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ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES affiliée à l'Université de Montréal PROFILS ORGANISATIONNELS DES DÉTAILLANTS ET DYNAMIQUE ET STRUCTURE DU COMMERCE DE DÉTAIL Une étude du secteur agro-alimentaire moderne et traditionnel d'Abidjan par FRANK ARMAND DÉSIRÉ DOUAMBA Étudiant au programme de doctorat à l'École des Hautes Études Commerciales Thèse présentée à l'École des Hautes Études Commerciales en vue de l'obtention du grade de Docteur en Administration (Ph.D.) Mai 1993 TOME H ttu d es Grade octroyé c ce à compter du MOV 4 1993 e rné do e

ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

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ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES affiliée à l'Université de Montréal

PROFILS ORGANISATIONNELS DES DÉTAILLANTS ET DYNAMIQUE ET STRUCTURE DU COMMERCE DE DÉTAIL

Une étude du secteur agro-alimentaire moderne et traditionnel d'Abidjan

par FRANK ARMAND DÉSIRÉ DOUAMBA

Étudiant au programme de doctorat à l'École des Hautes Études Commerciales

Thèse présentée à l'École des Hautes Études Commerciales en vue de l'obtention du grade de

Docteur en Administration (Ph.D.)

Mai 1993

TOME H

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Grade octroyé cce à compter du

MOV 4 1993

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Page 2: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

PROFILS ORGANISATIONNELS DES DÉTAILLANTS ET DYNAMIQUE ET STRUCTURE DU COMMERCE DE DÉTAIL

TABLE DES MATIÈRES TOME I

Pages

SOMMAIRE ii

REMERCIEMENTS vi

INTRODUCTION ET PROBLÉMATIQUE 2

CHAPITRE 1- LE CONCEPT DE COMMERCE DE DÉTAIL 9

1.1 Définition du concept de commerce de détail 9 1.2 Les utilités connexes à la transaction de détail 12 1.3 Les dimensions du concept d'intermédiaire détaillant dans une économie

en développement 15

1.3.1 Le volume d'achat comme critère de distinction des intermédiaires 16

1.3.2 La création de l'utilité de forme 16

CHAPITRE 2 - LES SYSTÈMES DE DISTRIBUTION EN PAYS EN VOIE DE DÉVELOPPEMENT: UN APERÇU THÉORIQUE 20

2.1 La thèse déterministe 21

2.1.1 L'orientation théorique 21 2.1.2 La schématisation «moderne-traditionnelle» 22 2.1.3 La schématisation «formelle-informelle» 29

Page 3: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

TABLE DES MATIÈRES TOME I

Pages

2.2 La thèse interventionniste 34

2.2.1 L'orientation théorique 34 2.2.2 Les principales mesures d'intervention 35

2.3 Les limites des principales thèses 36

2.3.1 L'orientation géographique limitée de ces recherches 37 2.3.2 La répartition dichotomique 38 2.3.3 La modernisation du secteur traditionnel dit informel 42

CHAPITRE 3- LE CADRE CONCEPTUEL 47

3.1 La schématisation tripartite 48 3.2 Le cadre conceptuel et la définition des construits 52

CHAPITRE 4- LE CADRE MÉTHODOLOGIQUE 62

4.1 Objectifs et hypothèses de la recherche 62 4.2 Les étapes de la recherche 64

4.2.1 Le plan d'échantillonnage 66 4.2.2 Le cadre d'échantillonnage 67 4.2.3 La méthode d'échantillonnage 67 4.2.4 Stratégie de collecte des données 70 4.2.5 L'analyse des données 98

Page 4: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

TABLE DES MATIÈRES TOME I

Pages

CHAPITRE 5- LES RÉALITÉS SOCIO-ÉCONOMIQUES DU SITE D'ÉTUDE 105

5.1 Les caractéristiques systémiques de la Côte-d'Ivoire 105

5.2 Les caractéristiques socio-économiques d'Abidjan 108

5.2.1 L'espace urbain et la répartition de la population 110 5.2.2 La distribution des ménages selon le revenu et

le type d'habitat 114 5.2.3 La répartition de l'emploi par secteur 116 5.2.4 La structure de consommation des ménages d'Abidjan 118

CHAPITRE 6- PORTRAIT ET ANALYSE DU SECTEUR COMMERCIAL DE DÉTAIL D'ABIDJAN 123

6.1 Portrait descriptif du secteur 123

6.1.1 Les stuctures privées de type moderne 124

6.1.1.1 Les chaînes des grandes sociétés 124 6.1.1.2 Les circuits intégrés d'initiatives étrangères . . . 126

6.1.2 Les structures de commercialisation publiques 128 6.1.3 Les structures privées traditionnelles 130

6.1.3.1 Les petits commerçants 132 6.1.3.2 Les marchés 133 6.1.3.3 Les tabliers 136 6.1.3.4 Les vendeurs ambulants 137 6.1.3.5 Conclusion 138

Page 5: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

TABLE DES MATIÈRES TOME I

Pages

6.2 L'analyse de la dynamique du secteur 140

6.2.1 L'impact limité des commerces modernes à grande échelle 140

6.2.1.1 L'orientation stratégique limitée 142 6.2.1.2 Le profil de commercialisation

conservateur 145 6.2.1.3 Les problèmes d'agences au sein des

commerces modernes 152 6.2.1.4 L'impact des normes institutionnelles

officielles 155

CHAPITRE 7- L'ANALYSE QUANTITATIVE DES RÉSULTATS . . . 168

7.1 L'analyse des fréquences 169

7.1.1 Les variables ayant une modalité prédominante au niveau des détaillants 169

7.1.2 Les variables ayant une modalité prédominante au niveau des consommateurs 171

7.2 L'analyse des hypothèses de la recherche 172

7.2.1 L'identification des principales étapes de traitement des données 173

7.2.2 L'analyse de la première hypothèse 175

7.2.2.1 La détermination des axes principaux du(des) plan(s) factoriel(s) illustratif(s) des différentes classes de détaillants 176

7.2.2.2 Illustration des principales classes de détaillants 183

7.2.2.3 La description des cinq classes de détaillants 189

Page 6: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

TABLE DES MATIÈRES TOME I

Pages

7.2.3 L'anayse de la deuxième hypothèse 207

7.2.3.1 Analyse du premier tableau croisant les classes et les variables issues de la question fermée 207

7.2.3.2 L'analyse des tableaux croisés issus des questions ouvertes 217

7.2.4 L'analyse de la troisième hypothèse 222

7.2.4.1 L'analyse quantitative de la dynamique concurrentielle 222

7.2.4.2 Les avenues explicatives quant au manque de perception de pressions concurrentielles 227

7.2.5 L'analyse de la quatrième hypothèse 237

7.2.5.1 Les tableaux croisés des critères évaluatifs de la performance par les détaillants et les consommateurs 238

7.2.5.2 Le plan factoriel illustratif des critères d'un bon détaillant d'après l'évaluation des détaillants 242

7.2.5.3 Le plan factoriel illustratif des critères d'un bon détaillant d'après l'évaluation des consommateurs 246

7.2.5.4 Le plan factoriel des concordances des détaillants et des consommateurs 253

7.3 Les enseignements tirés de cette analyse quantitative 265

CHAPITRE 8- CONCLUSION 272

8.1 La crédibilité de nos résultats 273 8.2 Les contributions des thèses déterministes et interventionnistes 278 8.3 Les principaux résultats théoriques de la recherche 280 8.4 Les aspects pratiques de la recherche 287 8.5 Les limites et difficultés opérationnelles 289 8.6 Les recommandations pour des recherches futures 292

Page 7: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

TABLE DES MATIÈRES TOME I

BIBLIOGRAPHIE

APPENDICE 1

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES FIGURES

TOME H

LISTE DES ANNEXES - TOME H

Page 8: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

LISTE DES TABLEAUX

Pages

Tableau 1.1

Tableau 1.2

Tableau 3.1

Tableau 4.1

Tableau 4.2

Tableau 5.1

Tableau 5.2

Tableau 6.1

Tableau 7.1

Tableau 7.2

Tableau 7.3

Tableau 7.4

Tableau 7.5

Tableau 7.6

Tableau 7.7

Tableau 7.8

Tableau 7.9

Tableau 7.10

Tableau 7.11

Brève revue des définitions d'une activité commerciale de détail 10

Caractéristiques d'une activité de vente au détail 11

Le modèle d'analyse 54

Étapes méthodologiques 65

Grille de sources d'informations 66

L'évolution de la population 109

Proportion de la population non ivoirienne 113

Conditions d'exercice 157

Histogramme des valeurs propres de la matrice 177

Variables du premier axe principal 178

Variables du deuxième axe principal 179

Variables du troisième axe principal 180

Variables du quatrième axe principal 181

Variables du cinquième axe principal 182

Critères descriptifs de la classe 161 190

Critères descriptifs de la classe 163 193

Critères descriptifs de la classe 165 196

Critères descriptifs de la classe 160 199

Critères descriptifs de la classe 164 201

Page 9: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

LISTE DES TABLEAUX

Pages

Tableau 7.12

Tableau 7.13

Tableau 7.14

Tableau 7.15

Tableau 7.16

Tableau 7.17

Tableau 7.18

Tableau 7.19

Tableau 7.20

Tableau 7.21

Tableau 7.22

Tableau 7.23

Tableau croisé «Classes versus Contraintes» (A) 209

Tableau croisé «Classes versus Contraintes» (B) 219

Tableau croisé «Typologie versus facteurs motivationnels» . 232

Tableau croisé des critères évaluatifs de la performance par les détaillants 240

Tableau croisé des critères évaluatifs de la performance par des consommateurs 240

Tableau illustratif des nuances interaxes 251

Écart au niveau du critère «profit» jugé comme important . . 257

Écart au niveau du critère «Nombre de clients» jugé comme important 258

Écart au niveau du critère «Nombre de transactions» jugé comme important 260

Écart au niveau du critère «Personnalisation des transactions» jugé comme important 261

Écart au niveau du critère «Nouveaux produits et variétés» jugé comme important 263

Écart au niveau du critère «Échelle de ventes» jugé comme important 264

Page 10: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

LISTE DES FIGURES

Pages

Figure 3.1 Type de commerce selon le respect des normes commerciales (officielles et tacites) imposées dans le système 49

Figure 3.2 La schématisation tripartite de l'univers commercial de détail en alimentation 50

Figure 5.1 L'espace urbain et la répartition de la population 111

Figure 5.2 Revenus des ménages par type d'habitat 115

Figure 5.3 Répartition de l'emploi par secteur et type d'établissement en 1976, 1988, 1990 117

Figure 5.4 Structure de la consommation alimentaire à l'intérieur des ménages abidjanais 119

Figure 6.1 Dénombrement des marchés d'Abidjan à partir du nombre d'étals 135

Figure 7.1 Classification hiérarchique des détaillants 184

Figure 7.2 Plan illustratif des différentes classes de détaillants 188

Figure 7.3 Schéma synthèse des différentes classes de détaillants 205

Figure 7.4 Plan illustratif de l'évaluation des contraintes par les classes de détaillants 211

Figure 7.5 Plan illustratif des contraintes jugées nuisibles 213

Figure 7.6 Plan illustratif des contraintes à impact plus ou moins nuisible 214

Figure 7.7 Plan illustratif des contraintes à faible impact 214

Figure 7.8 Plan illustratif des perceptions non concurrentielles 224

Figure 7.9 Plan factoriel de l'évaluation des détaillants 242

Page 11: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

LISTE DES FIGURES

Pages

Figure 7.10 Plan factoriel de l'évaluation des consommateurs 247

Figure 7.11 Plan factoriel illustratif des écarts d'évaluation détaillants versus consommateurs 254

Figure 7.12 Schéma synthèse de l'analyse 268

Figure 8.1 Le modèle d'analyse révisé de la dynamique positionnelle des intermédiaires détaillants 286

Page 12: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

La connaissance de l'espèce la plus humble est le savoir non unifié; la science, le savoir parfaitement unifié;

la philosophie, le savoir complètement unifié.

Herbert Spencer

À mes parents, «Garde les préceptes de ton père,

et ne rejette pas l'enseignement de ta mère ...car le précepte est une lampe et l'enseignement une lumière».

BIBLE

Page 13: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

ANNEXE 1

CARTE D'ABIDJAN CARTE ILLUSTRATIVE DES POINTS COMMERCIAUX

I

Page 14: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS
Page 15: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

ANNEXE 2

PAYS DU TIERS-MONDE ET GROUPEMENTS GÉOGRAPHIQUES

III

Page 16: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

PAYS DU TIERS-MONDE ET GROUPEMENTS GÉOGRAPHIQUES

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États et territoires:

1 Mexique 34 Libye 68 Tanzanie 102 Chine (République Populaire) 2 Belize 35 Égypte 69 Angola 103 Viétnam 3 Guatemala 36 Mauritanie 70 Zambie 104 Laos 4 Honduras 37 Sénégal 71 Malawi 105 Cambodge (Kampuchéa) 5 El Salvador 38 Gambie 72 Namibie 106 Pakistan 6 Nicaragua 39 Cap Vert 73 Botswana 107 Inde 7 Costa Rica 40 Mali 74 Zimbabwe 108 Népal 8 Panama 41 Burkina Faso 75 Mozambique 109 Bangladesh 9 Cuba 42 Niger 76 Madagascar 110 Bhoutan

10 Jamaïque 43 Tchad n Comores 111 Birmanie 11 Haïti 44 Soudan 78 Mayotte 112 Sri Lanka (Ceylan) 12 République Dominicaine 45 Guinée Bissau 79 Seychelles 113 Maldives 13 Porto Rico 46 Guinée 80 La Réunion 114 Thaïlande 14 Bahamas 47 Sierra Leone 81 lle Maurice 115 Malaysia 15 Trinité et Tobago 48 Liberia 82 Swaziland 116 Brunei 16 Curaçao et Aruba 49 Côte d'Ivoire 83 Lesotho 117 Singapour

(Antilles néerlandaises) 50 Ghana 84 Turquie 118 Indonésie 17 Ensemble des Petites Antilles 51 Togo 85 Chypre 119 Philippines 18 Colombie 52 Bénin 86 Liban 120 Hong Kong 19 Venezuela 53 Nigeria 87 Syrie 121 Taiwan 20 Argentine 54 Cameroun 88 Jordanie 122 Corée du Sud 21 Chili 55 République Centrafricaine 89 Irak 123 Papouasie-Nouvelle Guinée 22 Uruguay 56 Éthiopie 90 Iran 124 lies Salomon 23 Équateur 57 Djibouti 91 Afghanistan 125 Nouvelle-Calédonie 24 Pérou 58 Somalie 92 Arabie Saoudite 126 iles du Pacifique sous tutelle 25 Bolivie 59 Sao Tomé e Principe 93 Koweït américaine

Paraguay 60 Guinée Équatoriale 94 Bahrein 127 Groenland Brésil 61 Gabon 95 Qatar

Ø Guyana 62 Congo 96 Émirats Arabes Unis (EAU) Suriname 63 Zaire 97 Nord Yémen Source: Curran Dolnad W. (1990)

30 Guyane française 64 Rwanda 98 Sud Yémen «Tiers-Monde: Évolution et stratégies 31 Maroc 65 Burundi 99 Oman de développement- ed Eyrolles, Paris, 32 Algérie 66 Ouganda 100 Mongolie France 33 Tunisie 67 Kenya 101 Corée du Nord

Page 17: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

PAYS DU TIERS-MONDE ET GROUPEMENTS GÉOGRAPHIQUES- Légende:

Grands ensembles géographiques:

I Amérique centrale zone caraïbe

L'Amérique centrale et tout le pourtour de la mer des Caraïbes ont subi des colonisations multiples; aussi ne sont-ils pas seulement hispanophones. Aux hautes terres centre-américaines restées partiellement amérindiennes, s'opposent les îles, marquées par l'économie de plantation et son corollaire, l'esclavage qui lui ont légué une population en bonne partie venue d'Afrique. On y rattachera le nord de l'Amérique du Sud, le Venezuela et aussi la Colombie, pour leur style de développement, bien que celui-ci soit beaucoup plus andin que caraïbe. Les densités humaines y sont souvent fortes.

Il Cône sud de l'Amérique australe

Le «Cône sud» comprend trois états géographiquement les plus éloignés, mais culerellement les plus proches de l'Europe. Au lendemain de la Seconde guerre mondiale, on les classait, plus volontiers, pafmi les pays avancés.

III Reste de l'Amérique du Sud

Le reste de l'Amérique du Sud, hautes terres andines et surtout vastes étendues tropicales, a des densités atiii faibles que l'Afrique et est dominé par le géant brésilien de langue portugaise.

IV Afrique septentrionale

L'immense désert du Sahara sépare nettement le continent africain en deux parties inégales. L'Afrique septentrionale appartient au bassin méditerranéen (bien que le Maroc soit tourné vers l'Atlantique) et relève dans sa diversité d'une même grande aire de civilisation. L'Ouest - le Maghreb des Arabes - possède une frange littorale cultivable et peuplée (Tell) et a subi l'empreinte de la colonisation française. À l'est, au-delà d'une Ubye intermédiaire, l'Égypte appartient au Machrek (Levant) comme l'Asie méditerranéenne, et se limite en fait à l'immense oasis du Nil, enserrée par le désert. L'ensemble régional combine à la fois une population totale limitée et des densités localement très fortes.

