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Prof. Freddy MudryA u t o m a t i s a t i o n
i n s t i t u t d '
i n d u s t r i e l l e
Electronique
Unité EAN
analogique
Quelques corrigésd’exercices
Haute Ecole d'Ingénierie et de Gestiondu Canton de Vaud
Département Techniques Industrielles
.
2
1 CIRCUITS LINÉAIRES ET AMPLIFICATEURS
1 Circuits linéaires et amplicateurs
Voir également les corrigés manuscrits annexés.
Amp 9 :
1. La tension de sortie se calcule à l'aide du théorème de superposition
U2 = Au10U11R2
R1 + R2+ Au20U12
R1
R1 + R2
En identiant ce résultat à celui souhaité
U2 = Au1U11 + Au2U12
on voit que l'on a
Au1 = Au10R2
R1 + R2, Au2 = Au20
R1
R1 + R2
Ce qui donneAu1 = +4.975 [V/V], Au2 = −5.025 [V/V]
2. La tension de sortie vaut donc
U2 = Au1U11 + Au2U12 = −1.156V
La résistance de sortie est celle que l'on voit depuis U2 après avoir annulé les tensionsd'entrée. Les sources commandées sont alors nulles et il ne reste que R1 en parallèleavec R2 ; ce qui donne
Rout =R1R2
R1 + R2= 49.75 Ω
3. Les tensions d'entrée en modes diérentiel et commun valent
Udm = U11 − U12 = −0.2V, Ucm =U11 + U12
2= 3.1V
Le calcul des gains en modes diérentiel et commun se fait à partir de la descriptionde la tension de sortie au travers de U11, U12 et Udm, Ucm. On a vu que
U2 = Au1U11 + Au2U12
avec
U11 = Ucm +Udm
2, U12 = Ucm −
Udm
2En eectuant le changement de variable, on obtient
U2 = Au1 U11 + Au2 U12
U2 = Au1
(Ucm +
Udm
2
)+ Au2
(Ucm −
Udm
2
)U2 = Udm
(Au1 −Au2)2
+ Ucm (Au1 + Au2)
D'où
Adm =(Au1 −Au2)
2= 5.0 [V/V], Acm = Au1 + Au2 = −0.05025 [V/V]
3
1 CIRCUITS LINÉAIRES ET AMPLIFICATEURS
4. Les tensions de sortie dues aux modes diérentiel et commun valent donc
U2,dm = Adm Udm = −1V, U2,cm = Adcm Ucm = −0.156V
L'erreur introduite par l'eet du mode commun est de -0.156 V. Elle n'est pas négli-geable puisqu'elle représente presque le 16% de la valeur attendue.
5. Le taux de réjection de l'amplicateur est égal à
ρ =∣∣∣∣Adm
Acm
∣∣∣∣ = 99.5 ' 40 dB
et il correspond pratiquement à la diérence relative des deux résistances (1%).
6. Pour que cet amplicateur diérentiel soit parfait, il faudrait que R1 = R2. On auraitalors Acm = 0.
Amp 10 :
Rin
Rg1
Rg2
Ug2
Ug1
U11
U12
1. Le théorème de superposition appliqué au circuit ci-dessus permet de calculer lestensions
U11 = Ug1Rin + Rg2
Rg1 + Rin + Rg2+ Ug2
Rg1
Rg1 + Rin + Rg2= +3.0164V
U12 = Ug1Rg2
Rg1 + Rin + Rg2+ Ug2
Rin + Rg1
Rg1 + Rin + Rg2= +3.1803V
D'où
Udm = U11 − U12 = −0.164V, Ucm =U11 + U12
2= 3.098V
2. Les composantes de la tension de sortie valent alors
U2,dm = Adm Udm = −0.82V, U2,cm = Adcm Ucm = −0.156V
3. La situation précédente s'est encore aggravée par le fait que la résistance d'entréeRin n'est pas susamment grande par rapport à Rg1 et Rg2 ; ce qui conduit à avoirU2dm = −0.82V au lieu de −1V.
4
1 CIRCUITS LINÉAIRES ET AMPLIFICATEURS
CP 1 :
101
102
103
104
105
−40
−20
0
H1 (jω)
gain
[dB
]
101
102
103
104
105
−90
−45
0
ω [rad/s]
phas
e [d
egré
]
101
102
103
104
105
−40
−20
0
H1 (jω)
gain
[dB
]
101
102
103
104
105
−90
−45
0
ω [rad/s]
phas
e [d
egré
]
Fig. 1: Filtres passe-bas et passe-haut
5
1 CIRCUITS LINÉAIRES ET AMPLIFICATEURS
100
101
102
103
104
105
0
20
H3 (jω)
gain
[dB
]
100
101
102
103
104
105
0
45
90
ω [rad/s]
phas
e [d
egré
]
100
101
102
103
104
105
−20
0
H4 (jω)
gain
[dB
]
100
101
102
103
104
105
−90
−45
0
ω [rad/s]
phas
e [d
egré
]
Fig. 2: Filtres à avance et retard de phase
6
1 CIRCUITS LINÉAIRES ET AMPLIFICATEURS
100
101
102
103
104
105
−40
−20
0
20
40
H5 (jω)
gain
[dB
]
100
101
102
103
104
105
−90
−45
0
ω [rad/s]
phas
e [d
egré
]
100
101
102
103
104
105
−20
0
20
40
60
H6 (jω)
gain
[dB
]
100
101
102
103
104
105
−90
−45
0
ω [rad/s]
phas
e [d
egré
]
Fig. 3: Filtres avec intégrateur
7
1 CIRCUITS LINÉAIRES ET AMPLIFICATEURS
Qp 1 : La matrice impédance vaut :
(zij) =(
R1 + R3 R3
R3 R2 + R3
)=(
4k 3k3k 5k
)
d'où :
(yij) = (zij)−1 =
(5k −3k−3k 4k
)4k · 5k − 3k · 3k
=1
11k2
(5k −3k−3k 4k
)=(
5/11k −3/11k−3/11k 4/11k
)
Comme
(yij) =(
1/RA + 1/RC −1/RC
−1/RC 1/RB + 1/RC
)
on en déduit que :
RC = (3/11k)−1 = 11k/3 = 3.667 [kΩ]
RA = (5/11k − 3/11k)−1 = 11k/2 = 5.5 [kΩ]RB = (4/11k − 3/11k)−1 = 11k/1 = 11 [kΩ]
Qp 2 : Cette mise en cascade peut être représentée par le produit de trois matrices detransmission
T =
1 + 12 1
12 1
1 + 34 3
14 1
1 + 56 5
16 1
=
32 1
12 1
74 3
14 1
116 5
16 1
=
238
112
98
52
116 5
16 1
=
9916
1598
11948
658
Le premier terme de la matrice résultante A = 99/16 n'est rien d'autre que l'atténuationdu signal d'entrée ; ce qui correspond à l'inverse du gain Au = 16/99.
Qp 3 : Les matrices de transmission des deux circuit R1C1 et C2R2 valent respectivement
T1 =
1 + jωC1R1 R1
jωC1 1
, T2 =
1 + 1/ (jωC2R2) 1/jωC2
1/R2 1
Le premier terme de la matrice résultante T1 T2 vaut
A = (1 + jωC1R1) (1 + 1/ (jωC2R2)) + R1/R2
= 1 + jωC1R1 + 1/ (jωC2R2) + C1R1/ (C2R2) + R1/R2
8
1 CIRCUITS LINÉAIRES ET AMPLIFICATEURS
Ce qui donne lorsque R1 = R2 = R et C1 = C2 = C
A = 1 + jωCR + 1/ (jωCR) + 1 + 1
En réduisant au même dénominateur commun, on a
A =1 + 3jωCR + (jωCR)2
jωCR
La fonction de transfert du ltre s'écrit alors dans sa forme canonique
H(jω) =13
3 jωCR
1 + 3jωCR + (jωCR)2
Qp5 :
U1(jω)
R1
U2(jω)
R2
R4
R3
L
1. En continu, l'inductance est un court-circuit. On a donc un double diviseur constituéde R1 et Req = R2//(R3 + R4) suivi de R3 et R4 ; ce qui donne
H(0) =Req
R1 + Req
R4
R3 + R4avec Req =
R2(R3 + R4)R2 + R3 + R4
En hautes fréquences, l'inductance est un circuit ouvert ; on a donc
H(∞) =R4
R1 + R3 + R4
L'application numérique donne Req = 99.8 Ω et
H(0) = 0.00593 = −44.5 dB, H(∞) = 0.5 = −6 dB
2. L'esquisse du Bode d'amplitude comprend une asymptote BF située en -44.5 dB etune asymptote HF de niveau -6 dB. Elles son reliées entre elles par un segment depente +20 dB/déc.
3. Le calcul de la fonction de transfert se fait en utilisant les matrices de transfert
(T1)(T2) =(
1 + Z1Y1 Z1
Y1 1
)(1 + Z2Y2 Z2
Y2 1
)=(
A BC D
)dont le premier terme vaut
A ≡ U1(jω)U2(jω)
∣∣∣∣I2=0
= (1 + Z1Y1) (1 + Z2Y2) + Z1Y2
9
1 CIRCUITS LINÉAIRES ET AMPLIFICATEURS
A = 1 + Z1Y1 + Z2Y2 + Z1Y2 + Z1Y1Z2Y2
Appliquant ce résultat au circuit, il vient :
A = 1 +R1
R2 + jωL+
R3
R4+
R1
R4+
R1
R2 + jωL
R3
R4
A =R1R3 + R1R4 + (R1 + R3 + R4) (R2 + jωL)
R2R4 (1 + jωL/R2)
A =R1R2 + R2R3 + R2R4 + R1R3 + R1R4 + jωL (R1 + R3 + R4)
R2R4 (1 + jωL/R2)
4. On pose
A0 ≡ R1R2 + R2R3 + R2R4 + R1R3 + R1R4
alors
A =A0
R2R4
1 + jωL (R1 + R3 + R4) /A0
1 + jωL/R2
H(jω) =R2R4
A0
1 + jωL/R2
1 + jωL (R1 + R3 + R4) /A0
5. En BF et HF, H(jω) donne
H(0) =R2R4
A0=
R2R4
R1R2 + R2R3 + R2R4 + R1R3 + R1R4= 0.0059 = −44.5 dB
H(∞) =R2R4
A0
1/R2
(R1 + R3 + R4) /A0=
R4
R1 + R3 + R4= 0.5 = −6 dB
Ce qui doit bien entendu correspondre aux valeurs obtenues au point 1.
6. Les pulsations caractéristiques valent
ω1 =R2
L= 105 [rad/sec]
ω2 =A0
L (R1 + R3 + R4)= 8.43 · 106 [rad/sec]
7. Les diagrammes de Bode d'amplitude et phase sont donnés ci-dessous
10
1 CIRCUITS LINÉAIRES ET AMPLIFICATEURS
103
104
105
106
107
108
109
−60
−40
−20
0Circuit CP 9
gain
[dB
]
103
104
105
106
107
108
109
0
45
90
ω [rad/s]
phas
e [d
egré
]
11
2 CIRCUITS À DIODES
2 Circuits à diodes
12
3 CIRCUITS À TRANSISTORS
3 Circuits à transistors
TBP 3
1. VBB = 2V :
IC =VBB − Vj
RE + RB/β= 695µA < IC,max =
VCC
RE + RC= 1mA
IC = 695µA, IB ' 3.5 µA, IE = 698µA
UE = IERE ' ICRE = 1.39 V
UC = VCC − ICRC = 5.05 V
UCE = UC − UE = 3.66 V
VBB
RB
RE
RC
VCC
UC
UEVBB
RB
RE
RC
VCC
BC
EVj
2. VBB = 3V :
IC =VBB − Vj
RE + RB/β= 1.19 mA > IC,max =
VCC
RE + RC= 1mA
On en conclut que le transistor est saturé. Le schéma original doit alors être remplacé parle schéma de saturation dans lequel la tension UCE est admise nulle (court-circuit entre Cet E) et le calcul des trois courants se fait en écrivant les équations de Kirchho suivantes :
VBB = RBIB + Vj + REIE
VCC = RCIC + REIE
IB + IC − IE = 0
Ces équations peuvent s'écrire sous forme matricielle RB 0 RE
0 RC RE
+1 +1 −1
IB
IC
IE
=
VBB − Vj
VCC
0
dont la solution est IB
IC
IE
=
RB 0 RE
0 RC RE
+1 +1 −1
−1 VBB − Vj
VCC
0
=
86 µA986 µA1.07 mA
Remarque importante On notera que dans le cas de la saturation, la loi IC = β IB nepeut plus être utilisée.
