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195 COM/SIÈGE/3 PARIS, le 30 mai 2017 Original anglais/français COMITÉ DU SIÈGE Cent quatre-vingt-quinzième session (15-16 juin 2017) Point 5 de l’ordre du jour provisoire RAPPORT DE LA DIRECTRICE GÉNÉRALE, EN COOPÉRATION AVEC LE COMITÉ DU SIÈGE, SUR LA GESTION DE L’ENSEMBLE DES BÂTIMENTS DE L’UNESCO

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195 COM/SIÈGE/3 PARIS, le 30 mai 2017 Original anglais/français

COMITÉ DU SIÈGE

Cent quatre-vingt-quinzième session

(15-16 juin 2017)

Point 5 de l’ordre du jour provisoire

RAPPORT DE LA DIRECTRICE GÉNÉRALE, EN COOPÉRATION AVEC LE COMITÉ DU SIÈGE,

SUR LA GESTION DE L’ENSEMBLE DES BÂTIMENTS DE L’UNESCO

39 C

39e session, Paris 2017

39 C/37 Partie II 30 mai 2017 Original anglais/français

Point 11.1 de l’ordre du jour provisoire

RAPPORT DE LA DIRECTRICE GÉNÉRALE, EN COOPÉRATION AVEC LE COMITÉ DU SIÈGE, SUR LA GESTION DE L'ENSEMBLE DES BÂTIMENTS DE L'UNESCO

PARTIE II

RAPPORT DE LA DIRECTRICE GÉNÉRALE

PRÉSENTATION Source : Résolution 38 C/91 et décision 200 EX/22.

Contexte : À sa 38e session, la Conférence générale a prié la Directrice générale de lui faire rapport sur la gestion de l’ensemble des bâtiments de l’UNESCO.

Objet : La Directrice générale soumet à la Conférence générale un rapport sur la gestion de l'ensemble des bâtiments de l'UNESCO, y compris l’entretien et la conservation des locaux, les projets de rénovation en cours, la gestion de l’espace, les œuvres d’art et les activités génératrices de recettes (les précédents rapports sur la gestion de l'ensemble des bâtiments de l'UNESCO figurent dans les documents 38 C/44 Partie II et Add. et 200 EX/22).

Le rapport sur la rénovation du bâtiment V (Miollis) est présenté dans la Partie IV du présent document. La synthèse de l’étude de faisabilité technique et architecturale pour la rénovation de ce bâtiment est présentée dans le document 39 C/INF._.

Le présent document a été révisé et approuvé par le Comité du Siège à sa 195e session les 15 et 16 juin 2017.

Décision requise : Paragraphe 108. Ce point sera examiné par le Conseil exécutif à sa 202e session (202 EX/xx). Toute recommandation que le Conseil exécutif pourrait formuler sera reflétée dans un addendum au présent document.

195 COM/SIÈGE/3

195 COM/SIÈGE/3

INTRODUCTION

1. Le Siège de l’UNESCO se répartit sur deux sites situés au cœur de Paris – Fontenoy et Miollis/Bonvin et compte 8 bâtiments, 16 salles de conférence et plus de 1 500 m² d’espaces d’exposition, soit une surface nette de 135 000 m². La construction des bâtiments a été financée par les États membres de l’UNESCO, et le terrain a été mis à la disposition de l’Organisation par le Gouvernement français. Le site de Fontenoy a été construit entre 1955 et 1965 par les célèbres architectes Marcel Breuer, Pier Luigi Nervi et Bernard Zehrfuss. Le site de Miollis/Bonvin, conçu principalement par Bernard Zehrfuss, a ensuite été construit de 1967 à 1984. Les bâtiments principaux de l’UNESCO sont représentatifs du mouvement moderne en architecture.