V Afrique subsaharienne

L'Afrique subsaharienne coïncide à peu près avec l'Afrique Noire. L'inclusion ou l'exclusion de la République Sud-africaine et de ses Bantoustans est discutée; on a ici admis le choix de l'ONU qui l'exclut. La densité moyenne y est faible également, avec des taches de forte densité assez clairsemées. Les variations ne sont pas en relation évidente avec la diversité de milieux naturels qui vont du Sahel semi-aride à l'humidité forestière de la zone équatoriale. Le Nigeria y est le seul état de grand poids humain. L'émiettement territorial apparaît la règle quasi-générale.

VI Asie du Sud-Ouest

L'Asie du Sud-Ouest (Proche et Moyen-Orient de la nomenclature classique) est le noyau fort de ce grand ensemble périméditerranéen, avec son assemblage de terres cultivables, de montagnes, d'oasis et de vastes étendues arides. Ses limites orientales sont discutables; celles retenues ici englobent l'Iran et l'Afghanistan. La région est le foyer originel de trois grandes religions et plus particulièrement le coeur de l'Islam. Aujourd'hui elle se fait remarquer aussi par sa richesse en pétrole.

VII Pays communistes d'Asie

VIII Reste de l'Asie des Moussons (Asie méridionale et Extrême-Orient)

L'Asie centrale et orientale (Extrême-Orient) constitue au contraire le premier groupement humain. Plus des deux tiers de la population des pays en développement s'y trouve rassemblée, partagée entre le bloc continental des pays communistes (à peu près 44 % du sous-ensemble) et les autres, disposés sur la périphérie sud et est. On ne saurait trop insister sur l'importance primordiale de cette région pour tous les problèmes de l'évolution du tiers-monde.

IX Océanie

L'Océanie, éparpillée en une poussière d'îles à travers le Pacifique sud, apparaît comme une très modeste annexe de l'Asie.

Sa population est très réduite.

X Groenland

I

Page 18: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

ANNEXE 3

LA THÈSE DÉTERMINISTE: REVUE DE LA LITTÉRATURE

VI

Page 19: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

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Page 21: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

ANNEXE 4

LA THÈSE INTERVENTIONNISTE: REVUE DE LA LITTÉRATURE

IX

Page 22: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

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Page 23: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

ANNEXE 5

IMPORTATEURS DE PRODUITS ALIMENTAIRES

XI

Page 24: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

.A.J FEV/ 9a

SUPERMARCHE NOUR AL HAYAT

LE FROID INDUSTRIEL

SUPERMARCHE BIJANI

SUPERMARCHE TRADE CENTER

IDEX

SIAG

SOVIFRAIS

SABIMEX

AVTSRAIS

DISTRIMEX

IMPORTATEURS DE PRODUITS UIMENTAIRES

11 B.P. 650 ABIDJAN 11

01 B.P. 3924 ABIDJAN 01

01 B.P. 3747 ABIDJAN 01

17 B.P. 363 ABIDJAN 17

16 B.P. 1053 .1BIDJAN 16

17 B.P. 363 ABIDJAN 17

05 B.P. 1260 ABIDJAN 05

01 B.P. 3158 ABIDJAN 01

01 B.P. 2050 ABIDJAN 01

01 B.P. »i108 ABIDJAN 01

01 B.P. 3998 ABIDJAN :01

17 B.P. 626 ABIDJAN 17

Raison Sociale

_UCMCI -SCORE

GENERAL IMPORT

24-80-00

32-44-00132-34-26

32-62-89

32-10.55

35-32-34

32-82-Ce

32-38-22

32-64-73

35-99-6o

35-10-99

36-78-85

35-32-78

SUPERMACHE - LIBRE SERVICE

-JME 2000

SUPERMARCHE NOUR AL HAYAT

SUPERETTE DU CENTRE DE YAMOUSSOUKRO

SUPERMARCHE BIJANI

LE FROID INDUSTRIEL

SUfErMARCHE TRADE CENTER

ALIMENTATION DU PLATEAU

SUPER HAYAT

PRIMA

11 B.P. 65")

01 B.P. 37 1!7 B.P. 732

16 B.P. 1053

17 B.P. 363

17 B.P.

01 B.P. 705

18 B.P. 375 12 B.P.

:TY.'s7AM 11

ABIDJAN 01

YAMOUSSOUKRO

ABIDJAN 16

ABIDJAN 17

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ABIDJAN 01

ABIDJAN 18

24-09-64

32-62-89

64 -c4-5o 35-32-34

32-14-55 3;2-82-02

32-61-13

35-38-12 32-21-96

V.

Page 25: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

ANNEXE 6

TEXTE SUR LA TAXE FORFAITAIRE DES PETITS COMMERÇANTS ET ARTISANS

Page 26: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

XIV

LES TARIFS INITIALEMENT FIXÉS PAR L'ORDONNANCE N° 61-123 DU 14 AVRIL 1961 SONT LES SUIVANTS (Article 22 de l'annexe fiscale 1983)

Abidjan 1 re zone

Commerçants, artisans et façonniers exerçant leur profession en étalage dans les rues et sur les marchés

Redevables occupant un espace d'une surface de:

a) égale ou inférieure à 2 mètres carrés (par jour) 0,25 - 0,34 $CAN

b) supérieure à 2 mètres carrés 0,50 - 0,67 $CAN

c) commerçants vendant des boissons fermentées (vin, bière) par mois 5,00 $CAN

d) artisan façonnier, ouvrier à domicile et travailleur indépendant occupant moins de dix et plus de cinq ouvriers, employés ou apprentis 8,34 $CAN

- bijoutier diplômé 8,34 $CAN

- boucher 8,34 $CAN

e) commerçant en gros, demi-gros ou au détail dont le montant annuel des transactions est inférieur à 2 000 000 et supérieur ou égale à 1 000 000 de francs 8,34 $CAN

Page 27: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

XV

LES TARIFS INITIALEMENT FIXÉS PAR L'ORDONNANCE N° 61423 DU 14 AVRIL 1961 SONT LES SUIVANTS (Article 22 de l'annexe fiscale 1983)

Abidjan 1re zone

boulanger 4,17 $CAN

g) commerçant au détail dont le montant annuel des transactions est inférieur à un million de francs 4,17 $CAN

h) colporteurs, dioulas, marchands forains n'utilisant pas de véhicules automobiles 4,17 $CAN

Note: Pour les fins de cette analyse, nous avons considéré le taux de change suivant 1 $CAN = 250 FCFA (monnaie utilisée en Côte d'Ivoire)

Page 28: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

ANNEXE 7

LES CRITÈRES ÉVALUATIFS DE LA PERFORMANCE

Page 29: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

LES CRITÈRES ÉVALUATIFS DE LA PERFORMANCE

Les critères de performance font appel à des déterminants qui relèvent d'un compromis

entre le gain collectif et celui individuel. L'efficience et l'efficacité, qui seront

présentées dans les paragraphes suivants, sont les deux concepts évaluatifs de la

performance des différents secteurs économiques (ou entités) privilégiés dans la

littérature.

a) L'efficience d'un système de distribution au détail

L'efficience, d'une façon générale, se mesure par le ratio «d'input» sur «l'output». Le

critère d'efficience exige la minimisation, autant que possible, du coût des moyens

engagés («input») pour un niveau donné de résultat à atteindre «output» (US Department

of Agriculture - 1972).

Dans le cas d'un système commercial de distribution au détail, le critère d'efficience

exigera, des institutions en place, le maintien au coût le plus bas possible, des fonctions

commerciales à exécuter pour acheminer le produit et/ou service vers sa consommation

finale. Ce comportement optimal favorise l'émergence d'un système économique

performant où les objectifs des consommateurs et des acteurs commerciaux sont

facilement réalisables. Deux types d'efficience peuvent être identifiés dans un système

commercial de distribution performant (US Department of Agriculture): L'efficience

économique et l'efficience opérationnelle et technique.

L'efficience économique

Selon le concept, la satisfaction maximale des consommateurs finaux est le critère

principal d'efficience d'un système de distribution. Les prix et les profits ne devront pas

être artificiellement élevés, mais devront refléter respectivement les coûts engagés et une

marge additionnelle modérée. Les consommateurs devraient payer le prix minimum pour

Page 30: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

XVIII

se doter du produit et/ou service désiré. Dans ce cas, une structure de type monopolistique ou oligopolistique n'est point privilégiée au regard des pratiques

commerciales non optimales qu'elle est susceptible de favoriser (prix artificiellement

élevés).

Par contre, si les forces motrices du système de distribution privilégient la permanence

d'une concurrence loyale, les acteurs commerciaux seront obligés d'adopter des stratégies

de rationalisation de coûts pour survivre.

L'efficience opérationnelle ou technique

Ce concept est fondé sur la rationalisation du ratio «input» sur «output». Les coûts

engagés pour la commercialisation des produits et/ou services devront être à leur minimum. Cette pratique permettra au système de distribution d'être plus concurrentiel

et par conséquent, plus performant. Plus concurrentiel sera un système commercial de

distribution au détail, plus les institutions de détail en place adopteront des pratiques de rationalisation des coûts, et plus performant sera ce système tant au niveau «macro» (objectif sociétal), qu'au niveau micro (objectif des institutions). La baisse des prix et

des coûts due aux pratiques de rationalisation et de recherche d'économies d'échelle se

traduit obligatoirement par une amélioration du bien-être collectif.

Par exemple, dans un système commercial de distribution, les institutions peuvent charger

des prix élevés parce que les coûts opérationnels sont artificiellement élevés. Ces coûts

élevés peuvent être dus à un manque d'infrastructures (stockage, transport) et/ou à des

stratégies commerciales mal conçues. Stimuler l'efficience d'un tel système exige une

intervention des agences gouvernementales et des institutions commerciales pour

implanter une infrastructure adéquate et améliorer les diverses stratégies de

commercialisation (afin de justifier chaque coût engagé).

Page 31: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

XDC

En conclusion, avec ce critère d'efficience, on cherche à optimiser le ratio «input/output» sans pour autant changer la satisfaction des consommateurs finaux.

b) L'efficacité d'un système de distribution au détail

Est efficace, tout système ou institution commerciale capable d'atteindre ses objectifs

préalablement établis. Lorsque l'objectif vise une rationalisation des coûts, le critère d'efficacité devient similaire à celui d'efficience. Une entité peut établir une série

d'objectifs sans pour autant que ceux-ci, et les moyens adoptés pour les atteindre, soient

des plus rationnels ou optimaux. Dans ce cas, la réalisation de ces objectifs permet aux

intérêts concernés d'être perçus comme étant efficaces même si les autres intérêts

(consommateurs, gouvernements,...) présents dans le système en souffrent. Il est

impossible, dans cette optique, de confirmer la performance du système d'intérêt et

particulièrement celle de ces institutions commerciales. Malgré l'irrationalité de leurs

objectifs, ces institutions commerciales bénéficieront d'une reconnaissance d'efficacité

sans être pour autant efficientes.

Puisque l'efficience fait appel à l'exécution optimale des objectifs, par des stratégies

rationnelles, tandis que l'efficacité fait appel à l'exécution des objectifs sans égard à un

critère quelconque d'optimisation; tout système efficient sera efficace et performant, mais

tout système efficace ne sera pas obligatoirement efficient et performant (la rationalisation

des objectifs n'étant pas de rigueur).

Page 32: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

ANNEXE 8

L'EXÉCUTION DE LA RECHERCHE SUR LE TERRAIN

XX

Page 33: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

L'EXÉCUTION DE LA RECHERCHE SUR LE TERRAIN

1. L'organisation administrative

L'équipe d'enquête était composée comme suit:

Chercheur responsable

- Cinq enquêteurs

Les enquêteurs avaient tous un niveau universitaire de second cycle, soit en sociologie,

anthropologie et en économie agricole. Ils avaient tous l'habitude d'administrer des

questionnaires dans le cadre des recherches exécutées pour le compte d'organismes

internationaux. Ces enquêteurs nous ont été recommandés par le Directeur du CIRES

(Centre ivoirien de recherche en sciences sociales) afin d'assurer la crédibilité des

données qui allaient être recueillies.

Une fois engagés, les enquêteurs ont été soumis à une formation permettant de les

familiariser aux objectifs de la recherche et au contenu du questionnaire. Cette séance

a duré une matinée et s'est principalement orientée vers l'explication aux enquêteurs des

points suivants:

Le but de la recherche

- Les types de détaillants et de consommateurs qu'ils devaient contacter

- La procédure de sélection des détaillants et des ménages à interroger

Le sens des différentes questions, les buts visés, les questions éliminées ou

modifiées après le prétest

Page 34: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

30C11

- Les consignes à suivre (introduction, ne pas trop forcer les répondants, essayer

de se faire introduire pour faciliter la collaboration)

- Les difficultés de l'exécution pour l'administration d'un tel questionnaire.

Après cette présentation, il a été demandé à chaque enquêteur d'intervenir sur les

questions qui ne lui paraissaient pas claires. Cette séance s'est alors terminée par

l'attribution d'une quinzaine de questionnaires à chacun.

L'administration du questionnaire

Afin de vérifier la clarté des questions et les difficultés éventuelles qui pouvaient émerger

auprès des détaillants et compromettre la fidélité de notre outil, nous avons entrepris un

prétest du questionnaire auprès de chaque type de détaillant. Cette démarche visait le

respect d'un certain degré de fidélité de notre instrument de mesure. Nous nous sommes

rendus compte que la plupart des répondants ayant fait l'objet du prétest ont manifesté

une réticence à adopter la procédure d'évaluation que nous leur avons proposée. Cette

procédure consistait à répartir un certain nombre de billes au sein d'une série de creux

qui représentaient les critères évaluatifs. Cette démarche initiale a été choisie dans le but

d'impliquer davantage nos répondants et d'atténuer les risques de biais provenant de

l'influence des interviewers. La réticence des répondants nous a conduits à éliminer cette

procédure lors de l'exécution finale de la recherche. Nous avons opté pour la procédure

classique en leur demandant de classer les critères par ordre d'importance en leur

accordant des rangs situés entre 1 et 6, 1 et 8 ou 1 et 9 selon la question d'intérêt.

Enfin, nous nous sommes aperçus que toutes les questions dichotomiques oui/non étaient

plus appréciées.

Par ailleurs, nous avions essayé de détecter dans quelle mesure l'ensemble des questions

étaient claires pour les répondants de façon à ce qu'ils soient le plus consistant possible

Page 35: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

xxirr

dans l'information qui nous était livrée. Des changements ont donc été apportés aux

questionnaires et les enquêteurs ont reçu les questionnaires après avoir été renseignés sur

les modifications qui y avaient été apportées.

La phase d'administration du questionnaire de collecte des informations

Les questionnaires ont été administrés de janvier 1992 à avril 1992. Cette longue

période s'explique par la réticence des gens à l'égard d'une telle procédure. Le chercheur principal s'est chargé d'administrer le questionnaire aux détaillants de type

moderne (principalement les supermarchés listés à la Banque des données administratives

et financières), d'exécuter des entrevues semi-structurées avec des détaillants ambulants,

et enfin d'entreprendre des observations participantes dans les commerces d'intérêt (les

supermarchés, les boutiques et les marchés). Par ailleurs, toutes les entrevues réalisées

avec les officiels et les professionnels de la distribution ont été exécutées par le chercheur

principal.

Les enquêteurs avaient la mission de collecter les informations auprès des boutiquiers et

de certains acteurs des marchés et des tabliers. Cette procédure s'est avérée nécessaire

étant donné que les enquêteurs avaient plus d'affinités avec des milieux et par conséquent

auraient rencontré moins de réticence.

Durant cette période, nous avons dû remplacer deux enquêteurs éprouvant d'énormes

difficultés. Les deux nouveaux enquêteurs ont reçu une période de «briefing» et s'en sont

bien tirés.

Le contrôle du travail des enquêteurs

Ce contrôle a porté sur deux dimensions:

le contenu

la couverture.

Page 36: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

XXIV

Le premier type consistait à voir si tous les questionnaires avaient été administrés sous

une bonne forme, les non réponses, les biais systématiques dans les réponses, et les

contradictions qui pouvaient émerger.

Ces procédures nous ont amenés à éliminer une dizaine de questionnaires. En fait, les

répondants étant peu habitués à ce genre de procédure n'étaient pas prêts à offrir plus de

quinze minutes. Ceux auprès de qui les enquêteurs étaient introduits acceptaient de

répondre mais étaient mal à l'aise dès qu'il s'agissait de répondre à des questions de

classification. Ces enquêteurs se sont dits impuissants devant de tels refus car les

répondants affirmaient qu'ils allaient le remplir sans réfléchir. Nous nous sommes alors

contentés de ce qu'ils avaient rempli de bonne foi.

Le contrôle de couverture a été réalisé auprès d'une dizaine de répondants pour savoir

s'ils avaient vraiment été interviewés. Nous nous en sommes tenus à ce nombre, compte

tenu du temps limité et du coût associé à cela. Certains se sentaient déjà agressés par

une seconde visite. Aucune irrégularité ne s'est dessinée à travers cela. Cette démarche

a été effectuée par deux personnes, le chercheur principal et le collègue chercheur neutre

natif du site. Pour les détaillants de type moderne, le problème ne se posait pas puisque

ces acteurs ont été interviewés par le chercheur principal.

Page 37: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

XXV

ANNEXE 9

LE QUESTIONNAIRE DU DÉTAILLANT

Page 38: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

XXVI

Page 39: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

QUESTIONNAIRE DU DÉTAILLANT

Bonjour,

Bonsoir,

Nous sommes des étudiants qui cherchons à analyser les facteurs qui caractérisent la structure du secteur commercial de détail en alimentation de la ville d'Abidjan. Cette entrevue que nous

sollicitons auprès de vous ne prendra pas beaucoup de temps. Nous vous assurons que

l'information transmise vise des fins statistiques et restera confidentielle.

