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nouveautés
2020
C o l l e C t i o n « f r a g i l e »
E l i ot W E i n b E r g E r 06/03/202019 manières de regarder Wang Wei 25€
i S B n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 8 9 - 0 9 6 - 6 12,5 × 21 cm | 112 p. Postface d’Octavio Paz. Traduction de Lise Thiollier. Dans ce livre d’un genre inconnu, l’auteur
nous invite à une réflexion sur la poésie par une méditation sur la
traduction & vice versa. À partir d’un poème de quatre vers vieux de
1200 ans, il nous initie au chinois classique via l’anglais, le français et
l’espagnol. Par une lecture minutieuse de 19 traductions diffé-
rentes (du poète américain Kenneth Rexroth au mexi-
cain Octavio Paz, en passant par François Cheng) d’un
même poème chinois — écrit au VIIe siècle par Wang
Wei, le grand poète et calligraphe boud dhiste de
l’époque de la dynastie Tang — Eliot Weinberger pose
la question essentielle suivante : « Que se passe-t-il lorsqu’un poème, autrefois chinois et qui
est toujours chinois, devient un poème anglais, espagnol, français ? » Avec finesse et humour,
érudition et ironie, il soulève un grand nombre de questions au sujet des difficultés (plus ou
moins présumées) de la traduction de la poésie, en démasquant les tics et les lapsus des tra-
ducteurs, et surtout en montrant la nouveauté perpétuellement changeante de tout poème.
A u g u s to r o A b A s to s 07/02/2020Moi, le Suprême 25€
i S B n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 8 1 - 0 9 5 - 9 15 × 22,5 cm | 520 p.Traduction d’Antoine Berman. Avec un entretien
inédit de l’auteur avec son traducteur. Né sous
le signe du Capricorne, il aimait braquer le
télescope sur les cieux équinoxiaux. Seul à sa naissance et à sa mort,
le même cri à la bouche : L’indépendance ou la mort ! C’est l’histoire
de José Gaspar de Francia dite, dictée
et écrite par lui-même sous la plume d’Aug usto Roa Bastos.
Plume reçue de Raymond Roussel, trempée dans l’encre san-
glante de la Révolution française, inspirée par les Lumières
mais aussi par Montaigne, Pascal et Rousseau. Écrire sur le
pouvoir, c’est écrire sur les pouvoirs de l’écriture, l’auteur doit
reconnaître sa responsabilité comme faire connaître celle du dictateur. La dissection de ces
mécanismes est un défi, ici vécu absolument et intimement, via un monologue à plusieurs
voix du double personnage de ce roman fleuve en crue qui transporte le lecteur au cœur de
l’Amérique latine et de notre conscience politique et humaine.
→ n o u v e a u t é S 2 0 2 0
C o l l e C t i o n « C o n t r e - a t t a q u e »
b E i D A o 19/06/2020S’ouvrent les portes de la villePékin : 1949 — 2001 20€
i S B n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 9 7 - 3 11,5 × 17 cm | 384 p.Avec 26 photographies N&B. Traduction, notes & postface de Chantal Chen-Andro. En 2001,
le célèbre écrivain chinois Bei Dao retourne dans son pays après plus
de douze ans d’exil. Pékin, sa ville natale, a complètement changé.
« Je la reconnaissais difficilement, elle
m’était devenue totalement incon-
nue. J’étais un étranger dans mon pays
natal ». Le choc de cette expérience a
libéré un flot de souvenirs et d’émotions
qui a déclenché l’écriture de ces mémoires. S’ouvrent les portes de la ville. Dans ce récit auto-
biographique la grande et la petite histoire sont intimement liées, l’année de la naissance
de la République populaire de Chine, 1949, coïncide avec celle de l’auteur. Des années chao-
tiques du Grand Bond en avant, jusqu’à la Révolution culturelle et la période de la réforme
et de l’ouverture — Bei Dao utilise ses dons de poète et de conteur pour rebâtir une ville et en
restituer la vie quotidienne, avec ses odeurs et ses bruits, ses ruelles et ses parcs, en famille ou
en société, dans la tristesse et le rire d’une période personnellement et collectivement aussi
mémorable qu’irréparable.
u m b E r to s A b A 19/09/2020Choses dernières 15€
i S B n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 9 8 - 0 11,5 × 17 cm | 112 p.Traduction & postface de Bernard Simeone. Poète et rien d’autre, Umberto Saba
(Trieste, 1883 – Gorizia, 1957) réussit à vivre et à survivre pendant
l’une des époques les plus tragiques de l’ histoire de l’humanité
probablement grâce à cette nécessité d’écrire qui est la sienne.
Honnête et irrépressible. Chez Saba, la poésie est l’une des fonctions
vitales de l’homme, c’est un évènement
naturel. Chaque saison, chaque geste est
confié au papier. Et dans ce livre de la maturité,
Saba continue et intensifie son travail de polis-
sage et de synthèse afin que les « mots », portés à leurs conséquences extrêmes, se fassent
« choses ». Les 43 poèmes de ce recueil sont écrits en 8 ans, entre 1935 et 1943, quand il
est obligé de se cacher pour fuir la persécution fasciste et nazie – il doit alors ramasser
ses choses pour résister.
bEllEslEttrEsdiffuSion & diStriBution25 rue du général leClerC 94270 le Kremlin BiCêtretél. 01 45 15 19 70 fax 01 45 15 19 80
34 bis rue Sorbier 75020 Paristél. +33 (0)9 82 37 50 15 [email protected]
C o l l e C t i o n « y m a g i e r »
g i A n n i r o D A r i 22/10/2020Le livre des erreurs 20€
i S B n 9 7 8 - 2 - 3 5 6 5 4 - 0 9 9 - 7 17 × 24 cm | 160 p.Traduction de Jean-Paul Manganaro. Ces drôles d’histoires en vers et
en prose sont écrites au nom de l’erreur, mais laquelle ? Gianni
Rodari était convaincu que « les erreurs ne sont pas dans les
mots, mais dans les choses ; qu’il faut corriger les dictées, mais
qu’il faut surtout corriger le monde ».
Des élèves distraits, un professeur minutieux, des citadins pit-
toresques et des paysans curieux ne font pas le même cas de
l’orthographe… cependant, le plus important ce n’est pas de crier
à la faute mais de comprendre son pourquoi et ses comment en
s’amusant. Ce livre nous emmène dans un univers linguistique
déréglé mais logique, effréné mais avec un but, déchainé avec
raison. Rodari nous apprend sa grammaire de l’imagination
pour maîtriser notre langue « non pas pour que nous soyons tous
artistes, mais pour que personne ne soit esclave ».
Gianni RodariLe livre des erreursILLUSTRATIONS DE BRUNO MUNARI
ymagier/ypsilon