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COMMUNICATIONS ORALES 93 série de tests explorant le plus largement possible les zones du langage, 2) de les valider sur une large série de volontaires en tenant compte de leur âge, de leur sexe, de leur latéralité, de leur niveau scolaire. Méthode : nous avon réalisé cette étude sur une IRM 1.5 Tesla en utilisant un paradigme en bloc. Chaque sujet a réalisé 6 tâches explorant les aspects du langage, phonologique, syntaxique, lexico-sémantique, fluence, détection de tons. Les images ont été acquises en utilisant une séquence classique EPI complété par une acquisition anatomique volu- mique T1. les images ont été traités après correction des artéfacts de mouvements en utilisant le logiciel B.A.R développé au Val de Grâce. Résultat : Les sujets se répartissent comme suit : 25 femmes, 25 hom- mes, 35 droitiers, 10 gauchers, 5 ambidextres. L’âge variait de 25 à 55 ans. Le niveau scolaire(± Bac) était noté. Nous avons obtenu un large spectre d’activation dans les différentes régions du langage, un index de latéralisation et une analyse statistique des principales régions. Conclusion : Note étude vise à améliorer la sélection des tests de langage proposés aux patients et de mieux s’approcher des situations en pratique clinique. DIAGNOSTIC DE MORT ENCÉPHALIQUE (ME) PAR ANGIOSCANNER (ASC) ROMAIN M., DOURAIED GIRE L., BAUDOUIN N., DATHISA P., COMBES J.C., RICOLFI F. Service d’imageries médicale, radiologie des urgences et neuroradiologie, Hôpital Général, CHU Dijon, 3 rue du Fg Raines, 21000 Dijon, France. Objectifs : En France, le diagnostic de ME est réglementé par décret avec des critères cliniques et para cliniques : 2EEG aréactif à 4 h d’intervalle ou une angiographie cérébrale (AGC). L’ASC pourrait diagnostiquer de la ME. Le but de ce travail est d’évaluer la validité de l’ASC par rapport à AGC lors du diagnostic de ME. Matériel et Méthode : Etude prospective année 2003, chez les patients en ME clinique. Les patients ont un ASC (3 hélices sans et avec injection 100 ml contraste à 20 et 60 secondes) puis d’une AGC (60 ml contraste). Les critères radiologiques retenus étaient l’absence de rehaussements : 1/ des artères intracrâniennes au-delà des segments A1 et M1 pour le système carotidien ; 2/ de tout le système vertébrobasilaire ; 3/ du réseau veineux profond. La fréquence théorique de divergence entre les deux techniques est encadrée par un intervalle de confiance à 95 % en utilisant la distribution binominale. Résultats : 16 patients inclus. Age moyen 46 ans, sex ratio 1,2. PAM lors de l’ASC 87,1 mmHg. Durée ASC 19 min., sans incidents 93,7 %. Pour 15 patients le diagnostic de ME est confirmé par les deux techniques. Dans un cas l’ ASC a montré une perfusion cérébrale résiduelle alors que l’AGC confirme la ME ce qui correspond a un taux de divergence des deux examens de 0,16 à 30,23 %. Conclusion : ASC est simple de réalisation, non invasif pouvant être uti- lisé dans le diagnostic de ME. L’ASC apparaît plus sensible pour la détec- tion d’une perfusion cérébrale résiduelle. Il est nécessaire de poursuivre l’étude pour obtenir un taux de divergence plus faible. NEUROSYPHILIS : ASPECT ET ÉVOLUTION DES GOMMES ET DE L’ATTEINTE MÉNINGÉE TERIITEHAU C., ADEM C., LÉVÊQUE C., GOASDOUE P., KHUOY L., CORDOLIANI Y.S. Hôpital du Val-de-Grâce, Paris. Objectifs : Décrire les lésions cérébrales observées dans une forme très rare d’atteinte neurologique de la syphilis. Matériels et méthodes : Cas d’un patient non immunodéprimé, ayant effectué de nombreux séjours outre-mer hospitalisé pour crises convul- sives et déficit moteur dans un contexte fébrile. L’IRM montrait des nodu- les cérébraux d’allure granulomateuse et un épaississement méningé de voisinage. La biologie du LCS affirmait la neurosyphilis. Les lésions régressaient sous pénicillino- thérapie. Résultats : Les gommes se présentaient comme des nodules corticaux avec un centre initialement hypointense en T2 et un rehaussement péri- phérique associés à un épaississement méningé de voisinage. Secondai- rement une des lésions s’excavait avec un hypersignal en imagerie de diffusion traduisant l’abcédation. L’ensemble des lésions régressait avec le traitement spécifique. Conclusion : La neurosyphilis est aujourd’hui exceptionnelle en France. Il faut inclure cette étiologie dans la gamme diagnostique des lésions mul- tiples d’allure granulomateuse chez un patient ayant des facteurs de risque ou un tableau infectieux. CO-34 CO-35

CO-35 - Neurosyphilis : aspect et évolution des gommes et de l’atteinte méningée

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Page 1: CO-35 - Neurosyphilis : aspect et évolution des gommes et de l’atteinte méningée

