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Challeng
Données
Défis des S
hallenge du Numérique
Données Satellitaires
Défis des Sponsors
Numérique
Satellitaires
ponsors
Variabilité spatiale des champs de vagues
en zone côtière et littoral
France
Défi 1
ariabilité spatiale des champs de vagues
en zone côtière et littorale
France Energies Marines
ariabilité spatiale des champs de vagues
e
Organisme
Contexte
Enjeux
France Energies Marines
La France dispose d’un vaste potentiel naturel d’énergies marines
renouvelables (EMR), tant en métropole qu'en outre
mer, houle et vagues, courants de marée, gradient de température
entre surface et profondeurs… Au sein du bouquet des énergies
renouvelables (EnR), sur les rivages continentaux et insulaires, les
EMRs peuvent ainsi être valorisées, locales et abondantes. Ce
potentiel se double d'une solide base industrielle et scientifique
apportée par les secteurs maritimes et énergétiques
doublent l’enjeu, puisqu’avec l’attraction d’un marché européen, le
plus conséquent de la planète en ce domaine, peut naître une filière
créatrice d'emplois, capable de prendre un leadership mo
France Energies Marines veut stimuler la compétitivité française de la
filière des énergies marines renouvelables (EMR), en apportant son
soutien aux secteurs éolien offshore fixe et flottant, hydrolien,
houlomoteur et thermique marin.
France Energies Marines a pour mission de réaliser de la recherche et
du développement très appliqués afin de contribuer à la diminution du
LCOE des technologies EMR et à la réduction des risques des projets
EMR.
France Energies Marines concrétise son soutien à la fili
mutualisation des études, des protocoles, des outils logiciels, des
bases de données, l’élaboration de standards, des démarches
prospectives pour identifier l'évolution du marché, les verrous
technologiques, les critères d'insertion environn
compatibilité des usages.
France Energies Marines consolide le niveau d'excellence de la
recherche sur les EMR grâce à la synergie offerte par un organisme
public-privé et multidisciplinaire, sur la base de secteurs académique
et scientifique renommés (océanographie, ingénierie navale,…) et des
positions de leaders des industriels sur les compétences clés
(ingénierie off-shore, production énergétique,…).
Le développement des parcs de convertisseurs d’Energies Marines
Renouvelables (ex : éoliennes, hydroliennes, houlomoteurs) se fera
essentiellement en zone côtière et littorale pour des raisons liées à la
localisation de la ressource ou aux coûts de raccordement. Dans ce
zones, les états de mer interagissent fortement avec la bathym
le courant ce qui rend leur modélisation complexe.
de l’évolution spatiale des champs de vagues en zone côtière est un
enjeu majeur pour l’estimation optimale de la ressource houlomotrice
pour le dimensionnement des convertisseurs EMR et pour les
opérations de déploiement et de maintenance. A ce jour seul les
modèles numériques sont capables de produire des informations sur
une emprise suffisamment importante pour couvrir un parc EMR
Comme mentionné plus haut, il n’existe pas d’observations
La France dispose d’un vaste potentiel naturel d’énergies marines
renouvelables (EMR), tant en métropole qu'en outre-mer : vent en
mer, houle et vagues, courants de marée, gradient de température
surface et profondeurs… Au sein du bouquet des énergies
renouvelables (EnR), sur les rivages continentaux et insulaires, les
EMRs peuvent ainsi être valorisées, locales et abondantes. Ce
potentiel se double d'une solide base industrielle et scientifique
portée par les secteurs maritimes et énergétiques : ces atouts
doublent l’enjeu, puisqu’avec l’attraction d’un marché européen, le
plus conséquent de la planète en ce domaine, peut naître une filière
créatrice d'emplois, capable de prendre un leadership mondial.
France Energies Marines veut stimuler la compétitivité française de la
filière des énergies marines renouvelables (EMR), en apportant son
soutien aux secteurs éolien offshore fixe et flottant, hydrolien,
es Marines a pour mission de réaliser de la recherche et
du développement très appliqués afin de contribuer à la diminution du
LCOE des technologies EMR et à la réduction des risques des projets
France Energies Marines concrétise son soutien à la filière EMR par la
mutualisation des études, des protocoles, des outils logiciels, des
bases de données, l’élaboration de standards, des démarches
prospectives pour identifier l'évolution du marché, les verrous
technologiques, les critères d'insertion environnementale et de
France Energies Marines consolide le niveau d'excellence de la
recherche sur les EMR grâce à la synergie offerte par un organisme
privé et multidisciplinaire, sur la base de secteurs académique
e renommés (océanographie, ingénierie navale,…) et des
positions de leaders des industriels sur les compétences clés
shore, production énergétique,…).
