (sect 623)

Dans leacutetude qui preacutecegravede on a supposeacute pour simplifier que la vapeur vive eacutetait satureacutee Cette eacutetude pourrait ecirctre eacutetendue au cas de la surchauffe ce qui reacuteduirait quelque peu lirreacuteversibiliteacute de leacutechange thermique gaz-vapeur mais sans modifier sensiblement la comparaison des deux caa

La reacutealisation du cycle i double pression de vapeur vive imshyplique une modification par rapport i leacutetude du cycle qui preacutecegravede

(fig 34) En effet la vapeur produite a 100 bar est dabord deacutetendue dans le corps HP de la turbine puis apregraves une eacutelimination de la phase liquide la vapeur ainsi obtenue vient sajouter S la vapeur vive produite i SO bar de sorte que cest la totaliteacute du deacutebit de vapeur qui poursuit la deacutetente dans la corps Bp de la turbine Cette conception preacutesente un double avantage dune part elle permet lutilisation dune turbine unique de lautre elle eacutevite un humiditeacute excessive de la vapeur en fin de la deacutetente de la vapeur produite t 100 bar moyennant lInterposition dun stcheux de vapeur entre les corps HP et BP

Lanalyse exergeacutetlqu du cycle 1 double pression de vapeur vive noua a conduit eacutetudier la conception des centrales nucleacuteaires de la filiegravere MASNOX De mecircme les centrales de la filiegravere PWR aujourshydhui largement reacutepandue preacutesentent certaines particulariteacutes inteacuteshyressantes qui pourraient conduire 1 une analyse analogue Si uno telle analyse ne figure pas dans le preacutesent chapitre cest parce que leacutelaboration du bilan exergeacutetlque complet dune tranche nucleacuteshyaire de 900 MW a eacuteteacute preacutesent bull lannexe 3 in fine

rieraquo 34

102

S5 CONSIDERATIONS GENERALES SUR LES CENTRALES NUCLEAIRES

Dans leacutetat actuel de la technique les reacuteacteurs nucleacuteaires sont soumis agrave une tregraves stricte limitation de tempeacuterature et ce pour des raisons diverses selcn les filiegraveres classiques consideacutereacutees On a en effet pour les deux principales dentre elles

- Pour la filiegravere MAGNOX (UK) la tempeacuterature de luranium meacutetalshylique doit rester infeacuterieure a 660degC Par ailleurs lutilisation dun fluide caloporteur gazeux (CO2) requiert des eacutecarts de temshypeacuterature assez importants pour assurer un eacutechange calorifique satisfaisant En effet 11 faut ainsi compenser dune part la faible efficaciteacute de leacutechange convectlf avec le gaz dautre part la faible capaciteacute calorifique de ce fluide caloporteur dont le deacutebit doit par ailleurs ecirctre assez limiteacute pour ne pas donner lieu a une puissance de pompage excessive En fin de compte la pression de vaporisation sera modeste sous reacuteserve du recours au cycle i double pression de vapeur vive et la temshypeacuterature de surchauffe ne deacutepassera guegravere 400degC

- Pour la filiegravere PWR la tempeacuterature maximale du fluide caloporshyteur qui est ici de leau doit ecirctre maintenue en dessous de la terpeacuterature de saturation correspondant acirc la pression sous lashyquelle cette eau circule dans le circuit primaire Pour une pressurisation a 120 bar la tempeacuterature du fluide caloporteur ne peut degraves lors atteindre 325degC Cependant on est ici favoshyriseacute par les bonnes proprieacuteteacutes thermiques de leau lesquelles confegraverent a ce fluide un coefficient de transmission par conshyvection eacuteleveacute ainsi quune grande capaciteacute thermique Dans ces conditions la vapeur vive est produite acirc leacutetat satureacute sous une pression proche de SO bar soit une tempeacuterature correspondante de 275degC

Si lon considegravere speacutecialement le cas de la filiegravere PWR qui est actuellement la plus deacuteveloppeacutee le reacuteacteur constitue une source de chaleur a tempeacuterature constante la tempeacuterature ae la matiegravere fissile pouvant itre estimeacutee grosso modo 3 3S0C

En rovanche lea gaz deacutegageacutes dans le foyer dune chaudiegravere classique constituent une source de chaleur a tempeacuterature variable cma gaz cegravedent en effet leur chaleur en se refroidissant a 1300C I 15C dons la cas ideacuteal ce qui correspond 1 une tmi de 757 K (ou 484C)

Pour comparer ces deux sources de chaleur quant a leur valeur eacutenergeacutetique on peut imaginer dutiliser la chaleur produite par chacune delles dans un cycle de Carnot la source froide eacutetant acirc la tempeacuterature t bull 15C (pour plus de deacutetails sur ce point voir le chapitre 7) On obtient ainsi les rendements 1

- pour le reacuteacteur nucleacuteaire (tdeg3S0C) n bullgt - | e = 1 - ||| = 54Q

- iJur la chaudiegravere classique (tmraquo48laquoC) 1 n - 1 - plusmnlaquo 1 - fff = 62laquo m

On constate ainsi que le rapport des tempeacuteratures ontro loo doux sources chaudacircs envisageacutees prend la valeur 623757 a 063

103

Cette vale ir ramegravene a ses veacuteritables proportions la comparaison des deux sources car ceci est bien diffeacuterent de ce qui est suggeacutereacute par la simple consideacuteration des tempeacuteratures en degreacutes Celsius du foyer (1300degC) et du combustible nucleacuteaire (3S0degC) De plu3 les rendeshyments des deux cycles de Carnot correspondants seacutelegravevent respectishyvement S 54 et 62 raquo ce qui atteacutenue encore la dispariteacute des deux sources chaudes

Ainsi se justifie leacutecart relativement faible qui existe entre les rendements thermiques nets des deux types de centrale soit 33 pour la centrale nucleacuteaire et 38 (sur PCS) pour la centrale thershymique (Annexes 2 et 3)

104

CHAPITRE 6

TURBINE A GAZ

61 CYCLES REVERSIBLES

611 Irreacuteversibiliteacute de la combustion

Nous adoptons loxyde de carbone comme combustible de la turshybine agrave gaz Le choix de ce combustible sans hydrogegravene permet dpeacute-luder certaines complications qui reacutesulteraient dune part de la dispariteacute entre les pouvoirs calorifiques supeacuterieur ou infeacuterieur dautre part de la condensation ineacutevitable de la vapeur deau aux faibles temperatures Loxyde de carbone correspond dailleurs avec une composition simplifieacutee au gaz produit par gazeacuteification du charbon proceacutedeacute prometteur qui est actuellement en cours dexpeacuterishymentation dans son association a la turbine amp gaz

Leacutequation chimique de la combustion theacuteorique de 1oxyde de carbone dans lair seacutecrit

CO bull 05 Oi + 1881 N raquo CO) + 1881 N

La chaleur deacutegageacutee par cette reacuteaction est de 283000 kJkmol CO cest le pouvoir calorifique du combustible consideacutereacute Nous avons par ailleurs deacutetermineacute (sect 141) lexergie de ce combustible laquelle est eacutegale amp 276200 kJkmol CO

La tempeacuterature maximale du cycle de la turbine a gaz est limiteacutee pour des raisons dordre technologique Cette limitation de tempeacuterashyture implique la dilution des gaz de combustion par un important exceacuteo dair Cest ainsi que pour la tempeacuterature maximale T que nous choiairorraquo eacutegale 8 900degC on calcule aiseacutement que lexcegravesdair seacutelegraveve a 278 raquo fgt

Une tollo dilution des gaz do combustion par lair nous auto-rioo a admettre par simplification que lo fluide qui eacutevoluo dano ia turbine I gaz ost assimilable acirc do loir la combustion eacutetant alors fictivement remplaceacutee par un apport do chaleur eacutequivalant

0

I I

105

Nous en arrivons ainsi a introduire la theacuteorie cyclique selon lashyquelle le cycle de la turbine S gaz est parcouru par un gaz qui re subit aucune modification chimique et ou non seulement la combusshytion mais encore le rejet de chaleur 3 lambiance sont remplaceacutes par des eacutechanges calorifiques avec deux sources respectivement a haute et agrave basse tempeacuteratures

Nous compleacuteterons encore ce modegravele par lhypothegravese du ccedilaz semi-bullparfait cest-agrave-dire obeacuteissant a leacutequation deacutetat des gaz parfaits mais dont la chaleur massique varie avec la tempeacuterature

Le cycle de la turbine A gaz (fig 35) comporte une compression AB que nous supposerons isentrcpique En adoptant un rapport de pression n Pipo3- 6 - valeur modeste mais qui sera conserveacutee dars le cas du cycle a reacutecupeacuteration - nous calculons la temshypeacuterature T en eacutecrivant que les entroshypies initiale et finale de lair aushyquel on a assimileacute le flude moteur sont eacutegales

TC dT S bull J -B- - Rln Elaquo

Figur 35 S b C -dT

+ -E 7 T T

m E Pi

la pression ambiante eacutetant Ici eacutegale a la pression de reacutefeacuterence Pi-lbar et la tempeacuterature ambiante eacutetant eacutegale a la tempeacuterature de reacutefeacuterence t - OC Il vient ainsi

Tbc_ dT T R Po

In 2) Plaquo

8314 raquo In 6 1490 kJKkmol

On en deacuteduit par interpolation dans la table des entropies de lair t b - 1835C

En fin de compression pour 183SC on calcule par la table des enthalpies la valeur H raquo 5375 kjkmol De mecircme en fin de la combustion Isobare BC on trouve pour la tempeacuterature maximale t laquo 900C lonthalple H - 28190 kjkmol Dougrave la chaleur deacutegageacutee pSr la combustion c

qi H b bull 28190 - 537S - 22815 kJkmol

Sachant que 1 kmol doxyde de carbone Libegravere 283000 kj et que 1 kmol dair reccediloit 2281S kJ on obtient le nombre m de kmol dair qui parcourt le cycle par kmol doxyde de carbone utiliseacute

m - 283000 22815 - 1240 kmol Alrkmol CO

Lexorgls du combustible rapporteacutee X 1 kmol dair sen deacuteduit

S w laquo 27laquo200 1240 bullraquo 22274 kjtaool COOUD

LU eœpresslon Stent isantropiquo l e travai l du comprossour degCC^TI flonn8 l l a u ^ u n apport acircexorglo Squlvalont au profit do l o i r

126

eacute v o l u a n t s o i t M raquo H - H laquo 5375 - J = 537 kC kmei cciicircjp o c

L e x e r g i e apporteacutee par l e combust ib le e t la conpressicr s eacute shyl egrave v e donc acirc E raquo 22274 bullbull 5375 = 27649 kJ kmol

C a l c u l o n s l e x e r g i e de l a i r au p o i n t C s o i t 3 9C0 l gtc e t c bar

T f c C dT

bull S - S_ laquo J - E - R ln 2 raquo 4-17 - 8 314 bull In i c o T p

o laquo 29 31 kJKk-iol

H - H_ laquo 28190 kjkaol c o

dougrave E i - H - H - T (S - S ) = 28190 - 2732 laquo 2981 c o o c o

bull 20046 kjkmol

On obtient finalement la perte dexltrccedilie due S lirreacuteversibishyliteacute de la combustion elle est eacutegale a la diffeacuterence entre lexshyergie apporteacutee par le combustible et la compression dune part lexergie de lair au point C de lautre

Ei - Ej - 27649 - 20046 bull 7603 kJkaol

612 Cycle ideacuteal

Pour produira le travail maximum la deacutetente isentropicie du fluide moteur doit ecirctre poursuivie jusquagrave atteindre la tempeacuterature T de lambiance en D (flg 15) Le cycle sera alors boucleacute par

une compression isotherme DA On reacutealise ainsi le cycle ideacuteal ABCDA

Pour la deacutetente isentroplque CO on peut eacutecrire

T c C dT -V C dT

~ 0 ~ pc o Praquo o

Pour t raquo 900degC laccroissement dentropie Isobare vaut c

4471 kJKknol

Pour tlaquo 0C laccroissement dentropie isobare vaut 0 t a

Pour une pression initiale p o 1 bar on laquo p 1 6 = 6 bar Par suite 11 vient pour 1Isentroplque CD

441 - 6314 laquo In 6 = 0 - 8314 bull In (pip)

dougrave p t bullgt 002772 bar ou 2772 Pa

Par leacutequation dStat on obtient lo voluoo au point D t

107

V bull vo bull I yen bull bull bull - yen bull - 8 3 1 4

2 7

X

7 ficirc f 2 - 8193 mVkmol O O Pi Praquo Pi Pi 2772

Dougrave le travail consommeacute lors de la compression isotherme DA

isoth Pigt v

d-l n ltPraquoP1gt 2772 laquo 8193 raquo In (1002772)

gt 8143 JeJkmol

On obtient finalement le travail utile qui est eacutegal au travail de deacutetente diminueacute des travaux relatifs aux compressions isentro-pique et isotherme

u c o comp isoth

bull 14672 Jcjkmol

ACTIF - exergie du combustible 22274 kJ 806 - travail de compression isentropique S37S kJ 194

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la combustion 7603 kJ 275 - travail de deacutetente 281901 - travail de comprisotherme -8143J u o K J z

Rendement exergeacutetique 14672 22274 = 659 Rendement thermique 14672 22815 raquo 643

On notera que le travail de compression isotherme a eacuteteacute con-ventionnellement porteacute au passif pour faciliter la comparaison avec le bilan exergeacutetique du cycle theacuteorique traiteacute ci-apregraves

613 Cycle theacuteorique

Le cycle ideacuteal ne se precircte pas S la reacutealisation pratique Cest pourquoi la turbine agrave gaz est en reacutealiteacute conccedilue selon le cycle theacuteshyorique dans lequel la deacutetente est limiteacutee 3 la pression pbdquo de lamshybiance le fluide moteur eacutetant en principe rameneacute agrave son eacutetat initial par un refroidissement isobare DA Le cycle theacuteorique est alors reshypreacutesenteacute en ABCOA sur le diagramme entropique (fig 35)

LA tempeacuterature t en fin de deacutetente se calcule en exprimant a

la constance de lentropie au cours de cette transformation

Td C dT pound= PIn Eo + s

p c

4471 - 8314 x n 6 = 2981 kJKkmol

108

Par la table des entropies de lair on obtient t = 4714degC et partant par la table des enthalpies or trouve pour cette temperature H raquo 1415S kJkmol

On obtient finalement le travail produit au cours de la deacutetente CD s W d f i t H

0 Hd 2 8 1 9 deg 1 4 1 5 5 = 1 4 0 3 5 k-Vknol

Lexergie E- en fin de la detente isentropiqueest eacutegale a lexergie en fin de combustion E (sect611) diminueacutee

- du travail de deacutetente E 3 laquoE 2 - W d e t - 20046 - 14035 - 6011 kjkmol

Elle repreacutesente la perte dexergie a lambiance Le travail utiltt est eacutegal a la diffeacuterence entre les travaux de deacutetente et de compression

W bull VI - W - 14035 - 5375 - 8660 kjkmol u aet comp

Bilan_exergeacutetlgue

ACTIF - exergie du combustible 22274kJ - travail de compression 5375 -

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la combustion7603 -- travail de deacutetente 14035 -- perte acirc lambiance 6011 -

Rendement exergeacutetique W E bull 3660 22274 = 389

Rendement thermique W u s e^ - 8660 22815 = 380

614 Cycle a reacutecupeacuteration

Dana le cycle theacuteorique la totaliteacute de la chaleur fournie soit H - H provenait de la combustion Il est cependant possibiumle de reacuteduire cette deacutepense de chaleur en reacutecupeacuterant la chaleur sensible disponible en fin de deacutetente on peut ainsi porter lair comprimeacute de la tempeacuterature t agrave la tempeacuterature T (fig36) e refroidissant lair deacutetendu 9e t acirc t

a m Le refroidissement eacutetant pousseacute au maximum on atteint

leacutegaliteacute T_ - TV ce qui entraicircne leacutegaliteacute T bull T n puisque la chaleur massique du gaz ne deacutepend pas de la pression Dans ces conditions le cycle a reacutecupeacuteration comporte successiveshyment

- la compression 1 sentropique Afl - leacutechauffoment isobare par reacutecupeacuteration BN - leacutechauffement isobare par combustion tic - la deacutetente isentropique jusque pbdquo CD

806 194 -

275 -508 -217 -

109

- le refroidissement isobare dans lambiance HA

En reprenant lexemple du paragraphe 613 on peut eacutecrire pour le cycle acirc reacutecupeacuteration correspondant

183SdegC n - d

471 4raquoC

H raquo H raquo 5375 kJkmol o m

Par suite on obtient

la chaleur reacutecupeacutereacutee

14155 kJkmol

H d - H H - H - 14155 - 5375 - 8780

- la chaleur fournie par la combustion H c - H n - 28190 - 14155 = 14035 kJkmol8

- la chaleur rejeteacutee amp lambiance K - H - 5375 - 0 - 5375 kJkmol Figure 36

Le nombre des kilomoles dair qui parcourt le rycle par kilomole de CO utiliseacute devient m bull Q (H - H ) - 283000 14035 - 2016 Jtmolkmol ZQ dougrave 1exergie fournie par loxyde de carbone agrave la kilomole dair

13700 kJkmol

Sachant que pour lair

bull J L c 1835degC laccroissement dentropie isobare vaut 1490 kJKkmol

- 3 t = 4714degC laccroissement dentropie isobare vaut 2981 n-

on obtient 1exergie apporteacutee agrave lair comprimeacute par la reacutecupeacuteration

icirciumliumlfc ) = n4707 bkJk8ol Sjj) - 14155 - 5375 - 2732 x (2981

Dailleurs comme la chaleur massique du gaz ne deacutepend pas de la pression 1exergie ceacutedeacutee entre D et M vaut aussi 4707 kJkmol

Lexergie qui est fournie globalementest eacutegale acirc la somme des exergles fournies par la compression par la reacutecupeacuteration et enfin par le combustible soit

Ej raquo 5375 + 4707 + 13700 raquo 23782 kJkmol

En soustrayant de E 1exergie du gaz en deacutebut de deacutetente (sect611 on obtient la perte par irreacuteversibiliteacute de la combusshytion s E x - E = 23782 - 20046 = 3736 kJkmol

no

Dailleurs en soustrayant de lexergle au point C le travail de deacutetente (sect 613) et lexergie transfeacutereacutee lors de la reacutecushypeacuteration on trouve la perte dexergle 3 lambiance 20046 - 14035 - 4707 laquo 1304 kJkmol

Enfin le travail utile reste identique agrave celui calculeacute au parashygraphe 613 soit W 8660 kJkmol

ACTIF - exergie fournie par la compression - exergie fournie par la reacutecupeacuteration - exergie du combustible

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la combustion - travail de deacutetente - exergie ceacutedeacutee lors de la reacutecupeacuteratlon4707 -- exergie perdue i lambiance

Rendement exergeacutetique Hbdquo Ebdquo - 8660 13700 - 632

5375 kJ 226raquo 4707 - 198 13700 - 576 3736 - 157 1403S - 590 4707 - 198 1304 - 55 -

Rendement thermique laquo ltHbdquo V 8660 14035 - 617

S15 Cycle combineacute gaz - vapeur

Geacuteneacuteraliteacutes

Nous avons vu quen pratique on devait renoncer 1 prolonger la deacutetente du gaz jusquagrave la tempeacuterature ambiante En revenant alors au cycle ABCDA (fig 37) on perd un travail eacutequivalent 1 laire DDA ce qui se traduit par la perte dexergle a lamshybiance Cependant cette perte peut ecirctre valoriseacutee par lassoshyciation dun cycle 1 vapeur deau au cycle a gax

Dans le cycle combineacute gai-vapeur la chaleur rejeteacutee lors du refroidissement des gaz DA ait utiliseacutee pour Cchauffer vaporiser leau et finalement surchauffer sa vapeur selon la transformation isoshybare LMNR La vapeur dont la tempeacuterature maximale est infeacuterieure I t est deacutetendue isentropiquement selon RD jusquagrave la pression de condensation qui correspond ft une tempeacuterature de saturation en principe eacutegale 1 la tempeacuterature ambiante t ltt) bull La vapeur deacutetendue est ensuit condenseacutee isothermlccediluament suivant DL Enfin 1 condensacirct est recomprimeacute jusquagrave la pression de la chaushydiegravere selon la transformation LL Hais comme 1 travail de comshypression de leau eat tregraves faible noua le neacutegligerons comme preacute-ceacutedenment ce qui revient I confondre lea points L et L

La combinaison des deux cycles sur le diagramme entroplque montre quen deacutepit de quelques diffeacuterences notables on retrouve globalement lallure du cycle 1 gai ideacuteal La deacutetente est touteshyfois scindeacutee en deux parties deacutetente CD pour le gax deacutetente RD pour la vopeur Dautrsjpart la compression isotherme du cycle ideacuteal 1 gaz est ici remplaceacute par la condensation lsutherme de la vapour associeacutee 1 la eoetpraoslon du condensacirct

Ill

liumlueumlS-4iuml-poundiumlpoundiS-pound95eumli2i

On a repreacutesenteacute sur le diagramme t - h (fig 38) la courbe de refroidissement des gaz deacutetendus Cette courbe qui serait dailshyleurs une droite si la chaleur massique du gaz eacutetait constante passe par lorigine (laccroissement denthalpie eacutetant nul pour qdegC) elle passe en outre par le point D denthalpie H = lAIS5 kJluiol pour la tempeacuterature de 4714degC jjpound Pour eacuteviter de devoir vaporiser leau sous une pression trop faible on limitera le refroidissement du gar par leau a la temshypeacuterature minimale t- laquo 100degC ce qui fixe le point L Pour reacuteduire 1irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique ertre

le gaz et leau on sefforce de rapprocher la courbe deacutechauffe-ment et de vaporisation de leau de la courbe de refroidissement du gaz Cependant les contraintes Imposeacutees par la transmission calorifique interdisent le recoupement de la courbe de refroidissement Far la courbe deacutechauffement On pourra donc admettre en consideacuterant le cas limite que le point anguleux marquant le deacutebut de la vaporishysation se trouve sur la courbe de refroidissement

En consideacuterant pour simplifier le cas ougrave il ny a pas de surchauffe de la vapeur nous deacuteterminerons la pression maximale de la vapeur vive en posant la condition suivante Pour que le deacutebut du palier de vaporisation (point M) se trouve sur la courbe de refroidissement 11 faut que la chaleur neacutecessaire a la vaporisation de leau soit eacutegale i la chaleur ceacutedeacutee par le gaz par son refroidisshysement de D en M

Calculons dabord la masse deau p vaporiseacutee par ktlomole dair eacutevoluant pour la pression de 32 bar choisie a priori - chaleur disponible H - H q - M155 - 2915 - 11240 kjknol - chaleur neacutecessaire raquo leau h - h raquo 2802 - 0 - 2802 kJkg d8ugrave p = 11240 2802 - 4011 kg deau par kmol dair

Exprimons ensuite la condition preacuteceacutedente p (h - h ) - H - H doa Hn - H - p (H - h ) - H1S5 - 4011 x (2802 - 1025) -7027 kSknoicirc r n m

T

1 y 8 e ^y acirc ff amp _ 0 h

Figure 37 Pleura 38

112

Par la table des enthalpies de lair on trouve pour cette enthalpie H une tempeacuterature du gaz eacutegale acirc 2389C ce qui est agrave peine supfneur acirc la tempeacuterature de saturation de 2374degC la pression de vaporisation de 32 bar a donc eacuteteacute bien choisie

Calculons lexergie de la vapeur en la rapportant a la masse deau p vaporiseacutee par kmol dair eacutevoluant E - p [th - h ) - T Cs - s )1 -4011 X (2802 - 0) -

bull bull 232 XL(6Icirc58 - 8 ) - 4Icirc9J kSkmol0

Puisque la deacutetecte isentropique de la vapeur se prolonge jusqu a la tempeacuterature ambiante Tbdquo lexergie E y traduit le travail reacutecushypeacutereacute au cours de la deacutetente soit w bull 44 91 kJkmol vap

La tempeacuterature du gaz ayant eacuteteacute fixeacutee laquo t - lOOC en fin de son refroidissement il en reacutesulte une perte^dexergie acirc lamshybiance cette perte est eacutegale i lexergie de lair agrave cette temshypeacuterature Eq ( Hq _ Ho _ T o ( Sq V 2 9 1 S deg 2 7 3 lt 2 x lt9deglaquodeg - 0) -439 kJkmol

En soustrayant de lexergie E- du gaz en fin de deacutetente (sect 613) le travail W bull effectueacute par la vapeur ainsi que la perte dexergie 1 lambiance on obtient la perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique gaz-vapeur E 3 W V S B En S 0 U 4 4 9 1 4 3 9 1 0 8 1 WJoaol

Le travail utile du cycle combineacute est eacutegal 1 la somma des deux travaux de deacutetent diminueacutee du travail de compression du gaz s Wu wdet wvap wcemp 1 4 0 3 5 4 9 1 5 3 7 S 1 3 1 S l Wkmol

SiiicircD-icirciumlSpound3iumli3iumlCcedil

ACTIF - exergle du combustible - exargia apporteacutee par la compression

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la combustion - travail da deacutetente du gaz - irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail de deacutetenta de la vapeur - porta daxargla da lambiance

Rendement eacutenergeacutetique j i E c - 13151 22274 - 590raquo Rendement thermique W u ltJlaquo 13151 t 2281S - 5761

62 CYCLES REELS

621 Cycle simple

Loi cycle reacuteels as distinguent dos cycles recircverolbloo princishypalement par la prise an consideacuteration da lirreacuteversibiliteacute qui of-fecto leacutevolution du fluide dane las turbosaachlnao ainsi que do 1Irreacuteversibiliteacute qui affecte laa laquochongeo da chalaur on raison do lucirccucircrt do tempeacuterature neacutecessaire Q la reacutealisation du transfert thermique

22274KJ 806 5375 - 194 7603 - 27S 14035 - 508 1081 - 39 4491 - 162 439 - 16 bull

113

jraquoe cycxe simple oe la turbine a gaz se compose des quatre transshyformations suivantes (fig 39) - la compression adiabatique reacuteelle AB - 1eacutechauffement isobare BC bull- la deacutetente adiabatique reacuteelle CD - le refroidissement isobare DA

Le cycle consideacutereacute est caracteacuteriseacute par bulli 0degC ou 2732 K T raquo 900 C ou 1173 K a c p = 1 bar p raquo 6 bar n raquo p p = 6

Les rendements Isentropiques du compresseur et de la turbine de deacutetente sont n - 085 bull

En reprenart certains reacutesultats anteacuterieurs ( sect 611 et 613) on a en consideacuterant1kmol dair

- tfa - 1835degC Hj - 5375 JsJkmol E b - 5375 kJkmol

-t - SOOC H raquo 28190 - E - 20046 -c c c

- t - 471r4degC bull H - 14155 - E - 6011 -a a c

Pour le combustible (CO) on a encore pouvoir calorifique P bull 283000 kJkmol exergie C raquo 27 62O0 kJkmol

En fin de compression reacuteelle on a H raquo H + (h^ - H Q) n bull 0 + (5375 - O) 08S bull 6324 kJJsmol

dougrave en Interpolant dans la table des enthalpies t raquo2155degC puis par la table des entropies laccroissement dentropie isoshybare eacutegal a 1694 kJkmolK

Il vient ainsi i S v - 1694 - 8314 x In 6 + Sbdquo laquo(2043 +SA kJKkmol b o o

dougrave finalement s Eb ( Hb Ho T o t Sb V ( 6 3 2 4 0 ) 2 7 3 2 x lt2deglt3 bull Sbdquo - S ) - 5766 kJtanol o o

Ei fin do la deacutetente reacuteelle on a H- - H - (H -H) n bull 281J0 - (28190 - 14155) x 085 -o c e n acx 16260 kJkmol dougrave par interpolation i t bull 5379C partant on obtient laccroissement dentropie isobare 3252 kJKkmol Il vient ainsi S - 3252 - 8314 x In 1 + S - (3252 bull S) bullkJKkmol deg o o dougrave finalement I E bull (16260 - 0) - 2732 x (3252 S - S ) =gt 7376 kJkmol a o o

Le travail du compresseur est W bdquo - H - H - 6324 - 0 - 6324 kJkmol comp D a La porta par irreacuteversibiliteacute au compresseur vaut i M c - ( E b - E a ) bull 6324 - (5766 - O) - 558 kj fcnol

Le travail de la turbine de deacutetanto est gt MdOt deg H c Hucirc 3 8 1 9 deg iuml t 3 t o deg 1930 KJtanol

114

La perte par irreacuteversibiliteacute de la deacutetente vaut (E - E ) - W ecirc raquo (20046 - 7376) - 11930 = 740 kjtanol

c Le Sombre-S Se kmol dair effectuant le cycle rapporteacute acirc 1 kmol de CO consommeacute est eacuteccedilal au pouvoir calorifique P diviseacute par la quantiteacute de chaleur reccedilue par chaque kmol dair soit m = P (H - H) raquo 283000 (28190 - pound324) raquo 1294 kmolkmol CO

C C D Dougrave lexergie du combustible rapporteacutee 1 tj=ci dair E - E m raquo 276200 1294 - 21345 gt kirol

1 Lacperte par irreacuteversibiliteacute de la combustion est eacutegale a la somme des exergies apporteacutees par la compression (E) et la comshybustion (E ) diminueacutee de lexergie de lair en debut de deacutetente (E) (E E) - E raquo (5766 + 21345) bull- 20C46 = 7065 kJkmol

La perde d e x e r g i e c acirc l ambiance e s t eacute g a l e a l e x e r g i e de l a i r en f i n de d eacute t e n t e s o i t E - 7376 kJkmol

sectii5D_SIumlSpound3Eacuteiumli3uecirc

ACTIF - travail du compresseur - exergle du combustible

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la compression - irreacuteversibiliteacute de la combustion - travail de la turbine de deacutetente - irreacuteversibiliteacute de la deacutetente - perte dexergie 1 lambiance

Rendement exergeacutetique (Wbdquo - W ) E

Rendement thermique (WJi4 - W m l l m ) (H

6324 kj 23 9 21345 - 77 1

558 - 2 0 7065 - 25 5 11930 - 43 1 740 - 2 7 7376 - 26 7

- 263raquo

vgt - 25 6

Figure 39 Figure U

s22 Cvcle a reacutecupeacuteration

Le cyce acirc reacutecupeacuteration est repreacutesenteacute acirc la figure 40 Les laquoractcristiques du cycle sont les rrecircrces quau paragraphe preacuteceacutedent cependant le cycle comporte ici une reacutecupeacuteration dont lefficaciteacute de leacutechangeur est r = 080

A partir da la deacutefinition de lefficaciteacute on calcule lenthsl-pie do loir en fin do refroidiooomont au reacutecupeacuterateur laquo2 deg H d - r (H^ - H b) raquo 16260 - 060 K (16260 - 6324) = 83Jl kJkmol

115

On en deacuteduit successivement - par interpolation la tempeacuterature t = 2818degC - dougrave laccroissement correspondant dentropie isobare 2075 kJKkmol - lentropie de lair a leacutetat Q S = 2075 - 8314 x In 1 + S laquo ( 2075 + s ) kJKkmol q deg - lexergie acirce lair E = ( 8311 - 0) - 2732 x (2075 + S -S ) = 264 2 kJkmol q o o

- Ou bilan calorifique du reacutecupeacuterateur on tire lenthalpie de lair comprimeacute a la sortie de celui-ci K = H + (H- - H ) - 6324 + (162 60 - 8311) = 14 273 kJkirol cfi en oeacuteduit Successivement - par interpolation la tempeacuterature t laquo 4752degC - dougrave laccroissement correspondant dintropie isobare 2998 kJ Kkmol - lentropie de lair agrave leacutetat P S bullbull= 2998 - 8314 x In 6 +S = (1508 bull S ) kJKkmol p deg - lexergii de lair Ebdquo - (14273 - 0) - 2732 x US08 + S -S) = 10153 kJkmol p deg

La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la compression vaut W - (E - E ) - 6324 - (5766 - O) raquo 558 kJkmol

T-exergie fournie a lair comprimeacute par la reacutecupeacuteration vaut E - E raquo 101S3 - 5766 - 4387 kJkmol

p Le nombre de Junol dair effectuant le cycle rapporteacute A 1 kmol de CO consommeacute est eacutegal au pouvoir calorifique diviseacute par la quantiteacute de chaleur reccedilue lors de la combustion par chaque kmol dair soit

m - P (H - H ) laquo 283000 (28190 - 14273) - 2033 kmol kmol C6 c P

Dofl lexergie du combustible rapporteacute i 1 kmol dair E - E m laquo 276200 2033 - 13586 kJkmol

Le EumlFSvall de la turbine de deacutetente est W - H - H - 28190 - 16260 - 11930 kJkmol

a e Lirfeacuteveriibiliteacute de la deacutetente vaut (E - E d - W - (20046 - 7376) - 11930 raquo 740 kJkmol

c La perte delergie au reacutecupeacuterateur vaut (E - E J ltEbdquo - E ) - (7376 - 2642) (10153 - 5766) -34 kJkSol P b

La perte dexergie amp lambiance est eacutegale a lexergie de lair bull egrave leacutetat Q soit 2642 kJlunol

La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la combustion est eacutegale i la somme des exergies apporteacutees a lair par la combustion bullla compression et la reacutecupeacuteration diminueacutee de lexergie en deacutebut de deacutetente E + (E - E gt bull (Ebdquo - E ) - Ebdquo 1 b o p o c laquo 13586 bull (5766 - O) bull (10153 - 5766) - 20046 raquo 3693 kJkmol

116

iiacirc2_Sicircfpound2fiumli3Hpound

ACTIF - travail du compresseur r 6324 - exergie du conbustible 13586 - exergie fournie par la reacutecupeacuteration 4 387

bullPASSIF - irreacuteversibiliteacute de la compression 558 - irreacuteversibiliteacute de la combustion 3693 - travail de la turbine 11930 - irreacuteversibiliteacute de la deacutetente 740 - exergie fournie par la reacutecupeacuteration 4387 - irreacuteversibiliteacute de la reacutecupeacuteration 347 - perte dexergie acirc lambiance 2642

kJ 260 559 18 2

15

3 18 1

10

491

Rendement exergeacutetique (W

Rendement thermique (W deacutet

deacutet

W ) comp

- W ) comp

Ej raquo 412raquo

(H - H ) c P

402laquo

623 Cycle combineacute

La turbine acirc gaz fonctionne suivant le cycle eacutetudieacute au parashygraphe 621 on y reprendra les donneacutees correspondantes ainsi que les principaux reacutesultats rappeleacutes ci-apregraves - chaleur apporteacutee par le combustible Q - H - H - 21866 kJtanol - exersectie dB combustible E - 21345 -- travail du compresseur w

c o m D 6^ 2 - Irreacuteversibiliteacute de la compresSISfi SS8 -- Irreacuteversibiliteacute de la combustion 7065 -- exergie de lair en deacutebut de detente (t - travail de la turbine de detente - irreacuteversibiliteacute de la deacutetente - ex de lair en fin de deacutetente

- 9O0C) E -20046 W-- 11930 deacutet

H laquo16260 kj kmol) E - 7376

Figura AI

740 (td - 5379C bdquo d

Pour le cycle 1 vapeur associeacute nous adoptons (fig41) vapeur vive 50 bar et 500C laquot) condensation 004 bar Par ailleurs nous adoptons une temshypeacuterature i la chemineacutee de 200degC

Veacuterifions tout dabord que la pression de la vapeur choisie (SO bar) est compatible avec les ejclraquojeances de leacutechange calorifique i - production de vapeur par kmol dair

V - Hq - 2 6 deg 5 8 6 1 - 3139 U V h_ - h 3434 - 121 kmol

r c - anthalple do lair su debut du ptiller dlaquot vaporisation i

117

H 8 = H d - p (hr - h m) raquo 162CO - 3139 x (3434 - 1154) deg

9103 JcJkmol - dougrave par interpolation t - 3081degC

Compte tenu le la tempeacuterature de saturation de la vapeur (2639C) on veacuterifie ainsi que le pincement de tempeacuterature est de 442degC eraquo qui est tregraves largement suffisant

Lexergie de la vapeur vaut E - p [(h - h ) - T (s - s gtJ - 4796 kJkmol

La perte dexergle acirc lsmbiaAce (chemineacutee) est eacutegale a lexergie de lair a 200degC soit i E bdquo H bdquo H bdquo _ T bdquo lt sbdquo ~ SJ bull 5 8 6 1 - 0 - 2 7 3lt lt 1 6 0 5 q q bull o o q o 8314 x In 1) raquo 1476 kJkmol

La perte par Irreacuteversibiliteacute de la transmission gaz-vapeur est eacutegale i lexergie au point 0 diminueacutee de lexergie de la vapeur et de la perte dexergle i lambiance E d - E v - E laquo 7376 - 4796 - 1476 raquo 1104 kJkmol

Etudions ensuite la deacutetente de la vapeur -pour la deacutetente isentropique RE

x - r - bull 6977 - 04225 bdquo bdquo X e s - S 3Icirc475 - 04225 deg 8 1 4 0

- dougrave s h euro bull h + e (h - h) - 1214 + 08140 x (2433) -

2102 KJkg - et compte tenu du rendement adiabatique h e raquo h E - (hr - icircie) bull 1 a d 3434 - (3434 - 102) x 085 laquo

2302 kJkg

- laquobull- bull v bull fej- m+rn - laquobullbullbulllaquo - et partant s - s + x (s - s) bull 04225 + 08964 x

(8475 - 04225) - 7641 kJkg On deacuteduit finalement de ce qui preacutecegravede

- le travail produit par la turbine acirc vapeur W - p (hr - h e gt ) - 3139 x (3434 - 2302) - 3553 kJkmol

- la perte dexergle au condenseur Econd P t lt V ho T o ( V so]- 3 1 3 9 x C lt 2 3 0 2 0 ) 2732 x (7641 - 0)] laquo673 kJkmol - la perte par irreacuteversibiliteacute de la deacutetente ltEbdquo - Ebdquo) - W bdquo bdquo - (4796 - 67 3) - 3553 - 570 kJkmol cond vap

Le travail utile produit par le cycle combineacute seacutecrit + W bdquo laquo 11930 - 63 vap

sectiiSS_S5EcircE9ecircpoundi9He

gtlaquo - M + W 11930 - 6324 +3553 = 9159 kJkmol u det comp vap

ACTiF - travail du compresseur - exergie du combustible

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la compression

632 4 gtcj 229 -21345 - 771 -558 - 20

118

- Irreacuteversibiliteacute de la combustion - travail de la turbine (gaz) - irreacutev de la deacutetente (gaz) - irreacutev de la transmission - travail de la turbine (vap) - irreacutev de la deacutetente (vap) - perte dexergle au condenseur - perte exergle S lambiance

Rendement eacutenergeacutetique W E - 429

Rendement thermique W Q laquo 419

63 Conclusions

Les bilans exergeacutetiques des cycles reacuteversibles sont preacutesenteacutes au tableau 11 (p 121)

Le cycle Ideacuteal ne comporte quune seule perte dexergle lashyquelle reacutesulte exclusivement de la combustion Le cycle theacuteorique sur lequel se fonde le cycle reacuteel de la turbine a gaz comporte en outra un perte dexergle A bass tempeacuterature laquelle correspond a leacutechange calorifique avec lambiance du gaz deacutetendu il en reacutesulte une diminution consideacuterable du rendement (thermique ou exergeacutetlque) du cycle

La reacutecupeacuteration permet notamment deacuteliminer en grande partie la perte dexergle amp basse tempeacuterature Du reste si lon faisait tendre vers luniteacute le rapport de pression du cycle cette perte dexergle serait entiegraverement eacutelimineacutee et lon retrouverait le renshydement du cycle ideacuteal

Le cycle combineacute permet de valoriser la perte dexergle amp basse tempeacuterature 3 laide dun cycle a vapeur associeacute au cycle a gaz le rendement est ainsi grandement ameacuteliora

De plus lirreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique entre gaz et vapeur peut ecirct-e reacuteduite en utilisant un cycle a multiples presshysions de vapeur vve ( sect 232) cest ainsi qua la limite pour un nombre deacutetages infini on retrouverait le rendement du cycle ideacuteal

Les bilans dexergle des cycles reacuteels sont eacutegalement preacutesenteacutes au tableau 11 ils se distinguent essentiellesraquo des cycles reacutevershysibles par lapparition de pertes dexergle nouvelles Ces pertes proviennent dune part des Irreacuteversibiliteacutes meacutecaniques (coippresseur et turbine (s)) dautre part des pertes dexergle engendreacutees par leacutecart de tempeacuterature neacutecessaire a leacutechange calorifique (reacutecupeacuteshyrateur ou chaudiegravere de reacutecupeacuteration et condenseur)

Dans la turbine 3 gaz ougrave le travail consommeacute par le compresseur est loin dEtre neacutegligeable les pertes internes qui affectent 3 la fols le compresseur et la turbine ne sont manifestement pas proshyportionnelles au travail utile contrairement su cas du cycle a vapeur Mais on peut montrer que pour une tempeacuterature maximale donneacutee (34] les pertes internes sont a peu pregraves inversement proportionnelles au facteur de puissance deacutefini par

7065 - 25S -11930 - 431 -740 - 27 -1104 - 40 -3553 - 128 -570 - 21 -673 - 24 -1476 - 53 -

119

0 m

Wdeacutet - Wcomp m x _ comp Wdeacutet Wdeacutet

Or il se fait que lorsque le rapport de pression croicirct on consshytate une augmentation du rendement du cycle theacuteorique associeacutee 3 une diminution concomitante du facteur dlaquo puissance cest-agrave-dire une augmentation des pertes internes ceci explique compte tenu des taux de croissance respectifs du rendement theacuteorique et des pertes internes lexistence dune valeur optimale du rapport de pression pour laquelle le rendement du cycle reacuteel est maximal

Lexpression ci-dessus du facttur de puissance justifie que pour un rapport de pression donneacute (W = const) leacuteleacutevation de la tempeacuterature maximale entraicircne une augmentation de ce facteur car w

d eacute t est alors majoreacute On peut en conclure quon obtiendra dans cas conditions une reacuteduction de limportance relative des pertes internes et que peu suite le rendement du cycle reacuteel se rapprochera du rendement du cycle theacuteorique lequel est par ailshyleurs constant pour un rapport de pression donneacute (chapitre 7) Il sexplique ainsi que contrairement au cas theacuteorique le renshydement du cycle reacuteel sameacuteliore lorsquon en eacutelegraveve la tempeacuterature maximale

Dans une turbine a gaz eacutequipeacutee dun reacutecupeacuterateur dont leffishycaciteacute est toujours infeacuterieure S luniteacute la perte calorifique par reacutecupeacuteration imparfalce est eacutevidemment proportionnelle a la chaleur reacutecupeacuterable (pour une efficaciteacute donneacutee) Comme cette chaleur reacuteshycupeacutereacutee est dautant plus grande que le rapport de pression se rapshyproche de 1uniteacute la perte de chaleur correspondante augmente 3 mesure que celui-ci diminue Ceci explique que contrairement au cas theacuteorique le rendement de la turbine 3 gaz avec reacutecupeacuterateur naugmente pas continucircment au fur et 3 mesure que le rapport de pression deacutecroicirct mais quil finit par diminuer apregraves ecirctre passeacute par un maximum

En comparant le cycle ideacuteal au cycle theacuteorique on constate que si le travail de la turbine de deacutetente est plus grand dans le preshymier il sajoute au travail du compresseur adiabatique le travail dun compresseur isotherme On peut alors montrer 34] quil en reacutesulte une valeur tregraves faible du facteur de puissance ce qui annonce des pertes internes particuliegraverement importantes Le renshydement quon peut finalement attendre dune turbine 3 gaz qui reacutealishyserait le cycle ideacuteal serait par conseacutequent tregraves mauvais A cette raison fondamentale sen ajoutent dailleurs dautres dordre techshynologique pour expliquer que le cycle ideacuteal ne donne lieu tel quel i aucune application pratique

En conclusion si pour les raisons eacutevoqueacutees ci-dessus il nest pas possible de reacutealiser le cycle ideacuteal il est neacuteanmoins possible de reacutealiser soit le cycle 3 reacutecupeacuteration soit le cycle combineacute lesquels permettent dapprocher le cycle ideacuteal dune maniegravere inshydirecte et avec des perspectives plus favorables

Revenant au tableau 11 il convient de remarquer que les valeurs des rendements obtenus pour les cycles reacuteels sont quelque peu opshytimistes en raison de certaines hypothegraveses simplificatrices implishycites notamment en ce qui concerne la non prise en consideacuteration

12C

des pertes de charge En revanche la valeur xodeste du rapport de pression uniioralement adopteacute conduit peur le cycle sinple acirc ur rerdement manifestement infeacuterieur 3 la normale

La turbine 3 gaz se caracteacuterise par une perte dexergie modeacutereacutee 3 haute tempeacuterature mais elle est peacutenaliseacutee par une grande perte dexergie agrave basse tempeacuterature En revanche le cycle 3 vapeur qui est affecte dune tregraves grande perte dexergie agrave haute tempeacuterature preacutesente une perte dexergie a basse tempeacuterature sui est quasi nulle On conccediloit degraves lors que la combinaison jes cycles agrave ccedilaz et 3 vapeur puisse conduire acirc une reacuteduction simultaneacutee des pertes dexergie 3 haute et 3 basse tempeacuteratureset ainsi 3 lobtentien dun rendement global eacuteleveacute Cest ainsi qua la centrale autrishychienne de Korneuburg un cycle combineacute 3 double pression de vapeur vive fonctionne aec le remarquable rendenent net de 468133]

Au terme de cette tialyse il apparaicirct que gracircce 3 lapplicashytion du cycle combineacute il est devenu possible de reacuteduire dune maniegravere satisfaisante les irreacuteversibiliteacutes affectant les eacutechanges thermiques Nais 11 reste quenviron un tiers de lexergie du combustible est perdue par lirreacuteversibiliteacute de la combustion Cette irreacuteversibiliteacute pourrait cependant ecirctre reacuteduite du moins en principe en alimentant le cycle combineacute au moyen dun geacuteneacuterateur magneacutetohydrodynaalque lequel assurerait une production directe deacutelectriciteacute par deacutetente des gaz de combustion produits i tregraves haute tempeacuterature Cependant en deacutepit des efforts qui ont eacuteteacute faits pour maicirctriser cette technologie nouvelle il semble bien que les difficulteacutes engendreacutees par les tregraves hautes tempeacuteratures en cause ne puissent ecirctre reacutesolues du moins actuellement

Enfin des eacutetudes prometteuses sont actuellement en cours en vue de substituer notamment dans les cycles combineacutes le charbon aux combustibles plus coucircteux principalement le gaz naturel et le fuel leacuteger qui sont geacuteneacuteralement utiliseacutes pour lalimentation des turbines 3 gai Panai les voies exploreacutees il convient surtout de citer lalimentation par gazogegravene (17) et la combustion sous pression en lit fluldiseacute (18)

64 Chaudiegravere de reacutecupeacuteration

La chaudiegravere de reacutecupeacuteration qui assure la liaison entre le cycle 3 gaz et la cycle 3 vapeur est le siegravege dune irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique j celle-ci est a priori assez importante en raison de lexistence dun palier de vaporisation dautant plus eacutetendu que la pression de vapeur est limiteacutee par le niveau de temshypeacuterature modeste- Hais comme on la vu (sect Slaquo3) cette irreacuteversibiliteacute peut ecirctre atteacutenueacutee par le recours 3 un cycle acirc deux pressions de vapeur vive

121

Tableau 11 - Reacutecapitulation des bilans exergeacuteticues

ACTIF -travail du compresseur -exerccedilie du combustible -exergie rcurrie par la reacutecup PASSIF -irreacutev ce la compression -irreacutev de la coinbustion -travail de la turbine (gaz) -irreacutevde la deacutetente (gaz) -exergie fournie par la reacutecupj--irreacutevde la reacutecupeacuteration -perte dexa lambiance -irreacutev de la transmission -travail de la turbine vap) -irreacutevde la deacutetente (vap) -perte dex au condenseur Rendement exergeacutetique Rendement thermique

A() alt 19J 19 506 3C

i) C

ideacuteal cheacuteoricue 3 reacutecjpeumlr Cycles reacuteversibles tion D bull combineacute Cycles reacuteels E bull simple F bullbull 3 reacutecupeacuteration G raquo combineacute () La valeur indiqueacutee correspond au travail de deacutetente CD di nueacute du travail consommeacute par la compression isotherme DA

La chaudiegravere de reacutecupeacuteration consiste en une succession deacutechcn-geurs dans lesquels le fluide chauffant est constitueacute par les ccedilaz deacutechappement de la turbine 3 gaz tandis que le fluide chauffeacute est de leau sa vapeur ou bien un meacutelange satureacute des deux Cn se trouve deacutes lors dans la situation oC lon a affaire 3 un meacutediocre coefficient de convection du cocircteacute des gaz cependant que ce coeffishycient est nettement plus eacuteleveacute du cOteacute de leau ou de sa vapeur 3 haute pression Or on sait que pour ameacuteliorer 1eacutechange calorishyfique 11 faut sefforcer dameacuteliorer celui des deux eacutechanges ccr-vectiicircs qui est le plus deacutefavorable Une telle ameacutelioration peut ecirctre obtenue Indirectement en garnisshysant dailettes la surface exteacuterieure des tubeslaquelle est direcshytement en contact avec les gaz (6 222)

Enfir la conception mecircme de la chaudiegravere de reacutecupeacuteration doit favoriser la reacuteduction de lIrreacuteversibiliteacute thermique cette exi-geance eacutetant au mieux satisfaite par la circulation meacutethodique des deuil fluides ceci conformeacutement aux conclusions du paragraphe3 3 4

122

CHAPITRE 7

LES CYCLES THERMODYNAMIQUES DES MACHINES MOTRICES THERMIQUES

71 GENERALITES

711 Transformation polytropique

La polytropique deacutesigne une transformation thermodynamique efshyfectueacutee par un gaz parfait laquelle est caracteacuteriseacutee par une valeur constante du rapport ltli de la variation deacutenergie interne Au 3 la quantiteacute de chaleur eacutechangeacutee q [7] On a ainsi

ou = $q et w = (1 - ) q (1)

ougrave w repreacutesente le travail effectueacute

Sous forme diffeacuterentielle les relations (1) seacutecrivent

du =bull 5q et iraquo = Il bull )lt5q (2)

et par suite

5q raquo Eacute5 bdquo I c dT = cdT (3) ^ ^ V v

Le rapport c vgt que nous deacutesignons par crepreacutesente la chaleur massique (apparente du processus polytropique

En introduisant dans le principe deacutequivalence lexpression du travail il vient

lt5q = du + pdv = c dT + pdv (4)

oc par lt3) laquoq deg cdT

dougrave fc - c ) dT = pdv (5)

( ) ce cnapitre reacutesume la publication citeacutee sous la reacutefeacuterence I0]

De mecircme l e premier p r i n c i p e peut encore s eacute c r i r e

Sa - c dT - v dp

dT

dT = - v d p (6)

mbre les relations (6) et 5) il vient

= k (7

bull c par (3) 5ltJ = c

d o ugrave (c - c ) P

En divisant membre agrave m

c C

P v dpound

icircdeg c c v p dv

bull en posant c - c p

c - c v

bullbull La relation (7) peut encore seacutecrire k mdash + -E = o v p

ou encore apregraves inteacutegration et en passant du logarithme au nombre v

i p v raquo const (8)

Dans leacutequation (8) de la polytropique lexposant k prend pour chaque cas particulier une valeur numeacuterique deacuteterailneacutee Il conshyvient de distinguer plus speacutecialement les transformations suivantes

bull- isobare k laquo 0 - adlabatique k bull Y lt c

tcbdquogt

- isotherme k bull 1 - lsochore s k raquo laquo

Les transformations que nous avons consideacutereacutees eacutetant reacutevershysibles il en reacutesulte notamment que ladlabatique est aussi une isentropique

712 Tempeacuterature moyenne inteacutegreacutee (tml)

Conformeacutement a la deacutefinition qui en a eacuteteacute donneacutee au paragraphe 1112 nous appelons tml relative a la transformation recircverrible 12 le rapport de la quantiteacute de chaleur q eacutechangeacutee au cours de celle-ci a la variation dentropie correspondante soit

T - Icirc T H ( 9 )

Comma on la vu au paragraphe preacuteciteacute la tml est repreacutesenteacutee sur le diagramme entropique par la hauteur du rectangle lLNn ayant mecircme aire que la surface 112n situeacutee sous la courbe 12 repreacutesentashytive de la transformation consideacutereacutee (flg 1 )

Pour une transformation polytroplque 12 caracteacuteriseacutee par la constance de sa chaleur massique c on peut eacutecrire

q n bull c (T - T) (10)

ot bdquo- bull pound pound J = clnf (11)

On obtient alors lexpression de la tmi relative acirc la transformation polytropique 12 en remplaccedilant dans la relation (9) la quantiteacute de chaleur q u et la variation dentropie (s 2 - s ) par leurs expressions respectives (10) et (11) soit

T bull laffjr lt 1 2gt

En particulier la tmi relative acirc une Isochore ou a une isobare est donneacutee par lexpression (12) dailleurs indeacutependante de la valeur particuliegravere de c ou de c

v p Consideacuterons un f luide qui subit successivement deux transforshy

mations reacutevers ib les 12 et 23 par exemple une isochore suivie dune isobare Par deacutef in i t ion de la t m i on a - pour la transformation 12 i T u bull mdash3-Umdash (13)

S] - Si - pour la transformation 23 T^i raquo mdashSimdash (14)

S] - Sj

De mecircme on a pour la transformation totale 13

T l 1)1 raquo l2 i Si

S - S| (S - Sj ) + (S j - S )

(15)

et en remplaccedilant q l s et qraquo 3 par leurs expressions tireacutees de (13) et (14) on a

T bdquo T (s - laquobull) bull Ti (s - s ) n 6 )

T (s - s) + (s - a) ( 1 lt

I l s ensui t que la t a l reacutesultante T 3 est une moyenne ponshydeacutereacutee des t m i r e l a t i v e s aux transformations p a r t i e l l e s

713 Cycle de Carnot Consideacuterons une source chaude e t une source froide se trouvant

toutes deux 3 tempeacuterature constante Supposons quun gaz effectue un cycle de transformations reacutevers ibles en eacutechangeant de la chaleur avec ces deux sources Un t e l cycle se composera neacutecessairement des quatre transformations suivantes

- La source chaude fournit de la chaleur au gas dune maniegravere reacutevershys i b l e ce qui ne peut se fa i re que par une deacutetente Isotherme do c e l u i - c i puisque la source laquoat a tempeacuterature constante T

- Le gaz e s t ensuite ameneacute a la tempeacuterature de la source froide au moyen dune deacutetente laquodiabeacutetique et reacutevers ib le 11 est en e f f e t oxclu denvisager un eacutechange calori f ique avec lune ou l autre des deux sources puisquun t e l eacutechange se ferai t avec un eacutecart do tempeacuterature non nul ce qui est Incompatible avec la reacutevers i shyb i l i t eacute qui a laquoteacute postuleacutee

- Ayant preacutealablenent a t t e i n t la tempeacuterature de la source froldo lo cas code a c e l l e - c i de la chaleur selon une transformation Qui ne peut Otre quun ceaproaalon isotnarras bull T

laquoJjbdquo

125

- Enfin le gaz est rameneacute a la teniperature de la source chaude par une transformation reacuteversible qui exclut tout eacutechange caloshyrifique et qui sera degraves lors une compression adiabatique

La conception de ce cycle de transformations nous conduit ineacuteshyluctablement au cycle de Carnot qui apparaicirct ainsi comne sinon le seul du moins le processus le plus simple permettant deffectuer la conversion de la chaleur en travail dans les conditions envishysageacutees a savoir en ayant recours aux deux seules sources a tempeacuteshyrature constante en supposant les transformations reacuteversibles et en utilisant un gaz comme fluide moteur

Tel quil vient decirctre deacutecrit le cycle de Carnot na aucune porteacutee pratique directe puisquil ne constitue le cycle theacuteorique daucune des machines motrices thermiques actuellement utiliseacutees Il preacutesente neacuteanmoins un grand inteacuterecirct en effet il fournit un moyen dinvestigation efficace pour eacutetudier la conversion de la chaleur en travail A ce propos il convient de rappeler le theacuteoshyregraveme de Carnot qui seacutenonce comme suit Tous les cycles reacutevershysibles fonctionnant amp laide de deux mecircmes sources de chaleur ont mecircme rendement On sait dailleurs que le rendement du cvcle de Carnot seacutecrit n - 1 - pound 1 7 )

71 Extension du theacuteoregraveme de Carnot

Consideacuterons le cycle reacuteversible 12341 (flg 42) eacutechangeant de la chaleur avec deux sources a tempeacuterature variable selon les deux polytropiques 23 et 41 de Mecircme espegravece cest-S-dlre caracteacuteshy

riseacutees par une meneacute chaleur massique c et parshytant un mecircme exposant k

les transformations 12 et 34 qui reacuteunisshysent Imraquo deux polytropiques sont neacutecessaireshyment laquodiabeacutetiques puisquelles ne peuvent eacutechanger reacuteversiblement de la chaleur avec les sources preacuteciteacutees

La cycle 12341 se compose degraves lors des transformations reacuteversibles suivantes s

- compression adiabatique 12 - eacutechauffement selon la polytroplque 23 - deacutetente adiabaticcedilue 34 - refroidissement selon la polytroplque 41

n l - a i l ( 1 8 ) l u

rifure laquo2 Le rendement du cycle s eacutecr i t

Par deacute f in i t i on de la t a l on a ltj i raquo T ( bull - S i ) e t 4 t i ( 8 - raquo J gt (1raquo)

dougrave il vlont sachant qua lea deux variations dentropie sont u laquo o X laquo raquo laquo n bdquo i - IumlU (20)

121)

126

La t m i r e l a t i v e S une transformation polytropique es t dor neacutee par l exp res s ion (12) doO i l v ien t

T T l lt in (T T r J T l - l n ( T T )

En combinant lexpression de la polytropique et leacutequation deacutetat on a

T v k _ 1 T V

k~l

S - ltvgt laquo l - lt) (2raquo) Dautre part deacutemontrons leacutegaliteacute - - - 2 123)

En effet on a pour les polytropiqueraquo

Pi vraquo pi v

doO 2raquo poundlaquo - pound bull li (24) Pi Pi Vj Vraquo

et pour les adiabatiques

poundlaquo - pound et pound - l Pi vlaquo Pi v

dougrave f - pound bull poundgt (25) Pi Praquo vraquo Vi

En eacutegalant les seconda membres da (24) et (25) il vient

v v (v bull v

En passant au logarithms on montra qua si k^t y ca qui est eacutevident cette eacutegaliteacute ne peut ecirctre veacuterifieacutee que pour

X- ou iuml - iumlraquo Cqfd Vl V V V ^

Par suite laa seconds membres des relations (22) laquotant Cgauraquo 11 vient i

i - I raquolaquo1 ot partant la rapport des t a i dont lea ojtproaaiono sont donnGoo on (21) pant aeacutecrira i

S - f (27)

127

Deacutes l o r s l e x p r e s s i o n (20) du rendement prend la forme r

1 - 1 - | lt2B)

Ncus pouvons ainsi tirer les conclusions suivantes

1) Tous les cycles reacuteversibles eacutechangeant de la chaleur selon deux polytroplques donneacutees de mecircme espegravece (mecircme c et partant mecircme k) ont mecircme rendement ainsi par exemple les cycles 12341 et 12341 sont eacutequivalents

2) Ce rendement est eacutegal agrave celui dun cycle de Carnot effectueacute entre deux sources respectivement i T 2 et Ti -es deux tempeacuteratures eacutetant deacutetermineacutees par les intersections des deux polytroplques donneacutees avec une lsentropique arbitrairement choisie

3) Dans le cas particulier ougrave les deux polytroplques sont des lso-therreu (le laquo 1 ) on retrouve eacutevidemment le cycle de Carnot eacutevoshyluant entre les tempeacuteratures Tj et T cest-acirc-dire le cycle 123-4-1

4) Mous avons ainsi eacutetendu le theacuteoregraveme de Carnot au cas des cycles reacuteversibles effectueacutes entre deux sources agrave tempeacuterature variable dans la mesure oO les eacutechanges calorifiques correspondants sont reacutegis par une mecircme loi polytropique

715 Cas de deux polytroplques despegraveces diffeacuterentes

Consideacuterons le cycle reacuteversible 12341 (flg 4S) eacutechangeant de la chaleur avec deux sources i tempeacuterature variable selon deux polytroplques despegraveces diffeacuterentes caracteacuteriseacutees par les chaleurs massiques C pour 23 et C pour 41 Les transformations 12 et 34 sont encore neacutecessairement des adlabatiques(voJr flg43 page 129)

En faisant encore appol eux tmi le rendement du cycle 12341 peut seacutecrire comme preacuteceacutedemment

bull gt - ft On a pour les deux polytroplques

(29)

si raquo C l n y (30)

les variations dentropie sont eacutegaleraquo 11 vient en eacutegashylant las seconds membreraquo de (30) bull

r$m - bull sect - laquo mdash sect- - i

Dautre part (31) peut encore seacutecrira i

lln c raquo In | dougrave | raquo lt|gt = 0 on posant |=e (32)

SiiS|iiLJttlJi- I I1 IIIU bullbull bullUjMillM||EacuteilJIlill

128

a n c F J - I - 3 2 ) lt3e s T = T ~ e t T) = T i l v i e n t

( 3 3 ) T - T T - T

(32 ) q u e T = T i 1 et

T e 1 - i Tj 8 - 1

Multipliant (31) et (33) membre acirc meirbre cr trouve

1 g l - TT- T - ~ T l n ( T T = I- IJI

1 bull 6 - 1 bull T 2 T - T bull ln (T T) T

Dougrave finalement en introduisant lexpression (34) du rapport des tmi dans celle du rendement (29) il vient

1 6 1 - 1 T n - iuml bull - m bull r ( 3 S )

Les tempeacuteratures Ti et Tj qui deacuteterminent les deux polytro-piques eacutetant fixeacutees a priori proposons nous deacutetudier la variation du rendement en fonction de S Pour ce faire calculons la deacuteriveacutee

A B1 - (6-i) de 1 1) - (e1 - i) N

de ^T^Tgt (8 - 1)raquo - ocirc lt 3 6 )

Le deacutenominateur D eacutetant essentiellement positif la deacuteriveacutee aura mecircme signe eue son numeacuterateur N 11 sagit de discuter le signe e la fonction i_ i lt _ M(G) - (S - 1)(18 a)-(8 - icirc) - (1 - 1)8 -16 1 +l

ougrave 6 raquo T|Tj est toujours supeacuterieur 1 luniteacute dans un cycle moteur

a S aeacutecri Or on a raquo ( 1 | bull 0 e t d a i l l eurs la deacuteriveacutee de N par rapport

t H(8) - 1 (1 - 1 ) 8 W lt 8 - 1 )

Le oigne de c e t t e deacuteriveacutee est constant La fonction H(8) es t donc monotone et e l l e possegravede pour 8 gt l l e signe de sa deacuteriveacutee (puisque N(i) a 0) qui n est autre que ce lu i de (1 - 1 ) car 1 et 6 sont tous deux p o o l t i f s 11 vient a ins i

H gt 0 pour 1 gt 1 N lt 0 pour 1 lt 1

Cetto discussion conduit finalement aux reacutesultats suivants rolatifo S deux cao classiques icirc

Premier caa icirc C =gt C j C - C icirc dougrave 1 bullgt Y gt 1 p v ^

La fonction M(8) et par suite la deacuteriveacutee -j^ ( 6 J ) ont lo

cigno do (1 - 1) qui eut Ici positif Il sensuit laquorua ls second tormo du rondement est una fonction croissants do 9 ot quon fin do compto lo rendement ost une fonction deacutecroissante do cotte vashyriable Par culto lo rendement deacutecroicirct loroquon augmente la chalaur apportfia au cyclo t hauto tcmpOrnturo

4

B2H5acircQsect2_S2S bull C ltraquo C j C bull=gt C dougrave 1 deg y lt j

129

La fonction N(8) et par suite la deacuteriveacutee 37- (9 ]) ont le ucirct 0 mdash 1

signe de (1 - 1) qui est ici neacutegatif Il sensuit que le second terme du rendement est une fonction deacuteshycroissante de cette variable Par conseacuteshyquent le rendement croit lorsquon augshymente la chaleur apporteacutee au cycle acirc haute tempeacuterature

Nous pouvons ainsi tirer les conshyclusions suivantes

Figure 43

1 Les cycles reacuteversibles effectueacutes entre deux polytropiques donneacutees mais desshypegraveces diffeacuterentes ( C ^ C) ont des rendements qui deacutependent du rapport des tempeacuteratures deacutelimitant leacute-

chauffement donc aussi de limpor-~ tance de cet apport de chaleur

2 Lorsque la chaleur speacutecifique C (reshylative a leacutechauffement) est supeacuterishyeure a la chaleur speacutecifique C (reshylative au refroidissement) le renshy

dement est une fonction deacutecroissante de 8

3) Lorsque la chaleur massique C est infeacuterieure a C le rendement est une fonction croissante de 8

4) Toutes autres choses eacutegales notamment 8 et 1 le rendement est une fonction croissante du rapport T 2Ti

72 MOTEUR A COMBUSTION INTERNE

721 Cycle de Beau de Rochas

Leacutetude du moteur a combustion interne est baseacutee sur la theacuteoshyrie cyclique nous ferons lhypothegravese compleacutementaire que le fluide est un gaz parfait

Le cycle de Beau de Rochas cycle de reacutefeacuterence du moteur acirc explosion se compose des transformations reacuteversibles suivantes (fig 44 et 45)

- adiabatique 12 - eacutechauffement lsochore 23 - deacutetente adiabatique 34 - refroidissement lsochore lt-l

Le cycle de Beau de Rochas est caracteacuteriseacute par deux paramegravetres le rapport volumeacutetrlque de compression e bullgt vvj et le rapport de pression A - pipj Ce cycle reacuteversible eacutechange de la chaleur avec deux sources 3 tempeacuterature variable selon deux isochores cest-agrave-dire deux polytropiques de mecircme espegravece Il est donc justiciable de lextension du theacuteoregraveme de Carnot (cf sect 714) dont nous tirons lexpression geacuteneacuterale de son rendement

Ti 1 - (37)

130

v ient

Figure A4 Figure 45

En combinant l eacutequation d eacute t a t e t c e l l e de 1adiabatique

Y - l Y - l o r

V i

DoO finalement lexpression classique du rendement

_1 Y-l

poundgt

1 -

il

(38)

(39)

On deacuteduit les conclusions suivantes de lextension du theacuteoregraveme de Carnot et de lexpression (39) du rendement qui en deacutecoule

1) Le cycle eacutetudieacute est eacutequivalent amp un cycle de Carnot effectueacute entre les tempeacuteratures Tj et T|

2) Le rendement du cycle eacutetudieacute est une fonction croissante du rapport volumeacutetrique de compression e

3) Le rendement est indeacutependant du rapport de tempeacuterature TjT(ou du rapport de pression P1P2 bull M gt il est degraves lors indeacutependant de la charge de moteur

4) Dans la mesure ougrave lon se fixe une valeur maximale de T le rendement tend pour des valeurs croissantes de e vers une lishymite qui correspond au rendement du cycle de Carnot entre les tempeacuteratures T et T1

Par ailleurs le rapport TJTI (et partant ) deacutepend de la quantiteacute de chaleur fournie au gaz par cycle Si son accroissement augmente la puissance speacutecifique du moteur sa valeur ne peut toushytefois deacutepasser une certaine limite qui est fixeacutee par la quantiteacute de combustible pouvant ecirctre brucircleacute complegravetement dans lair -jui a subi la compression

Enfin il existe une limite pratique au rapport e cette lishymite est imposeacutee par lapparition du pheacutenomegravene de deacutetonation

722 Cycle de Diesel

Lo cycle do Dleoel cycle de reacutefeacuterence du moteur portant le mecircme nom oe compose des transformations reacuteversibles suivantes

ill I

131

(f ig

Figure 46

46 et 47) - compression adiabatique 12 - ecircchauffement isobare 23

Figure 47

detente adiabatique 34 refroidissement isochore 41

Le cycle de Diesel est caracteacuteriseacute par deux paramegravetres le rapport volumecirctrique de compression E - v2vj et le rapport de voshylume p V)v2 ^e cycle eacutechange de la chaleur avec deux sources a tempeacuterature variable selon lisobare 23 et 1isochore 41 respectishyvement cest-agrave-dire -selon deux polytropiques despaces diffeacuterentes Lexpression du rendement est degraves lors donneacutee par la formule (35) Il vient ainsi en substituant Y acirc 1 puisque C raquo C et C raquo C et

en consideacuterant quen vertu de leacutequation deacutetat appliqueacutee a la transformation Isobare 23 le rapport de tempeacuterature 9 laquo TJTJ est eacutegal au rapport de volume a

Dailleurs pour la compression adiabatique 12 on a comme au paragraphe 721

Y-l

On obtient finalement lexpression du rendement

- 1 1

1 T - l

( 4 1 )

(42)

Les proprieacuteteacutes suivantes du cycle de Diesel se deacuteduisent du paragraphe 71S r e l a t i f au cycle effectueacute entre deux polytropiques despegraveces d i f feacuterentes a ins i que de l expression (42) qui en deacutecoule 1) Le rendement es t fonction du rapport de tempeacuterature TiT et

partant du rapport volumecirctrique de compression c l expression (42) indique qu i l cro icirc t avec ce paramegravetre

2) Le chaleur massique C re la t ive a leacutechange calorif ique II haute tempeacuterature salon 23 eacutetant super1euro 1 li chaleur massique C v

re la t ive leacutechange fi basse tempeacuterature selon 41 l e rendement est uno fonction deacutecroissante du rapport de tempeacuterature 9degTTii

132

par conseacutequent il est aussi une fonction deacutecroissante du rapshyport de volume c Ainsi le rendement du moteur deacutecroicirct lorsque sa charge augmente

3) Lorsque le rapport 0 diminue er tendant vers luniteacute en peut montrer que la valeur du rendement tend vers celle dun cycle de Carnot effectueacute entre T 2 et Tj

La diminution du rapport P est comme nous lavons vu beacuteneacuteshyfique au rendement elle preacutesente cependant linconveacutenient de reacuteshyduire la quantiteacute de chaleur reccedilue par cycle ce qui entraicircne une diminution concomitante de la puissance speacutecifique du moteur Dailshyleurs le rapport s ne peut deacutepasser une certaine valeur imposeacutee par la quantiteacute de combustible qui peut ecirctre brucircleacute complegravetement dans lair disponible

Le cycle de Sabatheacute qui comporte un eacutechauffegraverent isochore suivi dun eacutechauffement isobare pourrait faire lobjet dune eacutetude baseacutee sur la meacutethode deacuteveloppeacutee preacuteceacutedemment Lapport de chaleur agrave haute tempeacuterature eacutetant alors constitueacute de deux polvtropiques successives mais despegraveces diffeacuterentes on serait notamment ameneacute agrave consideacuterer ici la moyenne pondeacutereacutee des tml relatives acirc 1isochore et a lishysobare correspondantes conformeacutement au paragraphe 712 [4 0]

73 TURBINE A GAZ

731 Cycle de Joule

En adoptant encore la theacuteorie cyclique le cycle de Joule consshytitue le cycle theacuteorique de la turbine i gaz Ce cycle se compose des transformations reacuteversibles suivantes (fig 48)

- compression adlabatique AB - eacutechauffement Isobare BC - deacutetente adlabatique CD - refroidissement Isobare OA

Le cycle de Joule eacutechange de la chaleur avec deux sources i tempeacuterature variable selon deux isobares c es t -a -d ire deux poly-tropiques de mecircme espegravece Lextension du theacuteoregraveme de Carnot est donc applicable et nous en deacuteduisons que l e rendement du cycle de Joule s eacute c r i t

n - 1 - Ja (43) b

En appliquant pour un gaz parfait leacutequation deacutetat et l e x shypression de 1adlabatique noua obtenons pour la compression AB

T iuml ^ -iuml - n T (44)

a ougrave l e rapport de pression n = P b P repreacutesente un paramegravetre du cycle a

-) Mil - J W j

133

Figure 48

Dougrave l expression du rendement rishyde Joule 1-v

y n 1 - n bull gt

Il reacutesulte de lextension du -heacutec-recircme de Carnot et plus speacutecialement et lexpression (45) qui sen deacuteduit les conclusions suivantes

1) Le cycle de Joule A3CDA est eacutequivale- A un cycle de Carnot effectueacute entre les tempeacuteratures T et T

b a __ 2) Son rendement augmente avec le rapec r-

TT il est deacutes lors conec le rortre D a

la relation (44) une fonction croisshysante du rapport de pression n

3) Le rendement du cycle de Joule est indeacutependant de la tempeacuterature T c donc aussi de la quantiteacute de chaleur apporteacutee agrave haute tempeacuteshyrature

On constate que le rendement croit mais de moins en moins vite au fur et 3 mesure que n augmente ainsi le rendement du cycle ABCoA est supeacuterieur i celui du cycle ABCDA Dailleurs il tend asymptotiquement vers une limite eacutegale au rendement du cycle de Carnot effectueacute entre lestempeacuteratures extrecircmes T et T

732 Cycle a reacutegeacuteneacuteration

SI lon considegravere le cycle theacuteorique de la turbine a gaz (fig 49) on consshytate que la tempeacuteracirct raquo-e T atteinte en fin de deacutetente peut ecirctre supeacuterieure acirc la tempeacuterature T atteinte en fin de compression Il apparaicirct ainsi la posshysibiliteacute dune reacutecupeacuteration de chaleur par refroidissement du ga deacutetendu au profit du gaz comprimeacute On en arrive ainsi 1 ce cevoir le cycle 1 reacutegeacuteneacuteration qui se compose des transformaIons reacutevershysibles suivantes

bull compression ediabatlque AB S_ - eacutechauffement par reacutecupeacuteration selon

lIsobare BM Figura 49 _ apport de chaleur externe selon lisoshy

bare KC - datante adlabatique CD - refroidissement du I la reacutecupeacuteration selon l i sobare DN - rajas de chaleur 1 lambiance selon l i sobare KA

Les di f feacuterentes Isobares eacutetant des courbes Identiques simpleshyment dacirccelecircee paralleleaent 1 l aaa des entropies [40J i l sonoult

134

que l e c y c l e agrave r eacute g eacute n eacute r a t i o n ABgtM)CD(K)A e t l e c y c l e de J c u l e A B C SA c o m p o r t e n t d e s eacutechanges c a l o r i f i q u e s i d e n t i q u e s Ces eacutechanges c o r r e s p o n d e n t icircen e f f e t agrave d e s t r a n s f o r m a t i o n s analcirues e f f e c t u eacute e s e n t r e l e s mecircmes tempeacuteratures extrecircmes - CJ qui implique ro-aT^rc l e s mecircmes t m i - t a n t en ce qui concerne l eacute c h a n g e avec la s o u r c e chaude s o i e MC ou B C r e s p e c t i v e m e n t que l eacute c h a n g e avec l a ~-biaree s o i t NA dans l e s deux c a s

La r eacute c u p eacute r a t i o n de cha l eur e s t d autant p l u s e f f i c a c e que l eacute c a r t e n t r e ccedil amp s tempeacuteratures d e s p o i n t s 2 et N lou a e t y) e s t p l u s grand donc que l e rapport de p r e s s i o n n e s t p l u s f a i b l e C e t t e c o n s t a t a t i o n e s t du r e s t e corroboreacutee par l e f a i t que quand l e rapport d e p r e s s i o n du c y c l e 3 r eacute g eacute n eacute r a t i o n d iminue l e r e l e v egrave r e n t de T = T e n t r a icirc n e c e l u i de T en s o r t e que l e rapport de p r e s s i o n du c y c l e 8 e J o u l e eacute q u i v a l e n t augmente c e qu i a c c r o icirc t son rendement e t f i n a l e m e n t c e l u i du c y c l e agrave r eacute g eacute n eacute r a t i o n a s s o c i eacute

A l a l i m i t e l e rapport de p r e s s i o n du c y c l e acirc r eacute g eacute n eacute r a t i o n diminue en tendant v e r s l u n i t eacute t a n d i s que l e rapport du c y c l e de J o u l e eacute q u i v a l e n t d e v i e n t eacute g a l 3 c e l u i du c y c l e d e Carnot e f f e c t u eacute e n t r e l e s t empeacuteratures extrecircmes T e t T D autre p a r t la r eacute c u p eacute shyr a t i o n n e s t p o s s i b l e que dans la o e s u r i ougrave T n e s t pas i n f eacute r i e u r e 3 Tfc c e q u i f i x e une l i m i t e s u p eacute r i e u r e au rapport d e p r e s s i o n du c y c l e 3 r eacute g eacute n eacute r a t i o n

Dune maniegravere p l u s g eacute n eacute r a l e l a p r eacute s e n t e eacute t u d e peut ecirc t r e eacute t e n shydue au c y c l e d i t h e x a g o n a l l e q u e l comporte notamment une comshyp r e s s i o n i so therme p u i s a d i a b a t i q u e a i n s i quune d eacute t e n t e i so therme pu i s a d i a b a t i q u e

En p a r e i l c a s i l y a u r a i t l i e u d e c o n s i d eacute r e r la t m i d e l eacute c h a n g e S haute tempeacuterature (eacutechauffement i s o b a r e e t d eacute t e n t e i s o shytherme) a i n s i que l a t m l d e l eacute c h a n g e a b a s s e tempeacuterature ( r e shyf r o i d i s s e m e n t i s o b a r e e t compress ion i s o t h e r m e ) c e s t m i pouvant s expr imer par d e s moyennes pondeacutereacutees (cf sect 7 1 2 )

L eacutechauffement I sobare p o u r r a i t d a i l l e u r s ecirc t r e p a r t i e l l e m e n t e f f e c t u eacute par r eacute c u p eacute r a t i o n c e qu i a u r a i t pour e f f e t de r eacute d u i r e l e rapport i n v e r s e d e s deux t m i donc d a m eacute l i o r e r l e rendement

i MOTEJR A COMBUSTION EXTERNE

4 1 C y c l e d e Banklne

Le c y c l e de Rankine c o n s t i t u e l e c y c l e theacuteor ique d e s c e n t r a l e s j c l eacute a l r e s 1 vapeur En e f f e t l e s r eacute a c t e u r s n u c l eacute a i r e s a c t u e l s r e shyl i s e n t d e s s o u r c e s de cha l eur ecirc tempeacuterature peu eacute l e v eacute e c e qui e x -

l l q u e l e r e c o u r s 1 un c y c l e 1 vapeur sans s u r c h a u f f e

Le c y c l e d e Rankine s e compos-raquo d e s t r a n s f o r m a t i o n s r eacute v e r s i b l e s -vj lvontes ( f i g 50)

- eacutechauffement d e l e a u laquo t v a p o r i s a t i o n i s o b a r e s OMN - d a t e n t a d i a b a t i q u e N8 - cottjgonsation i s o b a r e (e t iDctherEraquo) B0 - e c a p r e e s i o n a d i a b a t i q u e do l e a u 0 0

sMt I

135

1

Y L_ S

Figure 50

Conine l e travail de coir-pressicr 00 du liquide est geacuteneacuteralerent reacuteccedilli geable v i s - acirc - v i s du travail produit par la deacutetente nous ccrfcncrcrs l es points o et 3

Le rendement du cycle CMNSC peut s eacutecr ire

q bo 1 -

en

Sien que la notion de polytro-pique ne puisse sapeiieruer S un flj-ide qui subit un changement deacutetat les eacutechanges calorifiques reacuteversibles intervenant dans le cycle a vapeur

nen sont pas moins justiciables de la tBi Cn a en effet

pour leacutechange a haute t q

pour leacutechange acirc basse t g

T ltsn - s gt on n o (47)

148)

En remplaccedilant dans (46) q et ccedil par leurs expressions (47) et (48) il vient sachant quedegsect laquo s

b n

ou l on a

bo T on

et bo

(49)

(50)

La relat ion (49) montre que l e cycle de Rankine possegravede l e necircme rendement quun cycle de Carnot effectueacute entre l e s t m i r e shyla t ives aux sources i haute e t a basse tempeacuteratures

Pour leacutechange S haute tempeacuterature qui comporte deux transforshya t i o n s success ives la t m i affeacuterente est eacutegale a la moyenne ponshydeacutereacutee des t m i r e l a t i v e s a chacune d e l l e s dougrave

T o laquo - ( laquo o ran n V (Si)

Laugmentation de la pression de vapeur vive p (ou de sa tejrpeuml--ature de saturation T ) entraicircne deux e f f e t s d i s t i n c t s n - en ce qui concerne leacutechauffement OH de l eau la t m i T augshy

mente a ins i que l e poids de ce t te t m i dans la moyenne ponshydeacutereacutee (SI) qui deacutetermine la t m i globale T _gt

on - on ce qui concerne l e palier de vaporisation la tempeacuterature de

saturation augmente tandis que diminue le poids de ce t t e tempeshyrature dans l expression (SI) de T

En f in de coapiumle 1augmentacirction de la pression supeacuterleuro du -bullyclo est toujours favorable dans lo doxaino de lichauffement do

ut J II I I I il 1 i n l i bull I I I I - bullbull I bull bull bullbull

136

l e a u mais e l l e peut ecirc t r e deacutefavorable dans c e l u i eu pa l i e r de vashypor i sa t ion L act ion conjugueacutee de ces deux e f f e t s c o n t r a d i c t o i r e s explique l e x i s t e n c e d une pression optimale de vapeur vive cji conshyfegravere au cycle de Rankine son rendement maximal

Les va r i a t i ons de la tempeacuterature de condensation eacute tan t t r egrave s l imi t eacutee s en peut neacutegl iger leur influence sur la t m i acirc haute texpeacuterature car e l l e s n a f fec ten t que faiblement d a i l l e u r s l e domaine de 1eacutechauffement de l e au Par con t re une nod i f i cac ic -ce la tempeacuterature de condensation a g i t directement sur la valeur du rendement du cycle de Carnot eacutequivalent I l en r eacute s u l t e quune CITU-rution de la tempeacuterature (ou de la pression) de condensacirct ion enshyt r a icirc n e une augmentation appreacuteciable du rendement du cycle de Ranshykine

74 2 Cycle agrave reacutegeacuteneacuteration De la vapeur satureacutee se trouvant i l eacute t a t J ( f ig 51) est deacuteshy

tendue isentropiqviement jusquagrave la pression de condensation u cours de ce t te deacutetente on effectue des soutirages success i f s en nombre in f in i (soutirage continu) Le premier soutirage a l i e u sous une pression infeacuterieure agrave p mais ne diffeacuterant de c e l l e - c i eue dune quantiteacute infiniment p e t i t e La quantiteacute de chaleur eacuteleacutementaire neacuteshycessaire pour eacutechauffer de leau de K a K doi t ecirc tre fournie par la condensation de la vapeur preacuteleveacutee au premier soutirage (en J ) De mecircme la quantiteacute de chaleur eacuteleacutementaire neacutecessaire pour eacutechaufshyfer de leau K i K doit ecirctre fournie par la condensation de la vapeur preacuteleveacutee au deuxiegraveme soutirage (en J igt et a ins i de s u i t e

Dans l e cycle envisageacute 1 eacutechauffenent de l eau est inteacutegrashylement assureacute par un eacutechange calorif ique interne au cycle et reacutevershys ib le de surcroicirct c e s t -acirc -d ire par reacutegeacuteneacuteration de la chaleur fourshynie par la vapeur preacuteleveacutee en cours de deacutetente I l s ensuit que ce cycle ne comporte que des transformations reacutevers ibles et eue l e s deux seuls eacutechanges avec l exteacuterieur mettent a contribution deux sources (chaude e t froide) iuml tempeacuterature constante Ce cycle est donc eacutequivalent 1 un cycle de arnot fonctionnant entre l e s deux tempeacuteratures correspondantes ceci en vertu du theacuteoregraveme de Carnot

Comme la seule chaleur reccedilue de la source chaude correspond au palier de vaporisation KJ on peut substituer au cycle 1 reacutegeacuteneacuteration OKJBO l e cycle de Carnot eacutequivalent PKJBP Il s e n s u i t que l e rendement du cycle 1 reacutegeacuteneacuterashytion ne deacutepend que des seules tempeacuterashytures de vaporisation e t de condensashytion (ou des pressions de saturation correspondantes) Comme pour le cycle de Carnot eacutequivalent l e rendement du cycle 1 reacutegeacuteneacuteration sera toujours ameacutelioreacute s i la tempeacuterature de vaporishysation laquoet augraanteacutee etou s i la tempeacuteshyrature de condensation est diminueacutee) Figure SI

-11

137

7 4 3 Cycle de Hlrn Le cycle de Hirn se d i s t ingue du cycle de Rankine prcpreraent

d i t par l ad jonc t ion d une surchauffe NA de la vapeur ( f ig 52) i l e s t acirc la base des cyc les r eacute a l i s eacute s dans les c e n t r a l e s thermiques pour l e s q u e l l e s la tempeacuterature eacuteleveacutee que possegravedent l e s gaz de comshybust ion permet l e recours acirc une surchauffe importante

Par d eacute f i n i t i o n de la t m i on peut eacute c r i r e

h - h_ T (s oa a s o (52)

et 1on a b o T laquo lt S K o b V (53)

(54)

Dougrave i l v ien t par la s u b s t i t u t i o n hab i tue l l e e t en tenant compte de l eacute g a l i t eacute des variations dentropie

T

oa Le cyc le de Hlrn e s t donc eacutequivalent a un cycle de Carnot efshy

fectueacute entre l e s tempeacuteratures T et T Dans ce paragraphe nous avons exclu pour simplif ier l e cas t regrave s exceptionnel ougrave l e point B serait s i tueacute en zona de surchauffe

La t c i re la t ive 1 eacutechange a haute tempeacuterature peut s eacutecr i re (cf sect 712)

T raquo oa

on (s -s )T o na (s - s

a r (55 )

Figure 52

I l est nanlferte que la t m i T intervenant dans ce t t e movenne pon-on deacutereacutee es t infeacuterieure a la tempeacuterature da saturation de la vapeur tandis que la t m i T lu i e s t supeacuterieure I l na s ensuit que la t m i de leacutechange acirc haute tempeacuterature re la t ive au cycle de

Hlrn sera pour une pression de vapeur donneacutee supeacuterieure acirc la tm 1 correspondante re la t ive au cycle de Rankine an sorte oue dans las mecircmes conditions da prasslon la rendement du cycle de Hlrn lemportera toujours sur ce lu i du cycle da Rankine Da i l l eurs laccroissement de la tempeacuterature de surchauffe entraicircnera non oeu-l eœnt laugmentation da la t m i re la t ive a la surchauffe mais encore de son poids dans la moyenne pondeacutereacutee (55)j 11 en reacutesul te que l e rendement du cycla da Hlrn e s t une fonction croissante de la tempeacuterature de surchauffe

Consideacuterons ensuite la cas ougrave pour une valeur donnOe do la temperature T oa f a i t varier la pression de la vapour v ive Donc le eesura oo la t a A T croicircs avec le pression coasse l e f a i t

138

i tmi dailleurs neacutecessairement T n

cette pression et 11 sensuit une ameacutelioration concomitante du renshydement Il existe cependant un domaine pour lequel la regravegle de croissance du rendement avec la pression est prise en deacutefaut En effet si une augmentation de la pression entraicircne toujours un accroissement de la tmi T 11 nen est pas de mecircme de T qui

na r on ^ comme on l a vu (cf sect 7 4 1 ) passe par un maximum pour une cershytaine valeur de i pression Ainsi dans la mesure ougrave l inf luence dun accroissement de T es t trop fa ib le pour compenser c e l l e de la diminution de T qui se manifeste aux pressions eacute leveacutees on on observe alors une leacutegegravere diminution du rendement en deacutepit dune augmentation de la pression

Lexpression (54) indique clairement quune diminution de la tempeacuterature de condensation T entraicircne toujours une ameacutelioration du rendement deg

7 4 4 Cycle 8 resurchauffe La comparaison des cyc les de Hirn et de Rankine a montreacute l i n shy

teacuterecirct q u i l y a pour l e s cyc le s a vapeur de poursuivre leacutechauf-fement isobare du f luide moteur jusquagrave une tempeacuterature aussi eacuteleveacutee que poss ib le Lavantage a ins i obtenu de la surchauffa peut ecirctre augmenteacute en reacuteal i sant la deacutetente reacuteversible de la vapeur dabord selon lisotherme AL ensuite selon ladlabatique LB ( f ig 53) on ef fectue a ins i l e cyc le 1 resurchauffe Isotherme OMNALBO

La t m i r e l a t i v e t leacutechange S haute tempeacuterature peut s eacutecr ire

T ( s - s )+T oa a o al rV o l

Comme la t m i

(56)

T se confond avec la tempeacuterature maximale a t te in te par la vapeur i l s ensuit que T (laquoT )

e 8 la t raquo i T ~ e s t supeacuterieur Par s u i t e la t m i

H | u raquo S3 ol

oa re la t ive 8

leacutechange 1 haute tempeacuterature sera accrue par l adjonction de la deacutetente isotherme i n i t i a l e et ceci dautant plus que l e poids de la t m i T sera eacuteleveacute dans la isoyenne pondeacutereacutee (56)

On v eacute r i f i e aiseacutement que l e rendement du cycle eacutetudieacute a pour oppression i T

o l (57) avec T

o l

Il reacutesulte de lexpression C57) et de la discussion relative acirc la tmi TQ^ ci-dessus que le rendement est ameacutelioreacute par la resurchauffe isotherme

Toutefois si lallongement de lisotherme AL entraicircne une augmentation de la tmi T on ne peut pas en conclure que le

rendement du cycle en sera pour autant toujours ameacutelioreacute En effet deacutes que par suite de cet allongement le point B situeacute i l intershysection de ladlaoatique LB avec lisobare relative au condenseur peacutenegravetre en zone de surchauffe la tempeacuterature T qui intervient en (57) doit ecirctre remplaceacutee par la tmi T dcntdeg la valeur est

DO dautant plus supeacuterieure a T que 1adiabatique LB a eacuteteacute deacuteplaceacutee davantage dans le sens des entropies croissantes Cest pourquoi lorsquon augmente limportance de la resurchauffe isotherme le rendement du cycle croicirct dabordpasse ensuite par un maximum puis finit par diminuer Le maximum est atteint pour une valeur optimale de la pression Intermeacutediaire qui caracteacuterise le point L

I l nest pas possible de reacutealiser pratiquement la deacutetente isoshytherme de la vapeur maxs on peut approcher cette transformation ideacuteale en effectuant apregraves une deacutetrente adiabatique partielle AI une resurchauffe isobare IL La tml relative i leacutechange agrave haute tempeacuterature peut alors seacutecrire

T o a - ( a o + T l l - ( 1 V T - -23 S 2 iicirc i i_ ( 5 8 )

ol raquo - raquo 1 o

Il est manifeste qua la tml T est Infeacuterieure a la tmi T

a l ( T j par suite la tmi relative a leacutechange a haute tempeshyrature sera Infeacuterieure 1 celle du cas ideacuteal correspondais a la deacuteshytente isotherme La tmi T sera dailleurs dautant plus basse que la pression intermeacutediaire p sera plus faible Cest ainsi quen dessous dun certain seuil de cette pression T deviendra infeacuteshyrieure t T et qua dans cas conditions la tmi a haute tempeacuterashyture du cycle 1 resurchauffa deviendra infeacuterieure s cel le du cyjle de Hirn correspondant Il an reacutesulte qua pour une valeur optimale de la pression intermeacutediaire p le rendement du cycle a resurchauffe sera maximal at quen dessous dune certaine valeur de cette pression ce rendement sera infeacuterieur a celui du cycle de Hirn corshyrespondant

Les cycles ideacuteal OALBO et theacuteorique OAILBO sont eacutequivalents eus cycles de Carnot effectueacutes entre les tml T ou T respecshytivement at la tempeacuterature T Dans la cas du cycle fi resurchauffa OAILBO la tmi relative i leacutechange a hauto tempeacuterature est donna par bdquo

raquoi - J mdash - ltlaquogt

140

7 6 CONCLUSIONS bull-mdash mdash mdash mdash ~ mdash f

Les cycles theacuteoriques 3 gaz sont composeacutes dune succession de t transformations polytroplques Si lon excepte l e cas de ladiaba- _ t ique la polytropique donne l i eu a un eacutechange calorifique dont l e niveau de tempeacuterature peut ecirctre caracteacuteriseacute par la t m i qui re- f preacutesente la tempeacuterature constante dune source eacutenergeacutetiqueisent eacutequi-^ valente Quant 3 ladabatique e l l e joue un rocircle particulier en - e f f e t e l l e seule pennet de fa ire passer reacuteversibleraent l e f luide amp dun eacutetat deacutequi l ibre avec la source chaude a un eacutetat deacutequil ibre 3 avec la source froide En principe tout cycle comporte deux trans- J formations laquodiabeacutetiques encore que lune d e l l e s puisse eacuteventuel- V lement disparaicirctre (cycle de Lenoir) On peut mecircme concevoir des C cycles deacutepourvus dadiabatique mais i l faut a lors faire intervenir bull des eacutechanges calori f iques internes (cycle de S t i r l i n g )

Le theacuteoregraveme de Caxnot a eacuteteacute eacutetendu aux cyc les reacutevers ibles efshyfectueacutes entre deux polytroplques de mecircme espegravece Hais lorsque l e s deux polytroplques ne sont pas de mecircme espegravece l e rendement nest plus Indeacutependant de la quantiteacute de chaleur apporteacutee au cyc le

A Le rendement dun cycle laquoat eacutegal au compleacutement 1 l un i teacute du

rapport des quantiteacutes de chaleur eacutechangeacutees respectivement 3 basse et a haute tempeacuterature Four tous l e s cycles theacuteoriques l e rapport lt de ces quantiteacutes de chaleur peut ecirctre remplaceacute par l e rapport des f t m i correspondanteraquo) l expression analytique du rendement ten deacuteduit aiseacutement

LInfluence des paramegravetres du cyc le sur son rendement s eacutetudie habituellement 1 part ir de l expression analytique de c e l u i - c i Ceshypendant c e t t e Influence sa reacutevegravele dune maniegravere plus d irecte et plus i n t u i t i v e en se basant sur l extension du theacuteoregraveme de Carnot et sur ses prolongements Da i l l eurs l e calcul du rendement a parshyt i r des t m i ajout I c e l u i - c i un compleacutement dinformation Inteacuteshyressant en e f f e t l e s t m i r e la t ive s aux eacutechanges calori f iques I haute e t a basse tempeacuteratures permettent dappreacutecier limportance des I r r eacute v e r s i b i l i t eacute s thermiques affectant chacun deux

Dans l e cas dune vapeur a laquelle la notion de polytropique nest pas applicable l a t m i ne s traduit plus par un fonction analytique oimple Cette t m i est cependant deacutetermineacutee par l s rapport de la variation denthalpie 1 la variation dentropie corshyrespondante pour la transformation geacuteneacuteralement isobare envisageacutee Le rapport des quantiteacutes de chaleur eacutechangeacutees par un cycle 1 vapeur avec l e s deux sources chaud et froide pouvant encora ecirctre remplaceacute par 1 rapport dec t m i correspondantes la rendement sen deacuteduit directement

La transformation isobare de l eau en vapeur surchauffeacutee imshyplique t r o i s transformations successives La comparaison des t m i re la t ives 1 cos transformations par t i e l l e s et dlaquo leurs importancoo re la t ive s permet deacutetudier lorsquon modifie l e s paramegravetres du cycle l Inf luence de chacun d e l l e s sur la t m i rolatrve fi l o n -Qcabl de leacutechange a haut taapeacuterature at partant sur la ronacirccaont LOD cyc les a vapeur son- ameacutelioreacutes par certaine proceacutedeacutes (aoutlrogo roourchauffe e t atae cyc les binaires ou cossbtnecirce) dont linfluenceraquo

141

favorable sexplique aiseacutement lorsquon raisonne sur les tmi relatives aux eacutechanges calorifiques Er icirctre loptimisation de certains parameacutetres (p ex la pression dv resurchauffe) peut ecirctre justifieacutee par la mecircme deacutemarche

Dune maniegravere geacuteneacuterale tous les cycles theacuteoriques des machines motrices thermiques peuvent ecirctre rameneacutes a des cycles de Carnot eacutequivalents Deacutes lors si le rocircle fondamental du cycle de Carnot est notoirement reconnu en thermodynamique theacuteorique son imporshytance saffirme eacutegalement par ce qui preacutecegravede en thermodynamique appliqueacutee

La transposition des conclusions relatives 3 leacutetude dun cycle theacuteorique a celles relatives au cycle reacuteel correspondant neacutecessite la prise en consideacuteration des irreacuteversibiliteacutes meacutecaniques et thershymiques internes au cycle On a ainsi vu comment dans certains cas (cf sect 63) ces conclusions pouvaient ecirctre consideacuterablement modishyfieacutees sous leffet de ces irreacuteversibiliteacutes

Le principe deacutequivalence et le principe de Carnot constituent les fondements de la preacutesente eacutetude En effet le premier principe conduit acirc lexpression du rendement en fonction des quantiteacutes de chaleur eacutechangeacutees avec les sources chaude et froide tandis que le second principe sur lequel repose la deacutefinition de la tmipermet ensuite dexprimer ce rendement en fonction des tmi relatives aux deux eacutechange La tmi constitue donc au mecircme titre que lexergie une conseacutequence directe des premier et second principes de la thermodynamique

3ikiLI~ Il-Ji I bullbull

142

i

CONCLUSIONS FINALES

La perte dexergle due a lirreacuteversibiliteacute de la combustion est geacuteneacuteralement tregraves importante elle repreacutesente en effet environ un tiers de lexergla du combustible du moins dans le cas des combustions effectueacutees dans les conditions habituelles Cependant cette perte dexergle diminue progressivement lorsque la tempeacuterature de combustion seacutelegraveve Il est ainsi possible A tout le moins theacuteoriquement dapprocher de tregraves prEgraves la reacuteversishybiliteacute de la combustion en proceacutedant A un preacutechauffage suffisamshyment pousseacute des racircactifa

En pratique tout eacutechange calorifique neacutecessite une diffeacuterence de tempeacuteratures plus ou moins Importante ce qui en fait un proshycessus essentiellement Irreacuteversible Cependant on peut dans chacun des cas de 1eacutechange calorifique conducto-convectif ra-dlatif ou par meacutelange Imaginer de valoriser la perte dexergle en ayant recours a un processus reacuteversible approprieacute On en arrive ainsi a la conception du processus thermo-eacutenergeacutetique reacuteversible

Loro dun eacutechange de chaleur le flux calorifique et lirreacutevershysibiliteacute tharmlquo associeacutee deacutependent lun et lautre de la difshyfeacuterence de tempeacuteratures impliqueacutee Cependant las grandeurs de ces deux caracteacuteristiques de leacutechange thermique deacutependent de nonifiro tregraves diffeacuterents de leacutecart de tempeacuterature Dailleurs pour una diffeacuterence de tempeacuterature donneacutee le nlvoau de tempeacuterashyture conoldeacutereacute modifie aussi fortement les importances relatives de COQ grondeurs

La prioe en consideacuteration duno port do loopoct thermodyna-bulliquo (influence dos irreversibilities) dautro part do laopoct calorifique (propriStacirco dos transfertraquo do chaleur) justifia lo concoction deo appareillages theraiquoo tolo qua Ochangeuro Ovopcratouro [3poundQ chaudiegraveres gflnacircratauro do vapour etc Clio fournit on outro dos acirciroctivos pour la rochorcho damOliora-fclono Ucirc appoirtor Q coo cœspooanto ou onocabloo dinstallation

143

Le chauffage classique utilise geacuteneacuteralement bien la chaleur deacutegageacutee par la combustion mais tregraves mal son exergie Cette conshyclusion sinverse dans la cas dune machine motrice thermique Cependant la combinaison de ces deux processus conduit acirc la meilleure utilisation tant de leacutenergie calorifique que de lexer-gie disponibles La production combineacutee (eacutenergie totale) apparaicirct degraves lors comme eacutetant un proceacutedeacute rationnel dutilisation de leacutenershygie des combustibles

Le chauffagicircp thermodynamique est dans son principe eacutequivalent au processus de production combineacutee il apparaicirct ainsi corme eacutetant eacutegalement un proceacutedeacute rationnel dutilisation de leacutenergie des combustibles

La tregraves grande perte calorifique au condenseur qui affecte la centrale a vapeur nest pas la cause de la modiciteacute de son renshydement thermique mais elle est en reacutealiteacute la conseacutequence des irreacuteshyversibiliteacutes qui affectent principalement dune part la combustion de lautre la-transmission calorifique entre les gaz et la vapeur Les proceacutedeacutes dameacutelioration du cycle 3 vapeur tels que resurchauffe soutirage double niveau de pression de la vapeur vive ou encore utilisation de deux fluides moteurs en cascade constituent autant de moyens destineacutes agrave reacuteduire les irreacuteversibiliteacutes thermiques ce qui entraicircne en fin de compte une augmentation du rendement Lanalyse des bilans exergeacutetiques permet de mieux comprendre le role de ces divers proceacutedeacutes de comparer diffeacuterentes conceptions dans installation enfin de rechercher des concep tlons nouvelles plus efficaces

A priori la turbine a gaz utilise relativement mieux 1exergie du combustible que la centrale amp vapeur la tempeacuterature maximale du fluide moteur est en effet plus eacuteleveacutee dans le premier cas que dans le second En revanche la turbine 1 gaz donne lieu a une perte dexergie importante a basse tempeacuterature ce qui neacutetait pas le cas de la condensation de la vapeur Cette situation globaleshyment deacutefavorable a la turbine I gaz peut ecirctre ameacutelioreacutee par lemploi dun reacutecupeacuterateur mais ce proceacutedeacute se heurte a certaines limitations dordre technologique

Le cycle combineacute gaz-vapeur permet dobtenir a la fols une perte dexergie modeacutereacutee a haute tempeacuterature et une perte dexergie tregraves faible a baaaa tempeacuterature Ainsi sexpliquent les rendements remarshyquablement eacuteleveacutes dorea at deacutejagrave obtenus par lapplication de ce concept

Leacutechanga calorifique avec une source 1 tempeacuterature variable par exemple lora dune transformation isobare peut ecirctre assimileacute I leacutechange calorifique avec una source a tempeacuterature constante en faisant appel a la notion de tempeacuterature moyenne Inteacutegreacutee Il devient dis lors possible de substituer a tout cycle reacuteversible par exemple le cyclu de Rankina-Klrn un cycle de Carnot eacutequivalent La cycle de Carnot retrouve ainsi en thermodynamique appliqueacutee limportance qui lui eacutetait universellement reconnue en thermodynashymique theacuteorique Dailleurs lae modifications apporteacutees au cyclo de Itankine-Hirn par les moyens dameacutelioration tels que reojrchouffo soutirage etc trouvant greacuteco a lapplication de la notion da tmi une interpreacutetation physique qui expliqua elalremont lo rai-

144

son des ameacuteliorations apporteacutees par ces proceacutedeacutes gt Les cycles reacuteversibles a gaz sont geacuteneacuteralement constitueacutes par vla combinaison de deux isentropiques et de deux polytropiques ils se precirctent deacutes lors bien a leacutetude analytique de leur rendeshyment Il en reacutesulte une extension du theacuteoregraveme de Carnoc lequel

bull eacutetablit que tous les cycles reacuteversibles effectueacutes entre deux poly-bullbulltropiques donneacutees de mecircme espegravece ont mecircme rendement Dautre ipart lorsque les deux poly tropiques consideacutereacutees sont despegraveces y^diireacuterentes leacutetude montre pour chacun des diffeacuterents cas corcment M varie le rendement lorsque la quantiteacute de chaleur fournie au cycle ^ augmente En outre une expression geacuteneacuterale du rendement a eacuteteacute eacutetablie dont il est facile de deacuteduire les expressions qui se rapportent aux cas particuliers classiques qui concernent notam- ment le moteur a combustion interne

Leacutetablissement des bilans exergeacutetlques des Installations indusshytrielles appartenant au domaine de la thermodynamique particuliegravere-ment les centrales de production deacutelectriciteacute permet de localiser Vies diverses causes dirreacuteversibiliteacute et den eacutevaluer les effets f| De telles Investigations reacutevegravelent en fin de compte sur base de bull lanalyse eacutenergeacutetique les modifications a apporter pour mieux utiliser leacutenergie des combustibles non seulement au point de vue calorifique mais eacutegalement au point de vue eacutenergeacutetique

La recherche dune meilleure utilisation non seulement quanshytitative mais aussi qualitative appelle au combat contre les irreacute-

veacuterslblliteacutes En effet ces irreacuteversibiliteacutes sont 1 lorigine soit dune reacuteduction de la capaciteacute de produire de leacutenergie meacutecanique soit dune reacuteduction de la faculteacute de multiplier les eacutechanges thershymiques de fluide a fluide (pex dans les eacutevaporateurs h effets multiples)

La notion dexergle se fonde notamment sur le principe ltlaquo Carnot a ce titre elle permet de reacuteveacuteler et mecircme deacutevaluer par comparaison avec le modegravele reacuteversible les irreacuteversibiliteacutes qui affectent les processus de combustion de transfert thermique de conversion eacutenergeacutetique dans les turbomachlnes Lanalyse eacutenergeacuteshytique des processus et des Installations industrielles baseacutee sur le bilan exergeacutetlque Indique finalement la vole 1 suivre pour lutter contre le Irreacuteversibiliteacutes

Il convient cependant de rappeler quun processus quelconque (combustion transmission de la chaleur conversion eacutenergeacutetique) est dautant plus facile 1 reacutealiser quil est davantage entacheacute dIrreacuteversibiliteacute Cette observation conduit i reconnaicirctre un cershytain caractegravere dutiliteacute toute relative bien entendu aux Irreacuteshyversibiliteacutes

Enfin last but not least si lentropie apparaicirct comme eacutetant une grandeur physique tregraves difficile a concevoir la notion dexershygle qui associe essentiellement leacutenergie (enthalple) dun systegraveme thermodynamique 1 son entropie compte tenu dailleurs de le tempeacuteshyrature ambiante possegravede en revanche une signification faciloment accessible la compreacutehension Cest ainsi que lo notion donorgio aida dune maniegravere Indirecte a mieux deacutegager la sons profond du concept dentropie singuliegraverement dans son application au dcaaina de le tfwnndynaDlque Industrielle

145

ANNEXES

BILANS EXERGETIQUES DINSTALLATIONS INDUSTRIELLES

Al GENERATEUR DE VAPEUR

All Donneacutees relatives au geacuteneacuterateur de vapeur

Le geacuteneacuterateur de vapeur gui fait partie dune uniteacute de 700MWe (EDF) est repreacutesente 1 la figure 54 A la charge nominale il n a pas rfugrave recirculation des gaz

Combustible

fuel H - 115 C - 82Sraquo S - 30 0 - 10 H - 10 H 20 - 08 cendres bull 021 - PCS - 43120 kJkg PCI -40500 kJkg

Air_ccedilomburanpound

t - 1SdegC t p bull 1013 abar V - laquo0 excegraves dair - 2St entreacutee RA t - 70C t sortie RA t - 336degC

Epound5poundS_iumlJiE523XSSiumli9SS3_5S2_95iuml_Spound_5SilS5S_2S_S2K5ESJE Cas donnucirces dailleurs compleacuteteacutees par les enthalpies et exergies correspondantes sont indiqueacutees au tableau 12

Tableau 12 Tempeacuteratures enthalpies at exergies deraquo gaz HT) H(kJ) EtkJ)

entreacutee SHT1 134S 24784 15705 sortie SHT1 1220 22218 13612 sortie RHT 910 16047 877 6 sortieSHT2 816 14232 7422 sortie SBT 434 7202 2681 entreacutee RA 382 6293 21S6 sortie RA 150 2402 3962

(suite du tableau ci-eprlraquo)

FIGURE 5 4

CHC chambra do combustion SHT I aurchauffaur 1 hautraquo tempratura n I RUT raaurchauffaur SRI 1 s u t c b a u f f o u r a h a u t s caepAratura n2 SBT iuml aurchauffaur 1 b a s s e toEpeacuteratura KCO tconoaisour HA rfiehauffour dair PAV i prAchauffour d a i r agrave vopour

1 111raquo

147

Piessicns temperatures enthalpies exe raies de 1eauvapeur

pbar EOC hkJkg ekJkg eau entreacutee ECO(A) 1821 242 10491 2757 eau sortie ECucirc(B) 1794 259 11292 3118 sortie SHT2 (G) 167 542 34102 15573 sortie SBT (E) 1762 421 30C2 13130 entrfe RHT (I) 366 316 30208 11499 sortie RHT (J) 346 541 35431 14483 entree SBT (D) 1794 355 2522 10459 entree SHT1 ltE) 1762 421 30O2 13130 vapeur entreacutee PAV (y) 20 291 304 9 7892 eau sortie PAV (T) 20 120 5047 658

Deacutebits

- fuel M - laquo197 kgs - vapeur surchauffeacutee 0 raquo 5806 kgs - vapeur resurchauffeacutee 0 5167 kgs - vapeur au PAV s d - 117a kgs

sectyen5iSicircpoundidegD5_acirciYSESS3 perte a lambiance 016 perte par imbrOleacutes 0001

A12 Combustion

A partir du bilan bulltoechlometrique de la coobustion on obtient les reacutesultats suivants rapportes au kg de fuel t 45 1 - air strictement neacutecessaire 4673 mol - gas theacuteoriques (CO + SO) - 697 mol B0 laquo 579 mol

laquo 2 - 3696 mol

- exc4 dair (25) 117 mol

Pour lhumiditeacute de lair on a

Xbdquo bull 0622 F amp degltlaquo Icircoff-Swffos - deg deg deg 6 3 4 4 k 9 A

Le concentration solaire de 1humiditeacute de lair vaut

- tills 260 X 1705 1 0 J 0 ^

La quantiteacute de vapeur dans lair est donc

(laquo673 117 laquo 001010

i - 001010 On amp degraves lors l e s compositions suivantes i

l a i r lt 4790 s raquo l dair sec ot 49 l e s ges i (COj bull CO) = 697 s o l

- pour l a i r lt 4790 stol dair sec ot 49 ool de H O

148

H O laquo 579 + 49 raquo 628 mol

N = 3696 mol Air - 117 mol

A13 Exerqies du combustible des gaz de la vapeur

Lexergie du fuel est eacutevalueacutee a 985 de son PCS (3ol Compte tenu de la consommation de fuel le flux cexergie apporteacute par le combustible seacutelegraveve i E - 0985 x 43120 x 4197 = 17826CO kw

Pour la composition des gai indiqueacutee ci-dessus calculons er lexergie acirc 150C On a tout dabord pour les enthalpie et enshytropie correspondantes (CF tableau 20) H l S O laquo 697 x 5912 + 628 x 5099 3696 x 4379 117 x

4388 - 2402 kj

SlSO - t 6 9 4 7 x 1 6 8 3 6 2 8 x 1 4 S + 3 6 9 lt 6 1257 + 117 x 1255) 10~ 3 - 6876 kJK

On obtient semblableœent pour la tempeacuterature ambiante (15CJ H l 5 - 2383 kJ et S 1 5 - 07416 kjlt D-oa E 1 5 0 - H 1 5 0 - H 1 5 - T 1 5 ( l 1 5 0 S i j J bdquo 6 f 2 u

Les enthalpies de mecircme que les exergies des gaz ont eacuteteacute calculeacutees de la mecircme maniegravere pour les tempeacuteratures dentreacutee ou de sortie des diffeacuterentes surfaces deacutechange Les valeurs de ces grandeurs sont Indiqueacutees en regard des tempeacuteratures correspondantes au tableau 12

En ce qui concerne leau ou sa vapeur on a Indiqueacute au tableau 12 les pression tempeacuterature enthalpie (grandeur devant ecirctre preacuteciseacutee au cas ou la vapeur est satureacutee et son titre non connu) et exergle pour chacun des points caracteacuterisant lentreacutee ou la sortie des diffeacuterentes surfaces deacutechange Ainsi par exemple lexergie de la vapeur vive se calcule comte suit e - (h - h ) - T lts_ - s) - (3410 - 629) - 2882 x g g o o g o (6435 - 02243) - 15573 kjkg Les exergies ainsi obtenues pour les diffeacuterents points concerneacutes sont indiqueacutees au tableau 12

A14 Pertes dexergle 1 la chemineacutee

La perte dexergle par chaleur sensible des fumeacutees est eacutegale t lexergie de ces gaz calculeacutee pour la tempeacuterature de 150degC qui regravegne I la chemineacutee elle vaut H E 1 S 0 - 4197 x 3962 - 16629 kw

La perte dexergle per chaleur latente des fuseacutees reacutesulte do la chaleur libeacutereacutee par Is condensation de la vapeur deau des iyziocircoo depuis le point do roseacutee JuoquS la tempeacuterature araManta

149

La composition des gaz a eacuteteacute indiqueacutee a la fin du paragraphe A12 11 lui correspond 4SI mol de gaz sec et 628 mol de vapeur On calcule aiseacutement que la xasse moleacuteculaire apparente du meacutelange constitueacute par les gaz secs est eacutegale acirc 3C5 tandis que la masse moleacuteculaire de la vapeur est eacutegale 3 18 Cn en deacuteduit les consshytantes deacutetat

-pour les gaz secs R - pound- laquo ~ryen - 272 jk=K ^ g - q 3o5 -

R 8310 - pour la vapeur R laquo nmdash = T5~ = 4 6 1 J IcircS7K

V -y lu

Par application de leacutequation deacutetat des gaz parfaits dune part aux gaz secs de lautre a la vapeur or obtient deux eacutequations dont on deacuteduit la teneur en humiditeacute du meacutelange consideacutereacute soit

Ra pv 272 pv pv X - _bull _ - _ _ x _ raquo 0590 x (1)

B v P g laquo61 P-P v PP V

ougrave p repreacutesente la pression totale et p la pression partielle de la vapeur

Dans le meacutelange gazeux consideacutereacute la teneur en humiditeacute est eacutegale au rapport de la masse de vapeur 3 la masse de gaz secs soit

628 X 18 00821 kgkg GS (GS - gaz secs) (2) 451 X 305

En Introduisant dans lexpression (1) de X sa valeur numeacuteshyrique calculeacutee en (2Iuml et en tenant compte de iumla pression tctaleiumlale S 1013 mbar on obtient la valeur de la pression partielle de la vapeur soit p 124 mbar Far comparaison avec la table des pressions de saturation de la vapeur deau t8l on voit que le point de roseacutee des fumeacutees seacutetablit a 50C environ

Pour deacuteterminer lexergie de lhumiditeacute des az cest-a-dire la perte dexergle par chaleur latente des fumeacutees nous utiliserons la meacutethode approcheacutee deacuteveloppeacutee ci-apregraves

La diffeacuterence de tempeacuteratures deacutelimiteacutee par le point de roseacutee et lambiance est diviseacutee en intervalles de 4c pour chacun desshyquels on deacuteterminera dabord la quantiteacute dhumiditeacute condenseacutee lors du refroidissement ainsi que la chaleur libeacutereacutee par cette condenshysation ensuite lexergie correspondant 1 cette quantiteacute de chaleur

On a ainsi pour le refroidissement entre SOC et 46degc - pour 50C avec p bull 1233 mbar

raquo - O590 X 1233 -00818 kgkg GS v 1013 - 1233

- pour 46C avec p - 1008 mbar

X o 0590 X 1QQ8 00652 kgkg GS V 1013 - 1008

- (SOugrave SX raquo 00318 - 00652 = 00166 kgkg GS v

La aasss de gas sacs produits par kg dlaquo fuol vaut s 04raquo kjBDl c 303 kgkaol bullraquo 1376 kg

JII Mbullpound

ISO

zougrave compte tenu de la consommation de fuel on obtient le flux calorifique deacutegageacute par la condensation

iQ =bull laquo197 Jtgs raquo 1376 kgGSkg raquo 00166 kgkg GS raquo 2491 kjkg

= 23880 kW

_n obtient finalement lexergie correspondante en multipliant cette quantiteacute de chaleur par le rendement du cycle de Carnot effectueacute entre la tempeacuterature moyenne de lintervalle consideacutereacute

48degC ou 321 K) et la tempeacuterature ambiante

iE raquo 23880 raquo (1 - j|y = 2455 kW

-i proceacutedant de la mecircme maniegravere pour les intervalles de tempeacuterature successifs on obtient les reacutesultats indiqueacutes au tableau 13

moy

W c raquo TABLEAU 13 - EXERGIE DE LHUMIDITE DES GAZ

W c raquo Ax V

ucircq(kW) AE IkW)

48 00166 23880 2455 44 00132 19090 1746 40 00107 1S360 1227 36 00086 12340 839 32 00069 9940 554 28 00056 7970 344 24 00044 6373 193 20 00035 5093 87 165 00022 3121 22

TOTAUX losiu 74 67

Le calculs quiprecedent donnent sultats suivants

en fin de compte les reacute-

- perte exergpar chaleur sensible ofs fumeacutees - perte exergpar chaleur latente disi fumeacutees - perte exergtotale des fumeacutees

16629 kraquo 7467 kW 24096 kW

La perto dexergle totale des fuites pourrait ecirctre deacutetermineacutee directement Q partir de lexpression gecirc-srale de lexergie Touto-folo la complication excessive de lexpression de lentropie dun

gax huralde noua a fait renoncer a preacutesenter Ici cette meacutethode dishyrecte Nous pouvons cependant preacuteciser que la reacutesultat alnol obtonu

bullre diffeacutererait da la perte totale dexergle dos funtacirceo ealculocirco cl-deoouo par une mucircthodc approcheacutee que de molno do 2 0

-15 Beacutechouffour dair

Calculono lexorglo do lair entrant ucirc 70C dono le RA i

H 0 deg 0laquo79 2000 bull 00049 raquo 2362 = 98S7 ftj B1S deg deg lt 1 7 i gt 037raquo2 00049 raquo S0S1 = 2118 W

3degQ lt=gt 0079 laquo 6142 bull 00049 7273 deg 3073 IcircUK

J 111 I ii t k J i

151

- S~ - 0479 1359 + 00049 laquo 1559 = 06588 kJK

dougrave E - 9887 - 2119 - 2882 raquo (3073 - 06586) = 8097 kJ

Calculons lexergie de lair sortant agrave 336C du RA - Hc 0 4 7 9 laquo 9958 laquobull 0 0049 gt 11688 = 4B27 k j

J JO

- S a 0479 23r57 + 00049 2752 = 1142 kJK

- on a encore H - 2119 kJ et S = 0659 kJK

dougrave EK raquo 4827 - 2119 - 2882 (1142 - 0659) = 15138 kJ j jo

On obtient finalement le flux dexergle reccedilu par lair au RA

M (Ej J S - Elaquo 0) - 60136 kW

A partir du tableau 12 on obtient les exergies des gaz

- a 1entreacutee du RA B ( - 2156 kJ

- 1 la sortie du RA E 1 5 0 bull 3962 kJ

La perte dexergle par irreacuteversibiliteacute de la transmission cashylorifique au RA est eacutegale 1 la difference entre lexergie ceacutedeacutee par les gaz et lexergie reccedilue par lair soit

M bull l ( B382 E150raquo ( E336 E70gt gt 1 3 7 2 3 k W

Le reacutechauffeur dair consideacutereacute est du type reacutegeacuteneacuteracirctif Cepenshydant pour simplifier nous navons pas pris en consideacuteration la fuite dair propre acirc ce type deacutechangeur laquelle nous aurait ameneacute I consideacuterer des excegraves dair et des compositions diffeacuterents a lenshytreacutee ou 1 la sortie Lerreur qui reacutesulte de cette simplification affecte le bilan exergeacutetique de 01 [45)

A16 Preacutechauffeur dair a vapeur

Avant de peacuteneacutetrer dans le R-A lair doit dabord traverser le preacutechauffeur PAV allawnti avec de la vapeur soutireacutee a la turbine La vapeur entre agravetr= le PAV a leacutetat Y elle en sort a leacutetat T Lexergie cegravedes par la vapeur au PAV vaut

(a - e ) d - S529 kW

Lair comburant a eacuteteacute ainsi preacutechauffeacute a 70C 11 a donc reccedilu le flux exergeacutetique s M E 0 - 3398 kW

Dougrave par diffeacuterence la perte dexergle au PAV i

8S29 - 3398 = S131 kW

fl 17 Bilans tftenalauea du surchauffeur SCT et du resurchauffouir Le surchauffou 6 haute taaperatuse SHT oe conpose des deus

ourtfocoe dSchangg EumlSB 1 at SHT 3 qui encadrant l e reaurchauffour

il i l il II J I ll i I

152

RUT (fig S4) On a ainsi

- chaleur fournie par les gaz au SHT raquobull

[ ( B1345 - H1220 ) + lt H910 H 8 1 6 ] - M 1 8 3 8 7 0 k W (

- chaleur reccedilue par la vapeur entre lentreacutee (eacutetat E) et la sortie i (eacutetat G) du SHT (h - h ) 0 - 237001 kw e

9 e 1 j - part du rayonnement eacutemis par le foyer intercepte par le SHT -ccedilf

q - 237001 - 183870 - 53131 kw j

- chaleur fournie par les gaz au RUT ( H1220 - W M 2 5 8 9 9 7 k W bull

- chaleur reccedilue par la vapeur au RHT (h - h^D laquo 269872 kw

- part du rayonnement du foyer intercepteacute par le RHT qR - 269872 - 2S8997 - 10875 kw

- rayonnement Intercepteacute globalement par SHT et RHT

q R bull qR + qR - 64006 kw

A18 Irreacuteversibiliteacute de la combustion et de la transmission au foyer

Lexergis apporteacutee au foyer est eacutegale a la sonos de lexergie du combustible (sect A13) at da lexergie de lair reacutechauffe a 336C (sect A15)

E M bull M E raquo 3 6 - 1782600 + 63534 - 1846134 kw

Lexeigio ceacutedeacutee par le foyer est eacutegale 1 la somma des termes suivants i

- exergie dae gaz sortant 1 1345C i M - E j 3 4 5 - 659139 kw

- exergla da 1humiditeacute des gaz (S A14) - 7467 kw

- eacutenergie transmise au vaporisateur (e-e-)D raquo 426218 kw

- eacutenergie da la chaleur rayonnes vers SHT et RHT eacutegala u lexergio de cette chaleur I la tempeacuterature de sortis du foyer (S A17)

bull lt l bull M 0 0 6 ( 1 ^ n ^ - 5 0 5 kw

le facteur entre parenthegraveses repreacutesentant le rendement dun cycle de Carnot effectue entre la tempeacuterature du foyer et calle do 1Amshybiance On a ainsi eu total i

6391)9 bull 7laquolaquo7 bull 026216 bull 32603 deg 1145439 fcW

La perto dexergle par irreacuteversibiliteacute as la coabuotlon et do la transBioolon calorlflqua avec leo eacutecrans vaporisateurs aat Ogolo

11 J

a ia difference entre lexergie apporteacutee au foyer et lexergie ceacutedeacutee pax celui-ci

1846134 - 1145429 - 700705 kw

A 19 Irreacuteversibiliteacute au surchauffeur agrave haute tempeacuterature

Lexergie ceacutedeacutee par les gaz pour lensemble de surchauffeur 3 haute tempeacuterature (SHT 1 et SHT 2) est

( l E1345 Ex220gt + ( E910 - laquoBleacute 1 1 M 1 4 4 6 7 1 k W

V appert dexergie par le rayonnement du foyer est

bull (1 hiumli S3U1 u - yenampgt deg lt 3 6 6 7 kw

Lexergie reccedilue par la vapeur a la traverseacutee de cette surface deacutechange est (e - e D bull 141841 kw

g bull La perte dexergie par Irreacuteversibiliteacute de la transmission caloshy

rifique au surchauffeur 1 haute tempeacuteratureest eacutegale a la somme des exergles apporteacutees par les gaz et par le rayonnement du foyer diminueacutee de lexergie reccedilue par la vapeur

14671 + 43667 - 141841 - 46497 kw

A 110 Irreacuteversibiliteacute au reaurchauffeur

Pour le RUT on a

- lexergie ceacutedeacutee par les gaz ( E 1 2 2 0 - E J 1 ( ))M - 202967 kw

- lapport dexergie par le rayonnement du foyer

lo bull lt I - 1raquo 1 0 8 7 s lt - j2) - 8938 kW

- lexergie reccedilue par la vapeur i (e - laquoJD raquo 154183 kw

ta parte dexergie au RHT est eacutegale fi la somme des exergles apporteacutees par las gax et par le rayonnement du foyer diminueacutee de lexergie roc i par la vapeur i

202967 + 8938 - 154183 bull S7722 kW

A 111 irreacuteversibiliteacute au surchauffeur SBT

Lexergie ceacutedeacutee par les gaz est bull

( E 8 1 6 - B 4 3 4)M laquo 198980 kW

Lexergie reccedilus par la vapeur eat lt

Dougrave par diffeacuterencele perte dcssrglreg eu SET

iraquoecircraquo8copy - JIcircS076 bull laquo3903 tiW

154

Al 12 Irreacuteversibiliteacute a leacuteconoalseur

Lexergie ceacutedeacutee par les gaz est

(E 434 E 3 8 2)M - 22034 kW

Lexergie reccedilue par leau est

(e - e )D - 20960 kW raquo a

Dougrave par diffeacuterence la peAc dexergicirce 3 leacuteconomiseur

22034 - 20960 - 1074 kW

A 113 Conclusions

Le bilan exergeacutetlque du geacuteneacuterateur de vapeur est preacutesenteacute au tableau 14 La premiegravere colonne de ce tableau Indigue pour chaque poste la valeur exergeacutetlque correspondante tandis que la deuxiegraveme colonne en indique le pourcentage Enfin la troisiegraveme colonne inshydique des pourcentages globaux reacutesultant dun egroupement par cateacuteshygories des diffeacuterents postes On obtient notant gtt ainsi lexergie reccedilue par la vapeur (487 I) la perte exergeacutetii laquo par irreacuteversibishyliteacute de la transmission dans les eacutechangeurs du raquo orateur (81 ) lexergie ceacutedeacutee par les gaz au reacutechaiiffeur dair 0 raquo) la perte dexergie totale i la chemineacutee (13 raquo)

TABLEAU 14 - BILAN EXERGETIQUE Du GENERATEUR DE VAPEUR

Mi A C T I F i

- exdu combustible - exreccedilue par lair au RA - exreccedilu par lair au PAV

PASSIF gt

- exreccedilue par la vapeur au VAPO - exreccedilue par la vapeur au SRT - exreccedilue par la vapeur laquou RHT - exroccedilue par la vapeur au SBT exreccedilue par leau I lECO - irrcombustion e t transaau foyer - Irrtransmission au SHT - Irrtransmission au RHT - irrtransmission au SBT - irrtransmission 1 lECO - sraquoceacutedeacutee 1 lclr au RA - irrtransmission su RA

j - pdsxpar chaisensible des fumeacutees - pdenpar chailatente des fuseacutees C i

1782600 9laquo5 60136 33 3396 02j

426218 2311 141841 77 154183 84 155078 84 20960 11 700705 379 46497 25] 57722 31 43902 24 1074 0lJ

60136 33] 07j 13723 33] 07j

16629 091 00] 7467 091 00]

1000

487

379

81

40

13

Loaarflio reccedilue par Aair au rSchauffou dair (33 ) proviont lt3o iOKSiricirctlo atampecircreg par l o s gas (00 8) dans ce t t e surface dlaquochange ha ocirclttecirctonQm ejjtro coo ltaaua oaerglos reacuteaulto de l Irreacutevers ibi l i teacute)

155

qui affecte leacutechange calorifique affeacuterent (07 raquo)

Le preacutechauffeur dair 3 vapeur napparaicirct pas explicitement au passif du bilan Ceci reacutesulte de ce que lexergie reccedilue globalement par la vapeur produite inclut un petit poste repreacutesentant lexergie fournie en retour au preumlchauffeur Ainsi quil appanicirct dailleurs au sect A6 ce petit poste peut ecirctre deacutecompose en lexergie fournie S lair (quon retrouve a lactif) et en une perte dexergie par irreacuteversibiliteacute dirt la transmission

La perte dexergie au foyer associe lirreacuteversibiliteacute de la combustion et lirreacuteversibiliteacute de la transmission avec les eacutecrans vaporisateurs essentiellement Dun point de vue pratique distinshyguer ces deux composantes naurait guegravere de sens car leur ventishylation est tributaire de la tempeacuterature du foyer dont la valeur deacuteshypend de la conception de la chambre de combustion

Les pertes dexergie relatives ft Is transmission calorifique sont faibles dans les faisceaux tubulalres Ceci reacutesulte de la conshyception rationnelle de ces laquochangeurs laquelle permet geacuteneacuteralement par lexploitation judicieuse des eacutechanges convectlfs et radlatlfs ainsi lt]ue par ladoption de la circulation meacutethodique des fluides de reacuteduire au minimum les Irreacuteversibiliteacutes thermiques

La perte dexergie relative aux eacutechanges avec lambiance napshyparaicirct pas explicitement danraquo le bilan En fait cette perte qui est dailleurs extrecircmement faible la perte calorifique corresponshydante eacutetant de 016 1 Intervient Implicitement dans les pertes dexergie affectant le foyer et les diffeacuterents eacutechangeurs

La perte dexergie i la chemineacutee est limiteacutee 1 13 raquo la plus grande partie de cette perte revenant dailleurs a la chaleur senshysible des funeacuteea

En deacuteterminant i partir des calculs preacuteceacutedents les pertes cashylorifique et exergeacutetlquea rapporteacutees au PCS du fuel ou i son exer-gle respectivement on obtient les reacutesultats suivants

pertes calorlfbull pertes exergeacutet

- combustion et transmission 0 477 - ppar chaisensible dea fumeacutees 54 raquo1 09 t] bdquo - ppar chailatente dea fumeacutees S7 J 1 1 04 ij J

Sachant que la perte A lambiance cat de 02 t on peut an dO-dulre le rendement thermique brut qui raquo01egravevraquo ainsi 1 887 raquo co qui correspond dailleurs 1 un rendement de 94S t sur PCI

A2 UNITE THERMIQUE DE 700 KWe

A21 Donneacuteeraquo aacircnOralen

Luniteacute thermique (EOF) qui fonctionne oulvont un cyclo a ro-ourchauffeeat reprdeonteacuteo a la figura SS [45)

^iicircJHykiagravel ampiiJ ii I UuUiliWtoMtnol^ntiiJraquojmiiilaquolaquo Mwafc

I5laquo

is

l k H 1 [7~

laquo

I

eacuteiuml I raquo

1 mdash Figaro 39

V i l bull IJ bullbullbull IIIIUIU IKilii laquoM i tlaquo i l ia I

157

TABLEAU 15 DOKHEES ET CRANDEUSS THERMODYNAMIQUES RELATIVES AU CYCLE

A B B C D E F G c H

q 5 7 5 6 509 4 66 01 512 9 4 1 0 6 3541 2 5 2 8 59 09 59 09 2942

p 163 3 7 0 3 7 0 3 4 8 6 0 0 0 0 5 5 0 0 5 5 3 5 9 3 5 9 139

c 5 4 0 0 3 2 8 6 3 2 8 6 5 4 1 0 2 9 5 5 34 61 34 61 3 2 7 5 2 0 5 5 4 0 6 2 h 3407 3055 3055 3536 3050 2356 2451 3054 878 0 3267 s 6 437 6 553 6 553 7264 7 348 7682 7992 6 565 2 375 7315 pound 1553 1169 1169 1145 9 3 4 9 1441 1499 1165 1953 1161 E 894200 S95300 77140 740900 383900 51030 3789 68830 11540 34150

H I J J J K K K L L

q 8851 7286 3518 3518 3519 2135 2135 2133 4506 4506 P 136 606 161 161 0293 0297 0293 0293 0550 340 c 1663 2956 1612 711 4218 6893 6858 4218 3461 346 h 7035 3050 2795 2976 1766 2538 2870 1766 1449 1452

2001 7343 7434 0968 05980 7517 09426 05980 04995 04988 a 1285 9362 6542 2035 5950 3737 1703 5950 2629 3130 E 11390 68210 23020 717 209 7979 364 127 1188 1409

M H H 0 P Q Q R S I

q 4506 4506 4506 4506 4506 5818 5783 5783 5783 1179 p 300 103 998 928 828 588 189 188 187 199 t 3711 3718 4046 6608 1122 1531 1614 1955 2444 1202 h 1556 1566 1704 2773 4713 6671 6922 8399 1061 5047

bull 05327 05324 03783 09048 1442 1923 1935 2262 2711 1530

bull 378 4830 3409 1826 5749 1147 1363 1898 2814 6544 B I69A 2186 2640 8230 25900 66750 78830 109800 162800 772

U D V V V X r Z

1 6922 6922 666 6666 1179 3577 1179 2528

P 160 160 5 0 140 200 588 200 576 t 3034 1600 8000 1950 4119 2954 2906 2953 b 3049 6761 3361 2788 1726 3051 3049 3051 s 6903 1941 1074 6456 05876 7357 7847 7366 e 1061 1184 2823 9293 495 9323 7897 9296 K 735 819 189 6196 56 33350 9310 23500

u n i c acirc raquo t q k g i p I fcar t 1 degC

b i U k g bull s U KRg a t M k g Et i ttU

158

Les donneacutees relatives a leau ou 3 sa vapeur sont indiqueacutees au tableau 15 Dans celui-ci les donneacutees proprement dites sont reprises aux quatre premiegraveres lignes on trouve ainsi successiveshyment le deacutebit q la pression p la tempeacuterature t et lenthalpie massique h cette derniegravere grandeur eacutetant neacutecessaire pour deacutefinir leacutetat thermodynamique lorsquon a affaire acirc de la vapeur satureacutee Aux lignas suivantes du mecircme tableau on trouve encore successishyvement lentropie massique s correspondante puis lexergie masshysique e calculeacutee comme indiqueacute ci-apregraves Enfin a la derniegravere ligne on trouve le flux eacutenergeacutetique cette grandeur eacutetant eacutegale au proshyduit de lexergie massique par le deacutebit

Calculons par exemple lexergie de la vapeur vive (point A du scheacutema thermique) Pour la tempeacuterature ambiante t bull 15degC ou 2832 K on a peur leau satureacutee s h - 6292 kJkg a m D

s laquo 02243 kJXkg

Lexergie massique de la vapeur vive se calcule par la formule geacuteneacuterale s e - (h - h) - T (s - s)

a a amc a - (3407 - 63) - 2882 bull (6437 - 0224)

- 15535 kjkg

Le flux exergeacutetlque de la vapeur vive sen deacuteduit

E - laquo a q a - 15535 5756 - 894200 kV

Cest par des calculs analogues quont eacuteteacute deacutetermineacutees les exergles relatives aux dlffSrenta points qui marquent sur le scheacutema thermique lentreacutee ou la sortie des diffeacuterents composants de linsshytallation

A22 Geacuteneacuterateur de vapeur

En se basant sur le rendement thermique du geacuteneacuterateur de vashypeur eacutetudieacute S lannexe 1 et compte tenu du flux calorifique reccedilu par la vapeur on peut laquovaluer le deacutebit de fuel 1 4255 kgs

Lexergie du combustible rapporteacutee t luniteacute de tempe seacutelegraveve 1 (sect A13) i _ 0 9 8 5 4 J i 2 0 laquo 42 | 55 1807235 kW

Lensemble des perf-ee dexergle relatives au geacuteneacuterateur de vapeur est eacutegal t la dlifeacuterence entre lexergie du combustible et lexergie reccedilue par la vapeur Cette derniegravere exergie est par ailleurs eacutegala s laccroissement liaxergla de leau qui se transshyforme en vapeur surchauffeacutee augmenteacutee de lexergie reccedilue par la vapeur au coure de la resurchauffe Il vient ainsi t

ECO [ lEa V teacutee V J 9 3 0 2 3 5 k w

les exerglee de leau ou de sa vapeur eacutetant reprises au tableau IS

A23 Turbine

La puissance interne du corps HP est eacutegale agrave la chute den-thalpie de la vapeur multiplieacutee par son deacutebit (tafcJeau 15

- lth

a - v - laquo raquo 2026H kW

L1exergle (flux exergeacutetique ) ceacutedeacutee par la vapeur agrave la trashyverseacutee du corps HP est eacutegale acirc lexergie initiale E diminueacutee de lexergie E^ de la vapeur qui seacutechappe de ce corps a et de lexershygie E de la vapeur soutireacutee

