Chansons Wanda's Paradis

C H A N S O N S W A N D A ’ S P A R A D I S

Lapin porteur d’offrandes, photographié à Kyoto (Japon) en mai 2012 par Vanda Benes

"Lapin à l'œil rouge, Tu bouges, tu bouges.

Ta patte cogne la paille, Tu piailles, tu piailles…"

Extrait du roman Demain je meurs de Christian Prigent.

CHANSONS WANDA’S PARADIS ASSOCIATION LA BELLE INUTILE AVRIL 2015 2

U n e p e r f o r m a n c e m u s i c a l e e t v i s u e l l e p r o p o s é e p a r

L a b e l l e I n u t i l e

Tournage du film La belle Journée. En 2009, sur les sables découverts par la marée basse de la baie de Saint-Brieuc, dans l’Anse aux Moines, Vanda Benes et Christian Prigent ont interprété devant la caméra de la cinéaste Ginette Lavigne quatre chansons composées par Jean-Christophe Marti pour les besoins du film La belle Journée. Cette œuvre cinématographique se situe entre fiction et documentaire. Elle est consacrée à l’œuvre du poète, romancier, essayiste Christian Prigent.


D e s t e x t e s d e C h r i s t i a n P r i g e n t M i s e n m u s i q u e p a r J e a n - C h r i s t o p h e M a r t i

Jean-Christophe Marti et Christian Prigent répètent avant le tournage. Photographie de Vanda Benes.


J o u r n a l d e t r a v a i l , s y n o p s i s .

« Je sais bien que le lecteur n’a pas grand besoin de savoir tout cela, mais j’ai besoin moi de le lui dire. » *

( G r o s P l a n ) Septembre 2009 : Tournage du film La belle Journée dans le Pays de Saint-Brieuc, pays de Ginette Lavigne et Christian Prigent.

Janvier 2012 : Le film de Ginette Lavigne est projeté au Centre Pompidou à Paris. Quelques jours plus tard, suivant les conseils d’un ami, Vanda Benes passe une commande au compositeur Jean-Christophe Marti. Elle lui enverra un choix de textes pris dans l’œuvre poétique et romanesque de Christian Prigent pour qu’il les mette en musique.


( F l a s h - B a c k )

Mars 1978 : Naufrage de l’Amoco-Cadiz (« Oh maudit caca ! ») : pollution du Pays des Abers, pays de Gwenaëlle Cochevelou et Vanda Benes.

« Je cherche où est le charme attendrissant que mon cœur trouve à cette chanson : c’est un caprice auquel je ne comprends rien ; mais il m’est de toute impossibilité de la chanter jusqu’à la fin sans être arrêtée par mes larmes » * Le naufrage de l’Amoco-Cadiz a inspiré un poème à Christian Prigent, inclus dans le recueil Météo des plages (POL éditeur). Vanda Benes a demandé à Jean-Christophe Marti de le mettre en musique. C’est la Petite Balade Objectiviste. Elle lui propose aussi de mettre en musique le cadeau qu’elle a reçu pour la Saint-Valentin.


( S c r e e n p l a y )

Saint-Valentin

C’est la Saint-Va-, c’est la Saint-Va- ! - La Saint-Va-qui ? La Saint-Va-quoi ?

- La Saint-Va-lent- ! – La Saint-Pas-vite ? Çui qui s’amène après l’heure dite ?

- Mais non, attends ! coup’ pas la chique ! C’est Valentin, l’saint authentique Du jour du jour tout frais pondu !

Et va pas dir’ que t’as pas su Ou que t’avais pas entendu

À caus’ du son des picaillons Dans l’bol des commémorations.

- Mais moi j’ préfèr’ ma sainte à moi ! Ta sintamoi ? c’est quoi c’ blabla ? - Ma sainte à moi c’est sainte Wan-

- Sainte Wan, ça existe pas ! Y a même pas de sainte Wa !

Y a un saint Ouen, un Cloud, un Pé, Mais pas de Wan sur le fichier !

- C’est qu’après Wan- faut coller –da ! - Comme dans oui-da ? – Oui da ! Oui da !

Wanda c’est pour moi la sainte du jour,

Vu que celle aussi de tout autre jour. Et d’ Saint-Valentin-des-Tiroirs-de-Caisse J’ai rien à cirer : qu’il tonde ou engraisse Qui veut se fair’ tondre en rose bonbon

Ou qui fait son beurr’ du même bonbon.

Christian Prigent Saint-Valentin. Pour Wanda, 14 février 2008


( V . O . )

Saint-Valentin, mars 2015 Extrait de la partition de la main du compositeur, Jean-Christophe Marti.


( Z o o m A v a n t )

Été 2013 : Répétitions musicales à Saint-Pabu (Aber Benoît, Nord-Finistère). Au piano, Gwenaëlle Cochevelou, au chant, Vanda Benes, aux oreilles, Christian Prigent.