13
3 CIRCUITS À TRANSISTORS
TBP10
1. Générateur équivalent de Thévenin :
VBB = VCCR2
R1 + R2RB =
R1 R2
R1 + R2
2. Courant IC = IL(R2) :
IC =VBB − Vj
RE + RB/β=
VCCR2
R1+R2− Vj
RE + R1 R2R1+R2
/β
=VCC R2 − Vj (R1 + R2)
RE (R1 + R2) + R1 R2/β
=R2 (VCC − Vj)−R1 Vj
R2 (RE + R1/β) + RE R1
=47.4 R2 − 198
1001.65 R2 + 330′000
3. R2, bloc et R2, sat :
1. Le transistor est bloqué lorsque
VBB < Vj ⇒ VCCR2
R1 + R2< Vj
donc
R2, bloc <R1
VCCVj
− 1=
330 Ω48 V0.6 V − 1
= 4.2 Ω
2. Le transistor est saturé lorsque
IC = IC, max =VCC
RE + RC= 43.6 mA
De l'équation du courant de collecteur
IC =47.4 R2 − 198
1001.65 R2 + 330′000
on tireIC
(1001.65 R2 + 330′000
)= 47.4 R2 − 198
R2, sat =−198− 330′000 IC, max
1001.65 IC, max − 47.4= 3.95 kΩ
4. Quelques valeurs de IL(R2) :
R2 [Ω] 10 30 100 300 1k 3k 10kRB [Ω] 9.7 27.5 76.7 157 248 297 319VBB [V ] 1.41 4 11.1 22.8 36.1 43.2 46.5IL [mA] 0.81 3.40 10.6 22.2 35.4 42.6 43.6
14
3 CIRCUITS À TRANSISTORS
5. Graphe IL(R2)
100
101
102
103
104
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
IL (R
2)
R2 [Ω]
I L [mA
]
6. Lors de l'ouverture de l'interrupteur K, le courant IC devrait s'annuler brusquement.Or , la bobine s'y opposera en développant une tension Ldi/dt extrêmement élevée quidétruira le transistor. On peut protéger ce dernier en plaçant une diode en parallèle avecla bobine permettant ainsi, lors du blocage du transistor, la circulation du courant de labobine.
TBP11
1. Calcul des valeurs de polarisation : (ug(t) = 0)
VBB = VCCR2
R1+R2= 0.923 V RB = R1R2
R1+R2= 46.1 kΩ
IC = VBB−Vj
RE+RB/β = 0.26 mA UB = VBB −RBIB = 0.865 V
UC = VCC −RCIC = 6.22 V UE = REIE = 0.262 V
2. Puissances :
PQ = ICUCE = IC (UC − UE) = 1.56 mW
Palim = VCC (IC + IR1)
avec
IR1 =UR1
R1=
VCC − UB
R1= 18.6 µA
d'oùPalim = VCC (IC + IR1) = 3.4 mW
15
3 CIRCUITS À TRANSISTORS
3. Paramètres diérentiels :
gm =IC
VT=
199 Ω
, rbe =β
gm= 19.8 kΩ, rce →∞
4. Schéma d'amplication : (VBB = 0 = VCC)
ug(t) R1 RCR2
uout
B C
E
rbeβib = gmubeRg
RLuin
ug(t) Rinuout
RoutRg
RLuinAU0 uin
5. Paramètres de l'amplicateur :
Rin = R1‖R2‖rbe = 13.9 kΩ, Rout = RC = 22 kΩ
AU0 ≡uout
uin
∣∣∣∣Iout=0
=−RC βib
rbe ib=−RC gmube
ube= −gmRC = −222 [V/V ]
6. Tensions d'entrée et de sortie :
uin = ugRin
Rin + Rg= 5.8 mV, uout|iout=0 = AU0uin = −1.29 V
uout|RL= AU0uin
RL
RL + Rout= −0.77 V
7. Tensions uB(t) et uC(t) :
uB(t) = UB + ub(t) = UB + uin(t) = 0.865 V + 5.8 mV sin(ωt)
uC(t) = UC + uc(t) = 6.22 V − 0.77 V sin(ωt)
8. Gains de l'amplicateur :
AU =uout
uin
∣∣∣∣RL
= AU0RL
RL + Rout= −133 [V/V ]
AI =iout
iin
∣∣∣∣RL
=uout/RL
uin/Rin= AU
Rin
RL= −56 [A/A]
AP = AU AI = 7460 [W/W ]
16
3 CIRCUITS À TRANSISTORS
TBP12
1. Calcul des valeurs de polarisation : (u1(t) = 0)
IC, max =VCC
RC + RE= 11.7 mA
IC =VBB − Vj
RE + RB/β= 6mA
UB = VBB −RBIB = 0.9 V
UC = VCC −RCIC = 12.0 V
UE = REIE = 0.3 V
2. Calcul des paramètres diérentiels :
gm =IC
VT=
14.33 Ω
, rbe =β
gm= 867Ω, rce →∞
3. Schéma d'amplication : (VBB = 0 = VCC)
u1(t)
RE
RCu2(t) = uout
B C
E
rbeβib = gmubeRB
uin
4. Paramètres de l'amplicateur :
Rin = RB + rbe + βRE = 20.87 kΩ, Rout = RC = 2 kΩ
AU0 ≡uout
uin
∣∣∣∣Iout=0
=−RC βib
(RB + rbe + βRE) ib
=−βRC
(RB + rbe + βRE)= −19.17 [V/V ]
5. Variations des courants et tensions :
ib =uin
Rin= 0.48 µA; ic = βib = 95.8 µA
uc|iout=0 = +AU0 uin = −192 mV
ue = REie = 4.79 mV
ub = rbeib + ue = 5.21 mV
6. Tensions totales :
uB = 0.9 V ± 5.21 mV
uE = 0.3 V ± 4.79 mV
uC = 12.0 V ∓ 192 mV
17
3 CIRCUITS À TRANSISTORS
TBP13
1. Calcul des valeurs de polarisation :
VBB1 = VCCR2
R1+R2= 4.24 V RB1 = R1R2
R1+R2= 5.3 kΩ
IC1 = VBB1−Vj
RE+RB1/β = 0.9 mA UB1 = VBB1 −RBIB = 4.22 V
UC1|IB2=0 = VCC −RCIC1 = 8.38 V UE1 = UB1 − Vj = 3.62 V
VBB2 = UC1|IB2=0 = 8.38 V RB2 = RC = 4 kΩ
IC2 = VBB2−Vj
RE2+RB2/β = 15.9 mA UE2 = RE2IE2 = 7.46 V
2. Paramètres diérentiels :
gm1 =IC1
VT=
129 Ω
, rbe1 =β
gm1= 5.75 kΩ, rce1 →∞
gm2 =IC2
VT=
11.64 Ω
, rbe2 =β
gm2= 327Ω, rce2 →∞
3. Schéma d'amplication :
ug(t) R1 RCR2
uout
B1 C1
E1
rbe βib1 Rg
RLuin
B2rbe E2
C2
RE2
1er étage 2ème étage
βib2
4. Paramètres des deux amplicateurs :
1. Premier étage :
Rin1 = R1‖R2‖rbe1 = 2.76 kΩ, Rout1|uin=0 = RC = 4 kΩ
AU0,1 ≡uout1
uin1
∣∣∣∣Iout1=0
=−RC βib1rbe1 ib1
= −gm1RC = −139 [V/V ]
2. Deuxième étage :
Rin2 ≡uin2
iin2
∣∣∣∣RL→∞
=ib2rbe2 + ie2RE2
ib2= rbe2 + β RE2 = 94.3 kΩ
Comme l'on a les relations
Rout2 ≡uout2
−iout2
∣∣∣∣uin=0
uout2 = RE2iRE2= −ib2 (rbe2 + Rout1)
−iout2 = iRE2− βib2 − ib2 ' iRE2
− βib2
18
3 CIRCUITS À TRANSISTORS
il vient, en portant la deuxième équation dans la troisième
−iout2 =uout2
RE2+ β
uout2
rbe2 + Rout1
On en déduit donc que
−iout2
uout2=
1RE2
+β
(rbe2 + Rout1)
Ce qui donne nalement un résultat évident à la lecture du schéma
Rout2 =uout2
−iout2
∣∣∣∣uin=0
= RE2‖rbe2 + Rout1
β= 20.7 Ω
Enn, le gain en tension vaut
AU0,2 ≡uout2
uin2
∣∣∣∣Iout2=0
=+βib2 RE2
(rbe2 + β RE2) ib2
=+RE2
(1/gm2 + RE2)= +0.996 ' 1 [V/V ]
5. Schéma équivalent avec les deux amplicateurs :
ug(t) Rin1uout
Rout1Rg
RLuin
1er étage
AU0,1uinRin2
Rout2
AU0,2uin2uin2
2ème étage
6. Fonction de chaque amplicateur :
Le premier étage est un amplicateur de tension de gain AU0 = −139 [V/V ] ; le deuxièmeétage est un amplicateur à faible impédance de sortie Rout = 20.7 Ω.
7. Tensions d'entrée et de sortie à vide :
u1(t) ≡ uin = ug(t)Rin1
Rin1 + Rg= 9.82 mV
uin2 = AU0,1 uinRin2
Rin2 + Rout1= −1.31 V
u20(t) = u2(t)|RL→∞ = AU0,2 uin2 = −1.306 V
8. Tension de sortie en charge :
u2(t) = uout|RL= u20(t)
RL
RL + Rout2= −1.25 V
19
3 CIRCUITS À TRANSISTORS
TBP14
1. Calcul de RB, VBB et IC :
Vu de la base, on aRB = R1‖rz = 5.994 ' 6.0 Ω
VBB =(
VCC
R1+
UZ0
rz
)RB = 6.02 V
IC =VBB − Vj
RE + RB/β= 11.53 mA
2. Calcul de RL, sat :
RL, sat est la valeur de RL qui amène la tension UCE à 0 (saturation). Comme l'on a
VCC = RLIC + UCE + REIE
il vient
RL, sat =VCC
IC−RE = 1.61 kΩ
3. Paramètres diérentiels du transistor :
gm =IC
VT=
12.25 Ω
, rbe =β
gm= 0.45 kΩ, rce =
VA
IC= 8.67 kΩ
4. Schéma petits signaux :
R1
RE
RLrz
B C
E
rbe
βib iL
rce
uL
5. Résistance de sortie et générateur de Thévenin équivalent :
On a montré dans le cours que
Rout = Requ + rce
(1 +
β RE
RE + rbe + RB
), Requ = RE‖ (rbe + RB)
Ce qui donneRequ = 232Ω, Rout = 888 kΩ
Le générateur de Thévenin équivalent à cette source de courant est
Vthv = IC Rout = 10.4 kV, Rthv = Rout = 888 kΩ
20
3 CIRCUITS À TRANSISTORS
6. Variation du courant avec RL :
Le courant fourni par la source se partage entre Rout et RL. Utilisant le diviseur de courant,on obtient
IL = ICRout
Rout + RL= 11.51 mA lorsque RL = RL, sat
On voit ainsi que, dans tout le domaine de fonctionnement actif du transistor, le courantIL passe de 11.53 mA à 11.51 mA lorsque RL varie de 0 à 1.6 kΩ. Le courant de chargevarie donc très peu (−20 µA ou −0.17 %) ce qui correspond à une source de courant debonne qualité.
TBP15 1. Polarisation : U11 = U12 = 0
1. calcul des courants
VBB = −VEER2
R1 + R2= +3.87 V, RB =
R1R2
R1 + R2= 26.4 kΩ
I0 = IC3 =VBB − Vj
RE + RB/β= 0.95 mA
IC1 = IC2 =IC3
2= 0.475 mA
2. calcul des tensionsUE1 = U11 − Vj = −0.6 V
UC1 = UC2 = VCC −RCIC1,2 = 6.29 V
UE3 = VEE + RE I3 = −12 + 3.3 kΩ · 0.95 mA = −8.86 V
UB3 = UE3 + Vj = −8.26 V
2. Mode commun : U11 = U12 = Ucm = 3V
Le mode commun ne change que la tension d'émetteur des transistors Q1 et Q2 ; on a eneet
UE1 = UE2 = Ucm − Vj = 2.4 V
Le courant IC3 est indépendant de Ucm tant que le transistor Q3 ne sature pas.