Ebdquo - (E + E ) bull 2217 60 kW A b a

La perte dexergie relative a la deacutetente HP sobtient par difshyfeacuterence [E a - (Eb + Efc)]

PHP 1 9 1 lt 9 k w

La puissance Interne du corps HP est eacutegale a la somme des puissances internes relatives aux deacutetentes successives deacutelimiteacutees par les soutirages compte tenu des deacutebits correspondants

PMP bull ( hc V -laquoc + thh V ltc - V 2 4 2 8 8 5 k W

Lexergie ceacutedeacutee par la vapeur dans le corps MP est eacutegale a lexergie Initiale E diminueacutee de la soirare des exergies E E et de lexergie E de lS vapeur a la sortie

E - (E + E + EJ - 254640 kW c n i d

La porta dexergie relative a la deacutetente HP sobtient par difshyfeacuterence t

[ E C lt E h + El V 1 PMP 1 1 7 5 5 k W

La puissance interne du (ou des) corps BP est eacutegale a la somme des puissances Internes relatives aux deacutetentes successives deacutelimishyteacutees par les soutirages compte tenu des deacutebits correspondants

PBP ( hd - V-laquod bull ( h

3 - V-Sa V + - V-lt qd qj V 2 6 S euro 2 7 k w

Lexergie ceacutedeacutee par la vapeur dans le corps BP est eacutegale amp lexergie Initiale E diminueacutee de la somme des sxergles E E et de lexergie E de 11 vapeur a leacutechappement J

E d - (E E k + E 0) bullraquo 301871 kW

Lraquo perte dexergie re la t ive 1 la deacutetente BP sobtient par difshyfeacuterence i

(E d - (E j + E k bull EQ)1 - P B p - 36244 kW

ft2a Condenseur

La perte desergie au condanoour est eacutegalo a la diffeacutersnco Qntro lexergie de la vapeur B a 1eacutechappement de la turbine aug-eantfle des axergloo Ebdquo bull B icirc Sbdquo E des condensats des reacutechouf-fouro et 6e la turbopSrapa dune piumlrt it ds lsxergle E relatlvo

160

a la s o r t i e du condenseur d a u t r e par t

(E + Ebdquo + Ebdquo + E t E e k ] w f

A 2 5 Reacutechajffeurs

La perte dexergie au reacutecupeacuterateur RC est eacutegale a la diffeacuterence entre lexergle ceacutedeacutee par leau provenant du reacutechauffeur dair RA et lexergie reccedilue par leau dalimentation

(Et - E w) - (Em - E L ) - 429 kW

La perte dexergie est eacutegale a la diffeacuterence entre la somme des exergles ceacutedeacutees aux reacutechauffeurs RPl et RP2 dune part lexershygle reccedilue par leau dalimentation dautre part

(Ebdquo - E) lt (E - E ) - ltpound - E ) - 491 kW

SsectpoundIcircIcircJiumlicircicircSSpound_poundI La per te d exerg ie e s t eacutegale 3 l a d i f feacute rence e n t r e l e x e r g i e

ceacutedeacutee par la vapeur preacuteleveacutee au sou t i rage n deg l e t l e x e r g l e reccedilue par l eau d a l imenta t ion

(Efc - Sk) - EQ - E n ) - 1625 kW

5EacuteSIcircIcirc5HIcircIcircSHS-B2 La perte dexergie est eacutegale amp la diffeacuterence entre lexergie

ceacutedeacutee par la vapeur preacuteleveacutee au soutirage n2 et lexergie reccedilue par leau dalimentation s

(E - E ) - (E - E Q) - 4633 kW

sectsectpoundbS_icircii5poundDpound3ipoundEcirc_secti La perte dexergie est eacutegale 1 la somme de lexergie E dune

certaine fraction de la vapeur p--leveacutee au soutirage n3 de lexergle E de leau dalimentation srrante des exergles E et E de deux^condensats diminueacutee de lexergle E de leau dashylimentation sortante

(E bull E bull E bull E W I ) - E - laquo09 kW X p u h q

5poundsicircpoundipoundpoundS2pound-2i La perte dexergie est eacutegale t lexergie ceacutedeacutee par la vapeur

prucirclovecirca au soutirage ndeg4 augmenteacutee de lexergle du condensacirct de R5 et diminueacutee de lexergle reccedilue par leau dalimentation

(EK Eh + Ebdquo) - (E - E ) - 3330 kW h ri 9 r q

52poundfi2ipoundiumlJpound-5i La perte dexergie e s t eacutegale A l e x e r g l e codeacutee par la vapeur

fournlo par lo ooutlrogo n S dlmlnuucirco do 1laquolaquoorgie reccedilue par l oau

161

dalimentation (E - E ) - (E - E ) - 4290 kW g g s r

A26 Transformateur de vapeur TRV

La perte dexergle est eacutegale agrave la diffeacuterence entre lexergle d- certaine fraction de la vapeur preacuteleveacutee au soutirage ndeg5 et Ci exergie reccedilue par leau vaporiseacutee dans cet eacutechangeur

(E - E ) - ltE - E ) =raquo 519 kW u u v v

Lexergie ceacutedeacutee 3 lexteacuterieur du cycle est eacutegale acirc lexergle reccedilue par leau vaporiseacutee

E - E - 6007 kW v V

A27 Preacutechauffeur

Lexergle ceacutedeacutee au preacutechauffeur RA par une c e r t a i n e f rac t ion dt la vapeur preacuteleveacutee au sou t i rage ndeg3 e s t t ransmise S de l a i r cet te exergie s eacutecr i t

(E - E ) - 8538 kW

A 2 8 Pompes

La perte dexergle g lobale de la turbopompe a l imenta i re e s t eacutegale 1 la diffeacuterence en t re l e x e r g l e ceacutedeacutee Far la vapeur dans la turbinraquo aux i l ia ire et l e x e r g i e reccedilue par l e a u d a l imenta t ion

(Ej - E f ) - (E - E q) - 7631 kW

E25ES_4fi5poundEtSpoundi2D_Esect La perte dexergle est eacutegale 1 la diffeacuterence entre la puisshy

sance eacutelectrique fournie a la pompe et lexergie reccedilue par leau dalimentation i

- puissance eacutelectrique fournie (estimation) i P _ - 280 kW

- accroissement dexergle de leau i E - E - 221 kW

- perte dexergle P p pound - laquo j - fc^) - 59 kM

Poggj_de_refoulement_PR

La perte dexergle est eacutegale 1 la diffeacuterence entre la puisshysance eacutelectrique fournie a la pompe et lexergle reccedilue par leau dalimentation i

- puissance eacutelectrique fournie (estimation) i P = 590 kw

- ccrolosesant deacutenergie de leau bull E_ - E deg 492 kW - porto dexergle i Pbdquo R - (B B gt - 8^) deg 98 htf

MJJI i Ik J

162

A29 Conclusions

Le bilan exergeacutetique de luniteacute thermique de 700 VWe est preacuteshysenteacute au tableau 10

Lactif du bilan se reacuteduit agrave la seule exergie du combustible En effet dune part lexergie de lair conjurant est nulle daraquotre part les apports deacutenergie eacutelectrique destineacutes aux auxiliaires sont ici consideacutereacutes comme neacutegligeables La valeur de cet actif seacuteshylegraveve agrave 1807235 kW

TABLEAU 16 - SILAN EXERCETICCE

pdexau geacuteneacuterateur de vapeur puissance interne KP irreacutevdeacutetente HP Puissance interne MF irreacutevdeacutetente HP puissance Interne BP Irreacutevdeacutetente BP pdexau condenseur irreacutevau reacutecupeacuterateur RC irreacutevaux reacutechauffeurs RPl et RP2 Irreacutevau reacutechauffeur RI Irreacutevau reacutechauffeur R2 irreacutev la bacircche alimentaire RA Irreacutevau reacutechauffeur R4 lrrfvau reacutechauffeur R5 exceacutedeacutee 1 leacutechangeur TRV irreacutevS leacutechangeur TRV exceacutedeacutee au preacutechauffeur dair PAV irreacuteva la turbopompe TPA accrdexS la pompe PE IrreacutevI la pompe PC accrdexS la pompe PR Irreacuteva la pompa PR

kW 930235 5151 202611 1122 19149 106

242885 1345 1175S 065

265627 1471 36244 201 54025 299

429 002 491 003 182S 010 4633 026 4709 026 3330 018 4290 024 6007 023 519 003

8538 047 7631 042 221 001 59 000 492 003 98 001

Pour lensemble de la turbine la puissance Interne repreacutesente 393 I de lexergie du combustible tandis que la perte dexergle par Irreacuteversibiliteacute de la deacutetente en repreacutesente 37 raquo

A la turbine la perte dexergle est infeacuterieure a lensemble des pertei Internes En effet la chaleur engendreacutee par cas pertes sous une tempeacuterature plus ou moins eacuteleveacutee constitue un apport dexergle qui sera valoriseacutee au cours de la deacutetente ulteacuterieure de la vapeur Cette observation est a rapprocher de la constatation suivant laquelle le rendement interne de la turbine est geacuteneacuteralement meilleur que le rendement Interne moyen deacutetage

Toujours en ce qui concerna la turbina nous navons pris en consideration que la puissance Interne de cette machinai noua avono Qlnoi renonce a foire apparaicirctra la fraction dailleurs tregraves faiblo do cotto puissance qui est dlsalpSe par leo pertes ccanlquea

163

Du reste ce point sera repris et deacuteveloppeacute sur un autre exerple a 1annexe 3

La perte dexergle reacutesultant du reacutechauffage de leau dalimenshytation e s t f a i b l e so i t 11 raquo au t o t a l La pet i tesse de ce t t e i r shyr eacute v e r s i b i l i t eacute thermique reacutesul te de deux circonstances favorables dune part de fa ib les eacutecarts de tempeacuterature aux reacutechauffeurs l e s shyquels beacuteneacuteficient avec l eau ou la condensation de coeff ic ients de transmission calorif ique eacute l eveacutes dautre part du reacutechauffage multi-eacutetageacute de l eau ce qui tend vers la reacuteal isat ion du soutirage conshytinu

La perte dexergle au condenseur at te int agrave peine 3 ce oui corrobore une conclusion de l eacutetude theacuteorique selon laquel le s i la perte thermique au condenseur repreacutesente plus de la moitieacute de la chaleur deacutepenseacutee la perte exergeacutetlque correspondante est theacuteorishyquement nul le

La t r i s grande perte dexergle au geacuteneacuterateur de vapeur montre que la marge daugmentation du rendement thermique de l uniteacute quon peut a t t e ndre dune ameacutelioration des composants du cycle t e l s que turbine laquochangeurs de soutirage condenseur etc est tout compte f a i t fort l imiteacutee

Dune maniegravere geacuteneacuterale nous avons neacutegligeacute de prendre en conshysideacuteration l e s i r r eacute v e r s i b i l i t eacute s reacutesultant des pertes de charge enshygendreacutees dans l e s tuyauteries Les pertes dexergle correspondantes bulltant t r i s p e t i t e s l e bilan exergeacutetlque nest pratiquement pas affecteacute pax c e t t e hypothegravese s impl i f i catr ice

Lexamen cri t iqua du bilan exergeacutetlque conduit 1 deacutevelopper l e s quelques considerations qui suivent

S i l e s t assez f a c i l e de calculer l exergle dun corps simple ou compost dont on connaicirct l entropie absolue 11 nen est plus de meacutemo des combustibles Industr ie l s On en est alors reacuteduit 1 se baser sur un estimation de l exergle du combustible i partir de son pouvoir calorif ique supeacuterieur t e l l e quIndiqueacutee dans des pushybl icat ions speacutec ia l i s eacutee s

Dun maniegravere geacuteneacuterale l e calcul da l exergle implique la connaissance de la tempeacuterature de lambiance Or Ici apparaicirct una ambiguiumlteacute dans la mesure ougrave an ce qui concerne la condensation c est la tempeacuterature d l eau disponible 1 la r iv iegravere (sauf l e cao dun reacutefrigeacuterant atmospheacuterique 1) qui importe tandis quon ce qui concorn l exergle des gaz c e s t logiquement la tempeacuterature de l s i r qui doit ecirctre prise an consideacuteration Enfin la tempeacuterature Je leau e t surtout ca l la de l a i r ambiant varient avec la saison et ates pour la second avac l e laquoornent de la fournis Uns solution oatlaiumlcsanteacute I ce problems paraicirct t t r e dadopter uniformisant una tcapOiTQture poundlaquobientreg conventionnelle de 1SC par exemple Ce choisi a notoEaant la eacutecritreg de persisttra une comparaison obiectlve do

I ISVIll

164 S J v

p l u s i e u r s b i l a n s eacute n e r g eacute t i q u e s d i n s t a l l a t i o n s d i f f eacute r e n t e s V

Au l i e u de c o n s i d eacute r e r dans l e b i l a n chaque p e r t e d e x e r g l e eacute v a l u eacute e en pourcentage de l e n s e m b l e on p o u r r a i t d eacute t e r m i n e r pour chaque composant p r i s i s o l eacute m e n t l e rendement e x e r g eacute t l q u e c o r t e s - i

pondant Cependant en c e qui concerne l i n s t a l l a t i o n e s ul l a i - j p o r t e c e s t de r eacute d u i r e l e s p e r t e s qui a p p a r a i s s e n t comme u n t l egrave s p l u s impor tante s C e s t a i n s i que pour l e s p e r t e s mineures l e ren dement eacute n e r g eacute t i q u e qui l e u r c o r r e s p o n d r e v ecirc t f i n a l e m e n t une iTpojj||p t a n c e a s s e z modeste I l c o n v i e n t d a i l l e u r s de r a p p e l e r que t o u t e j a m eacute l i o r a t i o n de la r eacute v e r s i b i l i t eacute que c e s o i t dans un p r o c e s s u s l

thermique ou meacutecanique s o b t i e n t t o u j o u r s au p r i x d une r eacute a l i s a t i o n p l u s c o ucirc t e u s e

A 3 UNITE NUCLEAIRE DE 900 MKe

A 3 1 Donneacutees g eacute n eacute r a l e s |

Le scheacutema thermique de l u n i t eacute n u c l eacute a i r e de 900 MWe ( F e s s e n - h e i m ) e s t r e p r eacute s e n t eacute a l a f i g u r e 5 6

Les donneacutees r e l a t i v e s au f l u i d e c a l o p o r t e u r (eau sous p r e s s i o n ) d une p a r t au f l u i d e moteur d a u t r e p a r t son t i n d i q u eacute e s au t a - b l e a u 17 Dans c e l u i - c i l e s d o n n eacute e s proprement d i t e s s o n t r e p r i s e s aux q u a t r e premiegraveres l i g n e s I s a v o i r l e d eacute b i t q l a p r e s s i o n p l a tempeacuterature t e t l e n t h a l p l e mass ique h c e t t e d e r n i e r s grandeur eacute t a n t n eacute c e s s a i r e pour d eacute f i n i r l eacute t a t thermodynamique du f l u i d e l o r s q u o n a a f f a i r e a d e l a vapeur s a t u r eacute e Aux t r o i s l i g n e s s u i - v a n t e s du mecircme t a b l e a u on trouve s u c c e s s i v e m e n t l e n t r o p i e mas- s i q u e s qu i s e d eacute d u i t d e l eacute t a t thermodynamique d eacute f i n i c i - d e s s u s l e x e r g l e maesiqve e c a l c u l eacute e d e l a maniegravere h a b i t u e l l e (sect A 2 1 ) bullbullbull l a t empeacuterature d e l ambiance eacute t a n t eacute g a l e t 15C E n f i n t l a d e r - i n l egrave r e l i g n e du t a b l e a u on t r o u v e l e f l u x e x e r g eacute t l q u e E c e t t e grandeur eacute t a n t eacute g a l e au produ i t d e l e x e r g l e mass ique par l e deacuteb i t

Les donneacutees r e l a t i v e s l u n i t eacute s o n t l e s s u i v a n t e s i

- p u i s s a n c e thermique du r eacute a c t e u r 2650 MW - p u i s s a n c e eacute l e c t r i q u e de l a pompe du c i r c u i t p r i m a i r e i 12 7 MW - p u i s s a n c e thermique d i s p o n i b l e au g eacute n eacute r a t e u r d e

vapeur (GV) 2660 MW - p u i s s a n c e eacute l e c t r i q u e de la pompe d e x t r a c t i o n (PE) i 5 637 w - p u i s s a n c e eacute l e c t r i q u e de l a pompe A haute p r e s s i o n (PHP) 2 622 MM - p u i s s a n c e meacutecanique d e l a turbopompe ltTPA) 5 980 HW bull - rendement meacutecanique de la t u r b i n e 98 26 0 - rendement d e l a l t e r n a t e u r i 98 94 laquo bull - consommation eacute l e c t r i q u e d e s a u x i l i a i r e s gt 20 MW

A 3 2 Reacuteacteur n u c l eacute a i r e

t a c h a l e u r deacutegageacutee per JU f i s s i o n p o u r r a icirc t theacuteoriquement eacute t r o deacutegageacutee fi une tempeacuterature laquoxes tnenant eacute l a v A e i 11 s e n s u i t que l o s -sirgio du cosibustiMs) fmslecircaiso e s t an p r i n c i p e eacute g a l e 1 l a cha leur

Figure 56

bullJraquo (fclllJI 1 - - I

166

TABLEAU 17

30NNEES E7 CRANDEURS THERHODYKAMIQUES RJELATIVES AU CYCLE

A B C D 3 E r F F C

q K34 i n 3 1323 1 109 998 998 988 9 9 $ 9 9 6 805 i2 5 2 2 laquo 9 6 1 1 0 1 1 0 1 0 6 10 3 9 5 3 0 0 5 2 0 0 4 9

267 267 263 1 8 1 1 1 8 4 1 251 250 249 3 3 5 3 2 7

- 3 7 9 0 2 7 9 0 2 7 9 0 2 5 6 0 2 7 6 0 2 9 4 0 2 9 4 0 2 9 4 0 2 3 3 0 2230 i 5 4 5 5 9 6 5 9 6 6 0 7 6 5 1 6 9 0 6 9 0 6 9 5 7 6 2 7 31 d 077 1077 1068 813 8fl7 954 954 940 137 8 125 1 pound 1544000 119700 1413000 9 0 2 0 0 0 laquo 8 5 0 0 0 9 5 2 0 0 0 94 2000 9360 1370 101000

H H I J K L L L M H

i 998 998 998 998 998 998 437 437 998 1434

0 9 5 2 4 3 7 3 9 9 3 8 9 3 7 7 3 6 4 1 0 5 3 5 2 3 5 2 3 5 2 t 3 2 3 i i 3 6 9 5 6 raquo 9 2 6 3 2 7 I B 2 0 183 1 178 4 1798

1 3 6 9 1 4 2 6 5 8 239 391 5 6 0 772 778 757 763 J 0 4 7 3 0 4 7 6 0 5 2 9 0 7 8 3 1 2 1 9 1 6 5 9 2 1 6 2 1 7 2 1 2 2 1 3 e 2 2 3 6 7 6 7 1 7 1 5 0 5 41 4 8 3 7 1 5 1 6 1 5 5 7 1 4 7 8 1 5 0 3 E 2 2 3 0 6 7 5 0 7 1 6 0 15020 4 1 4 0 0 8 3 5 0 0 6 6 1 0 0 68000 147500 2 1 6 0 0 0

S S 0 P Q R R S S T

lt 1434 1 3 6 7 1434 1434 1 1 1 3 5 5 2 1 6 6 6 5 0 5 217 1 1 1 4 3 6 6 2 0 8 8 6 M 4 6 3 1 4 7 5 2 ~ 1 2 3 6 15 94 1 5 9 1 1 0

1 8 0 4 3 9 0 1 9 7 S 217 261 222 207 201 1 8 5 1 1 8 4 1 h 766 i 6 3 5 8 4 3 9 3 2 1139 2 6 8 0 885 2620 7 8 6 781 5 2 1 4 0 S S 9 2 3 0 2 4 8 2 8 9 6 0 3 2 4 0 6 0 6 2 2 1 2 1 8 t 1 5 4 9 4 0 9 1 8 2 3 2 1 raquo 307 9 4 4 1 9 6 6 8 7 7 1 5 2 1 1 5 4 9 pound 2 2 0 0 0 0 560 2 6 1 0 0 0 3 1 3 0 0 0 3 4 2 0 0 5 2 1 0 0 3 2 8 0 0 4 4 3 0 0 33000 I72SO

D V V W W X X Y Z 2

1 0 8 l 7 3 6 7 J 6 6 2 1 1 3 6 7 3 8 2 4 6 4 12690 12690 12690 i 0 7 3 3 4 3 2 6 0 9 1 0 0 8 8 6 0 2 0 5 0 2 0 1 ISS 153 IS8

1 8 5 1 4 0 2 1 0 2 0 9 7 0 6 6 0 6 0 8 6 0 2 3 2 1 6 2 8 4 0 2 8 4 2 2 5 6 0 2 7 4 0 420 2 5 4 0 2 7 6 2 3 7 0 252 1 4 6 3 6 1 2 5 3 5 1 2 5 4 5 6 0 9 696 1 3 2 9 7 0 6 0 raquo P 5 7 2 2 0 8 3 1 3 4 4 0 3 0 7 3 0 7 8

80S 736 laquo 6 7 5 1 0 1 6 9 0 301 1 4 2 2 4 7 4 0 3 6 8 5 3 6 9 1 8 7 6 0 0 5 4 1 0 0 3 4 4 0 3 1 7 0 0 2 3 1 0 11510 6 6 0 6 0 1 4 0 0 0 4 6 7 6 0 0 0 4 6 8 3 0 0 0

u n i t d o q k ( n p blaquor c degC

h ItJkg s bull U K U g o i 13kg E kw

167

deacutegageacutee Lexergle E du combustible rapporteacutee S luniteacute de temps

est donc eacutegale agrave la puissance thermique du reacuteacteur Soit

E C ( J laquo 2 650000 kW

La puissance eacutelectrique fournie agrave la ponpe (PCP) du c i rcu i t primaire est de 12700 lew Cependant la puissance thermique disposhynible au geacuteneacuterateur de vapeur (GV) nest selon l e s donneacutees que de 10000 kW supeacuterieure a la puissance thermique du reacuteacteur I l en reacuteshysu l te que l e s deacuteperditions calorif iques du c i rcu i t primaire s eacute l egrave shyvent 1 12700 - 10000 - 2700 kW

Cette chaleur perdue eacutetant d iss ipeacutee a la tempeacuterature moyenne du c i rcu i t primaire so i t 05 (t + t ) - 303degC ou 576 X la perte deacutenergie E affeacuterente se calcule en la multipliant par l e renshydement du cyc le de Carnot correspondant

E DEP 2 7 0 0 ( 1 Ht 1 3 5 deg k W

Laccroissement dexergle de leau ducirc agrave la pompe de c irculashytion (PCP) s eacute l egraveve a

EPCP B i E i 7 0 0 0 k W

l e s valeurs numeacuteriques de E laquot E eacutetant indiqueacutees au tableau 17 En d eacute f i n i t i v e l exergle ceacutedeacutee I l eau du c i r c u i t primaire e s t

eacutegale 1 l exerg le du combustible nucleacuteaire augmenteacutee de l a c c r o i s shysement dexergle du 1 la pompe de c irculat ion (PCP) moins l exerg le perdue par l e s deacuteperditions s

ECN EPCP ^EP 2 6 S 0 0 0 0 bull 7 0 0 0 ~ l icirc 5 deg 2655650 kW Lexergle reccedilue par leau du c ircui t primaire est eacutegale S son

exergie a l entreacutee du geacuteneacuterateur de vapeurdiminueacutee de son exergle acirc l e sor t i e de c e l u i - c i

E - E - 1336000 kH (cf tableau 17) y La perte dexergle du reacuteacteur nucleacuteaire est eacutegale 1 la difshy

feacuterence entre deux termes t le premier terme est la somme alaquoi ex-ergias fournies par le combustible nucleacuteaire et la pompe du circuit primaire le second terme est eacutegal I la somme des exergles reccedilues par leau du circuit primaire et perdue par les deacuteperditions calo-

rlflques de celui-ci i fECN (Elaquo- V 1 ( Ey V EDEPJ l 3 1 7 6 S 0 k W

A 33 Geacuteneacuterateur de vapeur

La perte dexergle due a lirreacuteversibiliteacute de la transmission colosiflgue dans le geacuteneacuterateur da vapeur laquoet Sgale il la diffeacuterence entre loaergle ceacutedeacutee par le fluide caloporteur et lexergle reccedilue par iumlo fluide moteur i

ltBbdquo - B gt - C8bdquo - E ) = 107000 kW y s a p

vgt ii I ni-1 e i k i i i Jmdash II ii

168

A34 Surchauffeur

Une fraction du deacutebit de vapeur vive va se condenser sous sa pression Initiale dans un eacuteccedilhangeur - le surchauffeur - pour assurer la surchauffe intermeacutediaire de la vapeur qui seacutechappe du corps HP

_de la turbine

En se condensant cette fraction du deacutebit cegravede lexergle

gt E - E - 85500 kW S D q bullgt La vapeur ainsi soumise S la surchauffe intermeacutediaire reccediloit lexergle E - E - 67000 kW

e d La perte dexergle par Irreacuteversibiliteacute de leacutechange de chaleur

sen deacuteduit par diffeacuterence i (E - E gt - (E - E) - 18500 kW D q e a

Agrave3S Turbine

La puissance Interne du corps HP est eacutegale a la somme des puisshysanceraquo relatives aux deacutetentes successives deacutelimiteacutees par les soushytirages compte tenu des deacutebits affeacuterents soit

HP lt h c V - laquo c + ( hr V ( q o V + ( h h d - ( c - r V

- 294654 kW

Lexergle ceacutedeacutee par la vapeur 1 la traverseacutee du corps HP est eacutegale a lexergle Initiale E diminueacutee de la somme des exergles relatives aux soutirages E c E E et de lexergle E relative I leacutechappement de ce corps

E - (E + E bull E + E) - 327200 kW c r bull u d

La parte doxergle par irreacuteversibiliteacute de la deacutetente dans le corps HP sobtlont par diffeacuterence gt

( E c lt E r E E u V J PHP 3 2 S k W

La puissance Interne du corps 9P est eacutegale a la aomne des puisshysances relatives aux deacutetentes successives deacutelimiteacutees par les soutishyrages compte tenu des deacutebits afferenta i

PBP bull ( hlaquo V-laquof ( h v J-ltlaquolaquo - V + lthw laquo-f - V + (h^ - h )ltq f - ^ - q^ - qxgt laquo 63935 kW

LQxergla ceacutedeacutee par la vapeur a la traverseacutee du corps BP oot eacutegala a laxergle Initiale E diminueacutee de la somno des exergles relatives aux soutirages K S E et do lexergle E relative a lOcircchappeaent i v

B f f - (laquobdquo bull S Bbdquo + E gt - 74J690 kV K v w u pound

Le porte dfiKorgio par irrfivarsibilitl da la datant danc la

169

corps BP sobtient par diffeacuterence fE f - ltEy bull Ew bull E x + E raquoJ - P B p - 10434S kW

La partie du bilan exergeacutetique re la t ive a la turbine pourrait encore Stre deacuteveloppeacutee de la maniegravere suivante

La puissance Interne de la turbine es t eacutegale a 334000 ktt

Le rendement meacutecanique de la turbine eacutetant de 9826 4 on en deacuteduit l e s pertes meacutecaniques correspondantes (pertes dexergie) 16220 kW

Le rendement de l a l ternateur eacutetant de 9894 on en deacuteduit l e s pertes correspondantes (pertes dexergie] 9728 kw

En f in de compte la puissance eacute lectr ique aux bornes de l a l shyternateur est 908055 kW

Da i l l eurs la perte dexergie par i r r eacute v e r s i b i l i t eacute de la deacuteshytente est eacutegale a la sonsne des pertes correspondantes re la t ives aux corps HP et BP 136891 kW

A36 Condenseur IumlA perta dexergie au condenseur es t eacutegale a la diffeacuterence

entra la somme daa exargles E et E aux eacutechappements de la turbine et ia la turbopompe a ins i quades eXergles E - et E des condenshysacirct de reacutechauffeurs et dlaquo l exerg le E du condensacirct principal

E g bull E f + E n + E x - E h - 101360 kW

A37 Reacutechauffeurs

Beacutechauffeur_erlmalre_RP La parte dexergie au reacutechauffeur primaire es t eacutegala i la di f shy

feacuterence antre 1exargla ceacutedeacutee par la condensacirct provenant du reacutechauf-faur R2 (qui traversa RP) at l axargi reccedilue par l eau dalimentashytion I la traverseacutee du reacutechauffeur primaire

ltEW - Enbdquo) - (B t - E h ) - 1340 kw

5poundIcircicircricirctieuroSi La parte dexergie est eacutegala a la diffeacuterence entre l esorglo

ceacutedeacutee par la vapeur provenant du soutirage nl et l exergle reccediluo par l ocu dalimentation i

ltEx V l E j V 2 9 9 deg k W

ta perte degergle laquoet laquogala 0 Xe i s r eacuteronco antre laxorgla cfidOo par la vapeur provenant du soutira^ ndeg3 a ins i que par la

raquoplusmnUll-UiraquoM 11- W bullbullbullbullbull l bull--

170

condensacirct du reacutechauffeur R3 et l exergie reccedilue par l eau d a l i shymentation

(Ew bull E v - E w ) - (E k - EI raquo 6450 kw

La perte dexergie est eacutegale a la diffeacuterence entre lexergie ceacutedeacutee par la vapeur provenant du soutirage ndeg3 et lexergie reccedilue par leau dalimentation

ltEV E v) - (Ej E k) - 8560 kW

La perte dexergie est eacutegale acirc la diffeacuterence de deux termes l e premier terme est la somme des exergles ceacutedeacutees par la vapeur provenant du soutirage n par la purge du seacutecheur (SE) et par l e condensacirct du reacutechauffeur K5 l e second terme est l exerg ie reccedilue par l eau dalimentation

ltEbdquo + E + E - E ) - ltEbdquo - E ) - 7550 kW u c s x m i

Beacuteccedilhauffeur_H5 La perte dexergie est eacutegale i la diffeacuterence entre la somme

des exergles ceacutec$ea par la vapeur provenant du soutirage ndeg5 a ins i que du condensacirct du reacutechauffeur R6 et l exerg ie reccedilue par l eau dalimentation i

ltE B + E r - E 8 ) - (EQ - E n ) - 3100 kW

RCcedilhauffeur_R6

La perte dexergie est eacutegale A la difference entre l exerg ie ceacutedfle par la vapeur provenant du soutirage ndeg6 a ins i ltlue de l e x e r shygie du condensacirct extrai t du surchauffeur et de l exerg ie ceacutedeacutee a l eau dalimentation gt

tegrave E - E ) - laquo - ) bull 1500 kH r q r p o

A3 9 Pompoa TurboDompe_glimantalre Le porte dexergie globale de la turbopompo allroontairo (TPA)

oot Ogale Q la dlffeacuteronce entre l exergie ceacutedeacutee par la vapeur onno la turbins ucircuxi l la iro et l exergie reccedilue par l eau dalimentation dana l a pompo

(E- - Ebdquo) - (E - E) = 3990 kw x x n n

La porto acircoxoirgio ont Ogola Ucirc la iillQsconco ontro la puiooonco Gloctriguo fournie Q la eonpo ofc l ouorglo roccediluo par loou dallmon-fcotion bull U

bullJU JIL)lln J | I I H II J I IUiHj-raquo

171

- puissance eacute l e c t r i q u e fournie (cfdonneacutees) P p _ - 5637 kw - accroissement d exergie de l e au S - E - 4520 kw

n n - perte dexergie Ccedil p E - ltEh - E h) raquo 1117 kw

pound2tradeEcirc5--acirciiumlpound5-poundE55l20 La perte dexergie est eacutegale a la diffeacuterence entre la puissance

eacutelectrique fournie a la pompe et lexergie reccedilue par leau dalimenshytation

- puissance eacutelectrique fournie (cfdonneacutees) P_ubdquo 2622 kW PHP

- accroissement dexergie de l eau E - E - 1900 kW - pe r t e d exe rg i e P p H p - ( E ^ - E x ) - 722 kW

E2IumlIumlES-acircy_poundiEpoundiumliumlipound_BEiSSipoundS La perte dexergie est eacutegale 1 la diffeacuterence entre la puissance

eacutelectrique fournie at lexergie reccedilue par leau sous pression qui constitua le fluide caloporteur

- puissance eacutelectrique fournie (cfdonneacutees) P p c p bull 12700 kW

- accroissement dexergie de leau E - E raquo 7000 kw

- perte dexergie i 9bdquo - ltE - E ) - 5700 kw

A39 Auxiliaireraquo non speacutecifieacutes

La puissance eacutelectrique consommeacutee par lensemble des auxilishyaires seacutelegraveve I 28000 kW

La puissance eacutelectrique consommeacutee par la pompe dextraction la pompe haute pression et la pompe du circuit primaire est i

5637 + 2622 bull 12700 bull 2095raquo kW

On obtient par diffeacuterence la puissance eacutelectrique consommeacutee par les auxiliaires non speacutecifieacutes notamment par la pompes de cirshyculation daa condenseurs lt

28000 - 20959 bull 7040 kW

i

A310 Preacutesentation du bilan axerqeacutetique

La bilan exergeacutetique ast preacutesenteacute au tableau 18 Lexamen du bilan exergeacutetique de la centrale nucleacuteaire fait apparaicirctra une porto globale a haute tempeacuterature eacutegala 1 5394 raquo laquelle comporte on ordra principal la partr au reacuteacteur at secondairement lea termoo dus aux irreacuteversibiliteacutes affectant le geacuteneacuterateur da vapour ot lo surchauffeur

La puissance interna deacuteveloppeacutee par la turbina repreacutesente 3487 8 tandis qua la parte par Irreacuteversibiliteacute de la deacutetente oO-IOVO a s12 i

172

TABLEAU 18 - BILAN EXERGETIQCE

ACTIF

exergie du combustible nucleacuteaire pulssaree eacutelectrfournie aux auxiliaires

PASSIF

irreacuteversibiliteacute au reacuteacteur perte dexergie due aux deacuteperditions lrreacutevde la transmission au GV irreacutevde la transmission au surchauffeur puissance interne du corps HP lrreacutevde la deacutetente HP puissance interne du corps BP lrreacutevde la deacutetente BP perte dexergie au condenseur irreacutev-de la transmission au RP lrreacutevde la transmission au RI lrreacutevde la transmission au R2 lrreacutevde la transmission au R3 lrreacutevde la transmission au R4 lrreacutevde la transmission au RS irreacutevde la transmission au R6 lrreacutevde la turbopompe TPA accroissement dexergie 1 la pompe PE irreacutevI la pompa PE accroissement dexergie 1 la pompe PHP IrreacutevI la pompa PHP accroissement dexergie 1 la pompe PCP IrreacutevI la pompa PCP pulaaance laquolactrdeacutegradeacutee par l e s aux l l

650000 9895 28000 105

317650 4920 1350 005

107000 400 18500 069

294654 1100 32546 122

639345 2387 104345 390 101360 378

1340 005 2990 011 6450 024 8560 032 7550 028 3100 012 1500 006 3990 015 4520 017 1117 004 1900 007 722 003

7000 026 5700 031 7040 026

Le parte dexergie au condenseur aat de 378 valeur dont lImportance tregraves fa ib le contraste encore une fo l s avec la perte calorif ique correspondante qui repreacutesente anvlron 67 t de la pulashyaance thermique du reacuteacteur-

Grtce au reacutechauffage eacutetage de leau dalimentation par les soushytirages multiples la parts par irreacuteversibiliteacute de cat eacutechange de chaleur ne deacutepasse paa 111 t

Noua avons repria au tableau 19 une variante daa pootae du bilan eacutenergeacutetique relatifa 1 la turbina at I aon alternateur dont la calcul a dailleurs eacuteteacute deacuteveloppeacute preacuteceacutedemment (sect A35)

Leacutevaluation de 1exergie du combustible nucleacuteaire preacutesente un caractegravere quelque peu arbitraire Ella sa base our lexemple de la bombe atomique pour laquelle leacutenergie libeacutereacutee par la fission se preacutesente aouc la forae de chaleur deacutegageacutee I une tempeacuterature extrucirc-raeaenfc laquoleveacutee dougrave len pout conclure a leacutegaliteacute antre lexergio du combustible et la quantItO de chaleur quil produit Cependant

1 73 il

un examen plus critique de cette question devrait prendre notamment tbull en consideration lexergle deacutepenseacutee pour effectuer lenrichissement lticirc isctoplque de luranium utiliseacute

TABLEAU 19 - BILAN EXERGETIOUE DE LA TURBINE

3391 puissance aux bornes de lalternateur kW

908055

3391

irreacuteversibiliteacute de la deacutetente 136891 511

perte exergeacutetique -elatlve aux pertes meacutecaniques 16220 061

perte exergeacutetique relative acirc 1alternateur 9728 036

f

Quoi q u i l en s o i t au cas ougrave l on adopterait pour l exergle du combustible nucleacuteaire un pourcentage Infeacuterieur acirc iuiitecirc de la chaleur deacutegageacutee l e bilan exergeacutetique de 1 centrale se modifierait de la maniegravere suivante La quantiteacute dont l exerg le du combustible aurait a i n s i eacutetC amputeacutee devrait ipso facto ecirctre retrancheacutee de la perte dexergle re la t ive au reacuteacteur Toutefois acirc l exception de c e t t e modification l e s valeurs numeacuteriques de tous l e s autres termes du bi lan exergeacutetique resteraient inchangeacutees En revanche l e to ta l eacutetant affecteacute par l e changement envisageacute l e s pourcentages correspondant aux d i f feacuterents termes du bilan seraient modifieacutes en conseacutequence Ainsi 1 l exception toutefo is de la perte dexergle au reacuteacteur tous l e s autres pourcentages seraient tout simplement mult ipl ieacutes par un facteur constant

La puissance thermique du reacuteacteur eacutetant de 2650 MW pour une puissance eacutelectrique nette de 880 MW on en deacuteduit le rendement thermique net de la centrale lequel seacutelegraveve ainsi 1 332 l

Dans l e cas de la centrale nucleacuteaire la perte de chaleur 1 lambiance s o i t I c i 67 de la chaleur deacutegageacutee par l e reacuteacteur se retrouve en quasi t o t a l i t eacute dans l eau de refroidissement des conshydenseurs

174

TABLEAU 20 (premiegravere partie)

ACCROISSEMENT OENTHALPIE DES GAZ (sans tenir compte de la d issoc iat ion)

H - fc C dt en kJkmoX o p

tCC) H M 0 2 CO H0 CO Air

100 2893 2914 2954 3918 3374 3811 2915

200 5815 5845 5987 5861 6824 8013 5861

300 8738 8813 9119 8855 10370 11 8855

400 11670 11840 12350 11920 14030 17300 11920

500 14620 14930 15670 15050 17810 22290 15050

600 17580 18090 19060 18250 21720 27450 18240

700 20590 21310 22500 21530 2S750 32770 21510

800 23610 24600 26000 248E0 gt9910 38210 24820

900 26680 27930 29540 8240 14210 43750 28190

1000 29790 31310 3312C 31660 38620 49400 31600

1100 3294 0 34730 36720 35130 43170 55100 35050

1200 36130 38190 403ecircv 38630 47770 60880 38530

1300 39370 41690 44000 42160 52540 66740 42040

1400 42660 45220 47690 4S720 57560 72C00 45590

1S00 45970 48730 51410 492B0 62300 78500 49150

1600 49320 52330 55140 52680 672S0 64890 52750

1700 52710 55890 58910 56480 72390 90480 56350

1800 56140 59490 62720 60120 77540 96510 S9950

1900 59620 6J100 66530 63760 B2730 102500 63600

2000 63100 66740 70340 67410 86010 108600 67280

175

TABLEAU 20 (deuxiegraveme partie)

ACCROISSEMENT DENTROPIE A PRESSION CONSTANTE

(sans tenir compte de la d issoc iat ion) T

S - -=-= en kJkntolK 2732 T

t ( Cgt H 2 N CO CO A i r

0 0 0 0 0 0 0 0

100 8 8 4 3 9 090 9 048 9 102 1 0 3 9 11 85 9 060

200 15 80 16 05 16 26 16 09 18 61 2 1 8 1 16 05

300 21 41 21 74 2 2 2 6 2 1 8 3 2 5 4 0 3 0 3 6 2 1 8 0

400 2 6 1 3 2 6 6 1 2 7 4 6 2 6 7 4 3 1 2 8 3 8 1 3 2 6 7 2

500 3 0 2 1 30 89 3 2 0 5 3 1 0 9 36 51 laquo 5 0 3 3 1 0 5

600 33 82 3 4 7 2 3 6 1 7 3 4 9 8 4 1 2 6 5 1 3 1 3 4 9 4

700 37 07 38 22 3 9 9 2 38 53 4 5 6 3 57 07 38 47

800 4 0 0 3 41 43 4 3 3 3 4 1 7 9 4 9 7 0 6 2 4 0 4 1 7 2

900 4 2 7 6 4 4 4 0 4 6 4 9 4 4 8 0 53 51 67 34 4 4 7 1

1000 4 5 3 1 4 7 1 7 4 9 4 1 4 7 6 0 5 7 1 2 7 1 9 5 4 7 5 1

1100 4 7 6 8 4 9 7 6 52 14 5 0 2 2 6 0 5 4 7 6 2 7 5 0 1 2

1200 4 9 9 3 5 2 1 9 5 4 6 9 5 2 6 8 6 3 7 9 8 0 3 3 5 2 5 6

1300 5 2 0 6 5 4 4 8 5 7 1 0 5 5 0 0 6 6 9 0 8 4 1 6 5 4 8 5

1400 54 08 56 65 59 37 5 7 1 9 69 88 8 7 7 9 5 7 0 6

1500 5 6 0 1 5 8 7 1 6 1 5 2 5 9 2 6 7 2 7 2 9 1 2 3 5 9 1 3

1600 5 7 8 5 60 66 63 58 61 24 7 5 4 9 9 4 4 9 6 1 0 9

1700 5 9 6 2 62 53 6 5 5 3 6 3 1 2 7 8 1 3 9 7 6 1 62 97

1830 61 31 64 31 6 7 4 0 64 91 8 0 6 8 100 6 6 4 7 6

1900 62 94 66 01 6 9 1 9 6 6 6 2 8 3 1 5 103 1 66 40

2000 6 4 5 1 67 65 7 0 9 2 68 27 8 5 5 4 106 2 68 12

M i jiil UlJll I II Jl 11 I I J I u n ltbullbull bull-bull

176

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9 5ehsidt E v Properties of water and stesa in S-I units Springer Berlin 1969

10 tatnjeric t Tables et diagrammes thermodynamiques Eyrolles 1970

11 Baehr H Thermodynaaik Springer 1973

12 Bumay G B Eleacutements sur la tranaoisaion calorifique (avec la collaboshyration do IumlBuchet) lniversitJ de Litge 1975

13 Chaabadalr La turbine 1 gat Eyrslles 1976

I Burnay C-i Elements sur laa machineacutee thermiques (court reacutedigeacute pti CBucbet) Lniversit da Litge 1976

15 Kling I Thermodynamique Las deux principes tt leur application a leacutenergeacutetique Techniques da llnglnleur Paris

15 Chambadal P Bilana Inarjdtiques Techniques de lingeacutenieur Paria bio 16 PtrnevarMvtrsorgung ua das Ktrnkraftvark MS Cundrenmingen Kern-

forscbunganlag Jiilich 1976

17 Contained cycle for power generation Von Karman Instituto Belgiurj Lectures Series 978-6

18 Pressurised fluiditad bed combustion Progreoo Report Stahl-Laval October 197a

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10 Conf(ronce esndlola do 1Snargle Lausanne 1964 bio

177

BEVUES

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21 Rogener H Wiumlnnekraft- und Arbcitsaschinen als offene theraodynamische System BMC 1955 n12

22 Rjnt Z Thermodynamischa Bewertung der Verluste bei technischen Energieuavandlungen BWK 1964 n9

23 Baehr H Definition und Berechnung von Exergie und Anergic BUK 1965 nl

24 Marchai R et Perrin J Analyse du rendement eacutenergeacutetique des turbines 1 gaz Laeacuteronautique et lastronautique n16-9-1969

25 Houberechts A Lexergie EPE 1971 n3-4

26 ChaDbadal P Evolution des cycles thermodynamiques dans les centrales nucleacuteaireraquo RCT 1973 septembre

27 Laurent R Cycle thermodynamique vapeur de soufre-vapeur deau et gteraquo applications possibles RGT n178

28 Blanc-Feraud P et Pleury J Le cycle binaie acirc ammoniac Centrales (lectriqueraquo modurnes AIH Liegravege 1978

29 Borel L Theacuteorie geacuteneacuterale de lexergie et applications pratiques

Entropie 1979 n85-86-87

30 Baehr K Die Exergie der Brennscoffe BUK 1979 n7

31 Hubert J ec Ceacuterard C Applications de la turbine agrave gaz aux cycles combineacutes Annales des Mines avril 1979

32 Jaumotte A Le renouveau du cycle de Rankinc C-RAcadSeParis t292 (27 avril 1981)

33 Holer P Combined cycles yields top efficiency Turbomachinery march 1981

PUBLICATIOHS DE EBUCKET

34 Analyse eacutenergeacutetique des entralea thermiques et nucleacuteaires 3 vapeur et B gaz Universiteacute de Liegravege 1972 179 p

35 Idem RCT 1974 n152-153 13 p

36 Lutilisation rationnelle de la chaleur Congregraves international di

Froid Moscou 1975 10 p

37 Lutilisation rationnelle de leacutenergie des combustibles Publication de la Faculteacute des Sciences Appliqueacutees Liegravege 1976 64 p

38 Analyse eacutenergeacutetique de la combustion et de la transmission calorishyfique RCT 1976 13 p

39 Idem Universiteacute de Liegravege 1977 161 p

40 Les cyclop thermodynamiques des machineo motrices thermiques Publishycation de la Faculteacute des Sciences Appliqueacutees Liegravege 1978 41 p

178

41 Idea ROT 1980 n219-220 IS p 42 Approche thermodynamique das cycles i vapeur Chaleur et eacutelectriciteacute

situation franccedilaise seacuteminaire CEA-EDF 1981 39 p 43 Las centrales i cycle combineacute gaz-vapeur XCT 1981 n23J 13 p 44 Etude eacutenergeacutetique dea eacuteehangeurs de chaleur Entropie 1981 nIOO

7 p 45 Bilan exargftique dune uniteacute chemique de 700 NWe texte dune conshy

feacuterence organiseacutee i Paris par EOT et SFT 1982 39 p 46 La conception dea centrales thermiques et nucleacuteaires RGT 1983

n25S 12 p

It Il _ I bull

179

TABLE DES MATIERES

af5 1 - LA COMBUSTION p 1

22 Introduction 12 Sxergie du combustible 13 I+reacuteveraibiliteacute de la ccmcugtijn 24 Processus de combustion reacuteversible 16 Interpreacutetation selon la tmi

C3API7RE 2 - TRANSMISSION BE LA CHALEUR p 20

2-J Tranexrieaicn calorifique et reacuteversibiliteacute 22 Modaliteacutes de leacutechange calorifique 23 Echangeure de chaleur 24 Concluaient geacuteneacuterales

CHAPITRE 3 - APPLICATION DE LA TRANSMISSION CALCRIFIiVE p l

32 Conception de lappareillage 32 Rendement exergeacutetique des proceseua tharrCquee 33 Bilan exergeacute tique du geacuteneacuterateur di vapeur

CHAPITRE 4 - UTILISATION RATIONNELLE DE L ENERGIE OES COMBUSTIBLES p 58

42 CintraliUt 42 Chauffage eacutelastique 43 Centrale thermique 44 Production coml ineacutee 4 S Chauffage tier bullbullbull- jue 48 Chauffage thennoacircynomique 4 Production combineacutee et chauffage themodynarrique 45 Concluaient geacuteneacuterait

CHAPITRE S - CENTRALES A VAPEUR SE PKCVCTICN ELECTRICITE p 73

i 2 Cycles theacuteoriques acirc vapeur 5 2 Cyalee riele i vapeur 53 Cyelee ^nairte S 4 Cycle acirc double preeeien de vapeur vive S S Coneidecircraticne geacuteneacuteralea aur lee centrales nucteacuteairea

CHAPITRE S - TURBIVES A OAZ p 104

81 Etude deraquo oyolaa theacuteoriquet 02 Etude des oyolta reacuteelraquo S3 Conclusions 04 Conception 4a la ohauditrt de rdoupacircraiion

ISO

CHAPITRE 7 - ETJCE DES CICLEC PES HACHI1ES MOTRICES TSESHISVES p 122 BASES SUH LA VCTICV CE TMI

7 Generalizes 72 Moteur d combustion interne 7 3 Turbine acirc gaz 74 Moteur i combustion externe 7Ocirc Conclusions

ccNciisiss FSALES p 142 ANNEXES A Bilan exergeacutetique dun geacuteneacuterateur agravee vcpeur p 145

42 3ilan exergeacutetique dune uniteacute thermique A3 Bilan exergeacutetique dune uniteacute nucleacuteaire

TABLE DES F1CFXIETES THEmCDYHAMIQVES DES GAZ p 174

BIBLIOGRAPHIE p l 7 l i

r

AVERTISSEMENT

La pratique de lenseignement de la thermodynamique appliqueacutee reacutevegravele un certain nombre de difficulteacutes propres 1 cette discipline lte sont notamment

1) La difficulteacute de percevoir la valeur eacutenergeacutetique dune quantiteacute de chaleur donneacutee cette valeur eacutetant essentiellement tributaire du niveau de tempeacuterashyture correspondant

2) La difficulteacute de comprendre claireaent la nature et le rOle des Irreacuteversishybil i teacutes

3) L difficulteacute de comprendre pourquoi le rendeaent theralque dune machine mashytrice theralque est Halte i une valeur qui peut paraicirctre assez faible

4) La difficulteacute de donner une Interpreacutetation physique satisfaisante draquo l In f lushyence des paramegravetres dont deacutepend le rendeaent dun cycle (pex- le rapport de pression dune turbine I gaz)

5) La difficulteacute dexpliquer le laquoode daction des proceacutedeacutes qui permettent dameacuteshyliorer le rendeaent des Machines EOtrices thermiques (pes les soutirages dans les cycles t vapeur)

S) La difficulteacute dappreacutecier objectivement la qua 11 ta dun processus do production combineacutee de chaleur et deacutelectriciteacute

Lauteur assise en fa i t depuis laquono vingtaine dannOos lenseignement de la thercodynealque appliqueacutee donne auraquo futurs ingeacutenieurs fl lUniversiteacute de liegravege et le travail quil preacutesenta cl-oprocircs est 1aboutissscsnt dune longue reflexion nourrie par U pratique do cet onsoigftesant Cotte activiteacute ainsi quo tes trovaun scientifique quil a eacutelabores parol locirclessnt fl col la-ci bdquo sa sent deacuteveloppes dans

II

les domaines de la combustion des transferts thermiques et plus encore dans celui de la thermodynamique appliqueacutee i leacutenergeacutetique Elle a donc eacutevolueacute simulshytaneacutement vers les deux directions de la thermique et de la thermodynamique dont la convergence constitue une particulariteacute marquante de leacutetude peacuteciteacutee

Outre lapprofondissement des disciplines fondamentales eacutevoqueacutees ci-dess us leacutetude de la conception et de leacutevolution des centrales thermiQues et nucleacuteshyaires des chaudiegraveres et des geacuteneacuterateurs de vapeur ou bien encore des cycles combineacutes a constitueacute un vaste champ dInvestigations qui a permis i lauteur de confronter les fondements theacuteoriques i la reacutealisation dinstallations indusshytrielles complexes et varieacutees

Lorigine de la preacutesente eacutetude reacutesulte principalement dun ensemble de questions que son activiteacute professionnelle a ameneacute lauteur a se poser dans le domaine envisageacute Activiteacute scientifique dune part qui la conduit agrave approfonshydir lapproche traditionnelle de la thermodynamique appliqueacutee activiteacute denseishygnement dautre part qui lamegravene a chaque anneacutee acadeacutemique nouvelle a sefshyforcer de mieux aider les eacutetudiants futurs ingeacutenieurs assimiler cette matiegravere qui suscite couine decircjj Indiqueacute plus haut un certain nomblt-e de questions essenshytielles auxquelles il nest pas aiseacute dapporter des reacuteponses claires et preacutecises

Une constatation qui a de bonne heure preacuteoccupeacute lauteur est la dispariteacute entre le rflle essentiel Joueacute par le cycle de Carnot en thermodynamique theacuteorique dune part et labsence dapplication de ce cycle pourtant fondamental dans les machines ou installations qui reacutealisent en pratique la transformation de leacutenergie des combustibles en eacutenergie meacutecanique ou eacutelectromeacutecanique a savoir les moteurs i combustion interne les turbines 1 gaz et les centrales s vapeur

Une autre preacuteoccupation reacutesultait de la relative modiciteacute des rendements thermiques atteints par ces machines ou installations en deacutepit dune lente mais continue amelioration de leur conception Dans le mecircme ordre dideacutees il sagisshysait de deacutegager le rOle des diffeacuterentes variables dont deacutependent les rendements thermiques ainsi que le mode daction des diffeacuterents proceacutedeacutes deacutejagrave utiliseacutes acshytuellement ou envisageacutes pour lavenir en vue de les ameacuteliorer

Une base de reacuteflexion qui sest reacuteveacuteleacute dune grande feacuteconditeacute a eacuteteacute lapshyplication de la notion dexergle qui depuis une vingtaine danneacutees a eacuteteacute mise i lhonneur Cette approche a conduit lauteur a eacutelaborer une premiegravere eacutetude imshyportante laquelle traite de lanalyse eacutenergeacutetique des centrales thermiques et nucleacuteaires a vapeur et 1 gaz [34]

Cette premier eacutetude revecirct un caractegravere global car elle laplique lanalysa exergeacutetiqu dune triple transformation I savoir la transformation de Tfinero1e du combustible en chaleur puis la transmission de la chaleur des gas de combusshytion au fluide moteur enfin la transformation de leacutenergie da ce fluide en eacutenershygie meacutecanique mais laquo11 est principalement centreacute sur leacutetudo du cycle thermoshydynamique lui-mecircme Il est ainsi apparu 4 lauteur quil eacutetait opportun de reshyprendre sur un plan plus geacuteneacuteral dune part lanalyse exorgeacutetiquo du processus do combustion de lautre leacutetude Q la fols thermique et oxorgetiquo des processhysus de transfert de chaleur Cest ainsi que lauteur o eacutelaboreacute une deuxiegraveme eacutetude importante qui traite de lanalyse eacutenergeacutetique de la combustion de la transmission de la chaleur et de leurs applications (391

Parallegravelement amp 1approche eacutenergeacutetique lautour sost attacheacute 0 deacutevelopper la notion do tempeacuterature moyenne Inteacutegreacutee et 11 sest efforceacute de tirer toutes les conseacutequences do cotte Otudo Cest dune raniucircro fortuite quil a deacutecouvert

Ill

cette notion dans un cours de thermodynamique en langue russe [71 ougrave elle eacutetait bien modestement appliqueacutee i la comparaison des cycles theacuteoriques des moteurs a combustion interne a combustion isochore isobare ou mixte

Au cours dune eacutevolution lente et progressive des ideacutees lauteur sest attacheacute i approfondir cette deacutemarche puis a leacutetendre amp leacutetude des cycles theacuteshyoriques de la turbine 1 gaz Ensuite en transposant cette meacutethode amp leacutetude des cycles theacuteoriques a vapeur lauteur a deacuteveloppeacute une eacutetude systeacutematique de ces cycles Enfin et plus reacutecemment encore revenant aux cycles S gaz 11 a eacutelaboreacute une extension du theacuteoregraveme de Carnot ainsi quun important prolongement de celui-ci

Cest ainsi que reacutepondant S une Interrogation de ses deacutebuts lauteur a pu remettre en lumiegravere la primauteacute du cycle de Carnot quil avait autrefois vaineshyment essayeacute de retrouver en thermodynamique appliqueacutee Il en est reacutesulteacute une troisiegraveme publication importante [40]

Au fur-et S mesure que seacutelaboraient les trois publications de base citeacutees d-dessus lauteur a eu lhonneur de preacutesenter six confeacuterences agrave Paris (SFT etou EDF) ainsi que maintes communications i des journeacutees deacutetudes internationales Il en est notamment reacutesulteacute un certain nombre darticles ou de communications [35 36 37 38 41 42 44 45 46 ] qui se fondent essentiellement sur les publication de base preacuteciteacutees Cependant ces publications secondaires ont permis daffiner tel ou tel chapitre anteacuterieur ou den deacutevelopper des aspects nouveaux

Dans cette perspective le preacutesent travail propose une synthecirce de lenshysemble des publications anteacuterieures qui viennent decirctre eacutevoqueacutees dont 11 a par ailleurs fourni loccasion dune opportune remisraquo I jour Sous le titre Analyse exergeacutetlque de la combustion des transferts thermiques des cycles thermodynashymiques et de leurs applications 11 constitue la matiegravere dune thegravese de docteur-Ingeacutenieur preacutesenteacutee par lauteur acirc lEcole Centrale des Arts et Manufactures de Paris

Leacutenergie disponible dans un combustible est geacuteneacuteralement utiliseacutes soit pour produire de la chaleur (chauffage) soft pour produire de leacutenergie meacutecanique ou eacutelectromeacutecanique (propulsion ou production deacutelectriciteacute) soit enfin pour proshyduire conjointement les deux (production combineacutee) Lapplication ds la notion dexergiumle permet deacutetablir une comparaison de ces processus fondanantaux lashyquelle legraveve judicieusement laablguTteacute reacutesultant dune eacutevaluation aul saraU baseacutee sur le seul principe deacutequivalence Cette deacutemarcha ss coaplflfco dailleurs dune comparaison de la production combineacutee et du chauffago thsrasdyncfirique

Les eacutechanges de chaleur peuvent ecirctre eacutetudieacutes sous deux aspects a savoir laspect theralque (transferts thermiques) ot laspect thormodynanlquo (Irreacutevershysibiliteacute) Lauteur sest efforce1 deacutetudier cetta quostlon par una approcha gloshybale qui considegravere conjointement ces deux aspects Il on a iiri dos conclusions qui Inteacuteressent directement la conception dos Sehengours at accoisolrcmont lIsoshylation thermlaue Dans cette optique 11 sost attacha S Justiciar la conception et leacutevolution des principaux appareillages Uioreitquas notaient los chaudiegraveres et les geacuteneacuterateurs de vapeur

Lanalyse exergeacutetlque a parais do rocircvucircler ot ducircvoluor los IrrQvorsibllites qui affoctent geacutenSrortawt la combustion lucircS Cthangoo do chaleur los cyclos

IV

thermodynamiques Elle a conduit a eacutetudiei dans le cadre du preacutesent travail les eacutechangeurs de chaleur aussi bien que les cycles thermodynamiques Plus particushyliegraverement lauteur sest attache a Justifier les proceacutedeacutes couramment utiliseacutes pour ameacuteliorer ces installations thermiques ou eacutenergeacutetiques Ces consideacuterations aident par exemple a comprendre la supeacuterioriteacute de la circulation meacutethodique dans un eacutechangeur ou bien encore le rflle des soutirages dans un cycle i vapeur Par extension cette meacutethode danalyse permet de justifier aussi les associations de plus en plus complexes quon rencontre dans les Installations thermo-egravene^gecirctiQues actuelles ou quon sattend S trouver dans les installations correspondantes de demain (production combineacutee cycles gaz-vapeur cycles binaires geacuteneacuterateurs MHD etc )

Lanalyse eacutenergeacutetique reacutevegravele le role des irreacuteversibiliteacutes et elle donne une eacutevaluation de chacune delles elle explique notamment ainsi les limitations auxshyquelles le rendement thermique des machines motrices thermiques est soumis Par ricochet cette eacutetude a ameneacute lauteur a investiguer sur la maniegravere de concevoir les transformations reacuteversibles qui par ideacutealisation pourraient en principe se substituer aux transformations reacuteelles Cette reacuteflexion appelle dailleurs une comparaison des inconveacutenients mais aussi des avantages des processus reacuteels vis-a-vis de leurs correspondants ideacutealiseacutes par lhypothegravese de la reacuteversibiliteacute

En ce qui concerne la production deacutenergie eacutelectrique la meacutethode danalyse baseacutee sur le bilan dexergie a eacuteteacute appliqueacutee dans le preacutesent travail acirc leacutetude des centrales a vapeur thermiques et nucleacuteaires puis aux turbines i gaz enfin aux cycles combineacutes gaz-vapeur En outre apregraves avoir deacuteveloppeacute une eacutetude geacuteneacuteshyrale de cette question lauteur a preacutesenteacute en annexe les bilans exergeacutetiques de quelques installations typioues 1 savoir le geacuteneacuterateur de vapeur la centrale thermique enfin la centrale nucleacuteaire Lobjectif poursuivi est finalement dinshyventorier les nombreuses causes dirreacuteversibiliteacute qui affectent linstallation consideacutereacutee et den eacutevaluer les importances relatives on cherche ainsi egrave voir ougrave et comment il faut agir sur la conception de linstallation pour lameacuteliorer La conseacutequence de cette deacutemarche est finalement de reacuteduire les irreacuteversibiliteacutes au minimum et dobtenir ainsi le meilleur rendement thermique possible du moins dans les limites des contraintes dordre eacuteconoaiaue qui sortent eacutevidemment du cadre de cette analyse

La consideacuteration de leacutecart de tempeacuterature entre fluides donne a priori une certaine ideacutee de lIrreacuteversibiliteacute thermique qui affecte les eacutechanges de chaleur Cependant si cette informatugraven est immediate elle est neacuteanmoins insufshyfisante et ce a un double titre En laquofret on a tout dabord affaire lo plus souvent a des eacutechanges thermiques entre fluides dont la tempeacuterature nost pas constante ceci engendre une preaiegravere difficulteacute I laquelle cependant lo notion de tempeacuterature moyenne Inteacutegreacutee est susceptible dapporter une solution En seshycond Heu et surtout 1 ptrte par irreacuteversibiliteacute thermiqus deacutepend non seulement de leacutecart draquo tempeacuterature mais eacutegalement du niveau de teiepSroture et cest ici quintervient opportuneacutement la notion daxergie laquelle p^nrat en offet dob-3nir une eacutevaluation correcte de la perte par irreacuteversibilttO on causo Ainsi s justifie lInteacuterecirct appliquer la notion daxorgie l 1eacutetudo dos transferts thermiques

En conclusion lauteur croit Quune acirctude baseacutee sur 1c notion doxorgio ainsi dailleurs quo sur cello do toapacircreluro GOyonrto 1nt(v0o pou opportor dos racircponses satisfaisantes aim questions essentielles possOes on tucircte du prOsont

V

avertissement ceci par une double approche qui relegraveve du principe de Carnot

Par ailleurs le rflle des irreacuteversibiliteacutes ayant eacuteteacute mis en lumiegravere dans les processus de transfert thermique apparaicirct alors la neacutecessiteacute de traiter leacutetude des eacutechangeurs des geacuteneacuterateurs de vapeur et en geacuteneacuteral des appareilshylages thermiques en consideacuterant S la fois les deux aspects thermiques (calcul des eacutechanges de chaleur) et thermodynamique (eacutevaluation des irreacuteversibiliteacutes) si lon veut aboutir a la solution la plus rationnelle

Enfin lauteur t chercheacute I travers lapproche quil a deacuteveloppeacutee a Jusshytifier la complexiteacute des grandes centrales thermiques ou nucleacuteaires (pex les cycles combineacutes) et 1 reacuteveacuteler la profonde coheacuterence qui unit les diffeacuterentes formes de reacutealisation des appareillages thermiques ou thermodynamiques concerneacutes ceci en deacutepit dune grands varieacuteteacute de conception des ensembles ou de leurs comshyposants

CHAPITRE 1

COMBUSTION

11 INTRODUCTION

111 Deacutefinition de lexergle

Consideacuterons un systegraveme (1 kg de vapeur par exemple) eacutevoluant dans une machine ei reacutegime entre un eacutetat initial 1 et un eacutetat fina 2 lequel est en eacutequilibre avec leacutetat de reacutefeacuterence Dans la meshysure ougrave comme cest geacuteneacuteralement le cas dans les applications que nous avons en vue leacutenergie cineacutetique et leacutenergie gravlficrue ne jouent aucun rSle leacutenergie que possegravede le systegraveme pris dans son eacutetat Initial seacutecrit

H - H - H (1)

ougrave H repreacutesente lenthalpie

La fraction de leacutenergie w qui est transformable en travail ost deacutetermineacutee par le theacuteoregraveme de Gouy elle a pour expression

E - H - H - To (S - S) (2)

ougrave S repreacutesente lentropie et ougrave To est le tampocircroturo obooluo de leacutetat de reacutefeacuterence Par deacutefinition E est lexergio du oyotucircmo consideacutereacute

La fraction de leacutenergie H qui nest pas transformable on travail sobtient par diffeacuterence aile a pour laquoxproooion i

B Q W - E raquo To (Si - Si) (3)

Cest par deacutefinition lanergie du syotacircmo conoidflrucirc On a Ovl-demment i

W o E bull B (0)

Les eacutenergies cinucirciumliquo potoritiollo voira ucircloctriquo aont de lonerglo pura cas olloo oone ontiSjroniont tronoformabloo on t ravai l

Lexargle dune quantiteacute de chaleur 0 disponible S une temshypeacuterature absolue T a pour expression

E - 0 (5)

le facteur (T - To)T repreacutesentant le rendement du cycle de Carnot correspondant Il sensuit que la chaleur disponible S la tempeacuterashyture ambiante T 0 eat de 1anergic pure

Leacutetat de reacutefeacuterence est geacuteneacuteralement deacutefini par la source froide ceat-1-dlre en prlncjpjraquorpar lambiance

112 Deacutefinition de la tempeacuterature moyenne Inteacutegreacutee

Consideacuterons la transformation reacuteversible 1-2 (par exemple une polytropique) au cours de laquelle le fluide reccediloit une quantiteacute de chaleur q u Par application du principe de Carnot agrave cette transformation nous avons

qw -J ds (6)

Dailleurs par deacutefinition de la moyenne dune fonction nous pouvons eacutecrire bull

raquo Tltlaquo mmdashT^T2 e t partant T laquoi - si

LU si - s

17)

Ainsi nout appellerons tempeacuterature moyenne inteacutegreacutee (en abreacutegeacute tmi) relative 1 une transformation reacuteversible le rapport de la quantiteacute de chaleur eacutechangeacutee au cours de cette transformation I la variation dentropie correspondante

La tmi est repreacutesenteacutee sur le diagramme entroplque (figl) par la hauteur du rectangle 1UW ayant mecircme aire que la surface llicircn situeacutee nous la polytropique

En vertu du theacuteoregraveme de la moyenne la tmi envisageacutee corresshypond 1 un certain point M do la polyshytropique 1-2 comprit entra los pointo 1 laquot 2 qui deacutelimitent cetto transforshymation

Pour la transformation polytroshypique 1-2 caracteacuteriseacutee par uno valour constante de la chaleur ctooolguo c on aut eacutecrire pour uno ctaooo urltolro

figure I

iraquo ltTraquo T)

04 On Jgt elt3T In iumli

lt8gt

(9)

On obtientlexpression de la tml relative S la transforshymation polytroplque 1-2 en remplaccedilant dans la relation (7) la chaleur qii et is variation dentropie par leurs expressions rss-pectives (8) et 19) dofl

V

En particulier dans le cas des gaz parfaits dont les chaleurs massiques sont reacuteputeacutees constantes la tml relative a une lsc-chore ou S une Isobare est donneacutee par la mecircme expression (10) dailleurs indeacutependante de la valeur particuliegravere de c ou de c

f

12 EXEBGIE DU COMBUSTIBLE

Pour calculer lexergie du combustible nous nous baserons sur la conception deacuteveloppeacutee par HBaehr [11]

Lexergie du combustible est la partie de son eacutenergie qui est transformable en travail par son oxydation

Si le combustible et le comburant sont en eacutequilibre de tempeacuteshyrature et de pression avec lambiance lexergie du combustible se confond avec lexergie de son eacutenergie chimique Dans ces condishytions lexergie du combustible est le travail meacutecanique qui est produit par une oxydation reacuteversible dont les produits de reacuteaction supposeacutes en eacutequilibre de tempeacuterature de pression et de composishytion avec lambiance ont une exergle nulle

Consideacuterons dabord le cas ougrave le combustible et loxygegravene qui se trouvent a la tempeacuterature T 0 sont admis dans lespace de reacuteshyaction seacutepareacutes et tous deux 1 la pression p 9 de lambiance Nous admettrons en outre que les produits de la reacuteaction quittent cet espace 1 la tempeacuterature ambiante non meacutelangea et chacun S la pression de lambiance Comme la reacuteaction est supposeacutee reacuteversible lo travail produit par cette reacuteaction est eacutegal t la variation entre lexergie des reacuteactifs et celle des produits de la reacuteaction rameneacutee en eacutequilibre avec lambiance

Consideacuterons en particulier la reacuteaction doxydation du carshybone (graphite) dont nous nous proposons de calculer lo travail produit par la reacuteaction reacuteversible t

C bull 0raquo - co + 395S kJatgr de C

Les entropion des constituants se calculent par loxpreooion geacuteneacuterale suivanta t

rt C dl p

s bull= s_ + _ -mdash B in r o T Q T P Q

Nouo adoptons pour lambiance una tompucircraturo T =2732K ot uno proooion ucirctiuoophSrlquo p =lbar Dana coo conditions lo tormo

4

qui repreacutesente laccroissement dentropie S pression constante sannule peur tous les constituants consideacutereacutes En outre les pressions de tcus les constituants gazeux sent par hypothegravese eacutegales agrave la pression p par conseacutequent lentropie absolue de chaque constituant se confond avec le terme S cest-acirc-dire lentropie absolue correspondante dans les conditions de reacutefeacuterence

Les entropies absoluej ont eacuteteacute calculeacutees pour p deglbar et T -2732K (ou 0degC) 3 partir des donneacutees extraites de louvrage de HBaehr [11] on a ainsi

- pour loxygegravene S bull 02026kJKmol

- pour lazote S raquo 01889 JcJKmol

- pour le carbone (graphite) S raquo 00049kJKatgr

) - pour le dloxyde de carbone S = 02105kJKmol

j - pour loxyde de carbone S raquo 01950kJKmol

On a pour leacutetat initial 1 et par atome gramme de carbone

j Si raquo S c + S 0j - 00049 + 02026 - 02075 kJK

On a dailleurs pour leacutetat final 2 eacutegalement en eacutequilibre de tempeacuterature Jt de presalon avec lambiance

S raquo S c 0 deg 02105 kJX

La variation denthalple (H - Hj) entre les eacutetats initial et final est eacutegale au pouvoir calorifique 1 pression constante (chashyleur de reacuteaction) du carbone soit 3955 kJatgr

Le travail produit par la reacuteaction reacuteversible (travail reacutever-oible) ae calcule comme suit par application du theacuteoricircme de Gouy

W - H - Hi - T0(S-Sj) bull 3955 - 2732(02075-02105) - 3963 kJ

Lorsquon considegravere par exemple de loxygegravene a la temperashyture et S la pression de lambiance ce gaz possegravede on fait une oxergle non nulle car si lon vaut produire de 1oxygegravene pur a partir de lair ambiant 11 faut au moins deacutepenser le travail de ofiparatlon reacuteversible de ce constituant Inversement par lopecircra-tlon reacuteversible de melange de loxygegravene avec lair ambiant on peut produire un certain travail Il sensuit que loxygocircno fourni par ialr de megravene que les produits gazeux de la combustion ont uno oxergle propre dont il conviant do tenir compte dano lo calcul de 1exergie du combustible

Dans cas conditions les pressions partlolloo doo constituante gazeux qui correspondant I leacutequillbro avec lambionco reacutesultent da la composition da lair alleacutes oont donnOoo ci-oprOo pour les diffeacuterents composante) Et la temperature do 0degc (loir otant ooture dhumldlte) ot pour uno proooion totale do 1 bar

p = 07763 bas Ar p = 00092 bar

p deg 02081 bar co p = 00003 bar

Hraquo0 p a 00061 bar

Composante lo lair i N

o

5

En tenant compte des pressions partielles qui caracteacuterisent dans latmosphegravere consideacutereacutee dune port loxygegravene dautre partie dloxyde de carbone nous calculerons cl-aprecircs les entropies des reacuteactifs et des produits de reacuteaction -nous en deacuteduirons ensuite lexergie du combustible

On a ainsi pour leacutetat initial 1 et par atomegramme de carbone Se = 0004 9 kJKatgr S0gt = 02026-00C8314xln 02081 = 02156 kJKmol

dougrave S raquo S SJI = 02206 kJK

On a de infime pour leacutetat final (0degC et 1 bar) et par atome-gramme de carbone

Si = S t l = 02105 - 0008314 x In 00003 = 02779 kJK

On obtient finalement lexergie du combustible

E = H - H 2 - T (s - s 2 )

raquo 3955 - 2732 (02206 - 02779) = 4112 kjatgr de C

En conclusion nous avons dabord calculeacute le travail de la reacuteshyaction reacuteversible ou lon a supposeacute que les reacuteactifs neacutetaient pas meacutelangeacutes et quil en eacutetait de mecircme des produits de la reacuteaction Cependant pour obtenir dune maniegravere rigoureuse lexergie du comshybustible nous avons du tenir compte de la composition de 1atmosshyphere qui fixe les pressions partielles de loxygSne dune part du dloxyde de carbone dautre part lesquelles interviennent dans le calcul des entropies affeacuterentes et donc finalement dans celui de lexergie du combustible

Il reacutesulte des calcule preacuteceacutedents que le travail de la reacuteaction reacuteversible repreacutesenta 1002 8 du pouvoir calorifique du carbone et que lexergie du combustible en repreacutesente 1040 8

On constate que la valeur de lexergie du combustible est tregraves voisine de celle de son pouvoir calorifique dans le cas consideacutereacute elle lui est mecircme quelque peu supeacuterieure

On notera quen labsence de reacuteaction chimique coot-a-dire de combustion pour ce qui nous concerne lexergie et la travail reacuteocrviblo du systegraveme considers sa confondent

Dans una reacutecente publication [30] HBaohr a proposeacute deacutetendre le concept dambiance S lraquonsemblo comportant non seulement lair atmospheacuterique mais eacutegalement les aaux qui recouvrent la ourfice de la terro ot aussi la croate torrostro olla-ra(5ma Cotto concepshytion a notammont lo meacuterite de pouvoir tonlr compta dans le calcul de loxorglo dun combuotiblo du dloxydo da soufra Ovontuellement preacutesent dono Ion gaz de combustion molo qui no conotltao pao un composant do 1ucirctmoophOro Toutefois 1amp prisa on compta do la naturo chimique du ool oo hourto u cortalnao dlfficultOo Q savoir duno part lo caractora arbitralra do lOpaiooour do la croOto tor-rootro conoidOrucirco dautro part uno connaiooanco ouffisammont pru-

6

e l s e de l a c o m p o s i t i o n moyenne de c e l l e - c i d a i l l e u r s v a r i a b l e avec l eacute p a i s s e u r e r v l s a g euml e Compte tenu de c e s i n c e r t i t u d e s nous avons p r eacute f eacute r eacute nous en t e n i r 3 l a meacutethode d eacute v e l o p p eacute e p l u s haut e t pour l a q u e l l e l a s e u l e c o m p o s i t i o n de l a i r atmospheacuterique a eacute t eacute p r i s e en c o n s i d eacute r a t i o n I l c o n v i e n t d a i l l e u r s de s i g n a l e r que l e x e r g i e du combus t ib l e c a l c u l eacute e s e l o n l a v e r s i o n n o u v e l l e ne d i f f egrave r e guegravere de l a v a l e u r obtenue par l a meacutethode que nous avons adopteacutee

1 3 IRREVERSIBILITE DE LA COMBUSTION

1 3 1 Combustlor v i v e du carbone

C o n s i d eacute r o n s a p r eacute s e n t l e c a s ou l e carbone ( g r a p h i t e ) e s t soumis a une combustion v i v e I sobare en p r eacute s e n c e dun e x c egrave s d a i r de 5 0 t L eacute q u a t i o n chimique de c e t t e combustion rappor teacutee a un atome gramme de carbone s eacute c r i t

C + 15 Oj + 5 64 Nj bull COj + 0 5 0 + 5 64 N 2 + 3 9 5 5 kJ

En l a b s e n c e d eacutechange c a l o r i f i q u e pendant l a combust ion l a t o t a l i t eacute de l a c h a l e u r deacutegageacutee par c e l l e - c i s e r e t r o u v e Sous l a forme d e n t h a l p l e d e s p r o d u i t s de l a r eacute a c t i o n On en d eacute d u i t comme s u i t l a tempeacuterature a d i a b a t i ccedil u e d e combust ion

On c a l c u l e d abord l e s e n t h a l p i e s (ou p l u s e~ctement l e s a c shyc r o i s s e m e n t s d e n t h a l p l e par rapport S 0degC) d e s gaz de combust ion 1

- pour 1500C H bull 7 8 5 0 + 0 5 X 51 41 + 5 64 x 4 8 7 3 - 379 0 kJ

- pour 1600C H bullgt 8 4 6 9 bull 0 5 x 5 5 1 4 + 5 64 x 5 2 3 3 - 4 0 7 6 kJ

Compte tenu de l a c h a l e u r deacutegageacutee par l a r eacute a c t i o n on en d eacute shyd u i t par i n t e r p o l a t i o n l i n eacute a i r e l a tempeacuterature a d l a b a t i q u e de comshyb u s t i o n s o i t 1558C

L e x e r g i e d e s gaz b r ucirc l eacute s s e deacute termine par son e x p r e s s i o n Geacuteneacuteshyrale 1$ 1 1 1 ) dans l a q u e l l e l eacute t a t i n i t i a l 1 s e rapporte agrave c e s gaz p o r t eacute s a l a tempeacuterature a d i a b a t l q u e de combust ion t a n d i s que l eacute t a t f i n a l 2 concerne c e s mecircmes gaz rameneacutes a l a tempeacuterature ambiante Notons q u i c i l e s termes R l n ( p p ) de mecircme que l e s e n t r o p i e s a b s o l u e s S r e l a t i f s chaque c o n s t i t u a n t d i s p a r a i s s e n t de l a d i f f eacute r e n c e ( S ( - S i ) p u i s q u o n a a f f a i r e S une mecircme c o m p o s i t i o n d e s gaz aux eacute t a t s i n i t i a l e t f i n a l De p l u s l a t a b l e d e s a c c r o i s shysements d e n t r o p i e donne d i r e c t e m e n t l a d i f f eacute r e n c e d e n t r o p i e (Si - St) r e l a t i v e 1 chacun d e s c o n s t i t u a n t s pu i sque l eacute t a t f i n a l qu i c a r a c t eacute r i s e S] e s t d eacute f i n i par t - 0C e t p raquo 1 b a r

) Los valeurs des accroissements denthalple moleacuteculaire ainsi que ce l les des accroissements dentropie moleacuteculaire proviennent Au tableau 20 donneacute in fine lequel est tireacute des cables de Raznjevic [10

7

On a a ins i - agrave 1500degC S - ( 9 1 2 3 + 0 5 x 8 1 5 2 + 5 6 4 x 5 8 7 1 ) 1 0 = 0 4531 kJK

- 3 160CC S - (94 49 + 0 5 x 6 3 5 8 + 5 6 4 x 6 0 6 6 ) 1 0 1 = 04684 kJK

Dougrave il vient par interpolation logarithmioue pour 1558degC

Si - Sj = 04 621 kJK

La variation denthalpieuml correspondante est eacutegale au pouvoir calorifique (ou chaleur de reacuteaction du carbone) soit

H - H - 3955 kJ

On obtient finalement lexergie des gaz brucircleacutes

E raquo H - H - T (S - S)

- 3955 - 2732 x 04621 gt 2693 kJatar de C

La perte par irreacuteversibiliteacute de la combustion sobtient par diffeacuterence entre lexergie du combustible et celle des gaz brucircleacutes soit

E - E raquo 4112 - 2693 raquo 1419 kJ c g

ce qui repreacutesente 345 raquo de lexergie du combustible

On constate que la combustion vive cest-agrave-dire la libeacuteration brutale sous forme calorifique de leacutenergie chimique du combustible entraicircne un perte par Irreacuteversibiliteacute eacutegale S 345 de lexergie du combustible

132 Preacutechauffaqe du comburant

Tout en conservant las conditions de combustion du paragraphe 131 supposons que lair comburant ait subi un preacutechauffage jusquagrave la tempeacuterature de 200C La chaleur apporteacutee par le preacuteshychauffage est alors eacutegale 1 lanthalpie de lair comburant 3 cette tempeacuterature soit

0 - 714 x 5861 - 4185 kJ P

Par suito la chaleur apporteacutee par la preacutechauffage et la combustion seacutelegraveve lt

H - H - O bull 0 4185 bull 3955 4373 hJ

Calculons ensuite lentropie de lair preacutechauffa laquelle est dailleurs eacutegale comme ceacutetait deacuteji le coc poux las gaz brucircleacutes 1 la diffeacuterence dentropie qui intervient dans lexpression do lexergie

AS - 714 s 001605 = 01146 kjtt P

Dougrave en fin de coœpto lexergie du conburant prUcircchauffQ 0 200degC

E bull= Q - T OS raquo 4 1 8 5 - Icirc 7 3 2 a 0 1105 = 10 54 ttJ p p o p

8

Calculons ensuite lenthalpie des gaz brOleumls

- acirc 1700degC M laquo 9048 + 05 laquo 5891 + 564 raquo 5589 = 4352 kj

- a 1800C H raquo 9651 + 05 raquo 6272 + 564 5949 = 4634 kj

Dougrave compte tenu de la chaleur apporteacutee on trouve par inshyterpolation la tempeacuterature adiabatique de combustion soit t - 1708degC

On a ancore pour 1entropie

- agrave 1700degC S - (9761+056553564raquo6253) 10= 04830 kj K

- acirc 1800lt1C S - UOO6+05raquo6740+5646431) 10- 04970 kj K

Dougrave il vient par interpolation logarithmique pour 17080 et compte tenu des simplifications indiqueacutees ci-dessus

Si - Sj - 04841 kJK

On obtient finalement lexergie des gaz brucircleacutes

E - H - H - T (S - S)

- 4372 - 2732 04841 - 305lkjatgr de C

La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la combustion est eacutegale agrave lexergie apporteacutee par le combustible et le preacutechauffage diminueacutee de lexergie dlaquos gaz brucircleacutes correspondants

(E + E 1 - E laquo (1054 bull 4112) - 3051 - 1166 kJatgr de C p c g

La perte par irreacuteversibiliteacute de la combustion seacutelegraveve donc Ici t 277 de lexergie apporteacutee par le combustible et le comshyburant On constate que le preacutechauffage du comburant diminue lirshyreacuteversibiliteacute de la combustion cette conclusion eacutetait du reste preacutevisible dans la mesure ougrave la tempeacuterature adiabatlque de combusshytion avait eacuteteacute augmenteacutee

133 Conclusions

Le calcul de la perte dexergie relative 1 la combustion du carbon a eacuteteacute repris en faisant varier dune part lexcegraves dair de lautr 1 tempeacuterature de preacutechauffag Les principaux reacutesultats de ces calculs sont indiqueacutes au tableau 1

On a repreacutesenteacute sur 1 diagramme (fig2) la variation do la perte dexergie due t lirreacuteversibiliteacute de la combustion en foncshytion de laccegraves dair La courbe (a) correspond s labsence do prftchauffage (t bull 0C)i les courbes (b) S (e) so rapportant a un preacutechauffage p de lair jusquagrave une tempeacuterature do 100 200 300 ou 400C respectivement

Cornue lindique i-ar exesple la courba (a) la porto par irreacuteversibiliteacute de la combustion augcssnto loroqua lottcocirco dair croit mais cotte croissance satteacutenua progroooivesont Pour un excegraves dair de 2004 cette parte atteint 4640

La croissanceraquo ovoc ioncacirco dair do la porto par irreacuteversibishyliteacute do la combustion trSouita de co lt$ampa la dilution par lair doo

9

r 00 laquo00

Figure 2

produits de la combustion deacutetermine une diminution de la tempeacuterature adiabatique de combustion

La comparaisor des courbes montre qua excegraves dair eacutegal le preacutechauffage entraicircne une reacuteduction de lirreacuteversibishyliteacute de la combustion mais cette ameacutelishyoration croicirct de moins en moins vite au fur et a mesure que seacutelegraveve la tempeacuterashyture du preacutechauffage

Dans le cas dun important preacutechaufshyfage (courbe e) laugmentation de lexshycegraves dair naffecte que faiblement lirshyreacuteversibiliteacute de la combustion alors que cette influence eacutetait tregraves sensible en labsence de preacutechauffaccedile (courbe agt

En fin de compte une diminution de lirreacuteversibiliteacute relative a la combusshytion doit ecirctre attendue dune diminution de lexcegraves dair etou dune augmentation du preacutechauffage

TABLEAU 1

PERTE DEXEKGIE DE LA COMBUSTION EN FONCTION DE LEXCES DAIR X ET [gtpound LA TEMPERATURE DE P RECHAUFFAGE t

400 t CO

ad laquoC)

0

X bull 50

300 400 t CO

ad laquoC)

0 100 200 300 400 t CO

ad laquoC) 1558 1632 1708 1783 1861

perte dexergle (t) 345 310 277 251 229

t p C O

fcd ( C )

0

x laquo 100

300 400 t p C O

fcd ( C )

0 100 200 300 400 t p C O

fcd ( C ) 1220 1297 1375 1454 1S34

perte dexergie (gt 392 343 303 270 242

t C O

ad ( C )

0

X bull ISO t

300 400 t C O

ad ( C )

0 100 200 300 400 t C O

ad ( C ) 1005 icircoas 1165 1246 1329

part dexergie (gt laquo31 372

x laquo

317

200 Q

285 251

t CO

ad ( C )

0 too 200 300 400 t CO

ad ( C ) S55 938 1020 1103 1187

parte denerglo 1) 444 396 341 295 V J

10

La recherche dune diminution dlaquoj lirreacuteversibiliteacute relative agrave la combustion conduit) comme on la vu acirc augmenter la tempeacuterashyture de combustion Mais degraves que cette tempeacuterature atteint un certain seuil apparaicirct le pheacutenomegravene de dissociation qui engendre une reacutegression de la combustion La prise en consideacuteration de la dissociation des gaz de combustion fera lobjet du paragraphe 147

14 PROCESSUS DE COMBUSTION REVERSIBLE

141 Exerqle du combustible

Consideacuterons la reacuteaction doxydation de loxyde de carbone

CO + 05 Oi - COj + 2830 kJmol

Pour la tempeacuterature to bull 0C et la pression plaquo bull 1 bar on a les entropies absolues

- pour CO So - 019S kJKmol - pour Oj S raquo 02026 kJKmol - pour C0gt S - 02105 kJKmol

Cbsmo indique preacuteceacutedemment (sect 12) la travail de la reacuteaction reacuteversible (travail reacuteversible) se calcule comme suit

W a - H - raquo - T (S - Sraquo) - Q c - T (S - Sraquo)

oQ lon a pour leacutetat initial pour lequel chaque constituant est acirc t et p

Si raquo SCQ 05 S M - 0195 + 05 02026 - 02963 kJK

et ougrave lon a pour leacutetat final qui correspond eacutegalement a t 0 et P o Sraquo - S(xgt2 - 02105 kJX

On obtient finalement le travail reacuteversible

W - 2830 - 2732 (02963 - 02105) raquo 2596 kjraol de CO

Calculons ensuite lexergie du combustible (S 1-2)

E c - H - H - T (S| - Si) - O c - T (S - S|gt

On a encore pour l eacute t a t i n i t i a l la tempeacuterature tg et la pression Pi de lambiance loxyde de carbono ost fourni 8 la pression p 0

tandis que loxygegravene proviant de l a i r sa pression p a r t i e l l e y eacutetant de 0208 bar I l vient a ins i i

- pour CO S - 0195 kJKmol

- pour Oj i S - 02026 - 0000314 raquo In 0208 deg 02157 kJKmol

dOugrave I SI raquo Sj bull 05 S 0 2 = 0195 bull 0S raquo 02157 = 0302F KJK

On a dautre part pour l eacute t a t f inal 8 to at po main ou la prasslon par t i e l l e dans l a i r du dioxydo de corbono ost do 00003 bar

- pour C0| i Si deg s 3 =gt 02105 - 0008314 raquo In 00003 = 0277SWK

lt_ = 263C - 2732 CJ02S - 027-9 = 2762 Jnol ce

Cn cons ta te finalement que le t r a v a i l r eacute v e r s i - l e repreacutesente = i~ du p- voir alcj i fiqje agravee 1cxyce e ca r r e et cue I e ^ -erccedilie- du corrx JS i t l e en repreacutesente 576

Corj-ie deuml]acirc indique l eacute c a r t entre l e x e r s i e du ccmcus-ible et le t r s - a i i r eacute v e i s i t e correspcn-icircant repreacutesente le -avail revershyser IT2 rcrscr-eacute par ^ e x t r a c t iars l a i r de 1 cxyccedilegravere neacutecessai re iuml la reacuteact icr d i r m u eacute d- t r a v a i l r eacutevers ib le p r c c j i t er areran le i n x y d e de cartc-re agrave la ^rf-ssir-r p a r t i e l l e q u i l pcssegravede rars l a i r i l v ient airsi

P02 PC02 T (n R In mdash - n R la -pound= ) deg p po

- 2732 05C 08314lrO2081-1-0QD8314raquolnO 0003) = 166 kj

valeur qui correspond bien agrave la diffeacuterence (E - W ) c

Par un rearrangement des termes de lexpression preacuteceacutedente on obtient ^

P P n R T In -2t + n R T In mdash mdash

0 Pu deg pC02 ce qui repreacutesente la somme des travaux du compresseur isotherme qui eacutelegraveve la pression de loxygegravene de p acirc p (travail consommeacute)

et le travail du deacutetendeur isotherme qui abaisse la pression du dioxyde de carbone de p i Prm (travail produit)

142 Combustion haute tempeacuterature

Consideacuterons la reacuteaction chimique suivante

Cil CO + 0105 Oj + 079 Nj - 021 COj+ 079 Nj ia)

Leacutequilibre chimique de cette reacuteaction deacutepend de la tempeacuterature de telle maniegravere quil tend a se deacuteplacer dans le sens de droite l gauche lorsque la tempeacuterature augmente

Consideacuterons un meacutelange gazeux se trouvant 3 une faible tempeacuteshyrature et ayant la composition donneacutee par le premier membre de leacutequation (a) Pour peu quelle soit amorceacutee la reacuteaction eacutevoluera de fianiecircre i former des produits de reacuteaction dont la composition sera donneacutee si la reacuteaction est complegravete par le second membre de cette eacutequation On reacutealise ainsi la combustion vive de loxyde de carbone Cependant si la tempeacuterature des produits de la reacuteaction est tregraves eacuteleveacutee se manifeste le pheacutenomegravene de dissociation qui reacute-sjicirct du deacuteplacement de leacutequilibre chimique Nous nous proposons dans ce qui suit deacutetudier linfluence sur son irreacuteversibiliteacute dune combustion effectueacutee dans de telles conditions

SI lon soumet lea gaz frais (reacuteactifs) amp un precircchauffagegrave la tempeacuterature adlabatique de combustion deacutepassera neacutecessairement la valeur de 160iC obtenue en labsence de precircchauffage Laugshymentation de la tempeacuterature de combustion entraicircne lapparition de la dissociation et dans ces conditions leacutequation chimique de combustion prend la forme suivante en deacutesignant par x le nombre de moles doxyde de carbone qui sa retrouve lmbraleacute dans les produits de la combustion

021CO + 01050s + 079N bull (021-x)COj + XCO + 05xO + 07Nj(b)

Imposons nous par exemple une tempeacuterature adlabatiqueMe combustion eacutegale i 2400C et proposons-nous deacutetudier dans ces conditions lirreacuteversibiliteacute de la combustion

Dans le cas envisageacute ougrave leacutevolution de la combustion est lishymiteacutee par un eacutequilibre chimique la composition des gaz brucircleacutes reacutesulte de leacutequation chimique (b) et elle deacutepend de la quantiteacute x doxyde de carbone imbrilleacute La valeur de x se deacuteduit de la reshylation existant entre les concentrations des composants des gaz brOleacutes produits par la reacuteaction reacuteversible [ 2]

CO- raquo- CO + 05 0 (c)

dougrave il vient K - - S 0 - mdash ^ - ^ (d) c CC02

ougrave K repreacutesenta la constante deacutequilibre

0ailleurs dans la cas ougrave loxygeacutena est accompagneacute dazote la relation (d) subsista telle quelle car lazote ne participe pas I la reacuteaction chimique

Le diagramme (fig 3) donneacute en fonction de la tempeacuterature le logashyrithme neacutepeacuterien de la constante deacuteshyquilibre K- relative a la reacuteaction

consideacutereacutes En particulier pour 2400C on a K laquo 00880 at par suits

il vient an tenant compte des nombros dlaquo moles intervenant dans la second membre de leacutequation (b) t

deg 0 8 a o - f e -NiumlToTtfiumliuml raquo En reacutesolvant leacutequation (o) par approshyximations successlvoo on trouve x bull 00683 et lOquatlon (b) prond la

forme particuliers suivante dont sa deacuteduit la compooltion doo gas brOleacutea soumis a la dissociation gt

Figura 3

0aiCO+010SOt079Slaquon=0mSCOo006e3CO0OJlt30alaquo-079Nj (f)

La chaleur deacutegageacutee par la combustion de loxyde de carbone qui a effectivement reacuteagi au cours de la combustion vive est

Q laquo (021 - 00685) laquo 2830 -4004 HJ C J bull

la chaleur de reacuteaction de loxyde de carboneacuteeacutetant eacutegale agrave 2830 kJmoi bull

Dautre part lenthalpie des gai braies produits a 2400c se calcule comme suit -

H-01415raquo1329+00685x8215+00343x8587+0amp8139-9168 J

Par diffeacuterence on obtient la chaleur qui a-ducirc ecirctre apporteacutee par le preacutechauffage des reacuteactifs supposeacutes disponibles acirc UcircdegC soit

g - 9168 - 4004 bull 5164 kJ P

Calculons les enthalpies des reacuteactifs

- a 1400C H bull 021laquo4572+0105x4769+079x4522 - 5033 kJ

- a 1500C H raquo 021raquo4928+010^x5141+079x4873 - 5424 kJ

Connaissant la chaleur apporteacutee par la preacutechauffage on obtient par Interpolation lineacuteaire la tempeacuterature a laquelle lea reacuteactifs ont ducirc ecirctre eacutechauffeacutes soit 1434c On notera quune tempeacuterature da preacutechauffage aussi eacuteleveacutee Impliqua que le combustible et le comshyburant soient eacutechauffeacutes seacutepareacutement si lon veut eacuteviter leur comshybustion preacutematureacutee mais ceci est bien conforme I lhypothegravese deacutejagrave adopteacutee preacuteceacutedemment selon laquelle lia sont alieacuteneacutes seacutepareacutement

Les accroissements dentropie des gai frais par rapport 8 la tempeacuterature ambiant da 0C sobtiennent directement

- a 1400C gt S - lO21S719+0105raquoS937+079laquo5665)10laquo006300ltjy)C

- a 1500C raquo S bull lt0iumllxSraquo2laquo+010S6152+0795871)10-00laquo529kJK

La tempeacuterature da preacutechauffage das gas frais eacutetant eacutegale a l434c on en deacuteduit par interpolation logarithmique la variation denshytropie de ces gas i S - S t laquo 006379 kJK

En fin de compte on calcule lexargia des gas frais preacutechauffeacutes

E p - H - H - T (S - Si) - Q p r (Si - S)

- 5164 - 2732 laquo 006379 - 3421 JcJ

Pour lea reacuteactifs preacutechauffeacutee lexargia se confond avec le travail reacuteversible correspondant puisquil ny a pas de variation do la compooltlon et que par suite la variation dentropie se reacuteduit a la saule variation du teTt daccroissement dentropie 4 proooion constante

Deacuteterminons ensuite le travail rSvorslblo du combuotiblo pour la tempeacuterature adlabatique de 2409C pour laquollo on a i

021CO+010SOi+079Nideg0(1415COllaquo006laquoSCO+00343Oi+O79Nt+4004kJ

Calculons lea entropies suivante lt

14

S - 021 Sdeg + 0105 S 2 + 079 S 2

- 02101950+010502026+07901889=02115 kJK

S -0141S S 0 2 + 00685 s i 0 + 00343 S 2 + 079 S 2

- 0141502105+0068501950+00343laquo02 02 6+07901889=01993 kJK

dougrave w laquo 4 0 0 4 - 2 7 3 2 (0 2115 - 0 1993) raquo 36 71 k j C

Calculons ensuite lexcrgle das gaz brucircleacutes acirc 2400degC (eacutegalement conshyfondue avec le travail reversible correspondant) il vient ainsi

H - H - Q + 0 bull 5164+4004 raquo 9168 kJ

S - S bull 0141301160+0068S007423+00343007721+079007357

- 008227 kJX

doil E - H- Hj - Traquo (Si - S) - 9168-2732008227-6920 kJ

La parte par irreacuteversibiliteacute de la combustion est eacutegale a la somme de lexergie des gaz frais preacutechauffeacutes et du travail reacutevershysible du combustible diminueacutee de lexergie des gaz brucircleacutes a 2400degC

ltE_ + laquo O - E_ raquo (3laquo21 + 3671) - 6920 - 172 kj p c g

Lorsque le travail reacuteversible a eacuteteacute produit par les gaz brucircleacutes at qua la preacutechauffage des reacuteactifs a eacuteteacute effectueacute selon un eacutechange calorifique reacuteversible on obtient des gaz brucircleacutes qui par suite de lachegravevement de la combustion dO au deacuteplacement de leacutequilibre chimique ont la composition donneacutee par le second membre de leacutequashytion chimique i 021 CO + 0105 0raquo + 079 Ni - 021 CO + 079 N 2

Hais conformeacutement a la deacutefinition du travail reacuteversible les composants des reacuteactifs da mecircme que eaux des gaz brucircleacutes se trou- vent chacun a la pression pt

En revanche lorsque cest lexergie du combustible que nous nous proposons deacutevaluer cas composants doivent ecirctre consideacutereacutes avec la pression partielle que chacun deux posseacuteda dans lair ambiant Il y a degraves lors lieu da prendre an consideacuteration la difshyfeacuterence dexergia correspondants entre loxygegravene da leacutetat initial et le dioxyde da carbone de leacutetat final On obtient ainsi comme deacutejagrave indiqueacute au S leacutel i

B - W - -RT (raquo In 2 i - bdquobull X n 22Icirc c e Pi Plaquo raquo-0008314laquo2732raquo (0105raquoln02081-021laquoln00003)deg-3 49ltJ

Ainsi la fait de puiser loxygegravene dans latmoephOro ot dy laisser diffuser la dioxyde de carbone obtenu apregraves le rofroldiooonront dos gas braies antraicircn une perte daxerglo de 349 W Il on rucircculto qiia la perte par irreacuteversibiliteacute da la combustion ont ucircgolo ucirc la BOSSES da deux termes bull

15

1) la perte par irreacuteversibiliteacute de la combustion proprement dite laquelle [est eacutegale 4 172 kJ ou 30 de lexergie du CO (pour la tempeacuterature adiabatlque de combustion eacutegale S 24000

2) la perte par irreacuteversibiliteacute provenant du caractegravere irreacuteversible du meacutelange de gaz laquelle seacutelegraveve comme on vient de le voir a 349 kjlaquo (ou 60raquo)

En fin de compte pour le cas envisageacute (t - 2400degc) la perte dexergle par irreacuteversibiliteacute de la combustion seacuteshylegraveve globalement 1 S21 kJ soit encore 904 de lexergle du ccm-bustlble quirpour 021 mole de dloxyde de carbone seacutelegraveve 3 021 laquo 276 - 5800 kJ

Par ailleurs si faisant abstraction de lopeacuteration de meacutelange par dilution des gaz dans 1atmosphere on rapporte la perte par irreacuteversibiliteacute de la reacuteaction au travail reacuteversible soit W bull 021 x 2596 bull 5452 kJ on obtient pour celle-ci une vale -

relative eacutegale a 32raquo pour le cas consideacutereacute

143 Conception dune combustion reacuteversible

Il ressort du sect 142 que la combustion a tregraves haute tempeacuteshyrature preacutesente les particulariteacutes suivantes

1) La dissociation qui apparaicirct vers 1600c augmente avec la temshypeacuterature pour devenir totale vers 3000C

2) La dissociation entraicircne une reacutegression de la combustion et par conseacutequent de le chaleur deacutegageacutee par celle-ci

3) Pour atteindre les fortes enthalpies des gas lieacutees aux tempeacuterashytures eacuteleveacutees 11 faut recourir I un tregraves important preacutechauffage des gaz fraist cette obligation est encore renforceacutee par la reacuteshygression do la combustion donc aussi de la chaleur deacutegageacutee observeacutee 1 haute tempeacuterature

4) La perte par irreacuteversibiliteacute globale de la combustion qui est importante en labsence de preacutechauffage se reacuteduit I 901 lorsquon sest Impose une tempeacuterature adiabatlque de combusshytion eacutegale laquo 2400C

Un calcul analogue a celui du sect 142 a eacuteteacute effectueacute pour diffeacuterentes tempeacuteratures comprises entra 1S00degC et 3000c castshyi-dire dans tout la domaine de tempeacuterature dans lequel se deacuteveshyloppa la dissociation Le principaux reacutesultats an sont repris au tableau 2 h la figure 4 on a repreacutesenteacute les courbes qui traduishysent las variations en fonction de la tempeacuterature dos grandeurs] suivantes 1) courbe (a) t teneur en oxyde de carbone des gos braiesi 2) courbe (bt i chaleur deacutegageacutee par la combustion vivo 3) courbe (c) i perte dexerglraquo globale due 1 lirrOvorolbllitucirc do

la combustion

A la tempeacuterature da leOOC po-n laquelle la diaooclatlon oot encore pratiquement inexistante la perto denorgio globalo duo a la combustion seacutelegraveve 8 291 do lexerglo du combuotiblo Moio

16

raquo X X

JJi -laquo

w

raquo

bull a

raquo

A

W

laquoNO

Fi|urlaquo 4

au fur et S mesure que la tempeacuterashyture de combustion sSieve cette perte dexergie diminue rapidement cest ainsi quagrave 2400C elle nest plus que de 90 laquo

La perte dexergie due acirc la combustion reacutesulte de lirreacuteversishybiliteacute qui Afrecte cella-ci En effet dans une combustion classique les reacuteactifs meacutelangeacutes senflamment lorsque leur reacuteaction est amorceacutee ils deacutegagent alors brusquement sous forme de chai sur leacutenergie chimique que le combustible conteshynait a leacutetat latent cest le processus de combustion vive Cependant au fur et a mesure que la combustion reacutegresse par suite de la dissociation lieacutee a la tempeacuterashyture de combustion qui saccroicirct la chaleur deacutegageacutee par la combustion vive devient de plus en plua faible cependant que leacutenergie chimique qui reste attacheacutee i la fraction du comshybustible qui na pas encore reacuteagi pourra se libeacuterer progressivement S6lon un processus reacuteversible lieacute au deacuteplacement de leacutequilibre chishymique pendant le refroidissement des gai brOleacutes qui accompagnera leur utilisation

Pour una tempeacuterature de 3000C la dissociation devient totale bullt deacutes lora la misa an preacutesence du combustible et du comburant preacutechauffeacute sa traduit par un simple meacutelange sans qua de la chaleur soit deacutegageacuteraquo par une quelconque reacuteaction Il ny s donc plus de combustion vive avec deacutegagement Instantaneacute da chaleur et deacutes lors lirreacuteversibiliteacute Inheacuterente a la reacuteaction a disparu De nouveau et totalement cette fols la chalaur latent du combusshytible pourra sa deacutegager salon un processus reacuteversible au cours du refroidissement das gas qui deacutetaralnera un deacuteplacement progressif da leacutequilibre chimique jusquagrave lachegravevement d la combustion fta cours de catta combustion reacuteversible labsence dun deacutegagement instantaneacute de chalaur au moment du meacutelange des reacuteactifs Implique que lea gas frais doivent ecirctre preacutechauffeacutee jusquagrave la tempeacuterature maximale quon seacutetait fixeacutee Cette temperature msjiiraale eat eacutevishydemment auaal celle des-gas brucircleacutee si tant est quon pulsoe parler da gas frsls et de gac brucircleacutee alors que las eorapooitlono raopoc-tlvas sont Identiques

Lorsque la dissociation ost totale comae coot la coo ucirc 3000C la libeacuteration de togt-to la chaleur latsnta aaffoctua racircvor-slblaeent su coure du refroldlsaecent dos eos il oonouit quo la

TABLEAU 2

PERTE OEXBRGIE EH PONCTION DE LA TEMPERATURE DE COMBUSTIOt 4

2600 2800 3000 tempeacuterature de coabustion (C) 1600 1800 2000 2200 2400

4

2600 2800 3000

const deacutequilibre K 000041 000224 000956 00317 00880 0202 0472 1

teneur en CO bull x 000195 00074 0019 0039 00685 01008 01367 021

fegraveolewr deacutegageacute par la coabwtlon Q (M) 5888 5734 5405 4839 4004 3090 2074 0

enthalple des gaz brOles (M) 5918 6738 7553 8367 9168 9989 1079 1155

etatftelple laquotes gai frais Q ( U )

tempeacuterature de preacutechaufftge (C)

03 1004 2148 3528 5164 6899 8716 1155 etatftelple laquotes gai frais Q ( U )

tempeacuterature de preacutechaufftge (C) 9 307 635 1009 1434 1867 2315 3000

ecspgle des gaz frais E (M

(bravait reversible du coabustlble M(U)

005 339 1063 2096 3421 4916 652 9094 ecspgle des gaz frais E (M

(bravait reversible du coabustlble M(U) 5399 5259 4957 4437 3671 2833 1902 0

E p + M c 5404 5598 6020 6533 7092 7749 842 9094

ecergle des gaz brucircleacutes E (kJ)

parte par Irreacuteversibiliteacute de la reacuteaction ( U

4065 477 5486 6207 6920 7666 8395 9094 ecergle des gaz brucircleacutes E (kJ)

parte par Irreacuteversibiliteacute de la reacuteaction ( U 1339 828 534 326 172 0B3 025 000

parte par Irreacuteversibiliteacute du ceacutelange (kJ) 349 349 349 349 349 349 349 349

parte par Irreacuteversibiliteacute totale (kJ) 1688 1177 B83 675 521 432 374 349

iagravess en X de 1eacutenergie du CO 291 203 152 116 90 74 64 60

parte par irrecircvar de la reacuteaction en X de H 246 152 98 60 32 15 05 0

icirca

perte par irreacuteversibiliteacute de la reacuteaction est alors nulle ainsi quon peut daJlleus le veacuterifier au tableau 2 Cependant laugshymentation de la tempeacuterature de combustion ne modifie en rien lirshyreacuteversibiliteacute due aux variations de la composition les produits gazeux de combustion se retrouvant notamment dilueacutes dans latmosshyphegravere en fin de la combustion Cest pourquoi pour obtenir la perte par irreacuteversibiliteacute totale de la combustion il a fallu ajouter acirc la perte par irreacuteversibiliteacute de la reacuteaction un terme constant (349 kJ) qui repreacutesente preacuteciseacutement la perte par irreacutevershysibiliteacute du meacutelange En particulier acirc partir de 3000degC la perte par irreacuteversibiliteacute iotale se reacuteduit acirc la seule perte par irreacutevershysibiliteacute du meacutelange

Il reacutesulte de ce qui preacutecegravede que sous reacuteserve dun faible reacutesidu dirreacuteversibiliteacute imputable au processus de meacutelange on peut concevoir le processus de combustion reacuteversible comme constishytueacute des transformations suivantes

1) Le combustible et le comburant sont eacutechauffeacutes seacutepareacutement jusshyquagrave la tempeacuterature pour laquelle la dissociation des produits de la reacuteaction est complegravete

2) Les gaz frais sont mis en contact ils se meacutelangent alors mais ils ne donnent lieu 3 aucune reacuteaction donc a aucun deacutegagement de chaleur

3) Les gaz sont ensuite refroidis progressivement Au cours de cette transformation dune part lia cegravedent recircverslblement la chaleur sensible quils ont reccedilue et qui servira dailleurs a compenser cet emprunt de chaleur I une source exteacuterieure (par exemple en preacutechauffant une nouvelle charge de gaz frais) Dautre part ils deacutegagent la chaleur engendreacutee par le processus de combustion qui progresse au fur et I mesure du refroidisshysement conformeacutement au deacuteplacement da leacutequilibre chimique En geacuteneacuteral la combustion atteint son achegravevement pour une tempeacuterashyture da lordre de 1600C et degraves lors la totaliteacute du pouvoir calorifique (ou de la chaisur da reacuteaction) a eacuteteacute libeacutereacutee

4) Finalement les gaz brucircleacutes sa retrouvant 1 la tempeacuterature amshybiante) S ca moment la chaleur qui avait eacuteteacute fournie durant le preacutechauffage a laquoteacute inteacutegralement restitueacutee en outro la chaleur deacutegageacutee par la combustion complegravete a eacuteteacute entiegraveresmunt utilloucirco

lS INTERPRETATION SELOH LA TMI

Lors de la coabuatlon adiabatiqua du carbone (graphita) of-fectueacutee avec un excegraves dair da SOI et an labssnco do prflehauffogo on a obtenu una tempeacuterature adiabatique de coabuatlon Ogolo ucirc 1558C ou 1831 X (S 131) Lors du refroidioosmont ioobaro dao gaz brucircleacutes jusquagrave la tempeacuterature ambianto do 0degC ou 2732 K on pout facilement calculer la tmi (sect 112) da coo gaz quon assimile pgtgtur oiopliflor acirc un gas parfait diotoolquo i

1B31 - 2732 bdquobdquo bdquo T deg Iumliumliuml7iumliumliuml3iuml72iumlt72) 8 l 9 deg K

19

Le rendement du cycle de Carnot effectueacute s-tre cette tmi et la tempeacuterature ambiante (chap7) vaut

nc deg Q deg 8icircyentocirc deg 6 6 6 raquo

Par ouite le travail fourni est Sgal S 666 S de la chaleur deacuteshygageacutee par la combustion il apparaicirct ainsi une perte eacutegale a 334 de cette chaleur qui eot imputable au processus de combustion

On a par ailleurs eacutetabli que lexergle E du combustible envloagocirc (carbone) eot eacutegala Ucirc 1040 ft de la chaleur Q deacutegageacutee par sa combustion soit E = 1040 Q c

On en deacuteduit finalement la perte par Irreacuteversibiliteacute de la combustion exprimocirce en fonction de lexergle du combustible il vient on effet bdquo bdquo

1 - 1 = 1 - 2 = 1 - i oltSO 2 s 0334 C Q E

dougrave lon trouve i I - - raquo JC t

Cette meacutethode baoecirco our la notion de trai dailleurs simshyplifieacutee par lhypothSoQ Su gaz parfait diatonique donne une vashyleur de la perte par lrrSvsroibilitocirc de la combustion eacutegale a 360 S de iojtergie du combustible On conotate que cotte valeur cet on accord oatiofaioant avoc celle de 345 ft qui avait eacuteteacute obtention OG baaant sur lo calcul de lesergio des gaz brucircleacutes (S 131)

20

CHAPITRE 2

TRANSMISSION DE LA CHALEUR

21 TRANSMISSION CALORIFIQUE ET REVERSIBILITE

211 Echange calorifique

Consideacuterons une source chaude a la tempeacuterature Tj et une source froide a la tempeacuterature T 2 Si lon admet que la source chaude cegravede une quantiteacute de chaleur Oi i un cycle de Carnot ce cycle fournira _

- le travail W bull Q (1 - mdash )

Ti bull la chaleur rejeteacutee amp la aource froide Q bull Qi =-

Le travail fourni de cette maniegravere qui correspond dailleurs a lexergle de la quantiteacute de chaleur Qi peut ecirctre utiliseacute pour faire fonctionner en sens inverse le mecircme cycle de Carnot On reacuteashylise ainsi une pompe chaleur et 11 est possible de reprendre la chaleur Qj I la source froide et de la restituer S la source chaude accrue de leacutequivalent calorifique du travail W A la fin le sysshytegraveme est revenu S leacutetat initial et aucune modificrtion na eacuteteacute apporteacutee au monde exteacuterieur ce qui est bien conforme au caractegravere reacuteversible du processus

La reacuteversibiliteacute du cycle entraicircne non seulement la reacuteversishybiliteacute de la transformation dune fraction de la chaleur Qi en travail mais encore celle de la transmission dune autre fraction de Qi a la source froide On a ainsi reacutealiseacute entre deux sources tempeacuteratures diffeacuterentes un eacutechange thermoeacutenergeacutetlquo reacutever3l-blpound

Dans le cas de leacutechange calorifique irreacuteversible la chaleur ceacutedeacutee par la source chaude est transfeacutereacutee Inteacutegralement S la source froide Hais ceci nest pas le cas de lOchongo thermoeacutener-geacutetique reacuteversible puisque le travail qui est alors produit lest aux deacutepens do la chaleur apporteacutee a haute tempeacuterature

21

Pour reacutealiser leacutechange calorifique irreacuteversible il suffit de reacuteunir les deux sources par un milieu mateacuteriel Si ce milieu est solide on a affaire acirc la conduction si ce milieu est consshytitueacute par un fluide on a affaire agrave la convection Dune maniegravere geacuteneacuterale nous dirons que leacutechange est reacutealiseacute sous la forme dun eacutechange conducto-convectif

212 Echange radlatif

Consideacuterons un cylindre dont le fond est constitue par un corps noir agrave la tempeacuterature T w la paroi du cylindre eacutetant parfaishy

tement reacuteflectrice ainsi que celle du piston (fig 5) Lorsque le piston se deacuteplace vers la droite avec une vitesse v on peut eacutecrire en deacutesignant par c la vitesse de la lumiegravere que leacutenergie effectivement eacutemise est eacutegale a leacutenergie rayonneacutee multiplieacutee par vc (si v laquo 0 la totaliteacute de leacutenergie rayonneacutee sera reacuteabsorbeacutee par le corps noir)

Selon le principe deacutequivalence la chaleur rayonneacutee a T vaut

1

laquoa

0 - 0 + PVi UV u-v uV

Figura 5 ougrave Pi T Ut est la pression de radiation et

ui la densiteacute deacutenergie ou eacutenergie interne speacutecifique (6]

En luniteacute de teaps luniteacute de surface du corps noir a rayonshyneacute une eacutenergie oTj qui a envahi un volume de section de base unishytaire et de hauteur eacutegale S la longueur parcourue par le rayonneshyment dans le mecircme temps IA densiteacute deacutenergie vaut alors dans ce volume raquo

o Ti c Ul

Lorsque le piston sest deacuteplaceacute et quil a engendreacute V nergie rayonnante apparue dans ce volume vaut

leacute-

Ul V

dougrave Qi - U|

Apregraves que Vi a eacuteteacute engendreacute on substitue uno paroi reacutefloctrlc au corps noir et leacutenergie rayonncnta subira alors une detento adia batique reacuteversible telle que VI raquo const dougrave

v r T) T dT

22

Le travai l de detente peut aloro s eacutecr ire

l P dV - (deg 3 c

r ) bull (-JV T T ) dT

- | V TIcirc tl - | M - n V (1 - | j )

On substitue ensuite un corps noir a Traquo (en eacutequilibre avec leacutenergie rayonnante) au fond du cylindre reacuteflecteur puis on ramegravene le piston a son point de deacutepart Au cours de cette opeacuterashytion le corps noir a Ti absorbe reumlversibleaent la quantiteacute de chaleur

Qj - Wraquo bull PlV raquo Ul-V bull 4 UVj raquo y UV 2

Leacutenergie rayonnante contenue ians v i vaut

0 - UV - | T Icirc V - | (VjT) T

Cr pour la deacutetente adiabatique reacuteversible

V T - V t

dougrave 0j = | (VT) T raquo | (VTI) |i

et finalement

ogt - J uv - i u v ^ Le travail to ta l vaut

W laquo PV bull PdV - PV

plusmn u V 1 + u V t l - | i ) - i u Vi |^ - | u V ( l - ^ )

La chaleur Q rayonneacutee a T est dore transformeacutee dune part en un travai l

acirc bdquobdquopound e t dautre part en une eacutenergie

iuml deg - iuml B laquoIfraquo QUI sera absorbeacutee par le corps noir a T

Lexpression du travail montre que celui-ci est eacutegal Acirc 1ex-ergiraquo de la chaleur rayonneacutee par la source chaude tandis que la chaleur absorbeacutee par la source froide est eacutegale a son anergic

Au cours du processus aucuio eacutenergie namp eacuteteacute transmise de la

iiiaampj H1111J ULI I M J O J juia

23

source froide (a T ) a la source chaude (acirc T ) car dans lhyposhythegravese adopteacutee de la reacuteversibiliteacute cet eacutechange ne serait possible que moyennant lapport dun travail permettant le parccv en sens inverse du cycle primitif Dailleurs en raison de la ro ersicn dune fraction de leacutenergie rayonneacutee acirc Ti leacutenergie abso jeacutee acirc T 2

est infeacuterieure A la premiegravere

Si deux surfaces noires sont mises en regard lune de lautre il seacutetablit spontaneacutement entre elles un eacutechange radiatif irreacuteversible Le volume occupeacute par leacutenergie rayonnante neffectue aucun travail par suite leacutenergie eacutemise par la surface chaude vaut cTJ tandis que la surface froide eacutemet oTJ On obtient globaleshyment leacutechange a (T - T)

Dans ce cas irreacuteversible il ny a aucune production de travail et par suite leacutenergie eacutemise par lun ies sources est inteacutegralement absorbeacutee par lautre Dautre part la chute deacutenergie associeacutee acirc leacutechange de chaleur consideacutereacute constitue ici une perte Dailshyleurs les absorptions des eacutenergies respectivement eacutemises par les deux sources se sont finalement soldeacutees par un transfert de chashyleur dans le sens des tempeacuteratures deacutecroissantes

213 Echange calorifique par meacutelange

Consideacuterons une kilomole de gaz parfait diatonique acirc la tempeacuteshyrature T] bull 600C (873K) et une kilomole du mecircme gaz 3 la tempeacuterashyture T raquo 20OC (473K) Si lon met en communication les enceintes occupeacutees par ces deux quantiteacutes de gaz on obtient apregraves homogeacuteneacuteshyisation du meacutelange sous leffet de la diffusion une tempeacuterature uniforme T dont la valeur se deacuteduit du bilan thermique de lopeacuteshyration soicirct dans lhypothegravese dun meacutelange Isobare

C p (T - T) bull C p (T - T) - 2 C p ltT n - y

d 0 a T bull ^ - ^ bull 8 lt 7 3 bull 673 K oulaquo00-C n 2 laquo

On a dautre part en vertu de leacutequation deacutetat

- pour 1 tool raquo T V - S-

- pour 1 kmol T t V laquo S i

- pour 1 kmol du meacutelange t T gt

o o o o

Par suite le voluue occupeacute rar le mOiange est tigol S le somme dos volumes occupeacutes Initialement par ses composants

Calculons les laquoxergles t

- de 1 kaol de gaz fi 300C t

E t a (Bi - Bbdquo) - T 0 (Si - S 0) =bull C ltT - icirc 0) - Iuml 0C In |

24

= 291raquo ( 4 7 3 - 2 7 3 ) - 2 7 3 raquo 2 9 1 laquo I n | y | - 1 4 S 4 k J

- de 1 krool de gaz i 6 0 0 T

E 2=29W873-273)-273gtlticirc9lraquoln ^~ = 8225 kj

- de 1 kmol de meacutelange agrave 400degC

E =29Iraquo(673-273)-27329Ilaquoln ~ = 4472 M

Dougrave l a p e r t e d e x e r g i e par i r r eacute v e r s i shyb i l i t eacute du meacutelange

( E - E 2 ) - 2 E = (1454-8225) -2raquo4472-735kJ n

On peut concevoir de la maniegravere suivante la reacutealisaticn du meacutelange par voie reacuteversible (fin 6) La kilomole de gaz a la tempeacuterature T a est dabord deacutetendue isen-tropiquement suivant 11 jusquagrave la tempeacuterature finale du meacutelange elle est ensuite comprimeacutee isothermiquement suivant IM jusquagrave la pression finale de celui-ci Dautre part la kilomole de gaz a la tempeacuterature T 2 est dabord comprimeacutee isentropiquement suivant 22 jusquagrave la tempeacuterature finale du meacutelange elle est ensuite deacutetendue isothermiquement suivant 2M jusquagrave la pression finale de celui-ci Lenthalpie des deux kllomoles de gaz respectivement 3 600degC et a 200C se retrouve dune part sous la forme dun travail eacutegal a la somme algeacutebrique des quatre travaux de compression ou de deacutetente dautre part sous la forme denthalpie du meacutelange Le travail peut ecirctre reacuteutiliseacute lors des transformations inverses qui permettent de ramener les deux kllomoles du meacutelange a leacutetat 1 et S leacutetat icirc resshypectivement assurant ainsi la reacuteversibiliteacute de lopeacuteration

Dana le cas du meacutelange reacuteversibleraquo il Importe de remarquer que lenthalpie du meacutelange est Infeacuterieure icirc la somme des enthalpies de ses deux composants car comme on vient de le voir une fraction des enthalpies initiales sest transformeacutee en travail Il sensuit que la tempeacuterature du meacutelange sera ici inteacuterieure a ce quelle eacutetait dans la cas du meacutelange Irreacuteversible et ceci entraicircnera par ailleurs une modification du volume speacutecifique dans la mesure ougrave lon sest imposeacute une pression finale eacutegale I la pression Initiale P Par conseacutequent leacutetat final du meacutelange qui eacutetait en N dans le cas de lirreacuteversibiliteacute est donc passeacute en M dans celui de la reacuteshyversibiliteacute Dailleurs comme la tempeacuterature finale a eacuteteacute dimishynueacutee il sensuit que lexergio du meacutelange reacutealiseacute reacuteversiblement sera neacutecessairement infeacuterieure a ce quelle eacutetait dans la cas de lirreacuteversibiliteacute Enfin la variation dexergie correspond eacutevishydemment au travail produit par lensemble des transformations reacuteshyversibles

Pour reacutesoudre numeacuteriquement le problegraveme de lOchonge thermoshyeacutenergeacutetique reacuteversible par meacutelange il faut proceacuteder S un calcul par approximations successives en supputant a priori la valeur du travail reacutesultant produit par les transformations En adoptant ainsi la valeur M raquo 1750 kJ pour le travail lenthalpio du meacuteshylange sobtiendra en soustrayant cette valour de la oontmo dos enshythalpies des deux composantes bull

25

H - C t + C t - W bull 291 raquo 600 + 291 raquo 200 - 1750 a p p

- 21S30 W

Dougrave la tempeacuterature du meacutelange

t - H (2 laquo C ) - 21530 lt2 laquo 291) - 370C ou 6-13 K m m p

Calculons le volume moleacuteculaire du meacutelange pour une pression P laquo P raquo Pj 0981 bar

RT

m 8314 laquo 643 -A Vm T 98100 S 4 5 m t a n o 1

m f Calculons les travaux relatifs aux diverses transformations

- pour la deacutetente isentropique 11 -

H- - C (Ti - T) - 291 raquo (673 - 643) = 6693 kJ du P

avec P - P lts^) Y bull 98100 laquo (|4 bull 8988S Pa ou T 8 7 3 0899 bar

- pour la compression isotherme 1M

laquois - v v Ccedil - S - laquogt - Hicircli - -laquo raquo m

- pour la compression isentropique 22

W - C (T - T- ) - 291 (473 - 643) - -4947 kJ aa p

T Y 1 643 J l 4

avec Praquo - Pj (=bull ) y - 98100 raquo (-T T) 107104 Pa ou T j 4 7 3 1071 bar

- pour l a d eacute t e n t e i so therme 2K

Wis W l n P 1OcircOcircT S 4 S i n ^ecirciumlW 4 6 8 k J

D

Dougrave le travail reacutesultant

H bull 6693 - 468 - 4947 + 468 - 1746 kJ

Ce travail est pratiquement eacutegal a la valeur quon seacutetait donneacutee a priori il est donc Inutile de proceacuteder a une nouvelle iteacuteration

Calculons ensuite lexergie dune kilomole du meacutelange obtenu T P

E raquo C (T - T ) - T (C In - r - R In r 5 1 ) avec P - P m p m o o p T P m o 0 0

- 291 - (643 - 273 - 273 laquo 291 gt In |yj raquo 3961 kJkmol

Dougrave la variation dexergle entre les eacutetats initial et final

E + Ej - 2 E laquo 1454 bull 8225 - 2 3961 = 1757 kJ m

C r

26

On retrouve eacutevidemment Ici dans les limites de precision du calcul la valeur du travail reacutesultant

Pour les diverses phases de leacutevolution du gaz on a implicishytement supposeacute que les transformations eacutetaient reacutealiseacutees dans des machines en reacutegime 11 a donc fallu chaque fois tenir compte des travaux de transvasement Cest pourquoi on a appliqueacute la forshymule vdp et non pdv et dailleurs lenthalpie plutocirct que leacuteshynergie interne

Au cours des deux transformations isothermes de la chaleur a eacuteteacute eacutechangeacutee agrave la tempeacuterature du meacutelange final Toutefois il sagit 13 dun eacutechange calorifique reacuteversible et purement interne au processus de meacutelange reacuteversible (39]

22 MODALITES PS LECHANGE CALORIFIQUE

221 Echanges conducto-convectifs et radlatlfs

Deux parois planes et parallegraveles se trouvent respectivement aux tempeacuteratures Ti et T l En deacutesignant par T la moyenne de ces tempeacuteratures on peut eacutecrire

Ti T + UcircT et T- = T - AT

Si lespace deacutelimiteacute par les paxols est occupeacute par un milieu solide (fig 7A) 11 seacutetablit t travers celui-ci un transfert conductif La densiteacute du flux calorifique seacutecrit on vertu de la loi de Fourier bdquo

^ecirc laquo ( T l T ) e ( 2 4 T )

Si lespace deacutelimiteacute par les deux parois est occupeacute par un fluide (fig 7B) il seacutetablit a travers celui-ci un transfert corvectif La densiteacute du flux convectif seacutecrit en vertu de la loi de Newton

bullCcedil 1a V x a ltgt - raquo gt - raquo raquogt

Enfin dans l e cas classique dun eacutechange calori f ique de f luide a fluide t travers une paroi l e flux de chaleur t eacute c r i t

Flraire 7

27

Dans les trois cas relatifs S leacutechange conducto-convectif on observe que

- leacutechange est proportionnel S leacutecart (2 IT) - leacutechange est indeacutependant du niveau de tempeacuterature (si i et i

sont constants) - ce dernier point justifie lemploi habituel de leacutechelle Celsius

Supposons que les deuraquo plans parallegraveles soient assimilables A des corps noirs (fig 7C) La densiteacute du flux calorifique quils eacutechangent ijar rayonnement a pour expression

qpound - a ( + AT) - (T - iT) 1

ou encore en appliquant la formule du binocircme

q laquo 8 oTAT (T + AT 1) 40T1 (2 AT)

Par suite

- pour un niveau de tempeacuterature donneacute q e s t approx proportionnel S (2 AT) et pour (2 ucircT) donneacute q est approxproportionnel a T

- lorsque T croit q augmenta tregraves rapidement

- lIntervention de la tempeacuterature absolue est lieacutee 1 la deacutependance vis-I-vis du niveau de tempeacuterature

Lai deux parole peuvent ecirctre assimileacutees l deux aourcoo do chashyleur respectivement t Ti at T t antre lesquelles il eat posciblo deffectuer un cycle de Caraot le travail produit par co cyclo peut ecirctre consldeacuterf comme lexergiraquo de la chaleur disponible 0 rapporteacutee pound la tempeacuterature T s cotte exergie relative seacutecrit

u T bull AT 1 u T + AT u T

Par suit gt

- pour una valeur donneacutee da T s est approximativement proportionshynel a leacutecart (2 AT)gt

- pour une valeur donneacutee de (2 AT) E est approximativement invor-sement proportionnel raquo T

- lorsque T augmente B deacutecroicirct da plus an plus lentement

On veacuterifierait aiseacutement que la perta dexergio proprojaont dlto est eacutegala a la perte doxergle relative multipliOo par la rapport da la tempeacuterature absolue de lambiance ucirc celle do la oourca froido consideacutereacutee

On a repreacutesenteacute a la figura 8 lea varlationa on fonction do la teapacircratura da lacirccnangeconducto-convoctlf tlt3deg) do 1eacutechange radishyacirct if (qdeg) at de losoirgio laquorelative E

En consideacuterant un Ocart da torapflraturo AT donna oituucirc ooit dano lo domains doo falbloo tcapOraturoo ooit dano colul dos toin-pacircraturoo fllovCicircoo on tiro loo conelualono oui van too i

- au deaoino doo tcc^Osoecircuroo coducircirOaucirc (on IL) eoirroopond una faiblo oSSieaeltO du rayonnexurt oz uno gsando IrrOvaroibillto do 10-

28

change (E grand)

au domaine des temperatures eacuteleveacutees (en N) correspond une grande efficaciteacute du rayonnement et une Irreacuteversibiliteacute reacuteduite (E petit)

lefficaciteacute de leacutechange conducto-convectif est indeacutependante du niveau de tempeacuterature

Leacutechange conducto-convectif est un pheacutenomegravene de nature calorishyfique qui implique lexistence dun support mateacuteriel Il en reacuteshysulte notamment que le profil des tempeacuteratures y est continu (fig 7A et B) Leacutechange radiatif est un pheacutenomegravene de nature eacutenergeacutetishyque et le rayonnement se propage au mieux dans le vide Le profil de tempeacuterature relatif 1 leacutechange radiatif est discontinu (fig 7C)

Lexergie relative E repreacuteshysenta le travail qui pourrait theacuteshyoriquement ecirctre produit par un cycle de Carnot fonctionnant entre deux sources aux tempeacuteratures Ti bullt Ti Cette conception est auraquo-

^cepfcible de deacuteboucher sur une apshyplication pratiqua En effet lorsque dans un processus indus-trial on doit transfeacuterer un la-

portant flux calorifique entra deux fluides qui s trouvant a des niveaux de tempeacuterature relativement eacuteloigneacutes lun de lautre on peut alors envisager de valoriser la part dexergio relative t leacutechange en inseacuterant un cycle moteur entre laa deux sources que constituent les deux fluides Cependant ainsi quil reacutesulte de la figure t leacutenergie meacutecanique ainsi reacutecupeacuterable est toutes autres choses eacutegales dautant plus grande que le niveau de tempeacuterature moyen entre les deux sources est plus faible Le domaine dapplishycation le plus classique de cette conception est celui de la proshyduction combineacutee de chaleur et deacutelectriciteacute

222 Ailettes

Si lon compara un laquochangeur llquida-llquide t un eacutechampngousr llquide-gas on constate que pour reacutealiser la meacutemo densiteacute de flux calorifique 11 faut utiliser un plus grand eacutecart de tempeacuterashyture dans le second cas en ralaon du faible coefficient de convecshytion qui caracteacuterise les gas Mais laccrolasement do lOcart de tempeacuterature entraicircne une augmentation de lirreacuteverolblllteacute (porto dexergle)

Il est possible datteacutenua cette majoration an rocourant a une extension de la surface deacutechange la aoina favorisocirco coot-S-dira en utilisant des ailettes Les ailettes nortssttent Oinoi do roDonor

29

grosso modo la densiteacute de flux a lordre de grandeur du cas le plus favorable (liquide-liquide) sans pour autant devoir consentir S une augmentation de lirreacuteversibiliteacute

223 Isolation thermique

Lors dun eacutechange calorifique donneacute la densiteacute de flux seacutecrit i

- - k (T - Tgt avec raquo S bull l f

ou les coefficients de transmission a et a2 peuvent ecirctre consideacutereacutes connuraquo fixeacutes a priori

Dans le cas dun eacutechangeur de chaleur ougrave lon cherche a reacuteashyliser une grande densiteacute du flux on sefforce de donner au terme ei une valeur tregraves faible Dans le cas de lisolation thermique ougrave lon deacutesire reacuteduire leacutechange on sattache au contraire acirc donner une valeur eacuteleveacutee a ce terme Cette condition est satisfaite en employant pour reacutealiser la paroi (ou en lui associant) un mateacuteshyriau a faible conductivitecirc utiliseacute sous forte eacutepaisseur

En pratique dans les eacutechangeurs on simpose geacuteneacuteralement une densiteacute de flux jugeacutee satisfaisante et lon sefforce de reacuteduire leacutecart de tempeacuterature neacutecessaire 3 leacutechange calorifique en augmenshytant le coefficient k ou bien en ayant recours aux ailettes (sect 221) En reacuteduisant ainsi leacutecart de tempeacuterature on atteacutenue lirshyreacuteversibiliteacute de leacutechange cest-agrave-dire la perte dexergle

En ce qui concerne lIsolation thermique leacutecart de tempeacuterashyture est fixeacute a priori par suite la reacuteduction de leacutechange caloshyrifique sera cttelnce en augmentant la reacutesistance thermique de la paroi Ici donc contrairement au cas da 1eacutechangeur cest leacutechange calorifique quon essaie de reacuteduire mais en ce faisant on diminue aussi la perte dexergle laquelle est proportionnelle S la chaleur eacutechangeacutee dans la mesure ougrave les tempeacuteratures T et T 2 sont Imposeacutees

Il sensuit que les deux cas t premiegravere vue opposeacutes de leacute-chan9eur et de lIsolation thermique preacutesentent cette finaliteacute commune qui est de tendre 1 reacuteduire la perte dexergle associeacutee acirc leacutechange

23 ECHANGEURS DE CHALEUR

231 Comparaison des eacutechangeurs theacuteoriques

Consideacuterons un eacutechangeur a courants parallegraveles et de sens conshytraires (fig 9) Pour leacuteleacutement de surface dS on peut eacutecrire en deacutesignant par C le deacutebit et par c la chaleur speacutecifique t

-bullur le fluide chauffant dti - T=^7

bull gt-r ie fluide chauffraquo s dt 2 = T~ 0CJ

cVrt dt - dt raquo d (t - ti) deg ( ^ r -mdash-I bull uQ

30

pound ZL

Figur 9

Lorsquon a GiCi raquo GraquoCi il vient d (ti - tj) - 0 par auite on obtient traquo - ti bull constante Par conseacutequent si lon reacuteduit leacutecart de tempeacuterature entre les deux fluides cette reacuteduction est unishyforme Sur toute leacutetendue de La surface deacutechange A la limite on atteint une annulation de leacutecart de tempeacuterature et il en reacutesulte la superposition des deux courbes de refroidissement et deacutechauffe-ment des deux fluides Leacutechange est alors reacuteversible et la perte dexergle affeacuterente sannule

Lorsque GiCi^t G2C1 les courbes de refroidissement et deacutechauf-fement divergent a partir dun point commun (fig 10 A et B) poundn tout autre point que celui-ci leacutecart de tempeacuterature entre les deux fluides est diffeacuterent da zeacutero et il en reacutesulte une irreacuteversibiliteacute ineacutevitable da leacutechange

SI lon consideacutera ensuite un eacutechangeur acirc courants parallegraveles et de megravene sens on constate quen ce cas les tempeacuteratures des deux fluides se rapprochent progressivement vers une commune limite (fig 11gt

yti

1 l 1 1

1 t (

1

laquo I laquo raquo gt S V 1

1 raquo

rigur Il

Figura 10

toutos-

SI lon compare laa laquochangeurs 1 courants Inverseacutes et da otoa sens on constata (fig 10 at il) qua dans le premier cas leacutecart da tempeacuterature maximal est laquogai a la diffeacuterence deraquo variations da tempeacuterature subies par chacun des fluide alors qua dans la second cas leacutecart maximal aat laquogai a leur somme 11 an reacutesulte qua tout-autres chose laquogalas leacutecart maximal sera toujours pluo grand dans le caa dos courants da alaquoma sans qua dans celui des courants opposeacutes

On conccediloit laquogaiement qua lorsque leacutecart de tensparoturo maximal saccroicirct il an est da onCiae da leacutecart entre leraquo toDoocircroturoa cayshyennes des deux fluldaa 1 ceci entraicircna una augmentation do la porte dexergle effarante Par conseacutequent lechengaur acirc courants do cOrao