Gwenaëlle Cochevelou entourée de Vanda Benes et Christian Prigent. Autoportrait. Saint-Pabu, été 2013.

« Dans les situations diverses où je me suis trouvée, quelques unes ont été marquées par un tel sentiment de bien-être, qu’en les remémorant j’en suis affectée comme si j’y étais encore. » *


( A r r ê t s u r i m a g e )

Juillet 2014 : Colloque international de Cerisy consacré à l’œuvre de Christian Prigent. Réunis dans la bibliothèque du château, cinquante personnes assistent à la première séance publique : Vanda Benes interprète quelques unes des compositions de Jean-Christophe Marti. Elle est à cette occasion accompagnée par Typhaine Garnier au piano, assistée de Anne-Sophie Miccio.


( I n t é r i e u r J o u r )

« Il ne me faut que des plaisirs purs. » *

Mars 2015 : Quatorze chansons et mélodies sont maintenant composées. Le travail des répétitions musicales se poursuit pour Vanda Benes et Gwenaëlle Cochevelou.

Avril 2015 : Chansons Wanda’s Paradis prend forme. Sortie du film de Ginette Lavigne, le personnage de fiction interprété par Vanda Benes cherche à retourner au cinématographe qui l’a vu naître.


« A C T I O N ! »

Chansons sur la plage. Saint-Pabu, été 2013. Gwenaëlle Cochevelou et Vanda Benes photographiées par Christian Prigent.

Une dramaturgie surgira du mélange entre images préexistantes (issues du film ou photographiques) et intervention des interprètes (chanteuse-comédienne, auteur, pianiste, photographe, cinéaste…) dans l’espace spectaculaire créé par la présence des spectateurs. Chaque séance durera une quinzaine de minutes et présentera un aspect fragmentaire et aléatoire du projet complet en voie de création. La performance entre ainsi en résonnance avec l’inventivité inclassable des compositions musicales dont l’originalité et l’éclectisme est l’exact reflet sonore de l’œuvre littéraire dont elles sont issues.


L ’ É q u i p e a r t i s t i q u e

V a n d a B e n e s , née à Paris en 1968, est actrice. Quand elle n’est pas en tournée en France et à l’étranger, elle vit en Bretagne où est basée sa compagnie, La belle Inutile. Formée à Paris au théâtre, à la danse et au chant, elle suit parallèlement un parcours universitaire (Maîtrise de Lettres Modernes, Master 2 d'Études Théâtrales). Interprète sur scène, depuis son adolescence, de textes classiques et contemporains, elle collabore également aux émissions et pièces radiophoniques de France Culture, prête sa voix à des documentaires, des méthodes pédagogiques ou des audio-guides et tourne pour le cinéma et la publicité. Actrice associée à La Passerelle, scène nationale de Saint-Brieuc de 2003 à 2010, elle y conduit des ateliers de pratique théâtrale en relation avec les spectacles programmés, met en scène des élèves, dirige des formations destinées aux enseignants, intervient dans des conservatoires d’art dramatique. Elle est titulaire du Certificat d’Aptitude aux fonctions de professeur d'art dramatique (CA), En 2006, la scène nationale de Saint-Brieuc produit son premier spectacle, AranMor, d'après l’œuvre du dramaturge irlandais J.M.Synge. Créé en mars 2009, toujours à la scène nationale, son deuxième spectacle, Peep-Show, sur un texte de Christian Prigent, se donne toujous, en France et à l’étranger, dans des théâtres, des festivals, des bibliothèques, des universités, des colloques… En octobre 2011, avec sa compagnie, La belle Inutile, elle crée son troisième spectacle, un duo pour une actrice et un écrivain : La belle Parleuse d’après le livre d’Alain Frontier. Ce spectacle, interprété par Christian Prigent et Vanda Benes a tourné, depuis sa création, en Bretagne, en Normandie et au Japon. En 2013, elle porte à la scène le conte de Christian Prigent Keuleuleu le vorace accompagnée par le musicien Paul Gasnier et, en 2015, avec les actrices de sa compagnie, elles montent collectivement Women. Vanda Benes est régulièrement invitée au côté de l'écrivain Christian Prigent à se produire dans des festivals de poésie, de musique et de performance partout dans le monde.


Vanda Benes et Christian Prigent lors d’une performance à Copenhague en 2015. Photographie de Jacques Demarcq.