1. calcul des tensions
UC1 = UC2 = 6.29 V, UE3 = VEE + RE IC3 = −8.86 V
d'oùUCE1 = UC1 − UE1 = 6.29− 2.4 = 3.89 V = UCE2
UCE3 = UC3 − UE3 = UE1 − UE3 = 2.4− (−8.86) = 11.26 V
2. saturation de Q3 si UE = Ucm − Vj = UE3
⇒ Ucm = UE3 + Vj = −8.86 + 0.6 = −8.26 V
3. saturation de Q1,2 si UE = Ucm − Vj = UC1,2
⇒ Ucm = UC1,2 + Vj = +6.29 + 0.6 = +6.89 V
21
3 CIRCUITS À TRANSISTORS
3. Mode diérentiel : U11 = −U12 = 10mV
1. Udm et Ucm
Udm = U11 − U12 = +20 mV
Ucm =U11 + U12
2= 0mV
2. paramètres diérentiels
gm = gm1 = gm2 =IC1,2
VT=
0.476 mA
26 mV=
154.6 Ω
rbe1 = rbe2 =β
gm= 10.9 kΩ, rce1 = rce2 =
VA
IC1,2→∞
4. Schéma d'amplication
u11 u12
u22
ue
RC RC
ube2ube1
u21
E1
E1
B1 B2
C2
E2
C1
u11 u12
u22
ue
RC RC
rbe2rbe1
gm ube2gm ube1
u21
C1
B1 B2
C2
E1 E1E2
5. Amplicateur diérentiel
Rin = rbe1 + rbe2 = 2 · 10.9 = 21.8 kΩ
Rout = RC = 12 kΩ
Adm =U22(Udm)
Udm=−gm ube2 RC
−2 ube2= +
gmRC
2= +110 [V/V ]
U2(Udm) = Adm · Udm = 110 · 20 mV = +2.2 V
22
3 CIRCUITS À TRANSISTORS
TBP16
1. Calcul de R0 et ∆I0 :
1. Résistance de sortie de la source de courant (voir cours)
gm3 =IC3
VT=
0.95 mA
26 mV=
127.3 Ω
rbe3 =β
gm3= 5.46 kΩ, rce3 =
VA
IC3=
100 V
0.95 mA= 105 kΩ
R0 ' rce3
(1 +
βRE
RE + rbe + RB
)= 105 kΩ
(1 +
200 · 3.33.3 + 5.46 + 26.4
)= 2.1 MΩ
2. Considérant que rbe1 et rbe2 sont négligeables par rapport à R0, on voit que lesvariations ∆Ucm de la tension Ucm sont directement appliquées à la résistance R0 ;on a donc
∆I0 '∆Ucm
R0
2. Variation ∆I0 de la source de courant
Cette variation est directement partagée par les courants de collecteur IC1 et IC2.
1. On a donc
∆IC1 = ∆IC2 =∆I0
2=
∆Ucm
2 R0
2. Comme la variation de la tension de sortie vaut
∆U2(Ucm) = ∆(VCC −RCIC) = −RC ∆IC2 = − RC
2 R0∆Ucm
on calcule le gain du mode commun à partir de sa dénition
Acm ≡ ∆U2(Ucm)∆Ucm
= − RC
2 R0
Tenant compte des valeurs numériques, il vient
Acm = − RC
2 R0= − 12 kΩ
2 · 2.1MΩ= −2.89 · 10−3 [V/V ]
Ce résultat signie simplement que, si la tension en mode commun augmente de1 volt, la sortie diminuera de 2.89 mV.
3. Taux de réjection du mode commun
ρ =∣∣∣∣Adm
Acm
∣∣∣∣ =∣∣∣∣+gm RC
2
(−2 R0
RC
)∣∣∣∣ = gm R0
=110 [V/V ]
2.89 · 10−3 [V/V ]= 38 · 103 = 91.6 dB
23
3 CIRCUITS À TRANSISTORS
3. Tension de sortie UC2 = UC2 (Q0, Udm, Ucm)
Considérant que le modèle est linéaire, la tension de sortie est égale à la somme des eetsde chaque cause.
1. L'eet des modes diérentiel et commun est alors le suivant
UC2 (Udm, Ucm) = AdmUdm + AcmUcm
Sachant que l'on a
Udm = U11 − U12 = 20mV Adm = 110 [V/V ]
Ucm =U11 + U12
2= 4.21 V Acm = −2.89 · 10−3 [V/V ]
on obtient
UC2 (Udm, Ucm) = 110 · 20 · 10−3 − 2.89 · 10−3 · 4.21= 2.20− 12 mV = 2.188 V
2. L'erreur causée par le mode commun est de - 12 mV comme on vient de le voir.
3. La tension totale de collecteur UC2 = UC2 (Q0, Udm, Ucm) vaut simplement la sommedes trois eets
UC2 = UC2 (Q0) + UC2 (Udm) + UC2 (Ucm)= 6.29 + 2.20− 12 · 10−3 = 8.478 V
24
4 CIRCUITS À AMPLIFICATEURS OPÉRATIONNELS
4 Circuits à amplicateurs opérationnels
Voir également les corrigés manuscrits annexés.
AO 1a
Deux approches sont possibles pour trouver U2 :
1. L'observation du circuit permet d'écrire
U+ = U13R4
R3 + R4
U− = U11R25
R1 + R25+ U12
R15
R2 + R15+ U2
R12
R5 + R12avec Rnm = Rn//Rm
L'égalité des tensions U+ = U− donne
U2 = − R5 + R12
R12
(U13
R4
R3 + R4− U11
R25
R1 + R25− U12
R15
R2 + R15
)2. En appliquant le théorème de superposition, on voit que les tensions U11 et U12 sont
suivies d'un amplicateur inverseur de gains −R5/R1 et −R5/R2 respectivementalors que la tension U13 est suivie d'un diviseur de tension R4/(R3 + R4) et d'unamplicateur non inverseur de gain (1 + R5/R12).
On peut ainsi écrire directement
U2 = −R5
R1U11 −
R5
R2U12 + U13
R4
R3 + R4
(1 +
R5
R12
)= +4.571V
AO 1b
Procédant comme ci-dessus, on voit que
U2 =(
U11R4
R3 + R4+ U12
R3
R3 + R4
)(1 +
R2
R1
)= +4.286V
AO 1c
Dans cet exercice, on va décrire avec Ik les courants circulant dans les résistances Rk.Comme la somme des courants au point doit être nulle, on a
I2 = −I6
avec
I2 =U11
R1 + R23
R3
R2 + R3
I6 =U2
R5 + R67
R7
R6 + R7
On en déduit donc que
U2 = − U11
R1 + R23
R3
R2 + R3
((R5 + R67) (R6 + R7)
R7
)= −4.17V
25
4 CIRCUITS À AMPLIFICATEURS OPÉRATIONNELS
AO 2
Comme il s'agit de réaliser une somme pondérée de deux tensions, on utilise naturellementle sommateur inverseur tel que
U2 = − R2
R11Ug1 −
R2
R12Ug1 = −8 Ug1 − 3 Ug2
On voit donc que l'on doit choisir
R2
R11= 8 et
R2
R12= 3
On pourra donc prendre
R2 = 120 kΩ, R11 = 15 kΩ, R12 = 40 kΩ
AO 3
Le schéma que l'on peut utiliser est celui de l'exercice AO1a sans U12 et R2 mais avecU11 = Ug1 et U13 = Ug2. La tension de sortie vaut alors
U2 = −R5
R1Ug1 + Ug2
R4
R3 + R4
(1 +
R5
R1
)= −8 Ug1 + 3 Ug2
On voit donc que l'on doit choisir
R5
R1= 8 et
R4
R3 + R4
(1 +
R5
R1
)= 3
d'oùR3
R4=
1 + R5R1
3− 1 = 2
On pourra donc prendre
R1 = 10 kΩ, R5 = 80 kΩ, R3 = 20 kΩ, R4 = 10 kΩ
AO 6
1. Considérant le circuit AO6 et les courants Ik circulant dans les résistances Rk, on ales équations suivantes :
I2 = I1, I3 = I4
IL = I5 − I4 = I5 − I3
U1 = I1R1 + I3R3
I1R2 = −I5R5 − I3R4
ILRL = I3 (R3 + R4)
De l'équation (5), on tire I1
I3 = ILRL
R3 + R4
26
4 CIRCUITS À AMPLIFICATEURS OPÉRATIONNELS
Donc (équ. 3)
I1 =U1 − I3R3
R1=
U1
R1− IL
RL
R3 + R4
R3
R1
Donc (équ. 4)
I5 = −I1R2 + I3R4
R5= −I1
R2
R5− I3
R4
R5
= −(
U1
R1− IL
RL
R3 + R4
R3
R1
)R2
R5−(
ILRL
R3 + R4
)R4
R5
Portant I5 et I3 dans l'équation (2), il vient
IL = I5 − I3 = −(
U1
R1− IL
RL
R3 + R4
R3
R1
)R2
R5−(
ILRL
R3 + R4
)R4
R5− IL
RL
R3 + R4
D'où
IL
(1− RL
R3 + R4
R3
R1
R2
R5+
RL
R3 + R4
R4
R5+
RL
R3 + R4
)= −U1
R2
R1R5
Comme les termes communs à la résistance de charge RL sont nuls si R3 = R1 etR2 = R4 + R5
− 1R3 + R4
R3
R1
R2
R5+
1R3 + R4
R4
R5+
1R3 + R4
=
−R2R3 + R4R1 + R1R5
R1R5 (R3 + R4)=
− (R4 + R5) R3 + R4R3 + R3R5
R1R5 (R3 + R4)=
0R1R5 (R3 + R4)
= 0
on a
IL = −U1R2
R1R5
2. Étant donné que le courant circulant dans RL est indépendant de celle-ci, ce circuitagit comme une source de courant commandée par la tension U1.
3. Comme on désire avoir un courant I2 = 5mA lorsque U1 = −5V, il faut que
R1 R5
R2=
5V5mA
= 1 kΩ
En choisissant R5 = 10Ω, R2 = 10 kΩ, R1 = 1 kΩ = R3, on satisfait à cette équation.Il reste cependant, et cela est important, à prendre exactement R4 = R2 − R5 =9′990 Ω.
AOd 1
De la même manière que l'on a déni
U2 ≡ AU1U11 + AU2U12
on écritU2 ≡ AdmUdm + AcmUcm
27
4 CIRCUITS À AMPLIFICATEURS OPÉRATIONNELS
Comme, par dénition, on a
Udm ≡ U11 − U12, Ucm =U11 + U12
2on a également
U11 = Ucm +Udm
2, U12 = Ucm −
Udm
2Il vient alors
U2 ≡ AU1U11 + AU2U12
= AU1
(Ucm +
Udm
2
)+ AU2
(Ucm −
Udm
2
)=
(AU1 −AU2
2
)Udm + (AU1 + AU2) Ucm
≡ AdmUdm + AcmUcm
dont on déduit
Adm =AU1 −AU2
2Acm = AU1 + AU2
Ces deux équations peuvent également s'écrire sous la forme
2 Adm = AU1 −AU2 Acm = AU1 + AU2
En faisant leur somme et leur diérence, on obtient
AU1 = +Adm +Acm
2AU2 = −Adm +
Acm
2
AOd 3
1. Caractéristiques du pont résistif et de l'amplicateur
a) Si les quatre résistances du pont résistif sont égales et que l'amplicateur n'estpas relié au pont, on a
U11 = U12 =VCC
2= 6.0 [V ]
donc
Udm = U11 − U12 = 0 [V ], Ucm =U11 + U12
2= 6 [V ]
b) Dans le cas idéal, on a les gains théoriques Adm et Acm suivants
Adm = −R2
R1= −10, Acm = 0, ρ →∞
c) Prenant en compte l'imprécision relative ε = 1% des résistances de l'amplica-teur, on a vu au cours que
Adm = −R2
R1(1± 2ε) = −10 (1± 2 · 1%) =
−10.2
−9.8
|Acm| < 4ε = 4 · 1% = 0.04
ρ =∣∣∣∣Adm
Acm
∣∣∣∣ > 100.04
= 250 = 48 [dB]
28
4 CIRCUITS À AMPLIFICATEURS OPÉRATIONNELS
2. Domaines des tensions :
a) Sachant que U11 = 5.97[V] et U12 = 6.27[V], il vient
Udm = U11 − U12 = −0.3 [V ], Ucm =U11 + U12
2= 6.12 [V ]
b) Eets de Udm et Ucm :
U2(Udm) = Adm Udm =
−10.2
−9.8
· (−0.3) =
3.06
2.94
[V ]
|U2(Ucm)| = |Acm| Ucm = 0.04 · 6.12 = 0.245 [V ]
d'où−0.245 [V ] < U2(Ucm) < +0.245 [V ]
Comme les eets des modes diérentiel et commun s'additionnent, on obtientnalement
U2 = U2(Udm) + U2(Ucm) =
3.06± 0.245
2.94± 0.245
[V ]
D'où2.70 [V ] < U2 < 3.30 [V ] ⇔ U2 = 3.0 [V ]± 10%
c) On voit ainsi que l'imprécision des résistances (±1%) conduit à une incertitudede mesure (±10%) essentiellement causée par l'eet du mode commun.
d) La tension causée par la variation de température autour de la valeur d'équilibre(20oC) n'est autre que la tension diérentielle Udm = −300mV. Comme le gaindu capteur vaut −10mV/oC, on en déduit que la température de l'enceinte estθ = θ0 + ∆θ = 20 + 30 = 50oC.