31

sens preacutesentera toujours une irreacuteversibiliteacute supeacuterieure acirc celle de leacutechangeur a courants inverseacutes On conclut ainsi a la supeacuterioriteacute de la circulationmeacutethodique cette supeacuterioriteacute eacutetait du reste deacutejagrave bien connue quant 1 laspect calorifique (efficaciteacute de leacuteshychangeur)

232 Echangeurs dans les conditions reacuteelles

En pratique il doit exlatex entre le fluide chauffant et le fluide chauffeacute un eacutecart de tempeacuterature suffisant de maniegravere A limiter leacutetendue de la surface deacutechange Pour fixer les ideacutees nous adopterons un eacutecart de tempeacuterature minimal de 100C et nous eacutetudierons lirreacuteversibiliteacute qui en reacutesulte Dans ce3 conditions on a par exemple dans le cas de deux gaz parfaits diatoniques C - 291 kJkmolK) (fig 12)

pour le fluide chauffant avec tj bull 400c et t pour T - 273 X lexergie ceacutedeacutee

300degC on a

C p laquo Tgt TC In plusmni - 1632 kJkmol P Ti

- pour le fluide chauffeacute avec tj laquo 200C laquot t bull 300C on a lexerg-r reccediluraquo s

E - C p Hi TJ) TC In -^ m 1386 kJtaol

La perte dexergla du a 1irreacuteversibiliteacute de leacutechange sen deacuteduit

UcircE raquo E - B bull 2laquolaquo kJ ou IS1 de E|

La calcul a eacuteteacute repris dons les mimes conditions pour plusieurs niveaux de tempeacuteshyrature (t raquo tT bull tf) On a ainsi obtenu les pertes daxergie relatives (AEE)) qui sont indiqueacutees au tableau 3 On constata qua la parte dexergla qui est importante lorsque la nivaau da tempeacuterature aat proche de la tempeacuterature ambiante diminua rapidement pour tomber 1 7 lorsque t attsint SOOC Ca reacutesultat est I rapprocher des conductions

Fljure 12 d u Praquorlaquolaquorapha 221

TABLEAU r

t (bulllaquo

100

200

300

400

W

oEE aEVEi

0379 0 9 0

0262 0 4 2

0131 023

0090 013 1

ffHraquo _JLJ2J Mtjwro 13

32

Etudions ensuite le cas dun eumlchangeur dont le fluide chaufshyfant est encore le mecircme gai qui se refroidit de 400C acirc t = 300degC niais dont le fluide chauffeacute est de leau satureacutee a 200degC (tempeacuterashyture de saturation pour 16 bar) qui sera vaporiseacutee et ensuite surshychauffeacutee agrave t = JOOC) Si h et s se rapportent 3 leau ougrave i sa vapeur lexergie reccedilue par la vapeur surchauffeacutee se calcule comme s u i t c (f - traquo)

E - [h - h - T a (s - s) -E- 1mdash 1mdash = 1260 kj v -raquo n - n

Lexergie de la vapeur ainsi calculeacutee est rapporteacutee agrave une ki-lomole du fluide chauffant ainsi quil reacutesulte du dernier facteur lequel repreacutesente le rapport de la chaleur ceacutedeacutee par une kilomole de gaz a la chaleur reccedilue par un kilogramme de vapeur

Dougrave la perte dexergie due a lirreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique gaz-vapeur

aE - E - E - 372 kJ

et la perte relative SE E - 23

Leacutechange gaz-vapeur se caracteacuterise par une irreacuteversibiliteacute beaucoup plus grande que leacutechange du type gaz-gaz (tableau 3) ceci reacutesulte de lexistence du palier de vaporisation Lorsque la tempeacuterature t augmente on observe comme preacuteceacutedemment une diminushytion de la perte par Irreacuteversibiliteacute Mai cotte diminution est Ici plus importante car 11 sajoute i leffet propre 1 leacuteleacutevation du niveau de tempeacuterature celui ducirc au reacutetreacutecissement du palier de vaporisation qui accompagne leacuteleacutevation de la tempeacuterature de satushyration En outra lorsque la tempeacuterature devient supeacuterieure a la tempeacuterature critiqua de la vapeur la palier de vaporisation a disshyparu et lon retrouva des conditions fort voisines de celles relashytives a leacutechange gaz-gas (On notera -iue pour t - 5000 on a adopteacute arbitrairement une presaion de vapeur eacutegale t 100 bar)

Lorsquil sagit da produire de la vapeur I partir deau se trouvant t la tempeacuterature ambiante lirreacuteversibiliteacute de leacutechange gaz-va peur peut Qtre reacuteduite an effectuant la vaporisation sous pressions multiples Ainsi an consideacuterant que le got 30 refroidit do 300C 1 200C selon ST (fig 13) tout en transformant dp loau acirc QC en vapeur satureacutee a 2 bar salon 0(4S - ce qui correspond D un eacutecart de tempeacuterature minimal da 100C - on peut calculer quo la parta daxergle relative est de 414 t SI dans leo ataos conditions on vaporise une fraction judicieusement choisie de loau oouo la pression de 8 bar aelon PMN la perte dexergie rolatlvo oot reacuteshyduite bull 362 Un troisiegraveme eacutechelon de vaporisation oouo la provishysion intermeacutediaire de 4 bar selon QMN conduit Ucirc una porte dajt-erglo relative reacuteduite a 339 raquo

Pratiquement le beacuteneacutefice quon peut Qttondro dune diminution de la perte dexergie relative S leacutechango calorifique oo traduitcoit par urQ capaciteacute plus grands de produire du travail ooit par uno capaciteacute accrue de participer amp ltSco Schongoo colorlflquoo La vaposhyrisation SOUQ preselons Dultipleo a donna liou ucirc doo applications notampnmont dcnn las contraloo nuclucircoiroa utilisant un ffluldo colo-

33

porteur gazeux ou bien encore dans les centrales 3 cycles =degl e s gaz-vapeur Noua reviendrons ulteacuterieurement sur ces applications

233 Conception de leacutechangeur NOUS avons vu en eacutetudiant la transmission calorifique (sect 2

21) que pour un eacutecart de tempeacuterature donneacute (fig 8) bull

- au domaine des faibles tempeacuteratures (zone L) correspond une ef- ficaclteacute meacutediocre du rayonnement ^

- au domaine des tempeacuteratures eacuteleveacutees (zone N) correspond une grande efficaciteacute du rayonnement

En ce qui concerne la convection la valeur de 1 eacute c h a n S e =obdquodeg~ rlfique est indeacutependante de la tempeacuterature dans la m e s u deg deg 1 supposeacute constant le coefficient de transmission par convection L = ^ n fait si lon calcule ce coefficient dans quelques cas -t^ ques feicircsque eacutecoulement de lair dans un tube J raquo ^ ^ -^eacutecoulement d un gaz de combuction tranoversalementacirc un faisceau UTllirT on constate que ce coefficient diminue faiblement lor sque la tempeacuterature croicirct

four a^llorer leacutechange calorifique entra le ga et la surface de la paroi on peut recourir au moyeno suivants

- augmenter la viteooc doc gasmaio on ont P pound pound pound cette vole par laccrolsooment esceosif deo pertes de cnarge

- pour un eacutecoulement extOrieur a un faiflceau tubulaire failaquocirshycular le gos tronovoroaloment aux tubea ce qui favorise 1 ecircenan geuml calorifiquo par uno Intenoiflcatlon de la turbulence

omolloror lucircchango calorifiquo

Conolducircronc leo quelques typea claooiquoo dSchangeux suivants

Tvgo I Ochonaouro_iiguidonliguido

bdquo ^ œ ~ sis gt3poundTpoundEcSS- moyon Joxomplo t rocircfrigOront dhuilo d uno turbine)

Type II raquo ochongour_ligulde-3S5_diSthenKQ2 un o r acirc I ocirc t h o laquo raquo o n o l a i r par oxonplo eot f tradeJ_iumldeg un yiltjlts u-u^ donc l i eu ucirc aucun oenengo t o a i o c nomont thorolquo 11 no donne donc ^ s u Q i U e u _ 0 Q l h M w t

2pounds 2^rtzamp-~raquoxraquo-pound-

34

eacutechange convectf avec le gaz est alors agrave prendre en consideacuteration de sorte quon est rameneacute au type I

Les valeurs du coefficient de convection sont cependant beaushycoup plus faibles avec les gaz quavec les liquides Il sensuit quon aura inte -et a munir dailettes la face de -la surface deacuteshychange qui est -n contact avec le ccedilaz (exemple aeacuterothcrre)

T vE_III ipoundIumlt ISeur^ccedilaz^diathermane-gaz diathermane

Ceci est extension du type II de sorte quil suffit ici encore de prer ire en consideacuteration la convection Par ailleurs les deux faces ie la surface deacutechange devraient ecirctre munies daishylettes (exempt tubes ir - and cutfins fabriqueacutes par la Socieacuteteacute MANNESMANN-CARl bdquoY) Toutefois si la pression dun des deux ga est eacuteleveacutee ceji-ci preacutesente un meilleur coefficient do convection ce qui nous re-egravene au type II (exeirple reacutefrigeacuterant dair d J- compresseur bilageacute)

icirciumlSS-iumlY EacutepoundS512Siumlii5iumli5e-25iuml_nccediln_diatherEane

Un gaz ne- diatherrare absorbe le rayonnement thermique et il en eacutemet lui-meacutere cependant cet effet ne se manifeste pleinement que si la coucr-e du gaz consideacutereacute preacutesente une eacutepaisseur suffisante Leacutechange calorifique =ntre le gaz et la surface deacutechange reacutesulte alors a la fcs de a convection et du rayonnement mais limporshytance relative de tes deux composantes deacutepend du niveau de tempeacuterashyture on est a si ameneacute agrave distinguer les deux cas suivants

a) Le gaz se trouve dans le domaine des faibles tempeacuteratures

Cn ne peu- guegravere compter sur le rayonnement mais bien sur la convection Il y aura lieu de compenser la faible efficaciteacute de leacutechange convectif relatif au gaz en utilisant des ailettes (exemple leacute-onomiseur dun geacuteneacuterateur de vapeur)

b) Le gaz se trouve dans le domaine des tempeacuteratures eacuteleveacutees

On peut ijl compter sur une contribution tregraves inportante du rayonnement Les ailettes multiples neacutetant geacuteneacuteralement daucune utiliteacute en ce -ui concerne leacutechange radiatlf lameacutelioration de leacutechange quc- peut en attendre est trop faible pour quil s c u utile dy reccirir il suffira donc dutiliser des tubes lisses (exemple faisceau de tubes vaporisateurs)

Type V eacutecharjgur gar nccediln_dlather^ane-5az_non_diather^7ane

Cest lf laquotension du type IV pour lequel on doit erccre consishydeacuterer les deu^ cas suivants

a 1 Les gaz se icircrcuvert dans ie demame des faibles te-pcratuict

On ne pe bull guegravere compter sur le rayonnement cest pcurq~r-i cr sefforce de tirer le meilleur parti de la convection en utishylisant des a ttes fur les deux aces de la surface c eacutecharce cimme peur le ype li (exerple les tubes agrave aiguilles en f te dans les reacuteel iffeurs dair DEKAIuml

35

b) Les gai se trouvent dans le domaine des tempeacuteratures eacuteleveacutees

La composante radiative eacutetant nettement dominante le recours aux ailettes multiples na plus guegravere de raison decirctre encore faut-il que la geacuteomeacutetrie de leacutechangeur soit telle que chacun des gaz preacutesente une couche deacutepaisseur suffisante (exemple le reacuteshychauffeur acirc haute tempeacuterature dune turbine acirc gaz en circuit fer seacute du moins en ce qui concerne leacutechange avec les gaz de combustion acirc lexteacuterieur des tubes)

Lorsque lun etou lautre fluides donnent lieu S un eacutechange calorifique avec changement deacutetat le coefficient de convection est geacuteneacuteralement e-icere plus important que dans le cas dun liquide notamment en ce qui concerne la vaporisation de leau ou la condenshysation dis sa vapeur Ce qui a eacuteteacute dit plus haut agrave propos du liquide reste valable a fortiori pour la convection avec changement deacutetat

Si lon cherche S exploiter au mieux les eacutechanges convectifs et radiairaquofs cest pour obtenir une valeur eacuteleveacutee du coefficient de transmission reacutesultant k En effet on peut de cette maniegravere reacutealiser une densiteacute de flux satisfaisante sans devoir donner une valeur excessive 1 la diffeacuterence de tempeacuteratures entre les deux fluides dont on sait quelle est cause dirreacuteversibiliteacute Cependant la perte dexergie correspondant a une diffeacuterence de tempeacuteratures donneacutee est dautant plus grande que le niveau de tempeacuterature moyen est bas Ceci explique incidemment pourquoi dans les cycles thermoshydynamiques a vapeur une faible dluinitlon de leacutecart oeacuteparampnt la tempeacuterature de condensation de la tempeacuterature ambiante conduit a une ameacutelioration sensible du rendement thermique

234 Irreacuteversibiliteacutes thernlques et meacutecaniques

Pour simplifier noua nous bornerons S consideacuterer le cas parshyticulier dun eacutechangeur tabulaire donneacute dans lequel chacun dampo deux fluides eacutechange de la chaleur sous tempeacuterature constante Ainsi pour fixer lea ideacutees nous supposons que le fluide chauffant est une vapeur qui se condense 1 la tempeacuterature T et quo le fluide chauffeacute est un liquide qui se vaporise t la teepeacuteratura Ti En outre nous deacutesignerons par Q la quantiteacute de chaleur eacutechangeacutee

La circulation des deux fluides engendrraquo doo portes de charge qui determinant la deacutegradation dune eacutenergie meacutecanique Wi pour la vapeur laquot Wraquo pour le liquide

Lexcrgie de la chaleur Gchangeacutee sous teopSraturo constante seacutecrit t

- pour l e f lu ids chauffant E bullraquo 0 (l - =amp)

- pour l a f lu ldo chauffa t B lt=gt Q (1 - - deg ) Lo porto d aaorg io r o l a t i v o a l i j r r ucirc v o r o i b i l i t ucirc thonniquo eut donc s

B - Ea = laquopound - poundgt 0 LOnorglo cSconlquo ducircgradOo par loo rOoiatoncoo pcooivoo dont

1 ucirccoulansn- oot lo oiucircga oa sotsaava oouo icircoiaao acirco cholouir ucirc l a

36 i

tempeacuterature du fluide consideacutereacute Il en reacutesulte que la perte dexshyergie correspondante est eacutegale acirc leacutenergie meacutecanique deacutegradeacutee dishyminueacutee de lsxergie que possegravede encore la chaleur ainsi engendreacutee On obtient alors les pertes dexergie

T T - pour le fluide chauffant W t - w L (1 -=bullgtraquo =f w

- T T v

- pour le fluide chauffe raquoi bull raquoi (1 - r 1) bull r bull laquoi gtbull

Lensemble des pertes dexergie imputables aux resistances passives est donc eacutegal a la somme des deux pertes dexergie preacuteciteacutees soit

T ( =bull- + |-gt

La perte dexergie totale qui reacutesulte S la fois des irreacuteversibiliteacutes thermiques et meacutecaniques seacutecrit donc

Si pour ua flux de chaleur donne on fait croicirctre la surface deacutechange en augmentant la longueur des tubes de leacutechangeur conshysideacutereacute la tempeacuterature du fluide chauffe peut ecirctre rapprocheacutee de celle du fluide chauffant dans ces conditions on constate que la perte dexergie thermique diminue En revanche la perte dexergie meacutecanique croicirct en raison de laugmentation des deux termes w et H t repreacutesentant leacutenergie deacutegradeacutee par les pertes de charge laugmentation de T t nIntervenant manifestement ici que de faccedilon secondaire

En reacutesumeacute lorsquon augmente la longueur des tubes de leacuteshychangeur consideacutereacute la perte dexergie thermique diminue tandis que la perte dexergie meacutecanique augmente 11 en reacutesulte alors lexistence dune valeur optimale de la surface deacutechange pour laquelle la perte dexergie globale est minimale

24 COMCLOSIOWS GENERALES

Kous avons eacutetudieacute leacutechange thermoeacutenergeacutetique reversible et nous avons vu quen ce cas la quantiteacute de chaleur Qi fournie par la source chaude eacutetait transformeacutee dune part en un travail w de lautre an une quantiteacute de chaleur Qraquo ceacutedeacutee S la source froide laquelle correspond geacuteneacuteralement lt lambiance Le premier principe de la thermodynamique eacutetablit que la IUUSH de ces doux derniers termes est eacutequivalente laquo la chaleur deacutepenseacutee Q s Lorsque leacutechange calorifique est reacutealiseacute dune maniegravere irreacuteversible la quantiteacute de chaleur Oi est transmise inteacutegralement a la source froide mais 11 ny a aucun travail produit Les chosoo se passent donc comme si apregraves avoir reacutealloeacute leacutechange thermoeacutenergeacutetique reacuteversible le travail produit eacutetait deacutegradeacute en chaleur ceacutedeacuteo a lambiance dans un frais par exemple le chaleur ainsi engendreacutes vonant sajouter gt Qi pour reconstituer une quantiteacute de chaleur eacutegala 0 0bull

7 37

Consideacuterons le laminage dun gaz depuis un eumltat 1 jusquagrave une pression finale p Le principe deacutequivalence appliqueacute au laminage aontre que cette transformation est isenthalpique dougrave il vient en deacutesignant leacutetat final par le point 3 (fig 14) H - H = 0 Si lon considegravere la deacutetente isentropique 1-2 issue du point 1 et deacutelimiteacutee par lisobare de pression p passant par le point 3 on peut eacutecrire

(H - H) - (H - Hi) - 0 ou H| - H] - H - H 2 0 ou H|

Or (Hi - Hj) est eacutequivalent au travail produit par la machine qui reacutealise la deacutetente isentropishyque tandis que (H] - H z) est eacutegale i la quantiteacute de chaleur ceacutedeacutee au fluide preacutealablement deacutetendu au cours dun eacutechauffement isobare On peut ainsi substituer au laminage une deacutetente isentropique 1-2 reacutealiseacutee par exemple dans une tuyegravere dans la- Figure 14 quelle leacutenergie thermoeacutelastique du gaz est transformeacutee en eacutenergie cineacutetique Le jet de gaz sortant de la tuyegravere est ensuite freineacute sous leffet des reacutesistances passives auxquelles leacutecoulement conshysideacutereacute est soumis Ainsi quil reacutesulte de leacutegaliteacute qui preacutecegravede lorsque la totaliteacute de leacutenergie cineacutetique a eacuteteacute dissipeacutee le gaz se retrouve 1 leacutetat 3 qui correspond eacutegalement a leacutetat final du laminage eacutetudieacute ci-dessus

Une reacutesistance parcourue par un courant eacutelectrique deacutegage de la chaleur par effet Joule Ce processus est essentiellement irreacutevershysible puisque pour le reacutealiser on a utiliseacute de leacutenergie eacutelectrique qui est de lexergle pure pour la transformer en chaleur laquelle est finalement dissipeacutee dans lambiance Le mecircme reacutesultat peut ceshypendant ecirctre atteint de la maniegravere suivante Leacutenergie eacutelectrique est tout dabord utiliseacutee pour aliMnter un moteur quon peut supposer exempt de pertes leacutenergie eacutelectrique est donc ainsi transformeacutee inteacutegralement en travail meacutecanique Ce travail est ensuite utiliseacute dans un frein qui en effectue la deacutegradation en chaleur cette chaleur eacutetant finalement dissipeacutee dans lambiance

Dans les diffeacuterent exemples qui preacutecegravedent on observe quagrave tout processus irreacuteversible on peut faire correspondre un processus reacuteversible tel que si leacutenergie noble quil produit est ensuite deacuteshygradeacutee par les reacutesistances passives leacutetat final du fluide eacutevolushyant est Identique a celui reacutesultant du processus irreacuteversible corshyrespondant

Une autre conseacutequence de ce qui preacutecegravede est quo si lon utishylise la transformation reacuteversible qui apparaicirct dans chacun des processus eacutetudleacuteslaquon faisant an sorte que soit laquovite la transforshymation irreacuteversible conduisant 1 la deacutegradation du travail produit on peut reacutealiser dune maniegravere reacuteversible le procooous qui preacutesenteacute sous sa forme la plus simple apparaissait coassa ucirctont Irreacuteversible (laminage dun gas passage dun courant eacutelectrique dons un conshyducteur)

One philosophieraquo semble os deacutegager des conolducircrotlono qui preacuteshyceacutedent ainsi que nous allons le voir ci-aprtto

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Toute Irreacuteversibiliteacute affectant un processus quelconque enshytraicircne une chute dexergie qui constitue une perte dans le processus consideacutereacute Cependant on peut en sy prenant bien cest-agrave-dire en utilisant exclusivement des transformations reacuteversibles faire en sorte que cette chute dexergie soit utiliseacutee inteacutegralement pour produire du travail (ou une autre forme noble de leacutenergie) asshysurant ipso facto la reacuteversibiliteacute du processus lui-mecircme

La reacutealisation dun quelconque processus reacuteversible implique cependant deux conditions essentielles dune part la reacuteversibishyliteacute de chacune des transformations est de rigueur dautre part la conception du processus requiert une organisation plus ou noins complexe de ces transformations Lexemple qui est S cet eacutegard le plus probant est celui de leacutechange calorifique par meacutelange (sect 213) En conclusion la reacutealisation dun processus reacuteversible est difficile 3 concevoir et de plus elle ne peut pas ecirctre obshytenue pratiquement en raison de limpossibiliteacute fondamentale datshyteindre a la parfaite reacuteversibiliteacute dune quelconque transformation

Si le processus irreacuteversible est peacutenaliseacute par une deacutegradation de leacutenergie qui aurait pu ecirctre transformeacutee en travail il possegravede en compensation lavantage dune grande faciliteacute de reacutealisation ainsi quen teacutemoignent les exemples suivants

- Pour reacutealiser un laminage 11 suffit de disposer un simple eacutetranshyglement (au moyen dune vanne par exemple) dans leacutecoulement du fluide

- Une fois amorceacutee la combustion dun meacutelange de combustible gazeux et dair se propage rapidement et indeacutefiniment pourvu que les conditions propices A la combustion restent reacutealiseacutees

- Le deacutegagement de chaleur par effet Joule seffectue par simple passage du courant S travers un conducteur eacutelectrique

- Lorsquon reacuteunit deux corps se trouvant amp des tempeacuteratures difshyfeacuterentes par un milieu mateacuteriel (solide ou fluide) il sy eacutetablit spontaneacutement un transfert de chaleur dans le sens des tempeacuteratures deacutecroissantes

- Deux parois exposeacutees lune 4 lautre et se trouvant 1 des tempeacuteshyratures diffeacuterentesraquo eacutechangent spontaneacutement de la chaleur sous leffet du rayonnement

- Si deux gaz se trouvant 1 des tempeacuteratures diffeacuterentes sont mis bulln contact la diffusion deacutetermine une uniformisation rapide de la tempeacuterature du meacutelange

Llaquo processus irreacuteversible seffectue dune maniera spontaneacutee et souvent rapide Ainsiraquo dans la combustion par exemple la propashygation du front de flamme sa fait avec une vitesso eacuteleveacutee dans le cas de la deacuteflagration et qui pout lecirctre encore bion davantage dans celui de la dStonatlon Dailleurs lexpression do combustion vive ne soullgne-t-alle pas 8 suffisance le caroctflre quasi instanshytaneacute du processus 7 En ce qui concerne leacutechange calorifique linshytensiteacute de celui-ci verie avec les conditions particuliegraveres auxshyquelles 11 est soumis la flux conductif deacutepend notoocaont do la conductlvitecirc du mateacuteriau Msla Ici encore liapoaolbllltocirc do reacutea-

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User une isolation thermique parfaite teacutemoigne du caractegravere irreacuteshysistible de leacutechange calorifique irreacuteversible En outre toutes autres choses eacutegales les deacuteperditions calorifiques sont dautant plus importantes que leacutecart de tempeacuterature est grand or un grand eacutecart de tempeacuterature correspond preacuteciseacutement acirc une grande irreacutever-sibiliteacute de leacutechange calorifique Enfin sil est aiseacute de reacutealiser une deacutetente par laminage 11 est en revanche dautant plus difshyficile de produire du travail par deacutetente dun gaz (ou dune vashypeur) quon deacutesire atteindre un rendement eacuteleveacute de la turbine cest-acircjjdire une deacutetente proche de la reacuteversibiliteacute

Le exemples qui preacutecegravedent reacutevecirclent les caractegraveres propres agrave toute transformation irreacuteversible a savoir

- la simpliciteacute de lappareillage utiliseacute

- labsence dorganisation complexe dune succession bien deacutefinie de transformations

- la spontaneacuteiteacute du processus

- luniciteacute du sens dans lequel se deacuteroule le processus

Le caractegravere spontaneacute voire Impeacutetueux du processus Irreacutevershysible suggegravere que les choses se passent comme si lexergie qui aurait ducirc Ctre transformeacutee en travail trouve un exutoire lors de sa deacutegradation en preacutecipitant dune maniegravere irreacuteversible ce proshycessus vers son achegravevement

Leacutetude de la transmission calorifique a reacuteveacuteleacute la dualiteacute qui existe entre leacutechange conducto-convectif qui est essentiellement mateacuteriel cest-acirc-dire lieacute 1 la propagation dans un milieu solide ou fluide et leacutechange radiacirctif qui est de nature eacutenergeacutetique Il nest degraves lors pas surprenant quune correspondance soit apparue entre leacutechange radlatlf et lexergie (sect 221) en revanshyche leacutechange conducto-convectif est indeacutependant du niveau de temshypeacuterature affeacuterent

La chaleur possegravede une exergie E bull 0 (1 - TiT) qui est lieacutee au niveau de tempeacuterature sous lequel elle est disponible Il en reacutesulte qua tempeacuterature suffisamment eacuteleveacutee (gt 5000 K) la chashyleur est pratiquement de lexergie pure A lopposeacute de la chaleur en eacutequilibre de tempeacuterature avec lambiance est totalement deacutepourshyvue de valeur eacutenergeacutetique elle consiste alors en anergie purs Par conseacutequent lorsquon transforme une eacutenergie noble de lucircloc-triciteacute par exemple en chaleur limportance de la deacutegradation qui en reacutesulte sera dautant plus grande que cette chaleur est proshyduite sous une tempeacuterature plus basse Et la deacutegradation ne sera complegravete que si cette chaleur se retrouva finalement a la tempeacuterashyture ambiante

Leacutechange calorifique entre deux fluides neacuteceoolto uno chuta do tempeacuterature Lirreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique qui en reacutesulte est plus ou moins importante suivant la grondeur do cotto chute Vue sous cet angle la conception dun eacutechangour noat plus seulement un problems colorifIquo sais elle relegraveve ucircgucircloœont de lanalyse eacutenergeacutetique

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Les processus thermiques sont geacuteneacuteralement alimenteacutes en chashyleur par une combustion qui est le siegravege dune importante perte dexergie primaire Cette perte initiale est suivie dautant de pertes dexergie secondaires quil y a deacutechanges calorifiques successifs dans le processus industriel eacutetudieacute Par ailleurs la chaleur utile finira elle-mecircme apregraves son utilisation par ecirctre dissipeacutee dans lambiance A ce stade la deacutegradation complegravete de leacutenergie sera consommeacutee ou si lon preacutefegravere lexergie disponible su deacutepart aura disparu pour ecirctre remplaceacutee par de lanergie

Dans le mecircme ordre dideacutees lanalyse eacutenergeacutetique dune censhytrale thermique 3 vapeur (cf chapitre S) reacutevegravele quau fur et 9 mesure que seffectuent les transformations successives (combusshytion transmission calorifique deacutetente condensation) lexergie diminue progressivement jusquagrave ne laisser subsister que lexergie utile cest-agrave-dire le travail meacutecanique Cette exergie utile fishynira elle-mecircme par ecirctre annihileacutee au cours de son utilisation

Luniversaliteacute de la loi de deacutegradation de leacutenergie - ou dannihilation de lexergie - a eacuteteacute mise en lumiegravere dans tous les processus que nous avons eacutetudieacutes A cet eacutegard la comparaison de 1laquochangeur de chaleur et de lisolation thermique est assez sishygnificative En effet du point de vue calorifique ces deux proshycessus sont en opposition puisque dans lun deux on sefforce de favoriser leacutechange thermique tandis que dans lautre on essaie de le reacuteduire mais cette contradiction nest quapparente car cest finalement une diminution de la perte dexergie quon sefshyforce dobtenir dans les deux cas

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CHAPITRE 3

APPLICATIONS DE LA TRANSMISSION CALORIFIQUE

31 CONCEPTION DE LAPPAREILLAGE

311 Geacuteneacuterantsraquo

Nous avons vu preacuteceacutedemment (221) que pour un eacutecart de temshypeacuterature donneacute 2 AT (fig B)

- au domaine des faibles tempeacuteratures (zone L) correspond une faible efficaciteacute du rayonnement et une grande irreacuteversibiliteacute de lS-change calorifique

- au domaine des tempeacuteratures eacuteleveacutees (zone N) correspond une grande efficaciteacute du rayonnement et uno irreacuteversibiliteacute reacuteduite

- en ce qui concerne la convection la valeur de leacutechange calorishyfique est indeacutependante du niveau da tempeacuterature dans la aeoure ougrave lon peut consideacuterer comme invariable le coefficient da convection

Si au lieu de maintenir constant leacutecart de temperaturo T - T raquo 2 AT on fait croicirctre Traquo tout en maintenant T constant on constate que (fig IS) t

- la densiteacute du flux radiatif croicirct de plus en plus rapidement avec

- la densiteacute du flux convectlf eot simplement proportionnello ucirc (T - T) = traquo

- lexergie rapporteacutee S la quantitQ do cbalour OchangOe oolt

o deg lt1 y1)laquocroicirct avec icirci oaio da coino an amino vito ou fur

ot A coourQ quo cotte toopSraturo augoanto

S12 chouffago

ConoldCrono ouccooolvc=ont lo rcdlotour Oloctrlquo lo poOlo lo rodiotour Ucirc OQU choudo

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Le radiateur eacutelectrique consomme de leacutelectriciteacute qui est de lexergie pure On sait quune quantiteacute de chashyleur deacutegageacutee sous haute tempeacuterature comporte un pourcentage tregraves eacuteleveacute dexergie (flg 15 droite Z) reacutecishyproquement une eacutenergie qui est consshytitueacutee dexergie pure est transforshymable en chaleur S tregraves haute tempeacuterashyture Dautre part et ceci est eacutegashylement illustreacute par la figure 15 la chaleur deacutegageacutee S tregraves haute tempeacuterashyture se precircte particuliegraverement bien agrave leacutechange radiatif Cette conclusion est veacuterifieacutee par les radiateurs infrashyrouges qui se caracteacuterisent par une grande simpliciteacute de reacutealisation et une remarquable compaciteacute Un exemple particuliegraverement probant en est donneacute par la lampe infrarouge dont leacutemetshyteur se reacuteduit acirc un simple filament

Dans un poecircle la combustion enshygendre une perte dexergie voisine de

3S t (sect 131) de sorte quapregraves celle-ci les gaz possegravedent une exergle de 65 de lexergie du combustible Il y correspond une teaptrature de ces gaz qui permet encore deacutechauffer assez forteshyment la paroi du poecircle Dans cas conditions (flg 15 droite Y) on se trouve dans le domains ougrave leacutechange radiatif est encore important mais sans pour autant rendre neacutegligeable la participation de leacuteshychange convectif Cest bien ce qui se veacuterifieacute en pratique puisquon sait que le poecircle traditionnel utilise S la fois le rayonnement et la convection

Dans une installation de chauffage central les corps de chauffe sont alimenteacutes par do leau chaude dont la tempeacuterature est tout au plus de 90degC On peut alors preacutevoir que leacutechange radiatif sera peu efficace en regard de la convection (fig 15 drolta X) Cast bien ca que confirma la pratique puisque la part du rayonneshyment est toujours infeacuterieure I 20 de leacutemission des corps do chauffa Catta conclusion ast encore renforceacutee par lo deacuteveloppement reacutecent des convectauro dont leacutechange calorifique ooffectuo unishyquement par convection

313 Seacutechage

Il existe das seacutechoirs do doux typoo Ucirc convention ot 2 rayshyonnement Les seacutechoirs fi convection utilisant coscao sourco calorishyfique soit do la vapour ucirc baooe prasolon ooit un fluida thormlquo Dans cos douJt cas la chalour oot fournie oouo una temperature voishysina de 200Ci 11 oat aloro Ovldont qua lOchango radiatif perd beaucoup do oor efficaciteacute at quil y a liou ducirco loro do falro oppol ugrave iumlo convoction Co modo do fcranoraiooion oot dollloura encore fovorioo par 1utilisation acircoo tubou 0 ailottoo ot par la circulation

Figure 15

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forceacutee de lair En revanche lorsque la source calorifique est acirc tempeacuterature plus eacuteleveacutee le rayonnement retrouve lavantage Cest ainsi que certains seacutechoirs sont eacutequipeacutes de panneaux radiants chauffeacutes au moyen dun combustible gazeux ils sont notamment utishyliseacutes pour le seacutechage des peintures et leur cuisson

314 Geacuteneacuterateur de vapeur

poundiumlSicircHpoundi2S^poundacirc-9ecircSeacutepoundSteurs_de_vageur

La recherche dun meilleur rendement thermique du moteur 3 combustion externe (centrale 3 vapeur) a susciteacute leacutevolution suishyvante des caracteacuteristiques de son cycle thermodynamique t

- augmentation de la tempeacuterature de surchauffe - augmentation de la pression de la vapeur vive - reacutechauffage de leau dalimentation par les soutirages - resurchauffe de la vapeur - augmentation de la puissance unitaire

Cette eacutevolution du cycle a deacutetermineacute ainsi que nous allons le voir la structure actuelle de la centrale et plus particuliegravereshyment pour ce qui nous concerne actuellement celle du geacuteneacuterateur de vapeur

Laugmentation de la tempeacuterature de surchauffe conjugueacutee avec laugmentation de la pression qui deacutetermine une diminution de len-thalpie de la vapeur satureacutee a entraicircneacute une augmentation de lImshyportance de la chaleur neacutecessaire a la surchauffe Il en est reacuteshysulteacute une extension consideacuterable de la surface deacutechange du surshychauffeur

Lutilisation de pressions de vapeur eacuteleveacutees a eacuteteacute de pair avec ladoption de la resurchauffe celle-ci eacutetant notamment requise pour eacuteviter datteindre une humiditeacute excessive de la vapeur en fin de deacutetente Il sensuit ladjonction au surchauffeur deacutejagrave fort eacutetendu a priori dun important reaurchauffeur

Laugmentation de la pression de vapeur deacutetermine une diminushytion de la chaleur latente de vaporisation il en reacutesulte une dimishynution de lImportance relative du vaporisateur

Le renforcement du reacutechauffage de leau dalimentation par las soutirages devrait conduira a une diminution de limportance de lScononlseur cependant cette tendance est contrarieacutee par lacshycroissement de la pression qui a pour conseacutequence do relever lon-thalpie de leau satureacutee alimentant le vaporisateur

Le reacutechauffage pousslaquo de leau dalimentation par les soutishyrages a favoriseacute le reacutechauffage de lair 11 sen est suivi un deacute- ~ veloppement Important du rOle joueacute par la reacutechauffeur dair

En conclusion les geacuteneacuterateurs de vapeur des grandes unitfio actuelles se caracteacuterisent par i

- une surface deacutechange relativement limiteacutee au vaporloatour - une grande extension des aurchauffeur et rosurchaufiour - un deacuteveloppeuent modeacutereacute de leacuteconoolseur - un Important eacutechange calorifique au reacutechavffour acircalr

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Ccedilonccedilegtion_du_genocircrateur_de_vageur

rappelons tout dabord quelques notions fondamentales qui apshyparaissent comme eacutetant a la base de la conception des geacuteneacuterateurs de vapeur

- Leacutecart de tempeacuterature entre le fluide chauffant et le fluide chauffeacute doit en principe ecirctre aussi petit que possible afin de reacuteduire lirreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique

- Lefficaciteacute de leacutechange radlatif entre un gaz non diathermane et une paroi croicirct rapidement lorsque le niveau de tempeacuterature augmente

- Lefficaciteacute de leacutechange calorifique entre un gaz et une paroi est faible et elle ne deacutepend guegravere du niveau de tempeacuterature

- Pour ameacuteliorer leacutechange convectlf S deacutefaut de pouvoir augmenter le coefficient de transmission par convection on peut jouer sur lextension de la surface deacutechange notamment en utilisant des ailettes

- Lorsque les coefficients de transmission des deux fluides ont des valeurs tregraves diffeacuterentes cest en augmentant le plus petit denshytre eux quon peut ameacuteliorer le coefficient de transmission reacuteshysultant de la faccedilon la plus efficace

bull Compte w n u de la grande efficaciteacute de leacutechange convectlf entre dune part leau leau S 1ebullition et dans une moindre meshysure la vapeur dautre part la paroi on peut admettre que la tempeacuterature de paroi est fort proche de celle du fluide moteur

Dans le foyer dun geacuteneacuterateur de vapeur la tempeacuterature des gaz est geacuteneacuteralement au moins eacutegale a 1300degC Les gaz qui possegravedent une eacutemiasivlteacute laquoleveacutee du fait de la presence de moleacutecules trlato- -bullniques (COi et HjO) et de la grande eacutepaisseur de la masse gazeuse eacutemettent deacutes lors une grande eacutenergie rayonnante qui pourrait opshyportuneacutement ecirctre mise a profit pour assurer leacutechange calorifique avec le fluide moteur Dans les chaudiegraveres de conception ancienne par exemple les chaudlires sectlonnelles cette proprieacuteteacute neacutetait exploiteacutee que modeacutereacutement par crainte de voir la temperature deveshynir insuffisante pour assurer une bonne combustion En revanche dans les geacuteneacuterateurs de vapeur actuels lapport calorifique supshypleacutementaire dQ au fort reacutechauffage de lair comburant dailleurs allie au faible excegraves dair autorise une exploitation Intensive de leacutechange radlatif tout an maintenant une tempeacuterature de comshybustion suffisante On en arrive ainsi a la conception de le chau- gtbull dlire 1 rayonnement ougrave lis parois du foyer sont entiegraverement tapisshyseacutees deacutecrans vaporisateurs Comme par ailleurs ainsi quon la vu plus haut la part de leacutechange thermique -affeacuterent amp la vaporishysation est relativement moins Importante dans le cas doo pressions eacuteleveacutees 1eacutechange radlatif au foyer suffit a assurer la totolitS de la vaporisation en sorte que les faisceaux de tubes vaporisashyteurs ont complegravetement disparu

A la sortie du foyer les gas traversent les surfocoo docircchango du surchauffeur et du resurchauffeur En cet endroit coo gaz ont une temperature voisine de 1000C pour laquelle lepoundflcacltO du

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rayonnement est encore bonne sans toutefois ecirctre dominante Il nest degraves lors pas eacutetonnant que dans les surchauffeursil soit fait appel acirc la fois au rayonnement et a la convection combinaiso qui favorise dailleurs la stabiliteacute de la tempeacuterature de surchauf lors des variations de charge du geacuteneacuterateur de vapeur

Dana 1eacuteconooiseur ougrave les gaz peacutenegravetrent ensuite leacutechange ra diatif est devenu tregraves faible on a alors avantage acirc exploiter au mieux la convection Cest bien ce quon reacutealise en pratique puis- que 1eumlconomlseur est geacuteneacuteralement constitueacute de tubes acirc ailettes

Dans le reacutechauffeur dair ougrave le niveau de tempeacuterature est tragrave modeste leacutechange calorifique est essentiellement baseacute sur la convection En outre les deux fluides chauffant (gaz) et chauffeacute (air) sont gazeux de telle sorte que le problegraveme poseacute par la faishyblesse du coefficient de convection concerne a la fols les deux faces de la surface deacutechange Une premiegravere solution a ce problegraveme a consisteacute a garnir dailettes les deux faces de la paroi cest -ce qui a eacuteteacute reacutealiseacute dans les reacutechauffeurs dair de conception anshycienne constitueacutes par des tubet en fente munis daiguilles suri les deux tacsraquo les aiguilles ameacuteliorant encore leffet dailette en faisant obstacle amp un eacutepaississement excessif de la couche 11- mite One solution plus reacutecente a eacuteteacute apporteacutee par les recircchauffeuiuml dair du type reacutegeacuteneacuterateur ougrave la surface de contact constitueacutee pa des tocircles onduleacutees tregraves rapprocheacutees preacutesente un tregraves grand deacuteveshyloppement par uniteacute dlaquo volume

Dans le geacuteneacuterateur de vapeur a rayonnement le vaporisateur qui est essentiellement formeacute par les eacutecrans de la chambre de corn bustlon preacuteceacuteda la surchauffeur disposition qui contrevient agrave 1- reacutegla de circulation meacutethodique Cette anomalie est tout dabord justifieacutee par une raison dordre technologique a savoir que les tubas vaporisateurs qui sont porteacutes a une tempeacuterature beaucoup pllt bassa qua na la aeacuteraient lea tubes du surchauffeur placeacutes dans le-mecircmes conditions Mais de plus sachant que la tempeacuterature de su chauffe est a priori limiteacutee par des contraintes technologiquesi et que par ailleurs les gaz sont obtenus a une tempeacuterature tregraves

eacuteleveacutee 11 ny a plus de raison da chercher 1 reacuteduire leacutecart de tempeacuterature tout au moins en ce qui concerne cette partie qui es la plus chaude du circuit des gas

Une disposition analogue sa retrouva dailleurs dans la surshychauf feur lui-marna En affat la misa an contact a travers la sur face deacutechange das gaz aortant da la chambra de combustion avec la vapeur achevant sa surchauffa porterait les tubes a une tempe ratura excessive cest la raison pour laquelle Ici encore 11 e-falt exception 1 la regravegle de circulation meacutethodique On divisa e effat le surchauffsur a hauts tempeacuterature en deux surfaceo dacirc-changa distinctes dont celle qui est traverseacutee par la vapour qui entre est situeacutee dans la zone ougrave las gaz sont las plus chauds cest-t-dlre directement apregraves la chambra da combustion

315 Four a reacuteverbeacutera

Lorsque das lingots doivent laquotro porteacutes A trucirco houto tompucircro

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ture on utilise 3 cet effet un four 3 reacuteverbegravere Dans ce type de foui les gaz de combustion deacutegageacutes par le foyer sont envoyeacutes dans le laboratoire du four ougrave se trouve la charge a eacutechauffer Les gaz chauds seacutecoulent le long de la voucircte du laboratoire et cette voucircte ainsi eacutechauffeacutee rayonne 3 son tour la chaleur vers la charge

La conception du four 3 reacuteverbegravere est justifieacutee par les consishydeacuterations que nous avons deacuteveloppeacutees a propos de leacutechange radia-tif En effet leacutechange calorifique se situe dans le domaine des hautes tempeacuteratures il sensuit que leacutechange radiatif y sera beaucoup plus efficace que leacutechange convectlf Cemroe par ailleurs le facteur deacutemission des gaz est faible notamment lorsque leacuteshypaisseur de la couche quils forment est reacuteduite il est eacutevident que leacutechange radiatif sera loin datteindre lefficaciteacute quon pouvait en attendre dars les conditions de tempeacuterature envisageacutees Dautre part la forme tregraves massive de la charge offre une surface deacutechange trop reacuteduite pour que la convection puisse suffire st ce dautant plus que le coefficient de convection relatif aux gaz est tregraves faible Cest pourquoi on a recours agrave lartifice qui consiste i utiliser la voucircte du four au contact des gaz les plus chauds comme source rayonnante pour assurer un eacutechange satisfaisant

32 RENDEMENT BXERGETIQUE DES PROCESSUS THERMIQUES

Proposons nous deacutetudier le rendement exergeacutetique des appareilshylages qui a partir dune combustion assurant la production de chaleur en vue de la transferer t un fluide ou acirc una charge Dans ce but nous eacutetudierons successivement les trois exemples typiques qui suivent la chaudiegravere 1 eau chaude le geacuteneacuterateur de vapeur le four meacutetallurgique

321 Chaudiegravere a eau chaudraquo

Consideacuterons un combustible conoti par du carbone pur (grashyphite) dont la pouvoir calorifique est ae 395S kjatgr et dont lexergie est de 4112 kJatgr (S 131)

Dans la chaudiegravere la chaleur deacutegageacutee par la combustion oot utiliseacutee pour eacutechauffer de leau de 0C (tempeacuterature ambiante) jusshyquagrave 100C ca cas simple eacutetant a bien distinguer de celui du chaufshyfage central Jamp leau est geacuteneacuteralement reacuteintroduite dans la chaushydiegravere sous une tempeacuterature pouvant aller jusquagrave 70degC Dono coo conditions et pour un chaudiegravere supposeacutee parfaite loo gaz oont rejeteacutes 1 lambiance apregraves un rofvoidissenront complot coot-a-diro a OC

La chaleur utile eacutetant olorraquo igolo au pouvoir cQloltlfiquo la masse n deau eacutechauffeacutee de 0degC fi 100degC oon ducircduit ot lon pout calshyculer lexergie transfeacutereacutee il cotte OQU rapportOo a 1 atomo-grommo de carbone bruis i

Ebdquo = n Ilh - h e) - To (Oi - obdquogtl w = i A [(hi - ho) - iuml_ (o - Oo) ] =565 kJ ni-no o

rar ^eacutef - t r-r le rcr je mer gxereacutee eacuteal au quotient de lexergie fournie a leau ccnurustible Tous caicvls faits on trouve

Dautre part jd c rrusticr eacutetant c-rplegrave peurore notarrjrcent agrave 3 crc~jn6e le rc-rdlaquorri-r t sacrement = 10

~ 2 2 Geacuteneacuterateur de vato-r

Dans les iecircr-es cTciticns -rcmbjstrrr d- carbone le geacuteneacutera-bulle-r de vapeur produit de la vapeur agrave la pressicr c = 100 bar et agrave la tempeacuterature de iiilC leau d alimentacirct - se trouvant a 0degC

En supposant le geacuteneacuterateur de vapeur parfait les gaz de comshybustion sont refroidis jusquagrave 0degC par suite la chaleur utile est eacutegale au pouvoir calorifique et lor en dEacuteduit la masse m de vapeur produite Lexergie de la vapeui rapporteacutee acirc 1atome-gramme de carshybone sen deacuteduit

E bull m (lh - h ) - T (s - s )i = 1835 kJ v a o o a o

Le rendement exergeacutetlque est eacutegal au quotient de lexergie fournie agrave la vapeur par lexergie du combustible on trouve ainsi r = 4 46 9 Dautre part le rendement thermique vaut n 100 ucirc

323 Four meacutetallurgique

Les conditions de la combustion eacutetant les mecircmes que preacuteceacutedemshyment le four utilise la chaleur deacutegageacutee pour chauffer do t bull=bull 0degC-icirc t bullraquo 1000degC une charge constitueacutee de lingots dacier

Si lon suppose que le four ne donne lieu 3 aucune perte de chaleur la chaleur utile est eacutegale au pouvoir calorifique et lon en deacuteduit la masse m de la charge qui est eacutechauffeacutee pax chaque atome-gramme de carbone On calcule ensuite lexergie de la charge

T E = m [c (T - T gt - T c In =S 1 raquo 2291 kJ a a o o T o

ou c = 04 77 kjkgK est la chaleur massique de lacior

-Le rendement exergeacutetlque du four est eacutegal au quotient do loa-ergie transmise acirc la charge par lexergie du combustibloi 11 vaut z = 557 Dautre part le rendement thermique vaut n a 100 0

324 Conclusions

Le rendement calorifique permet deacutevaluer 1efficaciteacute do lu-tiisation de la chaleur il nous indique dans quelle moouro la chaleur disponible a effectivement eacuteteacute utiliseacutee

Le rendement exergeacutetlque permet deacutevaluer la qualitO do la chaleur utiliseacutee Il nous renseigne sur la valeur eacutenergdtiguo do cette chaleur laquelle est lieacutee au niveau thermique do collo-ci

e la chaudiegravere est par 1exergie du bull 2

t et er labsence de rer-r-iqe vaut neacuteces-

48

La production de chaleur a faible tempeacuterature notanxent le chauffage des bacirctiments apparaicirct a la lumiegravere du rendement exer-geacutetique conme responsable dun gaspillage eacutenergeacutetique consideacuterable Nous reviendrons plus loin sur ce problegraveme et nous eacutetudierons alors le moyen de valoriser la grande perte dvxergie associeacutee acirc un tel processus

La vapeur produite acirc haute tempeacuterature et agrave pression eacuteleveacutee possegravede une grande exergie Cette exergie pourra ecirctre convertie e- travail sous reacuteserve des pertes par irreacuteversibiliteacute au cours dune deacutetente adiabatique effectueacutee dans la turbine suivie dure condensation Isotherme dans le condenseur Le rendement exergeacutetiq-e du Tcteur thermique correspondant sera dautant plus proche du renshydement eacutenergeacutetique du geacuteneacuterateur de vapeur que 1iiopcrtaree des irreacuteversibiliteacutes propres a la deacutelente (irreacuteversibiliteacute meacutecanique et agrave la condensation (irreacuteversibiliteacute thermique) seront plus faibles

Lorsquil sagit de fournir de la chaleur acirc tempeacuterature tregraves eacuteleveacutee dans un four meacutetallurgique par exenple la valeur eacutenergeacuteshytique de la clw leur utile est encore accrue et il en reacutesulte un rendement exeryr-icircgue particuliegraverement eacuteleveacute

A la chaleur deacutegageacutee sous une tempeacuterature eacuteleveacutee est associeacutee une grande valeur de lexergie correspondante Comme leacutenergie eacutelectricue est de lexergie purs et directement utilisable on conccediloit degraves lors quelle soit particuliegraveremenr bien adapteacutee au chauffage acirc haute tempeacuterature Ainsi le chauffage eacutelectrique qui comme nous le verrons plus loin ( 45) constitue une solution heacuteteacuterodoxe lorsquil sagit de produire de la chaleur agrave basse temshypeacuterature se justifie beaucoup mieux quand la chaleur doit ecirctre produite acirc tempeacuterature eacuteleveacutee Cette observation explique lexisshytence de fours eacutelectriques dans lindustrie meacutetallurgique mecircme dans les reacutegions ougrave leacutenergie est principalement dorigine thershymique

Lorsquon passe de la chaudiegravere agrave eau chaude au geacuteneacuterateur de vapeur puis au four meacutetallurgique le niveau thermique scus le-qjel la chaleur est utiliseacutee saccroicirct le rendement exergeacute-ticue augmente conjointement Cette conclusion reacutesulte de ce que lexergie associeacutee acirc la quantiteacute de chaleur disponible acirc une temshypeacuterature absolue T est eacutegale S cette quantiteacute de chaleur ruJti-piieacutee par le rendement du cycle de Carnot correspondut Ainsi la part dexergie associeacutee a la quantiteacute de chaleur croicirct avec la tempeacuterature scus laquelle celle-ci se trouve ce qui explique lauccedil mentation corco-nitante du rendement exergeacutetique

lt 3 BILAN EXERGETICcedilUE DU GENERATEUR DE vAFELR

1 Geacuteneacuteraliteacutes

Fropcscns nous deacutetatlir le bilar exccedilrgfi lccedil-e -un t-ate ae vapeur que nous reacuteduirons a lessentiel dars jr hJt de Simplishyfication Dans la mecircme perspective nous assimilerons ercore le combustible solide 3 du carbone pur (graphita)

49

Leacutechange calorifique avec le fluide moteur se deacutecompose en trois parties qui correspondent dailleurs a trois surfaces deacutechange distinctes agrave savoir leacutecono-niseur le vaporisateur le surchauffeur

Selon la conception classique du geacuteshyneacuterateur de vapeur le vaporisateur V se trouve en tecircte (sect 314) Vient ensuite le surchauffeur S et puis finalement leacuteconomiseur Ccedil (flg 16)

332 Irreacuteversibiliteacute de la combustion

Pour dissocier leacutechange calorifique de la combustion nous supposons que la combustion seffectue adiabatiquement dans un foyer complegravetement isoleacute une telle

conception se retrouve dailleurs approximativement dans lavant-foyer dune chaudiegravere S cendres fondues En outre nous adopterons un excegraves dair de 50 raquo cette valeur eacuteleveacutee eacutetant choisie pour eacutevishyter toute dissociation des gaz brucircles

Dans ces conditions nous savons que le combustible qui a un pouvoir calorifique de 39S500 kJ par atome-kilogramme possegravede une exergle de 411200 kJatkg (S 12) Par ailleurs nous avons calcule preacuteceacutedemment que la temperature adiabatiqueacute de combustion est de 1SS8C et que lexergie correspondante des gaz brtleacutefl est alors E - 269262 kJ (sect 131) Il en reacutesulte que la perte dexergie par Irreacuteversibiliteacute de la combustion ieacutelraquove a

E t - Ej - 411200 - 2fficirc2G2 -bull 141918 kJ

ce qui repreacutesente 345 de lexergie du combustible pound

Figure 16

333 Irreacuteversibiliteacute de la transmission

Ayant adopte une temperature de 120C 1 la cnealneacutee calculons lexergie correspondante des gaz lesquels comportent par atoso-bilogramme de carbone brucircla (sect12) t 1 tool do C0 2 05 taaol do 0 564 kaol de H s

A partir de cette composition on calcule pour deo toapacircratureo variant de 100 en 100C les accroissements donthalpio et dentroshypie dont les valeuro sont lndlquacirceo au tabloou 4

100 200

TABLEAU 4

Boo 900 1000 11001200 1300 tdegldegCgt 100 200 300 loo 500 fioo TOO Boo 900 1000 11001200 1300

A gt d T 516S 10502 5953 21555 27306 33199 39219 U5icirc68 51599 5T9296U327 T0802 TT352

fyr 1616 28TT 39ly U883 5630^3S^eacuteSeST58S S UU 8626 91UT9602 1003

bullV

V $ bull

I so

I En utilisant ce tableau on obtient par interpolation len-

thelpie des gaz a 120degficirc dougrave il vient

laquo120 icirc 2 S 1 7 3 U raquo lt B

1 2 0 V

Et en proceacutedant dune maniegravere analogue on obtient pour lentropie

1120 So 7 8 2 0 k J K

k On en deacuteduit la perte aexergie relative au rejet des gaz a la chemineacutee s

E5 ffiao ~ V To lt si2o - V Ecirc

laquoS6173 - 2732 raquo 7820 = laquo809 hJ ou 12raquo de E

la temperature ambiance eacute t an t encore de 0C iuml

La chaleur deacutegageacutee par la combustion est utiliseacutee dans la chaushydiegravere pour produire de la vapeur acirc la pression de 140 bar surchaufshyfeacutee S 540C (eacutetat A) Dans lhypothegravese dune condensation sous la temperature de 0C calculons la production de vapeur rapporteacutee acirc 1 atkg de carbone consumeacute

n raquo (P - B n) s (h - h ) laquogt (395SO0 - 26173) (3432 - 0)

c iu s o bull 1076 kg f

oO pour 140 bar e t 540Cr on a s h - 3432 kJkg e t

| s - 6531 kJkgK La chaudiegravere comporte successivement et dans lordre deo temshy

peacuteratures deacutecroissantes des gaz le vaporisateur le surchauffeur leacuteconoaiseur Proposons-nous deacutetudier lirreacuteversibiliteacute des eacutechanges calorifiques affeacuterents en determinant les pertes deacutenergie propres i chacun deux (fig 16)

La chaleur fournie au vaporisateur est eacutegale S

0 bullraquo (h - h)n - (2642 - 1572) raquo 1076 gt= 115240 IcJ

dougrave lenthalpie t la sortis du vaporisateur

Bv - P c - Q v - 3~9SS00 - 115240 - 280260 U (= B y - Hogt

Dougrave en interpolant entre les enthalpies des gaz calculeacutees pour 1100degC et 1200C (tableau 4) on obtient la teopeacuteraturo deo gaz S la sortie dm vaporisateur soit t = 1140degC En utilisant le cOmo tableau on calcula pour cotto teacirc^raturo la valour da la diffeacuteshyrence dontrople ooit

pound gt S lt= 3906 fcJK

V S O

DoO Ifinalocont l onqrgio doo gas 0 la oor t lo du vapor isa teur E o i - H_ - t (Sbdquo - S I

bull= 3B026reg - 3732 = 3906 = 17350S tij V

I A -i

51

Lexergie reccedilue par la vapeur dans le vaporisateur vaut

n e bull n l (h - h) - T (s - s)) v o

= 1076 raquo [(2642 - 1572) - 2732 laquo

(5380 - 3624)1 bull 63512 kJ

La perte par irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique au vaporisateur est eacutegale amp la diffeacuterence entre lexergie perdue par les gaz 3 la traverseacutee de cet eumlchangeur et lexergie reccedilue lors de la vaporisashytion

iE v - (Ej - E) - ne - (269282 - 173548) - 63512 = 32222 kJ

ou 78 raquo de Ei

La chaleur transmise au surchauffeur est eacutegale a

Q - (h - h) n raquo (3432 - 2642) laquo 1076 - 85004 kJ

s a

Dougrave lenthalpie des gaz a la sortie du surchauffeur

H - H - 0 - 280260 - 85004 - S952S6 kJ (- H - B ) S V S S O

Dougrave en interpolant entre les enthalpies des gaz calculeacutees pour 700C et SOOC on obtient la temperature des gaz a la sortie du surchauffeur soit t - 8203C Du BpoundBS tableau 4 on tire pour cette tempeacuterature il valeur de la diffeacuterence dentropie soit

S - S 0 - 3224 kJK Dougrave finalement lexergie des gaz a la sortie du surchauffeur

B - H - bull - T (S - S gt - 195256 - 2732 3224 - 107176 kJ s o o a o

Lexergie reccedilue au surchauffeur par la vapeur vaut

na s - n t(h a - h) - T a (a^ - s) J

bullgt 1 0 7 6 laquo [13432 - 2642) - 2 7 3 2 laquo ( 6 5 3 1 - 5 3 8 0 )

- SI169 kJ

La perte par Irreacuteversibiliteacute de la transmission au oui-chauffeur aot eacutegals S la diffeacuterence entre lexergie perdue par leo gaz Q la trashyverseacutee de cet eacutechangeur et lexergie reccedilue lors do la ourchouffa

AB bull=bull (Egt - E) - no - (173548 - 107176) - 51169 deg 15203 kJ s a

ou 3 7 fgt de Ei La cha l eur tranoio l se S I Soononioour ont Ogolo Q

Q (h - h ) n = (1572 - 0) raquo 107 6 = 1S9KI7 kJ e o

Par a i l l o u r o on a v a i t docircjfl dOtormlnacirc prucirccodcaEont pour l o teopflro-t i u o do 120degC qu i rOgno Q l a o o r t i o do l ucirc c o n o n i o o u r

B deg 26173 tu 3 deg 7 0 2 0 kJB 2 = 4009 kJ o o

Lojsorgio roccediluo par l o o u ecircaaa l Oconca i sour vaut i

52

ne = n MIT - h ) - T Is - s ) 1 e o o o

raquo 1076 [(1572 - 0) - 2732 raquo (3624 - 0)J = 62615 kj

La perte par irreacuteversibiliteacute de la transmission acirc leacuteconomi-seur est eacutegale a la diffeacuterence entre lexergie perdue par les gaz acirc la traverseacutee de cet eacutechangeur et lexergie reccedilue par leau

AE = (E - Eraquo) - n e e v = (107176 - 4809) - 62615 = 39752 kj ou 97 de E

En reacutesumeacute le geacuteneacuterateur de vapeur preacutesente acirc haute tempeacuterashyture une perte dexergle qui se deacutecompose en deux ternes le preshymier qui reacutesulte de lirreacuteversibiliteacute de la combustion seacutelegraveve S 141918 kj ou 345 de E le second qui esc dQ acirc lirreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique sSieve agrave H E = 87177 kj ou 211 de E ce qui correspond acirc un total de 556 raquo pour la perte dexershygle a haute tempeacuterature

A basse tempeacuterature la chaudiegravere preacutesente une perte dexergie due au rejet des gaz se trouvant S la tempeacuterature de la chemineacutee cette perte eacutetant de 4809 kj ou 12 raquo de E|

Le restant de lexergie apporteacutee par le combustible repreacutesente lexergie de la vapeur soitEne bullraquo 177296 kj ou 431 de E t Cette exergle peut theacuteoriquement ecirctre convertie en travail meacutecashynique pour autant que la deacutetente de la vapeur seffectue dune mashyniegravere isentropique et jusquagrave la tempeacuterature ambiante

33laquo Cas de la circulation meacutethodique

On a vu preacuteceacutedemment (S 231) que lorsque le fluide chauffant et le fluide cheuffeacute se deacuteplacent parallegravelement lun acirc lautre il est plu avantageux de faire circuler ces deux fluldea en sens inshyverses reacutealisant ainsi la circulation meacutethodique En ce qui conshycerne leacutechange calorifique 4ans le geacuteneacuterateur de vapeur cette dishyrective nest pas respecteacutee pour des raisons dordre technologique qui ont eacuteteacute indiqueacutees plus haut Cest ainsi quen pratique la vashyporisateur preacutecegravede le surchauffeur dans le circuit des ces

Cependant il est Inteacuteressant deacutetudiar la reacutepartition don irreacuteversibiliteacutes thermiques dans icirco cae ougrave les diffeacuterentes our-facos deacutechange se succegravedent dano lordre logique ouivont le bullurchauffeur le vaporisateur onfln leacuteconosiioeur (fig 17)

La partie do leacutetude avant trait 8 la ccabuotlon rooto inchanshygeacutee) il en est do oteo en ce qui concerna lo cycle Far oulto leo rocircoultoto anteacuterieurs suivants pouvant Otro roprio

- OHorglo du coabuatlblo Ei deg 411200 hjathg - teapeacuteroturo adiaJbatlguo do cocampuotlon 1556degC - oxorgio doo gos do coebuotion 0 iSSSdegC gt Ej = 245282 kj - porto doxargio par Irrucircvorolblllta do la cosbuotlon i 101919 ttJ - cholouro roccediluoo par loau ou oo vapour laquo

53

t = 369391 kJ - au surchauffeur 85004 kJ - au vaporisateur 115240 kJ - 3 leacuteconomiseur 169147 kJJ

exergles reccedilues par leau ou sa vapeur - au surchauffeur 51169 kJ 1 - au vaporisateur 63S12 kJ pound = 177296 kJ - agrave leacuteconomiseur 62615 JcJ J

La quantiteacute de chaleur eacutechangeacutee au sur-chauffeur eacutetant de 85004 kJ lenthalpie des gaz de combustion sortant du surchauffeur est eacutegale A lenthalpie initiale des gaz (eacutegale au pouvoir calorifique) diminueacutee de cette quantiteacute de chaleur il vient ainsi

H raquo P - Q = 395500 - 85004 - 310496 kJ S C S

Dougrave en Interpolant entre les enthalpies des gaz calculeacutees respectivement pour 12 00degC et 1300C (tableau 4) on obtient la tempeacuterature des gaz a la sortie du surchauffeur soit t - 1251C En utilisant le meneacute tableau ontire pour cette tempeacuterature la diffeacuterence dentropie soit S S 4112 kJK

WMMMAgraveMWMA d u

Dougrave finalement lexergie des gaz S la sortie

Figura 17

surchauffeur

- 198156 kJ

So 310496-2732laquo4112

Lexergie reccedilue par la vapeur au surchauffeur eacutetant de 51169 kJ on obtient la perte par Irreacuteversibiliteacute de la transmission au surshychauffeur en soustrayant cette valeur de lexergie que les gaz y ont ceacutedeacutee gt

AE s - ltE2 - Ei) - nlaquo 8 - (269282 198156) - 51169 - 199S7 U

ou 49 laquo de E t

La quantiteacute de chaleur eacutechangeacutee au vaporisateur eacutetant do 115240 kJ lenthalpie des gaz sortant du vaporisateur oot ocircgole a lenthalpie relative 1 lu sortie du aurchauffeur diainuSa de cette quantiteacute dougrave t

bull 310496 - 115240 = 195256 kJ (= H V Dougrave en interpolant outre les enthalpies dos gaz calculOoo pour 800 et 900C on obtient la toapacircraturo deo gaz 0 la oortlo du vashyporisateur soit t = 8203degC En utilisant lo EUcircEO tableau on tire pour cotto tocircsjjacircraturo la valour do la diffOronco dontrople ooit i S - S =3217 kJK

v o Dougrave finolcnont loKorgia doo gaz 0 la oortlo du vaporloatour

2732 raquo 3217 bull= 10736B feJ o ( sv

S ) deg 195256 O V O

Losargla iroccediluo par la vapour au vaporloatour Otont do 63312 M on obtient lo porto dosorglo par lrrQvorolbllltO do la tranaoloolon

c-rres cr-Ja laquo y ont ceacute-ieacutee

- e i e 6 - r bull 5 i

l e s ccr i r s de 1 ecirccrarceuml ~ a l - r i f i c u e raz f i eacute e s en ce e u corcerre i egrave j r s e _ r or c i v e graphe ccedilreacute-zegrave-eacuterz l a p e r t e i t x e e y a f eacute r e r t e

eu de

_sr s -e rerderert

rapport de la chai aneacutemique cj ur u t i l e (Q

geacuteneacuterateur varej est agrave la cha-eur

par le combustible i peur 1exemple eacutetudieacute ce rendement est de 934 raquo Comme parcailleurs la seule perte qui ait eacuteteacute Frise en consideacuteration est la perte acirc la chemineacutee la valeur relative je cette perte sen deacuteduit elle seacutelegraveve 3 66

Le tableau S preacutesente les bilans dexergie du geacuteneacuterateur de vapeur dans le cas classique (colonne A) et dans celui de la cirshyculation meacutethodique (coiciie E) Ce tableau montre que la perte dexergie relative a leacutechange calorifique entre les gaz et le flushyide chauffeacute est globalement identique dans les deux cas en reshyvanche la reacutepartition des pertes dexergie partielles est diffeacuteshyrente

TABLEAU 5

BILANS EXERGETIQUES pu GENERATEUR DE VAPEUR

Actif exergle du combustible 100 100

Passif - irreacuteversibiliteacute de la combustion - irreacuteversibiliteacute transmission vaporishy

sateur - irreacuteversibiliteacute transmission surshy

chauffeur - irreacuteversibiliteacute transmission ecirccono-miseur

- exergle de la vapeur - perte dexergie a la chemineacutee

34 5 3 4 5

bull^ 6 6 l

3 7 21 2 4 9 121 i

9 4 3

1 1 2

4 3 1 1 2

(A cas classique fcgt circulation meacutethodique

55

TABLEAU 5 BIS

IRREVERSIBILITE DES ECHANGES DANS LA CHAUDIESE

A B BA C CA

- eacutechange au vaporisateur 312 370 119 314 101

- eacutechange au surchauffeur 230 174 076 229 100

- eacutechange agrave leacuteconomiseur 458 456 100 457 100

A chaleur eacutechangeacutee B perte dexergle BA perte dexergle relative C perte dexergle CA perte dexergle relative

La reacutepartition des pertes dexergle partielles entre les difshyfeacuterentes surfaces deacutechange est analyseacutee au tableau 5 bis On y trouve pour chacune de celles-ci dune part la chaleur eacutechangeacutee exprimeacutee en pourcentage de lensemble (A) dautre part la perte dexergle correspondante eacutegalement exprimeacutee en pourcents (B) On trouve ensuite la rapport de cas deux grandeurs (BA) Le3 colonnes A C et CA ont une signification analogue mais elles concernent le cas de la circulation meacutethodique

Le coefficient BA (ou CA) repreacutesente pour la surface deacuteshychange consideacutereacutee le rapport du pourcentage deperte exergeacutetique su pourcentage de chaleur eacutechangeacutee pour lensemble de la chaudiegravere Lexamen de la colonne (BA) montre que ce coefficient varie tregraves sensiblement lorsquon passe dune surface deacutechange a lautre les Ccsrts allant de gtM9raquo a -24t En revanche 11 est remarquable de constater a lexamen de la colonne (CA) que dans le cas de la circulation meacutethodique c coefficient est a tregraves peu pregravesunifor-marnent eacutegal I luniteacute On constate ainsi que dans le cas de la circulation meacutethodique lirreacuteversibiliteacute est uniformeacutement reparshytie i elle peut degraves lorœ ecirctre reacuteduite en tout point du circuit dos gaz au minimum cltrlaquoampatibl avec Isa exigences du procooauo deacutechange calorifique Cntin cette constatation corrobore uno conclusion tireacutee preacuteceacute^tampsont a savoir la supeacuterioriteacute do la cirshyculation meacutethodique

En ca qui concerna las geacuteneacuterateurs de vapeur claooiquoo ougrave la tempeacuterature du foyer est toujours) tris eacuteleveacutee 1Q porto doxorglo S haute tempeacuterature est Ineacutevitablement tregraves gronda on raioon deo limitations) dordre tochnologlquo qui off octant la tcmpOroturo mashyximale da la vapeur 11 sensuit quo lon pout oono inconvacircniont transgresser la reacutegla da circulation cOthodiquo du moino dans lo domalno daa hautes tompocircroturoo Par ailleurs dano co domaino qui tntocircrooos principalement lo foyor lo hauto tompOroturo oot fovo-rablo ucirc lOchango iradiotiEacute sect 221) Cotto gronda offleacitucirc do lacircchango calorifiquo pout Qtro oloo Q profit pour ronforcor lo coafflclont do tranamiooion relatif Q la parol oxtarna do la our-faco dOchango On Doit quun toi ronforcooont no pormottra damO-

56

liorer le coefficient de transmission calorifique reacutesultant que dans la mesure ou le coefficient de transmission Interne est lui-mecircme eacuteleveacute (sect 314) Cest pourquoi on aura inteacuterecirct acirc substituer en tecircte du circuit des gaz le vaporisateur au surchauffeur en effet le coefficient de convection relatif a la vaporisation est beaucoup plus eacuteleveacute que celui affeacuterent 3 la surchauffe de la var ur Il reacutesulte en outre de ces consideacuterations que dans le premie cas la tempeacuterature du meacutetal sera beaucoup plus faible que dans le second et ceci est eacuteminemment favorable amp la bonne tenue des tubes vaporisateurs exposeacutes au rayonnement intense du foyer

Nous avons par ailleurs montreacute tout le parti quon pouvait tirer du preacutechauffage de lair comburant pour ameacuteliorer leacutechange radiatif (sect 314) Cest ainsi que dans la chaudiegravere a rayonnement on substitue aux faisceaux vaporisateurs dont la conception est fashyvorable a Jeacutechange convectif des eacutecrans disposeacutes a la surface des parois du foyer et qui sont essentiellement destineacutes i absorber le rayonnement

Dans le bilan exergeacutetique du geacuteneacuterateur de vapeur on a fait la distinction entre la perte dexergie due S la combustion et celle due agrave la transmission Ceci suppose que la combustion seffectue dune maniegravere adiabatique et quensuiteles gaz qui en reacutesultent sont ameneacutes i participer a leacutechange calorifique Une telle concepshytion est comme deacutejagrave signaleacute assez bien reacutealiseacutee dans le geacuteneacuterateur de vapeur acirc cendres fondues dans lequel la combustion a lieu sous tregraves haute tempeacuterature dans un avant-foyer En revanche dans le geacuteneacuterateur de vapeur classique la combustion seffectue dans une vaste chambre de combustion dont les parois sont revecirctues deacutecrans vaporisateurs de sorte quon y exploite directement le rayonnement de la flamme Dans ces conditions le bilan dexergie que nous avons eacutetabli na plus quune valeur conventionnelle Si lon veut respecshyter la reacutealiteacute 11 y a lieu de calculer laxergie des gaz de combusshytion a la tempeacuterature effectivement obtenue 1 la sortie de la chambre de combustion La diffeacuterence entre 1axergie du combustible -et cette axergie des gazrepreacutesenta alors la somme des deux termes suivants un terne commun associant les pertes par Irreacuteversibiliteacute de la combustion et par irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique avoc les eacutecrans vaporisateurs un second terme repreacutesentant 1eacutenershygie transfeacutereacutee t leau en ebullition dans le vaporisateur On peut encore analyser ce processus de la manier suivante gt du fait de leacutechange radiatif dans le foyer la tempeacuterature de combustion deshyvient Infeacuterieure la tempeacuterature adlabatique correspondante il sonsuit une augmentation de la perte per Irreacuteversibiliteacute mais cette perte Inclut alors une certaine part de la perte dexergie due fi lirreacuteversibiliteacute de la transmission celle qui preacuteclaucircmont concerne leacutechange calorifique avec les eacutecrans vaporisateurs

Leacutetude qui preacutecegravede est baseacutee sur une conception du geacuteneacuterateur de vapeur simplifieacutee a lextrtoe Une tell ideacutealisation ds linsshytallation se justifie par le souci ~e clarteacute dune anolyoo qui do-io le cas reacuteel deviendrait singulis sresnt complexe Il ont copendont judicieux de compleacuteter cette preraugravera approche par locirctobllosomont du bilan exorgeacutetique deacutetailla ot complet dun gflneacuteratour do vapour industriel cest pourquoi nous avons preacutesenteacute in find (annexa 1)

57

un tel bilan exergeacutetique

Dans les chaudiegraveres de reacutecupeacuteration (fig 17) les gaz sont geacuteneacuteralement ameneacutes sous une tempeacuterature peu eacuteleveacutee ce qui conshyfegravere a ces gaz une exergie initiale relativement faible Par conshyseacutequent si lon veut eacuteviter de devoir accepter une reacuteduction de 1exergie de la vapeur il faut sefforcer de rendre leacutechange cashylorifique entre gaz et vapeur aussi proche que possible de la reacuteshyversibiliteacute En pareil cas il sera deacutes lors souhaitable de reshycourir 1 la circulation meacutethodique Dailleurs en raison de la tempeacuterature peu eacuteleveacutee sous laquelle les gaz sont disponibles 41 est eacutevident que leacutechange radiatlf est ici fortement reacuteduit cest pourquoi les chaudiegraveres de reacutecupeacuteration utilisent largement les tubes acirc ailettes qui permettent dexploiter au mieux leacutechange convectif avec les gaz (sect 233)

Dans le domaine de leacutenergeacutetique les chaudiegraveres de reacutecupeacuteshyration connaissent deux champs dapplication remarquables qui sont dune part lea centrales i cycle combineacute gaz-vapeur dautre part les centrales nucleacuteaires t fluide caloporteur gazeux Mous applishyquerons dailleurs dans des prochains chapitres notre analyse eacutenergeacutetique t de tels cycles thermodynamiques

58

CHAPITRE 4

UTILISATION RATIONNELLE DE L ENERGIE DES COMBUSTIBLES

41 GENERALITES

Lea combustibles aont utiliseacutes pour produire de la chaleur de leacutenergie meacutecanique (ou electrize) ou bien encore lea deux comshybinera Noua noua propoaona da comparer lea diffeacuterente proceaaua correspondants tant aoua laspect calorifique queacutenergeacutetique Cette comperalaon eat baaia principalement aux leacutetabliaaement dune part du rendement calorifique (rapport de la chaleur etou du travail utilea au pouvoir calorifique du coaibtiatible) dautre part du renshydement exergeacutetiqua (rapport de lexergle utile lexergle du com-buetlble)

Pour la clarteacute et la elmpllciteacute de lexposeacute noua suppoaerona I nouveau qua le combuatlble eat du carbon pur (graphita) et que lambiance a trouva t la tempeacuterature de 0C Noua admettrons encore que dans toua lea caa (chauffage etou production deacutenergie eacutelecshytromeacutecanique) lexcia dair aat de SO t et que la tempeacuterature dao gai A la chemineacutee est de 200C Nous supposerons ea outre que tant pour la chaudiegravere I eau chaude que pour le geacuteneacuterateur de vapour les pertes laquoutres que la perte a la chemineacutee peuvent ecirctre neacutegligeacutees-

42 CHAUFPaGE CLASSIQUE

Dana la chaudiegravere la chaleur deacutegageacutee par la combustion sat transmise a de leau qui seacutechauffa aoua la proealon do S bar dapuis la tempeacuterature ambiants de 0C (eacutetat 0) jusquagrave 100c (Ucirctat E) on a alors i h raquo 419 UJKg et e raquo 1307 kJKfcg

La combustion envisageacutee oeffectua selon la reacuteaction chiciiquo i

6 bull 19 0bdquo bull 564 Hg raquo C O ( laquo 05 Og laquobull 364 Pu raquo P

59

oucirc P repreacutesente le pouvoir calorifique du carbone auquel correspond la chaleur effectivement deacutegageacutee

Nous avons eacutetudieacute preacuteceacutedemment une telle combustion (sect 12 et sect 13) nous reprendrons donc dans cette eacutetude les donneacutees ainsi

- que les reacutesultats suivants

- pouvoir calorifique du carbone P - 395500 kJatkg

- exergle de ce combustible E - 411200 KJatkg

- tempeacuterature adiabatique de cqnbustlon 1S58degC

- exergie des gaz de combustion a 1558degC E 2 - 269282 kJ

- perte dexergle par irreacuteversibiliteacute de la combustion E - Ej - 141918 kj (345 de E)

Pour une tempeacuterature de 200degC a la chemineacutee les gaz sont re- jeteacutes 3 latmosphegravere avec lenthalpie H - 43972 kj et lentropie AS - 1205 kJK donc avec lexergie E - 11051 kj (27 de E) Dans ces conditions la chaleur utile donc effectivement transshymise a leau est eacutegale 1

0 - P - H - 351528 kJ

Lexergie de leai eacutechauffeacutee I 100C se calcule comma suit

Ee h V K ho To laquo o] 5 l 9 5 S W

a o 76 I de E t)

Dougrave la parte par irrt -slbiliteacute de leacutechange calorifique i

Si - E - E - 204276 kj (502 raquo de E)

On a dailleurs les rendements thermique et exergeacutetiquo

th I - bullraquo laquo Eacutef raquo 6

43 CENTRALE THERMIQUE

Le paragraphe 42a mis on eacutevidence lea partea dexergie ccedilui affectent le processus de chauffage de leau Analysons 1 preacutesent laa pertaa dexergle qui accompagnent la transformation an travail de leacutenergie du combustible

Dans les mecircmes conditions quau paragraphe 42 lirreacuteversibishyliteacute de la combustion engendre une perte d1exergle qui ast encore de 141918 kj (34S t) Hais la chaleur utile Q sert ici 0 produire de la vapeur t 140 bar surchauffeacutee a S40c (fitat A) la condensashytion de la vapeur deacutetendue eacutetant supposeacutee seffectuer 0 lo tcapucircra-ture t bullgt 0C Lexergie de 1s vapeur aen deacuteduit i

bull K - icirc kraquo UK h-gt Tlaquo ltraquobdquo bulllaquogt] raquolaquo8T71 ftj (410 0) v h^ bull n L a o o a copy a o

eft lon e s h o 3432 fcJicirciccedilj eut o =gt 6 SU kJttkq

60

Dougrave la perte par irreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique

Ei - E - B - 89460 KJ (218 H)

La turbine eacutetant supposeacutee parfaite et le travail de compression de leau neacutegligeable le travail utile est eacutegal a lexergie de la vapeur

Calculons finalement lea rendements thermique et exergeacutetique de linstallation

t E th -jT- laquo 1 raquo n - == - 410

ex Ei

44 PRODUCTION COMBINEE

441 Cas de leacutechange monoeacutetaqeacute

Lorsquon utilisa la chaleur deacutegageacutee par la combustion pour produira du travail on valorise 410 de lexergie du combustible lorsquil sagxt ltraquo produire de leau chaude on nen valorise que 126 Dans ca dernier cas la plus grande partie de la perte daxergle reacutesulte da la transmission gas-aau (502 de E) Hais lexergie ainsi pardua peut en principe ecirctre valoriseacutee en inseacuteshyrant un cycle a vapeur antre le foyer et leacutechangeur produisant laau chaude i on reacutealisa ainsi sous sa forme la plus classique la production combineacutee da chaleur et deacutelectriciteacute (sect 211)

Le bilan exergeacutetique du processus de production combineacutee so preacutesenta comme suit la parte daxorgie due S la combustion est comme preacuteceacutedemment da 141910 kJ (345 raquo) La perte dexargie par Irreacuteversibiliteacute da la transmission gar-vapeur est encore de 89460 U (216 raquo) La perte dexargie I la chemineacutee reste elle-mecircme eacutegale laquo 11051 kJ (27 raquo)

Pour une tempeacuterature de condensation t - 100C (h =419 kjkg et o bull 1307 kjXkg) lexergie correspondante da la c vapeur

V ho [ltV hV - Tc

(raquo 108921 kJ

(265 laquo)

tguiumls 19

on observant quo lo condonaat est refroidi juoquQ 0degC (dougrave -h - h au deacutenomlnatour) au o O

cours de lochauffomont do laau do 0 100c La cholour fournie 0 loou oon-

ptrica cceso ouit i Qgt o (p-B)-G o 242607 tu

61

Lexergie de la vapeur deacutetendue vaut E - pound = 1S8771 - 108921 = 59850 kj

v v Lexergie de leau vaut

0 E - h mdash [lt= h J T bdquo lts= s j = 35857 kj (87 ts _ e o o e o J

Dougrave la perte dexergie dfocirc la transmission vapeur-eau

E - E ) - E = 23993 kj (58 S)

v v e

On a dailleurs les rendements thermique et exergeacutetique

E + Q E + E ngt deg ^-5 ~ deg 8 8 9 bdquo = ^S ~ 3 S 2 amp

442 Cas de 1eacutechange blutage

Le bilan exergStiquo du processus de production combineacutee fait apparaicirctre une irraversibllitacirc nouvelle laquelle reacutesulte de leacuteshychange calorifique entra la vapeur dfitondue qui sa condense et IOQU qui oSchauffe La perte deaergie correspondante est relashytivement grande en raison de lexistence dun important palier de vaporisation raaio elle peut Qtre rucircduito on ayant recours ucirc un eacutechange calorifique bletagocirc

Dans co cas biucirctogucirc loau oot dabord SchouffSo do 0 ucirc S0degC par condonootion dune fraction (1-y) ltSu debit do vapour dont lu deacutetente oot prolongeacutee jusquagrave 50degC Puio loau oot ocircchauicircfGe de 50 a 100degC par condensation do la fraction coaiplucirctoontaire y du debit do vapour dont lo ducirctonto aot linitucirco 0 100degC La chaleur aaooiquo do lpau Stanfc protiquoEont constante il sensuit que cas deus ecircchauffomonto ouccoaoifo nOcoositont chacun una œSino quantiteacute do chaleur dailleurs Ogala 0 la Eoitiucirc da la quantiteacute do chaleur fournio ucirc loau

Leo donnucircoo gucircnucircraloo du problaco Stant inchaagacircaucirc on calcule foclloraont (fig 18) laquo

- lonthalpto do la vapour on fin do la ducirctonto ioontropiquo AB JuoquUcirc 100degC 1 h bull=gt 2350 tsJicirctf

- ioatholpio do la vapour on fin do la ducirctonto isontropique ftB jusquagrave 50degC s deg 20reg2 kJAg

BapriEono la chalour cucircducirco par lo condonoatioraquo DC ofc lo ro2rot-disoonont conseacutecutif C C do 200degC (h = 418 kJAf) a Sucirc^C (h = 209 hJfttj) do la fraction y d6 ducircbit do vapour i

5 -h lhb V deg degS2S V bull S U) a o

ougrave Q roprucircoonto oncoro lo chalour u t i l e doo gaa Onpricono ensu i te lo e ta lour cOdQo par l a comdonoafciQjj DC o t

par lo roZroiucircacircaoc^oirit CCdeg JHMMJUD 0degC acirco l a fcotnlitucirc au cottdonoat

62

a o a o

- 0610 (1 - y) Q + 00609 yQ (2)

Les deux quantiteacutes de chaleur (1) et (2) sont chacune eacutegales a la moitieacute de la quantiteacute de chaleur fournie a leau elles sont donc eacutegales entre elles co qui permet deacutegaler leurs expressions

0629 y 0 raquo 0610 (1 - y) Q + 00609 y Q

Apregraves division par Q des deux membres nous obtenons la valeur de y en reacutesolvant soit

y laquo 0518 et (1-y) - 0482

La chaleur fournie raquo la vapeur vaut s

Q - p - H bull 351528 kJ

Calculons ensuite les exergies de la vapeur rapporteacutees aux tempeacuteratures de condensation respectives

- pour la deacutetente AB avec t - 100degc

Evt h-plusmnV [ ( h hcgt Tc - raquoV1 raquo S 6 4 2 1 k J

- pour 1laquo deacutetlaquontlaquo AB vlaquoc t - 5Q C(h c lt-209kJkg laquot

laquo - 0704 kJKkg) c

Ev2 t T ^ l lt h hcltgt V (a c ) J - 6 6 1 lt l M

M O Au total on a ainsi lexergie de la vapeur

Evl Ev2 I 2 2 5 6 2 w lt 2 8 raquo

La chaleur fournie t leau vaut

0 lt= Hgt - HJ - (E v l + B v 2 ) - 226966 hJ

Lexergie de leau t S bar et 100C (eacutetat E) vaut i

deg E - h nV H - h 0) - T 0 (laquo - raquo0)J - 33841 kJ 182 8)

e o

La perte daxergle de 1laquochange vopaur-eau laquoet eacutegala a leacutenershygie de la vapeur du cycle 1 condensation classique diminuucirco do lexergie de la vapeur ltgt + E ) et de lexergie de loou E t

8 W - ltB v l bull B y 2 ) - E a - 12368 M (30 laquo)

On a flnaleeont le irondeaonts thoraique ot ejterccedilucirctiquo i

xjy JMIUJJK icirciW^Wiv^i^^^^^^^

63

th S 889 raquo

(E Ev2gt + E

380 Iuml

Le tableau 6 preacutesente pour les deux cas aonoeacutetageacute et bieacutetageacute le bilan eacutenergeacutetique de la production combineacutee

Quand or compare les bilans exergecirctiques de ces deux cas on constate ce i suit

f TABLEAU 6

BILANS iXZRGETIQUES DE LA PRODUCTION COMBINEE cas cas cas

monoeacutetageacute bieacutetageacute

irreacuteversibiliteacute de la coabustion 345 a 345 B

irreacuteversibiliteacute transiraquogaz-vapeur 218 raquo 218 8

exergle de la vapeur 26S 298 laquo

irreacuteversibiliteacute transraquovapeur-eau 58 laquo 30 tt

exergle de leu 87 laquo 82 (S

perte dexergie la chemineacutee 27 raquo 27 0

rendement thermique 889 889 Ucirc

rendement eacutenergeacutetique 352 raquo 380 u |

- Dana le caa bieacutetageacute la parte dexergie par lrreacuteveraibilitacirc de leacutechange calorifique vapeur-oau aat aenalbleaent dlralnueumle au benefice de leacutenergie de la vapeur dougrave lameacutelioration apprS-clablo du rendement exargeacutetiqua

- Dans la cas bieacutetageacute 1augmentation du travail produit entraicircna un leacutegegravere diminution de la chaleur fournie S IQUcircUJ ceci explique une leacuteger diminution de laxargle d leau

- La reacuteduction de moitieacute de leacutecart de tempeacuterature conduit Q reacuteshyduire approximativement de moitieacute la part par irreacuteversibiliteacute do leacutechange calorifique vapeur-eaur cette observation oot bloa conshyforma aux conclusions du paragraphe 221

- Le rondement thermleju laquoat eacutevidemment 1 mfcim dono lois doua cao sala la rendement laquoxorgeacutetiquo eat meilleur dono la second par ouiumlt d la diminution da bullirreacuteversibiliteacute do lochongo colorishyfic vapur-au Le ^afisego fi on eacutecbaago œaltiUcirctagO acOiiororoit encore ctt conclusion coot ainsi quo pour un no^bro acircOtagoo infini on retrouverait 0 la lialto lo rondc=ont aoorgOtiquo do la contrais amp vaseux- coiumlt il = 010 0 ca aurait on offot clora affaire Q un flehango calorlflqtio rucircvaroiblo

DQna lacirctudo acircoo ucircchuntgouro noua avomo vu corr=ont lirrOvor-olbllito do locircchanga calorifique ontro un gas chaud at do leau ccedilpgi oot tranoforcSo on vapour pout Otra rOdulto on rocourant 0 la vogortoasaon oouo proooteao cultiploo (g 312) LOtcacirca do la garo-Asetisraquo ecEampinucirco avec Oehucircngo eolosiSi^va caitiucirctagO eonotitoo mt ooiost cac^lfcantucirciro agt cC^o procOdO

r~mdash

64

Une remarquable illustration de lavantage offert par leacuteshychange multistage est donneacutee par la centrale nucleacuteaire de Gundrem-mingen en Baviegravere (16) Lors de 1A reacutealisation dune uniteacute nouvelle de cette centrale il a-eacuteteacute envisageacute de faire de la production comshybineacutee afin dalimenter en chaleur des restaux de chauffage urbain a eacutetablir dans plusieurs localiteacutes voisines Leacutetude de ce projet a conduit a la conclusion suivante la rentabiliteacute du projet eacutetait assureacutee si lon avait recours a un eacutechange calorifique tneacutetageacute pour reacutechauffer leau de chauffage en rtvanche ce projet neacutetait plus rentable si lon devait se limiter acirc un eacutechange calorifique utonoeacutetageacute Malheureusement leacutetat davancement des travaux eacutetait tel que la seule possibiliteacute restante eacutetait de preacutelever la totashyliteacute de la vapeur destineacutee au chauffage entre les corps HP et BP de la turbine ce qui excluait par conseacutequent le recours S un eacute-

- change calorifique multistage

45 CHAUFFAGE ELECTRIQUE

Le chauffage par reacutesistance convertit leacutelectriciteacute en chashyleur En se placcedilant dans les conditions ideacuteales leacutenergie eacutelecshytrique produite par le cycle thermodynamique de la centrale (sect 43) est H laquo 168771 kJ Cette eacutenergie eacutelectrique est de lexergle purs elle sera transformeacutee inteacutegralement an chaleur qui sera utilioSo pour chauffer de leau de 0 a IcircOOC Leau chaude possegravede aloro lexergle t

[(h - h ) - T (bull_ - bullbull 11 raquo 24944 kJ (61 8) e hbdquo - h e o o bull copy

e o

Par suite on obtient lea rendements thermique et exergeacutetlqus c

th 41deg ex-l- 6 1

ces rendements eacutetant rapporteacutes au combustible bru10 on contralo

Les rendements tant thermique quexergeacutetique sont trecirco infeacute shyrieurs a ceux du chauffage classique Le chauffage ocirclactriqua consshyt i t u e donc un proceacuteda peu e f f i cace du mois en ce qui concorno lo chauffage a basse tempeacuterature qui e s t l e seul a Stro conoidOrSo i c i

4 6 CBADTPACE fflgBMODVHAMOPB

0 6 1 Posa)raquo a chaleur EonoeacutetoctOa

Consideacuterons l e cycle as Canot A3OT ( f i ccedil 19) qui reccediloit ao la sourco chaude la cbslour 0 Cotfto chalour oot tjranopoundoirc3o par c o l u i - c i on un travai l t ofc on una disions Q0 rojotOo ugrave l oebianco

Lo ronampsxmt 6 eyelo o acirccrl t i n deg a s 0i

ILo pulmcipa d ltjuivoloneo tfonao a CJ deg 0i - Oo

to jpjrinclrao do Contot fiœamo s gamp = =ucirc S i I I

65

DOUgrave (1)

Consideacuterons ensuite le cycle de Carnot inverseacute KU4M Supposons que ce cycle preacutelegraveve S lambiance la chaleur 0raquo et quil reccediloive le travail w il fournira alors la chaleur utile Q oous la tempeacuterature imposeacutee T

Le coefficient de performance seacutecrit

e raquo o bullbull w

Le principe deacutequivalence donne

W - Q - Qi

Le principe de Carnot donne

Q T_

rigor 19 bullt par suite (2

On realise ainsi la pompe a chaleur qui produit la chaleur Q a la tempeacuteshy

rature absolue T en associant H et Qs cest le principe du chaufshyfage thermodynamique

La chaleur Oi fournie par la source chaude est utiliseacutee pour effectuer un cycle de Carnot Le travail produit vaut

f raquo - raquo O) W - Qi

ot la chaleur rejeteacutee a 1ambianceQlaquo - 0gt bull ccedildeg (laquogt Lo travail H est utiliseacute a son tour pour actionner un cycle de Cor-sot loverJe qui fournira a la tempeacuterature T la chaleur

raquo 0 Qi ou encore par (3) i raquo - m bull T bull ccedil ~^~f

Si lon a par hypothegravese t iuml| gt T gt T 8

T Iumli-

(S)

os deacutemontre que i s

6gt -s 0

m o giaalement par

Ccsœs on pratique on sat iDfoi t gucircnucircroloranfc a lo doublo inO-ga l i tocirc l iuml gt S gt icirc raquo J la chaleur u t l l o oot donc olora oupOriouro Ucirc la chaleur reccedilus de lo source chucircuacirco par lo cyclo cotour Lo ouimdash croicirct do chalsuir ainoi obtenu aoot 0widcr=omt poo crOO oraquo-nlhi lo nsio i l rOoulto do lo caucirclouir onlovOo 0 lenbionco par la paqpo 0 cbalous-

8OeolitO 6m t sava i l ggtirlaquoacircuacircfc pas l o cyclo ACCB ou esaco=0 pas 80 eycicirco CBpound3 oafeffoSao iOpaicircfitO acircoo oirca fiOlinieucircoo pas coo cycloo

ji-Ji-i^St--raquoraquobullbull --- -I laquo -r _

iiumlltJU ^LmdashJ^^

66

reacuteversibles (fig 19) On en deacuteduit

laquo i - T e t par la relation (6) Q _ T T - T _ T Ol T i T - To Ti

Q o T - T e t par la relation (6)

Q _ T T - T _ T Ol T i T - To Ti (8)

Le cycle de RanJtlna-Hirn OAfi ( f ig 20) reccediloit de la chaudiegravere la chaleur qi bull h - ht

et il cegravede au condenseur

r

q 8 = T (efl - sa)

Le principe deacutequivalence donne

W - qi - q

dougrave il vient _ lagrave n raquo S o bdquo H _ - abdquo i _ -bdquo mdash _ (9) 3| laquo3l n raquo n o

rigmm 20

En appliquant le principe de Carnot a leacutechange reacuteversible OA on obtient 1expression de la temoeacutera-tura covanne inteacutegreacutee (sect 112)

h - h laquo-J^-p- UO

Dougrave on substituant dana (9) bull

n - 1 - s (n)

La cycle de Bankine-Hirn est donc eacutequivalant I un cyclo do Carnot effectueacute entre deux sources respectivement aux teapeacuteroturoo 7 et T (une exploitation systeacutematique de la notion do tci ooro duveloppeacutee au chapitre 7)

Cumdasha par ailleurs le cycle theacuteorique de la pompe 8 cbolour eot un cycle de Carnot invarraquo 11 aensult qua la preacutesente smalyno du chauffage thermodynamique est geacuteneacuterale et notassent applicable lorsque la machine motrice utilles un cycle i vapeur

Pour le cycle de Rankina-Hirn ( 43) on a per (10) i h - h

slaquo T = 525 K

dod par (il) bull raquo o i = iumlucirc a laquo8reg 8 (avec y bull=gt 273 s) ot laquoopta S)

eonu do la porto 8 l e chacirctaines ou ccedilucircnOratcur do vapour

n o P - B n deg laquo27 o

c Cosmo noua avons pour campJoctlS do chouffor do loou do 0 c c 0

HOITC la ctolouiuml u t i l o Ecircoitt Ottro pitcduifco par la pc^po Q chaloutr 0 iumlo eocjQjrQtuiro esampseanto acirco 10SdegC on a aloeo t

37S a a 375

1 J= sWlaquovaSwibps4 Ji^ i^sraquo

67

Dougrave la chaleur utile 0 raquo ew = EnQi raquo 159 Q

Lexergie de leau a 100degC est

f - r mdash ^ T - T [h - h) - T (s - s) ] = 92942 kj n bull n g e e

Dougrave les rendements thermique et exergecirctique

l k l bull C 0 bull 15 9 I n bull E s E = 226 4 tn ex

On notera que le Vocabulaire de Thermodynamique publie par la SFT admet quon puisse encore parler de rendement quand la valeur de celui-ci est supeacuterieure a luniteacute

462 Pompe a chaleur bleacutetageacutee

Consideacuterons a present le cas dune pompe i chaleur bieacutetagecirce Leau devant ecirctre chauffeacutee de 0degc i 100C une premiere PAC fourshynira sa chaleur utile 1 50C tandis quune seconde PAC fournira la sienne a 100C

Pour les meneacutes raisons que pour la production combineacutee avec laquochangeur bieacutetageacute leau reccediloit la chaleur utile Q par moitieacute de la PAC fonctionnant a basse temperature (50C) et par moitiS de lagrave PAC fonctionnant 1 haute temperature (100C)

Exprimons les quantiteacutes de chalour produites

- par la PAC a haute temperature (100C) i J73

0j - e H - 3 7 icirc - 2 7 3 M - 373 M (12)

- par la PAC a basas temperature (S0degC) gt

323 01 - laquo bull laquobullraquo - 323 bull 273 S 4 S raquo U 3 )

Loo quantiteacutes de chaleur fournies par les deux PAC Stant COEIcircCO noua lavons vu (S 442) eacutegales 1 la moitieacute de la chaleur fournie Ucirc loau nous pouvons eacutegaler leurs expressions (12) et (13) es gui donne t 373 H - 646 raquo dougrave raquo - 1732 M

Doutre part le travail consoame par lensemble des doux PAC oot suppose eacutegal au travail produit par le cycle moteur 11 viont oinol

Pn raquo laquoi W - raquo bull 1732 W t raquo 2733 tj

Deu les travaux consoisœis par les deux PAC lt

2 732 1 8 1 5 Q t wraquo deg laquo 7 Icirc 2 wlaquo deg 107084 hJ

La chalour fournlo ucirc loau ocbelont on ajoutons loo doua OK-proosiono (12) at (13) i osraquo tenant cœnjpto doc va lour o do w ( ot Wraquo obtonuoa cl-daosus 11 viont t

Q deg Oi bull Oj deg 646 Mi 273 Mj a 7S0670 tU

LoKOigio So loou cteauffUOo 0 S00degC vaut g

o

68

On calcule finalement les rendements thermique et eacutenergeacutetique rapporteacutes au combustible brQle en centrale

degth deg Q l Q P 2 0 2 n = E E| raquo 287 Si

La comparaison des rendements thermique et exergecirctique des PAC mono- ou bieacutetageacutee montre que la seconde est plus avantageuse que la premiegravere cette conclusion reacutesulte dune reacuteduction de la perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique avec leau conseacutecutive amp une diminution de leacutecart de tempeacuterature corshyrespondant Lutilisation dOtages de plus en plus nombreux conshyduirait a une diminution progressive de cette irreacuteversibiliteacute en sorte quagrave la limite pour un nombre deacutetages Infini on atteindrait la reacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique consideacutereacute Le rendement exergeacutetlque deviendrait alors eacutegal 8 celui de la centrale ltn = 410 t) Cependant lameacutelioration la plus directement pershyceptible reacutesulte de laugmentation du rendement theraique qui acshycompagne laugmentation du nombre des eacutetages

Il convient encore de remarquer que dans le cas ideacuteal ou 1S-change calorifique avec leau eat reacuteversible le rendement oxergocirc-tlque eat Invariable quelle que soit la tempeacuterature I laquelle ce fluide est eacutechauffeacute an revanche le rendement thermique ou pluo usuellement le coefficient de performance diminue lorsque cetto tempeacuterature augmenta

Un exemple remarquable dutilisation dune PAC trleacutetageacutee sot donneacute par linstallation de chauffage geacuteothermique reacutealiseacute a Crell dans le bassin parlaian [19] Dana catte installation trois PAC associeacutees an seacuterie assurent le reacutechauffage progressif de leau dun premier circuit de chauffage urbain S haute tempeacuterature (rashydiateurs classiques) de 40C 1 60C an refroidissant de 30degC ucirc SdegC leau de retour dun second circuit de chauffage urbain 0 bosoo tompeacuterature (planchers chauffants) On notera que dans cette appli--cation la source froide qui eat distincte de lambianceest olls-cOme 1 tempeacuterature variable ce qui permet grlce au systegraveme multishystage de reacuteduire lirreacuteversibiliteacute thermique non seulement do leacutechange avec la source chaude mais eacutegalement de lSchange avoc la source froide

laquo7 PRODUCTION COHBIHEE ET CHAUrTAGE THERMODYNAMIQUE

Soient i T Tlaquo lea tempeacuteratures de la source choudo do chauffage de lambiance respectivement Four couvrir rationnelshylement les besoins en chauffage on a le choix ontro lao doua oo-lutions suivantes i

1) On utilise la chalour Oi dioponiblo amp Tidona un cyclo puroBont cotourpour produira lo travail t

w deg T bull egt Co travail ooe utilioacirc pair uno pospo Ucirc chalour pour produira la cbalouff utile ealeuloo pas (6) (0401) i

69

2) On utilise la chaleur Qi dans un processus de production comshybineacutee pour produire

- le travail W = T raquo T Qi Ti

- la chaleur utile gt OI bull = bull Qi (15) Ti

Le travail w est ensuite utiliseacute dans une w s p e a chaleur qui produira la chaleur utile

o - w bull icirc-5-icirc- lt ^ bull ogt bull F-- - | 4 = T 7 bull^(16) T Ti - T Ti T - To

T t - T On obtiendra globalement la chaleur utile

W raquo laquo 1 Ti v Ti T - T u T T - T 0

W l

La comparaison des expressions (14) et (17) montre que la proshyduction combineacutee et la chauffage thermodynamique sont dun point de vue theacuteoriqueraquo strictement eacutequivalents Toutefois alozs que la production combineacutee neacutecessita une distribution de la chaleur lo chauffage thermodynamique ne requiert quune distribution deacutelecshytriciteacute La premiegravere solution sera donc applicable lorsque los utishylisateurs da la chaleur sont geacuteographlquement concentreacutes en reshyvanche la seconde simposera lorsquils sont disperseacutes

bull -

TABLEAU 7 -C0HPARAcircISOH DBS DIFFERENTS PROCESSUS

th ( icirc laquo ( )

chauffage 889 12S

centrale 427 420

production coublneacutea 889 352380(0^=410)

chauffage eacutelectrique 410 laquo1 chauffage thermodynamique 159203 236287(^^410)

laquo8 CONCLUSIONS GBHERALES

On tira du tableau icircaa conclurions suivoatoo i

1) La chauffage eacutelectrique ont lo noino afgtcoco ftoras thorraiquouiont _ queacutenergtlqucmant

2) Le chauffage classique oat thoroiqticsont opoundpoundlcoco beaucoup noino Cnorgetlquajaant

3) La cyclo do controlo donna lo Ducirculrain do trovoii cala 11 ongondro une gronda porto ealosiSiqao

0) Lo pseacircuctloa eocacirciaucirco oamp lo etoucircuficircgago etoool^joo coat feborniquo-GOSHEcirc Cqutvaionfcoj lo rareeacutetaetacirceiis eacamptnucirco 00laquo laquoopcateifc OnorgOiumlacirc-

70

quement plus favorable puisquune fraction de leacutenergie a eacuteteacute convertie en travail

5) Si leacutechauffement de leau seffectue reacuteversiblement la producshytion combineacutee et le chauffage thermodynamique ont des rendements exergeacutetiques (n _ ) eacutegaux a celui du cycle purement moteur Le chauffage thennoaynamique ne produit aucun travail en compenshysacirct on il preacutesente un rendement thermique tregraves eacuteleveacute et en tout cas supeacuteriaur acirc limiteacute

6) La production combineacutee et le chauffage thermodynamique constishytuent dapregraves ce qui preacutecegravede des proceacutedeacutes de chauffage rationshynels

Lexergie ceacutedeacutee par les gaz dans la chaudiegravere ou dans le geacuteneacuteshyrateur de vapeur (exergie disponible) est eacutegale a lexergie du comshybustible diminueacutee de la perte par Irreacuteversibiliteacute de la combustion et de la perte dexergie a la chemineacutee elle repreacutesente donc dans tous les cas 628 raquo de Ei Propoeons-ro-lts danalyser en nous reacutefeacuteshyrant au tableau 8 comment se reacutepartit cette exergle disponible ceci pour chacun des trois cas dutilisation directe de lexergie du combustible

TABLEAU 8

REPARTITION DE LEXERGIE DISPONIBLE DANS LES GAZ

chauffage centrale prodcombineacutee

irreacuteversibiliteacute transmprimaire 502 laquo 218 218

axergia de la vapeur - 4 1 0 265

irreacuteversibiliteacute transmsecondaire - - 58 raquo

exergla de leau 126 raquo - 87 laquo

1) Dans la cas du chauffage lexergie disponible se retrouve pour une faible part dans lexergie utile conminiqueacutee I leau (1261) En revanche la part de loin la plus importante de lexergie disshyponible eat perdue par irreacuteversibiliteacute de la transmission caloshyrifique gaz-eau (SO2 I ) ceci en raison de la tregraves grande chute de tempeacuterature qui existe entre la gai et leau

2) Dana le cas da la centrale lexergie utile (410 raquo) est beaushycoup plua grande que preacuteceacutedemment car la vapeur est produite sous une pression et una temperature tregraves laquoleveacutees to perte par irreacuteversibiliteacute de la transmission gas-vapeur est des lors consideacuterablement reacuteduite (218 au lieu de 502 )

1) Dans le cas de la production combineacutee on retrouve le meacutemo porto par Irreacuteversibiliteacute de la transmission primolrc (gss-vapsur) de 216 que dans le cas da la centrale mais lexergie de la vashypeur est reacuteduite par aulte du roleacuteveaent de la teopOrotura do condensation Toutefois lexergie alnal couctraits Q la vapour aa retrouve dune part sous la foraraquo da laxerglo do loou ehnudo (8 6 ) de lautre sous la foras dune perte acircoHairgampo pou is-

71

reacuteversibiliteacute de la transmission secondaire (vapeur-eau) 3) ceci pour le cas monoeacutetageacute

Leacutetude qui preacutecegravede preacutesente un caractegravere essentiellement theacuteorique et elle repose sur de multiples hypotheses simplificashytrices Ses conclusions ne peuvent par conseacutequent ecirctre eacutetendues aux cas reacuteels quavec prudence Neacuteanmoins elle nous parait constituer un cadre de reacuteflexion utile qui doit notajrnent permettre dappreacutecier la qualiteacute du point de vue eacutenergeacutetique de chacun des processus qui ont eacuteteacute consideacutereacutes

Dun point de vue plus geacuteneacuteral le problegraveme de lutilisation rationnelle des combustibles se preacutesente sous les trois aspects eulvants

1) Si lon cherche a tirer le meilleur parti des reacuteserves de comshybustibles que la nature a mis a la disposition de lhumaniteacute il faut tout dabord sefforcer de reacuteduire les pertes de chaleur dans les divers processus dutilisation (aspect calorifique) cest la deacutemarche qui est geacuteneacuteralement a la base des efforts deacuteshyployeacutes actuellement an vue de promouvoir les eacuteconomies deacutenergie Mais il faut en outre utiliser les chaleurs disponibles en valorisant au maximum leur capaciteacute de produire de leacutenergie noble notamment de leacutenergie eacutelectromeacutecanique etou de partishyciper 1 une cascade deacutechanges calorifique aussi complegravete que possible dont 1 eacutevaporateur a multiples effets donne un excellent exemple (aspect eacutenergeacutetique) Ce second aspect qui est moins bullvident que le premie correspond preacuteciseacutement 1 lobjectif que nous poursuivons dans notre analyse

2) Si lon se place au point de vue de lutilisateur limportant est que celui-ci obtienne eu meilleur prix la chaleur ainsi que leacutenergie eacutelectrique ou meacutecanique (transports) quil consomme Coano nous lavons vu preacuteceacutedemment (sect 24) plus la processus thermique ou thermodynamique est proche de la reacuteversibiliteacute plus 11 est difficile I reacutealiser et donc coucircteux 1 installer Cest pourquoi le coucirct minimal de la chaleur ou de leacutenergie ne concorde geacuteneacuteralement pas avec la solution technique qui tire le meilleur parti de leacutenergie disponible dans la combustible utishylise La solution optimale resuit alors de la prise en consideshyration dun ensemble de facteurs eacuteconomiques lies I la consomshymation du combustible au coOt de linstallation enfin aux frais de fonctionnement at dentretien de celle-ci Cet optimum est dailleurs susceptible de varier selon les fluctuations locales bullt temporelles des fseteurs eacuteconomiques notamment le prix du combustible celui de la main doeuvre ou bien encore le loyer de largent neacutecessaire aux investissements

3) Au plan national la problegraveme de 1utilisation optiaalo de l8= nergle se pose dune maniegravere encore diffeacuterent car 11 sagit ici deacutequilibrer au mieux la balance du commerce exteacuterieur on rOdui-sent su minimum le montant des achate de combustible ucirc lucirctran-gor Cesraquo ainsi quon en arrive porfoio i promouvoir lutilisashytion acircune eacutenergie plus conteuse sais donnant lieu acirc une raolndro eortio de devises Lexemple dune telle politique mot donna pas certains pays qui favorisant le dacircveloppenent au chauffogo lt31cdeg

72

trique des habitations Cette solution qui est theraiodynamique-ment heacuteteacuterodoxe at lourde en frais de production dexploitation et de distribution a dans certains cts le meacuterite de reacuteduire la deacutepense affeacuterente aux importations de combustible (eacutenergie nucshyleacuteaire) voire de lannuler (eacutenergie hydraulique)

73

CHAPITRE 5

CENTRALES DE PRODUCTION D ELECTRICITE A VAPEUR

- 51 CYCLES THEORIQUES A VAPEUR

511 Cycle da Hlrn

Reacuteduite ft aea Gleacutenwrta eaaentlela la centrals t vapeur comshyprend lea quatre coeccediloante aulvanta la geacuteneacuterateur de vapeur la-turbine le condenseur la pompe alimentaire

Son cycle in reacutefeacuterence eat le cycle de Hlrn qui ce compose dea quatre transformations reacuteversibles correspondantes I laquoavoir (fia 21) laquo

- la tranraquoformation isobare de lsau en vapeur surchauffeacutee (OA)i - la deacutetante adlabatlque da la vapaur (AB)i

- la condensation isobars do la vapaur deacutetendue (BO)i

- la compression adlabatlque du condensacirct (OO)

Le travail de compression du liquida eacutetant relativement tregraves faible on conviendra ds le neacutegliger vla-ft-vis du travail da deacute-tent7 ceci revient ugraveailleurs I confondre les points 0 et 0

Biumliuml2SfeiSi_Si5EiipoundipoundpoundpoundEipoundIcircS Afin dassurer la rigueur du calcul la commoditeacute do leitpooocirc

et la clarteacute des conclusions noua adopterons les hypothOooo simshyplificatrices suivantes i

l) laquoJ combustible brQleacute dans is foyer ast du carbone pur

S) Le gtnecircsatauff ds vapeutr ne donna llou 6 aucune pstfeQ do ohalour

S) bulleacutecart do tescfeffatuso srQl8t4pound S la eondeneaeioa eolt6 nOfllicoablo

74

4) Lambiance se trouve a la tempeacuterature de 0degC

Comme preacuteceacutedemment (sect 42) la combustion seffectue selon la reacuteaction chimique

C + 15 Oj + 564 Nj - COi + 05 Oj bull 564 Nj + P

ou P repreacutesente le pouvoir calorifique du carbone auquel correspond la chaleur effectivement deacutegageacutee

Comme preacuteceacutedemment nous avons encore

- pouvoir calorifique du carbone P - 395500 Watkg

- exorgie du combustible E - 411200 kJatkg

- tempeacuterature adiabatlque de comshybustion 1S58C

- exergie des gaz da combustion laquo 1558C Egt - 269282 kJ

On obtient finalement la parte dexerla par irreacuteversibishyliteacute da la combustion gt

Ei - E s - 141918 kJ

iumlEEiiuml8poundiumli6iiipoundS_acircS_ii_IcircS80 micircocircsicircocircn^ccedilacirciumlocircrifiumlgucircecirc

Lan caracteacuteristiques du cycle da Him sont i

p - 140 bar j t - S40C t condensation a 0C

En labsence da parte au geacuteneacuterateur da vapeur las gaz sont supposeacutee refroidis jusquagrave OC la chaleur util vaut donc Q bull Pgt

Choqua kilogramme deau reccediloit dans le geacuteneacuterateur de vapeur

q bull h - h bull 3432 - 0 - 3432 RJkg ^ a o

OoO la production speacutecifique ltc-t-d par atkg da carbone conoomraO) da vapeur i

n - 0 laquo q - 395500 i 3432 raquo 1152 kgatkg da C La turbina eacutetant supposeacutee parfaite et la deacutetante Otant pourshy

suivie jusqut la tempeacuterature ambiantraquo la travail oiumlfoctuucirc M ooru

rtiurraquo 21

eacutegal i 1exergie de la vapeur viva E

N bull n t ( h a - h o ) - ta raquo) a o bull IIS2 ((3432 - 0) - 2732 (6531 - 0)) = 189819 Matkg de C

La parte par i r r eacute v e r s i b i l i t eacute do la trontsalooioB cucirclorlritjuo oot Ogsie fi la dlSiumleacuteroaeo antre i oxergio acircao qaa o l oaarglo do la vapeur gt

7S

E 269282 - 189819 = 79463 kjatkg de C

sectiiecirc2_S5E9SiumliSiumliumlecirc Actif - oxorgie du combustible 411200 kJ 100 tt Paosif - irrecircversibilitS do la combustion 141918 kJ 345 laquo

- irreacuteversibiliteacute de lagrave transmission 7 94 63 kJ 193 tt - travail produit i 189819 kJ 462 laquo

Rendement exergocirctlquo = Rendement thermique =

W 462 ft 480 Q

S12 Cycle S roaurchauffe

Lo proccaouo de combuotion eot resta le mucircma que preacuteceacutedemment on a donc oncoro

- exergio du combuctlblo - OKOrglo doo qaa ucirc 1SSSdegC - irrUcircvorolbilitO do la combuotion

Ei = 411200 kJ E deg 269282 IcJ

l E - E 2 = 101918 kJ

Lo cyclo do baoo eot idantiqua au pracirccQdont Il y a cependant on pluo ano roaurchouffo ucirc 30 bar juoquUcirc 540degC lt2ig 2 2 )

On ducirctaraino Q laido acircoo tabloo ou du diograjuso do Kol-lior los Otato do vopour rolo-tifo ouraquo pointa coractOrlotiquao du cyclo On an ducircduit loo on-tholpioo ot ontropleo puis Sinaloant loo oaorgioo corroo-pondantoo cachant quo lo proshyduction opQcifiquo do vapour oot t

deg Q [ ( h Q - h o ) ( h x - h t ) ]

PiGiuro 22

= 39S300 t [ ( 3 0 3 2 - 0) bull

(33413 - 2 9 8 9 ) ]

Q 9 9 1 S tsgot l tg acirc o C

Otafc A i hbdquo 3432 k J k O 0 Q deg 0 3 3 1 fcJRhg

B o = bdquo o o 163373 t U o t icirc t g do C

- 0 4 o t I

- ucirctucircfc i

- oea t Q

39S9j o lt= GS31i B = n - deg i

h = 35lt18j o deg 3ltl7j Gj

Sraquo a 2087 i o^ o 73lt37j G^

raquoo

= U 9 4 4 9

bull= 152573

a Q

76

Les deacutetentes eacutetant reacuteversibles le travail produit H est eacutegal 1 la somme des chutes dexergie relatives aux deacutetentes isentro-plques AI et LB

Eigt W - (E -

- (163373 - 119449)

( E i V 1152572 0) 196496 kj

La perte par irreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique est eacutegale 3 la difference entre lexergie des gaz et le travail produit

E a - W = 269282 - 196496 - 72786 JcJatkg de C

SiiicircC_SIumlSpoundSEacutepoundi3BS Actif - exergie du combustible 411200 kj 100 t Passif - irreacuteversibiliteacute de la combustion 141918 kj 345

- irreacuteversibiliteacute de la transmission 72786 kj 177 raquo - travail produit 196496 kj 478

Rendement exergeacutetique raquo W t E bullgt 478 Rendement thermique raquo W 0 laquo 497 raquo

513 Cycle 1 soutirage continu

Mccedilh2Bff5ge_de_l^eau_d^allmentation

Fljurraquo 21

Le cycle comporte une pre- mleacutere deacutetente AJ puis une seshyconde deacutetente JS a laquelle est associeacute un soutirage de vapeur utiliseacute pour le reacutechauffage de leau dalimentation (fit 23)

Pour pouvoir poursuivre le refroidissement des gas en deccedilagrave de la tempeacuterature dentreacutee de leau dans la chaudiegravere 11 est neacutecessaire dutiliser un reacutechaufshyfeur dair

La pression de soutirage eacutetant de 11 bar leau dalimenshytation entre 1 la tempeacuterature de saturation correspondante soit 184C Il laquoensuit que dans le csa dun reacutechauffeur dair preacuteshysentant une efficaciteacute da 100 t lea gas se refroidissent do 181degC laquo 0C

Pour les gas t la tempeacuterature de 100C on a gt

- lenthslpie i H bullraquo 1 laquo 3811 bull 05 laquo 2954 bull i60 laquo 2919 deg 21720 M

- lentropie i S raquo 1 laquo 1183 0S raquo 9046 bull S64 bull 9090 deg laquo764kJK

- lexergie t B (21720 - 0) - 2732 (0764 - 0) = 3240 ttf

Par un calcul analogue on obtient les enthalpies entropies et exergies des gaz pour des tempeacuteratures espaceacutees de 100degC en 100C ces reacutesultats sont Indiqueacutes au tableau 9

TABLEAU 9

ENTHALPIESENTROPIES ET EXERGIES DES GAZ

t(degC) HOsJ) SIkJK) EicircfcJ) t(degC) H(kJ) SltkJK) E(kJ)

100 21720 6764 3 40 1000 242500 3627 143410 200 43970 1205 11060 1100 269300 3830 164700 300 66790 1641 21960 1200 296500 4020 J86700 400 90250 2019 3S0B0 1300 323900 4200 209200

soo 114300 2353 50020 1400 351500 4370 232000 600 139000 2652 66540 1500 379000 4531 255000 700 164200 2926 84260 1600 407600 4684 280000

eoo 189950 3177 103150 1700 435200 4830 303000 900 216000 3410 122840 1800 463400 4970 3Iuml7600

Lexergle des gaz a la tempeacuterature de 184C se calcule par Interpolation 1 partir du tableau 9 on obtient ainsi

Ebdquo - 9809 kJ f

Lef f icac i teacute du reacutechauffeur dair eacutetant do 100 raquo on peut conshysideacuterer que leacutechange calori f ique entre l e s gaz e t l a i r e s t reacutevershys i b l e I l s ensuit qua l exerg le dea gaz da combustion pound 184degC s o i t E es t Inteacutegralement transfeacutereacutee 1 l a i r comburant

iumlpoundiumlIumlIumlEifeiiumlipoundS_poundS_lsect-Ccedilombiisecti2D La chaleur deacutegageacutee dans la foyer e s t eacutegale 1 la chalour proshy

duite par la combustion augmenteacutee de la chaleur ceacutedeacutee par loo gaz au reacutechauffeur da ir s o i t i P bull (H - B ) - 395500 bull (40410 - 0) - 435910 kJatkq de C

X O

l enthalnle Hf de ces gas aa deacuteduisant du tableau 9 pour la tempeacuteshyrature de 184C

La chaleur deacutegagea dans la foyer ae retrouve finalement cous la forma denthalple des gaz de combustion La tespSraturo odiaba-tlque de combustion qui en reacutesulta laquoat alors deacutedulto doo onthalpioo donneacutees au tableau 9 laquo l i a e s t da 17030 Lcxargle corroopoittaito dea gaz de combustion aa deacuteduit du mecircme tableau o l l o vaut Sraquo bull 30173 Uatfcccedil de C

La parte par i r r eacute v e r s i b i l i t eacute do la ceabuotlon oot ucircgolo ucirc la eoassfi de l axergie du ceabustlblo ot do lonorglucirc acirca l a i r occlushyrent diminueacutee do leBergio doo gas de cecampuotlon Eraquo i ltE B) - 8 raquo (OU300 9003) - Icirc03730 = U7271 tUatampg do C

8SbSiEsect82-S9ESacirc2S Conoidocircrons vm kilcgron^o fio oopour oo trouveras ucirc l ucirc t o t 3

loaturG) CQJtucirce68irioO pair Ha ps-ooolsraquo pt copytraquo l o fcc^yucircroftura e^ gui

laquolU UVJIJJU- U- v-y J -i ijiliU^^jXjj^j^

78

r i

yraquo vy

S gt

_ A

va subir une deacutetente isentioplque jusquagrave la pression du condenseur (fig 24)

Au cours de cette deacutetente seront effectueacutes des soutirages successifs en nombre infini Le deuxiegraveme soutirage seffectue sous une pression Infeacuterieure acirc p mais ne diffeacuterant de celle-ci que dune quantiteacute infiniment petite La quantiteacute de chaleur eacuteleacutementaire pour reacutechauffer leau de K a X est fournie par la condensation de la vapeur preacuteleveacutee au premier soutirage (en J ) De mocircme la quantiteacute de chaleur eacuteleacutementaire neacutecessaire pour reacutechauffer leau de Kj acirc K est fournie par la conshydensation de la vapeur pieacuteleveacutee au deuxiegraveme soutirage (en J i ) et ainsi de suita

Leacutetude du cycle comportant rieur 2laquo u n e i n f l n i t e a soutirages oucceo-

sifs cest-a-dlre un soutirage continu laquoentra que le rendaient dun tel cycle est eacutegal 1 celui dun cycle de Carnot fonctionnant antra las tempeacuteratureraquo T et T (cfchapitra 7 ) soit deg

n c - J - T o T k

Par conseacutequent la cycla OBJBO danraquo lequel le recircchampuffago OR aot assureacute par un soutirage continu ast eacutequivalent au cycle do Carnot PKJBP auquel la source chaudo fournit en KJ la chaleur nocirccoa-oaire bull la vaporisation

La production speacutecifique de vapeur ast raquo

n - 0 laquo lth a - h k) raquo 395500 i (3432 - 7B1) raquo 1492 hgotkg do C

On a pour leacutetat Initial A t

h raquo 3432 kjkg i bull - 6531 kJKkg S - ne = 245841 luatkg lt3o C

En consideacuterant le deacutetenta iosntroplque AJ on obtient foci-Icasnt i

o bull= 6S31 kJKkccedil | B a 2771 bjbg gt 8 deg no 4 deg 147220 tUathg 3 3 3 3 ucirc o c

La travail effectua lors ltSo la ducirctenta AJ vaut i

B = B a bull B = 243041 - 147220 o 98821 hjothg do C

io travail oecircfectuO lorro ampo la acircdtonto J0 vaut on procircnant on ccnoiacircacircsafcion lo coat is-ago cesfcina (cyclo Sa Carnot eacutequivalant) lt

B raquo deg a Jh-Braquo ) - - 2 = 5002 (3771-701) ^ifcfV deg S18490 Woft 5 h EJ o a gt 2 bo acirco e

AkjJLUiUi -V^~VSaSissRi

79

On obtient finalement le travail produit globalement

W - W + H laquo 98621 + 119490 = 218111 kjatkg de C

La perte par irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique est eacute-gale a lexergie des gaz Ei diminueacutee du travail produit W et de lexergie des gaz E a lentreacutee du reacutechauffeur dair

Eraquo - W - E- 303738 - 218111 - 9809 raquo 75818 kJatkg de C

sectiiS0SiumlSpound9fpoundi3SS Actif - exergie du combustible

- exergie du comburant Passif - irreacuteversibiliteacute de la combustion

- irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail produit - exergie ceacutedeacutee au comburant

Rendement exergeacutetique - W E bull=gt 530 Rendement thermique gt W P bull S5l I

411200 kJ 977tt 9809 kJ 23raquo

11727 kJ 2794 75818 kJ 18 OS

218111 kJ 51 8laquo 9809 kJ 230

S14 Cycle a soutirage unique

iumlpoundEEacuteYpoundEieumliiipound_poundipound S_2_pound2HpoundiE59icirc t cycle ccaporte un sraquo lrega unique 1 la pression de 11 bar

Las caracteacuteristiques du eye Jtant inchangeacutees on peut reprendre certains reacutesultats obtenus preceacutedeanent (flg 23) t

- consommation speacutecifique n - 1492 kgraquotkg de C

bull - 6531 kJKttg $ E - 245841 kJatkg do C - h a - 3432 kJAo t - 2771 - gt - 1785 - t

- 6531

- 6531

J Ej - 147220 -

Si lon deacutesigne par a la fraction du deacutebit de vapeur qui pourshysuit aa deacutetanta jusquagrave la prasslon du condenseur on obtient par lo bilan calorifique du soutirage t

i k 2771

3 deg 781

2771 0718

La deacutetento eacutetant isantropiqua la travail pout oo caicircculosr

raquo u l t raquo HI) a (SB - Eicirc e t - s y

bull= (243301 - 107220) 071S (107220 - 0)

= 204325 kJatgr do C

Par comparaison avoc la travail produit donc lo eao du ooutl-raccedilo continu on obtlont lo porto dosorgio pas lirrucircvoirolbilitucirc do iocircchongo coloirlflquo qui ofrbcto lo ooutirogo unlquo oolt t

B - B o 21G111 - 200323 deg 4J700 poundUatampg acirco C

BO

c-oTOje preacuteceacutedemment (sect S I 3gt la perte par l r r eacute v e r s i b t l - t ecirc de l a combustion s eacute l egraveve i 117271 kj a tkg de C

La perte par Irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique gaz-vapeur est eacutegale a lexergie des gaz Ej diminueacutee des trois termes suivants

- le travail produit (W~) - la perte par irreacuteversibiliteacute au soutirage (W - W) - lexergie des gax a lentreacutee du reacutechnuffeur dair (E )

On constate aiseacutement que la perte par Irreacuteversibiliteacute calorishyfique gai-vapeur est identique a celle qui a eacuteteacute calculeacutee dans le cas du soutirage continu elle vaut donc 75816 kJatkg de C

Actif - exergie du combustible - exergie du comburant

Passif gt - I rreacutevers ib i l i t eacute de la cœbus t lon - Irreacuteversibiliteacute de la transmission - irreacuteversibiliteacute au soutirage - travail produit - exergie ceacutedeacutee au comburant

Rendement exergeacutetlque Rendement thermique

M W

E P

bull 497 raquo 517 laquo

411200 KJ 977 9809 kJ 23 laquo

117271 JcJ 279 7S818 kJ 180 13786 JcJ 33 t

20432S kJ 485 t 9809 kJ 23 1

S15 Comparaison des bilans exergeacutetlque

La reacutecapitulation des bilans exergeacutetlques est preacutesenteacutee au tableau 10 Le cas du cycle 8 resurchauffe et soutirage unique na pas eacuteteacute deacuteveloppeacute on en trouvera neacuteanmoins les reacutesultats dans la colonne E du tableau preacuteciteacute Pour ce cas E on a conserveacute les conshyditions de la resurchauffe du cas B mais la pression de soutirage est ici ds 6 bar

TABLEAU 10 - BILANS BXERGETigUES

A B C D Z

Irreacutevde la combustion (raquo) 345 345 279 279 279

Irreacutevde leacutechange gai-vapeur (raquo) 193 177 180 180 173

Travail produit (laquo) 462 478 518 485 493

Irreacutevde 1eacutechange au soutirage (laquo) - - - 33 33

Exergie transfeacutereacutee au i laquoAuront (Il - - 23 23 23

Rendement exergeacutetlque (t) 463 478 530 497 509

Rendement thermique (t) 480 laquo97 551 917 529

A i cycle de Hlrn D D cycle B ooutlraga unlquo

B i cycle t roeurchauffe

C s eycla 1 ootsUrage contint

B laquo cycle aoutl

t tregraves rcgx) u

turenau alquo

i$Q OS a

81

Lanalyse des bilans exergeacutetiques preacutesenteacutes au tableau 10 conduit S tirer lea conclusionraquo suivantes

1) Compte tenu des hypothegraveses simplificatrices adopteacutees le bilan thermique du cycle de Hirn fait apparaicirctre une perte calorifique unique repreacutesenteacutee par la chaleur rejeteacutee acirc lambiance par linshytermeacutediaire du conu^nseur soit

Q_ - 1 - a - l - 480 - 520 o tn

En revanche du point de vue exergeacutetique 11 ny a aucune perte au condenseur mais bien au cours de la combustion et de- leacutechanshyge calorifique gaz-vapeur Ces deux processus sont en effet le siegravege dirreacuteversibiliteacutes Importantes

2) La resurchauffe reacuteduit lirreacuteversibiliteacute de leacutechange gaz-vapeur en effet la tempeacuterature moyenne inteacutegreacutee de la vapeur est augshymenteacutee (cf chapitre 7)

3) Le soutirage reacuteduit lirreacuteversibiliteacute de la combustion parce que la tempeacuterature adlabatique de combustion eut augmenteacutee sous leffet du reacutechauffage de lair Dautre part le relegravevement de la tempeacuterature de combustion tend a accroicirctre lirreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique mais la suppression de leacutechange calorifique a basse tempeacuterature qui reacutesulte de lintervention du soutirage entraicircne -iie augmentation de la tempeacuterature moyenne inteacutegreacutee de la vapeur ce qui conduit acirc une reacuteduction compensashytoire de lirreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique Leffet global de cas influences en sens contraires se traduit par une diminution appreacuteciable de lIrreacuteversibiliteacute de la comshybustion associeacutee a un leacutegegravere diminution de la perte par irreacuteshyversibiliteacute de la transmission

4) Le soutirage unique introduit une Irreacuteversibiliteacute relative a leacutechange calorifique affeacuterent

St Cette derniegravere irreacuteversibiliteacute disparaicirct dans la cas du soutishyrage continu en pratiqua on se rapproche de ce cas Ideacuteal par lutilisation de soutirages multiples eacutetages

6) Le soutirage diminue la partie de leacutechange calorifique gaz-vapeur qui correspond au domaine de tempeacuteratures Infeacuterieures Par ailleurs la resurchauffe renforce la partie de cet eacutechange qui correspond au domaine des tempeacuteratures supeacuterieures Ces deux proceacutedeacuteii apparaissent deacutes lors cossue deux moyens compleacutemenshytaires de reacuteduire lIrreacuteversibiliteacute de leacutechange avec la source chaude Il sensuit qua leurs effets preacutesentant un caractegravere cushymulatif ce qui expliqua linteacuterecirct da leur combinaison

T) Le cas du cycle bull resurchauffe et a soutirage unlquo appelle una remarque Importante En effet le point J (fig 25) sa trouve dans le domaine de la vapeur surchauffeacutee ce qui entrains una doubla conseacutequence La premiegravere conseacutequence aet 1existence dune deacutesurchauffa da la vapeur soutireacutee avant se condensation ce dont la parte par irreacuteversibiliteacute da leacutechange calorifique au Boutiraga doit eacutevidemment tent eaarpte ta seconde conseacutequence aet lt3ue la travail du eycle da Carnet eorraoBondant ou ooutirogo

liiii - ^ f E = 3 laquo a

trade 5 I D 1 III

- j ^ ^

^^^ai

kll

III IN

^ ^ ^ K ^ Ecirc

=

_ ^ S ^ Euml 3

^ ^^S^BB

^=^^B

=

mdash trade

ad

-=m -

bull-^mmss^mms

Jet

T A J

S J

r T-laquo

82

continu pris comme reference dolt Ecirctre calculeacute en bull basant non plus sur la tempeacuterature de saturation de la vapeur soutireacutee mais bien sur la trai (sect 112) relative au refroidissement JK (decircsurchauffe et condensation)

2)

3)

52 CYCLES REELS A Vitrei

521 Cycle simple La reacutealisation du cycle impose

un certain nombre de contraintes Figum 25 et de limitations qui sont S loshy

rigine de pertes dexergie nouvelles En ce qui concerne le cycle simple qui deacuterive directement du cycle de Kirn eacutetudieacute preacuteceacutedemment (sect 511) nous sommes ameneacutes a prendre en consideacuteration les modifications suivantes

1) Le refroidissement des gaz eat limiteacute 120degC ce qui repreacutesente la tempeacuterature des gaz t la chemineacutee du geacuteneacuterateur de vapeur La tempeacuterature de condensation est supeacuterieure a la tempeacuterature da lambiance La pression da condensation est en effet fixeacutee a 004 bar ea qui correspond t une tempeacuterature da saturation do 290C

Les reacutesistances passives qui affectent principalement leacutecoushylement da la vapeur dans la turbins engendrent una irreacuteversibishyliteacute da la deacutetante Le rendement isentropique de la deacutetento qui tient compte de ces pertes est ici de 85 I

Bxergle_des_gaz_t_la_ccedilhemlneacutee

Ayant adopteacute une tempeacuterature da 120C a la chemineacutee noua nouo proposons da deacuteterminer lenthalpie correspondante dea gaz Comao la nature du combustible et la valeur de lexcegraves dalr sont ldentlquoo I collas des caa theacuteoriques (S 51) noua pouvons encore utllioor le tableau 9 qui noua donne pour les gaz da combustion lontholpio lontrople at laxargie calculeacuteeraquo da 100c an ICOC Coot oinoi quo noue obtenons par Interpolation pour la tempeacuterature) do 120degC prucircciteacutee laccroissement danthalpia qui correspond 0 la porto co-leslflqua i 1 chemineacutee i

H ut - Ho deg 26172 feJffitfeg de C

En proceacutedant dune maniegravere analogue nouo obtenons par alllouro la parte dQxergla dos gaz fi la choainOo gt

Bg o (Du - H 0) - To (Siso - Soraquo a 4803 Uatkg do C

Icirc5E2iuml9SSMicirciiipoundSecirc2lQSS5agravegSEcircl9S Sjonoigio lt3u ccabua4A6gtiumlo 006 coca prOcOacircorsan Bi deg 011200

Woecircfcg acirco e ha fcc~-acirciroftoiro oacircampobafciqiao acirco escacircuolaquoton Otont oncoiro

Ii

Jvya

1 - bull

83

de 1558degC (sect 5ll) lexergie correspondante des gaz est Ei bull 269282 kj Dougrave encore la perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la combustion E - E - 141918 kJatkg de C

ipoundEiiumlSESieumliiipoundf-acircS_i5_poundESSS5iSiumli2S_pound2i2poundifi3SS La chaleur utile des gaz est eacutegale au pouvoir calorifique du

combustible (P - 39SS00 kJatkg de C) diminueacutee de la perte calorishyfique a la chemineacutee (H l l ( - H

0 - 395500 f 26172 - 369328 kj

La chaleur fournie 1 leau pour ramener le condensacirct liquide satureacute a 290C (h bull 1214 kJkg et s c - 0422S kjKkg) a

leacutetat de vapeur surchauffeacutee (140 bar et 5400 est eacutegale a (fig26)

q - h - h - 3432 - 121 laquo 3311 kJkg a c

Dougrave la production speacutecifique de vapeur

n bull 0 q - 1115 kgat kg de C

Lexergie de la vapeur laquoeacutecrit

E - n K h - h ) - T U - a il v a o o a o

bull 1115 [(3432 - 0) - 2732 (6531 - 0] - 183721 kJatkg de C

Lexergie Et dea gas 11S58C sa deacutecompose an trois termeraquo I laquoavoir lexergie da la vapeur vive lexergie des gaz la chemineacutee et la perte dexergie dua I lIrreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique gas-vapeur laquelle sobtient par diffeacuterence lt

(El - Ej) - E v - (269282 - 4805) - 183721 raquo 80756 kj

poundpoundIcircvpoundSicircegraveicircicircicircEcirc-acirc3_sS-4SpoundS3EumlSSIcirc_B9poundpoundSacirciiuml2SpoundSicirc9SS-S9QdSSS5pound bull Conae on peut la veacuterifier sur le diagrauna da Molllar il corshy

respond a leacutetat a situ bullbull fin da deacutetente lsentropique lenthalple de la vapeur h - 1967 kJkg Compte tenu du rendement isentropique de la turbine (n bull 85 ) on obtient en fin de la deacutetente reacuteelle gt

fe^ - 2187 kJlaquo i x^ - 08492 t s b gt bull 7261 kjKkg

OoO le travail produit par la turbina i

W o n (ha - hj^) - IISS (3432 - 3187) bull 138817 kJatkg do C

En fin da deacutetente la vapeur posseacuteda encore leKerglo gt

B c - n [(raquobdquo - h 0) - T 0 ( V - a e )

bull 1115 1(218 - 0) - 2732 (7261 -0)1 = 22667 Uatltg do C

Cetta axergle que possegravede encore la vapeur lechappcaont de la turbina repreacutesenta la porta dexergie au eondanoeuir

