Upload
kory
View
44
Download
0
Embed Size (px)
DESCRIPTION
Chapitre 8 Les régimes totalitaires dans les années 1930. POINT REFLEXION. Les régimes totalitaires dans les années 1930. Manière de gouverner, d'administrer les États. Se dit d'un régime politique, d'un État appliquant le totalitarisme. Cadre chronologique - PowerPoint PPT Presentation
Citation preview
Chapitre 8Les régimes totalitaires dans les années 1930
POINT REFLEXION
Les régimes totalitaires dans les années 1930
Manière de gouverner, d'administrer les États
Se dit d'un régime politique, d'un État appliquant le totalitarisme
Système politique dans lequel l'État, au nom d'une idéologie, exerce une mainmise sur la totalité des activités individuelles
De quelle idéologie s’agit-il ?
Quelles formes prend cette mainmise ?
Cadre chronologiqueDébut des années 1930 : « diffusion » de la crise économique américaine aux pays européens1939 : Début de la 2e Guerre mondiale
Le régime communiste
la stalinisation de la société
la nazification de la société
Le régime nazi
Trav
ail r
éalis
é en
cla
sse
Pas d’évaluation, mais chapitre à connaître pour le brevet blanc
I ) Le régime communiste
Quelle conception du monde propose le régime communiste ?
Affiche soviétique, "POUVOIR AUX SOVIETS! TERRE AUX PAYSANS! PAIX AUX PEUPLES !"1917.
TOUT LE POUVOIR AUX SOVIETS !, Affiche de propagande soviétique, 1917
Le parti bolchevik, mené par Lénine, s’empare du pouvoir suite à la révolution d’octobre 1917. Il souhaite établir une société sans classe afin de défendre les intérêts des ouvriers et des paysans qui se constituent en soviets. Le parti bolchevik est le seul parti politique autorisé.
Extrait du discours prononcé par Lénine le 7 mars 1919
Si nous avons pu nous réunir malgré toutes les difficultés et les répressions policières, si nous avons réussi, sans divergences essentielles, à prendre, un court espace de temps, des décisions importantes sur toutes les questions brûlantes de l’époque révolutionnaire actuelle, c’est parce que les masse prolétariennes du monde entier ont mis toutes ces questions pratiquement à l’ordre du jour par leurs actes et ont commencé à les résoudre en fait.
Le mouvement en faveur des Soviets s’étend toujours plus loin, non seulement dans les pays de l’Europe orientale mais aussi dans ceux de l’Europe Occidentale, non seulement dans les pays vaincus mais aussi dans les pays victorieux, comme l’Angleterre par exemple; et ce mouvement n’est rien moins qu’un mouvement ayant pour but la création d’une nouvelle démocratie prolétarienne, il est le progrès le plus considérable vers la dictature du prolétariat, vers la victoire complète du communisme.
Que la bourgeoisie du monde entier continue à sévir, qu’elle pourchasse, emprisonne et même assassine spartakistes et bolcheviks, cela ne lui servira à rien. ... La victoire de la révolution prolétarienne est assurée dans le monde entier : la constitution de la République Soviétique Internationale est en marche.
Le Camarade Lénine nettoie la Terre de ses ordures, Cheremnykh et Deni, affiche soviétique, 1920.
Un contexte difficile
Des acteurs
Un objectif
Malgré la résistance rencontrée (arrestations, assassinats, utilisation de la violence),
le mouvement favorable aux idées soviétiques se diffuse dans plusieurs pays (Allemagne, Hongrie, …)
afin de réaliser une révolution mondiale et d’assurer la victoire du communisme.
II ) La stalinisation de la société
Quels sont les rapports entre le régime soviétique et la population ?
A la mort de Lénine, Staline prend la tête du parti communiste et s’empare des rênes du pouvoir en 1924.