AOd 4
1. Caractéristique de l'amplicateur diérentiel à deux A.O. :
a) L'intérêt de ce type d'amplicateur diérentiel réside dans le fait que les deuxrésistances d'entrée sont innies.
b) En lisant le schéma, on voit que la tension U11 est ampliée par un non-inverseurR1, R2 suivi d'un inverseur R3, R4 et que U12 est ampliée par un non-inverseur R3, R4. On en déduit donc que
U2 = U11
(1 +
R2
R1
)(−R4
R3
)+ U12
(1 +
R4
R3
)En posant
U2 ≡ AU1U11 + AU2U12
on voit que
AU1 = −(
1 +R2
R1
)(R4
R3
)AU2 = 1 +
R4
R3
29
4 CIRCUITS À AMPLIFICATEURS OPÉRATIONNELS
c) De la même manière que l'on a déni
U2 ≡ AU1U11 + AU2U12
on écritU2 ≡ AdmUdm + AcmUcm
avec, comme on l'a montré dans l'exercice AOd 1,
Adm =AU1 −AU2
2Acm = AU1 + AU2
2. Cas idéal où les résistances sont égales :
AU1 = −(
1 +R2
R1
)(R4
R3
)= −2 AU2 = 1 +
R4
R3= 2
Adm =AU1 −AU2
2= −2 Acm = AU1 + AU2 = 0
⇒ TRMC =∣∣∣∣Adm
Acm
∣∣∣∣→∞
Comme Acm = 0, le mode commun est sans eet sur la sortie et l'on a
U2 = AdmUdm = −2 · 1 V = −2 V
3. Cas le plus défavorable avec R1 = R3 = 101 kΩ, R2 = R4 = 99 kΩ
a) gains et TRMC
AU1 = −(
1 +R2
R1
)(R4
R3
)= −1.94 AU2 = 1 +
R4
R3= 1.98
Adm =AU1 −AU2
2= −1.96 Acm = AU1 + AU2 = 0.039
⇒ TRMC =∣∣∣∣Adm
Acm
∣∣∣∣ = 50 = 34 dB
b) si U11 = 10V et U12 = 9V , on a
Udm = 1V Ucm = 9.5 V
À cause de la grande tension en mode commun, la tension de sortie sera biendiérente (20%) de la valeur idéale. On a en eet
U2 ≡ AdmUdm + AcmUcm
= −1.96 · 1 V + 0.039 · 9.5 V
= −1.59 V 6= −2 V
c) si U11 = 1V et U12 = 0V , on a
Udm = 1V Ucm = 0.5 V
Comme, dans ce cas, le mode commun est faible, la tension de sortie ne serapas très diérente (3%) de la valeur idéale
U2 ≡ AdmUdm + AcmUcm
= −1.96 · 1 V + 0.039 · 0.5 V
= −1.94 V ' −2 V
30
4 CIRCUITS À AMPLIFICATEURS OPÉRATIONNELS
AOf 1
1. En basses fréquences, les capacités sont des circuits ouverts et en hautes fréquences,elles sont des courts-circuits. Ce qui donne
H(0) = −R3
R1= −9, H(∞) = −R23
R1= −0.9
2. Connaissant les impédances
Z1(jω) = R1, Z2(jω) =R3
(R2 + 1
jωC
)R3 + R2 + 1
jωC
= R3(1 + jωCR2)
1 + jωC (R2 + R3)
on peut calculer la fonction de transfert
H(jω) = −Z2(jω)Z1(jω)
= −R3
R1
(1 + jωCR2)1 + jωC (R2 + R3)
= H(0)1 + jω/ω2
1 + jω/ω1
On en déduit
ω1 =1
C (R2 + R3)= 104 [sec−1], ω2 =
1CR2
= 105 [sec−1]
H(0) = −9 = 19.1 dB∠− π, H(∞) = −0.9 = −0.9 dB∠− π
3. Pour la réponse indicielle, on a
u2(t → 0+) = −R23
R1E = −0.9V, u2(t →∞) = −R3
R1E = −9V
Cette réponse temporelle sera caractérisée par une constante de temps τ = C (R2 + R3) =100 µsec et une durée transitoire ttrans ' 5 τ = 500µsec.
102
103
104
105
106
−5
0
5
10
15
20
fréquence [Hz]
Hdb
0 100 200 300 400 500 600−10
−8
−6
−4
−2
0
temps [µs ]
u 2(t)
31
4 CIRCUITS À AMPLIFICATEURS OPÉRATIONNELS
AOf 2
1. En basses fréquences, les capacités sont des circuits ouverts et en hautes fréquences,elles sont des courts-circuits. Ce qui donne
H(0) = − R3
R1 + R2, H(∞) = − 0
R1= 0
2. La fonction de transfert vaut H(jω) = −Z2(jω)/Z1(jω) avec
Z1(jω) = R1 +R2
1 + jωC2R2
=R1 + R2 + jωC2R1R2
1 + jωC2R2
= (R1 + R2)1 + jωC2R1R2/ (R1 + R2)
1 + jωC2R2
= (R1 + R2)1 + jωC2R12
1 + jωC2R2avec R12 =
R1R2
R1 + R2
Z2(jω) =R3
1 + jωC3R3
Ce qui donne
H(jω = − R3
R1 + R2
1 + jωC2R2
(1 + jωC3R3) (1 + jωC2R12)
On en déduit le gain DC H(0) = −100/101 = −0.99 et les pulsations caractéristiques
ω1 =1
C2R12= 110 · 103
[1s
], ω2 =
1C2R2
= 10 · 103
[1s
], ω3 =
1C3R3
= 1 · 103
[1s
]
101
102
103
104
105
106
−60
−50
−40
−30
−20
−10
0
fréquence [Hz]
Hdb
101
102
103
104
105
106
0
50
100
150
fréquence [Hz]
∠ H
32
4 CIRCUITS À AMPLIFICATEURS OPÉRATIONNELS
AOf 4
La lecture de la réponse fréquentielle RIAA conduit à la fonction de transfert suivante
H(jω) = 101 + jω/ω3
(1 + jω/ω1) (1 + jω/ω2)
avec
ω1 = 2πf1 = 2π · 50Hz, ω3 = 2πf3 = 2π · 500Hz, ω2 = 2πf2 = 2π · 2120Hz
Cette fonction de transfert se réalise avec un amplicateur inverseur de gain−Z2(jω)/Z1(jω)où (voir cours)
Z2(jω) = ZE(jω) = (R1 + R2)1 + jωR12 (C1 + C2)
(1 + jωR1C1) (1 + jωR2C2)avec R12 =
R1R2
R1 + R2
Z1(jω) = R3 avec R3 =R1 + R2
10La réponse fréquentielle s'écrit alors
H(jω) = −R1 + R2
R3
1 + jωR12 (C1 + C2)(1 + jωR1C1) (1 + jωR2C2)
On doit ainsi trouver quatre composants R1, R2, C1, C2 tels que
τ1 =1ω1
= R1C1 = 3180µsec
τ3 =1ω3
= R12 (C1 + C2) = 318 µsec
τ2 =1ω2
= R2C2 = 75µsec
Comme τ3 fait intervenir la somme C1 + C2, on peut écrire
τ3 =R1R2
R1 + R2(C1 + C2) =
R1R2
R1 + R2
(τ1
R1+
τ2
R2
)=
τ1R2 + τ2R1
R1 + R2
D'oùτ3R1 + τ3R2 = τ1R2 + τ2R1
R1 (τ3 − τ2) = R2 (τ1 − τ3)
On en déduit ainsi le rapport des résistances
R1
R2=
τ1 − τ3
τ3 − τ2=
3180− 318318− 75
= 11.8 ' 12
En choisissantR1 = 120 kΩ, R2 = 10 kΩ
on obtient
C1 =τ1
R1= 26.5 nF, C2 =
τ2
R2= 7.5 nF, R3 =
R1 + R2
10= 13 kΩ
33
4 CIRCUITS À AMPLIFICATEURS OPÉRATIONNELS
AOf 6
Un circuit intégrateur génère une tension
u2(t) = − 1RC
∫ t
0u1(t) dt + u2(0)
Comme le signal d'entrée est constant durant une demi-période, le signal de sortie sera unerampe
u2(t) = ∓ A
RCt + u2(0)
qui atteindra sa valeur de crête en t = T/2 ; d'où
U2 =A
RC
T
2=
2V10 kΩ 10 nF
1msec2
= 10V
On voit ainsi que, pour éviter la saturation de u2(t), il faut simplement que
A · T < 2 RC Usat
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5−2
−1
0
1
2
u 1(t)
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
−10
−8
−6
−4
−2
0
u 2(t)
temps [msec]
AOf 7
Un circuit dérivateur génère une tension
u2(t) = −RCdu1(t)
dt
Comme le signal d'entrée est une rampe de pente
± 2 A
T/2= ± 4 A
T
34
4 CIRCUITS À AMPLIFICATEURS OPÉRATIONNELS
durant une demi-période, le signal de sortie sera constant pendant une demi-période etvaudra
u2(t) = ∓RC4 A
T= ∓ 4 A
RC
T= ∓ 8V
On voit ainsi que, pour éviter la saturation de u2(t), il faut simplement que
A
T= A · f <
Usat
4 RC
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5−2
−1
0
1
2
u 1(t)
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5−10
−5
0
5
10
u 2(t)
temps [msec]
AOf 8
Un circuit intégrateur génère une tension
u2(t) = − 1RC
∫ t
0u1(t) dt + u2(0)
Comme le signal d'entrée vaut
u1(t) = A cos (2πf0 t)
le signal de sortie, à CI nulle, sera une sinusoïde centrée autour de l'abscisse
u2(t) = − A
2πf0 RCsin (2πf0 t)
dont l'amplitude vaut
U2 =A
2πf0 RC=
A
2π
T
RC= 3.18V
On voit ainsi que, pour éviter la saturation de u2(t), il faut simplement que
A · T < 2π RC Usat
35
4 CIRCUITS À AMPLIFICATEURS OPÉRATIONNELS
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5−2
−1
0
1
2
u 1(t)
0 0.5 1 1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5−4
−2
0
2
4
u 2(t)
temps [msec]
AOr 4
1. L'amplicateur opérationnel est caractérisé par le produit gain-bande passante valantfT · 1 = fb ·A0. Le gain de l'amplicateur opérationnel vaut donc :
A(jf) =A0
1 + jf/fb
avec
fb =fT
A0=
5 [MHz]400′000
= 12.5 [Hz]
2. La réponse fréquentielle de l'amplicateur inverseur réalisé avec cet AO vaut
Au(jf) = −R2
R1
1
1 + 1A(jf)
(1 + R2
R1
)= −R2
R1
1
1 + 1+jf/fb
A0
(1 + R2
R1
)= −R2
R1
1
1 + 1+jf (A0/fT )A0
(1 + R2
R1
)= −R2
R1
1
1 + 1A0
(1 + R2
R1
)+ jf
fT
(1 + R2
R1
)' −R2
R1
1
1 + jffc
avec fc =fT
1 + R2/R1
3. La bande passante B d'un système passe-bas d'ordre 1 est égale à sa fréquencecaractéristique. Donc :
B = fc =fT
1 + R2/R1=
5 [MHz]11
= 454 [kHz]
36
4 CIRCUITS À AMPLIFICATEURS OPÉRATIONNELS
4. Le temps caractéristique ou constante de temps d'un système passe-bas d'ordre 1 estl'inverse de la pulsation caractéristique :
τ =1ωc
=1
2πfc= 0.35 [µsec]
et sa réponse indicielle est décrite par :
u(t) = Umax (1− exp(−t/τ))
Sa pente est maximum à l'origine et elle vaut :
p =du(t)
dt
∣∣∣∣t=0
=Umax
τ
a) Dans le cas où u1(t) = 0.1 ε(t) [V ], on a Umax = 1 [V ], donc p = 2.86 [V/µsec] <SR. C'est donc le temps caractéristique, ou la bande passante limitée de l'am-plicateur, qui dictera la rapidité de la réponse indicielle.
b) Dans le cas où u1(t) = 1.0 ε(t) [V ], on a Umax = 10 [V ], donc p = 28.6 [V/µsec] >SR. C'est donc le SR qui limitera la rapidité de la réponse indicielle.