Par allieurraquo la porta dexergie pat irricircv irsiMHtO do la 66-tenta est eacutegala t la diffeacuterence antre U s esccies assistais ofc Gamp~

^aSLiraquo^

n a i e de la v a p e - r z i r - rv -Se i j t r a v a i l prcdLii t

(E - E ) - W bull 133~2 - 26Ccedil) v c 138817 = 2223 kJ ampzltz de C

B

Figure 26

5ii52_SiumlSE2ficirci9yS

Actif - exergie du combustible Passif - Irreacuteversibiliteacute de la combustion

- irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail produit - irreacuteversibiliteacute de la deacutetente - perte dexergie au condenseur - perte dexergie a la chemineacutee

Rendement exergeacutetlque bull W E raquo 338 t Rendement thermique bull W P -351 t

411200 kJ 100 t 141916 kJ 34 5 raquo 60756 kJ 19 6 1 138817 kJ 33 8 1 22237 kJ 5 4 t 22667 kJ 5- 5 t 4805 kJ 1 2 t

522 Cycle a soutirage et a resurchauffe

Le cycle que nous consideacuterons agrave preacutesent conserve les caracti-ristlques du cycle eacutetudieacute au paragraphe preacuteceacutedent Il comporte ceshypendant en plus une resurchauffe effectueacutee sous la pression de 30 bar jusquagrave la tempeacuterature de 540degC en outre il possegravede un soushytirage i la pression de 6 bar Dailleurs le reacutechauffage de leau dalimentation jusquagrave t - 1588degC (tempeacuterature de saturation pour 6 bar) oblige I relever la tempeacuterature atteinte par les gaz i le sortie de la chaudiegravere Compte tenu des exigences de leacutechange cashylorifique nous admettrons que les gaz quittent 1eacuteconomlseur 1 la tempeacuterature de 250C Toutefois grace A lemploi dun rSchauffeur dair on conservera une tempeacuterature de 120C a la chemineacutee

En nousreacutefeacuterant au cycle eacutetudieacute au paragraphe 521 nous pouvons y reprendre les reacutesultats suivants qui restent valables ici

- exergie du combustible E =bull 411200 kjatkg de C

- enthalplo des gai 1 120degC H raquo 26172 kJatkg de C

exorgie des gaz 1 120c (chemineacutee) E laquobull 4805 kJatkg Je C

85

poundsectEb5jpoundfaS_EumlS_il2iiuml On a calculeacute preacuteceacutedemment que 1enthalple des gaz eacutetait

H 120 bull 26172 kJ a la tempeacuterature de 120degC On obtient dailleurs par interpolation dans le tableau 9 une enthalple H J So = 55380 kJ i 25QdegC La diffeacuterence entre ces deux enthalpies soit 29206 kJ repreacutesente la chaleur ceacutedeacutee a lair comburant lors du preacutechauffage ou bien encore 1enthalple de lair preacutechauffeacute puisque son enthalshyple initiale est nulle

Calculons les enthalpies des 714 kmol dair comburant (cf tableau 20) - a 100degC H - 2915 laquo 714 - 20813 kJ - S 200degC H - 5861 714 - 41848 kJ

Par interpolation on en deacuteduit que la tempeacuterature de lair preacuteshychauffeacute est de 1399degC

LA table des entropies donne pour lair

- 1 100C 9060 x 714 bull 6469 kJX

- a 200C 1605 laquo 714 bull 1146 kJK

Dougrave par Interpolation on obtient pour la tempeacuterature de 1399C

S itt - S Q raquo 8460 kJKatkg de C

On obtient finalement lexergie de lair preacutechauffeacute

Ealr deg ( Hraquo V - T o t s V

bull 29208 - 2732 6460 gt 6094 kjatkg de C

En se reacutefeacuterant au tableau 9 on obtient par Interpolation les exergies des get a 2S0C et a 120C on en deacuteduit lexergie ceacutedeacutee per les gaz au reacutechauffeur dair i

SE - 16S10 - 4805 raquo 11705 kjatkg de C

En (in de compte on obtient la perte dexergie par irreacutevershysibiliteacute de leacutechange calorifique au reacutechauffeur dair en sous- trayant lexergie de lair preacutechauffeacute de lexergie quo les gai y ont ceacutedeacutee aolt gt

laquo Hraquo laquolaquoraquolaquo - laquo kJotkg de C gaz air

iraquopoundxiumlJpoundSi6ii4S-SS-licirc_S9SpoundmSi22 v

Lair preacutechauffeacute a 1399C posseacuteda une enthalpio de 39208 kJ qui vient laquoajouter su pouvoir calorifique d combuotible (F gt 395S00 kJ) Par sulto la chaleur deacutegageacutee par la combuotion est de i

39SS00 bull 29208 = laquo24708 kJatkg do C

SI lon admet que cette chaleur a exclusivement servi fi acircchaufter les gagt de combustion ceux-ci sont porteacutes 8 la teœpeacuteiraturo adiaba-tlque de combustion La valeur de cette teapeacuteratusa se calcula pas interpolation dans la tableau 9 oils aeacuteleacutevo ainsi 8 Icirc66SdegC texergle cerraapondanta des gas da ceobuetlon sobtient acirco la aacircso

rsrt-i1raquoiiVf

JsU

86

maniegravere elle vaut donc pour 1661degC E t bull 294030 kjatkg de C

La perte par Irreacuteversibiliteacute de la combustion est eacutegale a la somme des exergies du combustible et de lair preacutechauffeacute diminueacutee de lexergle des gaz a 1661C soit

Ei + E a i r - E - 411200 + 6094 - 294030 raquo 123264 kjatkg de C

Etude_de_la_deacutetente

La cycle eacutetudieacute est repreacutesenteacute sur le diagramme entroplgue acirc la figure 27 Mous adopterons pour chacune des trois deacutetentes parshytielle AI W et JB un rendement isentropique eacutegal a 85

Dans ces conditions on peut calculeacutee en utilisant loa tables thermodynamiques de la vapeur deau ou plus simplement a laide du diagramme de Mollier les enshythalpies las entropies et partant laa exergies de la vapeur aux diffeacuterents pointa caracteacuteristiques du cycle Il vient ainsi i

- h raquo 3432 kJkgaa - 6531 kJKkg

bull r bull 1648 kJkg

- h

rl|urlaquo 27 Y

3055 k J A g j s 1 laquo 6644 kJKkg 1240 kJkg 3S46 kJkgiraquo1

153raquo kJkg 3123 kjkgs 1080 kJAg

1 - 7

347 kJKkg

477 kJKko

h^- 2383 kJkgi a ^ - 7908 kJKkg a b 2225 kJko - h C

1214 kjkgi raquo c lt raquo 0422S kJKkgi a e gt

h^raquo 6704 kjkgi s^- 1931 kJKkg e^

5973 kJkg

1424 kJkg

Deacuteterminons tout dabord la production speacutecifique da vapeur n cest-s-dire la noabra da kg da vapeur produite par la combustion da 1 atke da carbone i

- chaleur Utile i Q raquo raquo - H f i - 393500 - 26172 - 369328 kJ

- chaleur fournie bull 1 kg da vapeur s

q - lth - hfcgt bull (hx - h 4) - (3432 - 6704) + (3546 - 3053)

raquo 3253 kJkg

dougrave n Q i q - 1135 kgatkg de C

Deacuteterminons ensuite la fraction a du dtblt de vopaur qui conshytinua la (SI tan ta aprta la aoutiragai par la bilan calorlgiquo do eo soutirage on obtient s

87

V h 3123 - 6704 _ h - h 3123 - )2icirc4 deg lt 8 1 7 1

3 c

On obtient finalement le travail effectueacute par la turbine

- pour la deacutetente AI W - r (h - h| - 1135 (3432 - 3055)

- 42789 kJ

- pour la deacutetente LJ i M raquo n (hj - h ) - 1135 (3546 - 3123)

bull 48010 kj

- pour la deacutetente JB s W - an (h - h) bull 08171 113S

(3123 - 2383) - 68628 kJ dougrave au total W - W + W + w - 159427 kjatkg de C

On obtientraquo dautre part la parte dexerqie par lrreacuteveralbl-llteacute de la datante

- pour la deacutetente AI UcircE laquobull n (aa - a1) - W

- 1135 (1648 - 1240) - 42789 - 3519 kJ ou 76 de la chute dexergie

disponible

- pour la datante LJlaquo i al - n (ax - a ) -

bull 1135 (1539 - 1080) - 48010 bull 4086 kJ ou 78 I da la chuta dexergie

diaponlbla

- pour la datante JBi ol- an (e - a^j - V raquo 08171 laquo 1135 (1080 - 2225) - 68(28

bull 10897 kJ ou 137 da la chuta dexergie

diaponlbla

dougrave au total i al - A bull il bull UcircE - 18502 kjatxg da C ou

104 t da 1Q aoaate det uutea dexargla diaponlbla

La condanaatlon de la vapeur ayant lieu aoua una tempeacuterature supeacuterieure ( calla da lasbianca 11 an reacutesulte la parta dexargla au condanoaur aelt t

cond 0 n - b deg 1 7 1 1 1 3ltS 2225 bull 20633 kj

La parta par Irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique et ooutl-rage est eacuteglaquole t lexergl de la vapeur regm fin da deacutetonte LJ dioi-nuacircs daa teraae suivante a

- lo travail produit loiraquo da la dtltanta JB laquooit Ndeg

a

la perte par irreacuteversibiliteacute correspondante scit LE

la perte dexer~ie au condenseur soit E ccrd

lexergie de leau calimentation preacutechauffeacutee scit re

On obtient ainsi la perte par irr e vers iliteuml au so--rae

n e - r e scat bull ccnd

= 1135 laquo 1080 - 68628 - 10897 - 2C635 - 113 t H 2 4

= 6256 kJatkccedil de C

La perte par irreacuteversibiliteacute de la ttarsrissicr calorifique au soutirage peut erccre ecirctre deacutetermineacutee par -ne autre voie dail leurs dune porteacutee plus geacuteneacuterale Il sagit er effet dun eacutechange calorifique dont la perte dexergie est eacutegale acirc la diffeacuterence entre lexergie ceacutedeacutee par la condensation de la vapeur satureacutee et lexergie reccedilue par leau reacutechauffeacutee soit

iE sout

n[ (1 - a) (e 3 ) ) )

Il convient de signaler que le reacutesultat obtenu de cette mashyniegravere preacutesente pour le problegraveme traiteacute un petit eacutecart par rapport au reacutesultat obtenu par la premiegravere meacutethode Cet eacutecart est imputable acirc certaines hypothegraveses simplificatrices essentiellement lassimishylation de la courbe deacutechauffement isobare de leau 1 la courbe de saturation Lapplication de cette seconde meacutethode conduit fishynalement 1 faire passer dans le bilan eacutenergeacutetique la perte dexshyergie au soutira- de 15 1 16 raquo

jpoundSYSpound5iEgraveiiipound-5iuml-i5-poundpound5GicircSiiuml2i2D la perte par Irreacuteversibiliteacute de la transmission sobtient en

soustrayant de lexergie E des gaz de combustion a 1661degC les termos suivants

- le travail produit - la perte par irreacuteversibiliteacute de la deacutetente - la perte par Irreacuteversibiliteacute au soutirage - la porte dexergie au condenseur - loxergle des gaz sortant de leacuteconomlseur it 2500

ou 11 vient

94030 - 159427 18502 - 6256 - 2Ucirc635

Blian^ exergeacutetigue

Actif - exergie du combustible - exergie du comburant

Passif - irreacuteversibiliteacute de la combustion - irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail produit - irrucircvorolbllltO do la dOtonte

0 = 72 700 kJatkg do C

411200 kJ 985 laquo 6094 kJ 15 t

123264 kJ 295 laquo 72700 kJ 174 laquo

159427 kJ 382 6

18502 kJ 44 ltk

69

6256 kj 1 5 laquo 20635 kj 4 9 4 6094 kj 1 S laquo 5611 kj 1 3 laquo 4805 kj 1 2

- Irreacuteversibiliteacute au soutirage - perte dexorgie au condenseur - exergle fournie au comburant - irreacuteversibiliteacute au reacutechauffeur dair - perte dexergle S la chemineacutee

Rendement exergecirctique - W Egt - 388 raquo Rendement thermique - W Q bull 403 i

523 Conclusions

Leacutetude du cycle theacuteorique a fait apparaicirctre deux Irreacuteversibishyliteacutes fondamentales dont lune affecte la combustion et dont lautre affecte leacutechange calorifique S la chaudiegravere Lorsquon passe 1 lanalyse du cycle reacuteel on doit prendre en consideacuteration da noushyvelles Irreacuteversibiliteacutes qui concernent notamment la deacutetente le soushytirage eacuteventuel le condenseur et enfin le rejet des fumeacutees dans latmosphegravere

La deacutetente de la vapeur dans la turbina aat accompagneacutee de pertea dexergle qui reacutesultant du frottement da ca flulda contra les organes da la machina at da la turbulence qui reacutegna au aein de leacuteshycoulement Ceat la raison pour laquelle la travail produit par la turbine aat Infeacuterieur 1 la diffeacuterence dexarglesda la vapeur exisshytant entra ladmission et leacutechappement da celle-ci Cet eacutecart reshypreacutesenta du resta la perte dexergle affeacuterente

La parte dexergle au condenseur provient de la chute da tempeacuteshyrature axlatant entra la tempeacuterature de condensation et la tempeacuterashyture ambiante On constate qua cette perte dexergle de lordre de S t est faible Ella le serait dailleurs encore davantage ai lon avait adopteacute una tempeacuterature da 1SC par example plua conforma au climat moyen da nos reacutegions

h moins da disposer dun geacuteneacuterateur da vapeur dune surface deacutechange infinie ea qui ast eacutevidemment exclu en pratique on ne peut eapeacuterer eacutepuiser toute la chaleur disponible dans laa gas da combustion Dailleurs la danger da corrosion par las produits doxydation du soufra an preacutesence daau condenseacutee fait renoncer I la rechercha da tempeacuteratures tregraves basses I la chemineacute Ceci justifia la choix dune tempeacuterature de 120C an cet endroit Il sensuit une perte calorifique qui pour lexemple eacutetudieacute seacutelegraveve raquo ( raquol cepenshydant le faible niveau da tempeacuterature en cauaa expliqua qua la parte exergecirctique corraapondante neat que d 12 ( 521)

One tempeacuterature relativement basse a la chamlnOe requiert araquo geacuteneacuteral notamment sil y a des soutirages la recours ( un rOchauf-_ feur dair associeacute t la chaudiegravere Pour assurer cot eacutechangour du type gai-gas une compaciteacute satisfaisante on aat obligeacute dadopter bullm eacutecart relativement grand entre lea tesipeacuteraturaa aoyennes doe doua fluides Il en reacutesulta une porte par lrreacutevorslbllltC de 13 0 (S lt-3J)

t impossibiliteacute ds reacuteallootr prmtlquecant un soutirage continu oblige 1 recouritr au soutirage clasalqua Il on reacutesulta uno pointa

90

dexergie due a lirreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique entre la vapeur soutireacutee qui se condense a tempeacuterature constante et le conshydensacirct qui est progressivement reacutechauffeacute Cette irreacuteversibiliteacute thermique avait- deacutejl eacuteteacute analyseacutee dans leacutetude du cycle theacuteorique et nous en avions deacutejagrave conclu que cette irreacuteversibiliteacute pouvait ecirctre reacuteduite par laugmentation du nombre des soutirages

La resurchauffe est au mecircme titre que les soutirages^ un proshyceacutedeacute dameacutelioration du rendement thermique de linstallation cest dailleurs par ces proceacutedeacutes que celui-ci est passeacute de 35j t a 403 raquo dans les deux exemples dapplication preacuteceacutedents cependant la resurchauffe permet en outre de profiter de 1avantagedune pression de vapeur vive eacuteleveacutee sans toutefois subir les inconveacuteshynients inheacuterents a une humiditeacute excessive de la vapeur en fin de deacutetente Il sensuit notamment une conservation du bon rendement de la turbine en fin de deacutetente ce qui va notamment dans le sens de la lutte contre les irreacuteversibiliteacutes qui est finalement iobjecshytif essentiel de la conception des processus thermiques et des cycles

Dans lanalyse qui preacutecegravede nous avons supposeacute que la combusshytion seffectuait dune miniegravere adiabatique et que les gaz eacutetalent ensuite soumis 1 leacutechange calorifique avec le fluide moteur Cette deacutemarche essentiellement theacuteorique preacutesente les avantages suishyvants bull

1) La tempeacuterature du foyer eat deacutefinie sans ambiguiumlteacute

2) La conception du geacuteneacuterateur de vapeur ninfluence en rlerrle bilan exargeacutetique

J) Las irreacuteversibiliteacutes de la combustion et da la transmission aont traiteacutees seacutepareacutement

4) Les Influenccedilas dea resurchauffe at soutirage sur les Irreacuteversishybiliteacutes preacuteciteacutees peuvent ecirctre clairement analyseacutees

Cependant la reacutealiteacute laquoat selon las cas plus ou moins eacuteloishygneacutee da cette situation theacuteorique particuliegraverement dans les chaushydiegraveres fi rayonnement ougrave la rayonnement da la flamme est absorbeacute par laa Ocrans vaporisateurs du foyer Il sensuit un redistribushytion de la pert dexargle antra la combustion et la transmission calorifique mais 11 raate que lensemble de cas deux composantes cest-laquo-dlre an deacutefinitive lraquo parte dexorglo egrave haute tempeacuterature reata Inchangeacute lanalysa deacutetailleacute da cotte porta dcxergla glo-bala doit alora ecirctre traiteacutee caa par cas an suivant notaonont les eacutevolutlona da la tempeacuterature des gai et da celle du fluids notour telles quelles reacutesultent da la conception particuliegravere du gOnacircro-teur de vapeur

En reacutesumeacute dana ce qui preacutecegravede nouo nous aoooas limltOs pour dos raisons de clarteacute et de concision acirc analyser un cycle forto-nant simplifie le nombre da ttoutirage eacutetant notaectant reacuteduit ucirc luniteacute Toutefois on trouvera in fins ici Annexas I et 3) la bilan eiierccedilOtique dacirctallleacute dune contralo thariaiqua do 700 NW

91

53 CYCLES BINAIRES 531 Geacuteneacuteraliteacutes

Sur le diagramme repreacutesenteacute a la figure 28 on a porteacute la quantiteacute de chaleur en abscisse et la tempeacuterature en ordonneacutee-Lobliqugravee SO y repreacutesente le refroidissement des gaz au cours de leacutechange calorifique tandis que la ligne OWVA repreacutesente leacutechauf-fement de leau sa vaporisation ainsi que la surchauffe de la vapeur Lirreacuteversibiliteacute de cet eacutechanqe eacutetant une fonction croisshysante de la diffeacuterence dordonneacutees entre les deux courbes il apparaicirct que le palier de vaporisation joue un rocircle reacutefaste en ce qui concerne cette irreacuteversibiliteacute Ce point avait du reste deacutejagrave eacuteteacute mis en eacutevidence dans un preacuteceacutedent chapitre (sect 232) On peut chercher A reacuteduire la perte dexergie correspondante en ayant recours ai cycle binaire qui dans la version la plus ancienne associe au cycle S vapeur deau un cycle 3 vapeur de mercure dont la chaleur libeacutereacutee par la condensation servira a produire la vaposhyrisation de leau Leacutechauffement du mercure et sa vaporisation eacutetant repreacutesenteacutes par le traceacute WXY sur le diagramme de la figure 29

Xf 1Y M

V

[e

a Figure 29

la combinaison de ce traceacute avec celui qui correspond i 1eacutechaufshyfegraverent de loau (OM) et 1 la surchauffe de la vapeur deau (VA) annonce une reacuteduction de lIrreacuteversibiliteacute relative i la transmisshysion calorifique entre la gaz et les deux fluides moteurs cest ce que nous nous proposons de veacuterifier quantitativement

S 32 Etude du cycle binaire

Ccedilalccedilul_du_travccedilil

Le cycle de Him effectueacute par la vapeur deau est repreacutesenteacute par le traceacute OWVABO (fig 29) le cycle de Ranklne amp vapeur de irer-curo qui lui est associeacute correspond au traceacute WXYiw

Coouae preacuteceacutedemment nous supposons pour leau que la condenshysation seffectue 1 la tempeacuterature de 0degc ot que la vapeur vive est ourchduffeacutee s SlaquoampC En revancha la proceacutedeacute neacutetant pleinement officoce que dans lQ ceo dun poller do voporiootion eacutetondu nous linttorons la pression do vaporisation de loau A 40 bar Dono coo conditions la taop3returo de saturation sera do 250degC co qui fixa

Figure 28

i

92

dans lhypothegravese dun eacutechange calorifique reacuteversible la tempeacuterashyture de condensation de la vapeur de mercure acirc cette laquoterne valeur il en reacutesulte alors- une pression de condensation de 098 bar (1 ata) pour ce fluide

La pression de vaporisation du mercure est fixeacutee par la conshydition selon laqjelle le point X qui caracteacuterise leacutetat de liquide satureacute (mercure) se trouve sur la courbe de refroidissement des gaz car la courbe deacutechauffement ne peut eacutevidemment recouper cette courbe Comme on le veacuterifiera la pression de 785 bar (8 ata) sashytisfait 1 cette condition

Pour le mercure A leacutetat de saturation on a [S]

p bull 785 bar t - 496C V - 6946 kjkg h = 3609 kjkg s - 01440 kJKkg s - 05230 fcJKfcccedil

p bull 0098 bar t laquo 2S0c h bull 3454 kJkg h = 3337 kjkg s - 00892 kjkg s - 06615 kJKkccedil

Pour la vapeur deau a leacutetat de saturation on a

j - 40 bar t - JSOC- h - 1087 kJkccedil h = 2B00 kjkg s raquo 2796 kJKkg s - 6068 kJXkccedil

Pour la deacutetente isentropique YZ du mercure on calcule facileshyment la valeur de lenthalpie finale soit h - 2613 kjkg

L4 chaleur ceacutedeacutee par la condensation du mercure est

h - h bull 2613 - 3454 - 2268 kjkg

Par suite la vaporisation dun kilogramme deau requiert lushytilisation dans le second cycle dune masse de mercure eacutegale a

1 = (h- - h- ) (h - h ) v w MO w Hg

bull (2800 - 1087) 2268 laquo 7553 kgHgkccedilH20

Deacuteterminons les quantiteacutes de chaleur ceacutedeacutees par les ccedila au cours Js diffeacuterentes phases en les rapportant au kg deau

- laquochauffement de leau (h - h ) - 108 - 0 - 1087 kj kaHIicirc w deg H20

- surchauffe de la vapeur (h - h ) raquo 3516 - 2800 raquo 36 k_- kgH2 3 H20

- bulleehouf fement et vaporisation du mercure

1 ih - h I = 7553 raquo 13609 - 34541 - 2165 kj kaK20 y B Hg

3ougrave pour lensemble des deux cycles

ltg = 1087 bull 736 bull 2465 deg 4288 kJttgH20

S3

Le quotient de la chaleur disponible dans le combustiblepar cette chaleur q donne la production speacutecifique de vapeur deau

m raquo 395500 4268 raquo 9223 kgatkg de C

Dapregraves ce qui preacutecegravede le pourcentage de la chaleur disposhynible q consacreacute a 1eacutechauffement de leau est eacutegal acirc

(h - h ) q - 1087 4288 = 2S3 t w deg H20

ce qui fixe labscisse du point W sur le diagramme (fig 28) son ordonneacutee eacutetant donneacutee par la tempeacuterature de saturation de leau agrave la pression de 40 bar soit 250degC

Le pourcentage de la chaleur disponible utiliseacute par 1eacutechaufshyfegraverent de leau et celui du mercure est eacutegal egrave

v deg H20 x w Hg

= 1(1087 - 0) bull (6946 - 3454) raquo 7553] 4288 = 315 S

ce qui fixe labscisse du point X dont lordonneacutee est donneacutee par la tempeacuterature de saturation du mercure pour la pression de ~85 bar soit 496degC

Lordonneacutee du point S eacutetant eacutegale acirc 1556C (tempeacuterature adia-batique de combustion)et son abscisse eacutegale agrave q on veacuterifie aiseacute-xent que le point X se situe pratiquement sraquor la droite OS candis que le point W lui est infeacuterieur La condition ds non recoupement de la courbe de refroidissement des gaz par les courbes deacutechauf-fement des fluides moteurs est donc veacuterifieacutee avec une approximation satisfaisante

Le travail du cycle de Rarkine effectueacute par le mercure vaut

Kbdquo - ml I(h - h ) - T (s - S )] Hg y w w y w H g

raquo 9223 gt 7553 [(3609 - 3454) - 5232 (0523c - 00892raquo

- 69240 kj

Le travail du cycle de Hirn effectueacute par leau vaut

laquobdquogtbdquo m I (h - h ) - T (s - s gt ] K20 a o o a o H 2 0

- bullgt 9233 1(3536 - 0) - 2732 (7205 bull 0 ] laquo 144579 kj

Le travail de deacutetente total vaut

K laquo K bull W laquo 69240 - 144579 = 213819 kj atkg de C

ipoundpoundySpound3ibiiAE_do_Vltccedilha^ge ccedilalorlf iguo Comme prlaquocOdo0mont (g 5 1 1 ) l oxorgio dSa gai do combustion

9lt

est de 269282 kJ pour la tempeacuterature adiabatique de combustion de 1556degC La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la combustion est encore eacutegale agrave 141918 kjatkg de C

La perte dexergie par Irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique entre dune part les gaz dautre part leau et le mercure sobshytiendra en soustrayant le travail de deacutetente total de lexergie des gaz soit

E - W - 269282 - 213819 raquo 55463 kJatkg de C

sectiiS5_sectiumlsectpound2poundiSSS Actif - exergie du combustible Passif - irreacuteversibiliteacute de la combustion

- irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail de deacutetente (eau) - travail de deacutetente (mercure)

Rendement exergeacutetique W Ei raquo 520 Rendement thermique H P bull 541 raquo

533 Conclusions

Nous avons eacutetudieacute au paragraphe 511 le cycle de Hirn S vapeur deau utilisant les mecircmes conditions de combustion et de condensation que le cycle binaire eacutetudieacute ci-dessus Nous constatons ainsi que lorsquon passe du cycle de Hirn au cycle binaire les rendements tant thermique quexergeacutetique augmentent de faccedilon remarquable amp savoir de 480 raquo a 541 I pour le premier et de 462 agrave 520 peur le second

Une telle ameacutelioration reacutesulte essentiellement de la diminushytion (de 193 agrave 135 t) de la perte par irreacuteversibiliteacute de la transshymission En effet dans le cas du cycle binaire la preacutesence dun palier de vaporisation amp haute tempeacuterature entraicircne un relegravevement important de la tempeacuterature moyenne inteacutegreacutee relative a lensemble des deux fluides moteurs Le cycle binaire apparaicirct ainsi au mecircme titre que les soutirages et les resurchauffes comme constituant un proceacutedeacute permettant de reacuteduire lirreacuteversibiliteacute de la transmission

On notera que le travail produit Far la vapeur deau dans le cucle binaire est sensiblement reacuteduit parce quon a adopteacute pour le cycle a vapeur deau correspondant une pression de vaporisation peu eacuteleveacutee Cependant cette diminution est tregraves largement compenseacutee par lemportant travail produit par la vapeur de mercure

Si le cycle binaire mercure-eau a eacuteteacute abandonneacute apregraves quelques rares applications aux Etats-Unis cest en raison des progreacutes reshymarquables qui ont permis aux cycles a vapeur deau classiques datteindre des rendements nets qui sont actuellement de lordre de 40 4 (sur PCI) et qui pour les pressions de vapeur vive actuelshylement utiliseacutees conduisent agrave des paliers de vaporisation trop peu eacutetendus pour sadapter efficacement S la combinaison doo doux cyclaa

Le meilleur cycle aeacuterait celui pour loquol leacutechange calorifique avoc la source chaudo ao ferait ucirc uno toopSraturo constants et trOo

411200 kJ 100 raquo 141918 kJ 345 55463 kJ 13S 144579 kJ 352 69240 kJ 166 raquo

95

eacuteleveacutee En fin de compte on en reviendrait ainsi au cycle de Car- not poundbull

En conseacutequence il faudiait disposer dun fluide moteur pos- bull seacutedant un large palier de vaporisation pour une tempeacuterature maxi- Ccedil maie du cycle Un tel fluide existe sous lespegravece du soufre dont laJ tempeacuterature de saturation est par exemple de 7S0degC pour la pression de 24 bar Cependant comme ce fluide est inutilisable aux faibles bull tempeacuteratures le cycle 3 vapeur de soufre constituerait alois un y cycle a haute tempeacuterature auquel serait associeacute un cycle agrave basse Js tempeacuterature fonctionnant amp la vapeur deau Bien que le cycle woj soufre-eau nait encore jamais eacuteteacute reacutealiseacute 11 fait actuellement gt lobjet de recherches et selon ses proiroteuis il pourrait attein- j( dre un rendement de 55 [27] ff

Lorsque dans des conditions climatiques particuliegraveres on dis-raquo pose deau de refroidissement tregraves froide il est avantageux pour - le rendement de prolonger la deacutetente de la vapeur aussi loin que possible Toutefois eu eacutegard aux tregraves grands volumes massiques de la vapeur deacutetendue on se heurte J la limitation de la section deacute- - bull chappement de la turbine Cette difficulteacute pourrait ecirctre eacuteludeacutee par) lutilisation dun cycl de queue effectueacute par un fluide bien t adapteacute aux tempeacuteratures voisines de la tempeacuterature ambiante tel iuml que notamment lammoniac (28) Dans ces conditions la chaleur neacute- ^ cessaire agrave leacutechauffement et principalement a la vaporisation de V 1ammoniacest fournie par la condensation de la vapeur deau dans V le cycle de tecircte associeacute la tempeacuterature de cette condensation ayant par ailleurs eacuteteacute releveacutee a une valeur judicieusement choisie Toutefois la reacuteduction de la perte dexergie au condenseur rendue possible par ladjonction du cycle 1 vapeur dammoniac se fait au bull prix dun eacutechange calorifique Intermeacutediaire qui constitue lui-mecircme une source dirreacuteversibiliteacute thermique Cependant 1raquo perte dexershygie correspondant amp cet eacutechange est peu importante en raison des conditions tregraves favorables a leacutechange calorifique a savoir deux fluides a tempeacuterature constante et dexcellents coefficients de transmission par convection (condensation et vaporisation) ce qui bull permet en fin de compte dutiliser une tregraves faible diffeacuterence de 1 tempeacuteratures

On peut sa demender si le choix de la tempeacuterature de coupure t^ cest-a-dire le niveau de tempeacuterature auquel correspond leacuteshychange calorifique entre leraquo deux fluides moteurs est indiffeacuterent Pour reacutepondre i cette question 11 faut se reporter au paragraphe 221 od lon a montreacute que pour une valeur donneacutee de la diffeacuterence 4e tempeacuteratures correspondant a leacutechange conducto-convoctif la chute dexergie est approximativement Inversement proportionnelbull agrave (ougrave T = t bull 273) Il sensuit que lorsque la tempeacuterature Ce

coupure seacutelegraveve il y a diminution de la porte dexergie relative S leacutechange calorifique mercure-eau

Dugraveno le cas ideacuteal ougrave leacutecart do tempeacuterature de lSchango caloshyrifique mercure-eau tend vero slaquoro coot-O-dlro dans la cas do la rdvorolbllltO la cyclo binaire ose Oqulvalont au cyclo unlquo

96

OWXYZABO parcouru par un seul et mecircme fluide la deacutetente serait alors diviseacutee en deux parties seacutepareacutees par une surchauffe intermeacuteshydiaire

54-CYCLE AVEC DOUBLE PRESSION DE VAPEUR VIVE

541 Geacuteneacuteraliteacutes Pour eacutetudier le cycle avec double pression de vapeur vive

nous consideacuterons une application classique de ce proceacutedeacute a savoir celle qui concerne les centrales nucleacuteaires dont lereacuteacteur est refroidi par un fluide caloporteur gazeux (filiegravere Magnox deacutevelopshypeacutee en Grande-Bretagne) raquo

Au paragraphe 5 nous avons eacutetudieacute le cycle reacuteel de la censhytrale thermique acirc vapeur toutefois fortement simplifieacute de maniegravere 3 assurer la clarteacute ainsi que la concision de lexposeacute Cest dans la mecircme perspective que nous deacutevelopperons ci-apreacutesi leacutetude du cycle reacuteel mais simplifieacute de la centrale c01dbury appartenant a la filiegravere preacuteciteacutee [19bls]

542 Etude du cycle simple

Le reacuteacteur nucleacuteaire est refroidi par du dloxyde de carbone sous pression Sachant que la tempeacuterature de luranium meacutetallique utiliseacute ne peut deacutepasser 660C (point de transformation du meacutetal) on est conduit 1 limiter la tempeacuterature de ce gaz caloporteur 1 412C compte tenu des exigences de leacutechange calorifique Par ailleurs pour le deacutebit optimal de gaz la tempeacuterature infeacuterieure de celui-ci a eacuteteacute fixeacutee 1 24SC Par conseacutequent la chaleur fournie par le reacuteacteur I chaque kilomole de dloxyde de carbone seacutecrit (cf tableau 20) i

Q - Htraquo - H - 17899 - 10046 - 7853 kJ

La fission nucleacuteaire permet ^atteindre des tempeacuteratures exshytrecircmement eacuteleveacutees en cas dexplosion nucleacuteaire par exemple on peut en conclure que lexergle du combustible nucleacuteaire est pratishyquement eacutegale A la quantiteacute de chaleur quil deacutegage soit Ici

Z - 785J kJ Lors de son eacutechauffement de 245C I 412c l e dloxyde de car-

bono a reccedilu l exergle i ETj = ( H i - Hraquo ) - T ltS i - S i )

- raquo 17899 - 10046) - 2732 raquo (3896 - 2566) = 4219 tcJ

La perte dexorgie au reacuteacteur est eacutegala fl lexergle du com-buotlble nucleacuteaire diminueacutee de 1eacutenergie reccedilue par le gaz

Ei - E lt= 7853 - 4219 = 3634 kJ

La pression do vapour vive est liaitSQ par la condition do rocircucirclloor un flchango calorifique sugfiioaiKaant oiumlricaco ontro la gas

97

caloporteur et le fluide moteur Nous veacuterifierons ci-dessous que pour une pression de vapeur eacutegale agrave50 bar le pincement de tempeacuteshyrature TM (fig 30) qui se situe au deacutebut du palier de vaporisashytion est de lordre dune cinquantaine de degreacutes

Preacutecisonstout dabord que la vapeur vive est satureacutee agrave la pression de 50 bar et que la condensation seffectue sous la pression de 004 bar ougrave lon a

- a 50 bar

h = 1154 kJkg s - 2912 kJKkg h - 27 94 kjkg s raquo 5973 kJKkg

Tigure 30

Il vient ainsi

a 004 bar et t _ sat h bull 1214 kJkg h - 2554 kjkg

290degC (condensation)

- 04225 kJKkg bull - 8475 kJKkg

la production speacutecifique de vapeur (fig 31)

2 mdash 2 7 9 4 M 2 1 4 2 V ^ 1 h - h da C02

T

bull

T

bull t OLI-

- le bilan calorifique de leacutechange relatif 1 la vaporisation qui donne

) H H (ha - h

Figurraquo 31

iB99 - 294 (2794 - 1154) - 13077 kJ

- dougrave par interpolation dans la table des enthalpies du C02 la tempeacuterature t - 3115C valeur qui deacutepasse de 476C la tempeacuterashyture de saturation de la vapeur vive et qui est donc acceptable

Pour la cycle a vapeur consideacutereacute (flg 31) et pour un rendement lsentroplque do deacutetante laquogai 1 85 t on calcule facilement leacutetat de la vapeur ucirc la sortia de la turbine il vient ainsi

8 - 6 465 kJXkg o t^ - 1947 M k g a t

Le t r a v a i l produ i t par l a t u r b i n e s eacute c r i t i

M bull n l h deg sect - hj^) - 2 94 raquo (2794 - 1947) = 2490 kJ

L e x e r g i a de l a vapeur v i v e vaut

E = n t ( h h v lt laquo - a - - o raquo

= 2 94 ( (2794 - 0) - 273 2 (5 973 - 0 ) ] raquo 3417 kJ

La p e r t e d e x e r g l e au condensour e s t eacute g a l a fi l e i i o r g i o do l a vapour deacute tendue s o i t i

E c o n d deg n V - h V T_ l t degv

deg 3 8 0 tUBlt37 = 0 = 2 7 3 3 (S 003 - 0) ] = 331 4 ftj

98

7853 kJ 100 3634 kJ 463 802 kJ 102 laquo

2490 kJ 317 396 kJ 50 raquo 531 kJ 66 laquo 317 t

La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la deacutetente est eacutegale a la diffeacuterence entre les exergles initiale et finale de la deacutetente diminueacutee du travail de la turbine

(E - E ) - W - (3417 - 5314) - 2490 = 3956 kJ i v cono

La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de leacutechange gaz-vapeur est eacutegale a lexergie reccedilue pai le gaz caloporteur diminueacutee des trois termes suivants le travail de la turbine lirreacuteversibiliteacute de lagrave deacutetente la perte dexergie au condenseur Il vient ainsi

4219 - (2490 + 3956 + Si4) bull 802 kJ

5ilecircS_Ecirc5sectiuml9EcircEumll3ueuml Actif - exergle du combustible nucleacuteaire Passif - irreacuteversibiliteacute au reacuteacteur

- irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail de la turbine - irreacuteversibiliteacute de la deacutetente - perte dexergie au condenseur

Rendements thermique et exergeacutetique

543 Cycle agrave double pression de vapeur vive

On a vu preacuteceacutedemment que la neacutecessiteacute dassurer un eacutecart de tempeacuterature suffisant entre le gai et la vapeur entraicircnait une lishymitation de la pression de vapeur vive preacutejudiciable au rendement du cycle Leffet neacutefaste de cette contrainte peut ecirctre atteacutenueacute comme nous allons la veacuterifier par la recours au cycle a double pression de vapeur vive

En nous Inspirant des caracteacuteristiques de la centrale nucleacuteaire de Oldbury (19 bis] nous adoptons pour la partie a basse pression (BP) une pression de vapeur vive de 50 bar et pour la partie a haute pression (HP) une pression de vapeur vive de 100 bar la pression de condensation eacutetant de 004 bar Pour simplifier nous supposons encore quil ny a pas de surchauffa

Le cycle ayant seul eacuteteacute modifieacute nous aurons encore comme au paragraphe preacuteceacutedent pour 1 Jcmol de COraquo t

- lo chaleur deacutegageacutee par le reacuteacteur i 0 raquo 7853 kJ - lexergie du combustible nucleacuteaire i E raquo 7853 kJ - lexergie fournie au gas caloporteur i E = 4219 kj - la perte dexergie au reacuteacteur t S - E raquo 3634 kJ

Le cycle BP est Identique au cycle unique eacutetudieacute au paragraphe 5laquo2 En ce qui concerna le cycle HP on a

- fl 100 bar laquot t raquo 3110C i h = H08 kJkg o = 3360 kJKkg h = Icirc728 - S = 5620 -

lopooons-noue oncoro entra leo pointe T ot M (fig 32) uno dif-SOjromco do torapeacuteffaturreg amp uno cinquontaina do dogrfio at ducirctonainono lo fraction y du acircOble total gui parcourarc lo cycle HP en Qdoptont ontro loo polnto 0 ot H un Ocart do tcapflroturo du mfco ordro do

99

grandeur On ob t i en t a i n s i la production speacutec i shyfique de vapeur ( f ig 33)

(h )y h - h a

7853

bull ( 1 - y )

icirc y Figure 32

am

( 2 7 2 8 - 1 2 1 4 ) laquo 0 6 2 4 + ( 2 7 9 4 - 1 2 1 4 ) laquo lt 1 - 0 6 2 4 )

raquo 2 984

en ayant adopteacute y = 0624 en premiegravere approshyximation

Le bilan calorifique de leacutechange corresshypondant au refroidissement du gaz entre les points D (t - 412degC) et S seacutecrit si lon se fixe en 5 une tempeacuterature eacutegale a la

Figure 33

H

9 M S

- H dougrave y n(h-h)

HP

tempeacuterature de saturation (HP) augmerteacutee de 50degC soit t raquo 311 + 50

Hd _ s bull y bull ( h 17899 - 15440

2984 raquo (2728 bull 1408)

- 361C

- h gt H P

raquo 0 634

ce qui confirme la valeur y bull 0624 supputeacutee

Le bilan calorifique de leacutechange correspondant au refroidisshysement du gaz entre las points S et T seacutecrit

dougrave H

H H t

- 15440

t(l-y) (h--h) BP

( h Kp- hBP ]

2984 [(l-0624)laquo(2794-1154)+0624 (1408-1154)]

- 13127 kJ

DoO par Interpolation dans la table des enthalpies du dloxyde de carbone on trouve t - 312SC ce qui correspond a un eacutecart de tempeacuterature acirc t J 1 2 S _ bdquo 3 9 4 e 6 c

par rapport ucirc la tempeacuterature de saturation (BP)j nous admattrono quo cet eacutecart de tempeacuterature satisfait a la condition imposeo

En adoptant pour las deacutetentes un rendement iaantroplqua de 83 0 on calcula aiseacutement les enthalpies et ontroploe finales

h f l = 1847 kJkg raquoz deg 6135 kJKkg

h b = 1947 kJkg et et 8 deg 6466 kJKkg

D

Lo travail produit globalement eot Qgal Q i

H = n y[(h a-h r) bull (1-y) (h-^)] a 29Bltl = t0(S2ltraquo(3728-18laquo7)(l-0623)raquo(27Si-19lt)7) ] = 2391 M

100

Calculons ensuite les exergies de la vapeur en deacutebut et en fin de chacune des deux deacutetentes

E bullraquo ny[(h -h )-T (s - s ) ] (avec h = s = 0) e e o o e o o o

= 29840624lt(2728-2732laquoS620) = 2221 kJ

bullE-f= ny[(h f-h o)-T o( f l f-s o)J

= 2984-0624raquo(1847-2732laquo6135gt raquo 3183 kJ

E a - n(l-y)((ha-ho)-To(sa-so)J (avec i-y raquo 0376)

- 29B4raquo0376raquo(2794-27325973) - 1304 kj

laquobdquo- n(l-y)[(h b-h o)-T ots b l- S o)]

raquo 2984laquo0(376x(1947-2732laquo6466) raquo 2025 kJ

La perte au condenseur est eacutegale acirc la somme des exergies en fin des deux deacutetentes

Econd Ef Eb 3 l 8 3 2 0 2 lt 5 5 2 1 k J

La perte par irreacuteversibiliteacute des deacutetentes est eacutegale a la somma des exerglao de vapeur vive HP et BP diminueacutee du travail proshyduit globalement et de la perte au condenseur

E + E - M - E deg 2221 bull 1304 - 2591 - 521 - 413 kJ e a cond

La perte par irreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique gaz-vapeur est eacutegale S lexergie des gaz El diminueacutee des trois tonnes suivants le travail produit la perte par irreacuteversibiliteacute deo dotantes la perte dexergle au condenseur

4219 - (2591 + 413 + 521) - 694 kJ

Eumlii22i32pound9sectpoundi2i2 Apctlf i - oaorgio du combustible nucleacuteaire t 7853 kJ Pooolf i - Irreacuteversibiliteacute au reacuteacteur t 3634 kJ

- irreacuteversibiliteacute de la transmission t 694 kJ - travail do la turbine gt 2591 kJ - Irreacuteversibiliteacute des deacutetentes t 413 kJ - porte d exorcjle au condenseur 521 kJ

Rondcmonto thermique ot oxorgStique i 2591

544 Conclusions

La conporoloon du cyclo oimplo ot du cyclo ucirc doubla prooolon do vapour vivo montro quo lo rondomont thorraiquo (ou anargOtlquo) poooo acirco 317 S dano lo prouiior caa Q 330 0 dano lo oocond Cotto oaOliorotion rucircoulto oaoantlollonont acircuno reacuteduction da lirrOvoroi-

100 t 4 6 3 raquo

8 8 t 3 3 0 6

5 3 0 6 6 laquo

853 o 3 3 00

101

biliteacute de la transmission gaz-vapeur qui passe dans les mecircires conshyditions de 102 S 88 raquo En effet le recours acirc la vaporisation bleacutetageacutee conduit S une augmentation de la tmi relative acirc la vashypeur ce qui va eacutevidemment dans le sens dune reacuteduction de lirrecirc-

versibiliteacute thermique correspondante Par ailleurs on retrouve ici une application typique du proceacutedeacute de reacuteduction de lirreacuteversibiliteacute de leacutechange avec vaporisation sous pressions multiples qui avait

eacuteteacute eacutetudieacute au paragraphe 232

Le cycle 3 double (ou multiple) pression de vapeur vive consshytitue un proceacutedeacute dameacutelioration du rendement du cycle au meacuteve titre qe les resurchauffes et les soutirages Mais le recours acirc ce pro-jeacutedeacute ne 3e justifie que lorsque la ligne de refroidissement du gaz chaud est 3 la fois limiteacutee en tempeacuterature initiale et assez inclishyneacutee Nous rencontrerons dailleurs plus loin une autre application typique de ce proceacutedeacute agrave propos des cycles combineacute gaz-vapeur (sect 623)

Dans leacutetude qui preacutecegravede on a supposeacute pour simplifier que la vapeur vive eacutetait satureacutee Cette eacutetude pourrait ecirctre eacutetendue au cas de la surchauffe ce qui reacuteduirait quelque peu lirreacuteversibiliteacute de leacutechange thermique gaz-vapeur mais sans modifier sensiblement la comparaison des deux caa

La reacutealisation du cycle i double pression de vapeur vive imshyplique une modification par rapport i leacutetude du cycle qui preacutecegravede

(fig 34) En effet la vapeur produite a 100 bar est dabord deacutetendue dans le corps HP de la turbine puis apregraves une eacutelimination de la phase liquide la vapeur ainsi obtenue vient sajouter S la vapeur vive produite i SO bar de sorte que cest la totaliteacute du deacutebit de vapeur qui poursuit la deacutetente dans la corps Bp de la turbine Cette conception preacutesente un double avantage dune part elle permet lutilisation dune turbine unique de lautre elle eacutevite un humiditeacute excessive de la vapeur en fin de la deacutetente de la vapeur produite t 100 bar moyennant lInterposition dun stcheux de vapeur entre les corps HP et BP

Lanalyse exergeacutetlqu du cycle 1 double pression de vapeur vive noua a conduit eacutetudier la conception des centrales nucleacuteaires de la filiegravere MASNOX De mecircme les centrales de la filiegravere PWR aujourshydhui largement reacutepandue preacutesentent certaines particulariteacutes inteacuteshyressantes qui pourraient conduire 1 une analyse analogue Si uno telle analyse ne figure pas dans le preacutesent chapitre cest parce que leacutelaboration du bilan exergeacutetlque complet dune tranche nucleacuteshyaire de 900 MW a eacuteteacute preacutesent bull lannexe 3 in fine

rieraquo 34

102

S5 CONSIDERATIONS GENERALES SUR LES CENTRALES NUCLEAIRES

Dans leacutetat actuel de la technique les reacuteacteurs nucleacuteaires sont soumis agrave une tregraves stricte limitation de tempeacuterature et ce pour des raisons diverses selcn les filiegraveres classiques consideacutereacutees On a en effet pour les deux principales dentre elles

- Pour la filiegravere MAGNOX (UK) la tempeacuterature de luranium meacutetalshylique doit rester infeacuterieure a 660degC Par ailleurs lutilisation dun fluide caloporteur gazeux (CO2) requiert des eacutecarts de temshypeacuterature assez importants pour assurer un eacutechange calorifique satisfaisant En effet 11 faut ainsi compenser dune part la faible efficaciteacute de leacutechange convectlf avec le gaz dautre part la faible capaciteacute calorifique de ce fluide caloporteur dont le deacutebit doit par ailleurs ecirctre assez limiteacute pour ne pas donner lieu a une puissance de pompage excessive En fin de compte la pression de vaporisation sera modeste sous reacuteserve du recours au cycle i double pression de vapeur vive et la temshypeacuterature de surchauffe ne deacutepassera guegravere 400degC

- Pour la filiegravere PWR la tempeacuterature maximale du fluide caloporshyteur qui est ici de leau doit ecirctre maintenue en dessous de la terpeacuterature de saturation correspondant acirc la pression sous lashyquelle cette eau circule dans le circuit primaire Pour une pressurisation a 120 bar la tempeacuterature du fluide caloporteur ne peut degraves lors atteindre 325degC Cependant on est ici favoshyriseacute par les bonnes proprieacuteteacutes thermiques de leau lesquelles confegraverent a ce fluide un coefficient de transmission par conshyvection eacuteleveacute ainsi quune grande capaciteacute thermique Dans ces conditions la vapeur vive est produite acirc leacutetat satureacute sous une pression proche de SO bar soit une tempeacuterature correspondante de 275degC

Si lon considegravere speacutecialement le cas de la filiegravere PWR qui est actuellement la plus deacuteveloppeacutee le reacuteacteur constitue une source de chaleur a tempeacuterature constante la tempeacuterature ae la matiegravere fissile pouvant itre estimeacutee grosso modo 3 3S0C

En rovanche lea gaz deacutegageacutes dans le foyer dune chaudiegravere classique constituent une source de chaleur a tempeacuterature variable cma gaz cegravedent en effet leur chaleur en se refroidissant a 1300C I 15C dons la cas ideacuteal ce qui correspond 1 une tmi de 757 K (ou 484C)

Pour comparer ces deux sources de chaleur quant a leur valeur eacutenergeacutetique on peut imaginer dutiliser la chaleur produite par chacune delles dans un cycle de Carnot la source froide eacutetant acirc la tempeacuterature t bull 15C (pour plus de deacutetails sur ce point voir le chapitre 7) On obtient ainsi les rendements 1

- pour le reacuteacteur nucleacuteaire (tdeg3S0C) n bullgt - | e = 1 - ||| = 54Q

- iJur la chaudiegravere classique (tmraquo48laquoC) 1 n - 1 - plusmnlaquo 1 - fff = 62laquo m

On constate ainsi que le rapport des tempeacuteratures ontro loo doux sources chaudacircs envisageacutees prend la valeur 623757 a 063

103

Cette vale ir ramegravene a ses veacuteritables proportions la comparaison des deux sources car ceci est bien diffeacuterent de ce qui est suggeacutereacute par la simple consideacuteration des tempeacuteratures en degreacutes Celsius du foyer (1300degC) et du combustible nucleacuteaire (3S0degC) De plu3 les rendeshyments des deux cycles de Carnot correspondants seacutelegravevent respectishyvement S 54 et 62 raquo ce qui atteacutenue encore la dispariteacute des deux sources chaudes

Ainsi se justifie leacutecart relativement faible qui existe entre les rendements thermiques nets des deux types de centrale soit 33 pour la centrale nucleacuteaire et 38 (sur PCS) pour la centrale thershymique (Annexes 2 et 3)

104

CHAPITRE 6

TURBINE A GAZ

61 CYCLES REVERSIBLES

611 Irreacuteversibiliteacute de la combustion

Nous adoptons loxyde de carbone comme combustible de la turshybine agrave gaz Le choix de ce combustible sans hydrogegravene permet dpeacute-luder certaines complications qui reacutesulteraient dune part de la dispariteacute entre les pouvoirs calorifiques supeacuterieur ou infeacuterieur dautre part de la condensation ineacutevitable de la vapeur deau aux faibles temperatures Loxyde de carbone correspond dailleurs avec une composition simplifieacutee au gaz produit par gazeacuteification du charbon proceacutedeacute prometteur qui est actuellement en cours dexpeacuterishymentation dans son association a la turbine amp gaz

Leacutequation chimique de la combustion theacuteorique de 1oxyde de carbone dans lair seacutecrit

CO bull 05 Oi + 1881 N raquo CO) + 1881 N

La chaleur deacutegageacutee par cette reacuteaction est de 283000 kJkmol CO cest le pouvoir calorifique du combustible consideacutereacute Nous avons par ailleurs deacutetermineacute (sect 141) lexergie de ce combustible laquelle est eacutegale amp 276200 kJkmol CO

La tempeacuterature maximale du cycle de la turbine a gaz est limiteacutee pour des raisons dordre technologique Cette limitation de tempeacuterashyture implique la dilution des gaz de combustion par un important exceacuteo dair Cest ainsi que pour la tempeacuterature maximale T que nous choiairorraquo eacutegale 8 900degC on calcule aiseacutement que lexcegravesdair seacutelegraveve a 278 raquo fgt

Une tollo dilution des gaz do combustion par lair nous auto-rioo a admettre par simplification que lo fluide qui eacutevoluo dano ia turbine I gaz ost assimilable acirc do loir la combustion eacutetant alors fictivement remplaceacutee par un apport do chaleur eacutequivalant

0

I I

105

Nous en arrivons ainsi a introduire la theacuteorie cyclique selon lashyquelle le cycle de la turbine S gaz est parcouru par un gaz qui re subit aucune modification chimique et ou non seulement la combusshytion mais encore le rejet de chaleur 3 lambiance sont remplaceacutes par des eacutechanges calorifiques avec deux sources respectivement a haute et agrave basse tempeacuteratures

Nous compleacuteterons encore ce modegravele par lhypothegravese du ccedilaz semi-bullparfait cest-agrave-dire obeacuteissant a leacutequation deacutetat des gaz parfaits mais dont la chaleur massique varie avec la tempeacuterature

Le cycle de la turbine A gaz (fig 35) comporte une compression AB que nous supposerons isentrcpique En adoptant un rapport de pression n Pipo3- 6 - valeur modeste mais qui sera conserveacutee dars le cas du cycle a reacutecupeacuteration - nous calculons la temshypeacuterature T en eacutecrivant que les entroshypies initiale et finale de lair aushyquel on a assimileacute le flude moteur sont eacutegales

TC dT S bull J -B- - Rln Elaquo

Figur 35 S b C -dT

+ -E 7 T T

m E Pi

la pression ambiante eacutetant Ici eacutegale a la pression de reacutefeacuterence Pi-lbar et la tempeacuterature ambiante eacutetant eacutegale a la tempeacuterature de reacutefeacuterence t - OC Il vient ainsi

Tbc_ dT T R Po

In 2) Plaquo

8314 raquo In 6 1490 kJKkmol

On en deacuteduit par interpolation dans la table des entropies de lair t b - 1835C

En fin de compression pour 183SC on calcule par la table des enthalpies la valeur H raquo 5375 kjkmol De mecircme en fin de la combustion Isobare BC on trouve pour la tempeacuterature maximale t laquo 900C lonthalple H - 28190 kjkmol Dougrave la chaleur deacutegageacutee pSr la combustion c

qi H b bull 28190 - 537S - 22815 kJkmol

Sachant que 1 kmol doxyde de carbone Libegravere 283000 kj et que 1 kmol dair reccediloit 2281S kJ on obtient le nombre m de kmol dair qui parcourt le cycle par kmol doxyde de carbone utiliseacute

m - 283000 22815 - 1240 kmol Alrkmol CO

Lexorgls du combustible rapporteacutee X 1 kmol dair sen deacuteduit

S w laquo 27laquo200 1240 bullraquo 22274 kjtaool COOUD

LU eœpresslon Stent isantropiquo l e travai l du comprossour degCC^TI flonn8 l l a u ^ u n apport acircexorglo Squlvalont au profit do l o i r

126

eacute v o l u a n t s o i t M raquo H - H laquo 5375 - J = 537 kC kmei cciicircjp o c

L e x e r g i e apporteacutee par l e combust ib le e t la conpressicr s eacute shyl egrave v e donc acirc E raquo 22274 bullbull 5375 = 27649 kJ kmol

C a l c u l o n s l e x e r g i e de l a i r au p o i n t C s o i t 3 9C0 l gtc e t c bar

T f c C dT

bull S - S_ laquo J - E - R ln 2 raquo 4-17 - 8 314 bull In i c o T p

o laquo 29 31 kJKk-iol

H - H_ laquo 28190 kjkaol c o

dougrave E i - H - H - T (S - S ) = 28190 - 2732 laquo 2981 c o o c o

bull 20046 kjkmol

On obtient finalement la perte dexltrccedilie due S lirreacuteversibishyliteacute de la combustion elle est eacutegale a la diffeacuterence entre lexshyergie apporteacutee par le combustible et la compression dune part lexergie de lair au point C de lautre

Ei - Ej - 27649 - 20046 bull 7603 kJkaol

612 Cycle ideacuteal

Pour produira le travail maximum la deacutetente isentropicie du fluide moteur doit ecirctre poursuivie jusquagrave atteindre la tempeacuterature T de lambiance en D (flg 15) Le cycle sera alors boucleacute par

une compression isotherme DA On reacutealise ainsi le cycle ideacuteal ABCDA

Pour la deacutetente isentroplque CO on peut eacutecrire

T c C dT -V C dT

~ 0 ~ pc o Praquo o

Pour t raquo 900degC laccroissement dentropie Isobare vaut c

4471 kJKknol

Pour tlaquo 0C laccroissement dentropie isobare vaut 0 t a

Pour une pression initiale p o 1 bar on laquo p 1 6 = 6 bar Par suite 11 vient pour 1Isentroplque CD

441 - 6314 laquo In 6 = 0 - 8314 bull In (pip)

dougrave p t bullgt 002772 bar ou 2772 Pa

Par leacutequation dStat on obtient lo voluoo au point D t

107

V bull vo bull I yen bull bull bull - yen bull - 8 3 1 4

2 7

X

7 ficirc f 2 - 8193 mVkmol O O Pi Praquo Pi Pi 2772

Dougrave le travail consommeacute lors de la compression isotherme DA

isoth Pigt v

d-l n ltPraquoP1gt 2772 laquo 8193 raquo In (1002772)

gt 8143 JeJkmol

On obtient finalement le travail utile qui est eacutegal au travail de deacutetente diminueacute des travaux relatifs aux compressions isentro-pique et isotherme

u c o comp isoth

bull 14672 Jcjkmol

ACTIF - exergie du combustible 22274 kJ 806 - travail de compression isentropique S37S kJ 194

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la combustion 7603 kJ 275 - travail de deacutetente 281901 - travail de comprisotherme -8143J u o K J z

Rendement exergeacutetique 14672 22274 = 659 Rendement thermique 14672 22815 raquo 643

On notera que le travail de compression isotherme a eacuteteacute con-ventionnellement porteacute au passif pour faciliter la comparaison avec le bilan exergeacutetique du cycle theacuteorique traiteacute ci-apregraves

613 Cycle theacuteorique

Le cycle ideacuteal ne se precircte pas S la reacutealisation pratique Cest pourquoi la turbine agrave gaz est en reacutealiteacute conccedilue selon le cycle theacuteshyorique dans lequel la deacutetente est limiteacutee 3 la pression pbdquo de lamshybiance le fluide moteur eacutetant en principe rameneacute agrave son eacutetat initial par un refroidissement isobare DA Le cycle theacuteorique est alors reshypreacutesenteacute en ABCOA sur le diagramme entropique (fig 35)

LA tempeacuterature t en fin de deacutetente se calcule en exprimant a

la constance de lentropie au cours de cette transformation

Td C dT pound= PIn Eo + s

p c

4471 - 8314 x n 6 = 2981 kJKkmol

108

Par la table des entropies de lair on obtient t = 4714degC et partant par la table des enthalpies or trouve pour cette temperature H raquo 1415S kJkmol

On obtient finalement le travail produit au cours de la deacutetente CD s W d f i t H

0 Hd 2 8 1 9 deg 1 4 1 5 5 = 1 4 0 3 5 k-Vknol

Lexergie E- en fin de la detente isentropiqueest eacutegale a lexergie en fin de combustion E (sect611) diminueacutee

- du travail de deacutetente E 3 laquoE 2 - W d e t - 20046 - 14035 - 6011 kjkmol

Elle repreacutesente la perte dexergie a lambiance Le travail utiltt est eacutegal a la diffeacuterence entre les travaux de deacutetente et de compression

W bull VI - W - 14035 - 5375 - 8660 kjkmol u aet comp

Bilan_exergeacutetlgue

ACTIF - exergie du combustible 22274kJ - travail de compression 5375 -

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la combustion7603 -- travail de deacutetente 14035 -- perte acirc lambiance 6011 -

Rendement exergeacutetique W E bull 3660 22274 = 389

Rendement thermique W u s e^ - 8660 22815 = 380

614 Cycle a reacutecupeacuteration

Dana le cycle theacuteorique la totaliteacute de la chaleur fournie soit H - H provenait de la combustion Il est cependant possibiumle de reacuteduire cette deacutepense de chaleur en reacutecupeacuterant la chaleur sensible disponible en fin de deacutetente on peut ainsi porter lair comprimeacute de la tempeacuterature t agrave la tempeacuterature T (fig36) e refroidissant lair deacutetendu 9e t acirc t

a m Le refroidissement eacutetant pousseacute au maximum on atteint

leacutegaliteacute T_ - TV ce qui entraicircne leacutegaliteacute T bull T n puisque la chaleur massique du gaz ne deacutepend pas de la pression Dans ces conditions le cycle a reacutecupeacuteration comporte successiveshyment

- la compression 1 sentropique Afl - leacutechauffoment isobare par reacutecupeacuteration BN - leacutechauffement isobare par combustion tic - la deacutetente isentropique jusque pbdquo CD

806 194 -

275 -508 -217 -

109

- le refroidissement isobare dans lambiance HA

En reprenant lexemple du paragraphe 613 on peut eacutecrire pour le cycle acirc reacutecupeacuteration correspondant

183SdegC n - d

471 4raquoC

H raquo H raquo 5375 kJkmol o m

Par suite on obtient

la chaleur reacutecupeacutereacutee

14155 kJkmol

H d - H H - H - 14155 - 5375 - 8780

- la chaleur fournie par la combustion H c - H n - 28190 - 14155 = 14035 kJkmol8

- la chaleur rejeteacutee amp lambiance K - H - 5375 - 0 - 5375 kJkmol Figure 36

Le nombre des kilomoles dair qui parcourt le rycle par kilomole de CO utiliseacute devient m bull Q (H - H ) - 283000 14035 - 2016 Jtmolkmol ZQ dougrave 1exergie fournie par loxyde de carbone agrave la kilomole dair

13700 kJkmol

Sachant que pour lair

bull J L c 1835degC laccroissement dentropie isobare vaut 1490 kJKkmol

- 3 t = 4714degC laccroissement dentropie isobare vaut 2981 n-

on obtient 1exergie apporteacutee agrave lair comprimeacute par la reacutecupeacuteration

icirciumliumlfc ) = n4707 bkJk8ol Sjj) - 14155 - 5375 - 2732 x (2981

Dailleurs comme la chaleur massique du gaz ne deacutepend pas de la pression 1exergie ceacutedeacutee entre D et M vaut aussi 4707 kJkmol

Lexergie qui est fournie globalementest eacutegale acirc la somme des exergles fournies par la compression par la reacutecupeacuteration et enfin par le combustible soit

Ej raquo 5375 + 4707 + 13700 raquo 23782 kJkmol

En soustrayant de E 1exergie du gaz en deacutebut de deacutetente (sect611 on obtient la perte par irreacuteversibiliteacute de la combusshytion s E x - E = 23782 - 20046 = 3736 kJkmol

no

Dailleurs en soustrayant de lexergle au point C le travail de deacutetente (sect 613) et lexergie transfeacutereacutee lors de la reacutecushypeacuteration on trouve la perte dexergle 3 lambiance 20046 - 14035 - 4707 laquo 1304 kJkmol

Enfin le travail utile reste identique agrave celui calculeacute au parashygraphe 613 soit W 8660 kJkmol

ACTIF - exergie fournie par la compression - exergie fournie par la reacutecupeacuteration - exergie du combustible

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la combustion - travail de deacutetente - exergie ceacutedeacutee lors de la reacutecupeacuteratlon4707 -- exergie perdue i lambiance

Rendement exergeacutetique Hbdquo Ebdquo - 8660 13700 - 632

5375 kJ 226raquo 4707 - 198 13700 - 576 3736 - 157 1403S - 590 4707 - 198 1304 - 55 -

Rendement thermique laquo ltHbdquo V 8660 14035 - 617

S15 Cycle combineacute gaz - vapeur

Geacuteneacuteraliteacutes

Nous avons vu quen pratique on devait renoncer 1 prolonger la deacutetente du gaz jusquagrave la tempeacuterature ambiante En revenant alors au cycle ABCDA (fig 37) on perd un travail eacutequivalent 1 laire DDA ce qui se traduit par la perte dexergle a lamshybiance Cependant cette perte peut ecirctre valoriseacutee par lassoshyciation dun cycle 1 vapeur deau au cycle a gax

Dans le cycle combineacute gai-vapeur la chaleur rejeteacutee lors du refroidissement des gaz DA ait utiliseacutee pour Cchauffer vaporiser leau et finalement surchauffer sa vapeur selon la transformation isoshybare LMNR La vapeur dont la tempeacuterature maximale est infeacuterieure I t est deacutetendue isentropiquement selon RD jusquagrave la pression de condensation qui correspond ft une tempeacuterature de saturation en principe eacutegale 1 la tempeacuterature ambiante t ltt) bull La vapeur deacutetendue est ensuit condenseacutee isothermlccediluament suivant DL Enfin 1 condensacirct est recomprimeacute jusquagrave la pression de la chaushydiegravere selon la transformation LL Hais comme 1 travail de comshypression de leau eat tregraves faible noua le neacutegligerons comme preacute-ceacutedenment ce qui revient I confondre lea points L et L

La combinaison des deux cycles sur le diagramme entroplque montre quen deacutepit de quelques diffeacuterences notables on retrouve globalement lallure du cycle 1 gai ideacuteal La deacutetente est touteshyfois scindeacutee en deux parties deacutetente CD pour le gax deacutetente RD pour la vopeur Dautrsjpart la compression isotherme du cycle ideacuteal 1 gaz est ici remplaceacute par la condensation lsutherme de la vapour associeacutee 1 la eoetpraoslon du condensacirct

Ill

liumlueumlS-4iuml-poundiumlpoundiS-pound95eumli2i

On a repreacutesenteacute sur le diagramme t - h (fig 38) la courbe de refroidissement des gaz deacutetendus Cette courbe qui serait dailshyleurs une droite si la chaleur massique du gaz eacutetait constante passe par lorigine (laccroissement denthalpie eacutetant nul pour qdegC) elle passe en outre par le point D denthalpie H = lAIS5 kJluiol pour la tempeacuterature de 4714degC jjpound Pour eacuteviter de devoir vaporiser leau sous une pression trop faible on limitera le refroidissement du gar par leau a la temshypeacuterature minimale t- laquo 100degC ce qui fixe le point L Pour reacuteduire 1irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique ertre

le gaz et leau on sefforce de rapprocher la courbe deacutechauffe-ment et de vaporisation de leau de la courbe de refroidissement du gaz Cependant les contraintes Imposeacutees par la transmission calorifique interdisent le recoupement de la courbe de refroidissement Far la courbe deacutechauffement On pourra donc admettre en consideacuterant le cas limite que le point anguleux marquant le deacutebut de la vaporishysation se trouve sur la courbe de refroidissement

En consideacuterant pour simplifier le cas ougrave il ny a pas de surchauffe de la vapeur nous deacuteterminerons la pression maximale de la vapeur vive en posant la condition suivante Pour que le deacutebut du palier de vaporisation (point M) se trouve sur la courbe de refroidissement 11 faut que la chaleur neacutecessaire a la vaporisation de leau soit eacutegale i la chaleur ceacutedeacutee par le gaz par son refroidisshysement de D en M

Calculons dabord la masse deau p vaporiseacutee par ktlomole dair eacutevoluant pour la pression de 32 bar choisie a priori - chaleur disponible H - H q - M155 - 2915 - 11240 kjknol - chaleur neacutecessaire raquo leau h - h raquo 2802 - 0 - 2802 kJkg d8ugrave p = 11240 2802 - 4011 kg deau par kmol dair

Exprimons ensuite la condition preacuteceacutedente p (h - h ) - H - H doa Hn - H - p (H - h ) - H1S5 - 4011 x (2802 - 1025) -7027 kSknoicirc r n m

T

1 y 8 e ^y acirc ff amp _ 0 h

Figure 37 Pleura 38

112

Par la table des enthalpies de lair on trouve pour cette enthalpie H une tempeacuterature du gaz eacutegale acirc 2389C ce qui est agrave peine supfneur acirc la tempeacuterature de saturation de 2374degC la pression de vaporisation de 32 bar a donc eacuteteacute bien choisie

Calculons lexergie de la vapeur en la rapportant a la masse deau p vaporiseacutee par kmol dair eacutevoluant E - p [th - h ) - T Cs - s )1 -4011 X (2802 - 0) -

bull bull 232 XL(6Icirc58 - 8 ) - 4Icirc9J kSkmol0

Puisque la deacutetecte isentropique de la vapeur se prolonge jusqu a la tempeacuterature ambiante Tbdquo lexergie E y traduit le travail reacutecushypeacutereacute au cours de la deacutetente soit w bull 44 91 kJkmol vap

La tempeacuterature du gaz ayant eacuteteacute fixeacutee laquo t - lOOC en fin de son refroidissement il en reacutesulte une perte^dexergie acirc lamshybiance cette perte est eacutegale i lexergie de lair agrave cette temshypeacuterature Eq ( Hq _ Ho _ T o ( Sq V 2 9 1 S deg 2 7 3 lt 2 x lt9deglaquodeg - 0) -439 kJkmol

En soustrayant de lexergie E- du gaz en fin de deacutetente (sect 613) le travail W bull effectueacute par la vapeur ainsi que la perte dexergie 1 lambiance on obtient la perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique gaz-vapeur E 3 W V S B En S 0 U 4 4 9 1 4 3 9 1 0 8 1 WJoaol

Le travail utile du cycle combineacute est eacutegal 1 la somma des deux travaux de deacutetent diminueacutee du travail de compression du gaz s Wu wdet wvap wcemp 1 4 0 3 5 4 9 1 5 3 7 S 1 3 1 S l Wkmol

SiiicircD-icirciumlSpound3iumli3iumlCcedil

ACTIF - exergle du combustible - exargia apporteacutee par la compression

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la combustion - travail da deacutetente du gaz - irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail de deacutetenta de la vapeur - porta daxargla da lambiance

Rendement eacutenergeacutetique j i E c - 13151 22274 - 590raquo Rendement thermique W u ltJlaquo 13151 t 2281S - 5761

62 CYCLES REELS

621 Cycle simple

Loi cycle reacuteels as distinguent dos cycles recircverolbloo princishypalement par la prise an consideacuteration da lirreacuteversibiliteacute qui of-fecto leacutevolution du fluide dane las turbosaachlnao ainsi que do 1Irreacuteversibiliteacute qui affecte laa laquochongeo da chalaur on raison do lucirccucircrt do tempeacuterature neacutecessaire Q la reacutealisation du transfert thermique

22274KJ 806 5375 - 194 7603 - 27S 14035 - 508 1081 - 39 4491 - 162 439 - 16 bull

113

jraquoe cycxe simple oe la turbine a gaz se compose des quatre transshyformations suivantes (fig 39) - la compression adiabatique reacuteelle AB - 1eacutechauffement isobare BC bull- la deacutetente adiabatique reacuteelle CD - le refroidissement isobare DA

Le cycle consideacutereacute est caracteacuteriseacute par bulli 0degC ou 2732 K T raquo 900 C ou 1173 K a c p = 1 bar p raquo 6 bar n raquo p p = 6

Les rendements Isentropiques du compresseur et de la turbine de deacutetente sont n - 085 bull

En reprenart certains reacutesultats anteacuterieurs ( sect 611 et 613) on a en consideacuterant1kmol dair

- tfa - 1835degC Hj - 5375 JsJkmol E b - 5375 kJkmol

-t - SOOC H raquo 28190 - E - 20046 -c c c

- t - 471r4degC bull H - 14155 - E - 6011 -a a c

Pour le combustible (CO) on a encore pouvoir calorifique P bull 283000 kJkmol exergie C raquo 27 62O0 kJkmol

En fin de compression reacuteelle on a H raquo H + (h^ - H Q) n bull 0 + (5375 - O) 08S bull 6324 kJJsmol

dougrave en Interpolant dans la table des enthalpies t raquo2155degC puis par la table des entropies laccroissement dentropie isoshybare eacutegal a 1694 kJkmolK

Il vient ainsi i S v - 1694 - 8314 x In 6 + Sbdquo laquo(2043 +SA kJKkmol b o o

dougrave finalement s Eb ( Hb Ho T o t Sb V ( 6 3 2 4 0 ) 2 7 3 2 x lt2deglt3 bull Sbdquo - S ) - 5766 kJtanol o o

Ei fin do la deacutetente reacuteelle on a H- - H - (H -H) n bull 281J0 - (28190 - 14155) x 085 -o c e n acx 16260 kJkmol dougrave par interpolation i t bull 5379C partant on obtient laccroissement dentropie isobare 3252 kJKkmol Il vient ainsi S - 3252 - 8314 x In 1 + S - (3252 bull S) bullkJKkmol deg o o dougrave finalement I E bull (16260 - 0) - 2732 x (3252 S - S ) =gt 7376 kJkmol a o o

Le travail du compresseur est W bdquo - H - H - 6324 - 0 - 6324 kJkmol comp D a La porta par irreacuteversibiliteacute au compresseur vaut i M c - ( E b - E a ) bull 6324 - (5766 - O) - 558 kj fcnol

Le travail de la turbine de deacutetanto est gt MdOt deg H c Hucirc 3 8 1 9 deg iuml t 3 t o deg 1930 KJtanol

114

La perte par irreacuteversibiliteacute de la deacutetente vaut (E - E ) - W ecirc raquo (20046 - 7376) - 11930 = 740 kjtanol

c Le Sombre-S Se kmol dair effectuant le cycle rapporteacute acirc 1 kmol de CO consommeacute est eacuteccedilal au pouvoir calorifique P diviseacute par la quantiteacute de chaleur reccedilue par chaque kmol dair soit m = P (H - H) raquo 283000 (28190 - pound324) raquo 1294 kmolkmol CO

C C D Dougrave lexergie du combustible rapporteacutee 1 tj=ci dair E - E m raquo 276200 1294 - 21345 gt kirol

1 Lacperte par irreacuteversibiliteacute de la combustion est eacutegale a la somme des exergies apporteacutees par la compression (E) et la comshybustion (E ) diminueacutee de lexergie de lair en debut de deacutetente (E) (E E) - E raquo (5766 + 21345) bull- 20C46 = 7065 kJkmol

La perde d e x e r g i e c acirc l ambiance e s t eacute g a l e a l e x e r g i e de l a i r en f i n de d eacute t e n t e s o i t E - 7376 kJkmol

sectii5D_SIumlSpound3Eacuteiumli3uecirc

ACTIF - travail du compresseur - exergle du combustible

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la compression - irreacuteversibiliteacute de la combustion - travail de la turbine de deacutetente - irreacuteversibiliteacute de la deacutetente - perte dexergie 1 lambiance

Rendement exergeacutetique (Wbdquo - W ) E

Rendement thermique (WJi4 - W m l l m ) (H

6324 kj 23 9 21345 - 77 1

558 - 2 0 7065 - 25 5 11930 - 43 1 740 - 2 7 7376 - 26 7

- 263raquo

vgt - 25 6

Figure 39 Figure U

s22 Cvcle a reacutecupeacuteration

Le cyce acirc reacutecupeacuteration est repreacutesenteacute acirc la figure 40 Les laquoractcristiques du cycle sont les rrecircrces quau paragraphe preacuteceacutedent cependant le cycle comporte ici une reacutecupeacuteration dont lefficaciteacute de leacutechangeur est r = 080

A partir da la deacutefinition de lefficaciteacute on calcule lenthsl-pie do loir en fin do refroidiooomont au reacutecupeacuterateur laquo2 deg H d - r (H^ - H b) raquo 16260 - 060 K (16260 - 6324) = 83Jl kJkmol

115

On en deacuteduit successivement - par interpolation la tempeacuterature t = 2818degC - dougrave laccroissement correspondant dentropie isobare 2075 kJKkmol - lentropie de lair a leacutetat Q S = 2075 - 8314 x In 1 + S laquo ( 2075 + s ) kJKkmol q deg - lexergie acirce lair E = ( 8311 - 0) - 2732 x (2075 + S -S ) = 264 2 kJkmol q o o

- Ou bilan calorifique du reacutecupeacuterateur on tire lenthalpie de lair comprimeacute a la sortie de celui-ci K = H + (H- - H ) - 6324 + (162 60 - 8311) = 14 273 kJkirol cfi en oeacuteduit Successivement - par interpolation la tempeacuterature t laquo 4752degC - dougrave laccroissement correspondant dintropie isobare 2998 kJ Kkmol - lentropie de lair agrave leacutetat P S bullbull= 2998 - 8314 x In 6 +S = (1508 bull S ) kJKkmol p deg - lexergii de lair Ebdquo - (14273 - 0) - 2732 x US08 + S -S) = 10153 kJkmol p deg

La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la compression vaut W - (E - E ) - 6324 - (5766 - O) raquo 558 kJkmol

T-exergie fournie a lair comprimeacute par la reacutecupeacuteration vaut E - E raquo 101S3 - 5766 - 4387 kJkmol

p Le nombre de Junol dair effectuant le cycle rapporteacute A 1 kmol de CO consommeacute est eacutegal au pouvoir calorifique diviseacute par la quantiteacute de chaleur reccedilue lors de la combustion par chaque kmol dair soit

m - P (H - H ) laquo 283000 (28190 - 14273) - 2033 kmol kmol C6 c P

Dofl lexergie du combustible rapporteacute i 1 kmol dair E - E m laquo 276200 2033 - 13586 kJkmol

Le EumlFSvall de la turbine de deacutetente est W - H - H - 28190 - 16260 - 11930 kJkmol

a e Lirfeacuteveriibiliteacute de la deacutetente vaut (E - E d - W - (20046 - 7376) - 11930 raquo 740 kJkmol

c La perte delergie au reacutecupeacuterateur vaut (E - E J ltEbdquo - E ) - (7376 - 2642) (10153 - 5766) -34 kJkSol P b

La perte dexergie amp lambiance est eacutegale a lexergie de lair bull egrave leacutetat Q soit 2642 kJlunol

La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la combustion est eacutegale i la somme des exergies apporteacutees a lair par la combustion bullla compression et la reacutecupeacuteration diminueacutee de lexergie en deacutebut de deacutetente E + (E - E gt bull (Ebdquo - E ) - Ebdquo 1 b o p o c laquo 13586 bull (5766 - O) bull (10153 - 5766) - 20046 raquo 3693 kJkmol

116

iiacirc2_Sicircfpound2fiumli3Hpound

ACTIF - travail du compresseur r 6324 - exergie du conbustible 13586 - exergie fournie par la reacutecupeacuteration 4 387

bullPASSIF - irreacuteversibiliteacute de la compression 558 - irreacuteversibiliteacute de la combustion 3693 - travail de la turbine 11930 - irreacuteversibiliteacute de la deacutetente 740 - exergie fournie par la reacutecupeacuteration 4387 - irreacuteversibiliteacute de la reacutecupeacuteration 347 - perte dexergie acirc lambiance 2642

kJ 260 559 18 2

15

3 18 1

10

491

Rendement exergeacutetique (W

Rendement thermique (W deacutet

deacutet

W ) comp

- W ) comp

Ej raquo 412raquo

(H - H ) c P

402laquo

623 Cycle combineacute

La turbine acirc gaz fonctionne suivant le cycle eacutetudieacute au parashygraphe 621 on y reprendra les donneacutees correspondantes ainsi que les principaux reacutesultats rappeleacutes ci-apregraves - chaleur apporteacutee par le combustible Q - H - H - 21866 kJtanol - exersectie dB combustible E - 21345 -- travail du compresseur w

c o m D 6^ 2 - Irreacuteversibiliteacute de la compresSISfi SS8 -- Irreacuteversibiliteacute de la combustion 7065 -- exergie de lair en deacutebut de detente (t - travail de la turbine de detente - irreacuteversibiliteacute de la deacutetente - ex de lair en fin de deacutetente

- 9O0C) E -20046 W-- 11930 deacutet

H laquo16260 kj kmol) E - 7376

Figura AI

740 (td - 5379C bdquo d

Pour le cycle 1 vapeur associeacute nous adoptons (fig41) vapeur vive 50 bar et 500C laquot) condensation 004 bar Par ailleurs nous adoptons une temshypeacuterature i la chemineacutee de 200degC

Veacuterifions tout dabord que la pression de la vapeur choisie (SO bar) est compatible avec les ejclraquojeances de leacutechange calorifique i - production de vapeur par kmol dair

V - Hq - 2 6 deg 5 8 6 1 - 3139 U V h_ - h 3434 - 121 kmol

r c - anthalple do lair su debut du ptiller dlaquot vaporisation i

117

H 8 = H d - p (hr - h m) raquo 162CO - 3139 x (3434 - 1154) deg

9103 JcJkmol - dougrave par interpolation t - 3081degC

Compte tenu le la tempeacuterature de saturation de la vapeur (2639C) on veacuterifie ainsi que le pincement de tempeacuterature est de 442degC eraquo qui est tregraves largement suffisant

Lexergie de la vapeur vaut E - p [(h - h ) - T (s - s gtJ - 4796 kJkmol

La perte dexergle acirc lsmbiaAce (chemineacutee) est eacutegale a lexergie de lair a 200degC soit i E bdquo H bdquo H bdquo _ T bdquo lt sbdquo ~ SJ bull 5 8 6 1 - 0 - 2 7 3lt lt 1 6 0 5 q q bull o o q o 8314 x In 1) raquo 1476 kJkmol

La perte par Irreacuteversibiliteacute de la transmission gaz-vapeur est eacutegale i lexergie au point 0 diminueacutee de lexergie de la vapeur et de la perte dexergle i lambiance E d - E v - E laquo 7376 - 4796 - 1476 raquo 1104 kJkmol

Etudions ensuite la deacutetente de la vapeur -pour la deacutetente isentropique RE

x - r - bull 6977 - 04225 bdquo bdquo X e s - S 3Icirc475 - 04225 deg 8 1 4 0

- dougrave s h euro bull h + e (h - h) - 1214 + 08140 x (2433) -

2102 KJkg - et compte tenu du rendement adiabatique h e raquo h E - (hr - icircie) bull 1 a d 3434 - (3434 - 102) x 085 laquo

2302 kJkg

- laquobull- bull v bull fej- m+rn - laquobullbullbulllaquo - et partant s - s + x (s - s) bull 04225 + 08964 x

(8475 - 04225) - 7641 kJkg On deacuteduit finalement de ce qui preacutecegravede

- le travail produit par la turbine acirc vapeur W - p (hr - h e gt ) - 3139 x (3434 - 2302) - 3553 kJkmol

- la perte dexergle au condenseur Econd P t lt V ho T o ( V so]- 3 1 3 9 x C lt 2 3 0 2 0 ) 2732 x (7641 - 0)] laquo673 kJkmol - la perte par irreacuteversibiliteacute de la deacutetente ltEbdquo - Ebdquo) - W bdquo bdquo - (4796 - 67 3) - 3553 - 570 kJkmol cond vap

Le travail utile produit par le cycle combineacute seacutecrit + W bdquo laquo 11930 - 63 vap

sectiiSS_S5EcircE9ecircpoundi9He

gtlaquo - M + W 11930 - 6324 +3553 = 9159 kJkmol u det comp vap

ACTiF - travail du compresseur - exergie du combustible

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la compression

632 4 gtcj 229 -21345 - 771 -558 - 20

118

- Irreacuteversibiliteacute de la combustion - travail de la turbine (gaz) - irreacutev de la deacutetente (gaz) - irreacutev de la transmission - travail de la turbine (vap) - irreacutev de la deacutetente (vap) - perte dexergle au condenseur - perte exergle S lambiance

Rendement eacutenergeacutetique W E - 429

Rendement thermique W Q laquo 419

63 Conclusions

Les bilans exergeacutetiques des cycles reacuteversibles sont preacutesenteacutes au tableau 11 (p 121)

Le cycle Ideacuteal ne comporte quune seule perte dexergle lashyquelle reacutesulte exclusivement de la combustion Le cycle theacuteorique sur lequel se fonde le cycle reacuteel de la turbine a gaz comporte en outra un perte dexergle A bass tempeacuterature laquelle correspond a leacutechange calorifique avec lambiance du gaz deacutetendu il en reacutesulte une diminution consideacuterable du rendement (thermique ou exergeacutetlque) du cycle

La reacutecupeacuteration permet notamment deacuteliminer en grande partie la perte dexergle amp basse tempeacuterature Du reste si lon faisait tendre vers luniteacute le rapport de pression du cycle cette perte dexergle serait entiegraverement eacutelimineacutee et lon retrouverait le renshydement du cycle ideacuteal

Le cycle combineacute permet de valoriser la perte dexergle amp basse tempeacuterature 3 laide dun cycle a vapeur associeacute au cycle a gaz le rendement est ainsi grandement ameacuteliora

De plus lirreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique entre gaz et vapeur peut ecirct-e reacuteduite en utilisant un cycle a multiples presshysions de vapeur vve ( sect 232) cest ainsi qua la limite pour un nombre deacutetages infini on retrouverait le rendement du cycle ideacuteal

Les bilans dexergle des cycles reacuteels sont eacutegalement preacutesenteacutes au tableau 11 ils se distinguent essentiellesraquo des cycles reacutevershysibles par lapparition de pertes dexergle nouvelles Ces pertes proviennent dune part des Irreacuteversibiliteacutes meacutecaniques (coippresseur et turbine (s)) dautre part des pertes dexergle engendreacutees par leacutecart de tempeacuterature neacutecessaire a leacutechange calorifique (reacutecupeacuteshyrateur ou chaudiegravere de reacutecupeacuteration et condenseur)

Dans la turbine 3 gaz ougrave le travail consommeacute par le compresseur est loin dEtre neacutegligeable les pertes internes qui affectent 3 la fols le compresseur et la turbine ne sont manifestement pas proshyportionnelles au travail utile contrairement su cas du cycle a vapeur Mais on peut montrer que pour une tempeacuterature maximale donneacutee (34] les pertes internes sont a peu pregraves inversement proportionnelles au facteur de puissance deacutefini par

7065 - 25S -11930 - 431 -740 - 27 -1104 - 40 -3553 - 128 -570 - 21 -673 - 24 -1476 - 53 -

119

0 m

Wdeacutet - Wcomp m x _ comp Wdeacutet Wdeacutet

Or il se fait que lorsque le rapport de pression croicirct on consshytate une augmentation du rendement du cycle theacuteorique associeacutee 3 une diminution concomitante du facteur dlaquo puissance cest-agrave-dire une augmentation des pertes internes ceci explique compte tenu des taux de croissance respectifs du rendement theacuteorique et des pertes internes lexistence dune valeur optimale du rapport de pression pour laquelle le rendement du cycle reacuteel est maximal

Lexpression ci-dessus du facttur de puissance justifie que pour un rapport de pression donneacute (W = const) leacuteleacutevation de la tempeacuterature maximale entraicircne une augmentation de ce facteur car w

d eacute t est alors majoreacute On peut en conclure quon obtiendra dans cas conditions une reacuteduction de limportance relative des pertes internes et que peu suite le rendement du cycle reacuteel se rapprochera du rendement du cycle theacuteorique lequel est par ailshyleurs constant pour un rapport de pression donneacute (chapitre 7) Il sexplique ainsi que contrairement au cas theacuteorique le renshydement du cycle reacuteel sameacuteliore lorsquon en eacutelegraveve la tempeacuterature maximale

Dans une turbine a gaz eacutequipeacutee dun reacutecupeacuterateur dont leffishycaciteacute est toujours infeacuterieure S luniteacute la perte calorifique par reacutecupeacuteration imparfalce est eacutevidemment proportionnelle a la chaleur reacutecupeacuterable (pour une efficaciteacute donneacutee) Comme cette chaleur reacuteshycupeacutereacutee est dautant plus grande que le rapport de pression se rapshyproche de 1uniteacute la perte de chaleur correspondante augmente 3 mesure que celui-ci diminue Ceci explique que contrairement au cas theacuteorique le rendement de la turbine 3 gaz avec reacutecupeacuterateur naugmente pas continucircment au fur et 3 mesure que le rapport de pression deacutecroicirct mais quil finit par diminuer apregraves ecirctre passeacute par un maximum

En comparant le cycle ideacuteal au cycle theacuteorique on constate que si le travail de la turbine de deacutetente est plus grand dans le preshymier il sajoute au travail du compresseur adiabatique le travail dun compresseur isotherme On peut alors montrer 34] quil en reacutesulte une valeur tregraves faible du facteur de puissance ce qui annonce des pertes internes particuliegraverement importantes Le renshydement quon peut finalement attendre dune turbine 3 gaz qui reacutealishyserait le cycle ideacuteal serait par conseacutequent tregraves mauvais A cette raison fondamentale sen ajoutent dailleurs dautres dordre techshynologique pour expliquer que le cycle ideacuteal ne donne lieu tel quel i aucune application pratique

En conclusion si pour les raisons eacutevoqueacutees ci-dessus il nest pas possible de reacutealiser le cycle ideacuteal il est neacuteanmoins possible de reacutealiser soit le cycle 3 reacutecupeacuteration soit le cycle combineacute lesquels permettent dapprocher le cycle ideacuteal dune maniegravere inshydirecte et avec des perspectives plus favorables

Revenant au tableau 11 il convient de remarquer que les valeurs des rendements obtenus pour les cycles reacuteels sont quelque peu opshytimistes en raison de certaines hypothegraveses simplificatrices implishycites notamment en ce qui concerne la non prise en consideacuteration

12C

des pertes de charge En revanche la valeur xodeste du rapport de pression uniioralement adopteacute conduit peur le cycle sinple acirc ur rerdement manifestement infeacuterieur 3 la normale

La turbine 3 gaz se caracteacuterise par une perte dexergie modeacutereacutee 3 haute tempeacuterature mais elle est peacutenaliseacutee par une grande perte dexergie agrave basse tempeacuterature En revanche le cycle 3 vapeur qui est affecte dune tregraves grande perte dexergie agrave haute tempeacuterature preacutesente une perte dexergie a basse tempeacuterature sui est quasi nulle On conccediloit degraves lors que la combinaison jes cycles agrave ccedilaz et 3 vapeur puisse conduire acirc une reacuteduction simultaneacutee des pertes dexergie 3 haute et 3 basse tempeacuteratureset ainsi 3 lobtentien dun rendement global eacuteleveacute Cest ainsi qua la centrale autrishychienne de Korneuburg un cycle combineacute 3 double pression de vapeur vive fonctionne aec le remarquable rendenent net de 468133]

Au terme de cette tialyse il apparaicirct que gracircce 3 lapplicashytion du cycle combineacute il est devenu possible de reacuteduire dune maniegravere satisfaisante les irreacuteversibiliteacutes affectant les eacutechanges thermiques Nais 11 reste quenviron un tiers de lexergie du combustible est perdue par lirreacuteversibiliteacute de la combustion Cette irreacuteversibiliteacute pourrait cependant ecirctre reacuteduite du moins en principe en alimentant le cycle combineacute au moyen dun geacuteneacuterateur magneacutetohydrodynaalque lequel assurerait une production directe deacutelectriciteacute par deacutetente des gaz de combustion produits i tregraves haute tempeacuterature Cependant en deacutepit des efforts qui ont eacuteteacute faits pour maicirctriser cette technologie nouvelle il semble bien que les difficulteacutes engendreacutees par les tregraves hautes tempeacuteratures en cause ne puissent ecirctre reacutesolues du moins actuellement

Enfin des eacutetudes prometteuses sont actuellement en cours en vue de substituer notamment dans les cycles combineacutes le charbon aux combustibles plus coucircteux principalement le gaz naturel et le fuel leacuteger qui sont geacuteneacuteralement utiliseacutes pour lalimentation des turbines 3 gai Panai les voies exploreacutees il convient surtout de citer lalimentation par gazogegravene (17) et la combustion sous pression en lit fluldiseacute (18)

64 Chaudiegravere de reacutecupeacuteration

La chaudiegravere de reacutecupeacuteration qui assure la liaison entre le cycle 3 gaz et la cycle 3 vapeur est le siegravege dune irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique j celle-ci est a priori assez importante en raison de lexistence dun palier de vaporisation dautant plus eacutetendu que la pression de vapeur est limiteacutee par le niveau de temshypeacuterature modeste- Hais comme on la vu (sect Slaquo3) cette irreacuteversibiliteacute peut ecirctre atteacutenueacutee par le recours 3 un cycle acirc deux pressions de vapeur vive

121

Tableau 11 - Reacutecapitulation des bilans exergeacuteticues

ACTIF -travail du compresseur -exerccedilie du combustible -exergie rcurrie par la reacutecup PASSIF -irreacutev ce la compression -irreacutev de la coinbustion -travail de la turbine (gaz) -irreacutevde la deacutetente (gaz) -exergie fournie par la reacutecupj--irreacutevde la reacutecupeacuteration -perte dexa lambiance -irreacutev de la transmission -travail de la turbine vap) -irreacutevde la deacutetente (vap) -perte dex au condenseur Rendement exergeacutetique Rendement thermique

A() alt 19J 19 506 3C

i) C

ideacuteal cheacuteoricue 3 reacutecjpeumlr Cycles reacuteversibles tion D bull combineacute Cycles reacuteels E bull simple F bullbull 3 reacutecupeacuteration G raquo combineacute () La valeur indiqueacutee correspond au travail de deacutetente CD di nueacute du travail consommeacute par la compression isotherme DA

La chaudiegravere de reacutecupeacuteration consiste en une succession deacutechcn-geurs dans lesquels le fluide chauffant est constitueacute par les ccedilaz deacutechappement de la turbine 3 gaz tandis que le fluide chauffeacute est de leau sa vapeur ou bien un meacutelange satureacute des deux Cn se trouve deacutes lors dans la situation oC lon a affaire 3 un meacutediocre coefficient de convection du cocircteacute des gaz cependant que ce coeffishycient est nettement plus eacuteleveacute du cOteacute de leau ou de sa vapeur 3 haute pression Or on sait que pour ameacuteliorer 1eacutechange calorishyfique 11 faut sefforcer dameacuteliorer celui des deux eacutechanges ccr-vectiicircs qui est le plus deacutefavorable Une telle ameacutelioration peut ecirctre obtenue Indirectement en garnisshysant dailettes la surface exteacuterieure des tubeslaquelle est direcshytement en contact avec les gaz (6 222)

Enfir la conception mecircme de la chaudiegravere de reacutecupeacuteration doit favoriser la reacuteduction de lIrreacuteversibiliteacute thermique cette exi-geance eacutetant au mieux satisfaite par la circulation meacutethodique des deuil fluides ceci conformeacutement aux conclusions du paragraphe3 3 4

122

CHAPITRE 7

LES CYCLES THERMODYNAMIQUES DES MACHINES MOTRICES THERMIQUES

71 GENERALITES

711 Transformation polytropique

La polytropique deacutesigne une transformation thermodynamique efshyfectueacutee par un gaz parfait laquelle est caracteacuteriseacutee par une valeur constante du rapport ltli de la variation deacutenergie interne Au 3 la quantiteacute de chaleur eacutechangeacutee q [7] On a ainsi

ou = $q et w = (1 - ) q (1)

ougrave w repreacutesente le travail effectueacute

Sous forme diffeacuterentielle les relations (1) seacutecrivent

du =bull 5q et iraquo = Il bull )lt5q (2)

et par suite

5q raquo Eacute5 bdquo I c dT = cdT (3) ^ ^ V v

Le rapport c vgt que nous deacutesignons par crepreacutesente la chaleur massique (apparente du processus polytropique

En introduisant dans le principe deacutequivalence lexpression du travail il vient

lt5q = du + pdv = c dT + pdv (4)

oc par lt3) laquoq deg cdT

dougrave fc - c ) dT = pdv (5)

( ) ce cnapitre reacutesume la publication citeacutee sous la reacutefeacuterence I0]

De mecircme l e premier p r i n c i p e peut encore s eacute c r i r e

Sa - c dT - v dp

dT

dT = - v d p (6)

mbre les relations (6) et 5) il vient

= k (7

bull c par (3) 5ltJ = c

d o ugrave (c - c ) P

En divisant membre agrave m

c C

P v dpound

icircdeg c c v p dv

bull en posant c - c p

c - c v

bullbull La relation (7) peut encore seacutecrire k mdash + -E = o v p

ou encore apregraves inteacutegration et en passant du logarithme au nombre v

i p v raquo const (8)

Dans leacutequation (8) de la polytropique lexposant k prend pour chaque cas particulier une valeur numeacuterique deacuteterailneacutee Il conshyvient de distinguer plus speacutecialement les transformations suivantes

bull- isobare k laquo 0 - adlabatique k bull Y lt c

tcbdquogt

- isotherme k bull 1 - lsochore s k raquo laquo

Les transformations que nous avons consideacutereacutees eacutetant reacutevershysibles il en reacutesulte notamment que ladlabatique est aussi une isentropique

712 Tempeacuterature moyenne inteacutegreacutee (tml)

Conformeacutement a la deacutefinition qui en a eacuteteacute donneacutee au paragraphe 1112 nous appelons tml relative a la transformation recircverrible 12 le rapport de la quantiteacute de chaleur q eacutechangeacutee au cours de celle-ci a la variation dentropie correspondante soit

T - Icirc T H ( 9 )

Comma on la vu au paragraphe preacuteciteacute la tml est repreacutesenteacutee sur le diagramme entropique par la hauteur du rectangle lLNn ayant mecircme aire que la surface 112n situeacutee sous la courbe 12 repreacutesentashytive de la transformation consideacutereacutee (flg 1 )

Pour une transformation polytroplque 12 caracteacuteriseacutee par la constance de sa chaleur massique c on peut eacutecrire

q n bull c (T - T) (10)

ot bdquo- bull pound pound J = clnf (11)

On obtient alors lexpression de la tmi relative acirc la transformation polytropique 12 en remplaccedilant dans la relation (9) la quantiteacute de chaleur q u et la variation dentropie (s 2 - s ) par leurs expressions respectives (10) et (11) soit

T bull laffjr lt 1 2gt

En particulier la tmi relative acirc une Isochore ou a une isobare est donneacutee par lexpression (12) dailleurs indeacutependante de la valeur particuliegravere de c ou de c

v p Consideacuterons un f luide qui subit successivement deux transforshy

mations reacutevers ib les 12 et 23 par exemple une isochore suivie dune isobare Par deacutef in i t ion de la t m i on a - pour la transformation 12 i T u bull mdash3-Umdash (13)

S] - Si - pour la transformation 23 T^i raquo mdashSimdash (14)

S] - Sj

De mecircme on a pour la transformation totale 13

T l 1)1 raquo l2 i Si

S - S| (S - Sj ) + (S j - S )

(15)

et en remplaccedilant q l s et qraquo 3 par leurs expressions tireacutees de (13) et (14) on a

T bdquo T (s - laquobull) bull Ti (s - s ) n 6 )

T (s - s) + (s - a) ( 1 lt

I l s ensui t que la t a l reacutesultante T 3 est une moyenne ponshydeacutereacutee des t m i r e l a t i v e s aux transformations p a r t i e l l e s

713 Cycle de Carnot Consideacuterons une source chaude e t une source froide se trouvant

toutes deux 3 tempeacuterature constante Supposons quun gaz effectue un cycle de transformations reacutevers ibles en eacutechangeant de la chaleur avec ces deux sources Un t e l cycle se composera neacutecessairement des quatre transformations suivantes

- La source chaude fournit de la chaleur au gas dune maniegravere reacutevershys i b l e ce qui ne peut se fa i re que par une deacutetente Isotherme do c e l u i - c i puisque la source laquoat a tempeacuterature constante T

- Le gaz e s t ensuite ameneacute a la tempeacuterature de la source froide au moyen dune deacutetente laquodiabeacutetique et reacutevers ib le 11 est en e f f e t oxclu denvisager un eacutechange calori f ique avec lune ou l autre des deux sources puisquun t e l eacutechange se ferai t avec un eacutecart do tempeacuterature non nul ce qui est Incompatible avec la reacutevers i shyb i l i t eacute qui a laquoteacute postuleacutee

- Ayant preacutealablenent a t t e i n t la tempeacuterature de la source froldo lo cas code a c e l l e - c i de la chaleur selon une transformation Qui ne peut Otre quun ceaproaalon isotnarras bull T

laquoJjbdquo

125

- Enfin le gaz est rameneacute a la teniperature de la source chaude par une transformation reacuteversible qui exclut tout eacutechange caloshyrifique et qui sera degraves lors une compression adiabatique

La conception de ce cycle de transformations nous conduit ineacuteshyluctablement au cycle de Carnot qui apparaicirct ainsi comne sinon le seul du moins le processus le plus simple permettant deffectuer la conversion de la chaleur en travail dans les conditions envishysageacutees a savoir en ayant recours aux deux seules sources a tempeacuteshyrature constante en supposant les transformations reacuteversibles et en utilisant un gaz comme fluide moteur

Tel quil vient decirctre deacutecrit le cycle de Carnot na aucune porteacutee pratique directe puisquil ne constitue le cycle theacuteorique daucune des machines motrices thermiques actuellement utiliseacutees Il preacutesente neacuteanmoins un grand inteacuterecirct en effet il fournit un moyen dinvestigation efficace pour eacutetudier la conversion de la chaleur en travail A ce propos il convient de rappeler le theacuteoshyregraveme de Carnot qui seacutenonce comme suit Tous les cycles reacutevershysibles fonctionnant amp laide de deux mecircmes sources de chaleur ont mecircme rendement On sait dailleurs que le rendement du cvcle de Carnot seacutecrit n - 1 - pound 1 7 )

71 Extension du theacuteoregraveme de Carnot

Consideacuterons le cycle reacuteversible 12341 (flg 42) eacutechangeant de la chaleur avec deux sources a tempeacuterature variable selon les deux polytropiques 23 et 41 de Mecircme espegravece cest-S-dlre caracteacuteshy

riseacutees par une meneacute chaleur massique c et parshytant un mecircme exposant k

les transformations 12 et 34 qui reacuteunisshysent Imraquo deux polytropiques sont neacutecessaireshyment laquodiabeacutetiques puisquelles ne peuvent eacutechanger reacuteversiblement de la chaleur avec les sources preacuteciteacutees

La cycle 12341 se compose degraves lors des transformations reacuteversibles suivantes s

- compression adiabatique 12 - eacutechauffement selon la polytroplque 23 - deacutetente adiabaticcedilue 34 - refroidissement selon la polytroplque 41

n l - a i l ( 1 8 ) l u

rifure laquo2 Le rendement du cycle s eacutecr i t

Par deacute f in i t i on de la t a l on a ltj i raquo T ( bull - S i ) e t 4 t i ( 8 - raquo J gt (1raquo)

dougrave il vlont sachant qua lea deux variations dentropie sont u laquo o X laquo raquo laquo n bdquo i - IumlU (20)

121)

126

La t m i r e l a t i v e S une transformation polytropique es t dor neacutee par l exp res s ion (12) doO i l v ien t

T T l lt in (T T r J T l - l n ( T T )

En combinant lexpression de la polytropique et leacutequation deacutetat on a

T v k _ 1 T V

k~l

S - ltvgt laquo l - lt) (2raquo) Dautre part deacutemontrons leacutegaliteacute - - - 2 123)

En effet on a pour les polytropiqueraquo

Pi vraquo pi v

doO 2raquo poundlaquo - pound bull li (24) Pi Pi Vj Vraquo

et pour les adiabatiques

poundlaquo - pound et pound - l Pi vlaquo Pi v

dougrave f - pound bull poundgt (25) Pi Praquo vraquo Vi

En eacutegalant les seconda membres da (24) et (25) il vient

v v (v bull v

En passant au logarithms on montra qua si k^t y ca qui est eacutevident cette eacutegaliteacute ne peut ecirctre veacuterifieacutee que pour

X- ou iuml - iumlraquo Cqfd Vl V V V ^

Par suite laa seconds membres des relations (22) laquotant Cgauraquo 11 vient i

i - I raquolaquo1 ot partant la rapport des t a i dont lea ojtproaaiono sont donnGoo on (21) pant aeacutecrira i

S - f (27)

127

Deacutes l o r s l e x p r e s s i o n (20) du rendement prend la forme r

1 - 1 - | lt2B)

Ncus pouvons ainsi tirer les conclusions suivantes

1) Tous les cycles reacuteversibles eacutechangeant de la chaleur selon deux polytroplques donneacutees de mecircme espegravece (mecircme c et partant mecircme k) ont mecircme rendement ainsi par exemple les cycles 12341 et 12341 sont eacutequivalents

2) Ce rendement est eacutegal agrave celui dun cycle de Carnot effectueacute entre deux sources respectivement i T 2 et Ti -es deux tempeacuteratures eacutetant deacutetermineacutees par les intersections des deux polytroplques donneacutees avec une lsentropique arbitrairement choisie

3) Dans le cas particulier ougrave les deux polytroplques sont des lso-therreu (le laquo 1 ) on retrouve eacutevidemment le cycle de Carnot eacutevoshyluant entre les tempeacuteratures Tj et T cest-acirc-dire le cycle 123-4-1

4) Mous avons ainsi eacutetendu le theacuteoregraveme de Carnot au cas des cycles reacuteversibles effectueacutes entre deux sources agrave tempeacuterature variable dans la mesure oO les eacutechanges calorifiques correspondants sont reacutegis par une mecircme loi polytropique

715 Cas de deux polytroplques despegraveces diffeacuterentes

Consideacuterons le cycle reacuteversible 12341 (flg 4S) eacutechangeant de la chaleur avec deux sources i tempeacuterature variable selon deux polytroplques despegraveces diffeacuterentes caracteacuteriseacutees par les chaleurs massiques C pour 23 et C pour 41 Les transformations 12 et 34 sont encore neacutecessairement des adlabatiques(voJr flg43 page 129)

En faisant encore appol eux tmi le rendement du cycle 12341 peut seacutecrire comme preacuteceacutedemment

bull gt - ft On a pour les deux polytroplques

(29)

si raquo C l n y (30)

les variations dentropie sont eacutegaleraquo 11 vient en eacutegashylant las seconds membreraquo de (30) bull

r$m - bull sect - laquo mdash sect- - i

Dautre part (31) peut encore seacutecrira i

lln c raquo In | dougrave | raquo lt|gt = 0 on posant |=e (32)

SiiS|iiLJttlJi- I I1 IIIU bullbull bullUjMillM||EacuteilJIlill

128

a n c F J - I - 3 2 ) lt3e s T = T ~ e t T) = T i l v i e n t

( 3 3 ) T - T T - T

(32 ) q u e T = T i 1 et

T e 1 - i Tj 8 - 1

Multipliant (31) et (33) membre acirc meirbre cr trouve

1 g l - TT- T - ~ T l n ( T T = I- IJI

1 bull 6 - 1 bull T 2 T - T bull ln (T T) T

Dougrave finalement en introduisant lexpression (34) du rapport des tmi dans celle du rendement (29) il vient

1 6 1 - 1 T n - iuml bull - m bull r ( 3 S )

Les tempeacuteratures Ti et Tj qui deacuteterminent les deux polytro-piques eacutetant fixeacutees a priori proposons nous deacutetudier la variation du rendement en fonction de S Pour ce faire calculons la deacuteriveacutee

A B1 - (6-i) de 1 1) - (e1 - i) N

de ^T^Tgt (8 - 1)raquo - ocirc lt 3 6 )

Le deacutenominateur D eacutetant essentiellement positif la deacuteriveacutee aura mecircme signe eue son numeacuterateur N 11 sagit de discuter le signe e la fonction i_ i lt _ M(G) - (S - 1)(18 a)-(8 - icirc) - (1 - 1)8 -16 1 +l

ougrave 6 raquo T|Tj est toujours supeacuterieur 1 luniteacute dans un cycle moteur

a S aeacutecri Or on a raquo ( 1 | bull 0 e t d a i l l eurs la deacuteriveacutee de N par rapport

t H(8) - 1 (1 - 1 ) 8 W lt 8 - 1 )

Le oigne de c e t t e deacuteriveacutee est constant La fonction H(8) es t donc monotone et e l l e possegravede pour 8 gt l l e signe de sa deacuteriveacutee (puisque N(i) a 0) qui n est autre que ce lu i de (1 - 1 ) car 1 et 6 sont tous deux p o o l t i f s 11 vient a ins i

H gt 0 pour 1 gt 1 N lt 0 pour 1 lt 1

Cetto discussion conduit finalement aux reacutesultats suivants rolatifo S deux cao classiques icirc

Premier caa icirc C =gt C j C - C icirc dougrave 1 bullgt Y gt 1 p v ^

La fonction M(8) et par suite la deacuteriveacutee -j^ ( 6 J ) ont lo

cigno do (1 - 1) qui eut Ici positif Il sensuit laquorua ls second tormo du rondement est una fonction croissants do 9 ot quon fin do compto lo rendement ost une fonction deacutecroissante do cotte vashyriable Par culto lo rendement deacutecroicirct loroquon augmente la chalaur apportfia au cyclo t hauto tcmpOrnturo

4

B2H5acircQsect2_S2S bull C ltraquo C j C bull=gt C dougrave 1 deg y lt j

129

La fonction N(8) et par suite la deacuteriveacutee 37- (9 ]) ont le ucirct 0 mdash 1

signe de (1 - 1) qui est ici neacutegatif Il sensuit que le second terme du rendement est une fonction deacuteshycroissante de cette variable Par conseacuteshyquent le rendement croit lorsquon augshymente la chaleur apporteacutee au cycle acirc haute tempeacuterature

Nous pouvons ainsi tirer les conshyclusions suivantes

Figure 43

1 Les cycles reacuteversibles effectueacutes entre deux polytropiques donneacutees mais desshypegraveces diffeacuterentes ( C ^ C) ont des rendements qui deacutependent du rapport des tempeacuteratures deacutelimitant leacute-

chauffement donc aussi de limpor-~ tance de cet apport de chaleur

2 Lorsque la chaleur speacutecifique C (reshylative a leacutechauffement) est supeacuterishyeure a la chaleur speacutecifique C (reshylative au refroidissement) le renshy

dement est une fonction deacutecroissante de 8

3) Lorsque la chaleur massique C est infeacuterieure a C le rendement est une fonction croissante de 8

4) Toutes autres choses eacutegales notamment 8 et 1 le rendement est une fonction croissante du rapport T 2Ti

72 MOTEUR A COMBUSTION INTERNE

721 Cycle de Beau de Rochas

Leacutetude du moteur a combustion interne est baseacutee sur la theacuteoshyrie cyclique nous ferons lhypothegravese compleacutementaire que le fluide est un gaz parfait

Le cycle de Beau de Rochas cycle de reacutefeacuterence du moteur acirc explosion se compose des transformations reacuteversibles suivantes (fig 44 et 45)

- adiabatique 12 - eacutechauffement lsochore 23 - deacutetente adiabatique 34 - refroidissement lsochore lt-l

Le cycle de Beau de Rochas est caracteacuteriseacute par deux paramegravetres le rapport volumeacutetrlque de compression e bullgt vvj et le rapport de pression A - pipj Ce cycle reacuteversible eacutechange de la chaleur avec deux sources 3 tempeacuterature variable selon deux isochores cest-agrave-dire deux polytropiques de mecircme espegravece Il est donc justiciable de lextension du theacuteoregraveme de Carnot (cf sect 714) dont nous tirons lexpression geacuteneacuterale de son rendement

Ti 1 - (37)

130

v ient

Figure A4 Figure 45

En combinant l eacutequation d eacute t a t e t c e l l e de 1adiabatique

Y - l Y - l o r

V i

DoO finalement lexpression classique du rendement

_1 Y-l

poundgt

1 -

il

(38)

(39)

On deacuteduit les conclusions suivantes de lextension du theacuteoregraveme de Carnot et de lexpression (39) du rendement qui en deacutecoule

1) Le cycle eacutetudieacute est eacutequivalent amp un cycle de Carnot effectueacute entre les tempeacuteratures Tj et T|

2) Le rendement du cycle eacutetudieacute est une fonction croissante du rapport volumeacutetrique de compression e

3) Le rendement est indeacutependant du rapport de tempeacuterature TjT(ou du rapport de pression P1P2 bull M gt il est degraves lors indeacutependant de la charge de moteur

4) Dans la mesure ougrave lon se fixe une valeur maximale de T le rendement tend pour des valeurs croissantes de e vers une lishymite qui correspond au rendement du cycle de Carnot entre les tempeacuteratures T et T1

Par ailleurs le rapport TJTI (et partant ) deacutepend de la quantiteacute de chaleur fournie au gaz par cycle Si son accroissement augmente la puissance speacutecifique du moteur sa valeur ne peut toushytefois deacutepasser une certaine limite qui est fixeacutee par la quantiteacute de combustible pouvant ecirctre brucircleacute complegravetement dans lair -jui a subi la compression

Enfin il existe une limite pratique au rapport e cette lishymite est imposeacutee par lapparition du pheacutenomegravene de deacutetonation

722 Cycle de Diesel

Lo cycle do Dleoel cycle de reacutefeacuterence du moteur portant le mecircme nom oe compose des transformations reacuteversibles suivantes

ill I

131

(f ig

Figure 46

46 et 47) - compression adiabatique 12 - ecircchauffement isobare 23

Figure 47

detente adiabatique 34 refroidissement isochore 41

Le cycle de Diesel est caracteacuteriseacute par deux paramegravetres le rapport volumecirctrique de compression E - v2vj et le rapport de voshylume p V)v2 ^e cycle eacutechange de la chaleur avec deux sources a tempeacuterature variable selon lisobare 23 et 1isochore 41 respectishyvement cest-agrave-dire -selon deux polytropiques despaces diffeacuterentes Lexpression du rendement est degraves lors donneacutee par la formule (35) Il vient ainsi en substituant Y acirc 1 puisque C raquo C et C raquo C et

en consideacuterant quen vertu de leacutequation deacutetat appliqueacutee a la transformation Isobare 23 le rapport de tempeacuterature 9 laquo TJTJ est eacutegal au rapport de volume a

Dailleurs pour la compression adiabatique 12 on a comme au paragraphe 721

Y-l

On obtient finalement lexpression du rendement

- 1 1

1 T - l

( 4 1 )

(42)

Les proprieacuteteacutes suivantes du cycle de Diesel se deacuteduisent du paragraphe 71S r e l a t i f au cycle effectueacute entre deux polytropiques despegraveces d i f feacuterentes a ins i que de l expression (42) qui en deacutecoule 1) Le rendement es t fonction du rapport de tempeacuterature TiT et

partant du rapport volumecirctrique de compression c l expression (42) indique qu i l cro icirc t avec ce paramegravetre

2) Le chaleur massique C re la t ive a leacutechange calorif ique II haute tempeacuterature salon 23 eacutetant super1euro 1 li chaleur massique C v

re la t ive leacutechange fi basse tempeacuterature selon 41 l e rendement est uno fonction deacutecroissante du rapport de tempeacuterature 9degTTii

132

par conseacutequent il est aussi une fonction deacutecroissante du rapshyport de volume c Ainsi le rendement du moteur deacutecroicirct lorsque sa charge augmente

3) Lorsque le rapport 0 diminue er tendant vers luniteacute en peut montrer que la valeur du rendement tend vers celle dun cycle de Carnot effectueacute entre T 2 et Tj

La diminution du rapport P est comme nous lavons vu beacuteneacuteshyfique au rendement elle preacutesente cependant linconveacutenient de reacuteshyduire la quantiteacute de chaleur reccedilue par cycle ce qui entraicircne une diminution concomitante de la puissance speacutecifique du moteur Dailshyleurs le rapport s ne peut deacutepasser une certaine valeur imposeacutee par la quantiteacute de combustible qui peut ecirctre brucircleacute complegravetement dans lair disponible

Le cycle de Sabatheacute qui comporte un eacutechauffegraverent isochore suivi dun eacutechauffement isobare pourrait faire lobjet dune eacutetude baseacutee sur la meacutethode deacuteveloppeacutee preacuteceacutedemment Lapport de chaleur agrave haute tempeacuterature eacutetant alors constitueacute de deux polvtropiques successives mais despegraveces diffeacuterentes on serait notamment ameneacute agrave consideacuterer ici la moyenne pondeacutereacutee des tml relatives acirc 1isochore et a lishysobare correspondantes conformeacutement au paragraphe 712 [4 0]

73 TURBINE A GAZ

731 Cycle de Joule

En adoptant encore la theacuteorie cyclique le cycle de Joule consshytitue le cycle theacuteorique de la turbine i gaz Ce cycle se compose des transformations reacuteversibles suivantes (fig 48)

- compression adlabatique AB - eacutechauffement Isobare BC - deacutetente adlabatique CD - refroidissement Isobare OA

Le cycle de Joule eacutechange de la chaleur avec deux sources i tempeacuterature variable selon deux isobares c es t -a -d ire deux poly-tropiques de mecircme espegravece Lextension du theacuteoregraveme de Carnot est donc applicable et nous en deacuteduisons que l e rendement du cycle de Joule s eacute c r i t

n - 1 - Ja (43) b

En appliquant pour un gaz parfait leacutequation deacutetat et l e x shypression de 1adlabatique noua obtenons pour la compression AB

T iuml ^ -iuml - n T (44)

a ougrave l e rapport de pression n = P b P repreacutesente un paramegravetre du cycle a

-) Mil - J W j

133

Figure 48

Dougrave l expression du rendement rishyde Joule 1-v

y n 1 - n bull gt

Il reacutesulte de lextension du -heacutec-recircme de Carnot et plus speacutecialement et lexpression (45) qui sen deacuteduit les conclusions suivantes

1) Le cycle de Joule A3CDA est eacutequivale- A un cycle de Carnot effectueacute entre les tempeacuteratures T et T

b a __ 2) Son rendement augmente avec le rapec r-

TT il est deacutes lors conec le rortre D a

la relation (44) une fonction croisshysante du rapport de pression n

3) Le rendement du cycle de Joule est indeacutependant de la tempeacuterature T c donc aussi de la quantiteacute de chaleur apporteacutee agrave haute tempeacuteshyrature

On constate que le rendement croit mais de moins en moins vite au fur et 3 mesure que n augmente ainsi le rendement du cycle ABCoA est supeacuterieur i celui du cycle ABCDA Dailleurs il tend asymptotiquement vers une limite eacutegale au rendement du cycle de Carnot effectueacute entre lestempeacuteratures extrecircmes T et T

732 Cycle a reacutegeacuteneacuteration

SI lon considegravere le cycle theacuteorique de la turbine a gaz (fig 49) on consshytate que la tempeacuteracirct raquo-e T atteinte en fin de deacutetente peut ecirctre supeacuterieure acirc la tempeacuterature T atteinte en fin de compression Il apparaicirct ainsi la posshysibiliteacute dune reacutecupeacuteration de chaleur par refroidissement du ga deacutetendu au profit du gaz comprimeacute On en arrive ainsi 1 ce cevoir le cycle 1 reacutegeacuteneacuteration qui se compose des transformaIons reacutevershysibles suivantes

bull compression ediabatlque AB S_ - eacutechauffement par reacutecupeacuteration selon

lIsobare BM Figura 49 _ apport de chaleur externe selon lisoshy

bare KC - datante adlabatique CD - refroidissement du I la reacutecupeacuteration selon l i sobare DN - rajas de chaleur 1 lambiance selon l i sobare KA

Les di f feacuterentes Isobares eacutetant des courbes Identiques simpleshyment dacirccelecircee paralleleaent 1 l aaa des entropies [40J i l sonoult

134

que l e c y c l e agrave r eacute g eacute n eacute r a t i o n ABgtM)CD(K)A e t l e c y c l e de J c u l e A B C SA c o m p o r t e n t d e s eacutechanges c a l o r i f i q u e s i d e n t i q u e s Ces eacutechanges c o r r e s p o n d e n t icircen e f f e t agrave d e s t r a n s f o r m a t i o n s analcirues e f f e c t u eacute e s e n t r e l e s mecircmes tempeacuteratures extrecircmes - CJ qui implique ro-aT^rc l e s mecircmes t m i - t a n t en ce qui concerne l eacute c h a n g e avec la s o u r c e chaude s o i e MC ou B C r e s p e c t i v e m e n t que l eacute c h a n g e avec l a ~-biaree s o i t NA dans l e s deux c a s

La r eacute c u p eacute r a t i o n de cha l eur e s t d autant p l u s e f f i c a c e que l eacute c a r t e n t r e ccedil amp s tempeacuteratures d e s p o i n t s 2 et N lou a e t y) e s t p l u s grand donc que l e rapport de p r e s s i o n n e s t p l u s f a i b l e C e t t e c o n s t a t a t i o n e s t du r e s t e corroboreacutee par l e f a i t que quand l e rapport d e p r e s s i o n du c y c l e 3 r eacute g eacute n eacute r a t i o n d iminue l e r e l e v egrave r e n t de T = T e n t r a icirc n e c e l u i de T en s o r t e que l e rapport de p r e s s i o n du c y c l e 8 e J o u l e eacute q u i v a l e n t augmente c e qu i a c c r o icirc t son rendement e t f i n a l e m e n t c e l u i du c y c l e agrave r eacute g eacute n eacute r a t i o n a s s o c i eacute

A l a l i m i t e l e rapport de p r e s s i o n du c y c l e acirc r eacute g eacute n eacute r a t i o n diminue en tendant v e r s l u n i t eacute t a n d i s que l e rapport du c y c l e de J o u l e eacute q u i v a l e n t d e v i e n t eacute g a l 3 c e l u i du c y c l e d e Carnot e f f e c t u eacute e n t r e l e s t empeacuteratures extrecircmes T e t T D autre p a r t la r eacute c u p eacute shyr a t i o n n e s t p o s s i b l e que dans la o e s u r i ougrave T n e s t pas i n f eacute r i e u r e 3 Tfc c e q u i f i x e une l i m i t e s u p eacute r i e u r e au rapport d e p r e s s i o n du c y c l e 3 r eacute g eacute n eacute r a t i o n

Dune maniegravere p l u s g eacute n eacute r a l e l a p r eacute s e n t e eacute t u d e peut ecirc t r e eacute t e n shydue au c y c l e d i t h e x a g o n a l l e q u e l comporte notamment une comshyp r e s s i o n i so therme p u i s a d i a b a t i q u e a i n s i quune d eacute t e n t e i so therme pu i s a d i a b a t i q u e

En p a r e i l c a s i l y a u r a i t l i e u d e c o n s i d eacute r e r la t m i d e l eacute c h a n g e S haute tempeacuterature (eacutechauffement i s o b a r e e t d eacute t e n t e i s o shytherme) a i n s i que l a t m l d e l eacute c h a n g e a b a s s e tempeacuterature ( r e shyf r o i d i s s e m e n t i s o b a r e e t compress ion i s o t h e r m e ) c e s t m i pouvant s expr imer par d e s moyennes pondeacutereacutees (cf sect 7 1 2 )

L eacutechauffement I sobare p o u r r a i t d a i l l e u r s ecirc t r e p a r t i e l l e m e n t e f f e c t u eacute par r eacute c u p eacute r a t i o n c e qu i a u r a i t pour e f f e t de r eacute d u i r e l e rapport i n v e r s e d e s deux t m i donc d a m eacute l i o r e r l e rendement

i MOTEJR A COMBUSTION EXTERNE

4 1 C y c l e d e Banklne

Le c y c l e de Rankine c o n s t i t u e l e c y c l e theacuteor ique d e s c e n t r a l e s j c l eacute a l r e s 1 vapeur En e f f e t l e s r eacute a c t e u r s n u c l eacute a i r e s a c t u e l s r e shyl i s e n t d e s s o u r c e s de cha l eur ecirc tempeacuterature peu eacute l e v eacute e c e qui e x -

l l q u e l e r e c o u r s 1 un c y c l e 1 vapeur sans s u r c h a u f f e

Le c y c l e d e Rankine s e compos-raquo d e s t r a n s f o r m a t i o n s r eacute v e r s i b l e s -vj lvontes ( f i g 50)

- eacutechauffement d e l e a u laquo t v a p o r i s a t i o n i s o b a r e s OMN - d a t e n t a d i a b a t i q u e N8 - cottjgonsation i s o b a r e (e t iDctherEraquo) B0 - e c a p r e e s i o n a d i a b a t i q u e do l e a u 0 0

sMt I

135

1

Y L_ S

Figure 50

Conine l e travail de coir-pressicr 00 du liquide est geacuteneacuteralerent reacuteccedilli geable v i s - acirc - v i s du travail produit par la deacutetente nous ccrfcncrcrs l es points o et 3

Le rendement du cycle CMNSC peut s eacutecr ire

q bo 1 -

en

Sien que la notion de polytro-pique ne puisse sapeiieruer S un flj-ide qui subit un changement deacutetat les eacutechanges calorifiques reacuteversibles intervenant dans le cycle a vapeur

nen sont pas moins justiciables de la tBi Cn a en effet

pour leacutechange a haute t q

pour leacutechange acirc basse t g

T ltsn - s gt on n o (47)

148)

En remplaccedilant dans (46) q et ccedil par leurs expressions (47) et (48) il vient sachant quedegsect laquo s

b n

ou l on a

bo T on

et bo

(49)

(50)

La relat ion (49) montre que l e cycle de Rankine possegravede l e necircme rendement quun cycle de Carnot effectueacute entre l e s t m i r e shyla t ives aux sources i haute e t a basse tempeacuteratures

Pour leacutechange S haute tempeacuterature qui comporte deux transforshya t i o n s success ives la t m i affeacuterente est eacutegale a la moyenne ponshydeacutereacutee des t m i r e l a t i v e s a chacune d e l l e s dougrave

T o laquo - ( laquo o ran n V (Si)

Laugmentation de la pression de vapeur vive p (ou de sa tejrpeuml--ature de saturation T ) entraicircne deux e f f e t s d i s t i n c t s n - en ce qui concerne leacutechauffement OH de l eau la t m i T augshy

mente a ins i que l e poids de ce t te t m i dans la moyenne ponshydeacutereacutee (SI) qui deacutetermine la t m i globale T _gt

on - on ce qui concerne l e palier de vaporisation la tempeacuterature de

saturation augmente tandis que diminue le poids de ce t t e tempeshyrature dans l expression (SI) de T

En f in de coapiumle 1augmentacirction de la pression supeacuterleuro du -bullyclo est toujours favorable dans lo doxaino de lichauffement do

ut J II I I I il 1 i n l i bull I I I I - bullbull I bull bull bullbull

136

l e a u mais e l l e peut ecirc t r e deacutefavorable dans c e l u i eu pa l i e r de vashypor i sa t ion L act ion conjugueacutee de ces deux e f f e t s c o n t r a d i c t o i r e s explique l e x i s t e n c e d une pression optimale de vapeur vive cji conshyfegravere au cycle de Rankine son rendement maximal

Les va r i a t i ons de la tempeacuterature de condensation eacute tan t t r egrave s l imi t eacutee s en peut neacutegl iger leur influence sur la t m i acirc haute texpeacuterature car e l l e s n a f fec ten t que faiblement d a i l l e u r s l e domaine de 1eacutechauffement de l e au Par con t re une nod i f i cac ic -ce la tempeacuterature de condensation a g i t directement sur la valeur du rendement du cycle de Carnot eacutequivalent I l en r eacute s u l t e quune CITU-rution de la tempeacuterature (ou de la pression) de condensacirct ion enshyt r a icirc n e une augmentation appreacuteciable du rendement du cycle de Ranshykine

74 2 Cycle agrave reacutegeacuteneacuteration De la vapeur satureacutee se trouvant i l eacute t a t J ( f ig 51) est deacuteshy

tendue isentropiqviement jusquagrave la pression de condensation u cours de ce t te deacutetente on effectue des soutirages success i f s en nombre in f in i (soutirage continu) Le premier soutirage a l i e u sous une pression infeacuterieure agrave p mais ne diffeacuterant de c e l l e - c i eue dune quantiteacute infiniment p e t i t e La quantiteacute de chaleur eacuteleacutementaire neacuteshycessaire pour eacutechauffer de leau de K a K doi t ecirc tre fournie par la condensation de la vapeur preacuteleveacutee au premier soutirage (en J ) De mecircme la quantiteacute de chaleur eacuteleacutementaire neacutecessaire pour eacutechaufshyfer de leau K i K doit ecirctre fournie par la condensation de la vapeur preacuteleveacutee au deuxiegraveme soutirage (en J igt et a ins i de s u i t e

Dans l e cycle envisageacute 1 eacutechauffenent de l eau est inteacutegrashylement assureacute par un eacutechange calorif ique interne au cycle et reacutevershys ib le de surcroicirct c e s t -acirc -d ire par reacutegeacuteneacuteration de la chaleur fourshynie par la vapeur preacuteleveacutee en cours de deacutetente I l s ensuit que ce cycle ne comporte que des transformations reacutevers ibles et eue l e s deux seuls eacutechanges avec l exteacuterieur mettent a contribution deux sources (chaude e t froide) iuml tempeacuterature constante Ce cycle est donc eacutequivalent 1 un cycle de arnot fonctionnant entre l e s deux tempeacuteratures correspondantes ceci en vertu du theacuteoregraveme de Carnot

Comme la seule chaleur reccedilue de la source chaude correspond au palier de vaporisation KJ on peut substituer au cycle 1 reacutegeacuteneacuteration OKJBO l e cycle de Carnot eacutequivalent PKJBP Il s e n s u i t que l e rendement du cycle 1 reacutegeacuteneacuterashytion ne deacutepend que des seules tempeacuterashytures de vaporisation e t de condensashytion (ou des pressions de saturation correspondantes) Comme pour le cycle de Carnot eacutequivalent l e rendement du cycle 1 reacutegeacuteneacuteration sera toujours ameacutelioreacute s i la tempeacuterature de vaporishysation laquoet augraanteacutee etou s i la tempeacuteshyrature de condensation est diminueacutee) Figure SI

-11

137

7 4 3 Cycle de Hlrn Le cycle de Hirn se d i s t ingue du cycle de Rankine prcpreraent

d i t par l ad jonc t ion d une surchauffe NA de la vapeur ( f ig 52) i l e s t acirc la base des cyc les r eacute a l i s eacute s dans les c e n t r a l e s thermiques pour l e s q u e l l e s la tempeacuterature eacuteleveacutee que possegravedent l e s gaz de comshybust ion permet l e recours acirc une surchauffe importante

Par d eacute f i n i t i o n de la t m i on peut eacute c r i r e

h - h_ T (s oa a s o (52)

et 1on a b o T laquo lt S K o b V (53)

(54)

Dougrave i l v ien t par la s u b s t i t u t i o n hab i tue l l e e t en tenant compte de l eacute g a l i t eacute des variations dentropie

T

oa Le cyc le de Hlrn e s t donc eacutequivalent a un cycle de Carnot efshy

fectueacute entre l e s tempeacuteratures T et T Dans ce paragraphe nous avons exclu pour simplif ier l e cas t regrave s exceptionnel ougrave l e point B serait s i tueacute en zona de surchauffe

La t c i re la t ive 1 eacutechange a haute tempeacuterature peut s eacutecr i re (cf sect 712)

T raquo oa

on (s -s )T o na (s - s

a r (55 )

Figure 52

I l est nanlferte que la t m i T intervenant dans ce t t e movenne pon-on deacutereacutee es t infeacuterieure a la tempeacuterature da saturation de la vapeur tandis que la t m i T lu i e s t supeacuterieure I l na s ensuit que la t m i de leacutechange acirc haute tempeacuterature re la t ive au cycle de

Hlrn sera pour une pression de vapeur donneacutee supeacuterieure acirc la tm 1 correspondante re la t ive au cycle de Rankine an sorte oue dans las mecircmes conditions da prasslon la rendement du cycle de Hlrn lemportera toujours sur ce lu i du cycle da Rankine Da i l l eurs laccroissement de la tempeacuterature de surchauffe entraicircnera non oeu-l eœnt laugmentation da la t m i re la t ive a la surchauffe mais encore de son poids dans la moyenne pondeacutereacutee (55)j 11 en reacutesul te que l e rendement du cycla da Hlrn e s t une fonction croissante de la tempeacuterature de surchauffe

Consideacuterons ensuite la cas ougrave pour une valeur donnOe do la temperature T oa f a i t varier la pression de la vapour v ive Donc le eesura oo la t a A T croicircs avec le pression coasse l e f a i t

138

i tmi dailleurs neacutecessairement T n

cette pression et 11 sensuit une ameacutelioration concomitante du renshydement Il existe cependant un domaine pour lequel la regravegle de croissance du rendement avec la pression est prise en deacutefaut En effet si une augmentation de la pression entraicircne toujours un accroissement de la tmi T 11 nen est pas de mecircme de T qui

na r on ^ comme on l a vu (cf sect 7 4 1 ) passe par un maximum pour une cershytaine valeur de i pression Ainsi dans la mesure ougrave l inf luence dun accroissement de T es t trop fa ib le pour compenser c e l l e de la diminution de T qui se manifeste aux pressions eacute leveacutees on on observe alors une leacutegegravere diminution du rendement en deacutepit dune augmentation de la pression

Lexpression (54) indique clairement quune diminution de la tempeacuterature de condensation T entraicircne toujours une ameacutelioration du rendement deg

7 4 4 Cycle 8 resurchauffe La comparaison des cyc les de Hirn et de Rankine a montreacute l i n shy

teacuterecirct q u i l y a pour l e s cyc le s a vapeur de poursuivre leacutechauf-fement isobare du f luide moteur jusquagrave une tempeacuterature aussi eacuteleveacutee que poss ib le Lavantage a ins i obtenu de la surchauffa peut ecirctre augmenteacute en reacuteal i sant la deacutetente reacuteversible de la vapeur dabord selon lisotherme AL ensuite selon ladlabatique LB ( f ig 53) on ef fectue a ins i l e cyc le 1 resurchauffe Isotherme OMNALBO

La t m i r e l a t i v e t leacutechange S haute tempeacuterature peut s eacutecr ire

T ( s - s )+T oa a o al rV o l

Comme la t m i

(56)

T se confond avec la tempeacuterature maximale a t te in te par la vapeur i l s ensuit que T (laquoT )

e 8 la t raquo i T ~ e s t supeacuterieur Par s u i t e la t m i

H | u raquo S3 ol

oa re la t ive 8

leacutechange 1 haute tempeacuterature sera accrue par l adjonction de la deacutetente isotherme i n i t i a l e et ceci dautant plus que l e poids de la t m i T sera eacuteleveacute dans la isoyenne pondeacutereacutee (56)

On v eacute r i f i e aiseacutement que l e rendement du cycle eacutetudieacute a pour oppression i T

o l (57) avec T

o l

Il reacutesulte de lexpression C57) et de la discussion relative acirc la tmi TQ^ ci-dessus que le rendement est ameacutelioreacute par la resurchauffe isotherme

Toutefois si lallongement de lisotherme AL entraicircne une augmentation de la tmi T on ne peut pas en conclure que le

rendement du cycle en sera pour autant toujours ameacutelioreacute En effet deacutes que par suite de cet allongement le point B situeacute i l intershysection de ladlaoatique LB avec lisobare relative au condenseur peacutenegravetre en zone de surchauffe la tempeacuterature T qui intervient en (57) doit ecirctre remplaceacutee par la tmi T dcntdeg la valeur est

DO dautant plus supeacuterieure a T que 1adiabatique LB a eacuteteacute deacuteplaceacutee davantage dans le sens des entropies croissantes Cest pourquoi lorsquon augmente limportance de la resurchauffe isotherme le rendement du cycle croicirct dabordpasse ensuite par un maximum puis finit par diminuer Le maximum est atteint pour une valeur optimale de la pression Intermeacutediaire qui caracteacuterise le point L

I l nest pas possible de reacutealiser pratiquement la deacutetente isoshytherme de la vapeur maxs on peut approcher cette transformation ideacuteale en effectuant apregraves une deacutetrente adiabatique partielle AI une resurchauffe isobare IL La tml relative i leacutechange agrave haute tempeacuterature peut alors seacutecrire

