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Code Projet : M.250.05.136.071
TC Symbole : MRT1602MEUR
Nom Projet :
Promopêche – Création d’emplois décents et consolidation de l’emploi existant pour les jeunes et
potentiels migrants dans le secteur de la pêche artisanale
Appel à manifestation d’intérêt :
Renforcement de la qualité des services d’appui aux entreprises à destination de la pêche artisanale
et appui technique des acteurs vulnérables pour un développement économique inclusif et durable
du secteur sur les zones d’intervention du projet Promopêche.
Résultat/ Activité :
R.1. Amélioration des mécanismes de la gouvernance du secteur de la pêche artisanale pour
encadrer et renforcer la filière comme source clé de création d’emplois durables et décents
- Activité 1.2. Mettre en place des mesures d'amélioration des conditions de travail et de
sécurité des travailleurs du secteur de la pêche artisanale pour réduire les accidents en mer
et faire de la filière un secteur plus attirant pour les jeunes et potentiels migrants
R.3. Amélioration de la performance du secteur de la pêche artisanale comme source de création
d'emploi décent pour les jeunes et potentiels migrants dans la valorisation des produits halieutiques
- Activité 3.7. Appuyer l’organisation et former des groupes de pêcheurs, de détaillantes et
transformatrices, de mareyeurs collecteurs et distributeurs pour la valorisation et la
commercialisation des produits halieutiques
- Activité 3.8. Appuyer le développement de nouvelles formes de valorisations des produits
de la pêche accessibles aux opérateurs les moins formalisés sans mettre en péril l’état de
conservation des espèces protégées
- Activité 7.3. Fonds pour des activités d'insertion économique dans la chaîne de valeur de
produits halieutiques
Ligne budgétaire : 021
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CONTEXTE DU PROJET ’PROMOPECHE ’
Trust Fund Sahel des migrations
Dans la région du Sahel et du lac Tchad, les problèmes liés à la vulnérabilité des populations, au
manque de stabilité, à la fragilité de l’économie et à une faible résilience restent considérables. Cette
situation est exacerbée par le changement climatique, dans une région où plus de 80 % de la
population vit essentiellement de l'agriculture et de l'élevage. Les migrations clandestines et les
activités criminelles associées, telles que la traite des êtres humains, le trafic de migrants, la
corruption, la contrebande et la criminalité transnationale organisée sont en plein essor, en
particulier là où il y a une présence insuffisante des forces de l'ordre et de l’administration publique.
Ces défis sécuritaires sont de plus en plus liés aux groupes terroristes et aux trafics de toute nature.
La région est également confrontée à des défis croissants liés à la pression démographique, aux
faiblesses institutionnelles et de gouvernance, à l'insuffisance des infrastructures sociales et
économiques, aux contraintes environnementales et à la mauvaise résilience face aux crises
alimentaires et nutritionnelles. Tous ces facteurs constituent les causes profondes des déplacements
forcés et poussent les populations à fuir les conflits, à chercher refuge loin des persécutions et du
danger physique, ou à chercher de nouvelles opportunités économiques pour bâtir une vie
meilleure. En conséquence, la pression migratoire est de plus en plus forte, ce qui a de graves
conséquences à la fois pour les pays de la région et pour l’UE
Compte tenu de la proximité du Sahel avec l’UE et son voisinage immédiat, l’UE travaille en étroite
collaboration avec les pays du Sahel et de la région du lac Tchad afin de soutenir les efforts qu’ils
déploient en faveur de la paix, de la sécurité et du développement. Le dialogue en cours entre l’UE
et la région du Sahel/lac Tchad sur la sécurité, la stabilité et les questions de migration s'intensifie.
(http://ec.europa.eu)
Les interventions dans le cadre du projet de Fonds fiduciaire dans la région du Sahel et du lac
Tchad financé par l´Union Européenne contribuent dans une large mesure à atténuer les défis
auxquels elle est actuellement confrontée.
Le Bureau international du Travail est engagé depuis 2011 dans une initiative sous régionale pour
l'identification et la promotion de la création d'emplois verts, « des emplois qui réduisent l'impact
environnemental des entreprises et des secteurs économiques à des niveaux durables à terme en
contribuant à réduire au minimum les déchets et la pollution ainsi qu'à rétablir les services de
l'écosystème tels que l'eau potable, la protection contre les inondations ou la biodiversité » (BIT,
2011).
Promouvoir l’emploi des jeunes dans le secteur de la pêche en Mauritanie
Aujourd’hui, les jeunes de 15 à 35 ans constituent la force potentielle de travail en Mauritanie, car
ils représentent plus de 60 % de la population en âge de travailler. La répartition des chômeurs
indique une forte représentation de la tranche d’âge des 20-34 ans. Cela traduit une grande difficulté
à entrer sur le marché du travail. Le taux de sous-emploi global de 15,2% en 2010, est la preuve de
l’incapacité de l’économie à répondre aux sollicitations de la population. Le cas des jeunes inactifs
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(ceux qui ne sont ni dans le système éducatif, ni occupés) est une préoccupation majeure pour les
autorités nationales.