2. Les trois principaux immeubles de bureaux de Fontenoy (I, III, IV) ont été rénovés conformément au Plan Belmont, programme achevé en 2009 et financé grâce à un prêt garanti par le Gouvernement français. En 2014, un immeuble du site Miollis-Bonvin (bâtiment VII) a été rénové pour assurer au minimum sa conformité aux normes, avant d’être loué au Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE). En outre, grâce aux généreuses contributions d’États membres et de donateurs, les salles X et I ont été rénovées en 2015 et 2017 respectivement.

I. GESTION DE L’ESPACE

3. Le plan d’optimisation des espaces du Secrétariat de l’UNESCO a été mis en œuvre entre 2013 et la fin de 2015. En bref, il s’agissait d’une opération complexe impliquant plus d’un millier de mouvements de personnel, l’application stricte de normes d’attribution, la création d’espaces de travail destinés à un usage commun et d’autres réformes qui ont donné lieu au regroupement de l’ensemble du Secrétariat à Fontenoy. Comme indiqué dans le document 200 EX/22, l’avance de 1,2 million d’euros consentie au titre du Fonds d’utilisation des locaux du Siège pour financer l’opération a été entièrement remboursée en 2016.

4. À compter de 2014, tandis que le plan d’optimisation était en cours et que des espaces se libéraient dans le bâtiment VI (Bonvin), des bureaux ont été loués à des délégations permanentes et à des locataires remplissant les conditions requises. En décembre 2015, le bâtiment VII (site Bonvin) était entièrement loué par le PNUE. En avril 2017, quelque 250 bureaux avaient été loués, contribuant ainsi à un plein recouvrement des coûts. L’occupation des espaces des bâtiments du site Miollis/Bonvin est présentée dans le tableau 1 ci-dessous, conformément à la demande formulée par le Comité du Siège à sa 188e session.

Figure 1 : Occupation des espaces sur le site Miollis/Bonvin (par bâtiment et catégorie d’occupants)

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5. Le tableau ci-après fait apparaître les recettes supplémentaires produites par la location d’espaces de bureau sur le site Miollis/Bonvin, par bâtiment, de 2012 à avril 2017.

Tableau 1 : Recettes provenant de la location de bureaux sur le site de Miollis/Bonvin par bâtiment et année

(au 30 avril 2017)

6. À Fontenoy, la façon dont les espaces de bureau sont attribués a évolué depuis 2015. Les secteurs de programme demandent de plus en plus d’espaces pour les personnes qui travaillent à la mise en œuvre de leurs programmes financés par des ressources extrabudgétaires. Certains services ont revu l’attribution de leurs espaces pour répondre à ces besoins et ont demandé un nouveau plan d’optimisation des espaces pour que l’attribution globale de ce site soit réexaminée.

7. Conformément aux recommandations de l’audit externe sur la gestion des espaces, un diagnostic devrait être effectué en ce qui concerne l’efficacité de l’utilisation des bâtiments du Siège, tenant compte du calendrier et du contenu des changements attendus, des effectifs et des structures. Ce type d’exercice devrait être répété régulièrement (au moins tous les deux exercices biennaux) pour identifier des indicateurs d’efficacité de l’utilisation des espaces (critères internes) adaptés aux possibilités offertes par les bâtiments de l’Organisation.

UNESCO ouverte et réorganisation du hall Saxe

8. Au fil des ans, ERI/DPI a consacré de plus en plus d’efforts à la promotion de l’image, des actions et de la mission de l’UNESCO auprès du public international qui utilisait les locaux du Siège afin de mieux faire connaître l’Organisation. Depuis janvier 2012, « L’UNESCO ouverte », première exposition interactive sur l’Organisation visant à attirer des visiteurs et à les informer au sujet de l’UNESCO, était installée dans le hall Saxe. Elle a été vue par plus de 80 000 personnes dans le cadre de visites organisées et par la plupart des 100 000 personnes qui passent par le bâtiment chaque année. Cette exposition a pleinement joué son rôle et est devenue une composante clé de la mission de l’UNESCO s’agissant d’informer le public au Siège, s’ajoutant aux services aux visiteurs et au Campus UNESCO.