La collectivisation des terres doit permettre la modernisation de l’économie soviétique (mécanisation, kolkhozes, sovkhozes) et à Staline de s’attacher une partie de la paysannerie.
Patrick Desbois. : Que cultivaient-ils dans ce kolkhoze ? Maria Konovalenko. : On élevait des moutons, on avait beaucoup de moutons. On avait aussi des potagers, des champs. Si quelqu’un de pauvre venait s’installer dans le kolkhoze, on lui donnait un veau, un mouton, on l’aidait à s’adapter. On travaillait tous ensemble. Certains travaillaient dans les champs, d’autres s’occupaient des vaches...
Extrait du témoignage de Maria Konovalenko, lors d’une enquête réalisée par P. Desbois sur la Shoah par balles. Tracteurs
et crèches - déménageurs du nouveau pays. 1930
Extrait de la Ligne générale, Sergueï Eisenstein, 1929
Allons anéantir la classe des koulaks !, affiche de propagande, 1930
KolkhozeLieu idéalisé, lieu de prospérité
Travail collectif et matériel moderne
Les koulaks, paysans riches, refusant le progrès et la collectivisation
Le tracteur, symbole de la modernisation et des bienfaits de la collectivisation
Les koulaks se défendent et sont soutenus par l’Eglise orthodoxe
Camarades, le soulèvement koulak dans vos cinq districts doit être écrasé sans pitié. Les intérêts de la révolution tout entière l’exigent, car partout la lutte finale avec les koulaks est désormais engagée. Il faut 1°) Pendre ( et je dis pendre de façon que les gens le voient ) pas moins de cent koulaks, richards, vampires connus. 2°) Publier leurs noms. 3°) S’emparer de tout leur grain. 4°) Identifier les otages comme nous l’avons indiqué dans notre télégramme hier. Faites cela de façon qu’à des centaines de verstes à la ronde, le peuple voie, tremble, sache et s’écrie : ils étranglent et continueront d’étrangler les koulaks-vampires. Télégraphiez que vous avez reçu et mis à exécution ces instructions. Votre Lénine.P.S. Trouvez des gens plus durs.
Télégramme de Lénine, 11 août 1918
L’ennemi de classe, le koulakEn dépit de l’autorité politique du Parti à la campagne, le koulak a plus d’autorité dans le domaine économique : sa ferme est meilleure, son cheval est meilleur, ses machines sont meilleures et on l’écoute pour les affaires économiques. Le paysan moyen penche vers l’autorité économique du koulak. Et son autorité sera forte aussi longtemps que nous n’avons pas de kolkhozes.
Déclaration de Mikoyan, 1e mars 1929.
Le projet de collectivisation s’effectue également avec la dénonciation d’un « ennemi de classe », le koulak. Dès les débuts de la république soviétique, les autorités mènent une guerre, effectuant des réquisitions et faisant usage de la violence.
Des dizaines de milliers de tonnes de céréales traînent sous la pluie et les conditions les plus élémentaires du stockage des céréales ne sont pas respectées. Le comité central et le conseil des commissaires du peuple exigent que vous organisiez dans chaque région deux ou trois procès publics exemplaires de saboteurs dans le domaine du stockage des céréales. Ceux-ci seront condamnés à mort, fusillés et l’ensemble de la presse locale en rendra compte. Télégraphiez à réception et exécution de cette directive.
Directive adressée par Staline et Molotov aux responsables régionaux du Parti, des comités exécutifs des soviets et du NKVD, 10 septembre 1937
Evolution du nombre de prisonniers dans les goulags de 1930 à 1953.
Dans les années 1930, les paysans opposés à la collectivisation et les opposants politiques sont déportés dans les goulags. De 1936 à 1938, Staline impose une « purification sociale » en faisant organiser des procès dont la sentence est établie avant. Cette grande terreur touche plusieurs centaines de milliers de personnes.
III ) Le régime nazi
Quelle conception du monde propose le régime nazi ?