Le développement des parcs de convertisseurs d’Energies Marines
: éoliennes, hydroliennes, houlomoteurs) se fera
essentiellement en zone côtière et littorale pour des raisons liées à la
localisation de la ressource ou aux coûts de raccordement. Dans ces
les états de mer interagissent fortement avec la bathymétrie et
leur modélisation complexe. La caractérisation
de l’évolution spatiale des champs de vagues en zone côtière est un
enjeu majeur pour l’estimation optimale de la ressource houlomotrice,
urs EMR et pour les
opérations de déploiement et de maintenance. A ce jour seul les
sont capables de produire des informations sur
une emprise suffisamment importante pour couvrir un parc EMR.
’observations adéquates
Défi
Moyens mis à
disposition
Remarques
Contact
pour valider les capacités des modèles numériques
variabilité spatiale des vagues.
Le défi lancé par France Energies Marines consiste à explorer la
pertinence des données satellitaires pour capturer la variabilité
spatiale des champs de vagues en zone côtière et littorale.
Le lauréat de l’appel à projet devra examiner la capacité des données
satellitaires à représenter les principaux processus affectant les
en eau peu profonde dont la réfraction, la diffraction, la dissipation
par déferlement ou par friction sur le fond
l’évolution des champs de vagues du large à la côte
données devra se faire à des échelles spatiales pertinentes pour les
applications EMR (0-10m).
Les données satellitaires pourront être comparées à des sorties de
modèles numériques d’états de mer et à des données in situ
Le site d’étude choisi est celui d’Esquibien, en baie d’Audierne. Il
d’un site identifié comme potentiellement intéressant
déploiement d’houlomoteurs onshore et nearshore dans le cadre du
projet de recherche EMACOP.
France Energies Marines mettra à disposition des sorties de modèles
numériques et des observations in situ pour permettre
des données satellitaires.
France Energies Marines souhaite collaborer étroitement à
l’exploitation des données satellitaires dans le cadre de ce challenge.
Jean François Filipot
Responsable de la recherche sur la ressource EMR
MRE resource research Manager
Tel: +332 98 49 97 15
France Energies Marines
http://www.france-energies-marines.org/
15 rue Johannes Kepler
Site du Vernis
Technopôle Brest-Iroise
29200 Brest
numériques à représenter la
Le défi lancé par France Energies Marines consiste à explorer la
pour capturer la variabilité
spatiale des champs de vagues en zone côtière et littorale.
Le lauréat de l’appel à projet devra examiner la capacité des données
représenter les principaux processus affectant les vagues
ont la réfraction, la diffraction, la dissipation
iction sur le fond et leurs impacts sur
l’évolution des champs de vagues du large à la côte. L’exploitation des
données devra se faire à des échelles spatiales pertinentes pour les
Les données satellitaires pourront être comparées à des sorties de
et à des données in situ.
Le site d’étude choisi est celui d’Esquibien, en baie d’Audierne. Il s’agit
mme potentiellement intéressant pour le
déploiement d’houlomoteurs onshore et nearshore dans le cadre du
France Energies Marines mettra à disposition des sorties de modèles
permettre la qualification
France Energies Marines souhaite collaborer étroitement à
l’exploitation des données satellitaires dans le cadre de ce challenge.
EMR
Traitement d'une image satellite
montrant une nappe
Défi 2
Traitement d'une image satellite
montrant une nappe de produit liquide à
la dérive
CEDRE
Traitement d'une image satellite
de produit liquide à
Organisme
Contexte
Enjeux
Défi
Moyens mis à
disposition
CEDRE (Centre de documentation, de recherche et
d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux)
Le Cedre est une association à but non lucratif créée le 25 janvier 1979
dans le cadre des mesures prises suite au naufrage du navire pétrolier
Amoco Cadiz.
Sa vocation est de fournir conseil et expertise aux autorités en charge
de la réponse à apporter aux pollutions accidentelles.
porte tant sur les eaux marines que sur les eaux intérieures de surface.
Le Cedre capitalise du savoir et développe en permanence des outils
pour remplir ses différentes missions.