9. Arrivant à son terme, l’exposition doit être démontée. Néanmoins, le Secrétariat estime qu’il est essentiel de maintenir une exposition interactive d’apparence récente consacrée à l’Organisation. Le concept d’une nouvelle exposition a donc été conçu, à la demande d’ERI/DPI, par l’agence de communication française Sisso, qui a travaillé bénévolement. Une fois financée, l’exposition renouvelée contribuera à réaffirmer la pertinence et la modernité du mandat et de l’action de l’UNESCO.

10. « L’UNESCO OUVERTE 2018 » redéfinit l’espace de réception du hall Saxe. L’objectif est de créer un véritable lieu de vie, fonctionnel et chaleureux, ciblant principalement un public jeune et offrant une image précise et positive de l’Organisation, de sorte que les jeunes découvrent ses actions par le biais de médias innovants, interactifs et éco-conçus.

Miollis/Bonvin Bâtiment 2012 2013 2014 2015 2016Recettes

effectives au 30/04/2017

Bonvin Bonvin - Bâtiment VI 77 300 44 267 851 712 1 560 281 1 850 840 881 054

Bonvin - Bâtiment VI bis - - - 27 184 17 135 16 710

Bonvin - Bâtiment VII 258 462 276 777 174 637 313 142 1 433 010 694 880Bonvin Total 335 762 321 044 1 026 349 1 900 607 3 300 985 1 592 643Miollis Total Miollis - Bâtiment V 3 959 422 4 266 406 4 277 819 3 694 039 3 540 870 1 751 925Total général 4 295 184 4 587 450 5 304 168 5 594 646 6 841 855 3 344 568

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11. Dans cet espace, le visiteur sera invité à :

- écouter les récits d’hommes et de femmes de l’Organisation représentés par un personnage coloré ;

- admirer une frise chronologique animée rappelant les événements marquants de l’histoire de l’Organisation ;

- découvrir les lauréats des prix annuels de l’UNESCO sous la forme d’une galerie de portraits ;

- explorer les sites du patrimoine mondial, les éléments du patrimoine immatériel et du Programme Mémoire du monde, les langues en péril et les réserves de biosphère grâce à un globe numérique tactile.

12. Un bureau d’accueil et d’orientation et une boutique de souvenirs viendront compléter cette expérience unique pour tous les visiteurs.

13. La réalisation du projet dépend entièrement des partenaires avec lesquels ERI est actuellement en contact.

Exposition de la Conférence générale dans le hall Ségur

14. Le concept de l’exposition a été préparé, à la demande d’ERI, par la société britannique Venturethree, qui a offert ce travail conceptuel en tant que contribution en nature à l’UNESCO. L’exposition sera en réalité virtuelle et permettra aux délégués de découvrir l’environnement des personnes et des projets dont ils ont la responsabilité, ce sera l’occasion pour les délégués de mieux connaître l’action que l’UNESCO favorise et promeut au niveau local.

15. Sept espaces de réalité virtuelle en forme de hutte/cabane seront installés dans le hall et chacun reflètera l’un des sept thèmes de l’UNESCO. Plusieurs expériences de réalité virtuelle existantes seront mises en place en fonction des thèmes et objectifs de l’UNESCO ; le matériel sera obtenu gratuitement grâce aux partenariats de communication existants mis en place par ERI/DPI avec les principales maisons de production audiovisuelle/télévisuelle et de réalité virtuelle au cours des dernières années.