T o a - ( a o + T l l - ( 1 V T - -23 S 2 iicirc i i_ ( 5 8 )

ol raquo - raquo 1 o

Il est manifeste qua la tml T est Infeacuterieure a la tmi T

a l ( T j par suite la tmi relative a leacutechange a haute tempeshyrature sera Infeacuterieure 1 celle du cas ideacuteal correspondais a la deacuteshytente isotherme La tmi T sera dailleurs dautant plus basse que la pression intermeacutediaire p sera plus faible Cest ainsi quen dessous dun certain seuil de cette pression T deviendra infeacuteshyrieure t T et qua dans cas conditions la tmi a haute tempeacuterashyture du cycle 1 resurchauffa deviendra infeacuterieure s cel le du cyjle de Hirn correspondant Il an reacutesulte qua pour une valeur optimale de la pression intermeacutediaire p le rendement du cycle a resurchauffe sera maximal at quen dessous dune certaine valeur de cette pression ce rendement sera infeacuterieur a celui du cycle de Hirn corshyrespondant

Les cycles ideacuteal OALBO et theacuteorique OAILBO sont eacutequivalents eus cycles de Carnot effectueacutes entre les tml T ou T respecshytivement at la tempeacuterature T Dans la cas du cycle fi resurchauffa OAILBO la tmi relative i leacutechange a hauto tempeacuterature est donna par bdquo

raquoi - J mdash - ltlaquogt

140

7 6 CONCLUSIONS bull-mdash mdash mdash mdash ~ mdash f

Les cycles theacuteoriques 3 gaz sont composeacutes dune succession de t transformations polytroplques Si lon excepte l e cas de ladiaba- _ t ique la polytropique donne l i eu a un eacutechange calorifique dont l e niveau de tempeacuterature peut ecirctre caracteacuteriseacute par la t m i qui re- f preacutesente la tempeacuterature constante dune source eacutenergeacutetiqueisent eacutequi-^ valente Quant 3 ladabatique e l l e joue un rocircle particulier en - e f f e t e l l e seule pennet de fa ire passer reacuteversibleraent l e f luide amp dun eacutetat deacutequi l ibre avec la source chaude a un eacutetat deacutequil ibre 3 avec la source froide En principe tout cycle comporte deux trans- J formations laquodiabeacutetiques encore que lune d e l l e s puisse eacuteventuel- V lement disparaicirctre (cycle de Lenoir) On peut mecircme concevoir des C cycles deacutepourvus dadiabatique mais i l faut a lors faire intervenir bull des eacutechanges calori f iques internes (cycle de S t i r l i n g )

Le theacuteoregraveme de Caxnot a eacuteteacute eacutetendu aux cyc les reacutevers ibles efshyfectueacutes entre deux polytroplques de mecircme espegravece Hais lorsque l e s deux polytroplques ne sont pas de mecircme espegravece l e rendement nest plus Indeacutependant de la quantiteacute de chaleur apporteacutee au cyc le

A Le rendement dun cycle laquoat eacutegal au compleacutement 1 l un i teacute du

rapport des quantiteacutes de chaleur eacutechangeacutees respectivement 3 basse et a haute tempeacuterature Four tous l e s cycles theacuteoriques l e rapport lt de ces quantiteacutes de chaleur peut ecirctre remplaceacute par l e rapport des f t m i correspondanteraquo) l expression analytique du rendement ten deacuteduit aiseacutement

LInfluence des paramegravetres du cyc le sur son rendement s eacutetudie habituellement 1 part ir de l expression analytique de c e l u i - c i Ceshypendant c e t t e Influence sa reacutevegravele dune maniegravere plus d irecte et plus i n t u i t i v e en se basant sur l extension du theacuteoregraveme de Carnot et sur ses prolongements Da i l l eurs l e calcul du rendement a parshyt i r des t m i ajout I c e l u i - c i un compleacutement dinformation Inteacuteshyressant en e f f e t l e s t m i r e la t ive s aux eacutechanges calori f iques I haute e t a basse tempeacuteratures permettent dappreacutecier limportance des I r r eacute v e r s i b i l i t eacute s thermiques affectant chacun deux

Dans l e cas dune vapeur a laquelle la notion de polytropique nest pas applicable l a t m i ne s traduit plus par un fonction analytique oimple Cette t m i est cependant deacutetermineacutee par l s rapport de la variation denthalpie 1 la variation dentropie corshyrespondante pour la transformation geacuteneacuteralement isobare envisageacutee Le rapport des quantiteacutes de chaleur eacutechangeacutees par un cycle 1 vapeur avec l e s deux sources chaud et froide pouvant encora ecirctre remplaceacute par 1 rapport dec t m i correspondantes la rendement sen deacuteduit directement

La transformation isobare de l eau en vapeur surchauffeacutee imshyplique t r o i s transformations successives La comparaison des t m i re la t ives 1 cos transformations par t i e l l e s et dlaquo leurs importancoo re la t ive s permet deacutetudier lorsquon modifie l e s paramegravetres du cycle l Inf luence de chacun d e l l e s sur la t m i rolatrve fi l o n -Qcabl de leacutechange a haut taapeacuterature at partant sur la ronacirccaont LOD cyc les a vapeur son- ameacutelioreacutes par certaine proceacutedeacutes (aoutlrogo roourchauffe e t atae cyc les binaires ou cossbtnecirce) dont linfluenceraquo

141

favorable sexplique aiseacutement lorsquon raisonne sur les tmi relatives aux eacutechanges calorifiques Er icirctre loptimisation de certains parameacutetres (p ex la pression dv resurchauffe) peut ecirctre justifieacutee par la mecircme deacutemarche

Dune maniegravere geacuteneacuterale tous les cycles theacuteoriques des machines motrices thermiques peuvent ecirctre rameneacutes a des cycles de Carnot eacutequivalents Deacutes lors si le rocircle fondamental du cycle de Carnot est notoirement reconnu en thermodynamique theacuteorique son imporshytance saffirme eacutegalement par ce qui preacutecegravede en thermodynamique appliqueacutee

La transposition des conclusions relatives 3 leacutetude dun cycle theacuteorique a celles relatives au cycle reacuteel correspondant neacutecessite la prise en consideacuteration des irreacuteversibiliteacutes meacutecaniques et thershymiques internes au cycle On a ainsi vu comment dans certains cas (cf sect 63) ces conclusions pouvaient ecirctre consideacuterablement modishyfieacutees sous leffet de ces irreacuteversibiliteacutes

Le principe deacutequivalence et le principe de Carnot constituent les fondements de la preacutesente eacutetude En effet le premier principe conduit acirc lexpression du rendement en fonction des quantiteacutes de chaleur eacutechangeacutees avec les sources chaude et froide tandis que le second principe sur lequel repose la deacutefinition de la tmipermet ensuite dexprimer ce rendement en fonction des tmi relatives aux deux eacutechange La tmi constitue donc au mecircme titre que lexergie une conseacutequence directe des premier et second principes de la thermodynamique

3ikiLI~ Il-Ji I bullbull

142

i

CONCLUSIONS FINALES

La perte dexergle due a lirreacuteversibiliteacute de la combustion est geacuteneacuteralement tregraves importante elle repreacutesente en effet environ un tiers de lexergla du combustible du moins dans le cas des combustions effectueacutees dans les conditions habituelles Cependant cette perte dexergle diminue progressivement lorsque la tempeacuterature de combustion seacutelegraveve Il est ainsi possible A tout le moins theacuteoriquement dapprocher de tregraves prEgraves la reacuteversishybiliteacute de la combustion en proceacutedant A un preacutechauffage suffisamshyment pousseacute des racircactifa

En pratique tout eacutechange calorifique neacutecessite une diffeacuterence de tempeacuteratures plus ou moins Importante ce qui en fait un proshycessus essentiellement Irreacuteversible Cependant on peut dans chacun des cas de 1eacutechange calorifique conducto-convectif ra-dlatif ou par meacutelange Imaginer de valoriser la perte dexergle en ayant recours a un processus reacuteversible approprieacute On en arrive ainsi a la conception du processus thermo-eacutenergeacutetique reacuteversible

Loro dun eacutechange de chaleur le flux calorifique et lirreacutevershysibiliteacute tharmlquo associeacutee deacutependent lun et lautre de la difshyfeacuterence de tempeacuteratures impliqueacutee Cependant las grandeurs de ces deux caracteacuteristiques de leacutechange thermique deacutependent de nonifiro tregraves diffeacuterents de leacutecart de tempeacuterature Dailleurs pour una diffeacuterence de tempeacuterature donneacutee le nlvoau de tempeacuterashyture conoldeacutereacute modifie aussi fortement les importances relatives de COQ grondeurs

La prioe en consideacuteration duno port do loopoct thermodyna-bulliquo (influence dos irreversibilities) dautro part do laopoct calorifique (propriStacirco dos transfertraquo do chaleur) justifia lo concoction deo appareillages theraiquoo tolo qua Ochangeuro Ovopcratouro [3poundQ chaudiegraveres gflnacircratauro do vapour etc Clio fournit on outro dos acirciroctivos pour la rochorcho damOliora-fclono Ucirc appoirtor Q coo cœspooanto ou onocabloo dinstallation

143

Le chauffage classique utilise geacuteneacuteralement bien la chaleur deacutegageacutee par la combustion mais tregraves mal son exergie Cette conshyclusion sinverse dans la cas dune machine motrice thermique Cependant la combinaison de ces deux processus conduit acirc la meilleure utilisation tant de leacutenergie calorifique que de lexer-gie disponibles La production combineacutee (eacutenergie totale) apparaicirct degraves lors comme eacutetant un proceacutedeacute rationnel dutilisation de leacutenershygie des combustibles

Le chauffagicircp thermodynamique est dans son principe eacutequivalent au processus de production combineacutee il apparaicirct ainsi corme eacutetant eacutegalement un proceacutedeacute rationnel dutilisation de leacutenergie des combustibles

La tregraves grande perte calorifique au condenseur qui affecte la centrale a vapeur nest pas la cause de la modiciteacute de son renshydement thermique mais elle est en reacutealiteacute la conseacutequence des irreacuteshyversibiliteacutes qui affectent principalement dune part la combustion de lautre la-transmission calorifique entre les gaz et la vapeur Les proceacutedeacutes dameacutelioration du cycle 3 vapeur tels que resurchauffe soutirage double niveau de pression de la vapeur vive ou encore utilisation de deux fluides moteurs en cascade constituent autant de moyens destineacutes agrave reacuteduire les irreacuteversibiliteacutes thermiques ce qui entraicircne en fin de compte une augmentation du rendement Lanalyse des bilans exergeacutetiques permet de mieux comprendre le role de ces divers proceacutedeacutes de comparer diffeacuterentes conceptions dans installation enfin de rechercher des concep tlons nouvelles plus efficaces

A priori la turbine a gaz utilise relativement mieux 1exergie du combustible que la centrale amp vapeur la tempeacuterature maximale du fluide moteur est en effet plus eacuteleveacutee dans le premier cas que dans le second En revanche la turbine 1 gaz donne lieu a une perte dexergie importante a basse tempeacuterature ce qui neacutetait pas le cas de la condensation de la vapeur Cette situation globaleshyment deacutefavorable a la turbine I gaz peut ecirctre ameacutelioreacutee par lemploi dun reacutecupeacuterateur mais ce proceacutedeacute se heurte a certaines limitations dordre technologique

Le cycle combineacute gaz-vapeur permet dobtenir a la fols une perte dexergie modeacutereacutee a haute tempeacuterature et une perte dexergie tregraves faible a baaaa tempeacuterature Ainsi sexpliquent les rendements remarshyquablement eacuteleveacutes dorea at deacutejagrave obtenus par lapplication de ce concept

Leacutechanga calorifique avec une source 1 tempeacuterature variable par exemple lora dune transformation isobare peut ecirctre assimileacute I leacutechange calorifique avec una source a tempeacuterature constante en faisant appel a la notion de tempeacuterature moyenne Inteacutegreacutee Il devient dis lors possible de substituer a tout cycle reacuteversible par exemple le cyclu de Rankina-Klrn un cycle de Carnot eacutequivalent La cycle de Carnot retrouve ainsi en thermodynamique appliqueacutee limportance qui lui eacutetait universellement reconnue en thermodynashymique theacuteorique Dailleurs lae modifications apporteacutees au cyclo de Itankine-Hirn par les moyens dameacutelioration tels que reojrchouffo soutirage etc trouvant greacuteco a lapplication de la notion da tmi une interpreacutetation physique qui expliqua elalremont lo rai-

144

son des ameacuteliorations apporteacutees par ces proceacutedeacutes gt Les cycles reacuteversibles a gaz sont geacuteneacuteralement constitueacutes par vla combinaison de deux isentropiques et de deux polytropiques ils se precirctent deacutes lors bien a leacutetude analytique de leur rendeshyment Il en reacutesulte une extension du theacuteoregraveme de Carnoc lequel

bull eacutetablit que tous les cycles reacuteversibles effectueacutes entre deux poly-bullbulltropiques donneacutees de mecircme espegravece ont mecircme rendement Dautre ipart lorsque les deux poly tropiques consideacutereacutees sont despegraveces y^diireacuterentes leacutetude montre pour chacun des diffeacuterents cas corcment M varie le rendement lorsque la quantiteacute de chaleur fournie au cycle ^ augmente En outre une expression geacuteneacuterale du rendement a eacuteteacute eacutetablie dont il est facile de deacuteduire les expressions qui se rapportent aux cas particuliers classiques qui concernent notam- ment le moteur a combustion interne

Leacutetablissement des bilans exergeacutetlques des Installations indusshytrielles appartenant au domaine de la thermodynamique particuliegravere-ment les centrales de production deacutelectriciteacute permet de localiser Vies diverses causes dirreacuteversibiliteacute et den eacutevaluer les effets f| De telles Investigations reacutevegravelent en fin de compte sur base de bull lanalyse eacutenergeacutetique les modifications a apporter pour mieux utiliser leacutenergie des combustibles non seulement au point de vue calorifique mais eacutegalement au point de vue eacutenergeacutetique

La recherche dune meilleure utilisation non seulement quanshytitative mais aussi qualitative appelle au combat contre les irreacute-

veacuterslblliteacutes En effet ces irreacuteversibiliteacutes sont 1 lorigine soit dune reacuteduction de la capaciteacute de produire de leacutenergie meacutecanique soit dune reacuteduction de la faculteacute de multiplier les eacutechanges thershymiques de fluide a fluide (pex dans les eacutevaporateurs h effets multiples)

La notion dexergle se fonde notamment sur le principe ltlaquo Carnot a ce titre elle permet de reacuteveacuteler et mecircme deacutevaluer par comparaison avec le modegravele reacuteversible les irreacuteversibiliteacutes qui affectent les processus de combustion de transfert thermique de conversion eacutenergeacutetique dans les turbomachlnes Lanalyse eacutenergeacuteshytique des processus et des Installations industrielles baseacutee sur le bilan exergeacutetlque Indique finalement la vole 1 suivre pour lutter contre le Irreacuteversibiliteacutes

Il convient cependant de rappeler quun processus quelconque (combustion transmission de la chaleur conversion eacutenergeacutetique) est dautant plus facile 1 reacutealiser quil est davantage entacheacute dIrreacuteversibiliteacute Cette observation conduit i reconnaicirctre un cershytain caractegravere dutiliteacute toute relative bien entendu aux Irreacuteshyversibiliteacutes

Enfin last but not least si lentropie apparaicirct comme eacutetant une grandeur physique tregraves difficile a concevoir la notion dexershygle qui associe essentiellement leacutenergie (enthalple) dun systegraveme thermodynamique 1 son entropie compte tenu dailleurs de le tempeacuteshyrature ambiante possegravede en revanche une signification faciloment accessible la compreacutehension Cest ainsi que lo notion donorgio aida dune maniegravere Indirecte a mieux deacutegager la sons profond du concept dentropie singuliegraverement dans son application au dcaaina de le tfwnndynaDlque Industrielle

145

ANNEXES

BILANS EXERGETIQUES DINSTALLATIONS INDUSTRIELLES

Al GENERATEUR DE VAPEUR

All Donneacutees relatives au geacuteneacuterateur de vapeur

Le geacuteneacuterateur de vapeur gui fait partie dune uniteacute de 700MWe (EDF) est repreacutesente 1 la figure 54 A la charge nominale il n a pas rfugrave recirculation des gaz

Combustible

fuel H - 115 C - 82Sraquo S - 30 0 - 10 H - 10 H 20 - 08 cendres bull 021 - PCS - 43120 kJkg PCI -40500 kJkg

Air_ccedilomburanpound

t - 1SdegC t p bull 1013 abar V - laquo0 excegraves dair - 2St entreacutee RA t - 70C t sortie RA t - 336degC

Epound5poundS_iumlJiE523XSSiumli9SS3_5S2_95iuml_Spound_5SilS5S_2S_S2K5ESJE Cas donnucirces dailleurs compleacuteteacutees par les enthalpies et exergies correspondantes sont indiqueacutees au tableau 12

Tableau 12 Tempeacuteratures enthalpies at exergies deraquo gaz HT) H(kJ) EtkJ)

entreacutee SHT1 134S 24784 15705 sortie SHT1 1220 22218 13612 sortie RHT 910 16047 877 6 sortieSHT2 816 14232 7422 sortie SBT 434 7202 2681 entreacutee RA 382 6293 21S6 sortie RA 150 2402 3962

(suite du tableau ci-eprlraquo)

FIGURE 5 4

CHC chambra do combustion SHT I aurchauffaur 1 hautraquo tempratura n I RUT raaurchauffaur SRI 1 s u t c b a u f f o u r a h a u t s caepAratura n2 SBT iuml aurchauffaur 1 b a s s e toEpeacuteratura KCO tconoaisour HA rfiehauffour dair PAV i prAchauffour d a i r agrave vopour

1 111raquo

147

Piessicns temperatures enthalpies exe raies de 1eauvapeur

pbar EOC hkJkg ekJkg eau entreacutee ECO(A) 1821 242 10491 2757 eau sortie ECucirc(B) 1794 259 11292 3118 sortie SHT2 (G) 167 542 34102 15573 sortie SBT (E) 1762 421 30C2 13130 entrfe RHT (I) 366 316 30208 11499 sortie RHT (J) 346 541 35431 14483 entree SBT (D) 1794 355 2522 10459 entree SHT1 ltE) 1762 421 30O2 13130 vapeur entreacutee PAV (y) 20 291 304 9 7892 eau sortie PAV (T) 20 120 5047 658

Deacutebits

- fuel M - laquo197 kgs - vapeur surchauffeacutee 0 raquo 5806 kgs - vapeur resurchauffeacutee 0 5167 kgs - vapeur au PAV s d - 117a kgs

sectyen5iSicircpoundidegD5_acirciYSESS3 perte a lambiance 016 perte par imbrOleacutes 0001

A12 Combustion

A partir du bilan bulltoechlometrique de la coobustion on obtient les reacutesultats suivants rapportes au kg de fuel t 45 1 - air strictement neacutecessaire 4673 mol - gas theacuteoriques (CO + SO) - 697 mol B0 laquo 579 mol

laquo 2 - 3696 mol

- exc4 dair (25) 117 mol

Pour lhumiditeacute de lair on a

Xbdquo bull 0622 F amp degltlaquo Icircoff-Swffos - deg deg deg 6 3 4 4 k 9 A

Le concentration solaire de 1humiditeacute de lair vaut

- tills 260 X 1705 1 0 J 0 ^

La quantiteacute de vapeur dans lair est donc

(laquo673 117 laquo 001010

i - 001010 On amp degraves lors l e s compositions suivantes i

l a i r lt 4790 s raquo l dair sec ot 49 l e s ges i (COj bull CO) = 697 s o l

- pour l a i r lt 4790 stol dair sec ot 49 ool de H O

148

H O laquo 579 + 49 raquo 628 mol

N = 3696 mol Air - 117 mol

A13 Exerqies du combustible des gaz de la vapeur

Lexergie du fuel est eacutevalueacutee a 985 de son PCS (3ol Compte tenu de la consommation de fuel le flux cexergie apporteacute par le combustible seacutelegraveve i E - 0985 x 43120 x 4197 = 17826CO kw

Pour la composition des gai indiqueacutee ci-dessus calculons er lexergie acirc 150C On a tout dabord pour les enthalpie et enshytropie correspondantes (CF tableau 20) H l S O laquo 697 x 5912 + 628 x 5099 3696 x 4379 117 x

4388 - 2402 kj

SlSO - t 6 9 4 7 x 1 6 8 3 6 2 8 x 1 4 S + 3 6 9 lt 6 1257 + 117 x 1255) 10~ 3 - 6876 kJK

On obtient semblableœent pour la tempeacuterature ambiante (15CJ H l 5 - 2383 kJ et S 1 5 - 07416 kjlt D-oa E 1 5 0 - H 1 5 0 - H 1 5 - T 1 5 ( l 1 5 0 S i j J bdquo 6 f 2 u

Les enthalpies de mecircme que les exergies des gaz ont eacuteteacute calculeacutees de la mecircme maniegravere pour les tempeacuteratures dentreacutee ou de sortie des diffeacuterentes surfaces deacutechange Les valeurs de ces grandeurs sont Indiqueacutees en regard des tempeacuteratures correspondantes au tableau 12

En ce qui concerne leau ou sa vapeur on a Indiqueacute au tableau 12 les pression tempeacuterature enthalpie (grandeur devant ecirctre preacuteciseacutee au cas ou la vapeur est satureacutee et son titre non connu) et exergle pour chacun des points caracteacuterisant lentreacutee ou la sortie des diffeacuterentes surfaces deacutechange Ainsi par exemple lexergie de la vapeur vive se calcule comte suit e - (h - h ) - T lts_ - s) - (3410 - 629) - 2882 x g g o o g o (6435 - 02243) - 15573 kjkg Les exergies ainsi obtenues pour les diffeacuterents points concerneacutes sont indiqueacutees au tableau 12

A14 Pertes dexergle 1 la chemineacutee

La perte dexergle par chaleur sensible des fumeacutees est eacutegale t lexergie de ces gaz calculeacutee pour la tempeacuterature de 150degC qui regravegne I la chemineacutee elle vaut H E 1 S 0 - 4197 x 3962 - 16629 kw

La perte dexergle per chaleur latente des fuseacutees reacutesulte do la chaleur libeacutereacutee par Is condensation de la vapeur deau des iyziocircoo depuis le point do roseacutee JuoquS la tempeacuterature araManta

149

La composition des gaz a eacuteteacute indiqueacutee a la fin du paragraphe A12 11 lui correspond 4SI mol de gaz sec et 628 mol de vapeur On calcule aiseacutement que la xasse moleacuteculaire apparente du meacutelange constitueacute par les gaz secs est eacutegale acirc 3C5 tandis que la masse moleacuteculaire de la vapeur est eacutegale 3 18 Cn en deacuteduit les consshytantes deacutetat

-pour les gaz secs R - pound- laquo ~ryen - 272 jk=K ^ g - q 3o5 -

R 8310 - pour la vapeur R laquo nmdash = T5~ = 4 6 1 J IcircS7K

V -y lu

Par application de leacutequation deacutetat des gaz parfaits dune part aux gaz secs de lautre a la vapeur or obtient deux eacutequations dont on deacuteduit la teneur en humiditeacute du meacutelange consideacutereacute soit

Ra pv 272 pv pv X - _bull _ - _ _ x _ raquo 0590 x (1)

B v P g laquo61 P-P v PP V

ougrave p repreacutesente la pression totale et p la pression partielle de la vapeur

Dans le meacutelange gazeux consideacutereacute la teneur en humiditeacute est eacutegale au rapport de la masse de vapeur 3 la masse de gaz secs soit

628 X 18 00821 kgkg GS (GS - gaz secs) (2) 451 X 305

En Introduisant dans lexpression (1) de X sa valeur numeacuteshyrique calculeacutee en (2Iuml et en tenant compte de iumla pression tctaleiumlale S 1013 mbar on obtient la valeur de la pression partielle de la vapeur soit p 124 mbar Far comparaison avec la table des pressions de saturation de la vapeur deau t8l on voit que le point de roseacutee des fumeacutees seacutetablit a 50C environ

Pour deacuteterminer lexergie de lhumiditeacute des az cest-a-dire la perte dexergle par chaleur latente des fumeacutees nous utiliserons la meacutethode approcheacutee deacuteveloppeacutee ci-apregraves

La diffeacuterence de tempeacuteratures deacutelimiteacutee par le point de roseacutee et lambiance est diviseacutee en intervalles de 4c pour chacun desshyquels on deacuteterminera dabord la quantiteacute dhumiditeacute condenseacutee lors du refroidissement ainsi que la chaleur libeacutereacutee par cette condenshysation ensuite lexergie correspondant 1 cette quantiteacute de chaleur

On a ainsi pour le refroidissement entre SOC et 46degc - pour 50C avec p bull 1233 mbar

raquo - O590 X 1233 -00818 kgkg GS v 1013 - 1233

- pour 46C avec p - 1008 mbar

X o 0590 X 1QQ8 00652 kgkg GS V 1013 - 1008

- (SOugrave SX raquo 00318 - 00652 = 00166 kgkg GS v

La aasss de gas sacs produits par kg dlaquo fuol vaut s 04raquo kjBDl c 303 kgkaol bullraquo 1376 kg

JII Mbullpound

ISO

zougrave compte tenu de la consommation de fuel on obtient le flux calorifique deacutegageacute par la condensation

iQ =bull laquo197 Jtgs raquo 1376 kgGSkg raquo 00166 kgkg GS raquo 2491 kjkg

= 23880 kW

_n obtient finalement lexergie correspondante en multipliant cette quantiteacute de chaleur par le rendement du cycle de Carnot effectueacute entre la tempeacuterature moyenne de lintervalle consideacutereacute

48degC ou 321 K) et la tempeacuterature ambiante

iE raquo 23880 raquo (1 - j|y = 2455 kW

-i proceacutedant de la mecircme maniegravere pour les intervalles de tempeacuterature successifs on obtient les reacutesultats indiqueacutes au tableau 13

moy

W c raquo TABLEAU 13 - EXERGIE DE LHUMIDITE DES GAZ

W c raquo Ax V

ucircq(kW) AE IkW)

48 00166 23880 2455 44 00132 19090 1746 40 00107 1S360 1227 36 00086 12340 839 32 00069 9940 554 28 00056 7970 344 24 00044 6373 193 20 00035 5093 87 165 00022 3121 22

TOTAUX losiu 74 67

Le calculs quiprecedent donnent sultats suivants

en fin de compte les reacute-

- perte exergpar chaleur sensible ofs fumeacutees - perte exergpar chaleur latente disi fumeacutees - perte exergtotale des fumeacutees

16629 kraquo 7467 kW 24096 kW

La perto dexergle totale des fuites pourrait ecirctre deacutetermineacutee directement Q partir de lexpression gecirc-srale de lexergie Touto-folo la complication excessive de lexpression de lentropie dun

gax huralde noua a fait renoncer a preacutesenter Ici cette meacutethode dishyrecte Nous pouvons cependant preacuteciser que la reacutesultat alnol obtonu

bullre diffeacutererait da la perte totale dexergle dos funtacirceo ealculocirco cl-deoouo par une mucircthodc approcheacutee que de molno do 2 0

-15 Beacutechouffour dair

Calculono lexorglo do lair entrant ucirc 70C dono le RA i

H 0 deg 0laquo79 2000 bull 00049 raquo 2362 = 98S7 ftj B1S deg deg lt 1 7 i gt 037raquo2 00049 raquo S0S1 = 2118 W

3degQ lt=gt 0079 laquo 6142 bull 00049 7273 deg 3073 IcircUK

J 111 I ii t k J i

151

- S~ - 0479 1359 + 00049 laquo 1559 = 06588 kJK

dougrave E - 9887 - 2119 - 2882 raquo (3073 - 06586) = 8097 kJ

Calculons lexergie de lair sortant agrave 336C du RA - Hc 0 4 7 9 laquo 9958 laquobull 0 0049 gt 11688 = 4B27 k j

J JO

- S a 0479 23r57 + 00049 2752 = 1142 kJK

- on a encore H - 2119 kJ et S = 0659 kJK

dougrave EK raquo 4827 - 2119 - 2882 (1142 - 0659) = 15138 kJ j jo

On obtient finalement le flux dexergle reccedilu par lair au RA

M (Ej J S - Elaquo 0) - 60136 kW

A partir du tableau 12 on obtient les exergies des gaz

- a 1entreacutee du RA B ( - 2156 kJ

- 1 la sortie du RA E 1 5 0 bull 3962 kJ

La perte dexergle par irreacuteversibiliteacute de la transmission cashylorifique au RA est eacutegale 1 la difference entre lexergie ceacutedeacutee par les gaz et lexergie reccedilue par lair soit

M bull l ( B382 E150raquo ( E336 E70gt gt 1 3 7 2 3 k W

Le reacutechauffeur dair consideacutereacute est du type reacutegeacuteneacuteracirctif Cepenshydant pour simplifier nous navons pas pris en consideacuteration la fuite dair propre acirc ce type deacutechangeur laquelle nous aurait ameneacute I consideacuterer des excegraves dair et des compositions diffeacuterents a lenshytreacutee ou 1 la sortie Lerreur qui reacutesulte de cette simplification affecte le bilan exergeacutetique de 01 [45)

A16 Preacutechauffeur dair a vapeur

Avant de peacuteneacutetrer dans le R-A lair doit dabord traverser le preacutechauffeur PAV allawnti avec de la vapeur soutireacutee a la turbine La vapeur entre agravetr= le PAV a leacutetat Y elle en sort a leacutetat T Lexergie cegravedes par la vapeur au PAV vaut

(a - e ) d - S529 kW

Lair comburant a eacuteteacute ainsi preacutechauffeacute a 70C 11 a donc reccedilu le flux exergeacutetique s M E 0 - 3398 kW

Dougrave par diffeacuterence la perte dexergle au PAV i

8S29 - 3398 = S131 kW

fl 17 Bilans tftenalauea du surchauffeur SCT et du resurchauffouir Le surchauffou 6 haute taaperatuse SHT oe conpose des deus

ourtfocoe dSchangg EumlSB 1 at SHT 3 qui encadrant l e reaurchauffour

il i l il II J I ll i I

152

RUT (fig S4) On a ainsi

- chaleur fournie par les gaz au SHT raquobull

[ ( B1345 - H1220 ) + lt H910 H 8 1 6 ] - M 1 8 3 8 7 0 k W (

- chaleur reccedilue par la vapeur entre lentreacutee (eacutetat E) et la sortie i (eacutetat G) du SHT (h - h ) 0 - 237001 kw e

9 e 1 j - part du rayonnement eacutemis par le foyer intercepte par le SHT -ccedilf

q - 237001 - 183870 - 53131 kw j

- chaleur fournie par les gaz au RUT ( H1220 - W M 2 5 8 9 9 7 k W bull

- chaleur reccedilue par la vapeur au RHT (h - h^D laquo 269872 kw

- part du rayonnement du foyer intercepteacute par le RHT qR - 269872 - 2S8997 - 10875 kw

- rayonnement Intercepteacute globalement par SHT et RHT

q R bull qR + qR - 64006 kw

A18 Irreacuteversibiliteacute de la combustion et de la transmission au foyer

Lexergis apporteacutee au foyer est eacutegale a la sonos de lexergie du combustible (sect A13) at da lexergie de lair reacutechauffe a 336C (sect A15)

E M bull M E raquo 3 6 - 1782600 + 63534 - 1846134 kw

Lexeigio ceacutedeacutee par le foyer est eacutegale 1 la somma des termes suivants i

- exergie dae gaz sortant 1 1345C i M - E j 3 4 5 - 659139 kw

- exergla da 1humiditeacute des gaz (S A14) - 7467 kw

- eacutenergie transmise au vaporisateur (e-e-)D raquo 426218 kw

- eacutenergie da la chaleur rayonnes vers SHT et RHT eacutegala u lexergio de cette chaleur I la tempeacuterature de sortis du foyer (S A17)

bull lt l bull M 0 0 6 ( 1 ^ n ^ - 5 0 5 kw

le facteur entre parenthegraveses repreacutesentant le rendement dun cycle de Carnot effectue entre la tempeacuterature du foyer et calle do 1Amshybiance On a ainsi eu total i

6391)9 bull 7laquolaquo7 bull 026216 bull 32603 deg 1145439 fcW

La perto dexergle par irreacuteversibiliteacute as la coabuotlon et do la transBioolon calorlflqua avec leo eacutecrans vaporisateurs aat Ogolo

11 J

a ia difference entre lexergie apporteacutee au foyer et lexergie ceacutedeacutee pax celui-ci

1846134 - 1145429 - 700705 kw

A 19 Irreacuteversibiliteacute au surchauffeur agrave haute tempeacuterature

Lexergie ceacutedeacutee par les gaz pour lensemble de surchauffeur 3 haute tempeacuterature (SHT 1 et SHT 2) est

( l E1345 Ex220gt + ( E910 - laquoBleacute 1 1 M 1 4 4 6 7 1 k W

V appert dexergie par le rayonnement du foyer est

bull (1 hiumli S3U1 u - yenampgt deg lt 3 6 6 7 kw

Lexergie reccedilue par la vapeur a la traverseacutee de cette surface deacutechange est (e - e D bull 141841 kw

g bull La perte dexergie par Irreacuteversibiliteacute de la transmission caloshy

rifique au surchauffeur 1 haute tempeacuteratureest eacutegale a la somme des exergles apporteacutees par les gaz et par le rayonnement du foyer diminueacutee de lexergie reccedilue par la vapeur

14671 + 43667 - 141841 - 46497 kw

A 110 Irreacuteversibiliteacute au reaurchauffeur

Pour le RUT on a

- lexergie ceacutedeacutee par les gaz ( E 1 2 2 0 - E J 1 ( ))M - 202967 kw

- lapport dexergie par le rayonnement du foyer

lo bull lt I - 1raquo 1 0 8 7 s lt - j2) - 8938 kW

- lexergie reccedilue par la vapeur i (e - laquoJD raquo 154183 kw

ta parte dexergie au RHT est eacutegale fi la somme des exergles apporteacutees par las gax et par le rayonnement du foyer diminueacutee de lexergie roc i par la vapeur i

202967 + 8938 - 154183 bull S7722 kW

A 111 irreacuteversibiliteacute au surchauffeur SBT

Lexergie ceacutedeacutee par les gaz est bull

( E 8 1 6 - B 4 3 4)M laquo 198980 kW

Lexergie reccedilus par la vapeur eat lt

Dougrave par diffeacuterencele perte dcssrglreg eu SET

iraquoecircraquo8copy - JIcircS076 bull laquo3903 tiW

154

Al 12 Irreacuteversibiliteacute a leacuteconoalseur

Lexergie ceacutedeacutee par les gaz est

(E 434 E 3 8 2)M - 22034 kW

Lexergie reccedilue par leau est

(e - e )D - 20960 kW raquo a

Dougrave par diffeacuterence la peAc dexergicirce 3 leacuteconomiseur

22034 - 20960 - 1074 kW

A 113 Conclusions

Le bilan exergeacutetlque du geacuteneacuterateur de vapeur est preacutesenteacute au tableau 14 La premiegravere colonne de ce tableau Indigue pour chaque poste la valeur exergeacutetlque correspondante tandis que la deuxiegraveme colonne en indique le pourcentage Enfin la troisiegraveme colonne inshydique des pourcentages globaux reacutesultant dun egroupement par cateacuteshygories des diffeacuterents postes On obtient notant gtt ainsi lexergie reccedilue par la vapeur (487 I) la perte exergeacutetii laquo par irreacuteversibishyliteacute de la transmission dans les eacutechangeurs du raquo orateur (81 ) lexergie ceacutedeacutee par les gaz au reacutechaiiffeur dair 0 raquo) la perte dexergie totale i la chemineacutee (13 raquo)

TABLEAU 14 - BILAN EXERGETIQUE Du GENERATEUR DE VAPEUR

Mi A C T I F i

- exdu combustible - exreccedilue par lair au RA - exreccedilu par lair au PAV

PASSIF gt

- exreccedilue par la vapeur au VAPO - exreccedilue par la vapeur au SRT - exreccedilue par la vapeur laquou RHT - exroccedilue par la vapeur au SBT exreccedilue par leau I lECO - irrcombustion e t transaau foyer - Irrtransmission au SHT - Irrtransmission au RHT - irrtransmission au SBT - irrtransmission 1 lECO - sraquoceacutedeacutee 1 lclr au RA - irrtransmission su RA

j - pdsxpar chaisensible des fumeacutees - pdenpar chailatente des fuseacutees C i

1782600 9laquo5 60136 33 3396 02j

426218 2311 141841 77 154183 84 155078 84 20960 11 700705 379 46497 25] 57722 31 43902 24 1074 0lJ

60136 33] 07j 13723 33] 07j

16629 091 00] 7467 091 00]

1000

487

379

81

40

13

Loaarflio reccedilue par Aair au rSchauffou dair (33 ) proviont lt3o iOKSiricirctlo atampecircreg par l o s gas (00 8) dans ce t t e surface dlaquochange ha ocirclttecirctonQm ejjtro coo ltaaua oaerglos reacuteaulto de l Irreacutevers ibi l i teacute)

155

qui affecte leacutechange calorifique affeacuterent (07 raquo)

Le preacutechauffeur dair 3 vapeur napparaicirct pas explicitement au passif du bilan Ceci reacutesulte de ce que lexergie reccedilue globalement par la vapeur produite inclut un petit poste repreacutesentant lexergie fournie en retour au preumlchauffeur Ainsi quil appanicirct dailleurs au sect A6 ce petit poste peut ecirctre deacutecompose en lexergie fournie S lair (quon retrouve a lactif) et en une perte dexergie par irreacuteversibiliteacute dirt la transmission

La perte dexergie au foyer associe lirreacuteversibiliteacute de la combustion et lirreacuteversibiliteacute de la transmission avec les eacutecrans vaporisateurs essentiellement Dun point de vue pratique distinshyguer ces deux composantes naurait guegravere de sens car leur ventishylation est tributaire de la tempeacuterature du foyer dont la valeur deacuteshypend de la conception de la chambre de combustion

Les pertes dexergie relatives ft Is transmission calorifique sont faibles dans les faisceaux tubulalres Ceci reacutesulte de la conshyception rationnelle de ces laquochangeurs laquelle permet geacuteneacuteralement par lexploitation judicieuse des eacutechanges convectlfs et radlatlfs ainsi lt]ue par ladoption de la circulation meacutethodique des fluides de reacuteduire au minimum les Irreacuteversibiliteacutes thermiques

La perte dexergie relative aux eacutechanges avec lambiance napshyparaicirct pas explicitement danraquo le bilan En fait cette perte qui est dailleurs extrecircmement faible la perte calorifique corresponshydante eacutetant de 016 1 Intervient Implicitement dans les pertes dexergie affectant le foyer et les diffeacuterents eacutechangeurs

La perte dexergie i la chemineacutee est limiteacutee 1 13 raquo la plus grande partie de cette perte revenant dailleurs a la chaleur senshysible des funeacuteea

En deacuteterminant i partir des calculs preacuteceacutedents les pertes cashylorifique et exergeacutetlquea rapporteacutees au PCS du fuel ou i son exer-gle respectivement on obtient les reacutesultats suivants

pertes calorlfbull pertes exergeacutet

- combustion et transmission 0 477 - ppar chaisensible dea fumeacutees 54 raquo1 09 t] bdquo - ppar chailatente dea fumeacutees S7 J 1 1 04 ij J

Sachant que la perte A lambiance cat de 02 t on peut an dO-dulre le rendement thermique brut qui raquo01egravevraquo ainsi 1 887 raquo co qui correspond dailleurs 1 un rendement de 94S t sur PCI

A2 UNITE THERMIQUE DE 700 KWe

A21 Donneacuteeraquo aacircnOralen

Luniteacute thermique (EOF) qui fonctionne oulvont un cyclo a ro-ourchauffeeat reprdeonteacuteo a la figura SS [45)

^iicircJHykiagravel ampiiJ ii I UuUiliWtoMtnol^ntiiJraquojmiiilaquolaquo Mwafc

I5laquo

is

l k H 1 [7~

laquo

I

eacuteiuml I raquo

1 mdash Figaro 39

V i l bull IJ bullbullbull IIIIUIU IKilii laquoM i tlaquo i l ia I

157

TABLEAU 15 DOKHEES ET CRANDEUSS THERMODYNAMIQUES RELATIVES AU CYCLE

A B B C D E F G c H

q 5 7 5 6 509 4 66 01 512 9 4 1 0 6 3541 2 5 2 8 59 09 59 09 2942

p 163 3 7 0 3 7 0 3 4 8 6 0 0 0 0 5 5 0 0 5 5 3 5 9 3 5 9 139

c 5 4 0 0 3 2 8 6 3 2 8 6 5 4 1 0 2 9 5 5 34 61 34 61 3 2 7 5 2 0 5 5 4 0 6 2 h 3407 3055 3055 3536 3050 2356 2451 3054 878 0 3267 s 6 437 6 553 6 553 7264 7 348 7682 7992 6 565 2 375 7315 pound 1553 1169 1169 1145 9 3 4 9 1441 1499 1165 1953 1161 E 894200 S95300 77140 740900 383900 51030 3789 68830 11540 34150

H I J J J K K K L L

q 8851 7286 3518 3518 3519 2135 2135 2133 4506 4506 P 136 606 161 161 0293 0297 0293 0293 0550 340 c 1663 2956 1612 711 4218 6893 6858 4218 3461 346 h 7035 3050 2795 2976 1766 2538 2870 1766 1449 1452

2001 7343 7434 0968 05980 7517 09426 05980 04995 04988 a 1285 9362 6542 2035 5950 3737 1703 5950 2629 3130 E 11390 68210 23020 717 209 7979 364 127 1188 1409

M H H 0 P Q Q R S I

q 4506 4506 4506 4506 4506 5818 5783 5783 5783 1179 p 300 103 998 928 828 588 189 188 187 199 t 3711 3718 4046 6608 1122 1531 1614 1955 2444 1202 h 1556 1566 1704 2773 4713 6671 6922 8399 1061 5047

bull 05327 05324 03783 09048 1442 1923 1935 2262 2711 1530

bull 378 4830 3409 1826 5749 1147 1363 1898 2814 6544 B I69A 2186 2640 8230 25900 66750 78830 109800 162800 772

U D V V V X r Z

1 6922 6922 666 6666 1179 3577 1179 2528

P 160 160 5 0 140 200 588 200 576 t 3034 1600 8000 1950 4119 2954 2906 2953 b 3049 6761 3361 2788 1726 3051 3049 3051 s 6903 1941 1074 6456 05876 7357 7847 7366 e 1061 1184 2823 9293 495 9323 7897 9296 K 735 819 189 6196 56 33350 9310 23500

u n i c acirc raquo t q k g i p I fcar t 1 degC

b i U k g bull s U KRg a t M k g Et i ttU

158

Les donneacutees relatives a leau ou 3 sa vapeur sont indiqueacutees au tableau 15 Dans celui-ci les donneacutees proprement dites sont reprises aux quatre premiegraveres lignes on trouve ainsi successiveshyment le deacutebit q la pression p la tempeacuterature t et lenthalpie massique h cette derniegravere grandeur eacutetant neacutecessaire pour deacutefinir leacutetat thermodynamique lorsquon a affaire acirc de la vapeur satureacutee Aux lignas suivantes du mecircme tableau on trouve encore successishyvement lentropie massique s correspondante puis lexergie masshysique e calculeacutee comme indiqueacute ci-apregraves Enfin a la derniegravere ligne on trouve le flux eacutenergeacutetique cette grandeur eacutetant eacutegale au proshyduit de lexergie massique par le deacutebit

Calculons par exemple lexergie de la vapeur vive (point A du scheacutema thermique) Pour la tempeacuterature ambiante t bull 15degC ou 2832 K on a peur leau satureacutee s h - 6292 kJkg a m D

s laquo 02243 kJXkg

Lexergie massique de la vapeur vive se calcule par la formule geacuteneacuterale s e - (h - h) - T (s - s)

a a amc a - (3407 - 63) - 2882 bull (6437 - 0224)

- 15535 kjkg

Le flux exergeacutetlque de la vapeur vive sen deacuteduit

E - laquo a q a - 15535 5756 - 894200 kV

Cest par des calculs analogues quont eacuteteacute deacutetermineacutees les exergles relatives aux dlffSrenta points qui marquent sur le scheacutema thermique lentreacutee ou la sortie des diffeacuterents composants de linsshytallation

A22 Geacuteneacuterateur de vapeur

En se basant sur le rendement thermique du geacuteneacuterateur de vashypeur eacutetudieacute S lannexe 1 et compte tenu du flux calorifique reccedilu par la vapeur on peut laquovaluer le deacutebit de fuel 1 4255 kgs

Lexergie du combustible rapporteacutee t luniteacute de tempe seacutelegraveve 1 (sect A13) i _ 0 9 8 5 4 J i 2 0 laquo 42 | 55 1807235 kW

Lensemble des perf-ee dexergle relatives au geacuteneacuterateur de vapeur est eacutegal t la dlifeacuterence entre lexergie du combustible et lexergie reccedilue par la vapeur Cette derniegravere exergie est par ailleurs eacutegala s laccroissement liaxergla de leau qui se transshyforme en vapeur surchauffeacutee augmenteacutee de lexergie reccedilue par la vapeur au coure de la resurchauffe Il vient ainsi t

ECO [ lEa V teacutee V J 9 3 0 2 3 5 k w

les exerglee de leau ou de sa vapeur eacutetant reprises au tableau IS

A23 Turbine

La puissance interne du corps HP est eacutegale agrave la chute den-thalpie de la vapeur multiplieacutee par son deacutebit (tafcJeau 15

- lth

a - v - laquo raquo 2026H kW

L1exergle (flux exergeacutetique ) ceacutedeacutee par la vapeur agrave la trashyverseacutee du corps HP est eacutegale acirc lexergie initiale E diminueacutee de lexergie E^ de la vapeur qui seacutechappe de ce corps a et de lexershygie E de la vapeur soutireacutee

Ebdquo - (E + E ) bull 2217 60 kW A b a

La perte dexergie relative a la deacutetente HP sobtient par difshyfeacuterence [E a - (Eb + Efc)]

PHP 1 9 1 lt 9 k w

La puissance Interne du corps HP est eacutegale a la somme des puissances internes relatives aux deacutetentes successives deacutelimiteacutees par les soutirages compte tenu des deacutebits correspondants

PMP bull ( hc V -laquoc + thh V ltc - V 2 4 2 8 8 5 k W

Lexergie ceacutedeacutee par la vapeur dans le corps MP est eacutegale a lexergie Initiale E diminueacutee de la soirare des exergies E E et de lexergie E de lS vapeur a la sortie

E - (E + E + EJ - 254640 kW c n i d

La porta dexergie relative a la deacutetente HP sobtient par difshyfeacuterence t

[ E C lt E h + El V 1 PMP 1 1 7 5 5 k W

La puissance interne du (ou des) corps BP est eacutegale a la somme des puissances Internes relatives aux deacutetentes successives deacutelimishyteacutees par les soutirages compte tenu des deacutebits correspondants

PBP ( hd - V-laquod bull ( h

3 - V-Sa V + - V-lt qd qj V 2 6 S euro 2 7 k w

Lexergie ceacutedeacutee par la vapeur dans le corps BP est eacutegale amp lexergie Initiale E diminueacutee de la somme des sxergles E E et de lexergie E de 11 vapeur a leacutechappement J

E d - (E E k + E 0) bullraquo 301871 kW

Lraquo perte dexergie re la t ive 1 la deacutetente BP sobtient par difshyfeacuterence i

(E d - (E j + E k bull EQ)1 - P B p - 36244 kW

ft2a Condenseur

La perte desergie au condanoour est eacutegalo a la diffeacutersnco Qntro lexergie de la vapeur B a 1eacutechappement de la turbine aug-eantfle des axergloo Ebdquo bull B icirc Sbdquo E des condensats des reacutechouf-fouro et 6e la turbopSrapa dune piumlrt it ds lsxergle E relatlvo

160

a la s o r t i e du condenseur d a u t r e par t

(E + Ebdquo + Ebdquo + E t E e k ] w f

A 2 5 Reacutechajffeurs

La perte dexergie au reacutecupeacuterateur RC est eacutegale a la diffeacuterence entre lexergle ceacutedeacutee par leau provenant du reacutechauffeur dair RA et lexergie reccedilue par leau dalimentation

(Et - E w) - (Em - E L ) - 429 kW

La perte dexergie est eacutegale a la diffeacuterence entre la somme des exergles ceacutedeacutees aux reacutechauffeurs RPl et RP2 dune part lexershygle reccedilue par leau dalimentation dautre part

(Ebdquo - E) lt (E - E ) - ltpound - E ) - 491 kW

SsectpoundIcircIcircJiumlicircicircSSpound_poundI La per te d exerg ie e s t eacutegale 3 l a d i f feacute rence e n t r e l e x e r g i e

ceacutedeacutee par la vapeur preacuteleveacutee au sou t i rage n deg l e t l e x e r g l e reccedilue par l eau d a l imenta t ion

(Efc - Sk) - EQ - E n ) - 1625 kW

5EacuteSIcircIcirc5HIcircIcircSHS-B2 La perte dexergie est eacutegale amp la diffeacuterence entre lexergie

ceacutedeacutee par la vapeur preacuteleveacutee au soutirage n2 et lexergie reccedilue par leau dalimentation s

(E - E ) - (E - E Q) - 4633 kW

sectsectpoundbS_icircii5poundDpound3ipoundEcirc_secti La perte dexergie est eacutegale 1 la somme de lexergie E dune

certaine fraction de la vapeur p--leveacutee au soutirage n3 de lexergle E de leau dalimentation srrante des exergles E et E de deux^condensats diminueacutee de lexergle E de leau dashylimentation sortante

(E bull E bull E bull E W I ) - E - laquo09 kW X p u h q

5poundsicircpoundipoundpoundS2pound-2i La perte dexergie est eacutegale t lexergie ceacutedeacutee par la vapeur

prucirclovecirca au soutirage ndeg4 augmenteacutee de lexergle du condensacirct de R5 et diminueacutee de lexergle reccedilue par leau dalimentation

(EK Eh + Ebdquo) - (E - E ) - 3330 kW h ri 9 r q

52poundfi2ipoundiumlJpound-5i La perte dexergie e s t eacutegale A l e x e r g l e codeacutee par la vapeur

fournlo par lo ooutlrogo n S dlmlnuucirco do 1laquolaquoorgie reccedilue par l oau

161

dalimentation (E - E ) - (E - E ) - 4290 kW g g s r

A26 Transformateur de vapeur TRV

La perte dexergle est eacutegale agrave la diffeacuterence entre lexergle d- certaine fraction de la vapeur preacuteleveacutee au soutirage ndeg5 et Ci exergie reccedilue par leau vaporiseacutee dans cet eacutechangeur

(E - E ) - ltE - E ) =raquo 519 kW u u v v

Lexergie ceacutedeacutee 3 lexteacuterieur du cycle est eacutegale acirc lexergle reccedilue par leau vaporiseacutee

E - E - 6007 kW v V

A27 Preacutechauffeur

Lexergle ceacutedeacutee au preacutechauffeur RA par une c e r t a i n e f rac t ion dt la vapeur preacuteleveacutee au sou t i rage ndeg3 e s t t ransmise S de l a i r cet te exergie s eacutecr i t

(E - E ) - 8538 kW

A 2 8 Pompes

La perte dexergle g lobale de la turbopompe a l imenta i re e s t eacutegale 1 la diffeacuterence en t re l e x e r g l e ceacutedeacutee Far la vapeur dans la turbinraquo aux i l ia ire et l e x e r g i e reccedilue par l e a u d a l imenta t ion

(Ej - E f ) - (E - E q) - 7631 kW

E25ES_4fi5poundEtSpoundi2D_Esect La perte dexergle est eacutegale 1 la diffeacuterence entre la puisshy

sance eacutelectrique fournie a la pompe et lexergie reccedilue par leau dalimentation i

- puissance eacutelectrique fournie (estimation) i P _ - 280 kW

- accroissement dexergle de leau i E - E - 221 kW

- perte dexergle P p pound - laquo j - fc^) - 59 kM

Poggj_de_refoulement_PR

La perte dexergle est eacutegale 1 la diffeacuterence entre la puisshysance eacutelectrique fournie a la pompe et lexergle reccedilue par leau dalimentation i

- puissance eacutelectrique fournie (estimation) i P = 590 kw

- ccrolosesant deacutenergie de leau bull E_ - E deg 492 kW - porto dexergle i Pbdquo R - (B B gt - 8^) deg 98 htf

MJJI i Ik J

162

A29 Conclusions

Le bilan exergeacutetique de luniteacute thermique de 700 VWe est preacuteshysenteacute au tableau 10

Lactif du bilan se reacuteduit agrave la seule exergie du combustible En effet dune part lexergie de lair conjurant est nulle daraquotre part les apports deacutenergie eacutelectrique destineacutes aux auxiliaires sont ici consideacutereacutes comme neacutegligeables La valeur de cet actif seacuteshylegraveve agrave 1807235 kW

TABLEAU 16 - SILAN EXERCETICCE

pdexau geacuteneacuterateur de vapeur puissance interne KP irreacutevdeacutetente HP Puissance interne MF irreacutevdeacutetente HP puissance Interne BP Irreacutevdeacutetente BP pdexau condenseur irreacutevau reacutecupeacuterateur RC irreacutevaux reacutechauffeurs RPl et RP2 Irreacutevau reacutechauffeur RI Irreacutevau reacutechauffeur R2 irreacutev la bacircche alimentaire RA Irreacutevau reacutechauffeur R4 lrrfvau reacutechauffeur R5 exceacutedeacutee 1 leacutechangeur TRV irreacutevS leacutechangeur TRV exceacutedeacutee au preacutechauffeur dair PAV irreacuteva la turbopompe TPA accrdexS la pompe PE IrreacutevI la pompe PC accrdexS la pompe PR Irreacuteva la pompa PR

kW 930235 5151 202611 1122 19149 106

242885 1345 1175S 065

265627 1471 36244 201 54025 299

429 002 491 003 182S 010 4633 026 4709 026 3330 018 4290 024 6007 023 519 003

8538 047 7631 042 221 001 59 000 492 003 98 001

Pour lensemble de la turbine la puissance Interne repreacutesente 393 I de lexergie du combustible tandis que la perte dexergle par Irreacuteversibiliteacute de la deacutetente en repreacutesente 37 raquo

A la turbine la perte dexergle est infeacuterieure a lensemble des pertei Internes En effet la chaleur engendreacutee par cas pertes sous une tempeacuterature plus ou moins eacuteleveacutee constitue un apport dexergle qui sera valoriseacutee au cours de la deacutetente ulteacuterieure de la vapeur Cette observation est a rapprocher de la constatation suivant laquelle le rendement interne de la turbine est geacuteneacuteralement meilleur que le rendement Interne moyen deacutetage

Toujours en ce qui concerna la turbina nous navons pris en consideration que la puissance Interne de cette machinai noua avono Qlnoi renonce a foire apparaicirctra la fraction dailleurs tregraves faiblo do cotto puissance qui est dlsalpSe par leo pertes ccanlquea

163

Du reste ce point sera repris et deacuteveloppeacute sur un autre exerple a 1annexe 3

La perte dexergle reacutesultant du reacutechauffage de leau dalimenshytation e s t f a i b l e so i t 11 raquo au t o t a l La pet i tesse de ce t t e i r shyr eacute v e r s i b i l i t eacute thermique reacutesul te de deux circonstances favorables dune part de fa ib les eacutecarts de tempeacuterature aux reacutechauffeurs l e s shyquels beacuteneacuteficient avec l eau ou la condensation de coeff ic ients de transmission calorif ique eacute l eveacutes dautre part du reacutechauffage multi-eacutetageacute de l eau ce qui tend vers la reacuteal isat ion du soutirage conshytinu

La perte dexergle au condenseur at te int agrave peine 3 ce oui corrobore une conclusion de l eacutetude theacuteorique selon laquel le s i la perte thermique au condenseur repreacutesente plus de la moitieacute de la chaleur deacutepenseacutee la perte exergeacutetlque correspondante est theacuteorishyquement nul le

La t r i s grande perte dexergle au geacuteneacuterateur de vapeur montre que la marge daugmentation du rendement thermique de l uniteacute quon peut a t t e ndre dune ameacutelioration des composants du cycle t e l s que turbine laquochangeurs de soutirage condenseur etc est tout compte f a i t fort l imiteacutee

Dune maniegravere geacuteneacuterale nous avons neacutegligeacute de prendre en conshysideacuteration l e s i r r eacute v e r s i b i l i t eacute s reacutesultant des pertes de charge enshygendreacutees dans l e s tuyauteries Les pertes dexergle correspondantes bulltant t r i s p e t i t e s l e bilan exergeacutetlque nest pratiquement pas affecteacute pax c e t t e hypothegravese s impl i f i catr ice

Lexamen cri t iqua du bilan exergeacutetlque conduit 1 deacutevelopper l e s quelques considerations qui suivent

S i l e s t assez f a c i l e de calculer l exergle dun corps simple ou compost dont on connaicirct l entropie absolue 11 nen est plus de meacutemo des combustibles Industr ie l s On en est alors reacuteduit 1 se baser sur un estimation de l exergle du combustible i partir de son pouvoir calorif ique supeacuterieur t e l l e quIndiqueacutee dans des pushybl icat ions speacutec ia l i s eacutee s

Dun maniegravere geacuteneacuterale l e calcul da l exergle implique la connaissance de la tempeacuterature de lambiance Or Ici apparaicirct una ambiguiumlteacute dans la mesure ougrave an ce qui concerne la condensation c est la tempeacuterature d l eau disponible 1 la r iv iegravere (sauf l e cao dun reacutefrigeacuterant atmospheacuterique 1) qui importe tandis quon ce qui concorn l exergle des gaz c e s t logiquement la tempeacuterature de l s i r qui doit ecirctre prise an consideacuteration Enfin la tempeacuterature Je leau e t surtout ca l la de l a i r ambiant varient avec la saison et ates pour la second avac l e laquoornent de la fournis Uns solution oatlaiumlcsanteacute I ce problems paraicirct t t r e dadopter uniformisant una tcapOiTQture poundlaquobientreg conventionnelle de 1SC par exemple Ce choisi a notoEaant la eacutecritreg de persisttra une comparaison obiectlve do

I ISVIll

164 S J v

p l u s i e u r s b i l a n s eacute n e r g eacute t i q u e s d i n s t a l l a t i o n s d i f f eacute r e n t e s V

Au l i e u de c o n s i d eacute r e r dans l e b i l a n chaque p e r t e d e x e r g l e eacute v a l u eacute e en pourcentage de l e n s e m b l e on p o u r r a i t d eacute t e r m i n e r pour chaque composant p r i s i s o l eacute m e n t l e rendement e x e r g eacute t l q u e c o r t e s - i

pondant Cependant en c e qui concerne l i n s t a l l a t i o n e s ul l a i - j p o r t e c e s t de r eacute d u i r e l e s p e r t e s qui a p p a r a i s s e n t comme u n t l egrave s p l u s impor tante s C e s t a i n s i que pour l e s p e r t e s mineures l e ren dement eacute n e r g eacute t i q u e qui l e u r c o r r e s p o n d r e v ecirc t f i n a l e m e n t une iTpojj||p t a n c e a s s e z modeste I l c o n v i e n t d a i l l e u r s de r a p p e l e r que t o u t e j a m eacute l i o r a t i o n de la r eacute v e r s i b i l i t eacute que c e s o i t dans un p r o c e s s u s l

thermique ou meacutecanique s o b t i e n t t o u j o u r s au p r i x d une r eacute a l i s a t i o n p l u s c o ucirc t e u s e

A 3 UNITE NUCLEAIRE DE 900 MKe

A 3 1 Donneacutees g eacute n eacute r a l e s |

Le scheacutema thermique de l u n i t eacute n u c l eacute a i r e de 900 MWe ( F e s s e n - h e i m ) e s t r e p r eacute s e n t eacute a l a f i g u r e 5 6

Les donneacutees r e l a t i v e s au f l u i d e c a l o p o r t e u r (eau sous p r e s s i o n ) d une p a r t au f l u i d e moteur d a u t r e p a r t son t i n d i q u eacute e s au t a - b l e a u 17 Dans c e l u i - c i l e s d o n n eacute e s proprement d i t e s s o n t r e p r i s e s aux q u a t r e premiegraveres l i g n e s I s a v o i r l e d eacute b i t q l a p r e s s i o n p l a tempeacuterature t e t l e n t h a l p l e mass ique h c e t t e d e r n i e r s grandeur eacute t a n t n eacute c e s s a i r e pour d eacute f i n i r l eacute t a t thermodynamique du f l u i d e l o r s q u o n a a f f a i r e a d e l a vapeur s a t u r eacute e Aux t r o i s l i g n e s s u i - v a n t e s du mecircme t a b l e a u on trouve s u c c e s s i v e m e n t l e n t r o p i e mas- s i q u e s qu i s e d eacute d u i t d e l eacute t a t thermodynamique d eacute f i n i c i - d e s s u s l e x e r g l e maesiqve e c a l c u l eacute e d e l a maniegravere h a b i t u e l l e (sect A 2 1 ) bullbullbull l a t empeacuterature d e l ambiance eacute t a n t eacute g a l e t 15C E n f i n t l a d e r - i n l egrave r e l i g n e du t a b l e a u on t r o u v e l e f l u x e x e r g eacute t l q u e E c e t t e grandeur eacute t a n t eacute g a l e au produ i t d e l e x e r g l e mass ique par l e deacuteb i t

Les donneacutees r e l a t i v e s l u n i t eacute s o n t l e s s u i v a n t e s i

- p u i s s a n c e thermique du r eacute a c t e u r 2650 MW - p u i s s a n c e eacute l e c t r i q u e de l a pompe du c i r c u i t p r i m a i r e i 12 7 MW - p u i s s a n c e thermique d i s p o n i b l e au g eacute n eacute r a t e u r d e

vapeur (GV) 2660 MW - p u i s s a n c e eacute l e c t r i q u e de la pompe d e x t r a c t i o n (PE) i 5 637 w - p u i s s a n c e eacute l e c t r i q u e de l a pompe A haute p r e s s i o n (PHP) 2 622 MM - p u i s s a n c e meacutecanique d e l a turbopompe ltTPA) 5 980 HW bull - rendement meacutecanique de la t u r b i n e 98 26 0 - rendement d e l a l t e r n a t e u r i 98 94 laquo bull - consommation eacute l e c t r i q u e d e s a u x i l i a i r e s gt 20 MW

A 3 2 Reacuteacteur n u c l eacute a i r e

t a c h a l e u r deacutegageacutee per JU f i s s i o n p o u r r a icirc t theacuteoriquement eacute t r o deacutegageacutee fi une tempeacuterature laquoxes tnenant eacute l a v A e i 11 s e n s u i t que l o s -sirgio du cosibustiMs) fmslecircaiso e s t an p r i n c i p e eacute g a l e 1 l a cha leur

Figure 56

bullJraquo (fclllJI 1 - - I

166

TABLEAU 17

30NNEES E7 CRANDEURS THERHODYKAMIQUES RJELATIVES AU CYCLE

A B C D 3 E r F F C

q K34 i n 3 1323 1 109 998 998 988 9 9 $ 9 9 6 805 i2 5 2 2 laquo 9 6 1 1 0 1 1 0 1 0 6 10 3 9 5 3 0 0 5 2 0 0 4 9

267 267 263 1 8 1 1 1 8 4 1 251 250 249 3 3 5 3 2 7

- 3 7 9 0 2 7 9 0 2 7 9 0 2 5 6 0 2 7 6 0 2 9 4 0 2 9 4 0 2 9 4 0 2 3 3 0 2230 i 5 4 5 5 9 6 5 9 6 6 0 7 6 5 1 6 9 0 6 9 0 6 9 5 7 6 2 7 31 d 077 1077 1068 813 8fl7 954 954 940 137 8 125 1 pound 1544000 119700 1413000 9 0 2 0 0 0 laquo 8 5 0 0 0 9 5 2 0 0 0 94 2000 9360 1370 101000

H H I J K L L L M H

i 998 998 998 998 998 998 437 437 998 1434

0 9 5 2 4 3 7 3 9 9 3 8 9 3 7 7 3 6 4 1 0 5 3 5 2 3 5 2 3 5 2 t 3 2 3 i i 3 6 9 5 6 raquo 9 2 6 3 2 7 I B 2 0 183 1 178 4 1798

1 3 6 9 1 4 2 6 5 8 239 391 5 6 0 772 778 757 763 J 0 4 7 3 0 4 7 6 0 5 2 9 0 7 8 3 1 2 1 9 1 6 5 9 2 1 6 2 1 7 2 1 2 2 1 3 e 2 2 3 6 7 6 7 1 7 1 5 0 5 41 4 8 3 7 1 5 1 6 1 5 5 7 1 4 7 8 1 5 0 3 E 2 2 3 0 6 7 5 0 7 1 6 0 15020 4 1 4 0 0 8 3 5 0 0 6 6 1 0 0 68000 147500 2 1 6 0 0 0

S S 0 P Q R R S S T

lt 1434 1 3 6 7 1434 1434 1 1 1 3 5 5 2 1 6 6 6 5 0 5 217 1 1 1 4 3 6 6 2 0 8 8 6 M 4 6 3 1 4 7 5 2 ~ 1 2 3 6 15 94 1 5 9 1 1 0

1 8 0 4 3 9 0 1 9 7 S 217 261 222 207 201 1 8 5 1 1 8 4 1 h 766 i 6 3 5 8 4 3 9 3 2 1139 2 6 8 0 885 2620 7 8 6 781 5 2 1 4 0 S S 9 2 3 0 2 4 8 2 8 9 6 0 3 2 4 0 6 0 6 2 2 1 2 1 8 t 1 5 4 9 4 0 9 1 8 2 3 2 1 raquo 307 9 4 4 1 9 6 6 8 7 7 1 5 2 1 1 5 4 9 pound 2 2 0 0 0 0 560 2 6 1 0 0 0 3 1 3 0 0 0 3 4 2 0 0 5 2 1 0 0 3 2 8 0 0 4 4 3 0 0 33000 I72SO

D V V W W X X Y Z 2

1 0 8 l 7 3 6 7 J 6 6 2 1 1 3 6 7 3 8 2 4 6 4 12690 12690 12690 i 0 7 3 3 4 3 2 6 0 9 1 0 0 8 8 6 0 2 0 5 0 2 0 1 ISS 153 IS8

1 8 5 1 4 0 2 1 0 2 0 9 7 0 6 6 0 6 0 8 6 0 2 3 2 1 6 2 8 4 0 2 8 4 2 2 5 6 0 2 7 4 0 420 2 5 4 0 2 7 6 2 3 7 0 252 1 4 6 3 6 1 2 5 3 5 1 2 5 4 5 6 0 9 696 1 3 2 9 7 0 6 0 raquo P 5 7 2 2 0 8 3 1 3 4 4 0 3 0 7 3 0 7 8

80S 736 laquo 6 7 5 1 0 1 6 9 0 301 1 4 2 2 4 7 4 0 3 6 8 5 3 6 9 1 8 7 6 0 0 5 4 1 0 0 3 4 4 0 3 1 7 0 0 2 3 1 0 11510 6 6 0 6 0 1 4 0 0 0 4 6 7 6 0 0 0 4 6 8 3 0 0 0

u n i t d o q k ( n p blaquor c degC

h ItJkg s bull U K U g o i 13kg E kw

167

deacutegageacutee Lexergle E du combustible rapporteacutee S luniteacute de temps

est donc eacutegale agrave la puissance thermique du reacuteacteur Soit

E C ( J laquo 2 650000 kW

La puissance eacutelectrique fournie agrave la ponpe (PCP) du c i rcu i t primaire est de 12700 lew Cependant la puissance thermique disposhynible au geacuteneacuterateur de vapeur (GV) nest selon l e s donneacutees que de 10000 kW supeacuterieure a la puissance thermique du reacuteacteur I l en reacuteshysu l te que l e s deacuteperditions calorif iques du c i rcu i t primaire s eacute l egrave shyvent 1 12700 - 10000 - 2700 kW

Cette chaleur perdue eacutetant d iss ipeacutee a la tempeacuterature moyenne du c i rcu i t primaire so i t 05 (t + t ) - 303degC ou 576 X la perte deacutenergie E affeacuterente se calcule en la multipliant par l e renshydement du cyc le de Carnot correspondant

E DEP 2 7 0 0 ( 1 Ht 1 3 5 deg k W

Laccroissement dexergle de leau ducirc agrave la pompe de c irculashytion (PCP) s eacute l egraveve a

EPCP B i E i 7 0 0 0 k W

l e s valeurs numeacuteriques de E laquot E eacutetant indiqueacutees au tableau 17 En d eacute f i n i t i v e l exergle ceacutedeacutee I l eau du c i r c u i t primaire e s t

eacutegale 1 l exerg le du combustible nucleacuteaire augmenteacutee de l a c c r o i s shysement dexergle du 1 la pompe de c irculat ion (PCP) moins l exerg le perdue par l e s deacuteperditions s

ECN EPCP ^EP 2 6 S 0 0 0 0 bull 7 0 0 0 ~ l icirc 5 deg 2655650 kW Lexergle reccedilue par leau du c ircui t primaire est eacutegale S son

exergie a l entreacutee du geacuteneacuterateur de vapeurdiminueacutee de son exergle acirc l e sor t i e de c e l u i - c i

E - E - 1336000 kH (cf tableau 17) y La perte dexergle du reacuteacteur nucleacuteaire est eacutegale 1 la difshy

feacuterence entre deux termes t le premier terme est la somme alaquoi ex-ergias fournies par le combustible nucleacuteaire et la pompe du circuit primaire le second terme est eacutegal I la somme des exergles reccedilues par leau du circuit primaire et perdue par les deacuteperditions calo-

rlflques de celui-ci i fECN (Elaquo- V 1 ( Ey V EDEPJ l 3 1 7 6 S 0 k W

A 33 Geacuteneacuterateur de vapeur

La perte dexergle due a lirreacuteversibiliteacute de la transmission colosiflgue dans le geacuteneacuterateur da vapeur laquoet Sgale il la diffeacuterence entre loaergle ceacutedeacutee par le fluide caloporteur et lexergle reccedilue par iumlo fluide moteur i

ltBbdquo - B gt - C8bdquo - E ) = 107000 kW y s a p

vgt ii I ni-1 e i k i i i Jmdash II ii

168

A34 Surchauffeur

Une fraction du deacutebit de vapeur vive va se condenser sous sa pression Initiale dans un eacuteccedilhangeur - le surchauffeur - pour assurer la surchauffe intermeacutediaire de la vapeur qui seacutechappe du corps HP

_de la turbine

En se condensant cette fraction du deacutebit cegravede lexergle

gt E - E - 85500 kW S D q bullgt La vapeur ainsi soumise S la surchauffe intermeacutediaire reccediloit lexergle E - E - 67000 kW

e d La perte dexergle par Irreacuteversibiliteacute de leacutechange de chaleur

sen deacuteduit par diffeacuterence i (E - E gt - (E - E) - 18500 kW D q e a

Agrave3S Turbine

La puissance Interne du corps HP est eacutegale a la somme des puisshysanceraquo relatives aux deacutetentes successives deacutelimiteacutees par les soushytirages compte tenu des deacutebits affeacuterents soit

HP lt h c V - laquo c + ( hr V ( q o V + ( h h d - ( c - r V

- 294654 kW

Lexergle ceacutedeacutee par la vapeur 1 la traverseacutee du corps HP est eacutegale a lexergle Initiale E diminueacutee de la somme des exergles relatives aux soutirages E c E E et de lexergle E relative I leacutechappement de ce corps

E - (E + E bull E + E) - 327200 kW c r bull u d

La parte doxergle par irreacuteversibiliteacute de la deacutetente dans le corps HP sobtlont par diffeacuterence gt

( E c lt E r E E u V J PHP 3 2 S k W

La puissance Interne du corps 9P est eacutegale a la aomne des puisshysances relatives aux deacutetentes successives deacutelimiteacutees par les soutishyrages compte tenu des deacutebits afferenta i

PBP bull ( hlaquo V-laquof ( h v J-ltlaquolaquo - V + lthw laquo-f - V + (h^ - h )ltq f - ^ - q^ - qxgt laquo 63935 kW

LQxergla ceacutedeacutee par la vapeur a la traverseacutee du corps BP oot eacutegala a laxergle Initiale E diminueacutee de la somno des exergles relatives aux soutirages K S E et do lexergle E relative a lOcircchappeaent i v

B f f - (laquobdquo bull S Bbdquo + E gt - 74J690 kV K v w u pound

Le porte dfiKorgio par irrfivarsibilitl da la datant danc la

169

corps BP sobtient par diffeacuterence fE f - ltEy bull Ew bull E x + E raquoJ - P B p - 10434S kW

La partie du bilan exergeacutetique re la t ive a la turbine pourrait encore Stre deacuteveloppeacutee de la maniegravere suivante

La puissance Interne de la turbine es t eacutegale a 334000 ktt

Le rendement meacutecanique de la turbine eacutetant de 9826 4 on en deacuteduit l e s pertes meacutecaniques correspondantes (pertes dexergie) 16220 kW

Le rendement de l a l ternateur eacutetant de 9894 on en deacuteduit l e s pertes correspondantes (pertes dexergie] 9728 kw

En f in de compte la puissance eacute lectr ique aux bornes de l a l shyternateur est 908055 kW

Da i l l eurs la perte dexergie par i r r eacute v e r s i b i l i t eacute de la deacuteshytente est eacutegale a la sonsne des pertes correspondantes re la t ives aux corps HP et BP 136891 kW

A36 Condenseur IumlA perta dexergie au condenseur es t eacutegale a la diffeacuterence

entra la somme daa exargles E et E aux eacutechappements de la turbine et ia la turbopompe a ins i quades eXergles E - et E des condenshysacirct de reacutechauffeurs et dlaquo l exerg le E du condensacirct principal

E g bull E f + E n + E x - E h - 101360 kW

A37 Reacutechauffeurs

Beacutechauffeur_erlmalre_RP La parte dexergie au reacutechauffeur primaire es t eacutegala i la di f shy

feacuterence antre 1exargla ceacutedeacutee par la condensacirct provenant du reacutechauf-faur R2 (qui traversa RP) at l axargi reccedilue par l eau dalimentashytion I la traverseacutee du reacutechauffeur primaire

ltEW - Enbdquo) - (B t - E h ) - 1340 kw

5poundIcircicircricirctieuroSi La parte dexergie est eacutegala a la diffeacuterence entre l esorglo

ceacutedeacutee par la vapeur provenant du soutirage nl et l exergle reccediluo par l ocu dalimentation i

ltEx V l E j V 2 9 9 deg k W

ta perte degergle laquoet laquogala 0 Xe i s r eacuteronco antre laxorgla cfidOo par la vapeur provenant du soutira^ ndeg3 a ins i que par la

raquoplusmnUll-UiraquoM 11- W bullbullbullbullbull l bull--

170

condensacirct du reacutechauffeur R3 et l exergie reccedilue par l eau d a l i shymentation

(Ew bull E v - E w ) - (E k - EI raquo 6450 kw

La perte dexergie est eacutegale a la diffeacuterence entre lexergie ceacutedeacutee par la vapeur provenant du soutirage ndeg3 et lexergie reccedilue par leau dalimentation

ltEV E v) - (Ej E k) - 8560 kW

La perte dexergie est eacutegale acirc la diffeacuterence de deux termes l e premier terme est la somme des exergles ceacutedeacutees par la vapeur provenant du soutirage n par la purge du seacutecheur (SE) et par l e condensacirct du reacutechauffeur K5 l e second terme est l exerg ie reccedilue par l eau dalimentation

ltEbdquo + E + E - E ) - ltEbdquo - E ) - 7550 kW u c s x m i

Beacuteccedilhauffeur_H5 La perte dexergie est eacutegale i la diffeacuterence entre la somme

des exergles ceacutec$ea par la vapeur provenant du soutirage ndeg5 a ins i que du condensacirct du reacutechauffeur R6 et l exerg ie reccedilue par l eau dalimentation i

ltE B + E r - E 8 ) - (EQ - E n ) - 3100 kW

RCcedilhauffeur_R6

La perte dexergie est eacutegale A la difference entre l exerg ie ceacutedfle par la vapeur provenant du soutirage ndeg6 a ins i ltlue de l e x e r shygie du condensacirct extrai t du surchauffeur et de l exerg ie ceacutedeacutee a l eau dalimentation gt

tegrave E - E ) - laquo - ) bull 1500 kH r q r p o

A3 9 Pompoa TurboDompe_glimantalre Le porte dexergie globale de la turbopompo allroontairo (TPA)

oot Ogale Q la dlffeacuteronce entre l exergie ceacutedeacutee par la vapeur onno la turbins ucircuxi l la iro et l exergie reccedilue par l eau dalimentation dana l a pompo

(E- - Ebdquo) - (E - E) = 3990 kw x x n n

La porto acircoxoirgio ont Ogola Ucirc la iillQsconco ontro la puiooonco Gloctriguo fournie Q la eonpo ofc l ouorglo roccediluo par loou dallmon-fcotion bull U

bullJU JIL)lln J | I I H II J I IUiHj-raquo

171

- puissance eacute l e c t r i q u e fournie (cfdonneacutees) P p _ - 5637 kw - accroissement d exergie de l e au S - E - 4520 kw

n n - perte dexergie Ccedil p E - ltEh - E h) raquo 1117 kw

pound2tradeEcirc5--acirciiumlpound5-poundE55l20 La perte dexergie est eacutegale a la diffeacuterence entre la puissance

eacutelectrique fournie a la pompe et lexergie reccedilue par leau dalimenshytation

- puissance eacutelectrique fournie (cfdonneacutees) P_ubdquo 2622 kW PHP

- accroissement dexergie de l eau E - E - 1900 kW - pe r t e d exe rg i e P p H p - ( E ^ - E x ) - 722 kW

E2IumlIumlES-acircy_poundiEpoundiumliumlipound_BEiSSipoundS La perte dexergie est eacutegale 1 la diffeacuterence entre la puissance

eacutelectrique fournie at lexergie reccedilue par leau sous pression qui constitua le fluide caloporteur

- puissance eacutelectrique fournie (cfdonneacutees) P p c p bull 12700 kW

- accroissement dexergie de leau E - E raquo 7000 kw

- perte dexergie i 9bdquo - ltE - E ) - 5700 kw

A39 Auxiliaireraquo non speacutecifieacutes

La puissance eacutelectrique consommeacutee par lensemble des auxilishyaires seacutelegraveve I 28000 kW

La puissance eacutelectrique consommeacutee par la pompe dextraction la pompe haute pression et la pompe du circuit primaire est i

5637 + 2622 bull 12700 bull 2095raquo kW

On obtient par diffeacuterence la puissance eacutelectrique consommeacutee par les auxiliaires non speacutecifieacutes notamment par la pompes de cirshyculation daa condenseurs lt

28000 - 20959 bull 7040 kW

i

A310 Preacutesentation du bilan axerqeacutetique

La bilan exergeacutetique ast preacutesenteacute au tableau 18 Lexamen du bilan exergeacutetique de la centrale nucleacuteaire fait apparaicirctra une porto globale a haute tempeacuterature eacutegala 1 5394 raquo laquelle comporte on ordra principal la partr au reacuteacteur at secondairement lea termoo dus aux irreacuteversibiliteacutes affectant le geacuteneacuterateur da vapour ot lo surchauffeur

La puissance interna deacuteveloppeacutee par la turbina repreacutesente 3487 8 tandis qua la parte par Irreacuteversibiliteacute de la deacutetente oO-IOVO a s12 i

172

TABLEAU 18 - BILAN EXERGETIQCE

ACTIF

exergie du combustible nucleacuteaire pulssaree eacutelectrfournie aux auxiliaires

PASSIF

irreacuteversibiliteacute au reacuteacteur perte dexergie due aux deacuteperditions lrreacutevde la transmission au GV irreacutevde la transmission au surchauffeur puissance interne du corps HP lrreacutevde la deacutetente HP puissance interne du corps BP lrreacutevde la deacutetente BP perte dexergie au condenseur irreacutev-de la transmission au RP lrreacutevde la transmission au RI lrreacutevde la transmission au R2 lrreacutevde la transmission au R3 lrreacutevde la transmission au R4 lrreacutevde la transmission au RS irreacutevde la transmission au R6 lrreacutevde la turbopompe TPA accroissement dexergie 1 la pompe PE irreacutevI la pompa PE accroissement dexergie 1 la pompe PHP IrreacutevI la pompa PHP accroissement dexergie 1 la pompe PCP IrreacutevI la pompa PCP pulaaance laquolactrdeacutegradeacutee par l e s aux l l

650000 9895 28000 105

317650 4920 1350 005

107000 400 18500 069

294654 1100 32546 122

639345 2387 104345 390 101360 378

1340 005 2990 011 6450 024 8560 032 7550 028 3100 012 1500 006 3990 015 4520 017 1117 004 1900 007 722 003

7000 026 5700 031 7040 026

Le parte dexergie au condenseur aat de 378 valeur dont lImportance tregraves fa ib le contraste encore une fo l s avec la perte calorif ique correspondante qui repreacutesente anvlron 67 t de la pulashyaance thermique du reacuteacteur-

Grtce au reacutechauffage eacutetage de leau dalimentation par les soushytirages multiples la parts par irreacuteversibiliteacute de cat eacutechange de chaleur ne deacutepasse paa 111 t

Noua avons repria au tableau 19 une variante daa pootae du bilan eacutenergeacutetique relatifa 1 la turbina at I aon alternateur dont la calcul a dailleurs eacuteteacute deacuteveloppeacute preacuteceacutedemment (sect A35)

Leacutevaluation de 1exergie du combustible nucleacuteaire preacutesente un caractegravere quelque peu arbitraire Ella sa base our lexemple de la bombe atomique pour laquelle leacutenergie libeacutereacutee par la fission se preacutesente aouc la forae de chaleur deacutegageacutee I une tempeacuterature extrucirc-raeaenfc laquoleveacutee dougrave len pout conclure a leacutegaliteacute antre lexergio du combustible et la quantItO de chaleur quil produit Cependant

1 73 il

un examen plus critique de cette question devrait prendre notamment tbull en consideration lexergle deacutepenseacutee pour effectuer lenrichissement lticirc isctoplque de luranium utiliseacute

TABLEAU 19 - BILAN EXERGETIOUE DE LA TURBINE

3391 puissance aux bornes de lalternateur kW

908055

3391

irreacuteversibiliteacute de la deacutetente 136891 511

perte exergeacutetique -elatlve aux pertes meacutecaniques 16220 061

perte exergeacutetique relative acirc 1alternateur 9728 036

f

Quoi q u i l en s o i t au cas ougrave l on adopterait pour l exergle du combustible nucleacuteaire un pourcentage Infeacuterieur acirc iuiitecirc de la chaleur deacutegageacutee l e bilan exergeacutetique de 1 centrale se modifierait de la maniegravere suivante La quantiteacute dont l exerg le du combustible aurait a i n s i eacutetC amputeacutee devrait ipso facto ecirctre retrancheacutee de la perte dexergle re la t ive au reacuteacteur Toutefois acirc l exception de c e t t e modification l e s valeurs numeacuteriques de tous l e s autres termes du bi lan exergeacutetique resteraient inchangeacutees En revanche l e to ta l eacutetant affecteacute par l e changement envisageacute l e s pourcentages correspondant aux d i f feacuterents termes du bilan seraient modifieacutes en conseacutequence Ainsi 1 l exception toutefo is de la perte dexergle au reacuteacteur tous l e s autres pourcentages seraient tout simplement mult ipl ieacutes par un facteur constant

La puissance thermique du reacuteacteur eacutetant de 2650 MW pour une puissance eacutelectrique nette de 880 MW on en deacuteduit le rendement thermique net de la centrale lequel seacutelegraveve ainsi 1 332 l

Dans l e cas de la centrale nucleacuteaire la perte de chaleur 1 lambiance s o i t I c i 67 de la chaleur deacutegageacutee par l e reacuteacteur se retrouve en quasi t o t a l i t eacute dans l eau de refroidissement des conshydenseurs

174

TABLEAU 20 (premiegravere partie)

ACCROISSEMENT OENTHALPIE DES GAZ (sans tenir compte de la d issoc iat ion)

H - fc C dt en kJkmoX o p

tCC) H M 0 2 CO H0 CO Air

100 2893 2914 2954 3918 3374 3811 2915

200 5815 5845 5987 5861 6824 8013 5861

300 8738 8813 9119 8855 10370 11 8855

400 11670 11840 12350 11920 14030 17300 11920

500 14620 14930 15670 15050 17810 22290 15050

600 17580 18090 19060 18250 21720 27450 18240

700 20590 21310 22500 21530 2S750 32770 21510

800 23610 24600 26000 248E0 gt9910 38210 24820

900 26680 27930 29540 8240 14210 43750 28190

1000 29790 31310 3312C 31660 38620 49400 31600

1100 3294 0 34730 36720 35130 43170 55100 35050

1200 36130 38190 403ecircv 38630 47770 60880 38530

1300 39370 41690 44000 42160 52540 66740 42040

1400 42660 45220 47690 4S720 57560 72C00 45590

1S00 45970 48730 51410 492B0 62300 78500 49150

1600 49320 52330 55140 52680 672S0 64890 52750

1700 52710 55890 58910 56480 72390 90480 56350

1800 56140 59490 62720 60120 77540 96510 S9950

1900 59620 6J100 66530 63760 B2730 102500 63600

2000 63100 66740 70340 67410 86010 108600 67280

175

TABLEAU 20 (deuxiegraveme partie)

ACCROISSEMENT DENTROPIE A PRESSION CONSTANTE

(sans tenir compte de la d issoc iat ion) T

S - -=-= en kJkntolK 2732 T

t ( Cgt H 2 N CO CO A i r

0 0 0 0 0 0 0 0

100 8 8 4 3 9 090 9 048 9 102 1 0 3 9 11 85 9 060

200 15 80 16 05 16 26 16 09 18 61 2 1 8 1 16 05

300 21 41 21 74 2 2 2 6 2 1 8 3 2 5 4 0 3 0 3 6 2 1 8 0

400 2 6 1 3 2 6 6 1 2 7 4 6 2 6 7 4 3 1 2 8 3 8 1 3 2 6 7 2

500 3 0 2 1 30 89 3 2 0 5 3 1 0 9 36 51 laquo 5 0 3 3 1 0 5

600 33 82 3 4 7 2 3 6 1 7 3 4 9 8 4 1 2 6 5 1 3 1 3 4 9 4

700 37 07 38 22 3 9 9 2 38 53 4 5 6 3 57 07 38 47

800 4 0 0 3 41 43 4 3 3 3 4 1 7 9 4 9 7 0 6 2 4 0 4 1 7 2

900 4 2 7 6 4 4 4 0 4 6 4 9 4 4 8 0 53 51 67 34 4 4 7 1

1000 4 5 3 1 4 7 1 7 4 9 4 1 4 7 6 0 5 7 1 2 7 1 9 5 4 7 5 1

1100 4 7 6 8 4 9 7 6 52 14 5 0 2 2 6 0 5 4 7 6 2 7 5 0 1 2

1200 4 9 9 3 5 2 1 9 5 4 6 9 5 2 6 8 6 3 7 9 8 0 3 3 5 2 5 6

1300 5 2 0 6 5 4 4 8 5 7 1 0 5 5 0 0 6 6 9 0 8 4 1 6 5 4 8 5

1400 54 08 56 65 59 37 5 7 1 9 69 88 8 7 7 9 5 7 0 6

1500 5 6 0 1 5 8 7 1 6 1 5 2 5 9 2 6 7 2 7 2 9 1 2 3 5 9 1 3

1600 5 7 8 5 60 66 63 58 61 24 7 5 4 9 9 4 4 9 6 1 0 9

1700 5 9 6 2 62 53 6 5 5 3 6 3 1 2 7 8 1 3 9 7 6 1 62 97

1830 61 31 64 31 6 7 4 0 64 91 8 0 6 8 100 6 6 4 7 6

1900 62 94 66 01 6 9 1 9 6 6 6 2 8 3 1 5 103 1 66 40

2000 6 4 5 1 67 65 7 0 9 2 68 27 8 5 5 4 106 2 68 12

M i jiil UlJll I II Jl 11 I I J I u n ltbullbull bull-bull

176

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10 tatnjeric t Tables et diagrammes thermodynamiques Eyrolles 1970

11 Baehr H Thermodynaaik Springer 1973

12 Bumay G B Eleacutements sur la tranaoisaion calorifique (avec la collaboshyration do IumlBuchet) lniversitJ de Litge 1975

13 Chaabadalr La turbine 1 gat Eyrslles 1976

I Burnay C-i Elements sur laa machineacutee thermiques (court reacutedigeacute pti CBucbet) Lniversit da Litge 1976

15 Kling I Thermodynamique Las deux principes tt leur application a leacutenergeacutetique Techniques da llnglnleur Paris

15 Chambadal P Bilana Inarjdtiques Techniques de lingeacutenieur Paria bio 16 PtrnevarMvtrsorgung ua das Ktrnkraftvark MS Cundrenmingen Kern-

forscbunganlag Jiilich 1976

17 Contained cycle for power generation Von Karman Instituto Belgiurj Lectures Series 978-6

18 Pressurised fluiditad bed combustion Progreoo Report Stahl-Laval October 197a

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10 Conf(ronce esndlola do 1Snargle Lausanne 1964 bio

177

BEVUES

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21 Rogener H Wiumlnnekraft- und Arbcitsaschinen als offene theraodynamische System BMC 1955 n12

22 Rjnt Z Thermodynamischa Bewertung der Verluste bei technischen Energieuavandlungen BWK 1964 n9

23 Baehr H Definition und Berechnung von Exergie und Anergic BUK 1965 nl

24 Marchai R et Perrin J Analyse du rendement eacutenergeacutetique des turbines 1 gaz Laeacuteronautique et lastronautique n16-9-1969

25 Houberechts A Lexergie EPE 1971 n3-4

26 ChaDbadal P Evolution des cycles thermodynamiques dans les centrales nucleacuteaireraquo RCT 1973 septembre

27 Laurent R Cycle thermodynamique vapeur de soufre-vapeur deau et gteraquo applications possibles RGT n178

28 Blanc-Feraud P et Pleury J Le cycle binaie acirc ammoniac Centrales (lectriqueraquo modurnes AIH Liegravege 1978

29 Borel L Theacuteorie geacuteneacuterale de lexergie et applications pratiques

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30 Baehr K Die Exergie der Brennscoffe BUK 1979 n7

31 Hubert J ec Ceacuterard C Applications de la turbine agrave gaz aux cycles combineacutes Annales des Mines avril 1979

32 Jaumotte A Le renouveau du cycle de Rankinc C-RAcadSeParis t292 (27 avril 1981)

33 Holer P Combined cycles yields top efficiency Turbomachinery march 1981

PUBLICATIOHS DE EBUCKET

34 Analyse eacutenergeacutetique des entralea thermiques et nucleacuteaires 3 vapeur et B gaz Universiteacute de Liegravege 1972 179 p

35 Idem RCT 1974 n152-153 13 p

36 Lutilisation rationnelle de la chaleur Congregraves international di

Froid Moscou 1975 10 p

37 Lutilisation rationnelle de leacutenergie des combustibles Publication de la Faculteacute des Sciences Appliqueacutees Liegravege 1976 64 p

38 Analyse eacutenergeacutetique de la combustion et de la transmission calorishyfique RCT 1976 13 p

39 Idem Universiteacute de Liegravege 1977 161 p

40 Les cyclop thermodynamiques des machineo motrices thermiques Publishycation de la Faculteacute des Sciences Appliqueacutees Liegravege 1978 41 p

178

41 Idea ROT 1980 n219-220 IS p 42 Approche thermodynamique das cycles i vapeur Chaleur et eacutelectriciteacute

situation franccedilaise seacuteminaire CEA-EDF 1981 39 p 43 Las centrales i cycle combineacute gaz-vapeur XCT 1981 n23J 13 p 44 Etude eacutenergeacutetique dea eacuteehangeurs de chaleur Entropie 1981 nIOO

7 p 45 Bilan exargftique dune uniteacute chemique de 700 NWe texte dune conshy

feacuterence organiseacutee i Paris par EOT et SFT 1982 39 p 46 La conception dea centrales thermiques et nucleacuteaires RGT 1983

n25S 12 p

It Il _ I bull

179

TABLE DES MATIERES

af5 1 - LA COMBUSTION p 1

22 Introduction 12 Sxergie du combustible 13 I+reacuteveraibiliteacute de la ccmcugtijn 24 Processus de combustion reacuteversible 16 Interpreacutetation selon la tmi

C3API7RE 2 - TRANSMISSION BE LA CHALEUR p 20

2-J Tranexrieaicn calorifique et reacuteversibiliteacute 22 Modaliteacutes de leacutechange calorifique 23 Echangeure de chaleur 24 Concluaient geacuteneacuterales

CHAPITRE 3 - APPLICATION DE LA TRANSMISSION CALCRIFIiVE p l

32 Conception de lappareillage 32 Rendement exergeacutetique des proceseua tharrCquee 33 Bilan exergeacute tique du geacuteneacuterateur di vapeur

CHAPITRE 4 - UTILISATION RATIONNELLE DE L ENERGIE OES COMBUSTIBLES p 58

42 CintraliUt 42 Chauffage eacutelastique 43 Centrale thermique 44 Production coml ineacutee 4 S Chauffage tier bullbullbull- jue 48 Chauffage thennoacircynomique 4 Production combineacutee et chauffage themodynarrique 45 Concluaient geacuteneacuterait

CHAPITRE S - CENTRALES A VAPEUR SE PKCVCTICN ELECTRICITE p 73

i 2 Cycles theacuteoriques acirc vapeur 5 2 Cyalee riele i vapeur 53 Cyelee ^nairte S 4 Cycle acirc double preeeien de vapeur vive S S Coneidecircraticne geacuteneacuteralea aur lee centrales nucteacuteairea

CHAPITRE S - TURBIVES A OAZ p 104

81 Etude deraquo oyolaa theacuteoriquet 02 Etude des oyolta reacuteelraquo S3 Conclusions 04 Conception 4a la ohauditrt de rdoupacircraiion

ISO

CHAPITRE 7 - ETJCE DES CICLEC PES HACHI1ES MOTRICES TSESHISVES p 122 BASES SUH LA VCTICV CE TMI

7 Generalizes 72 Moteur d combustion interne 7 3 Turbine acirc gaz 74 Moteur i combustion externe 7Ocirc Conclusions

ccNciisiss FSALES p 142 ANNEXES A Bilan exergeacutetique dun geacuteneacuterateur agravee vcpeur p 145

42 3ilan exergeacutetique dune uniteacute thermique A3 Bilan exergeacutetique dune uniteacute nucleacuteaire

TABLE DES F1CFXIETES THEmCDYHAMIQVES DES GAZ p 174

BIBLIOGRAPHIE p l 7 l i

II

les domaines de la combustion des transferts thermiques et plus encore dans celui de la thermodynamique appliqueacutee i leacutenergeacutetique Elle a donc eacutevolueacute simulshytaneacutement vers les deux directions de la thermique et de la thermodynamique dont la convergence constitue une particulariteacute marquante de leacutetude peacuteciteacutee

Outre lapprofondissement des disciplines fondamentales eacutevoqueacutees ci-dess us leacutetude de la conception et de leacutevolution des centrales thermiQues et nucleacuteshyaires des chaudiegraveres et des geacuteneacuterateurs de vapeur ou bien encore des cycles combineacutes a constitueacute un vaste champ dInvestigations qui a permis i lauteur de confronter les fondements theacuteoriques i la reacutealisation dinstallations indusshytrielles complexes et varieacutees

Lorigine de la preacutesente eacutetude reacutesulte principalement dun ensemble de questions que son activiteacute professionnelle a ameneacute lauteur a se poser dans le domaine envisageacute Activiteacute scientifique dune part qui la conduit agrave approfonshydir lapproche traditionnelle de la thermodynamique appliqueacutee activiteacute denseishygnement dautre part qui lamegravene a chaque anneacutee acadeacutemique nouvelle a sefshyforcer de mieux aider les eacutetudiants futurs ingeacutenieurs assimiler cette matiegravere qui suscite couine decircjj Indiqueacute plus haut un certain nomblt-e de questions essenshytielles auxquelles il nest pas aiseacute dapporter des reacuteponses claires et preacutecises

Une constatation qui a de bonne heure preacuteoccupeacute lauteur est la dispariteacute entre le rflle essentiel Joueacute par le cycle de Carnot en thermodynamique theacuteorique dune part et labsence dapplication de ce cycle pourtant fondamental dans les machines ou installations qui reacutealisent en pratique la transformation de leacutenergie des combustibles en eacutenergie meacutecanique ou eacutelectromeacutecanique a savoir les moteurs i combustion interne les turbines 1 gaz et les centrales s vapeur

Une autre preacuteoccupation reacutesultait de la relative modiciteacute des rendements thermiques atteints par ces machines ou installations en deacutepit dune lente mais continue amelioration de leur conception Dans le mecircme ordre dideacutees il sagisshysait de deacutegager le rOle des diffeacuterentes variables dont deacutependent les rendements thermiques ainsi que le mode daction des diffeacuterents proceacutedeacutes deacutejagrave utiliseacutes acshytuellement ou envisageacutes pour lavenir en vue de les ameacuteliorer

Une base de reacuteflexion qui sest reacuteveacuteleacute dune grande feacuteconditeacute a eacuteteacute lapshyplication de la notion dexergle qui depuis une vingtaine danneacutees a eacuteteacute mise i lhonneur Cette approche a conduit lauteur a eacutelaborer une premiegravere eacutetude imshyportante laquelle traite de lanalyse eacutenergeacutetique des centrales thermiques et nucleacuteaires a vapeur et 1 gaz [34]

Cette premier eacutetude revecirct un caractegravere global car elle laplique lanalysa exergeacutetiqu dune triple transformation I savoir la transformation de Tfinero1e du combustible en chaleur puis la transmission de la chaleur des gas de combusshytion au fluide moteur enfin la transformation de leacutenergie da ce fluide en eacutenershygie meacutecanique mais laquo11 est principalement centreacute sur leacutetudo du cycle thermoshydynamique lui-mecircme Il est ainsi apparu 4 lauteur quil eacutetait opportun de reshyprendre sur un plan plus geacuteneacuteral dune part lanalyse exorgeacutetiquo du processus do combustion de lautre leacutetude Q la fols thermique et oxorgetiquo des processhysus de transfert de chaleur Cest ainsi que lauteur o eacutelaboreacute une deuxiegraveme eacutetude importante qui traite de lanalyse eacutenergeacutetique de la combustion de la transmission de la chaleur et de leurs applications (391

Parallegravelement amp 1approche eacutenergeacutetique lautour sost attacheacute 0 deacutevelopper la notion do tempeacuterature moyenne Inteacutegreacutee et 11 sest efforceacute de tirer toutes les conseacutequences do cotte Otudo Cest dune raniucircro fortuite quil a deacutecouvert

Ill

cette notion dans un cours de thermodynamique en langue russe [71 ougrave elle eacutetait bien modestement appliqueacutee i la comparaison des cycles theacuteoriques des moteurs a combustion interne a combustion isochore isobare ou mixte

Au cours dune eacutevolution lente et progressive des ideacutees lauteur sest attacheacute i approfondir cette deacutemarche puis a leacutetendre amp leacutetude des cycles theacuteshyoriques de la turbine 1 gaz Ensuite en transposant cette meacutethode amp leacutetude des cycles theacuteoriques a vapeur lauteur a deacuteveloppeacute une eacutetude systeacutematique de ces cycles Enfin et plus reacutecemment encore revenant aux cycles S gaz 11 a eacutelaboreacute une extension du theacuteoregraveme de Carnot ainsi quun important prolongement de celui-ci

Cest ainsi que reacutepondant S une Interrogation de ses deacutebuts lauteur a pu remettre en lumiegravere la primauteacute du cycle de Carnot quil avait autrefois vaineshyment essayeacute de retrouver en thermodynamique appliqueacutee Il en est reacutesulteacute une troisiegraveme publication importante [40]

Au fur-et S mesure que seacutelaboraient les trois publications de base citeacutees d-dessus lauteur a eu lhonneur de preacutesenter six confeacuterences agrave Paris (SFT etou EDF) ainsi que maintes communications i des journeacutees deacutetudes internationales Il en est notamment reacutesulteacute un certain nombre darticles ou de communications [35 36 37 38 41 42 44 45 46 ] qui se fondent essentiellement sur les publication de base preacuteciteacutees Cependant ces publications secondaires ont permis daffiner tel ou tel chapitre anteacuterieur ou den deacutevelopper des aspects nouveaux

Dans cette perspective le preacutesent travail propose une synthecirce de lenshysemble des publications anteacuterieures qui viennent decirctre eacutevoqueacutees dont 11 a par ailleurs fourni loccasion dune opportune remisraquo I jour Sous le titre Analyse exergeacutetlque de la combustion des transferts thermiques des cycles thermodynashymiques et de leurs applications 11 constitue la matiegravere dune thegravese de docteur-Ingeacutenieur preacutesenteacutee par lauteur acirc lEcole Centrale des Arts et Manufactures de Paris

Leacutenergie disponible dans un combustible est geacuteneacuteralement utiliseacutes soit pour produire de la chaleur (chauffage) soft pour produire de leacutenergie meacutecanique ou eacutelectromeacutecanique (propulsion ou production deacutelectriciteacute) soit enfin pour proshyduire conjointement les deux (production combineacutee) Lapplication ds la notion dexergiumle permet deacutetablir une comparaison de ces processus fondanantaux lashyquelle legraveve judicieusement laablguTteacute reacutesultant dune eacutevaluation aul saraU baseacutee sur le seul principe deacutequivalence Cette deacutemarcha ss coaplflfco dailleurs dune comparaison de la production combineacutee et du chauffago thsrasdyncfirique

Les eacutechanges de chaleur peuvent ecirctre eacutetudieacutes sous deux aspects a savoir laspect theralque (transferts thermiques) ot laspect thormodynanlquo (Irreacutevershysibiliteacute) Lauteur sest efforce1 deacutetudier cetta quostlon par una approcha gloshybale qui considegravere conjointement ces deux aspects Il on a iiri dos conclusions qui Inteacuteressent directement la conception dos Sehengours at accoisolrcmont lIsoshylation thermlaue Dans cette optique 11 sost attacha S Justiciar la conception et leacutevolution des principaux appareillages Uioreitquas notaient los chaudiegraveres et les geacuteneacuterateurs de vapeur

Lanalyse exergeacutetlque a parais do rocircvucircler ot ducircvoluor los IrrQvorsibllites qui affoctent geacutenSrortawt la combustion lucircS Cthangoo do chaleur los cyclos

IV

thermodynamiques Elle a conduit a eacutetudiei dans le cadre du preacutesent travail les eacutechangeurs de chaleur aussi bien que les cycles thermodynamiques Plus particushyliegraverement lauteur sest attache a Justifier les proceacutedeacutes couramment utiliseacutes pour ameacuteliorer ces installations thermiques ou eacutenergeacutetiques Ces consideacuterations aident par exemple a comprendre la supeacuterioriteacute de la circulation meacutethodique dans un eacutechangeur ou bien encore le rflle des soutirages dans un cycle i vapeur Par extension cette meacutethode danalyse permet de justifier aussi les associations de plus en plus complexes quon rencontre dans les Installations thermo-egravene^gecirctiQues actuelles ou quon sattend S trouver dans les installations correspondantes de demain (production combineacutee cycles gaz-vapeur cycles binaires geacuteneacuterateurs MHD etc )

Lanalyse eacutenergeacutetique reacutevegravele le role des irreacuteversibiliteacutes et elle donne une eacutevaluation de chacune delles elle explique notamment ainsi les limitations auxshyquelles le rendement thermique des machines motrices thermiques est soumis Par ricochet cette eacutetude a ameneacute lauteur a investiguer sur la maniegravere de concevoir les transformations reacuteversibles qui par ideacutealisation pourraient en principe se substituer aux transformations reacuteelles Cette reacuteflexion appelle dailleurs une comparaison des inconveacutenients mais aussi des avantages des processus reacuteels vis-a-vis de leurs correspondants ideacutealiseacutes par lhypothegravese de la reacuteversibiliteacute

En ce qui concerne la production deacutenergie eacutelectrique la meacutethode danalyse baseacutee sur le bilan dexergie a eacuteteacute appliqueacutee dans le preacutesent travail acirc leacutetude des centrales a vapeur thermiques et nucleacuteaires puis aux turbines i gaz enfin aux cycles combineacutes gaz-vapeur En outre apregraves avoir deacuteveloppeacute une eacutetude geacuteneacuteshyrale de cette question lauteur a preacutesenteacute en annexe les bilans exergeacutetiques de quelques installations typioues 1 savoir le geacuteneacuterateur de vapeur la centrale thermique enfin la centrale nucleacuteaire Lobjectif poursuivi est finalement dinshyventorier les nombreuses causes dirreacuteversibiliteacute qui affectent linstallation consideacutereacutee et den eacutevaluer les importances relatives on cherche ainsi egrave voir ougrave et comment il faut agir sur la conception de linstallation pour lameacuteliorer La conseacutequence de cette deacutemarche est finalement de reacuteduire les irreacuteversibiliteacutes au minimum et dobtenir ainsi le meilleur rendement thermique possible du moins dans les limites des contraintes dordre eacuteconoaiaue qui sortent eacutevidemment du cadre de cette analyse

La consideacuteration de leacutecart de tempeacuterature entre fluides donne a priori une certaine ideacutee de lIrreacuteversibiliteacute thermique qui affecte les eacutechanges de chaleur Cependant si cette informatugraven est immediate elle est neacuteanmoins insufshyfisante et ce a un double titre En laquofret on a tout dabord affaire lo plus souvent a des eacutechanges thermiques entre fluides dont la tempeacuterature nost pas constante ceci engendre une preaiegravere difficulteacute I laquelle cependant lo notion de tempeacuterature moyenne Inteacutegreacutee est susceptible dapporter une solution En seshycond Heu et surtout 1 ptrte par irreacuteversibiliteacute thermiqus deacutepend non seulement de leacutecart draquo tempeacuterature mais eacutegalement du niveau de teiepSroture et cest ici quintervient opportuneacutement la notion daxergie laquelle p^nrat en offet dob-3nir une eacutevaluation correcte de la perte par irreacuteversibilttO on causo Ainsi s justifie lInteacuterecirct appliquer la notion daxorgie l 1eacutetudo dos transferts thermiques

En conclusion lauteur croit Quune acirctude baseacutee sur 1c notion doxorgio ainsi dailleurs quo sur cello do toapacircreluro GOyonrto 1nt(v0o pou opportor dos racircponses satisfaisantes aim questions essentielles possOes on tucircte du prOsont

V

avertissement ceci par une double approche qui relegraveve du principe de Carnot

Par ailleurs le rflle des irreacuteversibiliteacutes ayant eacuteteacute mis en lumiegravere dans les processus de transfert thermique apparaicirct alors la neacutecessiteacute de traiter leacutetude des eacutechangeurs des geacuteneacuterateurs de vapeur et en geacuteneacuteral des appareilshylages thermiques en consideacuterant S la fois les deux aspects thermiques (calcul des eacutechanges de chaleur) et thermodynamique (eacutevaluation des irreacuteversibiliteacutes) si lon veut aboutir a la solution la plus rationnelle

Enfin lauteur t chercheacute I travers lapproche quil a deacuteveloppeacutee a Jusshytifier la complexiteacute des grandes centrales thermiques ou nucleacuteaires (pex les cycles combineacutes) et 1 reacuteveacuteler la profonde coheacuterence qui unit les diffeacuterentes formes de reacutealisation des appareillages thermiques ou thermodynamiques concerneacutes ceci en deacutepit dune grands varieacuteteacute de conception des ensembles ou de leurs comshyposants

CHAPITRE 1

COMBUSTION

11 INTRODUCTION

111 Deacutefinition de lexergle

Consideacuterons un systegraveme (1 kg de vapeur par exemple) eacutevoluant dans une machine ei reacutegime entre un eacutetat initial 1 et un eacutetat fina 2 lequel est en eacutequilibre avec leacutetat de reacutefeacuterence Dans la meshysure ougrave comme cest geacuteneacuteralement le cas dans les applications que nous avons en vue leacutenergie cineacutetique et leacutenergie gravlficrue ne jouent aucun rSle leacutenergie que possegravede le systegraveme pris dans son eacutetat Initial seacutecrit

H - H - H (1)

ougrave H repreacutesente lenthalpie

La fraction de leacutenergie w qui est transformable en travail ost deacutetermineacutee par le theacuteoregraveme de Gouy elle a pour expression

E - H - H - To (S - S) (2)

ougrave S repreacutesente lentropie et ougrave To est le tampocircroturo obooluo de leacutetat de reacutefeacuterence Par deacutefinition E est lexergio du oyotucircmo consideacutereacute

La fraction de leacutenergie H qui nest pas transformable on travail sobtient par diffeacuterence aile a pour laquoxproooion i

B Q W - E raquo To (Si - Si) (3)

Cest par deacutefinition lanergie du syotacircmo conoidflrucirc On a Ovl-demment i

W o E bull B (0)

Les eacutenergies cinucirciumliquo potoritiollo voira ucircloctriquo aont de lonerglo pura cas olloo oone ontiSjroniont tronoformabloo on t ravai l

Lexargle dune quantiteacute de chaleur 0 disponible S une temshypeacuterature absolue T a pour expression

E - 0 (5)

le facteur (T - To)T repreacutesentant le rendement du cycle de Carnot correspondant Il sensuit que la chaleur disponible S la tempeacuterashyture ambiante T 0 eat de 1anergic pure

Leacutetat de reacutefeacuterence est geacuteneacuteralement deacutefini par la source froide ceat-1-dlre en prlncjpjraquorpar lambiance

112 Deacutefinition de la tempeacuterature moyenne Inteacutegreacutee

Consideacuterons la transformation reacuteversible 1-2 (par exemple une polytropique) au cours de laquelle le fluide reccediloit une quantiteacute de chaleur q u Par application du principe de Carnot agrave cette transformation nous avons

qw -J ds (6)

Dailleurs par deacutefinition de la moyenne dune fonction nous pouvons eacutecrire bull

raquo Tltlaquo mmdashT^T2 e t partant T laquoi - si

LU si - s

17)

Ainsi nout appellerons tempeacuterature moyenne inteacutegreacutee (en abreacutegeacute tmi) relative 1 une transformation reacuteversible le rapport de la quantiteacute de chaleur eacutechangeacutee au cours de cette transformation I la variation dentropie correspondante

La tmi est repreacutesenteacutee sur le diagramme entroplque (figl) par la hauteur du rectangle 1UW ayant mecircme aire que la surface llicircn situeacutee nous la polytropique

En vertu du theacuteoregraveme de la moyenne la tmi envisageacutee corresshypond 1 un certain point M do la polyshytropique 1-2 comprit entra los pointo 1 laquot 2 qui deacutelimitent cetto transforshymation

Pour la transformation polytroshypique 1-2 caracteacuteriseacutee par uno valour constante de la chaleur ctooolguo c on aut eacutecrire pour uno ctaooo urltolro

figure I

iraquo ltTraquo T)

04 On Jgt elt3T In iumli

lt8gt

(9)

On obtientlexpression de la tml relative S la transforshymation polytroplque 1-2 en remplaccedilant dans la relation (7) la chaleur qii et is variation dentropie par leurs expressions rss-pectives (8) et 19) dofl

V

En particulier dans le cas des gaz parfaits dont les chaleurs massiques sont reacuteputeacutees constantes la tml relative a une lsc-chore ou S une Isobare est donneacutee par la mecircme expression (10) dailleurs indeacutependante de la valeur particuliegravere de c ou de c

f

12 EXEBGIE DU COMBUSTIBLE

Pour calculer lexergie du combustible nous nous baserons sur la conception deacuteveloppeacutee par HBaehr [11]

Lexergie du combustible est la partie de son eacutenergie qui est transformable en travail par son oxydation

Si le combustible et le comburant sont en eacutequilibre de tempeacuteshyrature et de pression avec lambiance lexergie du combustible se confond avec lexergie de son eacutenergie chimique Dans ces condishytions lexergie du combustible est le travail meacutecanique qui est produit par une oxydation reacuteversible dont les produits de reacuteaction supposeacutes en eacutequilibre de tempeacuterature de pression et de composishytion avec lambiance ont une exergle nulle

Consideacuterons dabord le cas ougrave le combustible et loxygegravene qui se trouvent a la tempeacuterature T 0 sont admis dans lespace de reacuteshyaction seacutepareacutes et tous deux 1 la pression p 9 de lambiance Nous admettrons en outre que les produits de la reacuteaction quittent cet espace 1 la tempeacuterature ambiante non meacutelangea et chacun S la pression de lambiance Comme la reacuteaction est supposeacutee reacuteversible lo travail produit par cette reacuteaction est eacutegal t la variation entre lexergie des reacuteactifs et celle des produits de la reacuteaction rameneacutee en eacutequilibre avec lambiance

Consideacuterons en particulier la reacuteaction doxydation du carshybone (graphite) dont nous nous proposons de calculer lo travail produit par la reacuteaction reacuteversible t

C bull 0raquo - co + 395S kJatgr de C

Les entropion des constituants se calculent par loxpreooion geacuteneacuterale suivanta t

rt C dl p

s bull= s_ + _ -mdash B in r o T Q T P Q

Nouo adoptons pour lambiance una tompucircraturo T =2732K ot uno proooion ucirctiuoophSrlquo p =lbar Dana coo conditions lo tormo

4

qui repreacutesente laccroissement dentropie S pression constante sannule peur tous les constituants consideacutereacutes En outre les pressions de tcus les constituants gazeux sent par hypothegravese eacutegales agrave la pression p par conseacutequent lentropie absolue de chaque constituant se confond avec le terme S cest-acirc-dire lentropie absolue correspondante dans les conditions de reacutefeacuterence

Les entropies absoluej ont eacuteteacute calculeacutees pour p deglbar et T -2732K (ou 0degC) 3 partir des donneacutees extraites de louvrage de HBaehr [11] on a ainsi

- pour loxygegravene S bull 02026kJKmol

- pour lazote S raquo 01889 JcJKmol

- pour le carbone (graphite) S raquo 00049kJKatgr

) - pour le dloxyde de carbone S = 02105kJKmol

j - pour loxyde de carbone S raquo 01950kJKmol

On a pour leacutetat initial 1 et par atome gramme de carbone

j Si raquo S c + S 0j - 00049 + 02026 - 02075 kJK

On a dailleurs pour leacutetat final 2 eacutegalement en eacutequilibre de tempeacuterature Jt de presalon avec lambiance

S raquo S c 0 deg 02105 kJX

La variation denthalple (H - Hj) entre les eacutetats initial et final est eacutegale au pouvoir calorifique 1 pression constante (chashyleur de reacuteaction) du carbone soit 3955 kJatgr

Le travail produit par la reacuteaction reacuteversible (travail reacutever-oible) ae calcule comme suit par application du theacuteoricircme de Gouy

W - H - Hi - T0(S-Sj) bull 3955 - 2732(02075-02105) - 3963 kJ

Lorsquon considegravere par exemple de loxygegravene a la temperashyture et S la pression de lambiance ce gaz possegravede on fait une oxergle non nulle car si lon vaut produire de 1oxygegravene pur a partir de lair ambiant 11 faut au moins deacutepenser le travail de ofiparatlon reacuteversible de ce constituant Inversement par lopecircra-tlon reacuteversible de melange de loxygegravene avec lair ambiant on peut produire un certain travail Il sensuit que loxygocircno fourni par ialr de megravene que les produits gazeux de la combustion ont uno oxergle propre dont il conviant do tenir compte dano lo calcul de 1exergie du combustible

Dans cas conditions les pressions partlolloo doo constituante gazeux qui correspondant I leacutequillbro avec lambionco reacutesultent da la composition da lair alleacutes oont donnOoo ci-oprOo pour les diffeacuterents composante) Et la temperature do 0degc (loir otant ooture dhumldlte) ot pour uno proooion totale do 1 bar

p = 07763 bas Ar p = 00092 bar

p deg 02081 bar co p = 00003 bar

Hraquo0 p a 00061 bar

Composante lo lair i N

o

5

En tenant compte des pressions partielles qui caracteacuterisent dans latmosphegravere consideacutereacutee dune port loxygegravene dautre partie dloxyde de carbone nous calculerons cl-aprecircs les entropies des reacuteactifs et des produits de reacuteaction -nous en deacuteduirons ensuite lexergie du combustible

On a ainsi pour leacutetat initial 1 et par atomegramme de carbone Se = 0004 9 kJKatgr S0gt = 02026-00C8314xln 02081 = 02156 kJKmol

dougrave S raquo S SJI = 02206 kJK

On a de infime pour leacutetat final (0degC et 1 bar) et par atome-gramme de carbone

Si = S t l = 02105 - 0008314 x In 00003 = 02779 kJK

On obtient finalement lexergie du combustible

E = H - H 2 - T (s - s 2 )

raquo 3955 - 2732 (02206 - 02779) = 4112 kjatgr de C

En conclusion nous avons dabord calculeacute le travail de la reacuteshyaction reacuteversible ou lon a supposeacute que les reacuteactifs neacutetaient pas meacutelangeacutes et quil en eacutetait de mecircme des produits de la reacuteaction Cependant pour obtenir dune maniegravere rigoureuse lexergie du comshybustible nous avons du tenir compte de la composition de 1atmosshyphere qui fixe les pressions partielles de loxygSne dune part du dloxyde de carbone dautre part lesquelles interviennent dans le calcul des entropies affeacuterentes et donc finalement dans celui de lexergie du combustible

Il reacutesulte des calcule preacuteceacutedents que le travail de la reacuteaction reacuteversible repreacutesenta 1002 8 du pouvoir calorifique du carbone et que lexergie du combustible en repreacutesente 1040 8

On constate que la valeur de lexergie du combustible est tregraves voisine de celle de son pouvoir calorifique dans le cas consideacutereacute elle lui est mecircme quelque peu supeacuterieure

On notera quen labsence de reacuteaction chimique coot-a-dire de combustion pour ce qui nous concerne lexergie et la travail reacuteocrviblo du systegraveme considers sa confondent

Dans una reacutecente publication [30] HBaohr a proposeacute deacutetendre le concept dambiance S lraquonsemblo comportant non seulement lair atmospheacuterique mais eacutegalement les aaux qui recouvrent la ourfice de la terro ot aussi la croate torrostro olla-ra(5ma Cotto concepshytion a notammont lo meacuterite de pouvoir tonlr compta dans le calcul de loxorglo dun combuotiblo du dloxydo da soufra Ovontuellement preacutesent dono Ion gaz de combustion molo qui no conotltao pao un composant do 1ucirctmoophOro Toutefois 1amp prisa on compta do la naturo chimique du ool oo hourto u cortalnao dlfficultOo Q savoir duno part lo caractora arbitralra do lOpaiooour do la croOto tor-rootro conoidOrucirco dautro part uno connaiooanco ouffisammont pru-

6

e l s e de l a c o m p o s i t i o n moyenne de c e l l e - c i d a i l l e u r s v a r i a b l e avec l eacute p a i s s e u r e r v l s a g euml e Compte tenu de c e s i n c e r t i t u d e s nous avons p r eacute f eacute r eacute nous en t e n i r 3 l a meacutethode d eacute v e l o p p eacute e p l u s haut e t pour l a q u e l l e l a s e u l e c o m p o s i t i o n de l a i r atmospheacuterique a eacute t eacute p r i s e en c o n s i d eacute r a t i o n I l c o n v i e n t d a i l l e u r s de s i g n a l e r que l e x e r g i e du combus t ib l e c a l c u l eacute e s e l o n l a v e r s i o n n o u v e l l e ne d i f f egrave r e guegravere de l a v a l e u r obtenue par l a meacutethode que nous avons adopteacutee

1 3 IRREVERSIBILITE DE LA COMBUSTION

1 3 1 Combustlor v i v e du carbone

C o n s i d eacute r o n s a p r eacute s e n t l e c a s ou l e carbone ( g r a p h i t e ) e s t soumis a une combustion v i v e I sobare en p r eacute s e n c e dun e x c egrave s d a i r de 5 0 t L eacute q u a t i o n chimique de c e t t e combustion rappor teacutee a un atome gramme de carbone s eacute c r i t

C + 15 Oj + 5 64 Nj bull COj + 0 5 0 + 5 64 N 2 + 3 9 5 5 kJ

En l a b s e n c e d eacutechange c a l o r i f i q u e pendant l a combust ion l a t o t a l i t eacute de l a c h a l e u r deacutegageacutee par c e l l e - c i s e r e t r o u v e Sous l a forme d e n t h a l p l e d e s p r o d u i t s de l a r eacute a c t i o n On en d eacute d u i t comme s u i t l a tempeacuterature a d i a b a t i ccedil u e d e combust ion

On c a l c u l e d abord l e s e n t h a l p i e s (ou p l u s e~ctement l e s a c shyc r o i s s e m e n t s d e n t h a l p l e par rapport S 0degC) d e s gaz de combust ion 1

- pour 1500C H bull 7 8 5 0 + 0 5 X 51 41 + 5 64 x 4 8 7 3 - 379 0 kJ

- pour 1600C H bullgt 8 4 6 9 bull 0 5 x 5 5 1 4 + 5 64 x 5 2 3 3 - 4 0 7 6 kJ

Compte tenu de l a c h a l e u r deacutegageacutee par l a r eacute a c t i o n on en d eacute shyd u i t par i n t e r p o l a t i o n l i n eacute a i r e l a tempeacuterature a d l a b a t i q u e de comshyb u s t i o n s o i t 1558C

L e x e r g i e d e s gaz b r ucirc l eacute s s e deacute termine par son e x p r e s s i o n Geacuteneacuteshyrale 1$ 1 1 1 ) dans l a q u e l l e l eacute t a t i n i t i a l 1 s e rapporte agrave c e s gaz p o r t eacute s a l a tempeacuterature a d i a b a t l q u e de combust ion t a n d i s que l eacute t a t f i n a l 2 concerne c e s mecircmes gaz rameneacutes a l a tempeacuterature ambiante Notons q u i c i l e s termes R l n ( p p ) de mecircme que l e s e n t r o p i e s a b s o l u e s S r e l a t i f s chaque c o n s t i t u a n t d i s p a r a i s s e n t de l a d i f f eacute r e n c e ( S ( - S i ) p u i s q u o n a a f f a i r e S une mecircme c o m p o s i t i o n d e s gaz aux eacute t a t s i n i t i a l e t f i n a l De p l u s l a t a b l e d e s a c c r o i s shysements d e n t r o p i e donne d i r e c t e m e n t l a d i f f eacute r e n c e d e n t r o p i e (Si - St) r e l a t i v e 1 chacun d e s c o n s t i t u a n t s pu i sque l eacute t a t f i n a l qu i c a r a c t eacute r i s e S] e s t d eacute f i n i par t - 0C e t p raquo 1 b a r

) Los valeurs des accroissements denthalple moleacuteculaire ainsi que ce l les des accroissements dentropie moleacuteculaire proviennent Au tableau 20 donneacute in fine lequel est tireacute des cables de Raznjevic [10

7

On a a ins i - agrave 1500degC S - ( 9 1 2 3 + 0 5 x 8 1 5 2 + 5 6 4 x 5 8 7 1 ) 1 0 = 0 4531 kJK

- 3 160CC S - (94 49 + 0 5 x 6 3 5 8 + 5 6 4 x 6 0 6 6 ) 1 0 1 = 04684 kJK

Dougrave il vient par interpolation logarithmioue pour 1558degC

Si - Sj = 04 621 kJK

La variation denthalpieuml correspondante est eacutegale au pouvoir calorifique (ou chaleur de reacuteaction du carbone) soit

H - H - 3955 kJ

On obtient finalement lexergie des gaz brucircleacutes

E raquo H - H - T (S - S)

- 3955 - 2732 x 04621 gt 2693 kJatar de C

La perte par irreacuteversibiliteacute de la combustion sobtient par diffeacuterence entre lexergie du combustible et celle des gaz brucircleacutes soit

E - E raquo 4112 - 2693 raquo 1419 kJ c g

ce qui repreacutesente 345 raquo de lexergie du combustible

On constate que la combustion vive cest-agrave-dire la libeacuteration brutale sous forme calorifique de leacutenergie chimique du combustible entraicircne un perte par Irreacuteversibiliteacute eacutegale S 345 de lexergie du combustible

132 Preacutechauffaqe du comburant

Tout en conservant las conditions de combustion du paragraphe 131 supposons que lair comburant ait subi un preacutechauffage jusquagrave la tempeacuterature de 200C La chaleur apporteacutee par le preacuteshychauffage est alors eacutegale 1 lanthalpie de lair comburant 3 cette tempeacuterature soit

0 - 714 x 5861 - 4185 kJ P

Par suito la chaleur apporteacutee par la preacutechauffage et la combustion seacutelegraveve lt

H - H - O bull 0 4185 bull 3955 4373 hJ

Calculons ensuite lentropie de lair preacutechauffa laquelle est dailleurs eacutegale comme ceacutetait deacuteji le coc poux las gaz brucircleacutes 1 la diffeacuterence dentropie qui intervient dans lexpression do lexergie

AS - 714 s 001605 = 01146 kjtt P

Dougrave en fin de coœpto lexergie du conburant prUcircchauffQ 0 200degC

E bull= Q - T OS raquo 4 1 8 5 - Icirc 7 3 2 a 0 1105 = 10 54 ttJ p p o p

8

Calculons ensuite lenthalpie des gaz brOleumls

- acirc 1700degC M laquo 9048 + 05 laquo 5891 + 564 raquo 5589 = 4352 kj

- a 1800C H raquo 9651 + 05 raquo 6272 + 564 5949 = 4634 kj

Dougrave compte tenu de la chaleur apporteacutee on trouve par inshyterpolation la tempeacuterature adiabatique de combustion soit t - 1708degC

On a ancore pour 1entropie

- agrave 1700degC S - (9761+056553564raquo6253) 10= 04830 kj K

- acirc 1800lt1C S - UOO6+05raquo6740+5646431) 10- 04970 kj K

Dougrave il vient par interpolation logarithmique pour 17080 et compte tenu des simplifications indiqueacutees ci-dessus

Si - Sj - 04841 kJK

On obtient finalement lexergie des gaz brucircleacutes

E - H - H - T (S - S)

- 4372 - 2732 04841 - 305lkjatgr de C

La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la combustion est eacutegale agrave lexergie apporteacutee par le combustible et le preacutechauffage diminueacutee de lexergie dlaquos gaz brucircleacutes correspondants

(E + E 1 - E laquo (1054 bull 4112) - 3051 - 1166 kJatgr de C p c g

La perte par irreacuteversibiliteacute de la combustion seacutelegraveve donc Ici t 277 de lexergie apporteacutee par le combustible et le comshyburant On constate que le preacutechauffage du comburant diminue lirshyreacuteversibiliteacute de la combustion cette conclusion eacutetait du reste preacutevisible dans la mesure ougrave la tempeacuterature adiabatlque de combusshytion avait eacuteteacute augmenteacutee

133 Conclusions

Le calcul de la perte dexergie relative 1 la combustion du carbon a eacuteteacute repris en faisant varier dune part lexcegraves dair de lautr 1 tempeacuterature de preacutechauffag Les principaux reacutesultats de ces calculs sont indiqueacutes au tableau 1

On a repreacutesenteacute sur 1 diagramme (fig2) la variation do la perte dexergie due t lirreacuteversibiliteacute de la combustion en foncshytion de laccegraves dair La courbe (a) correspond s labsence do prftchauffage (t bull 0C)i les courbes (b) S (e) so rapportant a un preacutechauffage p de lair jusquagrave une tempeacuterature do 100 200 300 ou 400C respectivement

Cornue lindique i-ar exesple la courba (a) la porto par irreacuteversibiliteacute de la combustion augcssnto loroqua lottcocirco dair croit mais cotte croissance satteacutenua progroooivesont Pour un excegraves dair de 2004 cette parte atteint 4640

La croissanceraquo ovoc ioncacirco dair do la porto par irreacuteversibishyliteacute do la combustion trSouita de co lt$ampa la dilution par lair doo

9

r 00 laquo00

Figure 2

produits de la combustion deacutetermine une diminution de la tempeacuterature adiabatique de combustion

La comparaisor des courbes montre qua excegraves dair eacutegal le preacutechauffage entraicircne une reacuteduction de lirreacuteversibishyliteacute de la combustion mais cette ameacutelishyoration croicirct de moins en moins vite au fur et a mesure que seacutelegraveve la tempeacuterashyture du preacutechauffage

Dans le cas dun important preacutechaufshyfage (courbe e) laugmentation de lexshycegraves dair naffecte que faiblement lirshyreacuteversibiliteacute de la combustion alors que cette influence eacutetait tregraves sensible en labsence de preacutechauffaccedile (courbe agt

En fin de compte une diminution de lirreacuteversibiliteacute relative a la combusshytion doit ecirctre attendue dune diminution de lexcegraves dair etou dune augmentation du preacutechauffage

TABLEAU 1

PERTE DEXEKGIE DE LA COMBUSTION EN FONCTION DE LEXCES DAIR X ET [gtpound LA TEMPERATURE DE P RECHAUFFAGE t

400 t CO

ad laquoC)

0

X bull 50

300 400 t CO

ad laquoC)

0 100 200 300 400 t CO

ad laquoC) 1558 1632 1708 1783 1861

perte dexergle (t) 345 310 277 251 229

t p C O

fcd ( C )

0

x laquo 100

300 400 t p C O

fcd ( C )

0 100 200 300 400 t p C O

fcd ( C ) 1220 1297 1375 1454 1S34

perte dexergie (gt 392 343 303 270 242

t C O

ad ( C )

0

X bull ISO t

300 400 t C O

ad ( C )

0 100 200 300 400 t C O

ad ( C ) 1005 icircoas 1165 1246 1329

part dexergie (gt laquo31 372

x laquo

317

200 Q

285 251

t CO

ad ( C )

0 too 200 300 400 t CO

ad ( C ) S55 938 1020 1103 1187

parte denerglo 1) 444 396 341 295 V J

10

La recherche dune diminution dlaquoj lirreacuteversibiliteacute relative agrave la combustion conduit) comme on la vu acirc augmenter la tempeacuterashyture de combustion Mais degraves que cette tempeacuterature atteint un certain seuil apparaicirct le pheacutenomegravene de dissociation qui engendre une reacutegression de la combustion La prise en consideacuteration de la dissociation des gaz de combustion fera lobjet du paragraphe 147

14 PROCESSUS DE COMBUSTION REVERSIBLE

141 Exerqle du combustible

Consideacuterons la reacuteaction doxydation de loxyde de carbone

CO + 05 Oi - COj + 2830 kJmol

Pour la tempeacuterature to bull 0C et la pression plaquo bull 1 bar on a les entropies absolues

- pour CO So - 019S kJKmol - pour Oj S raquo 02026 kJKmol - pour C0gt S - 02105 kJKmol

Cbsmo indique preacuteceacutedemment (sect 12) la travail de la reacuteaction reacuteversible (travail reacuteversible) se calcule comme suit

W a - H - raquo - T (S - Sraquo) - Q c - T (S - Sraquo)

oQ lon a pour leacutetat initial pour lequel chaque constituant est acirc t et p

Si raquo SCQ 05 S M - 0195 + 05 02026 - 02963 kJK

et ougrave lon a pour leacutetat final qui correspond eacutegalement a t 0 et P o Sraquo - S(xgt2 - 02105 kJX

On obtient finalement le travail reacuteversible

W - 2830 - 2732 (02963 - 02105) raquo 2596 kjraol de CO

Calculons ensuite lexergie du combustible (S 1-2)

E c - H - H - T (S| - Si) - O c - T (S - S|gt

On a encore pour l eacute t a t i n i t i a l la tempeacuterature tg et la pression Pi de lambiance loxyde de carbono ost fourni 8 la pression p 0

tandis que loxygegravene proviant de l a i r sa pression p a r t i e l l e y eacutetant de 0208 bar I l vient a ins i i

- pour CO S - 0195 kJKmol

- pour Oj i S - 02026 - 0000314 raquo In 0208 deg 02157 kJKmol

dOugrave I SI raquo Sj bull 05 S 0 2 = 0195 bull 0S raquo 02157 = 0302F KJK

On a dautre part pour l eacute t a t f inal 8 to at po main ou la prasslon par t i e l l e dans l a i r du dioxydo de corbono ost do 00003 bar

- pour C0| i Si deg s 3 =gt 02105 - 0008314 raquo In 00003 = 0277SWK

lt_ = 263C - 2732 CJ02S - 027-9 = 2762 Jnol ce

Cn cons ta te finalement que le t r a v a i l r eacute v e r s i - l e repreacutesente = i~ du p- voir alcj i fiqje agravee 1cxyce e ca r r e et cue I e ^ -erccedilie- du corrx JS i t l e en repreacutesente 576

Corj-ie deuml]acirc indique l eacute c a r t entre l e x e r s i e du ccmcus-ible et le t r s - a i i r eacute v e i s i t e correspcn-icircant repreacutesente le -avail revershyser IT2 rcrscr-eacute par ^ e x t r a c t iars l a i r de 1 cxyccedilegravere neacutecessai re iuml la reacuteact icr d i r m u eacute d- t r a v a i l r eacutevers ib le p r c c j i t er areran le i n x y d e de cartc-re agrave la ^rf-ssir-r p a r t i e l l e q u i l pcssegravede rars l a i r i l v ient airsi

P02 PC02 T (n R In mdash - n R la -pound= ) deg p po

- 2732 05C 08314lrO2081-1-0QD8314raquolnO 0003) = 166 kj

valeur qui correspond bien agrave la diffeacuterence (E - W ) c

Par un rearrangement des termes de lexpression preacuteceacutedente on obtient ^

P P n R T In -2t + n R T In mdash mdash

0 Pu deg pC02 ce qui repreacutesente la somme des travaux du compresseur isotherme qui eacutelegraveve la pression de loxygegravene de p acirc p (travail consommeacute)

et le travail du deacutetendeur isotherme qui abaisse la pression du dioxyde de carbone de p i Prm (travail produit)

142 Combustion haute tempeacuterature

Consideacuterons la reacuteaction chimique suivante

Cil CO + 0105 Oj + 079 Nj - 021 COj+ 079 Nj ia)

Leacutequilibre chimique de cette reacuteaction deacutepend de la tempeacuterature de telle maniegravere quil tend a se deacuteplacer dans le sens de droite l gauche lorsque la tempeacuterature augmente

Consideacuterons un meacutelange gazeux se trouvant 3 une faible tempeacuteshyrature et ayant la composition donneacutee par le premier membre de leacutequation (a) Pour peu quelle soit amorceacutee la reacuteaction eacutevoluera de fianiecircre i former des produits de reacuteaction dont la composition sera donneacutee si la reacuteaction est complegravete par le second membre de cette eacutequation On reacutealise ainsi la combustion vive de loxyde de carbone Cependant si la tempeacuterature des produits de la reacuteaction est tregraves eacuteleveacutee se manifeste le pheacutenomegravene de dissociation qui reacute-sjicirct du deacuteplacement de leacutequilibre chimique Nous nous proposons dans ce qui suit deacutetudier linfluence sur son irreacuteversibiliteacute dune combustion effectueacutee dans de telles conditions

SI lon soumet lea gaz frais (reacuteactifs) amp un precircchauffagegrave la tempeacuterature adlabatique de combustion deacutepassera neacutecessairement la valeur de 160iC obtenue en labsence de precircchauffage Laugshymentation de la tempeacuterature de combustion entraicircne lapparition de la dissociation et dans ces conditions leacutequation chimique de combustion prend la forme suivante en deacutesignant par x le nombre de moles doxyde de carbone qui sa retrouve lmbraleacute dans les produits de la combustion

021CO + 01050s + 079N bull (021-x)COj + XCO + 05xO + 07Nj(b)

Imposons nous par exemple une tempeacuterature adlabatiqueMe combustion eacutegale i 2400C et proposons-nous deacutetudier dans ces conditions lirreacuteversibiliteacute de la combustion

Dans le cas envisageacute ougrave leacutevolution de la combustion est lishymiteacutee par un eacutequilibre chimique la composition des gaz brucircleacutes reacutesulte de leacutequation chimique (b) et elle deacutepend de la quantiteacute x doxyde de carbone imbrilleacute La valeur de x se deacuteduit de la reshylation existant entre les concentrations des composants des gaz brOleacutes produits par la reacuteaction reacuteversible [ 2]