L’intervention sur un déversement accidentel de pétrole ou de
produits chimiques en mer implique de pouvoir anticiper le devenir
des nappes, notamment en termes de dérive. L’outil informatique joue
un rôle primordial dans le calcul de ces dérives, et ainsi, facilite le
positionnement des moyens de lutte aussi bien en mer que sur le
littoral.
Pour pouvoir répondre de façon plus efficace sur une pollution à la
dérive en mer, il est nécessaire de connaitre précisément sa position,
et surtout, d’anticiper sa dérive de façon aussi réaliste que possible. Si
sa dérive va dépendre de paramètres environnementaux à ce jour bien
maitrisés comme la météo (intensité et direction du vent) et les
courants de surface sur zone, elle reste délicate à modéliser du fait
difficultés à exprimer le terme source. Ainsi, bien souvent, seuls les
résultats de la modélisation correspondants aux premières heures
sont exploitables.
Traitement d'une image satellite montrant une nappe de produit
liquide à la dérive.
Si l'image satellite est très utilisée pour localiser une nappe en mer,
actuellement, il n'existe pas de méthode reconnue pour
cette image dans les logiciels de prévision de dérive.
Un géo référencement de la nappe (plusieurs points aux coordonnées
connues) pourrait permettre de mieux renseigner les outils de
modélisation de la dérive : actuellement, bien souvent, le T0 de la
modélisation correspond à un seul point, voire deux (les extrémités de
la nappe), ce qui est très éloigné de la situation réelle (la nappe occupe
une surface, elle a une forme propre). L'idée serait d'utiliser les
résultats d'un traitement de l'image satellite ou issue de la
télédétection (observation aérienne) en entrée de l'outil de
modélisation (on ne modélise plus le devenir d'un ou
mais le devenir d'une forme à la surface de l'eau).
De plus, en fonction de la forme et de l'intensité de "gris / noir" qui
caractérisent la nappe en surface, la possibilité d’estimer une
épaisseur de nappe et, par conséquence, un volume de polluant à la
dérive sera prise.
Le Cedre aidera via des apports en nature, notamment en fournissant
des données issues d’expérimentations de terrain ou issues de sites
internet publics.
(Centre de documentation, de recherche et
d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux)
Le Cedre est une association à but non lucratif créée le 25 janvier 1979
au naufrage du navire pétrolier
Sa vocation est de fournir conseil et expertise aux autorités en charge
x pollutions accidentelles. Cette mission
porte tant sur les eaux marines que sur les eaux intérieures de surface.
Le Cedre capitalise du savoir et développe en permanence des outils
déversement accidentel de pétrole ou de
produits chimiques en mer implique de pouvoir anticiper le devenir
des nappes, notamment en termes de dérive. L’outil informatique joue
un rôle primordial dans le calcul de ces dérives, et ainsi, facilite le
nement des moyens de lutte aussi bien en mer que sur le
Pour pouvoir répondre de façon plus efficace sur une pollution à la
dérive en mer, il est nécessaire de connaitre précisément sa position,
aussi réaliste que possible. Si
sa dérive va dépendre de paramètres environnementaux à ce jour bien
maitrisés comme la météo (intensité et direction du vent) et les
courants de surface sur zone, elle reste délicate à modéliser du fait des
Ainsi, bien souvent, seuls les
résultats de la modélisation correspondants aux premières heures
Traitement d'une image satellite montrant une nappe de produit
très utilisée pour localiser une nappe en mer,
actuellement, il n'existe pas de méthode reconnue pour exploiter
cette image dans les logiciels de prévision de dérive.
n géo référencement de la nappe (plusieurs points aux coordonnées
mettre de mieux renseigner les outils de
: actuellement, bien souvent, le T0 de la
modélisation correspond à un seul point, voire deux (les extrémités de
la nappe), ce qui est très éloigné de la situation réelle (la nappe occupe
). L'idée serait d'utiliser les
satellite ou issue de la
en entrée de l'outil de
modélisation (on ne modélise plus le devenir d'un ou de deux points
mais le devenir d'une forme à la surface de l'eau).
de l'intensité de "gris / noir" qui
caractérisent la nappe en surface, la possibilité d’estimer une
épaisseur de nappe et, par conséquence, un volume de polluant à la
Le Cedre aidera via des apports en nature, notamment en fournissant
des données issues d’expérimentations de terrain ou issues de sites
Remarques
Contact
RAS
Stéphane LE FLOCH
Responsable du Service Recherche
Tel : 06 27 46 11 53
Traitement des images satellites
montrant des panaches de fumées
Défi 3
Traitement des images satellites
montrant des panaches de fumées
CEDRE
Traitement des images satellites
montrant des panaches de fumées
Organisme
Contexte
Enjeux
Défi
Moyens mis à
disposition
Remarques
Contact
CEDRE (Centre de documentation, de recherche et
d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux)
Le Cedre est une association à but non lucratif créée le 25 janvier 1979
dans le cadre des mesures prises suite au naufrage du navire pétrolier
Amoco Cadiz.