5. Une simulation Spice a été faite avec un amplicateur opérationnel LF411 dont lescaractéristiques correspondent à celles de l'énoncé. Les résultats sont présentés dansla gure ci-dessous. Le premier graphe illustre la tension de sortie (inversée) dont lavaleur maximum atteint 1 V, alors que la tension du deuxième graphe atteint 10 V.
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
0
0.2
0.4
0.6
0.8
1
Réponses indicielles: faible et forte amplitudes
SR
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 2
0
2
4
6
8
10
temps [µsec]
SR
37
4 CIRCUITS À AMPLIFICATEURS OPÉRATIONNELS
a) Sur le premier graphe (faible amplitude), la réponse indicielle a une pente bieninférieure au SR et elle correspond à celle d'un amplicateur linéaire. Cependant,on notera qu'elle ne reproduit pas exactement celle d'un système d'ordre 1 (traitpointillé). En eet, sa tangente horizontale à l'origine est le signe d'un modèled'ordre 2 ou plus.
b) Sur le deuxième graphe (forte amplitude), on voit nettement que la rapiditéde la réponse est limitée par le SR (trait mixte). Si le système était linéaire,la réponse à forte amplitude serait similaire à celle du premier graphe (traitpointillé).
AOr 5
Le modèle proposé pour l'AO est proche du modèle d'ordre 1. On lui a simplement ajoutéune fréquence caractéristique supplémentaire dans le domaine des hautes fréquences prochede fT :
A(jf) =A0
(1 + jf/f1)1
(1 + jf/f2)
1. Ce nouveau modèle d'ordre 2 (trait continu) est plus près de la réalité que celuid'ordre 1 (trait mixte). La diérence de comportement est particulièrement visiblelors de la réalisation d'amplicateur à faible gain (amplicateur suiveur par exemple).
100
101
102
103
104
105
106
107
−50
0
50
100
Mod
ule
[dB
]
Réponse fréquentielle de l’AO
100
101
102
103
104
105
106
107
−200
−150
−100
−50
0
fréquence [Hz]
2. Dans le cas de l'amplicateur suiveur, on a R2 = 0 et R1 →∞ ; le gain de l'ampli-cateur vaut alors :
AU (jf) =(
1 +R2
R1
)1
1 + 1A(jf)
(1 + R2
R1
) =1
1 + 1A(jf)
=1
1 + (1+jf/f1)(1+jf/f2)A0
38
4 CIRCUITS À AMPLIFICATEURS OPÉRATIONNELS
=1
1 + 1+jf (1/f1+1/f2)+(jf)2/(f1 f2)A0
=1
1 + jf(
1A0 f1
+ 1A0 f2
)+ (jf)2 1
A0 f1 f2
En identiant cette réponse fréquentielle avec la forme canonique d'un systèmed'ordre 2
H(jf) =1
1 + 1Q0
(jff0
)+(
jff0
)2
on en déduit :f0 =
√A0 f1 f2
1Q0
= f01
A0
(1f1
+1f2
)=√
A0 f1 f2f1 + f2
A0 f1 f2
D'où
Q0 =√
A0 f1 f2
f1 + f2
L'application numérique donne f0 = 106 [Hz] et Q0 = 1.3. La réponse fréquentielle d'un système d'ordre 2 est supérieure à 0 dB si Q0 > 1/
√2.
La réponse indicielle dépasse sa valeur asymptotique si Q0 > 1/2.
10−1
100
101
−40
−30
−20
−10
0
10Réponse fréquentielle
Mod
ule
[dB
]
10−1
100
101
−200
−150
−100
−50
0
Pha
se [d
eg]
fréquence [MHz]
0 5 10 150
0.2
0.4
0.6
0.8
1
1.2
1.4
temps [µsec]
Réponse indicielle
Comme Q0 = 1, on aura un dépassement dans le domaine fréquentiel
D =2 Q0√
3= 1.155 = 1.25 [dB]
et dans le domaine temporel :
D = exp
(− π√
4Q20 − 1
)= 16.3 %
39
4 CIRCUITS À AMPLIFICATEURS OPÉRATIONNELS
AOr 6
La gure ci-dessous présente les deux schémas servant aux calculs séparés des eets de Uos
et IB (on admettra IB− = IB+ = IB). Comme les circuits sont admis linéaires, on peutposer U1 = 0.
IB+IB-
R1 R2
U2
0
U1 = 0
Uos
0
R1 R2
U1 = 0
U2U2
I1 I2
Considérant le premier schéma, on a alors les équations suivantes
U+ = +Uos, U− = U2R1
R1 + R2
En égalant ces deux tensions, on obtient
U2 (Uos) =R1 + R2
R1Uos
Considérant le deuxième schéma, on a
I1 + I2 = IB−
U1 = R1I1 + 0, U2 = R2I2 + 0
Comme U1 = 0, il vient I1 = 0 et I2 = IB− ; d'où
U2 (IB) = R2IB
Avec R1 = 10 kΩ, R2 = 100 kΩ, Uos = 10mV, IB = 0.2 nA, on obtient
U2 (Uos) = 11 · 10mV = 0.11V
U2 (IB) = 105 · 2 · 10−10 = 20µV
AOr 8
Avec un AO idéal, la tension de sortie vaudrait
U2 = −R2
R1U1 = −100 · 20mV = −2V
L'eet du gain ni donne (voir cours)
U2 = −R2
R1
11 + 1
A0
R1+R2R1
U1 = −100 · 11 + 1
10′000101010
· 20mV = −1.98V
40
4 CIRCUITS À AMPLIFICATEURS OPÉRATIONNELS
Reprenant les résultats de l'exercice précédent, on a
U2 (Uos) =R1 + R2
R1Uos =
101010
· 2mV = 0.202V
U2 (IB) = R2IB = 106 · 10−9 = 1mV
Comme on ne connaît pas le signe de ces deux imperfections, la tension de sortie s'écrira
U2 = −1.98V± 0.203V = −1.98V± 0.2V
41
1 Filtres analogiques
cxFA 2 :
1. Calcul de la fonction de transfert H(jω) d'un ltre passe-bas
H(jω) =1/jωC
R + jωL + 1/jωC
=1
1 + jωRC + (jω)2LC
≡ 11 + jω/(Q0ω0) + (jω)2/ω2
0
2. Par identication des dénominateurs, on trouve
1ω2
0
= LC ⇒ ω0 =1√LC
= 105 rad
sec⇒ f0 =
12π√
LC' 16 kHz
1Q0ω0
= RC ⇒ Q0 =1
ω0RC=
101
0.33
=
20 dB0 dB
−10.5 dB
si R =
100 Ω1 kΩ3 kΩ
3. Bode d'amplitudes (voir gure cxFA2)
4. Régime transitoireLes racines du polynôme caractéristique
λ2 +ω0
Q0λ + ω2
0 = 0
valent
λ1,2 =12
− ω0
Q0±
√(ω0
Q0
)2
− 4ω20
Pour les trois valeurs de R
R =
100 Ω1 kΩ3 kΩ
on obtient
λ1,2 =
−5′000± j99′875−50′000± j86′603−38′200; −261′800
[1
sec
]
Sachant que l'on a
τ =1
|Re (λ1,2)|, ωp = |Im (λ1,2)| , Tp =
2π
ωp, ttrans ' 5 τmax
1
1 Filtres analogiques
on en déduit les constantes de temps, périodes et nombres d'oscillations de la réponsetransitoire :
τ =
200 µs20 µs
26 µs, 3.8 µs
, Tp '
63 µs72 µs∞
, ttrans '
1 ms0.1 ms0.13 ms
, Nosc '
161.40
5. Réponses indicielles (voir gure cxFA2)
cxFA 3 :
1. Calcul de la fonction de transfert H(jω) d'un ltre passe-bande
H(jω) =R
R + jωL + 1/jωC
=jωRC
1 + jωRC + (jω)2LC
≡ jω/(Q0ω0)1 + jω/(Q0ω0) + (jω)2/ω2
0
2. Par identication des dénominateurs, on trouve
1ω2
0
= LC ⇒ ω0 =1√LC
= 105 rad
sec⇒ f0 =
12π√
LC' 16 kHz
1Q0ω0
= RC ⇒ Q0 =1
ω0RC=
101
0.1
=
20 dB0 dB−20 dB
si R =
100 Ω1 kΩ10 kΩ
3. Bode d'amplitudes (voir gure cxFA3)
Les bandes passantes de chacun de ces 3 ltres valent
∆ω =ω0
Q0=
104
105
106
[rad
sec
]∆f =
∆ω
2π=
1.5915.9159
[kHz]
4. Régime transitoireLes racines du polynôme caractéristique
λ2 +ω0
Q0λ + ω2
0 = 0
valent
λ1,2 =12
− ω0
Q0±
√(ω0
Q0
)2
− 4ω20
Pour les trois valeurs de R
R =
100 Ω1 kΩ10 kΩ
2
103
104
105
106
107
−40
−20
0
20
HdB
Réponses fréquentielles d’un filtre Passe−Bas d’ordre 2
103
104
105
106
107
−40
−20
0
20
HdB
103
104
105
106
107
−40
−20
0
20
HdB
pulsation ω [rad/sec]
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 10
0.5
1
1.5
2Réponses indicielles d’un filtre Passe−Bas d’ordre 2
y(t)
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 10
0.5
1
1.5
2
y(t)
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 10
0.5
1
1.5
2
y(t)
t [msec]
Fig. 1.1: Réponses fréquentielles et indicielles cxFA2
3
1 Filtres analogiques
on obtient
λ1,2 =
−5′000± j99′875−50′000± j86′603−10′100; −989′900
[1
sec
]Sachant que l'on a
τ =1
|Re (λ1,2)|, ωp = |Im (λ1,2)| , Tp =
2π
ωp, ttrans ' 5 τmax
on en déduit les constantes de temps, périodes et nombres d'oscillations de la réponsetransitoire :
τ =
200 µs20 µs
99 µs, 10 µs
, Tp '
63 µs72 µs∞
, ttrans '
1 ms0.1 ms0.5 ms
, Nosc '
161.40
5. Réponses indicielles (voir gure cxFA3)
cxFA 4
Filtre passe-bas
La fonction de transfert d'un ltre passe-bas d'ordre 2 s'écrit
H(jω) =1
1 + 1Q0
(jωω0
)+(
jωω0
)2
et la pulsation de coupure est dénie pour une atténuation de√
2. Tenant compte de cettedénition et posant ju = jω/ω0, il vient
|H(ju)| =
∣∣∣∣∣∣ 11 + 1
Q0(ju) + (ju)2
∣∣∣∣∣∣ = 1√(1− u2)2 + 1
Q20u2
=1√2
A la pulsation de coupure, on a donc :(1− u2
)2+
1Q2
0
u2 = 2
1− 2u2 + u4 +1
Q20
u2 = 2
On en tire une équation du deuxième degré en u2 :
u4 +(
1Q2
0
− 2)
u2 − 1 = 0
dont la racine positive est
u2 =12
+2− 1Q2
0
+
√(2− 1
Q20
)2
+ 4
ω2
c = ω20
1− 12Q2
0
+
√(1− 1
2Q20
)2
+ 1
4
103
104
105
106
107
−40
−30
−20
−10
0
HdB
Réponses fréquentielles d’un filtre Passe−Bande d’ordre 2
103
104
105
106
107
−40
−30
−20
−10
0
HdB
103
104
105
106
107
−40
−30
−20
−10
0
HdB
pulsation ω [rad/sec]
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1−0.1
−0.05
0
0.05
0.1Réponses indicielles d’un filtre Passe−Bande d’ordre 2
y(t)
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1−0.2
0
0.2
0.4
0.6
y(t)
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
0
0.5
1
y(t)
t [msec]
Fig. 1.2: Réponses fréquentielles et indicielles cxFA3
5
1 Filtres analogiques
Filtre passe-bande
La fonction de transfert d'un ltre passe-bande d'ordre 2 s'écrit :
H(jω) =1
Q0
(jωω0
)1 + 1
Q0
(jωω0
)+(
jωω0
)2
Tenant compte de la dénition de la pulsation de coupure et posant ju = jω/ω0, on a :
|H(ju)| =
∣∣∣∣∣∣1
Q0(ju)
1 + 1Q0
(ju) + (ju)2
∣∣∣∣∣∣ = 1∣∣∣1 + Q0
ju + Q0 ju∣∣∣ =
1√2
et le calcul se poursuit comme pour le ltre passe-bas.