CO- raquo- CO + 05 0 (c)

dougrave il vient K - - S 0 - mdash ^ - ^ (d) c CC02

ougrave K repreacutesenta la constante deacutequilibre

0ailleurs dans la cas ougrave loxygeacutena est accompagneacute dazote la relation (d) subsista telle quelle car lazote ne participe pas I la reacuteaction chimique

Le diagramme (fig 3) donneacute en fonction de la tempeacuterature le logashyrithme neacutepeacuterien de la constante deacuteshyquilibre K- relative a la reacuteaction

consideacutereacutes En particulier pour 2400C on a K laquo 00880 at par suits

il vient an tenant compte des nombros dlaquo moles intervenant dans la second membre de leacutequation (b) t

deg 0 8 a o - f e -NiumlToTtfiumliuml raquo En reacutesolvant leacutequation (o) par approshyximations successlvoo on trouve x bull 00683 et lOquatlon (b) prond la

forme particuliers suivante dont sa deacuteduit la compooltion doo gas brOleacutea soumis a la dissociation gt

Figura 3

0aiCO+010SOt079Slaquon=0mSCOo006e3CO0OJlt30alaquo-079Nj (f)

La chaleur deacutegageacutee par la combustion de loxyde de carbone qui a effectivement reacuteagi au cours de la combustion vive est

Q laquo (021 - 00685) laquo 2830 -4004 HJ C J bull

la chaleur de reacuteaction de loxyde de carboneacuteeacutetant eacutegale agrave 2830 kJmoi bull

Dautre part lenthalpie des gai braies produits a 2400c se calcule comme suit -

H-01415raquo1329+00685x8215+00343x8587+0amp8139-9168 J

Par diffeacuterence on obtient la chaleur qui a-ducirc ecirctre apporteacutee par le preacutechauffage des reacuteactifs supposeacutes disponibles acirc UcircdegC soit

g - 9168 - 4004 bull 5164 kJ P

Calculons les enthalpies des reacuteactifs

- a 1400C H bull 021laquo4572+0105x4769+079x4522 - 5033 kJ

- a 1500C H raquo 021raquo4928+010^x5141+079x4873 - 5424 kJ

Connaissant la chaleur apporteacutee par la preacutechauffage on obtient par Interpolation lineacuteaire la tempeacuterature a laquelle lea reacuteactifs ont ducirc ecirctre eacutechauffeacutes soit 1434c On notera quune tempeacuterature da preacutechauffage aussi eacuteleveacutee Impliqua que le combustible et le comshyburant soient eacutechauffeacutes seacutepareacutement si lon veut eacuteviter leur comshybustion preacutematureacutee mais ceci est bien conforme I lhypothegravese deacutejagrave adopteacutee preacuteceacutedemment selon laquelle lia sont alieacuteneacutes seacutepareacutement

Les accroissements dentropie des gai frais par rapport 8 la tempeacuterature ambiant da 0C sobtiennent directement

- a 1400C gt S - lO21S719+0105raquoS937+079laquo5665)10laquo006300ltjy)C

- a 1500C raquo S bull lt0iumllxSraquo2laquo+010S6152+0795871)10-00laquo529kJK

La tempeacuterature da preacutechauffage das gas frais eacutetant eacutegale a l434c on en deacuteduit par interpolation logarithmique la variation denshytropie de ces gas i S - S t laquo 006379 kJK

En fin de compte on calcule lexargia des gas frais preacutechauffeacutes

E p - H - H - T (S - Si) - Q p r (Si - S)

- 5164 - 2732 laquo 006379 - 3421 JcJ

Pour lea reacuteactifs preacutechauffeacutee lexargia se confond avec le travail reacuteversible correspondant puisquil ny a pas de variation do la compooltlon et que par suite la variation dentropie se reacuteduit a la saule variation du teTt daccroissement dentropie 4 proooion constante

Deacuteterminons ensuite le travail rSvorslblo du combuotiblo pour la tempeacuterature adlabatique de 2409C pour laquollo on a i

021CO+010SOi+079Nideg0(1415COllaquo006laquoSCO+00343Oi+O79Nt+4004kJ

Calculons lea entropies suivante lt

14

S - 021 Sdeg + 0105 S 2 + 079 S 2

- 02101950+010502026+07901889=02115 kJK

S -0141S S 0 2 + 00685 s i 0 + 00343 S 2 + 079 S 2

- 0141502105+0068501950+00343laquo02 02 6+07901889=01993 kJK

dougrave w laquo 4 0 0 4 - 2 7 3 2 (0 2115 - 0 1993) raquo 36 71 k j C

Calculons ensuite lexcrgle das gaz brucircleacutes acirc 2400degC (eacutegalement conshyfondue avec le travail reversible correspondant) il vient ainsi

H - H - Q + 0 bull 5164+4004 raquo 9168 kJ

S - S bull 0141301160+0068S007423+00343007721+079007357

- 008227 kJX

doil E - H- Hj - Traquo (Si - S) - 9168-2732008227-6920 kJ

La parte par irreacuteversibiliteacute de la combustion est eacutegale a la somme de lexergie des gaz frais preacutechauffeacutes et du travail reacutevershysible du combustible diminueacutee de lexergie des gaz brucircleacutes a 2400degC

ltE_ + laquo O - E_ raquo (3laquo21 + 3671) - 6920 - 172 kj p c g

Lorsque le travail reacuteversible a eacuteteacute produit par les gaz brucircleacutes at qua la preacutechauffage des reacuteactifs a eacuteteacute effectueacute selon un eacutechange calorifique reacuteversible on obtient des gaz brucircleacutes qui par suite de lachegravevement de la combustion dO au deacuteplacement de leacutequilibre chimique ont la composition donneacutee par le second membre de leacutequashytion chimique i 021 CO + 0105 0raquo + 079 Ni - 021 CO + 079 N 2

Hais conformeacutement a la deacutefinition du travail reacuteversible les composants des reacuteactifs da mecircme que eaux des gaz brucircleacutes se trou- vent chacun a la pression pt

En revanche lorsque cest lexergie du combustible que nous nous proposons deacutevaluer cas composants doivent ecirctre consideacutereacutes avec la pression partielle que chacun deux posseacuteda dans lair ambiant Il y a degraves lors lieu da prendre an consideacuteration la difshyfeacuterence dexergia correspondants entre loxygegravene da leacutetat initial et le dioxyde da carbone de leacutetat final On obtient ainsi comme deacutejagrave indiqueacute au S leacutel i

B - W - -RT (raquo In 2 i - bdquobull X n 22Icirc c e Pi Plaquo raquo-0008314laquo2732raquo (0105raquoln02081-021laquoln00003)deg-3 49ltJ

Ainsi la fait de puiser loxygegravene dans latmoephOro ot dy laisser diffuser la dioxyde de carbone obtenu apregraves le rofroldiooonront dos gas braies antraicircn une perte daxerglo de 349 W Il on rucircculto qiia la perte par irreacuteversibiliteacute da la combustion ont ucircgolo ucirc la BOSSES da deux termes bull

15

1) la perte par irreacuteversibiliteacute de la combustion proprement dite laquelle [est eacutegale 4 172 kJ ou 30 de lexergie du CO (pour la tempeacuterature adiabatlque de combustion eacutegale S 24000

2) la perte par irreacuteversibiliteacute provenant du caractegravere irreacuteversible du meacutelange de gaz laquelle seacutelegraveve comme on vient de le voir a 349 kjlaquo (ou 60raquo)

En fin de compte pour le cas envisageacute (t - 2400degc) la perte dexergle par irreacuteversibiliteacute de la combustion seacuteshylegraveve globalement 1 S21 kJ soit encore 904 de lexergle du ccm-bustlble quirpour 021 mole de dloxyde de carbone seacutelegraveve 3 021 laquo 276 - 5800 kJ

Par ailleurs si faisant abstraction de lopeacuteration de meacutelange par dilution des gaz dans 1atmosphere on rapporte la perte par irreacuteversibiliteacute de la reacuteaction au travail reacuteversible soit W bull 021 x 2596 bull 5452 kJ on obtient pour celle-ci une vale -

relative eacutegale a 32raquo pour le cas consideacutereacute

143 Conception dune combustion reacuteversible

Il ressort du sect 142 que la combustion a tregraves haute tempeacuteshyrature preacutesente les particulariteacutes suivantes

1) La dissociation qui apparaicirct vers 1600c augmente avec la temshypeacuterature pour devenir totale vers 3000C

2) La dissociation entraicircne une reacutegression de la combustion et par conseacutequent de le chaleur deacutegageacutee par celle-ci

3) Pour atteindre les fortes enthalpies des gas lieacutees aux tempeacuterashytures eacuteleveacutees 11 faut recourir I un tregraves important preacutechauffage des gaz fraist cette obligation est encore renforceacutee par la reacuteshygression do la combustion donc aussi de la chaleur deacutegageacutee observeacutee 1 haute tempeacuterature

4) La perte par irreacuteversibiliteacute globale de la combustion qui est importante en labsence de preacutechauffage se reacuteduit I 901 lorsquon sest Impose une tempeacuterature adiabatlque de combusshytion eacutegale laquo 2400C

Un calcul analogue a celui du sect 142 a eacuteteacute effectueacute pour diffeacuterentes tempeacuteratures comprises entra 1S00degC et 3000c castshyi-dire dans tout la domaine de tempeacuterature dans lequel se deacuteveshyloppa la dissociation Le principaux reacutesultats an sont repris au tableau 2 h la figure 4 on a repreacutesenteacute les courbes qui traduishysent las variations en fonction de la tempeacuterature dos grandeurs] suivantes 1) courbe (a) t teneur en oxyde de carbone des gos braiesi 2) courbe (bt i chaleur deacutegageacutee par la combustion vivo 3) courbe (c) i perte dexerglraquo globale due 1 lirrOvorolbllitucirc do

la combustion

A la tempeacuterature da leOOC po-n laquelle la diaooclatlon oot encore pratiquement inexistante la perto denorgio globalo duo a la combustion seacutelegraveve 8 291 do lexerglo du combuotiblo Moio

16

raquo X X

JJi -laquo

w

raquo

bull a

raquo

A

W

laquoNO

Fi|urlaquo 4

au fur et S mesure que la tempeacuterashyture de combustion sSieve cette perte dexergie diminue rapidement cest ainsi quagrave 2400C elle nest plus que de 90 laquo

La perte dexergie due acirc la combustion reacutesulte de lirreacuteversishybiliteacute qui Afrecte cella-ci En effet dans une combustion classique les reacuteactifs meacutelangeacutes senflamment lorsque leur reacuteaction est amorceacutee ils deacutegagent alors brusquement sous forme de chai sur leacutenergie chimique que le combustible conteshynait a leacutetat latent cest le processus de combustion vive Cependant au fur et a mesure que la combustion reacutegresse par suite de la dissociation lieacutee a la tempeacuterashyture de combustion qui saccroicirct la chaleur deacutegageacutee par la combustion vive devient de plus en plua faible cependant que leacutenergie chimique qui reste attacheacutee i la fraction du comshybustible qui na pas encore reacuteagi pourra se libeacuterer progressivement S6lon un processus reacuteversible lieacute au deacuteplacement de leacutequilibre chishymique pendant le refroidissement des gai brOleacutes qui accompagnera leur utilisation

Pour una tempeacuterature de 3000C la dissociation devient totale bullt deacutes lora la misa an preacutesence du combustible et du comburant preacutechauffeacute sa traduit par un simple meacutelange sans qua de la chaleur soit deacutegageacuteraquo par une quelconque reacuteaction Il ny s donc plus de combustion vive avec deacutegagement Instantaneacute da chaleur et deacutes lors lirreacuteversibiliteacute Inheacuterente a la reacuteaction a disparu De nouveau et totalement cette fols la chalaur latent du combusshytible pourra sa deacutegager salon un processus reacuteversible au cours du refroidissement das gas qui deacutetaralnera un deacuteplacement progressif da leacutequilibre chimique jusquagrave lachegravevement d la combustion fta cours de catta combustion reacuteversible labsence dun deacutegagement instantaneacute de chalaur au moment du meacutelange des reacuteactifs Implique que lea gas frais doivent ecirctre preacutechauffeacutee jusquagrave la tempeacuterature maximale quon seacutetait fixeacutee Cette temperature msjiiraale eat eacutevishydemment auaal celle des-gas brucircleacutee si tant est quon pulsoe parler da gas frsls et de gac brucircleacutee alors que las eorapooitlono raopoc-tlvas sont Identiques

Lorsque la dissociation ost totale comae coot la coo ucirc 3000C la libeacuteration de togt-to la chaleur latsnta aaffoctua racircvor-slblaeent su coure du refroldlsaecent dos eos il oonouit quo la

TABLEAU 2

PERTE OEXBRGIE EH PONCTION DE LA TEMPERATURE DE COMBUSTIOt 4

2600 2800 3000 tempeacuterature de coabustion (C) 1600 1800 2000 2200 2400

4

2600 2800 3000

const deacutequilibre K 000041 000224 000956 00317 00880 0202 0472 1

teneur en CO bull x 000195 00074 0019 0039 00685 01008 01367 021

fegraveolewr deacutegageacute par la coabwtlon Q (M) 5888 5734 5405 4839 4004 3090 2074 0

enthalple des gaz brOles (M) 5918 6738 7553 8367 9168 9989 1079 1155

etatftelple laquotes gai frais Q ( U )

tempeacuterature de preacutechaufftge (C)

03 1004 2148 3528 5164 6899 8716 1155 etatftelple laquotes gai frais Q ( U )

tempeacuterature de preacutechaufftge (C) 9 307 635 1009 1434 1867 2315 3000

ecspgle des gaz frais E (M

(bravait reversible du coabustlble M(U)

005 339 1063 2096 3421 4916 652 9094 ecspgle des gaz frais E (M

(bravait reversible du coabustlble M(U) 5399 5259 4957 4437 3671 2833 1902 0

E p + M c 5404 5598 6020 6533 7092 7749 842 9094

ecergle des gaz brucircleacutes E (kJ)

parte par Irreacuteversibiliteacute de la reacuteaction ( U

4065 477 5486 6207 6920 7666 8395 9094 ecergle des gaz brucircleacutes E (kJ)

parte par Irreacuteversibiliteacute de la reacuteaction ( U 1339 828 534 326 172 0B3 025 000

parte par Irreacuteversibiliteacute du ceacutelange (kJ) 349 349 349 349 349 349 349 349

parte par Irreacuteversibiliteacute totale (kJ) 1688 1177 B83 675 521 432 374 349

iagravess en X de 1eacutenergie du CO 291 203 152 116 90 74 64 60

parte par irrecircvar de la reacuteaction en X de H 246 152 98 60 32 15 05 0

icirca

perte par irreacuteversibiliteacute de la reacuteaction est alors nulle ainsi quon peut daJlleus le veacuterifier au tableau 2 Cependant laugshymentation de la tempeacuterature de combustion ne modifie en rien lirshyreacuteversibiliteacute due aux variations de la composition les produits gazeux de combustion se retrouvant notamment dilueacutes dans latmosshyphegravere en fin de la combustion Cest pourquoi pour obtenir la perte par irreacuteversibiliteacute totale de la combustion il a fallu ajouter acirc la perte par irreacuteversibiliteacute de la reacuteaction un terme constant (349 kJ) qui repreacutesente preacuteciseacutement la perte par irreacutevershysibiliteacute du meacutelange En particulier acirc partir de 3000degC la perte par irreacuteversibiliteacute iotale se reacuteduit acirc la seule perte par irreacutevershysibiliteacute du meacutelange

Il reacutesulte de ce qui preacutecegravede que sous reacuteserve dun faible reacutesidu dirreacuteversibiliteacute imputable au processus de meacutelange on peut concevoir le processus de combustion reacuteversible comme constishytueacute des transformations suivantes

1) Le combustible et le comburant sont eacutechauffeacutes seacutepareacutement jusshyquagrave la tempeacuterature pour laquelle la dissociation des produits de la reacuteaction est complegravete

2) Les gaz frais sont mis en contact ils se meacutelangent alors mais ils ne donnent lieu 3 aucune reacuteaction donc a aucun deacutegagement de chaleur

3) Les gaz sont ensuite refroidis progressivement Au cours de cette transformation dune part lia cegravedent recircverslblement la chaleur sensible quils ont reccedilue et qui servira dailleurs a compenser cet emprunt de chaleur I une source exteacuterieure (par exemple en preacutechauffant une nouvelle charge de gaz frais) Dautre part ils deacutegagent la chaleur engendreacutee par le processus de combustion qui progresse au fur et I mesure du refroidisshysement conformeacutement au deacuteplacement da leacutequilibre chimique En geacuteneacuteral la combustion atteint son achegravevement pour une tempeacuterashyture da lordre de 1600C et degraves lors la totaliteacute du pouvoir calorifique (ou de la chaisur da reacuteaction) a eacuteteacute libeacutereacutee

4) Finalement les gaz brucircleacutes sa retrouvant 1 la tempeacuterature amshybiante) S ca moment la chaleur qui avait eacuteteacute fournie durant le preacutechauffage a laquoteacute inteacutegralement restitueacutee en outro la chaleur deacutegageacutee par la combustion complegravete a eacuteteacute entiegraveresmunt utilloucirco

lS INTERPRETATION SELOH LA TMI

Lors de la coabuatlon adiabatiqua du carbone (graphita) of-fectueacutee avec un excegraves dair da SOI et an labssnco do prflehauffogo on a obtenu una tempeacuterature adiabatique de coabuatlon Ogolo ucirc 1558C ou 1831 X (S 131) Lors du refroidioosmont ioobaro dao gaz brucircleacutes jusquagrave la tempeacuterature ambianto do 0degC ou 2732 K on pout facilement calculer la tmi (sect 112) da coo gaz quon assimile pgtgtur oiopliflor acirc un gas parfait diotoolquo i

1B31 - 2732 bdquobdquo bdquo T deg Iumliumliuml7iumliumliuml3iuml72iumlt72) 8 l 9 deg K

19

Le rendement du cycle de Carnot effectueacute s-tre cette tmi et la tempeacuterature ambiante (chap7) vaut

nc deg Q deg 8icircyentocirc deg 6 6 6 raquo

Par ouite le travail fourni est Sgal S 666 S de la chaleur deacuteshygageacutee par la combustion il apparaicirct ainsi une perte eacutegale a 334 de cette chaleur qui eot imputable au processus de combustion

On a par ailleurs eacutetabli que lexergle E du combustible envloagocirc (carbone) eot eacutegala Ucirc 1040 ft de la chaleur Q deacutegageacutee par sa combustion soit E = 1040 Q c

On en deacuteduit finalement la perte par Irreacuteversibiliteacute de la combustion exprimocirce en fonction de lexergle du combustible il vient on effet bdquo bdquo

1 - 1 = 1 - 2 = 1 - i oltSO 2 s 0334 C Q E

dougrave lon trouve i I - - raquo JC t

Cette meacutethode baoecirco our la notion de trai dailleurs simshyplifieacutee par lhypothSoQ Su gaz parfait diatonique donne une vashyleur de la perte par lrrSvsroibilitocirc de la combustion eacutegale a 360 S de iojtergie du combustible On conotate que cotte valeur cet on accord oatiofaioant avoc celle de 345 ft qui avait eacuteteacute obtention OG baaant sur lo calcul de lesergio des gaz brucircleacutes (S 131)

20

CHAPITRE 2

TRANSMISSION DE LA CHALEUR

21 TRANSMISSION CALORIFIQUE ET REVERSIBILITE

211 Echange calorifique

Consideacuterons une source chaude a la tempeacuterature Tj et une source froide a la tempeacuterature T 2 Si lon admet que la source chaude cegravede une quantiteacute de chaleur Oi i un cycle de Carnot ce cycle fournira _

- le travail W bull Q (1 - mdash )

Ti bull la chaleur rejeteacutee amp la aource froide Q bull Qi =-

Le travail fourni de cette maniegravere qui correspond dailleurs a lexergle de la quantiteacute de chaleur Qi peut ecirctre utiliseacute pour faire fonctionner en sens inverse le mecircme cycle de Carnot On reacuteashylise ainsi une pompe chaleur et 11 est possible de reprendre la chaleur Qj I la source froide et de la restituer S la source chaude accrue de leacutequivalent calorifique du travail W A la fin le sysshytegraveme est revenu S leacutetat initial et aucune modificrtion na eacuteteacute apporteacutee au monde exteacuterieur ce qui est bien conforme au caractegravere reacuteversible du processus

La reacuteversibiliteacute du cycle entraicircne non seulement la reacuteversishybiliteacute de la transformation dune fraction de la chaleur Qi en travail mais encore celle de la transmission dune autre fraction de Qi a la source froide On a ainsi reacutealiseacute entre deux sources tempeacuteratures diffeacuterentes un eacutechange thermoeacutenergeacutetlquo reacutever3l-blpound

Dans le cas de leacutechange calorifique irreacuteversible la chaleur ceacutedeacutee par la source chaude est transfeacutereacutee Inteacutegralement S la source froide Hais ceci nest pas le cas de lOchongo thermoeacutener-geacutetique reacuteversible puisque le travail qui est alors produit lest aux deacutepens do la chaleur apporteacutee a haute tempeacuterature

21

Pour reacutealiser leacutechange calorifique irreacuteversible il suffit de reacuteunir les deux sources par un milieu mateacuteriel Si ce milieu est solide on a affaire acirc la conduction si ce milieu est consshytitueacute par un fluide on a affaire agrave la convection Dune maniegravere geacuteneacuterale nous dirons que leacutechange est reacutealiseacute sous la forme dun eacutechange conducto-convectif

212 Echange radlatif

Consideacuterons un cylindre dont le fond est constitue par un corps noir agrave la tempeacuterature T w la paroi du cylindre eacutetant parfaishy

tement reacuteflectrice ainsi que celle du piston (fig 5) Lorsque le piston se deacuteplace vers la droite avec une vitesse v on peut eacutecrire en deacutesignant par c la vitesse de la lumiegravere que leacutenergie effectivement eacutemise est eacutegale a leacutenergie rayonneacutee multiplieacutee par vc (si v laquo 0 la totaliteacute de leacutenergie rayonneacutee sera reacuteabsorbeacutee par le corps noir)

Selon le principe deacutequivalence la chaleur rayonneacutee a T vaut

1

laquoa

0 - 0 + PVi UV u-v uV

Figura 5 ougrave Pi T Ut est la pression de radiation et

ui la densiteacute deacutenergie ou eacutenergie interne speacutecifique (6]

En luniteacute de teaps luniteacute de surface du corps noir a rayonshyneacute une eacutenergie oTj qui a envahi un volume de section de base unishytaire et de hauteur eacutegale S la longueur parcourue par le rayonneshyment dans le mecircme temps IA densiteacute deacutenergie vaut alors dans ce volume raquo

o Ti c Ul

Lorsque le piston sest deacuteplaceacute et quil a engendreacute V nergie rayonnante apparue dans ce volume vaut

leacute-

Ul V

dougrave Qi - U|

Apregraves que Vi a eacuteteacute engendreacute on substitue uno paroi reacutefloctrlc au corps noir et leacutenergie rayonncnta subira alors une detento adia batique reacuteversible telle que VI raquo const dougrave

v r T) T dT

22

Le travai l de detente peut aloro s eacutecr ire

l P dV - (deg 3 c

r ) bull (-JV T T ) dT

- | V TIcirc tl - | M - n V (1 - | j )

On substitue ensuite un corps noir a Traquo (en eacutequilibre avec leacutenergie rayonnante) au fond du cylindre reacuteflecteur puis on ramegravene le piston a son point de deacutepart Au cours de cette opeacuterashytion le corps noir a Ti absorbe reumlversibleaent la quantiteacute de chaleur

Qj - Wraquo bull PlV raquo Ul-V bull 4 UVj raquo y UV 2

Leacutenergie rayonnante contenue ians v i vaut

0 - UV - | T Icirc V - | (VjT) T

Cr pour la deacutetente adiabatique reacuteversible

V T - V t

dougrave 0j = | (VT) T raquo | (VTI) |i

et finalement

ogt - J uv - i u v ^ Le travail to ta l vaut

W laquo PV bull PdV - PV

plusmn u V 1 + u V t l - | i ) - i u Vi |^ - | u V ( l - ^ )

La chaleur Q rayonneacutee a T est dore transformeacutee dune part en un travai l

acirc bdquobdquopound e t dautre part en une eacutenergie

iuml deg - iuml B laquoIfraquo QUI sera absorbeacutee par le corps noir a T

Lexpression du travail montre que celui-ci est eacutegal Acirc 1ex-ergiraquo de la chaleur rayonneacutee par la source chaude tandis que la chaleur absorbeacutee par la source froide est eacutegale a son anergic

Au cours du processus aucuio eacutenergie namp eacuteteacute transmise de la

iiiaampj H1111J ULI I M J O J juia

23

source froide (a T ) a la source chaude (acirc T ) car dans lhyposhythegravese adopteacutee de la reacuteversibiliteacute cet eacutechange ne serait possible que moyennant lapport dun travail permettant le parccv en sens inverse du cycle primitif Dailleurs en raison de la ro ersicn dune fraction de leacutenergie rayonneacutee acirc Ti leacutenergie abso jeacutee acirc T 2

est infeacuterieure A la premiegravere

Si deux surfaces noires sont mises en regard lune de lautre il seacutetablit spontaneacutement entre elles un eacutechange radiatif irreacuteversible Le volume occupeacute par leacutenergie rayonnante neffectue aucun travail par suite leacutenergie eacutemise par la surface chaude vaut cTJ tandis que la surface froide eacutemet oTJ On obtient globaleshyment leacutechange a (T - T)

Dans ce cas irreacuteversible il ny a aucune production de travail et par suite leacutenergie eacutemise par lun ies sources est inteacutegralement absorbeacutee par lautre Dautre part la chute deacutenergie associeacutee acirc leacutechange de chaleur consideacutereacute constitue ici une perte Dailshyleurs les absorptions des eacutenergies respectivement eacutemises par les deux sources se sont finalement soldeacutees par un transfert de chashyleur dans le sens des tempeacuteratures deacutecroissantes

213 Echange calorifique par meacutelange

Consideacuterons une kilomole de gaz parfait diatonique acirc la tempeacuteshyrature T] bull 600C (873K) et une kilomole du mecircme gaz 3 la tempeacuterashyture T raquo 20OC (473K) Si lon met en communication les enceintes occupeacutees par ces deux quantiteacutes de gaz on obtient apregraves homogeacuteneacuteshyisation du meacutelange sous leffet de la diffusion une tempeacuterature uniforme T dont la valeur se deacuteduit du bilan thermique de lopeacuteshyration soicirct dans lhypothegravese dun meacutelange Isobare

C p (T - T) bull C p (T - T) - 2 C p ltT n - y

d 0 a T bull ^ - ^ bull 8 lt 7 3 bull 673 K oulaquo00-C n 2 laquo

On a dautre part en vertu de leacutequation deacutetat

- pour 1 tool raquo T V - S-

- pour 1 kmol T t V laquo S i

- pour 1 kmol du meacutelange t T gt

o o o o

Par suite le voluue occupeacute rar le mOiange est tigol S le somme dos volumes occupeacutes Initialement par ses composants

Calculons les laquoxergles t

- de 1 kaol de gaz fi 300C t

E t a (Bi - Bbdquo) - T 0 (Si - S 0) =bull C ltT - icirc 0) - Iuml 0C In |

24

= 291raquo ( 4 7 3 - 2 7 3 ) - 2 7 3 raquo 2 9 1 laquo I n | y | - 1 4 S 4 k J

- de 1 krool de gaz i 6 0 0 T

E 2=29W873-273)-273gtlticirc9lraquoln ^~ = 8225 kj

- de 1 kmol de meacutelange agrave 400degC

E =29Iraquo(673-273)-27329Ilaquoln ~ = 4472 M

Dougrave l a p e r t e d e x e r g i e par i r r eacute v e r s i shyb i l i t eacute du meacutelange

( E - E 2 ) - 2 E = (1454-8225) -2raquo4472-735kJ n

On peut concevoir de la maniegravere suivante la reacutealisaticn du meacutelange par voie reacuteversible (fin 6) La kilomole de gaz a la tempeacuterature T a est dabord deacutetendue isen-tropiquement suivant 11 jusquagrave la tempeacuterature finale du meacutelange elle est ensuite comprimeacutee isothermiquement suivant IM jusquagrave la pression finale de celui-ci Dautre part la kilomole de gaz a la tempeacuterature T 2 est dabord comprimeacutee isentropiquement suivant 22 jusquagrave la tempeacuterature finale du meacutelange elle est ensuite deacutetendue isothermiquement suivant 2M jusquagrave la pression finale de celui-ci Lenthalpie des deux kllomoles de gaz respectivement 3 600degC et a 200C se retrouve dune part sous la forme dun travail eacutegal a la somme algeacutebrique des quatre travaux de compression ou de deacutetente dautre part sous la forme denthalpie du meacutelange Le travail peut ecirctre reacuteutiliseacute lors des transformations inverses qui permettent de ramener les deux kllomoles du meacutelange a leacutetat 1 et S leacutetat icirc resshypectivement assurant ainsi la reacuteversibiliteacute de lopeacuteration

Dana le cas du meacutelange reacuteversibleraquo il Importe de remarquer que lenthalpie du meacutelange est Infeacuterieure icirc la somme des enthalpies de ses deux composants car comme on vient de le voir une fraction des enthalpies initiales sest transformeacutee en travail Il sensuit que la tempeacuterature du meacutelange sera ici inteacuterieure a ce quelle eacutetait dans la cas du meacutelange Irreacuteversible et ceci entraicircnera par ailleurs une modification du volume speacutecifique dans la mesure ougrave lon sest imposeacute une pression finale eacutegale I la pression Initiale P Par conseacutequent leacutetat final du meacutelange qui eacutetait en N dans le cas de lirreacuteversibiliteacute est donc passeacute en M dans celui de la reacuteshyversibiliteacute Dailleurs comme la tempeacuterature finale a eacuteteacute dimishynueacutee il sensuit que lexergio du meacutelange reacutealiseacute reacuteversiblement sera neacutecessairement infeacuterieure a ce quelle eacutetait dans la cas de lirreacuteversibiliteacute Enfin la variation dexergie correspond eacutevishydemment au travail produit par lensemble des transformations reacuteshyversibles

Pour reacutesoudre numeacuteriquement le problegraveme de lOchonge thermoshyeacutenergeacutetique reacuteversible par meacutelange il faut proceacuteder S un calcul par approximations successives en supputant a priori la valeur du travail reacutesultant produit par les transformations En adoptant ainsi la valeur M raquo 1750 kJ pour le travail lenthalpio du meacuteshylange sobtiendra en soustrayant cette valour de la oontmo dos enshythalpies des deux composantes bull

25

H - C t + C t - W bull 291 raquo 600 + 291 raquo 200 - 1750 a p p

- 21S30 W

Dougrave la tempeacuterature du meacutelange

t - H (2 laquo C ) - 21530 lt2 laquo 291) - 370C ou 6-13 K m m p

Calculons le volume moleacuteculaire du meacutelange pour une pression P laquo P raquo Pj 0981 bar

RT

m 8314 laquo 643 -A Vm T 98100 S 4 5 m t a n o 1

m f Calculons les travaux relatifs aux diverses transformations

- pour la deacutetente isentropique 11 -

H- - C (Ti - T) - 291 raquo (673 - 643) = 6693 kJ du P

avec P - P lts^) Y bull 98100 laquo (|4 bull 8988S Pa ou T 8 7 3 0899 bar

- pour la compression isotherme 1M

laquois - v v Ccedil - S - laquogt - Hicircli - -laquo raquo m

- pour la compression isentropique 22

W - C (T - T- ) - 291 (473 - 643) - -4947 kJ aa p

T Y 1 643 J l 4

avec Praquo - Pj (=bull ) y - 98100 raquo (-T T) 107104 Pa ou T j 4 7 3 1071 bar

- pour l a d eacute t e n t e i so therme 2K

Wis W l n P 1OcircOcircT S 4 S i n ^ecirciumlW 4 6 8 k J

D

Dougrave le travail reacutesultant

H bull 6693 - 468 - 4947 + 468 - 1746 kJ

Ce travail est pratiquement eacutegal a la valeur quon seacutetait donneacutee a priori il est donc Inutile de proceacuteder a une nouvelle iteacuteration

Calculons ensuite lexergie dune kilomole du meacutelange obtenu T P

E raquo C (T - T ) - T (C In - r - R In r 5 1 ) avec P - P m p m o o p T P m o 0 0

- 291 - (643 - 273 - 273 laquo 291 gt In |yj raquo 3961 kJkmol

Dougrave la variation dexergle entre les eacutetats initial et final

E + Ej - 2 E laquo 1454 bull 8225 - 2 3961 = 1757 kJ m

C r

26

On retrouve eacutevidemment Ici dans les limites de precision du calcul la valeur du travail reacutesultant

Pour les diverses phases de leacutevolution du gaz on a implicishytement supposeacute que les transformations eacutetaient reacutealiseacutees dans des machines en reacutegime 11 a donc fallu chaque fois tenir compte des travaux de transvasement Cest pourquoi on a appliqueacute la forshymule vdp et non pdv et dailleurs lenthalpie plutocirct que leacuteshynergie interne

Au cours des deux transformations isothermes de la chaleur a eacuteteacute eacutechangeacutee agrave la tempeacuterature du meacutelange final Toutefois il sagit 13 dun eacutechange calorifique reacuteversible et purement interne au processus de meacutelange reacuteversible (39]

22 MODALITES PS LECHANGE CALORIFIQUE

221 Echanges conducto-convectifs et radlatlfs

Deux parois planes et parallegraveles se trouvent respectivement aux tempeacuteratures Ti et T l En deacutesignant par T la moyenne de ces tempeacuteratures on peut eacutecrire

Ti T + UcircT et T- = T - AT

Si lespace deacutelimiteacute par les paxols est occupeacute par un milieu solide (fig 7A) 11 seacutetablit t travers celui-ci un transfert conductif La densiteacute du flux calorifique seacutecrit on vertu de la loi de Fourier bdquo

^ecirc laquo ( T l T ) e ( 2 4 T )

Si lespace deacutelimiteacute par les deux parois est occupeacute par un fluide (fig 7B) il seacutetablit a travers celui-ci un transfert corvectif La densiteacute du flux convectif seacutecrit en vertu de la loi de Newton

bullCcedil 1a V x a ltgt - raquo gt - raquo raquogt

Enfin dans l e cas classique dun eacutechange calori f ique de f luide a fluide t travers une paroi l e flux de chaleur t eacute c r i t

Flraire 7

27

Dans les trois cas relatifs S leacutechange conducto-convectif on observe que

- leacutechange est proportionnel S leacutecart (2 IT) - leacutechange est indeacutependant du niveau de tempeacuterature (si i et i

sont constants) - ce dernier point justifie lemploi habituel de leacutechelle Celsius

Supposons que les deuraquo plans parallegraveles soient assimilables A des corps noirs (fig 7C) La densiteacute du flux calorifique quils eacutechangent ijar rayonnement a pour expression

qpound - a ( + AT) - (T - iT) 1

ou encore en appliquant la formule du binocircme

q laquo 8 oTAT (T + AT 1) 40T1 (2 AT)

Par suite

- pour un niveau de tempeacuterature donneacute q e s t approx proportionnel S (2 AT) et pour (2 ucircT) donneacute q est approxproportionnel a T

- lorsque T croit q augmenta tregraves rapidement

- lIntervention de la tempeacuterature absolue est lieacutee 1 la deacutependance vis-I-vis du niveau de tempeacuterature

Lai deux parole peuvent ecirctre assimileacutees l deux aourcoo do chashyleur respectivement t Ti at T t antre lesquelles il eat posciblo deffectuer un cycle de Caraot le travail produit par co cyclo peut ecirctre consldeacuterf comme lexergiraquo de la chaleur disponible 0 rapporteacutee pound la tempeacuterature T s cotte exergie relative seacutecrit

u T bull AT 1 u T + AT u T

Par suit gt

- pour una valeur donneacutee da T s est approximativement proportionshynel a leacutecart (2 AT)gt

- pour une valeur donneacutee de (2 AT) E est approximativement invor-sement proportionnel raquo T

- lorsque T augmente B deacutecroicirct da plus an plus lentement

On veacuterifierait aiseacutement que la perta dexergio proprojaont dlto est eacutegala a la perte doxergle relative multipliOo par la rapport da la tempeacuterature absolue de lambiance ucirc celle do la oourca froido consideacutereacutee

On a repreacutesenteacute a la figura 8 lea varlationa on fonction do la teapacircratura da lacirccnangeconducto-convoctlf tlt3deg) do 1eacutechange radishyacirct if (qdeg) at de losoirgio laquorelative E

En consideacuterant un Ocart da torapflraturo AT donna oituucirc ooit dano lo domains doo falbloo tcapOraturoo ooit dano colul dos toin-pacircraturoo fllovCicircoo on tiro loo conelualono oui van too i

- au deaoino doo tcc^Osoecircuroo coducircirOaucirc (on IL) eoirroopond una faiblo oSSieaeltO du rayonnexurt oz uno gsando IrrOvaroibillto do 10-

28

change (E grand)

au domaine des temperatures eacuteleveacutees (en N) correspond une grande efficaciteacute du rayonnement et une Irreacuteversibiliteacute reacuteduite (E petit)

lefficaciteacute de leacutechange conducto-convectif est indeacutependante du niveau de tempeacuterature

Leacutechange conducto-convectif est un pheacutenomegravene de nature calorishyfique qui implique lexistence dun support mateacuteriel Il en reacuteshysulte notamment que le profil des tempeacuteratures y est continu (fig 7A et B) Leacutechange radiatif est un pheacutenomegravene de nature eacutenergeacutetishyque et le rayonnement se propage au mieux dans le vide Le profil de tempeacuterature relatif 1 leacutechange radiatif est discontinu (fig 7C)

Lexergie relative E repreacuteshysenta le travail qui pourrait theacuteshyoriquement ecirctre produit par un cycle de Carnot fonctionnant entre deux sources aux tempeacuteratures Ti bullt Ti Cette conception est auraquo-

^cepfcible de deacuteboucher sur une apshyplication pratiqua En effet lorsque dans un processus indus-trial on doit transfeacuterer un la-

portant flux calorifique entra deux fluides qui s trouvant a des niveaux de tempeacuterature relativement eacuteloigneacutes lun de lautre on peut alors envisager de valoriser la part dexergio relative t leacutechange en inseacuterant un cycle moteur entre laa deux sources que constituent les deux fluides Cependant ainsi quil reacutesulte de la figure t leacutenergie meacutecanique ainsi reacutecupeacuterable est toutes autres choses eacutegales dautant plus grande que le niveau de tempeacuterature moyen entre les deux sources est plus faible Le domaine dapplishycation le plus classique de cette conception est celui de la proshyduction combineacutee de chaleur et deacutelectriciteacute

222 Ailettes

Si lon compara un laquochangeur llquida-llquide t un eacutechampngousr llquide-gas on constate que pour reacutealiser la meacutemo densiteacute de flux calorifique 11 faut utiliser un plus grand eacutecart de tempeacuterashyture dans le second cas en ralaon du faible coefficient de convecshytion qui caracteacuterise les gas Mais laccrolasement do lOcart de tempeacuterature entraicircne une augmentation de lirreacuteverolblllteacute (porto dexergle)

Il est possible datteacutenua cette majoration an rocourant a une extension de la surface deacutechange la aoina favorisocirco coot-S-dira en utilisant des ailettes Les ailettes nortssttent Oinoi do roDonor

29

grosso modo la densiteacute de flux a lordre de grandeur du cas le plus favorable (liquide-liquide) sans pour autant devoir consentir S une augmentation de lirreacuteversibiliteacute

223 Isolation thermique

Lors dun eacutechange calorifique donneacute la densiteacute de flux seacutecrit i

- - k (T - Tgt avec raquo S bull l f

ou les coefficients de transmission a et a2 peuvent ecirctre consideacutereacutes connuraquo fixeacutes a priori

Dans le cas dun eacutechangeur de chaleur ougrave lon cherche a reacuteashyliser une grande densiteacute du flux on sefforce de donner au terme ei une valeur tregraves faible Dans le cas de lisolation thermique ougrave lon deacutesire reacuteduire leacutechange on sattache au contraire acirc donner une valeur eacuteleveacutee a ce terme Cette condition est satisfaite en employant pour reacutealiser la paroi (ou en lui associant) un mateacuteshyriau a faible conductivitecirc utiliseacute sous forte eacutepaisseur

En pratique dans les eacutechangeurs on simpose geacuteneacuteralement une densiteacute de flux jugeacutee satisfaisante et lon sefforce de reacuteduire leacutecart de tempeacuterature neacutecessaire 3 leacutechange calorifique en augmenshytant le coefficient k ou bien en ayant recours aux ailettes (sect 221) En reacuteduisant ainsi leacutecart de tempeacuterature on atteacutenue lirshyreacuteversibiliteacute de leacutechange cest-agrave-dire la perte dexergle

En ce qui concerne lIsolation thermique leacutecart de tempeacuterashyture est fixeacute a priori par suite la reacuteduction de leacutechange caloshyrifique sera cttelnce en augmentant la reacutesistance thermique de la paroi Ici donc contrairement au cas da 1eacutechangeur cest leacutechange calorifique quon essaie de reacuteduire mais en ce faisant on diminue aussi la perte dexergle laquelle est proportionnelle S la chaleur eacutechangeacutee dans la mesure ougrave les tempeacuteratures T et T 2 sont Imposeacutees

Il sensuit que les deux cas t premiegravere vue opposeacutes de leacute-chan9eur et de lIsolation thermique preacutesentent cette finaliteacute commune qui est de tendre 1 reacuteduire la perte dexergle associeacutee acirc leacutechange

23 ECHANGEURS DE CHALEUR

231 Comparaison des eacutechangeurs theacuteoriques

Consideacuterons un eacutechangeur a courants parallegraveles et de sens conshytraires (fig 9) Pour leacuteleacutement de surface dS on peut eacutecrire en deacutesignant par C le deacutebit et par c la chaleur speacutecifique t

-bullur le fluide chauffant dti - T=^7

bull gt-r ie fluide chauffraquo s dt 2 = T~ 0CJ

cVrt dt - dt raquo d (t - ti) deg ( ^ r -mdash-I bull uQ

30

pound ZL

Figur 9

Lorsquon a GiCi raquo GraquoCi il vient d (ti - tj) - 0 par auite on obtient traquo - ti bull constante Par conseacutequent si lon reacuteduit leacutecart de tempeacuterature entre les deux fluides cette reacuteduction est unishyforme Sur toute leacutetendue de La surface deacutechange A la limite on atteint une annulation de leacutecart de tempeacuterature et il en reacutesulte la superposition des deux courbes de refroidissement et deacutechauffe-ment des deux fluides Leacutechange est alors reacuteversible et la perte dexergle affeacuterente sannule

Lorsque GiCi^t G2C1 les courbes de refroidissement et deacutechauf-fement divergent a partir dun point commun (fig 10 A et B) poundn tout autre point que celui-ci leacutecart de tempeacuterature entre les deux fluides est diffeacuterent da zeacutero et il en reacutesulte une irreacuteversibiliteacute ineacutevitable da leacutechange

SI lon consideacutera ensuite un eacutechangeur acirc courants parallegraveles et de megravene sens on constate quen ce cas les tempeacuteratures des deux fluides se rapprochent progressivement vers une commune limite (fig 11gt

yti

1 l 1 1

1 t (

1

laquo I laquo raquo gt S V 1

1 raquo

rigur Il

Figura 10

toutos-

SI lon compare laa laquochangeurs 1 courants Inverseacutes et da otoa sens on constata (fig 10 at il) qua dans le premier cas leacutecart da tempeacuterature maximal est laquogai a la diffeacuterence deraquo variations da tempeacuterature subies par chacun des fluide alors qua dans la second cas leacutecart maximal aat laquogai a leur somme 11 an reacutesulte qua tout-autres chose laquogalas leacutecart maximal sera toujours pluo grand dans le caa dos courants da alaquoma sans qua dans celui des courants opposeacutes

On conccediloit laquogaiement qua lorsque leacutecart de tensparoturo maximal saccroicirct il an est da onCiae da leacutecart entre leraquo toDoocircroturoa cayshyennes des deux fluldaa 1 ceci entraicircna una augmentation do la porte dexergle effarante Par conseacutequent lechengaur acirc courants do cOrao

31

sens preacutesentera toujours une irreacuteversibiliteacute supeacuterieure acirc celle de leacutechangeur a courants inverseacutes On conclut ainsi a la supeacuterioriteacute de la circulationmeacutethodique cette supeacuterioriteacute eacutetait du reste deacutejagrave bien connue quant 1 laspect calorifique (efficaciteacute de leacuteshychangeur)

232 Echangeurs dans les conditions reacuteelles

En pratique il doit exlatex entre le fluide chauffant et le fluide chauffeacute un eacutecart de tempeacuterature suffisant de maniegravere A limiter leacutetendue de la surface deacutechange Pour fixer les ideacutees nous adopterons un eacutecart de tempeacuterature minimal de 100C et nous eacutetudierons lirreacuteversibiliteacute qui en reacutesulte Dans ce3 conditions on a par exemple dans le cas de deux gaz parfaits diatoniques C - 291 kJkmolK) (fig 12)

pour le fluide chauffant avec tj bull 400c et t pour T - 273 X lexergie ceacutedeacutee

300degC on a

C p laquo Tgt TC In plusmni - 1632 kJkmol P Ti

- pour le fluide chauffeacute avec tj laquo 200C laquot t bull 300C on a lexerg-r reccediluraquo s

E - C p Hi TJ) TC In -^ m 1386 kJtaol

La perte dexergla du a 1irreacuteversibiliteacute de leacutechange sen deacuteduit

UcircE raquo E - B bull 2laquolaquo kJ ou IS1 de E|

La calcul a eacuteteacute repris dons les mimes conditions pour plusieurs niveaux de tempeacuteshyrature (t raquo tT bull tf) On a ainsi obtenu les pertes daxergie relatives (AEE)) qui sont indiqueacutees au tableau 3 On constata qua la parte dexergla qui est importante lorsque la nivaau da tempeacuterature aat proche de la tempeacuterature ambiante diminua rapidement pour tomber 1 7 lorsque t attsint SOOC Ca reacutesultat est I rapprocher des conductions

Fljure 12 d u Praquorlaquolaquorapha 221

TABLEAU r

t (bulllaquo

100

200

300

400

W

oEE aEVEi

0379 0 9 0

0262 0 4 2

0131 023

0090 013 1

ffHraquo _JLJ2J Mtjwro 13

32

Etudions ensuite le cas dun eumlchangeur dont le fluide chaufshyfant est encore le mecircme gai qui se refroidit de 400C acirc t = 300degC niais dont le fluide chauffeacute est de leau satureacutee a 200degC (tempeacuterashyture de saturation pour 16 bar) qui sera vaporiseacutee et ensuite surshychauffeacutee agrave t = JOOC) Si h et s se rapportent 3 leau ougrave i sa vapeur lexergie reccedilue par la vapeur surchauffeacutee se calcule comme s u i t c (f - traquo)

E - [h - h - T a (s - s) -E- 1mdash 1mdash = 1260 kj v -raquo n - n

Lexergie de la vapeur ainsi calculeacutee est rapporteacutee agrave une ki-lomole du fluide chauffant ainsi quil reacutesulte du dernier facteur lequel repreacutesente le rapport de la chaleur ceacutedeacutee par une kilomole de gaz a la chaleur reccedilue par un kilogramme de vapeur

Dougrave la perte dexergie due a lirreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique gaz-vapeur

aE - E - E - 372 kJ

et la perte relative SE E - 23

Leacutechange gaz-vapeur se caracteacuterise par une irreacuteversibiliteacute beaucoup plus grande que leacutechange du type gaz-gaz (tableau 3) ceci reacutesulte de lexistence du palier de vaporisation Lorsque la tempeacuterature t augmente on observe comme preacuteceacutedemment une diminushytion de la perte par Irreacuteversibiliteacute Mai cotte diminution est Ici plus importante car 11 sajoute i leffet propre 1 leacuteleacutevation du niveau de tempeacuterature celui ducirc au reacutetreacutecissement du palier de vaporisation qui accompagne leacuteleacutevation de la tempeacuterature de satushyration En outra lorsque la tempeacuterature devient supeacuterieure a la tempeacuterature critiqua de la vapeur la palier de vaporisation a disshyparu et lon retrouva des conditions fort voisines de celles relashytives a leacutechange gaz-gas (On notera -iue pour t - 5000 on a adopteacute arbitrairement une presaion de vapeur eacutegale t 100 bar)

Lorsquil sagit da produire de la vapeur I partir deau se trouvant t la tempeacuterature ambiante lirreacuteversibiliteacute de leacutechange gaz-va peur peut Qtre reacuteduite an effectuant la vaporisation sous pressions multiples Ainsi an consideacuterant que le got 30 refroidit do 300C 1 200C selon ST (fig 13) tout en transformant dp loau acirc QC en vapeur satureacutee a 2 bar salon 0(4S - ce qui correspond D un eacutecart de tempeacuterature minimal da 100C - on peut calculer quo la parta daxergle relative est de 414 t SI dans leo ataos conditions on vaporise une fraction judicieusement choisie de loau oouo la pression de 8 bar aelon PMN la perte dexergie rolatlvo oot reacuteshyduite bull 362 Un troisiegraveme eacutechelon de vaporisation oouo la provishysion intermeacutediaire de 4 bar selon QMN conduit Ucirc una porte dajt-erglo relative reacuteduite a 339 raquo

Pratiquement le beacuteneacutefice quon peut Qttondro dune diminution de la perte dexergie relative S leacutechango calorifique oo traduitcoit par urQ capaciteacute plus grands de produire du travail ooit par uno capaciteacute accrue de participer amp ltSco Schongoo colorlflquoo La vaposhyrisation SOUQ preselons Dultipleo a donna liou ucirc doo applications notampnmont dcnn las contraloo nuclucircoiroa utilisant un ffluldo colo-

33

porteur gazeux ou bien encore dans les centrales 3 cycles =degl e s gaz-vapeur Noua reviendrons ulteacuterieurement sur ces applications

233 Conception de leacutechangeur NOUS avons vu en eacutetudiant la transmission calorifique (sect 2

21) que pour un eacutecart de tempeacuterature donneacute (fig 8) bull

- au domaine des faibles tempeacuteratures (zone L) correspond une ef- ficaclteacute meacutediocre du rayonnement ^

- au domaine des tempeacuteratures eacuteleveacutees (zone N) correspond une grande efficaciteacute du rayonnement

En ce qui concerne la convection la valeur de 1 eacute c h a n S e =obdquodeg~ rlfique est indeacutependante de la tempeacuterature dans la m e s u deg deg 1 supposeacute constant le coefficient de transmission par convection L = ^ n fait si lon calcule ce coefficient dans quelques cas -t^ ques feicircsque eacutecoulement de lair dans un tube J raquo ^ ^ -^eacutecoulement d un gaz de combuction tranoversalementacirc un faisceau UTllirT on constate que ce coefficient diminue faiblement lor sque la tempeacuterature croicirct

four a^llorer leacutechange calorifique entra le ga et la surface de la paroi on peut recourir au moyeno suivants

- augmenter la viteooc doc gasmaio on ont P pound pound pound cette vole par laccrolsooment esceosif deo pertes de cnarge

- pour un eacutecoulement extOrieur a un faiflceau tubulaire failaquocirshycular le gos tronovoroaloment aux tubea ce qui favorise 1 ecircenan geuml calorifiquo par uno Intenoiflcatlon de la turbulence

omolloror lucircchango calorifiquo

Conolducircronc leo quelques typea claooiquoo dSchangeux suivants

Tvgo I Ochonaouro_iiguidonliguido

bdquo ^ œ ~ sis gt3poundTpoundEcSS- moyon Joxomplo t rocircfrigOront dhuilo d uno turbine)

Type II raquo ochongour_ligulde-3S5_diSthenKQ2 un o r acirc I ocirc t h o laquo raquo o n o l a i r par oxonplo eot f tradeJ_iumldeg un yiltjlts u-u^ donc l i eu ucirc aucun oenengo t o a i o c nomont thorolquo 11 no donne donc ^ s u Q i U e u _ 0 Q l h M w t

2pounds 2^rtzamp-~raquoxraquo-pound-

34

eacutechange convectf avec le gaz est alors agrave prendre en consideacuteration de sorte quon est rameneacute au type I

Les valeurs du coefficient de convection sont cependant beaushycoup plus faibles avec les gaz quavec les liquides Il sensuit quon aura inte -et a munir dailettes la face de -la surface deacuteshychange qui est -n contact avec le ccedilaz (exemple aeacuterothcrre)

T vE_III ipoundIumlt ISeur^ccedilaz^diathermane-gaz diathermane

Ceci est extension du type II de sorte quil suffit ici encore de prer ire en consideacuteration la convection Par ailleurs les deux faces ie la surface deacutechange devraient ecirctre munies daishylettes (exempt tubes ir - and cutfins fabriqueacutes par la Socieacuteteacute MANNESMANN-CARl bdquoY) Toutefois si la pression dun des deux ga est eacuteleveacutee ceji-ci preacutesente un meilleur coefficient do convection ce qui nous re-egravene au type II (exeirple reacutefrigeacuterant dair d J- compresseur bilageacute)

icirciumlSS-iumlY EacutepoundS512Siumlii5iumli5e-25iuml_nccediln_diatherEane

Un gaz ne- diatherrare absorbe le rayonnement thermique et il en eacutemet lui-meacutere cependant cet effet ne se manifeste pleinement que si la coucr-e du gaz consideacutereacute preacutesente une eacutepaisseur suffisante Leacutechange calorifique =ntre le gaz et la surface deacutechange reacutesulte alors a la fcs de a convection et du rayonnement mais limporshytance relative de tes deux composantes deacutepend du niveau de tempeacuterashyture on est a si ameneacute agrave distinguer les deux cas suivants

a) Le gaz se trouve dans le domaine des faibles tempeacuteratures

Cn ne peu- guegravere compter sur le rayonnement mais bien sur la convection Il y aura lieu de compenser la faible efficaciteacute de leacutechange convectif relatif au gaz en utilisant des ailettes (exemple leacute-onomiseur dun geacuteneacuterateur de vapeur)

b) Le gaz se trouve dans le domaine des tempeacuteratures eacuteleveacutees

On peut ijl compter sur une contribution tregraves inportante du rayonnement Les ailettes multiples neacutetant geacuteneacuteralement daucune utiliteacute en ce -ui concerne leacutechange radiatlf lameacutelioration de leacutechange quc- peut en attendre est trop faible pour quil s c u utile dy reccirir il suffira donc dutiliser des tubes lisses (exemple faisceau de tubes vaporisateurs)

Type V eacutecharjgur gar nccediln_dlather^ane-5az_non_diather^7ane

Cest lf laquotension du type IV pour lequel on doit erccre consishydeacuterer les deu^ cas suivants

a 1 Les gaz se icircrcuvert dans ie demame des faibles te-pcratuict

On ne pe bull guegravere compter sur le rayonnement cest pcurq~r-i cr sefforce de tirer le meilleur parti de la convection en utishylisant des a ttes fur les deux aces de la surface c eacutecharce cimme peur le ype li (exerple les tubes agrave aiguilles en f te dans les reacuteel iffeurs dair DEKAIuml

35

b) Les gai se trouvent dans le domaine des tempeacuteratures eacuteleveacutees

La composante radiative eacutetant nettement dominante le recours aux ailettes multiples na plus guegravere de raison decirctre encore faut-il que la geacuteomeacutetrie de leacutechangeur soit telle que chacun des gaz preacutesente une couche deacutepaisseur suffisante (exemple le reacuteshychauffeur acirc haute tempeacuterature dune turbine acirc gaz en circuit fer seacute du moins en ce qui concerne leacutechange avec les gaz de combustion acirc lexteacuterieur des tubes)

Lorsque lun etou lautre fluides donnent lieu S un eacutechange calorifique avec changement deacutetat le coefficient de convection est geacuteneacuteralement e-icere plus important que dans le cas dun liquide notamment en ce qui concerne la vaporisation de leau ou la condenshysation dis sa vapeur Ce qui a eacuteteacute dit plus haut agrave propos du liquide reste valable a fortiori pour la convection avec changement deacutetat

Si lon cherche S exploiter au mieux les eacutechanges convectifs et radiairaquofs cest pour obtenir une valeur eacuteleveacutee du coefficient de transmission reacutesultant k En effet on peut de cette maniegravere reacutealiser une densiteacute de flux satisfaisante sans devoir donner une valeur excessive 1 la diffeacuterence de tempeacuteratures entre les deux fluides dont on sait quelle est cause dirreacuteversibiliteacute Cependant la perte dexergie correspondant a une diffeacuterence de tempeacuteratures donneacutee est dautant plus grande que le niveau de tempeacuterature moyen est bas Ceci explique incidemment pourquoi dans les cycles thermoshydynamiques a vapeur une faible dluinitlon de leacutecart oeacuteparampnt la tempeacuterature de condensation de la tempeacuterature ambiante conduit a une ameacutelioration sensible du rendement thermique

234 Irreacuteversibiliteacutes thernlques et meacutecaniques

Pour simplifier noua nous bornerons S consideacuterer le cas parshyticulier dun eacutechangeur tabulaire donneacute dans lequel chacun dampo deux fluides eacutechange de la chaleur sous tempeacuterature constante Ainsi pour fixer lea ideacutees nous supposons que le fluide chauffant est une vapeur qui se condense 1 la tempeacuterature T et quo le fluide chauffeacute est un liquide qui se vaporise t la teepeacuteratura Ti En outre nous deacutesignerons par Q la quantiteacute de chaleur eacutechangeacutee

La circulation des deux fluides engendrraquo doo portes de charge qui determinant la deacutegradation dune eacutenergie meacutecanique Wi pour la vapeur laquot Wraquo pour le liquide

Lexcrgie de la chaleur Gchangeacutee sous teopSraturo constante seacutecrit t

- pour l e f lu ids chauffant E bullraquo 0 (l - =amp)

- pour l a f lu ldo chauffa t B lt=gt Q (1 - - deg ) Lo porto d aaorg io r o l a t i v o a l i j r r ucirc v o r o i b i l i t ucirc thonniquo eut donc s

B - Ea = laquopound - poundgt 0 LOnorglo cSconlquo ducircgradOo par loo rOoiatoncoo pcooivoo dont

1 ucirccoulansn- oot lo oiucircga oa sotsaava oouo icircoiaao acirco cholouir ucirc l a

36 i

tempeacuterature du fluide consideacutereacute Il en reacutesulte que la perte dexshyergie correspondante est eacutegale acirc leacutenergie meacutecanique deacutegradeacutee dishyminueacutee de lsxergie que possegravede encore la chaleur ainsi engendreacutee On obtient alors les pertes dexergie

T T - pour le fluide chauffant W t - w L (1 -=bullgtraquo =f w

- T T v

- pour le fluide chauffe raquoi bull raquoi (1 - r 1) bull r bull laquoi gtbull

Lensemble des pertes dexergie imputables aux resistances passives est donc eacutegal a la somme des deux pertes dexergie preacuteciteacutees soit

T ( =bull- + |-gt

La perte dexergie totale qui reacutesulte S la fois des irreacuteversibiliteacutes thermiques et meacutecaniques seacutecrit donc

Si pour ua flux de chaleur donne on fait croicirctre la surface deacutechange en augmentant la longueur des tubes de leacutechangeur conshysideacutereacute la tempeacuterature du fluide chauffe peut ecirctre rapprocheacutee de celle du fluide chauffant dans ces conditions on constate que la perte dexergie thermique diminue En revanche la perte dexergie meacutecanique croicirct en raison de laugmentation des deux termes w et H t repreacutesentant leacutenergie deacutegradeacutee par les pertes de charge laugmentation de T t nIntervenant manifestement ici que de faccedilon secondaire

En reacutesumeacute lorsquon augmente la longueur des tubes de leacuteshychangeur consideacutereacute la perte dexergie thermique diminue tandis que la perte dexergie meacutecanique augmente 11 en reacutesulte alors lexistence dune valeur optimale de la surface deacutechange pour laquelle la perte dexergie globale est minimale

24 COMCLOSIOWS GENERALES

Kous avons eacutetudieacute leacutechange thermoeacutenergeacutetique reversible et nous avons vu quen ce cas la quantiteacute de chaleur Qi fournie par la source chaude eacutetait transformeacutee dune part en un travail w de lautre an une quantiteacute de chaleur Qraquo ceacutedeacutee S la source froide laquelle correspond geacuteneacuteralement lt lambiance Le premier principe de la thermodynamique eacutetablit que la IUUSH de ces doux derniers termes est eacutequivalente laquo la chaleur deacutepenseacutee Q s Lorsque leacutechange calorifique est reacutealiseacute dune maniegravere irreacuteversible la quantiteacute de chaleur Oi est transmise inteacutegralement a la source froide mais 11 ny a aucun travail produit Les chosoo se passent donc comme si apregraves avoir reacutealloeacute leacutechange thermoeacutenergeacutetique reacuteversible le travail produit eacutetait deacutegradeacute en chaleur ceacutedeacuteo a lambiance dans un frais par exemple le chaleur ainsi engendreacutes vonant sajouter gt Qi pour reconstituer une quantiteacute de chaleur eacutegala 0 0bull

7 37

Consideacuterons le laminage dun gaz depuis un eumltat 1 jusquagrave une pression finale p Le principe deacutequivalence appliqueacute au laminage aontre que cette transformation est isenthalpique dougrave il vient en deacutesignant leacutetat final par le point 3 (fig 14) H - H = 0 Si lon considegravere la deacutetente isentropique 1-2 issue du point 1 et deacutelimiteacutee par lisobare de pression p passant par le point 3 on peut eacutecrire

(H - H) - (H - Hi) - 0 ou H| - H] - H - H 2 0 ou H|

Or (Hi - Hj) est eacutequivalent au travail produit par la machine qui reacutealise la deacutetente isentropishyque tandis que (H] - H z) est eacutegale i la quantiteacute de chaleur ceacutedeacutee au fluide preacutealablement deacutetendu au cours dun eacutechauffement isobare On peut ainsi substituer au laminage une deacutetente isentropique 1-2 reacutealiseacutee par exemple dans une tuyegravere dans la- Figure 14 quelle leacutenergie thermoeacutelastique du gaz est transformeacutee en eacutenergie cineacutetique Le jet de gaz sortant de la tuyegravere est ensuite freineacute sous leffet des reacutesistances passives auxquelles leacutecoulement conshysideacutereacute est soumis Ainsi quil reacutesulte de leacutegaliteacute qui preacutecegravede lorsque la totaliteacute de leacutenergie cineacutetique a eacuteteacute dissipeacutee le gaz se retrouve 1 leacutetat 3 qui correspond eacutegalement a leacutetat final du laminage eacutetudieacute ci-dessus

Une reacutesistance parcourue par un courant eacutelectrique deacutegage de la chaleur par effet Joule Ce processus est essentiellement irreacutevershysible puisque pour le reacutealiser on a utiliseacute de leacutenergie eacutelectrique qui est de lexergle pure pour la transformer en chaleur laquelle est finalement dissipeacutee dans lambiance Le mecircme reacutesultat peut ceshypendant ecirctre atteint de la maniegravere suivante Leacutenergie eacutelectrique est tout dabord utiliseacutee pour aliMnter un moteur quon peut supposer exempt de pertes leacutenergie eacutelectrique est donc ainsi transformeacutee inteacutegralement en travail meacutecanique Ce travail est ensuite utiliseacute dans un frein qui en effectue la deacutegradation en chaleur cette chaleur eacutetant finalement dissipeacutee dans lambiance

Dans les diffeacuterent exemples qui preacutecegravedent on observe quagrave tout processus irreacuteversible on peut faire correspondre un processus reacuteversible tel que si leacutenergie noble quil produit est ensuite deacuteshygradeacutee par les reacutesistances passives leacutetat final du fluide eacutevolushyant est Identique a celui reacutesultant du processus irreacuteversible corshyrespondant

Une autre conseacutequence de ce qui preacutecegravede est quo si lon utishylise la transformation reacuteversible qui apparaicirct dans chacun des processus eacutetudleacuteslaquon faisant an sorte que soit laquovite la transforshymation irreacuteversible conduisant 1 la deacutegradation du travail produit on peut reacutealiser dune maniegravere reacuteversible le procooous qui preacutesenteacute sous sa forme la plus simple apparaissait coassa ucirctont Irreacuteversible (laminage dun gas passage dun courant eacutelectrique dons un conshyducteur)

One philosophieraquo semble os deacutegager des conolducircrotlono qui preacuteshyceacutedent ainsi que nous allons le voir ci-aprtto

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Toute Irreacuteversibiliteacute affectant un processus quelconque enshytraicircne une chute dexergie qui constitue une perte dans le processus consideacutereacute Cependant on peut en sy prenant bien cest-agrave-dire en utilisant exclusivement des transformations reacuteversibles faire en sorte que cette chute dexergie soit utiliseacutee inteacutegralement pour produire du travail (ou une autre forme noble de leacutenergie) asshysurant ipso facto la reacuteversibiliteacute du processus lui-mecircme

La reacutealisation dun quelconque processus reacuteversible implique cependant deux conditions essentielles dune part la reacuteversibishyliteacute de chacune des transformations est de rigueur dautre part la conception du processus requiert une organisation plus ou noins complexe de ces transformations Lexemple qui est S cet eacutegard le plus probant est celui de leacutechange calorifique par meacutelange (sect 213) En conclusion la reacutealisation dun processus reacuteversible est difficile 3 concevoir et de plus elle ne peut pas ecirctre obshytenue pratiquement en raison de limpossibiliteacute fondamentale datshyteindre a la parfaite reacuteversibiliteacute dune quelconque transformation

Si le processus irreacuteversible est peacutenaliseacute par une deacutegradation de leacutenergie qui aurait pu ecirctre transformeacutee en travail il possegravede en compensation lavantage dune grande faciliteacute de reacutealisation ainsi quen teacutemoignent les exemples suivants

- Pour reacutealiser un laminage 11 suffit de disposer un simple eacutetranshyglement (au moyen dune vanne par exemple) dans leacutecoulement du fluide

- Une fois amorceacutee la combustion dun meacutelange de combustible gazeux et dair se propage rapidement et indeacutefiniment pourvu que les conditions propices A la combustion restent reacutealiseacutees

- Le deacutegagement de chaleur par effet Joule seffectue par simple passage du courant S travers un conducteur eacutelectrique

- Lorsquon reacuteunit deux corps se trouvant amp des tempeacuteratures difshyfeacuterentes par un milieu mateacuteriel (solide ou fluide) il sy eacutetablit spontaneacutement un transfert de chaleur dans le sens des tempeacuteratures deacutecroissantes

- Deux parois exposeacutees lune 4 lautre et se trouvant 1 des tempeacuteshyratures diffeacuterentesraquo eacutechangent spontaneacutement de la chaleur sous leffet du rayonnement

- Si deux gaz se trouvant 1 des tempeacuteratures diffeacuterentes sont mis bulln contact la diffusion deacutetermine une uniformisation rapide de la tempeacuterature du meacutelange

Llaquo processus irreacuteversible seffectue dune maniera spontaneacutee et souvent rapide Ainsiraquo dans la combustion par exemple la propashygation du front de flamme sa fait avec une vitesso eacuteleveacutee dans le cas de la deacuteflagration et qui pout lecirctre encore bion davantage dans celui de la dStonatlon Dailleurs lexpression do combustion vive ne soullgne-t-alle pas 8 suffisance le caroctflre quasi instanshytaneacute du processus 7 En ce qui concerne leacutechange calorifique linshytensiteacute de celui-ci verie avec les conditions particuliegraveres auxshyquelles 11 est soumis la flux conductif deacutepend notoocaont do la conductlvitecirc du mateacuteriau Msla Ici encore liapoaolbllltocirc do reacutea-

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User une isolation thermique parfaite teacutemoigne du caractegravere irreacuteshysistible de leacutechange calorifique irreacuteversible En outre toutes autres choses eacutegales les deacuteperditions calorifiques sont dautant plus importantes que leacutecart de tempeacuterature est grand or un grand eacutecart de tempeacuterature correspond preacuteciseacutement acirc une grande irreacutever-sibiliteacute de leacutechange calorifique Enfin sil est aiseacute de reacutealiser une deacutetente par laminage 11 est en revanche dautant plus difshyficile de produire du travail par deacutetente dun gaz (ou dune vashypeur) quon deacutesire atteindre un rendement eacuteleveacute de la turbine cest-acircjjdire une deacutetente proche de la reacuteversibiliteacute

Le exemples qui preacutecegravedent reacutevecirclent les caractegraveres propres agrave toute transformation irreacuteversible a savoir

- la simpliciteacute de lappareillage utiliseacute

- labsence dorganisation complexe dune succession bien deacutefinie de transformations

- la spontaneacuteiteacute du processus

- luniciteacute du sens dans lequel se deacuteroule le processus

Le caractegravere spontaneacute voire Impeacutetueux du processus Irreacutevershysible suggegravere que les choses se passent comme si lexergie qui aurait ducirc Ctre transformeacutee en travail trouve un exutoire lors de sa deacutegradation en preacutecipitant dune maniegravere irreacuteversible ce proshycessus vers son achegravevement

Leacutetude de la transmission calorifique a reacuteveacuteleacute la dualiteacute qui existe entre leacutechange conducto-convectif qui est essentiellement mateacuteriel cest-acirc-dire lieacute 1 la propagation dans un milieu solide ou fluide et leacutechange radiacirctif qui est de nature eacutenergeacutetique Il nest degraves lors pas surprenant quune correspondance soit apparue entre leacutechange radlatlf et lexergie (sect 221) en revanshyche leacutechange conducto-convectif est indeacutependant du niveau de temshypeacuterature affeacuterent

La chaleur possegravede une exergie E bull 0 (1 - TiT) qui est lieacutee au niveau de tempeacuterature sous lequel elle est disponible Il en reacutesulte qua tempeacuterature suffisamment eacuteleveacutee (gt 5000 K) la chashyleur est pratiquement de lexergie pure A lopposeacute de la chaleur en eacutequilibre de tempeacuterature avec lambiance est totalement deacutepourshyvue de valeur eacutenergeacutetique elle consiste alors en anergie purs Par conseacutequent lorsquon transforme une eacutenergie noble de lucircloc-triciteacute par exemple en chaleur limportance de la deacutegradation qui en reacutesulte sera dautant plus grande que cette chaleur est proshyduite sous une tempeacuterature plus basse Et la deacutegradation ne sera complegravete que si cette chaleur se retrouva finalement a la tempeacuterashyture ambiante

Leacutechange calorifique entre deux fluides neacuteceoolto uno chuta do tempeacuterature Lirreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique qui en reacutesulte est plus ou moins importante suivant la grondeur do cotto chute Vue sous cet angle la conception dun eacutechangour noat plus seulement un problems colorifIquo sais elle relegraveve ucircgucircloœont de lanalyse eacutenergeacutetique

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Les processus thermiques sont geacuteneacuteralement alimenteacutes en chashyleur par une combustion qui est le siegravege dune importante perte dexergie primaire Cette perte initiale est suivie dautant de pertes dexergie secondaires quil y a deacutechanges calorifiques successifs dans le processus industriel eacutetudieacute Par ailleurs la chaleur utile finira elle-mecircme apregraves son utilisation par ecirctre dissipeacutee dans lambiance A ce stade la deacutegradation complegravete de leacutenergie sera consommeacutee ou si lon preacutefegravere lexergie disponible su deacutepart aura disparu pour ecirctre remplaceacutee par de lanergie

Dans le mecircme ordre dideacutees lanalyse eacutenergeacutetique dune censhytrale thermique 3 vapeur (cf chapitre S) reacutevegravele quau fur et 9 mesure que seffectuent les transformations successives (combusshytion transmission calorifique deacutetente condensation) lexergie diminue progressivement jusquagrave ne laisser subsister que lexergie utile cest-agrave-dire le travail meacutecanique Cette exergie utile fishynira elle-mecircme par ecirctre annihileacutee au cours de son utilisation

Luniversaliteacute de la loi de deacutegradation de leacutenergie - ou dannihilation de lexergie - a eacuteteacute mise en lumiegravere dans tous les processus que nous avons eacutetudieacutes A cet eacutegard la comparaison de 1laquochangeur de chaleur et de lisolation thermique est assez sishygnificative En effet du point de vue calorifique ces deux proshycessus sont en opposition puisque dans lun deux on sefforce de favoriser leacutechange thermique tandis que dans lautre on essaie de le reacuteduire mais cette contradiction nest quapparente car cest finalement une diminution de la perte dexergie quon sefshyforce dobtenir dans les deux cas

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CHAPITRE 3

APPLICATIONS DE LA TRANSMISSION CALORIFIQUE

31 CONCEPTION DE LAPPAREILLAGE

311 Geacuteneacuterantsraquo

Nous avons vu preacuteceacutedemment (221) que pour un eacutecart de temshypeacuterature donneacute 2 AT (fig B)

- au domaine des faibles tempeacuteratures (zone L) correspond une faible efficaciteacute du rayonnement et une grande irreacuteversibiliteacute de lS-change calorifique

- au domaine des tempeacuteratures eacuteleveacutees (zone N) correspond une grande efficaciteacute du rayonnement et uno irreacuteversibiliteacute reacuteduite

- en ce qui concerne la convection la valeur de leacutechange calorishyfique est indeacutependante du niveau da tempeacuterature dans la aeoure ougrave lon peut consideacuterer comme invariable le coefficient da convection

Si au lieu de maintenir constant leacutecart de temperaturo T - T raquo 2 AT on fait croicirctre Traquo tout en maintenant T constant on constate que (fig IS) t

- la densiteacute du flux radiatif croicirct de plus en plus rapidement avec

- la densiteacute du flux convectlf eot simplement proportionnello ucirc (T - T) = traquo

- lexergie rapporteacutee S la quantitQ do cbalour OchangOe oolt

o deg lt1 y1)laquocroicirct avec icirci oaio da coino an amino vito ou fur

ot A coourQ quo cotte toopSraturo augoanto

S12 chouffago

ConoldCrono ouccooolvc=ont lo rcdlotour Oloctrlquo lo poOlo lo rodiotour Ucirc OQU choudo

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Le radiateur eacutelectrique consomme de leacutelectriciteacute qui est de lexergie pure On sait quune quantiteacute de chashyleur deacutegageacutee sous haute tempeacuterature comporte un pourcentage tregraves eacuteleveacute dexergie (flg 15 droite Z) reacutecishyproquement une eacutenergie qui est consshytitueacutee dexergie pure est transforshymable en chaleur S tregraves haute tempeacuterashyture Dautre part et ceci est eacutegashylement illustreacute par la figure 15 la chaleur deacutegageacutee S tregraves haute tempeacuterashyture se precircte particuliegraverement bien agrave leacutechange radiatif Cette conclusion est veacuterifieacutee par les radiateurs infrashyrouges qui se caracteacuterisent par une grande simpliciteacute de reacutealisation et une remarquable compaciteacute Un exemple particuliegraverement probant en est donneacute par la lampe infrarouge dont leacutemetshyteur se reacuteduit acirc un simple filament

Dans un poecircle la combustion enshygendre une perte dexergie voisine de

3S t (sect 131) de sorte quapregraves celle-ci les gaz possegravedent une exergle de 65 de lexergie du combustible Il y correspond une teaptrature de ces gaz qui permet encore deacutechauffer assez forteshyment la paroi du poecircle Dans cas conditions (flg 15 droite Y) on se trouve dans le domains ougrave leacutechange radiatif est encore important mais sans pour autant rendre neacutegligeable la participation de leacuteshychange convectif Cest bien ce qui se veacuterifieacute en pratique puisquon sait que le poecircle traditionnel utilise S la fois le rayonnement et la convection

Dans une installation de chauffage central les corps de chauffe sont alimenteacutes par do leau chaude dont la tempeacuterature est tout au plus de 90degC On peut alors preacutevoir que leacutechange radiatif sera peu efficace en regard de la convection (fig 15 drolta X) Cast bien ca que confirma la pratique puisque la part du rayonneshyment est toujours infeacuterieure I 20 de leacutemission des corps do chauffa Catta conclusion ast encore renforceacutee par lo deacuteveloppement reacutecent des convectauro dont leacutechange calorifique ooffectuo unishyquement par convection

313 Seacutechage

Il existe das seacutechoirs do doux typoo Ucirc convention ot 2 rayshyonnement Les seacutechoirs fi convection utilisant coscao sourco calorishyfique soit do la vapour ucirc baooe prasolon ooit un fluida thormlquo Dans cos douJt cas la chalour oot fournie oouo una temperature voishysina de 200Ci 11 oat aloro Ovldont qua lOchango radiatif perd beaucoup do oor efficaciteacute at quil y a liou ducirco loro do falro oppol ugrave iumlo convoction Co modo do fcranoraiooion oot dollloura encore fovorioo par 1utilisation acircoo tubou 0 ailottoo ot par la circulation

Figure 15

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forceacutee de lair En revanche lorsque la source calorifique est acirc tempeacuterature plus eacuteleveacutee le rayonnement retrouve lavantage Cest ainsi que certains seacutechoirs sont eacutequipeacutes de panneaux radiants chauffeacutes au moyen dun combustible gazeux ils sont notamment utishyliseacutes pour le seacutechage des peintures et leur cuisson

314 Geacuteneacuterateur de vapeur

poundiumlSicircHpoundi2S^poundacirc-9ecircSeacutepoundSteurs_de_vageur

La recherche dun meilleur rendement thermique du moteur 3 combustion externe (centrale 3 vapeur) a susciteacute leacutevolution suishyvante des caracteacuteristiques de son cycle thermodynamique t

- augmentation de la tempeacuterature de surchauffe - augmentation de la pression de la vapeur vive - reacutechauffage de leau dalimentation par les soutirages - resurchauffe de la vapeur - augmentation de la puissance unitaire

Cette eacutevolution du cycle a deacutetermineacute ainsi que nous allons le voir la structure actuelle de la centrale et plus particuliegravereshyment pour ce qui nous concerne actuellement celle du geacuteneacuterateur de vapeur

Laugmentation de la tempeacuterature de surchauffe conjugueacutee avec laugmentation de la pression qui deacutetermine une diminution de len-thalpie de la vapeur satureacutee a entraicircneacute une augmentation de lImshyportance de la chaleur neacutecessaire a la surchauffe Il en est reacuteshysulteacute une extension consideacuterable de la surface deacutechange du surshychauffeur

Lutilisation de pressions de vapeur eacuteleveacutees a eacuteteacute de pair avec ladoption de la resurchauffe celle-ci eacutetant notamment requise pour eacuteviter datteindre une humiditeacute excessive de la vapeur en fin de deacutetente Il sensuit ladjonction au surchauffeur deacutejagrave fort eacutetendu a priori dun important reaurchauffeur

Laugmentation de la pression de vapeur deacutetermine une diminushytion de la chaleur latente de vaporisation il en reacutesulte une dimishynution de lImportance relative du vaporisateur

Le renforcement du reacutechauffage de leau dalimentation par las soutirages devrait conduira a une diminution de limportance de lScononlseur cependant cette tendance est contrarieacutee par lacshycroissement de la pression qui a pour conseacutequence do relever lon-thalpie de leau satureacutee alimentant le vaporisateur

Le reacutechauffage pousslaquo de leau dalimentation par les soutishyrages a favoriseacute le reacutechauffage de lair 11 sen est suivi un deacute- ~ veloppement Important du rOle joueacute par la reacutechauffeur dair

En conclusion les geacuteneacuterateurs de vapeur des grandes unitfio actuelles se caracteacuterisent par i

- une surface deacutechange relativement limiteacutee au vaporloatour - une grande extension des aurchauffeur et rosurchaufiour - un deacuteveloppeuent modeacutereacute de leacuteconoolseur - un Important eacutechange calorifique au reacutechavffour acircalr

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Ccedilonccedilegtion_du_genocircrateur_de_vageur

rappelons tout dabord quelques notions fondamentales qui apshyparaissent comme eacutetant a la base de la conception des geacuteneacuterateurs de vapeur

- Leacutecart de tempeacuterature entre le fluide chauffant et le fluide chauffeacute doit en principe ecirctre aussi petit que possible afin de reacuteduire lirreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique

- Lefficaciteacute de leacutechange radlatif entre un gaz non diathermane et une paroi croicirct rapidement lorsque le niveau de tempeacuterature augmente

- Lefficaciteacute de leacutechange calorifique entre un gaz et une paroi est faible et elle ne deacutepend guegravere du niveau de tempeacuterature

- Pour ameacuteliorer leacutechange convectlf S deacutefaut de pouvoir augmenter le coefficient de transmission par convection on peut jouer sur lextension de la surface deacutechange notamment en utilisant des ailettes

- Lorsque les coefficients de transmission des deux fluides ont des valeurs tregraves diffeacuterentes cest en augmentant le plus petit denshytre eux quon peut ameacuteliorer le coefficient de transmission reacuteshysultant de la faccedilon la plus efficace

bull Compte w n u de la grande efficaciteacute de leacutechange convectlf entre dune part leau leau S 1ebullition et dans une moindre meshysure la vapeur dautre part la paroi on peut admettre que la tempeacuterature de paroi est fort proche de celle du fluide moteur

Dans le foyer dun geacuteneacuterateur de vapeur la tempeacuterature des gaz est geacuteneacuteralement au moins eacutegale a 1300degC Les gaz qui possegravedent une eacutemiasivlteacute laquoleveacutee du fait de la presence de moleacutecules trlato- -bullniques (COi et HjO) et de la grande eacutepaisseur de la masse gazeuse eacutemettent deacutes lors une grande eacutenergie rayonnante qui pourrait opshyportuneacutement ecirctre mise a profit pour assurer leacutechange calorifique avec le fluide moteur Dans les chaudiegraveres de conception ancienne par exemple les chaudlires sectlonnelles cette proprieacuteteacute neacutetait exploiteacutee que modeacutereacutement par crainte de voir la temperature deveshynir insuffisante pour assurer une bonne combustion En revanche dans les geacuteneacuterateurs de vapeur actuels lapport calorifique supshypleacutementaire dQ au fort reacutechauffage de lair comburant dailleurs allie au faible excegraves dair autorise une exploitation Intensive de leacutechange radlatif tout an maintenant une tempeacuterature de comshybustion suffisante On en arrive ainsi a la conception de le chau- gtbull dlire 1 rayonnement ougrave lis parois du foyer sont entiegraverement tapisshyseacutees deacutecrans vaporisateurs Comme par ailleurs ainsi quon la vu plus haut la part de leacutechange thermique -affeacuterent amp la vaporishysation est relativement moins Importante dans le cas doo pressions eacuteleveacutees 1eacutechange radlatif au foyer suffit a assurer la totolitS de la vaporisation en sorte que les faisceaux de tubes vaporisashyteurs ont complegravetement disparu

A la sortie du foyer les gas traversent les surfocoo docircchango du surchauffeur et du resurchauffeur En cet endroit coo gaz ont une temperature voisine de 1000C pour laquelle lepoundflcacltO du

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rayonnement est encore bonne sans toutefois ecirctre dominante Il nest degraves lors pas eacutetonnant que dans les surchauffeursil soit fait appel acirc la fois au rayonnement et a la convection combinaiso qui favorise dailleurs la stabiliteacute de la tempeacuterature de surchauf lors des variations de charge du geacuteneacuterateur de vapeur

Dana 1eacuteconooiseur ougrave les gaz peacutenegravetrent ensuite leacutechange ra diatif est devenu tregraves faible on a alors avantage acirc exploiter au mieux la convection Cest bien ce quon reacutealise en pratique puis- que 1eumlconomlseur est geacuteneacuteralement constitueacute de tubes acirc ailettes

Dans le reacutechauffeur dair ougrave le niveau de tempeacuterature est tragrave modeste leacutechange calorifique est essentiellement baseacute sur la convection En outre les deux fluides chauffant (gaz) et chauffeacute (air) sont gazeux de telle sorte que le problegraveme poseacute par la faishyblesse du coefficient de convection concerne a la fols les deux faces de la surface deacutechange Une premiegravere solution a ce problegraveme a consisteacute a garnir dailettes les deux faces de la paroi cest -ce qui a eacuteteacute reacutealiseacute dans les reacutechauffeurs dair de conception anshycienne constitueacutes par des tubet en fente munis daiguilles suri les deux tacsraquo les aiguilles ameacuteliorant encore leffet dailette en faisant obstacle amp un eacutepaississement excessif de la couche 11- mite One solution plus reacutecente a eacuteteacute apporteacutee par les recircchauffeuiuml dair du type reacutegeacuteneacuterateur ougrave la surface de contact constitueacutee pa des tocircles onduleacutees tregraves rapprocheacutees preacutesente un tregraves grand deacuteveshyloppement par uniteacute dlaquo volume

Dans le geacuteneacuterateur de vapeur a rayonnement le vaporisateur qui est essentiellement formeacute par les eacutecrans de la chambre de corn bustlon preacuteceacuteda la surchauffeur disposition qui contrevient agrave 1- reacutegla de circulation meacutethodique Cette anomalie est tout dabord justifieacutee par une raison dordre technologique a savoir que les tubas vaporisateurs qui sont porteacutes a une tempeacuterature beaucoup pllt bassa qua na la aeacuteraient lea tubes du surchauffeur placeacutes dans le-mecircmes conditions Mais de plus sachant que la tempeacuterature de su chauffe est a priori limiteacutee par des contraintes technologiquesi et que par ailleurs les gaz sont obtenus a une tempeacuterature tregraves

eacuteleveacutee 11 ny a plus de raison da chercher 1 reacuteduire leacutecart de tempeacuterature tout au moins en ce qui concerne cette partie qui es la plus chaude du circuit des gas

Une disposition analogue sa retrouva dailleurs dans la surshychauf feur lui-marna En affat la misa an contact a travers la sur face deacutechange das gaz aortant da la chambra de combustion avec la vapeur achevant sa surchauffa porterait les tubes a une tempe ratura excessive cest la raison pour laquelle Ici encore 11 e-falt exception 1 la regravegle de circulation meacutethodique On divisa e effat le surchauffsur a hauts tempeacuterature en deux surfaceo dacirc-changa distinctes dont celle qui est traverseacutee par la vapour qui entre est situeacutee dans la zone ougrave las gaz sont las plus chauds cest-t-dlre directement apregraves la chambra da combustion

315 Four a reacuteverbeacutera

Lorsque das lingots doivent laquotro porteacutes A trucirco houto tompucircro

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ture on utilise 3 cet effet un four 3 reacuteverbegravere Dans ce type de foui les gaz de combustion deacutegageacutes par le foyer sont envoyeacutes dans le laboratoire du four ougrave se trouve la charge a eacutechauffer Les gaz chauds seacutecoulent le long de la voucircte du laboratoire et cette voucircte ainsi eacutechauffeacutee rayonne 3 son tour la chaleur vers la charge

La conception du four 3 reacuteverbegravere est justifieacutee par les consishydeacuterations que nous avons deacuteveloppeacutees a propos de leacutechange radia-tif En effet leacutechange calorifique se situe dans le domaine des hautes tempeacuteratures il sensuit que leacutechange radiatif y sera beaucoup plus efficace que leacutechange convectlf Cemroe par ailleurs le facteur deacutemission des gaz est faible notamment lorsque leacuteshypaisseur de la couche quils forment est reacuteduite il est eacutevident que leacutechange radiatif sera loin datteindre lefficaciteacute quon pouvait en attendre dars les conditions de tempeacuterature envisageacutees Dautre part la forme tregraves massive de la charge offre une surface deacutechange trop reacuteduite pour que la convection puisse suffire st ce dautant plus que le coefficient de convection relatif aux gaz est tregraves faible Cest pourquoi on a recours agrave lartifice qui consiste i utiliser la voucircte du four au contact des gaz les plus chauds comme source rayonnante pour assurer un eacutechange satisfaisant

32 RENDEMENT BXERGETIQUE DES PROCESSUS THERMIQUES

Proposons nous deacutetudier le rendement exergeacutetique des appareilshylages qui a partir dune combustion assurant la production de chaleur en vue de la transferer t un fluide ou acirc una charge Dans ce but nous eacutetudierons successivement les trois exemples typiques qui suivent la chaudiegravere 1 eau chaude le geacuteneacuterateur de vapeur le four meacutetallurgique

321 Chaudiegravere a eau chaudraquo

Consideacuterons un combustible conoti par du carbone pur (grashyphite) dont la pouvoir calorifique est ae 395S kjatgr et dont lexergie est de 4112 kJatgr (S 131)

Dans la chaudiegravere la chaleur deacutegageacutee par la combustion oot utiliseacutee pour eacutechauffer de leau de 0C (tempeacuterature ambiante) jusshyquagrave 100C ca cas simple eacutetant a bien distinguer de celui du chaufshyfage central Jamp leau est geacuteneacuteralement reacuteintroduite dans la chaushydiegravere sous une tempeacuterature pouvant aller jusquagrave 70degC Dono coo conditions et pour un chaudiegravere supposeacutee parfaite loo gaz oont rejeteacutes 1 lambiance apregraves un rofvoidissenront complot coot-a-diro a OC

La chaleur utile eacutetant olorraquo igolo au pouvoir cQloltlfiquo la masse n deau eacutechauffeacutee de 0degC fi 100degC oon ducircduit ot lon pout calshyculer lexergie transfeacutereacutee il cotte OQU rapportOo a 1 atomo-grommo de carbone bruis i

Ebdquo = n Ilh - h e) - To (Oi - obdquogtl w = i A [(hi - ho) - iuml_ (o - Oo) ] =565 kJ ni-no o

rar ^eacutef - t r-r le rcr je mer gxereacutee eacuteal au quotient de lexergie fournie a leau ccnurustible Tous caicvls faits on trouve

Dautre part jd c rrusticr eacutetant c-rplegrave peurore notarrjrcent agrave 3 crc~jn6e le rc-rdlaquorri-r t sacrement = 10

~ 2 2 Geacuteneacuterateur de vato-r

Dans les iecircr-es cTciticns -rcmbjstrrr d- carbone le geacuteneacutera-bulle-r de vapeur produit de la vapeur agrave la pressicr c = 100 bar et agrave la tempeacuterature de iiilC leau d alimentacirct - se trouvant a 0degC

En supposant le geacuteneacuterateur de vapeur parfait les gaz de comshybustion sont refroidis jusquagrave 0degC par suite la chaleur utile est eacutegale au pouvoir calorifique et lor en dEacuteduit la masse m de vapeur produite Lexergie de la vapeui rapporteacutee acirc 1atome-gramme de carshybone sen deacuteduit

E bull m (lh - h ) - T (s - s )i = 1835 kJ v a o o a o

Le rendement exergeacutetlque est eacutegal au quotient de lexergie fournie agrave la vapeur par lexergie du combustible on trouve ainsi r = 4 46 9 Dautre part le rendement thermique vaut n 100 ucirc

323 Four meacutetallurgique

Les conditions de la combustion eacutetant les mecircmes que preacuteceacutedemshyment le four utilise la chaleur deacutegageacutee pour chauffer do t bull=bull 0degC-icirc t bullraquo 1000degC une charge constitueacutee de lingots dacier

Si lon suppose que le four ne donne lieu 3 aucune perte de chaleur la chaleur utile est eacutegale au pouvoir calorifique et lon en deacuteduit la masse m de la charge qui est eacutechauffeacutee pax chaque atome-gramme de carbone On calcule ensuite lexergie de la charge

T E = m [c (T - T gt - T c In =S 1 raquo 2291 kJ a a o o T o

ou c = 04 77 kjkgK est la chaleur massique de lacior

-Le rendement exergeacutetlque du four est eacutegal au quotient do loa-ergie transmise acirc la charge par lexergie du combustibloi 11 vaut z = 557 Dautre part le rendement thermique vaut n a 100 0

324 Conclusions

Le rendement calorifique permet deacutevaluer 1efficaciteacute do lu-tiisation de la chaleur il nous indique dans quelle moouro la chaleur disponible a effectivement eacuteteacute utiliseacutee

Le rendement exergeacutetlque permet deacutevaluer la qualitO do la chaleur utiliseacutee Il nous renseigne sur la valeur eacutenergdtiguo do cette chaleur laquelle est lieacutee au niveau thermique do collo-ci

e la chaudiegravere est par 1exergie du bull 2

t et er labsence de rer-r-iqe vaut neacuteces-

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La production de chaleur a faible tempeacuterature notanxent le chauffage des bacirctiments apparaicirct a la lumiegravere du rendement exer-geacutetique conme responsable dun gaspillage eacutenergeacutetique consideacuterable Nous reviendrons plus loin sur ce problegraveme et nous eacutetudierons alors le moyen de valoriser la grande perte dvxergie associeacutee acirc un tel processus

La vapeur produite acirc haute tempeacuterature et agrave pression eacuteleveacutee possegravede une grande exergie Cette exergie pourra ecirctre convertie e- travail sous reacuteserve des pertes par irreacuteversibiliteacute au cours dune deacutetente adiabatique effectueacutee dans la turbine suivie dure condensation Isotherme dans le condenseur Le rendement exergeacutetiq-e du Tcteur thermique correspondant sera dautant plus proche du renshydement eacutenergeacutetique du geacuteneacuterateur de vapeur que 1iiopcrtaree des irreacuteversibiliteacutes propres a la deacutelente (irreacuteversibiliteacute meacutecanique et agrave la condensation (irreacuteversibiliteacute thermique) seront plus faibles

Lorsquil sagit de fournir de la chaleur acirc tempeacuterature tregraves eacuteleveacutee dans un four meacutetallurgique par exenple la valeur eacutenergeacuteshytique de la clw leur utile est encore accrue et il en reacutesulte un rendement exeryr-icircgue particuliegraverement eacuteleveacute

A la chaleur deacutegageacutee sous une tempeacuterature eacuteleveacutee est associeacutee une grande valeur de lexergie correspondante Comme leacutenergie eacutelectricue est de lexergie purs et directement utilisable on conccediloit degraves lors quelle soit particuliegraveremenr bien adapteacutee au chauffage acirc haute tempeacuterature Ainsi le chauffage eacutelectrique qui comme nous le verrons plus loin ( 45) constitue une solution heacuteteacuterodoxe lorsquil sagit de produire de la chaleur agrave basse temshypeacuterature se justifie beaucoup mieux quand la chaleur doit ecirctre produite acirc tempeacuterature eacuteleveacutee Cette observation explique lexisshytence de fours eacutelectriques dans lindustrie meacutetallurgique mecircme dans les reacutegions ougrave leacutenergie est principalement dorigine thershymique

Lorsquon passe de la chaudiegravere agrave eau chaude au geacuteneacuterateur de vapeur puis au four meacutetallurgique le niveau thermique scus le-qjel la chaleur est utiliseacutee saccroicirct le rendement exergeacute-ticue augmente conjointement Cette conclusion reacutesulte de ce que lexergie associeacutee acirc la quantiteacute de chaleur disponible acirc une temshypeacuterature absolue T est eacutegale S cette quantiteacute de chaleur ruJti-piieacutee par le rendement du cycle de Carnot correspondut Ainsi la part dexergie associeacutee a la quantiteacute de chaleur croicirct avec la tempeacuterature scus laquelle celle-ci se trouve ce qui explique lauccedil mentation corco-nitante du rendement exergeacutetique

lt 3 BILAN EXERGETICcedilUE DU GENERATEUR DE vAFELR

1 Geacuteneacuteraliteacutes

Fropcscns nous deacutetatlir le bilar exccedilrgfi lccedil-e -un t-ate ae vapeur que nous reacuteduirons a lessentiel dars jr hJt de Simplishyfication Dans la mecircme perspective nous assimilerons ercore le combustible solide 3 du carbone pur (graphita)

49

Leacutechange calorifique avec le fluide moteur se deacutecompose en trois parties qui correspondent dailleurs a trois surfaces deacutechange distinctes agrave savoir leacutecono-niseur le vaporisateur le surchauffeur

Selon la conception classique du geacuteshyneacuterateur de vapeur le vaporisateur V se trouve en tecircte (sect 314) Vient ensuite le surchauffeur S et puis finalement leacuteconomiseur Ccedil (flg 16)

332 Irreacuteversibiliteacute de la combustion

Pour dissocier leacutechange calorifique de la combustion nous supposons que la combustion seffectue adiabatiquement dans un foyer complegravetement isoleacute une telle

conception se retrouve dailleurs approximativement dans lavant-foyer dune chaudiegravere S cendres fondues En outre nous adopterons un excegraves dair de 50 raquo cette valeur eacuteleveacutee eacutetant choisie pour eacutevishyter toute dissociation des gaz brucircles

Dans ces conditions nous savons que le combustible qui a un pouvoir calorifique de 39S500 kJ par atome-kilogramme possegravede une exergle de 411200 kJatkg (S 12) Par ailleurs nous avons calcule preacuteceacutedemment que la temperature adiabatiqueacute de combustion est de 1SS8C et que lexergie correspondante des gaz brtleacutefl est alors E - 269262 kJ (sect 131) Il en reacutesulte que la perte dexergie par Irreacuteversibiliteacute de la combustion ieacutelraquove a

E t - Ej - 411200 - 2fficirc2G2 -bull 141918 kJ

ce qui repreacutesente 345 de lexergie du combustible pound

Figure 16

333 Irreacuteversibiliteacute de la transmission

Ayant adopte une temperature de 120C 1 la cnealneacutee calculons lexergie correspondante des gaz lesquels comportent par atoso-bilogramme de carbone brucircla (sect12) t 1 tool do C0 2 05 taaol do 0 564 kaol de H s

A partir de cette composition on calcule pour deo toapacircratureo variant de 100 en 100C les accroissements donthalpio et dentroshypie dont les valeuro sont lndlquacirceo au tabloou 4

100 200

TABLEAU 4

Boo 900 1000 11001200 1300 tdegldegCgt 100 200 300 loo 500 fioo TOO Boo 900 1000 11001200 1300

A gt d T 516S 10502 5953 21555 27306 33199 39219 U5icirc68 51599 5T9296U327 T0802 TT352

fyr 1616 28TT 39ly U883 5630^3S^eacuteSeST58S S UU 8626 91UT9602 1003

bullV

V $ bull

I so

I En utilisant ce tableau on obtient par interpolation len-

thelpie des gaz a 120degficirc dougrave il vient

laquo120 icirc 2 S 1 7 3 U raquo lt B

1 2 0 V

Et en proceacutedant dune maniegravere analogue on obtient pour lentropie

1120 So 7 8 2 0 k J K

k On en deacuteduit la perte aexergie relative au rejet des gaz a la chemineacutee s

E5 ffiao ~ V To lt si2o - V Ecirc

laquoS6173 - 2732 raquo 7820 = laquo809 hJ ou 12raquo de E

la temperature ambiance eacute t an t encore de 0C iuml

La chaleur deacutegageacutee par la combustion est utiliseacutee dans la chaushydiegravere pour produire de la vapeur acirc la pression de 140 bar surchaufshyfeacutee S 540C (eacutetat A) Dans lhypothegravese dune condensation sous la temperature de 0C calculons la production de vapeur rapporteacutee acirc 1 atkg de carbone consumeacute

n raquo (P - B n) s (h - h ) laquogt (395SO0 - 26173) (3432 - 0)

c iu s o bull 1076 kg f

oO pour 140 bar e t 540Cr on a s h - 3432 kJkg e t

| s - 6531 kJkgK La chaudiegravere comporte successivement et dans lordre deo temshy

peacuteratures deacutecroissantes des gaz le vaporisateur le surchauffeur leacuteconoaiseur Proposons-nous deacutetudier lirreacuteversibiliteacute des eacutechanges calorifiques affeacuterents en determinant les pertes deacutenergie propres i chacun deux (fig 16)

La chaleur fournie au vaporisateur est eacutegale S

0 bullraquo (h - h)n - (2642 - 1572) raquo 1076 gt= 115240 IcJ

dougrave lenthalpie t la sortis du vaporisateur

Bv - P c - Q v - 3~9SS00 - 115240 - 280260 U (= B y - Hogt

Dougrave en interpolant entre les enthalpies des gaz calculeacutees pour 1100degC et 1200C (tableau 4) on obtient la teopeacuteraturo deo gaz S la sortie dm vaporisateur soit t = 1140degC En utilisant le cOmo tableau on calcula pour cotto teacirc^raturo la valour da la diffeacuteshyrence dontrople ooit

pound gt S lt= 3906 fcJK

V S O

DoO Ifinalocont l onqrgio doo gas 0 la oor t lo du vapor isa teur E o i - H_ - t (Sbdquo - S I

bull= 3B026reg - 3732 = 3906 = 17350S tij V

I A -i

51

Lexergie reccedilue par la vapeur dans le vaporisateur vaut

n e bull n l (h - h) - T (s - s)) v o

= 1076 raquo [(2642 - 1572) - 2732 laquo

(5380 - 3624)1 bull 63512 kJ

La perte par irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique au vaporisateur est eacutegale amp la diffeacuterence entre lexergie perdue par les gaz 3 la traverseacutee de cet eumlchangeur et lexergie reccedilue lors de la vaporisashytion

iE v - (Ej - E) - ne - (269282 - 173548) - 63512 = 32222 kJ

ou 78 raquo de Ei

La chaleur transmise au surchauffeur est eacutegale a

Q - (h - h) n raquo (3432 - 2642) laquo 1076 - 85004 kJ

s a

Dougrave lenthalpie des gaz a la sortie du surchauffeur

H - H - 0 - 280260 - 85004 - S952S6 kJ (- H - B ) S V S S O

Dougrave en interpolant entre les enthalpies des gaz calculeacutees pour 700C et SOOC on obtient la temperature des gaz a la sortie du surchauffeur soit t - 8203C Du BpoundBS tableau 4 on tire pour cette tempeacuterature il valeur de la diffeacuterence dentropie soit

S - S 0 - 3224 kJK Dougrave finalement lexergie des gaz a la sortie du surchauffeur

B - H - bull - T (S - S gt - 195256 - 2732 3224 - 107176 kJ s o o a o

Lexergie reccedilue au surchauffeur par la vapeur vaut

na s - n t(h a - h) - T a (a^ - s) J

bullgt 1 0 7 6 laquo [13432 - 2642) - 2 7 3 2 laquo ( 6 5 3 1 - 5 3 8 0 )

- SI169 kJ

La perte par Irreacuteversibiliteacute de la transmission au oui-chauffeur aot eacutegals S la diffeacuterence entre lexergie perdue par leo gaz Q la trashyverseacutee de cet eacutechangeur et lexergie reccedilue lors do la ourchouffa

AB bull=bull (Egt - E) - no - (173548 - 107176) - 51169 deg 15203 kJ s a

ou 3 7 fgt de Ei La cha l eur tranoio l se S I Soononioour ont Ogolo Q

Q (h - h ) n = (1572 - 0) raquo 107 6 = 1S9KI7 kJ e o

Par a i l l o u r o on a v a i t docircjfl dOtormlnacirc prucirccodcaEont pour l o teopflro-t i u o do 120degC qu i rOgno Q l a o o r t i o do l ucirc c o n o n i o o u r

B deg 26173 tu 3 deg 7 0 2 0 kJB 2 = 4009 kJ o o

Lojsorgio roccediluo par l o o u ecircaaa l Oconca i sour vaut i

52

ne = n MIT - h ) - T Is - s ) 1 e o o o

raquo 1076 [(1572 - 0) - 2732 raquo (3624 - 0)J = 62615 kj

La perte par irreacuteversibiliteacute de la transmission acirc leacuteconomi-seur est eacutegale a la diffeacuterence entre lexergie perdue par les gaz acirc la traverseacutee de cet eacutechangeur et lexergie reccedilue par leau

AE = (E - Eraquo) - n e e v = (107176 - 4809) - 62615 = 39752 kj ou 97 de E

En reacutesumeacute le geacuteneacuterateur de vapeur preacutesente acirc haute tempeacuterashyture une perte dexergle qui se deacutecompose en deux ternes le preshymier qui reacutesulte de lirreacuteversibiliteacute de la combustion seacutelegraveve S 141918 kj ou 345 de E le second qui esc dQ acirc lirreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique sSieve agrave H E = 87177 kj ou 211 de E ce qui correspond acirc un total de 556 raquo pour la perte dexershygle a haute tempeacuterature

A basse tempeacuterature la chaudiegravere preacutesente une perte dexergie due au rejet des gaz se trouvant S la tempeacuterature de la chemineacutee cette perte eacutetant de 4809 kj ou 12 raquo de E|

Le restant de lexergie apporteacutee par le combustible repreacutesente lexergie de la vapeur soitEne bullraquo 177296 kj ou 431 de E t Cette exergle peut theacuteoriquement ecirctre convertie en travail meacutecashynique pour autant que la deacutetente de la vapeur seffectue dune mashyniegravere isentropique et jusquagrave la tempeacuterature ambiante

33laquo Cas de la circulation meacutethodique

On a vu preacuteceacutedemment (S 231) que lorsque le fluide chauffant et le fluide cheuffeacute se deacuteplacent parallegravelement lun acirc lautre il est plu avantageux de faire circuler ces deux fluldea en sens inshyverses reacutealisant ainsi la circulation meacutethodique En ce qui conshycerne leacutechange calorifique 4ans le geacuteneacuterateur de vapeur cette dishyrective nest pas respecteacutee pour des raisons dordre technologique qui ont eacuteteacute indiqueacutees plus haut Cest ainsi quen pratique la vashyporisateur preacutecegravede le surchauffeur dans le circuit des ces

Cependant il est Inteacuteressant deacutetudiar la reacutepartition don irreacuteversibiliteacutes thermiques dans icirco cae ougrave les diffeacuterentes our-facos deacutechange se succegravedent dano lordre logique ouivont le bullurchauffeur le vaporisateur onfln leacuteconosiioeur (fig 17)

La partie do leacutetude avant trait 8 la ccabuotlon rooto inchanshygeacutee) il en est do oteo en ce qui concerna lo cycle Far oulto leo rocircoultoto anteacuterieurs suivants pouvant Otro roprio

- OHorglo du coabuatlblo Ei deg 411200 hjathg - teapeacuteroturo adiaJbatlguo do cocampuotlon 1556degC - oxorgio doo gos do coebuotion 0 iSSSdegC gt Ej = 245282 kj - porto doxargio par Irrucircvorolblllta do la cosbuotlon i 101919 ttJ - cholouro roccediluoo par loau ou oo vapour laquo

53

t = 369391 kJ - au surchauffeur 85004 kJ - au vaporisateur 115240 kJ - 3 leacuteconomiseur 169147 kJJ

exergles reccedilues par leau ou sa vapeur - au surchauffeur 51169 kJ 1 - au vaporisateur 63S12 kJ pound = 177296 kJ - agrave leacuteconomiseur 62615 JcJ J

La quantiteacute de chaleur eacutechangeacutee au sur-chauffeur eacutetant de 85004 kJ lenthalpie des gaz de combustion sortant du surchauffeur est eacutegale A lenthalpie initiale des gaz (eacutegale au pouvoir calorifique) diminueacutee de cette quantiteacute de chaleur il vient ainsi

H raquo P - Q = 395500 - 85004 - 310496 kJ S C S

Dougrave en Interpolant entre les enthalpies des gaz calculeacutees respectivement pour 12 00degC et 1300C (tableau 4) on obtient la tempeacuterature des gaz a la sortie du surchauffeur soit t - 1251C En utilisant le meneacute tableau ontire pour cette tempeacuterature la diffeacuterence dentropie soit S S 4112 kJK

WMMMAgraveMWMA d u

Dougrave finalement lexergie des gaz S la sortie

Figura 17

surchauffeur

- 198156 kJ

So 310496-2732laquo4112

Lexergie reccedilue par la vapeur au surchauffeur eacutetant de 51169 kJ on obtient la perte par Irreacuteversibiliteacute de la transmission au surshychauffeur en soustrayant cette valeur de lexergie que les gaz y ont ceacutedeacutee gt

AE s - ltE2 - Ei) - nlaquo 8 - (269282 198156) - 51169 - 199S7 U

ou 49 laquo de E t

La quantiteacute de chaleur eacutechangeacutee au vaporisateur eacutetant do 115240 kJ lenthalpie des gaz sortant du vaporisateur oot ocircgole a lenthalpie relative 1 lu sortie du aurchauffeur diainuSa de cette quantiteacute dougrave t

bull 310496 - 115240 = 195256 kJ (= H V Dougrave en interpolant outre les enthalpies dos gaz calculOoo pour 800 et 900C on obtient la toapacircraturo deo gaz 0 la oortlo du vashyporisateur soit t = 8203degC En utilisant lo EUcircEO tableau on tire pour cotto tocircsjjacircraturo la valour do la diffOronco dontrople ooit i S - S =3217 kJK

v o Dougrave finolcnont loKorgia doo gaz 0 la oortlo du vaporloatour

2732 raquo 3217 bull= 10736B feJ o ( sv

S ) deg 195256 O V O

Losargla iroccediluo par la vapour au vaporloatour Otont do 63312 M on obtient lo porto dosorglo par lrrQvorolbllltO do la tranaoloolon

c-rres cr-Ja laquo y ont ceacute-ieacutee

- e i e 6 - r bull 5 i

l e s ccr i r s de 1 ecirccrarceuml ~ a l - r i f i c u e raz f i eacute e s en ce e u corcerre i egrave j r s e _ r or c i v e graphe ccedilreacute-zegrave-eacuterz l a p e r t e i t x e e y a f eacute r e r t e

eu de

_sr s -e rerderert

rapport de la chai aneacutemique cj ur u t i l e (Q

geacuteneacuterateur varej est agrave la cha-eur

par le combustible i peur 1exemple eacutetudieacute ce rendement est de 934 raquo Comme parcailleurs la seule perte qui ait eacuteteacute Frise en consideacuteration est la perte acirc la chemineacutee la valeur relative je cette perte sen deacuteduit elle seacutelegraveve 3 66

Le tableau S preacutesente les bilans dexergie du geacuteneacuterateur de vapeur dans le cas classique (colonne A) et dans celui de la cirshyculation meacutethodique (coiciie E) Ce tableau montre que la perte dexergie relative a leacutechange calorifique entre les gaz et le flushyide chauffeacute est globalement identique dans les deux cas en reshyvanche la reacutepartition des pertes dexergie partielles est diffeacuteshyrente

TABLEAU 5

BILANS EXERGETIQUES pu GENERATEUR DE VAPEUR

Actif exergle du combustible 100 100

Passif - irreacuteversibiliteacute de la combustion - irreacuteversibiliteacute transmission vaporishy

sateur - irreacuteversibiliteacute transmission surshy

chauffeur - irreacuteversibiliteacute transmission ecirccono-miseur

- exergle de la vapeur - perte dexergie a la chemineacutee

34 5 3 4 5

bull^ 6 6 l

3 7 21 2 4 9 121 i

9 4 3

1 1 2

4 3 1 1 2

(A cas classique fcgt circulation meacutethodique

55

TABLEAU 5 BIS

IRREVERSIBILITE DES ECHANGES DANS LA CHAUDIESE

A B BA C CA

- eacutechange au vaporisateur 312 370 119 314 101

- eacutechange au surchauffeur 230 174 076 229 100

- eacutechange agrave leacuteconomiseur 458 456 100 457 100

A chaleur eacutechangeacutee B perte dexergle BA perte dexergle relative C perte dexergle CA perte dexergle relative

La reacutepartition des pertes dexergle partielles entre les difshyfeacuterentes surfaces deacutechange est analyseacutee au tableau 5 bis On y trouve pour chacune de celles-ci dune part la chaleur eacutechangeacutee exprimeacutee en pourcentage de lensemble (A) dautre part la perte dexergle correspondante eacutegalement exprimeacutee en pourcents (B) On trouve ensuite la rapport de cas deux grandeurs (BA) Le3 colonnes A C et CA ont une signification analogue mais elles concernent le cas de la circulation meacutethodique

Le coefficient BA (ou CA) repreacutesente pour la surface deacuteshychange consideacutereacutee le rapport du pourcentage deperte exergeacutetique su pourcentage de chaleur eacutechangeacutee pour lensemble de la chaudiegravere Lexamen de la colonne (BA) montre que ce coefficient varie tregraves sensiblement lorsquon passe dune surface deacutechange a lautre les Ccsrts allant de gtM9raquo a -24t En revanche 11 est remarquable de constater a lexamen de la colonne (CA) que dans le cas de la circulation meacutethodique c coefficient est a tregraves peu pregravesunifor-marnent eacutegal I luniteacute On constate ainsi que dans le cas de la circulation meacutethodique lirreacuteversibiliteacute est uniformeacutement reparshytie i elle peut degraves lorœ ecirctre reacuteduite en tout point du circuit dos gaz au minimum cltrlaquoampatibl avec Isa exigences du procooauo deacutechange calorifique Cntin cette constatation corrobore uno conclusion tireacutee preacuteceacute^tampsont a savoir la supeacuterioriteacute do la cirshyculation meacutethodique

En ca qui concerna las geacuteneacuterateurs de vapeur claooiquoo ougrave la tempeacuterature du foyer est toujours) tris eacuteleveacutee 1Q porto doxorglo S haute tempeacuterature est Ineacutevitablement tregraves gronda on raioon deo limitations) dordre tochnologlquo qui off octant la tcmpOroturo mashyximale da la vapeur 11 sensuit quo lon pout oono inconvacircniont transgresser la reacutegla da circulation cOthodiquo du moino dans lo domalno daa hautes tompocircroturoo Par ailleurs dano co domaino qui tntocircrooos principalement lo foyor lo hauto tompOroturo oot fovo-rablo ucirc lOchango iradiotiEacute sect 221) Cotto gronda offleacitucirc do lacircchango calorifiquo pout Qtro oloo Q profit pour ronforcor lo coafflclont do tranamiooion relatif Q la parol oxtarna do la our-faco dOchango On Doit quun toi ronforcooont no pormottra damO-

56

liorer le coefficient de transmission calorifique reacutesultant que dans la mesure ou le coefficient de transmission Interne est lui-mecircme eacuteleveacute (sect 314) Cest pourquoi on aura inteacuterecirct acirc substituer en tecircte du circuit des gaz le vaporisateur au surchauffeur en effet le coefficient de convection relatif a la vaporisation est beaucoup plus eacuteleveacute que celui affeacuterent 3 la surchauffe de la var ur Il reacutesulte en outre de ces consideacuterations que dans le premie cas la tempeacuterature du meacutetal sera beaucoup plus faible que dans le second et ceci est eacuteminemment favorable amp la bonne tenue des tubes vaporisateurs exposeacutes au rayonnement intense du foyer

Nous avons par ailleurs montreacute tout le parti quon pouvait tirer du preacutechauffage de lair comburant pour ameacuteliorer leacutechange radiatif (sect 314) Cest ainsi que dans la chaudiegravere a rayonnement on substitue aux faisceaux vaporisateurs dont la conception est fashyvorable a Jeacutechange convectif des eacutecrans disposeacutes a la surface des parois du foyer et qui sont essentiellement destineacutes i absorber le rayonnement

Dans le bilan exergeacutetique du geacuteneacuterateur de vapeur on a fait la distinction entre la perte dexergie due S la combustion et celle due agrave la transmission Ceci suppose que la combustion seffectue dune maniegravere adiabatique et quensuiteles gaz qui en reacutesultent sont ameneacutes i participer a leacutechange calorifique Une telle concepshytion est comme deacutejagrave signaleacute assez bien reacutealiseacutee dans le geacuteneacuterateur de vapeur acirc cendres fondues dans lequel la combustion a lieu sous tregraves haute tempeacuterature dans un avant-foyer En revanche dans le geacuteneacuterateur de vapeur classique la combustion seffectue dans une vaste chambre de combustion dont les parois sont revecirctues deacutecrans vaporisateurs de sorte quon y exploite directement le rayonnement de la flamme Dans ces conditions le bilan dexergie que nous avons eacutetabli na plus quune valeur conventionnelle Si lon veut respecshyter la reacutealiteacute 11 y a lieu de calculer laxergie des gaz de combusshytion a la tempeacuterature effectivement obtenue 1 la sortie de la chambre de combustion La diffeacuterence entre 1axergie du combustible -et cette axergie des gazrepreacutesenta alors la somme des deux termes suivants un terne commun associant les pertes par Irreacuteversibiliteacute de la combustion et par irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique avoc les eacutecrans vaporisateurs un second terme repreacutesentant 1eacutenershygie transfeacutereacutee t leau en ebullition dans le vaporisateur On peut encore analyser ce processus de la manier suivante gt du fait de leacutechange radiatif dans le foyer la tempeacuterature de combustion deshyvient Infeacuterieure la tempeacuterature adlabatique correspondante il sonsuit une augmentation de la perte per Irreacuteversibiliteacute mais cette perte Inclut alors une certaine part de la perte dexergie due fi lirreacuteversibiliteacute de la transmission celle qui preacuteclaucircmont concerne leacutechange calorifique avec les eacutecrans vaporisateurs

Leacutetude qui preacutecegravede est baseacutee sur une conception du geacuteneacuterateur de vapeur simplifieacutee a lextrtoe Une tell ideacutealisation ds linsshytallation se justifie par le souci ~e clarteacute dune anolyoo qui do-io le cas reacuteel deviendrait singulis sresnt complexe Il ont copendont judicieux de compleacuteter cette preraugravera approche par locirctobllosomont du bilan exorgeacutetique deacutetailla ot complet dun gflneacuteratour do vapour industriel cest pourquoi nous avons preacutesenteacute in find (annexa 1)

57

un tel bilan exergeacutetique

Dans les chaudiegraveres de reacutecupeacuteration (fig 17) les gaz sont geacuteneacuteralement ameneacutes sous une tempeacuterature peu eacuteleveacutee ce qui conshyfegravere a ces gaz une exergie initiale relativement faible Par conshyseacutequent si lon veut eacuteviter de devoir accepter une reacuteduction de 1exergie de la vapeur il faut sefforcer de rendre leacutechange cashylorifique entre gaz et vapeur aussi proche que possible de la reacuteshyversibiliteacute En pareil cas il sera deacutes lors souhaitable de reshycourir 1 la circulation meacutethodique Dailleurs en raison de la tempeacuterature peu eacuteleveacutee sous laquelle les gaz sont disponibles 41 est eacutevident que leacutechange radiatlf est ici fortement reacuteduit cest pourquoi les chaudiegraveres de reacutecupeacuteration utilisent largement les tubes acirc ailettes qui permettent dexploiter au mieux leacutechange convectif avec les gaz (sect 233)

Dans le domaine de leacutenergeacutetique les chaudiegraveres de reacutecupeacuteshyration connaissent deux champs dapplication remarquables qui sont dune part lea centrales i cycle combineacute gaz-vapeur dautre part les centrales nucleacuteaires t fluide caloporteur gazeux Mous applishyquerons dailleurs dans des prochains chapitres notre analyse eacutenergeacutetique t de tels cycles thermodynamiques

58

CHAPITRE 4

UTILISATION RATIONNELLE DE L ENERGIE DES COMBUSTIBLES

41 GENERALITES

Lea combustibles aont utiliseacutes pour produire de la chaleur de leacutenergie meacutecanique (ou electrize) ou bien encore lea deux comshybinera Noua noua propoaona da comparer lea diffeacuterente proceaaua correspondants tant aoua laspect calorifique queacutenergeacutetique Cette comperalaon eat baaia principalement aux leacutetabliaaement dune part du rendement calorifique (rapport de la chaleur etou du travail utilea au pouvoir calorifique du coaibtiatible) dautre part du renshydement exergeacutetiqua (rapport de lexergle utile lexergle du com-buetlble)

Pour la clarteacute et la elmpllciteacute de lexposeacute noua suppoaerona I nouveau qua le combuatlble eat du carbon pur (graphita) et que lambiance a trouva t la tempeacuterature de 0C Noua admettrons encore que dans toua lea caa (chauffage etou production deacutenergie eacutelecshytromeacutecanique) lexcia dair aat de SO t et que la tempeacuterature dao gai A la chemineacutee est de 200C Nous supposerons ea outre que tant pour la chaudiegravere I eau chaude que pour le geacuteneacuterateur de vapour les pertes laquoutres que la perte a la chemineacutee peuvent ecirctre neacutegligeacutees-

42 CHAUFPaGE CLASSIQUE

Dana la chaudiegravere la chaleur deacutegageacutee par la combustion sat transmise a de leau qui seacutechauffa aoua la proealon do S bar dapuis la tempeacuterature ambiants de 0C (eacutetat 0) jusquagrave 100c (Ucirctat E) on a alors i h raquo 419 UJKg et e raquo 1307 kJKfcg

La combustion envisageacutee oeffectua selon la reacuteaction chiciiquo i

6 bull 19 0bdquo bull 564 Hg raquo C O ( laquo 05 Og laquobull 364 Pu raquo P

59

oucirc P repreacutesente le pouvoir calorifique du carbone auquel correspond la chaleur effectivement deacutegageacutee

Nous avons eacutetudieacute preacuteceacutedemment une telle combustion (sect 12 et sect 13) nous reprendrons donc dans cette eacutetude les donneacutees ainsi

- que les reacutesultats suivants

- pouvoir calorifique du carbone P - 395500 kJatkg

- exergle de ce combustible E - 411200 KJatkg

- tempeacuterature adiabatique de cqnbustlon 1S58degC

- exergie des gaz de combustion a 1558degC E 2 - 269282 kJ

- perte dexergle par irreacuteversibiliteacute de la combustion E - Ej - 141918 kj (345 de E)

Pour une tempeacuterature de 200degC a la chemineacutee les gaz sont re- jeteacutes 3 latmosphegravere avec lenthalpie H - 43972 kj et lentropie AS - 1205 kJK donc avec lexergie E - 11051 kj (27 de E) Dans ces conditions la chaleur utile donc effectivement transshymise a leau est eacutegale 1

0 - P - H - 351528 kJ

Lexergie de leai eacutechauffeacutee I 100C se calcule comma suit

Ee h V K ho To laquo o] 5 l 9 5 S W

a o 76 I de E t)

Dougrave la parte par irrt -slbiliteacute de leacutechange calorifique i

Si - E - E - 204276 kj (502 raquo de E)

On a dailleurs les rendements thermique et exergeacutetiquo

th I - bullraquo laquo Eacutef raquo 6

43 CENTRALE THERMIQUE

Le paragraphe 42a mis on eacutevidence lea partea dexergie ccedilui affectent le processus de chauffage de leau Analysons 1 preacutesent laa pertaa dexergle qui accompagnent la transformation an travail de leacutenergie du combustible

Dans les mecircmes conditions quau paragraphe 42 lirreacuteversibishyliteacute de la combustion engendre une perte d1exergle qui ast encore de 141918 kj (34S t) Hais la chaleur utile Q sert ici 0 produire de la vapeur t 140 bar surchauffeacutee a S40c (fitat A) la condensashytion de la vapeur deacutetendue eacutetant supposeacutee seffectuer 0 lo tcapucircra-ture t bullgt 0C Lexergie de 1s vapeur aen deacuteduit i

bull K - icirc kraquo UK h-gt Tlaquo ltraquobdquo bulllaquogt] raquolaquo8T71 ftj (410 0) v h^ bull n L a o o a copy a o

eft lon e s h o 3432 fcJicirciccedilj eut o =gt 6 SU kJttkq

60

Dougrave la perte par irreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique

Ei - E - B - 89460 KJ (218 H)

La turbine eacutetant supposeacutee parfaite et le travail de compression de leau neacutegligeable le travail utile est eacutegal a lexergie de la vapeur

Calculons finalement lea rendements thermique et exergeacutetique de linstallation

t E th -jT- laquo 1 raquo n - == - 410

ex Ei

44 PRODUCTION COMBINEE

441 Cas de leacutechange monoeacutetaqeacute

Lorsquon utilisa la chaleur deacutegageacutee par la combustion pour produira du travail on valorise 410 de lexergie du combustible lorsquil sagxt ltraquo produire de leau chaude on nen valorise que 126 Dans ca dernier cas la plus grande partie de la perte daxergle reacutesulte da la transmission gas-aau (502 de E) Hais lexergie ainsi pardua peut en principe ecirctre valoriseacutee en inseacuteshyrant un cycle a vapeur antre le foyer et leacutechangeur produisant laau chaude i on reacutealisa ainsi sous sa forme la plus classique la production combineacutee da chaleur et deacutelectriciteacute (sect 211)

Le bilan exergeacutetique du processus de production combineacutee so preacutesenta comme suit la parte daxorgie due S la combustion est comme preacuteceacutedemment da 141910 kJ (345 raquo) La perte dexargie par Irreacuteversibiliteacute da la transmission gar-vapeur est encore de 89460 U (216 raquo) La perte dexargie I la chemineacutee reste elle-mecircme eacutegale laquo 11051 kJ (27 raquo)

Pour une tempeacuterature de condensation t - 100C (h =419 kjkg et o bull 1307 kjXkg) lexergie correspondante da la c vapeur

V ho [ltV hV - Tc

(raquo 108921 kJ

(265 laquo)

tguiumls 19

on observant quo lo condonaat est refroidi juoquQ 0degC (dougrave -h - h au deacutenomlnatour) au o O

cours de lochauffomont do laau do 0 100c La cholour fournie 0 loou oon-

ptrica cceso ouit i Qgt o (p-B)-G o 242607 tu

61

Lexergie de la vapeur deacutetendue vaut E - pound = 1S8771 - 108921 = 59850 kj

v v Lexergie de leau vaut

0 E - h mdash [lt= h J T bdquo lts= s j = 35857 kj (87 ts _ e o o e o J

Dougrave la perte dexergie dfocirc la transmission vapeur-eau

E - E ) - E = 23993 kj (58 S)

v v e

On a dailleurs les rendements thermique et exergeacutetique

E + Q E + E ngt deg ^-5 ~ deg 8 8 9 bdquo = ^S ~ 3 S 2 amp

442 Cas de 1eacutechange blutage

Le bilan exergStiquo du processus de production combineacutee fait apparaicirctre une irraversibllitacirc nouvelle laquelle reacutesulte de leacuteshychange calorifique entra la vapeur dfitondue qui sa condense et IOQU qui oSchauffe La perte deaergie correspondante est relashytivement grande en raison de lexistence dun important palier de vaporisation raaio elle peut Qtre rucircduito on ayant recours ucirc un eacutechange calorifique bletagocirc

Dans co cas biucirctogucirc loau oot dabord SchouffSo do 0 ucirc S0degC par condonootion dune fraction (1-y) ltSu debit do vapour dont lu deacutetente oot prolongeacutee jusquagrave 50degC Puio loau oot ocircchauicircfGe de 50 a 100degC par condensation do la fraction coaiplucirctoontaire y du debit do vapour dont lo ducirctonto aot linitucirco 0 100degC La chaleur aaooiquo do lpau Stanfc protiquoEont constante il sensuit que cas deus ecircchauffomonto ouccoaoifo nOcoositont chacun una œSino quantiteacute do chaleur dailleurs Ogala 0 la Eoitiucirc da la quantiteacute do chaleur fournio ucirc loau

Leo donnucircoo gucircnucircraloo du problaco Stant inchaagacircaucirc on calcule foclloraont (fig 18) laquo

- lonthalpto do la vapour on fin do la ducirctonto ioontropiquo AB JuoquUcirc 100degC 1 h bull=gt 2350 tsJicirctf

- ioatholpio do la vapour on fin do la ducirctonto isontropique ftB jusquagrave 50degC s deg 20reg2 kJAg

BapriEono la chalour cucircducirco par lo condonoatioraquo DC ofc lo ro2rot-disoonont conseacutecutif C C do 200degC (h = 418 kJAf) a Sucirc^C (h = 209 hJfttj) do la fraction y d6 ducircbit do vapour i

5 -h lhb V deg degS2S V bull S U) a o

ougrave Q roprucircoonto oncoro lo chalour u t i l e doo gaa Onpricono ensu i te lo e ta lour cOdQo par l a comdonoafciQjj DC o t

par lo roZroiucircacircaoc^oirit CCdeg JHMMJUD 0degC acirco l a fcotnlitucirc au cottdonoat

62

a o a o

- 0610 (1 - y) Q + 00609 yQ (2)

Les deux quantiteacutes de chaleur (1) et (2) sont chacune eacutegales a la moitieacute de la quantiteacute de chaleur fournie a leau elles sont donc eacutegales entre elles co qui permet deacutegaler leurs expressions

0629 y 0 raquo 0610 (1 - y) Q + 00609 y Q

Apregraves division par Q des deux membres nous obtenons la valeur de y en reacutesolvant soit

y laquo 0518 et (1-y) - 0482

La chaleur fournie raquo la vapeur vaut s

Q - p - H bull 351528 kJ

Calculons ensuite les exergies de la vapeur rapporteacutees aux tempeacuteratures de condensation respectives

- pour la deacutetente AB avec t - 100degc

Evt h-plusmnV [ ( h hcgt Tc - raquoV1 raquo S 6 4 2 1 k J

- pour 1laquo deacutetlaquontlaquo AB vlaquoc t - 5Q C(h c lt-209kJkg laquot

laquo - 0704 kJKkg) c

Ev2 t T ^ l lt h hcltgt V (a c ) J - 6 6 1 lt l M

M O Au total on a ainsi lexergie de la vapeur

Evl Ev2 I 2 2 5 6 2 w lt 2 8 raquo

La chaleur fournie t leau vaut

0 lt= Hgt - HJ - (E v l + B v 2 ) - 226966 hJ

Lexergie de leau t S bar et 100C (eacutetat E) vaut i

deg E - h nV H - h 0) - T 0 (laquo - raquo0)J - 33841 kJ 182 8)

e o

La perte daxergle de 1laquochange vopaur-eau laquoet eacutegala a leacutenershygie de la vapeur du cycle 1 condensation classique diminuucirco do lexergie de la vapeur ltgt + E ) et de lexergie de loou E t

8 W - ltB v l bull B y 2 ) - E a - 12368 M (30 laquo)

On a flnaleeont le irondeaonts thoraique ot ejterccedilucirctiquo i

xjy JMIUJJK icirciW^Wiv^i^^^^^^^

63

th S 889 raquo

(E Ev2gt + E

380 Iuml

Le tableau 6 preacutesente pour les deux cas aonoeacutetageacute et bieacutetageacute le bilan eacutenergeacutetique de la production combineacutee

Quand or compare les bilans exergecirctiques de ces deux cas on constate ce i suit

f TABLEAU 6

BILANS iXZRGETIQUES DE LA PRODUCTION COMBINEE cas cas cas

monoeacutetageacute bieacutetageacute

irreacuteversibiliteacute de la coabustion 345 a 345 B

irreacuteversibiliteacute transiraquogaz-vapeur 218 raquo 218 8

exergle de la vapeur 26S 298 laquo

irreacuteversibiliteacute transraquovapeur-eau 58 laquo 30 tt

exergle de leu 87 laquo 82 (S

perte dexergie la chemineacutee 27 raquo 27 0

rendement thermique 889 889 Ucirc

rendement eacutenergeacutetique 352 raquo 380 u |

- Dana le caa bieacutetageacute la parte dexergie par lrreacuteveraibilitacirc de leacutechange calorifique vapeur-oau aat aenalbleaent dlralnueumle au benefice de leacutenergie de la vapeur dougrave lameacutelioration apprS-clablo du rendement exargeacutetiqua

- Dans la cas bieacutetageacute 1augmentation du travail produit entraicircna un leacutegegravere diminution de la chaleur fournie S IQUcircUJ ceci explique une leacuteger diminution de laxargle d leau

- La reacuteduction de moitieacute de leacutecart de tempeacuterature conduit Q reacuteshyduire approximativement de moitieacute la part par irreacuteversibiliteacute do leacutechange calorifique vapeur-eaur cette observation oot bloa conshyforma aux conclusions du paragraphe 221

- Le rondement thermleju laquoat eacutevidemment 1 mfcim dono lois doua cao sala la rendement laquoxorgeacutetiquo eat meilleur dono la second par ouiumlt d la diminution da bullirreacuteversibiliteacute do lochongo colorishyfic vapur-au Le ^afisego fi on eacutecbaago œaltiUcirctagO acOiiororoit encore ctt conclusion coot ainsi quo pour un no^bro acircOtagoo infini on retrouverait 0 la lialto lo rondc=ont aoorgOtiquo do la contrais amp vaseux- coiumlt il = 010 0 ca aurait on offot clora affaire Q un flehango calorlflqtio rucircvaroiblo

DQna lacirctudo acircoo ucircchuntgouro noua avomo vu corr=ont lirrOvor-olbllito do locircchanga calorifique ontro un gas chaud at do leau ccedilpgi oot tranoforcSo on vapour pout Otra rOdulto on rocourant 0 la vogortoasaon oouo proooteao cultiploo (g 312) LOtcacirca do la garo-Asetisraquo ecEampinucirco avec Oehucircngo eolosiSi^va caitiucirctagO eonotitoo mt ooiost cac^lfcantucirciro agt cC^o procOdO

r~mdash

64

Une remarquable illustration de lavantage offert par leacuteshychange multistage est donneacutee par la centrale nucleacuteaire de Gundrem-mingen en Baviegravere (16) Lors de 1A reacutealisation dune uniteacute nouvelle de cette centrale il a-eacuteteacute envisageacute de faire de la production comshybineacutee afin dalimenter en chaleur des restaux de chauffage urbain a eacutetablir dans plusieurs localiteacutes voisines Leacutetude de ce projet a conduit a la conclusion suivante la rentabiliteacute du projet eacutetait assureacutee si lon avait recours a un eacutechange calorifique tneacutetageacute pour reacutechauffer leau de chauffage en rtvanche ce projet neacutetait plus rentable si lon devait se limiter acirc un eacutechange calorifique utonoeacutetageacute Malheureusement leacutetat davancement des travaux eacutetait tel que la seule possibiliteacute restante eacutetait de preacutelever la totashyliteacute de la vapeur destineacutee au chauffage entre les corps HP et BP de la turbine ce qui excluait par conseacutequent le recours S un eacute-

- change calorifique multistage

45 CHAUFFAGE ELECTRIQUE

Le chauffage par reacutesistance convertit leacutelectriciteacute en chashyleur En se placcedilant dans les conditions ideacuteales leacutenergie eacutelecshytrique produite par le cycle thermodynamique de la centrale (sect 43) est H laquo 168771 kJ Cette eacutenergie eacutelectrique est de lexergle purs elle sera transformeacutee inteacutegralement an chaleur qui sera utilioSo pour chauffer de leau de 0 a IcircOOC Leau chaude possegravede aloro lexergle t

[(h - h ) - T (bull_ - bullbull 11 raquo 24944 kJ (61 8) e hbdquo - h e o o bull copy

e o

Par suite on obtient lea rendements thermique et exergeacutetlqus c

th 41deg ex-l- 6 1

ces rendements eacutetant rapporteacutes au combustible bru10 on contralo

Les rendements tant thermique quexergeacutetique sont trecirco infeacute shyrieurs a ceux du chauffage classique Le chauffage ocirclactriqua consshyt i t u e donc un proceacuteda peu e f f i cace du mois en ce qui concorno lo chauffage a basse tempeacuterature qui e s t l e seul a Stro conoidOrSo i c i

4 6 CBADTPACE fflgBMODVHAMOPB

0 6 1 Posa)raquo a chaleur EonoeacutetoctOa

Consideacuterons l e cycle as Canot A3OT ( f i ccedil 19) qui reccediloit ao la sourco chaude la cbslour 0 Cotfto chalour oot tjranopoundoirc3o par c o l u i - c i on un travai l t ofc on una disions Q0 rojotOo ugrave l oebianco

Lo ronampsxmt 6 eyelo o acirccrl t i n deg a s 0i

ILo pulmcipa d ltjuivoloneo tfonao a CJ deg 0i - Oo

to jpjrinclrao do Contot fiœamo s gamp = =ucirc S i I I

65

DOUgrave (1)

Consideacuterons ensuite le cycle de Carnot inverseacute KU4M Supposons que ce cycle preacutelegraveve S lambiance la chaleur 0raquo et quil reccediloive le travail w il fournira alors la chaleur utile Q oous la tempeacuterature imposeacutee T

Le coefficient de performance seacutecrit

e raquo o bullbull w

Le principe deacutequivalence donne

W - Q - Qi

Le principe de Carnot donne

Q T_

rigor 19 bullt par suite (2

On realise ainsi la pompe a chaleur qui produit la chaleur Q a la tempeacuteshy

rature absolue T en associant H et Qs cest le principe du chaufshyfage thermodynamique