À cet égard, seriez-vous prêt à répondre à quelques questions?

Page 40: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

* SECTION A - Profil structurel

1. Quartier où est localisé le commerce

2. Année d'ouverture dudit commerce

3. Vous vous classez comme un commerce de

détail microdétail (vente en quantité fragmentée) demi-gros

4. Commercialisez-vous les produits suivants:

- viandes - poissons - produits laitiers et oeufs - produits de boulangerie - céréales et farines - légumes et fruits - condiments et conserves - sucre, café et thé - corps gras et huile

5. Votre commerce a été lancé pour l'un des motifs suivants:

- s'assurer un revenu - faire du profit - manque d'emploi - vocation familiale

6. Est-ce un commerce familial?

L J

L J

Oui Non

[83,53] 1 [16,47] 0 [27,06] 1 [72,94] 0 [12,94] 1 [87,06] 0

Oui Non

[24,71] 1 [75,29] 0 [22,35] 1 [77,65] 0 [64,71] 1 [35,29] 0 [35,29] 1 [64,71] 0 [48,24] 1 [51,76] 0 [44,71] 1 [55,29] 0 [60,00] 1 [40,00] 0 [69,41] 1 [30,59] 0 [67,06] 1 [32,94] 0

Oui Non

[67,06] 1 [32,94] 0 [52,94] 1 [47,06] 0 [25,88] 1 [74,12] 0 [32,94] 1 [67,06] 0

Oui Non

[51,76] 1 [48,24] 0

Page 41: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

7. Percevez-vous votre unité commerciale comme: Oui Non

[91,76] 1 [ 8,24] 0

[2,35] 1 [97,65] 0 [80,00] 1 [20,00] 0

[8,33] 1 [91,67] 0

- une entreprise socialement acceptée - une entreprise non acceptée socialement - une entreprise légalement reconnue - une entreprise non reconnue légalement

* SECTION B - Profil organisationnel

8. L'unité commerciale est (cochez une catégorie seulement)

- 100 % propriété publique - 100 % propriété privée locale - 100 % propriété privée de résidents non natifs - propriété mixte privée de résidents natifs

et non natifs - propriété mixte publique-privée - propriété d'intérêt étranger

- Autres (spécifiez svp)

[ 0,00] 1 [48,24] 2 [42,35] 3 [ 7,06] 4

[ 1,18] 5 [ 1,18] 6

9. Vos transactions commerciales s'effectuent dans:

- la rue - un kiosque permanent - un marché - un magasin bâti en dur - un garage

- Autres (spécifiez svp)

[ 5,88] 1 [23,53] 2 [24,71] 3 [44,71] 4 [ 1,18] 5

10. Votre activité commerciale est de nature: Oui Non

- discontinue (éphémère) [4,71] 1 [95,29] 0 - saisonnière [3,53] 1 [96,47] 0 - permanente [91,76] 1 [ 8,84] 0

- 2

Page 42: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

11. Quel(s) jour(s) de la semaine votre commerce est-il fermé (encerclez):

Jamais Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche

1 1 1 1 1 1 1 1 75,61 0,00 0,00 0,00 0,00 2,44 0,00 21,95

12. La durée moyenne d'ouverture de votre commerce par jour est:

- moins de 6 heures [ 7,14] 1 - 6 - 12 heures [41,67] 2 - plus de 12 heures [51,19] 3

13. Utilisez-vous les équipements suivants: Oui Non

- pèse-aliments [66,67] 1 [33,33] 0 - réfrigérateurs [44,05] 1 [55,95] 0 - congélateur [44,05] 1 [55,95] 0 - caisse-enregistreuse [21,43] 1 [78,57] 0 - tiroir-caisse [60,71] 1 [39,29] 0 - lampe-tempête [10,71] 1 [89,29] 0 - lampe à gaz [ 4,76] 1 [95,24] 0 - tablette [23,81] 1 [76,19] 0 - comptoir [54,76] 1 [45,24] 0

14. (2) Quel est le degré de modernisation des appareils suivants (sur une échelle de 1 à 4, avec 1 = pas du tout moderne et 4 = très moderne, encerclez le nombre qui convient le plus) (Pas du tout moderne = type traditionnel / Très moderne = haute technologie):

Pas du tout Très moderne moderne

Pèse-aliment 1 2 3

4

Réfrigérateur 1 2 3

4

Congélateur 1 2 3

4

Caisse enregistreuse 1 2 3

4

(Avez-vous acheté ces équipements neufs ou usagés?) Oui Non

[ ] 1 [ ] 0

- 3 -

Page 43: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

15. Disposez-vous d'un entrepôt? Oui Non

[33,33] 1 [66,67] 0

16.w Quel est le nombre d'employés? L J

17.w Quel est le nombre d'employés salariés?

L

18. Quels sont les membres de votre famille impliqués dans cette activité commerciale?

Oui Non

Mère [ 7,14] 1 [92,86] 0 Père [10,71] 1 [89,29] 0 Enfant [11,90] 1 [88,10] 0 Époux(se) [10,71] 1 [89,29] 0 Oncle/Tante [ 1,19] 1 [98,81] 0 Beaux-parents [ 3,57] 1 [96,43] 0 Neveu/Nièce [10,71] 1 [89,29] 0 Frère/Soeur [30,95] 1 [69,05] 0

Autres (spécifiez svp)

19.w Combien d'employés proviennent de votre famille? L J

Page 44: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

20. Le nombre qui indique le plus votre niveau d'implication dans les activités de votre commerce (sur échelle 1 à 4, avec 1 = très faible implication et 4 = très forte implication).

Très faible implication

Très forte implication

1 (4,71) 2 (4,71) 3 (18,82) 4 (71,76)

1 (2,35) 2 (2,35) 3 (8,24) 4 (87,86)

1 (3,53) 2 (4,71) 3 (18,82) 4 (72,94)

Votre implication dans la vente quotidienne des produits

Votre implication dans la gestion et le contrôle de vos activités

Votre implication dans la prévision des activités

21. Sur une échelle de 1 à 5, où 1 = formelle et 5 = informelle, comment qualifiriez-vous votre commerce en sachant que : Formelle = vend les mêmes produits, opère sur le même lieu depuis au moins 6 mois, est collecté par les agents municipaux et exerce cette activité de façon permanente; Informelle = change continuellement le type de produits vendus, change de localisation souvent pour vendre ses produits, ne vend pas tous les jours.

Formelle

1 (77,38) 2 (9,52)

22. Utilisez-vous les services publics suivants :

3 (5,95) 4 (3,57)

Informelle

5 (3,57)

Oui Non

- eau [44,71] 1 [55,29] 0 - électricité [78,82] 1 [21,18] 0 - entrepôt [30,59] 1 [69,41] 0

5 -

Page 45: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

21 (3) Quel type de formation faut-il avoir pour entreprendre votre activité commerciale?

24. (1) L'investissement initial utilisé pour lancer ce commerce s'élevait environ à:

j FCFA

25. Les sources de financement initial utilisées (vous pouvez cocher plus d'un choix)?

Oui Non

Profit d'autres activités commerciales [26,19] 1 [73,81] 0 Épargne personnelle [57,14] 1 [42,86] 0 Prêts et dons familiaux [55,95] 1 [44,05] 0 Tontine [ 1,19] 1 [98,81] 0 Usuriers [ 0,00] 1 [100,00] 0 Banque ou Maison de crédit [10,71] 1 [89,29] 0 Crédits du fournisseur [17,86] 1 [82,14] 0 Associés [11,90] 1 [88,10] 0

Autres (spécifiez svp)

26. D'où proviennent les fonds additionnels utilisés pour l'expansion ou le fond de roulement?

Oui Non

Profits d'autres activités [20,48] 1 [79,52] 0 Épargne personnelle [63,86] 1 [36,14] 0 Prêts et dons familiaux [38,55] 1 [61,45] 0 Tontines [ 2,38] 1 [97,62] 0 Crédits du fournisseur [25,00] 1 [75,00] 0 Usuriers [ 2,38] 1 [97,62] 0 Banque ou Maison de crédit [ 7,14] 1 [92,86] 0 Associés [10,71] 1 [89,29] 0

Autres (spécifiez svp)

6

Page 46: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

27. En cas de besoin immédiat d'argent pour faire face à une pénurie de produits qui fait l'objet de spéculation, vers quelles sources de fonds vous orienterez-vous?

Oui Non

Aucune [ 4,71] 1 [95,29] 0 Réserves (revenu, profit) [77,65] 1 [22,35] 0 Institution de crédit ou bancaire [15,29] 1 [84,71] 0 Soutien familial et épargne [30,59] 1 [69,41] 0 Usuriers [ 2,35] 1 [97,65] 0 Fournisseurs [32,94] 1 [67,06] 0

Autres (spécifiez svp)

SECTION C - Réglementation

28. Est-ce que le détaillant est enregistré? Oui Non

[88,14] 1 [11,76] 0

Si non, pourquoi?

(sautez la prochaine question)

29. Si oui, quel fut le délai d'enregistrement?

Un jour [ 8,70] 1 Un mois [52,17] 2 Plus d'un mois [39,15] 3

30. Les taxes sont versées

- quotitidiennement [28,75] 1 - hebdomadairement [ 2,30] 2 - mensuellement [46,25] 3 - annuellement [11,25] 4 - autres (quotidiennement et mensuellement) [11,25] 5

- 7 -

Page 47: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

31. Les taxes sont versées aux:

Oui Non

- autorités municipales [82,14] 1 [17,86] 0 - autorités nationales [27,38] 1 [72,62] 0

SECTION D - Contraintes

32. Parmi ces facteurs choisissez celui qui nuit le plus à vos activités:

Les lois [25,88] 1 Incertitudes économiques [20,00] 2 Disponibilité de crédit [ 3,53] 3 Coût du crédit [ 7,06] 4 Infrastructure limitée (transport, entrepôt) [ 9,41] 5 Niveau de la demande [21,18] 6 Manque d'équipement commercial [ 5,88] 7 Accès aux fournisseurs [4,711 8 Assistance technique [ 2,35] 9

33• (4) Citez trois principaux facteurs qui vous contraignent dans l'exercice de cette activité:

34. 0) Citez trois principaux facteurs qui vous amènent à opter pour cette activité commerciale:

8

Page 48: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

SECTION E - Profil de la commercialisation

A) Technique commerciale (produit, prix, services offerts)

35. Encerclez le nombre qui correspond à la fréquence de commercialisation quotidienne des produits suivants (1 = 0 à 2 transactions; 2 = 3 à 4 transactions; 3 = 5 à 6 transactions; 4 = 6 à 7 transactions; 5 = plus de 7 transactions):

Fréquence Fréquence très faible élevée

(0-2) (3-4) (5-6) (6-7) (7 et plus)

Produits laitiers 1 (1,67) 2 (10,00) 3 (5,00) 4 (23,33) 5 (60,00) Sucre, café et thé 1 (1,72) 2 (6,90) 3 (12,07) 4 (27,59) 5 (51,72) Huile, corps gras 1 (4,00) 2 (8,00) 3 (22,00) 4 (16,00) 5 (50,00) Céréales (farines

et autres) 1 (8,11) 2 (13,51) 3 (18,92) 4 (24,32) 5 (35,14)

Fruits et légumes 1 (5,88) 2 (14,71) 3 (14,71) 4 (14,71) 5 (50,00) Conserves 1 (10,87) 2 (19,57) 3 (15,22) 4 (21,74) 5 (32,61)

(condiments) Riz et farine 1 (4,76) 2 (9,52) 3 (4,76) 4 (14,29) 5 (66,67) Viande 1 (3,85) 2 (3,85) 3 (15,38) 4 (23,08) 5 (53,85) Pain (produits de

boulangerie) 1 (4,17) 2 (4,17) 3 (4,17) 4 (16,67) 5 (70,83)

Poisson 1 (17,39) 2 (8,70) 3 (13,04) 4 (13,04) 5 (47,83)

36. Vendez-vous toujours les mêmes produits?

Oui Non

[88,24] 1 [11,76] 0 (Si non, allez à la question 37)

37. Votre commerce change la variété des produits (vous pouvez cocher plus d'une réponse)?

Oui Non

- quotidiennement [ 5,88] 1 [94,12] 0 - hebdomadairement [17,65] 1 [82,35] 0 - mensuellement [12,94] 1 [87,06] 0 - saisonnièrement [ 9,41] 1 [90,59] 0 - tous les six mois [ 2,35] 1 [97,65] 0 - annuellement [ 2,35] 1 [97,65] 0 - jamais [31,76] 1 [68,24] 0

9 -

Page 49: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

38. (1) Le niveau de vente (quotidien, mensuel, annuel) de votre commerce s'élève à environ:

L

j quotidiennement

L

j mensuellement

L

j annuellement

399) Comment établissez-vous vos prix de vente?

409) Comment calculez-vous vos profits?

419) Quel est le profit approximatif qui peut résulter d'une activité commerciale identique à la vôtre? (spécifiez la période)

42. Est-ce que l'entreprise est plus profitable cette année qu'elle ne l'était la période précédente (année ou mois)?

Même niveau [41,18] 1 Moins profitable [45,88] 2 Plus profitable [12,94] 3

43. Répartissez ces vingt-cinq jetons entre les facteurs suivants, en attribuant plus de jetons aux critères qui attirent les clients vers votre commerce et qui font votre force, et moins (ou pas) de jetons aux facteurs moins importants.

- Accès facile [21,18] 1 - Horaire [ 2,35] 2 - Prix [24,71] 3 - Disponibilité du(des) produit(s) [ 1,18] 4

- 10 -

Page 50: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

- Qualité du produit [11,76] 5 - Crédit [10,59] 6 - Possibilité d'acheter en petite quantité [8,24] 7 - Personnalisation [11,76] 8 - Variété des produits [8,24] 9

B) Clientèle ciblée

44. La clientèle de votre commerce provient principalement des catégories socio- professionnelles suivantes:

Oui Non

- ménage urbain à revenu très limité (en dessous du SMIG) [82,93] 1 [17,07] 0 - ménage dont le revenu est égal au SMIG [82,93] 1 [17,07] 0 - fonctionnaire [80,49] 1 [19,51] 0 - cadre supérieur [51,22] 1 [48,78] 0 - expatriés [37,80] 1 [62,20] 0 - d'autres commerçants [42,68] 1 [57,32] 0 - les revendeurs ambulants [26,83] 1 [73,17] 0

- autres (spécifiez svp)

45. Votre clientèle provient majoritairement des zones géographiques suivantes:

Oui Non

- même quartier [74,12] 1 [25,88] 0 - localisation éloignée [20,00] 1 [80,00] 0 - zones géographiques variées [52,94] 1 [47,06] 0

- autres (spécifiez svp)

Page 51: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

C) Techniques d'approvisionnement

46. Combien de fournisseurs vous approvisionnent?

Moins de deux [25,88] 1 3 - 4 [41,18] 2

5 et plus [32,94] 3

479) Quels sont vos trois principaux fournisseurs par ordre d'importance (précisez les noms):

489) Quelle est la proportion des produits commercialisés par votre commerce de:

- produits ivoiriens (1)

L J - produits étrangers (1)

L J

Vos fréquences d'approvisionnement sont: Oui Non

- quotidienne [23,81] 1 [ 76,19] 0 - hebdomadaire [55,95] 1 [ 44,05] 0 - mensuelle [21,43] 1 [ 78,57] 0 - saisonnière [ 0,00] 1 [100,00] 0 - tous les six mois [ 0,00] 1 [100,00] 0 - annuelle [ 0,00] 1 [100,00] 0 - inconnue (pas de fréquence spéciale) [22,62] 1 [ 77,38] 0

Quel type d'entente vous lie aux fournisseurs?

Oui Non

Accord oral [48,81] 1 [51,19] 0 Accord écrit [46,43] 1 [53,57] 0

49.

50.

