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J UILLET 2016 J UILLET 2016 COLUMBIA COLUMBIA CHEVALIERS DE COLOMB

Columbia Juillet 2016

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Columbia Juillet 2016

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JUILLET 2016JUILLET 2016

COLUMBIACOLUMBIACHEVALIERS DE COLOMB

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Découvrez la différence catholique en faisant affaire avec les Chevaliers de Colomb.

Différents, et avec raison

Notre fondateur : le Vénérable Michael J. McGivney

A S S U R A N C E V I E A S S U R A N C E I N VA L I D I T É A S S U R A N C E S O I N S D E L O N G U E D U R É E R E N T E S

Trouver un agent en visitant le sitekofc.org ou en téléphonant au

1-800-345-5632

July Col Ad_Fr.qxp_Layout 1 6/16/16 8:07 AM Page 1

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KNIGHTS OF COLUMBUS

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j u i L L e t 2 0 1 6 ♦ V o L u m e 9 6 ♦ n u m é r o 7

S E C T I O N S

Construire un monde meilleurLes gouvernements ont la responsabi-lité de préserver le christianisme auMoyen-Orient.PAR CARL A. ANDERSON,CHEVALIER SUPRÊME

Apprendre la foi, vivre la foiLe temps ordinaire offre aux famillesla possibilité de s’épanouir dans lavertu et un esprit de dévouement.PAR MGR. WILLIAM E. LORI

Nouvelles des ChevaliersLe Chevalier suprême plaide lacause des chrétiens, dans la fouléede la déclaration de génocide

Des pères pour bien faireLa planification familiale naturelleest une invitation à vivre le plan deDieu pour l’amour et le mariage.PAR LE DR ANTHONY J. CARUSO

Chevaliers à l’œuvre

Nouvelles des ChevaliersTélédiffusion du nouveau docu-mentaire sur Jean-Paul II • Un car-dinal s’adresse aux diplômés del’Institut Jean-Paul II • L’Ordrepleure le décès de son chef de la di-rection financière et crée unebourse en son honneur • Les Che-valiers de Colomb commanditentun stage de football afin de formerle caractère de la jeunesse • LesChevaliers de Colomb commandi-tent un stage de football afin de for-mer le caractère de la jeunesse • Unterrain des C de C accueille lesOlympiques spéciaux

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COLUMBIAA R T I C L E S

« Sauvez mon peuple »Entrevue avec le Père Douglas Bazi, un prêtre catholiquechaldéen irakien, à propos de l’avenir de l’Église dansson pays.PAR L’ÉQUIPE DE COLUMBIA

Le pouvoir guérisseur de la miséricordeDes militaires du monde entier font l’expérience de lagrâce de Dieu durant un pèlerinage à Lourdes.PAR LIZETTE LANTIGUA

Un grand gérant et un grand hommeDanny Murtaugh, qui a remporté deux fois la Série mondiale, était croyant, généreux et drôle.PAR COLLEEN HRONCICH

La charité comme remèdeDes Conseils C de C organisent des activités de finance-ment au profit de personnes gravement malades.PAR KATHY SCHIFFER

Un soldat américain au garde-à-vous lors du pèlerinage Warriorsto Lourdes [Guerriers à Lourdes], dans la ville de Lourdes, enFrance. Coparrainé par les Chevaliers de Colomb, le pèlerinage a amenéà Lourdes quelque 100 militaires américains blessés ou malades.

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EDITORIAL

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COLUMBIA

COVER: CNS photo/Youssef Badawi, EPA

ÉDITEURSChevaliers de Colomb

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ADMINISTRATEURS SUPRÊMES

CHEVALIER SUPRÊME

Carl A. AndersonAUMÔNIER SUPRÊME

Mons. William E. Lori, S.T.D.DÉPUTÉ CHEVALIER SUPRÊME

Logan T. LudwigSECRÉTAIRE SUPRÊME

Charles E. Maurer Jr.TRÉSORIER SUPRÊME

Michael J. O’ConnorAVOCAT SUPRÊME

John A. Marrella________

RÉDACTION

RÉDACTEUR EN CHEF

Alton J. PelowskiDIRECTEUR DE LA RÉDACTION

Andrew J. MattRÉDACTEUR EN CHEF ADJOINT

Anna Bninski

L’abbé Michael J. McGivney (1852-90),Apôtre de la jeunesse, protecteur de la vie familiale

et fondateur des Chevaliers de Colomb,intercédez pour nous.

________

POUR COMMUNIQUER AVEC NOUSPAR LA POSTE:

COLUMBIAKnights of Columbus1 Columbus Plaza

New Haven, CT 06510-3326TÉLÉPHONE:

203.752.4398TÉLÉCOPIEUR:

203.752.4109COURRIEL:

[email protected] SITE INTERNET:

kofc.orgSERVICE Å LA CLIENTÈLE:1.800.380.9995

________

SI VOUS DÉMÉNAGEZ

Prévenez votre conseil. Envoyez votre nouvelleadresse et votre étiquette à:

Dept. of Membership Records [service de dossiers de membres], PO Box 1670,

New Haven, CT, 06507-0901, USA, ou par courriel à [email protected]

________

Copyright © 2016Tous droits réservés

________

EN PAGE COUVERTUREUne jeune fille allume un cierge lors

d’une messe pour la paix célébrée en 2015 dans une église de Damas, en Syrie.

LE JUBILÉ de la miséricorde, qui dé-butait le 8 décembre 2015 et quicontinuera jusqu’au 20 novembre pro-chain, est un moment privilégié per-mettant à l’Église de recevoir etréfléchir au sujet de la miséricorde deDieu et d’en faire preuve envers les au-tres. De manière particulière, le papeFrançois nous demande de redécou-vrir et de pratiquer les « œuvres de mi-séricorde », telles que définies par leCatéchisme de l’Église catholiquecomme « les actions charitables parlesquelles nous venons en aide à notreprochain dans ses nécessités corpo-relles et spirituelles » (2447). À l’occasion du 10e anniversaire de

la première Lettre encyclique du papeBenoit XVI, Deus Caritas Est (Dieu estamour), et dans le contexte de l’Annéesainte, le pape François réfléchissait enfévrier dernier au sujet du lien existantentre la charité et la miséricorde. Ilmettait l’emphase sur la vision de Be-noit selon laquelle « le programme deJésus — est « un cœur qui voit ». Cecœur voit où l’amour est nécessaire etil agit en conséquence. » (Deus CaritasEst, 31). « La charité et la miséricordesont étroitement liées entre elles,parce qu’elles sont la manière d’être etd’agir de Dieu », de déclarer le papeFrançois. « Vivre les œuvres de misé-ricorde signifie conjuguer le verbeaimer selon Jésus. »En réalisant des œuvres de miséri-

corde, les chrétiens répondent aux be-soins du corps et de l’esprit. Les œuvresde miséricorde corporelles consistent ànourrir les affamés, donner à boire àceux qui ont soif, vêtir ceux qui sontnus, loger les sans-abri, assister les ma-lades, visiter les prisonniers et ensevelirles morts. Les œuvres de miséricordespirituelles consistent à enseigner lesignorants, conseiller ceux qui sont dansle doute, avertir les pécheurs, supporterpatiemment les personnes ennuyeuses,pardonner les offenses, consoler les af-fligés ainsi que prier pour les vivants et

les morts. Concrètement, ces œuvress’accomplissent d’innombrables ma-nières par ceux qui manifestent de lamiséricorde envers les autres dans dif-férentes situations.S’adressant aux prêtres le 2 juin du-

rant une retraite spirituelle, le papeFrançois a expliqué que « Les œuvresde miséricorde sont infinies, chacunea son cachet particulier, avec l’histoirede chaque visage. Ce ne sont pas seu-lement les sept œuvres corporelles etles sept spirituelles en général. Ou plu-tôt, elles sont, ainsi énumérées, commeles matières premières — celles de lavie elle-même — qui, lorsque lesmains de la miséricorde les touchentou les modèlent, deviennent, chacune,une œuvre artisanale. » Il ajoutait que« maintenant il s’agit d’ « agir », et dene pas faire que des gestes mais defaire des œuvres, d’institutionnaliser,de créer une culture de la miséricorde,qui n’est pas la même chose qu’uneculture de bienfaisance ; nous devonsles distinguer. »Sous cet angle, les Chevaliers de

Colomb constituent un exemple élo-quent d’une « structure » favorisantune « culture de la miséricorde ». L’Or-dre mobilise des hommes catholiquesqui, motivés par la foi, mettent la cha-rité en action — c’est-à-dire pratiquerla miséricorde. Ce numéro de la revueColumbia souligne plusieurs initiativesà travers lesquelles les Chevaliers sou-haite répondre aux besoins des indivi-dus et communautés, comme parexemple l’accompagnement des com-battants blessés en pèlerinage àLourdes, l’aide aux chrétiens persécu-tés et déplacés au Moyen-Orient et lesoutien apporté aux familles lors decrises médicales. À cet égard et à plu-sieurs autres, les Chevaliers cultivent «un cœur qui voit », cherchant à guérirtant le corps que l’esprit.♦

ALTON J. PELOWSKI

RÉDACTEUR EN CHEF

Une culture de la miséricorde

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CONSTRUIRE UN MONDE MEILLEUR

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La Syrie, les chrétiens etl’avenir du pluralisme

Les gouvernements ont la responsabilité de préserver le christianisme au Moyen-Orient

par Carl A. Anderson, Chevalier Suprême

NOTE DE L’ÉDITEUR : Le présent texte a étérédigé en collaboration avec Jean-Clé-ment Jeanbart, archevêque grec-melkitecatholique d’Alep, en Syrie. Une versionplus longue de ce texte a été publiée surle site realclearreligion.org, le 27 mai.

LES CHRÉTIENS de Syrie — ainsi queceux vivant dans les autres zones tour-mentées au Moyen-Orient — ont été ou-bliés. Comme ils sont nombreux à resterdans leurs maisons ou à devenir réfugiésen dehors du cadre de protection del’ONU, ils ont eu droit à très peu d’aideet à encore moins d’attention internatio-nale. Leur situation est désastreuse, etmême leur survie dépend de ce qui sepassera au cours des prochains mois.

Si l’intolérance théocratique de Daechperdure, les chrétiens seront confrontésà un choix impossible : s’enfuir, se sou-mettre à une conversion forcée ou êtretués. Si le christianisme — auquel adhé-rait 10 pour cent de la population sy-rienne avant la guerre civile — disparaît,s’envolera avec lui tout espoir pour lepluralisme. Les conséquences pour la sé-curité mondiale sont évidentes : uneSyrie sans chrétiens, historiques média-teurs dans ce pays, rendra la régionmoins sûre et le monde entier moins sûr.

Il est temps d’agir pour la commu-nauté internationale, non seulementpour veiller à ce que les survivants dugénocide en Syrie reçoivent l’aide né-cessaire, mais également pour queceux-ci soient bien traités sur le planjuridique, et non relégués à un statutde seconde zone.

Tant les chrétiens que les musulmansconsidèrent souvent le christianisme

comme une religion occidentale — uneperception qui s’explique en partie par lefait que celui-ci s’est épanoui en Europe,particulièrement au cours du deuxièmemillénaire. Sauf que durant le premiermillénaire après Jésus-Christ, le Moyen-Orient était aussi chrétien que l’Europe,si ce n’est plus encore.

Les premières décennies du christia-nisme avaient été une réalité du Moyen-Orient, la Syrie jouant un rôle centraldans le Nouveau Testament. Saint Pauln’a pas converti les habitants de la Syrie,il s’est plutôt rendu là-bas pour les per-sécuter. Après sa conversion, Saint Paula été accepté dans l’Église par Ananie,un chrétien syrien (cf. Actes 9,10-19).

Le christianisme issu de cette régiona constitué un puissant agent mission-naire durant des siècles, diffusant la foinon seulement vers l’Europe mais aussivers la Chine, l’Inde et le Tibet.

Six siècles après que le christianismeavait pris racine, l’Islam a fait son appari-tion. S’ensuivit une période de relativeharmonie entre les deux religions, qui ontalors écrit l’histoire de la région, le chris-tianisme oriental contribuant énormé-ment à l’érudition du monde musulman.

Dans son livre The Lost History ofChristianity, l’historien Philip Jenkinsécrit ceci : « Ce sont les chrétiens [...]qui ont sauvegardé et traduit le patri-moine culturel du monde antique — lascience, la philosophie, la médecine —et qui l’ont transmis à des villes commeBagdad et Damas. Une bonne part dece que l’on qualifie d’érudition arabeétait en réalité syriaque, persienne etcopte [...] Ce sont des savants chrétiensparlant le syriaque qui ont apporté

l’œuvre d’Aristote au monde musul-man. [...] Les chrétiens syriaques ontmême été les premiers à faire référenceà l’efficace système indien de numéro-tation que nous qualifions aujourd’huid’« arabe », cela bien avant que cette lo-gique ne se répande parmi les penseursmusulmans [...] Telles étaient les racineschrétiennes de l’âge d’or arabe. »

Or, les chrétiens de la région sont to-talement laissés pour compte, et leursréalisations historiques demeurent rela-tivement méconnues tant au Moyen-Orient qu’en Occident. Maisaujourd’hui, avec plus de 2 milliards dechrétiens dans le monde et les commu-nications instantanées, impossible deplaider l’ignorance à l’égard de ce qui sepasse en Syrie.

Si les recherches permettent de retrou-ver des pans de cette « histoire perdue »,en revanche seule la communauté inter-nationale peut faire éviter le risque de ladisparition de ces chrétiens au Moyen-Orient. Ciblés par Daech et d’autresgroupes dans le cadre du génocide, lessyriens chrétiens sont dans une situationtrès précaire. Ce qui surviendra au coursdes prochains mois déterminera proba-blement quel avenir leur est réservé.

En ce qui concerne l’enjeu, il nes’agit pas de l’une des du christianisme,mais plutôt ses racines profondes. Et lesdécisions prises aujourd’hui auront unimpact pas seulement sur la Syrie, maisaussi le monde entier.

Vivat Jesus !

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APPRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI

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CETTE PÉRIODE est un temps desoulagement pour de nombreuses per-sonnes. L’école est finie. Les gens pren-nent des congés. Les familles s’en vontà la plage, dans les parcs d’amusementet visitent les parents. C’est le momentde sortir de la routine et des tracas, derecharger nos batteries avant de repren-dre de nouveau le collier.La liturgie de l’Église s’éloigne égale-

ment de la solennité du Carême, des as-pects glorieux de Pâques et dudynamisme de la Pentecôte pour entre-prendre la longue période du temps or-dinaire. Au lieu des vêtements decouleur pourpre, blanche ou rouge, leprêtre porte le vert. Les liturgies tendentà être plus brèves et moins solennelles.Pris ensemble, « les vacances » et le

« temps ordinaire » pourraient envoyerle mauvais message que l’été signifieaussi un congé dans notre vie spirituelle.En voyage, une famille peut ne pas sedonner la peine de trouver une églisepour la messe dominicale. À la maison,nous pourrions par exemple être tentésde croire que le douzième dimanche dutemps ordinaire n’est pas important.Comment une famille qui choisit

consciemment de vivre en tant qu’églisedomestique doit-elle alors concevoir lesvacances et le temps ordinaire?