La chaleur Oi fournie par la source chaude est utiliseacutee pour effectuer un cycle de Carnot Le travail produit vaut

f raquo - raquo O) W - Qi

ot la chaleur rejeteacutee a 1ambianceQlaquo - 0gt bull ccedildeg (laquogt Lo travail H est utiliseacute a son tour pour actionner un cycle de Cor-sot loverJe qui fournira a la tempeacuterature T la chaleur

raquo 0 Qi ou encore par (3) i raquo - m bull T bull ccedil ~^~f

Si lon a par hypothegravese t iuml| gt T gt T 8

T Iumli-

(S)

os deacutemontre que i s

6gt -s 0

m o giaalement par

Ccsœs on pratique on sat iDfoi t gucircnucircroloranfc a lo doublo inO-ga l i tocirc l iuml gt S gt icirc raquo J la chaleur u t l l o oot donc olora oupOriouro Ucirc la chaleur reccedilus de lo source chucircuacirco par lo cyclo cotour Lo ouimdash croicirct do chalsuir ainoi obtenu aoot 0widcr=omt poo crOO oraquo-nlhi lo nsio i l rOoulto do lo caucirclouir onlovOo 0 lenbionco par la paqpo 0 cbalous-

8OeolitO 6m t sava i l ggtirlaquoacircuacircfc pas l o cyclo ACCB ou esaco=0 pas 80 eycicirco CBpound3 oafeffoSao iOpaicircfitO acircoo oirca fiOlinieucircoo pas coo cycloo

ji-Ji-i^St--raquoraquobullbull --- -I laquo -r _

iiumlltJU ^LmdashJ^^

66

reacuteversibles (fig 19) On en deacuteduit

laquo i - T e t par la relation (6) Q _ T T - T _ T Ol T i T - To Ti

Q o T - T e t par la relation (6)

Q _ T T - T _ T Ol T i T - To Ti (8)

Le cycle de RanJtlna-Hirn OAfi ( f ig 20) reccediloit de la chaudiegravere la chaleur qi bull h - ht

et il cegravede au condenseur

r

q 8 = T (efl - sa)

Le principe deacutequivalence donne

W - qi - q

dougrave il vient _ lagrave n raquo S o bdquo H _ - abdquo i _ -bdquo mdash _ (9) 3| laquo3l n raquo n o

rigmm 20

En appliquant le principe de Carnot a leacutechange reacuteversible OA on obtient 1expression de la temoeacutera-tura covanne inteacutegreacutee (sect 112)

h - h laquo-J^-p- UO

Dougrave on substituant dana (9) bull

n - 1 - s (n)

La cycle de Bankine-Hirn est donc eacutequivalant I un cyclo do Carnot effectueacute entre deux sources respectivement aux teapeacuteroturoo 7 et T (une exploitation systeacutematique de la notion do tci ooro duveloppeacutee au chapitre 7)

Cumdasha par ailleurs le cycle theacuteorique de la pompe 8 cbolour eot un cycle de Carnot invarraquo 11 aensult qua la preacutesente smalyno du chauffage thermodynamique est geacuteneacuterale et notassent applicable lorsque la machine motrice utilles un cycle i vapeur

Pour le cycle de Rankina-Hirn ( 43) on a per (10) i h - h

slaquo T = 525 K

dod par (il) bull raquo o i = iumlucirc a laquo8reg 8 (avec y bull=gt 273 s) ot laquoopta S)

eonu do la porto 8 l e chacirctaines ou ccedilucircnOratcur do vapour

n o P - B n deg laquo27 o

c Cosmo noua avons pour campJoctlS do chouffor do loou do 0 c c 0

HOITC la ctolouiuml u t i l o Ecircoitt Ottro pitcduifco par la pc^po Q chaloutr 0 iumlo eocjQjrQtuiro esampseanto acirco 10SdegC on a aloeo t

37S a a 375

1 J= sWlaquovaSwibps4 Ji^ i^sraquo

67

Dougrave la chaleur utile 0 raquo ew = EnQi raquo 159 Q

Lexergie de leau a 100degC est

f - r mdash ^ T - T [h - h) - T (s - s) ] = 92942 kj n bull n g e e

Dougrave les rendements thermique et exergecirctique

l k l bull C 0 bull 15 9 I n bull E s E = 226 4 tn ex

On notera que le Vocabulaire de Thermodynamique publie par la SFT admet quon puisse encore parler de rendement quand la valeur de celui-ci est supeacuterieure a luniteacute

462 Pompe a chaleur bleacutetageacutee

Consideacuterons a present le cas dune pompe i chaleur bieacutetagecirce Leau devant ecirctre chauffeacutee de 0degc i 100C une premiere PAC fourshynira sa chaleur utile 1 50C tandis quune seconde PAC fournira la sienne a 100C

Pour les meneacutes raisons que pour la production combineacutee avec laquochangeur bieacutetageacute leau reccediloit la chaleur utile Q par moitieacute de la PAC fonctionnant a basse temperature (50C) et par moitiS de lagrave PAC fonctionnant 1 haute temperature (100C)

Exprimons les quantiteacutes de chalour produites

- par la PAC a haute temperature (100C) i J73

0j - e H - 3 7 icirc - 2 7 3 M - 373 M (12)

- par la PAC a basas temperature (S0degC) gt

323 01 - laquo bull laquobullraquo - 323 bull 273 S 4 S raquo U 3 )

Loo quantiteacutes de chaleur fournies par les deux PAC Stant COEIcircCO noua lavons vu (S 442) eacutegales 1 la moitieacute de la chaleur fournie Ucirc loau nous pouvons eacutegaler leurs expressions (12) et (13) es gui donne t 373 H - 646 raquo dougrave raquo - 1732 M

Doutre part le travail consoame par lensemble des doux PAC oot suppose eacutegal au travail produit par le cycle moteur 11 viont oinol

Pn raquo laquoi W - raquo bull 1732 W t raquo 2733 tj

Deu les travaux consoisœis par les deux PAC lt

2 732 1 8 1 5 Q t wraquo deg laquo 7 Icirc 2 wlaquo deg 107084 hJ

La chalour fournlo ucirc loau ocbelont on ajoutons loo doua OK-proosiono (12) at (13) i osraquo tenant cœnjpto doc va lour o do w ( ot Wraquo obtonuoa cl-daosus 11 viont t

Q deg Oi bull Oj deg 646 Mi 273 Mj a 7S0670 tU

LoKOigio So loou cteauffUOo 0 S00degC vaut g

o

68

On calcule finalement les rendements thermique et eacutenergeacutetique rapporteacutes au combustible brQle en centrale

degth deg Q l Q P 2 0 2 n = E E| raquo 287 Si

La comparaison des rendements thermique et exergecirctique des PAC mono- ou bieacutetageacutee montre que la seconde est plus avantageuse que la premiegravere cette conclusion reacutesulte dune reacuteduction de la perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique avec leau conseacutecutive amp une diminution de leacutecart de tempeacuterature corshyrespondant Lutilisation dOtages de plus en plus nombreux conshyduirait a une diminution progressive de cette irreacuteversibiliteacute en sorte quagrave la limite pour un nombre deacutetages Infini on atteindrait la reacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique consideacutereacute Le rendement exergeacutetlque deviendrait alors eacutegal 8 celui de la centrale ltn = 410 t) Cependant lameacutelioration la plus directement pershyceptible reacutesulte de laugmentation du rendement theraique qui acshycompagne laugmentation du nombre des eacutetages

Il convient encore de remarquer que dans le cas ideacuteal ou 1S-change calorifique avec leau eat reacuteversible le rendement oxergocirc-tlque eat Invariable quelle que soit la tempeacuterature I laquelle ce fluide est eacutechauffeacute an revanche le rendement thermique ou pluo usuellement le coefficient de performance diminue lorsque cetto tempeacuterature augmenta

Un exemple remarquable dutilisation dune PAC trleacutetageacutee sot donneacute par linstallation de chauffage geacuteothermique reacutealiseacute a Crell dans le bassin parlaian [19] Dana catte installation trois PAC associeacutees an seacuterie assurent le reacutechauffage progressif de leau dun premier circuit de chauffage urbain S haute tempeacuterature (rashydiateurs classiques) de 40C 1 60C an refroidissant de 30degC ucirc SdegC leau de retour dun second circuit de chauffage urbain 0 bosoo tompeacuterature (planchers chauffants) On notera que dans cette appli--cation la source froide qui eat distincte de lambianceest olls-cOme 1 tempeacuterature variable ce qui permet grlce au systegraveme multishystage de reacuteduire lirreacuteversibiliteacute thermique non seulement do leacutechange avec la source chaude mais eacutegalement de lSchange avoc la source froide

laquo7 PRODUCTION COHBIHEE ET CHAUrTAGE THERMODYNAMIQUE

Soient i T Tlaquo lea tempeacuteratures de la source choudo do chauffage de lambiance respectivement Four couvrir rationnelshylement les besoins en chauffage on a le choix ontro lao doua oo-lutions suivantes i

1) On utilise la chalour Oi dioponiblo amp Tidona un cyclo puroBont cotourpour produira lo travail t

w deg T bull egt Co travail ooe utilioacirc pair uno pospo Ucirc chalour pour produira la cbalouff utile ealeuloo pas (6) (0401) i

69

2) On utilise la chaleur Qi dans un processus de production comshybineacutee pour produire

- le travail W = T raquo T Qi Ti

- la chaleur utile gt OI bull = bull Qi (15) Ti

Le travail w est ensuite utiliseacute dans une w s p e a chaleur qui produira la chaleur utile

o - w bull icirc-5-icirc- lt ^ bull ogt bull F-- - | 4 = T 7 bull^(16) T Ti - T Ti T - To

T t - T On obtiendra globalement la chaleur utile

W raquo laquo 1 Ti v Ti T - T u T T - T 0

W l

La comparaison des expressions (14) et (17) montre que la proshyduction combineacutee et la chauffage thermodynamique sont dun point de vue theacuteoriqueraquo strictement eacutequivalents Toutefois alozs que la production combineacutee neacutecessita une distribution de la chaleur lo chauffage thermodynamique ne requiert quune distribution deacutelecshytriciteacute La premiegravere solution sera donc applicable lorsque los utishylisateurs da la chaleur sont geacuteographlquement concentreacutes en reshyvanche la seconde simposera lorsquils sont disperseacutes

bull -

TABLEAU 7 -C0HPARAcircISOH DBS DIFFERENTS PROCESSUS

th ( icirc laquo ( )

chauffage 889 12S

centrale 427 420

production coublneacutea 889 352380(0^=410)

chauffage eacutelectrique 410 laquo1 chauffage thermodynamique 159203 236287(^^410)

laquo8 CONCLUSIONS GBHERALES

On tira du tableau icircaa conclurions suivoatoo i

1) La chauffage eacutelectrique ont lo noino afgtcoco ftoras thorraiquouiont _ queacutenergtlqucmant

2) Le chauffage classique oat thoroiqticsont opoundpoundlcoco beaucoup noino Cnorgetlquajaant

3) La cyclo do controlo donna lo Ducirculrain do trovoii cala 11 ongondro une gronda porto ealosiSiqao

0) Lo pseacircuctloa eocacirciaucirco oamp lo etoucircuficircgago etoool^joo coat feborniquo-GOSHEcirc Cqutvaionfcoj lo rareeacutetaetacirceiis eacamptnucirco 00laquo laquoopcateifc OnorgOiumlacirc-

70

quement plus favorable puisquune fraction de leacutenergie a eacuteteacute convertie en travail

5) Si leacutechauffement de leau seffectue reacuteversiblement la producshytion combineacutee et le chauffage thermodynamique ont des rendements exergeacutetiques (n _ ) eacutegaux a celui du cycle purement moteur Le chauffage thennoaynamique ne produit aucun travail en compenshysacirct on il preacutesente un rendement thermique tregraves eacuteleveacute et en tout cas supeacuteriaur acirc limiteacute

6) La production combineacutee et le chauffage thermodynamique constishytuent dapregraves ce qui preacutecegravede des proceacutedeacutes de chauffage rationshynels

Lexergie ceacutedeacutee par les gaz dans la chaudiegravere ou dans le geacuteneacuteshyrateur de vapeur (exergie disponible) est eacutegale a lexergie du comshybustible diminueacutee de la perte par Irreacuteversibiliteacute de la combustion et de la perte dexergie a la chemineacutee elle repreacutesente donc dans tous les cas 628 raquo de Ei Propoeons-ro-lts danalyser en nous reacutefeacuteshyrant au tableau 8 comment se reacutepartit cette exergle disponible ceci pour chacun des trois cas dutilisation directe de lexergie du combustible

TABLEAU 8

REPARTITION DE LEXERGIE DISPONIBLE DANS LES GAZ

chauffage centrale prodcombineacutee

irreacuteversibiliteacute transmprimaire 502 laquo 218 218

axergia de la vapeur - 4 1 0 265

irreacuteversibiliteacute transmsecondaire - - 58 raquo

exergla de leau 126 raquo - 87 laquo

1) Dans la cas du chauffage lexergie disponible se retrouve pour une faible part dans lexergie utile conminiqueacutee I leau (1261) En revanche la part de loin la plus importante de lexergie disshyponible eat perdue par irreacuteversibiliteacute de la transmission caloshyrifique gaz-eau (SO2 I ) ceci en raison de la tregraves grande chute de tempeacuterature qui existe entre la gai et leau

2) Dana le cas da la centrale lexergie utile (410 raquo) est beaushycoup plua grande que preacuteceacutedemment car la vapeur est produite sous une pression et una temperature tregraves laquoleveacutees to perte par irreacuteversibiliteacute de la transmission gas-vapeur est des lors consideacuterablement reacuteduite (218 au lieu de 502 )

1) Dans le cas de la production combineacutee on retrouve le meacutemo porto par Irreacuteversibiliteacute de la transmission primolrc (gss-vapsur) de 216 que dans le cas da la centrale mais lexergie de la vashypeur est reacuteduite par aulte du roleacuteveaent de la teopOrotura do condensation Toutefois lexergie alnal couctraits Q la vapour aa retrouve dune part sous la foraraquo da laxerglo do loou ehnudo (8 6 ) de lautre sous la foras dune perte acircoHairgampo pou is-

71

reacuteversibiliteacute de la transmission secondaire (vapeur-eau) 3) ceci pour le cas monoeacutetageacute

Leacutetude qui preacutecegravede preacutesente un caractegravere essentiellement theacuteorique et elle repose sur de multiples hypotheses simplificashytrices Ses conclusions ne peuvent par conseacutequent ecirctre eacutetendues aux cas reacuteels quavec prudence Neacuteanmoins elle nous parait constituer un cadre de reacuteflexion utile qui doit notajrnent permettre dappreacutecier la qualiteacute du point de vue eacutenergeacutetique de chacun des processus qui ont eacuteteacute consideacutereacutes

Dun point de vue plus geacuteneacuteral le problegraveme de lutilisation rationnelle des combustibles se preacutesente sous les trois aspects eulvants

1) Si lon cherche a tirer le meilleur parti des reacuteserves de comshybustibles que la nature a mis a la disposition de lhumaniteacute il faut tout dabord sefforcer de reacuteduire les pertes de chaleur dans les divers processus dutilisation (aspect calorifique) cest la deacutemarche qui est geacuteneacuteralement a la base des efforts deacuteshyployeacutes actuellement an vue de promouvoir les eacuteconomies deacutenergie Mais il faut en outre utiliser les chaleurs disponibles en valorisant au maximum leur capaciteacute de produire de leacutenergie noble notamment de leacutenergie eacutelectromeacutecanique etou de partishyciper 1 une cascade deacutechanges calorifique aussi complegravete que possible dont 1 eacutevaporateur a multiples effets donne un excellent exemple (aspect eacutenergeacutetique) Ce second aspect qui est moins bullvident que le premie correspond preacuteciseacutement 1 lobjectif que nous poursuivons dans notre analyse

2) Si lon se place au point de vue de lutilisateur limportant est que celui-ci obtienne eu meilleur prix la chaleur ainsi que leacutenergie eacutelectrique ou meacutecanique (transports) quil consomme Coano nous lavons vu preacuteceacutedemment (sect 24) plus la processus thermique ou thermodynamique est proche de la reacuteversibiliteacute plus 11 est difficile I reacutealiser et donc coucircteux 1 installer Cest pourquoi le coucirct minimal de la chaleur ou de leacutenergie ne concorde geacuteneacuteralement pas avec la solution technique qui tire le meilleur parti de leacutenergie disponible dans la combustible utishylise La solution optimale resuit alors de la prise en consideshyration dun ensemble de facteurs eacuteconomiques lies I la consomshymation du combustible au coOt de linstallation enfin aux frais de fonctionnement at dentretien de celle-ci Cet optimum est dailleurs susceptible de varier selon les fluctuations locales bullt temporelles des fseteurs eacuteconomiques notamment le prix du combustible celui de la main doeuvre ou bien encore le loyer de largent neacutecessaire aux investissements

3) Au plan national la problegraveme de 1utilisation optiaalo de l8= nergle se pose dune maniegravere encore diffeacuterent car 11 sagit ici deacutequilibrer au mieux la balance du commerce exteacuterieur on rOdui-sent su minimum le montant des achate de combustible ucirc lucirctran-gor Cesraquo ainsi quon en arrive porfoio i promouvoir lutilisashytion acircune eacutenergie plus conteuse sais donnant lieu acirc une raolndro eortio de devises Lexemple dune telle politique mot donna pas certains pays qui favorisant le dacircveloppenent au chauffogo lt31cdeg

72

trique des habitations Cette solution qui est theraiodynamique-ment heacuteteacuterodoxe at lourde en frais de production dexploitation et de distribution a dans certains cts le meacuterite de reacuteduire la deacutepense affeacuterente aux importations de combustible (eacutenergie nucshyleacuteaire) voire de lannuler (eacutenergie hydraulique)

73

CHAPITRE 5

CENTRALES DE PRODUCTION D ELECTRICITE A VAPEUR

- 51 CYCLES THEORIQUES A VAPEUR

511 Cycle da Hlrn

Reacuteduite ft aea Gleacutenwrta eaaentlela la centrals t vapeur comshyprend lea quatre coeccediloante aulvanta la geacuteneacuterateur de vapeur la-turbine le condenseur la pompe alimentaire

Son cycle in reacutefeacuterence eat le cycle de Hlrn qui ce compose dea quatre transformations reacuteversibles correspondantes I laquoavoir (fia 21) laquo

- la tranraquoformation isobare de lsau en vapeur surchauffeacutee (OA)i - la deacutetante adlabatlque da la vapaur (AB)i

- la condensation isobars do la vapaur deacutetendue (BO)i

- la compression adlabatlque du condensacirct (OO)

Le travail de compression du liquida eacutetant relativement tregraves faible on conviendra ds le neacutegliger vla-ft-vis du travail da deacute-tent7 ceci revient ugraveailleurs I confondre les points 0 et 0

Biumliuml2SfeiSi_Si5EiipoundipoundpoundpoundEipoundIcircS Afin dassurer la rigueur du calcul la commoditeacute do leitpooocirc

et la clarteacute des conclusions noua adopterons les hypothOooo simshyplificatrices suivantes i

l) laquoJ combustible brQleacute dans is foyer ast du carbone pur

S) Le gtnecircsatauff ds vapeutr ne donna llou 6 aucune pstfeQ do ohalour

S) bulleacutecart do tescfeffatuso srQl8t4pound S la eondeneaeioa eolt6 nOfllicoablo

74

4) Lambiance se trouve a la tempeacuterature de 0degC

Comme preacuteceacutedemment (sect 42) la combustion seffectue selon la reacuteaction chimique

C + 15 Oj + 564 Nj - COi + 05 Oj bull 564 Nj + P

ou P repreacutesente le pouvoir calorifique du carbone auquel correspond la chaleur effectivement deacutegageacutee

Comme preacuteceacutedemment nous avons encore

- pouvoir calorifique du carbone P - 395500 Watkg

- exorgie du combustible E - 411200 kJatkg

- tempeacuterature adiabatlque de comshybustion 1S58C

- exergie des gaz da combustion laquo 1558C Egt - 269282 kJ

On obtient finalement la parte dexerla par irreacuteversibishyliteacute da la combustion gt

Ei - E s - 141918 kJ

iumlEEiiuml8poundiumli6iiipoundS_acircS_ii_IcircS80 micircocircsicircocircn^ccedilacirciumlocircrifiumlgucircecirc

Lan caracteacuteristiques du cycle da Him sont i

p - 140 bar j t - S40C t condensation a 0C

En labsence da parte au geacuteneacuterateur da vapeur las gaz sont supposeacutee refroidis jusquagrave OC la chaleur util vaut donc Q bull Pgt

Choqua kilogramme deau reccediloit dans le geacuteneacuterateur de vapeur

q bull h - h bull 3432 - 0 - 3432 RJkg ^ a o

OoO la production speacutecifique ltc-t-d par atkg da carbone conoomraO) da vapeur i

n - 0 laquo q - 395500 i 3432 raquo 1152 kgatkg da C La turbina eacutetant supposeacutee parfaite et la deacutetante Otant pourshy

suivie jusqut la tempeacuterature ambiantraquo la travail oiumlfoctuucirc M ooru

rtiurraquo 21

eacutegal i 1exergie de la vapeur viva E

N bull n t ( h a - h o ) - ta raquo) a o bull IIS2 ((3432 - 0) - 2732 (6531 - 0)) = 189819 Matkg de C

La parte par i r r eacute v e r s i b i l i t eacute do la trontsalooioB cucirclorlritjuo oot Ogsie fi la dlSiumleacuteroaeo antre i oxergio acircao qaa o l oaarglo do la vapeur gt

7S

E 269282 - 189819 = 79463 kjatkg de C

sectiiecirc2_S5E9SiumliSiumliumlecirc Actif - oxorgie du combustible 411200 kJ 100 tt Paosif - irrecircversibilitS do la combustion 141918 kJ 345 laquo

- irreacuteversibiliteacute de lagrave transmission 7 94 63 kJ 193 tt - travail produit i 189819 kJ 462 laquo

Rendement exergocirctlquo = Rendement thermique =

W 462 ft 480 Q

S12 Cycle S roaurchauffe

Lo proccaouo de combuotion eot resta le mucircma que preacuteceacutedemment on a donc oncoro

- exergio du combuctlblo - OKOrglo doo qaa ucirc 1SSSdegC - irrUcircvorolbilitO do la combuotion

Ei = 411200 kJ E deg 269282 IcJ

l E - E 2 = 101918 kJ

Lo cyclo do baoo eot idantiqua au pracirccQdont Il y a cependant on pluo ano roaurchouffo ucirc 30 bar juoquUcirc 540degC lt2ig 2 2 )

On ducirctaraino Q laido acircoo tabloo ou du diograjuso do Kol-lior los Otato do vopour rolo-tifo ouraquo pointa coractOrlotiquao du cyclo On an ducircduit loo on-tholpioo ot ontropleo puis Sinaloant loo oaorgioo corroo-pondantoo cachant quo lo proshyduction opQcifiquo do vapour oot t

deg Q [ ( h Q - h o ) ( h x - h t ) ]

PiGiuro 22

= 39S300 t [ ( 3 0 3 2 - 0) bull

(33413 - 2 9 8 9 ) ]

Q 9 9 1 S tsgot l tg acirc o C

Otafc A i hbdquo 3432 k J k O 0 Q deg 0 3 3 1 fcJRhg

B o = bdquo o o 163373 t U o t icirc t g do C

- 0 4 o t I

- ucirctucircfc i

- oea t Q

39S9j o lt= GS31i B = n - deg i

h = 35lt18j o deg 3ltl7j Gj

Sraquo a 2087 i o^ o 73lt37j G^

raquoo

= U 9 4 4 9

bull= 152573

a Q

76

Les deacutetentes eacutetant reacuteversibles le travail produit H est eacutegal 1 la somme des chutes dexergie relatives aux deacutetentes isentro-plques AI et LB

Eigt W - (E -

- (163373 - 119449)

( E i V 1152572 0) 196496 kj

La perte par irreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique est eacutegale 3 la difference entre lexergie des gaz et le travail produit

E a - W = 269282 - 196496 - 72786 JcJatkg de C

SiiicircC_SIumlSpoundSEacutepoundi3BS Actif - exergie du combustible 411200 kj 100 t Passif - irreacuteversibiliteacute de la combustion 141918 kj 345

- irreacuteversibiliteacute de la transmission 72786 kj 177 raquo - travail produit 196496 kj 478

Rendement exergeacutetique raquo W t E bullgt 478 Rendement thermique raquo W 0 laquo 497 raquo

513 Cycle 1 soutirage continu

Mccedilh2Bff5ge_de_l^eau_d^allmentation

Fljurraquo 21

Le cycle comporte une pre- mleacutere deacutetente AJ puis une seshyconde deacutetente JS a laquelle est associeacute un soutirage de vapeur utiliseacute pour le reacutechauffage de leau dalimentation (fit 23)

Pour pouvoir poursuivre le refroidissement des gas en deccedilagrave de la tempeacuterature dentreacutee de leau dans la chaudiegravere 11 est neacutecessaire dutiliser un reacutechaufshyfeur dair

La pression de soutirage eacutetant de 11 bar leau dalimenshytation entre 1 la tempeacuterature de saturation correspondante soit 184C Il laquoensuit que dans le csa dun reacutechauffeur dair preacuteshysentant une efficaciteacute da 100 t lea gas se refroidissent do 181degC laquo 0C

Pour les gas t la tempeacuterature de 100C on a gt

- lenthslpie i H bullraquo 1 laquo 3811 bull 05 laquo 2954 bull i60 laquo 2919 deg 21720 M

- lentropie i S raquo 1 laquo 1183 0S raquo 9046 bull S64 bull 9090 deg laquo764kJK

- lexergie t B (21720 - 0) - 2732 (0764 - 0) = 3240 ttf

Par un calcul analogue on obtient les enthalpies entropies et exergies des gaz pour des tempeacuteratures espaceacutees de 100degC en 100C ces reacutesultats sont Indiqueacutes au tableau 9

TABLEAU 9

ENTHALPIESENTROPIES ET EXERGIES DES GAZ

t(degC) HOsJ) SIkJK) EicircfcJ) t(degC) H(kJ) SltkJK) E(kJ)

100 21720 6764 3 40 1000 242500 3627 143410 200 43970 1205 11060 1100 269300 3830 164700 300 66790 1641 21960 1200 296500 4020 J86700 400 90250 2019 3S0B0 1300 323900 4200 209200

soo 114300 2353 50020 1400 351500 4370 232000 600 139000 2652 66540 1500 379000 4531 255000 700 164200 2926 84260 1600 407600 4684 280000

eoo 189950 3177 103150 1700 435200 4830 303000 900 216000 3410 122840 1800 463400 4970 3Iuml7600

Lexergle des gaz a la tempeacuterature de 184C se calcule par Interpolation 1 partir du tableau 9 on obtient ainsi

Ebdquo - 9809 kJ f

Lef f icac i teacute du reacutechauffeur dair eacutetant do 100 raquo on peut conshysideacuterer que leacutechange calori f ique entre l e s gaz e t l a i r e s t reacutevershys i b l e I l s ensuit qua l exerg le dea gaz da combustion pound 184degC s o i t E es t Inteacutegralement transfeacutereacutee 1 l a i r comburant

iumlpoundiumlIumlIumlEifeiiumlipoundS_poundS_lsect-Ccedilombiisecti2D La chaleur deacutegageacutee dans la foyer e s t eacutegale 1 la chalour proshy

duite par la combustion augmenteacutee de la chaleur ceacutedeacutee par loo gaz au reacutechauffeur da ir s o i t i P bull (H - B ) - 395500 bull (40410 - 0) - 435910 kJatkq de C

X O

l enthalnle Hf de ces gas aa deacuteduisant du tableau 9 pour la tempeacuteshyrature de 184C

La chaleur deacutegagea dans la foyer ae retrouve finalement cous la forma denthalple des gaz de combustion La tespSraturo odiaba-tlque de combustion qui en reacutesulta laquoat alors deacutedulto doo onthalpioo donneacutees au tableau 9 laquo l i a e s t da 17030 Lcxargle corroopoittaito dea gaz de combustion aa deacuteduit du mecircme tableau o l l o vaut Sraquo bull 30173 Uatfcccedil de C

La parte par i r r eacute v e r s i b i l i t eacute do la ceabuotlon oot ucircgolo ucirc la eoassfi de l axergie du ceabustlblo ot do lonorglucirc acirca l a i r occlushyrent diminueacutee do leBergio doo gas de cecampuotlon Eraquo i ltE B) - 8 raquo (OU300 9003) - Icirc03730 = U7271 tUatampg do C

8SbSiEsect82-S9ESacirc2S Conoidocircrons vm kilcgron^o fio oopour oo trouveras ucirc l ucirc t o t 3

loaturG) CQJtucirce68irioO pair Ha ps-ooolsraquo pt copytraquo l o fcc^yucircroftura e^ gui

laquolU UVJIJJU- U- v-y J -i ijiliU^^jXjj^j^

78

r i

yraquo vy

S gt

_ A

va subir une deacutetente isentioplque jusquagrave la pression du condenseur (fig 24)

Au cours de cette deacutetente seront effectueacutes des soutirages successifs en nombre infini Le deuxiegraveme soutirage seffectue sous une pression Infeacuterieure acirc p mais ne diffeacuterant de celle-ci que dune quantiteacute infiniment petite La quantiteacute de chaleur eacuteleacutementaire pour reacutechauffer leau de K a X est fournie par la condensation de la vapeur preacuteleveacutee au premier soutirage (en J ) De mocircme la quantiteacute de chaleur eacuteleacutementaire neacutecessaire pour reacutechauffer leau de Kj acirc K est fournie par la conshydensation de la vapeur pieacuteleveacutee au deuxiegraveme soutirage (en J i ) et ainsi de suita

Leacutetude du cycle comportant rieur 2laquo u n e i n f l n i t e a soutirages oucceo-

sifs cest-a-dlre un soutirage continu laquoentra que le rendaient dun tel cycle est eacutegal 1 celui dun cycle de Carnot fonctionnant antra las tempeacuteratureraquo T et T (cfchapitra 7 ) soit deg

n c - J - T o T k

Par conseacutequent la cycla OBJBO danraquo lequel le recircchampuffago OR aot assureacute par un soutirage continu ast eacutequivalent au cycle do Carnot PKJBP auquel la source chaudo fournit en KJ la chaleur nocirccoa-oaire bull la vaporisation

La production speacutecifique de vapeur ast raquo

n - 0 laquo lth a - h k) raquo 395500 i (3432 - 7B1) raquo 1492 hgotkg do C

On a pour leacutetat Initial A t

h raquo 3432 kjkg i bull - 6531 kJKkg S - ne = 245841 luatkg lt3o C

En consideacuterant le deacutetenta iosntroplque AJ on obtient foci-Icasnt i

o bull= 6S31 kJKkccedil | B a 2771 bjbg gt 8 deg no 4 deg 147220 tUathg 3 3 3 3 ucirc o c

La travail effectua lors ltSo la ducirctenta AJ vaut i

B = B a bull B = 243041 - 147220 o 98821 hjothg do C

io travail oecircfectuO lorro ampo la acircdtonto J0 vaut on procircnant on ccnoiacircacircsafcion lo coat is-ago cesfcina (cyclo Sa Carnot eacutequivalant) lt

B raquo deg a Jh-Braquo ) - - 2 = 5002 (3771-701) ^ifcfV deg S18490 Woft 5 h EJ o a gt 2 bo acirco e

AkjJLUiUi -V^~VSaSissRi

79

On obtient finalement le travail produit globalement

W - W + H laquo 98621 + 119490 = 218111 kjatkg de C

La perte par irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique est eacute-gale a lexergie des gaz Ei diminueacutee du travail produit W et de lexergie des gaz E a lentreacutee du reacutechauffeur dair

Eraquo - W - E- 303738 - 218111 - 9809 raquo 75818 kJatkg de C

sectiiS0SiumlSpound9fpoundi3SS Actif - exergie du combustible

- exergie du comburant Passif - irreacuteversibiliteacute de la combustion

- irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail produit - exergie ceacutedeacutee au comburant

Rendement exergeacutetique - W E bull=gt 530 Rendement thermique gt W P bull S5l I

411200 kJ 977tt 9809 kJ 23raquo

11727 kJ 2794 75818 kJ 18 OS

218111 kJ 51 8laquo 9809 kJ 230

S14 Cycle a soutirage unique

iumlpoundEEacuteYpoundEieumliiipound_poundipound S_2_pound2HpoundiE59icirc t cycle ccaporte un sraquo lrega unique 1 la pression de 11 bar

Las caracteacuteristiques du eye Jtant inchangeacutees on peut reprendre certains reacutesultats obtenus preceacutedeanent (flg 23) t

- consommation speacutecifique n - 1492 kgraquotkg de C

bull - 6531 kJKttg $ E - 245841 kJatkg do C - h a - 3432 kJAo t - 2771 - gt - 1785 - t

- 6531

- 6531

J Ej - 147220 -

Si lon deacutesigne par a la fraction du deacutebit de vapeur qui pourshysuit aa deacutetanta jusquagrave la prasslon du condenseur on obtient par lo bilan calorifique du soutirage t

i k 2771

3 deg 781

2771 0718

La deacutetento eacutetant isantropiqua la travail pout oo caicircculosr

raquo u l t raquo HI) a (SB - Eicirc e t - s y

bull= (243301 - 107220) 071S (107220 - 0)

= 204325 kJatgr do C

Par comparaison avoc la travail produit donc lo eao du ooutl-raccedilo continu on obtlont lo porto dosorgio pas lirrucircvoirolbilitucirc do iocircchongo coloirlflquo qui ofrbcto lo ooutirogo unlquo oolt t

B - B o 21G111 - 200323 deg 4J700 poundUatampg acirco C

BO

c-oTOje preacuteceacutedemment (sect S I 3gt la perte par l r r eacute v e r s i b t l - t ecirc de l a combustion s eacute l egraveve i 117271 kj a tkg de C

La perte par Irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique gaz-vapeur est eacutegale a lexergie des gaz Ej diminueacutee des trois termes suivants

- le travail produit (W~) - la perte par irreacuteversibiliteacute au soutirage (W - W) - lexergie des gax a lentreacutee du reacutechnuffeur dair (E )

On constate aiseacutement que la perte par Irreacuteversibiliteacute calorishyfique gai-vapeur est identique a celle qui a eacuteteacute calculeacutee dans le cas du soutirage continu elle vaut donc 75816 kJatkg de C

Actif - exergie du combustible - exergie du comburant

Passif gt - I rreacutevers ib i l i t eacute de la cœbus t lon - Irreacuteversibiliteacute de la transmission - irreacuteversibiliteacute au soutirage - travail produit - exergie ceacutedeacutee au comburant

Rendement exergeacutetlque Rendement thermique

M W

E P

bull 497 raquo 517 laquo

411200 KJ 977 9809 kJ 23 laquo

117271 JcJ 279 7S818 kJ 180 13786 JcJ 33 t

20432S kJ 485 t 9809 kJ 23 1

S15 Comparaison des bilans exergeacutetlque

La reacutecapitulation des bilans exergeacutetlques est preacutesenteacutee au tableau 10 Le cas du cycle 8 resurchauffe et soutirage unique na pas eacuteteacute deacuteveloppeacute on en trouvera neacuteanmoins les reacutesultats dans la colonne E du tableau preacuteciteacute Pour ce cas E on a conserveacute les conshyditions de la resurchauffe du cas B mais la pression de soutirage est ici ds 6 bar

TABLEAU 10 - BILANS BXERGETigUES

A B C D Z

Irreacutevde la combustion (raquo) 345 345 279 279 279

Irreacutevde leacutechange gai-vapeur (raquo) 193 177 180 180 173

Travail produit (laquo) 462 478 518 485 493

Irreacutevde 1eacutechange au soutirage (laquo) - - - 33 33

Exergie transfeacutereacutee au i laquoAuront (Il - - 23 23 23

Rendement exergeacutetlque (t) 463 478 530 497 509

Rendement thermique (t) 480 laquo97 551 917 529

A i cycle de Hlrn D D cycle B ooutlraga unlquo

B i cycle t roeurchauffe

C s eycla 1 ootsUrage contint

B laquo cycle aoutl

t tregraves rcgx) u

turenau alquo

i$Q OS a

81

Lanalyse des bilans exergeacutetiques preacutesenteacutes au tableau 10 conduit S tirer lea conclusionraquo suivantes

1) Compte tenu des hypothegraveses simplificatrices adopteacutees le bilan thermique du cycle de Hirn fait apparaicirctre une perte calorifique unique repreacutesenteacutee par la chaleur rejeteacutee acirc lambiance par linshytermeacutediaire du conu^nseur soit

Q_ - 1 - a - l - 480 - 520 o tn

En revanche du point de vue exergeacutetique 11 ny a aucune perte au condenseur mais bien au cours de la combustion et de- leacutechanshyge calorifique gaz-vapeur Ces deux processus sont en effet le siegravege dirreacuteversibiliteacutes Importantes

2) La resurchauffe reacuteduit lirreacuteversibiliteacute de leacutechange gaz-vapeur en effet la tempeacuterature moyenne inteacutegreacutee de la vapeur est augshymenteacutee (cf chapitre 7)

3) Le soutirage reacuteduit lirreacuteversibiliteacute de la combustion parce que la tempeacuterature adlabatique de combustion eut augmenteacutee sous leffet du reacutechauffage de lair Dautre part le relegravevement de la tempeacuterature de combustion tend a accroicirctre lirreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique mais la suppression de leacutechange calorifique a basse tempeacuterature qui reacutesulte de lintervention du soutirage entraicircne -iie augmentation de la tempeacuterature moyenne inteacutegreacutee de la vapeur ce qui conduit acirc une reacuteduction compensashytoire de lirreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique Leffet global de cas influences en sens contraires se traduit par une diminution appreacuteciable de lIrreacuteversibiliteacute de la comshybustion associeacutee a un leacutegegravere diminution de la perte par irreacuteshyversibiliteacute de la transmission

4) Le soutirage unique introduit une Irreacuteversibiliteacute relative a leacutechange calorifique affeacuterent

St Cette derniegravere irreacuteversibiliteacute disparaicirct dans la cas du soutishyrage continu en pratiqua on se rapproche de ce cas Ideacuteal par lutilisation de soutirages multiples eacutetages

6) Le soutirage diminue la partie de leacutechange calorifique gaz-vapeur qui correspond au domaine de tempeacuteratures Infeacuterieures Par ailleurs la resurchauffe renforce la partie de cet eacutechange qui correspond au domaine des tempeacuteratures supeacuterieures Ces deux proceacutedeacuteii apparaissent deacutes lors cossue deux moyens compleacutemenshytaires de reacuteduire lIrreacuteversibiliteacute de leacutechange avec la source chaude Il sensuit qua leurs effets preacutesentant un caractegravere cushymulatif ce qui expliqua linteacuterecirct da leur combinaison

T) Le cas du cycle bull resurchauffe et a soutirage unlquo appelle una remarque Importante En effet le point J (fig 25) sa trouve dans le domaine de la vapeur surchauffeacutee ce qui entrains una doubla conseacutequence La premiegravere conseacutequence aet 1existence dune deacutesurchauffa da la vapeur soutireacutee avant se condensation ce dont la parte par irreacuteversibiliteacute da leacutechange calorifique au Boutiraga doit eacutevidemment tent eaarpte ta seconde conseacutequence aet lt3ue la travail du eycle da Carnet eorraoBondant ou ooutirogo

liiii - ^ f E = 3 laquo a

trade 5 I D 1 III

- j ^ ^

^^^ai

kll

III IN

^ ^ ^ K ^ Ecirc

=

_ ^ S ^ Euml 3

^ ^^S^BB

^=^^B

=

mdash trade

ad

-=m -

bull-^mmss^mms

Jet

T A J

S J

r T-laquo

82

continu pris comme reference dolt Ecirctre calculeacute en bull basant non plus sur la tempeacuterature de saturation de la vapeur soutireacutee mais bien sur la trai (sect 112) relative au refroidissement JK (decircsurchauffe et condensation)

2)

3)

52 CYCLES REELS A Vitrei

521 Cycle simple La reacutealisation du cycle impose

un certain nombre de contraintes Figum 25 et de limitations qui sont S loshy

rigine de pertes dexergie nouvelles En ce qui concerne le cycle simple qui deacuterive directement du cycle de Kirn eacutetudieacute preacuteceacutedemment (sect 511) nous sommes ameneacutes a prendre en consideacuteration les modifications suivantes

1) Le refroidissement des gaz eat limiteacute 120degC ce qui repreacutesente la tempeacuterature des gaz t la chemineacutee du geacuteneacuterateur de vapeur La tempeacuterature de condensation est supeacuterieure a la tempeacuterature da lambiance La pression da condensation est en effet fixeacutee a 004 bar ea qui correspond t une tempeacuterature da saturation do 290C

Les reacutesistances passives qui affectent principalement leacutecoushylement da la vapeur dans la turbins engendrent una irreacuteversibishyliteacute da la deacutetante Le rendement isentropique de la deacutetento qui tient compte de ces pertes est ici de 85 I

Bxergle_des_gaz_t_la_ccedilhemlneacutee

Ayant adopteacute une tempeacuterature da 120C a la chemineacutee noua nouo proposons da deacuteterminer lenthalpie correspondante dea gaz Comao la nature du combustible et la valeur de lexcegraves dalr sont ldentlquoo I collas des caa theacuteoriques (S 51) noua pouvons encore utllioor le tableau 9 qui noua donne pour les gaz da combustion lontholpio lontrople at laxargie calculeacuteeraquo da 100c an ICOC Coot oinoi quo noue obtenons par Interpolation pour la tempeacuterature) do 120degC prucircciteacutee laccroissement danthalpia qui correspond 0 la porto co-leslflqua i 1 chemineacutee i

H ut - Ho deg 26172 feJffitfeg de C

En proceacutedant dune maniegravere analogue nouo obtenons par alllouro la parte dQxergla dos gaz fi la choainOo gt

Bg o (Du - H 0) - To (Siso - Soraquo a 4803 Uatkg do C

Icirc5E2iuml9SSMicirciiipoundSecirc2lQSS5agravegSEcircl9S Sjonoigio lt3u ccabua4A6gtiumlo 006 coca prOcOacircorsan Bi deg 011200

Woecircfcg acirco e ha fcc~-acirciroftoiro oacircampobafciqiao acirco escacircuolaquoton Otont oncoiro

Ii

Jvya

1 - bull

83

de 1558degC (sect 5ll) lexergie correspondante des gaz est Ei bull 269282 kj Dougrave encore la perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la combustion E - E - 141918 kJatkg de C

ipoundEiiumlSESieumliiipoundf-acircS_i5_poundESSS5iSiumli2S_pound2i2poundifi3SS La chaleur utile des gaz est eacutegale au pouvoir calorifique du

combustible (P - 39SS00 kJatkg de C) diminueacutee de la perte calorishyfique a la chemineacutee (H l l ( - H

0 - 395500 f 26172 - 369328 kj

La chaleur fournie 1 leau pour ramener le condensacirct liquide satureacute a 290C (h bull 1214 kJkg et s c - 0422S kjKkg) a

leacutetat de vapeur surchauffeacutee (140 bar et 5400 est eacutegale a (fig26)

q - h - h - 3432 - 121 laquo 3311 kJkg a c

Dougrave la production speacutecifique de vapeur

n bull 0 q - 1115 kgat kg de C

Lexergie de la vapeur laquoeacutecrit

E - n K h - h ) - T U - a il v a o o a o

bull 1115 [(3432 - 0) - 2732 (6531 - 0] - 183721 kJatkg de C

Lexergie Et dea gas 11S58C sa deacutecompose an trois termeraquo I laquoavoir lexergie da la vapeur vive lexergie des gaz la chemineacutee et la perte dexergie dua I lIrreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique gas-vapeur laquelle sobtient par diffeacuterence lt

(El - Ej) - E v - (269282 - 4805) - 183721 raquo 80756 kj

poundpoundIcircvpoundSicircegraveicircicircicircEcirc-acirc3_sS-4SpoundS3EumlSSIcirc_B9poundpoundSacirciiuml2SpoundSicirc9SS-S9QdSSS5pound bull Conae on peut la veacuterifier sur le diagrauna da Molllar il corshy

respond a leacutetat a situ bullbull fin da deacutetente lsentropique lenthalple de la vapeur h - 1967 kJkg Compte tenu du rendement isentropique de la turbine (n bull 85 ) on obtient en fin de la deacutetente reacuteelle gt

fe^ - 2187 kJlaquo i x^ - 08492 t s b gt bull 7261 kjKkg

OoO le travail produit par la turbina i

W o n (ha - hj^) - IISS (3432 - 3187) bull 138817 kJatkg do C

En fin da deacutetente la vapeur posseacuteda encore leKerglo gt

B c - n [(raquobdquo - h 0) - T 0 ( V - a e )

bull 1115 1(218 - 0) - 2732 (7261 -0)1 = 22667 Uatltg do C

Cetta axergle que possegravede encore la vapeur lechappcaont de la turbina repreacutesenta la porta dexergie au eondanoeuir

Par allieurraquo la porta dexergie pat irricircv irsiMHtO do la 66-tenta est eacutegala t la diffeacuterence antre U s esccies assistais ofc Gamp~

^aSLiraquo^

n a i e de la v a p e - r z i r - rv -Se i j t r a v a i l prcdLii t

(E - E ) - W bull 133~2 - 26Ccedil) v c 138817 = 2223 kJ ampzltz de C

B

Figure 26

5ii52_SiumlSE2ficirci9yS

Actif - exergie du combustible Passif - Irreacuteversibiliteacute de la combustion

- irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail produit - irreacuteversibiliteacute de la deacutetente - perte dexergie au condenseur - perte dexergie a la chemineacutee

Rendement exergeacutetlque bull W E raquo 338 t Rendement thermique bull W P -351 t

411200 kJ 100 t 141916 kJ 34 5 raquo 60756 kJ 19 6 1 138817 kJ 33 8 1 22237 kJ 5 4 t 22667 kJ 5- 5 t 4805 kJ 1 2 t

522 Cycle a soutirage et a resurchauffe

Le cycle que nous consideacuterons agrave preacutesent conserve les caracti-ristlques du cycle eacutetudieacute au paragraphe preacuteceacutedent Il comporte ceshypendant en plus une resurchauffe effectueacutee sous la pression de 30 bar jusquagrave la tempeacuterature de 540degC en outre il possegravede un soushytirage i la pression de 6 bar Dailleurs le reacutechauffage de leau dalimentation jusquagrave t - 1588degC (tempeacuterature de saturation pour 6 bar) oblige I relever la tempeacuterature atteinte par les gaz i le sortie de la chaudiegravere Compte tenu des exigences de leacutechange cashylorifique nous admettrons que les gaz quittent 1eacuteconomlseur 1 la tempeacuterature de 250C Toutefois grace A lemploi dun rSchauffeur dair on conservera une tempeacuterature de 120C a la chemineacutee

En nousreacutefeacuterant au cycle eacutetudieacute au paragraphe 521 nous pouvons y reprendre les reacutesultats suivants qui restent valables ici

- exergie du combustible E =bull 411200 kjatkg de C

- enthalplo des gai 1 120degC H raquo 26172 kJatkg de C

exorgie des gaz 1 120c (chemineacutee) E laquobull 4805 kJatkg Je C

85

poundsectEb5jpoundfaS_EumlS_il2iiuml On a calculeacute preacuteceacutedemment que 1enthalple des gaz eacutetait

H 120 bull 26172 kJ a la tempeacuterature de 120degC On obtient dailleurs par interpolation dans le tableau 9 une enthalple H J So = 55380 kJ i 25QdegC La diffeacuterence entre ces deux enthalpies soit 29206 kJ repreacutesente la chaleur ceacutedeacutee a lair comburant lors du preacutechauffage ou bien encore 1enthalple de lair preacutechauffeacute puisque son enthalshyple initiale est nulle

Calculons les enthalpies des 714 kmol dair comburant (cf tableau 20) - a 100degC H - 2915 laquo 714 - 20813 kJ - S 200degC H - 5861 714 - 41848 kJ

Par interpolation on en deacuteduit que la tempeacuterature de lair preacuteshychauffeacute est de 1399degC

LA table des entropies donne pour lair

- 1 100C 9060 x 714 bull 6469 kJX

- a 200C 1605 laquo 714 bull 1146 kJK

Dougrave par Interpolation on obtient pour la tempeacuterature de 1399C

S itt - S Q raquo 8460 kJKatkg de C

On obtient finalement lexergie de lair preacutechauffeacute

Ealr deg ( Hraquo V - T o t s V

bull 29208 - 2732 6460 gt 6094 kjatkg de C

En se reacutefeacuterant au tableau 9 on obtient par Interpolation les exergies des get a 2S0C et a 120C on en deacuteduit lexergie ceacutedeacutee per les gaz au reacutechauffeur dair i

SE - 16S10 - 4805 raquo 11705 kjatkg de C

En (in de compte on obtient la perte dexergie par irreacutevershysibiliteacute de leacutechange calorifique au reacutechauffeur dair en sous- trayant lexergie de lair preacutechauffeacute de lexergie quo les gai y ont ceacutedeacutee aolt gt

laquo Hraquo laquolaquoraquolaquo - laquo kJotkg de C gaz air

iraquopoundxiumlJpoundSi6ii4S-SS-licirc_S9SpoundmSi22 v

Lair preacutechauffeacute a 1399C posseacuteda une enthalpio de 39208 kJ qui vient laquoajouter su pouvoir calorifique d combuotible (F gt 395S00 kJ) Par sulto la chaleur deacutegageacutee par la combuotion est de i

39SS00 bull 29208 = laquo24708 kJatkg do C

SI lon admet que cette chaleur a exclusivement servi fi acircchaufter les gagt de combustion ceux-ci sont porteacutes 8 la teœpeacuteiraturo adiaba-tlque de combustion La valeur de cette teapeacuteratusa se calcula pas interpolation dans la tableau 9 oils aeacuteleacutevo ainsi 8 Icirc66SdegC texergle cerraapondanta des gas da ceobuetlon sobtient acirco la aacircso

rsrt-i1raquoiiVf

JsU

86

maniegravere elle vaut donc pour 1661degC E t bull 294030 kjatkg de C

La perte par Irreacuteversibiliteacute de la combustion est eacutegale a la somme des exergies du combustible et de lair preacutechauffeacute diminueacutee de lexergle des gaz a 1661C soit

Ei + E a i r - E - 411200 + 6094 - 294030 raquo 123264 kjatkg de C

Etude_de_la_deacutetente

La cycle eacutetudieacute est repreacutesenteacute sur le diagramme entroplgue acirc la figure 27 Mous adopterons pour chacune des trois deacutetentes parshytielle AI W et JB un rendement isentropique eacutegal a 85

Dans ces conditions on peut calculeacutee en utilisant loa tables thermodynamiques de la vapeur deau ou plus simplement a laide du diagramme de Mollier les enshythalpies las entropies et partant laa exergies de la vapeur aux diffeacuterents pointa caracteacuteristiques du cycle Il vient ainsi i

- h raquo 3432 kJkgaa - 6531 kJKkg

bull r bull 1648 kJkg

- h

rl|urlaquo 27 Y

3055 k J A g j s 1 laquo 6644 kJKkg 1240 kJkg 3S46 kJkgiraquo1

153raquo kJkg 3123 kjkgs 1080 kJAg

1 - 7

347 kJKkg

477 kJKko

h^- 2383 kJkgi a ^ - 7908 kJKkg a b 2225 kJko - h C

1214 kjkgi raquo c lt raquo 0422S kJKkgi a e gt

h^raquo 6704 kjkgi s^- 1931 kJKkg e^

5973 kJkg

1424 kJkg

Deacuteterminons tout dabord la production speacutecifique da vapeur n cest-s-dire la noabra da kg da vapeur produite par la combustion da 1 atke da carbone i

- chaleur Utile i Q raquo raquo - H f i - 393500 - 26172 - 369328 kJ

- chaleur fournie bull 1 kg da vapeur s

q - lth - hfcgt bull (hx - h 4) - (3432 - 6704) + (3546 - 3053)

raquo 3253 kJkg

dougrave n Q i q - 1135 kgatkg de C

Deacuteterminons ensuite la fraction a du dtblt de vopaur qui conshytinua la (SI tan ta aprta la aoutiragai par la bilan calorlgiquo do eo soutirage on obtient s

87

V h 3123 - 6704 _ h - h 3123 - )2icirc4 deg lt 8 1 7 1

3 c

On obtient finalement le travail effectueacute par la turbine

- pour la deacutetente AI W - r (h - h| - 1135 (3432 - 3055)

- 42789 kJ

- pour la deacutetente LJ i M raquo n (hj - h ) - 1135 (3546 - 3123)

bull 48010 kj

- pour la deacutetente JB s W - an (h - h) bull 08171 113S

(3123 - 2383) - 68628 kJ dougrave au total W - W + W + w - 159427 kjatkg de C

On obtientraquo dautre part la parte dexerqie par lrreacuteveralbl-llteacute de la datante

- pour la deacutetente AI UcircE laquobull n (aa - a1) - W

- 1135 (1648 - 1240) - 42789 - 3519 kJ ou 76 de la chute dexergie

disponible

- pour la datante LJlaquo i al - n (ax - a ) -

bull 1135 (1539 - 1080) - 48010 bull 4086 kJ ou 78 I da la chuta dexergie

diaponlbla

- pour la datante JBi ol- an (e - a^j - V raquo 08171 laquo 1135 (1080 - 2225) - 68(28

bull 10897 kJ ou 137 da la chuta dexergie

diaponlbla

dougrave au total i al - A bull il bull UcircE - 18502 kjatxg da C ou

104 t da 1Q aoaate det uutea dexargla diaponlbla

La condanaatlon de la vapeur ayant lieu aoua una tempeacuterature supeacuterieure ( calla da lasbianca 11 an reacutesulte la parta dexargla au condanoaur aelt t

cond 0 n - b deg 1 7 1 1 1 3ltS 2225 bull 20633 kj

La parta par Irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique et ooutl-rage est eacuteglaquole t lexergl de la vapeur regm fin da deacutetonte LJ dioi-nuacircs daa teraae suivante a

- lo travail produit loiraquo da la dtltanta JB laquooit Ndeg

a

la perte par irreacuteversibiliteacute correspondante scit LE

la perte dexer~ie au condenseur soit E ccrd

lexergie de leau calimentation preacutechauffeacutee scit re

On obtient ainsi la perte par irr e vers iliteuml au so--rae

n e - r e scat bull ccnd

= 1135 laquo 1080 - 68628 - 10897 - 2C635 - 113 t H 2 4

= 6256 kJatkccedil de C

La perte par irreacuteversibiliteacute de la ttarsrissicr calorifique au soutirage peut erccre ecirctre deacutetermineacutee par -ne autre voie dail leurs dune porteacutee plus geacuteneacuterale Il sagit er effet dun eacutechange calorifique dont la perte dexergie est eacutegale acirc la diffeacuterence entre lexergie ceacutedeacutee par la condensation de la vapeur satureacutee et lexergie reccedilue par leau reacutechauffeacutee soit

iE sout

n[ (1 - a) (e 3 ) ) )

Il convient de signaler que le reacutesultat obtenu de cette mashyniegravere preacutesente pour le problegraveme traiteacute un petit eacutecart par rapport au reacutesultat obtenu par la premiegravere meacutethode Cet eacutecart est imputable acirc certaines hypothegraveses simplificatrices essentiellement lassimishylation de la courbe deacutechauffement isobare de leau 1 la courbe de saturation Lapplication de cette seconde meacutethode conduit fishynalement 1 faire passer dans le bilan eacutenergeacutetique la perte dexshyergie au soutira- de 15 1 16 raquo

jpoundSYSpound5iEgraveiiipound-5iuml-i5-poundpound5GicircSiiuml2i2D la perte par Irreacuteversibiliteacute de la transmission sobtient en

soustrayant de lexergie E des gaz de combustion a 1661degC les termos suivants

- le travail produit - la perte par irreacuteversibiliteacute de la deacutetente - la perte par Irreacuteversibiliteacute au soutirage - la porte dexergie au condenseur - loxergle des gaz sortant de leacuteconomlseur it 2500

ou 11 vient

94030 - 159427 18502 - 6256 - 2Ucirc635

Blian^ exergeacutetigue

Actif - exergie du combustible - exergie du comburant

Passif - irreacuteversibiliteacute de la combustion - irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail produit - irrucircvorolbllltO do la dOtonte

0 = 72 700 kJatkg do C

411200 kJ 985 laquo 6094 kJ 15 t

123264 kJ 295 laquo 72700 kJ 174 laquo

159427 kJ 382 6

18502 kJ 44 ltk

69

6256 kj 1 5 laquo 20635 kj 4 9 4 6094 kj 1 S laquo 5611 kj 1 3 laquo 4805 kj 1 2

- Irreacuteversibiliteacute au soutirage - perte dexorgie au condenseur - exergle fournie au comburant - irreacuteversibiliteacute au reacutechauffeur dair - perte dexergle S la chemineacutee

Rendement exergecirctique - W Egt - 388 raquo Rendement thermique - W Q bull 403 i

523 Conclusions

Leacutetude du cycle theacuteorique a fait apparaicirctre deux Irreacuteversibishyliteacutes fondamentales dont lune affecte la combustion et dont lautre affecte leacutechange calorifique S la chaudiegravere Lorsquon passe 1 lanalyse du cycle reacuteel on doit prendre en consideacuteration da noushyvelles Irreacuteversibiliteacutes qui concernent notamment la deacutetente le soushytirage eacuteventuel le condenseur et enfin le rejet des fumeacutees dans latmosphegravere

La deacutetente de la vapeur dans la turbina aat accompagneacutee de pertea dexergle qui reacutesultant du frottement da ca flulda contra les organes da la machina at da la turbulence qui reacutegna au aein de leacuteshycoulement Ceat la raison pour laquelle la travail produit par la turbine aat Infeacuterieur 1 la diffeacuterence dexarglesda la vapeur exisshytant entra ladmission et leacutechappement da celle-ci Cet eacutecart reshypreacutesenta du resta la perte dexergle affeacuterente

La parte dexergle au condenseur provient de la chute da tempeacuteshyrature axlatant entra la tempeacuterature de condensation et la tempeacuterashyture ambiante On constate qua cette perte dexergle de lordre de S t est faible Ella le serait dailleurs encore davantage ai lon avait adopteacute una tempeacuterature da 1SC par example plua conforma au climat moyen da nos reacutegions

h moins da disposer dun geacuteneacuterateur da vapeur dune surface deacutechange infinie ea qui ast eacutevidemment exclu en pratique on ne peut eapeacuterer eacutepuiser toute la chaleur disponible dans laa gas da combustion Dailleurs la danger da corrosion par las produits doxydation du soufra an preacutesence daau condenseacutee fait renoncer I la rechercha da tempeacuteratures tregraves basses I la chemineacute Ceci justifia la choix dune tempeacuterature de 120C an cet endroit Il sensuit une perte calorifique qui pour lexemple eacutetudieacute seacutelegraveve raquo ( raquol cepenshydant le faible niveau da tempeacuterature en cauaa expliqua qua la parte exergecirctique corraapondante neat que d 12 ( 521)

One tempeacuterature relativement basse a la chamlnOe requiert araquo geacuteneacuteral notamment sil y a des soutirages la recours ( un rOchauf-_ feur dair associeacute t la chaudiegravere Pour assurer cot eacutechangour du type gai-gas une compaciteacute satisfaisante on aat obligeacute dadopter bullm eacutecart relativement grand entre lea tesipeacuteraturaa aoyennes doe doua fluides Il en reacutesulta une porte par lrreacutevorslbllltC de 13 0 (S lt-3J)

t impossibiliteacute ds reacuteallootr prmtlquecant un soutirage continu oblige 1 recouritr au soutirage clasalqua Il on reacutesulta uno pointa

90

dexergie due a lirreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique entre la vapeur soutireacutee qui se condense a tempeacuterature constante et le conshydensacirct qui est progressivement reacutechauffeacute Cette irreacuteversibiliteacute thermique avait- deacutejl eacuteteacute analyseacutee dans leacutetude du cycle theacuteorique et nous en avions deacutejagrave conclu que cette irreacuteversibiliteacute pouvait ecirctre reacuteduite par laugmentation du nombre des soutirages

La resurchauffe est au mecircme titre que les soutirages^ un proshyceacutedeacute dameacutelioration du rendement thermique de linstallation cest dailleurs par ces proceacutedeacutes que celui-ci est passeacute de 35j t a 403 raquo dans les deux exemples dapplication preacuteceacutedents cependant la resurchauffe permet en outre de profiter de 1avantagedune pression de vapeur vive eacuteleveacutee sans toutefois subir les inconveacuteshynients inheacuterents a une humiditeacute excessive de la vapeur en fin de deacutetente Il sensuit notamment une conservation du bon rendement de la turbine en fin de deacutetente ce qui va notamment dans le sens de la lutte contre les irreacuteversibiliteacutes qui est finalement iobjecshytif essentiel de la conception des processus thermiques et des cycles

Dans lanalyse qui preacutecegravede nous avons supposeacute que la combusshytion seffectuait dune miniegravere adiabatique et que les gaz eacutetalent ensuite soumis 1 leacutechange calorifique avec le fluide moteur Cette deacutemarche essentiellement theacuteorique preacutesente les avantages suishyvants bull

1) La tempeacuterature du foyer eat deacutefinie sans ambiguiumlteacute

2) La conception du geacuteneacuterateur de vapeur ninfluence en rlerrle bilan exargeacutetique

J) Las irreacuteversibiliteacutes de la combustion et da la transmission aont traiteacutees seacutepareacutement

4) Les Influenccedilas dea resurchauffe at soutirage sur les Irreacuteversishybiliteacutes preacuteciteacutees peuvent ecirctre clairement analyseacutees

Cependant la reacutealiteacute laquoat selon las cas plus ou moins eacuteloishygneacutee da cette situation theacuteorique particuliegraverement dans les chaushydiegraveres fi rayonnement ougrave la rayonnement da la flamme est absorbeacute par laa Ocrans vaporisateurs du foyer Il sensuit un redistribushytion de la pert dexargle antra la combustion et la transmission calorifique mais 11 raate que lensemble de cas deux composantes cest-laquo-dlre an deacutefinitive lraquo parte dexorglo egrave haute tempeacuterature reata Inchangeacute lanalysa deacutetailleacute da cotte porta dcxergla glo-bala doit alora ecirctre traiteacutee caa par cas an suivant notaonont les eacutevolutlona da la tempeacuterature des gai et da celle du fluids notour telles quelles reacutesultent da la conception particuliegravere du gOnacircro-teur de vapeur

En reacutesumeacute dana ce qui preacutecegravede nouo nous aoooas limltOs pour dos raisons de clarteacute et de concision acirc analyser un cycle forto-nant simplifie le nombre da ttoutirage eacutetant notaectant reacuteduit ucirc luniteacute Toutefois on trouvera in fins ici Annexas I et 3) la bilan eiierccedilOtique dacirctallleacute dune contralo thariaiqua do 700 NW

91

53 CYCLES BINAIRES 531 Geacuteneacuteraliteacutes

Sur le diagramme repreacutesenteacute a la figure 28 on a porteacute la quantiteacute de chaleur en abscisse et la tempeacuterature en ordonneacutee-Lobliqugravee SO y repreacutesente le refroidissement des gaz au cours de leacutechange calorifique tandis que la ligne OWVA repreacutesente leacutechauf-fement de leau sa vaporisation ainsi que la surchauffe de la vapeur Lirreacuteversibiliteacute de cet eacutechanqe eacutetant une fonction croisshysante de la diffeacuterence dordonneacutees entre les deux courbes il apparaicirct que le palier de vaporisation joue un rocircle reacutefaste en ce qui concerne cette irreacuteversibiliteacute Ce point avait du reste deacutejagrave eacuteteacute mis en eacutevidence dans un preacuteceacutedent chapitre (sect 232) On peut chercher A reacuteduire la perte dexergie correspondante en ayant recours ai cycle binaire qui dans la version la plus ancienne associe au cycle S vapeur deau un cycle 3 vapeur de mercure dont la chaleur libeacutereacutee par la condensation servira a produire la vaposhyrisation de leau Leacutechauffement du mercure et sa vaporisation eacutetant repreacutesenteacutes par le traceacute WXY sur le diagramme de la figure 29

Xf 1Y M

V

[e

a Figure 29

la combinaison de ce traceacute avec celui qui correspond i 1eacutechaufshyfegraverent de loau (OM) et 1 la surchauffe de la vapeur deau (VA) annonce une reacuteduction de lIrreacuteversibiliteacute relative i la transmisshysion calorifique entre la gaz et les deux fluides moteurs cest ce que nous nous proposons de veacuterifier quantitativement

S 32 Etude du cycle binaire

Ccedilalccedilul_du_travccedilil

Le cycle de Him effectueacute par la vapeur deau est repreacutesenteacute par le traceacute OWVABO (fig 29) le cycle de Ranklne amp vapeur de irer-curo qui lui est associeacute correspond au traceacute WXYiw

Coouae preacuteceacutedemment nous supposons pour leau que la condenshysation seffectue 1 la tempeacuterature de 0degc ot que la vapeur vive est ourchduffeacutee s SlaquoampC En revancha la proceacutedeacute neacutetant pleinement officoce que dans lQ ceo dun poller do voporiootion eacutetondu nous linttorons la pression do vaporisation de loau A 40 bar Dono coo conditions la taop3returo de saturation sera do 250degC co qui fixa

Figure 28

i

92

dans lhypothegravese dun eacutechange calorifique reacuteversible la tempeacuterashyture de condensation de la vapeur de mercure acirc cette laquoterne valeur il en reacutesulte alors- une pression de condensation de 098 bar (1 ata) pour ce fluide

La pression de vaporisation du mercure est fixeacutee par la conshydition selon laqjelle le point X qui caracteacuterise leacutetat de liquide satureacute (mercure) se trouve sur la courbe de refroidissement des gaz car la courbe deacutechauffement ne peut eacutevidemment recouper cette courbe Comme on le veacuterifiera la pression de 785 bar (8 ata) sashytisfait 1 cette condition

Pour le mercure A leacutetat de saturation on a [S]

p bull 785 bar t - 496C V - 6946 kjkg h = 3609 kjkg s - 01440 kJKkg s - 05230 fcJKfcccedil

p bull 0098 bar t laquo 2S0c h bull 3454 kJkg h = 3337 kjkg s - 00892 kjkg s - 06615 kJKkccedil

Pour la vapeur deau a leacutetat de saturation on a

j - 40 bar t - JSOC- h - 1087 kJkccedil h = 2B00 kjkg s raquo 2796 kJKkg s - 6068 kJXkccedil

Pour la deacutetente isentropique YZ du mercure on calcule facileshyment la valeur de lenthalpie finale soit h - 2613 kjkg

L4 chaleur ceacutedeacutee par la condensation du mercure est

h - h bull 2613 - 3454 - 2268 kjkg

Par suite la vaporisation dun kilogramme deau requiert lushytilisation dans le second cycle dune masse de mercure eacutegale a

1 = (h- - h- ) (h - h ) v w MO w Hg

bull (2800 - 1087) 2268 laquo 7553 kgHgkccedilH20

Deacuteterminons les quantiteacutes de chaleur ceacutedeacutees par les ccedila au cours Js diffeacuterentes phases en les rapportant au kg deau

- laquochauffement de leau (h - h ) - 108 - 0 - 1087 kj kaHIicirc w deg H20

- surchauffe de la vapeur (h - h ) raquo 3516 - 2800 raquo 36 k_- kgH2 3 H20

- bulleehouf fement et vaporisation du mercure

1 ih - h I = 7553 raquo 13609 - 34541 - 2165 kj kaK20 y B Hg

3ougrave pour lensemble des deux cycles

ltg = 1087 bull 736 bull 2465 deg 4288 kJttgH20

S3

Le quotient de la chaleur disponible dans le combustiblepar cette chaleur q donne la production speacutecifique de vapeur deau

m raquo 395500 4268 raquo 9223 kgatkg de C

Dapregraves ce qui preacutecegravede le pourcentage de la chaleur disposhynible q consacreacute a 1eacutechauffement de leau est eacutegal acirc

(h - h ) q - 1087 4288 = 2S3 t w deg H20

ce qui fixe labscisse du point W sur le diagramme (fig 28) son ordonneacutee eacutetant donneacutee par la tempeacuterature de saturation de leau agrave la pression de 40 bar soit 250degC

Le pourcentage de la chaleur disponible utiliseacute par 1eacutechaufshyfegraverent de leau et celui du mercure est eacutegal egrave

v deg H20 x w Hg

= 1(1087 - 0) bull (6946 - 3454) raquo 7553] 4288 = 315 S

ce qui fixe labscisse du point X dont lordonneacutee est donneacutee par la tempeacuterature de saturation du mercure pour la pression de ~85 bar soit 496degC

Lordonneacutee du point S eacutetant eacutegale acirc 1556C (tempeacuterature adia-batique de combustion)et son abscisse eacutegale agrave q on veacuterifie aiseacute-xent que le point X se situe pratiquement sraquor la droite OS candis que le point W lui est infeacuterieur La condition ds non recoupement de la courbe de refroidissement des gaz par les courbes deacutechauf-fement des fluides moteurs est donc veacuterifieacutee avec une approximation satisfaisante

Le travail du cycle de Rarkine effectueacute par le mercure vaut

Kbdquo - ml I(h - h ) - T (s - S )] Hg y w w y w H g

raquo 9223 gt 7553 [(3609 - 3454) - 5232 (0523c - 00892raquo

- 69240 kj

Le travail du cycle de Hirn effectueacute par leau vaut

laquobdquogtbdquo m I (h - h ) - T (s - s gt ] K20 a o o a o H 2 0

- bullgt 9233 1(3536 - 0) - 2732 (7205 bull 0 ] laquo 144579 kj

Le travail de deacutetente total vaut

K laquo K bull W laquo 69240 - 144579 = 213819 kj atkg de C

ipoundpoundySpound3ibiiAE_do_Vltccedilha^ge ccedilalorlf iguo Comme prlaquocOdo0mont (g 5 1 1 ) l oxorgio dSa gai do combustion

9lt

est de 269282 kJ pour la tempeacuterature adiabatique de combustion de 1556degC La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la combustion est encore eacutegale agrave 141918 kjatkg de C

La perte dexergie par Irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique entre dune part les gaz dautre part leau et le mercure sobshytiendra en soustrayant le travail de deacutetente total de lexergie des gaz soit

E - W - 269282 - 213819 raquo 55463 kJatkg de C

sectiiS5_sectiumlsectpound2poundiSSS Actif - exergie du combustible Passif - irreacuteversibiliteacute de la combustion

- irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail de deacutetente (eau) - travail de deacutetente (mercure)

Rendement exergeacutetique W Ei raquo 520 Rendement thermique H P bull 541 raquo

533 Conclusions

Nous avons eacutetudieacute au paragraphe 511 le cycle de Hirn S vapeur deau utilisant les mecircmes conditions de combustion et de condensation que le cycle binaire eacutetudieacute ci-dessus Nous constatons ainsi que lorsquon passe du cycle de Hirn au cycle binaire les rendements tant thermique quexergeacutetique augmentent de faccedilon remarquable amp savoir de 480 raquo a 541 I pour le premier et de 462 agrave 520 peur le second

Une telle ameacutelioration reacutesulte essentiellement de la diminushytion (de 193 agrave 135 t) de la perte par irreacuteversibiliteacute de la transshymission En effet dans le cas du cycle binaire la preacutesence dun palier de vaporisation amp haute tempeacuterature entraicircne un relegravevement important de la tempeacuterature moyenne inteacutegreacutee relative a lensemble des deux fluides moteurs Le cycle binaire apparaicirct ainsi au mecircme titre que les soutirages et les resurchauffes comme constituant un proceacutedeacute permettant de reacuteduire lirreacuteversibiliteacute de la transmission

On notera que le travail produit Far la vapeur deau dans le cucle binaire est sensiblement reacuteduit parce quon a adopteacute pour le cycle a vapeur deau correspondant une pression de vaporisation peu eacuteleveacutee Cependant cette diminution est tregraves largement compenseacutee par lemportant travail produit par la vapeur de mercure

Si le cycle binaire mercure-eau a eacuteteacute abandonneacute apregraves quelques rares applications aux Etats-Unis cest en raison des progreacutes reshymarquables qui ont permis aux cycles a vapeur deau classiques datteindre des rendements nets qui sont actuellement de lordre de 40 4 (sur PCI) et qui pour les pressions de vapeur vive actuelshylement utiliseacutees conduisent agrave des paliers de vaporisation trop peu eacutetendus pour sadapter efficacement S la combinaison doo doux cyclaa

Le meilleur cycle aeacuterait celui pour loquol leacutechange calorifique avoc la source chaudo ao ferait ucirc uno toopSraturo constants et trOo

411200 kJ 100 raquo 141918 kJ 345 55463 kJ 13S 144579 kJ 352 69240 kJ 166 raquo

95

eacuteleveacutee En fin de compte on en reviendrait ainsi au cycle de Car- not poundbull

En conseacutequence il faudiait disposer dun fluide moteur pos- bull seacutedant un large palier de vaporisation pour une tempeacuterature maxi- Ccedil maie du cycle Un tel fluide existe sous lespegravece du soufre dont laJ tempeacuterature de saturation est par exemple de 7S0degC pour la pression de 24 bar Cependant comme ce fluide est inutilisable aux faibles bull tempeacuteratures le cycle 3 vapeur de soufre constituerait alois un y cycle a haute tempeacuterature auquel serait associeacute un cycle agrave basse Js tempeacuterature fonctionnant amp la vapeur deau Bien que le cycle woj soufre-eau nait encore jamais eacuteteacute reacutealiseacute 11 fait actuellement gt lobjet de recherches et selon ses proiroteuis il pourrait attein- j( dre un rendement de 55 [27] ff

Lorsque dans des conditions climatiques particuliegraveres on dis-raquo pose deau de refroidissement tregraves froide il est avantageux pour - le rendement de prolonger la deacutetente de la vapeur aussi loin que possible Toutefois eu eacutegard aux tregraves grands volumes massiques de la vapeur deacutetendue on se heurte J la limitation de la section deacute- - bull chappement de la turbine Cette difficulteacute pourrait ecirctre eacuteludeacutee par) lutilisation dun cycl de queue effectueacute par un fluide bien t adapteacute aux tempeacuteratures voisines de la tempeacuterature ambiante tel iuml que notamment lammoniac (28) Dans ces conditions la chaleur neacute- ^ cessaire agrave leacutechauffement et principalement a la vaporisation de V 1ammoniacest fournie par la condensation de la vapeur deau dans V le cycle de tecircte associeacute la tempeacuterature de cette condensation ayant par ailleurs eacuteteacute releveacutee a une valeur judicieusement choisie Toutefois la reacuteduction de la perte dexergie au condenseur rendue possible par ladjonction du cycle 1 vapeur dammoniac se fait au bull prix dun eacutechange calorifique Intermeacutediaire qui constitue lui-mecircme une source dirreacuteversibiliteacute thermique Cependant 1raquo perte dexershygie correspondant amp cet eacutechange est peu importante en raison des conditions tregraves favorables a leacutechange calorifique a savoir deux fluides a tempeacuterature constante et dexcellents coefficients de transmission par convection (condensation et vaporisation) ce qui bull permet en fin de compte dutiliser une tregraves faible diffeacuterence de 1 tempeacuteratures

On peut sa demender si le choix de la tempeacuterature de coupure t^ cest-a-dire le niveau de tempeacuterature auquel correspond leacuteshychange calorifique entre leraquo deux fluides moteurs est indiffeacuterent Pour reacutepondre i cette question 11 faut se reporter au paragraphe 221 od lon a montreacute que pour une valeur donneacutee de la diffeacuterence 4e tempeacuteratures correspondant a leacutechange conducto-convoctif la chute dexergie est approximativement Inversement proportionnelbull agrave (ougrave T = t bull 273) Il sensuit que lorsque la tempeacuterature Ce

coupure seacutelegraveve il y a diminution de la porte dexergie relative S leacutechange calorifique mercure-eau

Dugraveno le cas ideacuteal ougrave leacutecart do tempeacuterature de lSchango caloshyrifique mercure-eau tend vero slaquoro coot-O-dlro dans la cas do la rdvorolbllltO la cyclo binaire ose Oqulvalont au cyclo unlquo

96

OWXYZABO parcouru par un seul et mecircme fluide la deacutetente serait alors diviseacutee en deux parties seacutepareacutees par une surchauffe intermeacuteshydiaire

54-CYCLE AVEC DOUBLE PRESSION DE VAPEUR VIVE

541 Geacuteneacuteraliteacutes Pour eacutetudier le cycle avec double pression de vapeur vive

nous consideacuterons une application classique de ce proceacutedeacute a savoir celle qui concerne les centrales nucleacuteaires dont lereacuteacteur est refroidi par un fluide caloporteur gazeux (filiegravere Magnox deacutevelopshypeacutee en Grande-Bretagne) raquo

Au paragraphe 5 nous avons eacutetudieacute le cycle reacuteel de la censhytrale thermique acirc vapeur toutefois fortement simplifieacute de maniegravere 3 assurer la clarteacute ainsi que la concision de lexposeacute Cest dans la mecircme perspective que nous deacutevelopperons ci-apreacutesi leacutetude du cycle reacuteel mais simplifieacute de la centrale c01dbury appartenant a la filiegravere preacuteciteacutee [19bls]

542 Etude du cycle simple

Le reacuteacteur nucleacuteaire est refroidi par du dloxyde de carbone sous pression Sachant que la tempeacuterature de luranium meacutetallique utiliseacute ne peut deacutepasser 660C (point de transformation du meacutetal) on est conduit 1 limiter la tempeacuterature de ce gaz caloporteur 1 412C compte tenu des exigences de leacutechange calorifique Par ailleurs pour le deacutebit optimal de gaz la tempeacuterature infeacuterieure de celui-ci a eacuteteacute fixeacutee 1 24SC Par conseacutequent la chaleur fournie par le reacuteacteur I chaque kilomole de dloxyde de carbone seacutecrit (cf tableau 20) i

Q - Htraquo - H - 17899 - 10046 - 7853 kJ

La fission nucleacuteaire permet ^atteindre des tempeacuteratures exshytrecircmement eacuteleveacutees en cas dexplosion nucleacuteaire par exemple on peut en conclure que lexergle du combustible nucleacuteaire est pratishyquement eacutegale A la quantiteacute de chaleur quil deacutegage soit Ici

Z - 785J kJ Lors de son eacutechauffement de 245C I 412c l e dloxyde de car-

bono a reccedilu l exergle i ETj = ( H i - Hraquo ) - T ltS i - S i )

- raquo 17899 - 10046) - 2732 raquo (3896 - 2566) = 4219 tcJ

La perte dexorgie au reacuteacteur est eacutegala fl lexergle du com-buotlble nucleacuteaire diminueacutee de 1eacutenergie reccedilue par le gaz

Ei - E lt= 7853 - 4219 = 3634 kJ

La pression do vapour vive est liaitSQ par la condition do rocircucirclloor un flchango calorifique sugfiioaiKaant oiumlricaco ontro la gas

97

caloporteur et le fluide moteur Nous veacuterifierons ci-dessous que pour une pression de vapeur eacutegale agrave50 bar le pincement de tempeacuteshyrature TM (fig 30) qui se situe au deacutebut du palier de vaporisashytion est de lordre dune cinquantaine de degreacutes

Preacutecisonstout dabord que la vapeur vive est satureacutee agrave la pression de 50 bar et que la condensation seffectue sous la pression de 004 bar ougrave lon a

- a 50 bar

h = 1154 kJkg s - 2912 kJKkg h - 27 94 kjkg s raquo 5973 kJKkg

Tigure 30

Il vient ainsi

a 004 bar et t _ sat h bull 1214 kJkg h - 2554 kjkg

290degC (condensation)

- 04225 kJKkg bull - 8475 kJKkg

la production speacutecifique de vapeur (fig 31)

2 mdash 2 7 9 4 M 2 1 4 2 V ^ 1 h - h da C02

T

bull

T

bull t OLI-

- le bilan calorifique de leacutechange relatif 1 la vaporisation qui donne

) H H (ha - h

Figurraquo 31

iB99 - 294 (2794 - 1154) - 13077 kJ

- dougrave par interpolation dans la table des enthalpies du C02 la tempeacuterature t - 3115C valeur qui deacutepasse de 476C la tempeacuterashyture de saturation de la vapeur vive et qui est donc acceptable

Pour la cycle a vapeur consideacutereacute (flg 31) et pour un rendement lsentroplque do deacutetante laquogai 1 85 t on calcule facilement leacutetat de la vapeur ucirc la sortia de la turbine il vient ainsi

8 - 6 465 kJXkg o t^ - 1947 M k g a t

Le t r a v a i l produ i t par l a t u r b i n e s eacute c r i t i

M bull n l h deg sect - hj^) - 2 94 raquo (2794 - 1947) = 2490 kJ

L e x e r g i a de l a vapeur v i v e vaut

E = n t ( h h v lt laquo - a - - o raquo

= 2 94 ( (2794 - 0) - 273 2 (5 973 - 0 ) ] raquo 3417 kJ

La p e r t e d e x e r g l e au condensour e s t eacute g a l a fi l e i i o r g i o do l a vapour deacute tendue s o i t i

E c o n d deg n V - h V T_ l t degv

deg 3 8 0 tUBlt37 = 0 = 2 7 3 3 (S 003 - 0) ] = 331 4 ftj

98

7853 kJ 100 3634 kJ 463 802 kJ 102 laquo

2490 kJ 317 396 kJ 50 raquo 531 kJ 66 laquo 317 t

La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la deacutetente est eacutegale a la diffeacuterence entre les exergles initiale et finale de la deacutetente diminueacutee du travail de la turbine

(E - E ) - W - (3417 - 5314) - 2490 = 3956 kJ i v cono

La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de leacutechange gaz-vapeur est eacutegale a lexergie reccedilue pai le gaz caloporteur diminueacutee des trois termes suivants le travail de la turbine lirreacuteversibiliteacute de lagrave deacutetente la perte dexergie au condenseur Il vient ainsi

4219 - (2490 + 3956 + Si4) bull 802 kJ

5ilecircS_Ecirc5sectiuml9EcircEumll3ueuml Actif - exergle du combustible nucleacuteaire Passif - irreacuteversibiliteacute au reacuteacteur

- irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail de la turbine - irreacuteversibiliteacute de la deacutetente - perte dexergie au condenseur

Rendements thermique et exergeacutetique

543 Cycle agrave double pression de vapeur vive

On a vu preacuteceacutedemment que la neacutecessiteacute dassurer un eacutecart de tempeacuterature suffisant entre le gai et la vapeur entraicircnait une lishymitation de la pression de vapeur vive preacutejudiciable au rendement du cycle Leffet neacutefaste de cette contrainte peut ecirctre atteacutenueacute comme nous allons la veacuterifier par la recours au cycle a double pression de vapeur vive

En nous Inspirant des caracteacuteristiques de la centrale nucleacuteaire de Oldbury (19 bis] nous adoptons pour la partie a basse pression (BP) une pression de vapeur vive de 50 bar et pour la partie a haute pression (HP) une pression de vapeur vive de 100 bar la pression de condensation eacutetant de 004 bar Pour simplifier nous supposons encore quil ny a pas de surchauffa

Le cycle ayant seul eacuteteacute modifieacute nous aurons encore comme au paragraphe preacuteceacutedent pour 1 Jcmol de COraquo t

- lo chaleur deacutegageacutee par le reacuteacteur i 0 raquo 7853 kJ - lexergie du combustible nucleacuteaire i E raquo 7853 kJ - lexergie fournie au gas caloporteur i E = 4219 kj - la perte dexergie au reacuteacteur t S - E raquo 3634 kJ

Le cycle BP est Identique au cycle unique eacutetudieacute au paragraphe 5laquo2 En ce qui concerna le cycle HP on a

- fl 100 bar laquot t raquo 3110C i h = H08 kJkg o = 3360 kJKkg h = Icirc728 - S = 5620 -

lopooons-noue oncoro entra leo pointe T ot M (fig 32) uno dif-SOjromco do torapeacuteffaturreg amp uno cinquontaina do dogrfio at ducirctonainono lo fraction y du acircOble total gui parcourarc lo cycle HP en Qdoptont ontro loo polnto 0 ot H un Ocart do tcapflroturo du mfco ordro do

99

grandeur On ob t i en t a i n s i la production speacutec i shyfique de vapeur ( f ig 33)

(h )y h - h a

7853

bull ( 1 - y )

icirc y Figure 32

am

( 2 7 2 8 - 1 2 1 4 ) laquo 0 6 2 4 + ( 2 7 9 4 - 1 2 1 4 ) laquo lt 1 - 0 6 2 4 )

raquo 2 984

en ayant adopteacute y = 0624 en premiegravere approshyximation

Le bilan calorifique de leacutechange corresshypondant au refroidissement du gaz entre les points D (t - 412degC) et S seacutecrit si lon se fixe en 5 une tempeacuterature eacutegale a la

Figure 33

H

9 M S

- H dougrave y n(h-h)

HP

tempeacuterature de saturation (HP) augmerteacutee de 50degC soit t raquo 311 + 50

Hd _ s bull y bull ( h 17899 - 15440

2984 raquo (2728 bull 1408)

- 361C

- h gt H P

raquo 0 634

ce qui confirme la valeur y bull 0624 supputeacutee

Le bilan calorifique de leacutechange correspondant au refroidisshysement du gaz entre las points S et T seacutecrit

dougrave H

H H t

- 15440

t(l-y) (h--h) BP

( h Kp- hBP ]

2984 [(l-0624)laquo(2794-1154)+0624 (1408-1154)]

- 13127 kJ

DoO par Interpolation dans la table des enthalpies du dloxyde de carbone on trouve t - 312SC ce qui correspond a un eacutecart de tempeacuterature acirc t J 1 2 S _ bdquo 3 9 4 e 6 c

par rapport ucirc la tempeacuterature de saturation (BP)j nous admattrono quo cet eacutecart de tempeacuterature satisfait a la condition imposeo

En adoptant pour las deacutetentes un rendement iaantroplqua de 83 0 on calcula aiseacutement les enthalpies et ontroploe finales

h f l = 1847 kJkg raquoz deg 6135 kJKkg

h b = 1947 kJkg et et 8 deg 6466 kJKkg

D

Lo travail produit globalement eot Qgal Q i

H = n y[(h a-h r) bull (1-y) (h-^)] a 29Bltl = t0(S2ltraquo(3728-18laquo7)(l-0623)raquo(27Si-19lt)7) ] = 2391 M

100

Calculons ensuite les exergies de la vapeur en deacutebut et en fin de chacune des deux deacutetentes

E bullraquo ny[(h -h )-T (s - s ) ] (avec h = s = 0) e e o o e o o o

= 29840624lt(2728-2732laquoS620) = 2221 kJ

bullE-f= ny[(h f-h o)-T o( f l f-s o)J

= 2984-0624raquo(1847-2732laquo6135gt raquo 3183 kJ

E a - n(l-y)((ha-ho)-To(sa-so)J (avec i-y raquo 0376)

- 29B4raquo0376raquo(2794-27325973) - 1304 kj

laquobdquo- n(l-y)[(h b-h o)-T ots b l- S o)]

raquo 2984laquo0(376x(1947-2732laquo6466) raquo 2025 kJ

La perte au condenseur est eacutegale acirc la somme des exergies en fin des deux deacutetentes

Econd Ef Eb 3 l 8 3 2 0 2 lt 5 5 2 1 k J

La perte par irreacuteversibiliteacute des deacutetentes est eacutegale a la somma des exerglao de vapeur vive HP et BP diminueacutee du travail proshyduit globalement et de la perte au condenseur

E + E - M - E deg 2221 bull 1304 - 2591 - 521 - 413 kJ e a cond

La perte par irreacuteversibiliteacute de la transmission calorifique gaz-vapeur est eacutegale S lexergie des gaz El diminueacutee des trois tonnes suivants le travail produit la perte par irreacuteversibiliteacute deo dotantes la perte dexergle au condenseur

4219 - (2591 + 413 + 521) - 694 kJ

Eumlii22i32pound9sectpoundi2i2 Apctlf i - oaorgio du combustible nucleacuteaire t 7853 kJ Pooolf i - Irreacuteversibiliteacute au reacuteacteur t 3634 kJ

- irreacuteversibiliteacute de la transmission t 694 kJ - travail do la turbine gt 2591 kJ - Irreacuteversibiliteacute des deacutetentes t 413 kJ - porte d exorcjle au condenseur 521 kJ

Rondcmonto thermique ot oxorgStique i 2591

544 Conclusions

La conporoloon du cyclo oimplo ot du cyclo ucirc doubla prooolon do vapour vivo montro quo lo rondomont thorraiquo (ou anargOtlquo) poooo acirco 317 S dano lo prouiior caa Q 330 0 dano lo oocond Cotto oaOliorotion rucircoulto oaoantlollonont acircuno reacuteduction da lirrOvoroi-

100 t 4 6 3 raquo

8 8 t 3 3 0 6

5 3 0 6 6 laquo

853 o 3 3 00

101

biliteacute de la transmission gaz-vapeur qui passe dans les mecircires conshyditions de 102 S 88 raquo En effet le recours acirc la vaporisation bleacutetageacutee conduit S une augmentation de la tmi relative acirc la vashypeur ce qui va eacutevidemment dans le sens dune reacuteduction de lirrecirc-

versibiliteacute thermique correspondante Par ailleurs on retrouve ici une application typique du proceacutedeacute de reacuteduction de lirreacuteversibiliteacute de leacutechange avec vaporisation sous pressions multiples qui avait

eacuteteacute eacutetudieacute au paragraphe 232

Le cycle 3 double (ou multiple) pression de vapeur vive consshytitue un proceacutedeacute dameacutelioration du rendement du cycle au meacuteve titre qe les resurchauffes et les soutirages Mais le recours acirc ce pro-jeacutedeacute ne 3e justifie que lorsque la ligne de refroidissement du gaz chaud est 3 la fois limiteacutee en tempeacuterature initiale et assez inclishyneacutee Nous rencontrerons dailleurs plus loin une autre application typique de ce proceacutedeacute agrave propos des cycles combineacute gaz-vapeur (sect 623)

Dans leacutetude qui preacutecegravede on a supposeacute pour simplifier que la vapeur vive eacutetait satureacutee Cette eacutetude pourrait ecirctre eacutetendue au cas de la surchauffe ce qui reacuteduirait quelque peu lirreacuteversibiliteacute de leacutechange thermique gaz-vapeur mais sans modifier sensiblement la comparaison des deux caa

La reacutealisation du cycle i double pression de vapeur vive imshyplique une modification par rapport i leacutetude du cycle qui preacutecegravede

(fig 34) En effet la vapeur produite a 100 bar est dabord deacutetendue dans le corps HP de la turbine puis apregraves une eacutelimination de la phase liquide la vapeur ainsi obtenue vient sajouter S la vapeur vive produite i SO bar de sorte que cest la totaliteacute du deacutebit de vapeur qui poursuit la deacutetente dans la corps Bp de la turbine Cette conception preacutesente un double avantage dune part elle permet lutilisation dune turbine unique de lautre elle eacutevite un humiditeacute excessive de la vapeur en fin de la deacutetente de la vapeur produite t 100 bar moyennant lInterposition dun stcheux de vapeur entre les corps HP et BP

Lanalyse exergeacutetlqu du cycle 1 double pression de vapeur vive noua a conduit eacutetudier la conception des centrales nucleacuteaires de la filiegravere MASNOX De mecircme les centrales de la filiegravere PWR aujourshydhui largement reacutepandue preacutesentent certaines particulariteacutes inteacuteshyressantes qui pourraient conduire 1 une analyse analogue Si uno telle analyse ne figure pas dans le preacutesent chapitre cest parce que leacutelaboration du bilan exergeacutetlque complet dune tranche nucleacuteshyaire de 900 MW a eacuteteacute preacutesent bull lannexe 3 in fine

rieraquo 34

102

S5 CONSIDERATIONS GENERALES SUR LES CENTRALES NUCLEAIRES

Dans leacutetat actuel de la technique les reacuteacteurs nucleacuteaires sont soumis agrave une tregraves stricte limitation de tempeacuterature et ce pour des raisons diverses selcn les filiegraveres classiques consideacutereacutees On a en effet pour les deux principales dentre elles

- Pour la filiegravere MAGNOX (UK) la tempeacuterature de luranium meacutetalshylique doit rester infeacuterieure a 660degC Par ailleurs lutilisation dun fluide caloporteur gazeux (CO2) requiert des eacutecarts de temshypeacuterature assez importants pour assurer un eacutechange calorifique satisfaisant En effet 11 faut ainsi compenser dune part la faible efficaciteacute de leacutechange convectlf avec le gaz dautre part la faible capaciteacute calorifique de ce fluide caloporteur dont le deacutebit doit par ailleurs ecirctre assez limiteacute pour ne pas donner lieu a une puissance de pompage excessive En fin de compte la pression de vaporisation sera modeste sous reacuteserve du recours au cycle i double pression de vapeur vive et la temshypeacuterature de surchauffe ne deacutepassera guegravere 400degC

- Pour la filiegravere PWR la tempeacuterature maximale du fluide caloporshyteur qui est ici de leau doit ecirctre maintenue en dessous de la terpeacuterature de saturation correspondant acirc la pression sous lashyquelle cette eau circule dans le circuit primaire Pour une pressurisation a 120 bar la tempeacuterature du fluide caloporteur ne peut degraves lors atteindre 325degC Cependant on est ici favoshyriseacute par les bonnes proprieacuteteacutes thermiques de leau lesquelles confegraverent a ce fluide un coefficient de transmission par conshyvection eacuteleveacute ainsi quune grande capaciteacute thermique Dans ces conditions la vapeur vive est produite acirc leacutetat satureacute sous une pression proche de SO bar soit une tempeacuterature correspondante de 275degC

Si lon considegravere speacutecialement le cas de la filiegravere PWR qui est actuellement la plus deacuteveloppeacutee le reacuteacteur constitue une source de chaleur a tempeacuterature constante la tempeacuterature ae la matiegravere fissile pouvant itre estimeacutee grosso modo 3 3S0C

En rovanche lea gaz deacutegageacutes dans le foyer dune chaudiegravere classique constituent une source de chaleur a tempeacuterature variable cma gaz cegravedent en effet leur chaleur en se refroidissant a 1300C I 15C dons la cas ideacuteal ce qui correspond 1 une tmi de 757 K (ou 484C)

Pour comparer ces deux sources de chaleur quant a leur valeur eacutenergeacutetique on peut imaginer dutiliser la chaleur produite par chacune delles dans un cycle de Carnot la source froide eacutetant acirc la tempeacuterature t bull 15C (pour plus de deacutetails sur ce point voir le chapitre 7) On obtient ainsi les rendements 1

- pour le reacuteacteur nucleacuteaire (tdeg3S0C) n bullgt - | e = 1 - ||| = 54Q

- iJur la chaudiegravere classique (tmraquo48laquoC) 1 n - 1 - plusmnlaquo 1 - fff = 62laquo m

On constate ainsi que le rapport des tempeacuteratures ontro loo doux sources chaudacircs envisageacutees prend la valeur 623757 a 063

103

Cette vale ir ramegravene a ses veacuteritables proportions la comparaison des deux sources car ceci est bien diffeacuterent de ce qui est suggeacutereacute par la simple consideacuteration des tempeacuteratures en degreacutes Celsius du foyer (1300degC) et du combustible nucleacuteaire (3S0degC) De plu3 les rendeshyments des deux cycles de Carnot correspondants seacutelegravevent respectishyvement S 54 et 62 raquo ce qui atteacutenue encore la dispariteacute des deux sources chaudes

Ainsi se justifie leacutecart relativement faible qui existe entre les rendements thermiques nets des deux types de centrale soit 33 pour la centrale nucleacuteaire et 38 (sur PCS) pour la centrale thershymique (Annexes 2 et 3)

104

CHAPITRE 6

TURBINE A GAZ

61 CYCLES REVERSIBLES

611 Irreacuteversibiliteacute de la combustion

Nous adoptons loxyde de carbone comme combustible de la turshybine agrave gaz Le choix de ce combustible sans hydrogegravene permet dpeacute-luder certaines complications qui reacutesulteraient dune part de la dispariteacute entre les pouvoirs calorifiques supeacuterieur ou infeacuterieur dautre part de la condensation ineacutevitable de la vapeur deau aux faibles temperatures Loxyde de carbone correspond dailleurs avec une composition simplifieacutee au gaz produit par gazeacuteification du charbon proceacutedeacute prometteur qui est actuellement en cours dexpeacuterishymentation dans son association a la turbine amp gaz

Leacutequation chimique de la combustion theacuteorique de 1oxyde de carbone dans lair seacutecrit

CO bull 05 Oi + 1881 N raquo CO) + 1881 N

La chaleur deacutegageacutee par cette reacuteaction est de 283000 kJkmol CO cest le pouvoir calorifique du combustible consideacutereacute Nous avons par ailleurs deacutetermineacute (sect 141) lexergie de ce combustible laquelle est eacutegale amp 276200 kJkmol CO

La tempeacuterature maximale du cycle de la turbine a gaz est limiteacutee pour des raisons dordre technologique Cette limitation de tempeacuterashyture implique la dilution des gaz de combustion par un important exceacuteo dair Cest ainsi que pour la tempeacuterature maximale T que nous choiairorraquo eacutegale 8 900degC on calcule aiseacutement que lexcegravesdair seacutelegraveve a 278 raquo fgt

Une tollo dilution des gaz do combustion par lair nous auto-rioo a admettre par simplification que lo fluide qui eacutevoluo dano ia turbine I gaz ost assimilable acirc do loir la combustion eacutetant alors fictivement remplaceacutee par un apport do chaleur eacutequivalant

0

I I

105

Nous en arrivons ainsi a introduire la theacuteorie cyclique selon lashyquelle le cycle de la turbine S gaz est parcouru par un gaz qui re subit aucune modification chimique et ou non seulement la combusshytion mais encore le rejet de chaleur 3 lambiance sont remplaceacutes par des eacutechanges calorifiques avec deux sources respectivement a haute et agrave basse tempeacuteratures

Nous compleacuteterons encore ce modegravele par lhypothegravese du ccedilaz semi-bullparfait cest-agrave-dire obeacuteissant a leacutequation deacutetat des gaz parfaits mais dont la chaleur massique varie avec la tempeacuterature

Le cycle de la turbine A gaz (fig 35) comporte une compression AB que nous supposerons isentrcpique En adoptant un rapport de pression n Pipo3- 6 - valeur modeste mais qui sera conserveacutee dars le cas du cycle a reacutecupeacuteration - nous calculons la temshypeacuterature T en eacutecrivant que les entroshypies initiale et finale de lair aushyquel on a assimileacute le flude moteur sont eacutegales

TC dT S bull J -B- - Rln Elaquo

Figur 35 S b C -dT

+ -E 7 T T

m E Pi

la pression ambiante eacutetant Ici eacutegale a la pression de reacutefeacuterence Pi-lbar et la tempeacuterature ambiante eacutetant eacutegale a la tempeacuterature de reacutefeacuterence t - OC Il vient ainsi

Tbc_ dT T R Po

In 2) Plaquo

8314 raquo In 6 1490 kJKkmol

On en deacuteduit par interpolation dans la table des entropies de lair t b - 1835C

En fin de compression pour 183SC on calcule par la table des enthalpies la valeur H raquo 5375 kjkmol De mecircme en fin de la combustion Isobare BC on trouve pour la tempeacuterature maximale t laquo 900C lonthalple H - 28190 kjkmol Dougrave la chaleur deacutegageacutee pSr la combustion c

qi H b bull 28190 - 537S - 22815 kJkmol

Sachant que 1 kmol doxyde de carbone Libegravere 283000 kj et que 1 kmol dair reccediloit 2281S kJ on obtient le nombre m de kmol dair qui parcourt le cycle par kmol doxyde de carbone utiliseacute

m - 283000 22815 - 1240 kmol Alrkmol CO

Lexorgls du combustible rapporteacutee X 1 kmol dair sen deacuteduit

S w laquo 27laquo200 1240 bullraquo 22274 kjtaool COOUD

LU eœpresslon Stent isantropiquo l e travai l du comprossour degCC^TI flonn8 l l a u ^ u n apport acircexorglo Squlvalont au profit do l o i r

126

eacute v o l u a n t s o i t M raquo H - H laquo 5375 - J = 537 kC kmei cciicircjp o c

L e x e r g i e apporteacutee par l e combust ib le e t la conpressicr s eacute shyl egrave v e donc acirc E raquo 22274 bullbull 5375 = 27649 kJ kmol

C a l c u l o n s l e x e r g i e de l a i r au p o i n t C s o i t 3 9C0 l gtc e t c bar

T f c C dT

bull S - S_ laquo J - E - R ln 2 raquo 4-17 - 8 314 bull In i c o T p

o laquo 29 31 kJKk-iol

H - H_ laquo 28190 kjkaol c o

dougrave E i - H - H - T (S - S ) = 28190 - 2732 laquo 2981 c o o c o

bull 20046 kjkmol

On obtient finalement la perte dexltrccedilie due S lirreacuteversibishyliteacute de la combustion elle est eacutegale a la diffeacuterence entre lexshyergie apporteacutee par le combustible et la compression dune part lexergie de lair au point C de lautre

Ei - Ej - 27649 - 20046 bull 7603 kJkaol

612 Cycle ideacuteal

Pour produira le travail maximum la deacutetente isentropicie du fluide moteur doit ecirctre poursuivie jusquagrave atteindre la tempeacuterature T de lambiance en D (flg 15) Le cycle sera alors boucleacute par

une compression isotherme DA On reacutealise ainsi le cycle ideacuteal ABCDA

Pour la deacutetente isentroplque CO on peut eacutecrire

T c C dT -V C dT

~ 0 ~ pc o Praquo o

Pour t raquo 900degC laccroissement dentropie Isobare vaut c

4471 kJKknol

Pour tlaquo 0C laccroissement dentropie isobare vaut 0 t a

Pour une pression initiale p o 1 bar on laquo p 1 6 = 6 bar Par suite 11 vient pour 1Isentroplque CD

441 - 6314 laquo In 6 = 0 - 8314 bull In (pip)

dougrave p t bullgt 002772 bar ou 2772 Pa

Par leacutequation dStat on obtient lo voluoo au point D t

107

V bull vo bull I yen bull bull bull - yen bull - 8 3 1 4

2 7

X

7 ficirc f 2 - 8193 mVkmol O O Pi Praquo Pi Pi 2772

Dougrave le travail consommeacute lors de la compression isotherme DA

isoth Pigt v

d-l n ltPraquoP1gt 2772 laquo 8193 raquo In (1002772)

gt 8143 JeJkmol

On obtient finalement le travail utile qui est eacutegal au travail de deacutetente diminueacute des travaux relatifs aux compressions isentro-pique et isotherme

u c o comp isoth

bull 14672 Jcjkmol

ACTIF - exergie du combustible 22274 kJ 806 - travail de compression isentropique S37S kJ 194

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la combustion 7603 kJ 275 - travail de deacutetente 281901 - travail de comprisotherme -8143J u o K J z

Rendement exergeacutetique 14672 22274 = 659 Rendement thermique 14672 22815 raquo 643

On notera que le travail de compression isotherme a eacuteteacute con-ventionnellement porteacute au passif pour faciliter la comparaison avec le bilan exergeacutetique du cycle theacuteorique traiteacute ci-apregraves

613 Cycle theacuteorique

Le cycle ideacuteal ne se precircte pas S la reacutealisation pratique Cest pourquoi la turbine agrave gaz est en reacutealiteacute conccedilue selon le cycle theacuteshyorique dans lequel la deacutetente est limiteacutee 3 la pression pbdquo de lamshybiance le fluide moteur eacutetant en principe rameneacute agrave son eacutetat initial par un refroidissement isobare DA Le cycle theacuteorique est alors reshypreacutesenteacute en ABCOA sur le diagramme entropique (fig 35)

LA tempeacuterature t en fin de deacutetente se calcule en exprimant a

la constance de lentropie au cours de cette transformation

Td C dT pound= PIn Eo + s

p c

4471 - 8314 x n 6 = 2981 kJKkmol

108

Par la table des entropies de lair on obtient t = 4714degC et partant par la table des enthalpies or trouve pour cette temperature H raquo 1415S kJkmol

On obtient finalement le travail produit au cours de la deacutetente CD s W d f i t H

0 Hd 2 8 1 9 deg 1 4 1 5 5 = 1 4 0 3 5 k-Vknol

Lexergie E- en fin de la detente isentropiqueest eacutegale a lexergie en fin de combustion E (sect611) diminueacutee

- du travail de deacutetente E 3 laquoE 2 - W d e t - 20046 - 14035 - 6011 kjkmol

Elle repreacutesente la perte dexergie a lambiance Le travail utiltt est eacutegal a la diffeacuterence entre les travaux de deacutetente et de compression

W bull VI - W - 14035 - 5375 - 8660 kjkmol u aet comp

Bilan_exergeacutetlgue

ACTIF - exergie du combustible 22274kJ - travail de compression 5375 -

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la combustion7603 -- travail de deacutetente 14035 -- perte acirc lambiance 6011 -

Rendement exergeacutetique W E bull 3660 22274 = 389

Rendement thermique W u s e^ - 8660 22815 = 380

614 Cycle a reacutecupeacuteration

Dana le cycle theacuteorique la totaliteacute de la chaleur fournie soit H - H provenait de la combustion Il est cependant possibiumle de reacuteduire cette deacutepense de chaleur en reacutecupeacuterant la chaleur sensible disponible en fin de deacutetente on peut ainsi porter lair comprimeacute de la tempeacuterature t agrave la tempeacuterature T (fig36) e refroidissant lair deacutetendu 9e t acirc t

a m Le refroidissement eacutetant pousseacute au maximum on atteint

leacutegaliteacute T_ - TV ce qui entraicircne leacutegaliteacute T bull T n puisque la chaleur massique du gaz ne deacutepend pas de la pression Dans ces conditions le cycle a reacutecupeacuteration comporte successiveshyment

- la compression 1 sentropique Afl - leacutechauffoment isobare par reacutecupeacuteration BN - leacutechauffement isobare par combustion tic - la deacutetente isentropique jusque pbdquo CD

806 194 -

275 -508 -217 -

109

- le refroidissement isobare dans lambiance HA

En reprenant lexemple du paragraphe 613 on peut eacutecrire pour le cycle acirc reacutecupeacuteration correspondant

183SdegC n - d

471 4raquoC

H raquo H raquo 5375 kJkmol o m

Par suite on obtient

la chaleur reacutecupeacutereacutee

14155 kJkmol

H d - H H - H - 14155 - 5375 - 8780

- la chaleur fournie par la combustion H c - H n - 28190 - 14155 = 14035 kJkmol8

- la chaleur rejeteacutee amp lambiance K - H - 5375 - 0 - 5375 kJkmol Figure 36

Le nombre des kilomoles dair qui parcourt le rycle par kilomole de CO utiliseacute devient m bull Q (H - H ) - 283000 14035 - 2016 Jtmolkmol ZQ dougrave 1exergie fournie par loxyde de carbone agrave la kilomole dair

13700 kJkmol

Sachant que pour lair

bull J L c 1835degC laccroissement dentropie isobare vaut 1490 kJKkmol

- 3 t = 4714degC laccroissement dentropie isobare vaut 2981 n-

on obtient 1exergie apporteacutee agrave lair comprimeacute par la reacutecupeacuteration

icirciumliumlfc ) = n4707 bkJk8ol Sjj) - 14155 - 5375 - 2732 x (2981

Dailleurs comme la chaleur massique du gaz ne deacutepend pas de la pression 1exergie ceacutedeacutee entre D et M vaut aussi 4707 kJkmol

Lexergie qui est fournie globalementest eacutegale acirc la somme des exergles fournies par la compression par la reacutecupeacuteration et enfin par le combustible soit

Ej raquo 5375 + 4707 + 13700 raquo 23782 kJkmol

En soustrayant de E 1exergie du gaz en deacutebut de deacutetente (sect611 on obtient la perte par irreacuteversibiliteacute de la combusshytion s E x - E = 23782 - 20046 = 3736 kJkmol

no

Dailleurs en soustrayant de lexergle au point C le travail de deacutetente (sect 613) et lexergie transfeacutereacutee lors de la reacutecushypeacuteration on trouve la perte dexergle 3 lambiance 20046 - 14035 - 4707 laquo 1304 kJkmol

Enfin le travail utile reste identique agrave celui calculeacute au parashygraphe 613 soit W 8660 kJkmol

ACTIF - exergie fournie par la compression - exergie fournie par la reacutecupeacuteration - exergie du combustible

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la combustion - travail de deacutetente - exergie ceacutedeacutee lors de la reacutecupeacuteratlon4707 -- exergie perdue i lambiance

Rendement exergeacutetique Hbdquo Ebdquo - 8660 13700 - 632

5375 kJ 226raquo 4707 - 198 13700 - 576 3736 - 157 1403S - 590 4707 - 198 1304 - 55 -

Rendement thermique laquo ltHbdquo V 8660 14035 - 617

S15 Cycle combineacute gaz - vapeur

Geacuteneacuteraliteacutes

Nous avons vu quen pratique on devait renoncer 1 prolonger la deacutetente du gaz jusquagrave la tempeacuterature ambiante En revenant alors au cycle ABCDA (fig 37) on perd un travail eacutequivalent 1 laire DDA ce qui se traduit par la perte dexergle a lamshybiance Cependant cette perte peut ecirctre valoriseacutee par lassoshyciation dun cycle 1 vapeur deau au cycle a gax

Dans le cycle combineacute gai-vapeur la chaleur rejeteacutee lors du refroidissement des gaz DA ait utiliseacutee pour Cchauffer vaporiser leau et finalement surchauffer sa vapeur selon la transformation isoshybare LMNR La vapeur dont la tempeacuterature maximale est infeacuterieure I t est deacutetendue isentropiquement selon RD jusquagrave la pression de condensation qui correspond ft une tempeacuterature de saturation en principe eacutegale 1 la tempeacuterature ambiante t ltt) bull La vapeur deacutetendue est ensuit condenseacutee isothermlccediluament suivant DL Enfin 1 condensacirct est recomprimeacute jusquagrave la pression de la chaushydiegravere selon la transformation LL Hais comme 1 travail de comshypression de leau eat tregraves faible noua le neacutegligerons comme preacute-ceacutedenment ce qui revient I confondre lea points L et L

La combinaison des deux cycles sur le diagramme entroplque montre quen deacutepit de quelques diffeacuterences notables on retrouve globalement lallure du cycle 1 gai ideacuteal La deacutetente est touteshyfois scindeacutee en deux parties deacutetente CD pour le gax deacutetente RD pour la vopeur Dautrsjpart la compression isotherme du cycle ideacuteal 1 gaz est ici remplaceacute par la condensation lsutherme de la vapour associeacutee 1 la eoetpraoslon du condensacirct

Ill

liumlueumlS-4iuml-poundiumlpoundiS-pound95eumli2i

On a repreacutesenteacute sur le diagramme t - h (fig 38) la courbe de refroidissement des gaz deacutetendus Cette courbe qui serait dailshyleurs une droite si la chaleur massique du gaz eacutetait constante passe par lorigine (laccroissement denthalpie eacutetant nul pour qdegC) elle passe en outre par le point D denthalpie H = lAIS5 kJluiol pour la tempeacuterature de 4714degC jjpound Pour eacuteviter de devoir vaporiser leau sous une pression trop faible on limitera le refroidissement du gar par leau a la temshypeacuterature minimale t- laquo 100degC ce qui fixe le point L Pour reacuteduire 1irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique ertre

le gaz et leau on sefforce de rapprocher la courbe deacutechauffe-ment et de vaporisation de leau de la courbe de refroidissement du gaz Cependant les contraintes Imposeacutees par la transmission calorifique interdisent le recoupement de la courbe de refroidissement Far la courbe deacutechauffement On pourra donc admettre en consideacuterant le cas limite que le point anguleux marquant le deacutebut de la vaporishysation se trouve sur la courbe de refroidissement

En consideacuterant pour simplifier le cas ougrave il ny a pas de surchauffe de la vapeur nous deacuteterminerons la pression maximale de la vapeur vive en posant la condition suivante Pour que le deacutebut du palier de vaporisation (point M) se trouve sur la courbe de refroidissement 11 faut que la chaleur neacutecessaire a la vaporisation de leau soit eacutegale i la chaleur ceacutedeacutee par le gaz par son refroidisshysement de D en M

Calculons dabord la masse deau p vaporiseacutee par ktlomole dair eacutevoluant pour la pression de 32 bar choisie a priori - chaleur disponible H - H q - M155 - 2915 - 11240 kjknol - chaleur neacutecessaire raquo leau h - h raquo 2802 - 0 - 2802 kJkg d8ugrave p = 11240 2802 - 4011 kg deau par kmol dair

Exprimons ensuite la condition preacuteceacutedente p (h - h ) - H - H doa Hn - H - p (H - h ) - H1S5 - 4011 x (2802 - 1025) -7027 kSknoicirc r n m

T

1 y 8 e ^y acirc ff amp _ 0 h

Figure 37 Pleura 38

112

Par la table des enthalpies de lair on trouve pour cette enthalpie H une tempeacuterature du gaz eacutegale acirc 2389C ce qui est agrave peine supfneur acirc la tempeacuterature de saturation de 2374degC la pression de vaporisation de 32 bar a donc eacuteteacute bien choisie

Calculons lexergie de la vapeur en la rapportant a la masse deau p vaporiseacutee par kmol dair eacutevoluant E - p [th - h ) - T Cs - s )1 -4011 X (2802 - 0) -

bull bull 232 XL(6Icirc58 - 8 ) - 4Icirc9J kSkmol0

Puisque la deacutetecte isentropique de la vapeur se prolonge jusqu a la tempeacuterature ambiante Tbdquo lexergie E y traduit le travail reacutecushypeacutereacute au cours de la deacutetente soit w bull 44 91 kJkmol vap

La tempeacuterature du gaz ayant eacuteteacute fixeacutee laquo t - lOOC en fin de son refroidissement il en reacutesulte une perte^dexergie acirc lamshybiance cette perte est eacutegale i lexergie de lair agrave cette temshypeacuterature Eq ( Hq _ Ho _ T o ( Sq V 2 9 1 S deg 2 7 3 lt 2 x lt9deglaquodeg - 0) -439 kJkmol

En soustrayant de lexergie E- du gaz en fin de deacutetente (sect 613) le travail W bull effectueacute par la vapeur ainsi que la perte dexergie 1 lambiance on obtient la perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique gaz-vapeur E 3 W V S B En S 0 U 4 4 9 1 4 3 9 1 0 8 1 WJoaol

Le travail utile du cycle combineacute est eacutegal 1 la somma des deux travaux de deacutetent diminueacutee du travail de compression du gaz s Wu wdet wvap wcemp 1 4 0 3 5 4 9 1 5 3 7 S 1 3 1 S l Wkmol

SiiicircD-icirciumlSpound3iumli3iumlCcedil

ACTIF - exergle du combustible - exargia apporteacutee par la compression

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la combustion - travail da deacutetente du gaz - irreacuteversibiliteacute de la transmission - travail de deacutetenta de la vapeur - porta daxargla da lambiance

Rendement eacutenergeacutetique j i E c - 13151 22274 - 590raquo Rendement thermique W u ltJlaquo 13151 t 2281S - 5761

62 CYCLES REELS

621 Cycle simple

Loi cycle reacuteels as distinguent dos cycles recircverolbloo princishypalement par la prise an consideacuteration da lirreacuteversibiliteacute qui of-fecto leacutevolution du fluide dane las turbosaachlnao ainsi que do 1Irreacuteversibiliteacute qui affecte laa laquochongeo da chalaur on raison do lucirccucircrt do tempeacuterature neacutecessaire Q la reacutealisation du transfert thermique

22274KJ 806 5375 - 194 7603 - 27S 14035 - 508 1081 - 39 4491 - 162 439 - 16 bull

113

jraquoe cycxe simple oe la turbine a gaz se compose des quatre transshyformations suivantes (fig 39) - la compression adiabatique reacuteelle AB - 1eacutechauffement isobare BC bull- la deacutetente adiabatique reacuteelle CD - le refroidissement isobare DA

Le cycle consideacutereacute est caracteacuteriseacute par bulli 0degC ou 2732 K T raquo 900 C ou 1173 K a c p = 1 bar p raquo 6 bar n raquo p p = 6

Les rendements Isentropiques du compresseur et de la turbine de deacutetente sont n - 085 bull

En reprenart certains reacutesultats anteacuterieurs ( sect 611 et 613) on a en consideacuterant1kmol dair

- tfa - 1835degC Hj - 5375 JsJkmol E b - 5375 kJkmol

-t - SOOC H raquo 28190 - E - 20046 -c c c

- t - 471r4degC bull H - 14155 - E - 6011 -a a c

Pour le combustible (CO) on a encore pouvoir calorifique P bull 283000 kJkmol exergie C raquo 27 62O0 kJkmol

En fin de compression reacuteelle on a H raquo H + (h^ - H Q) n bull 0 + (5375 - O) 08S bull 6324 kJJsmol

dougrave en Interpolant dans la table des enthalpies t raquo2155degC puis par la table des entropies laccroissement dentropie isoshybare eacutegal a 1694 kJkmolK

Il vient ainsi i S v - 1694 - 8314 x In 6 + Sbdquo laquo(2043 +SA kJKkmol b o o

dougrave finalement s Eb ( Hb Ho T o t Sb V ( 6 3 2 4 0 ) 2 7 3 2 x lt2deglt3 bull Sbdquo - S ) - 5766 kJtanol o o

Ei fin do la deacutetente reacuteelle on a H- - H - (H -H) n bull 281J0 - (28190 - 14155) x 085 -o c e n acx 16260 kJkmol dougrave par interpolation i t bull 5379C partant on obtient laccroissement dentropie isobare 3252 kJKkmol Il vient ainsi S - 3252 - 8314 x In 1 + S - (3252 bull S) bullkJKkmol deg o o dougrave finalement I E bull (16260 - 0) - 2732 x (3252 S - S ) =gt 7376 kJkmol a o o

Le travail du compresseur est W bdquo - H - H - 6324 - 0 - 6324 kJkmol comp D a La porta par irreacuteversibiliteacute au compresseur vaut i M c - ( E b - E a ) bull 6324 - (5766 - O) - 558 kj fcnol

Le travail de la turbine de deacutetanto est gt MdOt deg H c Hucirc 3 8 1 9 deg iuml t 3 t o deg 1930 KJtanol

114

La perte par irreacuteversibiliteacute de la deacutetente vaut (E - E ) - W ecirc raquo (20046 - 7376) - 11930 = 740 kjtanol

c Le Sombre-S Se kmol dair effectuant le cycle rapporteacute acirc 1 kmol de CO consommeacute est eacuteccedilal au pouvoir calorifique P diviseacute par la quantiteacute de chaleur reccedilue par chaque kmol dair soit m = P (H - H) raquo 283000 (28190 - pound324) raquo 1294 kmolkmol CO

C C D Dougrave lexergie du combustible rapporteacutee 1 tj=ci dair E - E m raquo 276200 1294 - 21345 gt kirol

1 Lacperte par irreacuteversibiliteacute de la combustion est eacutegale a la somme des exergies apporteacutees par la compression (E) et la comshybustion (E ) diminueacutee de lexergie de lair en debut de deacutetente (E) (E E) - E raquo (5766 + 21345) bull- 20C46 = 7065 kJkmol

La perde d e x e r g i e c acirc l ambiance e s t eacute g a l e a l e x e r g i e de l a i r en f i n de d eacute t e n t e s o i t E - 7376 kJkmol

sectii5D_SIumlSpound3Eacuteiumli3uecirc

ACTIF - travail du compresseur - exergle du combustible

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la compression - irreacuteversibiliteacute de la combustion - travail de la turbine de deacutetente - irreacuteversibiliteacute de la deacutetente - perte dexergie 1 lambiance

Rendement exergeacutetique (Wbdquo - W ) E

Rendement thermique (WJi4 - W m l l m ) (H

6324 kj 23 9 21345 - 77 1

558 - 2 0 7065 - 25 5 11930 - 43 1 740 - 2 7 7376 - 26 7

- 263raquo

vgt - 25 6

Figure 39 Figure U

s22 Cvcle a reacutecupeacuteration

Le cyce acirc reacutecupeacuteration est repreacutesenteacute acirc la figure 40 Les laquoractcristiques du cycle sont les rrecircrces quau paragraphe preacuteceacutedent cependant le cycle comporte ici une reacutecupeacuteration dont lefficaciteacute de leacutechangeur est r = 080

A partir da la deacutefinition de lefficaciteacute on calcule lenthsl-pie do loir en fin do refroidiooomont au reacutecupeacuterateur laquo2 deg H d - r (H^ - H b) raquo 16260 - 060 K (16260 - 6324) = 83Jl kJkmol

115

On en deacuteduit successivement - par interpolation la tempeacuterature t = 2818degC - dougrave laccroissement correspondant dentropie isobare 2075 kJKkmol - lentropie de lair a leacutetat Q S = 2075 - 8314 x In 1 + S laquo ( 2075 + s ) kJKkmol q deg - lexergie acirce lair E = ( 8311 - 0) - 2732 x (2075 + S -S ) = 264 2 kJkmol q o o

- Ou bilan calorifique du reacutecupeacuterateur on tire lenthalpie de lair comprimeacute a la sortie de celui-ci K = H + (H- - H ) - 6324 + (162 60 - 8311) = 14 273 kJkirol cfi en oeacuteduit Successivement - par interpolation la tempeacuterature t laquo 4752degC - dougrave laccroissement correspondant dintropie isobare 2998 kJ Kkmol - lentropie de lair agrave leacutetat P S bullbull= 2998 - 8314 x In 6 +S = (1508 bull S ) kJKkmol p deg - lexergii de lair Ebdquo - (14273 - 0) - 2732 x US08 + S -S) = 10153 kJkmol p deg

La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la compression vaut W - (E - E ) - 6324 - (5766 - O) raquo 558 kJkmol

T-exergie fournie a lair comprimeacute par la reacutecupeacuteration vaut E - E raquo 101S3 - 5766 - 4387 kJkmol

p Le nombre de Junol dair effectuant le cycle rapporteacute A 1 kmol de CO consommeacute est eacutegal au pouvoir calorifique diviseacute par la quantiteacute de chaleur reccedilue lors de la combustion par chaque kmol dair soit

m - P (H - H ) laquo 283000 (28190 - 14273) - 2033 kmol kmol C6 c P

Dofl lexergie du combustible rapporteacute i 1 kmol dair E - E m laquo 276200 2033 - 13586 kJkmol

Le EumlFSvall de la turbine de deacutetente est W - H - H - 28190 - 16260 - 11930 kJkmol

a e Lirfeacuteveriibiliteacute de la deacutetente vaut (E - E d - W - (20046 - 7376) - 11930 raquo 740 kJkmol

c La perte delergie au reacutecupeacuterateur vaut (E - E J ltEbdquo - E ) - (7376 - 2642) (10153 - 5766) -34 kJkSol P b

La perte dexergie amp lambiance est eacutegale a lexergie de lair bull egrave leacutetat Q soit 2642 kJlunol

La perte dexergie par irreacuteversibiliteacute de la combustion est eacutegale i la somme des exergies apporteacutees a lair par la combustion bullla compression et la reacutecupeacuteration diminueacutee de lexergie en deacutebut de deacutetente E + (E - E gt bull (Ebdquo - E ) - Ebdquo 1 b o p o c laquo 13586 bull (5766 - O) bull (10153 - 5766) - 20046 raquo 3693 kJkmol

116

iiacirc2_Sicircfpound2fiumli3Hpound

ACTIF - travail du compresseur r 6324 - exergie du conbustible 13586 - exergie fournie par la reacutecupeacuteration 4 387

bullPASSIF - irreacuteversibiliteacute de la compression 558 - irreacuteversibiliteacute de la combustion 3693 - travail de la turbine 11930 - irreacuteversibiliteacute de la deacutetente 740 - exergie fournie par la reacutecupeacuteration 4387 - irreacuteversibiliteacute de la reacutecupeacuteration 347 - perte dexergie acirc lambiance 2642

kJ 260 559 18 2

15

3 18 1

10

491

Rendement exergeacutetique (W

Rendement thermique (W deacutet

deacutet

W ) comp

- W ) comp

Ej raquo 412raquo

(H - H ) c P

402laquo

623 Cycle combineacute

La turbine acirc gaz fonctionne suivant le cycle eacutetudieacute au parashygraphe 621 on y reprendra les donneacutees correspondantes ainsi que les principaux reacutesultats rappeleacutes ci-apregraves - chaleur apporteacutee par le combustible Q - H - H - 21866 kJtanol - exersectie dB combustible E - 21345 -- travail du compresseur w

c o m D 6^ 2 - Irreacuteversibiliteacute de la compresSISfi SS8 -- Irreacuteversibiliteacute de la combustion 7065 -- exergie de lair en deacutebut de detente (t - travail de la turbine de detente - irreacuteversibiliteacute de la deacutetente - ex de lair en fin de deacutetente

- 9O0C) E -20046 W-- 11930 deacutet

H laquo16260 kj kmol) E - 7376

Figura AI

740 (td - 5379C bdquo d

Pour le cycle 1 vapeur associeacute nous adoptons (fig41) vapeur vive 50 bar et 500C laquot) condensation 004 bar Par ailleurs nous adoptons une temshypeacuterature i la chemineacutee de 200degC

Veacuterifions tout dabord que la pression de la vapeur choisie (SO bar) est compatible avec les ejclraquojeances de leacutechange calorifique i - production de vapeur par kmol dair

V - Hq - 2 6 deg 5 8 6 1 - 3139 U V h_ - h 3434 - 121 kmol

r c - anthalple do lair su debut du ptiller dlaquot vaporisation i

117

H 8 = H d - p (hr - h m) raquo 162CO - 3139 x (3434 - 1154) deg

9103 JcJkmol - dougrave par interpolation t - 3081degC

Compte tenu le la tempeacuterature de saturation de la vapeur (2639C) on veacuterifie ainsi que le pincement de tempeacuterature est de 442degC eraquo qui est tregraves largement suffisant

Lexergie de la vapeur vaut E - p [(h - h ) - T (s - s gtJ - 4796 kJkmol

La perte dexergle acirc lsmbiaAce (chemineacutee) est eacutegale a lexergie de lair a 200degC soit i E bdquo H bdquo H bdquo _ T bdquo lt sbdquo ~ SJ bull 5 8 6 1 - 0 - 2 7 3lt lt 1 6 0 5 q q bull o o q o 8314 x In 1) raquo 1476 kJkmol

La perte par Irreacuteversibiliteacute de la transmission gaz-vapeur est eacutegale i lexergie au point 0 diminueacutee de lexergie de la vapeur et de la perte dexergle i lambiance E d - E v - E laquo 7376 - 4796 - 1476 raquo 1104 kJkmol

Etudions ensuite la deacutetente de la vapeur -pour la deacutetente isentropique RE

x - r - bull 6977 - 04225 bdquo bdquo X e s - S 3Icirc475 - 04225 deg 8 1 4 0

- dougrave s h euro bull h + e (h - h) - 1214 + 08140 x (2433) -

2102 KJkg - et compte tenu du rendement adiabatique h e raquo h E - (hr - icircie) bull 1 a d 3434 - (3434 - 102) x 085 laquo

2302 kJkg

- laquobull- bull v bull fej- m+rn - laquobullbullbulllaquo - et partant s - s + x (s - s) bull 04225 + 08964 x

(8475 - 04225) - 7641 kJkg On deacuteduit finalement de ce qui preacutecegravede

- le travail produit par la turbine acirc vapeur W - p (hr - h e gt ) - 3139 x (3434 - 2302) - 3553 kJkmol

- la perte dexergle au condenseur Econd P t lt V ho T o ( V so]- 3 1 3 9 x C lt 2 3 0 2 0 ) 2732 x (7641 - 0)] laquo673 kJkmol - la perte par irreacuteversibiliteacute de la deacutetente ltEbdquo - Ebdquo) - W bdquo bdquo - (4796 - 67 3) - 3553 - 570 kJkmol cond vap

Le travail utile produit par le cycle combineacute seacutecrit + W bdquo laquo 11930 - 63 vap

sectiiSS_S5EcircE9ecircpoundi9He

gtlaquo - M + W 11930 - 6324 +3553 = 9159 kJkmol u det comp vap

ACTiF - travail du compresseur - exergie du combustible

PASSIF - irreacuteversibiliteacute de la compression

632 4 gtcj 229 -21345 - 771 -558 - 20

118

- Irreacuteversibiliteacute de la combustion - travail de la turbine (gaz) - irreacutev de la deacutetente (gaz) - irreacutev de la transmission - travail de la turbine (vap) - irreacutev de la deacutetente (vap) - perte dexergle au condenseur - perte exergle S lambiance

Rendement eacutenergeacutetique W E - 429

Rendement thermique W Q laquo 419

63 Conclusions

Les bilans exergeacutetiques des cycles reacuteversibles sont preacutesenteacutes au tableau 11 (p 121)

Le cycle Ideacuteal ne comporte quune seule perte dexergle lashyquelle reacutesulte exclusivement de la combustion Le cycle theacuteorique sur lequel se fonde le cycle reacuteel de la turbine a gaz comporte en outra un perte dexergle A bass tempeacuterature laquelle correspond a leacutechange calorifique avec lambiance du gaz deacutetendu il en reacutesulte une diminution consideacuterable du rendement (thermique ou exergeacutetlque) du cycle

La reacutecupeacuteration permet notamment deacuteliminer en grande partie la perte dexergle amp basse tempeacuterature Du reste si lon faisait tendre vers luniteacute le rapport de pression du cycle cette perte dexergle serait entiegraverement eacutelimineacutee et lon retrouverait le renshydement du cycle ideacuteal

Le cycle combineacute permet de valoriser la perte dexergle amp basse tempeacuterature 3 laide dun cycle a vapeur associeacute au cycle a gaz le rendement est ainsi grandement ameacuteliora

De plus lirreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique entre gaz et vapeur peut ecirct-e reacuteduite en utilisant un cycle a multiples presshysions de vapeur vve ( sect 232) cest ainsi qua la limite pour un nombre deacutetages infini on retrouverait le rendement du cycle ideacuteal

Les bilans dexergle des cycles reacuteels sont eacutegalement preacutesenteacutes au tableau 11 ils se distinguent essentiellesraquo des cycles reacutevershysibles par lapparition de pertes dexergle nouvelles Ces pertes proviennent dune part des Irreacuteversibiliteacutes meacutecaniques (coippresseur et turbine (s)) dautre part des pertes dexergle engendreacutees par leacutecart de tempeacuterature neacutecessaire a leacutechange calorifique (reacutecupeacuteshyrateur ou chaudiegravere de reacutecupeacuteration et condenseur)

Dans la turbine 3 gaz ougrave le travail consommeacute par le compresseur est loin dEtre neacutegligeable les pertes internes qui affectent 3 la fols le compresseur et la turbine ne sont manifestement pas proshyportionnelles au travail utile contrairement su cas du cycle a vapeur Mais on peut montrer que pour une tempeacuterature maximale donneacutee (34] les pertes internes sont a peu pregraves inversement proportionnelles au facteur de puissance deacutefini par

7065 - 25S -11930 - 431 -740 - 27 -1104 - 40 -3553 - 128 -570 - 21 -673 - 24 -1476 - 53 -

119

0 m

Wdeacutet - Wcomp m x _ comp Wdeacutet Wdeacutet

Or il se fait que lorsque le rapport de pression croicirct on consshytate une augmentation du rendement du cycle theacuteorique associeacutee 3 une diminution concomitante du facteur dlaquo puissance cest-agrave-dire une augmentation des pertes internes ceci explique compte tenu des taux de croissance respectifs du rendement theacuteorique et des pertes internes lexistence dune valeur optimale du rapport de pression pour laquelle le rendement du cycle reacuteel est maximal

Lexpression ci-dessus du facttur de puissance justifie que pour un rapport de pression donneacute (W = const) leacuteleacutevation de la tempeacuterature maximale entraicircne une augmentation de ce facteur car w

d eacute t est alors majoreacute On peut en conclure quon obtiendra dans cas conditions une reacuteduction de limportance relative des pertes internes et que peu suite le rendement du cycle reacuteel se rapprochera du rendement du cycle theacuteorique lequel est par ailshyleurs constant pour un rapport de pression donneacute (chapitre 7) Il sexplique ainsi que contrairement au cas theacuteorique le renshydement du cycle reacuteel sameacuteliore lorsquon en eacutelegraveve la tempeacuterature maximale

Dans une turbine a gaz eacutequipeacutee dun reacutecupeacuterateur dont leffishycaciteacute est toujours infeacuterieure S luniteacute la perte calorifique par reacutecupeacuteration imparfalce est eacutevidemment proportionnelle a la chaleur reacutecupeacuterable (pour une efficaciteacute donneacutee) Comme cette chaleur reacuteshycupeacutereacutee est dautant plus grande que le rapport de pression se rapshyproche de 1uniteacute la perte de chaleur correspondante augmente 3 mesure que celui-ci diminue Ceci explique que contrairement au cas theacuteorique le rendement de la turbine 3 gaz avec reacutecupeacuterateur naugmente pas continucircment au fur et 3 mesure que le rapport de pression deacutecroicirct mais quil finit par diminuer apregraves ecirctre passeacute par un maximum

En comparant le cycle ideacuteal au cycle theacuteorique on constate que si le travail de la turbine de deacutetente est plus grand dans le preshymier il sajoute au travail du compresseur adiabatique le travail dun compresseur isotherme On peut alors montrer 34] quil en reacutesulte une valeur tregraves faible du facteur de puissance ce qui annonce des pertes internes particuliegraverement importantes Le renshydement quon peut finalement attendre dune turbine 3 gaz qui reacutealishyserait le cycle ideacuteal serait par conseacutequent tregraves mauvais A cette raison fondamentale sen ajoutent dailleurs dautres dordre techshynologique pour expliquer que le cycle ideacuteal ne donne lieu tel quel i aucune application pratique

En conclusion si pour les raisons eacutevoqueacutees ci-dessus il nest pas possible de reacutealiser le cycle ideacuteal il est neacuteanmoins possible de reacutealiser soit le cycle 3 reacutecupeacuteration soit le cycle combineacute lesquels permettent dapprocher le cycle ideacuteal dune maniegravere inshydirecte et avec des perspectives plus favorables

Revenant au tableau 11 il convient de remarquer que les valeurs des rendements obtenus pour les cycles reacuteels sont quelque peu opshytimistes en raison de certaines hypothegraveses simplificatrices implishycites notamment en ce qui concerne la non prise en consideacuteration

12C

des pertes de charge En revanche la valeur xodeste du rapport de pression uniioralement adopteacute conduit peur le cycle sinple acirc ur rerdement manifestement infeacuterieur 3 la normale

La turbine 3 gaz se caracteacuterise par une perte dexergie modeacutereacutee 3 haute tempeacuterature mais elle est peacutenaliseacutee par une grande perte dexergie agrave basse tempeacuterature En revanche le cycle 3 vapeur qui est affecte dune tregraves grande perte dexergie agrave haute tempeacuterature preacutesente une perte dexergie a basse tempeacuterature sui est quasi nulle On conccediloit degraves lors que la combinaison jes cycles agrave ccedilaz et 3 vapeur puisse conduire acirc une reacuteduction simultaneacutee des pertes dexergie 3 haute et 3 basse tempeacuteratureset ainsi 3 lobtentien dun rendement global eacuteleveacute Cest ainsi qua la centrale autrishychienne de Korneuburg un cycle combineacute 3 double pression de vapeur vive fonctionne aec le remarquable rendenent net de 468133]

Au terme de cette tialyse il apparaicirct que gracircce 3 lapplicashytion du cycle combineacute il est devenu possible de reacuteduire dune maniegravere satisfaisante les irreacuteversibiliteacutes affectant les eacutechanges thermiques Nais 11 reste quenviron un tiers de lexergie du combustible est perdue par lirreacuteversibiliteacute de la combustion Cette irreacuteversibiliteacute pourrait cependant ecirctre reacuteduite du moins en principe en alimentant le cycle combineacute au moyen dun geacuteneacuterateur magneacutetohydrodynaalque lequel assurerait une production directe deacutelectriciteacute par deacutetente des gaz de combustion produits i tregraves haute tempeacuterature Cependant en deacutepit des efforts qui ont eacuteteacute faits pour maicirctriser cette technologie nouvelle il semble bien que les difficulteacutes engendreacutees par les tregraves hautes tempeacuteratures en cause ne puissent ecirctre reacutesolues du moins actuellement

Enfin des eacutetudes prometteuses sont actuellement en cours en vue de substituer notamment dans les cycles combineacutes le charbon aux combustibles plus coucircteux principalement le gaz naturel et le fuel leacuteger qui sont geacuteneacuteralement utiliseacutes pour lalimentation des turbines 3 gai Panai les voies exploreacutees il convient surtout de citer lalimentation par gazogegravene (17) et la combustion sous pression en lit fluldiseacute (18)