- 12 -

Page 52: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

51. Considérez-vous que les services offerts par vos fournisseurs sont (encerclez le nombre qui convient le mieux, 1 = tout à fait insatisfaisant et 5 = tout à fait satisfaisant):

Tout à fait insatisfaisant

Tout à fait satisfaisant

Politique de paiement 1 (14,29) 2 (14,29) 3 ( 9,09) 4 (29,87) 5 (32,47) Assistance technique 1 (46,67) 2 (22,22) 3 (17,78) 4 ( 2,22) 5(11,11) Délai de livraison 1 ( 5,56) 2 ( 8,33) 3 (15,28) 4 (40,28) 5 (30,56) Qualité du produit 1 ( 2,47) 2 ( 0,00) 3 ( 6,17) 4 (32,10) 5 (40,74) Disponibilité du pro-

duit 1 ( 2,56) 2 ( 6,41) 3 (23,08) 4 (38,46) 5 (29,49)

Prix négociable 1 (20,55) 2 (19,18) 3 (24,66) 4 (21,92) 5 (13,70) Accès facile 1(11,39) 2 (10,13) 3 (17,72) 4 (26,58) 5 (34,18)

52. Les achats des produits sont généralement financés par:

Oui Non

- les profits et revenus de l'activité [90,59] 1 [ 9,41] 0 - les avances des fournisseurs [30,59] 1 [69,41] 0 - les emprunts familiaux [20,00] 1 [80,00] 0 - les emprunts extérieurs [ 5,88] 1 [94,12] 0

- Autres (spécifiez svp)

SECTION F - Concurrence

53. Vos principaux concurrents sont:

- les petits commerces [22,62] 1 - les vendeurs ambulants [ 0,00] 2 - les supermarchés [17,86] 3 - les petits commerces et les supermarchés [13,10] 4 - les petits commerces et les vendeurs ambulants [19,05] 5 - les vendeurs ambulants et les supermarchés [ 0,00] 6 - les vendeurs ambulants, les supermarchés et les

petits commerces [16,67] 7

- aucun [10,71] 8

- 13 -

Page 53: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

54. Le nombre de détaillants en alimentation est: Oui Non

- à la hausse [67,47] 1 [32,53] 0 - à la baisse [15,66] 1 [84,34] 0 - stable [16,87] 1 [83,13] 0

55. Le nombre de supermarchés est: Oui Non

- à la hausse [26,58] 1 [73,42] 0 - à la baisse [22,78] 1 [77,22] 0 - stable [49,37] 1 [50,63] 0

56. Le nombre de petits commerces de quartier est: Oui Non

- à la hausse [73,17] 1 [26,83] 0 - à la baisse [12,20] 1 [87,80] 0 - stable [13,41] 1 [86,59] 0

57. Le nombre de commerçants ambulants dans la ville est: Oui Non

- à la hausse [76,92] 1 [23,08] 0 - à la baisse [11,54] 1 [88,46] 0 - stable [10,26] 1 [89,74] 0

58. Votre clientèle ciblée est similaire à celle: Oui Non

- des petits commerces [80,25] 1 [19,75] 0 - des commerçants ambulants [33,33] 1 [66,67] 0 - des supermarchés [55,56] 1 [44,44] 0

59. Vous commercialisez les mêmes types de produits que: Oui Non

- les petits commerces [86,90] 1 [13,10] 0 - les commerçants ambulants [40,48] 1 [59,52] 0 - les supermarchés [69,05] 1 [30,95] 0

- 14 -

Page 54: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

60. Vos prix sont supérieurs à ceux des:

Oui Non

- petits commerces [19,28] 1 [80,72] 0 - commerçants ambulants [22,89] 1 [77,11] 0 - supermarchés [30,12] 1 [69,88] 0

61. Les prix des produits commercialisés sont inférieurs à ceux:

Oui Non

- des petits commerces [25,93] 1 [74,07] 0 - des commerçants ambulants [35,00] 1 [65,00] 0 - des supermarchés [39,51] 1 [60,49] 0

62. Parmi ces facteurs, choisissez celui qui est le plus important dans l'évaluation d'un bon détaillant:

Détention de nouveaux produits [30,12] 1 Nombre de clients [27,71] 2 Profit [ 9,64] 3 Échelle des ventes [ 3,61] 4 Nombre quotidien de transactions [10,84] 5 Personnalisation des transactions [18,07] 6

Page 55: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

SECTION G - Facteurs de performance (5)

Classez par ordre d'importance les facteurs suivants dans l'évaluation d'un bon détaillant attribuant le rang 1 au plus important et le rang 6 au moins important:

Détention de nouveaux produits [ ] Nombre de clients [ ] Profit [ ] Échelle des ventes [ ] Nombre quotidien de transactions [ ] Personnalisation des transactions [ ]

Classez par ordre d'importance les facteurs suivants dans l'attrait de votre clientèle (le rang 1 attribué au facteur le plus important et le rang 8 à celui le moins important):

Accès facile [ ] Flexibilité horaire [ ] Prix [ 1 Disponibilité du produit [ ] Qualité du prix [ ] Crédit [ ] Option d'achat fragmenté [ 1 Personnalisation [ ]

Classez par ordre d'importance les facteurs suivants selon leur impact négatif dans l'exercice de votre activité commerciale (rang 1 attribué au facteur le plus nuisible et rang 9 attribué au facteur le moins nuisible):

Les lois [ ] Incertitudes économiques [ 1 Disponibilité de crédit [ ] Coût du crédit [ ] Infrastructure limitée (transport, entrepôt) [ ] Niveau de la demande [ ] Manque d'équipement commercial [ ] Accès aux fournisseurs [ ] Assistance technique [ ]

- 16 -

Page 56: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

SECTION H - Profil socio-économique de l'acteur

63. Pour chacun de ces aspects suivants, indiquez votre degré d'accord ou de désaccord (où 1 = fortement en désaccord et 4 = forment en accord):

Fortement en

désaccord En

désaccord En

accord

Fortement en

désaccord

Ce commerce est ma seule source de revenu 1 ( 5,95) I 2 (16,67) 3 (21,43) 4 (55,95)

J'aimerais augmenter ma variété de produits 1 ( 7,14) 2 ( 9,52) 3 (32,14) 4 (51,19)

L'esthétique de mon commerce importe beaucoup

1 ( 7,41) 2 (19,75) 3 (34,57) 4 (38,27)

Dans les années à venir, j'aimerais ouvrir d'autres commerces en alimentation

1 (12,05) 2 (14,46) 3 (33,73) 4 (39,76)

Le revenu que cette activité génère est ma seule préoccupation

1 ( 6,02) 2 (26,51) 3 (31,33) 4 (36,14)

Dans les années à venir, je me concentrerai à augmenter mes revenus

1 ( 4,94) 2 (7,41) 3 (40,74) 4 (46,91)

Dans les années à venir, je me concentrerai à agrandir mon commerce

1 ( 8,33) 2 (13,10) 3 (27,38) 4 (51,19)

Dans les années à venir, je me concentrerai à accroître mes profits

1 ( 1,19) 2 ( 4,76) 3 (46,43) 4 (47,62)

J'opère ce commerce en vue d'utiliser mes profits pour entreprendre une autre activité

1 (19,51) 2 (29,27) 3 (30,49) 4 (20,73)

J'ai entrepris cette activité parce que j'ai profité d'une opportunité qui a émergé

1(32,10) 2 (28,40) 3 (34,57) 4 ( 4,94)

J'opère cette activité parce que cette opportunité me permet de réaliser des revenus

1 (12,50) 2 (10,00) 3 (46,25) 4 (31,25)

J'opère cette activité parce que je me sens plus en contrôle de moi-même

1(17,72) 2 (10,13) 3 (49,37) 4 (22,75)

C'est mon expérience dans le domaine qui m'a conduit vers l'ouverture de ce commerce

1 (21,43) 2 (28,57) 3 (15,48) 4 (34,52)

Page 57: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

Oui

- employé [25,88] 1 - propriétaire [75,29] 1

Depuis combien de temps êtes=vous dans une telle activité:

[

Est-ce que le propriétaire dispose d'un compte à la banque?

Oui

[60,71] 1

66. (1)

67.

Non

[74,12] 0 [24,71] 0

Jans

Non

[39,29] 0

64. (3) Quels sont vos trois forces les plus importantes par ordre décroissant (1 étant la plus importante)?

65. Étes-vous dans ce commerce comme:

Si non, spécifiez pourquoi?

68. Âge du répondant (si c'est le propriétaire):

Moins de 25 ans [ ] 1 25 à 40 ans [ ] 2 40 ans et plus [ ] 3

Sexe du répondant: M [77,3] F [22,62]

69.

- 18 -

Page 58: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

70. État civil du répondant:

Célibataire [39,29] 1 Marié(e) [53,57] 2 Divorcé(e) [ 1,19] 3 Veuf(ve) [ 5,95] 4

71. Nombre de personnes à charge (y compris les enfants):

- moins de 4 personnes [44,16] 1 - 4 à 6 personnes [23,38] 2 - plus de 6 personnes [32,47] 3

72. Le propriétaire est: Oui Non

- un résident natif du pays [51,29] 1 [48,81] 2 - un résident non natif [42,86] 1 [57,14] 2 - un expatrié [ 5,95] 1 [94,05] 2

73. Vous êtes originaire:

- de la ville [50,62] 1 - de la campagne [49,38] 2

74. Votre niveau d'éducation est: Oui Non

- une scolarité primaire [32,93] 1 [ 67,07] 2 - une scolarité secondaire [37,80] 1 [ 62,20] 2 - une scolarité universitaire [ 7,32] 1 [ 92,68] 2 - une scolarité post universitaire [ 0,00] 1 [100,00] 2 - une éducation professionnelle moderne [10,98] 1 [ 89,02] 2 - une éducation professionnelle traditionnelle [ 8,54] 1 [ 91,46] 2

75. Parlez-vous le français? Oui Non

[97,62] 1 [2,38] 2

- 19 -

Page 59: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

76. Écrivez-vous ou lisez-vous le français?

Oui Non

[71,43] 1 [28,57] 2

77. Êtes-vous membre d'une association commerciale quelconque?

Oui Non

[28,57] 1 [71,43] 2

Nous vous remercions de votre collaboration.

Page 60: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

(1) Les résultats des questions ouvertes seront fournies sur demande (16, 17, 19, 14, 38, 48, 66).

(2) Cette question a été supprimée à cause de l'inconsistance dans les réponses obtenues.

(3) Les conclusions globales des questions (39, 40, 41, 64) seront fournies sur demande. Les répondants étant sensibles à ces aspects ont tendance à fournir des informations qui nous paraissent douteuses. Seules des observations participantes chez chaque type de détaillants pourraient nous permettre d'avancer des conclusions crédibles. Cet exercice serait nécessaire pour une analyse comparative de productivité.

(4) Ces données ont servi dans la deuxième partie de l'analyse du secon postulat de recherche (Section G).

(5) Étant donné que chaque critère a été éclaté en 6, 8 ou 9 rangs selon la question, nous ne sommes pas en mesure d'inclure toutes ces fréquences dans le rapport, par contre ils sont disponibles pour des fins de consultation.

Page 61: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

XLVILE

ANNEXE 10

LE QUESTIONNAIRE DU CONSOMMATEUR

Page 62: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

QUESTIONNAIRE DU CONSOMMATEUR

Bonjour,

Bonsoir,

Nous sommes des étudiants qui cherchons à analyser la structure du système commercial de détail

en alimentation de la ville d'Abidjan. Cette entrevue que nous sollicitons auprès de vous ne

devra pas prendre beaucoup de temps. Nous vous assurons que l'information transmise vise des

fins statistiques et restera confidentielle.

À cet égard, seriez-vous prêt à répondre à quelques questions?

Page 63: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

1. Statut familial du répondant

a) Êtes-vous celui qui effectuez l'approvisionnement alimentaire familial? Oui Non

[65,57] 1 [34,43] 0

b) Êtes-vous le (1'): Oui Non

- chef de famille [49,18] 1 [50,82] 0 - épouse [34,43] 1 [65,57] 0 - enfant du ménage [15,00] 1 [85,00] 0 - cuisinier (ou le domestique) [ 1,64] 1 [98,36] 0

- Autres (spécifiez svp)

2. Possédez-vous dans ce ménage: Oui Non

- un réfrigérateur [90,16] 1 [ 9,84] 0 - un congélateur [34,43] 1 [65,57] 0 - une cuisinière (électrique ou à gaz) [83,61] 1 [16,39] 0 - l'électricité [100,00] 1 [ 0,00] 0 - l'eau courante [95,08] 1 [ 4,92] 0 - une voiture [45,90] 1 [54,10] 0 - une motocyclette [ 4,92] 1 [95,08] 0 - une bicyclette [ 0,00] 1 [100,00] 0 - un téléphone [44,26] 1 [55,74] 0

- Autres (spécifiez svp)

3• (3) Selon vous, qu'est-ce qui vous vient à l'esprit lorsque l'on fait allusion à une entreprise commerciale de détail de type informel?

1

Page 64: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

4. Laquelle (lesquelles) parmi les unités commerciales suivantes peut (peuvent) être désignée(s) comme unité(s) informelle(s)?

Oui Non

0. Kiosques de quartier [61,67] 1 [38,33] 0 1. Tabliers [86,67] 1 [13,33] 0 2. Commerçants des marchés [28,33] 1 [71,67] 0 3. Vendeurs ambulants [60,00] 1 [40,00] 0 4. Mini-alimentation de quartier [25,00] 1 [75,00] 0

5. Lesquelles parmi les unités commerciales suivantes sont nécessaires dans la distribution des produits alimentaires de base?

Oui Non

0. Kiosques de quartier [63,93] 1 [36,07] 0 1. Tabliers [45,90] 1 [54,10] 0 2. Commerçants des marchés [90,16] 1 [ 9,84] 0 3. Vendeurs ambulants [34,43] 1 [65,57] 0 4. Mini-alimentation de quartier [90,16] 1 [ 9,84] 0

6. 0) Sur une base de quatre jetons, où quatre jetons équivaut à excellent et un seul jeton équivaut à mauvais, combien attribueriez-vous de jetons en ce qui concerne (lire l'item) pour ce qui est d'un (lire chaque type de détaillant):

Types de détaillants Supermarché

Mini- alimentation

Kiosque Mini-

alimentation traditionnelle Marché

Vendeurs ambulants Items

Les prix

La variété de produits

La courtoisie du vendeur

La facilité d'accès

La personnalisation de l'achat (crédit et quantité)

La qualité des produits

Le service

Page 65: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

7• (5) Sur une échelle de 1 à 6, où 6 équivaut au plus important et 1 au moins important, classez l'importance des différents facteurs suivants dans l'évaluation d'un bon détaillant:

Détention de nouveaux produits [ ] 1 Nombre de clients [ ] 2 Profit [ ] 3 Échelle des ventes [ ]4 Nombre quotidien de transactions [ ] 5 Personnalisation des transactions [ ] 6

8. Quels sont les types d'aliments que vous vous procurez auprès de chacune de ces institutions?

Marché Petits magasins

de quartier Supermarché et coopérative

Commerçants ambulants

Oui Non Oui Non Oui Non Oui Non

Viande 83,61 16,39 4,92 95,08 39,79 67,21 3,28 96,72 Poisson 93,44 6,56 1,64 98,36 18,03 81,97 8,20 91,80 Légumes et fruits 91,80 8,20 18,03 81,97 34,43 65,67 14,75 85,25 Céréales et farines 59,02 40,98 39,34 60,66 49,18 50,82 0,00 100,00 Condiments et conserves 55,74 44,26 50,82 49,18 62,30 37,70 6,56 93,44 Produits laitiers et

oeufs 24,59 75,41 52,46 47,54 70,49 29,51 22,95 77,05

Sucre, thé et café 22,95 77,05 83,61 16,39 68,85 31,15 1,64 98,36 Pain et produits de boulangerie

6,56 93,44 54,10 45,90 34,43 65,57 3,28 96,72

9. Quelles sont vos modalités de paiement auprès de ces diverses institutions?

Marché Petits magasins de quartier

Supermarché et coopérative

Commerçants ambulants

Oui Non Oui Non Oui Non Oui Non

Comptant 100,00 0,00 93,44 6,56 86,89 13,11 75,41 24,59 A crédit 0,00 100,00 4,92 95,08 0,00 100,00 8,20 91,80 À crédit (paiement

hebdomadaire) 1,64 98,36 0,00 100,00 1,64 98,13 3,28 96,72

À crédit (paiement mensuel)

4,92 95,08 4,82 95,08 4,92 95,08 3,28 96,72

À crédit (paiement sans délai)

1,64 98,36 3,28 96,72 0,00 100,00 1,64 98,36

10. Sexe: M [44,26] 0 F [55,74] 1

-3

Page 66: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

11. Âge:

Moins de 20 ans 20 - 29 ans 30 - 39 ans 40 - 49 ans 50 ans et plus

[ 4,92] 1 [34,43] 2 [29,51] 3 [22,95] 4 [ 8,20] 5

12. Statut civil:

Célibataire [44,26] 1 Marié(e) [52,46] 2 Divorcé(e) [ 1 ,64] 3 Veuf(ve) [ 1,64] 4

13. Niveau d'éducation: Oui Non

Primaire [20,00] 1 [80,00] 0 Secondaire [50,00] 1 [50,00] 0 Universitaire [26,67] 1 [73,33] 0 Post-universitaire [15,00] 1 [85,00] 0 Éducation professionnelle moderne [26,67] 1 [73,33] 0 Éducation professionnelle traditionnelle [ 1,67] 1 [98,33] 0 Aucun [ 3,33] 1 [96,67] 0

Autres (spécifiez svp)

14. Religion: Oui Non

Chrétienne [73,33] 1 [26,67] 0 Musulmane [21,67] 1 [78,33] 0 Animiste [ 3,33] 1 [96,67] 0

Autres (spécifiez svp)

4

Page 67: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

15. Ethnie (origine): Oui Non

Nationale [73,33] 1 [26,67] 0 Non nationale [16,39] 1 [83,61] 0

16. Nombre d'employés dans le ménage? Oui Non

Aucun [42,62] 1 [57,38] 0 Moins de deux [32,79] 1 [67,21] 0 Plus de deux [24,59] 1 [75,41] 0

17. Nombre de personnes dans le ménage?

Moins de trois [ 9,84] 1 Trois à cinq [32,79] 2 Plus de cinq [57,38] 3

18. Occupation du chef de famille?

Fonctionnaire [66,10] 1 Commerçant(e) [ 5,08] 2 Profession libérale [28,81] 3

Autre (spécifiez svp)

19. Domicile: (I)

20. Le revenu approximatif du ménage par mois est: (I)

Nous vous remercions de votre collaboration.

5

Page 68: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

ANNEXE 11

TEXTE SUR LES FLUX D'IMMIGRATION VERS LA CÔTE-D'IVOIRE

LV

Page 69: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

EXTRAITS DE LA PRESSE MONDIALE

Abondance de travailleurs étrangers dans une Côte d'Ivoire prospère

A son accession à l'indépendance, la Côte d'Ivoire était l'un des pays les plus pauvres de l'Afrique occidentale; aujourd'hui l'ancienne colonie française est devenue un aimant économique attirant des travailleurs de toute la région et aussi d'Europe, du Moyen-Orient et d'Asie.