En 1933, le NSDAP (le parti nazi) remporte les élections. Le président de la République de Weimar nomme Adolf Hitler au poste de chancelier.
Simplicissimus, 3 juin 1919
Dénonciation du Diktat de Versailles
Affiche électorale du parti nazi, 1938
Politique extérieure faite de provocations
Carte de 1939 de réinstallation à partir du Nord et Europe du Sud dans le Wartheland (Pologne annexée)
Un espace vital à conquérir
Le parti nazi (NSDAP) promeut un nationalisme violent avec la dénonciation virulente du « Diktat » de Versailles, une politique de remilitarisation et de conquêtes
(Anschluss, Sudètes, …) et la volonté de conquérir un espace vital (Lebensraum)
LOIS DE NÜREMBERG POUR LA PROTECTION DU SANG ALLEMAND ET DE L'HONNEUR ALLEMAND, 15 SEPT. 1935.
Pénétré du sentiment que la pureté du sang allemand est la condition nécessaire à la continuité de l'existence du peuple allemand, et inspiré par la volonté inflexible d'assurer pour l'éternité l'existence de la Nation allemande, le Reichstag a adopté à l'unanimité la loi suivante qui se trouve donc par là-même promulguée. Paragr. 1Les mariages entre Juifs et nationaux de l'Etat allemand ou de même nature, sont interdits. Les mariages néanmoins conclus sont nuls et non avenus, même s'ils ont été conclus à l'étranger pour circonvenir à cette loi. Paragr. 2Les relations sexuelles hors mariage entre des Juifs et les ressortissants de l'Etat allemand ou de même nature, sont interdites. Paragr. 3Les Juifs ne peuvent employer de domestiques féminins de sang allemand ou de même nature, de moins de 45 ans. Paragr. 4Il est interdit aux Juifs de faire flotter un drapeau du Reich ou un drapeau National, ainsi que d'arborer les couleurs du Reich.Par contre, ils sont autorisés à arborer les couleurs juives. L'exercice de ce droit est protégé par l'Etat.
« La race aryenne nordique est la détentrice de toute culture, la vraie représentante de toute l'humanité, et c'est par application divine que le peuple allemand doit maintenir sa pureté raciale. La race germanique est supérieure à toutes les autres et la lutte contre l'étranger, contre le Juif, contre le Slave, contre les races inférieures est sainte. »
Extrait de Mein Kampf, chapitre XI, le peuple et la race.
Une idéologie raciste
Une idéologie antisémite
Le régime nazi entend créer une société raciste (supériorité de la race aryenne) et antisémite (contre les Juifs). L’obsession antisémite des dirigeants nazis devient loi : exclusion des Juifs de la fonction publique (1933), interdiction des mariages mixtes (1935, lois de Nuremberg).
Le régime nazi veut que chaque Allemand ait le sentiment d’appartenir à une communauté forte. Cependant certains allemands entrent en résistance.Les femmes y ont une mission bien précise, celle de faire le plus d’enfants possibles.Ces enfants sont formés par le régime, par le biais de structures contrôlées comme les jeunesses hitlériennes.
Un membre des Jeunesses Hitlériennes lit un journal antisémite, le Stürmer, pendant une réunion, 1937
Une mère, ses deux filles et son fils en uniforme des Jeunesses Hitlériennes posent pour le magazine SS-Leitheft, février 1943
Colonnes du Service du Travail du Reich, au Rassemblement du parti du Reich à Nuremberg, 1937, Bundesarchiv.
Il s'appelle August Landmesser. Un jour de 1936, à Hambourg, il refuse de faire le salut fasciste, au milieu d'une foule qui lève le bras à l'unisson. Photographie du 1e janvier 1936.
IV ) La nazification de la société
?
Comment le régime nazi obtient le consentement de la majorité des Allemands ?
