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t Gestion des eaux pluviales, volume de stockage et qualité des eaux Cf. : plan du circuit des eaux au 1/2000, chapitre 3 - page 30 G Ge es st t i i o on n d de es s e ea a u ux x Toutes les eaux reçues sur la plate- forme seront dirigées gravitairement vers une noue d'infiltration aménagée en limite Sud et Ouest, puis éventuellement vers un bassin de rétention/infiltration (ce bassin présente un volume de rétention d'environ 800 à 1000 m 3 ) situé à l'extérieur du périmètre du site. Bassin de rétention/infiltration extérieur (photo TERRA expertis du 14/03/2013) Cette noue sera dimensionnée pour récupérer la pluie décennale, soit 3 l/s/ha. Le calcul de dimensionnement est le suivant : Le rejet vers le bassin de rétention/infiltration situé à l'extérieur du site aura lieu après passage dans une noue de d'infiltration/rétention qui jouera également un rôle de bassin de décantation. En effet, afin de ne pas perturber les écoulements en aval d'un site, il est couramment admis de limiter les rejets d'eaux pluviales au débit qui ruissellerait au cours d'une pluie d'occurrence décennale sur un terrain agricole de surface équivalente. En considérant une surface drainée de 4 ha et un débit spécifique de ruissellement de pointe décennale de 3 l/s/ha (valeur moyenne couramment admise), le débit de rejet serait limité à environ 12 l/s. Cependant, pour une superficie inférieure à 20 ha, le SDAGE Loire-Bretagne limite ce rejet à 20 l/s (article 3D-2). Ce débit de rejet permet de dimensionner la noue de rétention (décantation) des eaux pluviales. Un rejet décennal maximum de 20 l/s est rendu possible par la mise en place d'une noue d'environ 896 m 3 . Le dimensionnement de cette noue a été réalisé par la méthode de la courbe enveloppe, dite " méthode des pluies ", auquel va s’ajouter le volume de confinement nécessaire en cas de pollution accidentelle. (Cf. feuille de calcul page 28). FM/R004-Août 2014 JUSTIFICATION DU RESPECT DES PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES 27

Cf. - Les services de l'État dans le Loiret · éventuellement vers un bassin de rétention/infiltration ... Le calcul de dimensionnement est le suivant : ... d'une partie de machine,

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Gestion des eaux pluviales, volume de stockage et qualité des eaux

Cf. : plan du circuit des eaux au 1/2000, chapitre 3 - page 30

GGeessttiioonn ddeess eeaauuxx

Toutes les eaux reçues sur la plate-forme seront dirigées gravitairement vers une noue d'infiltration aménagée en limite Sud et Ouest, puis éventuellement vers un bassin de rétention/infiltration (ce bassin présente un volume de rétention d'environ 800 à 1000 m3) situé à l'extérieur du périmètre du site.

Bassin de rétention/infiltration extérieur (photo TERRA expertis du 14/03/2013)

Cette noue sera dimensionnée pour récupérer la pluie décennale, soit 3 l/s/ha. Le calcul de dimensionnement est le suivant :

Le rejet vers le bassin de rétention/infiltration situé à l'extérieur du site aura lieu après passage dans une noue de d'infiltration/rétention qui jouera également un rôle de bassin de décantation.

En effet, afin de ne pas perturber les écoulements en aval d'un site, il est couramment admis de limiter les rejets d'eaux pluviales au débit qui ruissellerait au cours d'une pluie d'occurrence décennale sur un terrain agricole de surface équivalente.

En considérant une surface drainée de 4 ha et un débit spécifique de ruissellement de pointe décennale de 3 l/s/ha (valeur moyenne couramment admise), le débit de rejet serait limité à environ 12 l/s. Cependant, pour une superficie inférieure à 20 ha, le SDAGE Loire-Bretagne limite ce rejet à 20 l/s (article 3D-2).

Ce débit de rejet permet de dimensionner la noue de rétention (décantation) des eaux pluviales. Un rejet décennal maximum de 20 l/s est rendu possible par la mise en place d'une noue d'environ 896 m3. Le dimensionnement de cette noue a été réalisé par la méthode de la courbe enveloppe, dite " méthode des pluies ", auquel va s’ajouter le volume de confinement nécessaire en cas de pollution accidentelle. (Cf. feuille de calcul

page 28).

FM/R004-Août 2014 JUSTIFICATION DU RESPECT DES PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES

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FM/R004 Août 2014 JUSTIFICATION DU RESPECT DES PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES

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VVoolluummee ddee ccoonnffiinneemmeenntt

Le volume de stockage nécessaire à un confinement des eaux en cas de pollution

accidentelle sera équivalent à la somme des volumes suivants :

- volume des matières stockées dangereuses (susceptibles d'entrainer une

pollution) : proche de 11 000 litres (cuve GNR et bidons d’huiles) soit 11 m3,

- volume d'eau d'extinction nécessaire à la lutte contre l'incendie : 120 m3,

- volume de produit libéré par cet incendie équivalent au volume des matières

dangereuses stockées, soit 11 m3.

- volume d'eau lié aux intempéries pour une pluie d'occurrence décennale de

drainage vers l'ouvrage, soit 896 m3.

La noue de rétention sera donc dimensionnée pour permettre le confinement des eaux :

elle présentera donc un volume d'environ 1038 m3, soit 1038 m² sur 1 mètre de

profondeur.

QQuuaalliittéé ddeess eeaauuxx dd''eexxttiinnccttiioonn ccoolllleeccttééeess

Les eaux d'extinction collectées seront éliminées vers des filières de traitement

appropriées. En l'absence de pollution préalablement caractérisée, elles pourront être

évacuées vers le milieu récepteur, qui est représenté par le bassin de

rétention/infiltration voisin, ceci dans les limites autorisées suivantes et sous réserve de

la compatibilité des rejets avec le milieu récepteur.

- matières en suspension totales : 35 mg/l

- DCO (sous effluent non décanté) : 125 mg/l

- hydrocarbures totaux : 10 mg/l.

Notons l'absence de réseau hydrographique à proximité du site.