LOISIR ET CHARITÉCommençons par le temps libre et l’uti-lisation que nous en faisons. Pour la plu-part des familles, il est rares. Je suistoujours impressionné de constater àquel point les familles sont occupées —non seulement maris et femmes vaquant

aux responsabilités du travail et de lamaison, mais aussi les enfants dont lesemplois du temps épuisants compren-nent l’école, les sports, la musique et plu-sieurs autres activités. Ajouté au facteurd’isolement engendré par l’utilisationquotidienne des appareils électroniques,un manque de temps libre contribue àl’érosion des liens d’amour et deconfiance dans une famille. Tout comme une église ne peut exis-

ter sans la rencontre des fidèles, une fa-mille n’en est pas une dans le sens fortdu terme si la mère, le père et les enfantsne passent pas du temps ensemble. L’undes objectifs principaux du temps libreen famille est d’être ensemble — de sedétendre, de discuter, de faire des projetsensemble et ainsi de suite. L’une des rai-sons motivant un voyage en famille,même pour une journée, est le rappro-chement de ses membres.Je sais que le temps passé en famille

n’est pas toujours un succès. De longstrajets en voiture peuvent occasionnerdes chamailleries, des taquineries et del’irritation mutuelle. Les membres de lafamille n’ont pas tous la même défini-tion du « plaisir ». Les enfants peuventdevenir agités et ennuyés, les parentspeuvent discuter du chemin à prendre,critiquant la conduite de l’un et de l’au-tre et s’énerver de la circulation et desdépenses. Certaines familles reviennentde vacances plus fatiguées et moinsunies qu’au départ, incitant certains àaffirmer qu’ils « ont besoin de vacancespour se remettre de leurs vacances. »Pour une famille qui aspire à être une

église domestique, une solution consiste

à consacrer du temps libre au service desautres. Durant cette année du Jubilé dela miséricorde, nous sommes invitésd’une manière particulière à effectuerdes œuvres corporelles de miséricorde,à la manière du Bon Samaritain, soitnourrir les affamés, abreuver les assoif-fés, abriter les sans-abri ainsi que visiterles malades et les prisonniers. De primeabord, de telles activités peuvent donnerl’impression d’être les vacances de cau-chemar. Mais l’expérience des famillesayant répondu au défi de l’Évangile estsouvent différente. En donnant d’eux-mêmes, les membres de celles-ci fontl’expérience d’une joie véritable. Ils ou-blient leurs soucis et mettent leurs dif-férences en perspective. Unis dans lacharité, ils établissent des liens deconfiance et trouvent le courage de s’ou-vrir les uns aux autres.

« UNE VIE CHRÉTIENNE ORDINAIRE »Au lieu de vacances traditionnelles, cer-taines familles partent en mission enAmérique centrale ou aident àconstruire des maisons dans les Appa-laches. D’autres visitent des parentsâgés, se portent bénévoles pour nourrirles affamés, passent une semaine à aiderl’organisation d’un camp diocésainpour les vocations ou invitent tout sim-plement les personnes qui n’ont pas defamille à partager un repas chez elles.Pour une famille, il existe de nom-

Des familles de Bons SamaritainsLe temps ordinaire offre aux familles

la possibilité de s’épanouir dans la vertu et un esprit de dévouement

par Mgr. William E. Lori, Aumônier Suprême

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Offertes ensolidarité avec

le pape François

APPRENDRE LA FOI, VIVRE LA FOI

INTENTIONS DU

SAINT-PÈRE

UNIVERSELLE: Pour que soientrespectés les peuples indigènes me-nacés dans leur identité et leur exis-tence même.

MISSIONAIRE: Pour que l'Eglisede l'Amérique Latine et des Ca-raïbes, à travers sa mission continen-tale, annonce l'Evangile avec un élanet un enthousiasme renouvelés.

L’HOMME CATHOLIQUE DU MOIS

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breuses manières de s’impliquer. Leprogramme « Construire l’église do-mestique » de l’Ordre préconise quechaque membre de la famille dresse uneliste des manières pouvant aider la fa-mille à aider les pauvres, les personnesseules et dans le besoin.Si une famille trouve la joie en réser-

vant un peu de son temps libre pour lesautres, elle ne concevra pas le temps or-dinaire comme routinier ou banal. Cesfamilles constateront plutôt que lasainteté est la mesure de la vie chré-tienne ordinaire. Comme l’écrivit saintJean-Paul II, « Il est temps de proposer

de nouveau à tous, avec conviction, ce“haut degré” de la vie chrétienne ordi-naire » (Novo Millennio Ineunte, 31).Il s’agit là d’un guide permettant aux

familles de consacrer leur temps libreestival de manière saine et judicieuse.Loin de représenter un congé de Dieu,ceux-ci devraient nous permettre d’af-fecter plus de temps à la prière fami-liale. Après tout, le temps ordinaire apour objectif de nous permettre, ainsiqu’à nos familles, d’intérioriser ceschoses merveilleuses que nous avons cé-lébrées durant le Carême, Pâques et laPentecôte. Nous en arrivons à une

compréhension plus profonde des mys-tères de la vie, de la mort et de la résur-rection du Christ à travers la messe, lesÉvangiles, la prière et l’épanouissementdans la vertu, dont la générosité enversles personnes dans le besoin. La saintetéet le dévouement sont liés, à l’intérieurdes familles qui aspirent à être deséglises domestiques. Le temps ordinairepermet donc de vivre les mystères quenous avons célébrés.Je vous souhaite donc, ainsi qu’à votre

famille, un été agréable et joyeux —mais encore plus de vivre la joie d’êtreune famille de Bons Samaritains!♦

DEUXIÈME DE quatre fils, NelsonHenry Baker est né le 16 février 1842 àBuffalo, dans l’État de New York. Sonpère, Allemand luthérien, était proprié-taire d’une épicerie et lui inculqua unsens aigu des affaires. Sa mère, Irlandaisecatholique, alimenta son amour duChrist et de l’Église.Élève brillant, Nelson travailla dans le

magasin de son père après ses études se-condaires, avant de servir au sein du 74eRégiment de New York pendant laGuerre de Sécession. Avec un ami, il dé-marra en 1863 un commerce de céréaleset, dans les années suivantes, il vint enaide à un orphelinat local et commençaà envisager une vocation religieuse.En 1869, à l’âge de 27 ans, il fit son

entrée au Séminaire Notre-Dame-des-Anges de Buffalo. L’un de ses camaradesde classe était Michael J. McGivney, alorsâgé de 19 ans, qui fréquenta l’institutionen 1871. Durant un pèlerinage en 1874,sa visite au Sanctuaire Notre-Dame-des-Victoires à Paris suscita en lui une dévo-tion à Marie sous son titre deNotre-Dame de la Victoire.Deux ans plus tard, le Père Baker fut

ordonné et il fut nommé à une paroisseet un orphelinat criblés de dettes à

Lackawanna, à l’extérieur de Buffalo,dans l’État de New York. Il y fut nommésurintendant en 1882 et remboursa ladette en mettant sur pied une initiativenationale de financement connue sousle nom de l’Association de Notre-Damede la Victoire. Durant les 55 années quisuivirent, il fonda plusieurs institutions— des foyers pour les enfants, une écolede métiers, un foyer pour les enfants etles mères célibataires et une maternité.Durant la Grande Dépression, sa « citéde la charité » nourrissait 1000 per-sonnes par jour.Il rendit l’âme le 29 juillet 1936, à l’âge

de 95 ans. Un demi-million de personnesassistèrent à ses obsèques. Le pape BenoitXVI le déclara vénérable en 2011.♦

Vénérable NelsonBaker (1842-1936)

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NOUVELLES DES CHEVALIERS

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TOP: Photo by John W

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Télédiffusion du nouveau documentaire sur Jean-Paul II

Un cardinal s’adresse aux diplômés de l’Institut Jean-Paul II

LE 10 MAI, le cardinal Carlo Caffarra,archevêque émérite de Bologne, en Ita-lie, et président fondateur de l’Institutpontifical Jean-Paul II pour les étudessur le mariage et la famille, à Rome, aprononcé l’allocution de remise des di-plômes à la promotion 2016 du campusnord-américain de l’Institut, établi ausein de l’Université catholique des États-Unis, à Washington, D.C. L’Aumônier suprême William E. Lori,

de Baltimore, a été le principal célébrantet prédicateur lors de cette messe de re-mise de diplômes, en l’église RedemptorHominis du sanctuaire national saintJean-Paul II. Le Chevalier suprême CarlA. Anderson, vice-président de l’Institut,a assisté à la cérémonie aux côtés desprofesseurs de l’Institut et d’invités.

Dans son allocution, le cardinal Caf-farra a dit que le pape Jean-Paul II était« profondément convaincu que la crisedu mariage et de la famille était, fonda-mentalement, une crise anthropolo-gique : la personne humaine n’a plusconscience d’elle-même, de la véritéqu’elle reflète en tant que personne, sibien qu’elle ne peut par le fait mêmecomprendre la vérité du mariage. »Ce que l’on peut appeler l’ADN de

l’Institut, a ajouté le cardinal, est de « découvrir la vérité à propos du ma-riage et de la famille » et d’aider les cou-ples mariés à vivre pleinement leurvocation. « Je sais quelle importance yattachait le pape de la famille, saintJean-Paul II, et je suis certain qu’il in-tercède en notre faveur. »♦

UN NOUVEAU documentaire, mon-trant le rôle joué par saint Jean-Paul IIdans la libération du communisme del’Europe centrale etorientale, a com-mencé à être diffuséen juin par des sta-tions de télévisionpubliques des États-Unis et du Canada.

Libérer un conti-nent : Jean-Paul II etla chute du communisme retrace (en an-glais) la vague de libre pensée qui a balayéle bloc soviétique par suite du mémorablepèlerinage de neuf jours du pape en Po-logne, en juin 1979.Le Chevalier suprême Carl A. Ander-

son a agi à titre de producteur exécutif dufilm, dont la narration est assumée parl’acteur Jim Caviezel. L’œuvre comprenddes entrevues exclusives avec plusieurschefs d’État, historiens, experts en poli-tique étrangère, leaders de l’Église ainsi quedes proches du regretté souverain pontife,dont George Weigel, son biographe ; lecardinal de Cracovie, Stanisław Dziwisz,longtemps assistant personnel de Jean-Paul II; et Richard Allen, conseiller à la sé-curité nationale sous Ronald Reagan.Pour en savoir plus sur le film docu-

mentaire, et savoir notamment où etquand il est télédiffusé, on ira surwww.jp2film.com.Un précédent documentaire produit

par les Chevaliers de Colomb, intituléJohn Paul II in America : Uniting a Conti-nent, a récemment été mis en nominationpour un prix Emmy par le chapitre Bos-ton/Nouvelle-Angleterre de la NationalAcademy of Television, Arts & Sciences. Cefilm, dans lequel l’acteur Andy Garcia as-sure la narration, fait voir de superbesimages tirées des voyages du pape Jean-Paul II de l’Argentine à l’Alaska — 22 pé-riples en tout —, qui ont contribué àl’établissement de la foi d’une générationentière de catholiques et qui en plus ontuni un continent entier sous l’égide deNotre-Dame de Guadalupe.♦

L’Ordre pleure le décès de son chef de la direction financièreQUELQUES JOURS après avoir subi une attaque cardiaque, le chefde la direction financière de l’Ordre, Terrence T. Lescoe, est mort le20 mai à l’âge de 62 ans. Il s’était joint au Conseil suprême en 1992et dirigeait les finances depuis 2003. Terrence Lescoe, qui était éga-lement membre actif du Conseil 3675 Msgr. Thomas L. Greylish, àKensington, au Connecticut, a occupé par ailleurs divers postes entant que leader fraternel.« Durant plusieurs années, Terry a joué un rôle indispensable dans

toutes les facettes des activités du Conseil suprême », a déclaré le Chevalier suprêmeCarl A. Anderson. « Sa gentillesse et son amitié inébranlables manqueront à tous ceuxqui ont eu la chance de travailler avec lui sur une base quotidienne. »Terrence Lescoe avait désigné Knights of Columbus Charities comme bénéficiaire dans

l’une de ses polices d’assurance-vie. À l’issue d’une réunion à New Haven en juin, le conseild’administration de l’Ordre a résolu d’utiliser ces fonds pour créer la bourse Terrence T.Lescoe à l’Institut pontifical Jean-Paul II pour les études sur le mariage et la famille.♦

Terry Lescoe

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NOUVELLES DES CHEVALIERS

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Les Chevaliers de Colomb commanditent un stage de football afin de former le caractère de la jeunesse

Des jeunes de Cancún, au Mexique, ont participé à un stage de football, les 14 et 15 mai, en compagnie d’Anthony Muñoz, joueur professionnel et membredu Temple de la renommée. Organisé par la NFL en collaboration avec la fondation Anthony Muñoz et les Chevaliers de Colomb, le stage a été mis sur piedafin d’aider les jeunes en leur enseignant diverses techniques de football, en insistant sur l’importance de se maintenir en forme, en leur insufflant de la disciplineet en renforçant chez eux l’importance d’avoir du caractère, tant dans le sport que dans la vie.

Un terrain des C de C accueille les Olympiques spéciaux

LES CHEVALIERS canadiens et leurs familles comptaient parmiles milliers de partisans de la culture de la vie qui ont participé, àOttawa, le 12 mai dernier, à la Marche annuelle pour la vie. L’évé-nement s’est déroulé alors même que le Parlement canadien exa-minait un projet de loi légalisant l’euthanasie et le suicidemédicalement assisté. Des pancartes « Défendons la vie » portantl’emblème de l’Ordre ont été brandies bien en évidence par lesmarcheurs, qui, pour la plupart, avaient assisté à des messes ainsiqu’à une vigile de prière aux flambeaux, le soir précédant la marche.« Certains sont tentés de croire que l’avortement est une loi

établie, au Canada », a déclaré le Trésorier suprême Michael J.O’Connor dans son allocution aux marcheurs, sur la colline duParlement. « Or ceux qui prétendraient une telle chose n’ont ja-mais vu la Marche pour la vie. Chaque fois que nous nous éle-vons contre l’avortement, contre l’euthanasie et contre touteattaque menaçant la vie, nous affirmons la dignité de chaquepersonne humaine. »Parmi les autres représentants des C de C présents à la Marche,

notons les Directeurs suprêmes Graydon Nicholas et Larry Kus-tra, l’ex-Directeur suprême Natale L. Gallo, et le député d’Étatde l’Ontario, Alain Cayer.♦

Les Chevaliers canadiens marchent pour la vie

LES CHEVALIERS de Colomb ont accueilli du 20 au 22 maiun tournoi de soccer des Olympiques spéciaux, sur le terrainPie XI, à Rome. Coparrainé par les Chevaliers et l’Associationitalienne de football, le tournoi s’inscrivait dans le cadre de laSemaine de football européen des Olympiques spéciaux ; quatreéquipes d’Italie ont concouru avec les équipes nationales (1 parpays) de France, Lituanie, Pologne et Hongrie. L’âge des joueursallait de 18 à 30 ans. Le député Chevalier suprême, Logan T.Ludwig, représentait les Chevaliers pendant le tournoi.L’Ordre est partenaire des Olympiques spéciaux depuis les

tout premiers jeux, en 1968, et les Chevaliers appuient au-jourd’hui l’organisation à l’échelle locale, nationale et inter-nationale. « Les Chevaliers de Colomb appuientgénéreusement les athlètes olympiques spéciaux non seule-ment aux États-Unis, mais aussi en Italie, en Europe et dansle reste du monde », a déclaré Tim Shriver, président inter-national des Olympiques spéciaux.Le terrain de sport Pie XI, situé à côté de la basilique Saint-

Pierre, a été construit par les Chevaliers dans les années 1920, àla demande du pape Benoit XV.♦

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NOUVELLES DES CHEVALIERS

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LE 26 MAI, le Chevalier suprême CarlA. Anderson a témoigné devant les mem-bres du Congrès lors d’une audience surle thème « La déclaration de génocide parDaech : que faire maintenant ? »

L’audience — tenue deux mois aprèsque le Secrétaire d’État des États-Unis,John Kerry, avait déclaré que Daech (ap-pelée aussi EIIL ou ISIS) commet un gé-nocide contre les chrétiens et les autresminorités religieuses au Moyen-Orient —avait été convoquée par le sous-comité surl’Afrique, la santé dans le monde, les droitsde la personne et les organisations inter-nationales du comité des Affaires étran-gères de la Chambre, dirigé par le sénateurrépublicain du New Jersey, Chris Smith.