Le secteur des pêches crée environ 55.000 emplois, ce qui représente environ 3% de la population
active du pays et près de 30% des emplois formels au niveau national. Le sous-secteur de la pêche
artisanale joue un rôle clé en termes de création d’emplois, en contribuant à 80 % de l’emploi du
secteur. La richesse générée par le secteur est évaluée entre 6 et10 % du PIB. La création d’emplois
a une marge de croissance non négligeable.1
La transformation à forte valeur ajoutée est pratiquement inexistante pour les produits de la pêche
artisanale. Cette activité se pratique, dans la plupart des cas, de manière informelle, sans
encadrement juridique précis et ne bénéficie d’aucun accompagnement institutionnel suffisant ou
d‘infrastructures adéquates. Du point de vue organisationnel, il existe des structures bien définies
au niveau national, comme des fédérations et autres associations professionnelles, pour la plupart
des coopératives ; néanmoins, les PME et MPE de valorisation des produits de la pêche ne sont
pas suffisamment structurées. Une des origines est le manque d’organisation de la production qui
pourrait être un moteur de création d’emplois. Également, les services d’appui aux entreprises
(SAE) ne sont pas orientés vers ce secteur de la transformation. Une marge de croissance est donc
non négligeable alors que le chômage des jeunes est l’une des préoccupations majeures pour les
autorités nationales
Les installations de traitement de la production sont en très mauvais état et les services fournis sont
insuffisants. Il existe un seul port de pêche artisanale dans le pays et il a dépassé quatre fois sa
capacité maximale d’accueil d’embarcations. L’absence d’infrastructures adaptées pour le
débarquement, le stockage et la conservation puis la valorisation est un constat de l’ensemble du
secteur de la pêche artisanale, en Mauritanie. Pour y remédier, le développement d’infrastructures
et d’industries de valorisation est l’une des orientations de la Stratégie 2015-19. En effet, il est prévu
la promotion de pôles de développement intégrés, en cohérence avec les politiques de lutte contre
la pauvreté d’une part et de l’aménagement du littoral, d’autre part. La mise en place de points de
débarquement aménagés (PDA), le long de la côte mauritanienne, serait donc une solution
pertinente et en cohérence avec les politiques nationales.
Le manque de travailleurs qualifiés dans les filières de valorisation est un frein pour le
développement de cette niche d’emplois. La qualification de la main d’œuvre sur les normes
sanitaires et les différents modes de valorisation est nécessaire. Malgré un dispositif de formation
professionnelle existant, notamment à l’Académie Navale et ses établissements rattachés, il n’est
pas en mesure de pourvoir suffisamment de professionnels pour le développement du secteur.
Dans ce cadre, PROMOPECHE relie la volonté de l´Union Européenne avec l´expertise technique
du Bureau international du Travail dans le domaine de l´emploi.
Le projet contribue aussi au Programme Pays pour le Travail décent signé entre le Bureau
international du Travail et la République Islamique de Mauritanie, notamment à l´axe prioritaire 1
(La promotion d’emplois décents pour les jeunes hommes et femmes, en milieu urbain et rural).
1 Source : Parlement Européen : La pêche en Mauritanie et l’Union Européenne (2018) ; disponible à l’adresse : http://www.europarl.europa.eu/RegData/etudes/STUD/2018/617458/IPOL_STU(2018)617458_FR.pdf
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Compte tenu de la nature des interventions et la stratégie adoptée pour la valorisation de la main
d´œuvre et pour le renforcement du secteur privé, le projet s´insère, plus précisément, dans le
Country Programme Outcome (CPO) pour la Mauritanie:
MRT 101 « Des politiques, programmes et stratégies sont adoptés et mis en œuvre pour la
promotion de l'emploi décent ».
MRT105 « "Des opportunités d'emplois pour les jeunes hommes et femmes sont créées
sur la base des travaux d'infrastructures décentralisés ».
L’ancrage institutionnel du projet au sein du dispositif de formation professionnelle et du Ministère
de l’Economie Maritime vise à promouvoir et intégrer des stratégies et approches qui améliorent
de façon durable les conditions de travail.
Le projet présenté entend concourir au changement de modèle dans les infrastructures, dans le
dispositif de formation professionnelle mauritanien en encourageant la formation duale, et dans la
mise en place de conditions pour le développement de la chaine de valeur.
Une formation pratique se réalisera sur des chantiers réels où les stagiaires expérimenteront ainsi
la méthodologie “apprendre en faisant”. Ce modèle favorise une meilleure adéquation de l´offre
formative au marché du travail.