64 Chaudiegravere de reacutecupeacuteration

La chaudiegravere de reacutecupeacuteration qui assure la liaison entre le cycle 3 gaz et la cycle 3 vapeur est le siegravege dune irreacuteversibiliteacute de leacutechange calorifique j celle-ci est a priori assez importante en raison de lexistence dun palier de vaporisation dautant plus eacutetendu que la pression de vapeur est limiteacutee par le niveau de temshypeacuterature modeste- Hais comme on la vu (sect Slaquo3) cette irreacuteversibiliteacute peut ecirctre atteacutenueacutee par le recours 3 un cycle acirc deux pressions de vapeur vive

121

Tableau 11 - Reacutecapitulation des bilans exergeacuteticues

ACTIF -travail du compresseur -exerccedilie du combustible -exergie rcurrie par la reacutecup PASSIF -irreacutev ce la compression -irreacutev de la coinbustion -travail de la turbine (gaz) -irreacutevde la deacutetente (gaz) -exergie fournie par la reacutecupj--irreacutevde la reacutecupeacuteration -perte dexa lambiance -irreacutev de la transmission -travail de la turbine vap) -irreacutevde la deacutetente (vap) -perte dex au condenseur Rendement exergeacutetique Rendement thermique

A() alt 19J 19 506 3C

i) C

ideacuteal cheacuteoricue 3 reacutecjpeumlr Cycles reacuteversibles tion D bull combineacute Cycles reacuteels E bull simple F bullbull 3 reacutecupeacuteration G raquo combineacute () La valeur indiqueacutee correspond au travail de deacutetente CD di nueacute du travail consommeacute par la compression isotherme DA

La chaudiegravere de reacutecupeacuteration consiste en une succession deacutechcn-geurs dans lesquels le fluide chauffant est constitueacute par les ccedilaz deacutechappement de la turbine 3 gaz tandis que le fluide chauffeacute est de leau sa vapeur ou bien un meacutelange satureacute des deux Cn se trouve deacutes lors dans la situation oC lon a affaire 3 un meacutediocre coefficient de convection du cocircteacute des gaz cependant que ce coeffishycient est nettement plus eacuteleveacute du cOteacute de leau ou de sa vapeur 3 haute pression Or on sait que pour ameacuteliorer 1eacutechange calorishyfique 11 faut sefforcer dameacuteliorer celui des deux eacutechanges ccr-vectiicircs qui est le plus deacutefavorable Une telle ameacutelioration peut ecirctre obtenue Indirectement en garnisshysant dailettes la surface exteacuterieure des tubeslaquelle est direcshytement en contact avec les gaz (6 222)

Enfir la conception mecircme de la chaudiegravere de reacutecupeacuteration doit favoriser la reacuteduction de lIrreacuteversibiliteacute thermique cette exi-geance eacutetant au mieux satisfaite par la circulation meacutethodique des deuil fluides ceci conformeacutement aux conclusions du paragraphe3 3 4

122

CHAPITRE 7

LES CYCLES THERMODYNAMIQUES DES MACHINES MOTRICES THERMIQUES

71 GENERALITES

711 Transformation polytropique

La polytropique deacutesigne une transformation thermodynamique efshyfectueacutee par un gaz parfait laquelle est caracteacuteriseacutee par une valeur constante du rapport ltli de la variation deacutenergie interne Au 3 la quantiteacute de chaleur eacutechangeacutee q [7] On a ainsi

ou = $q et w = (1 - ) q (1)

ougrave w repreacutesente le travail effectueacute

Sous forme diffeacuterentielle les relations (1) seacutecrivent

du =bull 5q et iraquo = Il bull )lt5q (2)

et par suite

5q raquo Eacute5 bdquo I c dT = cdT (3) ^ ^ V v

Le rapport c vgt que nous deacutesignons par crepreacutesente la chaleur massique (apparente du processus polytropique

En introduisant dans le principe deacutequivalence lexpression du travail il vient

lt5q = du + pdv = c dT + pdv (4)

oc par lt3) laquoq deg cdT

dougrave fc - c ) dT = pdv (5)

( ) ce cnapitre reacutesume la publication citeacutee sous la reacutefeacuterence I0]

De mecircme l e premier p r i n c i p e peut encore s eacute c r i r e

Sa - c dT - v dp

dT

dT = - v d p (6)

mbre les relations (6) et 5) il vient

= k (7

bull c par (3) 5ltJ = c

d o ugrave (c - c ) P

En divisant membre agrave m

c C

P v dpound

icircdeg c c v p dv

bull en posant c - c p

c - c v

bullbull La relation (7) peut encore seacutecrire k mdash + -E = o v p

ou encore apregraves inteacutegration et en passant du logarithme au nombre v

i p v raquo const (8)

Dans leacutequation (8) de la polytropique lexposant k prend pour chaque cas particulier une valeur numeacuterique deacuteterailneacutee Il conshyvient de distinguer plus speacutecialement les transformations suivantes

bull- isobare k laquo 0 - adlabatique k bull Y lt c

tcbdquogt

- isotherme k bull 1 - lsochore s k raquo laquo

Les transformations que nous avons consideacutereacutees eacutetant reacutevershysibles il en reacutesulte notamment que ladlabatique est aussi une isentropique

712 Tempeacuterature moyenne inteacutegreacutee (tml)

Conformeacutement a la deacutefinition qui en a eacuteteacute donneacutee au paragraphe 1112 nous appelons tml relative a la transformation recircverrible 12 le rapport de la quantiteacute de chaleur q eacutechangeacutee au cours de celle-ci a la variation dentropie correspondante soit

T - Icirc T H ( 9 )

Comma on la vu au paragraphe preacuteciteacute la tml est repreacutesenteacutee sur le diagramme entropique par la hauteur du rectangle lLNn ayant mecircme aire que la surface 112n situeacutee sous la courbe 12 repreacutesentashytive de la transformation consideacutereacutee (flg 1 )

Pour une transformation polytroplque 12 caracteacuteriseacutee par la constance de sa chaleur massique c on peut eacutecrire

q n bull c (T - T) (10)

ot bdquo- bull pound pound J = clnf (11)

On obtient alors lexpression de la tmi relative acirc la transformation polytropique 12 en remplaccedilant dans la relation (9) la quantiteacute de chaleur q u et la variation dentropie (s 2 - s ) par leurs expressions respectives (10) et (11) soit

T bull laffjr lt 1 2gt

En particulier la tmi relative acirc une Isochore ou a une isobare est donneacutee par lexpression (12) dailleurs indeacutependante de la valeur particuliegravere de c ou de c

v p Consideacuterons un f luide qui subit successivement deux transforshy

mations reacutevers ib les 12 et 23 par exemple une isochore suivie dune isobare Par deacutef in i t ion de la t m i on a - pour la transformation 12 i T u bull mdash3-Umdash (13)

S] - Si - pour la transformation 23 T^i raquo mdashSimdash (14)

S] - Sj

De mecircme on a pour la transformation totale 13

T l 1)1 raquo l2 i Si

S - S| (S - Sj ) + (S j - S )

(15)

et en remplaccedilant q l s et qraquo 3 par leurs expressions tireacutees de (13) et (14) on a

T bdquo T (s - laquobull) bull Ti (s - s ) n 6 )

T (s - s) + (s - a) ( 1 lt

I l s ensui t que la t a l reacutesultante T 3 est une moyenne ponshydeacutereacutee des t m i r e l a t i v e s aux transformations p a r t i e l l e s

713 Cycle de Carnot Consideacuterons une source chaude e t une source froide se trouvant

toutes deux 3 tempeacuterature constante Supposons quun gaz effectue un cycle de transformations reacutevers ibles en eacutechangeant de la chaleur avec ces deux sources Un t e l cycle se composera neacutecessairement des quatre transformations suivantes

- La source chaude fournit de la chaleur au gas dune maniegravere reacutevershys i b l e ce qui ne peut se fa i re que par une deacutetente Isotherme do c e l u i - c i puisque la source laquoat a tempeacuterature constante T

- Le gaz e s t ensuite ameneacute a la tempeacuterature de la source froide au moyen dune deacutetente laquodiabeacutetique et reacutevers ib le 11 est en e f f e t oxclu denvisager un eacutechange calori f ique avec lune ou l autre des deux sources puisquun t e l eacutechange se ferai t avec un eacutecart do tempeacuterature non nul ce qui est Incompatible avec la reacutevers i shyb i l i t eacute qui a laquoteacute postuleacutee

- Ayant preacutealablenent a t t e i n t la tempeacuterature de la source froldo lo cas code a c e l l e - c i de la chaleur selon une transformation Qui ne peut Otre quun ceaproaalon isotnarras bull T

laquoJjbdquo

125

- Enfin le gaz est rameneacute a la teniperature de la source chaude par une transformation reacuteversible qui exclut tout eacutechange caloshyrifique et qui sera degraves lors une compression adiabatique

La conception de ce cycle de transformations nous conduit ineacuteshyluctablement au cycle de Carnot qui apparaicirct ainsi comne sinon le seul du moins le processus le plus simple permettant deffectuer la conversion de la chaleur en travail dans les conditions envishysageacutees a savoir en ayant recours aux deux seules sources a tempeacuteshyrature constante en supposant les transformations reacuteversibles et en utilisant un gaz comme fluide moteur

Tel quil vient decirctre deacutecrit le cycle de Carnot na aucune porteacutee pratique directe puisquil ne constitue le cycle theacuteorique daucune des machines motrices thermiques actuellement utiliseacutees Il preacutesente neacuteanmoins un grand inteacuterecirct en effet il fournit un moyen dinvestigation efficace pour eacutetudier la conversion de la chaleur en travail A ce propos il convient de rappeler le theacuteoshyregraveme de Carnot qui seacutenonce comme suit Tous les cycles reacutevershysibles fonctionnant amp laide de deux mecircmes sources de chaleur ont mecircme rendement On sait dailleurs que le rendement du cvcle de Carnot seacutecrit n - 1 - pound 1 7 )

71 Extension du theacuteoregraveme de Carnot

Consideacuterons le cycle reacuteversible 12341 (flg 42) eacutechangeant de la chaleur avec deux sources a tempeacuterature variable selon les deux polytropiques 23 et 41 de Mecircme espegravece cest-S-dlre caracteacuteshy

riseacutees par une meneacute chaleur massique c et parshytant un mecircme exposant k

les transformations 12 et 34 qui reacuteunisshysent Imraquo deux polytropiques sont neacutecessaireshyment laquodiabeacutetiques puisquelles ne peuvent eacutechanger reacuteversiblement de la chaleur avec les sources preacuteciteacutees

La cycle 12341 se compose degraves lors des transformations reacuteversibles suivantes s

- compression adiabatique 12 - eacutechauffement selon la polytroplque 23 - deacutetente adiabaticcedilue 34 - refroidissement selon la polytroplque 41

n l - a i l ( 1 8 ) l u

rifure laquo2 Le rendement du cycle s eacutecr i t

Par deacute f in i t i on de la t a l on a ltj i raquo T ( bull - S i ) e t 4 t i ( 8 - raquo J gt (1raquo)

dougrave il vlont sachant qua lea deux variations dentropie sont u laquo o X laquo raquo laquo n bdquo i - IumlU (20)

121)

126

La t m i r e l a t i v e S une transformation polytropique es t dor neacutee par l exp res s ion (12) doO i l v ien t

T T l lt in (T T r J T l - l n ( T T )

En combinant lexpression de la polytropique et leacutequation deacutetat on a

T v k _ 1 T V

k~l

S - ltvgt laquo l - lt) (2raquo) Dautre part deacutemontrons leacutegaliteacute - - - 2 123)

En effet on a pour les polytropiqueraquo

Pi vraquo pi v

doO 2raquo poundlaquo - pound bull li (24) Pi Pi Vj Vraquo

et pour les adiabatiques

poundlaquo - pound et pound - l Pi vlaquo Pi v

dougrave f - pound bull poundgt (25) Pi Praquo vraquo Vi

En eacutegalant les seconda membres da (24) et (25) il vient

v v (v bull v

En passant au logarithms on montra qua si k^t y ca qui est eacutevident cette eacutegaliteacute ne peut ecirctre veacuterifieacutee que pour

X- ou iuml - iumlraquo Cqfd Vl V V V ^

Par suite laa seconds membres des relations (22) laquotant Cgauraquo 11 vient i

i - I raquolaquo1 ot partant la rapport des t a i dont lea ojtproaaiono sont donnGoo on (21) pant aeacutecrira i

S - f (27)

127

Deacutes l o r s l e x p r e s s i o n (20) du rendement prend la forme r

1 - 1 - | lt2B)

Ncus pouvons ainsi tirer les conclusions suivantes

1) Tous les cycles reacuteversibles eacutechangeant de la chaleur selon deux polytroplques donneacutees de mecircme espegravece (mecircme c et partant mecircme k) ont mecircme rendement ainsi par exemple les cycles 12341 et 12341 sont eacutequivalents

2) Ce rendement est eacutegal agrave celui dun cycle de Carnot effectueacute entre deux sources respectivement i T 2 et Ti -es deux tempeacuteratures eacutetant deacutetermineacutees par les intersections des deux polytroplques donneacutees avec une lsentropique arbitrairement choisie

3) Dans le cas particulier ougrave les deux polytroplques sont des lso-therreu (le laquo 1 ) on retrouve eacutevidemment le cycle de Carnot eacutevoshyluant entre les tempeacuteratures Tj et T cest-acirc-dire le cycle 123-4-1

4) Mous avons ainsi eacutetendu le theacuteoregraveme de Carnot au cas des cycles reacuteversibles effectueacutes entre deux sources agrave tempeacuterature variable dans la mesure oO les eacutechanges calorifiques correspondants sont reacutegis par une mecircme loi polytropique

715 Cas de deux polytroplques despegraveces diffeacuterentes

Consideacuterons le cycle reacuteversible 12341 (flg 4S) eacutechangeant de la chaleur avec deux sources i tempeacuterature variable selon deux polytroplques despegraveces diffeacuterentes caracteacuteriseacutees par les chaleurs massiques C pour 23 et C pour 41 Les transformations 12 et 34 sont encore neacutecessairement des adlabatiques(voJr flg43 page 129)

En faisant encore appol eux tmi le rendement du cycle 12341 peut seacutecrire comme preacuteceacutedemment

bull gt - ft On a pour les deux polytroplques

(29)

si raquo C l n y (30)

les variations dentropie sont eacutegaleraquo 11 vient en eacutegashylant las seconds membreraquo de (30) bull

r$m - bull sect - laquo mdash sect- - i

Dautre part (31) peut encore seacutecrira i

lln c raquo In | dougrave | raquo lt|gt = 0 on posant |=e (32)

SiiS|iiLJttlJi- I I1 IIIU bullbull bullUjMillM||EacuteilJIlill

128

a n c F J - I - 3 2 ) lt3e s T = T ~ e t T) = T i l v i e n t

( 3 3 ) T - T T - T

(32 ) q u e T = T i 1 et

T e 1 - i Tj 8 - 1

Multipliant (31) et (33) membre acirc meirbre cr trouve

1 g l - TT- T - ~ T l n ( T T = I- IJI

1 bull 6 - 1 bull T 2 T - T bull ln (T T) T

Dougrave finalement en introduisant lexpression (34) du rapport des tmi dans celle du rendement (29) il vient

1 6 1 - 1 T n - iuml bull - m bull r ( 3 S )

Les tempeacuteratures Ti et Tj qui deacuteterminent les deux polytro-piques eacutetant fixeacutees a priori proposons nous deacutetudier la variation du rendement en fonction de S Pour ce faire calculons la deacuteriveacutee

A B1 - (6-i) de 1 1) - (e1 - i) N

de ^T^Tgt (8 - 1)raquo - ocirc lt 3 6 )

Le deacutenominateur D eacutetant essentiellement positif la deacuteriveacutee aura mecircme signe eue son numeacuterateur N 11 sagit de discuter le signe e la fonction i_ i lt _ M(G) - (S - 1)(18 a)-(8 - icirc) - (1 - 1)8 -16 1 +l

ougrave 6 raquo T|Tj est toujours supeacuterieur 1 luniteacute dans un cycle moteur

a S aeacutecri Or on a raquo ( 1 | bull 0 e t d a i l l eurs la deacuteriveacutee de N par rapport

t H(8) - 1 (1 - 1 ) 8 W lt 8 - 1 )

Le oigne de c e t t e deacuteriveacutee est constant La fonction H(8) es t donc monotone et e l l e possegravede pour 8 gt l l e signe de sa deacuteriveacutee (puisque N(i) a 0) qui n est autre que ce lu i de (1 - 1 ) car 1 et 6 sont tous deux p o o l t i f s 11 vient a ins i

H gt 0 pour 1 gt 1 N lt 0 pour 1 lt 1

Cetto discussion conduit finalement aux reacutesultats suivants rolatifo S deux cao classiques icirc

Premier caa icirc C =gt C j C - C icirc dougrave 1 bullgt Y gt 1 p v ^

La fonction M(8) et par suite la deacuteriveacutee -j^ ( 6 J ) ont lo

cigno do (1 - 1) qui eut Ici positif Il sensuit laquorua ls second tormo du rondement est una fonction croissants do 9 ot quon fin do compto lo rendement ost une fonction deacutecroissante do cotte vashyriable Par culto lo rendement deacutecroicirct loroquon augmente la chalaur apportfia au cyclo t hauto tcmpOrnturo

4

B2H5acircQsect2_S2S bull C ltraquo C j C bull=gt C dougrave 1 deg y lt j

129

La fonction N(8) et par suite la deacuteriveacutee 37- (9 ]) ont le ucirct 0 mdash 1

signe de (1 - 1) qui est ici neacutegatif Il sensuit que le second terme du rendement est une fonction deacuteshycroissante de cette variable Par conseacuteshyquent le rendement croit lorsquon augshymente la chaleur apporteacutee au cycle acirc haute tempeacuterature

Nous pouvons ainsi tirer les conshyclusions suivantes

Figure 43

1 Les cycles reacuteversibles effectueacutes entre deux polytropiques donneacutees mais desshypegraveces diffeacuterentes ( C ^ C) ont des rendements qui deacutependent du rapport des tempeacuteratures deacutelimitant leacute-

chauffement donc aussi de limpor-~ tance de cet apport de chaleur

2 Lorsque la chaleur speacutecifique C (reshylative a leacutechauffement) est supeacuterishyeure a la chaleur speacutecifique C (reshylative au refroidissement) le renshy

dement est une fonction deacutecroissante de 8

3) Lorsque la chaleur massique C est infeacuterieure a C le rendement est une fonction croissante de 8

4) Toutes autres choses eacutegales notamment 8 et 1 le rendement est une fonction croissante du rapport T 2Ti

72 MOTEUR A COMBUSTION INTERNE

721 Cycle de Beau de Rochas

Leacutetude du moteur a combustion interne est baseacutee sur la theacuteoshyrie cyclique nous ferons lhypothegravese compleacutementaire que le fluide est un gaz parfait

Le cycle de Beau de Rochas cycle de reacutefeacuterence du moteur acirc explosion se compose des transformations reacuteversibles suivantes (fig 44 et 45)

- adiabatique 12 - eacutechauffement lsochore 23 - deacutetente adiabatique 34 - refroidissement lsochore lt-l

Le cycle de Beau de Rochas est caracteacuteriseacute par deux paramegravetres le rapport volumeacutetrlque de compression e bullgt vvj et le rapport de pression A - pipj Ce cycle reacuteversible eacutechange de la chaleur avec deux sources 3 tempeacuterature variable selon deux isochores cest-agrave-dire deux polytropiques de mecircme espegravece Il est donc justiciable de lextension du theacuteoregraveme de Carnot (cf sect 714) dont nous tirons lexpression geacuteneacuterale de son rendement

Ti 1 - (37)

130

v ient

Figure A4 Figure 45

En combinant l eacutequation d eacute t a t e t c e l l e de 1adiabatique

Y - l Y - l o r

V i

DoO finalement lexpression classique du rendement

_1 Y-l

poundgt

1 -

il

(38)

(39)

On deacuteduit les conclusions suivantes de lextension du theacuteoregraveme de Carnot et de lexpression (39) du rendement qui en deacutecoule

1) Le cycle eacutetudieacute est eacutequivalent amp un cycle de Carnot effectueacute entre les tempeacuteratures Tj et T|

2) Le rendement du cycle eacutetudieacute est une fonction croissante du rapport volumeacutetrique de compression e

3) Le rendement est indeacutependant du rapport de tempeacuterature TjT(ou du rapport de pression P1P2 bull M gt il est degraves lors indeacutependant de la charge de moteur

4) Dans la mesure ougrave lon se fixe une valeur maximale de T le rendement tend pour des valeurs croissantes de e vers une lishymite qui correspond au rendement du cycle de Carnot entre les tempeacuteratures T et T1

Par ailleurs le rapport TJTI (et partant ) deacutepend de la quantiteacute de chaleur fournie au gaz par cycle Si son accroissement augmente la puissance speacutecifique du moteur sa valeur ne peut toushytefois deacutepasser une certaine limite qui est fixeacutee par la quantiteacute de combustible pouvant ecirctre brucircleacute complegravetement dans lair -jui a subi la compression

Enfin il existe une limite pratique au rapport e cette lishymite est imposeacutee par lapparition du pheacutenomegravene de deacutetonation

722 Cycle de Diesel

Lo cycle do Dleoel cycle de reacutefeacuterence du moteur portant le mecircme nom oe compose des transformations reacuteversibles suivantes

ill I

131

(f ig

Figure 46

46 et 47) - compression adiabatique 12 - ecircchauffement isobare 23

Figure 47

detente adiabatique 34 refroidissement isochore 41

Le cycle de Diesel est caracteacuteriseacute par deux paramegravetres le rapport volumecirctrique de compression E - v2vj et le rapport de voshylume p V)v2 ^e cycle eacutechange de la chaleur avec deux sources a tempeacuterature variable selon lisobare 23 et 1isochore 41 respectishyvement cest-agrave-dire -selon deux polytropiques despaces diffeacuterentes Lexpression du rendement est degraves lors donneacutee par la formule (35) Il vient ainsi en substituant Y acirc 1 puisque C raquo C et C raquo C et

en consideacuterant quen vertu de leacutequation deacutetat appliqueacutee a la transformation Isobare 23 le rapport de tempeacuterature 9 laquo TJTJ est eacutegal au rapport de volume a

Dailleurs pour la compression adiabatique 12 on a comme au paragraphe 721

Y-l

On obtient finalement lexpression du rendement

- 1 1

1 T - l

( 4 1 )

(42)

Les proprieacuteteacutes suivantes du cycle de Diesel se deacuteduisent du paragraphe 71S r e l a t i f au cycle effectueacute entre deux polytropiques despegraveces d i f feacuterentes a ins i que de l expression (42) qui en deacutecoule 1) Le rendement es t fonction du rapport de tempeacuterature TiT et

partant du rapport volumecirctrique de compression c l expression (42) indique qu i l cro icirc t avec ce paramegravetre

2) Le chaleur massique C re la t ive a leacutechange calorif ique II haute tempeacuterature salon 23 eacutetant super1euro 1 li chaleur massique C v

re la t ive leacutechange fi basse tempeacuterature selon 41 l e rendement est uno fonction deacutecroissante du rapport de tempeacuterature 9degTTii

132

par conseacutequent il est aussi une fonction deacutecroissante du rapshyport de volume c Ainsi le rendement du moteur deacutecroicirct lorsque sa charge augmente

3) Lorsque le rapport 0 diminue er tendant vers luniteacute en peut montrer que la valeur du rendement tend vers celle dun cycle de Carnot effectueacute entre T 2 et Tj

La diminution du rapport P est comme nous lavons vu beacuteneacuteshyfique au rendement elle preacutesente cependant linconveacutenient de reacuteshyduire la quantiteacute de chaleur reccedilue par cycle ce qui entraicircne une diminution concomitante de la puissance speacutecifique du moteur Dailshyleurs le rapport s ne peut deacutepasser une certaine valeur imposeacutee par la quantiteacute de combustible qui peut ecirctre brucircleacute complegravetement dans lair disponible

Le cycle de Sabatheacute qui comporte un eacutechauffegraverent isochore suivi dun eacutechauffement isobare pourrait faire lobjet dune eacutetude baseacutee sur la meacutethode deacuteveloppeacutee preacuteceacutedemment Lapport de chaleur agrave haute tempeacuterature eacutetant alors constitueacute de deux polvtropiques successives mais despegraveces diffeacuterentes on serait notamment ameneacute agrave consideacuterer ici la moyenne pondeacutereacutee des tml relatives acirc 1isochore et a lishysobare correspondantes conformeacutement au paragraphe 712 [4 0]

73 TURBINE A GAZ

731 Cycle de Joule

En adoptant encore la theacuteorie cyclique le cycle de Joule consshytitue le cycle theacuteorique de la turbine i gaz Ce cycle se compose des transformations reacuteversibles suivantes (fig 48)

- compression adlabatique AB - eacutechauffement Isobare BC - deacutetente adlabatique CD - refroidissement Isobare OA

Le cycle de Joule eacutechange de la chaleur avec deux sources i tempeacuterature variable selon deux isobares c es t -a -d ire deux poly-tropiques de mecircme espegravece Lextension du theacuteoregraveme de Carnot est donc applicable et nous en deacuteduisons que l e rendement du cycle de Joule s eacute c r i t

n - 1 - Ja (43) b

En appliquant pour un gaz parfait leacutequation deacutetat et l e x shypression de 1adlabatique noua obtenons pour la compression AB

T iuml ^ -iuml - n T (44)

a ougrave l e rapport de pression n = P b P repreacutesente un paramegravetre du cycle a

-) Mil - J W j

133

Figure 48

Dougrave l expression du rendement rishyde Joule 1-v

y n 1 - n bull gt

Il reacutesulte de lextension du -heacutec-recircme de Carnot et plus speacutecialement et lexpression (45) qui sen deacuteduit les conclusions suivantes

1) Le cycle de Joule A3CDA est eacutequivale- A un cycle de Carnot effectueacute entre les tempeacuteratures T et T

b a __ 2) Son rendement augmente avec le rapec r-

TT il est deacutes lors conec le rortre D a

la relation (44) une fonction croisshysante du rapport de pression n

3) Le rendement du cycle de Joule est indeacutependant de la tempeacuterature T c donc aussi de la quantiteacute de chaleur apporteacutee agrave haute tempeacuteshyrature

On constate que le rendement croit mais de moins en moins vite au fur et 3 mesure que n augmente ainsi le rendement du cycle ABCoA est supeacuterieur i celui du cycle ABCDA Dailleurs il tend asymptotiquement vers une limite eacutegale au rendement du cycle de Carnot effectueacute entre lestempeacuteratures extrecircmes T et T

732 Cycle a reacutegeacuteneacuteration

SI lon considegravere le cycle theacuteorique de la turbine a gaz (fig 49) on consshytate que la tempeacuteracirct raquo-e T atteinte en fin de deacutetente peut ecirctre supeacuterieure acirc la tempeacuterature T atteinte en fin de compression Il apparaicirct ainsi la posshysibiliteacute dune reacutecupeacuteration de chaleur par refroidissement du ga deacutetendu au profit du gaz comprimeacute On en arrive ainsi 1 ce cevoir le cycle 1 reacutegeacuteneacuteration qui se compose des transformaIons reacutevershysibles suivantes

bull compression ediabatlque AB S_ - eacutechauffement par reacutecupeacuteration selon

lIsobare BM Figura 49 _ apport de chaleur externe selon lisoshy

bare KC - datante adlabatique CD - refroidissement du I la reacutecupeacuteration selon l i sobare DN - rajas de chaleur 1 lambiance selon l i sobare KA

Les di f feacuterentes Isobares eacutetant des courbes Identiques simpleshyment dacirccelecircee paralleleaent 1 l aaa des entropies [40J i l sonoult

134

que l e c y c l e agrave r eacute g eacute n eacute r a t i o n ABgtM)CD(K)A e t l e c y c l e de J c u l e A B C SA c o m p o r t e n t d e s eacutechanges c a l o r i f i q u e s i d e n t i q u e s Ces eacutechanges c o r r e s p o n d e n t icircen e f f e t agrave d e s t r a n s f o r m a t i o n s analcirues e f f e c t u eacute e s e n t r e l e s mecircmes tempeacuteratures extrecircmes - CJ qui implique ro-aT^rc l e s mecircmes t m i - t a n t en ce qui concerne l eacute c h a n g e avec la s o u r c e chaude s o i e MC ou B C r e s p e c t i v e m e n t que l eacute c h a n g e avec l a ~-biaree s o i t NA dans l e s deux c a s

La r eacute c u p eacute r a t i o n de cha l eur e s t d autant p l u s e f f i c a c e que l eacute c a r t e n t r e ccedil amp s tempeacuteratures d e s p o i n t s 2 et N lou a e t y) e s t p l u s grand donc que l e rapport de p r e s s i o n n e s t p l u s f a i b l e C e t t e c o n s t a t a t i o n e s t du r e s t e corroboreacutee par l e f a i t que quand l e rapport d e p r e s s i o n du c y c l e 3 r eacute g eacute n eacute r a t i o n d iminue l e r e l e v egrave r e n t de T = T e n t r a icirc n e c e l u i de T en s o r t e que l e rapport de p r e s s i o n du c y c l e 8 e J o u l e eacute q u i v a l e n t augmente c e qu i a c c r o icirc t son rendement e t f i n a l e m e n t c e l u i du c y c l e agrave r eacute g eacute n eacute r a t i o n a s s o c i eacute

A l a l i m i t e l e rapport de p r e s s i o n du c y c l e acirc r eacute g eacute n eacute r a t i o n diminue en tendant v e r s l u n i t eacute t a n d i s que l e rapport du c y c l e de J o u l e eacute q u i v a l e n t d e v i e n t eacute g a l 3 c e l u i du c y c l e d e Carnot e f f e c t u eacute e n t r e l e s t empeacuteratures extrecircmes T e t T D autre p a r t la r eacute c u p eacute shyr a t i o n n e s t p o s s i b l e que dans la o e s u r i ougrave T n e s t pas i n f eacute r i e u r e 3 Tfc c e q u i f i x e une l i m i t e s u p eacute r i e u r e au rapport d e p r e s s i o n du c y c l e 3 r eacute g eacute n eacute r a t i o n

Dune maniegravere p l u s g eacute n eacute r a l e l a p r eacute s e n t e eacute t u d e peut ecirc t r e eacute t e n shydue au c y c l e d i t h e x a g o n a l l e q u e l comporte notamment une comshyp r e s s i o n i so therme p u i s a d i a b a t i q u e a i n s i quune d eacute t e n t e i so therme pu i s a d i a b a t i q u e

En p a r e i l c a s i l y a u r a i t l i e u d e c o n s i d eacute r e r la t m i d e l eacute c h a n g e S haute tempeacuterature (eacutechauffement i s o b a r e e t d eacute t e n t e i s o shytherme) a i n s i que l a t m l d e l eacute c h a n g e a b a s s e tempeacuterature ( r e shyf r o i d i s s e m e n t i s o b a r e e t compress ion i s o t h e r m e ) c e s t m i pouvant s expr imer par d e s moyennes pondeacutereacutees (cf sect 7 1 2 )

L eacutechauffement I sobare p o u r r a i t d a i l l e u r s ecirc t r e p a r t i e l l e m e n t e f f e c t u eacute par r eacute c u p eacute r a t i o n c e qu i a u r a i t pour e f f e t de r eacute d u i r e l e rapport i n v e r s e d e s deux t m i donc d a m eacute l i o r e r l e rendement

i MOTEJR A COMBUSTION EXTERNE

4 1 C y c l e d e Banklne

Le c y c l e de Rankine c o n s t i t u e l e c y c l e theacuteor ique d e s c e n t r a l e s j c l eacute a l r e s 1 vapeur En e f f e t l e s r eacute a c t e u r s n u c l eacute a i r e s a c t u e l s r e shyl i s e n t d e s s o u r c e s de cha l eur ecirc tempeacuterature peu eacute l e v eacute e c e qui e x -

l l q u e l e r e c o u r s 1 un c y c l e 1 vapeur sans s u r c h a u f f e

Le c y c l e d e Rankine s e compos-raquo d e s t r a n s f o r m a t i o n s r eacute v e r s i b l e s -vj lvontes ( f i g 50)

- eacutechauffement d e l e a u laquo t v a p o r i s a t i o n i s o b a r e s OMN - d a t e n t a d i a b a t i q u e N8 - cottjgonsation i s o b a r e (e t iDctherEraquo) B0 - e c a p r e e s i o n a d i a b a t i q u e do l e a u 0 0

sMt I

135

1

Y L_ S

Figure 50

Conine l e travail de coir-pressicr 00 du liquide est geacuteneacuteralerent reacuteccedilli geable v i s - acirc - v i s du travail produit par la deacutetente nous ccrfcncrcrs l es points o et 3

Le rendement du cycle CMNSC peut s eacutecr ire

q bo 1 -

en

Sien que la notion de polytro-pique ne puisse sapeiieruer S un flj-ide qui subit un changement deacutetat les eacutechanges calorifiques reacuteversibles intervenant dans le cycle a vapeur

nen sont pas moins justiciables de la tBi Cn a en effet

pour leacutechange a haute t q

pour leacutechange acirc basse t g

T ltsn - s gt on n o (47)

148)

En remplaccedilant dans (46) q et ccedil par leurs expressions (47) et (48) il vient sachant quedegsect laquo s

b n

ou l on a

bo T on

et bo

(49)

(50)

La relat ion (49) montre que l e cycle de Rankine possegravede l e necircme rendement quun cycle de Carnot effectueacute entre l e s t m i r e shyla t ives aux sources i haute e t a basse tempeacuteratures

Pour leacutechange S haute tempeacuterature qui comporte deux transforshya t i o n s success ives la t m i affeacuterente est eacutegale a la moyenne ponshydeacutereacutee des t m i r e l a t i v e s a chacune d e l l e s dougrave

T o laquo - ( laquo o ran n V (Si)

Laugmentation de la pression de vapeur vive p (ou de sa tejrpeuml--ature de saturation T ) entraicircne deux e f f e t s d i s t i n c t s n - en ce qui concerne leacutechauffement OH de l eau la t m i T augshy

mente a ins i que l e poids de ce t te t m i dans la moyenne ponshydeacutereacutee (SI) qui deacutetermine la t m i globale T _gt

on - on ce qui concerne l e palier de vaporisation la tempeacuterature de

saturation augmente tandis que diminue le poids de ce t t e tempeshyrature dans l expression (SI) de T

En f in de coapiumle 1augmentacirction de la pression supeacuterleuro du -bullyclo est toujours favorable dans lo doxaino de lichauffement do

ut J II I I I il 1 i n l i bull I I I I - bullbull I bull bull bullbull

136

l e a u mais e l l e peut ecirc t r e deacutefavorable dans c e l u i eu pa l i e r de vashypor i sa t ion L act ion conjugueacutee de ces deux e f f e t s c o n t r a d i c t o i r e s explique l e x i s t e n c e d une pression optimale de vapeur vive cji conshyfegravere au cycle de Rankine son rendement maximal

Les va r i a t i ons de la tempeacuterature de condensation eacute tan t t r egrave s l imi t eacutee s en peut neacutegl iger leur influence sur la t m i acirc haute texpeacuterature car e l l e s n a f fec ten t que faiblement d a i l l e u r s l e domaine de 1eacutechauffement de l e au Par con t re une nod i f i cac ic -ce la tempeacuterature de condensation a g i t directement sur la valeur du rendement du cycle de Carnot eacutequivalent I l en r eacute s u l t e quune CITU-rution de la tempeacuterature (ou de la pression) de condensacirct ion enshyt r a icirc n e une augmentation appreacuteciable du rendement du cycle de Ranshykine

74 2 Cycle agrave reacutegeacuteneacuteration De la vapeur satureacutee se trouvant i l eacute t a t J ( f ig 51) est deacuteshy

tendue isentropiqviement jusquagrave la pression de condensation u cours de ce t te deacutetente on effectue des soutirages success i f s en nombre in f in i (soutirage continu) Le premier soutirage a l i e u sous une pression infeacuterieure agrave p mais ne diffeacuterant de c e l l e - c i eue dune quantiteacute infiniment p e t i t e La quantiteacute de chaleur eacuteleacutementaire neacuteshycessaire pour eacutechauffer de leau de K a K doi t ecirc tre fournie par la condensation de la vapeur preacuteleveacutee au premier soutirage (en J ) De mecircme la quantiteacute de chaleur eacuteleacutementaire neacutecessaire pour eacutechaufshyfer de leau K i K doit ecirctre fournie par la condensation de la vapeur preacuteleveacutee au deuxiegraveme soutirage (en J igt et a ins i de s u i t e

Dans l e cycle envisageacute 1 eacutechauffenent de l eau est inteacutegrashylement assureacute par un eacutechange calorif ique interne au cycle et reacutevershys ib le de surcroicirct c e s t -acirc -d ire par reacutegeacuteneacuteration de la chaleur fourshynie par la vapeur preacuteleveacutee en cours de deacutetente I l s ensuit que ce cycle ne comporte que des transformations reacutevers ibles et eue l e s deux seuls eacutechanges avec l exteacuterieur mettent a contribution deux sources (chaude e t froide) iuml tempeacuterature constante Ce cycle est donc eacutequivalent 1 un cycle de arnot fonctionnant entre l e s deux tempeacuteratures correspondantes ceci en vertu du theacuteoregraveme de Carnot

Comme la seule chaleur reccedilue de la source chaude correspond au palier de vaporisation KJ on peut substituer au cycle 1 reacutegeacuteneacuteration OKJBO l e cycle de Carnot eacutequivalent PKJBP Il s e n s u i t que l e rendement du cycle 1 reacutegeacuteneacuterashytion ne deacutepend que des seules tempeacuterashytures de vaporisation e t de condensashytion (ou des pressions de saturation correspondantes) Comme pour le cycle de Carnot eacutequivalent l e rendement du cycle 1 reacutegeacuteneacuteration sera toujours ameacutelioreacute s i la tempeacuterature de vaporishysation laquoet augraanteacutee etou s i la tempeacuteshyrature de condensation est diminueacutee) Figure SI

-11

137

7 4 3 Cycle de Hlrn Le cycle de Hirn se d i s t ingue du cycle de Rankine prcpreraent

d i t par l ad jonc t ion d une surchauffe NA de la vapeur ( f ig 52) i l e s t acirc la base des cyc les r eacute a l i s eacute s dans les c e n t r a l e s thermiques pour l e s q u e l l e s la tempeacuterature eacuteleveacutee que possegravedent l e s gaz de comshybust ion permet l e recours acirc une surchauffe importante

Par d eacute f i n i t i o n de la t m i on peut eacute c r i r e

h - h_ T (s oa a s o (52)

et 1on a b o T laquo lt S K o b V (53)

(54)

Dougrave i l v ien t par la s u b s t i t u t i o n hab i tue l l e e t en tenant compte de l eacute g a l i t eacute des variations dentropie

T

oa Le cyc le de Hlrn e s t donc eacutequivalent a un cycle de Carnot efshy

fectueacute entre l e s tempeacuteratures T et T Dans ce paragraphe nous avons exclu pour simplif ier l e cas t regrave s exceptionnel ougrave l e point B serait s i tueacute en zona de surchauffe

La t c i re la t ive 1 eacutechange a haute tempeacuterature peut s eacutecr i re (cf sect 712)

T raquo oa

on (s -s )T o na (s - s

a r (55 )

Figure 52

I l est nanlferte que la t m i T intervenant dans ce t t e movenne pon-on deacutereacutee es t infeacuterieure a la tempeacuterature da saturation de la vapeur tandis que la t m i T lu i e s t supeacuterieure I l na s ensuit que la t m i de leacutechange acirc haute tempeacuterature re la t ive au cycle de

Hlrn sera pour une pression de vapeur donneacutee supeacuterieure acirc la tm 1 correspondante re la t ive au cycle de Rankine an sorte oue dans las mecircmes conditions da prasslon la rendement du cycle de Hlrn lemportera toujours sur ce lu i du cycle da Rankine Da i l l eurs laccroissement de la tempeacuterature de surchauffe entraicircnera non oeu-l eœnt laugmentation da la t m i re la t ive a la surchauffe mais encore de son poids dans la moyenne pondeacutereacutee (55)j 11 en reacutesul te que l e rendement du cycla da Hlrn e s t une fonction croissante de la tempeacuterature de surchauffe

Consideacuterons ensuite la cas ougrave pour une valeur donnOe do la temperature T oa f a i t varier la pression de la vapour v ive Donc le eesura oo la t a A T croicircs avec le pression coasse l e f a i t

138

i tmi dailleurs neacutecessairement T n

cette pression et 11 sensuit une ameacutelioration concomitante du renshydement Il existe cependant un domaine pour lequel la regravegle de croissance du rendement avec la pression est prise en deacutefaut En effet si une augmentation de la pression entraicircne toujours un accroissement de la tmi T 11 nen est pas de mecircme de T qui

na r on ^ comme on l a vu (cf sect 7 4 1 ) passe par un maximum pour une cershytaine valeur de i pression Ainsi dans la mesure ougrave l inf luence dun accroissement de T es t trop fa ib le pour compenser c e l l e de la diminution de T qui se manifeste aux pressions eacute leveacutees on on observe alors une leacutegegravere diminution du rendement en deacutepit dune augmentation de la pression

Lexpression (54) indique clairement quune diminution de la tempeacuterature de condensation T entraicircne toujours une ameacutelioration du rendement deg

7 4 4 Cycle 8 resurchauffe La comparaison des cyc les de Hirn et de Rankine a montreacute l i n shy

teacuterecirct q u i l y a pour l e s cyc le s a vapeur de poursuivre leacutechauf-fement isobare du f luide moteur jusquagrave une tempeacuterature aussi eacuteleveacutee que poss ib le Lavantage a ins i obtenu de la surchauffa peut ecirctre augmenteacute en reacuteal i sant la deacutetente reacuteversible de la vapeur dabord selon lisotherme AL ensuite selon ladlabatique LB ( f ig 53) on ef fectue a ins i l e cyc le 1 resurchauffe Isotherme OMNALBO

La t m i r e l a t i v e t leacutechange S haute tempeacuterature peut s eacutecr ire

T ( s - s )+T oa a o al rV o l

Comme la t m i

(56)

T se confond avec la tempeacuterature maximale a t te in te par la vapeur i l s ensuit que T (laquoT )

e 8 la t raquo i T ~ e s t supeacuterieur Par s u i t e la t m i

H | u raquo S3 ol

oa re la t ive 8

leacutechange 1 haute tempeacuterature sera accrue par l adjonction de la deacutetente isotherme i n i t i a l e et ceci dautant plus que l e poids de la t m i T sera eacuteleveacute dans la isoyenne pondeacutereacutee (56)

On v eacute r i f i e aiseacutement que l e rendement du cycle eacutetudieacute a pour oppression i T

o l (57) avec T

o l

Il reacutesulte de lexpression C57) et de la discussion relative acirc la tmi TQ^ ci-dessus que le rendement est ameacutelioreacute par la resurchauffe isotherme

Toutefois si lallongement de lisotherme AL entraicircne une augmentation de la tmi T on ne peut pas en conclure que le

rendement du cycle en sera pour autant toujours ameacutelioreacute En effet deacutes que par suite de cet allongement le point B situeacute i l intershysection de ladlaoatique LB avec lisobare relative au condenseur peacutenegravetre en zone de surchauffe la tempeacuterature T qui intervient en (57) doit ecirctre remplaceacutee par la tmi T dcntdeg la valeur est

DO dautant plus supeacuterieure a T que 1adiabatique LB a eacuteteacute deacuteplaceacutee davantage dans le sens des entropies croissantes Cest pourquoi lorsquon augmente limportance de la resurchauffe isotherme le rendement du cycle croicirct dabordpasse ensuite par un maximum puis finit par diminuer Le maximum est atteint pour une valeur optimale de la pression Intermeacutediaire qui caracteacuterise le point L

I l nest pas possible de reacutealiser pratiquement la deacutetente isoshytherme de la vapeur maxs on peut approcher cette transformation ideacuteale en effectuant apregraves une deacutetrente adiabatique partielle AI une resurchauffe isobare IL La tml relative i leacutechange agrave haute tempeacuterature peut alors seacutecrire

T o a - ( a o + T l l - ( 1 V T - -23 S 2 iicirc i i_ ( 5 8 )

ol raquo - raquo 1 o

Il est manifeste qua la tml T est Infeacuterieure a la tmi T

a l ( T j par suite la tmi relative a leacutechange a haute tempeshyrature sera Infeacuterieure 1 celle du cas ideacuteal correspondais a la deacuteshytente isotherme La tmi T sera dailleurs dautant plus basse que la pression intermeacutediaire p sera plus faible Cest ainsi quen dessous dun certain seuil de cette pression T deviendra infeacuteshyrieure t T et qua dans cas conditions la tmi a haute tempeacuterashyture du cycle 1 resurchauffa deviendra infeacuterieure s cel le du cyjle de Hirn correspondant Il an reacutesulte qua pour une valeur optimale de la pression intermeacutediaire p le rendement du cycle a resurchauffe sera maximal at quen dessous dune certaine valeur de cette pression ce rendement sera infeacuterieur a celui du cycle de Hirn corshyrespondant

Les cycles ideacuteal OALBO et theacuteorique OAILBO sont eacutequivalents eus cycles de Carnot effectueacutes entre les tml T ou T respecshytivement at la tempeacuterature T Dans la cas du cycle fi resurchauffa OAILBO la tmi relative i leacutechange a hauto tempeacuterature est donna par bdquo

raquoi - J mdash - ltlaquogt

140

7 6 CONCLUSIONS bull-mdash mdash mdash mdash ~ mdash f

Les cycles theacuteoriques 3 gaz sont composeacutes dune succession de t transformations polytroplques Si lon excepte l e cas de ladiaba- _ t ique la polytropique donne l i eu a un eacutechange calorifique dont l e niveau de tempeacuterature peut ecirctre caracteacuteriseacute par la t m i qui re- f preacutesente la tempeacuterature constante dune source eacutenergeacutetiqueisent eacutequi-^ valente Quant 3 ladabatique e l l e joue un rocircle particulier en - e f f e t e l l e seule pennet de fa ire passer reacuteversibleraent l e f luide amp dun eacutetat deacutequi l ibre avec la source chaude a un eacutetat deacutequil ibre 3 avec la source froide En principe tout cycle comporte deux trans- J formations laquodiabeacutetiques encore que lune d e l l e s puisse eacuteventuel- V lement disparaicirctre (cycle de Lenoir) On peut mecircme concevoir des C cycles deacutepourvus dadiabatique mais i l faut a lors faire intervenir bull des eacutechanges calori f iques internes (cycle de S t i r l i n g )

Le theacuteoregraveme de Caxnot a eacuteteacute eacutetendu aux cyc les reacutevers ibles efshyfectueacutes entre deux polytroplques de mecircme espegravece Hais lorsque l e s deux polytroplques ne sont pas de mecircme espegravece l e rendement nest plus Indeacutependant de la quantiteacute de chaleur apporteacutee au cyc le

A Le rendement dun cycle laquoat eacutegal au compleacutement 1 l un i teacute du

rapport des quantiteacutes de chaleur eacutechangeacutees respectivement 3 basse et a haute tempeacuterature Four tous l e s cycles theacuteoriques l e rapport lt de ces quantiteacutes de chaleur peut ecirctre remplaceacute par l e rapport des f t m i correspondanteraquo) l expression analytique du rendement ten deacuteduit aiseacutement

LInfluence des paramegravetres du cyc le sur son rendement s eacutetudie habituellement 1 part ir de l expression analytique de c e l u i - c i Ceshypendant c e t t e Influence sa reacutevegravele dune maniegravere plus d irecte et plus i n t u i t i v e en se basant sur l extension du theacuteoregraveme de Carnot et sur ses prolongements Da i l l eurs l e calcul du rendement a parshyt i r des t m i ajout I c e l u i - c i un compleacutement dinformation Inteacuteshyressant en e f f e t l e s t m i r e la t ive s aux eacutechanges calori f iques I haute e t a basse tempeacuteratures permettent dappreacutecier limportance des I r r eacute v e r s i b i l i t eacute s thermiques affectant chacun deux

Dans l e cas dune vapeur a laquelle la notion de polytropique nest pas applicable l a t m i ne s traduit plus par un fonction analytique oimple Cette t m i est cependant deacutetermineacutee par l s rapport de la variation denthalpie 1 la variation dentropie corshyrespondante pour la transformation geacuteneacuteralement isobare envisageacutee Le rapport des quantiteacutes de chaleur eacutechangeacutees par un cycle 1 vapeur avec l e s deux sources chaud et froide pouvant encora ecirctre remplaceacute par 1 rapport dec t m i correspondantes la rendement sen deacuteduit directement

La transformation isobare de l eau en vapeur surchauffeacutee imshyplique t r o i s transformations successives La comparaison des t m i re la t ives 1 cos transformations par t i e l l e s et dlaquo leurs importancoo re la t ive s permet deacutetudier lorsquon modifie l e s paramegravetres du cycle l Inf luence de chacun d e l l e s sur la t m i rolatrve fi l o n -Qcabl de leacutechange a haut taapeacuterature at partant sur la ronacirccaont LOD cyc les a vapeur son- ameacutelioreacutes par certaine proceacutedeacutes (aoutlrogo roourchauffe e t atae cyc les binaires ou cossbtnecirce) dont linfluenceraquo

141

favorable sexplique aiseacutement lorsquon raisonne sur les tmi relatives aux eacutechanges calorifiques Er icirctre loptimisation de certains parameacutetres (p ex la pression dv resurchauffe) peut ecirctre justifieacutee par la mecircme deacutemarche

Dune maniegravere geacuteneacuterale tous les cycles theacuteoriques des machines motrices thermiques peuvent ecirctre rameneacutes a des cycles de Carnot eacutequivalents Deacutes lors si le rocircle fondamental du cycle de Carnot est notoirement reconnu en thermodynamique theacuteorique son imporshytance saffirme eacutegalement par ce qui preacutecegravede en thermodynamique appliqueacutee

La transposition des conclusions relatives 3 leacutetude dun cycle theacuteorique a celles relatives au cycle reacuteel correspondant neacutecessite la prise en consideacuteration des irreacuteversibiliteacutes meacutecaniques et thershymiques internes au cycle On a ainsi vu comment dans certains cas (cf sect 63) ces conclusions pouvaient ecirctre consideacuterablement modishyfieacutees sous leffet de ces irreacuteversibiliteacutes

Le principe deacutequivalence et le principe de Carnot constituent les fondements de la preacutesente eacutetude En effet le premier principe conduit acirc lexpression du rendement en fonction des quantiteacutes de chaleur eacutechangeacutees avec les sources chaude et froide tandis que le second principe sur lequel repose la deacutefinition de la tmipermet ensuite dexprimer ce rendement en fonction des tmi relatives aux deux eacutechange La tmi constitue donc au mecircme titre que lexergie une conseacutequence directe des premier et second principes de la thermodynamique

3ikiLI~ Il-Ji I bullbull

142

i

CONCLUSIONS FINALES

La perte dexergle due a lirreacuteversibiliteacute de la combustion est geacuteneacuteralement tregraves importante elle repreacutesente en effet environ un tiers de lexergla du combustible du moins dans le cas des combustions effectueacutees dans les conditions habituelles Cependant cette perte dexergle diminue progressivement lorsque la tempeacuterature de combustion seacutelegraveve Il est ainsi possible A tout le moins theacuteoriquement dapprocher de tregraves prEgraves la reacuteversishybiliteacute de la combustion en proceacutedant A un preacutechauffage suffisamshyment pousseacute des racircactifa

En pratique tout eacutechange calorifique neacutecessite une diffeacuterence de tempeacuteratures plus ou moins Importante ce qui en fait un proshycessus essentiellement Irreacuteversible Cependant on peut dans chacun des cas de 1eacutechange calorifique conducto-convectif ra-dlatif ou par meacutelange Imaginer de valoriser la perte dexergle en ayant recours a un processus reacuteversible approprieacute On en arrive ainsi a la conception du processus thermo-eacutenergeacutetique reacuteversible

Loro dun eacutechange de chaleur le flux calorifique et lirreacutevershysibiliteacute tharmlquo associeacutee deacutependent lun et lautre de la difshyfeacuterence de tempeacuteratures impliqueacutee Cependant las grandeurs de ces deux caracteacuteristiques de leacutechange thermique deacutependent de nonifiro tregraves diffeacuterents de leacutecart de tempeacuterature Dailleurs pour una diffeacuterence de tempeacuterature donneacutee le nlvoau de tempeacuterashyture conoldeacutereacute modifie aussi fortement les importances relatives de COQ grondeurs

La prioe en consideacuteration duno port do loopoct thermodyna-bulliquo (influence dos irreversibilities) dautro part do laopoct calorifique (propriStacirco dos transfertraquo do chaleur) justifia lo concoction deo appareillages theraiquoo tolo qua Ochangeuro Ovopcratouro [3poundQ chaudiegraveres gflnacircratauro do vapour etc Clio fournit on outro dos acirciroctivos pour la rochorcho damOliora-fclono Ucirc appoirtor Q coo cœspooanto ou onocabloo dinstallation

143

Le chauffage classique utilise geacuteneacuteralement bien la chaleur deacutegageacutee par la combustion mais tregraves mal son exergie Cette conshyclusion sinverse dans la cas dune machine motrice thermique Cependant la combinaison de ces deux processus conduit acirc la meilleure utilisation tant de leacutenergie calorifique que de lexer-gie disponibles La production combineacutee (eacutenergie totale) apparaicirct degraves lors comme eacutetant un proceacutedeacute rationnel dutilisation de leacutenershygie des combustibles

Le chauffagicircp thermodynamique est dans son principe eacutequivalent au processus de production combineacutee il apparaicirct ainsi corme eacutetant eacutegalement un proceacutedeacute rationnel dutilisation de leacutenergie des combustibles

La tregraves grande perte calorifique au condenseur qui affecte la centrale a vapeur nest pas la cause de la modiciteacute de son renshydement thermique mais elle est en reacutealiteacute la conseacutequence des irreacuteshyversibiliteacutes qui affectent principalement dune part la combustion de lautre la-transmission calorifique entre les gaz et la vapeur Les proceacutedeacutes dameacutelioration du cycle 3 vapeur tels que resurchauffe soutirage double niveau de pression de la vapeur vive ou encore utilisation de deux fluides moteurs en cascade constituent autant de moyens destineacutes agrave reacuteduire les irreacuteversibiliteacutes thermiques ce qui entraicircne en fin de compte une augmentation du rendement Lanalyse des bilans exergeacutetiques permet de mieux comprendre le role de ces divers proceacutedeacutes de comparer diffeacuterentes conceptions dans installation enfin de rechercher des concep tlons nouvelles plus efficaces

A priori la turbine a gaz utilise relativement mieux 1exergie du combustible que la centrale amp vapeur la tempeacuterature maximale du fluide moteur est en effet plus eacuteleveacutee dans le premier cas que dans le second En revanche la turbine 1 gaz donne lieu a une perte dexergie importante a basse tempeacuterature ce qui neacutetait pas le cas de la condensation de la vapeur Cette situation globaleshyment deacutefavorable a la turbine I gaz peut ecirctre ameacutelioreacutee par lemploi dun reacutecupeacuterateur mais ce proceacutedeacute se heurte a certaines limitations dordre technologique

Le cycle combineacute gaz-vapeur permet dobtenir a la fols une perte dexergie modeacutereacutee a haute tempeacuterature et une perte dexergie tregraves faible a baaaa tempeacuterature Ainsi sexpliquent les rendements remarshyquablement eacuteleveacutes dorea at deacutejagrave obtenus par lapplication de ce concept

Leacutechanga calorifique avec une source 1 tempeacuterature variable par exemple lora dune transformation isobare peut ecirctre assimileacute I leacutechange calorifique avec una source a tempeacuterature constante en faisant appel a la notion de tempeacuterature moyenne Inteacutegreacutee Il devient dis lors possible de substituer a tout cycle reacuteversible par exemple le cyclu de Rankina-Klrn un cycle de Carnot eacutequivalent La cycle de Carnot retrouve ainsi en thermodynamique appliqueacutee limportance qui lui eacutetait universellement reconnue en thermodynashymique theacuteorique Dailleurs lae modifications apporteacutees au cyclo de Itankine-Hirn par les moyens dameacutelioration tels que reojrchouffo soutirage etc trouvant greacuteco a lapplication de la notion da tmi une interpreacutetation physique qui expliqua elalremont lo rai-

144

son des ameacuteliorations apporteacutees par ces proceacutedeacutes gt Les cycles reacuteversibles a gaz sont geacuteneacuteralement constitueacutes par vla combinaison de deux isentropiques et de deux polytropiques ils se precirctent deacutes lors bien a leacutetude analytique de leur rendeshyment Il en reacutesulte une extension du theacuteoregraveme de Carnoc lequel

bull eacutetablit que tous les cycles reacuteversibles effectueacutes entre deux poly-bullbulltropiques donneacutees de mecircme espegravece ont mecircme rendement Dautre ipart lorsque les deux poly tropiques consideacutereacutees sont despegraveces y^diireacuterentes leacutetude montre pour chacun des diffeacuterents cas corcment M varie le rendement lorsque la quantiteacute de chaleur fournie au cycle ^ augmente En outre une expression geacuteneacuterale du rendement a eacuteteacute eacutetablie dont il est facile de deacuteduire les expressions qui se rapportent aux cas particuliers classiques qui concernent notam- ment le moteur a combustion interne

Leacutetablissement des bilans exergeacutetlques des Installations indusshytrielles appartenant au domaine de la thermodynamique particuliegravere-ment les centrales de production deacutelectriciteacute permet de localiser Vies diverses causes dirreacuteversibiliteacute et den eacutevaluer les effets f| De telles Investigations reacutevegravelent en fin de compte sur base de bull lanalyse eacutenergeacutetique les modifications a apporter pour mieux utiliser leacutenergie des combustibles non seulement au point de vue calorifique mais eacutegalement au point de vue eacutenergeacutetique

La recherche dune meilleure utilisation non seulement quanshytitative mais aussi qualitative appelle au combat contre les irreacute-

veacuterslblliteacutes En effet ces irreacuteversibiliteacutes sont 1 lorigine soit dune reacuteduction de la capaciteacute de produire de leacutenergie meacutecanique soit dune reacuteduction de la faculteacute de multiplier les eacutechanges thershymiques de fluide a fluide (pex dans les eacutevaporateurs h effets multiples)

La notion dexergle se fonde notamment sur le principe ltlaquo Carnot a ce titre elle permet de reacuteveacuteler et mecircme deacutevaluer par comparaison avec le modegravele reacuteversible les irreacuteversibiliteacutes qui affectent les processus de combustion de transfert thermique de conversion eacutenergeacutetique dans les turbomachlnes Lanalyse eacutenergeacuteshytique des processus et des Installations industrielles baseacutee sur le bilan exergeacutetlque Indique finalement la vole 1 suivre pour lutter contre le Irreacuteversibiliteacutes

Il convient cependant de rappeler quun processus quelconque (combustion transmission de la chaleur conversion eacutenergeacutetique) est dautant plus facile 1 reacutealiser quil est davantage entacheacute dIrreacuteversibiliteacute Cette observation conduit i reconnaicirctre un cershytain caractegravere dutiliteacute toute relative bien entendu aux Irreacuteshyversibiliteacutes

Enfin last but not least si lentropie apparaicirct comme eacutetant une grandeur physique tregraves difficile a concevoir la notion dexershygle qui associe essentiellement leacutenergie (enthalple) dun systegraveme thermodynamique 1 son entropie compte tenu dailleurs de le tempeacuteshyrature ambiante possegravede en revanche une signification faciloment accessible la compreacutehension Cest ainsi que lo notion donorgio aida dune maniegravere Indirecte a mieux deacutegager la sons profond du concept dentropie singuliegraverement dans son application au dcaaina de le tfwnndynaDlque Industrielle

145

ANNEXES

BILANS EXERGETIQUES DINSTALLATIONS INDUSTRIELLES

Al GENERATEUR DE VAPEUR

All Donneacutees relatives au geacuteneacuterateur de vapeur

Le geacuteneacuterateur de vapeur gui fait partie dune uniteacute de 700MWe (EDF) est repreacutesente 1 la figure 54 A la charge nominale il n a pas rfugrave recirculation des gaz

Combustible

fuel H - 115 C - 82Sraquo S - 30 0 - 10 H - 10 H 20 - 08 cendres bull 021 - PCS - 43120 kJkg PCI -40500 kJkg

Air_ccedilomburanpound

t - 1SdegC t p bull 1013 abar V - laquo0 excegraves dair - 2St entreacutee RA t - 70C t sortie RA t - 336degC

Epound5poundS_iumlJiE523XSSiumli9SS3_5S2_95iuml_Spound_5SilS5S_2S_S2K5ESJE Cas donnucirces dailleurs compleacuteteacutees par les enthalpies et exergies correspondantes sont indiqueacutees au tableau 12

Tableau 12 Tempeacuteratures enthalpies at exergies deraquo gaz HT) H(kJ) EtkJ)

entreacutee SHT1 134S 24784 15705 sortie SHT1 1220 22218 13612 sortie RHT 910 16047 877 6 sortieSHT2 816 14232 7422 sortie SBT 434 7202 2681 entreacutee RA 382 6293 21S6 sortie RA 150 2402 3962

(suite du tableau ci-eprlraquo)

FIGURE 5 4

CHC chambra do combustion SHT I aurchauffaur 1 hautraquo tempratura n I RUT raaurchauffaur SRI 1 s u t c b a u f f o u r a h a u t s caepAratura n2 SBT iuml aurchauffaur 1 b a s s e toEpeacuteratura KCO tconoaisour HA rfiehauffour dair PAV i prAchauffour d a i r agrave vopour

1 111raquo

147

Piessicns temperatures enthalpies exe raies de 1eauvapeur

pbar EOC hkJkg ekJkg eau entreacutee ECO(A) 1821 242 10491 2757 eau sortie ECucirc(B) 1794 259 11292 3118 sortie SHT2 (G) 167 542 34102 15573 sortie SBT (E) 1762 421 30C2 13130 entrfe RHT (I) 366 316 30208 11499 sortie RHT (J) 346 541 35431 14483 entree SBT (D) 1794 355 2522 10459 entree SHT1 ltE) 1762 421 30O2 13130 vapeur entreacutee PAV (y) 20 291 304 9 7892 eau sortie PAV (T) 20 120 5047 658

Deacutebits

- fuel M - laquo197 kgs - vapeur surchauffeacutee 0 raquo 5806 kgs - vapeur resurchauffeacutee 0 5167 kgs - vapeur au PAV s d - 117a kgs

sectyen5iSicircpoundidegD5_acirciYSESS3 perte a lambiance 016 perte par imbrOleacutes 0001

A12 Combustion

A partir du bilan bulltoechlometrique de la coobustion on obtient les reacutesultats suivants rapportes au kg de fuel t 45 1 - air strictement neacutecessaire 4673 mol - gas theacuteoriques (CO + SO) - 697 mol B0 laquo 579 mol

laquo 2 - 3696 mol

- exc4 dair (25) 117 mol

Pour lhumiditeacute de lair on a

Xbdquo bull 0622 F amp degltlaquo Icircoff-Swffos - deg deg deg 6 3 4 4 k 9 A

Le concentration solaire de 1humiditeacute de lair vaut

- tills 260 X 1705 1 0 J 0 ^

La quantiteacute de vapeur dans lair est donc

(laquo673 117 laquo 001010

i - 001010 On amp degraves lors l e s compositions suivantes i

l a i r lt 4790 s raquo l dair sec ot 49 l e s ges i (COj bull CO) = 697 s o l

- pour l a i r lt 4790 stol dair sec ot 49 ool de H O

148

H O laquo 579 + 49 raquo 628 mol

N = 3696 mol Air - 117 mol

A13 Exerqies du combustible des gaz de la vapeur

Lexergie du fuel est eacutevalueacutee a 985 de son PCS (3ol Compte tenu de la consommation de fuel le flux cexergie apporteacute par le combustible seacutelegraveve i E - 0985 x 43120 x 4197 = 17826CO kw

Pour la composition des gai indiqueacutee ci-dessus calculons er lexergie acirc 150C On a tout dabord pour les enthalpie et enshytropie correspondantes (CF tableau 20) H l S O laquo 697 x 5912 + 628 x 5099 3696 x 4379 117 x

4388 - 2402 kj

SlSO - t 6 9 4 7 x 1 6 8 3 6 2 8 x 1 4 S + 3 6 9 lt 6 1257 + 117 x 1255) 10~ 3 - 6876 kJK

On obtient semblableœent pour la tempeacuterature ambiante (15CJ H l 5 - 2383 kJ et S 1 5 - 07416 kjlt D-oa E 1 5 0 - H 1 5 0 - H 1 5 - T 1 5 ( l 1 5 0 S i j J bdquo 6 f 2 u

Les enthalpies de mecircme que les exergies des gaz ont eacuteteacute calculeacutees de la mecircme maniegravere pour les tempeacuteratures dentreacutee ou de sortie des diffeacuterentes surfaces deacutechange Les valeurs de ces grandeurs sont Indiqueacutees en regard des tempeacuteratures correspondantes au tableau 12

En ce qui concerne leau ou sa vapeur on a Indiqueacute au tableau 12 les pression tempeacuterature enthalpie (grandeur devant ecirctre preacuteciseacutee au cas ou la vapeur est satureacutee et son titre non connu) et exergle pour chacun des points caracteacuterisant lentreacutee ou la sortie des diffeacuterentes surfaces deacutechange Ainsi par exemple lexergie de la vapeur vive se calcule comte suit e - (h - h ) - T lts_ - s) - (3410 - 629) - 2882 x g g o o g o (6435 - 02243) - 15573 kjkg Les exergies ainsi obtenues pour les diffeacuterents points concerneacutes sont indiqueacutees au tableau 12

A14 Pertes dexergle 1 la chemineacutee

La perte dexergle par chaleur sensible des fumeacutees est eacutegale t lexergie de ces gaz calculeacutee pour la tempeacuterature de 150degC qui regravegne I la chemineacutee elle vaut H E 1 S 0 - 4197 x 3962 - 16629 kw

La perte dexergle per chaleur latente des fuseacutees reacutesulte do la chaleur libeacutereacutee par Is condensation de la vapeur deau des iyziocircoo depuis le point do roseacutee JuoquS la tempeacuterature araManta

149

La composition des gaz a eacuteteacute indiqueacutee a la fin du paragraphe A12 11 lui correspond 4SI mol de gaz sec et 628 mol de vapeur On calcule aiseacutement que la xasse moleacuteculaire apparente du meacutelange constitueacute par les gaz secs est eacutegale acirc 3C5 tandis que la masse moleacuteculaire de la vapeur est eacutegale 3 18 Cn en deacuteduit les consshytantes deacutetat

-pour les gaz secs R - pound- laquo ~ryen - 272 jk=K ^ g - q 3o5 -

R 8310 - pour la vapeur R laquo nmdash = T5~ = 4 6 1 J IcircS7K

V -y lu

Par application de leacutequation deacutetat des gaz parfaits dune part aux gaz secs de lautre a la vapeur or obtient deux eacutequations dont on deacuteduit la teneur en humiditeacute du meacutelange consideacutereacute soit

Ra pv 272 pv pv X - _bull _ - _ _ x _ raquo 0590 x (1)

B v P g laquo61 P-P v PP V

ougrave p repreacutesente la pression totale et p la pression partielle de la vapeur

Dans le meacutelange gazeux consideacutereacute la teneur en humiditeacute est eacutegale au rapport de la masse de vapeur 3 la masse de gaz secs soit

628 X 18 00821 kgkg GS (GS - gaz secs) (2) 451 X 305

En Introduisant dans lexpression (1) de X sa valeur numeacuteshyrique calculeacutee en (2Iuml et en tenant compte de iumla pression tctaleiumlale S 1013 mbar on obtient la valeur de la pression partielle de la vapeur soit p 124 mbar Far comparaison avec la table des pressions de saturation de la vapeur deau t8l on voit que le point de roseacutee des fumeacutees seacutetablit a 50C environ

Pour deacuteterminer lexergie de lhumiditeacute des az cest-a-dire la perte dexergle par chaleur latente des fumeacutees nous utiliserons la meacutethode approcheacutee deacuteveloppeacutee ci-apregraves

La diffeacuterence de tempeacuteratures deacutelimiteacutee par le point de roseacutee et lambiance est diviseacutee en intervalles de 4c pour chacun desshyquels on deacuteterminera dabord la quantiteacute dhumiditeacute condenseacutee lors du refroidissement ainsi que la chaleur libeacutereacutee par cette condenshysation ensuite lexergie correspondant 1 cette quantiteacute de chaleur

On a ainsi pour le refroidissement entre SOC et 46degc - pour 50C avec p bull 1233 mbar

raquo - O590 X 1233 -00818 kgkg GS v 1013 - 1233

- pour 46C avec p - 1008 mbar

X o 0590 X 1QQ8 00652 kgkg GS V 1013 - 1008

- (SOugrave SX raquo 00318 - 00652 = 00166 kgkg GS v

La aasss de gas sacs produits par kg dlaquo fuol vaut s 04raquo kjBDl c 303 kgkaol bullraquo 1376 kg

JII Mbullpound

ISO

zougrave compte tenu de la consommation de fuel on obtient le flux calorifique deacutegageacute par la condensation

iQ =bull laquo197 Jtgs raquo 1376 kgGSkg raquo 00166 kgkg GS raquo 2491 kjkg

= 23880 kW

_n obtient finalement lexergie correspondante en multipliant cette quantiteacute de chaleur par le rendement du cycle de Carnot effectueacute entre la tempeacuterature moyenne de lintervalle consideacutereacute

48degC ou 321 K) et la tempeacuterature ambiante

iE raquo 23880 raquo (1 - j|y = 2455 kW

-i proceacutedant de la mecircme maniegravere pour les intervalles de tempeacuterature successifs on obtient les reacutesultats indiqueacutes au tableau 13

moy

W c raquo TABLEAU 13 - EXERGIE DE LHUMIDITE DES GAZ

W c raquo Ax V

ucircq(kW) AE IkW)

48 00166 23880 2455 44 00132 19090 1746 40 00107 1S360 1227 36 00086 12340 839 32 00069 9940 554 28 00056 7970 344 24 00044 6373 193 20 00035 5093 87 165 00022 3121 22

TOTAUX losiu 74 67

Le calculs quiprecedent donnent sultats suivants

en fin de compte les reacute-

- perte exergpar chaleur sensible ofs fumeacutees - perte exergpar chaleur latente disi fumeacutees - perte exergtotale des fumeacutees

16629 kraquo 7467 kW 24096 kW

La perto dexergle totale des fuites pourrait ecirctre deacutetermineacutee directement Q partir de lexpression gecirc-srale de lexergie Touto-folo la complication excessive de lexpression de lentropie dun

gax huralde noua a fait renoncer a preacutesenter Ici cette meacutethode dishyrecte Nous pouvons cependant preacuteciser que la reacutesultat alnol obtonu

bullre diffeacutererait da la perte totale dexergle dos funtacirceo ealculocirco cl-deoouo par une mucircthodc approcheacutee que de molno do 2 0

-15 Beacutechouffour dair

Calculono lexorglo do lair entrant ucirc 70C dono le RA i

H 0 deg 0laquo79 2000 bull 00049 raquo 2362 = 98S7 ftj B1S deg deg lt 1 7 i gt 037raquo2 00049 raquo S0S1 = 2118 W

3degQ lt=gt 0079 laquo 6142 bull 00049 7273 deg 3073 IcircUK

J 111 I ii t k J i

151

- S~ - 0479 1359 + 00049 laquo 1559 = 06588 kJK

dougrave E - 9887 - 2119 - 2882 raquo (3073 - 06586) = 8097 kJ

Calculons lexergie de lair sortant agrave 336C du RA - Hc 0 4 7 9 laquo 9958 laquobull 0 0049 gt 11688 = 4B27 k j

J JO

- S a 0479 23r57 + 00049 2752 = 1142 kJK

- on a encore H - 2119 kJ et S = 0659 kJK

dougrave EK raquo 4827 - 2119 - 2882 (1142 - 0659) = 15138 kJ j jo

On obtient finalement le flux dexergle reccedilu par lair au RA

M (Ej J S - Elaquo 0) - 60136 kW

A partir du tableau 12 on obtient les exergies des gaz

- a 1entreacutee du RA B ( - 2156 kJ

- 1 la sortie du RA E 1 5 0 bull 3962 kJ

La perte dexergle par irreacuteversibiliteacute de la transmission cashylorifique au RA est eacutegale 1 la difference entre lexergie ceacutedeacutee par les gaz et lexergie reccedilue par lair soit

M bull l ( B382 E150raquo ( E336 E70gt gt 1 3 7 2 3 k W

Le reacutechauffeur dair consideacutereacute est du type reacutegeacuteneacuteracirctif Cepenshydant pour simplifier nous navons pas pris en consideacuteration la fuite dair propre acirc ce type deacutechangeur laquelle nous aurait ameneacute I consideacuterer des excegraves dair et des compositions diffeacuterents a lenshytreacutee ou 1 la sortie Lerreur qui reacutesulte de cette simplification affecte le bilan exergeacutetique de 01 [45)

A16 Preacutechauffeur dair a vapeur

Avant de peacuteneacutetrer dans le R-A lair doit dabord traverser le preacutechauffeur PAV allawnti avec de la vapeur soutireacutee a la turbine La vapeur entre agravetr= le PAV a leacutetat Y elle en sort a leacutetat T Lexergie cegravedes par la vapeur au PAV vaut

(a - e ) d - S529 kW

Lair comburant a eacuteteacute ainsi preacutechauffeacute a 70C 11 a donc reccedilu le flux exergeacutetique s M E 0 - 3398 kW

Dougrave par diffeacuterence la perte dexergle au PAV i

8S29 - 3398 = S131 kW

fl 17 Bilans tftenalauea du surchauffeur SCT et du resurchauffouir Le surchauffou 6 haute taaperatuse SHT oe conpose des deus

ourtfocoe dSchangg EumlSB 1 at SHT 3 qui encadrant l e reaurchauffour

il i l il II J I ll i I

152

RUT (fig S4) On a ainsi

- chaleur fournie par les gaz au SHT raquobull

[ ( B1345 - H1220 ) + lt H910 H 8 1 6 ] - M 1 8 3 8 7 0 k W (

- chaleur reccedilue par la vapeur entre lentreacutee (eacutetat E) et la sortie i (eacutetat G) du SHT (h - h ) 0 - 237001 kw e

9 e 1 j - part du rayonnement eacutemis par le foyer intercepte par le SHT -ccedilf

q - 237001 - 183870 - 53131 kw j

- chaleur fournie par les gaz au RUT ( H1220 - W M 2 5 8 9 9 7 k W bull

- chaleur reccedilue par la vapeur au RHT (h - h^D laquo 269872 kw

- part du rayonnement du foyer intercepteacute par le RHT qR - 269872 - 2S8997 - 10875 kw

- rayonnement Intercepteacute globalement par SHT et RHT

q R bull qR + qR - 64006 kw

A18 Irreacuteversibiliteacute de la combustion et de la transmission au foyer

Lexergis apporteacutee au foyer est eacutegale a la sonos de lexergie du combustible (sect A13) at da lexergie de lair reacutechauffe a 336C (sect A15)

E M bull M E raquo 3 6 - 1782600 + 63534 - 1846134 kw

Lexeigio ceacutedeacutee par le foyer est eacutegale 1 la somma des termes suivants i

- exergie dae gaz sortant 1 1345C i M - E j 3 4 5 - 659139 kw

- exergla da 1humiditeacute des gaz (S A14) - 7467 kw

- eacutenergie transmise au vaporisateur (e-e-)D raquo 426218 kw

- eacutenergie da la chaleur rayonnes vers SHT et RHT eacutegala u lexergio de cette chaleur I la tempeacuterature de sortis du foyer (S A17)

bull lt l bull M 0 0 6 ( 1 ^ n ^ - 5 0 5 kw

le facteur entre parenthegraveses repreacutesentant le rendement dun cycle de Carnot effectue entre la tempeacuterature du foyer et calle do 1Amshybiance On a ainsi eu total i

6391)9 bull 7laquolaquo7 bull 026216 bull 32603 deg 1145439 fcW

La perto dexergle par irreacuteversibiliteacute as la coabuotlon et do la transBioolon calorlflqua avec leo eacutecrans vaporisateurs aat Ogolo

11 J

a ia difference entre lexergie apporteacutee au foyer et lexergie ceacutedeacutee pax celui-ci

1846134 - 1145429 - 700705 kw

A 19 Irreacuteversibiliteacute au surchauffeur agrave haute tempeacuterature

Lexergie ceacutedeacutee par les gaz pour lensemble de surchauffeur 3 haute tempeacuterature (SHT 1 et SHT 2) est

( l E1345 Ex220gt + ( E910 - laquoBleacute 1 1 M 1 4 4 6 7 1 k W

V appert dexergie par le rayonnement du foyer est

bull (1 hiumli S3U1 u - yenampgt deg lt 3 6 6 7 kw

Lexergie reccedilue par la vapeur a la traverseacutee de cette surface deacutechange est (e - e D bull 141841 kw

g bull La perte dexergie par Irreacuteversibiliteacute de la transmission caloshy

rifique au surchauffeur 1 haute tempeacuteratureest eacutegale a la somme des exergles apporteacutees par les gaz et par le rayonnement du foyer diminueacutee de lexergie reccedilue par la vapeur

14671 + 43667 - 141841 - 46497 kw

A 110 Irreacuteversibiliteacute au reaurchauffeur

Pour le RUT on a

- lexergie ceacutedeacutee par les gaz ( E 1 2 2 0 - E J 1 ( ))M - 202967 kw

- lapport dexergie par le rayonnement du foyer

lo bull lt I - 1raquo 1 0 8 7 s lt - j2) - 8938 kW

- lexergie reccedilue par la vapeur i (e - laquoJD raquo 154183 kw

ta parte dexergie au RHT est eacutegale fi la somme des exergles apporteacutees par las gax et par le rayonnement du foyer diminueacutee de lexergie roc i par la vapeur i

202967 + 8938 - 154183 bull S7722 kW

A 111 irreacuteversibiliteacute au surchauffeur SBT

Lexergie ceacutedeacutee par les gaz est bull

( E 8 1 6 - B 4 3 4)M laquo 198980 kW

Lexergie reccedilus par la vapeur eat lt

Dougrave par diffeacuterencele perte dcssrglreg eu SET

iraquoecircraquo8copy - JIcircS076 bull laquo3903 tiW

154

Al 12 Irreacuteversibiliteacute a leacuteconoalseur

Lexergie ceacutedeacutee par les gaz est

(E 434 E 3 8 2)M - 22034 kW

Lexergie reccedilue par leau est

(e - e )D - 20960 kW raquo a

Dougrave par diffeacuterence la peAc dexergicirce 3 leacuteconomiseur

22034 - 20960 - 1074 kW

A 113 Conclusions

Le bilan exergeacutetlque du geacuteneacuterateur de vapeur est preacutesenteacute au tableau 14 La premiegravere colonne de ce tableau Indigue pour chaque poste la valeur exergeacutetlque correspondante tandis que la deuxiegraveme colonne en indique le pourcentage Enfin la troisiegraveme colonne inshydique des pourcentages globaux reacutesultant dun egroupement par cateacuteshygories des diffeacuterents postes On obtient notant gtt ainsi lexergie reccedilue par la vapeur (487 I) la perte exergeacutetii laquo par irreacuteversibishyliteacute de la transmission dans les eacutechangeurs du raquo orateur (81 ) lexergie ceacutedeacutee par les gaz au reacutechaiiffeur dair 0 raquo) la perte dexergie totale i la chemineacutee (13 raquo)

TABLEAU 14 - BILAN EXERGETIQUE Du GENERATEUR DE VAPEUR

Mi A C T I F i

- exdu combustible - exreccedilue par lair au RA - exreccedilu par lair au PAV

PASSIF gt

- exreccedilue par la vapeur au VAPO - exreccedilue par la vapeur au SRT - exreccedilue par la vapeur laquou RHT - exroccedilue par la vapeur au SBT exreccedilue par leau I lECO - irrcombustion e t transaau foyer - Irrtransmission au SHT - Irrtransmission au RHT - irrtransmission au SBT - irrtransmission 1 lECO - sraquoceacutedeacutee 1 lclr au RA - irrtransmission su RA

j - pdsxpar chaisensible des fumeacutees - pdenpar chailatente des fuseacutees C i

1782600 9laquo5 60136 33 3396 02j

426218 2311 141841 77 154183 84 155078 84 20960 11 700705 379 46497 25] 57722 31 43902 24 1074 0lJ

60136 33] 07j 13723 33] 07j

16629 091 00] 7467 091 00]

1000

487

379

81

40

13

Loaarflio reccedilue par Aair au rSchauffou dair (33 ) proviont lt3o iOKSiricirctlo atampecircreg par l o s gas (00 8) dans ce t t e surface dlaquochange ha ocirclttecirctonQm ejjtro coo ltaaua oaerglos reacuteaulto de l Irreacutevers ibi l i teacute)

155

qui affecte leacutechange calorifique affeacuterent (07 raquo)

Le preacutechauffeur dair 3 vapeur napparaicirct pas explicitement au passif du bilan Ceci reacutesulte de ce que lexergie reccedilue globalement par la vapeur produite inclut un petit poste repreacutesentant lexergie fournie en retour au preumlchauffeur Ainsi quil appanicirct dailleurs au sect A6 ce petit poste peut ecirctre deacutecompose en lexergie fournie S lair (quon retrouve a lactif) et en une perte dexergie par irreacuteversibiliteacute dirt la transmission

La perte dexergie au foyer associe lirreacuteversibiliteacute de la combustion et lirreacuteversibiliteacute de la transmission avec les eacutecrans vaporisateurs essentiellement Dun point de vue pratique distinshyguer ces deux composantes naurait guegravere de sens car leur ventishylation est tributaire de la tempeacuterature du foyer dont la valeur deacuteshypend de la conception de la chambre de combustion

Les pertes dexergie relatives ft Is transmission calorifique sont faibles dans les faisceaux tubulalres Ceci reacutesulte de la conshyception rationnelle de ces laquochangeurs laquelle permet geacuteneacuteralement par lexploitation judicieuse des eacutechanges convectlfs et radlatlfs ainsi lt]ue par ladoption de la circulation meacutethodique des fluides de reacuteduire au minimum les Irreacuteversibiliteacutes thermiques

La perte dexergie relative aux eacutechanges avec lambiance napshyparaicirct pas explicitement danraquo le bilan En fait cette perte qui est dailleurs extrecircmement faible la perte calorifique corresponshydante eacutetant de 016 1 Intervient Implicitement dans les pertes dexergie affectant le foyer et les diffeacuterents eacutechangeurs

La perte dexergie i la chemineacutee est limiteacutee 1 13 raquo la plus grande partie de cette perte revenant dailleurs a la chaleur senshysible des funeacuteea

En deacuteterminant i partir des calculs preacuteceacutedents les pertes cashylorifique et exergeacutetlquea rapporteacutees au PCS du fuel ou i son exer-gle respectivement on obtient les reacutesultats suivants

pertes calorlfbull pertes exergeacutet

- combustion et transmission 0 477 - ppar chaisensible dea fumeacutees 54 raquo1 09 t] bdquo - ppar chailatente dea fumeacutees S7 J 1 1 04 ij J

Sachant que la perte A lambiance cat de 02 t on peut an dO-dulre le rendement thermique brut qui raquo01egravevraquo ainsi 1 887 raquo co qui correspond dailleurs 1 un rendement de 94S t sur PCI

A2 UNITE THERMIQUE DE 700 KWe

A21 Donneacuteeraquo aacircnOralen

Luniteacute thermique (EOF) qui fonctionne oulvont un cyclo a ro-ourchauffeeat reprdeonteacuteo a la figura SS [45)

^iicircJHykiagravel ampiiJ ii I UuUiliWtoMtnol^ntiiJraquojmiiilaquolaquo Mwafc

I5laquo

is

l k H 1 [7~

laquo

I

eacuteiuml I raquo

1 mdash Figaro 39

V i l bull IJ bullbullbull IIIIUIU IKilii laquoM i tlaquo i l ia I

157

TABLEAU 15 DOKHEES ET CRANDEUSS THERMODYNAMIQUES RELATIVES AU CYCLE

A B B C D E F G c H

q 5 7 5 6 509 4 66 01 512 9 4 1 0 6 3541 2 5 2 8 59 09 59 09 2942

p 163 3 7 0 3 7 0 3 4 8 6 0 0 0 0 5 5 0 0 5 5 3 5 9 3 5 9 139

c 5 4 0 0 3 2 8 6 3 2 8 6 5 4 1 0 2 9 5 5 34 61 34 61 3 2 7 5 2 0 5 5 4 0 6 2 h 3407 3055 3055 3536 3050 2356 2451 3054 878 0 3267 s 6 437 6 553 6 553 7264 7 348 7682 7992 6 565 2 375 7315 pound 1553 1169 1169 1145 9 3 4 9 1441 1499 1165 1953 1161 E 894200 S95300 77140 740900 383900 51030 3789 68830 11540 34150

H I J J J K K K L L

q 8851 7286 3518 3518 3519 2135 2135 2133 4506 4506 P 136 606 161 161 0293 0297 0293 0293 0550 340 c 1663 2956 1612 711 4218 6893 6858 4218 3461 346 h 7035 3050 2795 2976 1766 2538 2870 1766 1449 1452

2001 7343 7434 0968 05980 7517 09426 05980 04995 04988 a 1285 9362 6542 2035 5950 3737 1703 5950 2629 3130 E 11390 68210 23020 717 209 7979 364 127 1188 1409

M H H 0 P Q Q R S I

q 4506 4506 4506 4506 4506 5818 5783 5783 5783 1179 p 300 103 998 928 828 588 189 188 187 199 t 3711 3718 4046 6608 1122 1531 1614 1955 2444 1202 h 1556 1566 1704 2773 4713 6671 6922 8399 1061 5047

bull 05327 05324 03783 09048 1442 1923 1935 2262 2711 1530

bull 378 4830 3409 1826 5749 1147 1363 1898 2814 6544 B I69A 2186 2640 8230 25900 66750 78830 109800 162800 772

U D V V V X r Z

1 6922 6922 666 6666 1179 3577 1179 2528

P 160 160 5 0 140 200 588 200 576 t 3034 1600 8000 1950 4119 2954 2906 2953 b 3049 6761 3361 2788 1726 3051 3049 3051 s 6903 1941 1074 6456 05876 7357 7847 7366 e 1061 1184 2823 9293 495 9323 7897 9296 K 735 819 189 6196 56 33350 9310 23500

u n i c acirc raquo t q k g i p I fcar t 1 degC

b i U k g bull s U KRg a t M k g Et i ttU

158

Les donneacutees relatives a leau ou 3 sa vapeur sont indiqueacutees au tableau 15 Dans celui-ci les donneacutees proprement dites sont reprises aux quatre premiegraveres lignes on trouve ainsi successiveshyment le deacutebit q la pression p la tempeacuterature t et lenthalpie massique h cette derniegravere grandeur eacutetant neacutecessaire pour deacutefinir leacutetat thermodynamique lorsquon a affaire acirc de la vapeur satureacutee Aux lignas suivantes du mecircme tableau on trouve encore successishyvement lentropie massique s correspondante puis lexergie masshysique e calculeacutee comme indiqueacute ci-apregraves Enfin a la derniegravere ligne on trouve le flux eacutenergeacutetique cette grandeur eacutetant eacutegale au proshyduit de lexergie massique par le deacutebit

Calculons par exemple lexergie de la vapeur vive (point A du scheacutema thermique) Pour la tempeacuterature ambiante t bull 15degC ou 2832 K on a peur leau satureacutee s h - 6292 kJkg a m D

s laquo 02243 kJXkg

Lexergie massique de la vapeur vive se calcule par la formule geacuteneacuterale s e - (h - h) - T (s - s)

a a amc a - (3407 - 63) - 2882 bull (6437 - 0224)

- 15535 kjkg

Le flux exergeacutetlque de la vapeur vive sen deacuteduit

E - laquo a q a - 15535 5756 - 894200 kV

Cest par des calculs analogues quont eacuteteacute deacutetermineacutees les exergles relatives aux dlffSrenta points qui marquent sur le scheacutema thermique lentreacutee ou la sortie des diffeacuterents composants de linsshytallation

A22 Geacuteneacuterateur de vapeur

En se basant sur le rendement thermique du geacuteneacuterateur de vashypeur eacutetudieacute S lannexe 1 et compte tenu du flux calorifique reccedilu par la vapeur on peut laquovaluer le deacutebit de fuel 1 4255 kgs

Lexergie du combustible rapporteacutee t luniteacute de tempe seacutelegraveve 1 (sect A13) i _ 0 9 8 5 4 J i 2 0 laquo 42 | 55 1807235 kW

Lensemble des perf-ee dexergle relatives au geacuteneacuterateur de vapeur est eacutegal t la dlifeacuterence entre lexergie du combustible et lexergie reccedilue par la vapeur Cette derniegravere exergie est par ailleurs eacutegala s laccroissement liaxergla de leau qui se transshyforme en vapeur surchauffeacutee augmenteacutee de lexergie reccedilue par la vapeur au coure de la resurchauffe Il vient ainsi t

ECO [ lEa V teacutee V J 9 3 0 2 3 5 k w

les exerglee de leau ou de sa vapeur eacutetant reprises au tableau IS

A23 Turbine

La puissance interne du corps HP est eacutegale agrave la chute den-thalpie de la vapeur multiplieacutee par son deacutebit (tafcJeau 15

- lth

a - v - laquo raquo 2026H kW

L1exergle (flux exergeacutetique ) ceacutedeacutee par la vapeur agrave la trashyverseacutee du corps HP est eacutegale acirc lexergie initiale E diminueacutee de lexergie E^ de la vapeur qui seacutechappe de ce corps a et de lexershygie E de la vapeur soutireacutee

Ebdquo - (E + E ) bull 2217 60 kW A b a

La perte dexergie relative a la deacutetente HP sobtient par difshyfeacuterence [E a - (Eb + Efc)]

PHP 1 9 1 lt 9 k w

La puissance Interne du corps HP est eacutegale a la somme des puissances internes relatives aux deacutetentes successives deacutelimiteacutees par les soutirages compte tenu des deacutebits correspondants

PMP bull ( hc V -laquoc + thh V ltc - V 2 4 2 8 8 5 k W

Lexergie ceacutedeacutee par la vapeur dans le corps MP est eacutegale a lexergie Initiale E diminueacutee de la soirare des exergies E E et de lexergie E de lS vapeur a la sortie

E - (E + E + EJ - 254640 kW c n i d

La porta dexergie relative a la deacutetente HP sobtient par difshyfeacuterence t

[ E C lt E h + El V 1 PMP 1 1 7 5 5 k W

La puissance interne du (ou des) corps BP est eacutegale a la somme des puissances Internes relatives aux deacutetentes successives deacutelimishyteacutees par les soutirages compte tenu des deacutebits correspondants

PBP ( hd - V-laquod bull ( h

3 - V-Sa V + - V-lt qd qj V 2 6 S euro 2 7 k w

Lexergie ceacutedeacutee par la vapeur dans le corps BP est eacutegale amp lexergie Initiale E diminueacutee de la somme des sxergles E E et de lexergie E de 11 vapeur a leacutechappement J

E d - (E E k + E 0) bullraquo 301871 kW

Lraquo perte dexergie re la t ive 1 la deacutetente BP sobtient par difshyfeacuterence i

(E d - (E j + E k bull EQ)1 - P B p - 36244 kW

ft2a Condenseur

La perte desergie au condanoour est eacutegalo a la diffeacutersnco Qntro lexergie de la vapeur B a 1eacutechappement de la turbine aug-eantfle des axergloo Ebdquo bull B icirc Sbdquo E des condensats des reacutechouf-fouro et 6e la turbopSrapa dune piumlrt it ds lsxergle E relatlvo

160

a la s o r t i e du condenseur d a u t r e par t

(E + Ebdquo + Ebdquo + E t E e k ] w f

A 2 5 Reacutechajffeurs

La perte dexergie au reacutecupeacuterateur RC est eacutegale a la diffeacuterence entre lexergle ceacutedeacutee par leau provenant du reacutechauffeur dair RA et lexergie reccedilue par leau dalimentation

(Et - E w) - (Em - E L ) - 429 kW

La perte dexergie est eacutegale a la diffeacuterence entre la somme des exergles ceacutedeacutees aux reacutechauffeurs RPl et RP2 dune part lexershygle reccedilue par leau dalimentation dautre part

(Ebdquo - E) lt (E - E ) - ltpound - E ) - 491 kW

SsectpoundIcircIcircJiumlicircicircSSpound_poundI La per te d exerg ie e s t eacutegale 3 l a d i f feacute rence e n t r e l e x e r g i e

ceacutedeacutee par la vapeur preacuteleveacutee au sou t i rage n deg l e t l e x e r g l e reccedilue par l eau d a l imenta t ion

(Efc - Sk) - EQ - E n ) - 1625 kW

5EacuteSIcircIcirc5HIcircIcircSHS-B2 La perte dexergie est eacutegale amp la diffeacuterence entre lexergie

ceacutedeacutee par la vapeur preacuteleveacutee au soutirage n2 et lexergie reccedilue par leau dalimentation s

(E - E ) - (E - E Q) - 4633 kW

sectsectpoundbS_icircii5poundDpound3ipoundEcirc_secti La perte dexergie est eacutegale 1 la somme de lexergie E dune

certaine fraction de la vapeur p--leveacutee au soutirage n3 de lexergle E de leau dalimentation srrante des exergles E et E de deux^condensats diminueacutee de lexergle E de leau dashylimentation sortante

(E bull E bull E bull E W I ) - E - laquo09 kW X p u h q

5poundsicircpoundipoundpoundS2pound-2i La perte dexergie est eacutegale t lexergie ceacutedeacutee par la vapeur

prucirclovecirca au soutirage ndeg4 augmenteacutee de lexergle du condensacirct de R5 et diminueacutee de lexergle reccedilue par leau dalimentation

(EK Eh + Ebdquo) - (E - E ) - 3330 kW h ri 9 r q

52poundfi2ipoundiumlJpound-5i La perte dexergie e s t eacutegale A l e x e r g l e codeacutee par la vapeur

fournlo par lo ooutlrogo n S dlmlnuucirco do 1laquolaquoorgie reccedilue par l oau

161

dalimentation (E - E ) - (E - E ) - 4290 kW g g s r

A26 Transformateur de vapeur TRV

La perte dexergle est eacutegale agrave la diffeacuterence entre lexergle d- certaine fraction de la vapeur preacuteleveacutee au soutirage ndeg5 et Ci exergie reccedilue par leau vaporiseacutee dans cet eacutechangeur

(E - E ) - ltE - E ) =raquo 519 kW u u v v

Lexergie ceacutedeacutee 3 lexteacuterieur du cycle est eacutegale acirc lexergle reccedilue par leau vaporiseacutee

E - E - 6007 kW v V

A27 Preacutechauffeur

Lexergle ceacutedeacutee au preacutechauffeur RA par une c e r t a i n e f rac t ion dt la vapeur preacuteleveacutee au sou t i rage ndeg3 e s t t ransmise S de l a i r cet te exergie s eacutecr i t

(E - E ) - 8538 kW

A 2 8 Pompes

La perte dexergle g lobale de la turbopompe a l imenta i re e s t eacutegale 1 la diffeacuterence en t re l e x e r g l e ceacutedeacutee Far la vapeur dans la turbinraquo aux i l ia ire et l e x e r g i e reccedilue par l e a u d a l imenta t ion

(Ej - E f ) - (E - E q) - 7631 kW

E25ES_4fi5poundEtSpoundi2D_Esect La perte dexergle est eacutegale 1 la diffeacuterence entre la puisshy

sance eacutelectrique fournie a la pompe et lexergie reccedilue par leau dalimentation i

- puissance eacutelectrique fournie (estimation) i P _ - 280 kW

- accroissement dexergle de leau i E - E - 221 kW

- perte dexergle P p pound - laquo j - fc^) - 59 kM

Poggj_de_refoulement_PR

La perte dexergle est eacutegale 1 la diffeacuterence entre la puisshysance eacutelectrique fournie a la pompe et lexergle reccedilue par leau dalimentation i

- puissance eacutelectrique fournie (estimation) i P = 590 kw

- ccrolosesant deacutenergie de leau bull E_ - E deg 492 kW - porto dexergle i Pbdquo R - (B B gt - 8^) deg 98 htf

MJJI i Ik J

162

A29 Conclusions

Le bilan exergeacutetique de luniteacute thermique de 700 VWe est preacuteshysenteacute au tableau 10

Lactif du bilan se reacuteduit agrave la seule exergie du combustible En effet dune part lexergie de lair conjurant est nulle daraquotre part les apports deacutenergie eacutelectrique destineacutes aux auxiliaires sont ici consideacutereacutes comme neacutegligeables La valeur de cet actif seacuteshylegraveve agrave 1807235 kW

TABLEAU 16 - SILAN EXERCETICCE

pdexau geacuteneacuterateur de vapeur puissance interne KP irreacutevdeacutetente HP Puissance interne MF irreacutevdeacutetente HP puissance Interne BP Irreacutevdeacutetente BP pdexau condenseur irreacutevau reacutecupeacuterateur RC irreacutevaux reacutechauffeurs RPl et RP2 Irreacutevau reacutechauffeur RI Irreacutevau reacutechauffeur R2 irreacutev la bacircche alimentaire RA Irreacutevau reacutechauffeur R4 lrrfvau reacutechauffeur R5 exceacutedeacutee 1 leacutechangeur TRV irreacutevS leacutechangeur TRV exceacutedeacutee au preacutechauffeur dair PAV irreacuteva la turbopompe TPA accrdexS la pompe PE IrreacutevI la pompe PC accrdexS la pompe PR Irreacuteva la pompa PR

kW 930235 5151 202611 1122 19149 106

242885 1345 1175S 065

265627 1471 36244 201 54025 299

429 002 491 003 182S 010 4633 026 4709 026 3330 018 4290 024 6007 023 519 003

8538 047 7631 042 221 001 59 000 492 003 98 001

Pour lensemble de la turbine la puissance Interne repreacutesente 393 I de lexergie du combustible tandis que la perte dexergle par Irreacuteversibiliteacute de la deacutetente en repreacutesente 37 raquo

A la turbine la perte dexergle est infeacuterieure a lensemble des pertei Internes En effet la chaleur engendreacutee par cas pertes sous une tempeacuterature plus ou moins eacuteleveacutee constitue un apport dexergle qui sera valoriseacutee au cours de la deacutetente ulteacuterieure de la vapeur Cette observation est a rapprocher de la constatation suivant laquelle le rendement interne de la turbine est geacuteneacuteralement meilleur que le rendement Interne moyen deacutetage

Toujours en ce qui concerna la turbina nous navons pris en consideration que la puissance Interne de cette machinai noua avono Qlnoi renonce a foire apparaicirctra la fraction dailleurs tregraves faiblo do cotto puissance qui est dlsalpSe par leo pertes ccanlquea

163

Du reste ce point sera repris et deacuteveloppeacute sur un autre exerple a 1annexe 3

La perte dexergle reacutesultant du reacutechauffage de leau dalimenshytation e s t f a i b l e so i t 11 raquo au t o t a l La pet i tesse de ce t t e i r shyr eacute v e r s i b i l i t eacute thermique reacutesul te de deux circonstances favorables dune part de fa ib les eacutecarts de tempeacuterature aux reacutechauffeurs l e s shyquels beacuteneacuteficient avec l eau ou la condensation de coeff ic ients de transmission calorif ique eacute l eveacutes dautre part du reacutechauffage multi-eacutetageacute de l eau ce qui tend vers la reacuteal isat ion du soutirage conshytinu

La perte dexergle au condenseur at te int agrave peine 3 ce oui corrobore une conclusion de l eacutetude theacuteorique selon laquel le s i la perte thermique au condenseur repreacutesente plus de la moitieacute de la chaleur deacutepenseacutee la perte exergeacutetlque correspondante est theacuteorishyquement nul le

La t r i s grande perte dexergle au geacuteneacuterateur de vapeur montre que la marge daugmentation du rendement thermique de l uniteacute quon peut a t t e ndre dune ameacutelioration des composants du cycle t e l s que turbine laquochangeurs de soutirage condenseur etc est tout compte f a i t fort l imiteacutee

Dune maniegravere geacuteneacuterale nous avons neacutegligeacute de prendre en conshysideacuteration l e s i r r eacute v e r s i b i l i t eacute s reacutesultant des pertes de charge enshygendreacutees dans l e s tuyauteries Les pertes dexergle correspondantes bulltant t r i s p e t i t e s l e bilan exergeacutetlque nest pratiquement pas affecteacute pax c e t t e hypothegravese s impl i f i catr ice

Lexamen cri t iqua du bilan exergeacutetlque conduit 1 deacutevelopper l e s quelques considerations qui suivent

S i l e s t assez f a c i l e de calculer l exergle dun corps simple ou compost dont on connaicirct l entropie absolue 11 nen est plus de meacutemo des combustibles Industr ie l s On en est alors reacuteduit 1 se baser sur un estimation de l exergle du combustible i partir de son pouvoir calorif ique supeacuterieur t e l l e quIndiqueacutee dans des pushybl icat ions speacutec ia l i s eacutee s

Dun maniegravere geacuteneacuterale l e calcul da l exergle implique la connaissance de la tempeacuterature de lambiance Or Ici apparaicirct una ambiguiumlteacute dans la mesure ougrave an ce qui concerne la condensation c est la tempeacuterature d l eau disponible 1 la r iv iegravere (sauf l e cao dun reacutefrigeacuterant atmospheacuterique 1) qui importe tandis quon ce qui concorn l exergle des gaz c e s t logiquement la tempeacuterature de l s i r qui doit ecirctre prise an consideacuteration Enfin la tempeacuterature Je leau e t surtout ca l la de l a i r ambiant varient avec la saison et ates pour la second avac l e laquoornent de la fournis Uns solution oatlaiumlcsanteacute I ce problems paraicirct t t r e dadopter uniformisant una tcapOiTQture poundlaquobientreg conventionnelle de 1SC par exemple Ce choisi a notoEaant la eacutecritreg de persisttra une comparaison obiectlve do

I ISVIll

164 S J v

p l u s i e u r s b i l a n s eacute n e r g eacute t i q u e s d i n s t a l l a t i o n s d i f f eacute r e n t e s V

Au l i e u de c o n s i d eacute r e r dans l e b i l a n chaque p e r t e d e x e r g l e eacute v a l u eacute e en pourcentage de l e n s e m b l e on p o u r r a i t d eacute t e r m i n e r pour chaque composant p r i s i s o l eacute m e n t l e rendement e x e r g eacute t l q u e c o r t e s - i

pondant Cependant en c e qui concerne l i n s t a l l a t i o n e s ul l a i - j p o r t e c e s t de r eacute d u i r e l e s p e r t e s qui a p p a r a i s s e n t comme u n t l egrave s p l u s impor tante s C e s t a i n s i que pour l e s p e r t e s mineures l e ren dement eacute n e r g eacute t i q u e qui l e u r c o r r e s p o n d r e v ecirc t f i n a l e m e n t une iTpojj||p t a n c e a s s e z modeste I l c o n v i e n t d a i l l e u r s de r a p p e l e r que t o u t e j a m eacute l i o r a t i o n de la r eacute v e r s i b i l i t eacute que c e s o i t dans un p r o c e s s u s l

thermique ou meacutecanique s o b t i e n t t o u j o u r s au p r i x d une r eacute a l i s a t i o n p l u s c o ucirc t e u s e

A 3 UNITE NUCLEAIRE DE 900 MKe

A 3 1 Donneacutees g eacute n eacute r a l e s |

Le scheacutema thermique de l u n i t eacute n u c l eacute a i r e de 900 MWe ( F e s s e n - h e i m ) e s t r e p r eacute s e n t eacute a l a f i g u r e 5 6

Les donneacutees r e l a t i v e s au f l u i d e c a l o p o r t e u r (eau sous p r e s s i o n ) d une p a r t au f l u i d e moteur d a u t r e p a r t son t i n d i q u eacute e s au t a - b l e a u 17 Dans c e l u i - c i l e s d o n n eacute e s proprement d i t e s s o n t r e p r i s e s aux q u a t r e premiegraveres l i g n e s I s a v o i r l e d eacute b i t q l a p r e s s i o n p l a tempeacuterature t e t l e n t h a l p l e mass ique h c e t t e d e r n i e r s grandeur eacute t a n t n eacute c e s s a i r e pour d eacute f i n i r l eacute t a t thermodynamique du f l u i d e l o r s q u o n a a f f a i r e a d e l a vapeur s a t u r eacute e Aux t r o i s l i g n e s s u i - v a n t e s du mecircme t a b l e a u on trouve s u c c e s s i v e m e n t l e n t r o p i e mas- s i q u e s qu i s e d eacute d u i t d e l eacute t a t thermodynamique d eacute f i n i c i - d e s s u s l e x e r g l e maesiqve e c a l c u l eacute e d e l a maniegravere h a b i t u e l l e (sect A 2 1 ) bullbullbull l a t empeacuterature d e l ambiance eacute t a n t eacute g a l e t 15C E n f i n t l a d e r - i n l egrave r e l i g n e du t a b l e a u on t r o u v e l e f l u x e x e r g eacute t l q u e E c e t t e grandeur eacute t a n t eacute g a l e au produ i t d e l e x e r g l e mass ique par l e deacuteb i t

Les donneacutees r e l a t i v e s l u n i t eacute s o n t l e s s u i v a n t e s i

- p u i s s a n c e thermique du r eacute a c t e u r 2650 MW - p u i s s a n c e eacute l e c t r i q u e de l a pompe du c i r c u i t p r i m a i r e i 12 7 MW - p u i s s a n c e thermique d i s p o n i b l e au g eacute n eacute r a t e u r d e

vapeur (GV) 2660 MW - p u i s s a n c e eacute l e c t r i q u e de la pompe d e x t r a c t i o n (PE) i 5 637 w - p u i s s a n c e eacute l e c t r i q u e de l a pompe A haute p r e s s i o n (PHP) 2 622 MM - p u i s s a n c e meacutecanique d e l a turbopompe ltTPA) 5 980 HW bull - rendement meacutecanique de la t u r b i n e 98 26 0 - rendement d e l a l t e r n a t e u r i 98 94 laquo bull - consommation eacute l e c t r i q u e d e s a u x i l i a i r e s gt 20 MW

A 3 2 Reacuteacteur n u c l eacute a i r e

t a c h a l e u r deacutegageacutee per JU f i s s i o n p o u r r a icirc t theacuteoriquement eacute t r o deacutegageacutee fi une tempeacuterature laquoxes tnenant eacute l a v A e i 11 s e n s u i t que l o s -sirgio du cosibustiMs) fmslecircaiso e s t an p r i n c i p e eacute g a l e 1 l a cha leur

Figure 56

bullJraquo (fclllJI 1 - - I

166

TABLEAU 17

30NNEES E7 CRANDEURS THERHODYKAMIQUES RJELATIVES AU CYCLE

A B C D 3 E r F F C

q K34 i n 3 1323 1 109 998 998 988 9 9 $ 9 9 6 805 i2 5 2 2 laquo 9 6 1 1 0 1 1 0 1 0 6 10 3 9 5 3 0 0 5 2 0 0 4 9

267 267 263 1 8 1 1 1 8 4 1 251 250 249 3 3 5 3 2 7

- 3 7 9 0 2 7 9 0 2 7 9 0 2 5 6 0 2 7 6 0 2 9 4 0 2 9 4 0 2 9 4 0 2 3 3 0 2230 i 5 4 5 5 9 6 5 9 6 6 0 7 6 5 1 6 9 0 6 9 0 6 9 5 7 6 2 7 31 d 077 1077 1068 813 8fl7 954 954 940 137 8 125 1 pound 1544000 119700 1413000 9 0 2 0 0 0 laquo 8 5 0 0 0 9 5 2 0 0 0 94 2000 9360 1370 101000

H H I J K L L L M H

i 998 998 998 998 998 998 437 437 998 1434

0 9 5 2 4 3 7 3 9 9 3 8 9 3 7 7 3 6 4 1 0 5 3 5 2 3 5 2 3 5 2 t 3 2 3 i i 3 6 9 5 6 raquo 9 2 6 3 2 7 I B 2 0 183 1 178 4 1798

1 3 6 9 1 4 2 6 5 8 239 391 5 6 0 772 778 757 763 J 0 4 7 3 0 4 7 6 0 5 2 9 0 7 8 3 1 2 1 9 1 6 5 9 2 1 6 2 1 7 2 1 2 2 1 3 e 2 2 3 6 7 6 7 1 7 1 5 0 5 41 4 8 3 7 1 5 1 6 1 5 5 7 1 4 7 8 1 5 0 3 E 2 2 3 0 6 7 5 0 7 1 6 0 15020 4 1 4 0 0 8 3 5 0 0 6 6 1 0 0 68000 147500 2 1 6 0 0 0

S S 0 P Q R R S S T

lt 1434 1 3 6 7 1434 1434 1 1 1 3 5 5 2 1 6 6 6 5 0 5 217 1 1 1 4 3 6 6 2 0 8 8 6 M 4 6 3 1 4 7 5 2 ~ 1 2 3 6 15 94 1 5 9 1 1 0

1 8 0 4 3 9 0 1 9 7 S 217 261 222 207 201 1 8 5 1 1 8 4 1 h 766 i 6 3 5 8 4 3 9 3 2 1139 2 6 8 0 885 2620 7 8 6 781 5 2 1 4 0 S S 9 2 3 0 2 4 8 2 8 9 6 0 3 2 4 0 6 0 6 2 2 1 2 1 8 t 1 5 4 9 4 0 9 1 8 2 3 2 1 raquo 307 9 4 4 1 9 6 6 8 7 7 1 5 2 1 1 5 4 9 pound 2 2 0 0 0 0 560 2 6 1 0 0 0 3 1 3 0 0 0 3 4 2 0 0 5 2 1 0 0 3 2 8 0 0 4 4 3 0 0 33000 I72SO

D V V W W X X Y Z 2

1 0 8 l 7 3 6 7 J 6 6 2 1 1 3 6 7 3 8 2 4 6 4 12690 12690 12690 i 0 7 3 3 4 3 2 6 0 9 1 0 0 8 8 6 0 2 0 5 0 2 0 1 ISS 153 IS8

1 8 5 1 4 0 2 1 0 2 0 9 7 0 6 6 0 6 0 8 6 0 2 3 2 1 6 2 8 4 0 2 8 4 2 2 5 6 0 2 7 4 0 420 2 5 4 0 2 7 6 2 3 7 0 252 1 4 6 3 6 1 2 5 3 5 1 2 5 4 5 6 0 9 696 1 3 2 9 7 0 6 0 raquo P 5 7 2 2 0 8 3 1 3 4 4 0 3 0 7 3 0 7 8

80S 736 laquo 6 7 5 1 0 1 6 9 0 301 1 4 2 2 4 7 4 0 3 6 8 5 3 6 9 1 8 7 6 0 0 5 4 1 0 0 3 4 4 0 3 1 7 0 0 2 3 1 0 11510 6 6 0 6 0 1 4 0 0 0 4 6 7 6 0 0 0 4 6 8 3 0 0 0

u n i t d o q k ( n p blaquor c degC

h ItJkg s bull U K U g o i 13kg E kw

167

deacutegageacutee Lexergle E du combustible rapporteacutee S luniteacute de temps

est donc eacutegale agrave la puissance thermique du reacuteacteur Soit

E C ( J laquo 2 650000 kW

La puissance eacutelectrique fournie agrave la ponpe (PCP) du c i rcu i t primaire est de 12700 lew Cependant la puissance thermique disposhynible au geacuteneacuterateur de vapeur (GV) nest selon l e s donneacutees que de 10000 kW supeacuterieure a la puissance thermique du reacuteacteur I l en reacuteshysu l te que l e s deacuteperditions calorif iques du c i rcu i t primaire s eacute l egrave shyvent 1 12700 - 10000 - 2700 kW

Cette chaleur perdue eacutetant d iss ipeacutee a la tempeacuterature moyenne du c i rcu i t primaire so i t 05 (t + t ) - 303degC ou 576 X la perte deacutenergie E affeacuterente se calcule en la multipliant par l e renshydement du cyc le de Carnot correspondant

E DEP 2 7 0 0 ( 1 Ht 1 3 5 deg k W

Laccroissement dexergle de leau ducirc agrave la pompe de c irculashytion (PCP) s eacute l egraveve a

EPCP B i E i 7 0 0 0 k W

l e s valeurs numeacuteriques de E laquot E eacutetant indiqueacutees au tableau 17 En d eacute f i n i t i v e l exergle ceacutedeacutee I l eau du c i r c u i t primaire e s t

eacutegale 1 l exerg le du combustible nucleacuteaire augmenteacutee de l a c c r o i s shysement dexergle du 1 la pompe de c irculat ion (PCP) moins l exerg le perdue par l e s deacuteperditions s

ECN EPCP ^EP 2 6 S 0 0 0 0 bull 7 0 0 0 ~ l icirc 5 deg 2655650 kW Lexergle reccedilue par leau du c ircui t primaire est eacutegale S son

exergie a l entreacutee du geacuteneacuterateur de vapeurdiminueacutee de son exergle acirc l e sor t i e de c e l u i - c i

E - E - 1336000 kH (cf tableau 17) y La perte dexergle du reacuteacteur nucleacuteaire est eacutegale 1 la difshy

feacuterence entre deux termes t le premier terme est la somme alaquoi ex-ergias fournies par le combustible nucleacuteaire et la pompe du circuit primaire le second terme est eacutegal I la somme des exergles reccedilues par leau du circuit primaire et perdue par les deacuteperditions calo-

rlflques de celui-ci i fECN (Elaquo- V 1 ( Ey V EDEPJ l 3 1 7 6 S 0 k W

A 33 Geacuteneacuterateur de vapeur

La perte dexergle due a lirreacuteversibiliteacute de la transmission colosiflgue dans le geacuteneacuterateur da vapeur laquoet Sgale il la diffeacuterence entre loaergle ceacutedeacutee par le fluide caloporteur et lexergle reccedilue par iumlo fluide moteur i

ltBbdquo - B gt - C8bdquo - E ) = 107000 kW y s a p

vgt ii I ni-1 e i k i i i Jmdash II ii

168

A34 Surchauffeur

Une fraction du deacutebit de vapeur vive va se condenser sous sa pression Initiale dans un eacuteccedilhangeur - le surchauffeur - pour assurer la surchauffe intermeacutediaire de la vapeur qui seacutechappe du corps HP

_de la turbine

En se condensant cette fraction du deacutebit cegravede lexergle

gt E - E - 85500 kW S D q bullgt La vapeur ainsi soumise S la surchauffe intermeacutediaire reccediloit lexergle E - E - 67000 kW

e d La perte dexergle par Irreacuteversibiliteacute de leacutechange de chaleur

sen deacuteduit par diffeacuterence i (E - E gt - (E - E) - 18500 kW D q e a

Agrave3S Turbine

La puissance Interne du corps HP est eacutegale a la somme des puisshysanceraquo relatives aux deacutetentes successives deacutelimiteacutees par les soushytirages compte tenu des deacutebits affeacuterents soit

HP lt h c V - laquo c + ( hr V ( q o V + ( h h d - ( c - r V

- 294654 kW

Lexergle ceacutedeacutee par la vapeur 1 la traverseacutee du corps HP est eacutegale a lexergle Initiale E diminueacutee de la somme des exergles relatives aux soutirages E c E E et de lexergle E relative I leacutechappement de ce corps

E - (E + E bull E + E) - 327200 kW c r bull u d

La parte doxergle par irreacuteversibiliteacute de la deacutetente dans le corps HP sobtlont par diffeacuterence gt

( E c lt E r E E u V J PHP 3 2 S k W

La puissance Interne du corps 9P est eacutegale a la aomne des puisshysances relatives aux deacutetentes successives deacutelimiteacutees par les soutishyrages compte tenu des deacutebits afferenta i

PBP bull ( hlaquo V-laquof ( h v J-ltlaquolaquo - V + lthw laquo-f - V + (h^ - h )ltq f - ^ - q^ - qxgt laquo 63935 kW

LQxergla ceacutedeacutee par la vapeur a la traverseacutee du corps BP oot eacutegala a laxergle Initiale E diminueacutee de la somno des exergles relatives aux soutirages K S E et do lexergle E relative a lOcircchappeaent i v

B f f - (laquobdquo bull S Bbdquo + E gt - 74J690 kV K v w u pound

Le porte dfiKorgio par irrfivarsibilitl da la datant danc la

169

corps BP sobtient par diffeacuterence fE f - ltEy bull Ew bull E x + E raquoJ - P B p - 10434S kW

La partie du bilan exergeacutetique re la t ive a la turbine pourrait encore Stre deacuteveloppeacutee de la maniegravere suivante

La puissance Interne de la turbine es t eacutegale a 334000 ktt

Le rendement meacutecanique de la turbine eacutetant de 9826 4 on en deacuteduit l e s pertes meacutecaniques correspondantes (pertes dexergie) 16220 kW

Le rendement de l a l ternateur eacutetant de 9894 on en deacuteduit l e s pertes correspondantes (pertes dexergie] 9728 kw

En f in de compte la puissance eacute lectr ique aux bornes de l a l shyternateur est 908055 kW

Da i l l eurs la perte dexergie par i r r eacute v e r s i b i l i t eacute de la deacuteshytente est eacutegale a la sonsne des pertes correspondantes re la t ives aux corps HP et BP 136891 kW

A36 Condenseur IumlA perta dexergie au condenseur es t eacutegale a la diffeacuterence

entra la somme daa exargles E et E aux eacutechappements de la turbine et ia la turbopompe a ins i quades eXergles E - et E des condenshysacirct de reacutechauffeurs et dlaquo l exerg le E du condensacirct principal

E g bull E f + E n + E x - E h - 101360 kW

A37 Reacutechauffeurs

Beacutechauffeur_erlmalre_RP La parte dexergie au reacutechauffeur primaire es t eacutegala i la di f shy

feacuterence antre 1exargla ceacutedeacutee par la condensacirct provenant du reacutechauf-faur R2 (qui traversa RP) at l axargi reccedilue par l eau dalimentashytion I la traverseacutee du reacutechauffeur primaire

ltEW - Enbdquo) - (B t - E h ) - 1340 kw

5poundIcircicircricirctieuroSi La parte dexergie est eacutegala a la diffeacuterence entre l esorglo

ceacutedeacutee par la vapeur provenant du soutirage nl et l exergle reccediluo par l ocu dalimentation i

ltEx V l E j V 2 9 9 deg k W

ta perte degergle laquoet laquogala 0 Xe i s r eacuteronco antre laxorgla cfidOo par la vapeur provenant du soutira^ ndeg3 a ins i que par la

raquoplusmnUll-UiraquoM 11- W bullbullbullbullbull l bull--

170

condensacirct du reacutechauffeur R3 et l exergie reccedilue par l eau d a l i shymentation

(Ew bull E v - E w ) - (E k - EI raquo 6450 kw

La perte dexergie est eacutegale a la diffeacuterence entre lexergie ceacutedeacutee par la vapeur provenant du soutirage ndeg3 et lexergie reccedilue par leau dalimentation

ltEV E v) - (Ej E k) - 8560 kW

La perte dexergie est eacutegale acirc la diffeacuterence de deux termes l e premier terme est la somme des exergles ceacutedeacutees par la vapeur provenant du soutirage n par la purge du seacutecheur (SE) et par l e condensacirct du reacutechauffeur K5 l e second terme est l exerg ie reccedilue par l eau dalimentation

ltEbdquo + E + E - E ) - ltEbdquo - E ) - 7550 kW u c s x m i

Beacuteccedilhauffeur_H5 La perte dexergie est eacutegale i la diffeacuterence entre la somme

des exergles ceacutec$ea par la vapeur provenant du soutirage ndeg5 a ins i que du condensacirct du reacutechauffeur R6 et l exerg ie reccedilue par l eau dalimentation i

ltE B + E r - E 8 ) - (EQ - E n ) - 3100 kW

RCcedilhauffeur_R6

La perte dexergie est eacutegale A la difference entre l exerg ie ceacutedfle par la vapeur provenant du soutirage ndeg6 a ins i ltlue de l e x e r shygie du condensacirct extrai t du surchauffeur et de l exerg ie ceacutedeacutee a l eau dalimentation gt

tegrave E - E ) - laquo - ) bull 1500 kH r q r p o

A3 9 Pompoa TurboDompe_glimantalre Le porte dexergie globale de la turbopompo allroontairo (TPA)

oot Ogale Q la dlffeacuteronce entre l exergie ceacutedeacutee par la vapeur onno la turbins ucircuxi l la iro et l exergie reccedilue par l eau dalimentation dana l a pompo

(E- - Ebdquo) - (E - E) = 3990 kw x x n n

La porto acircoxoirgio ont Ogola Ucirc la iillQsconco ontro la puiooonco Gloctriguo fournie Q la eonpo ofc l ouorglo roccediluo par loou dallmon-fcotion bull U

bullJU JIL)lln J | I I H II J I IUiHj-raquo

171

- puissance eacute l e c t r i q u e fournie (cfdonneacutees) P p _ - 5637 kw - accroissement d exergie de l e au S - E - 4520 kw

n n - perte dexergie Ccedil p E - ltEh - E h) raquo 1117 kw

pound2tradeEcirc5--acirciiumlpound5-poundE55l20 La perte dexergie est eacutegale a la diffeacuterence entre la puissance

eacutelectrique fournie a la pompe et lexergie reccedilue par leau dalimenshytation

- puissance eacutelectrique fournie (cfdonneacutees) P_ubdquo 2622 kW PHP

- accroissement dexergie de l eau E - E - 1900 kW - pe r t e d exe rg i e P p H p - ( E ^ - E x ) - 722 kW

E2IumlIumlES-acircy_poundiEpoundiumliumlipound_BEiSSipoundS La perte dexergie est eacutegale 1 la diffeacuterence entre la puissance

eacutelectrique fournie at lexergie reccedilue par leau sous pression qui constitua le fluide caloporteur

- puissance eacutelectrique fournie (cfdonneacutees) P p c p bull 12700 kW

- accroissement dexergie de leau E - E raquo 7000 kw

- perte dexergie i 9bdquo - ltE - E ) - 5700 kw

A39 Auxiliaireraquo non speacutecifieacutes

La puissance eacutelectrique consommeacutee par lensemble des auxilishyaires seacutelegraveve I 28000 kW

La puissance eacutelectrique consommeacutee par la pompe dextraction la pompe haute pression et la pompe du circuit primaire est i

5637 + 2622 bull 12700 bull 2095raquo kW

On obtient par diffeacuterence la puissance eacutelectrique consommeacutee par les auxiliaires non speacutecifieacutes notamment par la pompes de cirshyculation daa condenseurs lt

28000 - 20959 bull 7040 kW

i

A310 Preacutesentation du bilan axerqeacutetique

La bilan exergeacutetique ast preacutesenteacute au tableau 18 Lexamen du bilan exergeacutetique de la centrale nucleacuteaire fait apparaicirctra une porto globale a haute tempeacuterature eacutegala 1 5394 raquo laquelle comporte on ordra principal la partr au reacuteacteur at secondairement lea termoo dus aux irreacuteversibiliteacutes affectant le geacuteneacuterateur da vapour ot lo surchauffeur

La puissance interna deacuteveloppeacutee par la turbina repreacutesente 3487 8 tandis qua la parte par Irreacuteversibiliteacute de la deacutetente oO-IOVO a s12 i

172

TABLEAU 18 - BILAN EXERGETIQCE

ACTIF

exergie du combustible nucleacuteaire pulssaree eacutelectrfournie aux auxiliaires

PASSIF

irreacuteversibiliteacute au reacuteacteur perte dexergie due aux deacuteperditions lrreacutevde la transmission au GV irreacutevde la transmission au surchauffeur puissance interne du corps HP lrreacutevde la deacutetente HP puissance interne du corps BP lrreacutevde la deacutetente BP perte dexergie au condenseur irreacutev-de la transmission au RP lrreacutevde la transmission au RI lrreacutevde la transmission au R2 lrreacutevde la transmission au R3 lrreacutevde la transmission au R4 lrreacutevde la transmission au RS irreacutevde la transmission au R6 lrreacutevde la turbopompe TPA accroissement dexergie 1 la pompe PE irreacutevI la pompa PE accroissement dexergie 1 la pompe PHP IrreacutevI la pompa PHP accroissement dexergie 1 la pompe PCP IrreacutevI la pompa PCP pulaaance laquolactrdeacutegradeacutee par l e s aux l l

650000 9895 28000 105

317650 4920 1350 005

107000 400 18500 069

294654 1100 32546 122

639345 2387 104345 390 101360 378

1340 005 2990 011 6450 024 8560 032 7550 028 3100 012 1500 006 3990 015 4520 017 1117 004 1900 007 722 003

7000 026 5700 031 7040 026

Le parte dexergie au condenseur aat de 378 valeur dont lImportance tregraves fa ib le contraste encore une fo l s avec la perte calorif ique correspondante qui repreacutesente anvlron 67 t de la pulashyaance thermique du reacuteacteur-

Grtce au reacutechauffage eacutetage de leau dalimentation par les soushytirages multiples la parts par irreacuteversibiliteacute de cat eacutechange de chaleur ne deacutepasse paa 111 t

Noua avons repria au tableau 19 une variante daa pootae du bilan eacutenergeacutetique relatifa 1 la turbina at I aon alternateur dont la calcul a dailleurs eacuteteacute deacuteveloppeacute preacuteceacutedemment (sect A35)

Leacutevaluation de 1exergie du combustible nucleacuteaire preacutesente un caractegravere quelque peu arbitraire Ella sa base our lexemple de la bombe atomique pour laquelle leacutenergie libeacutereacutee par la fission se preacutesente aouc la forae de chaleur deacutegageacutee I une tempeacuterature extrucirc-raeaenfc laquoleveacutee dougrave len pout conclure a leacutegaliteacute antre lexergio du combustible et la quantItO de chaleur quil produit Cependant

1 73 il

un examen plus critique de cette question devrait prendre notamment tbull en consideration lexergle deacutepenseacutee pour effectuer lenrichissement lticirc isctoplque de luranium utiliseacute

TABLEAU 19 - BILAN EXERGETIOUE DE LA TURBINE

3391 puissance aux bornes de lalternateur kW

908055

3391

irreacuteversibiliteacute de la deacutetente 136891 511

perte exergeacutetique -elatlve aux pertes meacutecaniques 16220 061

perte exergeacutetique relative acirc 1alternateur 9728 036

f

Quoi q u i l en s o i t au cas ougrave l on adopterait pour l exergle du combustible nucleacuteaire un pourcentage Infeacuterieur acirc iuiitecirc de la chaleur deacutegageacutee l e bilan exergeacutetique de 1 centrale se modifierait de la maniegravere suivante La quantiteacute dont l exerg le du combustible aurait a i n s i eacutetC amputeacutee devrait ipso facto ecirctre retrancheacutee de la perte dexergle re la t ive au reacuteacteur Toutefois acirc l exception de c e t t e modification l e s valeurs numeacuteriques de tous l e s autres termes du bi lan exergeacutetique resteraient inchangeacutees En revanche l e to ta l eacutetant affecteacute par l e changement envisageacute l e s pourcentages correspondant aux d i f feacuterents termes du bilan seraient modifieacutes en conseacutequence Ainsi 1 l exception toutefo is de la perte dexergle au reacuteacteur tous l e s autres pourcentages seraient tout simplement mult ipl ieacutes par un facteur constant

La puissance thermique du reacuteacteur eacutetant de 2650 MW pour une puissance eacutelectrique nette de 880 MW on en deacuteduit le rendement thermique net de la centrale lequel seacutelegraveve ainsi 1 332 l

Dans l e cas de la centrale nucleacuteaire la perte de chaleur 1 lambiance s o i t I c i 67 de la chaleur deacutegageacutee par l e reacuteacteur se retrouve en quasi t o t a l i t eacute dans l eau de refroidissement des conshydenseurs

174

TABLEAU 20 (premiegravere partie)

ACCROISSEMENT OENTHALPIE DES GAZ (sans tenir compte de la d issoc iat ion)

H - fc C dt en kJkmoX o p

tCC) H M 0 2 CO H0 CO Air

100 2893 2914 2954 3918 3374 3811 2915

200 5815 5845 5987 5861 6824 8013 5861

300 8738 8813 9119 8855 10370 11 8855

400 11670 11840 12350 11920 14030 17300 11920

500 14620 14930 15670 15050 17810 22290 15050

600 17580 18090 19060 18250 21720 27450 18240

700 20590 21310 22500 21530 2S750 32770 21510

800 23610 24600 26000 248E0 gt9910 38210 24820

900 26680 27930 29540 8240 14210 43750 28190

1000 29790 31310 3312C 31660 38620 49400 31600

1100 3294 0 34730 36720 35130 43170 55100 35050

1200 36130 38190 403ecircv 38630 47770 60880 38530

1300 39370 41690 44000 42160 52540 66740 42040

1400 42660 45220 47690 4S720 57560 72C00 45590

1S00 45970 48730 51410 492B0 62300 78500 49150

1600 49320 52330 55140 52680 672S0 64890 52750

1700 52710 55890 58910 56480 72390 90480 56350

1800 56140 59490 62720 60120 77540 96510 S9950

1900 59620 6J100 66530 63760 B2730 102500 63600

2000 63100 66740 70340 67410 86010 108600 67280

175

TABLEAU 20 (deuxiegraveme partie)

ACCROISSEMENT DENTROPIE A PRESSION CONSTANTE

(sans tenir compte de la d issoc iat ion) T

S - -=-= en kJkntolK 2732 T

t ( Cgt H 2 N CO CO A i r

0 0 0 0 0 0 0 0

100 8 8 4 3 9 090 9 048 9 102 1 0 3 9 11 85 9 060

200 15 80 16 05 16 26 16 09 18 61 2 1 8 1 16 05

300 21 41 21 74 2 2 2 6 2 1 8 3 2 5 4 0 3 0 3 6 2 1 8 0

400 2 6 1 3 2 6 6 1 2 7 4 6 2 6 7 4 3 1 2 8 3 8 1 3 2 6 7 2

500 3 0 2 1 30 89 3 2 0 5 3 1 0 9 36 51 laquo 5 0 3 3 1 0 5

600 33 82 3 4 7 2 3 6 1 7 3 4 9 8 4 1 2 6 5 1 3 1 3 4 9 4

700 37 07 38 22 3 9 9 2 38 53 4 5 6 3 57 07 38 47

800 4 0 0 3 41 43 4 3 3 3 4 1 7 9 4 9 7 0 6 2 4 0 4 1 7 2

900 4 2 7 6 4 4 4 0 4 6 4 9 4 4 8 0 53 51 67 34 4 4 7 1

1000 4 5 3 1 4 7 1 7 4 9 4 1 4 7 6 0 5 7 1 2 7 1 9 5 4 7 5 1

1100 4 7 6 8 4 9 7 6 52 14 5 0 2 2 6 0 5 4 7 6 2 7 5 0 1 2

1200 4 9 9 3 5 2 1 9 5 4 6 9 5 2 6 8 6 3 7 9 8 0 3 3 5 2 5 6

1300 5 2 0 6 5 4 4 8 5 7 1 0 5 5 0 0 6 6 9 0 8 4 1 6 5 4 8 5

1400 54 08 56 65 59 37 5 7 1 9 69 88 8 7 7 9 5 7 0 6

1500 5 6 0 1 5 8 7 1 6 1 5 2 5 9 2 6 7 2 7 2 9 1 2 3 5 9 1 3

1600 5 7 8 5 60 66 63 58 61 24 7 5 4 9 9 4 4 9 6 1 0 9

1700 5 9 6 2 62 53 6 5 5 3 6 3 1 2 7 8 1 3 9 7 6 1 62 97

1830 61 31 64 31 6 7 4 0 64 91 8 0 6 8 100 6 6 4 7 6

1900 62 94 66 01 6 9 1 9 6 6 6 2 8 3 1 5 103 1 66 40

2000 6 4 5 1 67 65 7 0 9 2 68 27 8 5 5 4 106 2 68 12

M i jiil UlJll I II Jl 11 I I J I u n ltbullbull bull-bull

176

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15 Chambadal P Bilana Inarjdtiques Techniques de lingeacutenieur Paria bio 16 PtrnevarMvtrsorgung ua das Ktrnkraftvark MS Cundrenmingen Kern-

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177

BEVUES

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22 Rjnt Z Thermodynamischa Bewertung der Verluste bei technischen Energieuavandlungen BWK 1964 n9

23 Baehr H Definition und Berechnung von Exergie und Anergic BUK 1965 nl

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30 Baehr K Die Exergie der Brennscoffe BUK 1979 n7

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32 Jaumotte A Le renouveau du cycle de Rankinc C-RAcadSeParis t292 (27 avril 1981)

33 Holer P Combined cycles yields top efficiency Turbomachinery march 1981

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34 Analyse eacutenergeacutetique des entralea thermiques et nucleacuteaires 3 vapeur et B gaz Universiteacute de Liegravege 1972 179 p

35 Idem RCT 1974 n152-153 13 p

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Froid Moscou 1975 10 p

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178

41 Idea ROT 1980 n219-220 IS p 42 Approche thermodynamique das cycles i vapeur Chaleur et eacutelectriciteacute

situation franccedilaise seacuteminaire CEA-EDF 1981 39 p 43 Las centrales i cycle combineacute gaz-vapeur XCT 1981 n23J 13 p 44 Etude eacutenergeacutetique dea eacuteehangeurs de chaleur Entropie 1981 nIOO

7 p 45 Bilan exargftique dune uniteacute chemique de 700 NWe texte dune conshy

feacuterence organiseacutee i Paris par EOT et SFT 1982 39 p 46 La conception dea centrales thermiques et nucleacuteaires RGT 1983

n25S 12 p

It Il _ I bull

179

TABLE DES MATIERES

af5 1 - LA COMBUSTION p 1

22 Introduction 12 Sxergie du combustible 13 I+reacuteveraibiliteacute de la ccmcugtijn 24 Processus de combustion reacuteversible 16 Interpreacutetation selon la tmi

C3API7RE 2 - TRANSMISSION BE LA CHALEUR p 20

2-J Tranexrieaicn calorifique et reacuteversibiliteacute 22 Modaliteacutes de leacutechange calorifique 23 Echangeure de chaleur 24 Concluaient geacuteneacuterales

CHAPITRE 3 - APPLICATION DE LA TRANSMISSION CALCRIFIiVE p l

32 Conception de lappareillage 32 Rendement exergeacutetique des proceseua tharrCquee 33 Bilan exergeacute tique du geacuteneacuterateur di vapeur

CHAPITRE 4 - UTILISATION RATIONNELLE DE L ENERGIE OES COMBUSTIBLES p 58

42 CintraliUt 42 Chauffage eacutelastique 43 Centrale thermique 44 Production coml ineacutee 4 S Chauffage tier bullbullbull- jue 48 Chauffage thennoacircynomique 4 Production combineacutee et chauffage themodynarrique 45 Concluaient geacuteneacuterait

CHAPITRE S - CENTRALES A VAPEUR SE PKCVCTICN ELECTRICITE p 73

i 2 Cycles theacuteoriques acirc vapeur 5 2 Cyalee riele i vapeur 53 Cyelee ^nairte S 4 Cycle acirc double preeeien de vapeur vive S S Coneidecircraticne geacuteneacuteralea aur lee centrales nucteacuteairea

CHAPITRE S - TURBIVES A OAZ p 104

81 Etude deraquo oyolaa theacuteoriquet 02 Etude des oyolta reacuteelraquo S3 Conclusions 04 Conception 4a la ohauditrt de rdoupacircraiion

ISO

CHAPITRE 7 - ETJCE DES CICLEC PES HACHI1ES MOTRICES TSESHISVES p 122 BASES SUH LA VCTICV CE TMI

7 Generalizes 72 Moteur d combustion interne 7 3 Turbine acirc gaz 74 Moteur i combustion externe 7Ocirc Conclusions

ccNciisiss FSALES p 142 ANNEXES A Bilan exergeacutetique dun geacuteneacuterateur agravee vcpeur p 145

42 3ilan exergeacutetique dune uniteacute thermique A3 Bilan exergeacutetique dune uniteacute nucleacuteaire

TABLE DES F1CFXIETES THEmCDYHAMIQVES DES GAZ p 174

BIBLIOGRAPHIE p l 7 l i