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13/11/2014 Sources : État-major des armées Point de situation sur les opérations de la force Barkhane, engagée dans la bande sahélo-saharienne (BSS), du 6 au 13 novembre 2014.Dans la BSS la situation a été calme cette semaine malgré des actions de harcèlement des groupes armés terroristes dans le Nord du Mali. Les opérations se poursuivent quotidiennement dans les deux fuseaux. Le 6 novembre, le général de division Palasset, commandant l’opération Barkhane, a reçu le général d’armée américain David Rodriguez, commandant en chef d’AFRICOM. Cette rencontre souligne les excellentes relations entretenues avec nos alliés américains qui apportent une aide aux opérations françaises dans le Sahel, notamment en terme de transport aérien. Dans le Nord du Mali, la force Barkhane a mené du 28 octobre au 6 novembre l’opération Tudelle de lutte contre les terroristes. Cette opération a mobilisé plus de 400 militaires dans des actions de contrôle de zone et de fouilles de caches terroristes. Au bilan, elle a permis la neutralisation de 26 terroristes, dont deux se sont rendus et ont été transférés aux autorités maliennes. Lors de cette opération, six véhicules, des dizaines de roquettes RPG7 et leurs lance-roquette, des dizaines de grenades à main et fusils, ainsi qu’un dépôt logistique ont été découverts. L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

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Pour son premier déploiement opérationnel, le Caïman fait face à des conditions d’emploi particulièrement difficiles. - photo EMA

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13 novembre, 2014 Frédéric Lert (FOB) Dix-neuf ans moins quelques jours après son premier vol, le NH90 arrive donc sur un théâtre d’opération sous les couleurs françaises. Après quatre journées de convoyage, deux Caïman du 1er RHC ont rallié de façon autonome Gao (Mali) en partant de leur base de Phalsbourg. Au Mali, les deux appareils et leurs équipages s’intègrent dans un sous groupement aéromobile (SGAM) fort d’une dizaine d’appareils. Ce déploiement constitue une épreuve de vérité pour le NH90, qui va devoir faire la preuve de ses capacités à durer dans un environnement très hostile. L’Alat a beaucoup sacrifié pour cet appareil, pour en porter le développement et en commander pour l’instant 68 exemplaires. Le Caïman part avec de solides atouts sur le théâtre malien, avec en premier lieu une puissance qui lui permettra d’affronter plus sereinement les fortes chaleurs. Dans le monde de l’hélicoptère plus qu’ailleurs, puissance égale sécurité. Autre facteur de sécurité, son avionique perfectionnée sur laquelle les équipages pourront s’appuyer pour évoluer en conditions marginales (nuit noire, mauvaise visibilité due au sable etc). Le Caïman est aussi un hélicoptère doté d’une solide autonomie. A la masse maximale de onze tonnes, avec trois réservoirs supplémentaires en soute, l’appareil affiche une autonomie de cinq heures. Bluffant ! Bien évidemment, libérer de la charge utile impose d’enlever des réservoirs en soute, mais le Caïman garde tout de même les pattes très longues au contraire de l’animal dont il tire le nom. L’hélicoptère est aussi rapide, avec une vitesse de croisière d’environ 250 km/h. Vitesse et autonomie en font un partenaire idéal du Tigre qui affiche les mêmes caractéristiques. Entre Tessalit et Gao, une Gazelle ou un Puma un peu chargé doit stopper à Kidal pour faire le plein. Le Tigre et le NH90 peuvent quant à eux filer droit d’un seul coup d’aile. Pour le SGAM, la mise en œuvre conjointe de Tigre et de Caïman sera l’occasion de repenser en profondeur le déroulement de ses missions et l’emploi de ses appareils.

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Tout ne va pas être facile pour autant. Les Caïman devront en premier lieu faire face à un ennemi omniprésent, le sable. Sa granulosité très fine et son très fort pouvoir abrasif causent des ravages dans les mécaniques et les éléments tournants. Aucun filtre parfait n’existe face à cette poussière qui parvient à s’infiltrer partout. Seule solution : un entretien régulier des appareils, au besoin en passant l’aspirateur dans ses équipements les plus sensibles. Cette question du sable se conjugue avec celle des fortes chaleurs.