« La plus grande crise humanitairedepuis la Seconde Guerre mondiale sedéroule présentement », a déclaré CarlAnderson durant son témoignage. « Enplus des millions de réfugiés, de nom-breuses communautés indigènes decette région font aujourd’hui face à l’ex-tinction. Ces communautés peuventmême disparaître complètement d’icimoins de 10 ans. »

Le Chevalier suprême a ensuite exposésix mesures que les États-Unis pourraientmettre en œuvre pour aider à empêcherle pire de survenir : augmenter l’aide hu-manitaire et s’assurer qu’elle parvient àceux et celles qui sont ciblés par le géno-cide ; assurer la survie à long terme descommunautés indigènes et ethniques vi-sées ; punir les auteurs du génocide ;aider les victimes à obtenir le statut de ré-fugiés ; se préparer à faire face aux défisliés aux droits de la personne qui surgi-ront dans la foulée de la libération desterritoires précédemment contrôlés parDaech ; et promouvoir l’établissement denormes en matière de droits de la per-sonne et de liberté religieuse qui enca-drent l’aide humanitaire et militaire.

Carl Anderson a indiqué par ailleursque les leaders chrétiens en Irak et enSyrie disaient ne pas avoir reçu d’assis-tance, ni du gouvernement américain nides Nations Unies, pour aider les per-

sonnes qui se sont déplacées à l’intérieurde leur pays ainsi que les réfugiés ur-bains. Des organismes caritatifs privés,comme les Chevaliers de Colomb, ontcertes répondu à l’appel, mais l’appui desgouvernements et des organisations in-ternationales est crucial.

L’archidiocèse d’Erbil, où vit au-jourd’hui la majorité des chrétiens ira-kiens ayant dû fuir leurs maisons, nereçoit aucune aide gouvernementale, apoursuivi Carl Anderson. « Si l’aide four-nie par les agences non affiliées à l’Églises’arrête à Erbil, les chrétiens, là-bas, ferontbientôt face à une tragédie humanitairecatastrophique. »

Le Chevalier suprême a égalementexhorté les membres du Congrès à accor-der le statut de réfugiés aux victimes dugénocide. Bien que plus de 1 000 réfugiés

syriens aient été admis aux États-Unis enmai, seulement deux d’entre eux ont étéinscrits en tant que chrétiens.

En conclusion, Carl Anderson a de-mandé au gouvernement de promouvoirune complète égalité de droits pour les mi-norités ethniques et religieuses de la région.

« La première chose à faire pour préve-nir un génocide, c’est de mettre un termeaux inégalités sociales et légales qui lenourrissent à la base », a-t-il souligné.

En mars, les Chevaliers avaient soumisau Département d’État un rapport deprès de 300 pages exposant en détail lesviolences subies par les chrétiens et les au-tres minorités aux mains de Daech. Legouvernement a reconnu par la suite quece rapport avait contribué à ce que le Dé-partement d’État reconnaisse officielle-ment le génocide en cours.♦

Le Chevalier suprême plaide la cause des chrétiens, dans la foulée de la déclaration de génocide

Le Chevalier suprême Carl A. Anderson prend laparole devant les membres du Congrès, le 26 mai.Parmi les autres orateurs, on note (à partir de lagauche) Sarhang Hamasaeed, de l’Institut desÉtats-Unis pour la paix ; Johnny Oram, directeurgénéral de l’Alliance commerciale chaldéenne-assy-rienne ; Mme Naomi Kikoler, du Centre Simon-Skjodt pour la prévention des génocides; et DavidCrane, de la Faculté de droit de l’université de Sy-racuse. • À droite : Le Chevalier suprême en com-pagnie du sénateur républicain Chris Smith (NewJersey), président du sous-comité.

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DES PÈRES POUR BIEN FAIRE

RETROUVEZ D’AUTRES ARTICLES ET RESSOURCES POUR LES HOMMES CATHOLIQUES ET LEURS FAMILLES À PERESPOURBIENFAIRE.ORG

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NOTE DE LA RÉDACTION: la Semaine de sensibilisation à la plani-fication familiale naturelle, une campagne d’éducation nationalede la Conférence des évêques catholiques des États-Unis, se dé-roulera du 24 au 30 juillet. Pour de plus amples renseignements,rendez-vous à l’adresse suivante : usccb.org/nfp.

Lorsque bien apprise et acceptée par un couple, la planifica-tion familiale naturelle renforce et protège le lien marital.

En tant que médecin pro-vie travaillant auprès des couples sou-haitant apprendre la PFN, j’ai constatéque celle-ci est porteuse de défis et debénédictions. Comme toute initiativelouable, elle exige toutefois du temps etdes efforts.Les époux qui utilisent la PFN se

voient offrir la possibilité unique d’ensavoir davantage au sujet de la beautédu système reproducteur féminin. Sacompréhension accrue au sein d’uncouple devrait représenter une possibi-lité de s’épanouir dans l’amour et le res-pect mutuel, dans son cheminementdans le mariage. L’observation des pé-riodes de fertilité et d’infertilité d’unefemme amène un couple à communi-quer régulièrement à propos de sujets comme le nombre d’en-fants de la famille, la santé physique, l’attitude psychologique etle rôle de l’intimité dans leur mariage. Ils sont également encou-ragés à prier ensemble pour discerner la volonté de Dieu.

Humanae Vitae, la Lettre encyclique prophétique de 1968 dubienheureux Paul VI au sujet de la régulation des naissances sou-lève quatre éléments — physique, économique, social et psycho-logique — que les couples peuvent prendre en considération enretardant la conception. Alors que le pape Paul VI exposait desmotifs raisonnables au niveau de l’espacement des naissances, ilmettait également en garde contre une mentalité fermée à laconception, désignant les enfants comme « le don le plus excel-lent du mariage et ils contribuent grandement au bien des pa-rents eux-mêmes » (8).Bien que les parents utilisent la PFN pour retarder la concep-

tion, et ce, pour des motifs légitimes, nous ne devrions jamaisoublier, lorsque nous faisons l’apologie de « l’efficacité » de laPFN, que les enfants sont une bénédiction.Dans tous les cas, la PFN se distingue de la contraception,

parce qu’elle ne sépare pas la signification unitive et procréativede l’intimité maritale. De plus, la PFN permet d’éviter les risqueset effets secondaires liés à l’ingestion de produits chimiques poursupprimer la fertilité naturelle. Invariablement, il s’agit d’uneamélioration manifeste pour la santé et le bien-être des femmesqui cessent d’utiliser des contraceptifs hormonaux. Lorsqu’ellesle font et découvrent la PFN, elles sentent la différence dans leurvie quotidienne.Mais il y a d’autres avantages pour la santé. Les médecins qui

conseillent l’utilisation de la PFN plu-tôt que la contraception sont en me-sure de diagnostiquer et de traiter plusfacilement les causes sous-jacentes del’infertilité et d’aider les femmes auxprises avec des cycles irréguliers en sug-gérant des thérapies naturelles.Il y a aussi des défis, qui peuvent de-

venir des bénédictions lorsqu’ils sontacceptés dans l’ouverture et la foi.Lorsqu’un couple utilise la PFN pourretarder la conception, l’abstinence pé-riodique est nécessaire durant les pé-riodes de fertilité. Il n’est pas rare queje rencontre des femmes qui sont frus-trées, parce que leur cycle implique

l’abstinence pour de longues périodes. D’autres expriment unprofond désir d’avoir un autre enfant, alors que leur mari est endésaccord. Pratiquer la PFN peut s’avérer difficile, si mari etfemme ne sont pas sur la même longueur d’ondes.La PFN peut cependant faciliter la communication et la prière

entre époux. Il y a là une interaction très belle et bénéfique pou-vant contribuer au rapprochement du couple. Quant à l’absti-nence périodique, elle peut les amener à se désirer davantage,particulièrement s’ils souhaitent réaliser les mêmes objectifs auniveau de la conception. Malgré les différences et l’absence de méthode universelle, tous

les couples mariés en âge d’avoir des enfants peuvent bénéficier dela PFN. En se tournant l’un vers l’autre dans un esprit d’ouvertureà la vie et constatant que l’amour de Dieu se reflète sur eux, ils for-ment des mariages plus solides et des familles plus heureuses.♦

LE DR ANTHONY J. CARUSO est obstétricien-gynéco-logue et membre du Conseil 6090 Father Boecker de Lombard,en Illinois.

Un amour plus profondLa planification familiale naturelle est une invitation à vivre

le plan de Dieu pour l’amour et le mariage

par le Dr Anthony J. Caruso

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« SAUVEZ MON PEUPLE »Entrevue avec le Père Douglas Bazi, un prêtre catholique chaldéen irakien,

à propos de l’avenir de l’Église dans son pays

par l’équipe de Columbia

Depuis deux ans, le Père Douglas Bazi, curé de l’église catho-lique chaldéenne Mar Elia d’Erbil, en Irak, abrite des cen-

taines de familles ayant fui les attaques perpétrées par les militantsde l’État islamique, aussi connu sous le nom d’ISIS ou Daech.

Né à Bagdad en 1972, le Père Bazi connaît bien la persécu-tion religieuse. En 2005, il survécut à deux attentats à la bombeet fut blessé à la jambe par un AK-47. L’année suivante, il futenlevé et torturé pendant neuf jours par des islamistes extré-

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mistes jusqu’à ce que la communauté catholique chaldéenneverse une rançon de 80 000 dollars. À cause du grand danger,le père Bazi a été réaffecté en 2013 à Erbil, une ville souscontrôle kurde.

Durant les derniers mois, le Père Bazi a établi un partenariatavec les Chevaliers de Colomb pour faire pression sur les paysoccidentaux, particulièrement les États-Unis, afin qu’ils déclarentles actions de l’État islamique comme un génocide. Le 10 marsdernier, il prit la parole à Washington, D.C., lors de la présenta-tion du rapport complet des Chevaliers sur le génocide et ilaborda ce sujet aux Nations Unies le 28 avril à New York. En maidernier, le Père Bazi entreprit une tournée de conférences d’unmois à travers le pays, avec pour objectif de sensibiliser la popu-lation à propos du génocide. Columbia s’est récemment entretenu avec lui à propos de ses

épreuves qu’il endura en captivité, de la souffrance de son peuple etde l’avenir de la liberté religieuse dans son pays.

COLUMBIA : Il y a une décennie, vous avez été enlevé et torturépar des islamistes extrémistes à Bagdad, où vous serviez en tant quecuré de paroisse. Pourriez-vous nous dire ce qui vous est arrivé?

PÈRE BAZI : C’était un dimanche ordinaire. J’avais célébré la messedans ma paroisse, avant de visiter une famille. Aussitôt sur l’auto-route, j’ai été intercepté par deux voitures. L’une était remplied’hommes armés et masqués et ils m’ont jeté dans le coffre de leurvoiture avant de prendre la fuite.

Lorsque je suis sorti, l’un d’eux m’a immédiatement frappé auvisage avec son genou. Il m’a cassé le nez. J’ai été couvert de sang,on m’a bandé les yeux et j’ai été enchaîné durant neuf jours horriblesdans une salle de rangement à l’extérieur d’une maison. Les premiers

Des chrétiens irakiens, qui ont fui la violence à Mossoul et dans la plaine de Ninive après queles militants du groupe État islamique avaient envahi la région, portent une croix de bois lorsd’une cérémonie de prière hebdomadaire tenue au centre pour réfugiés d’Erbil, le 4 mars.

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quatre jours, ils me privaient d’eau. Le jour, j’étais comme un père spirituel pour eux. L’un d’eux

m’interrogeait au sujet du mariage, me demandant : « Mon Père,comment devrais-je traiter mon épouse? » Je répondis : « Tu dois larespecter et lui dire tous les jours que tu l’aimes. »

Le soir, ces mêmes hommes me traitaient d’infidèle, me battaientet me torturaient. Le lendemain matin, ils me disaient qu’ils enétaient désolés et qu’ils étaient payés pour agir ainsi.

Le sixième jour, ils m’ont dit : « Les vôtres ne veulent plus devous, vous allez donc mourir. »

« Pour vous, la mort signifie la fin, mais pour nous, c’est ledébut », leur répondis-je. « Alors, ça m’est égal si vous me tuez, maisje sais que vous ne le ferez pas parce que vous êtes des lâches. »

Ils se sont alors mis en colère et m’ont frappé avec leurs pistolets.Ils en ont également placé un, qui n’était pas chargé, sur ma tête, enappuyant sur la gâchette et je pouvais entendre : « click, click, click. »

Ils utilisèrent également un marteau. Ils frappèrent mon épauleet brisèrent un disque intervertébral dans mon dos. Un soir, on mefrappa, une de mes dents fut arrachée et ma bouche était ensan-glantée. « Ne vous en faites pas, nous avons toute la nuit et vousavez beaucoup de dents », me dirent-ils.

Mais leurs paroles grossières étaient parfois plus douloureuses queles coups. Ils maudirent ma famille, mes croyances et l’Église, ten-tant ainsi de briser mon âme.

COLUMBIA : quel fut le rôle de votre foi durant cette épreuve?PÈRE BAZI : Lorsqu’ils m’ont enchainé, j’ai découvert que les

chaines étaient formées de 10 maillons. Je les ai donc utilisés pourréciter le chapelet, le cadenas servant pour le « Notre Père ». C’est

ainsi que j’ai récité des centaines de chapelets, un après l’autre.Cela m’a beaucoup transformé. Nous oublions parfois que, plus

que tout, la prière solidifie les gens. Même aujourd’hui, lorsque jerécite le « Je vous salue Marie », je dis « Sainte Marie, Mère de Dieu,je suis toujours en vie. »

COLUMBIA : Et c’est en raison de votre foi que vous avez été en-levé et torturé?

PÈRE BAZI : J’ai été enlevé pour une seule raison : parce que j’étaischrétien. C’est le prix à payer pour être chrétien.

Quand un enfant chrétien naît dans mon pays, les mères disenttoujours « Je veux que mon enfant grandisse et manifeste sa chré-tienté et je prie pour qu’il ne soit pas tué. » Parce que nous savonsque nous pouvons être tués n’importe quand.