II. ENTRETIEN ET CONSERVATION DES LOCAUX DE L’UNESCO

16. Les bâtiments de l’UNESCO ont vieilli rapidement en raison de l’insuffisance des fonds alloués à leur conservation à long terme. Afin d’assurer l’entretien durable de nos édifices, une réserve croissante aurait dû être constituée chaque année pour recueillir suffisamment de fonds en vue du remplacement des équipements, de la révision et de la conservation des installations comme recommandé par le Corps commun d’inspection (CCI) dans son rapport JIU/REPORT/2006/4. Cela a fait l’objet de discussions lors des réunions annuelles du réseau interorganisations des responsables de la gestion des installations. En l’absence de ce type de réserve, l’UNESCO a été confrontée à des investissements de rénovation coûteux.

17. Des mesures visant à garantir un niveau de sécurité minimal des bâtiments ont été mises en place par la Directrice générale en collaboration avec le Comité du Siège :

• réduction des coûts d’exploitation des bâtiments financés au titre du Programme ordinaire de l’UNESCO en lançant un plan d’optimisation des espaces ;

• révision des barèmes locatifs destinés aux locataires remplissant les conditions requises, autres que les délégations permanentes, pour inclure désormais une partie constituant une réserve dédiée à la conservation de ces bâtiments ;

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• appel systématique au versement de contributions destinées à financer la conservation des locaux.

18. En dépit de ces mesures, le budget actuel de l’UNESCO ne permet pas l’élaboration de plans d’entretien préventif adéquats permettant de garantir un entretien durable des bâtiments, respectueux de la durée de vie de ses matériaux et équipements. Les cycles de vie des bâtiments dépendent de la qualité des matériaux utilisés, mais aussi de l’allocation de fonds pour la réalisation d’investissements en équipements en temps voulu. Aujourd’hui, l’UNESCO compense les déficits budgétaires grâce à l’action experte et attentive des services en charge des bâtiments pour entretenir et maintenir les installations existantes.

A. Conservation et rénovation à long terme du site Fontenoy

19. Comme présenté dans le Plan directeur (36 C/INF.12 – 2011), le montant nécessaire à l’entretien des bâtiments Fontenoy sur le long terme a été estimé à 4,76 millions d’euros par exercice biennal. Ce budget n’étant pas disponible, la gestion des installations est basée sur le fait de tirer parti des actions les plus économiques mais durables afin d’éviter les défaillances d’équipements et d’assurer la continuité des opérations.

20. Les travaux entrepris au cours du présent exercice biennal ont inclus :

- les réparations d’étanchéité – un diagnostic a permis de repérer les fuites d’eau sur le site. Les travaux prioritaires ont été entrepris, en particulier ceux affectant les espaces de travail ;

- le remplacement en temps voulu des équipements essentiels – profitant de toute opération de rénovation pour réduire les coûts et limiter les perturbations pour les utilisateurs des bâtiments ; par exemple le remplacement du système principal de climatisation pendant la rénovation de la salle I ;

- le remplacement des tableaux de distribution électrique pour la climatisation dans le bâtiment II ;

- l’inspection systématique et la conservation de la structure et des façades en béton des bâtiments ;

- la révision systématique des ventilo-convecteurs dans chaque bureau pour optimiser l’efficacité et la performance. (Au cours de l’exercice, le système du bâtiment IV a présenté une défaillance matérielle qui a nécessité une réparation appareil par appareil, ce qui a été exécuté en interne pour réduire les coûts) ;

- la conservation des ascenseurs.

21. Les opérations d’entretien restantes sont principalement de nature curative. Il est impossible de conserver les finitions des bureaux et des espaces communs (menuiseries, carrelages des WC, sols, peintures, etc.) rénovées en 2004-2009, en respectant le budget disponible. Les installations de Fontenoy ont désormais 10 ans et la seule option possible est de procéder à des réparations lorsqu’elles sont obligatoires.