Sa vocation est de fournir conseil et expertise aux autorités en charge
de la réponse à apporter aux pollutions accidentelles. Cette mission
porte tant sur les eaux marines que sur les eaux intérieures de surface.
Le Cedre capitalise du savoir et développe en permanence des outils
pour remplir ses différentes missions. Lors de l’accident de Deep
Water Horizon –DWH (explosion d’une plateforme pétrolière dans le
Golfe du Mexique en 2010) les autorités en charge de la lutte ont
utilisé la technique de l'ISB (in situ burning), à savoir le brûlage des
nappes de pétrole en mer. Cette action a généré de
fumées importants et, de ce fait, des questions se sont naturellement
posées, par exemple, quelles zones allaient être impactées par les
retombées de ces fumées, est-ce que la cinétique de leur dilution dans
l’atmosphère serait rapide ou non, etc.
Dans le cas d’une pollution pétrolière d’ampleur extrêmement massive
et qui s’inscrit dans la durée, les techniques conventionnelles peuvent
s’avérer difficiles à mettre en œuvre, voire carrément irréaliste
Comment stocker et transporter des milliers de tonnes de pétrole
récupérées en mer. L’option de brûler ces nappes à la dérive apparait
de facto comme la meilleure. Cependant, trop d’incertitudes
persistent sur les conséquences environnementales de telles
opérations, et il apparait nécessaire d’essayer d’en appréhender le
maximum.
Traitement des images satellites montrant des panaches de fumées.
Les colonnes de fumées issues des opérations de brûlage étaient
visibles de l’espace et plusieurs clichés ont été diffusés par la NASA. Le
défi consiste à proposer un outil informatique permettant de décrire
l’ampleur d’un panache de fumée à partir d’une image satellite, c’est
à-dire sa surface, voire son volume (dimensions)
De plus, la problématique de son transport dans l'atmosphère (dériv
et "dilution") devra être abordée ainsi qu’une estimation des
retombées atmosphériques (où, ampleurs…).
Le Cedre aidera via des apports en nature, notamment en fournissant
des données issues d’expérimentations de laboratoire
sites internet publics.
La difficulté à obtenir des images de feux lors de DWH par la NASA
pourra être contournée en exploitant / travaillant sur des photos de
feux de forêt.
Stéphane LE FLOCH
Responsable du Service Recherche
Tel : 06 27 46 11 53
CEDRE (Centre de documentation, de recherche et
d'expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux)
association à but non lucratif créée le 25 janvier 1979
dans le cadre des mesures prises suite au naufrage du navire pétrolier
Sa vocation est de fournir conseil et expertise aux autorités en charge
dentelles. Cette mission
porte tant sur les eaux marines que sur les eaux intérieures de surface.
Le Cedre capitalise du savoir et développe en permanence des outils
ors de l’accident de Deep
(explosion d’une plateforme pétrolière dans le
Golfe du Mexique en 2010) les autorités en charge de la lutte ont
utilisé la technique de l'ISB (in situ burning), à savoir le brûlage des
nappes de pétrole en mer. Cette action a généré des panaches de
fumées importants et, de ce fait, des questions se sont naturellement
posées, par exemple, quelles zones allaient être impactées par les
ce que la cinétique de leur dilution dans
Dans le cas d’une pollution pétrolière d’ampleur extrêmement massive
, les techniques conventionnelles peuvent
, voire carrément irréalistes.
es milliers de tonnes de pétrole
récupérées en mer. L’option de brûler ces nappes à la dérive apparait
de facto comme la meilleure. Cependant, trop d’incertitudes
persistent sur les conséquences environnementales de telles
aire d’essayer d’en appréhender le
Traitement des images satellites montrant des panaches de fumées.