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Tous les équipements électroniques (calculateurs, écrans etc.) du Caïman fonctionnent avec des batteries de micro ventilateurs. Les semaines à venir diront leur sensibilité réelle aux conditions extrêmes rencontrées au Mali. Les expérimentations « temps chaud » conduites à Djibouti sont une chose, l’emploi d’un appareil sur le terrain plusieurs mois d’affilée en sont une autre…

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14 Novembre 2014 par Valeurs Actuelles COULISSES. Pour une bourde, c’en est une belle, faite par Bercy. Elle est très mal prise par nos militaires, surtout ceux engagés en opérations, où sept de leurs camarades sont morts au combat cette année. Ce 11 novembre, alors que le chef de l’Etat et les hautes autorités militaires rendaient hommage à tous les soldats tombés pour la France, le ministère des Finances diffusait un communiqué pernicieux sur les annulations de crédits dans le prochain budget (572 millions d’euros pour la Défense). Il laissait entendre qu’une bonne partie des 2,2 milliards d’euros à trouver étaient dus, en grande partie, à la dérive des dépenses des opérations extérieures (Opex), un surcoût estimé à 605 millions d’euros. Bercy omettait de rappeler que les opérations en Centrafrique et en Irak avaient été engagées après l’adoption de la loi de finances initiale 2014, votée à l’automne 2013. A cette époque, le surcoût estimé des opex avait été établi à 450 millions pour 2014. C’était sans doute trop peu mais la manœuvre permettait à la Défense de rester dans les clous budgétaires et de faire financer le reste, plus tard, par le budget général de l’Etat, dans le cadre de l’habituelle loi de finances rectificative de fin d’année.

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Avec cette nouvelle polémique, Bercy confirme la guérilla budgétaire menée contre la Défense. Elle a conduit Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, à diffuser un communiqué, de façon exceptionnelle : « Les opérations extérieures de nos armées sont un investissement de la Nation pour sa sécurité, la défense de ses valeurs et de ses responsabilités dans le monde », rappelait Le Drian. Il se devait aussi de répondre à l’inquiétude des états-majors, choqués par la manœuvre sournoise de Bercy, mais aussi de moins en moins confiants sur la sanctuarisation par François Hollande des 31,4 milliards d’euros affectés à la Défense. Les armées s’inquiètent des nouvelles fortes baisses d’effectifs – elles supporteront l’an prochain 66 % des réductions de la fonction publique - et de l’accroissement de leurs reports de charge (4 milliards d’euros à la fin de l’année). Il manque surtout à l’appel ces 2,1 milliards de « ressources exceptionnelles » absolument indispensables pour boucler le budget 2015 sur la ligne promise (les fameux 31,4 milliards !). Des projets innovants sont à l’étude pour les trouver. On parle de « sociétés de projet » qui achèteraient des matériels militaires pour les louer ensuite aux forces… Cela fait sourire jusqu’au général Pierre de Villiers, le chef d’état-major des armées. Dans un entretien récent aux Echos, il incitait les militaires à faire preuve d’« esprit novateur », à être des « défricheurs ». Il rappelait aussi son parachute de secours, promis par François Hollande : « De toute façon, j'ai l'assurance de la sanctuarisation des crédits militaires par le président de la République, qui l'a répété à de multiples reprises. »

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Opération-le-Havre-barkhane

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Barkhane : point de situation du 26 décembre 2014Mise à jour : 27/12/2014 09:56

Point de situation sur les opérations de la force Barkhane, engagée dans la bande sahélo-saharienne (BSS), du 19 au 25 décembre 2014.Cette semaine, la force Barkhane a poursuivi ses opérations au Nord Mali, avec une combinaison d’actions terrestres, aériennes et héliportées, destinées notamment à reconnaître des points d’intérêt, à fouiller des caches et à appuyer les forces armées maliennes (FAMa).Du 9 au 18 décembre, 300 soldats français et 100 véhicules du groupement tactique désert Ouest (GTD-O) étaient déployés au Sud de Tessalit afin de mener des actions de reconnaissance, de contrôle, de surveillance et de fouille. Ces actions avaient pour but de perturber les flux logistiques des groupes armés terroristes (GAT) pouvant transiter par la région, point de passage important, et traditionnelle zone refuge des terroristes. Les militaires français ont également pris contact avec les habitants des campements nomades, auxquels ils ont apporté des soins de proximité.