B. Conservation/rénovation à long terme du site Miollis/Bonvin

22. Bâtiment V (Miollis) : À présent, il n’est plus possible de programmer un plan d’action pour l’entretien à long terme de ce bâtiment compte tenu de l’état de dégradation de ses composantes, lesquelles exigent une rénovation complète. À cet égard, au lieu d’élaborer un plan de conservation, il est nécessaire de mettre des fonds de côté pour faire face aux risques évalués, en absence de rénovation. Les risques ci-après sont cités par ordre d’importance :

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1. les risques d’incendie liés à une distribution électrique non conforme et à des équipements insuffisants pour la sécurité incendie ;

2. les risques en matière d’hygiène et d’ergonomie du poste de travail liés à des systèmes de ventilation, chauffage et climatisation obsolètes et à une isolation des bâtiments insuffisante ;

3. les risques liés à l’interruption de la continuité des opérations en cas de coupure de courant, les équipements garantissant une alimentation électrique sans coupure ayant dépassé leur durée de vie ;

4. les risques de perte totale des célèbres panneaux de façade, conçus par J. Prouvé, qui sont à l’heure actuelle fortement rouillés et dégradés ;

5. les risques liés aux fuites d’eau dues à un manque d’étanchéité de certaines surfaces des bâtiments.

23. Des informations plus détaillées sur la rénovation du bâtiment V – Miollis sont fournies dans la Partie IV du présent document et dans le document 195 COM/SIEGE/INF.

24. Bâtiment VI (Bonvin) : Il était indiqué dans le Plan directeur (36 C/INF.12) que la rénovation de ce bâtiment était trop coûteuse et il était donc proposé de le démanteler et d’en construire un nouveau. Ce scénario n’est plus envisagé car il était présenté comme un programme complet inclus dans la rénovation totale du site Miollis/Bonvin. Il est désormais nécessaire de conserver ce bâtiment, autant que possible, afin de retarder un investissement majeur pour sa rénovation.

25. Les travaux de conservation énumérés ci-dessous ont été exécutés au cours du présent exercice biennal :

• protection des structures en acier de l’oxydation et de la corrosion – 117k€ ;

• réalisation de l’étanchéité de la terrasse du 16e et dernier étage et de l’étanchéité au bitume des coins métalliques et des joints des gouttières qui fuyaient – 30k€ ;

• enveloppe du bâtiment : vérification et réparation du calfeutrage des fenêtres extérieures, y compris remplacement des façades vitrées brisées (un accord à long terme a été signé avec une entreprise spécialisée pour une vérification annuelle – 4 façades ont été remplacées au cours du présent exercice biennal) – 58k€ ;

• désinfection des conduites verticales à l’aide de traitements spécifiques aux enzymes pour empêcher la formation de bouchons et éviter des travaux coûteux de remplacement des conduites d’évacuation endommagées – 4k€ (produits et temps d’exécution par du personnel interne) ;

• mise aux normes du pays hôte de l’ensemble des ascenseurs et remplacement de l’ascenseur de service (études achevées en 2017) – coût global estimé 90k€ ;

• remplacement du tableau principal de distribution électrique à basse tension (études achevées en 2017) – coût global estimé 20k€ ;

• réparation, révision et/ou remplacement des escaliers de secours – 24k€.

26. Des tests sont en cours pour vérifier la distribution technique (électricité, eau, air) dans un ensemble de bureaux vacants et voir comment améliorer les conditions physiques pour les utilisateurs de ce bâtiment, en vue de prolonger la durée de vie de ce bâtiment pour un coût minimum.

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27. Les autres travaux extérieurs requièrent de prêter attention aux réparations sur le long terme, telles que celles concernant le dallage de la Piazza, la réfection des sols des espaces communs et les travaux généraux réguliers de peinture.

28. Bâtiment VII (Bonvin) : Suite à sa rénovation en 2015, le bâtiment n’a pas subi de travaux de conservation majeurs, si ce n’est un entretien régulier.

29. Bâtiment VIbis (Bonvin) : les sols dégradés et les équipements sanitaires cassés sont réparés selon un calendrier et un coût minimums, ces réparations sont financées par les contributions des utilisateurs.