Les colonnes de fumées issues des opérations de brûlage étaient
visibles de l’espace et plusieurs clichés ont été diffusés par la NASA. Le
défi consiste à proposer un outil informatique permettant de décrire
l’ampleur d’un panache de fumée à partir d’une image satellite, c’est-
(dimensions).
la problématique de son transport dans l'atmosphère (dérive
devra être abordée ainsi qu’une estimation des
Le Cedre aidera via des apports en nature, notamment en fournissant
de laboratoire ou issues de
La difficulté à obtenir des images de feux lors de DWH par la NASA
pourra être contournée en exploitant / travaillant sur des photos de
Suivi et
fréquentation des
Agence des aires marines protégées
Défi 4
uivi et caractérisation de la
fréquentation des zones de mouillages
des navires
Agence des aires marines protégées
caractérisation de la
zones de mouillages
Agence des aires marines protégées
Organisme
Contexte
Enjeux
Agence des aires marines protégées
L’Agence des aires marines protégées (AAMP) est un établissement
public placé sous la tutelle du ministère de l’Environnement, de
l’Energie et de la Mer qui a pour principales missions :
• l’appui aux politiques publiques de création et de gestion
d’aires marines protégées sur l’ensemble du domaine
maritime français ;
• l’animation du réseau des aires marines protégées
• le soutien technique et financier aux parcs naturels marins
• le renforcement du potentiel français dans les négociations
internationales sur la mer.
Afin de mener au mieux sa mission, l’Agence doit se doter de capacités
de suivi de l’état de santé du milieu marin et d’évaluation des
pressions exercées par les activités humaines sur ce milieu.
Sur le littoral, les ancrages de navires participent à l’abrasion des fonds
marins et à la dégradation de leurs peuplements. La mise en place de
mouillages fixes peut aussi avoir un impact sur les fonds. Dans un
contexte d’augmentation de la fréquentation des sites de mouillage
côtiers par les navires, la création de zones de mouillages organisés et
moins impactants est envisagée dans les sites les plus sensibles. En
amont, des études de fréquentation sont nécessaires pour
quantifier et spatialiser les usages.
Pour élaborer une stratégie d’organisation des zones de mouillages,
des études de fréquentation sont nécessaires. Elles impliquent la
collecte d’informations régulières sur la position et les catégories de
navires à des jours, mois différenciés, en période
vacances, en fonction de conditions météorologiques variables (vent,
houle, température, ensoleillement).
Ces données doivent permettre de :
• repérer les sites de mouillage forain, leur fréquentation, les
localisations précises des bateaux et les catégories de bateaux en
fonction des conditions météorologiques, afin d’identifier des lieux
d’implantation de nouvelles bouées d’amarrage écologiques
• faire le bilan de l’évolution de la fréquentation saisonnière,
annuelle et pluriannuelle ;
• de vérifier l’utilisation des mouillages écologiques mis à la
disposition des navires sur certains sites pilotes.
Le croisement de ces résultats avec les couches d’information
géographiques sur les écosystèmes marins doit permettre d’identifier
les zones à enjeu où la pression de mouillage est incompatible avec la
sensibilité de l’écosystème. Ces zones vulnérables pourront faire
l’objet de mesures pour atténuer les effets des mouillages sur les
fonds (mise en place de plan de mouillages avec installation d
mouillages écologiques, installation de mouillages organisés, zone
d’interdiction…) ainsi que de suivis plus fréquents pour évaluer
l’efficacité de ces mesures.
L’Agence des aires marines protégées (AAMP) est un établissement
public placé sous la tutelle du ministère de l’Environnement, de
l’Energie et de la Mer qui a pour principales missions :
l’appui aux politiques publiques de création et de gestion
arines protégées sur l’ensemble du domaine
l’animation du réseau des aires marines protégées ;
le soutien technique et financier aux parcs naturels marins ;
le renforcement du potentiel français dans les négociations
Afin de mener au mieux sa mission, l’Agence doit se doter de capacités
de suivi de l’état de santé du milieu marin et d’évaluation des
pressions exercées par les activités humaines sur ce milieu.