Les principaux résultats escomptés sont les suivants :
R.1.- Amélioration des mécanismes de la gouvernance du secteur de la pêche artisanale pour
encadrer et renforcer la filière comme source clé de création d’emplois durables et décents ;
R.2.- Promotion de l’employabilité des jeunes et potentiels migrants dans le secteur de la pêche,
tout au long de la chaîne de valeur, à travers le renforcement de leurs capacités par des formations
insérantes ;
R.3.- Amélioration de la performance du secteur de la pêche artisanale comme source de création
d'emploi décent pour les jeunes et potentiels migrants dans la valorisation des produits halieutiques.
PROMOPECHE vise l´établissement de partenariats durables avec les agences concernées par
l'emploi des jeunes et la formation professionnelle, la facilitation des alliances entre le secteur privé
et lesdites agences en vue de créer de l´emploi durable et de qualité dans le secteur des matériaux
locaux.
Promouvoir la création d’emplois durables et décents dans le secteur de la pêche artisanale pour
accroitre les opportunités économiques des jeunes des régions littorales, de Nouakchott et
Nouadhibou en Mauritanie.
DESCRIPTION DE L ’ACTION
Malgré des ressources halieutiques exceptionnelles et des opportunités uniques de création
d’emplois et de revenus, une grande partie des acteurs, en particulier les pêcheurs, transformateurs
et détaillants, ne parviennent pas à vivre de leur métier de manière décente. Ces acteurs font face à
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un ensemble complexe d’obstacles et ce, à toutes les étapes des chaînes de valeur visées par le
projet. Au niveau des pêcheurs par exemple, figurent les rapports de force déséquilibrés et une trop
grande dépendance vis-à-vis des mareyeurs, biaisant les prix de vente de leurs prises et freinant leur
autonomisation financière. L’accès aux intrants est également problématique, faute de services
financiers adaptés et de capacités de gestion insuffisantes.
Au niveau de la transformation artisanale, principalement faite par des femmes, les connaissances
techniques et fonctions cognitives, la qualité des équipements et les circuits de distribution (et
connaissance des marchés) font particulièrement défaut. Malgré une demande nationale et surtout
régionale très importante, les transformateurs sont pour la plupart dans une situation de survie,
peinant à économiser suffisamment pour acquérir la matière première.
Pour favoriser la création de richesse et l’amélioration des conditions de travail dans le secteur de
la pêche artisanale, il est nécessaire d’offrir aux acteurs ciblés un appui technique adapté à leurs
besoins, c’est-à-dire de proximité (directement accessible) et répondant à leurs besoins les plus
pressants. Cela implique de développer et de mettre à leur disposition une panoplie de services
d’appui aux entreprises (SAE) de qualité. Ce travail est également essentiel pour maximiser les
bénéfices que les acteurs vulnérables tireront des investissements lourds en infrastructures qui
seront faits dans le cadre du projet Promopêche.
Ces termes de référence visent donc deux aspects : (i) développer des SAE de qualité pour les
acteurs de la pêche artisanale, et (ii) mettre ces SAE à disposition des acteurs sur les zones
d’intervention du projet afin d’y favoriser un développement économique inclusif et durable. Les
problématiques auxquelles font face les acteurs de la pêche artisanale étant nombreuses, les SAE
doivent obligatoirement couvrir toute une série d’appuis divers et complémentaires. Cela devra se
faire en adoptant une approche « chaîne de valeur »2 afin d’agir de manière organisée sur l’ensemble
des goulots d’étranglement des principales chaînes de valeur visées. Le travail couvrira donc les
activités suivantes :
2 Une chaîne de valeur peut être définie comme étant l’ensemble des activités nécessaires pour amener un produit ou un service de sa conception à sa livraison aux consommateurs finaux, en passant par les différentes phases de sa production. En d’autres termes, une chaîne de valeur n’est ni plus ni moins qu’un partenariat étroit entre différents maillons de la chaîne d’approvisionnement, dans le but de répondre aux demandes des consommateurs et de créer de la valeur. Le début de la chaîne consiste en l’identification des besoins et des désirs des consommateurs. La fin, elle, en la mise en marché de produits appropriés. Mais l’approche « chaîne de valeur » ne se limite pas uniquement aux phases de production et de commercialisation. Elle prend également en compte l’environnement dans lequel la chaîne de valeur évolue et englobe deux domaines supplémentaires : les règles et l’environnement commercial d’une part, et les fonctions d’appui et fournisseurs de services d’autre part. Le BIT intitule cet ensemble le système de marché.
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Activités Description Objectif de ces TdR (2019)
Objectif global du projet
Zones d’intervention
Autres informations
Axe I : Appui technique
I.1. Promotion et appui à l’entrepreneuriat
Appui aux micro-entrepreneurs formels et/ou informels du secteur de la pêche artisanale (y compris capitaines, transformateurs, mécaniciens, menuisiers, etc.) sur différents aspects à définir en fonction de leurs besoins spécifiques (par exemple comptabilité, RH, plan d’affaires, coaching, marketing, étude de marché, recherche de financement, etc.). Au total, chaque micro-entrepreneur devra bénéficier d’un accompagnement individuel équivalant à 5 jours de travail au minimum répartis sur au moins 10 séances de travail.