C. Conservation/rénovation à long terme des salles de conférence et des espaces d’exposition

30. Suite à la rénovation des salles I et X grâce à des contributions volontaires, plusieurs enquêtes ont été menées sur les coûts estimés d’opérations similaires pour d’autres salles et espaces d’exposition. Puisqu’il n’y a pas de programme de rénovation prévu dans un avenir proche, et dans l’intérêt d’éventuels donateurs, le tableau ci-dessous présente les coûts estimés des investissements à réaliser pour rénover les salles de conférence et les espaces d’exposition au Siège.

Tableau 2 : Investissements nécessaires à la rénovation des salles de conférence et des espaces d’exposition (par espace et coût estimé)

Zone Coût estimé K € Salle I* Rénovée en 2016-2017 Salle II* 2 800 Salle III* 450 Salle IV* 1 350 Salle V* 500 Salles VI, VII, VIII* 1 400 Salle IX* 450

Partiellement rénovée en 2009 Salle X 350

Rénovée en 2015 (sauf cabines des interprètes

et climatisation**) Salle XI* 650

Partiellement rénovée en 2009 (sauf cabines des interprètes et

climatisation**) Salle XII* 1 450 Salle XIII* 500 Salle XIV* 450 Salle XV* 120 Salle XVI* 450 Salle des Pas perdus* 500

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Zone Coût estimé K € Espace Miro* 1 200

(Réparation urgente nécessaire pour assurer l’étanchéité)

Total 12 620 * Espace générateur de recettes. ** Travaux à exécuter en même temps.

III. PROJETS DE RÉNOVATION

A. Salle I 31. En 2015 et 2016, l’UNESCO a reçu un don généreux de 6,1 millions de dollars de S. A. Cheikh Hamdan bin Rashid Al-Maktoum aux fins de la rénovation de la salle I. Cela a permis d’améliorer les conditions de sécurité incendie, d’intégrer l’accès des personnes à mobilité réduite, de moderniser le réseau électrique et l’éclairage, de moderniser les équipements de conférence, incluant la création d’une salle technique « NODAL » de commande centralisée pour la vidéo, la sonorisation et la vidéoprojection, le traitement acoustique et la diffusion d’air et le remplacement complet de tout le mobilier, et la réfection des sols de la salle et de la scène.

32. Le Secrétariat a profité de l’occasion unique offerte par la fermeture de la salle pendant une année pour entreprendre aussi des travaux prioritaires visant à remplacer les équipements obsolètes (système central de climatisation) et rénover les espaces en sous-sol (le Mall et le foyer des artistes). Ces travaux ont été financés en partie par le don, par le budget du Programme ordinaire alloué à la conservation et par le Fonds d'utilisation des locaux du Siège (HQF) comme autorisé par le Comité du Siège.

33. La supervision du projet a été assurée par un Comité directeur, établi par la Directrice générale (DG/Note/15/29 du 30/10/15) et incluant la participation de deux États membres du Comité du Siège (El Salvador et le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord). Le projet a été achevé dans les délais et en respectant son budget en mars 2017, date à laquelle la salle a été rouverte.

B. Salle X

34. Avec la fin de la rénovation de la salle X et la réfection du salon des délégués permanents en 2015, il importe de mentionner que ce projet a été initié par l’ancien Président du Conseil exécutif, S. E. M. Mohamed Sameh Amr, et a bénéficié du soutien constant et des conseils du Président du Conseil exécutif, S. E. M. Michael Worbes. Le financement a été assuré par les généreuses contributions volontaires en espèces et en nature de l’Angola, de l’Arabie saoudite, de l’Azerbaïdjan, du Bahreïn, du Cambodge, du Cameroun, de la Chine, de l’Égypte, de l’Équateur, de la Gambie, de l’Indonésie, de la Malaisie, de la Namibie, du Nigéria, d’Oman, de l’Ouganda, du Tchad, ainsi que de S. E. M. Hamza B. Al-Kholi, Ambassadeur, de S. E. M. Wafic Rida Saïd, Ambassadeur, de S. E. de Mme Mehriban Aliyeva, Première Dame de la République de l’Azerbaïdjan et Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO, de M. Zurab Tsereteli, Ambassadeur de bonne volonté de l’UNESCO, et de Cheikh Faisal bin Qassim bin Faisal bin Thani bin Qassim bin Mohamed Al Thani.