Autre approche
On peut cependant aborder le problème d'une autre manière en partant des deux relationssuivantes valables pour un ltre passe-bande d'ordre 2 :
ω20 = ωs · ωi
∆ω ≡ ωs − ωi =ω0
Q0
En portant ωs = ω0/Q0 + ωi dans la première équation, il vient :
ω20 =
(ω0
Q0+ ωi
)· ωi = ∆ω · ωi + ω2
i
ω2i + ∆ω · ωi − ω2
0 = 0
La solution positive de cette équation d'ordre 2 est :
ωi =12
(−∆ω +
√∆ω2 + 4 ω2
0
)
Tenant compte du fait que ∆ω = ω0/Q0, on a également :
ωi =ω0
2
(− 1
Q0+
√1
Q20
+ 4
)
De la même manière, on obtient :
ωs =12
(+∆ω +
√∆ω2 + 4 ω2
0
)=
ω0
2
(+
1Q0
+
√1
Q20
+ 4
)
6
Ces 2 résultats peuvent être réunis dans l'expression :
ωs,i =ω0
2
(± 1
Q0+
√1
Q20
+ 4
)
=ω0
2 Q0
(±1 +
√1 + 4 Q2
0
)
Dans le cas où Q0 1 (ou 4Q2o 1), on a :
ωs,i ' ω0
2 Q0(±1 + 2Q0) = ω0 ±
∆ω
2
Dans le cas où Q0 1 (ou 4Q2o 1), on a :
ωs,i ' ω0
2 Q0
(±1 +
(1 + 2Q2
0
))=
ω0
2 Q0
(+1 + 1 + 2Q2
0
)' ω0/Q0
ω02 Q0
(−1 + 1 + 2Q2
0
)= ω0 ·Q0
cxFA 5
Considérant le schéma général de la gure cxFA5, on voit que ce circuit peut être décritpar les trois équations de maille suivantes
U1 = I1Z1 + (I1 + I2) (Z3 + Z4) (1)U2 = (I1 + I2) Z4 (2)0 = I2Z2 + (I1 + I2) Z3 (3)
Z1 Z3
Z2
Z4U1U2
(1)
(3)
(2)
I1
I2
Fig. 1.3: cxFA5
Portant l'équation (2) dans (3), on en tire I2
0 = I2Z2 +U2
Z4Z3 ⇒ −I2 =
U2
Z4
Z3
Z2
Portant ce résultat dans (2), on obtient I1
U2 = I1Z4 + I2Z4 ⇒ I1 =1Z4
(U2 +
U2
Z4
Z3
Z2Z4
)= U2
(1Z4
+Z3
Z2Z4
)
7
1 Filtres analogiques
Portant le courant I1 et l'équation (2) dans (1), il vient
U1 = U2
(Z1
Z4+
Z1Z3
Z2Z4
)+
U2
Z4(Z3 + Z4)
On en déduit une relation générale entre les tensions d'entrée et de sortie
U1 = U2
(Z1
Z4+
Z1Z3
Z2Z4+
Z3
Z4+ 1
)= U2
(1 +
1Z4
(Z1 + Z3) +Z1Z3
Z2Z4
)L'expression est plus simple à écrire si l'on travaille avec les admittances Y2 = 1/Z2 etY4 = 1/Z4 :
U1 = U2 (1 + Y4 (Z1 + Z3) + Y2Y4Z1Z3)
On voit ainsi que la fonction de transfert générale du circuit vaut
H(jω) ≡ U2(jω)U1(jω)
=1
1 + Y4 (Z1 + Z3) + Y2Y4Z1Z3
Lors de la réalisation d'un ltre passe-bas, on choisit
Z1 = R1 Y2 =1Z2
= jωC1 Z3 = R2 Y4 =1Z4
= jωC2
Ce qui donne
HPB(jω) =1
1 + jωC2 (R1 + R2) + (jω)2R1R2C1C2
En comparant l'expression du dénominateur à sa forme canonique
D(jω) = 1 +1
Q0
(jω
ω0
)+(
jω
ω0
)2
on en déduit que
ω0 =1√
R1R2C1C2Q0 =
1ω0C2 (R1 + R2)
=√
R1R2C1C2
C2 (R1 + R2)
Lors de la réalisation d'un ltre passe-haut, on choisit
Z1 =1
jωC1Y2 =
1Z2
=1
R1Z3 =
1jωC2
Y4 =1Z4
=1
R2
Ce qui donne
1H(jω)
= 1 +1
R2
(1
jωC1+
1jωC2
)+
1(jω)2R1R2C1C2
= 1 +C1 + C2
jωR2 (C1 · C2)+
1(jω)2R1R2C1C2
=1 + jωR1 (C1 + C2) + (jω)2R1R2C1C2
(jω)2R1R2C1C2
HPH(jω) =(jω)2R1R2C1C2
1 + jωR1 (C1 + C2) + (jω)2R1R2C1C2
8
En comparant l'expression du dénominateur à sa forme canonique
D(jω) = 1 +1
Q0
(jω
ω0
)+(
jω
ω0
)2
on en déduit que
ω0 =1√
R1R2C1C2Q0 =
1ω0R1 (C1 + C2)
=√
R1R2C1C2
R1 (C1 + C2)
cxFA 6
1. Éléments permettant de réaliser ce ltre.On a vu dans le cours que les paramètres d'un ltre passe-bas réalisé avec une cellulede Sallen et Key sont reliés aux composants par les équations suivantes
ω20 =
1C1C2R1R2
, Q0,PB =1
ω0 C2 (R1 + R2)
et que l'on prend R1 = R2 = R pour un ltre passe-bas. Connaissant ω0 = 2πf0 =6283 rad/sec, Q0 = 3 dB =
√2 et choisissant au préalable C2 = 10 nF, on obtient
R =1
2Q0ω0C2= 5627Ω, C1 = 4Q2
0C2 = 8 nF
2. Diagramme de Bode.On a vu que la fonction de transfert d'un ltre passe-bas s'écrit
HPB(jω) =1
1 + jω/Q0/ω0 + (jω/ω0)2
Sur le tracé de Bode (gure cxFA6), on peut raisonnablement estimer que fc vautenviron 3 kHz.
3. Temps caractéristiques et réponse indicielle.Les temps caractéristiques se calculent à partir des racines de l'équation caractéris-tique du ltre
λ2 +ω0
Q0λ + ω2
0 = 0
Le facteur de qualité Q0 étant supérieur à 1/2, ces racines sont complexes et ellesvalent
λ1,2 = −2221± j5877 [1/sec]
On en déduit la constante de temps et la période d'oscillation
τ =1
2221= 0.45msec, Tp =
2π
5877= 1.07msec
La durée du régime transitoire et le nombre de périodes visibles
ttrans ' 5τ = 2.25msec, Nosc 'ttrans
Tp= 2.1 périodes
Comme on a aaire à un ltre passe-bas de gain unité, la tension de sortie partirade 0 pour tendre vers la tension appliquée en entrée.
9
1 Filtres analogiques
101
102
103
104
105
−60
−40
−20
0
20Réponses fréquentielle et indicielle
fréquence [Hz]
HdB
(f)
0.5 1 1.5 2 2.50
0.5
1
1.5
temps [msec]
u 2(t)
Fig. 1.4: cxFA6
f0 fTf
HdB
fm
+ 20dB/dec
- 40dB/dec
0
Hmin= -70 dB
H(HF)= -35 dB
f0 = 1kHz
fm = 65kHz
fT = 5MHz
Fig. 1.5: cxFA7
10
cxFA 7
1. Le diagramme de Bode asymptotique est le même que celui présenté dans le cours(gure cxFA7).
2. La fréquence intermédiaire fm et l'atténuation HF atteinte par ce ltre valent
fm =(
f20 fT
R1
Rout
)1/3
=(
106 5 · 106 5627100
)1/3
' 65.5 kHz
H(jf)|f→∞ =Rout
R1=
100 Ω5627 Ω
' 0.018 ' −35 dB
3. D'après le diagramme de Bode asymptotique, on peut s'attendre à ce que le minimumde la réponse fréquentielle se situe aux environs de fm et qu'il vaudra
Hmin '∣∣∣∣ 11 + jf/Q0/f0 + (jf/f0)2
∣∣∣∣f=fm
'(
f0
fm
)2
=(
1 kHz65.5 kHz
)2
' −70 dB
4. L'observation du diagramme de Bode asymptotique montre que cette réponse fré-quentielle est la somme (en dB) de trois termes à savoir, un passe-bas d'ordre 2 defréquence f0, une amplication HF d'ordre 3 de fréquence fm, un passe-bas d'ordre 1de fréquence fT . En termes de réponse fréquentielle, cela donne :
H(jf) =1
1 + 1Q0
(jff0
)+(
jff0
)2 ·1 +
(jffm
)3
1· 1
1 +(
jffT
)5. On a vu que la fréquence caractéristique du compensateur HF doit se situer aux
environs de la fréquence intermédiaire fm ; on a donc
fc =1
2πRC' fm ⇒ RC ' 1
2πfm' 2.4 µsec
Ce qui permet de choisir R = 240Ω et C = 10 nF.
cxFA 8
La démarche est similaire à celle de l'exercice FA6. On se contente donc de donner lesréponses.
ω20 =
1C1C2R1R2
, Q0,PH =1
ω0 R1 (C1 + C2)
ω0 = 100 [rad/sec], f0 =ω0
2π= 15.9 [Hz], Q0 = 5
λ2 +ω0
Q0λ + ω2
0 = 0 ⇒ λ1,2 = −10± j99.5 [1/sec]
τ =110
= 0.1 sec, Tp =2π
99.5= 0.063 sec
ttrans ' 5τ = 0.5 sec, Nosc 'ttrans
Tp= 7.9 périodes
Les réponses sont représentées à la gure cxFA8.
11
1 Filtres analogiques
10−1
100
101
102
103
−60
−40
−20
0
20Réponses fréquentielle et indicielle
fréquence [Hz]
HdB
(f)
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6
−1
−0.5
0
0.5
1
temps [sec]
u 2(t)
Fig. 1.6: cxFA8
cxFA 10
1. Il s'agit d'un ltre passe-bas d'ordre 4. Ce ltre sera réalisé avec deux cellules deSallen et Key dont les pulsations et facteurs de qualité valent
ω01 =1√
3.6 · 10−8= 5270 rad
sec Q01 =1
2.4 · 10−4 ω01= 0.7906
ω02 =1√
1 · 10−8= 10′000
radsec
Q02 =1
0.28 · 10−4 ω02= 3.571
2. Étant donné les valeurs des facteurs de qualité, le tableau des ltres normalisés montrequ'il s'agit d'un ltre de Tchebyche d'ondulation r = 1 dB. On voit également quela largeur de sa bande d'ondulation vaut
ωr =
5270
0.5286 = 9970
100000.9932 = 10068
' 10′000[radsec
]
3. Après avoir choisi une valeur commune pour toutes les résistances R = 10 kΩ, lescapacités réalisant ce ltre valent
C1k =2Q0k
ω0kR=
1.5812
5270·10 kΩ = 30 nF
7.14210000·10 kΩ = 71.4 nF
C2k =C1k
4 Q20k
=
30 nF
4·0.79062 = 12 nF
71.4 nF4·3.5712 = 1.4 nF
12
4. Diagramme de Bode (gure cxFA10).
103
104
105
−80
−70
−60
−50
−40
−30
−20
−10
0
10
20
H1(jω) et H
2(jω)
103
104
105
−80
−70
−60
−50
−40
−30
−20
−10
0
10
20H(jω)
Fig. 1.7: cxFA10
cxFA 11
Ce ltre sera réalisé avec trois cellules de Sallen et Key passe-bas. La première sera d'ordre 1alors que les deux suivantes seront d'ordre 2. Ces réponses fréquentielles s'écriront sous laforme
H1(jω) =1
1 + jωω1
, H2,3(jω) =1
1 + 1Q2,3
jωω2,3
+(
jωω2,3
)2
Les trois cellules auront les mêmes pulsations caractéristiques ; c'est une des propriétés desltres de Butterworth. De plus elles sont égales à la pulsation de coupure ωc. Du tableaudes ltres normalisés, on tire
k fk [Hz] ωk
[radsec
]Qk Qk [dB] 1/Qk
1 1000 6283 2 1000 6283 0.618 4.18 1.6183 1000 6283 1.618 +4.18 0.618
Ce qui donne
H(jω) =1
1 + jω6283
· 1
1 + 1.618 jω6283 +
(jω
6283
)2 ·1
1 + 0.618 jω6283 +
(jω
6283
)2
13
1 Filtres analogiques
102
103
104
−40
−35
−30
−25
−20
−15
−10
−5
0
5
10
H1,2,3
et H tot
fréquence [Hz]
H(jf
) [d
B]
Fig. 1.8: cxFA11
Comme on peut le constater en observant la réponse fréquentielle de ce ltre, la troisièmecellule amplie le signal d'entrée d'un facteur 1.618. Si on place cette cellule à l'entrée dultre, on court le risque de saturer l'AO ; c'est pourquoi, de manière générale, on place lescellules d'ordre 2 dans l'ordre croissant des facteurs qualité an que le signal soit atténuéavant d'être amplié.