Au moins 50 micro-entrepreneurs (20 capitaines, 20 transformatrices et 10 travailleurs issus de métiers connexes)
Mheyjrat, Tiwilit et PK93. PK144 est optionnel pour 2019.
L’utilisation des outils du BIT dans ce domaine est préconisée (dont les modules GERME3)
I.2. Alphabétisation
Des pêcheurs et transformatrices analphabètes bénéficient de cours d’alphabétisation afin de leur permettre, à minima, de lire et écrire des informations basiques liées à leurs activités économiques. Par groupe de maximum 15 personnes, les participants bénéficieront d’au moins 40 séances de 1h30 animées par deux personnes.
Au moins 50 pêcheurs (dont au moins 30 capitaines) et 50 transformatrices et/ou détaillantes (dont au moins 30 transformatrices)
Mheyjrat, Tiwilit et PK93. PK144 est optionnel pour 2019.
Le prestataire devra également identifier, développer et/ou adapter le matériel pédagogique nécessaire. Si disponible, il est préférable de partir de matériel existant.
I.3. Promotion et amélioration des produits transformés
Des transformatrices bénéficient d’un appui technique, éventuellement accompagné d’une amélioration de leurs équipements, afin de travailler dans de meilleures conditions, d’être plus productives et d’accroître la qualité et la commercialisation de leurs produits. Chaque activité de transformation devra bénéficier d’un accompagnement individuel équivalant à 10 jours de travail au minimum répartis sur au moins 20 séances de travail.
Au moins 20 activités de transformation (transformatrices individuelles et/ou groupements)
Mheyjrat, Tiwilit et PK93. PK144 est optionnel pour 2019.
L’éventuel achat d’équipements doit être couvert dans la proposition budgétaire.
3 Pour plus d’information sur le programme “Gérez Mieux Votre Enterprise” (GERME) veuillez consulter le site du BIT à l’adresse: https://www.ilo.org/empent/areas/start-and-improve-your-business/lang--fr/index.htm
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I.4. Mutualisation d’acquisition d’intrants et de services
Des groupements de capitaines propriétaires et des groupements de transformatrices et détaillantes sont organisés et formés à la mutualisation d’acquisition d’intrants et de services. Chaque groupement devra bénéficier d’un accompagnement individuel équivalant à 5 jours de travail au minimum répartis sur au moins 10 séances de travail.
Au moins 30 groupements de capitaines propriétaires et 20 groupements de transformatrices et détaillantes (1000 bénéficiaires)
90 groupements de capitaines propriétaires et 50 groupements de transformatrices et détaillantes (2800 bénéficiaires)
Mheyjrat, Tiwilit et PK93. PK144 et Nouakchott sont optionnels pour 2019. (max. 50% à Nouakchott)
I.5. Accompagnement de groupements d’acteurs économiques
Des coopératives et/ou groupements d’intérêt économique actifs dans le secteur de la pêche artisanale sont renforcés (structure, organisation, stratégie, fonctionnement, etc.). Chaque groupement devra bénéficier d’un accompagnement individuel équivalant à 5 jours de travail au minimum répartis sur au moins 10 séances de travail.
Au moins 10 groupements d’au moins 15 membres sont accompagnés.
Mheyjrat, Tiwilit et PK93. PK144 est optionnel pour 2019.
L’utilisation des outils du BIT dans ce domaine est préconisée (les outils dont My.COOP, Think.Coop, et Start.Coop disponibles en français4)
Axe II : Inclusion financière
II.1. Education financière
Déploiement de formations en éducation financière : Par groupe de 20 personnes maximum, formation d’une durée minimale de 40 heures, à répartir en fonction de la disponibilité et des préférences des bénéficiaires ainsi que de leurs capacités à absorber efficacement la matière. Chaque séance sera animée par deux animateurs.
1200 hommes et 350 femmes
3600 hommes et 1000 femmes
Nouakchott, Mheyjrat, Tiwilit et PK93. PK144 est optionnel pour 2019. (max. 75% à Nouakchott)
L’utilisation des outils du BIT dans ce domaine est préconisée Le prestataire est cependant libre de proposer des outils, notamment pour la communication et vulgarisation.
II.2. Création, accompagnement et suivi des indicateurs financiers de
Création, accompagnement et suivi des indicateurs financiers de caisses d’épargne et de crédit. Les groupes, de 10 à 25 membres, devront être autonomes à l’issue du contrat. Le prestataire peut partir de groupes existant mais ne fonctionnant pas
15 groupes d’épargne et de crédit sont créés et autonomes (5 à 10 groupes de pêcheurs et 5 à 10 groupes de
Mheyjrat, Tiwilit, PK93, PK144 et/ou Nouakchott.