Références de la courbe enveloppe :

Station de NEVERS (58)

Durée de retour : 10 ans

Période : 1998-2010

Débit de fuite = 20 l/s

Surface bassin versant = 4 ha

Coefficient d'imperméabilisation = 70 %

Surface active = 2,8 ha

Delta H = 32 mm

Volume de la noue = 896 m3

site de des Terres du Camp

0

20

40

60

80

100

120

140

160

180

0 10 20 30 40 50 60

Ha

ute

ur (m

m)

Temps (h)

Hauteur de précipitations (mm)

Droite de projet

Droite parallèle

TERRA expertis FM-R004-septembre 2012

2.4.2. AAUUTTRREESS DDIISSPPOOSSIITTIIOONNSS DDEE SSEECCUURRIITTEE//EEXXPPLLOOIITTAATTIIOONN

Le document Unique de Santé Sécurité (DSS) les consignes de sécurité, les dossiers de prescriptions et les plans de prévention pour les entreprises extérieures seront établis dès le début de l'exploitation. Les tableaux ci-joints synthétisent l'analyse des risques ou dangers sur ce type de site et les mesures de prévention mises en œuvre.

FM/R004-Août 2014 JUSTIFICATION DU RESPECT DES PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES

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Dépôt de BRIARE Prévention et sécurité

Actualisation Juin 2014

Des actions sont continuellement menées sur l’ensemble de nos sites pour réduire les risques d’une année sur l’autre. Néanmoins certains risques persistent…

Ce document vise à vous informer des risques généraux et spécifiques persistants, pour lesquels nous vous demandons d’être particulièrement attentifs.

Nature des risques Mesures de luttes contre les risques

DANGERS LIES AUX ACTIVITES PHYSIQUES

DEFINITIONS :

Ces sont les risques d'atteinte physique, pouvant entraîner des accidents du travail ou des maladies professionnelles, qui touchent toutes les parties du corps, lors de postures contraignantes, d'efforts physiques très violents et/ou répétitifs, ou suite à des chocs ou des écrasements.

Les Troubles Musculo-Squelettiques sont les pathologies les plus répandues et sont dues généralement à une répétition d'effortsviolents ou non.

Le personnel est formé "PRAP" (prévention des risques liés aux activités physique).

Le personnel est sensibilisé aux TMS et aux risques pour la colonne vertébrale.

Les postes de travail sont organisés pour limiter les manutentions manuelles.

Mise à disposition des salariés du matériel de manutention mobile (transpalette, porte-fût, palan sur potence, etc.).

Promouvoir la manutention mécanique au profit de la manutention manuelle.

S'assurer du respect des règles de port des EPI (gants adaptés à la manutention).

Veiller au respect des consignes concernant l'ordre et la propreté.

Vérifier la conformité des postes de travail (hauteur des bureaux, chaises, position du matériel informatique…) et veiller aux ambiances de travail (manque de luminosité, humidité, froid).

DANGERS LIES AUX MANUTENTIONS

MECANIQUES

DEFINITIONS :

Une manutention mécanique est le déplacement d'objets au moyen d'une machine. Par opposition, elle exclut la manutention manuelle. Les risques associés concernent donc ceux liés à la circulation ou au fonctionnement de la machine, à la charge manutentionnée et à l'environnement.

Se référer au dossier de prescriptions « LEVAGE ».

Le personnel est informé et formé à la conduite d'engins (CACES), aux techniques d'élingage, à la communication de levage avec un grutier et aux risques de la manutention mécanique, par des panneaux, consignes ou formations

Délivrance d’une autorisation de conduite aux personnes aptes à conduire des engins mobiles.

Les matériels, appareils et accessoires de levage sont conformes à la réglementation (déclaration ou certificat CE).

Le matériel et les accessoires de levage sont adaptés au travail à réaliser (CMU et forme de la charge, environnement de travail…).

Un permis de travail (interne ou externe) permet de vérifier la compatibilité

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Actualisation Juin 2014

de l'environnement avec l'opération de manutention mécanique (ligne électrique, stabilité du sol, visibilité, accès au sol et en hauteur…).

Les matériels et accessoires de levage sont entretenus et vérifiés selon les dossiers techniques ou autres notices d’instructions et les exigences réglementaires.

l'état du matériel de manutention est vérifié périodiquement par un organisme externe.

S'assurer du respect des règles de port des EPI (gants adaptés à la manutention).

DANGERS D'ENSEVELISSEMENT

DEFINITIONS :

L'ensevelissement survient lorsque qu'une personne intervient dans une zone meuble, instable ou mouvante.

Les conséquences de ce type d'accident sont souvent dramatiques et les interventions des services de secours très longues et délicates.

Nos salariés mais également des personnes externes sont exposés à ce type de risques.

Se référer au dossier de prescriptions « VP ».

Se référer au dossier de prescriptions « Silos et trémies ».

Le personnel est informé et formé à la conduite d'engins (CACES)

Délivrance d’une autorisation de conduite aux personnes aptes à conduire des engins mobiles.

Le sous cavage est interdit.

Le matériel et les accessoires de levage sont adaptés au travail à réaliser (CMU et forme de la charge, environnement de travail…).

Etablir un permis de travail (par le responsable) après mise en sécurité et information des salariés pour toutes interventions dans un silo ou une trémie.

Etablir un permis de travail (par le responsable) après mise en sécurité et information des salariés pour toutes interventions sur un extracteur, sous un silo ou sous stock pile.

Le travail isolé dans les silos est interdit

DANGERS LIES AUX EQUIPEMENTS DE TRAVAIL

DEFINITIONS :

Ce sont des risques d'accident causés par l'action mécanique (coupure, perforation, arrachement, écrasement…) d'une machine, d'une partie de machine, d'un outil portatif à main.

Ce sont des risques présents en permanence dans nos types d'activités.

Se référer au dossier de prescriptions « Equipements de travail».

Consigner avant d'intervenir. (Suivre la procédure de consignation)

Les installations, machines et engins sont en conformité réglementaire (protections).

Les installations, machines et engins ont été conçu afin de garantir les protections des angles rentrants, des pièces en mouvements…

Les protections sont remises en place avant la mise en route des installations.

Etablir un permis de travail (par le responsable) après mise en sécurité et

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Actualisation Juin 2014

information des salariés pour toutes interventions de maintenance sur l’installation.

S'assurer du respect des règles de port des EPI (adapté à l’intervention à faire.)

Effectuer les vérifications générales périodiques des machines / du matériel et assurer leurs maintenances, notamment préventives.

Faire la vérification périodique des Arrêts d’urgence.

Les installations électriques sont vérifiées périodiquement par un organisme externe.