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Le 18 décembre, le GTD-O a basculé à l’Ouest d’Almoustarat, au nord de Bourem, afin de poursuivre les fouilles de caches découvertes au cours des actions de la semaine passée. Au bilan ces actions ont permis de mettre à jour d’importantes quantités d’armements, de munitions, d’explosifs, de matériel sanitaire et de pièces détachées. Parmi les découvertes les plus significatives, le GTD-O a trouvé dans le sable une tonne de Home Made Explosive (HME) servant à fabriquer des IED, un pick-up, une moto, un mortier de 82 mm, et deux missiles SA7 non complets. Le 20 décembre, trois officiers des FAMa et trois officiers de la gendarmerie malienne ont pris part aux fouilles. Ces actions récentes démontrent la capacité de la force Barkhaneà basculer rapidement d’un point à un autre pour y mener des actions d’opportunité ou planifiées.

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En parallèle, un détachement de liaison et d’appui opérationnel (DLAO) du GTD-O a participé à une opération de contrôle de zone en appui des FAMa dans la région d’Ansongo, du 20 au 22 décembre. Cette opération s’est effectuée en coordination avec les forces armées nigériennes engagées simultanément de l’autre côté de la frontière. Le DLAO, renforcé d’éléments du GTD-O, a effectué des patrouilles aux côtés de cinq sections maliennes sur l’axe reliant Ansongo à la frontière nigérienne, puis dans la forêt de Sorori. A chaque étape de leur parcours, français et maliens ont réalisé des actions au profit de la population : distribution de kits scolaires, de nourriture et de produits d’hygiène, consultations médicales. Les habitants de cette région au Sud de Gao ont réservé un excellent accueil à ces patrouilles, qui contribuent directement à leur sécurité. Cette opération bipartite était commandée depuis un poste de commandement (PC) composé d’officiers maliens et français, situé dans le camp de la MINUSMA à Ansongo, et un PC nigérien. Un officier de la force Barkhaneétait inséré au sein de ce dernier afin d’appuyer la coordination des forces en présence.L’opération Barkhane regroupe 3 000 militaires dont la mission, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, consiste à lutter contre les groupes armés terroristes dans la bande sahélo-saharienne.

Sources : Etat-major des armées Droits : Ministère de la Défense

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Le drone est la nouvelle arme fatale dans la lutte contre les djihadistes. De la base de Niamey, ils décollent et survolent le nord du Mali et du Niger.

Les armées françaises ne jurent plus que par lui au Sahel. Le drone est utilisé pour pouvoir repérer et traquer les djihadistes sur des milliers de kilomètres, dans l'uniformité du désert. Il devient de plus en plus irremplaçable et convoité. Venu visiter la base française de Niamey, où quatre drones sont déployés, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé vendredi qu'il allait avancer à 2015 la commande de trois Reaper supplémentaires, prévue initialement pour 2016-17.

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"Deux Reaper sont ici en fonctionnement. Le troisième sera opérationnel avant la fin du premier trimestre, au mois de mars 2015", a-t-il également précisé devant les militaires français. La base de Niamey, d'où décollent les drones qui partent survoler le nord du Mali et du Niger, à la recherche de groupes armés terroristes descendant de Libye, disposera donc à cette date de trois "oiseaux" Reaper et deux Harfang euro-israéliens. S'y ajoutent plusieurs Reaper de l'armée américaine, qui fournit aussi du renseignement aux Français. La France - qui ne dispose que de deux autres Harfang - a fait de l'acquisition des drones une priorité pour gagner en autonomie de renseignement par rapport à ses partenaires. Au total, la loi de programmation militaire prévoit l'acquisition de douze Reaper d'ici 2018. "Les drones plus on en a, plus on en a besoin. C'est la clef des opérations en Afrique. Au Levant, les identifications de (cibles) hostiles se font via les drones", relevait dernièrement le chef d'état-major de l'armée de l'air, le général Denis Mercier.

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Pour la plupart des photoscrédit ECPAD

Sirpa Air Sirpa TerreREUTERS

" Le soldat n’est pas un homme de violence. Il porte les armes et risque sa vie pour des fautes qui ne sont pas les siennes. Son mérite est d’aller sans faillir au bout de sa parole, tout en sachant qu’il est voué à l’oubli." Antoine de St Exupery