COLUMBIA : pardonnez-vous à ceux qui vous ont enlevé?PÈRE BAZI : L’un d’eux me demanda : « Si nous nous rencon-

trons de nouveau, que ferez-vous? Parce que, selon notre traditionmusulmane, quelqu’un a le droit de se venger pendant une pé-riode de 40 ans. »

J’ai répondu : « Peut-être déjeunerons-nous ensemble ou pren-drons-nous un thé chai en discutant de ces événements. Si tu as dusang sur les mains, tu te retrouveras devant les tribunaux, mais moije te pardonne complètement. »

En tant que chrétien, je suis sincèrement désolé pour eux, parcequ’ils ne peuvent pas comprendre cela. Lorsque nous, les chrétiens,sommes silencieux, ce n’est pas en raison de la faiblesse, mais parceque nous croyons au pardon. Nous attendons avec impatience l’avè-nement d’un nouvel Irak.

Au mois de juin, le Père Douglas Bazi, curé de l’église catholique Mar Elia à Erbil, en Irak, s’entretient avec des enfants dans un centre de réfugiés qu’il dirige surles terrains de sa paroisse. • Page ci-contre : le Père Bazi à l’église Mar Elia.

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COLUMBIA : pouvez-vous nous parler un peu de l’Église catho-lique chaldéenne et de la persécution qu’elle a subie?

PÈRE BAZI :Nous sommes ici depuis le premier siècle. L’apô-tre saint Thomas proclama l’Évangile ici et mon église s’est éten-due vers l’Asie. En Inde et en Chine, on utilise toujours notreancienne liturgie.On nous a donné le nom d’Église catholique chaldéenne après

l’union avec Rome, mais on nous appelle aussi l’Église des martyrsou du sang. Même si mon pays est riche en pétrole, croyez-moi, lesang des martyrs y coule plus que l’or noir.Personne ne sait que 700 000 personnes de mon peuple ont été

tuées avec les Arméniens en 1915. Personne ne parle de ce qui estarrivé à mon peuple en 1933, 1956, 1961, 1970 et 2010.Le génocide est donc un mot poli à utiliser aujourd’hui,

comme si ce qui nous est arrivé en 2014 n’était qu’un accidentde l’histoire. Nous parlons ici de génocide systématique qui duredepuis des siècles.

COLUMBIA : Le 17 mars, le Département d’État des États-Unisa déclaré que les chrétiens et les membres des autres minorités re-ligieuses du Moyen-Orient sont confrontés à un génocide auxmains de Daech. Maintenant que le génocide est reconnu, quelssont les besoins de votre peuple?

PÈRE BAZI : L’étape suivant la reconnaissance de la vérité, c’estl’action. Mon peuple est à la recherche de deux solutions, à court età long terme.Premièrement, mon peuple veut vivre dans la dignité. Après s’être

enfuis en 2014, ses membres sont arrivés les mains vides. Depuisprès de deux ans maintenant, ils vivent dans des conteneurs et destentes à l’intérieur des camps. Nous devons leur trouver des endroitsoù vivre dans la dignité.Deuxièmement, il faut modifier la constitution irakienne. Pour-

quoi? Parce que bien que ses premiers mots évoquent la démocratie,on y déclare ensuite que rien ne peut aller à l’encontre de la shariaet du Coran. Cela signifie que les chrétiens et les autres minoritéssont des citoyens de deuxième ordre. Oublions la démocratie dansun tel contexte. Comment les gens peuvent-ils vivre s’ils ne sont paségaux devant la loi?La constitution doit donc reconnaître que nous sommes citoyens

irakiens selon cette dignité humaine qui nous confère l’égalité.

COLUMBIA : Quelle est l’humeur des réfugiés qui se trouvent ac-tuellement dans les camps? Ont-ils espoir?

PÈRE BAZI : Mon peuple a des difficultés. Lorsque les Irakiensnous ont rejetés et qu’ils nous ont fait sentir que nous n’avions pasnotre place en Irak, nous avons été déçus. Mais, en tant que chré-tiens, nous n’aurions jamais pensé que nous devrions attendre prèsde deux ans avant que les pays occidentaux n’interviennent.Mon peuple a peu d’espoir et les gens se posent les mêmes ques-

tions : « Que ferai-je pour travailler? » « Est-ce que mes enfants re-cevront une éducation? » Ils ressentent l’absence de perspectivespour l’avenir.

COLUMBIA : Que diriez-vous à propos des besoins de votre peu-ple à ceux qui se trouvent à l’extérieur de l’Irak?

PÈRE BAZI : Je dirais d’abord : « Priez pour mon peuple, aidezmon peuple et sauvez mon peuple. »Priez pour mon peuple, parce que vos prières et votre soutien

nous permettent de savoir que nous ne sommes pas seuls et oubliés.Les prières deviennent ensuite des actions et de l’amour. Informez-vous au sujet de leurs besoins et agissez. Pour certains, la vie est tropdifficile et il est préférable de partir. Pour d’autres, il est préférablede rester. Aidons-les dans les deux cas.Depuis le tout début de la crise, l’Église catholique a été d’un

soutien constant. Sans l’Église, mon peuple n’aurait pas survécu.Vous pouvez contacter ceux qui sont nos partenaires depuis ledébut, comme les Chevaliers de Colomb, Aide à l’Église en détresseainsi que toutes les conférences épiscopales, afin de connaître la si-tuation sur le terrain.

COLUMBIA : Quel message aimeriez-vous transmettre aux Che-valiers de Colomb?

PÈRE BAZI : Mon peuple vous dira simplement : « Nous avonssimplement besoin d’une petite maison et de dignité. » Aux Che-valiers, je dis que lorsque vous construisez une maison pour monpeuple, vous leur donnez un avenir empreint de dignité et d’espé-rance. Pour vous, il s’agit peut-être simplement d’une aide, maispour nous, c’est la vie. Nous n’oublierons pas que les Chevaliers deColomb ont été là pour nous.

COLUMBIA : Vous avez dit que les chrétiens sont la clé de voutede la réconciliation en Irak. Pouvez-vous nous dire pourquoi lepardon est si important?

PÈRE BAZI : Je peux dénombrer tous les empires et gouvernementsqui ont attaqué et persécuté les chrétiens, mais nous existons toujoursen Irak et ces empires et gouvernements ont disparu. Pourquoi? Parceque nous pardonnons. Le pardon permet à la grâce de Dieu de setransmettre d’une génération à l’autre. C’est la seule manière per-mettant aux communautés de vivre de nouveau dans la fraternité.Un jour, Daech n’existera plus et la communauté sera de nouveau

réunie. Et on commencera à attribuer le blâme : « Qui est respon-sable? » et « Pourquoi est-ce arrivé? », parce qu’il n’est pas facile depardonner. Mais sans les chrétiens, sans cet exemple de pardon, laviolence se poursuivra.♦

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Timothy Doerner, sergent à la retraite de l’Armée américaine,a effectué le trajet de la Californie jusqu’à Lourdes, en France

et il voulait aller un peu plus loin. Au-delà de la Basilique de l’Im-maculée-Conception, le chemin de croix du Sanctuaire, réputépour ses 115 statues de bronze grandeur nature, se trouve sur unterrain boisé escarpé et inégal — difficilement accessible pour le

fauteuil roulant du sergent Doerner.« J’ai vu en Tim un homme qui est parti de l’autre bout du

monde pour vivre l’expérience de Lourdes », a rappelé le lieute-nant-colonel de l’armée de l’air Gene Wall. « Je lui ai dit que noustrouverions un moyen et son visage s’est illuminé. Je m’étais engagéet il n’était pas question de reculer. »

Des militaires du monde entier font l’expérience de la grâce de Dieu durant un pèlerinage à Lourdes

par Lizette Lantigua

Le pouvoir guérisseur de la miséricorde

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Les Combattants à Lourdes participant à l’édition 2016 du pèlerinagefranchissent la « Porte sainte » au Sanctuaire Notre-Dame-de-Lourdesen France, le 19 mai. Inspiré par le Jubilé de la miséricorde, le thème dupèlerinage militaire de cette année était « Sa porte est toujours ouverte ».

M. Wall, membre du Conseil 11987 Father Emil J. Kapaun dela base aérienne de Ramstein en Allemagne, est revenu avec septChevaliers qui l’ont aidé à faire passer son fauteuil électrique à tra-vers les fossés, autour des roches et à franchir des pentes abruptes.Lorsque le fauteuil s’est enlisé dans des trous, ils sont parvenus àl’extraire et à poursuivre leur ascension. Après avoir atteint le som-met, les Chevaliers ont accompagné le sergent Doerner dans saprière, s’agenouillant à chaque station, priant à tour de rôle et ter-minant en chantant « Marie, toi, l’Immaculée ».« Ce fut émouvant, comme tous les chemins de croix le sont,

mais celui-ci le fut particulièrement en raison du lieu », a rap-pelé le sergent Doerner, membre du Conseil 3109 de Redlandsen Californie. « L’aide apportée par ces frères manifeste le ca-ractère exceptionnel des Chevaliers. Lourdes est un lieu de re-nouveau spirituel. »

RECHERCHER LA PAIX DE CORPS, D’ÂME ET D’ESPRITLe sergent Doerner et les Chevaliers qui l’ont aidé à gravir la collinefaisaient partie de 180 pèlerins participant au pèlerinage des Com-battants à Lourdes, organisé du 17 au 23 mai pour les membresdes Forces armées frappés d’invalidité. Coparrainé par les Cheva-liers de Colomb et l’Ordinariat militaire des États-Unis, le pèleri-nage regroupait environ 100 membres blessés ou malades dupersonnel militaire, ainsi que les membres de leurs familles, desmembres du clergé, des bénévoles, membres du personnel de sou-tien ainsi qu’une garde d’honneur du Quatrième degré. Les pèlerins américains se sont joints à 12 000 membres du per-

sonnel militaire de plus de 40 pays venus trouver la paix et la gué-rison dans le cadre du 58e Pèlerinage militaire international (ouPMI) organisé sous le thème de « Sa porte est toujours ouverte ».Dans un message adressé aux pèlerins, le Chevalier suprême Carl

A. Anderson a dit « Nous prions afin que ce pèlerinage soit sourcede paix et de guérison pour vous, comme ce fut le cas pour desmillions de personnes ayant visité Lourdes au fil des ans. Certainsy ont vécu une guérison physique miraculeuse, alors que d’autresparlent d’une guérison de l’esprit, de l’âme et du cœur accordéepar Dieu grâce à l’intercession de notre bienheureuse Mère. »Lourdes devint un lieu de vénération de la Vierge Marie à la fin

du 19e siècle, suite aux apparitions mariales à Bernadette Soubirous,une jeune fille de 14 ans, en 1858. En 1944, durant la SecondeGuerre mondiale, les membres du personnel militaire se réunis-saient pour célébrer la messe à la Basilique Notre-Dame-du-Ro-saire. D’autres pèlerinages militaires suivirent, menant à la mise surpied du premier PMI en 1958.Depuis 2013, les Chevaliers de Colomb collaborent avec l’Or-

dinariat militaire des États-Unis pour l’organisation du pèlerinagedes Combattants à Lourdes. Cette année, les Chevaliers ont égale-ment parrainé 20 militaires ukrainiens blessés au combat en dé-fendant leur pays. Le thème du pèlerinage international de cette année était inspiré

du Jubilé de la miséricorde. Après la messe d’ouverture pour les pè-lerins américains, célébrée le 19 mai par Mgr Timothy Broglio, ar-chevêque de l’Ordinariat militaire des États-Unis, les pèlerins onteu la chance de franchir la Porte sainte à l’entrée du sanctuaire. Les Chevaliers ont également organisé une visite des lieux com-

muns du Sanctuaire, de la Basilique Saint-Pie X, égalementconnue sous le nom de basilique souterraine, et du Bureau desconstatations médicales, qui recueille les informations au sujetdes guérisons signalées.Le vendredi 20 mai en matinée, les pèlerins ont visité les piscines

d’eau miraculeuse sur les rives de la rivière Gave de Pau, près de laGrotte de Notre-Dame de Lourdes.De nombreux pèlerins souhaitaient des guérisons de plu-

sieurs types, pour discerner la volonté de Dieu pour eux oupour rendre grâce.

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Dans le sens des aiguilles d’une montre, à partir d’en haut : Mgr Timothy Broglio,archevêque de l’Ordinariat militaire des États-Unis, célèbre la messe pour les pè-lerins anglophones des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de l’Irlande et de laNorvège à la Grotte de Notre-Dame de Lourdes, le 21 mai. Les Chevaliers deColomb ont organisé la messe et a publié des livrets liturgiques. • Katie Frelk,épouse du sergent d’état-major Michael Frelk (Marines des États-Unis) duConseil 3162 San Luis de Francia de Oceanside en Californie, prie avec sonmari et leur fille, Geneviève, pendant la messe à la Grotte. • Une garde d’honneurdu 4e Degré en provenance d’Allemagne accompagne les pèlerins lors d’une activitésur les terrains du sanctuaire. • Le major-général Mike Regner (retraité des Ma-rines) salue un militaire ukrainien lors de la réception organisée par les Chevaliersde Colomb, le 21 mai. Les Chevaliers de Colomb parrainaient la participationde 20 pèlerins d’Ukraine aux 58e Pèlerinage militaire international.