COMMUNICATIONS ORALES 93

série de tests explorant le plus largement possible les zones du langage,2) de les valider sur une large série de volontaires en tenant compte deleur âge, de leur sexe, de leur latéralité, de leur niveau scolaire.Méthode : nous avon réalisé cette étude sur une IRM 1.5 Tesla en utilisantun paradigme en bloc. Chaque sujet a réalisé 6 tâches explorant lesaspects du langage, phonologique, syntaxique, lexico-sémantique,fluence, détection de tons. Les images ont été acquises en utilisant uneséquence classique EPI complété par une acquisition anatomique volu-mique T1. les images ont été traités après correction des artéfacts demouvements en utilisant le logiciel B.A.R développé au Val de Grâce.Résultat : Les sujets se répartissent comme suit : 25 femmes, 25 hom-mes, 35 droitiers, 10 gauchers, 5 ambidextres. L’âge variait de 25 à55 ans. Le niveau scolaire(± Bac) était noté. Nous avons obtenu un largespectre d’activation dans les différentes régions du langage, un index delatéralisation et une analyse statistique des principales régions.Conclusion : Note étude vise à améliorer la sélection des tests de langageproposés aux patients et de mieux s’approcher des situations en pratiqueclinique.

DIAGNOSTIC DE MORT ENCÉPHALIQUE (ME) PAR ANGIOSCANNER (ASC)

ROMAIN M., DOURAIED GIRE L., BAUDOUIN N., DATHISA P., COMBESJ.C., RICOLFI F.Service d’imageries médicale, radiologie des urgences et neuroradiologie,Hôpital Général, CHU Dijon, 3 rue du Fg Raines, 21000 Dijon, France.

Objectifs : En France, le diagnostic de ME est réglementé par décret avecdes critères cliniques et para cliniques : 2EEG aréactif à 4 h d’intervalleou une angiographie cérébrale (AGC). L’ASC pourrait diagnostiquer de laME. Le but de ce travail est d’évaluer la validité de l’ASC par rapport àAGC lors du diagnostic de ME.Matériel et Méthode : Etude prospective année 2003, chez les patients enME clinique. Les patients ont un ASC (3 hélices sans et avec injection 100 mlcontraste à 20 et 60 secondes) puis d’une AGC (60 ml contraste). Les critèresradiologiques retenus étaient l’absence de rehaussements : 1/ des artèresintracrâniennes au-delà des segments A1 et M1 pour le système carotidien ;2/ de tout le système vertébrobasilaire ; 3/ du réseau veineux profond. Lafréquence théorique de divergence entre les deux techniques est encadréepar un intervalle de confiance à 95 % en utilisant la distribution binominale.Résultats : 16 patients inclus. Age moyen 46 ans, sex ratio 1,2. PAM lorsde l’ASC 87,1 mmHg. Durée ASC 19 min., sans incidents 93,7 %. Pour15 patients le diagnostic de ME est confirmé par les deux techniques.Dans un cas l’ ASC a montré une perfusion cérébrale résiduelle alors quel’AGC confirme la ME ce qui correspond a un taux de divergence des deuxexamens de 0,16 à 30,23 %.Conclusion : ASC est simple de réalisation, non invasif pouvant être uti-lisé dans le diagnostic de ME. L’ASC apparaît plus sensible pour la détec-tion d’une perfusion cérébrale résiduelle. Il est nécessaire de poursuivrel’étude pour obtenir un taux de divergence plus faible.

NEUROSYPHILIS : ASPECT ET ÉVOLUTION DES GOMMES ET DE L’ATTEINTE MÉNINGÉE

TERIITEHAU C., ADEM C., LÉVÊQUE C., GOASDOUE P., KHUOY L.,CORDOLIANI Y.S.Hôpital du Val-de-Grâce, Paris.

Objectifs : Décrire les lésions cérébrales observées dans une forme trèsrare d’atteinte neurologique de la syphilis.Matériels et méthodes : Cas d’un patient non immunodéprimé, ayanteffectué de nombreux séjours outre-mer hospitalisé pour crises convul-sives et déficit moteur dans un contexte fébrile. L’IRM montrait des nodu-les cérébraux d’allure granulomateuse et un épaississement méningé devoisinage. La biologie duLCS affirmait la neurosyphilis. Les lésions régressaient sous pénicillino-thérapie.Résultats : Les gommes se présentaient comme des nodules corticauxavec un centre initialement hypointense en T2 et un rehaussement péri-phérique associés à un épaississement méningé de voisinage. Secondai-rement une des lésions s’excavait avec un hypersignal en imagerie dediffusion traduisant l’abcédation. L’ensemble des lésions régressait avecle traitement spécifique.Conclusion : La neurosyphilis est aujourd’hui exceptionnelle en France.Il faut inclure cette étiologie dans la gamme diagnostique des lésions mul-tiples d’alluregranulomateuse chez un patient ayant des facteurs de risque ou untableau infectieux.

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