Effectuer les VGP des engins.

Le personnel est informé des consignes sur le matériel, les installations et les engins et est formé à son poste de travail.

DANGERS ROUTIERSDEFINITIONS :

C'est un risque d'accidents de circulation lié au déplacement d'un salarié réalisant une mission pour le compte de son entreprise ou lors du trajet domicile-travail.

Optimiser les déplacements.

Effectuer les vérifications générales périodiques des véhicules de société et assurer leurs maintenances, notamment préventives.

Utiliser des pneus adaptés lors de la période hivernale.

Les véhicules sont équipés de matériels de sécurité (gilets haute visibilité, triangles de signalisation)

Respecter le code la route.

Ne pas utiliser son téléphone pendant la conduite.

Le personnel est sensibilisé sur les risques routiers : Journée Santé Sécurité National en 2012, Guide du conducteur.

Utiliser le parking sur le site et se garer en marche arrière.

DANGERS LIES AU TRAVAIL SUR ECRAN

DEFINITIONS :

Concernent les salariés qui utilisent de façon habituelle et pendant une partie non négligeable du temps de travail des équipements à écran de visualisation.

Utiliser des équipements (bureaux, fauteuils, repose-pieds, filtres antireflets…) adaptés et adaptables.

Les utilisateurs d'ordinateurs sont sensibilisés sur les risques et les moyens de prévention.

Effectuer des contrôles de la vue lors des visites périodiques chez le médecin du travail et demander une visite si un trouble dû au travail apparaît. Fiche d’exposition à la disposition du Médecin du Travail.

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DANGERS LIES AUX INCENDIES ET EXPLOSIONS

DEFINITIONS :

Réaction chimique provoquée par la réunion d'une énergie d'activation, d'un combustible et d'un comburant. Un incendie ou une explosion peuvent avoir des conséquences physiques graves : intoxication, brûlures, mort…et sont présents sur toutes nos unités de production.

Interdiction de fumée dans les locaux

Mise en place d‘extincteurs dans les zones présentant un risque d'incendie et dans les engins.

Faire vérifier périodiquement par un organisme externe les extincteurs.

Le personnel est formé à la manipulation des extincteurs.

Libérer l’accès aux extincteurs.

Effectuer la vérification périodique des installations électriques.

Eviter la surcharge des prises de courant.

Stocker les produits inflammables dans des locaux spécifiques.

Respecter les règles de stockage des produits chimiques.

Etablir un permis de travail et un permis de feu (par le responsable) pour toutes opérations par points chauds (soudure, meulage…)

Effectuer les VGP des engins.

Utiliser des équipements portatifs conformes et en bon états.

DANGERS LIES A L'ECLAIRAGE

DEFINITIONS :

C'est l'exposition du personnel à un environnement de niveau d'éclairage différent, qui peut avoir des conséquences sur le personnel et sur sa façon d'intervenir : fatigue visuelle, affection de la vue, diminution du champ visuel, maux de tête, éblouissement, manque de visibilité...

Vérifier l'efficacité du système d'éclairage.

Adapter l'éclairage au travail à effectuer.

Privilégier l'éclairage naturel à l'éclairage artificiel.

Entretenir régulièrement le matériel d'éclairage.

Fournir des moyens d'éclairage individuel.

Effectuer la vérification périodique des installations électriques.

Installer dans les locaux d’éclairage de secours.

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DANGERS LIES A L'ELECTRICITE

DEFINITIONS :

Toutes personnes amenées à intervenir à proximité ou sur des équipements ou installations dont des parties conductrices nues et susceptibles d'être sous tension (normalement fermées ou hors d'atteintes) et provisoirement accessibles au toucher (voire à l'approche en haute tension), sont exposées aux risques électriques, pouvant avoir des conséquences physiques sur la personne exposée : brûlures, électrisation, électrocution...

Se référer au dossier de prescriptions « Electricité».

Effectuer les vérifications périodiques des installations par un organisme extérieur.

Interdiction d’interventions aux personnes non formées et non habilitées.

Limiter l'accès aux armoires électriques qui doivent rester fermées à clef.

Veiller à l'absence de bricolage sur les lignes électriques. Pas d'installation anarchique : prolongateur, douilles volantes, fils volants, raccord sans domino...

Appliquer la procédure de consignation.

S'assurer du respect des règles de port des EPI (gants électriciens, casque conforme, écran facial…).

Les interventions sont assurées par des entreprises ou personnes habilitées.

Réaliser les travaux hors tension lorsque c'est possible.

DANGERS LIES AUXVIBRATIONS

DEFINITIONS :

C'est l'exposition du personnel à des vibrations mécaniques ou à des chocs répétés qui peuvent avoir des conséquences physiques sur la personne exposée : fatigue, douleurs aux lombaires, sciatiques, TMS, ...

Se référer au dossier de prescriptions « Vibration».

Effectuer les VGP des engins.

Le personnel est sensibilisé aux risques liés aux vibrations.

Les engins sont équipés de sièges limitant la transmission des vibrations. Sensibilisation aux réglages appropriés des sièges de conduite pneumatique ou mécanique

Utiliser des équipements électro portatifs conformes et en bons états.

Limiter l’usage des équipements électro portatifs. Prévoir des temps de repos.

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DANGERS LIES AUX CHUTES DE PLAIN-PIED

DEFINITIONS :

Ce sont les risques d'accidents qui résultent du contact brutal d'une personne avec le sol ou un objet au cours de la chute.

Les chutes sont consécutives à une perte d'équilibre.

Organiser et maintenir en état les voies de circulation des piétons

Les échelles et passerelles sont conformes et maintenues dégagées.

Assurer un rangement permanent des zones de circulation et de travail.

Laisser libre de tout objet les lieux de passages réguliers.

Effectuer le salage et/ou le sablage des zones de circulations en hivers.

Maintenir en état de propreté les sols durs (dalle béton) notamment en utiliser les Kits anti pollutions en cas de déversements accidentelles.

Lors de la montée et descente des engins, ayez toujours 3 points d’appuis, ne vous précipitez pas !

Maintenir en conformité les accès des engins et notamment le marche pieds.

Ne pas courir.

S'assurer du respect des règles de port des EPI (Chaussures de sécurité montantes à lacets)

DANGERS LIES AUX CHUTES D'OBJETS

DEFINITIONS :

C'est un risque de blessure qui résulte de la chute d'objets ou de matériaux liés à leur stockage, transfert ou lors des travaux superposés.