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Luis Avila, un capitaine de l’armée américaine âgé de 45 ans, enétait à son deuxième pèlerinage avec les Combattants à Lourdes. Ilétait accompagné de son épouse Claudia.« Je me sens incroyablement bien. Je me sens soulagé. Je me sens

déchargé d’un énorme fardeau », dit-il.Le capitaine Avila fut sévèrement blessé par un engin explosif

improvisé (EEI) durant son cinquième déploiement en Afghanis-tan et en Irak en 2011. Il eut la jambe gauche amputée, il subitdeux accidents vasculaires cérébraux et deux crises cardiaques et futplongé dans le coma. Les médecins lui donnaient peu de chancesde survivre. Claudia et leurs trois fils étaient à ses côtés et il ouvritles yeux après 40 jours.Presque complètement paralysé, Luis apprit qu’il ne pourrait

plus jamais bouger les mains. Après avoir visité les piscines àLourdes l’année dernière, sa main gauche commença à bouger.« Nous voulions remercier Dieu et notre sainte Mère, parce que

dans les jours les plus sombres, la lumière de Dieu et de la sainteMère nous a renforcé, a dit Claudia. Ce périple a guéri nos âmes,nos esprits et nos corps. »

« UN LIEN INCROYABLE »Dans la journée de samedi, Mgr Broglio célébra la messe à la Grottepour les pèlerins anglophones.« À l’occasion de ce Jubilé de la miséricorde, nous sommes ap-

pelés à approfondir notre connaissance de la foi, d’intensifier notrerelation avec le Seigneur Jésus, de goûter à Sa miséricorde et del’annoncer », dit-il dans son homélie. Il ajouta que « ce périple nousrappelle que la vie est aussi un pèlerinage. Nous venons ici pourdemander la guérison pour toutes les personnes affligées par lesépreuves de la guerre. Nous prions pour la paix, si incertaine dansnotre monde. »Plus tard dans la journée, les membres du personnel militaire se

sont réunis pour une cérémonie au Mémorial de guerre, où unecouronne de fleurs fut déposée à la mémoire des soldats de toutesles nations qui sont tombés au champ d’honneur.Le sergent d’état-major de l’armée de l’air Lance Oakes, qui fai-

sait partie de la garde d’honneur des États-Unis, évoqua un souve-nir pendant un moment de partage et de réflexion pour les pèlerinsdu groupe des Combattants à Lourdes.« Nous avons perdus beaucoup d’hommes en Afghanistan », dit

Oakes, plein d’émotion. Oakes est membre du Conseil 11987 deRamstein. « La cérémonie fut l’occasion parfaite pour moi de bou-cler la boucle. »Samedi soir, des milliers de pèlerins participèrent à la procession

mariale extérieure à la chandelle, entonnant des hymnes et récitantle chapelet en plusieurs langues.En plus du volet spirituel du pèlerinage, une atmosphère festive

imprégnait la ville, alors que des fanfares militaires de beaucoupde pays marchaient et jouaient de la musique. Des troupes en uni-forme se saluaient dans les rues, communiquant par des gestes oudes phrases en langue étrangère. D’autres prenaient des photos etéchangeaient des souvenirs religieux ou patriotiques. Le Père Jeffrey G. Laible, lieutenant-colonel âgé de 55 ans qui

sert en tant qu’aumônier dans l’armée de l’air, s’exprima au sujetde l’importance de la visite à Lourdes pour les membres du per-

sonnel militaire américain.« Chacun — parmi ceux qui ont participé, d’une manière ou

d’une autre, aux combats — est à la recherche de guérison », ditLaible, membre du Conseil 1250 de Lincoln dans le Nebraska.« Lourdes est l’endroit idéal pour faire l’expérience des eaux mi-raculeuses et de la présence bienfaisante du Dieu Tout-Puissantet de notre sainte Mère. »Les combattants font souvent l’expérience du Christ à travers sa

présence sacramentelle, comme en témoigne ceux qui étaient visi-blement émus durant l’adoration eucharistique et la bénédictiondes malades qui avaient lieu vendredi, a expliqué le Père Laible. Àd’autres moments, l’expérience de Dieu se manifeste par le sacre-ment de réconciliation, la récitation collective du chapelet ou en-core pendant une séance de foi et de communion fraternelle. « Les paroles sont parfois superflues. Le simple fait d’avoir une

expérience de combat en commun crée un lien incroyable. En plus,nous partageons la foi catholique et l’expérience de la présence deDieu », a ajouté le Père Laible.Le sergent Christopher Chabrier de l’Armée américaine, âgé de

22 ans, est venu au pèlerinage en tant que bénévole et il a acquis laconviction que Lourdes est un lieu de guérison et de grâce.« Cet endroit répond à un appel divin et un poids a été enlevé

de mes épaules », a dit ce membre du Conseil 15250 St. Michaelthe Archangel de Fort Bragg, en Caroline du Nord. « J’ai vu destypes qui traversaient une période difficile et les choses se sont amé-liorées, grâce à l’intervention de notre sainte Mère. Nous sommestous dans le même bateau. »Durant la dernière journée du pèlerinage, plus de 30 000 per-

sonnes remplissaient la Basilique Saint-Pie X du sanctuaire à pleinecapacité pour la messe. Les pèlerins ont alors participé aux superbescérémonies de clôture, parrainées par les Chevaliers de Colombcette année.Pour de plus amples renseignements à propos d’une participa-

tion ou pour soutenir le pèlerinage de l’année prochaine visitez lesite warriorstolourdes.org.♦

LIZETTE LANTIGUA habite dans le sud de la Floride.

Des Gardes suisses au garde-à-vous à côté d’une statue de Notre-Damede Lourdes, lors de la cérémonie de clôture du 22 mai, cérémonie organiséepar les Chevaliers de Colomb.

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le gérant des Pirates de Pittsburgh, Danny Murtaugh, aimait sa foi,sa famille et son pays — et les farces, aussi. Peu importe si vous

étiez membre de sa famille ou ami, coéquipier ou journaliste sportif— il faisait rire tout le monde.Le printemps suivant l’étonnante victoire des Pirates en Série mon-

diale contre les Yankees de New York, en 1960, Murtaugh accueilleun nouveau joueur au camp d’entraînement.« Tu vas partager la chambre avec Bob Skinner, on préfère mettre

nos gars les plus costauds avec lui », lui dit Murtaugh.« Et pourquoi ça ? », demande nerveusement la recrue.« Skinner est un très bon gars,

la plupart du temps, mais parfois,la nuit, il lui arrive de piquer unesorte de crise, explique DannyMurtaugh. Il alors un homme so-lide pour l’immobiliser. »Le lendemain matin, Bob Skin-

ner, voltigeur vedette de champgauche, va voir son gérant.« Tu m’as jumelé à une espèce

de malade, se plaint-il. Je mesuis levé vers quatre heures dumatin pour aller aux toilettes, etle jeune m’est alors tombé des-sus et m’a immobilisé jusqu’à ceque je le convainque que toutallait bien. »Le gérant n’aurait su dire ce qui était le plus drôle : la recrue dor-

mant d’un seul œil, prêt à bondir, ou le vétéran qui tombe dans uneembuscade en allant aux toilettes.Grâce à son énergie, sa détermination et son caractère bien trempé,

tout cela ajouté à un solide sens de l’humour, Danny Murtaugh estsorti de la pauvreté pour devenir un gérant ayant remporté deux foisla Série mondiale de baseball. Il était admiré et respecté de tous —non seulement à titre de joueur et de gérant, mais aussi en tant quevétéran de la Seconde Guerre mondiale, père de famille, fidèle ca-tholique et Chevalier de Colomb.

PÈRE, SOLDAT, GÉRANTTroisième d’une famille de cinq enfants, Daniel Edward Murtaughest né le 8 octobre 1917 à Chester, en Pennsylvanie. Son père, Da-niel, travaillait au chantier naval, tandis que sa mère, Nellie, faisaitde la lessive et vendait des tartes. Pour aider à chauffer leur maison,le jeune Daniel Edward et ses sœurs marchaient le long du cheminde fer pour ramasser les morceaux de charbon qui tombaient deslocomotives.Le dîner se limitait souvent à un sandwich aux pommes de terre

— des tranches de patate crue entre deux morceaux de pain —, etquand il pleuvait ou neigeait, lejeune Danny dormait avec un pa-rapluie entre lui et les trous dans leplafond au-dessus de sa tête. Sonenfance n’en a pas moins été heu-reuse et vécue au sein d’une com-munauté très unie.Comme beaucoup de garçons

de l’époque, Danny a grandi enjouant au baseball sur des terrainsvagues. Il a joué comme arrêt-court durant son secondaire, puisil fut admis quelques années plustard au sein du club-école desCardinaux de St. Louis. Il entre-prit sa carrière dans la Ligue ma-jeure en 1941 avec les Phillies de

Philadelphie, menant la ligue au chapitre des buts volés par unerecrue. Comme Chester ne se trouvait qu’à une trentaine de ki-lomètres de Philadelphie, c’était un retour à la maison pour lui,et son augmentation de revenus lui permit de demander la mainde son amour du temps de l’école secondaire, Kate Clark. Le cou-ple s’est marié à l’église catholique St. Robert, à Chester, le 29novembre 1941.À peine huit jours plus tard, les Japonais bombardent Pearl Har-

bor. Le baseball n’a pas fait relâche pendant la guerre, et Danny Mur-taugh est resté avec les Phillies jusqu’en 1943, l’année où Kate et lui

Un grand gérant etun grand homme

Danny Murtaugh, qui a remporté deux fois la Série mondiale,était croyant, généreux et drôle

par Colleen Hroncich

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accueillirent leur premier enfant, Timothy. Celui-ci âgé de seulementquatre mois, le nouveau papa est appelé sous les drapeaux. On luipropose de rester au pays en jouant pour l’équipe de baseball de l’ar-mée américaine, mais Danny Murtaugh choisit plutôt d’aller servirà l’étranger, avec le 97e d’Infanterie.Bien que son père n’ait pas beaucoup parlé de ses années au front,

son fils Tim se souvient d’un événement où celui-ci avait été ciblépar un sniper, et d’un autre où il s’était cette fois porté volontairepour prendre la place d’un camarade appelé à accomplir une dange-reuse mission derrière les lignes allemandes.Après la guerre, Danny Murtaugh retourna jouer au baseball.

Mais, toujours selon Tim, « ses années d’infanterie à sillonner l’Eu-rope avaient hypothéqué ses jambes et vraisemblablement raccourcisa carrière comme joueur, parce que l’un de ses gros atouts, c’étaitsa vitesse. »Peu après, la famille Murtaugh s’est agrandie, avec l’arrivée de

Danny Jr, en 1947, puis d’une fille, Kathy, deux ans plus tard.En 1948, Danny est échangé aux Pirates de Pittsburgh ; il joue

durant quatre ans avant d’accéder à un poste d’instructeur. Nommégérant des Pirates en 1957, il commence cette nouvelle carrière avecun programme double dominical.« Mon père a commencé ce dimanche en allant à la messe,

comme toujours, et il fut très surpris d’apprendre, à l’église, que

le célébrant allait être le père Murtaugh, raconte Kathy. Il y a vuun bon présage — sauf que les Pirates ont perdu les deuxmatches, ce jour-là. »

VIVRE SA FOIEn dépit de ce début difficile, les Pirates se sont radicalement trans-formés sous le leadership de Danny Murtaugh. Après avoir fini exaequo au dernier rang en 1957, l’équipe a terminé deuxième en1958 ; cette même année-là, son gérant a joint les Chevaliers deColomb en tant que membre fondateur du Conseil 4518 Peace, àRidley Township, en Pennsylvanie.Le rôle-clé joué par Danny Murtaugh dans la transformation des

Pirates a amené les chroniqueurs de l’Associated Press à le nommer« Gérant de l’année » dans la Ligue majeure.Par la suite, le lanceur Bob Friend a déclaré : « Je n’ai jamais joué

pour un aussi bon gérant. Si on a connu tant de succès, c’est grâce àson style de gestion. » Dick Groat, arrêt-court étoile, abonde dans lemême sens : « Danny savait gérer son monde, je n’ai connu personnequi savait aussi bien faire que lui. »L’équipe a chancelé en 1959, mais a rebondi en 1960 en ga-

gnant la Série mondiale contre les puissants Yankees de NewYork. Peu de gens croyaient alors en les chances des Pirates contredes légendes comme Roger Maris, Mickey Mantle, Yogi Berra et

Ci-dessus : Le gérant des Pirates de Pittsburgh, Danny Murtaugh, en compagnie de religieuses lors d’une Journée des religieuses tenue au Forbes Field de Pittsburgh,au début des années 1960. • Page ci-contre : Danny Murtaugh en 1975 dans son bureau du Stade Three Rivers, à Pittsburgh, avec deux de ses petits-enfants— Colleen, l’auteure du présent article, et son frère Joe.

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Dans le sens des aiguilles d'une montre, en partant du haut : Alors joueur pour les Pirates, Danny Murtaugh glisse au troisième but tandis que la balle échappeà Jackie Robinson lors d’un match contre les Dodgers de Brooklyn, au Forbes Field, le 9 juin 1948. • Danny Murtaugh (au centre) en 1970 avec (à partirde la gauche) le gérant général des Pirates, Joe Brown, et des joueurs Willie Stargell, Richie Hebner, Dave Giusti et Dock Ellis ; il venait d’annoncer qu’ilretournerait diriger l’équipe pour la saison 1971.• Danny Murtaugh félicite Bill Mazeroski après que ce dernier a claqué un circuit en solo lors du derniermatch de la Série mondiale contre les Yankees de New York, en 1960.

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Whitey Ford. En fait, les Yankees ont marqué 54 fois et les Piratesseulement 27 au cours de cette série, mais ces derniers ont toutde même remporté la septième partie décisive grâce à un circuiten solo de Bill Mazeroski.Au dire de tous, Danny Murtaugh demeura modeste face à son

succès, donnant le crédit plutôt à ses joueurs. De toute manière, s’ilse laissait aller à se vanter le moindrement, sa femme lui serrait aus-sitôt la bride. C’est ainsi que peu après que toute l’agitation entourantla Série mondiale se soit dissipée, Danny et Kate se retrouvent seulsà la maison, un soir. Alors qu’il parcourt les pages sportives dans lejournal, Danny demande : « Kate, d’après toi, combien y a-t-il devrais grands gérants actuellement dans le baseball ? » Sans même leverles yeux de son tricot, son épouse répond : « Je dirais un de moinsque le nombre auquel tu penses... »Danny Murtaugh dirigea l’équipe durant encore quatre ans avant

de se retirer pour des raisons de santé. À ce moment-là, son fils Timjouait dans les ligues mineures — il a signé avec les Pirates en 1965.Pour sa part, Danny Jr étudiait à la même université fréquentée parson frère Tim, Holy Cross, au Massachusetts, tandis que Kathy étaitdans une école secondaire catholique. « Mes parents attachaient beaucoup d’importance à l’éduca-

tion catholique, souligne Tim. Nous sommes tous allés dans desécoles catholiques avant d’entrer dans des universités elles aussicatholiques. »Quant à elle, Kathy fait valoir que la foi catholique faisait partie

intégrante de l’existence de son père.« Je me souviens qu’un jour, à l’école primaire, les religieuses

avaient dit à tous mes camarades : “ Regardez bien Danny Mur-taugh à l’église quand il s’avance pour recevoir l’Eucharistie. Cethomme est un célèbre gérant de baseball, et voyez comme il esthumble et respectueux. Si lui arrive à être aussi pieux, alors voustous le pouvez aussi.” Même quand il était sur la route, mon pèreallait toujours à la messe le dimanche et il encourageait ses instruc-teurs à faire de même. »Tout au long de sa carrière très active dans le baseball, Danny est

demeuré actif au sein de sa communauté. À l’instar de son père etde son grand-père, il a travaillé comme pompier bénévole pour leservice des incendies de Chester, servant même de capitaine un cer-tain temps. C’était un orateur apprécié lors de banquets sportifs oud’événements caritatifs. Jamais n’accepta-t-il d’être payé pour cesprestations dans sa ville natale, et s’il touchait quelque chose, il lerendait discrètement à des œuvres caritatives.« Ce n’est qu’après sa mort que j’ai su tout le bien qu’il avait fait

autour de lui, dit Kathy. Il avait coutume de dire que si vous faitesune bonne action et que vous vous en vantez après, alors ce n’est plusune bonne action. »

CHEVALIER DE L’ANNÉEMême si Danny Murtaugh était heureux de passer plus de tempsavec ses amis et sa famille, le baseball lui trottait toujours dans la tête.Il disait : « Gérer un club de baseball, c’est comme attraper la malaria.Une fois piqué par le moustique, difficile d’empêcher la maladie decouler dans vos veines. »En 1970, Danny accepte de retourner diriger les Pirates. Personne

ne s’attendait à les voir gagner les grands honneurs, mais l’équipe

remporta tout de même le championnat de la Ligue nationale. L’As-sociated Press et Sporting News nommèrent Danny Murtaugh « Gé-rant de l’année ». En septembre de l’année suivante, celui-ci aligna un jour une