cxFA 12
Ce ltre sera réalisé avec trois cellules de Sallen et Key passe-bas. La première sera d'ordre 1alors que les deux suivantes seront d'ordre 2. Ces réponses fréquentielles s'écriront sous laforme
H1(jω) =1
1 + jωω1
=1
1 + jωRC, avec RC =
1ω1
H2,3(jω) =1
1 + 1Q2,3
jωω2,3
+(
jωω2,3
)2 =1
1 + 2R C2 jω + R2C1C2 (jω)2
avec C1 =2 Q0
ω0R, C2 =
12 Q0ω0R
Les trois cellules seront réalisées avec les paramètres et composants suivants
k fk [Hz] ωk
[radsec
]Qk Rk [kΩ] C1,k [nF ] C2,k [nF ]
1 1501.5 9434 10 10.6 2s 1555.5 9773 0.5635 10 11.5 9.083 1754.5 11024 0.9165 10 16.6 4.95
14
102
103
104
−40
−35
−30
−25
−20
−15
−10
−5
0
5
H1,2,3
et H tot
fréquence [Hz]
H(jf
) [d
B]
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1 1.2 1.4 1.6 1.8 20
0.2
0.4
0.6
0.8
1
Réponse indicielle
u 2(t)
/ E
temps [msec]
Fig. 1.9: cxFA12
15
1 Filtres analogiques
Le temps de propagation de ce ltre de Bessel vaut
tp =∑k
1Q0k ω0k
=1ω1
+1
Q2ω2+
1Q3ω3
= 0.39 [msec]
Les racines des polynômes caractéristiques valent
λ1 = −ω1 = −9434 [1/sec]
λ2, ab = −8672± j4507 [1/sec]
λ3, ab = −6014± j9239 [1/sec]
Ce qui donne les constantes de temps suivantes
τ1 =1
9434= 0.106 [msec]
τ2 =1
8672= 0.115 [msec]
τ3 =1
6014= 0.166 [msec]
On peut donc s'attendre à ce que que la durée de la réponse transitoire soit d'environ
ttrans ' 5 τ3 ' 1 [msec]
En observant la réponse indicielle de ce ltre, on peut constater que le temps de propagationet la durée de la réponse transitoire correspondent bien aux valeurs calculées plus haut.
16
2 Comparateurs et générateurs
cxComp 1
Considérant le circuit Comp 1, on voit qu'il s'agit d'un comparateur inverseur quicommutera lorsque
u1 = u2R1
R1 + R2
avec u2 = ±Vsat
Les tensions de seuil sont donc
VT1,2 = ±VsatR1
R1 + R2
= ±4 V
La caractéristique de transfert et l'évolution des tensions d'entrée u1(t) et de sortieu2(t) sont présentées dans la gure cxComp 1.
−6 −4 −2 0 2 4 6−15
−10
−5
0
5
10
15Caractéristique de transfert
U1 [V]
U2 [V
]
0 5 10 15 20−15
−10
−5
0
5
10
15Signaux
temps [ms]
u1(t)
u2(t)
Fig. 2.1: Signaux de cxComp1
cxComp 2
Considérant le circuit Comp 2, on voit qu'il s'agit d'un comparateur non-inverseurqui commutera lorsque
U+ = u1R2
R1 + R2
+ u2R1
R1 + R2
= U− = U0R2
R1 + R2
avec u2 = ±Vsat
Les tensions de seuil se situent donc en
VT1,2 = ±VsatR1
R2
+ U0 =
+4 V
0 V
19
2 Comparateurs et générateurs
La caractéristique de transfert et l'évolution des tensions d'entrée u1(t) et de sortieu2(t) sont présentées dans la gure cxComp 2.
−6 −4 −2 0 2 4 6−15
−10
−5
0
5
10
15Caractéristique de transfert
U1 [V]
U2 [V
]
0 5 10 15 20−15
−10
−5
0
5
10
15Signaux
temps [ms]
u1(t)
u2(t)
Fig. 2.2: Signaux de cxComp2
cxComp 3
Les deux caractéristiques proposées sont respectivement celles de comparateursinverseur et non inverseur à seuils variables (gures 2.4 et 2.3 du polycopié).
Dans le cas du comparateur inverseur, on a montré que l'on a
∆VT = 2VsatR1
R1 + R2
VT0 = VrefR2
R1 + R2
De la première équation, on tire
2Vsat
∆VT
= 1 +R2
R1
⇒ R2
R1
=2Vsat
∆VT
− 1 ==2 · 12 V
2 V− 1 = 11
De la deuxième équation, on tire
Vref = VT0
(1 +
R1
R2
)= 5
(1 +
1
11
)= 5.45 V
En choisissant R1 = 10 kΩ et R2 = 110 kΩ, on réalisera la caractéristiquedemandée.
Dans le cas du comparateur non inverseur, on a montré que l'on a
∆VT = 2VsatR1
R2
VT0 = VrefR1 + R2
R2
De la première équation, on tire
R2
R1
=2Vsat
∆VT
==2 · 12 V
2 V= 12
De la deuxième équation, on tire
Vref = VT01
1 + R1
R2
= 51
1 + 112
= 4.615 V
20
cxComp 4
Considérant le circuit Comp 4, on voit qu'il s'agit d'un comparateur inverseur quicommutera lorsque
U+ = VCCR12
R3 + R12
+ u2R13
R13 + R2
= U− = u1
avec
R12 =R1R2
R1 + R2
=R
2R13 =
R1R3
R1 + R3
=R
2u2 = ±Vsat
Les tensions de seuil se situent donc en
VT1,2 = (±Vsat + VCC)R/2
R/2 + R=
1
3(±Vsat + VCC) =
+8 V
0 V
cxComp 8
Le premier AO est un comparateur non inverseur dont les seuils sont xés par
U+ = u1R2
R1 + R2
+ u2R1
R1 + R2
= U− = 0
On en déduit que les niveaux de commutation sont
VT1,2 = ±VsatR1
R2
= ±12 V10 kΩ
20 kΩ= ±6 V
La tension triangulaire fournie par l'intégrateur va se situer entre ces deux niveauxet son évolution temporelle est donnée par
u3(t) = VT2 +1
RC
∫ t
0Vsat dt = VT2 +
Vsat
RCt
On voit ainsi que la pente mathématique p1de cette évolution vaut
p1 =Vsat
RC
alors que la pente p2 générée par le signal pendant une demi-période vaut
p2 =VT1 − VT2
T/2=
2VsatR1
R2
T/2=
4Vsat
T
R1
R2
En égalant ces deux pentes, on en déduit que la période des signaux carré ettriangulaire vaut
T = 4 RCR1
R2
= 4 · 104 · 10−7 · 1
2= 2 msec
21
2 Comparateurs et générateurs
cxComp 9
Le comparateur de la bascule commute lorsque
U+ = VCCR12
R3 + R12
+ u2R13
R13 + R2
= U− = u1
avec
R12 =R1R2
R1 + R2
=20
3kΩ, R13 =
R1R3
R1 + R3
=30
4kΩ, u2 =
VCC
0
Les tensions de seuil se situent donc en
VT1,2 = VCCR12
R3 + R12
+
VCC
0
R13
R13 + R2
= VCC20/3
30 + 20/3+
VCC
0
30/4
30/4 + 20
= VCC20
110+
VCC
0
30
110= VCC
5/11
2/11
La capacité C va se charger avec la constante de temps τ = RC entre les tensions211
VCC et 511
VCC . Les temps de charge tH et de décharge tL vaudront alors
tH = τ ln
(u∞ − u0
u∞ − u(tH)
)
= RC ln
(VCC − 2
11VCC
VCC − 511
VCC
)= RC ln
9
6
tL = τ ln
(u∞ − u0
u∞ − u(tL)
)
= RC ln
(0− 5
11VCC
0− 211
VCC
)= RC ln
5
2
Le rapport cyclique vaudra donc
η ≡ tHtH + tL
=ln 9
6
ln 96
+ ln 52
= 0.307
et la période
T = tH + tL = RC(ln
9
6+ ln
5
2
)= 0.13 msec
En conclusion, il est intéressant de remarquer que le fonctionnement de cettebascule est indépendant de la valeur de la tension d'alimentation.
22
cxComp 11
Les niveaux de commutation du comparateur non inverseur (voir cxComp8) setrouvent en
VT1,2 = ±VsatR1
R2
Comme la tension triangulaire fournie par l'intégrateur doit se situer entre cesdeux niveaux ±5 V , on en déduit que
R1
R2
=VT1
Vsat
=5 V
12 V=
5
12
On peut ainsi choisir R1 = 50 kΩ et R2 = 120 kΩ.
Concernant la période d'oscillation, on a vu qu'elle vaut
T = 4 RCR1
R2
On va pouvoir la varier entre 1 msec et 10 msec en choisissant pour R unerésistance variable telle que
Tmin < 4 RCR1
R2
< Tmax
TminR2
4 R1
= 0.6 msec < RC < TmaxR2
4 R1
= 6 msec
En choisissant C = 100 nF , on devra prendre une résistance variable entre 6 kΩ et60 kΩ.
cxComp 12
Le signal triangulaire est fourni par l'intégrateur. Comme son amplitude de 6 V estxée par le comparateur non inverseur, on voit que les tensions de seuil vaudront
VT1,2 = ±6 V
Comme ces tensions de seuil sont xées par
VT1,2 = ±VsatR1
R2
on en déduit queR1
R2
=VT1
Vsat
=1
2
On peut donc prendre R1 = 10 kΩ et R2 = 20 kΩ.
On a vu que la fréquence du VCO est déterminée par
f(Uin) ≡ 1
T=
1
4 RC
R2
R1
1
Vsat
Uin
23
2 Comparateurs et générateurs
An d'avoir une fréquence de 1 kHz lorsque Uin = 5 V , on doit avoir
RC =1
4 f
R2
R1
Uin
Vsat
=1
4 kHz
20
10
5
12= 208 µs
Valeur que l'obtient avec C = 10 nF et R = 20, 8 kΩ.