Organiser le stockage : moyen, lieu, accès, aides à la manutention appropriées.

Des protections (guide, gouttière…) sont installées pour retenir les matériaux qui peuvent tomber des équipements en hauteur.

Entretenir régulièrement les moyens de protection.

Protéger les lieux de passage pour piétons et véhicules (couverture, toit…). Baliser les zones de passage des piétons.

Les zones comportant le risque de chute d'objets sont signalées et matérialisées.

Rester dans sa cabine lors du chargement sauf consigne spécifique.

S'assurer du respect des règles de port des EPI (Casque de sécurité)

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DANGERS LIES AUX AMBIANCES THERMIQUES

DEFINITIONS :

La sensation de chaleur ou de froid dépend de plusieurs facteurs : la température de l'air, l'humidité relative de l'air, la présence d'objets chauds ou froids dans l'environnement immédiat et les mouvements de l'air (aération, ventilation).

Le travail est organisé pour limiter l'exposition des salariés aux intempéries.

Prévoir des pauses dans un lieu tempéré pour les travaux en ambiance très chaude ou très froide au niveau du réfectoire.

Le réfectoire est à la disposition des salariés pour préparer des boisons chaudes. De l’eau potable et fraiche est à disposition.

Les locaux sont chauffés.

Les engins sont chauffés et climatisés.

S'assurer du respect des règles de port des EPI (Veste chaude en hivers, bonnet à mettre sous le casque…)

DANGERS LIES AUX ELEMENTS SOUS

PRESSION

DEFINITIONS :

C'est une situation au cours de laquelle il existe une possibilité de libération du contenu sous pression, notamment lors de l'ouverture, du fonctionnement de la charge de l'appareil, de projections d'objets sous pression.

Le matériel sous pression est soumis aux contrôles périodiques réglementaires. (Compresseur)

Le personnel est formé et informé sur l'utilisation d'éléments sous pression.

On utilise le matériel conformément aux conditions prévues à la conception.

DANGERS LIES AUX PRODUITS CHIMIQUES

DEFINITIONS :

C'est l'exposition du personnel à des agents chimiques ou physiques utilisés lors de l'activité professionnelle. Ils peuvent induire des risques CMR "Cancérogène, Mutagène ou Reprotoxique". Certains produits ne sont pas CMR et sont : toxiques, nocifs, corrosifs, irritants, explosifs ... Leur utilisation peut entraîner des brûlures, irritations, empoisonnement... Ils peuvent se présenter sous forme de liquides, minérales, volatiles.

S'assurer du respect des règles de port des EPI (Gants spécifiques, masque anti projection, protection respiratoire…)

Stocker les produits chimiques dans des locaux spécifiques.

Garder les FDS des produits sur site.

Respecter les règles de stockage des produits chimiques.

Veiller à ce que les étiquettes de dangers soient présentes sur les bidons et cuves. Utiliser des contenants spécifiques aux produits.

Le personnel est sensibilisé aux risques chimiques.

Un panneau « produits chimiques » est présent dans le local.

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DANGERS LIES AUX PROJECTIONS

DEFINITIONS :

C'est l'exposition du personnel lors des différentes phases de travail, entretien, manipulations. Ce risque peut engendrer des conséquences plus ou moins graves. De la simple nuisance (poussières dans l'œil) à des troubles plus graves (perte de la vision, brûlure...).

Se référer au dossier de prescriptions « Chalumeau».

S'assurer du respect des règles de port des EPI (Lunettes ou masques de protection…)

Le personnel est formé à la soudure et à la maintenance.

DANGERS LIES A LA POUSSIERE

DEFINITIONS :

Atteinte de la fonction respiratoire suite à l'inhalation ponctuelle ou répétée de matières en suspension d'une granulométrie inférieure à 100 microns. Dans nos activités, cette matière est principalement minérale. La nocivité des poussières est fonction de la nature des particules, de leur quantité et de leur granulométrie.

Se référer au dossier de prescriptions « Empoussièrage».

Les pistes et les aires d’évolution des engins sont régulièrement arroser.

La vitesse est limitée sur le site (30 km/h)

Les portes et les fenêtres des engins sont maintenues closes. Les engins sont chauffés et climatisés.

Les portes et les fenêtres des locaux (bascule…) sont maintenues fermées. Les locaux sont chauffés.

S'assurer du respect des règles de port des EPI (masques respiratoires de type FFPE à disposition…).

Le personnel est formé et informé du risque lié aux poussières.

Une campagne de mesure des expositions aux poussières est en cours.

DANGERS LIES AUX FACTEURS HUMAINS : ALCOOL, DROGUES,

MEDICAMENTS

DEFINITIONS :

La prise d'alcool, de drogues ou de médicaments agit sur le système nerveux central et induit des troubles du comportement qui peuvent être à l'origine d'accidents graves. Ce sujet encore tabou serait à l'origine de 20% des accidents du travail mortels (source ANPAA).

Il est Interdit d'introduire et de consommer de l'alcool sur les sites.

Le personnel est formé et informé du risque lié aux addictions

Respecter le règlement intérieur.

Thème de la 4e

journée Santé Sécurité en 2014.

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Dépôt de BRIARE Prévention et sécurité

Actualisation Juin 2014

Circulation Véhicules

&

Piétons

DEFINITIONS :

Ce sont des risques d'accidents résultant soit :

- du heurt d'une personne par un véhicule (motocyclette, voiture, camion, chariot de manutention…),

- de la collision de véhicules entre eux,

- d'un obstacle au sein de l'entreprise,

- du renversement ou retournement d'un camion ou d'un engin.

Ce sont des risques dont les conséquences peuvent être très graves, d'autant plus que l'énergie mise en jeu est importante (vitesse, masse...)

Port du gilet HV.

Engins de chantier équipés de klaxon, avertisseur de recul, gyrophares…

Parking et passages piétons matérialisés.

Piéton interdit sur le site sauf personnel CEMEX ou visiteurs accompagnés par le personnel CEMEX

Obligation de passer à l’accueil avant de pénétrer sur le dépôt afin de recevoir l’ensemble des consignes de sécurité et notamment un plan de circulation du site.

DANGERS LIES AUX BRUITS DEFINITIONS :

C'est l'exposition du personnel à un environnement sonore de travail qui peut avoir des conséquences physiques sur la personne exposée : fatigue, insomnies, maux de tête, perte de vigilance, troubles de l'audition, surdité…

Se référer au dossier de prescriptions «Bruit».