pent à l’abrasion des fonds
marins et à la dégradation de leurs peuplements. La mise en place de
mouillages fixes peut aussi avoir un impact sur les fonds. Dans un
contexte d’augmentation de la fréquentation des sites de mouillage
la création de zones de mouillages organisés et
moins impactants est envisagée dans les sites les plus sensibles. En
amont, des études de fréquentation sont nécessaires pour connaître,
Pour élaborer une stratégie d’organisation des zones de mouillages,
des études de fréquentation sont nécessaires. Elles impliquent la
collecte d’informations régulières sur la position et les catégories de
navires à des jours, mois différenciés, en période de vacances et hors-
vacances, en fonction de conditions météorologiques variables (vent,
repérer les sites de mouillage forain, leur fréquentation, les
aux et les catégories de bateaux en
, afin d’identifier des lieux
d’implantation de nouvelles bouées d’amarrage écologiques ;
faire le bilan de l’évolution de la fréquentation saisonnière,
de vérifier l’utilisation des mouillages écologiques mis à la
disposition des navires sur certains sites pilotes.
Le croisement de ces résultats avec les couches d’information
géographiques sur les écosystèmes marins doit permettre d’identifier
à enjeu où la pression de mouillage est incompatible avec la
sensibilité de l’écosystème. Ces zones vulnérables pourront faire
l’objet de mesures pour atténuer les effets des mouillages sur les
fonds (mise en place de plan de mouillages avec installation de
mouillages écologiques, installation de mouillages organisés, zone
d’interdiction…) ainsi que de suivis plus fréquents pour évaluer
Défi
Moyens mis à
disposition
Remarques
Contact
Développer une solution de suivi et de caractérisation de la
fréquentation des zones de mouillages des navires.
Les algorithmes mis en place devront fournir les positions et catégories
de navire à partir des images satellites.
• Participation des gestionnaires d’espaces protégés à l’évaluation
des besoins et au test de la solution
• Zones pilotes avec pratiques différentes (petite et grande
plaisances) pour expérimenter la solution
• Accès à des données, guides ou rapports de fréquentation et de
trafic maritime sur les zones concernées par l’étude
• Couches d’informations géographiques sur les habita
RAS
Stéphanie TACHOIRES
Chargée de mission pêche et usages maritimes
02 98 33 87 46 – 06 31 54 48 19
Barthelemy GONELLA
Chargé de mission Surveillance maritime des AMP
02 98 33 33 07
Développer une solution de suivi et de caractérisation de la
fréquentation des zones de mouillages des navires.
Les algorithmes mis en place devront fournir les positions et catégories
Participation des gestionnaires d’espaces protégés à l’évaluation
s avec pratiques différentes (petite et grande
Accès à des données, guides ou rapports de fréquentation et de
trafic maritime sur les zones concernées par l’étude
Couches d’informations géographiques sur les habitats benthiques
Chargé de mission Surveillance maritime des AMP
Suivi et caractérisation
turbides générés par les activités
humaines en mer
Agence des aires marines protégées
Défi 5
caractérisation des panaches
es générés par les activités
humaines en mer
Agence des aires marines protégées
des panaches
es générés par les activités
Agence des aires marines protégées
Organisme
Contexte
Agence des aires marines protégées
L’Agence des aires marines protégées (AAMP) est un établissement
public placé sous la tutelle du ministère de l’Environnement, de
l’Energie et de la Mer qui a pour principales missions :
• l’appui aux politiques publiques de création et de gestion
d’aires marines protégées sur l’ensemble du domaine
maritime français ;
• l’animation du réseau des aires marines protégées
• le soutien technique et financier aux parcs naturels marins
• le renforcement du potentiel français dans les négociations
internationales sur la mer.
Afin de mener au mieux sa mission, l’Agence doit se doter de capacité
de suivi de l’état de santé du milieu marin
pressions exercées par les activités humaines sur ce milieu.
Certaines activités sont génératrices de forte turbidité pouvant
impacter certains écosystèmes sensibles : extraction de matériaux
fonds marins (granulats), installation et exploitation des EMR,
chantiers d’aménagement d’infrastructures portuaires et littorales
dragages et rejets de sédiments en mer, etc.
Ces activités font fréquemment l’objet d’étude
modélisation numérique afin de localiser les zones impactées et
déterminer les mesures de réduction à mettre en place. Cependant,
moyens de mesure sont insuffisants pour vérifier la validité des
simulations et évaluer les impacts réels sur le terrain
La turbidité de l’eau de mer est un facteur naturel, en particulier près
des embouchures de fleuves, mais un excès de turbidité réduit la
quantité de lumière disponible pour les organises photosynthétiques
et les particules fines peuvent colmater les organes respirat
alimentaires de la faune fixée et mobile. De plus, les particules
peuvent transporter des polluants et contaminants, dans des
concentrations particulièrement élevées si les sédiments proviennent
des ports. La turbidité d’origine anthropique consti
indicateur important de dégradation potentielle des habitats marins et
d’atteinte aux espèces qui en dépendent.