équipe entièrement composée de joueurs de couleur, une premièredans l’histoire de la Ligue majeure de baseball. Lorsque, après unevictoire de 10 à 7, les chroniqueurs lui demandèrent d’expliquerson choix, Danny Murtaugh répondit : « J’ai mis sur le terrain lesneuf Pirates qui avaient selon moi les meilleures chances de nousdonner la victoire. »Al Oliver, ancien voltigeur et joueur de premier but qui s’est aligné

avec l’équipe de 1971, raconte que le gérant Murtaugh « avait réunides joueurs latino-américains, afro-américains et blancs dans un seulbut — gagner et rapporter le trophée ultime à Pittsburgh. Il a réussià faire de nous une vraie équipe cohésive. »Les Pirates de Danny Murtaugh, donnés perdants, réussirent à

remporter à nouveau la Série mondiale en battant les Orioles deBaltimore. La surprise fut générale, étant donné que les Oriolesalignaient quatre lanceurs partants avec plus de 20 victoires chacunà leur actif.Les Pirates commencèrent cette fois-là par perdre les deux pre-

mières parties à Baltimore. De retour à Pittsburgh, Murtaugh dé-chire le rapport de ses éclaireurs sur les Orioles et dit à ses joueurs :« Oublions les Orioles, jouons comme les Pirates de Pittsburgh sa-vent le faire ! »Manny Sanguillen, receveur à l’époque, se souvient : « Tout le

monde s’est levé et a applaudi dans l’abri des joueurs. Et tout achangé à partir de là. ». Les Pirates ont en effet remporté les troisparties à Pittsburgh, perdu le match 6 à Baltimore, et enfin gagné dechaude lutte le match ultime par la marque de 2 à 1.En reconnaissance de ses exploits, le chapitre de Pittsburgh des

Chevaliers de Colomb nomma Danny Murtaugh « Chevalier del’année », en 1972.Selon son fils Tim, lui-même membre du Conseil 4518, son père

était un fier Chevalier qui prenait souvent la parole lors de banquetsC de C et de déjeuners de la Communion.« Papa adorait les Chevaliers. S’il était à la maison, il servait au sein

de la garde d’honneur lors des funérailles de frères Chevaliers. »Danny Murtaugh s’est retiré de manière définitive du baseball

après la saison de 1976, invoquant des raisons de santé et le désir depasser plus de temps avec ses cinq petits-enfants. Hélas, il eut unAVC et mourut deux mois plus tard, à l’âge de 59 ans.Ses frères Chevaliers, rassemblés dans une garde d’honneur lors

de ses funérailles, lui ont livré un vibrant adieu. Le père FrancisO’Reilly, celui-là même qui avait célébré son mariage en 1941, célé-bra la messe et prononça l’homélie.« Danny Murtaugh était un homme de baseball, mais quand on

voit tous les prêtres réunis ici, tous ces gens venus le pleurer, on réa-lise qu’il était aussi un homme de Dieu, de dire le père O’Reilly. Ila vécu une vie de dévouement et d’amour, et nous devrions tousêtre inspirés par lui. » ♦

COLLEEN HRONCICH, petite-fille de Danny Murtaugh, estl’auteure de sa biographie parue en 2010 et intitulée The WhistlingIrishman: Danny Murtaugh Remembered.

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Adam Wit lançait en l’air son bambin d’un an, Ezra, qui riait auxéclats tandis que sa femme, Sarah, souriait en voyant son fils re-

tomber dans les bras de papa.À voir cette scène familiale dans la cour arrière des Wit, personne

n’aurait pu imaginer qu’à l’hiver de 2010, Adam s’était fait dire qu’illui restait moins de cinq ans à vivre.« Tout a commencé par un banal examen de la vue », raconte

Adam Wit, qui est membre du Conseil 11658 St. Hubert, à Harri-son Township, au Michigan. « Le spécialiste a remarqué une petitehémorragie à l’arrière d’un de mes yeux et il a demandé une analysesanguine. »Le test révèle qu’Adam, alors âgé de 29 ans et marié de fraîche

date, est atteint d’une anémie sévère. Peu après, un autre diagnostictombe : il souffre de la Maladie de Waldenström (MW), une formerare de leucémie. Adam se retrouve alors soudain contraint de lutterpour sa vie ; les médecins recommandent un traitement à l’Institutde cancérologie Dana-Farber, à Boston.Lorsque la nouvelle parvient aux oreilles du Conseil 11658,

les frères Chevaliers d’Adam Wit répondent à l’appel, réunissantdes fonds pour ses soins médicaux afin de lui donner une chancesupplémentaire de survie. Leur action n’est pas sans rappelercelle d’autres Conseils C de C qui, devant des personnes auxprises avec un diagnostic médical dévastateur, choisissent d’aiderdu mieux possible.

S’ENGAGER À APPUYERLorsque Adam Wit se préparait à s’absenter de son travail et à entre-prendre le traitement pour sa maladie rare, sa famille savait qu’ellepouvait se tourner vers les Chevaliers pour avoir de l’aide. Son père,Roger, ex-Grand Chevalier du Conseil 11658, approcha alors leGrand Chevalier de l’époque, Rick Abernathy, et lui proposa diversesidées de nature à soutenir la recherche contre le cancer.« Nous avons soumis le tout aux officiers du Conseil, puis au

Conseil lui-même, raconte Rick Abernathy. Nous nous sommes en-gagés à réunir 100 000 $ au cours des trois prochaines années. »

Mike Carrier, député Grand Chevalier de l’époque, a dirigé l’ini-tiative, et la mère d’Adam, Susan, membre des dames auxiliaires Cde C, a contribué à mettre au point la campagne de financement.« Mon but était de ne rien enlever aux autres projets caritatifs des

Chevaliers, au contraire, j’espérais ajouter pour ainsi dire une autrecorde à leur arc », explique Susan Wit.Les Chevaliers ont tenu un repas de poisson frit du carême, une

fête à l’occasion du Super Bowl et un « duel » de pianos en duo quia attiré plus de 200 personnes.« Il y a eu aussi des ventes de pâtisseries, de paniers de Pâques

et de couronnes, de même que divers événements spéciaux, tousles profits étant versés au profit de la recherche à l’Institut Dana-Farber », précise Rick Abernathy.Au cours des cinq dernières années, le Conseil a réuni plus de

118 000 $ au profit de la recherche pour le traitement de la MW,et les médecins d’Adam Wit ont bon espoir que celle-ci va contri-buer à maintenir le cancer d’Adam en rémission.« Avec l’aide des Chevaliers, l’Institut Dana-Farber a pu poursui-

vre ses recherches visant à trouver de nouveaux remèdes et de nou-veaux traitements, dit Adam Wit. Nous avons été privilégiés, et lepronostic est bon. »Trois ans après le diagnostic par Adam Wit, en 2010, Paula Tholl,

de St. Cloud, au Minnesota, était aux prises elle aussi avec sa propreurgence médicale. Par suite d’une chirurgie courante de remplace-ment de la hanche, en 2013, elle s’est retrouvée désorientée et engrande douleur.« Comme je suis infirmière, je savais que quelque chose ne tournait

pas rond. J’ai donc demandé à mon mari d’appeler le 911. À l’hôpi-tal, les médecins ont déterminé que j’avais contracté une infectionau staphylocoque lors de mon opération, et que le mal s’était répandujusqu’à mes organes vitaux. Mon foie avait cessé de fonctionner, etmes reins étaient en train de lâcher. »Au cours des deux années suivantes, Paula Tholl a subi 16 inter-

ventions chirurgicales — cinq remplacements de hanche ainsi quedes procédures de débridement pour retirer les tissus détruits par

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La charité COMME

REMÈDEDes Conseils C de C organisent des activités de financement au profit

de personnes gravement malades

par Kathy Schiffer

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l’infection. Incapable de travailler, Paula a perdu son emploi et sonassurance maladie, si bien que les factures de soins médicaux ontcommencé à peser lourd. Très préoccupée, elle a fait une dépression.En janvier 2015, Kim Walz, responsable des dames auxiliaires du

Conseil 5548 Bishop Zardetti, à St. Cloud, demande à Paula si ellepeut mettre sur pied une activité-bénéfice afin de l’aider à s’occuperde ses frais médicaux.« Ça n’a pas été facile à accepter, raconte la principale intéressée.

Nous sommes de vieille souche allemande, et nous sommes habituésà ne pas compter sur les autres. Et qui plus est, je suis infirmière —j’ai toujours été celle qui donne des soins, pas celle qui en reçoit. »Lorsque Paula, finalement, donna son accord, Kim Walz accepte

de discuter avec le Grand Chevalier de l’époque, Conrad Meier, afind’organiser une activité de collecte de fonds. « Paula et son mari ont toujours été bien engagés dans la paroisse

et la communauté, dit Conrad Meier. Alors quand j’ai appris qu’elle

avait besoin d’aide, nous n’avons pas hésité. »Lors de la réunion de Conseil qui suivit, les membres ap-

puyèrent unanimement l’activité et y allèrent d’un don initialde 1 000 $. Conrad Meier sollicita ensuite l’aide de deux autresparoisses, St. Peter et St. Paul, pour la mise sur pied d’un repasde pâtes, d’une vente de tartes et d’une vente aux enchères si-lencieuse un mois plus tard.« J’ai laissé un message au frère Chevalier Tom Paxon, lui disant

que je cherchais quelqu’un capable de cuisiner un chili pour 400personnes, dit Conrad Meier. Sa réponse n’a pas tardé : “Je peuxfaire ça.” »Planifier l’événement a rapproché les deux communautés, a dit

Conrad Meier, et comme tous les projets caritatifs de ce type, la foia servi de carburant aux troupes. « Par-dessus tout, ajoute ce dernier,tout ce que nous entreprenons commence dans la prière et finitdans la prière. »

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Adam Wit et sa femme, Sarah, dans leur maison avec leur fils, Ezra, ainsi que les grands-parents Roger et Susan Wit. Adam et Roger sont tous deuxmembres du Conseil 11658 St. Hubert à Harrison Township, au Michigan.

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TOP: Photo by Katie Lynne Photography —

 BOTTOM: Photo by Emmazing Photography

Ci-dessus : Kevin et Rylee Stone (assis avec leurs quatre fils) en compagnie de membres du Conseil 820 Aberdeen (Dakota du Sud), dont (à partirde la gauche) Le Grand Chevalier Barry Coughlin, Patrick King, Mark Stone (le père de Kevin) et Joe Zikmund. • Ci-dessous : Paula et DavidTholl (à gauche) en discussion dans leur maison avec Conrad Meier, ex-grand chevalier du Conseil 5548 Bishop Zardetti, à St. Cloud, au Minnesota,et Kim Walz, dame auxiliaire auprès du Conseil 5548.

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Quand vint le temps de tenir les activités de collecte de fonds, le28 février, la somme supplémentaire de 27 000 $ avait été réunie auprofit des Tholl.

UN AVENIR MEILLEURÀ l’instar du Conseil 11658 au Michigan et du Conseil 5548, auMinnesota, le Conseil 820 Aberdeen, au Dakota du Sud, s’estporté à la rescousse d’une famille aux prises avec des soucis desanté imprévus.En décembre 2013, Kevin et Rylee Stone, déjà parents de deux

jeunes garçons, attendaient avec impatience la naissance de leurs ju-meaux lorsque des problèmes cardiaques décelés chez l’un des fœtuscommandèrent des soins médicaux d’urgence. Les médecins ontdonc mis au monde les enfants après tout juste 29 semaines de gros-sesse. Le 30 décembre 2013, Harrison naquit en pesant 2 livres et 9onces ; Jackson, de son côté, ne faisait qu’une livre et une once.Les enfants avaient souffert du syndrome transfuseur-transfusé

(STT), un grave trouble empêchant le sang d’être équitablement dis-tribué entre les deux jumeaux.« Tant durant ma grossesse qu’après la naissance des enfants, il y a

eu des moments où les médecins ont cru les perdre », raconte Rylee.« Jackson ne recevait pas les nutriments dont il avait besoin, ce qui

explique qu’il ait été si petit, explique Kevin. Au contraire, Harrisonen a reçu trop, forçant ainsi son cœur à trop travailler. »Le père de Kevin, Mark, et son grand-père, Russ, sont depuis long-

temps membres du Conseil 820.« Quand le Conseil a su à propos du combat des jumeaux, raconte

le Grand Chevalier Barry Coughlin, nous savions que nous devionsfaire quelque chose. »Celui-ci, aidé des membres du Conseil Joe Zikmund et Patrick

King, a coprésidé un souper-bénéfice à la lasagne, en mai 2014 àl’église Sacred Heart.Du personnel de l’école primaire Roncalli, où Mark Stone a déjà

été directeur, a trouvé des objets à mettre en vente dans l’encan si-lencieux. Des fanfares des paroisses Sacred Heart et St. Mary ontjoué, tandis que des paroissiens ont préparé des salades, du pain àl’ail et des desserts pour compléter la lasagne maison, élaborée selonla recette secrète de la famille King.Des Chevaliers du Quatrième Degré en costumes d’apparat ont

servi le dîner aux 225 invités, et au terme de la soirée, les Chevaliersétaient fiers de remettre aux Stone un chèque de 17 120 $.Bien que les deux jumeaux aient eu besoin de soins néonataux

spécialisés, Harrison, le plus gros des deux, a quitté l’hôpital de18 mars 2014, soit près de sa date de venue au monde initiale-ment prévue.« Harrison est un bon petit soldat, dit son père, et il aime jouer

avec ses frères aînés. »Jackson, qui a passé les deux premières années de sa vie à l’hô-

pital, a toujours une santé très fragile. Son système nerveux a étéatteint, il a un trou dans l’intestin et ses poumons ne sont pas plei-nement développés. Il ne peut avaler par lui-même, on doit l’ali-menter par un tube, mais son état montre certains signesd’amélioration.« Il a commencé à marcher, ces deux dernières semaines, dit Kevin.

Et il respire mieux, tout en tolérant bien l’intubation. »

En mai, les médecins l’ont opéré pour refermer la stomie, le troupratiqué dans sa gorge pour l’installation de son respirateur.« Les garçons vont bien aujourd’hui, selon de Rylee, et je me de-

mande comment nous aurions traversé d’aussi difficiles épreuves sansl’aide des Chevaliers. Ils ont été notre bouée de sauvetage. »Adam Wit, à qui on avait donné moins de cinq ans à vivre en

2010, s’amuse aujourd’hui avec son petit garçon. Son cancer étanten rémission, il a repris son travail à l’hôtel de ville et il entrevoitl’avenir avec espérance.Même chose pour Paula Tholl, qui après deux ans de maladie ré-

cidivante et 14 mois d’antibiotiques, a terminé son traitement et nemontre aucun signe de la maladie qui a failli lui coûter la vie.« Je me suis sentie si seule, et j’ai demandé à Dieu : “Que dois-je

faire, face à tout cela ?” Puis j’ai senti l’amour de toutes ces personneset j’ai vu l’œuvre de Dieu en action. J’avais déjà entendu parler desChevaliers de Colomb, bien sûr, mais je ne savais pas vraiment cequ’ils faisaient au juste. Alors qu’aujourd’hui, je veux que tout lemonde sache qu’il s’agit d’hommes qui donnent concrètement suiteà l’appel du Christ. »Le mari de Paula, David, a récemment adhéré à l’Ordre par suite

de leur expérience. « J’ai vu le bien qu’ils ont fait pour ma propre fa-mille, dit-il, et cela m’a incité à me joindre à eux. »Le Conseil 5548, dont fait partie David Tholl aujourd’hui, a re-

cueilli plus de 30 000 $ récemment au profit du jeune ThomasMerchlewicz, âgé de 20 ans et atteint d’un cancer des os. Paula aremis un chèque de 500 $ pour la cause, reconnaissante pour l’aidedont elle avait elle-même bénéficié voilà peu.♦

KATHY SCHIFFER est correspondante et blogueuse pour leNational Catholic Register. .