S'assurer du respect des règles de port des EPI : (Porter les protections auditives dans les lieux bruyants).Mise à disposition du personnel de protections moulées type COTRAL

Le personnel est formé et informé du risque lié aux expositions aux bruits

Les portes et les fenêtres des engins sont maintenues closes

Les portes et les fenêtres des locaux (bascule…) sont maintenues fermées

10-10

36

33.. ÉÉMMIISSSSIIOONNSS DDAANNSS LL''EEAAUU Cf. : Plan du circuit des eaux au 1/1500

Aux abords du projet de plate-forme, on note l'absence de réseau hydrographique. Les eaux sur le secteur sont drainées par des fossés ou se dirigent gravitairement vers les points bas, avant de s'infiltrer ou de rejoindre le réseau hydrographique (ancien canal de Briare) situé à plus de 1 km à l'Ouest du site. Le milieu récepteur des rejets de la plate-forme sera le bassin de rétention/infiltration situé au Nord-Ouest. La surverse éventuelle de ce bassin se dirige vers un fossé qui permet l'évacuation gravitaire des eaux vers un vallon qui rejoint à environ 1,3 km l'ancien canal de Briare. Le débit moyen annuel de la Loire au droit de la station de mesure K1930010 (données banque Hydro, synthèse des données hydrologiques 1955-2012) est de 177 m3/s. Son débit quinquennal sec (QMNA5) est de 23 m3/s.

3.1. CCOOMMPPAATTIIBBIILLIITTEE AAVVEECC LLEE SSDDAAGGEE OOUU SSAAGGEE

Ce point est abordé dans les pièces à joindre à la demande.

Il conclut que le projet de plate-forme est compatible avec les orientations du SDAGE. Notons l'absence de SAGE sur le secteur.

3.2. PPRREELLEEVVEEMMEENNTT EETT CCOONNSSOOMMMMAATTIIOONN DD''EEAAUU

3.2.1. LLOOCCAALLIISSAATTIIOONN DDUU OOUU DDEESS PPRREELLEEVVEEMMEENNTTSS

Les prélèvements d'eau qui seront réalisés sur le site s'effectueront sur le réseau AEP. L'un pour l'alimentation du bureau et l'autre pour l'arrosage des pistes et de la plate-forme (si nécessaire). Ils s'effectueront sur le réseau AEP qui dessert le site depuis l'entrée.

3.2.2. QQUUAANNTTIITTEE PPRREELLEEVVEEEE//BBEESSOOIINN

Le prélèvement total sur le réseau AEP sera bien inférieur à 75 m3 par jour. Il sera de l'ordre de 5 à 10 m3/jour maximum (en considérant un maximum de 150 litres par jour pour le bureau et de 2000 à 5000 litres par jour pour l'arrosage des pistes et stockages). Il restera également bien en dessous de 75000 m3 par an.

Description du dispositif de prélèvement

Un compteur sera installé sur le réseau AEP, il sera relevé mensuellement. Les relevés seront enregistrés et conservés dans un dossier consultable sur le site. Un dispositif de coupure d'eau sera installé.

FM/R004-Août 2014 JUSTIFICATION DU RESPECT DES PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES

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3.3. CCOOLLLLEECCTTEE EETT RREEJJEETT DDEESS EEFFFFLLUUEENNTTSS LLIIQQUUIIDDEESS

Les eaux issues de la plate-forme se dirigeant gravitairement vers la noue seront uniquement des eaux pluviales. Les eaux domestiques seront traitées dans un système séparé. Il n'y aura pas d'eau de process sur le site.

3.3.1. CCIIRRCCUUIITT DDEESS EEAAUUXX

Descriptif du circuit des eaux

Les eaux pluviales

L'ensemble des eaux pluviales ruisselant sur la plate-forme sera dirigé gravitairement vers la noue aménagée en limite Sud et Est (point bas), avant de rejoindre, à l'extérieur du périmètre, un bassin de rétention/infiltration des eaux (déjà existant et sans doute réalisé lors de l'aménagement de la zone d'activité). Depuis ce bassin, les eaux s'infiltreront ou s’évaporeront en grande majorité. En cas d’éventuelle surverse, les eaux se dirigeront gravitairement vers un vallon rejoignant l'ancien canal de Briare.

Les eaux issues de la plate-forme étanche

Toutes les eaux, issues de la plate-forme étanche passeront dans un système de décanteur /déshuileur avant de rejoindre la noue.

Eaux usées

Les eaux usées provenant des locaux implantés seront traitées et récupérées dans une micro station de type BSI 1/7 EH SH et une fosse toutes eaux de type EPURA COCO BETON 4EH puis seront dirigées vers la noue.

Eaux d’extinction

En cas de sinistre les eaux d’extinction seront dirigées vers la noue périphérique. Cette noue, rappelons le, sera équipée en point bas d’une buse de sortie sur laquelle une vanne d’arrêt sera aménagée. Elle permettra donc de contenir en cas de sinistre les eaux d’incendie.

FM/R004-Août 2014 JUSTIFICATION DU RESPECT DES PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES

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FM/R004 Août 2014 JUSTIFICATION DU RESPECT DES PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES

39

Point de rejet

Les coordonnées du point de rejet de la noue vers le bassin de rétention/infiltration externe sont

(en Lambert 93) :

X = 682,68 km,

Y = 6 723,87 km.

Point de mesure

Le point d’échantillonnage et de mesures s'effectuera à la sortie de la noue au niveau de la buse.

Il sera facilement accessible.

Les impacts identifiés concernent les rejets issus du projet :

- transfert de matières en suspension vers le milieu extérieur. Les éléments minéraux

présents sur la plate forme et la présence de fines particules sont des conditions

favorables au lessivage des fines et à leur transfert hydraulique en l'absence de

mesures préventives de traitement.

- transfert d'hydrocarbures vers le milieu extérieur (anomalie de fonctionnement, de

ravitaillement, rupture de réservoir, …) avec atteinte au milieu récepteur.