Enn, le VCO ne peut fonctionner correctement que si les transistors decommutation sont saturés. Cela signie que la tension d'entrée doit être inférieure à
Vsat −R4IB − Vj ' Vsat − Vj
24
3 Contre-réaction
CR 2 :
On a
y(t) =A
1 + Aβx(t) =
1000
1 + 1000/100x(t) = 90.9 x(t)
e(t) =1
1 + Aβx(t) =
1
1 + 1000/100x(t) = 0.0909 x(t)
yf (t) =Aβ
1 + Aβx(t) =
1000/100
1 + 1000/100x(t) = 0.909 x(t)
CR 3 :
1. Fonction de transfert totale Htot = Y/X
Htot = H1H2
1 + H2H3
H4
2. Forme canonique de Htot
Htot =A1
1 + jω/ω1
A2
1+jω/ω2
1 + A2
1+jω/ω2
A3
1+jω/ω3
A4
1 + jω/ω4
Htot =A1
1 + jω/ω1
A2 (1 + jω/ω3)
(1 + jω/ω2) (1 + jω/ω3) + A2A3
A4
1 + jω/ω4
Htot =A1
1 + jω/ω1
A2 (1 + jω/ω3)
1 + A2A3 + jω(
1ω2
+ 1ω3
)+ (jω)2
ω2ω3
A4
1 + jω/ω4
Htot =A1A2A4
1 + A2A3
1
1 + jω/ω1
1
1 + jω/ω4
(1 + jω/ω3)
1 + jω(
1ω2
+ 1ω3
)1
1+A2A3+ (jω)2
ω2ω3
11+A2A3
3. Gain, pulsations caractéristiques et facteur de qualité
A0 =A1A2A4
1 + A2A3
ωk = ω1, ω4, ω3
ω20 = ω2 · ω3 · (1 + A2A3)
1
Q0
= ω0 ·1/ω2 + 1/ω3
1 + A2A3
25
3 Contre-réaction
4. Gain de boucle H2 ·H3 1
Htot = H1H2
1 + H2H3
H4 ' H1H2
H2H3
H4 = H11
H3
H4
Ig
R2
Rg
Ie
Us
Ue
If
Iin
Fig. 3.1: Ex. CR 4
CR 4 :
1. A.O. idéalUe = 0, Iin = 0
Us = +If R2 = −Ie R2
Re ≡Ue
Ie
= 0 carUe = 0
Dans le cas idéal où Aβ →∞, on a Y = ± 1β
X ; ce qui, au niveau du circuit,correspond à
Us = −R2 Ie ⇒1
β= R2
avec
[β] =
[VA
]⇒ [A] =
[1
β
]=
[AV
]
2. A.O. réelA0 < ∞, Rin < ∞, Rout = 0
a) Résistance d'entrée du circuit
Re ≡Ue
Ie
avecUe = Rin Iin = Rin (Ie + If ) , Us = −A0 Ue
26
If =Us − Ue
R2
=−A0 Ue − Ue
R2
= −A0 + 1
R2
Ue
donc
Ue = Rin (Ie + If ) = Rin Ie −RinA0 + 1
R2
Ue
Ue + RinA0 + 1
R2
Ue = Rin Ie
Ue
(1 + Rin
A0 + 1
R2
)= Rin Ie
d'où
Re ≡Ue
Ie
=Rin(
1 + Rin1+A0
R2
) ' Rin(1 + A0 Rin
R2
)b) Admittance d'entrée
Ye ≡1
Re
=1 + Rin
1+A0
R2
Rin
=1
Rin
+1 + A0
R2
Ye = Yin + (1 + A0) Y2 ' Yin + A0 Y2
On voit ainsi que l'admittance d'entrée est celle de l'A.O. (1/Rin)augmentée de l'admittance de contre-réaction (1/R2) ampliée par legain de l'A.O. Grâce à cela, la résistance d'entrée Re = 1/Ye devienttrès petite et tend vers sa valeur idéale nulle.
c) Paramètres de la CROn a
Abf = ± A
1 + Aβ≡ Us
Ie
avecUs = −A0Ue
Re ≡Ue
Ie
=Rin(
1 + Rin1+A0
R2
) = −Us/A0
Ie
d'où
Us
Ie
= − A0 Rin(1 + Rin
1+A0
R2
) ' − A0 Rin(1 + A0 Rin
1R2
) = − A
1 + Aβ
On en déduit
A = A0 Rin, β =1
R2
Re =Rin(
1 + A0 Rin
R2
) =1
A0
A
(1 + A β)
27
3 Contre-réaction
3. Valeurs numériques
A = A0 Rin = 105 · 104 [Ω] = 109 [Ω]
β =1
R2
= 10−3 [1/Ω]
Aβ =A0Rin
R2
= 106 [/]
Re =1
A0
A
(1 + A β)=
1
105
109 [Ω]
(1 + 106)= 0.01 [Ω]
CR 7 :
1. Schéma
Us = UoutUe
Uin
R2
R1
Ie = Iin
I2
Ie+I2
Ie
IsIout
Fig. 3.2: Ex. CR 7
2. Équations
Rs ≡Us
Is
∣∣∣∣Ue=0
(3.1)
Uin = RinIin = RinIe (3.2)
Us = Uout = Aao Uin −Rout Iout (3.3)
Ue = RinIe + R1 (Ie + I2) = (R1 + Rin) Ie + R1I2 (3.4)
Us = R2I2 + R1 (Ie + I2) = R1Ie + (R1 + R2) I2 (3.5)
Iout = I2 − Is (3.6)
28
3. RésolutionPartant du fait que pour calculer Rs, on annule Ue, l'équation (3.4) donne
I2 = −IeR1 + Rin
R1
Portant ce résultat dans (3.5), il vient
Us = R1Ie − (R1 + R2)R1 + Rin
R1
Ie
d'où
Ie =Us
R1 − (R1 + R2)R1+Rin
R1
=Us R1
R21 −R2
1 −R1Rin −R2 (R1 + Rin)
= − Us R1
R1Rin + R2 (R1 + Rin)
I2 = −IeR1 + Rin
R1
=Us (R1 + Rin)
R1Rin + R2 (R1 + Rin)
donc
Iout = I2 − Is =Us (R1 + Rin)
R1Rin + R2 (R1 + Rin)− Is
Portant les courants Ie et Iout dans les équations (3.2) et (3.3), il vient
Us = Aao RinIe −Rout Iout
= −Aao RinUs R1
R1Rin + R2 (R1 + Rin)
−Rout
(Us (R1 + Rin)
R1Rin + R2 (R1 + Rin)− Is
)
En regroupant à gauche les termes contenant Us, on obtient
Us
(1 +
Aao Rin R1
R1Rin + R2 (R1 + Rin)+
Rout (R1 + Rin)
R1Rin + R2 (R1 + Rin)
)= +RoutIs
Us
(1 +
Aao R1Rin + Rout (R1 + Rin)
R1Rin + R2 (R1 + Rin)
)= +RoutIs
d'où
Rs ≡Us
Is
∣∣∣∣Ue=0
=Rout
1 + Aao R1Rin+Rout (R1+Rin)R1Rin+R2(R1+Rin)
=Rout
1 + Rin(Aao R1+Rout)+Rout R1
Rin(R1+R2)+R1R2
29
3 Contre-réaction
4. Relation avec la CRSi Rin R1‖R2, Aao 1 et AaoR1 Rout, il vient
1 +Rin (Aao R1 + Rout) + Rout R1
Rin (R1 + R2) + R1R2
' 1 +Rin (Aao R1 + Rout) + Rout R1
(R1 + R2) (Rin + R1R2/ (R1 + R2))
' 1 +Aao R1Rin + RoutR1
R1Rin + R2Rin
' 1 +R1 (Aao Rin + Rout)
Rin (R1 + R2)
' 1 +R1Aao Rin
Rin (R1 + R2)
' 1 + AaoR1
R1 + R2
= 1 + Aβ
car, pour un amplicateur non inverseur, on a vu que
A = Aao β =R1
R1 + R2
Ce qui donne nalement le résultat attendu, à savoir
Rs 'Rout
1 + Aβ
CR 8 :
1. Équations valables pour la suite
a) gain en boucle fermée
Abf =A
1 + Aβ=
1
βsi Aβ →∞
b) résistances d'entrée et de sortie (selon les cas)
Re ≡U1
I1
∣∣∣∣I2=0
= (1 + Aβ) Rin ou Re =Rin
1 + Aβ
Rs ≡U2
I2
∣∣∣∣U1=0
= (1 + Aβ) Rout ou Rs =Rout
1 + Aβ
2. Circuit (a)Il s'agit d'une CR de tension (Uout) appliquée en tension (Uf ) et l'on a
Uin = Ue − Uf , Uf = Uout
A =Uout
Uin
= A0 [V/V ], β =Uf
Uout
= 1 [V/V ]
Aβ = A0, Abf →1
β= 1 [V/V ]
Re = (1 + Aβ) Rin = (1 + A0) Rin, Rs =Rout
1 + Aβ=
Rout
1 + A0
30
3. Circuit (b)Il s'agit d'une CR de courant (IL) appliquée en courant (If ) et l'on a
Iin = Ie − If , If = −Iout
A =IL
Iin
=A0Uin/Rout
Uin/Rin
=A0Rin
Rout
[A/A], β =−If
Iout
= 1 [A/A]
Aβ =A0Rin
Rout
, Abf →1
β= 1 [A/A]
Re =Rin
1 + Aβ=
Rin
1 + A0Rin
Rout
, Rs = (1 + Aβ) Rout =(1 +
A0Rin
Rout
)Rout
4. Circuit (c)Il s'agit d'une CR de tension (UL) appliquée en courant (If ) et l'on a
Iin = Ie − If , If =UL
3R
A =UL
Iin
=A0Uin
Uin/Rin
= A0Rin [V/A], β =If
UL
=1
3R[A/V ]
Aβ =A0Rin
3R, Abf →
1
β= 3R [V/A]
Re =Rin
1 + Aβ=
Rin
1 + A0Rin
3R
, Rs =Rout
1 + Aβ=
Rout
1 + A0Rin
3R
5. Circuit (d)Il s'agit d'une CR de courant (IL) appliquée en tension (Uf ) et l'on a
Uin = Ue − Uf , Uf = RIL
2
A =IL
Uin
∣∣∣∣RL=0
=A0Uin/ (Rout + R)
Uin
=A0
Rout + R[A/V ]
β =Uf
IL
=R
2[V/A]
Aβ =A0R
2 (Rout + R), Abf →
1
β=
2
R[A/V ]
Re = (1 + Aβ) Rin =
(1 +
A0R
2 (Rout + R)
)Rin
Rs = (1 + Aβ) Rout =
(1 +
A0R
2 (Rout + R)
)Rout
31
3 Contre-réaction
6. Circuit (e)Il s'agit d'une CR de tension (UL) appliquée en tension (Uf ) et l'on a
Uin = Ue − Uf , Uf =UL
12
A =UL
Uin
= A0 [V/V ], β =Uf
UL
=1
12[V/V ]
Aβ =A0
12, Abf →
1
β= 12 [V/V ]
Re = (1 + Aβ) Rin = (1 +A0
12) Rin, Rs =
Rout
1 + Aβ=
Rout
1 + A0/12
CR 11 :
1. CR de Uout vers Uf : convertisseur tension-tension (amplicateur de tension)
A ≡∣∣∣∣Uout
Uin
∣∣∣∣Iout=0
= A0 = 104 [V/V]
β ≡∣∣∣∣Uout
Uin
∣∣∣∣If=0
=R1
R1 + R2
= 0.5 [V/V], ⇒ Aβ = 5′000
AU =A
1 + Aβ=
10′000
5001' 2 [V/V]
Re = (1 + Aβ) Rin ' 50 [MΩ]
Rs =Rout
1 + Aβ' 0.02 [Ω]
2. CR de Iout vers Uf : convertisseur tension-courant
A ≡∣∣∣∣Iout
Uin
∣∣∣∣Uout=0
≡ GM0 =A0
Rout
=104
100= 100 [A/V]
β ≡∣∣∣∣ Uf
Iout
∣∣∣∣If=0
= R1 = 1 [V/mA], ⇒ Aβ = 100′000
GM =A
1 + Aβ' 10−3 = 1 [mA/V]
Re =Rin
1 + Aβ' 0.1 [Ω]
Rs = (1 + Aβ) Rout ' 10 [MΩ]
3. CR de Uout vers If : convertisseur courant-tension
A ≡∣∣∣∣Uout
Iin
∣∣∣∣Iout=0
≡ RM0 = A0Rin = 108 [V/A]
β ≡∣∣∣∣ If
Uout
∣∣∣∣Uin=0
=1
R2
= 1 [mA/V], ⇒ Aβ = 100′000
32
Rg
RLUg
RLRg
R
Ug
Rg
R
R
RL
Rg
RL
R
R
2R
Rg
RL
R
3R
4R
4RUg
Ug
Ug
(a) (b)
(d)
(e)
(c)
Ue
Uin
Uf
Uout
Ie
Iin
If IL
Ie
Iin
If
Uout
Ue
Uin
Uout
IL
Uf
Ue
Uin
Uout
ILUf
IL
Uout
U1U2
UoutUin
I1I2
I2
Ifo
Iout
Iin
Uf
Ie
If
Fig. 3.3: Ex. CR 8
33
3 Contre-réaction
RM =A
1 + Aβ' 103 = 1 [V/mA]
Re =Rin
1 + Aβ' 0.1 [Ω]
Rs =Rout
1 + Aβ' 1 [mΩ]
4. CR de Iout vers If : convertisseur courant-courant (amplicateur de courant)
A ≡∣∣∣∣Iout
Iin
∣∣∣∣Uout=0
≡ AI0 = A0Rin
Rout
= 106 [A/A]
β ≡∣∣∣∣ If
Iout
∣∣∣∣Uin=0
=R1
R1 + R2
= 0.5 [A/A], ⇒ Aβ = 500′000
AI =A
1 + Aβ' 2 [A/A]
Re =Rin
1 + Aβ' 0.02 [Ω]
Rs = (1 + Aβ) Rout ' 50 [MΩ]
34
4 Oscillateurs quasi-linéaires
cxOsc
35