Adam et Sarah Wit dans la cour arrière de leur maison, au Michigan.

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SALLE PAROISSIALECOMME NEUVE

Le conseil 8378 Msgr. FelixSmyth de St. Catharines, enOntario, a entrepris de grostravaux de rénovation àl’église catholique romaineSt. Mary of the Assumption.Pendant six semaines, lesmembres du conseil ontdonné 600 heures de travailpour reconstruire les murs etla canalisation, poser desprises et les cloisons sèches,tout repeindre et installer lesplinthes. Leur travail a faitéconomiser à la paroisse plusde 40 000 $ en frais de maitredes travaux, car le seul travaileffectué par des ouvriers exté-rieurs a été la pulvérisation dunouvel isolant.

SOUTIEN À UN SÉMINARISTE

Le conseil 3353 Oberlin(Louisiane) a organisé une

tombola au profit d’AddisonPitre, un séminariste àl’église St Joan of Arc. Latombola a levé 5 000 $ pouraider Pitre à s’acquitter de sesfrais de scolarité.

TABLETTES POURL’ÉCOLE

Le conseil 9597 Our Lady ofFatima de Lakewood, au Co-lorado, a donné sept tablettesiPad à l’école Our Lady of Fa-tima. Les tablettes permet-tront à l’école de profiterdavantage des dizaines d’ap-plications utilisées par lesécoles de tout le pays.

SENSIBILISATION AUMILIEU CARCÉRAL

Le conseil 8447 Mary, Causeof Our Joy de Soldiers Hills,Luçon, a organisé une béné-diction de tous les détenus aucentre de détention de la po-lice de la ville lors d’un projet

de sensibilisation au milieucarcéral. Le conseil a donnéde la nourriture, des chaus-sons et d’autres articles detoilette aux prisonniers.

COLLECTE DE VÊTEMENTS

Le conseil 7544 St. BenedictCathedral d’Evansville, dansl’Indiana, a organisé une col-lect « Dimanche des sous- vê-tements » auprès de deuxparoisses dont les dons sesont élevés à 1 300 sous-vête-ments neufs pour hommes,femmes, garçons et filles,ainsi que des couches pourenfants et adultes. Les arti-cles ont été donnés au Centrede la vie chrétienne local.

BONS POUR LES TROUPES

Depuis novembre 2012, ledistrict du Quatrième Degréde la Caroline du Nord est à

Les membres du conseil 12075 St. John Nepomucene de Bacolod City, Visayas, servent lasoupe à des enfants, dans le cadre d’un programme de nutrition dans des villages locaux.Depuis 2007, les Chevaliers servent tous les mois des repas aux villageois pour s’assurerque les enfants dans la misère aient assez à manger.

l’origine d’un programme «Bons pour les troupes » pourlequel les Chevaliers collec-tent des bons pour des pro-duits, périmés ou non, auprofit des familles militairesaux États-Unis et à l’étran-ger. À ce jour, les Chevaliersont collecté et distribué plusde 2,14 millions de bonsd’une valeur estimée à plusde 850 000 $.

FABRICATION DE CRUCIFIX

Le conseil 15290 Father Mi-chael J. Troy d’Edmonton,en Alberta, a fabriqué deuxcrucifix pour la nouvelle pa-roisse de Corpus Christi. LesChevaliers ayant les compé-tences nécessaires ont conçu,sculpté et installé les crucifixdans la nouvelle église. Deplus, avec les chutes de bois,ils ont fabriqué le marteaudu conseil.

Robert Johnson et Keith Wil-son du conseil 6964 Hoff-man-Schaumburg (Illinois) sepréparent au départ du tour-noi de golf annuel organisépar le conseil 11891 Holy Fa-mily d’Inverness au profit duCentre Abbé Michael J.McGivney pour l’espoir et laguérison. Les officiers des Cde C de l’État et de la région,en plus des représentants de15 conseils, ont participé à larencontre, qui proposait unepartie de golf et une tombola.Le tournoi a levé 12 000 $, lasomme la plus élevée dansl’histoire du conseil.

CABALLEROS EN ACCIÓN

CHEVALIERS L’ŒUVRE ÇÀ ET LÀ DANS L’ORDREÀ

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CHEVALIERS À L’ŒUVRE

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COLLECTE POUR LA TANZANIE

Le conseil 9856 Our Lady ofPeace de Leawood, au Kan-sas, s’est associé aux Sœurs deSt. Francis of the Holy Eu-charist pour collecter de lavaisselle, des plats et autresobjets ménagers au profit desélèves d’une école primaireen Tanzanie. Plus précisé-ment, les Chevaliers ont uti-lisé leurs camions pourtransporter les gros objets,comme les lave-vaisselles, lessécheuses et les meubles.

AIDER UN FRÈRELe conseil 10690 Father Ro-bert J. Arnold de Rich Foun-tain, au Missouri, a organiséplusieurs collectes de fondspendant l’année, dont desdéjeuners-bénéfices et des

ARRAINAGED’UNE ÉCOLE

Le conseil 7000 Lawrence deLawrenceville, dans le NewJersey, parraine l’école Mer-cer Special Services HighSchool afin d’offrir un sou-tien caritatif à l’école et à sesélèves. Les Chevaliers propo-

tombolas, pour lever plus de8 200 $ au profit d’un mem-bre du conseil qui avait be-soin d’aide pour payer sesfactures de soins médicaux.

DEMI TERRAINDE BASKET

Le conseil 12981 Holy Childde Tijeras, au Nouveau-Mexique, a célébré l’inaugu-ration d’un nouveau terrainde basket de « half court » àl’école catholique Holy Childque le conseil a planifié et fi-nancé sur plus d’un an.Quand les Chevaliers ont dé-couvert que l’école avait unvieux panier de basket porta-tif, ils ont décidé d’en instal-ler un nouveau. Cependant,le parc de stationnement oùle panier devait être installéétait en si piteux état que leconseil a amélioré le projetpour créer un terrain de « halfcourt » tout neuf. Les Cheva-liers ont réuni environ 1 900 $pour la construction ducourt grâce à des déjeuners-bénéfices et le solde a étédonné par un membre ano-nyme du conseil. Le demiterrain a ensuite été construitet inauguré lors du pique-nique annuel de l’église HolyChild. Il accueillera désor-mais le championnat de lan-cer libre (que l’on appelleégalement « Lancer franc »)des Chevaliers de Colomb.

NAVIRE EN VUE !Le conseil 6451 St. Aloysius deHickory, en Caroline du Nordet le conseil 9579 Father Wil-liam T. McShea de Morgantonont fait plus de 150 heures de travail bénévole pourconstruire un bateau pirate enpapier de neuf mètres de longpour le centre J. Iverson Rid-dle, une maison pour les per-sonnes atteintes de déficiences.Les Chevaliers ont construit lenavire à la demande des rési-dents et il servira de décorationet de centre d’activités.

Frank Russo et Joe Ewing du conseil 13139 St. Peter de Jupiter,en Floride, ont construit les fondations en briques d’un grill quele conseil a construit à la paroisse. Les Chevaliers ont donné lesmatériaux et ont fourni la main d’œuvre pour construire le grillqui comprend aussi un couvercle avec un dispositif de verrouil-lage pour des raisons de sécurité. Le grill est à la disposition detous les groupes de la paroisse pour toute sorte de rencontre.

Les membres du conseil 6624St. Cloud-Kissimmee (Floride)fixent le bras sur une statue deJésus alors qu’ils font les finis-sions sur une colonne com-mémorative rénovée à l’égliseHoly Redeemer. À la demandedu père Tim LeBo, les Cheva-liers ont installé une statuegrandeur nature du Christ Ré-dempteur en haut de la co-lonne commémorative dans lenarthex de l’église. Comme lesdevis étaient trop chers, lesChevaliers ont entrepris d’ins-taller eux-mêmes la statue.

Les membres du cercle 5794Verrazano de Brooklyn, dansl’état de New York, laventdes voitures lors d’une col-lecte de fonds au profit desanciens combattants sansabri. Les écuyers ont orga-nisé un lave-auto sur deuxfins de semaines qui a levéplus de 1 300 $ au profit desanciens combattants sansabri desservis par le L’hôpitalpour vétérans de Brooklyn.

sent leurs services lors descollectes de nourriture, desrencontres sportives et desremises des diplômes, aucours desquelles les membresdes C de C remettent lesprix aux étudiants.

DRAPEAUX POURLE CIMETIÈRE

L’assemblée James G. Jordande West Des Moines, dansl’Iowa, a réuni 2 100 $ pourl’achat de drapeaux améri-cains qui seront placés sur lestombes des anciens combat-tants au cimetière des ancienscombattants de l’Iowa. LesChevaliers tondent aussi lapelouse du cimetière toutesles semaines.

INSTALLATIOND’UN TOIT

Les membres du conseil16053 St. Luke de Barring-ton, dans le Rhode Island, sesont déplacés jusqu’à laHome Mission Co-Op dansle Maine pour installer untoit pour le nouveau centre del’organisation. Au cours de lalongue fin de semaine, lesChevaliers ont installé 40fermes de toit sur le bâtiment.

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CHEVALIERS À L’ŒUVRE

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RÉPARATION DES ESCALIERS

Le conseil 15482 Holy Crossde Springfield, en Pennsylva-nie, vient de terminer ungrand projet de réparation àl’église Holy Cross en répa-rant les deux escaliers princi-paux menant au niveausupérieur de l’église. LesChevaliers ont mis la main àla pâte plusieurs fins de semaines pour lier avec dumortier et colmater lesmarches et peindre lescontremarches. Le conseil aversé aussi les fonds pourl’achat de tout le matérielutilisé pour le projet.

ROSE EN VITRAILLe conseil 48 Pavia de Bethel,au Connecticut, a travailléavec la mission des hommesde l’église St. Patrick pourrestaurer à l’église une « Roseen vitrail » vieille de 100 ans.Le vitrail avait été retiré de lavieille église lors de laconstruction du nouveau vi-trail et il vient juste d’être re-

réuni 65 000 $ au profit del’hôpital, qui est en cours deconstruction à côté de l’hô-pital Royal University deSaskatoon et qui doit ouvriren 2019.

COLLECTE DE COUCHES

Avec l’aide du conseil 11110Michael J. Haukap d’ Avis-ton et du conseil 12799Msgr. Albert L. Jeromed’Okawville, l’assemblée Bi-shop Altoff de Carlyle, dansl’Illinois, e à l’origine d’unecampagne de collecte decouches sur un mois au pro-fit de la clinique de suivi desgrossesses de Centralia. LesChevaliers ont mis en placeplusieurs points de collectequi ont reçu plus de 2 000couches et 300 lingettes pourbébés au profit des femmessuivies par le centre de soins.

découvert dans la remise. LesC de C faisaient partie deplusieurs groupes qui ontaidé à réunir les fonds pour larestauration et la repose duvitrail à la nouvelle église.

DÎNER DE SOUTIENLe conseil 6739 St. Margue-rite de Tooele, dans l’Utah, aorganisé un dîner spaghettidont les recettes sont alléesau Fonds de soutien auxchrétiens de l’Ordre. Avecl’aide des Boys Scouts locaux,les Chevaliers ont servi plusde 100 invités et levé 367 $.

ÉVÉNEMENTBÉNÉFICE

POUR L’HÔPITALLe conseil 8215 Denis Ma-honey de Saskatoon, en Sas-katchewan, a organisé sondîner annuel des célébritésau profit de la Fondation del’hôpital pour enfants de laSaskatchewan. L’évènementincluait un dîner, une venteaux enchères et des invités deprestige. Les Chevaliers ont

Les membres du conseil15533 St. Dominic-Delhi deCincinnati avec d’autres béné-voles remplacent les dalles deplafond à la bibliothèque del’école St. Dominic. Les Che-valiers ont sorti les veilles dallespour les remplacer par de nou-velles dalles. En faisant le travaileux-mêmes, les membres duconseil ont fait économiser àl’école 4 000 $ environ.

Pete Rodriguez, Sam Vergonaet Bob Eyers du conseil 9924Our Lady of Lourdes de Ve-nice, en Floride, forment unechaîne de montage pour rem-plir des sacs de nourriture alorsqu’ils font du bénévolat à labanque alimentaire All Faithsde Sarasota. En plus d’appor-ter en personne un don de 4 000 $ au profit d’un pro-gramme qui nourrit les enfantspendant les récréations àl’école, les membres du conseilont aussi retrousser lesmanches pour aider à emballer2 400 sacs de nourriture. Labénévole Kathryn Krause figureégalement dans la photo.

Les membres du conseil 964 Warren (Pennsylvanie) coupent des planches de bois pour une

rampe d’accès pour fauteuils roulants au domicile de la veuve d’un membre décédé du conseil.

Les Chevaliers ont récupéré et installé une rampe de 40 pieds et ils en ont construit 20 pieds

supplémentaires. De plus, les membres du conseil ont débroussaillé aussi autour de la maison.

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CHEVALIERS À L’ŒUVRE

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NE PAS GASPILLERLe conseil 12745 ReginaMundi d’Hamilton, en On-tario, a transformé une im-passe située à l’arrière d’uneécole et d’une église en unsanctuaire en mémoire d’unejeune fille et d’un professeurqui sont tous les deux décé-dés d’un cancer. Les Cheva-liers ont nettoyé l’impasse etl’ont bétonnée. Avec le nou-veau revêtement en place, lesmembres du conseil ont puinstaller des bancs de pique-nique, des bacs à fleurs et au-tres décorations, ainsi qu’uncrucifix en pierre et despierres commémoratives.

GOMBOLe conseil 1819 Father Pla-cide Dobyns de Bogalusa, enLouisiane, a organisé sonconcours de gombo des Che-valiers de Colomb de la rivenord. Chaque équipe a cui-siné trois gallons de gomboqui ont été vendus après lamesse. On a fait don des re-cettes du concours à unebanque alimentaire locale.

INAUGURATION D’UNE STATUE

Le conseil 12904 Nazarenod’Edmonton, en Alberta, aacheté une statue de Jésus, leNazaréen noir des Philip-pines, et a organisé une pro-cession en plein air et unecérémonie d’inaugurationpour l’accueillir. L’archevêqueRichard W. Smith d’Edmon-ton a célébré la cérémonie de-vant une salle bondée avecenviron 600 personnes.

PRODUITSD’ENTRETIEN

L’assemblée Father JamesHoge d’Inverness, en Flo-ride, a sollicité ses cinqconseils associés pour la col-lecte de produits d’entretienau profit d’un centre d’hé-bergement local pour les an-ciens combattants.