Basé sur la méthodologie AVEC. Le staff du prestataire sera formé sur cette méthodologie. Le
4 Pour plus d’information sur les outils du BIT en matière de développement coopératif, veuillez consulter le site web suivant: https://www.ilo.org/global/topics/cooperatives/areas-of-work/WCMS_628372/lang--en/index.htm
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caisses d’épargne et de crédit
bien afin de les rendre réellement utiles à leurs membres.
transformatrices et/ou détaillantes)
(max. 20% à Nouakchott)
prestataire devra également fournir les kits nécessaires au fonctionnement de l’AVEC (le contenu sera précisé dans le cahier des charges).
II.3. Concours d’éducation financière
Le prestataire sera en charge d’organiser un concours d’éducation financière visant à (i) motiver les bénéficiaires à participer aux séances d’éducation financière et (ii) évaluer les connaissances apprises. Cela peut se faire sous forme de quizz au niveau local (et éventuellement national) mais le prestataire est libre de proposer ce qui lui semble être le plus pertinent et fun.
Tous les bénéficiaires de l’éducation financière
Tous les bénéficiaires de l’éducation financière (à répliquer chaque année)
Voir activité « éducation financière »
II.4. Développer un ou plusieurs produits financiers
Concevoir, tester et déployer un produit financier (au minimum) adapté aux besoins des acteurs (ou d’un groupe d’acteurs) de la pêche artisanale. Il peut s’agir d’un produit totalement nouveau ou d’une adaptation d’un produit existant, l’objectif étant d’améliorer l’accès au financement des acteurs pour lesquels le financement est actuellement problématique.
Au minimum un produit financier est développé, testé et déployé auprès d’au moins 20 pêcheurs et/ou transformatrices
L’accès au financement est amélioré pour 3600 hommes et 1000 femmes issus du secteur de la pêche artisanale.
Mheyjrat, Tiwilit, PK93, PK144 et/ou Nouakchott. (max. 50% des bénéficiaires à Nouakchott)
Axe III : Sensibilisation
III.1. Sécurité et santé au travail
Sensibiliser les acteurs de la pêche artisanale sur les risques de leur métier, à terre et en mer, et les informer sur les bonnes pratiques à adopter pour minimiser ces risques. Le prestataire devra également développer le matériel pédagogique adapté aux capacités des bénéficiaires. Si disponible, il est préférable de partir de matériel pédagogique existant.
400 pêcheurs et 100 transformatrices et/ou détaillantes
Mheyjrat, Tiwilit et PK93. PK144 et Nouakchott sont optionnels (max. 20% à Nouakchott)
Le prestataire se basera sur l’analyse des accidents de travail menée en 2018 par le BIT.
III.2. Environnement et traitement des déchets
Sensibiliser les populations des points de débarquement, y compris les autorités locales, sur (i) les enjeux environnementaux de leur site et (ii) la problématique des déchets. A travers ce travail de conscientisation, le prestataire facilitera la mise en place d’une stratégie de gestion durable et de
500 adultes et 250 jeunes (dont 35% de femmes)
Min. 40% au PK93, min. 20% à Mheyjrat, min. 20% à Tiwilitt. Nouakchott et
Le prestataire utilisera l’étude environnementale et le plan de gestion et de valorisation des déchets commandités
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valorisation des déchets. Le prestataire devra également développer le matériel pédagogique adapté aux capacités des bénéficiaires. Si disponible, il est préférable de partir de matériel pédagogique existant.
PK144 sont optionnels
par le BIT en 2018-2019.
III.3. Cadre réglementaire des groupements d’acteurs économiques
Vulgarisation des lois et sensibilisation des populations sur les différents types de groupements : coopératives, groupements d’intérêt économique, associations. Ce travail doit permettre aux bénéficiaires de comprendre les spécificités de chaque type de groupement afin de choisir un modèle adapté à leurs besoins et objectifs. Le prestataire devra également développer le matériel pédagogique adapté aux capacités des bénéficiaires. Si disponible, il est préférable de partir de matériel pédagogique existant.
250 pêcheurs et 250 transformatrices et/ou détaillantes
Mheyjrat, Tiwilit et PK93. PK144 et Nouakchott sont optionnels (max. 20% à Nouakchott)
Ces activités seront menées dans les langues des bénéficiaires. Par conséquent, le matériel pédagogique sera adapté, traduit et soumis au BIT pour
validation lorsque cela est nécessaire.