Les mesures mises en œuvre pour limiter les impacts ont été listées au chapitre 2.4.1, pages 24,

au point relatif aux pollutions accidentelles, elles sont rappelées ci dessous :

- stockage de bidons d'huiles dans un local spécifique sur un bac de rétention

réglementairement égal à au moins 50 % de la capacité totale des fûts,

- stockage de carburants (GNR) dans une cuve aérienne double peau protégée des

agressions extérieures et munie d'un détecteur de fuite,

- plate forme étanche pour le petit entretien et le remplissage des engins, située au Sud

et reliée à un décanteur déshuileur, de type SIMOP SH 4808/06/00 ou similaire avec

système d’obturation manuel. La fréquence d’entretien sera annuelle,

- respect des procédures de remplissage des réservoirs sur la plate forme étanche,

- contrôles et entretiens réguliers des moteurs, engins, véhicules…,

- personnel informé du risque associé à tout déversement d'hydrocarbures,

- formation relative à l'utilisation des kits anti pollution disponibles sur le site,

- attention particulière lors des chargements/déchargements,

- présence d'une noue d'infiltration, recueillant les eaux de ruissellement du site,

suffisamment dimensionnée et équipée en partie basse d'une buse de sortie de

600 mm, et reliée à un bassin de rétention : infiltration des eaux pluviales (hors plate

forme). Une vanne d'arrêt sera également positionnée au droit de la buse. Elle

permettra de contenir toutes pollutions ou les eaux d'incendie.

- entretien et curage réguliers de la noue périphérique qui recueille les eaux pluviales

reçues sur la plate forme.

Le plan de localisation illustrant ces mesures de confinement est présenté au même chapitre, on s'y reportera.

3.4. VVAALLEEUURRSS LLIIMMIITTEESS DDEE RREEJJEETTSS

3.4.1. DDEEBBIITT DDEE RREEJJEETT

La noue a été dimensionnée pour restituer au milieu un débit de fuite de 20 l/s ou 72 m3/h, soit l'équivalent d'une pluie de retour décennale. Notons que le rejet de la plate-forme s'effectue dans un bassin de rétention/infiltration déjà existant. Seul l'éventuel trop plein de ce bassin est dirigé vers le réseau hydrographique situé bien en aval : vallon puis ancien canal de Briare. Pour information ce débit de fuite représente 0,01 % du débit moyen interannuel de la Loire et 0,085 % de son débit quinquennal sec (QMNA5). Le débit de fuite est donc très inférieur au QMNA5 du réseau hydrographique local. Soit bien inférieur au 1/10è du débit moyen interannuel du réseau hydrographique local.

3.4.2. QQUUAALLIITTEE DDEE LL''EEAAUU EETT FFLLUUXX

Qualité de l'eau et flux du rejet

Les arrêtés de prescriptions générales, relevant du régime de l'enregistrement au titre des rubriques 2517 et 2515, fixent les seuils qualitatifs de rejets suivants pour les eaux pluviales :

- PH compris entre 5,5 et 8,5,

- Température : < 30°C,

- MEST : 35 mg/l,

- DCO (sur effluent non décanté) : 125 mg/l,

- Hydrocarbures totaux : 10 mg/l. Dans le cadre de prélèvements instantanés, aucun résultat de mesure ne dépassera le double de la valeur limite prescrite.

Qualité de l'eau du milieu récepteur

Rappelons que le réseau hydrographique est absent aux abords du projet. Et que l'éventuelle

surverse du bassin de rétention/infiltration se fait vers un vallon " sec ".

Les arrêtés de prescriptions générales fixent également les valeurs suivantes pour les eaux réceptrices (en dehors de zones de mélanges) :

- la modification de couleur du milieu récepteur mesurée en un point représentatif de la zone de mélange ne dépasse pas 100 mg Pt/l.

FM/R004-Août 2014 JUSTIFICATION DU RESPECT DES PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES

40

Pour les eaux réceptrices, les rejets n'induisent pas en dehors de la zone de mélange:

- une élévation de température supérieure à 3°C pour les eaux cyprinicoles,

- une température supérieure à 28°C pour les eaux cyprinicoles

- un pH en dehors des plages de valeurs suivantes : 6/9 pour les eaux salmonicoles, cyprinicoles.

Dans le cas où un prélèvement serait possible, les paramètres mesurés dans le milieu récepteur devront respecter les seuils définis ci-dessus.

3.5. TTRRAAIITTEEMMEENNTT DDEESS EEFFFFLLUUEENNTTSS

Seules les eaux domestiques seront traitées et récupérées dans une micro station et une fosse toutes eaux. Ces installations seront vidangées périodiquement (, conformément aux normes en vigueur. Il n'y aura pas d'autre procédé de traitement des effluents sur le site

FM/R004-Août 2014 JUSTIFICATION DU RESPECT DES PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES

41

FM/R004-Août 2014 JUSTIFICATION DU RESPECT DES PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES

42

44.. ÉÉMMIISSSSIIOONNSS DDAANNSS LL''AAIIRR

4.1. SSOOUURRCCEESS EETT MMEESSUURREESS MMIISSEESS EENN ŒŒUUVVRREE PPOOUURR LLIIMMIITTEERR LLEESS EEMMIISSSSIIOONNSS

Cf. : Plan de localisation des mesures de retombées de poussières au 1/15 000

4.1.1. SSOOUURRCCEESS DDEE PPOOUUSSSSIIEERREESS

Par temps sec, ou sec et venteux, certaines opérations peuvent être à l'origine d'envols de poussières.

Les sources d'émissions éventuelles sont liées :

- à la circulation des camions et engins,

- au chargement et déchargement des camions en granulats, sables,…,

- au déchargement des déchets inertes,

- au broyage et criblage et recomposition des matériaux.

Notons l'absence de système d'aspiration canalisée sur le site. Les émissions potentielles de poussières sur la plate-forme seront diffuses.

4.1.2. MMEESSUURREESS MMIISSEESS EENN ŒŒUUVVRREE PPOOUURR LLIIMMIITTEERR LLEESS EEMMIISSSSIIOONNSS

Les mesures mises en œuvre sur le site pour limiter les envols de poussières dans l'environnement seront les suivantes :

- entretien régulier des pistes et voie d'accès au site,

- arrosage des pistes et zones de stockages en périodes sèches et/ou venteuses,

- voie d'entrée en liant hydrocarboné,

- rappel des consignes de bâchage des camions en sortie de site,

- présence de merlons végétalisés de 5 à 8 mètres de haut en périphérie Nord du site.