Sur les I() millions d'habitants du pays on estime à 3 mil-lions ceux originaires de pays étrangers. La Côte d'Ivoire, plus grand producteur au monde de cacao et troisième pro-ducteur de café, peut offrir du travail et des salaires que l'on ne trouve pas dans les pays voisins.

Chaque nationalité semble avoir sa spécialité et les Afri-cains non-ivoiriens effectuent surtout les travaux au bas de l'échelle. On trouve des Maliens dans les buanderies, des Nigé-riens flans les salons dc coiffure, des Ghanéens dans les bou- tiques de tailleurs tandis que des Français dirigent des usines, des Vietnamiens gèrent des restaurants et des immigrants de Bourkina Faso se srécialisent dans l'agriculture et les travaux domestiques. Un fonctionnaire du ministère du Travail estime que les travailleurs étrangers representent 40% de la main-d'oeuvre. Les originaires du Bourkina Faso, au nombre de 2 millions environ, représentent le plus important des groupes d'Africains expatriés. Il existe certains préjugés contre les Africains non-ivoiriens mais cela ne se manifeste pas par une discrimination officielle ou des expulsions et le pays accueille généralement bien !es étrangers.

La Côte d'Ivoire jouit également d'une excellente réputa-tion en tant que havre de salut pour les rcfugiés, qu'il s'agisse de dirigeants africains chassés du pouvoir nu de Vietnamiens ou Cambodgiens fuyant leur pays. On trouve, à Abidjan, des dizaines de restaurants vietnamiens et cambodgiens.

Le président Félix Ilouphouét-Boieny a toujours réservé .un bon accueil aux étrangers depuis 1960, date à laquelle le drapeau tricolore a été amené. Dans un discours récent, le président octaeénaire a confirmé sa politique de portes ouvertes.. "De cette façon", a-t-il dit, "cc petit pays est un pays sans passeport: un y tient, on s'en va ou on y reste. Le plus souvent on y reste. Quiconque ajoute de la valeur à une parcelle de terre, qu'il soit né dans ce pays ou qu'il vienne de l'étranger, en devient propriétaire avec un titre de propriété à transmettre à ses héritiers...".

Selon un haut fonctionnaire. près de 80 pour 100 du per-sonnel officiel supérieur sont étrangers ou nés à l'étranger. Elizabeth Thiam. haut fonctionnaire du ministère du Travail, est arrivée en Côte d'Ivoirc. venant du Ghana, en 1965 et a immédiatement commencé à travailler pour le gouvernement.. Elle est aujourd'hui citoyenne ivoirienne et affirme que sa naissance à l'étrattezr :l'a jamais constitué le moindre pro-Menu: clans son travail. Elle a représente la Ciite d'Ivoire atiprés dus dl gatusatioin internationales el a été envoyée par le gouvernement latte ilei..2.ages d'étude en Europe.

(Judith Atjusti. rilm)eiwed Press. 5 novembre 1986)

L'S/I

Page 70: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

ANNEXE 12

TABLEAU ILLUSTRANT LA FLUCTUATION DU COURS DES MATIÈRES PREMIÈRES

LVII

Page 71: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

LVIII

FLUCTUATION DU COURS DES MATIÈRES PREMIÈRES

DÉGRADATION DU COURS DES MATIÈRES PREMIÈRES

1988 1989 1991

Café 1,03 $CAN 0,88 $CAN 0,45 $CAN

Cacao 0,74 $CAN 0,65 $CAN 0,54 $CAN

Caoutchouc naturel 0,60 $CAN 0,52 $CAN 0,50 $CAN

Page 72: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

ANNEXE 13

LES PHÉNICIENS ET LA PUISSANCE LIBANAISE DANS LE COMMERCE

LIX

Page 73: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

LX

LES PHÉNICIENS ET LA PUISSANCE LIBANAISE DANS LE COMMERCE

Les Syro-libanais sont d'origine phénicienne et l'histoire nous relate l'influence de ce

peuple phénicien sur le développement du commerce dès 1200 av. Jésus-Christ. Ces

grands navigateurs ont été à l'origine du développement de certaines routes

commerciales allant de la Mer Noire jusqu'au long du Golfe Persique via la mer

méditerranée (cf. carte ci-dessous).

À travers les multiples postes d'échanges commerciaux implantés le long de ces routes commerciales, ces navigateurs orientaient les échanges intervilles par

l'approvisionnement en esclaves et fourrures (d'Europe centrale); en étain

(d'Angleterre, Sally Island), en laine (d'Espagne; en vin, fruit, huile et miel (de

Grèce et d'Italie); en graines (de Russie); en lin (d'Egypte); en or, bijoux, corail,

ébène, ivoire, épices et pins (du Greent). Leur habileté de capitaliser sur les

avantages comparatifs des villes commerciales de l'époque, leur a permis de dominer

les activités économiques dans la méditerranée pendant une très longue période.

L'expérience de ce peuple en matière commerciale ne s'est pas estompée au fil du

temps puisqu'à la fin de l'empire romain (4-5 siècles après Jésus-Christ) les activités

commerciales étaient majoritairement aux mains des Syriens et des Juifs.

Ce texte a été élaboré à partir du document pédagogique conçu par la professeure

JoAnne Labrecque.

Page 74: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

ANNEXE 14

RÉGLEMENTATION DES PRATIQUES COMMERCIALES

LXI

Page 75: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

DÉCRET n° 69-401 du 2 septembre 1969, portant blocage des prix et des marges de tous les produits, marchan-dises et services. .•

LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, Vu la loi n• 60-273 du 2 septembre 1960, modifiée par la loi

n• 64-492 du 21 décembre 1964, portant réglementation des Prix en Côte d'Ivoire ; . • •. • .

Vu le décret le 61-128 du 15 avril 1961, portant fixation du régime et de la publicité des Prix en Côte d'Ivoire, modifié par les décrets nu 65-22 du 30 janvier 1965 et 65-183.du 4 juin 1965;

Vu le décret n• 67-585 du 27 décembre 1967, portant blocage des Prix des produits et marchandises à la date du 27 décembre 1967;

Vu le décret n• 68-337 du 11 juillet 1968, portant blocage des tarifs des prestations de service à la date du 11 juillet 1968;

Le Conseil des ministres entendu,

DÉCRÈTE • Article premier. Les prix et les marges commerciales,

toutes taxes comprises, de tous les produits, marchandisie et services, autres que ceux visés à l'article 2 cl -dessous,

ne peuvent être -supérieurs, tant• à la production qu'aux différents stades de la distribution et de la prestation à ceux pratiqués le 6 août 1969.

Art. 2. — Les dispositions de l'article précédent ne sont pas applicables aux prix de vente, à la .production des produits agricoles et de la pêche, dont les variations en valeur absolue seules peuvent être répercutées au stade de la distribution, à l'exclusion de toute majoration des marges bénéficiaires commerciales.

Art. 3. — A titre de mesure accessoire destinée à assurer l'application des dispositions du présent décret, les entre-prises et les commerçants doivent être en mesure de jus-tifier aux représentants qualifiés •de - l'administration, le niveau des prix et des marges qu'ils pratiquaient à la date du 6 août 1969.

Art. 4. — Toute dérogation à la mesure de blocage des prix stipulée par l'article premier devra faire l'objet de décisions du ministre des Affaires économiques et finan-cières.

Art. 5. — Le ministre des Affaires économiques et financières est chargé de l'application du présent décret qui sera publié au Journal officiel de la République de Côte d'Ivoire.

Fait le 2 septembre 1969. Félix HOUPHOUET-BOiCNY.

9

Page 76: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

DÉcRer n' 72-225 du 22 mars 1972, portant assouplis- sement des dispositions da blocage dos prix et des marges bénéficiaires da tous les produits et services.

LE PRÉSIDENT DE LÀ RÉPUBLIQUE, .Sur propesition du Wald» de rEcononsie et des Mance% Vu la sit le 60-272 du 2 septembre MO, portant rietementadon

des prix en CoSte d'Ivoire, Wh g« nueditrie par la loi se 64-422 du 21 dlemnbre 1964;

V le am« a* 61-128 de 12 avril 1961, Portant &alios de eigete et de la pabileiti des prix.« Œta d'Ivoire, tel que madt64 par les admets n° 65-22 do 20 lamier 1966, le 66-113 da 4 juin 1965 et se 7044 da 30 juin 1970;

Vu h Malt n* 47465 de 27 elkembre 1967, portant Mme des prix de tons les produite et rearebandises, tel que modifié par I. décret se 69401 du t septembre 1969 ;

Vu le d6eret le 48437 du 11 Juillet 1968. Portant blocage daa tari/s des prestations de serties;

Le Conseil des ministres entendu, DECRETE

Article premier:. — Le ministre de rEconoznie et de Finances peut déroger aux dispositions de blocage des prix et fixer le régime des prix de certains produits et services en fonction de la situation de l'entreprise, du na tour ou de la branche d'activité considérée:

Ainsi il peut suspendre les effets du blocage des prix : — Soit par rétablissement d'une majoration ou d'une

diminution du prix ; — Soit en contractant avec l'entreprise ou l'organisme

professionnel considéré un engagement de stabilité — Soit par la fixation d'une marge bénéficiaire en

valeur relative ; — Soit en accordant à certaines activités industrielles,

artisanales ou commerciales, les régimes de la liberté contrôlée ou de la liberté surveillée.

Art. 2. — L'engagement de stabilité est un contrat par lequel une entreprise s'engage à ne pas augmenter le niveau moyen de ses prix tel qu'il s'établit à la date de l'accord passé avec le ministère de l'Economie et des Finances.

L'entreprise dont les prix et marges sont bloqués par produit peut, en contrepartie de l'engagement de stabilité. majorer les prix de certains articles sous réserve de dimi-nuer les prix de certains autres, de telle sorte qu'une sta-bilité moyenne soit respectée.

Art. 3. — Sous le régime de la liberté contrôlée, l'en-treprise calcule librement ses prix, mais elle doit les sou-mettre auparavant à l'Administration (direction des Affaires économiques et des Relations économiques exté- • rieures) qui, sous délai d'un mois, peut s'opposer à leur 'mise en application. • • Art. 4. — Le régime de la liberté surveillée laisse la

possibilité à l'entreprise 'de déterminer elle-même ses prix et les .appliquer immédiatement, le dépôt de prix et de barèmes étant facialtatif.

Art. 5. — Les infractions au présent décret sont sanc-tionnées conformément aux dispositions de la loi n• 60-273 du 2 septembre 1960. • De plus, en cas d'abus ou de non respect des enga-gements souscrits, le ministre de l'Economie et des Finances peut rétablir immédiatement les dispositions de blocage des prix qui résultent des décrets na 67-585 du 27 décembre 1967. na 68-337 du 11 juillet 1968 et na 69-401 du 2 septembre 1969.

Art. 6. — Le ministre de rEconornie et des Finances est chargé de l'application du présent décret qui sera publié au Journal officiel de la République de Côte d'Ivoire.

Fait le 22 mars 1972. Félix HOUPHOUET-BOIGHT.

- 10 -

Page 77: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

PARTIE OFFICIELLE

ACTES DU GOUVERNEMENT

Loi sa 78-633 du 28 juiliet 1978, relative aux prix, • d le poursuite et d la.rdpresswis eks infractions

d la Ugislation . deonomique. L'AssEsamtn NATIONALE Â Anone, LE Pesa:mer nu Lit Remuez ritomuLcum Lt Lot

DONT Li rrxrun surr, .LIVRE PREJAIER

irsallata 4. 1. lb,.coactorreara Le rigkasenteNew

CHAPITRE PREMIER • MAINTIEtk .DE LA *uatc.co.biètntuticç

.Section .L — Ententes .et positions dominantes ARTICLE PREMIER • " • •

.1.L —Est- interçlite -toute pratique 'ou manoeuvre, notammenttoute•actionconcer.tée,:eonvention, coali- tion, ententer..e:çpresse ou tacite :

. a) Ayant pour objet d'entraver ou limiter 'la libre concurrence En faisant obstacle soit à l'abaii-sement des prix de vente ou de revient soit en favorisant la hausse ou la baisse artificielle des prix, soit en fanant le développement .du progrès technique ou commercial ; •

b) Ou qui, émanant d'une entreprise, d'une caté-gorie ou d'un groupe d'entreprises occupant sur le

.marché intérieur une situation dominante caracté-risée, soit par une situation de monopole, soit par une concentration excessive de la puissance écono-mique, peut avoir pour objet ou résultat d'entraver ou limiter le fonctionnement normal du marché ou de la concurrence.

1.2. — Est nul de plein droit tout enga. gemmit prohibé par 'le paragraphe 1.1. Cette nullité peut être invoquée par•les parties et par les tiers ; elle ne •peut être opposée aux tiers par les parties ;•

1.3. — Le présent article n'est pas applicable aux •pratiques, conventions, actions concertées ou enten-tes: •

a) Qui résultent des dispositions législatives ou réglementaires ;

b) Dont les auteurs justifieraient qu'elles ont pour objet ou pour résultat d'assurer le • déveloe-peinent économique, notamment par l'accroissement de la productivité ou l'abaissement des coats de.pro-duction ou de distribiltion. •

Section 2.— Autres .disposit(ons . relatives au maintien de la libre concurrence . . •

Agrtcr.g 2 2.1. — Sont interdits :

• a) Le refus et lei cânditions discriminatoires de vente et de prestation de service ;

b) Les ;tintes jumelées et les prestations de ser-vice jumelées ;

Page 78: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

ORDONNANCE n° 87423 du 11 août 1987 portant extension du champ d'application de k taxe sur la valeur ajoutée au secteur de la distribution.

LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, Sur le rapport du ministre de l'Economie et des Finances, Vu ta Constitution de la République de Côte d'Ivoire et

notamment son article 45; • Vu la loi n• 59-249 du 31 décembre 1959 organisant les Finances

publiques en Côte d'Ivoire, ens'émble les textes modificatifs et subsequents ; •

Vu la loi n 59-250 du 31 décembre 1959 portant réforme fiscale ensemble les textes modificatifs subséquents ;

Vu la loi n• 86-1383 du 19 'décembre -1986 portant loi de Finances pour la gestion 1987

Vu le décret n• 86-491 du 9 juillet 1986 portant nomination des membres du Gouvernement. ;

Vu l'urgence ; • Le Conseil des ministres entendu,

Page 79: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

•-•-• • •• ••• • -• • %dr duo ...•CfloriC eu/ jeel lalle IO«) 0.40,4111+4

ord es no. 17410. 17421. 17411 « 87421 du 11 aofit 1917 et modifiant Vordormance a' 87421

L'ArbEisoLEg mesotuuX A ADOPTE. LE ?REM °DIT DE LA REPUOLIQUE PROMULGUE LA LOI DOM'

LA TENEUR SUIT a Article prunier. — Les ordonnances se 87-420, 87421.

87-822 et 87423 du 11 août 1987. sont ratifiées sous réserve des dispositions de ruade 2 d-après.

Art. 2.— L'article premier et l'ordonnance n' 17423 est modifié et complété comme suit:

« Article 211. —Nouvelle rédaction : Sens changement. • Artick.228 du CC.I. —; Nouvelle rldactloa

1. —*Sont assujettis à la taxe sur la Vakur ajoutée : I' Les producteurs ; • : 2' Les entrepreneurs de travaux immobniers, y compris

les entrepreneurs de pose et les imprimeurs 3' Les commerçants qui revendent en gros ou su «tari

des produits importés ou achetés à des producteurs ou à d'autres commerçants établis en, Côte d'Ivoire quels que soient le statut juridique et le chiffre d'affaires de l'entremise.

Toutefois, les particuliers dont le chiffre d'affaires annuel n'excède pu 50 millions de francs sont soumis de plein droit au régime du forfait prévu à l'article 265 eapris, sauf option de leur part pour le régime du réel.

Il. — Peuvent opter pour l'assujeldssernent L la Taxe sur, la Valeur ajoutée :

I' Les façonniers qui travaillent pour k compte d'issu-

Article 230 du — Nouvelle rédaction. La Taxe sur la Valeur ajoutée est perçue :

I Sur les affaires effectuées par les assujettis ; 2* Sur les importations 3' Sur la totalité des marchés de livraison de matériaux

kxtraits.en Côte d'Ivoire, transport inclus. Article 232 du C.G.I. — Supprimer dans le nouveau texte

au 3, alinéa, le début de phrase « Qu'il ait ou non qualité. d'assujettis ai. ,

-Article 233 du —. Supprimer k paragraphe V.

Article 265 du C.C.I.

I' Abroger les paragraphes suivants : •• Peuvent demander à bénéficier du régime du forfait : I' 1.es contribuables visés à l'article 23 du Code qui ne

sen:plissent pas la condition édictée au précédent alinéa 2' Les contribuables dont le chiffre d'affaires global

dépasse les maxima fixés par l'article 23. mais dont le chif-fre d'affaires taxable n'excède pas 1$ millions de francs e.

2' Ajouter dans les éléments devant figurer dans la décla-ration annuelle :

si Le montant de leurs achats, réalisé auprès 'de chacun de leurs fournisseurs identifiés par leur nom ou raison sociale et leur adresse.

An. 3. — La présente loi sera exécutée comme loi de M'al ci publiée au Journal officiel de la république de Côte

Fait à Abidjan, le 18 décembre 1987. . flIi HOUPISOUET•001GM%

ictus à cette taxe ; • 2' Les prestataires de service; 3 Les sociétés decrédit-b0, pour kg opératkins dirtakt

parle décret n• 70-06 du 7 janvier 1970 fixant les conditions dans lesquelles ces sociétés sont esabilit6eq à exercer leur =Ma ;

4' Les activités agro-Industrieites qui -figurent à l'an. nue 1, 1' d'après (loi n' 844232 du 4 novembre 1984).