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Structure de l’exécution du travail
Le travail sera structuré de la manière suivante :
Phase 1 – Conception, planification et mise à niveau des capacités (approx. 6 semaines) :
Cette phase consiste d’une part à s’accorder, le prestataire et l’équipe du BIT, sur la conception des
activités (y compris le matériel utilisé) et la stratégie de leur mise en œuvre, et d’autre part à mettre
l’expertise du prestataire à niveau là où cela est jugé nécessaire par l’équipe du BIT (y compris la
connaissance des outils du BIT). Plus spécifiquement, cela pourra concerner (liste non-exhaustive
qui peut évoluer en fonction des acquis et insuffisances du prestataire) :
- Activité I.1 : Le prestataire devra s’inspirer du GERME, en particulier les premiers modules
(TRI, CREE).
- Activité I.5 : Dans la mesure du possible, le prestataire basera son travail sur les outils du
BIT en matière de développement coopératif (par exemple, My.Coop, Think.Coop,
Start.Coop).
- Activité II.1 : Le prestataire utilisera et sera familiarisé sur les outils développés par le BIT,
y compris le manuel d’éducation financière qui sera revu et adapté aux bénéficiaires du
projet Promopêche début 2019. L’équipe du BIT supervisera la formation des animateurs
et validera la qualité des formations. Les membres de l’équipe du prestataire directement
impliqués dans cette activité doivent obligatoirement accepter le soutien technique du BIT
pour assurer un niveau optimal de la qualité des formations.
- Activité II.2 : Cela sera fait selon la méthodologie AVEC. Les membres de l’équipe du
prestataire directement impliqués dans cette activité seront formés sur cette méthodologie.
Lorsque cela s’avère pertinent, certains membres de l’équipe du prestataire seront invités à
participer à d’autres formations organisées par le BIT dans le cadre du projet Promopêche,
notamment sur Making Microfinance Work.
Au cours de cette première phase, l’identification précise des bénéficiaires sera faite sous la
supervision du BIT et lui sera soumise pour accord. Cette sélection devra permettre une mise en
œuvre optimale des activités, aussi bien d’un point de vue qualitatif que budgétaire, et sera basée
sur plusieurs critères y compris le ratio hommes/femmes, la répartition géographique, l’utilisation
de structures existantes (formelles ou informelles, telles que des coopératives, associations,
tontines, etc.) et la présence sur site (certains pêcheurs se déplaçant selon les saisons). Le prestataire
est libre de proposer davantage de critères. Dans la mesure du possible, le prestataire s’assurera de
l’intérêt porté par les personnes ciblées pour les activités qui leur sont proposées afin de minimiser
les risques de déperdition. Par ailleurs, une estimation du taux de déperdition devra être faite afin
de démarrer les activités avec suffisamment de bénéficiaires pour atteindre, en fin de mission, les
objectifs fixés dans ces termes de référence.
La saisonnalité des activités de la pêche devra être prise en compte dans la planification des
interventions afin d’assurer la présence des bénéficiaires sur les sites.
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Dès la première phase, les acteurs publics et privés pertinents devront être consultés et impliqués
(par exemple les autorités locales, le MPEM (y compris l’ONISPA pour l’éventuelle certification
de produits transformés), les fédérations professionnelles, etc.).
Enfin, un système de suivi-évaluation sera proposé par le prestataire et ensuite discuté et validé par
l’équipe du BIT.
Phase 2 – Mise en œuvre du plan d’action (approx. 44 semaines) :
Sous la supervision et en étroite collaboration avec l’équipe du BIT, le prestataire devra mettre en
œuvre le plan d’action tel que défini lors de la première phase. Le suivi sera fait suivant le cadre de
suivi-évaluation et des ajustements seront faits si nécessaire. Des réunions de suivi seront
organisées par le prestataire une fois par mois ou à la demande du BIT.
Phase 3 – Evaluation du travail :
Les résultats du travail sont évalués par le prestataire et l’équipe du BIT sur base du cadre de suivi-
évaluation.
Ressources humaines et estimation de l’effort à fournir
Pour accomplir l’ensemble des activités, l’effort à fournir est estimé à :
- Axe I : 620 homme/jours d’expertise senior et 1500 homme/jours d’expertise junior
- Axe II : 320 homme/jours d’expertise senior et 2000 homme/jours d’expertise junior
- Axe III : 80 homme/jours d’expertise senior et 240 homme/jours d’expertise junior
Soit un total de 1020 homme/jours d’expertise senior et 3740 homme/jours d’expertise junior.
Toutefois, ces prévisions ne sont données qu’à titre indicatif et le prestataire est libre de proposer
un nombre différent d’homme/jours pour réaliser le travail demandé.
Par ailleurs, il est recommandé de ne pas avoir une équipe excessivement large dont chaque membre
ne consacrerait que peu de temps aux activités. Il est préférable d’avoir une équipe restreinte et
complémentaire dont certains membres pourraient accomplir plusieurs tâches qui requièrent des
compétences similaires. Cette approche facilitera également le renforcement de capacités de
l’équipe du prestataire et la communication avec l’équipe du BIT.