35. Grâce à ces contributions, la rénovation a permis de moderniser l’équipement technique, le plan, l’aménagement et le confort thermique de la salle de réunion du Conseil exécutif. Toutefois, il convient de mentionner que certains espaces n’ont pas été rénovés avec les financements disponibles et qu’il faut encore y prêter attention (les cabines des interprètes et la climatisation).

C. Remplacement du système téléphonique de l’UNESCO

36. Suite à la demande formulée par le Comité du Siège dans sa décision 193 COM/SIÈGE, il est confirmé que les coûts récurrents en matière d’assistance et d’entretien liés au système

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téléphonique de Bonvin/Miollis s’élèveront à 40 213 dollars ou 64 702 dollars par an. La réduction du prix a été obtenue grâce à la fourniture partielle de certains services par les services compétents au Secrétariat et à la réduction de la part (principalement temps/disponibilité) du prestataire externe. Deux options sont donc possibles : la présence un jour par semaine d’un spécialiste du soutien technique pour 40 213 dollars par an, ou, si cela s’avérait insuffisant, sa présence pourrait passer à deux jours pour un montant global de 64 702 dollars par an.

37. En ce qui concerne le système de téléphone de l’UNESCO, il importe de se rappeler que les risques que présente le système téléphonique obsolète de l’UNESCO et des propositions relatives à son remplacement ont été portés à l’attention du Comité du Siège et de la Conférence générale à de multiples occasions (176e, 177e, 187e et 192e sessions du Comité ; documents 37 C/39 et 38 C/44 Partie II (C)). Lorsqu’il a été impossible de lui allouer des fonds en 2011, le projet a été suspendu jusqu’à ce que des financements puissent être trouvés. Avec le temps, l’UNESCO, les délégations permanentes et les locataires rencontrent de plus en plus souvent des problèmes avec le système téléphonique. Notre système est probablement le seul à fonctionner encore en France. De ce fait, il n’y a plus de pièce de rechange disponible et l’expertise associée se limite à deux ou trois techniciens dans le pays.

38. À sa 192e session, le Comité du Siège a approuvé un investissement ponctuel au titre du Fonds d’utilisation des locaux du Siège (406 000 euros) pour couvrir les frais liés au site Miollis/Bonvin et ses coûts récurrents en termes d’assistance et d’entretien (présentés ci-dessus). La Directrice générale a trouvé le reste du financement pour le remplacement du système téléphonique et KMI finalise actuellement les détails des contrats. À ce stade, la livraison estimée est prévue entre la Conférence générale et la fin de l’année. L’équipe technique de KMI continue de déployer tous les efforts possibles, en collaboration avec le prestataire des services de maintenance, pour maintenir le système en fonctionnement jusqu’à son remplacement définitif.

39. KMI cherche constamment de nouveaux moyens d’améliorer ses services tout en réduisant les coûts. KMI analyse régulièrement les dernières tendances technologiques, les nouveaux produits, les nouveaux services et s’aligne sur les autres institutions du système des Nations Unies en partageant des expériences et en s’inspirant de celles des autres, améliorant ainsi la collaboration et la compatibilité.