Cette option, ainsi que celle vide au paragraphe premier, 3° ci-dessus, sont irrévocables et ni sont valables qu'après accord de l'Administration qui dois etre saisie à cet effet par le redevable. •

Ill. — Sont exclues de la possibilité d'option prévue par le paragraphe Il du présent article... (Le reste de l'article 228 sans changement).

Page 80: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

LXVII

ANNEXE 15

LES TABLIERS «LE BOOM DU PETIT COMMERCE»

Page 81: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

Les temps ont change. L ES temps ont vraiment changé, Ii n'y a pas al longtemps,

certains métiers étalent considérés par bon nombre d'Ivoiriens comme déshonorants. Tout simplement. —

• Vous exerciez le métier de vendeur de cigarettes, de cireur de ch ras, de cordonniers, d'éboueur ou même de tailleurs, que vous étiez automatiquement la risée de votre entourage. Mals aujourd'hui les temps ont vraiment changé. Avec l'avène-ment de la crise. Dut n'épargne personne, n1 aucun secteur d'activité. Le mouton ne mange-1-11 pas là ou II est attaché? Ainsi le métier de tablier (petit vendeur de cigarettes et autres paquets de biscuits) n'est plus l'apanage des seuls .Diallo.. Il est désormais et de plus en plus l'affaire des Ivoiriens. Fiu cours de notre investigation, nous en sssss rencontrés, dont M. Coulibaly, 48 ans, chauffeur de son état au Centre National des Œuvres Universitaires (CNOU). M. Coullbaly, à côté de son

• emploi officiel, vend au campus universitaire à ses heures per-dues. des cigarettes aides bol fraiche.. Au grand plaisir des étudiants. Question pour lut d'arrondir ses fins de mois. Encore que lui, a au moins une fin de mots. Et ceux qui n'en ont

_ pas mals dissimulant leur paresse par une fieffé mal placée, , continuent de lancer à la lace de qui veut les attendre: -Ce mé-

tier ne me r bic pas.. Bon sang, je ne savais pas qu'Il y avait des métiers taillés sur mesure. Mals enfin, le temps fera

-.. • ' • * DIOMANDÉDRO

Lehrs sites de prédilection, les carrefours, les abords des grandes voles de circulation, les sorties d'usines, les alentours des terrains de sports pu la devanture des salles de cinéma. Leur crédo, «petit à petit, l'oi-seau fait son nid». Et Ils construisent effectivement leur «nid» ces tabliers, puisque c'est d'eux qu'il s'agit.

Car partis presque de rien, à peine une table et quelques paquets de ci-garettes ou de bonbons, certains finissent par devenir des propriétaires de., grandes boutiques ou même des hommes d'affaires. Quels sont leurs se- crets, leurs difficultés mais aussi leurs espoirs? Nous avons approché quel- ..

• ques «Diallo». Qui ont bien voulu parler à coeur ouvert avec nous.

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M. Mohammed Ail Dlallo ne fera pas que vendre des cigarettes toute sa vie. Il entend aller très pro- chainement aux Etats-Unis pour y faire fortune.

Caoutchouc ..'" —Jeen"-Batittele

Anulahter, POG de • la SAPH explique

dans un article qu'Il a signé hier dans ces mômes colon-nes la complémentarité entre les caoutchoucs naturel el synthétique elle sens de la mesure qui caractérise les as-semblées des producteurs el consommateurs.

La compréhension mutuelle entre fournisseurs et utilisa. tours de latex, qui laisse les couteaux de la confrontation aux vestiaires est de celle qu'appelle de ses vœux le Côte d'ivoire qui 'a vu tous les accords sur les autres pro.. duits rompus les uns après les' autres.*

Certes l'arbitrage des inté-rêts par un organisme comme le Groupe international d'Et. tude du caoutchouc, une créa. turc des Nations-Unies, n'est pas étranger à la stabilité de l'accord et l'on chercherait en vain d'autres exemples de ma• fières premief es agricoles d'exportation où l'entente entre le Nord et le Sud se soul ainsi illustrée.

Ainsi donc, en dépit de -lu dépression économique, prin• cipale cause de la baisse des prix actuels, le caoutchouc est appelé é jouer un rôle plus Im-portant dans notre économie.

Sa qualité de premièrq culture non-alimentaire d'es. portation, cita croissance di la consommation mondiallf peuvent faire de lui un produii. refuge à l'heure de l'affaiss• ment des cours des cultures de rente.

Paul KOUAMI:

LA VIE DES «TABLIERS»:

es « °ÉMU» su Ut erc

ANS la corporation des tabliers, les -Diane« sont sans aucun doute les plus

• nombreux. Ils font même office de pionniers. Venus de leur Guinée natale, ils ont débarqué en Côte d'Ivoire. • A la recherche de la fortune. Et

• c'est certainement par allusion à leur tribu (les peulhs) qu'on les appelle «Malle«. Un nom typique de ce pays qui ressort assez bien l'identité culturelle de leur terroir.

Bref, les «Malle. sont au-jourd'hui une réalité dans la pay-

• sage commercial d'Abidjan. No-. tamment au niveau du petit

commerce où Ils constituent une entité économique assez dynami-que. Lorsqu'ils ont débarqué

. dans notre pays. certains se sont lancés directement dans la vente sur table (d'où leur dénomination tablier) do petits articles lois los paquets de biscuits, de chewing-gum, de cigarettes etc... M. Bà Souleymane est de ceux-là. Quand il est arrivé en Côte d'Ivoire en 1989. Il ne s'est pas posé de question. Une table, un banc et quelques produits de pre-mière nécessité et te tour était joué. Ainsi, timidement, a-t-il pu commencer quelque part aux 220 Logements son petit commerce. -Les débuts n'ont pas été tacites pour moi, dit-ii. Les gens ne me connaissaient pas encore suffi-samment • • • •

. Ce qui fait que mes gains jour-, naliers tournaient autour de 800 à 1.000 F. M. Bi1 a donc rongé fies freins pendant un bon bout de temps avant le grand saut. «Au-jourd'hui, ajoute-t-il avec un brin de fierté, ma clientèle a considé-rablement augmenté. De même que mes marchandises-. Eh oui, la table de notre ami Diallo a de plus en plus damai à contenir ses articles. Il va falloir qu'il songe à en acquérir une autre plus

choirs de poche, boites d'allumet-tes, etc... Des marchandises qui lui procurent entre 10.000* 15.000 francs par jour. Et du coup, des projets commencent à trottiner dans la tête de notre -aventu-rier- -Je compte aller chercher ma femme que j'ai laissée au pays. La solitude me pèse«.

M. Marna Diallo, lui, vit avec sa femme en Côte d'ivoire depuis un assez long temps. Mais il est passé presque par le même cir-cuit. A la seule différence qu'avant d'être tablier. Il a d'abord exercé quelques petits métiers.

Notamment comme plongeur dans un restaurant et ensuite de pagnes pendant une bonne an-née. C'est avec les économies réalisées dans l'exercice de ces boulots qu'ils pu «s'ouvrir une ta-ble- à Marcory. Et à l'heure actuelle sa table est richement approvisionnée: biscuits, cigaret-tes, serviettes, mouchoirs, bon-bons et même des journaux. Tou-tes choses qui lui procurent un revenu journalier de 15.000 à 18.000 F. CFA.

Idem pour M. Mohammed Ail Diallo. 23 ans qui a non seulement fait venir sa femme auprès de lui mals a construit une maison en Guinée et une boutique à Abidjan.

eaux. sans autre forme de procé: arrachent les marchandise qu'ils confisquent aussi tarir temps que possible. Et lorsqu'il s'acquittent de l'amende d compensation, ce n'est pas lot jours qu'ils rentrent en prisse: sion de la totalité de leurs art cies. A cela, Il faut ajouter le agressions perpétuelles dont il sont l'objet parce que de fait, le •Olallo• restent assez tard le soirs, parfois jusqu'à 1 heure ou heures du matin. Face à cette s tuation, les •Diallob veulent Crée leur syndicaL Voilà qui n'est pa insensé. Allez-y les gars. Vou

. avez notre soutien! • - DIONIANDÉ DIU

COLLABORATION JULIETT ••• - AVOAK.

ET HENRI CLAUDE-ASSEPI

Il projette dans les tout prochains jours d'émigrer vers les Etats-Unis. «Bon voyage, M. Diallo tous nos vœux de succès vous accom-pagnent au pays do l'oncle Sam-.

Si les choses semblent mar-cher pour nos trois premiers in-terlocuteurs. il n'en est pas de même pour leur compatriote Ban-goura, domicilié en face d'un ci-néma à Treichville. -Mes reve-nus, dit-il, sont fonction de l'affluence au cinéma. S'il y a beaucoup de cinéphiles. mes re-cettes peuvent augmenter pour atteindre 9.000 à 10.000 francs par jour.

Dans le cas contraire, je peux descendre jusqu'à 3.000 voire 2.000 F CFA.. M. Bangoura est d'autant plus amer que la crise économique persiste. -Avant. précise-t-il, un paquet de cigaret-tes ne faisait qu'un seul jour. Maintenant, li faut attendre 2 à 3 jours pour l'écouler. A tel point que nous arrivons à peine à nous nourrir à l'heure actuelle-.

Nombreux senties compa-gnons d'Infortune de Bangoura.. Surtout quand la mairie et les agressions s'en mêlent, l'avenir est sérieusement compromis. En effet lorsqu'ils viennent à accuser un retard dans le paiement de leur patente, les gardes munIcl-

grande. Car en plus des cartou-ches de cigarettes et des paquets de biscuits, M. 138 vend presque tous les produits de consomma-lion courante: Bottes de lait, mou-

Page 82: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

ANNEXE 16

LES DOSSIERS REQUIS POUR EXERCER

CERTAINES ACTIVITÉS COMMERCIALES

Page 83: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

TRIBUNAL DE COMMERCE DE

COTE D'IVOIRE DÉCLARATION

aux fins d'inscription modificative

DE L'IMMATRICULATION N° du registre chronologique

N du registre analytique

Déposée le ,à h • rr

N° registre chronologique

Le soussigné demeurant à

agissant

requiert l'inscription au registre du Tribunal du Commerce de

de • mention suivant modificative de l'immatriculation faite au dit registre SOM

le rP du registre analytique au nom de

et dont il affirme l'exactitude.

Fait en quatre exemplaires à le 19

Cadre réservé à la légalisation de la signature s'il y a lieu SIGNATURE

Le Greffier du Tribunal de Commerce de la Côte d'Ivoire soussigné certifie que le contenu de la présente déclaration a é reporté au registre analytique du registre du Commerce ou rinscription de la mention modificative requise a été effectuée luméro

Abidjan 198

Le Greffier

Page 84: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

I1) s'il s'agit krune femme mariée ou d'une veuve Indiquer égale-ment le nom patronymique. (2) DIRECTEMENT ou per M (nom et ad dt mandataire el le dépôt de le déclaration est effectué per un mandataire) ou au NOM de M. ail s'agit du directeur de la succursale ou agence d'un commerçant établi à l'étranger. (3) s'il @relit d'un étranger ayant obtenu un décret d'admission à domicile. en Côte d'Ivoire' Kt Oeta de l'acte d'autorisation.

00 Indiquer les ifiles. départiments et pays. CM Date et lieu de naissance.

Indiquer le ces échéent el le nationalité e été Per naturalisation ou autrement.

(e) Numéro dee brevets (9) Numéro el lieu de délite dee marques.

Le Greffier du Tribunal de Commerce de

soussigné certifie que le contenu de le présente déclaration • été reporté au registre analytique sur lequel I. repérant est. Immetriculé soue le no

lit

' LE GREFFIER EN CHEF

• REGISTRE CENTRAL

• .; Le présente déclaration • été reçue à roule. Natta

Propriété Industrisie et enregistrée su i registre du

u S.• '111

LE •PREPOSE AU REGISTRE CENTRAL • (Signature et timbre dé l'Office National)

• • Io .0, • Yb • id • • 1/4..r ■-dIVIIVICIIyMIN I Déposée le

N.

19 à h

du registre chronologloue N• • du registre analytique

.soussigné demeurant à

agissant (2)

requiert son immatriculation dans le registre du commerce du Tribunal de ::

de avec tee mentions suivantes dont 11 affirme

Raison du commerce :

Nom soue lequel est exercé le commerce :

Enseigne de l'etabilesement commercial :

Nom prénom (surnom et pseudonyme:

Date et lieu de• naissance :

Nationalité d'origine (ell y a lieu):

Autre natIOnitUté, mode et date d'acquisition :

Date d'autorisation de domicile en Côte d'Ivoire 30

OBSERVATION »AVORTANTE

Lee commerçante buffle eu R. C. ( ou en ces de décile leurs entera) sont tenue d'avertir le

Olier de toutes. nindithietions aux lis et-dessous énumérée :

Cessation de commerce. cession de •fonds. changement do domicile. d'état civil mariage. divorce. sensu.- Uon de corps et de biens. enael. QOM etc.

Ils dotvent *a outre mentionner Le numéro analytique de ce registra. sur leurs lectures. lettres proe-n'ictus etc... (exemple : R. C. 7420 le tout soue peine d'une entende de tœ francs.

Autorisation de faire le commerce pour un mineur ou une femme mariée (4)

Régime matrimonial : Objet du commerce : Adresse du principal établissement

•••11

1.11

si .1■1

9.

10.

Succursales ou agences

Fondé de pouvoir (Nom prénoms

Directeur ou Chef de la principale

en Côte divofre (5)

à l'étranger (5)

domicile état civil «nationalité (7) : . 00

succursale en Côte d'Ivoire (nom. Prénoms domicile. é' (8) nationalité (7)

a précédemment exploitée

11• établissements actuellement exploités (8)

ta 1.21. Date de commencement d'exploitation de rEtablissement commercial :

Brevets d'Invention exploités (8) 13•

14* Marques de fabrique ou de commerce déposées employées (9)

15• No et date du journal de publication:

Fait en clnq exemplaires. le 1

Signature.

f Cadre réservé à la légalisation de la Signature s'il y a lieu f

• NOTA — Au cas ou remplacement réservé pur la feuille serait Insuffisant pour l'Inscription des n

nécessaires cellea•cl peuvent âtre reportées au verso en Indiquant lei numéro d'ordre auquel elles se

et en ayant toln de laisser sur le côte droit une marge de 5 centimètres permettent la reliure. V

Page 85: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

• .

M'ÉTÉS:. COMMERCIALES

• d:

Déclaration aux fins d'immatriculation Déposée le 19 à

No du registre chronologique Ne du registre analytique

%.:••

S .

• ••••••

Le soussigné '

demeurant à agissant en qualité de (I) de la I, requiert l'Immatriculation de la . dite Société dans le registre du commerce du Tribunal de ' avec tee mentions suivantes dont Il affirme l'axe

1* Forme de la Société : 2. Raison sociale ou dénomination de la Société :

Raison' du commerce enseigne de rétablissement : 3• Oblat de la Société :

• • • • •

Adresse du siège social ou 'principal établissement .4•■••■•••• ■••■••■•• ••■•■•■ ..S.■■•■••

• . . .• 40 .: • .01 t succursa le... ageficeeltet 2.;erit Côte d'Ivoird (3)bh

kee-- "" «le • ••••-• ---... 5e IndlquerlaprtnclpaisSuccursaie.

•• • )1 .• . • ou agence en Côte d'Ivoire (2) ;' deeàtranger (3) •••• • • • :••:•• ..••

- • • e.) • : •,' • 6• et .:7■ Admlniatration de IsoC1616 :

;.,en ...;.A.,O: (3) : • .•

• •

• . Bo Capital de la l Société : • ••• . • • . P. • YI: ' . .

. • (,) Montent des apports en . nature • • .• • ," • ;•• b). Montant 'dei apports en nunkralis • --• commanditaires :** • '•• " ' . • • ! ;• -,:•••- •

• • '•

• part 'de fondateur : ' 1 • • ' •

la distribution d'intérets :môme en l'absence des bénénées art 11 •• ; ; • , • " ' •

110 Durée du la Société t• • • '• ' ' • ' au

Date • du: dépit au greffe ,. de : recto de Société i :... • • . , -.. . , ..1 . .... . . „ . --

' : ...."4..' a *.- ' . .. . : s ' 13e' Titre- • Cti date 't• du journel:'?C6 "à ...eu -'lleit :' la ; ' publication 's; :: • - ':';'.4" "f" . ' • .-P ;" .' •• : : "; - •: 1 ':'..1 ••■••‘"..e••• e•;••'''' '.."*" ..„,« . .

• : 0 . 140 Capital minimu:m non réductible , polit Société à capital variable : 1•. , ':'.•:-:•: : : • ; • :(.:••;. • : • •.: ..

.

' ••• 0•) •• .";: .. ::• ••• ' : 150 Marques de fatirlque .. iiii rie ' commerce dépoiéesi 'eMployées (51 .',7;;;•=.:7—e. -.;.• ••'..'..' .;'i i:: : :' .: r . •!.;11 , ' .

:'i; ••••.',/ ... ,i.;: , ''' '''' • . . 180 Brevets ' cr Invention ' exploités: iti) :•' ':': • ' •••• -'''''''; 4 ......... :. 47..: 1. 1. .. 1.. ' :.' .. ....:..:':•<:;:-..;..... il

Fait en cinq : exemplaires 1:e

. • ' • .! . ' 1 ,

6Ignitturie •.* •

.• • .s. .