Au-delà de l’équipe cadre (spécialistes techniques), le prestataire doit pouvoir mobiliser une équipe
d’animateurs de terrain compétents. A la demande du prestataire, le BIT peut recommander des
animateurs de terrain, notamment pour l’éducation financière et l’accompagnement de caisses
d’épargne et de crédit.
Le curriculum vitae de chaque membre de l’équipe sera revu et analysé par l’équipe du BIT, laquelle
pourra demander de remplacer certains membres jugés incompétents pour la réalisation des tâches
qui lui sont assignées. Les animateurs de terrain seront également évalués et testés individuellement
pendant la phase 1 ou au moment approprié afin de garantir la qualité des activités sur le terrain.
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OBJECTIF DE LA PRESTA TION
L’objectif de la prestation est d’une part de renforcer la qualité des services d’appui aux entreprises pour le secteur de la pêche artisanale et d’autre part d’appuyer techniquement les acteurs vulnérables pour un développement économique inclusif et durable du secteur sur les zones d’intervention du projet Promopêche.
LIVRABLES
Sur base du tableau d’activités ci-dessus, le prestataire devra accomplir les tâches suivantes :
- Produit 1 : Rapport de démarrage clarifiant, sur base des échanges avec l’équipe du BIT, l’approche technique du prestataire et le plan de travail précis pour toute la phase 2, y compris :
o Note succincte sur la compréhension et l’interprétation des termes de référence et les éventuelles remarques sur ceux-ci ;
o Calendrier des activités ; o Confirmation de l’équipe et répartition des ressources humaines sur les activités ; o Répartition budgétaire (ressources humaines, logistique, équipement, etc.) ; o Définition des critères de sélection et identification des bénéficiaires ; o Matériel utilisé pour la mise en œuvre des activités, y compris supports de
formation, questionnaires, etc. ; o Expliquer pour quelles activités et de quelle manière les acteurs externes, publics et
privés, seront consultés et/ou sollicités ; o Les risques auxquels le prestataire fait face et les mesures prises pour les minimiser ; o Cadre de suivi-évaluation et résultats attendus à la fin de chaque mois ; o Canevas des rapports intermédiaires (sur base du cadre de suivi-évaluation) ; o En annexe du rapport, un résumé du travail accompli depuis la signature du contrat.
- Produit 2 : Rapport intermédiaire n°1, sur base du canevas proposé dans le produit 1.
- Produit 3 : Rapport intermédiaire n°2, sur base du canevas proposé dans le produit 1.
- Produit 4 : Rapport intermédiaire n°3, sur base du canevas proposé dans le produit 1.
- Produit 5 : Rapport final décrivant tout le travail accompli par le prestataire, y compris : o Calendrier des activités tel que réalisé ; o Mobilisation des ressources humaines par activité telle que réalisée ; o Répartition budgétaire telle que réalisée (ressources humaines, logistique,
équipement, etc.) ; o Liste de tous les bénéficiaires ; o Tout le matériel développé et utilisé dans le cadre des activités ; o L’implication des acteurs extérieurs, publics et privés ; o L’évaluation finale du travail accompli sur base du cadre de suivi-évaluation ; o Recommandations pertinentes pour la suite du projet Promopêche.
Tous les livrables seront remis aux formats Word et Pdf.
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PROCESSUS DE SELECTIO N DU PRESTATAIRE DE SERVICES
Les prestataires de services intéressés doivent impérativement répondre à l’appel à manifestation
d’intérêt avant le 10 janvier 2019, 16h heure de Mauritanie. Les manifestations d’intérêt doivent
être :
- déposées sous enveloppe fermée à l’adresse suivante : Bureau international du Travail
Mauritanie. Villa nº 181, Îlot K, 35 rue 42-141 Tevragh Zeina BP 620, Nouakchott –
Mauritanie. Le dossier doit être présenté en français et doit porter la mention «
Manifestation d’intérêt – Promopêche : Services d’appui au développement économique
des acteurs de la pêche artisanale ».
- envoyées sous format électronique aux adresses suivantes : [email protected] et [email protected]
En réponse à l’appel à manifestation d’intérêt, il est attendu des prestataires de services intéressés
de communiquer à minima les informations suivantes (les prestataires de services sont libres de
fournir davantage d’informations si cela est jugé pertinent) :
- Compréhension et interprétation des termes de référence et éventuelles remarques ;
- CV des principaux cadres de l’équipe du prestataire et une estimation du nombre
d’homme/jours qu’ils consacreraient à cette mission ;
- Expérience pertinente dans les différents thèmes couverts, y compris en inclusion
financière (éducation financière, micro-finance, création/accompagnement de caisses
d’épargne et de crédit/village banking), promotion de l’entrepreneuriat et appui aux
entreprises, accompagnement de coopératives, GIE et associations, campagnes de
sensibilisation, etc. ;
- Expertise dans le secteur de la pêche artisanale en Mauritanie et connaissance des bonnes
pratiques de pêche et de transformation à l’étranger, ainsi que des marchés régionaux ;
- Connaissance de l’environnement mauritanien y compris les aspects culturels et
comportementaux des populations, notamment le long du littoral ;
- Expérience dans la mise en place et la gestion de missions de grande envergure ;
- De manière générale, décrire brièvement leurs principaux atouts pour accomplir cette
mission.