DÎNER AU PROFIT DESFAUTEUILS ROULANTSLe conseil 7525 St. JohnVianney de South Burling-ton, au Vermont, a organiséun dîner-dansant au profit

Les membres du conseil 11789 Holy Trinity de Bremerton, auWashington, démolissent la vieille charpente dans le cadre duprojet de démolition et de rénovation de leur salle paroissiale.Les Chevaliers ont enlevé la charpente, les fenêtres et lesportes et ont installé les nouvelles portes extérieures de la pa-roisse. À l’extérieur, les membres du conseil ont réparé la clô-ture en bois qui fait le tour de la propriété.

couvent accueillera huit reli-gieuses et il y aura de la placepour quatre de plus.

DRAPEAUX ARBORÉSLe conseil 1506 Victoria deVictor, dans l’Iowa, a lancéun nouveau programme quiinstalle des drapeaux améri-cains sur l’avant des maisonsou des commerces qui aime-raient en louer un pour l’an-née. Pour 30 dollars par an,les Chevaliers viennent instal-ler un drapeau sur la pro-priété du participant les joursde Mémorial Day, le Jour duDrapeau, la Journée de l’In-dépendence, la Fête du Tra-vail et la Journée des vétérans.

NOUVELLE CROIXLe conseil 3558 Borger(Texas) a enlevé une vieillecroix avec le Christ au sanc-tuaire de l’église St. John etl’a remplacée par une croixbeaucoup plus grande. Lacroix elle-même a été faite àla main par un membre duconseil, Bill Campos, alorsque le Christ a été fabriquéet peint par le père RichardZanetti, lui aussi Chevalier.

Les membres du conseil 11091 St. Margaret Mary d’Algon-quin, dans l’Illinois, empilent des sacs de cannettes en alumi-nium provenant des bacs à recyclage du conseil. Il y aquelques années, on a demandé aux Chevaliers de superviserle travail de recyclage de la paroisse, dont la collecte de can-nettes en aluminium, de piles et de ferraille. Lors de sa der-nière collecte, les Chevaliers ont transporté 500 kilos dematériaux dans une remorque et deux camions. Les fonds duprogramme soutiennent la Mission mondiale fauteuils roulants.

de la Mission mondiale –fauteuils roulants. Plus de100 personnes ont assisté àla soirée qui a réuni plus de200 $ pour l’achat de fau-teuils roulants au profit depersonnes dans le monde at-teintes de déficiences.

DON DE BIBLESLe conseil 14975 San JuanDiego de Wahneta, en Flo-ride, a donné 60 bibles auxélèves en classes d’instructionreligieuse à la Mission deNotre Dame de Guadalupe.Le conseil donne chaqueannée des bibles aux jeuneshommes et femmes qui com-mencent leurs classes deconfirmation.

SOUTIEN À UN COUVENT

Le conseil 8781 Msgr. Ed-ward Dolan de Farragut,dans le Tennessee, fait donde 1 000 $ aux Sœurs de laMiséricorde pour les aideravec la construction de leurnouveau couvent. Les fondsproviennent de deux gril-lades parrainées par leconseil. Une fois achevé, le

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Hampshire, a remis 9 000 $à l’abbé Johnny Vadakkanpour l’aider à remplacer le solde l’église St. Helena.

RÉNOVATION DE L’ÉGLISE

Le conseil 4901 St. John PaulII-Vaca Valley de Vacaville,en Californie, a remis unchèque de 20 000 $ à l’égliseSt. Mary pour l’aider avec lesrénovations de la salle de laparoisse. Les fonds ont étélevés sur plusieurs années,notamment en aidant à gérerle magasin d’articles religieuxde l’église.

AIDE POURUNE GREFFE

Le conseil 8955 Notre Damedes Pins (Québec) a fait donde 800 $ à la famille d’ungarçon de 6 ans qui avait be-soin d’une greffe de rein. Lesfonds ont été réunis grâce audéjeuner annuel du conseil.

ACHAT DE MANUELSSCOLAIRES

Le conseil 13141 St. Elizabethd’Upper Uwchlan Township,en Pennsylvanie, a fait don de5 000 $ à l’école paroissialepour l’achat de manuels sco-laires pour tous les élèves dansles classes de 4e à la 8e.

RAFRAICHISSEMENTDU CIMETIÈRE

Le conseil 3789 St. Pius X deNew Athens, dans l’Illinois, afinancé la construction d’unnouveau mémorial consacréaux anciens combattants aucimetière St. Agatha. En plusdu nouveau mémorial, leconseil a fait le nécessairepour que toutes les statues ducimetière soient nettoyées etrepeintes.

REMPLACEMENT DU SOL

Le conseil 8027 FatherMcGivney d’Enfield, au New

TOMBOLA ANNUELLELe conseil 5038 Msgr. J. M.Hanson d’Ankeny, dansl’Iowa, le conseil 10282 AllSaints de Des Moines et leconseil 15347 St. Mary-HolyCross d’Elkhart ont copar-rainé une tombola au profitde Dorothy’s House, un pro-gramme de logement quiaide les femmes victimes dela traite des femmes et d’abussexuel. La tombola a rap-porté plus de 18 000 $.

DON AUX ANCIENSCOMBATTANTS

AMÉRICAINSLe conseil 6730 Joseph P.Doherty de Morristown, auTennessee, a collecté près de400 kilos de vêtements d’ex-térieur et de produits de toi-lette au profit du centremédical Mountain Homepour les anciens combattantsde Johnson City.

TRANSFORMATIONDES CLASSES

Le conseil 15682 SacredHeart de Bethlehem, enPennsylvanie, a transformédeux salles de classe de sa pa-roisse en deux nouvellessalles de réunion. Il a installéles nouveaux plafonds etl’éclairage, le chauffage et la climatisation, ainsi que les meubles.

SORTIE À LA BASE NAVALE

Le conseil 14523 Msgr.Thomas P. Scannell d’An-nandale, en Virginie, a orga-nisé un voyage pour lesparoissiens de l’église St. Mi-chael qui ont visité des na-vires de guerre à la basenavale amphibie de Norfolk.Les commandants de deuxnavires ont reçu le groupepour la journée et ont vantéles différentes activités de laMarine.

Des médecins et des infirmiers bénévoles examinent des patients dans une mission médicalecoparrainée par le conseil 7298 Lao-Angan de San Roque, l’hôpital St. Camillus et l’égliseSan Roque. En tout, 200 personnes, y compris des femmes et des enfants, ont pu recevoirdes consultations et des soins gratuits.

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73 by Patrick Korten

Avec Ruth Foster, John Whiteet Allison White (à partir de ladroite), le père Jason Burchellrécite la prière, alors qu’il bénitles rosaires et les médailles deprière qui seront envoyés auKenya. On a demandé auconseil 2473 Edward Dou-glass White d’Arlington, en Vir-ginie, pour lequel John Whiteest le Grand Chevalier, de col-lecter des rosaires et des mé-dailles miraculeuses pour lesdonner aux orphelins du dio-cèse de Meru, au Kenya. Lesconseils de l’ensemble del’état ont collecté 6 000 ro-saires et 2 000 médailles lorsde cette campagne.

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CHEVALIERS À L’ŒUVRE

NOUVEAU MASQUERESPIRATOIRE

Le conseil 12189 St. JeanBosco d’Hull, au Québec, aaidé une dame qui souffraitde l’apnée du sommeil.Quand le conseil a appris quison masque respiratoire étaitdéfectueux, ils sont intervenuspour en acheter un nouveau.

SOUTIEN À UNEBANQUE ALIMENTAIRELe conseil 13141 St. Eliza-beth d’Upper Uwchlan, enPennsylvanie, a organisédeux rencontres spécialespour venir en aide à labanque alimentaire locale envue des fêtes de Thanksgivinget de Noël : la distributiond’un panier à Thanksgivinget la distribution de cadeauxà Noël au profit de plus de200 familles. Les Chevaliersont participé à la logistiquedes rencontres, à l’achatd’une douzaine de vélos etau nettoyage.

PORC EFFILOCHÉLe conseil 8225 Father Ro-sendo Rafael d’Elgin, auTexas, a organisé une vente-bénéfice de porc effiloché quia rapporté 1 270 $. Les fondssont destinés à un sémina-riste de la paroisse qui étudieà Rome.

RÉNOVATION DE CHAPELLE

Le conseil 11893 EmeraldCoast de Destin, en Floride,a remis un chèque de 4 000 $à l’hôpital de la région SacredHeart pour la rénovation desa chapelle. Les travaux ontporté sur l’installation d’unenouvelle moquette, des bancset des chaises avec des age-nouilloirs, pour faciliter laprière.

LA PORTE DE LA MISÉRICORDE

Le conseil 4233 FatherAgustin Consunji de Samal

TIR DE PIGEON D’ARGILE

L’assemblée Bishop JeanBaptiste Miege de Paola, auKansas, a réuni 2 000 $ àl’occasion de la troisièmeédition de son tir de pigeond’argile. Les fonds ont étépartagés entre quatre orga-nismes de bienfaisance : LifeCare nursing, un centre deréadaptation et de soins auxpersonnes âgées ; HonorFlight; des centres de déve-loppement intellectuel; etdes services de soutien auxséminaristes.

REPAS POUR UNFOYER POUR HOMMESLe conseil 12654 St. Markd’Huntersville, en Carolinedu Nord, a cuisiné et servi unrepas spécial au profitd’hommes dans un foyerlocal. Le repas comprenaitdes sandwiches aux boulettesde viande, des frites, de la sa-lade, des boissons et un des-sert. Le conseil prépare cesrepas toutes les six semaines.

Des athlètes des Olympiques spéciaux participent à un jeu depoches lors du barbecue et du festival de blues annuel orga-nisé par le conseil 945 (Minnesota). La rencontre, qui propo-sait un concours de grillades et des musiciens de blues derenommée mondiale, ainsi que des jeux et une course de 5kilomètres, a réuni 8 000 $ au profit des Olympiques spéciauxdu Minnesota et d’autres œuvres caritatives de la région. Plusde 200 Chevaliers et membres de leurs familles ont fait du bé-névolat pour que ce festival soit une réussite.

programme du centre desoins palliatifs aux Azores.La campagne a permis decollecter un camion remplisde fauteuils roulants, dedéambulateurs, de béquilleset d’autres articles médicaux.

ANIMAUX DE COMPAGNIE ET LES GENS

Le conseil 5744 University ofEastern Philippines de Catar-man Samar, Visayas, participeactivement au travail del’école vétérinaire qui proposedes soins aux animaux de larégion après des catastrophesnaturelles. Récemment, enplus de donner des vête-ments, de la nourriture, desdraps de lit et des mousti-quaires aux résidents de la ré-gion, les Chevaliers ont aussitravaillé aux côtés de béné-voles pour aider à vaccinerplus de 550 chats et chiens, età vermifuger d’autres ani-maux de compagnie.

Bataan, Luçon Nord, a aidéà la préparation de la porteveille de 400 ans de l’égliseSt. Catherine of Siena, dési-gnée Porte de la Miséricordepour le jubilé. Les Cheva-liers ont aussi aidé lors del’ouverture simultanée dePortes de la Miséricordedans plusieurs paroisses.

LIVRES DE CHANTPOUR DES ÉLÈVES

Le conseil 1578 Burlington(Wisconsin) a acheté 250 li-vres de chant au profit desélèves d’une école catholiqueprimaire locale.

COLLECTE MÉDICALELe conseil 14236 FatherJohn F. Hogan de Dart-mouth, au Massachussetts,en partenariat avec la SociétéSt Vincent de Paul et le Bu-reau du sheriff du comté deBristol, a mené une cam-pagne de collecte d’équipe-ment médical au profit du

Bruce West (à gauche) etFrancis Seymour du conseil3525 Father Francis X. Cha-gnon de Champlain, dansl’état de New York, organisentdes boites de conserves dansdes cartons lors de la cam-pagne annuelle de collecte denourriture. Les Chevaliers ontsollicité les dons à l’extérieurdu supermarché local, ce qui arapporté environ 3 000 pro-duits alimentaires et 2 000 $ enargent au profit de la banquealimentaire de Mooers.

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Page 34: Columbia Juillet 2016

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CHEVALIERS DE COLOMB

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ENVOYEZ-NOUS LES PHOTOS DE VOTRE CONSEIL POUR LA RUBRIQUE «CHEVALIERS À L’ŒUVRE». LES PHOTOS PEUVENT ÊTREENVOYÉES PAR COURRIEL À [email protected] OU BIEN À COLUMBIA, 1 COLUMBUS PLAZA, NEW HAVEN, CT 06510-3326.

Des membres de l’Assemblée Father Francis B.Pilliod, à Huber Heights, dans l’Ohio, saluentla dépouille d’un vétéran tombé au combat, lorsde ses funérailles. L’Assemblée appuie la FinalSalute Society (Société du dernier hommage),un groupe de service patriotique qui assiste etaide à la tenue des funérailles de vétérans quin’ont pas de famille pour témoigner du défuntou recevoir le drapeau. En plus de ses membresqui participent aux cérémonies, l’Assembléefournit des arrangements floraux rouges, blancset bleus portant le nom des vétérans qui pour-raient être enterrés, autrement, sans qu’on leurrende hommage.

Construire un monde meilleur

un conseil à la fois.

Chaque jour, les chevaliers à travers le mondeont la possibilité de faire une différence, quece soit à travers le service à la communauté, lacollecte de fonds ou la prière. Nous célébronschaque et tout chevalier pour sa force, sa com-passion, et son dévouement à vouloirconstruire un monde meilleur.

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KEEP THE FAITH ALIVE

PLEASE, DO ALL YOU CAN TO ENCOURAGE PRIESTLY AND RELIGIOUS VOCATIONS. YOUR PRAYERS AND SUPPORT MAKE A DIFFERENCE.

GARDER LA FOI VIVANTE

VEUILLEZ FAIRE VOTRE TOUT POSSIBLE POUR ENCOURAGER LES VOCATIONS À LA PRÊTRISE ET À LA VIE RELIGIEUSE. VOS PRIÈRES ET VOTRE SOUTIEN COMPTENT POUR BEAUCOUP.

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« J’AI CHOISI DE DEVENIRMÉDECIN DE L’ÂME. »

J’étais en voie de devenir médecin, me des-tinant au travail en urgence, lorsque je me suismis à penser à la guérison d’une manière dif-férente. Les docteurs peuvent rédiger des or-donnances, mais comment peuvent-ilssoulager la culpabilité, la colère et les autresformes de souffrance ?J’ai alors découvert que les conseils spirituels

et le sacrement de la réconciliation pouvaientguérir de telles blessures. Cela m’a amené à ap-profondir ma vie de prière, à commencer àaller à la messe tous les jours et à me recueillirdevant le saint Sacrement.Après avoir lu l’histoire de la vie de saint

François d’Assise, j’ai reconnu les signes m’ap-pelant moi-même à embrasser la vie religieuse.J’ai fait une retraite chez les bénédictins etcontinué par la suite à me rendre dans cettecommunauté. J’ai enfin découvert que la viemonastique peut beaucoup offrir pour la santéet le soulagement du peuple de Dieu.J’ai donc choisi de devenir médecin de

l’âme. Toutes mes expériences me sont utiles,tant au monastère que dans le cadre de notreapostolat dans les écoles secondaires. À titre deprêtre-moine, je veux apporter la miséricordedivine salvatrice en enseignant la foi catho-lique, en prêchant la parole de Dieu et en cé-lébrant les sacrements.

PÈRE THOMAS SANDERS, OSBSt. Andrew’s AbbeyCleveland, Ohio

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