• • • --ss

:

Cadre réservé à la légalisation de la Signature. ai • fl

• . • .••••• • - (3)- -Indiqùe

,r:' tee- villes; départements.— et: paya

(4) Pane 'l'affirmative. copier: la. clause:: :>. (5) Nuniêros' et lieu de dépôt . Ces marqueu

• (6) Numéros . dee brevets. : • •

9e Sommes à • fournir per les

100 Action à votre plural :

Indiquer pour les S L R. L.

loi du 7 mars 1929 (4) . •••

. • '

el - une dattes. prévoit

.; •'';'..:•• •

(1) Gérant. mandataire • administrateur ;ou Directeur

de la principale succursale. • '

(2) S'II s'agit d'une Soctêtà • ayant son siège à•

l'étranger.

Le Greffier du Tribunal 'de Commerce de 1 '"

O iotieeigné certifie. que ia continu de •la, •

présente déclaration e été reporté eu registre:analytique sur lequel.. '5..

• le requérant set Immeirlculé eoue le n• ' • • t '• t • •

• LE GREFFIER EN: CHEF ' ..• : • •• . •

REGISTRE'. CENTRAL

• Le présente ciécleration e -ét41,reçue s‘ rOtrice Nstio

;•:. Prof:Oeta'.Indusisislie ef.'earegiitries où.; reoteire 'du I: ,

•4. • .• • .;•.'''.../.*•;•;- • in

PREPOSE AU.. REGISTRE CENTRAL:» Sinature • et• tirnbrii di•I'Office National

• • .

.. • . .

';-.. ". •••'' • NOTA. Au cas ; où r emplacement réservé sur la ; feuille serait: .Insuffisant pour' rinscription• 'des ii • . •• . . •. •• nôteseeiree cellee-cl petrient• être reportées eu verso en'. Indiquani:: numéro'. d'ordre 'a'uquel s elles ee

. • •

• 'et, .en ayant.. eoln - de lalatier••'eur • le...c0té .‘ droit .utie•:erearsie

..• ..... • • • - ••„:•Pti, • . , „

••'•' , I , , . .

"•-•.:Lie?•1/4e, ' . .

• • • •

Page 86: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

VILE D' ABIUJAN REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE

MAIRIE DE COCODY UNION - DISCIPLINE - TRAVAIL

N° /MC/SD/DON/91 Cocody, le

LE MAIRE DE COCODY

à M.

Obiat : Occupation du domaine public

M .

En accusant réception de votre demande du par laquelle

vous sollicitez l'autorisation d'occuper temporairement le domaine public,

j'ai l'honneur de vous informer qu'il ne m'est; pas possible de me prononcer

sur votre requête sans avoir au préalable reçu les éléments suivants :

- le plan du lieu exact de l'implantation du projet avec indications

des Tues, des angles de rue destinés aux panneaux publicitaires et les

dimensions de ceux-ci,

- la surface au sol du kiosque.(longueur et largeur)

- le plan-type du modèle de kiosque ainsi que la désignation des

matériaux de construction et la couleur dans laquelle il sera peint,

- la nature du commerce projeté avec le type d'articles à vendre,

- un timbre municipal à 500 francs,

- la photocopie de votre carte nationale d'identité,

- 2 photos d'identité.

Ce n'estqu'àl'examen du dossier ainsi constitué et après avis de nos

services Techniques et Economiques, qu'une décision sera prise et vous sera

notifiée en temps opportun.

Veuillez agréer, M

distinguée.

, l'assurance de ma considération

Théodore MEL

Page 87: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

IVK/PAM

VILLE D'ABIDJAN MAIRIE DE COCODY

■■■■■■■

SECRETARIAT GENERAL

11••• ■■••■••■■■••■••■

DECLARAT ION D'EXERCICE D'UNE ACTIVITE COMMERCIALE DANS LA C011.1UNE DE COCODY

REPUBLIQUE DE COTE D'IVOIRE UNION - DISCIPLINE - TRAVAIL

Cocody, le

N° /MC/SD-AE/91 h Monsieur le Maire

de la Commune de

COCO.D.Y

Je soussigné (e) M

ADRESSE POSTALE •

PHOTO

N° CNI OU PASSEPORT •

NE

FILS DE

ET DE

NATIONALITE

DOMICILE

TYPE D'ACTIVITE

LIEU FIXE DE L'ACTIVITE

ENSEIGNE

• DATE DEBUT D'ACTIVITE

DECLARE QUE :

les renseignements qùi précèdent sont conformes à la réalité et m'engage

à m'acquitter des taxes municipales afférentes à la nature de mon activité

commerciale.

Faute de quoi, j'accepte de subir les sanctions qui en découleront.

Fait è Abidjan le

L'Intéressé (e)

Page 88: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

fe,,,Itffiff9fçfçf eif*f 9",,,Mffff*,

S/D DES AFFAIRES ECONOMIQUES

-

Numéral d'ordre : . i 41517-61 Date d'installation : / / 1 I I I t Date de déclaration : 1 / I I!II I t

Nom • Prénoms

Numéro municipal :

Enseigne : .

Quartier + Localisation •

Profession ou type d'activité • 44

Montant de la taxe : I 1 1 1 - 1 1 1

Préquence : Mensuelle I

Si mensuelle, mois payé durant l'Année 1990 :,

JANV FEV MARS AVRIL MAI JUIN JUIL AOUT SEPT OCT NOV DEC

L__I 1.1 Li I__J I__J I__J I__J LI Li I__J Si annuelle :

Avez - vous payé la taxe de l'Année 1990 •

Type de local : en dur en bois plein air ambulant (I )

Etes - vous propriétaire du local / •

Si non

Nom et prénoms du Propriétaire :

Etes - vous Propriétaire du Terrain 1_

Si' non :

Nom et prenomsdu Propriétaire

Observation :

......................................................................................

( I ) Rayer les mentions inutiles

NA

DOM

FICHE DE RECENSEMENT eerec ....... çqerreecre

Page 89: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

LXXVI

ANNEXE 17

TEXTES LÉGISLATIFS SUR LES PETITS COMMERÇANTS ET ARTISANS

Page 90: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

COMMERCANTS ET ARTISANS - TFPGA (Taxe forfaitaire des petits...

'

• Mie

••••■•

1) Textes de référence

Code général des Impôts : appendice V - articles 1 à 17.

Fiscalité communale - loi n° 81-1 130 du '30-12-81.

2) Définition

Créée en 1961, il s'agit d'une taxe forfaitaire représentative de la con-tribution des patentes et des licences, des taxes communales et des cen-times additionnels correspondants, de l'impôt sur les traitements et salaires et de la contribution à la charge des employeurs.

3) Assujettis

Cette taxe est due par les petits commerçants, artisans et façonniers et par les colporteurs et dioulas non assujettis à la contribution des patentes.

4) Exonérations

Sont exemptés les vendeurs, en ambulance, dans les rues ou sur les marchés, de journaux, cigarettes, allumettes, fleurs, fruits, légumes, poissons, oeufs et autres menus comestibles à l'exclusion des boissone de toute nature.

5) Taux et affectation

Pour l'appliquation du tarif, le territoire de la République est divisé en deux zones :

ière zone : la ville d'Abidjan

2ème zone : le reste du territoire.

•■••

Page 91: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

La taxe est payable quotidiennement ou mensuellement selon les caté-gories de redevables. Les recettes sont affectées au BGF pour le mon-tant principal ainsi qu'au 13SIE pour une valeur égale à 10 % du principal.

6) Recouvrement

La perception est effectuée par le receveur,mun icipal dans les communes et par les administrateurs dans les circonscriptions.

••••■

«ma

«Me

.11••••

Page 92: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

LXXIX

ANNEXE 18

ARRÊTÉ INTERDISANT LA PROFESSION D'AMBULANT

Page 93: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

PERSONNti. D. 26-6-61. — Mine Dagbo Albertine, secrétaire sténodactylogra-

phie précéleir.e. I.L t:. service au ministère de rElevage, est mise à •la dis,. du . e di.• Affaires étrangères, à Abidjan.

La 1.1,Seente décision prendra effet pour compter du jour de prise de service de l'intéressée à su nouvelle affectation.

L'article premier de la décision n' 47 xi.. du 21 janvier 1961 est modifié comme suit :

Au lieu de :

Lakpo Bitogbomé, p.c. du 1" janvier 1955, 15.158 francs par mois.

Lire :

Lopoua-BI-Tiagoné Gabriel, p.e. du V• janvier 1956, 10.168 francs par mois. Le reste sans changement.

MINISTERE DE LA CONSTRUCTION ET DE L'URBANISME

PERSONNEL • D. 24-6-61. — M. Uru Eric, réengagé en qualité d'agent tempo-

raire pour servir dans l'emploi de géomètre. percevra pour comp-ter du 4 décembre 1900, un salaire mensuel global de 73.026 francs, correspondant à son classement à l'échelle ii, IO* échelon de la 2' catégorie.

L'agent est mis à la disposition du directeur de la Construction.

n. 29-6-61. — Aime Cortay Jacqueline, secrétaire sténodactylo graphe temporaire, précédemment en service à la Présidence de lu République, est mutée au ministère de la Construction et de l'Urbanisme, pour servir à la direction de l'Aménagement du ter-ritoire. à compter du 1" mai 1961.

Est constatée la prise de service en qualité d'agents non titulaires des agents dont les noms, les emplois et les dates de prise de ser-vice, sont indiqués ci -d . Ces agents restent à la disposition du directeur de la Construction.

En attendant la régularisation 4e leur situation, les agents dési-gnés continueront à percevoir le traitement indiqué ci-dessous. Dakoum N'amadou, p.e. du 10-10-60, chef-maçon, Dal. mens. 24.600; l'énain Paul, p.c. du 6-7-60. maçon. sel. mens. 13.876 ; Gozo Albert, p.c. du 28-7-00, maçon, sal. mens. 13.875 ; Yaposal Vincent. p.c. du 1-0-60, maçon, sisl. mens. 13.876 ; Beugré Jean, p.e. du 1-12-00, maçon. *al. mens. 13.876 ; Kou,» Akré Victor, p.c. du 1 - 12-60, maçon, sel. mens. 13.876 ; Diomandé Karamoko, p.e. du 1-240, peintre, mil. mena. 13.875 ; Nanguy Germain, p.c. du 1-0 -00, menuisier, nal. mens. 13.875 ; Moblo Kouahu, p.e. du 1-10-60, menuisier. sal. mens. 13.875 ; Nanguy Abouta, p.e. du 1-10-60, aide-menuisier, ail. mens. 8.880 ; 'Loba Joseph, p.c. du 142-60, menuisier. sel. mens. 13.876 ; N'Gomoro Samaké, p.c. du 1-2-00, chef-manœuvre. sel. mens. 9.775 ; Dit Robert, p.e. du 1-8-GO. manœuvre. sel. mens. 7.200 ; Kis François, p.e. du 1-6-60, manœuvre. sel. mens. 7.200 ; Pané Jean, p.c. du 1-8-60, manœuvre, •al. mens. 7.200 ; Sidi Corsa, p.c. du 1-12-60, manœuvre, sal. mens. 7.200 • Diomandé Métié, p.c. du 1-4-60, chaineur, sal. mens. 15:625 (à c.

1.3-61) , Patagonie Wonogo, p.c. du 1-2-030, manœuvre, sal. mens. 7.200; Lancina Dembélé, p.c. du 1241-60, manœuvre, sal. mens. 7.200 ; Lancina Diabaté, p.c. du 1-2-60, manœuvre, sal. mens. 7.200 , Malga Yaeouba, p.c. du I-41-60, manœuvre, sal. mens. 7.200 ; Iloyo Zerbo, p.c. du 1-6-60, manœuvre, ail, mens. 7.200; Adou Achia, p.e. du 1-2-GO, chaineur, sal. mens. 16.561 (à c. 1.2-61 ; Gbasoga Doge, P.C. du 9-8-60, manœuvre, sol. mens. 7.200 ; Zaba Zalégré Jean-Pierre, p.c. du 1-6-60, aide-chaineur, sal. mens.

12.650 (à c. 1-2-6)) Tapie Zegbé Léon. ;Le. du 3-9-60, planton, sal. mens. 9.775 ; Doumbia Zouinana, p.c. du 1-4-61, maçon, sol. mena. 19.624.

MAIRIE D'ABIDJAN

Vu la loi du 18 novembre 1965 ; Vu la loi du 18 novembre 1966. portant création de la commune

de plein exercice ; Vu l'article 471, paragraphe 4 du code pénal ;

Vu Varrèté municipal qui fixe annuellement les modalités d'assiette et de perception des taxes municipales ;

Considèrent qu'il appartient à l'autorité municipale d'autoriser le colportage et les étalages sur la voie publique mois également de les réglementer dans l'intérêt. de la conunodité et la séedrité de la circulation,

Agnel: :

ARRÊTE u• 942 len. ACCR. dit 13 mai 1961, réglementant l'exercice des professions ambulantes sur la voie publi-que. IV 61.

MAIRE DE LA VILLE leAllIDJAN,

Vu la lui iniiiikipssle du 5 avril 1881 ut en luirai:tiller les art'. I des 97 el 98 ;

/ Article premier. — il est interdit, sauf autorisation àpéciale délivrée par le maire :

1* D'offrir ou de vendre en ambulance, en dehors dee marchés, des marchandises quelconques

2* D'exercer aucune profession ambulante sur la voie publique même temporairement ou accidentellement ;

3 6 De distribuer ou (t'offrir au public des journaux, imprimés, prospectus ou tracts sur la voie publique ;

4 8 D'installer dés baraques-kiosques ou éventaires sur la voie publique pour l'exercice d'une des professions pré-/ cédentes sans autorisations délivrées par le maire.

eue*,

Art. 2. — L'autorisation de vendre sur la voie publique donne lieu à la perception d'un droit fixe au profit du budget municipal.

Toute personne désirant obtenir l'autorisation prévue à l'article précédent devra :

a) Déposer à ht. mairie une demande écrite donnant toutes les précisions sur l'exercice et la nature de la pro-fession projetée ;

b) Justifier de son identité et (l'un domicile fixe ; e) Justifier du paiement de l'impôt de l'exercice en , •

cours. Les personnes autorisées par le maire seront munies

par ses soins d'un parmis de stationnement pour vente ou d'une autorisation pour vente nomade contre justification de l'acquittement de la patente afférente au commerce visé et du versement entre les mains du receveur munici-pal du montant de la taxe de stationnement nu de la taxe de colportage prévue annuellement par arrêté municipal.

Les demandes visant les emplacements situés sous les auvents et les arcades des immeubles ne pourront être accordées qu'après agrément des propriétaires ou des loca-taires principaux.

Art. 3. — Le permis de stationnement ou l'autorisation de vente nomade indique expressément :

1. L'état civil du bénéficiaire avec sa photographie ; 2. Le numéro de l'autorisation et la date de la déli-

vrance ; 3. La profession autorisée ; 4. Les emplacements où l'exercice de la profession est

autorisé ainsi que la nature et les dimensions des appareils ' de transport et éventaires ;

5. Eventuellement, les prescriptions spéciales auxquelles l'exercice de la profession peut être astreinte.

Art. 4. — L'autorisation avec ou sans permis de station-nement est valable un an et petit être renouvelée ; elle est strictement personnelle et ne peut être prêtée, ni louée, ni vendue.

Elle doit être présentée à toute réquisition des agents chargés de la police.

Elle devra être déposée à lu mairie Ittl Mt où les Inté-ressés renonceraient à l'exercice de leur profession.

1--‘314 eues- ,144-j-41°

Page 94: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

ANNEXE 19

TABLEAU CROISÉ «TYPOLOGIE VERSUS FORCES D'ATTRACTION»

Page 95: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

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Page 96: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

ANNEXE 20

EXEMPLE DU FICHIER DES DONNÉES CODÉES

Page 97: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

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Page 98: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

ANNEXE 21

LES PLANS FACTORIELS ILLUSTRATIFS DES CLASSES DE DÉTAILLANTS

Page 99: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

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Page 100: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

LXXXVII

LES PLANS FACTORIELS 11,LUSTRA'TIFS DES CLASSES DE DÉTAILLANTS

L'observation des classes de détaillants au sein de ces plans factoriels permet de mieux cerner d'une part, les écarts et la proximité entre les différentes classes de détaillants puis d'autre part, les classes ayant contribué à engendrer les axes factoriels.

Le plan factoriel (1 et 3) croisant l'axe de dotation en infrastructure et la deuxième variante de l'axe du profil organisationnel permet de mettre en évidence la proximité des classes des commerces traditionnels de type familial (classe 165) et des commerces modernes sous propriété et gestion familiales (classe 163) sur l'axe du profil organisationnel (axe vertical). Cet axe vertical a principalement été engendré par ces deux classes. L'axe horizontal représentant la dotation en infrastructure quant à lui, renforce l'opposition entre les commerces modernes gérés par des mandataires (classe 161) et les vendeurs à support précaire (classe 164).

L'observation du plan factoriel (1-4) croisant l'axe de la dotation en infrastructure versus la troisième variante de l'axe du profil organisationnel met en évidence d'une part, l'opposition classique entre les vendeurs à support précaire (classe 164) et les commerces modernes gérés par des mandataires puis d'autre part, l'écart entre les commerces traditionnels de type individuel (classe 160) et ceux de type familial (classe 165) sur l'axe vertical représentant la troisième variante du profil organisationnel. La classe des commerces traditionnels de type familial (classe 165) semble être celle qui a surtout engendré l'axe vertical.