La misère de notre peuple est horrible à voir. Avec des millions d’ouvriers de l’industrie au chômage et affamés, toute la classe moyenne et les artisans s’appauvrissent. Si cet effondrement ruine finalement aussi les agriculteurs allemands, nous ferons face à une catastrophe aux dimensions incalculables […]. Le nouveau gouvernement accomplirait la grande tâche de réorganiser l’économie du pays grâce à deux grands plans quadriennaux. L’agriculteur allemand doit être secouru afin de subvenir à l’approvisionnement alimentaire national et, en conséquence, il est le fondement vital de la nation. Le travailleur allemand sera sauvé de la ruine par une attaque concertée et globale contre le chômage. En quatre ans, le chômage doit être radicalement maté.
Allocution radiodiffusée d’Hitler, « Aufruf an das deutsche Volk, » 1er février 1933
Chars d‘assaut allemands (Panzer) lors d‘un défilé militaire.
Ligne de fabrication de l’avion Messerchmitt 109, 1937
Comment le régime nazi obtient le consentement de la majorité des Allemands ?
L’adhésion par la relance économique
La politique économique vise à sortir l’Allemagne de la crise économique. Pour cela, le régime nazi relance l’économie grâce à l’industrie militaire principalement
Grands travaux, industries de l’armement
La passion, non la raison
Seule une tempête de passions brûlantes peut changer le destin d’un peuple. Seul celui qui éprouve de la passion peut la susciter à sont tour. Elle seule offre ensuite à celui qu’elle a élu les mots qui, comme des coups de massues, parviennent à s’ouvrir les portes du cœur d’un peuple. […] La grande masse du peuple ne se compose ni de professeurs ni de diplomates. Le peu de savoir abstrait dont elle dispose la situe plutôt dans le monde du ressenti. C’est là que gît son adhésion ou son refus. Elle n’est réceptive qu’à l’expression d’une force qui va dans une de ces deux directions et jamais à une demi-teinte flottant entre les deux […]. La foi est plus difficile à ébranler que le savoir, l’amour est moins versatile que la simple estime, la haine est plus durable que le mépris; la force qui a animé les plus puissants mouvements de cette terre a moins résidé dans le savoir scientifique que dans le fanatisme qui s’empare de la masse et la rend parfois complètement hystérique. Celui qui veut dominer la masse doit posséder la clé qui ouvre les portes de son cœur. Cette clef n’est pas l’objectivité, c’est-à-dire la faiblesse, mais la volonté et la force.
Extrait de Mein Kampf, Adolf Hitler, 1925.
Autodafé, 1934De la lumière à la
nuit, 1933
Comment le régime nazi obtient le consentement de la majorité des Allemands ?
L’adhésion par la relance économique
La politique économique vise à sortir l’Allemagne de la crise économique. Pour cela, le régime nazi relance l’économie grâce à l’industrie militaire principalement
Grands travaux, industries de l’armement
La séduction : la mise en scène du pouvoir
Le régime nazi a recours à la propagande pour captiver les foules et les séduire.
Grands rassemblements (Nuremberg), Autodafés
Heinrich Himmler, chef des SS et de la police allemande, parle du droit
Nous nous sommes mis au travail […] non pas sans respecter le droit, car nous le portions en nous, mais sans respecter les lois. J’ai décidé tout de suite que si un paragraphe de loi se mettait en travers de notre route, je n’en tiendrais aucun compte, que, pour accomplir ma tâche au service du Führer et du peuple, je ferai ce que ma conscience et le bon sens populaire me dicteraient. Il y avait des gens qui, dans ces mois et ces années où il en allait de la vie ou de la mort du peuple allemand, se lamentaient sur le « viol des lois » : cela m’était totalement égal. L’étranger […] parlait naturellement d’un Etat policier de non-droit. Ils parlaient de non-droit, parce que ce que nous faisions ne correspondait pas à ce qu’ils entendaient, eux, par droit. Mais en vérité, par notre travail, nous posions les fondations d’un nouveau droit, le droit à la vie du peuple allemand.