Après des séjours à Rome et à Berlin, C h r i s t i a n P r i g e n t vit à Saint-Brieuc. Il a dirigé de 1969 à 1993 la revue d’avant-garde TXT et la collection du même nom. Il a publié, essentiellement chez P.O.L, à Paris, mais aussi chez Christian Bourgois, Cadex, Zulma, une quarantaine d’ouvrages (poésie, fiction, essais sur la littérature et la peinture) et donne régulièrement, dans le monde entier, des lectures publiques de son travail. Il dirige, au côté de l’actrice Vanda Benes l’association La belle Inutile. En 2007, il reçoit le Prix Louis Guilloux pour son roman Demain je meurs publié chez P.O.L. Ses dernières publications : Météo des plages, POL, Paris, 2010 (roman en vers), Compile, POL, Paris, 2011 (livret et CD), La Vie moderne, POL, Paris 2012 (poésie), L'archive e(s)t l'œuvre e(s)t l'archive, IMEC, Caen, 2012 (essai.) Son roman Les Enfances Chino est sorti en 2013. Il a depuis traduit les Épigrammes du latin Martial et les poèmes de l’autrichien Ernst Jandl. Il travaille actuellement à un nouveau cycle poétique autour du sport et de la politique.


Jean-Christophe Marti sur le tournage de La belle Journée. Né an 1964, J e a n - C h r i s t o p h e M a r t i a reçu une formation musicale complète au CNR de Boulogne-Billancourt (Formation musicale, Piano, Clarinette, Musique de chambre) ainsi qu'au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (Esthétique, Histoire de le Musique). Il a également suivi, dès l'âge de onze ans, une formation de direction d'orchestre auprès de Jean-Claude Hartemann à la Schola Cantorum de Paris puis au Centre Culturel d'Evry, et au Mozarteum de Salzburg avec Milan Horvarth. Se consacrant à la composition, il a écrit plusieurs oeuvres instrumentales pour quatuor à cordes, piano, ensembles de chambre, et des œuvres vocales - mélodies, chansons et chœurs. Son intérêt pour les supports littéraires et dramatiques l'amène également à créer des partitions pour le cinéma muet, et à collaborer avec de nombreux metteurs en scène de théâtre. Travaillant volontiers pour le spectacle vivant, il a collaboré avec les metteurs en scène Jean-Yves Ruf, Vincent Lacoste, Olivier Werner, Eric Ruf, Emilie Valantin, Arthur Nauzyciel, Christian Rist, et depuis 2009 avec Stéphane Olry / La Revue Eclair, Clotilde Ramondou (Clients au théâtre Paris-Villette 2011-2012). En 2012-2013, il mène deux résidences de composition : à Tours auprès du CRR et du Chœur du Département de Musicologie, et dans le Lot, missionné par l'ADDA du Lot pour une création avec l'ensemble des Écoles de Musique du département. Il a reçu le Prix Maurice Ohana-Sacem avec The last words Virginia Woolf wrote pour 12 voix, et est lauréat de la Fondation Natexis et de la bourse Beaumarchais/SACD.


Gwenaëlle Cochevelou photographiée par Vanda Benes.

C’est à Brest, sa ville natale que G w e n a ë l l e C o c h e v e l o u commence la musique. Après des études générales scientifiques, elle entre au CNSM de Paris où elle obtient, en 1993, un premier prix d’accompagnement au piano (classe de Jean Koerner), en 1995 un premier prix de direction de chant (classe de Serge Zapolsky), ainsi qu’un premier prix de musique de chambre (classe de Michel Cals), tous trois décernés à l’unanimité. Elle étudie également la harpe celtique et classique avec B. Sylvestre, le pianoforte avec P. Cohen, l’orgue avec Eric Lebrun, ainsi que l’harmonie et le contrepoint avec J.C Raynaud et B. de Crépy. Elle se tourne vers la carrière de chef de chant et participe depuis 1998 à une trentaine de productions lyriques ou vocales en France et à l’étranger (Opéra de Lyon, théâtre du Châtelet, festival Klangbogen de Vienne, festival de Printemps de Budapest, Théâtre de la Monnaie, festival de Saint Céré, chœurs de Radio France...) Elle a ainsi l’occasion de travailler avec des personnalités marquantes comme Bertrand de Billy, Louis Langrée, Marco Guidarini, Sir John Eliott Gardiner, Armin Jordan, Kent Nagano, Michel Plasson. Comme pianiste, elle est sollicitée par l’orchestre du Capitole de Toulouse (l’Oiseau de feu de Stravinsky sous la direction de G. Prêtre), l’Orchestre Philarmonique de Radio France, l’Orchestre Lamoureux, l’orchestre des Champs Élysées (pour Lelio de Berlioz.) Elle a participé à de nombreuses créations contemporaines avec le choeur de chambre Accentus sous la direction de Laurence Equilbey, de 2001 à 2005, et pour les opéras le Premier Cercle (Gilbert Amy - Lyon 1999), Trois Soeurs, (Peter Eötvös - Châtelet 2002), Nur Penthesilea (René Koering -