Enfin, le dernier plan illustratif croisant les axes dotations en infrastructure et la quatrième variante de l'axe du profil organisationnel permet d'avancer que les classes des commerces modernes gérés par des mandataires (classe 161) et ceux sous propriété et gestion familiales (classe 163) présentent des similarités quant à la dotation en

Page 101: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

LXXXVIII

infrastructure. Ces derniers s'opposent inévitablement à la classe des vendeurs à

supports précaires (classe 164) qui ont engendré cet axe du côté négatif. Cette réalité

leur vaut leur étiquettes de dotation en «support précaire». L'axe vertical, témoin du

profil organisationnel, semble avoir été principalement engendré par la classe des

commerces traditionnels de type familial (classe 165).

Afin d'affiner la description de ces classes à partir des variables qui les caractérisent, les

cinq tableaux suivants mettes en évidence le pourcentage des modalités (pourcentages élevés) dans les différentes classes pour ce qui est de chaque facteur (soit respectivement

les facteurs 1, 2, 3, 4 et 5 retenus pour les fins de cette analyse).

Page 102: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

LXXXIX

TABLEAU COMPARATIF DES CLASSES DE DÉTAILLANTS SUR LES VARIABLES À CONTRIBUTION RELATIVE ÉLEVÉE

DU PREMIER FACTEUR

VARIABLES

CLASSE DES DÉTAILLANTS

Classe 161

Classe 163

Classe 165

Classe 160

Classe 164

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Bâtiment en dur 100,0 100,0

Entrepôt (oui) 93,8

Entrepôt public (oui) 87,5

Caisse-enregistreuse (oui) 87,5

Fournisseur (3) (recours) 68,8

Congélateur (oui) 68,8

Fournisseur (2) (recours) 56,3

Eau (oui) 81,3 66,7

Cadeau dette Famille (non-recours) 75,0 60,9

Pèse-aliment (oui) 93,8 100,0 69,6

Électricité (oui) 100,0 100,0 94,4 82,6

Motif revenu (non)

Réfrigérateur (oui) 70,0

Réserves (non-recours) 68,8 94,4 95,7 83,3

Caisse-enregistreuse (non) 80,0 100,0 91,3 94,4

Eau (non) 78,3 77,8

Congélateur (non) 88,9

Entrepôt public (non) 70,0 100,0 100,0

Entrepôt (non) 95,7 100,0

Marché 72,2

Tablette (oui) 61,1

Pèse-aliment (non) 66,7

Électricité (non) 72,2

Classe 161 = Commerces modernes gérés par des mandataires Classe 163 = Commerces sous propriété et gestion familiales Classe 165 = Commerces traditionnels de type familial Classe 160 = Commerces traditionnels de type individuel Classe 164 = Vendeurs dotés de supports précaires

Page 103: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

XC

TABLEAU COMPARATIF DES CLASSES DE DÉTAILLANTS SUR LES VARIABLES À CONTRIBUTION RELATIVE ÉLEVÉE

DU DEUXIÈME FACTEUR

VARIABLES CLASSE DES DÉTAILLANTS

Classe 161

Classe 163

Classe 165

Classe 160

Classe 164

% % % % %

Épargne 2 (non-recours) 90,0

Épargne 1 (non-recours) 90,0

Réserves (non-recours) 90,0

Motifs profits (non) 90,0

Vocation familiale (oui) 80,0

Ouvert moins de 12 heures 75,0 70,0

Marché 72,2

Tiroir-caisse (non) 83,3

Vocation familiale (non) 87,5 82,6 72,2

Manque d'emploi (oui) 77,8 65,2

Ouvert plus de 12 heures

Réserves (recours) 94,4 95,7 83,3

Motifs profits (oui) 87,5

Kiosques permanents

Épargne 2 (recours) 94,4 95,7

Épargne 1 (recours) 72,2 87,0

Page 104: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

XCI

TABLEAU COMPARATIF DES CLASSES DE DÉTAILLANTS SUR LES VARIABLES À CONTRIBUTION RELATIVE ÉLEVÉE

DU TROISIÈME FACTEUR

VARIABLES CLASSE DES DÉTAILLANTS

Classe 161

Classe 163

Classe 165

Classe 160

Classe 164

% % % % % 1

Soutien familial et épargne (recours) 1 1

Comptoir (oui) 100,0

Kiosques permanents

Cadeaux dettes Famille 2 (recours) 60,0 61,1

Manque d'emploi (oui) 50,0

Commerce familial (oui) 80,0 94,4

Vocation familiale (oui) 80,0

Tiroir-caisse 70,0 83,3 87,0

Ouvert plus de 12 heures 77,8

Cadeaux dettes Famille 1 (recours) 72,2 88,9

Propriété privée de non natif 70,0

Profits (recours)

Propriété privée de natif 77,8

Soutien familial et épargne (non-recours) 100,0 95,7

Ouvert moins de 12 heures 75,0 70,0

Cadeaux dettes Famille 1 (non-recours) 75,0 60,9

Cadeaux dettes Famille 2 (non-recours) 81,3 78,3

Commerce familial (non) 93,8 65,2

Tablettes (oui)

Tiroir-caisse (non) 83,3

Électricité (non) 72,2

Caisse-enregistreuse (non) 80,0 100,0 91,3 94,4

Marché 72,2

Comptoir (non) 88,9

Page 105: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

X01

TABLEAU COMPARATIF DES CLASSES DE DÉTAILLANTS SUR LES VARIABLES À CONTRIBUTION RELATIVE ÉLEVÉE

DU QUATRIÈME FACTEUR

VARIABLES CLASSE DES DÉTAILLANTS

Classe Classe Classe Classe Classe 161 163 165 160 164

Entrepôt public (oui) 87,5

Entrepôt (oui) 93,8

Soutien familial et épargne (recours)

Cadeaux dettes Famille 2 (recours)

Manque d'emploi (oui)

Cadeaux dettes Famille 1 (recours) 72,2 88,9

Tablettes (oui)

Fournisseurs 3 (recours) 68,8

Réfrigérateur (non) 83,3

Propriété privée de natif 77,8

Comptoir (non) 88,9

Pèse-aliments (non) 66,7

Propriété privée de non natif 70,0

Réfrigérateur (oui) 70,0

Cadeaux dettes Famille 2 (non-recours) 81,3 78,3

Cadeaux dettes Famille 1 (non-recours) 75,

Soutien familial et épargne (non-recours) 100,0 95,7

Entrepôt public (non-recours) 70,0 100,0 100,0

Entrepôt (ne dispose pas) 70,0 95,7 100,0

Page 106: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

XCDI

TABLEAU COMPARATIF DES CLASSES DE DÉTAILLANTS SUR LES VARIABLES À CONTRIBUTION RELATIVE ÉLEVÉE

DU CINQUIÈME FACTEUR

VARIABLES CLASSE DES DÉTAILLANTS

Classe 161

Classe 163

Classe 165

Classe 160

Classe 164

% % % % %

Vocation familiale (oui) 80,0

Motif revenu (non) 50,0

Eau (oui) 81,3

Commerce familial (oui) 80,0 94,4

Pèse-aliments (non)

Tablettes (oui)

Motif profit (non) 90,0

Kiosques permanents

Cadeaux dettes Famille 1 (non-recours)

Cadeaux dettes Famille 2 (non-recours) 81,3 78,3

Fournisseur 3 (non-recours) 94,4

Cadeaux dettes Famille 1 (recours) 72,2 88,9

Fournisseur 2 (non-recours)

Propriété privée de non natif 70,0

Pèse-aliments (oui) 93,8 100,0 78,3 88,9

Motif profit (oui) 87,5 82,6 72,2

Fournisseur 3 (recours) 68,8 78,3 77,8

Cadeaux dettes Famille 2 (recours)

Motif revenu (oui)

Vocation familiale (non) 87,5

Eau (non)

Commerce non familial 93,8

Ces tableaux ne font que confirmer d'une part l'analyse ci-dessus des plans factoriels et d'autre

part, les conclusions descriptives dégagées au niveau de la première hypothèse.

Page 107: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

XCIV

ANNEXE 22

TABLEAU DU POIDS DES CLASSES DANS CHACUNE DES VARIABLES

Page 108: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

POURCENTAGE DU POIDS DES CLASSES DANS CHAQUE MODALITÉ

Variable Classe 161

Classe 163

Classe 165

Classe 160

Classe 164

Total

Magasin bâti 41,0% 25,6% 15,4% 15,4% 2,6% 45,9% en dur n=39

Entrepôt privé 51,7% 10,3% 34,5% 3,4% 34,1% n=29

Entrepôt 53,8% 11,5% 34,6% 30,6% public n=26

Caisse enre- 73,7% 10,5% 10,5% 5,3% 22,4% gistreuee n=19

Pèse aliments 26,3% 17,5% 17,5% 28,1% 10,5% 67,1% n-57

Ouvert moins 29,3% 17,1% 9,8% 19,5% 24,4% 48,2% de 12 heures n=41

Électricité 23,9% 14,9% 25,4% 28,4% 7,5% 78,8% n=67

Eau 34,2% 10,5% 31,6% 13,2% 10,5% 44,7% n=38

Cadeau dette 32,4% 10,8% 13,5% 37,8% 5,4% 43,5% famille 1 n=37 (Non)

Motif profite 31,1% 2,2% 22,2% 31,1% 13,3% 52,9% (Oui) n=45

Vocation 24,6% 3,5% 15,8% 33,3% 22,8% 67,1% familiale n=57 (Non)

Commerce 36,6% 4,9% 2,4% 36,6% 19,5% 48,2% familial (Non) n=41

Cadeau dette 25,5% 7,8% 17,6% 35,3% 13,7% 60,0% famille 2 n=51 (Non)

Soutien fami- 27,1% 6,8% 10,2% 37,2% 18,6% 69,4% lial et épargne (Non)

n=59

Réserve (Non 26,3% 47,4% 5,3% 5,3% 15,8% 22,4% recoure) n=19

Épargne 2 26,7% 30,0% 3,3% 3,3% 36,7% 35,3% (Oui) n=30

Caisse enre- 3,0% 12,1% 27,3% 31,8% 25,8% 77,6% gistreuee n=66 (Non)

Motif profits 5,0% 22,5% 20,0% 22,5% 30,0% 47,1% (Non) n=40

Comptoir (Oui) 17,0% 21,3% 23,4% 34,0% 4,3% 55,3% n=47

Vocation fami- 7,1% 28,6% 32,1% 14,3% 17,9% 32,9% liais (Oui) n=28

Commerce 2,3% 18,8% 38,6% 18,2% 22,7% 51,8% familial n=44

Épargne 1 19,4% 25,0% 13,9% 8,3% 33,3% 42,4% (Non) n=36

Ouvert plus de 9,1% 6,8% 31,8% 34,1% 18,2% 51,8% douze heures n=44

Épargne 1 18,4% 2,0% 26,5% 40,8% 12,2% 57,6% (Oui) n=49

Épargne 2 14,5% 1,8% 30,9% 40,0% 12,7% 64,7% (Oui) n=55

Tiroirs caisse 13,5% 13,5% 28,8% 38,5% 5,8% 61,2% (Oui) n=52

Page 109: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

POURCENTAGE DU POIDS DES CLASSES DANS CRAQUE MODALITÉ

'Variable Classe 161

Classe 163

Classe 165

Classe 160

Classe 164

Total

Cadeau dette 8,3% 12,5% 27,1% 18,8% 33,3% 56,5% famille 1 n=48 (Oui)

Réserve 16,7% 1,5% 25,8% 33,3% 22,7% 77,6% (recours) n=66

Eau (Non) 6,4% 12,8% 12,8% 38,3% 29,8% 55,3% N=47

Entrepôt privé 1,8% 12,5% 14,3% 39,3% 32,1% 65,9% (Non) n=56

Fournisseur 3 8,8% 10,5% 19,3% 31,6% 29,8% 67,1% (Non recours) n=57

Motif revenu 17,5% 7,0% 15,8% 31,6% 28,1% 67,1% (Oui) n=57

Entrepôt 3,4% 11,9% 15,3% 39,0% 30,5% 69,4% public (Non) n=59

Congélateur 10,6% 10,6% 17,0% 27,7% 34,0% 55,3% (Non) n=47

Tiroir caisse 27,3% 9,1% 9,1% 9,1% 45,7% 38,8% (Non) n=33

Marché 14,3% 23,8% 61,9% 24,7% n=21

Électricité 5,6% 22,2% 72,2% 21,2% (Non) n=18 .

Comptoir (Non) 21,1% 18,4% 18,4% 42,1% 44,7% n=38

Propriété de 14,6% 2,4% 22,0% 26,8% 34,1% 48,2% natif n=41

Réfrigérateur 14,9% 6,4% 23,4% 23,4% 31,9% 55,3% (Non)

r n=47

LÉGENDE :

Classe 161: Commerce moderne géré par des mandataires. Classe 163: Commerce moderne sous propriété et gestion familiales. Classe 165: Commerce traditionnel de type familial. Classe 160: Commerce traditionnel de type individuel. Classe 164: Vendeur à support précaire.

Pour tout ce qui relève du recours aux divers supports financiers (Profits d'autres activités, épargnes personnelles, prêts et dons familiaux, crédits du fournisseur, réserves), les étiquettes (1,2 et 3) sont attribuées aux variables selon le moment auquel le détaillant y a eu recours (questions 25,26 et 27) initial-1, additionnel-2 (pour le développement de l'activité) en cas de besoin immédiat=3.

Page 110: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

XCVIE

Les tendances mises en évidence ci-dessus viennent confirmer le fait que différentes catégories de variables semblent être une base pertinente de distinction des intermédiaires interviewés à savoir:

les aspects techniques (reliés à la dotation en infrastructure de base et au type d'équipement commercial détenu);

les aspects organisationnels qui se subdivisent d'une part, en aspects économiques (orientation maximisation du profit versus maximisation et/ou génération de revenu) puis d'autre part, en aspects sociaux (support familial versus non familial).

La description des cinq classes dégagées au niveau de l'analyse de la première hypothèse se trouve soutenue au regard des informations mises en évidence dans ce tableau.

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ANNEXE 23

LE TEST DU KHI DEUX SUR LA SECONDE HYPOTHÈSE

Page 112: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

XC1X

LE TEST DU KHI DEUX SUR LA SECONDE HYPOTHÈSE

Ce test a été élaboré dans un but purement facultatif afin de dégager dans quelle mesure

les constats issus des analyses précédentes transcendent les méthodes. Afin de disposer

d'observations suffisantes dans les cellules, les contraintes ont été recodées en contraintes majeures (lois, incertitudes économiques, disponibilité du crédit), contraintes moyennes

(le coût du crédit, l'infrastructure, le niveau de la demande) et en contraintes mineures

(l'équipement commercial, l'accès aux fournisseurs et l'assistance technique).

L'hypothèse nulle (Ho) sera qu'il y a indépendance entre les classes et les contraintes.

C'est dire que les contraintes sont évaluées de la même façon par tous les détaillants peu

importe leur classe d'appartenance.

TABLEAU CROISÉ «CLASSES VERSUS CONTRAINTES» C

Contraintes majeures (1-3)

Contraintes moyennes (4-6)

Contraintes mineures (7-9)

Classe 161 n = 16

31 9 3

Classe 163 n = 10

13 5 8*

Classe 165 n = 18

25 10 4

Classe 160 n = 23

33 16 6

Classe 164 n = 18

25 20** 2

Le test porte sur les «oui» seulement, c'est-à-dire les observations correspondantes aux

évaluations des rangs 1 à 3.

X' 14,6701

Degré de liberté 8

* Valeur observée: 20 ** Valeur observée: 8

Page 113: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

Le test de khi deux employé dans le problème suivant sous l'optique d'un test

d'indépendance, nous permet de considérer le lien statistique entre les détaillants (répondants) et les contraintes.

Avec une valeur de 14,67 à huit degrés de liberté, nous pouvons permettre de ne pas

accepter l'hypothèse Ho d'indépendance entre les classes et les contraintes à 90 %.

C'est dire que nous percevons pour ce qui est de cet échantillon avec un intervalle de confiance de 90 % 1 qu'il y a un lien entre les classes de détaillants et les contraintes. Pour affiner cette interprétation, le logiciel utilisé nous a permis d'observer les différents

écarts entre les valeurs observées et les valeurs attendues (théoriques) et ceci met deux

réalités en évidence au niveau de cet échantillon de détaillants à savoir:

L'absence d'écart significatif entre les valeurs observées et celles attendues quand

il s'agit des contraintes majeures.

La présence de deux écarts assez significatifs au niveau des contraintes moyennes

et mineures pour ce qui est des classes 164 (vendeurs à supports précaires) et 163

(commerces modernes sous propriété et gestion familiales). Ce constat peut

conduire à la déduction que ces deux contraintes sont respectivement perçues

différemment (évaluation plus élevée) par rapport à la normale.

La conclusion globale qui peut être tirée pour cet échantillon est que les contraintes

majeures restent perçues uniformes et qu'à partir du test du khi deux on peut dire qu'il

y a un lien entre les contraintes (surtout majeures) et les détaillants.

Par contre, il ne nous est pas possible d'avancer de façon générale, l'existence d'une

différence de perception interclasse à l'égard des items ayant un impact négatif ou pas

1 Le seuil 90 % a été choisi compte tenu de l'optique exploratoire de cette recherche.

Page 114: ÉCOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES PROFILS

b CI

selon le type de commerce. Tout au plus, nous pouvons avancer que seuls les acteurs

des classes un et deux sont en mesure de fournir des évaluations complètes de ces

différents items mais ne se différencient pas réellement des autres dans leur perception

d'identification des facteurs les plus nuisibles. Cette aptitude d'évaluation renforce

l'hypothèse du schème de référence comme contrainte ou stimulus dans un processus

d'évaluation puisque les détaillants des deux premières classes sont plus familiers aux

items et à ce procesus que les autres.