Notons également que, le projet de plate-forme se situe à plus de 600 mètres pour les habitations les plus proches situées au Nord. Dans les autres directions, les habitations se situent à plus de 1 kilomètre.

Rappelons que les vents dominants sont de directions :

- Sud-Est et Nord-Est en automne et hiver, avec des vitesses relativement faibles,

- Nord/Nord-Ouest et Ouest au printemps et en été, avec des vitesses plus importantes.

FM/R004-Août 2014 JUSTIFICATION DU RESPECT DES PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES

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4.2. VVAALLEEUURRSS LLIIMMIITTEESS DD''EEMMIISSSSIIOONN

Au vu de la localisation de la plate-forme sur une zone aménagée pour accueillir ce type d'activité, de la distance entre les habitations périphériques (supérieure à 600 mètres) et des aménagements périphériques déjà réalisés (merlons végétalisés Nord ), des mesures de surveillance des retombées de poussières dans l'environnement seront réalisées en périphérie du site par la méthode des plaquettes de dépôts, conformément aux dispositions de la norme NF X 43-007, version décembre 2008.

Les points de mesures seront au nombre de 2, les relevés seront trimestriels sur une durée comprise entre 15 jours et 1 mois au maximum. Ils seront localisés en limite de site en direction des habitations périphériques (cf. plan page 36).

Dans le cas présent, les données de ou des stations météorologiques les plus proches, Villemurlin ou Léré (situées à 30 km) pour les vents et pour les précipitations, seront récupérées et jointes aux résultats des mesures.

Rappelons qu'il n'y aura pas sur le projet d'émission canalisée.

55.. ÉÉMMIISSSSIIOONNSS DDAANNSS LLEESS SSOOLLSS

Il n'y aura aucun rejet direct dans les sols.

66.. BBRRUUIITT EETT VVIIBBRRAATTIIOONNSS

Cf. Plan de localisation des mesures des émissions sonores au 1/15 000

6.1. BBRRUUIITT

Les amplitudes d'ouverture du site seront de 7h00 à 12h00 et de 13h00 à 18h00, du lundi au vendredi. Exceptionnellement et pour des besoins d'alimentation de chantiers spécifiques, les activités pourraient avoir lieu le samedi (entre 8 et 13 heure) et exceptionnellement plus tard le soir entre 18 et 20 heure).

6.1.1. SSOOUURRCCEESS DDEE BBRRUUIITT SSUURR LLEE SSIITTEE

Ce thème a été abordé au chapitre 1-3-4 dans le point sur le bruit, il est rappelé ci-dessous :

Les sources de bruits sur le projet seront liées aux opérations de chargements et de déchargements des camions, et au recyclage des déchets dans l'installation de concassage-criblage mobile (activité par campagne), ainsi qu'à la circulation afférente.

Notons également que le projet se situe sur une zone d'activité sur laquelle d'autres activités industrielles sont présentes pour exemple : Bartin Recycling (RIC environnement) - recyclage de déchets ferreux), M.G.P.S.N - mécanique, réseau PRO - distributeur de matériaux, AUTOS REPAIR - automobile, SERI (annexe) - tuyauterie industrielle, AGRALYS - coopérative agricole.

FM/R004-Août 2014 JUSTIFICATION DU RESPECT DES PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES

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6.1.2. PPRREESSCCRRIIPPTTIIOONNSS RREEGGLLEEMMEENNTTAAIIRREESS

Les installations classées sont soumises aux prescriptions de l'arrêté ministériel du 23 janvier 1997 modifié. Des émergences sont ainsi définies au droit des Zones à Émergence Réglementée (ZER). Elles sont précisées au tableau suivant :

Niveau de bruit ambiant existant dans les Zones à Émergence Réglementée

Émergence admissible pour la période diurne allant de 7 h à 22 h sauf

dimanches et jours fériés

Émergence admissible pour la période nocturne allant de 22 h à 7 h ainsi que

dimanches et jours fériés

Supérieur à 35 dB(A) et inférieur à 45 dB(A)

6 dB(A) 4 dB(A)

Supérieur à 45 dB(A) 5 dB(A) 3 dB(A)

L’émergence est définie comme étant la différence entre les niveaux de bruit mesurés lorsque l’installation est en

fonctionnement et lorsque l’installation est à l’arrêt.

De plus le niveau de bruit en limite de propriété de l'installation ne dépassera pas, lorsqu'elle est en fonctionnement, 70 dB(A) pour la période de jour et 60 dB(A) pour la période de nuit, sauf si le bruit résiduel pour la période considérée est supérieur à cette limite.

Dans le cadre du projet, les niveaux en limite et les émergences mesurées aux abords du site devront respecter ces valeurs.

6.1.3. MMEESSUURREESS MMIISSEESS EENN ŒŒUUVVRREE PPOOUURR LLIIMMIITTEERR LLEESS EEMMIISSSSIIOONNSS

Les mesures mises en œuvre sur le projet pour limiter les émissions sonores seront les suivantes :

- matériels roulants et mobiles conformes aux prescriptions,

- matériels roulants et mobiles régulièrement entretenus et contrôlés (carnet de bord, registre d'entretien),

- dispositif de recul des engins type " cri du lynx ",

- présence de merlons végétalisés de 5 à 8 mètres de haut en périphérie Nord du site, en direction des habitations les plus proches.

- localisation des installations, plutôt au Sud du projet, à plus de 700 mètres des habitations les plus proches, et au plus près du merlon.

6.1.4. MMEESSUURREESS DDEE SSUURRVVEEIILLLLAANNCCEESS EETT CCOONNTTRROOLLEE DDEESS NNIIVVEEAAUUXX SSOONNOORREESS

Au vu de l'éloignement des premières habitations (plus de 600 mètres) et des nombreuses autres activités présentes sur le secteur, il est proposé de mettre en place le suivi des émissions sonores sur 4 points de contrôle en limite de site et 1 point en Zone à Emergence réglementée (ZER), au droit des habitations les plus proches situées au Nord (cf plan ci-joint). Notons que , dans les autres directions, les autres habitations se situent à plus de 1 km. Ces mesures seront réalisées dans un délai de 3 mois après la mise en service des installations, puis annuellement. A l'issue de deux campagnes successives, si les résultats des mesures sont conformes aux prescriptions, la fréquence de ces mesures sera trisannuelle.