Montpellier 2005), Zaïde, actualités (Bernard Cavanna – Théâtre de Cornouaille 2006), The Fly (Howard Shore - Châtelet 2008), Des pétales dans la bouche (Laurent Cuniot, ensemble TM+, 2011). Elle est interprète, au festival Présences de Radio-France, à la Péniche Opéra, à la Cité de la Musique, au salon du livre, des œuvres de Vincent Bouchot, Régis Campo, Jean-René Dalbavie, Jérôme Lemonnier, Pascal Zavaro. Attirée par le théâtre musical, elle s’associe avec chanteurs et comédiens dans la genèse de projets originaux : Elles sont un peu olé olé (2003), Albert, Passionnément (théâtre des Bouffes Parisiens, 2004), Le Château de barbe Bleue (Compagnie Justiniana, 2004) La traversée de l’Atlantique à la voix (en 2004 et 2005), La Vie privée des anges (théâtre du Lucernaire, Paris, 2005), Clara Schumann, une vie d’art et d’amour pour actrice et piano (festival Musicancy, 2005), Pionniers à Ingolstadt (CDN de Poitou- Charentes). Elle est actuellement chef de chant et professeur titulaire dans les conservatoires de la Ville de Paris. La distribution n’est pas encore complète. Cinéaste et photographe vont nous rejoindre pour l’accomplissement du projet.

P r o d u c t i o n d u P r o j e t :

L a c o m p a g n i e L a b e l l e I n u t i l e

Roselyne Le Calvez, Tiphaine Wozak, Myriam Rio lors d’une répétition de WOMEN.


La belle Inutile est dirigée conjointement par la comédienne et metteur en scène Vanda Benes et par l’écrivain Christian Prigent. La belle Inutile crée et développe des projets artistiques en lien avec les textes contemporains afin de permettre au plus large public de les découvrir. Elle est implantée en Bretagne et soutenue par le Conseil Général des Côtes d’Armor. Ses projets tournent en France et à l’étranger. Son Bureau est présidé par Madame Roselyne Le Calvez, professeur d’Histoire à Saint-Brieuc ; son Secrétaire est le poète Jacques Demarcq. Mesdames Tiphaine Wosak, professeur d’Histoire à Saint-Brieuc et Myriam Rio, professeur de Lettres à Saint-Brieuc en assurent la trésorerie. Madame Anne Boubila, chargée du public à l’Orchestre symphonique de Bretagne en est la Vice-Présidente. La belle Inutile a produit, depuis 2009, cinq projets originaux : La version spectaculaire de Peep-Show (roman en vers) de Christian Prigent, mis en scène et interprété par Vanda Benes. La co-production de ce spectacle a été assurée par la scène nationale de Saint-Brieuc. Il s’est donné depuis 2009 en France et à l’étranger. Le deuxième projet a été mené par la metteur en scène Vanda Benes qui a dirigé six interprètes non-professionnelles dans une lecture/spectacle du livre d’Alain Frontier Portrait d’une dame. Ce travail, offert au public, a été présenté une dizaine de fois en Bretagne et s’est achevé par une représentation à l’IMEC (Institut Mémoire de l’Edition Contemporaine / Abbaye d’Ardenne) en février 2012. En octobre 2011, le Conseil Général des Côtes d’Armor a proposé à La belle Inutile de se produire lors des Scène d’automne aux jardins. Le spectacle La belle Parleuse a ainsi vu le jour et s’est donné depuis en Bretagne, en Normandie et au Japon. En 2013 s’est créé le conte de Christian Prigent Keuleuleu le vorace interprété par Vanda Benes avec une musique originale de Paul Gasnier, compositeur des musiques accompagnant les trois premiers spectacles de Vanda Benes (AranMor, Peep-Show, La belle Parleuse). En 2015, cinq interprètes de la Compagnie interprètent WOMEN : une création collective mise en scène par Vanda Benes.


C H A N S O N S W A N D A ’ S P A R A D I S

Un projet initié par Vanda Benes. Moyens techniques : Espace minimum : 4mx4m. Sonorisation (deux micros / clavier électronique / ordinateur) Lumière : création en fonction des lieux. Écran et système technique de vidéoprojection. Jauge approximative : cinquante personnes. Cycle complet : quatre performances, durée une heure. Durée de chaque performance : environ quinze minutes. Contact : Association La belle Inutile 41 rue Pinot-Duclos 22000 Saint-Brieuc [email protected] www.labelleinutile.fr Vanda Benes : 06 83 59 68 88

(Bande-Annonce) La partition et l’enregistrement sonore d’une des chansons, « J’aime bien la figure », sont disponibles en pièces jointes.

(VOIX-OFF) « Sentant déjà la vie qui s’échappe, je cherche à la ressaisir par ses commencements. »*

Les citations suivies de * sont extraites des Confessions de Jean-Jacques Rousseau.

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Documents

Chansons Wanda's Paradis