Un ensemble de candidats sera alors présélectionné avant le 17 janvier 2019. Les candidats
présélectionnés recevront une demande de proposition technique et financière, et disposeront d’un
délai de deux semaines (jusqu’au 31 janvier 2019) pour soumettre leur proposition. Un canevas et
un cahier de charge seront communiqués aux candidats et une séance d’information sera organisée
afin de clarifier les éléments à inclure dans la proposition.
Les propositions techniques seront alors évaluées, suivies des propositions financières en vue d’une
sélection définitive de la firme en février 2019.
L’évaluation des offres se fera de la manière suivante :
- Evaluation de l’expertise du prestataire de services : 80% du score global.
- Offre financière : 20% du score global.
Le budget global ne devra pas dépasser USD 249,999. Toute offre financière supérieure sera
automatiquement rejetée. Ce montant inclut toutes les dépenses nécessaires à la réalisation du
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travail, y compris d’éventuelles taxes. Toutes dépenses et taxes liées au personnel du prestataire
incombent à lui et lui seul.
Les prestataires de services sont libres de se présenter sous forme de consortium, pour autant que
l’offre financière reste inférieure à USD 249,999.
La signature définitive du contrat, à l’issue du processus de négociation, doit intervenir fin février
2019 au plus tard de manière à permettre un début des activités courant mars 2019. La mise en
place des activités doit être achevée en février/mars 2020.
PAIEMENT
La remise des livrables et les paiements se feront selon les modalités suivantes :
- Paiement 1 : Un paiement de 10% du montant global sera effectué à la remise du produit 1 et à la satisfaction du BIT, au plus tard 6 semaines après la signature du contrat.
- Paiement 2 : Un paiement de 20% du montant global sera effectué à la remise du produit 2 et à la satisfaction du BIT, au plus tard 11 semaines après le démarrage de la phase 2.
- Paiement 3 : Un paiement de 20% du montant global sera effectué à la remise du produit 3 et à la satisfaction du BIT, au plus tard 22 semaines après le démarrage de la phase 2.
- Paiement 4 : Un paiement de 20% du montant global sera effectué à la remise du produit 4 et à la satisfaction du BIT, au plus tard 33 semaines après le démarrage de la phase 2.
- Paiement 5 : Un paiement de 30% du montant global sera effectué à la remise du produit 5 et à la satisfaction du BIT, au plus tard 46 semaines après le démarrage de la phase 2.
Le BIT se réserve le droit de suspendre le contrat du prestataire à tout moment. Dans ce cas, le
prestataire sera rémunéré au prorata du travail accompli et validé par le BIT.
QUALIFICATIONS REQUIS ES
Le prestataire de services doit disposer des qualifications suivantes : - Expérience dans la gestion d’équipe et dans la conception et la mise en œuvre d’un
programme de travail de grande envergure, de préférence sur des thématiques similaires à celles couvertes dans ces termes de référence ;
- Expérience pertinente en inclusion financière, y compris en éducation financière, micro-finance et en accompagnement de groupements d’épargne et de crédit ;
- Expérience pertinente dans l’accompagnement d’entrepreneurs / micro-entreprises, notamment informels et vulnérables ;
- Expérience pertinente dans l’accompagnement de groupements d’acteurs économiques, y compris pour la mutualisation d’acquisition d’intrants et de services ;
- Très bonne connaissance du secteur de la pêche artisanale, y compris les dynamiques et rapports de force entre les acteurs, les causes systémiques de la vulnérabilité des pêcheurs et transformateurs de poissons, les techniques de transformation (y compris les bonnes pratiques utilisées à l’étranger), la problématique de l’hygiène, les aspects sécuritaires à terre
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et en mer, les principaux marchés étrangers et les conditions d’accès (en particulier au niveau régional pour les produits transformés), etc. ;
- Bonne connaissance de l’environnement institutionnel et des principaux acteurs publics et privés du secteur de la pêche artisanale mauritanien ;
- Expérience dans la conception et l’animation de campagne de sensibilisation sur les sujets couverts dans l’axe III. De l’expérience avec des populations à faible niveau d’éducation (y compris analphabètes) est un atout ;
- Expérience dans la conception de matériel pédagogique ; - L’expérience de terrain est particulièrement appréciée ; - L’équipe devra être en mesure de s’exprimer dans les langues des bénéficiaires (notamment
le hassanya, le poular et le wolof) et les matériels utilisés devront être adaptés et traduits lorsque cela est nécessaire. Les principaux cadres de l’équipe du prestataire doivent pouvoir communiquer en français.