FM/R004-Août 2014 JUSTIFICATION DU RESPECT DES PRESCRIPTIONS GÉNÉRALES

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6.2. VVIIBBRRAATTIIOONNSS

6.2.1. SSOOUURRCCEESS DDEE VVIIBBRRAATTIIOONNSS SSUURR LLEE SSIITTEE

Les sources de vibrations sur le projet seront liées essentiellement à l'installation de concassage-criblage mobile. Cette installation ne sera pas à l'origine de vibrations susceptibles de compromettre la santé ou la sécurité, ou de constituer une nuisance dans les constructions avoisinantes du fait : du type d'installation (mobile) uniquement composée d'un broyeur et de cribles, des mesures constructeurs prises, ainsi que l'éloignement avec les éléments bâtis les plus proches (distance supérieure à 200 m pour la majorité des constructions industrielles voisines). Les installations seront situées à plus de 1 km de toutes habitations.

6.2.2. PPRREESSCCRRIIPPTTIIOONNSS RREEGGLLEEMMEENNTTAAIIRREESS

L'arrêté de prescriptions générales relevant du régime de l'enregistrement au titre de la rubrique 2515, fixe les valeurs limites applicables suivants les types de sources (continues ou assimilées, impulsionnelles) dans le cas de la réalisation de mesures dans des constructions avoisinantes. Elles sont les suivantes :

6.2.3. MMEESSUURREESS MMIISSEESS EENN ŒŒUUVVRREE PPOOUURR LLIIMMIITTEERR LLEESS VVIIBBRRAATTIIOONNSS

Au vu des distances entre les installations mobiles et les bâtiments industriels et habitations périphériques il n’est donc pas attendu d'incidence sur les constructions avoisinantes, il n'est prévu aucune mesure particulière. Il n’est donc pas prévu de réaliser des contrôles de vibration sur les bâtiments voisins.

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77.. DDEECCHHEETTSS

7.1. SSOOUURRCCEESS :: DDEECCHHEETTSS GGEENNEERREESS SSUURR LLEE SSIITTEE

L'exploitation de la plate-forme produira quelques déchets. Ceux-ci seront triés et évacués par des filières spécialisées agréées. Les déchets susceptibles d'être produits en très faible quantité sont :

- la ferraille et les métaux non-ferreux,

- les pneumatiques et bandes caoutchoutées,

- les contenants huiles et filtres,

- les hydrocarbures sur bassin de rétention (déshuileur), les huiles usées,

- les emballages divers (bois, carton, plastique),

- les déchets ménagers,

- les déchets dangereux : vernis, peintures, solvants, aérosols.

7.2. TTRRAAIITTEEMMEENNTT EETT FFIILLIIEERREESS DD''EELLIIMMIINNAATTIIOONN DDEESS DDEECCHHEETTSS

Ces déchets seront triés et stockés dans des conteneurs spécifiques avant leur élimination par un récupérateur agréé. Des bordereaux de suivis des déchets seront établis et conservés, afin d'assurer leur traçabilité.

7.3. AACCCCUUEEIILL DDEE DDEECCHHEETTSS IINNEERRTTEESS NNOONN DDAANNGGEERREEUUXX PPOOUURR TTRRAANNSSIITT

Un extrait de la procédure d'accueil des déchets inertes non dangereux sur le site est en annexe du présent dossier. Cette procédure est conforme à l’arrêté ministériel du 6 juillet 2011 relatif aux conditions d’admission des déchets inertes dans les installations relevant des rubriques 2515,2516 et 2517 de la nomenclature des ICPE.

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88.. SSUURRVVEEIILLLLAANNCCEE DDEESS EEMMIISSSSIIOONNSS

Les méthodes de mesures, prélèvements et analyses seront conformes aux réglementations et

normes en vigueur.

8.1. ÉÉMMIISSSSIIOONN DDAANNSS LL''AAIIRR

Un bilan des résultats des mesures de retombées de poussières, avec ses commentaires tenant

notamment compte des conditions météorologiques, des évolutions significatives des valeurs

mesurées, des volumes transitant sur le site et des superficies susceptibles d'émettre des

poussières, sera adressé tous les ans à l'Inspection des Installations Classées. La fréquence de ces

mesures sera trimestrielle.

8.2. ÉÉMMIISSSSIIOONN DDAANNSS LL''EEAAUU

Une mesure au point de rejet des eaux pluviales vers le milieu extérieur sera réalisée, par un

organisme agréé, sur les paramètres définis aux arrêtés de prescriptions générales

suivantes :

- MEST (Matières en Suspension Totales),

- DCO (Demande Chimique en Oxygène sur effluent non décanté),

- Hydrocarbures totaux,

- pH,

- température.

La fréquence des prélèvements et analyses sera au minimum mensuelle Notons le risque

d’absence d’eau au point de rejet du fait principalement de la nature sableuse du sol.

Si, pendant une période d'au moins 12 mois, les résultats des analyses sont inférieurs aux

valeurs prévues dans les arrêtés de prescriptions, la fréquence des prélèvements et analyses

pourra être au minimum trimestrielles.

Si, pendant une période supplémentaire de 12 mois, les résultats des analyses sont

inférieurs aux valeurs prévues dans les arrêtés de prescriptions, la fréquence des

prélèvements et analyses pourra être au minimum semestrielles.

Si un résultat d'une analyse est supérieur à un des paramètres visés aux arrêtés de

prescriptions, la fréquence des prélèvements et analyses devra être de nouveau au

minimum mensuelles pendant 12 mois.

Les mesures réalisées dans le cadre des suivis seront :

Localisation du prélèvement Paramètres analysés

Eau rejetée au milieu extérieur(sortie de la noue)

MEST, DCO, Hydrocarbures totaux,pH, température.

8.3. IIMMPPAACCTT SSUURR LL''AAIIRR

Sans objet

8.4. IIMMPPAACCTT SSUURR LLEESS EEAAUUXX DDEE SSUURRFFAACCEE

Sans objet

8.5. IIMMPPAACCTT SSUURR LLEESS EEAAUUXX SSOOUUTTEERRRRAAIINNEESS

Au vu du type d'activité prévu sur la plate-forme, il n'y aura aucune émission directe ou indirecte de polluants figurant aux annexes de l'arrêté du 17 juillet 2009.

8.6. DDEECCLLAARRAATTIIOONN AANNNNUUEELLLLEE DDEESS EEMMIISSSSIIOONNSS PPOOLLLLUUAANNTTEESS

Sans objet

.

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