RAPPEL Pôle Mer Bretagne Atlantique Labex Mer to B, le 29 novembre 2016 à Brest.eml
L’Agence des aires marines protégées (AAMP) est un établissement
telle du ministère de l’Environnement, de
l’Energie et de la Mer qui a pour principales missions :
l’appui aux politiques publiques de création et de gestion
d’aires marines protégées sur l’ensemble du domaine
aires marines protégées ;
le soutien technique et financier aux parcs naturels marins ;
le renforcement du potentiel français dans les négociations
Afin de mener au mieux sa mission, l’Agence doit se doter de capacités
marin et d’évaluation des
sur ce milieu.
Certaines activités sont génératrices de forte turbidité pouvant
: extraction de matériaux des
exploitation des EMR,
portuaires et littorales,
l’objet d’études préalables par
les zones impactées et de
à mettre en place. Cependant, les
vérifier la validité des
sur le terrain.
é de l’eau de mer est un facteur naturel, en particulier près
des embouchures de fleuves, mais un excès de turbidité réduit la
quantité de lumière disponible pour les organises photosynthétiques
et les particules fines peuvent colmater les organes respiratoires et
alimentaires de la faune fixée et mobile. De plus, les particules
peuvent transporter des polluants et contaminants, dans des
concentrations particulièrement élevées si les sédiments proviennent
des ports. La turbidité d’origine anthropique constitue donc un
indicateur important de dégradation potentielle des habitats marins et
RAPPEL Pôle Mer Bretagne Atlantique Labex Mer to B, le 29 novembre 2016 à Brest.eml
Enjeux
Défi
Figure 1 : rejet de sédiments du port de Pointe
Limiter l’impact des activités humaines sur les habitats marins en
améliorant les capacités de suivi de la turbidité générée par certains
usages maritimes :
• Suivi des gradients de turbidité et de l’extension
panaches turbides en cours d’activité
• Vérification des résultats des modélisations issues
préalables
• Validation de l’efficacité des mesures de réduction d’impact
(limiter l’intrusion de panaches turbides sur les habitats
vulnérables)
• Dimensionnement des zones « tampon
des écosystèmes sensibles
Développer une solution de suivi et de caractérisation des
turbides générés par les activités humaines
l’utilisation d’images satellites,
La solution devra être capable de cibler des panaches relativement
petits (quelques dizaines ou centaines de mètres) et furtifs dans le
temps (quelques minutes ou heures).
La solution pourrait offrir également la capacité de c
de turbidité d’origine anthropique avec des cartes des habitats
vulnérables, afin de localiser rapidement les zones d’interaction à
risque pour l’écosystème.
Ces résultats doivent pouvoir être mis à la disposition des pouvoirs
publics et des exploitants dans un délai « court » pour permettre la
reconfiguration de l’activité.
: rejet de sédiments du port de Pointe-à-Pitre, Guadeloupe
és humaines sur les habitats marins en
de la turbidité générée par certains
de turbidité et de l’extension spatiale des
modélisations issues des études
Validation de l’efficacité des mesures de réduction d’impact
(limiter l’intrusion de panaches turbides sur les habitats
» pour la protection
caractérisation des panaches
es activités humaines en mer basées sur
de cibler des panaches relativement
(quelques dizaines ou centaines de mètres) et furtifs dans le
la capacité de croiser les analyses
de turbidité d’origine anthropique avec des cartes des habitats marins
afin de localiser rapidement les zones d’interaction à
Ces résultats doivent pouvoir être mis à la disposition des pouvoirs
» pour permettre la
Moyens mis à
disposition
Remarques
Contact
• Participation des gestionnaires d’espaces protégés
des besoins et au test de la solution
• Zones pilotes possibles pour expérimenter la solution
2000 « Ile de Groix » ou « Rade de Brest »
• Accès à des données ou rapport sur le sujet
RAS
Sylvain MICHEL
Chargé de mission "usages industriels & aménagement maritime"
Siège de l’AAMP, Brest
02.98.33.94.60 / 06.45.69.96.25
des gestionnaires d’espaces protégés à l’évaluation
la solution : site Natura
hargé de mission "usages industriels & aménagement maritime"