H. Himmler, Grundfragen der deutschen Polizei, Hambourg, 1936
Arrivée d’opposants politiques au camp de concentration d’Oranienburg, 1934
Comment le régime nazi obtient le consentement de la majorité des Allemands ?
L’adhésion par la relance économique
La politique économique vise à sortir l’Allemagne de la crise économique. Pour cela, le régime nazi relance l’économie grâce à l’industrie militaire principalement
Grands travaux, industries de l’armement
La séduction : la mise en scène du pouvoir
Le régime nazi a recours à la propagande pour captiver les foules et les séduire.
Grands rassemblements (Nuremberg), Autodafés
La coercition : un nouvel Etat pénal
Le régime nazi prend contrôle de la police. Les opposants sont arrêtés et internés dans les camps de concentrations dans les premiers ouvrent en 1933.
Camps de concentration, usage de la violence, gestapo
Il se produit de l'inflation si on le veut. L'inflation n'est qu'un manque de discipline : indiscipline des acheteurs et indiscipline des vendeurs. Je veillerai à ce que les prix restent stables. Pour cela, j'ai mes S. A. Malheur à celui qui oserait augmenter ses prix. Il n'y aura pas besoin de textes législatifs. Le parti s'en chargera. Vous verrez, quand nos S. A. iront faire respecter les prix dans les magasins. Ils n'auront pas besoin d'y aller deux fois.
Extrait d’Hitler m’a dit, Hermann Rauschning, 1939.
Un centre de vacances nazi, le colosse de Prora
Présentation de la KdF-Wagen en 1936
Comment le régime nazi obtient le consentement de la majorité des Allemands ?
L’adhésion par la relance économique
La politique économique vise à sortir l’Allemagne de la crise économique. Pour cela, le régime nazi relance l’économie grâce à l’industrie militaire principalement
Grands travaux, industries de l’armement
La séduction : la mise en scène du pouvoir
Le régime nazi a recours à la propagande pour captiver les foules et les séduire.
Grands rassemblements (Nuremberg), Autodafés
La coercition : un nouvel Etat pénal
Le régime nazi prend contrôle de la police. Les opposants sont arrêtés et internés dans les camps de concentrations dans les premiers ouvrent en 1933.
Camps de concentration, usage de la violence, Gestapo
Le consentement : la quête du bien-être
Le but est d’offrir à la population un bien-être matériel.
Voiture volkswagen, colonies.
Une minorité d’Allemands s’engagent malgré tout dans la résistance (comme les militants communistes, les membres de la Rose Blanche ou certains militaires).
Conclusion
URSS
Une société sans classes sociales
Un projet : la révolution à l’échelle mondiale
Allemagne
Une société aryenne purifiée (politique raciste
et antisémite)
Un projet : conquérir l’espace vital
Staline
Parti communiste
NKVD
Propagande, organisation de jeunesse
Goulag
Hitler
Parti nazi (NSDAP)
Gestapo
Propagande, organisation de jeunesse
Camps de concentration
Chef charismatique
Parti unique
Police politique
Société encadrée
Terreur
Un fonctionnement similaire
Des idéologies différentes
Vocabulaire
Antisémitisme : haine des JuifsCamp de concentration : camp d’enfermement pour les individus jugés dangereux par les nazis.Collectivisation : appropriation par la collectivitéGestapo : police politique du nazisme, chargée de traquer les opposants au régimeGoulag : ensemble des camps de travail forcé en URSSKolkhoze : exploitation agricole dans laquelle les paysans mettent en commun les terres, le bétail et le matériel de production.Propagande : : action exercée sur les individus pour les convaincre de la supériorité d’une idéologie ou d’un homme.Régime totalitaire : régime politique dans lequel l’Etat cherche à tout contrôler, à obtenir la soumission et l’obéissance de toute la société par la propagande et la répression.