40. L’un des derniers résultats de ces efforts est l’amélioration de nos services de messageries électroniques. Comme la grande majorité des autres organisations (spécialisées) du système des Nations Unies, nous tirons parti des nombreux avantages offerts par les dernières technologies grâce à des services en ligne. Ces changements augmenteront considérablement la capacité des messageries (permettant le stockage de presque 10 fois plus d’e-mails), amélioreront la sécurité et permettront de meilleurs services, un accès amélioré en cas de déplacement ou de télétravail tout en diminuant certains coûts tels que ceux liés à la sauvegarde et à la récupération des données en cas de sinistre. Afin de garantir voire d’accroître la sécurité, nous avons mené à bien une analyse des risques dans ce domaine et conclu des accords juridiques/contractuels pour que nos données soient stockées dans des centres européens. La migration du système de messagerie sera entièrement transparente pour les utilisateurs, l’interface (Outlook) reste la même, il ne serait donc pas nécessaire d’installer de logiciel supplémentaire ni d’apporter de modification aux ordinateurs ou d’apprendre à utiliser un nouveau logiciel.

D. Câblage pour les technologies de l’information et de la communication (TIC)

41. À l’issue de la rénovation de la salle I et de la création de la salle NODAL (financé dans le cadre du projet), le projet de câblage pour les TIC de la zone 1 (abords de la salle I), approuvé par le Comité du Siège (décision 191 COM/SIÈGE/4.1 – mars 2016) a commencé. Les études relatives au remplacement du câblage reliant entre elles toutes les salles de conférence du site Fontenoy à la salle NODAL ont été achevées et l’appel d’offres a été lancé. Le projet sera coordonné en interne par les services compétents au sein de KMI et MSS/B afin d’assurer une planification cohérente de ce projet et de celui de remplacement du système téléphonique de l’UNESCO.

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42. Le projet fournira un câblage structuré, composante essentielle de l’environnement contemporain basé sur l’information. Ces câbles permettront la fourniture d’images vidéo et de sons entre les salles de conférence par le biais du local NODAL et amélioreront la qualité de la diffusion en continu.

E. Travaux de sûreté/sécurité

43. Les travaux de sécurité et de sûreté comprenant l’amélioration des systèmes de télévision en circuit fermé (caméras vidéo CCTV), l’installation d’un système de sonorisation et la mise en place de zones de sécurité continues sur les sites du Siège progressent et devraient être achevés d’ici à la fin d’octobre 2017. Cette opération complexe exige une intervention dans tous les couloirs des locaux de l’UNESCO afin de changer la totalité des équipements obsolètes.

F. Rénovation des espaces de restauration de l’UNESCO

44. Comme présenté dans le document 194/COM/SIEGE/2, l’UNESCO a confié des études préalables pour la rénovation des espaces de restauration à une équipe constituée d’experts en programmation architecturale, d’ingénierie de cuisine collective et d’économie de la construction, équipe retenue à l’issue d’un appel d’offres.

45. Pour mémoire et en résumé, l’état des installations techniques des services de restauration peut être qualifié de vétuste et dépassé. La totalité de l’unité de production située à Bonvin est obsolète, l’unité à Fontenoy est vieillissante et n’est pas adaptée aux flux des demandes de l’Organisation en matière de restauration.

46. Des travaux de rénovation sont indispensables, mais avant tout lancement de travaux, une étude de programmation devra permettre à l’UNESCO de valider les solutions qui se présentent à l’Organisation pour la restructuration et rénovation des 3 715 m² d’espaces de restauration, comprenant des cuisines et restaurants sur les deux sites du Siège. En première phase sont menées les études de préprogramme, permettant de définir précisément un projet de restructuration et de rénovation des espaces de restauration dont la faisabilité fonctionnelle, technique et économique a été solidement vérifiée.

47. Les premiers éléments clés ressortant de cette étude de préprogramme sont les suivants :

1. Le principe d’une cuisine centrale, comme envisagé dans un premier temps par l’UNESCO n’est pas retenu.

L’étude approfondie des locaux met en évidence l’absence de surfaces disponibles qui répondraient aux critères de fonctionnement liés aux normes d’hygiène et aux exigences techniques.

Cela est le cas pour le site de Fontenoy, site prédominant pour les besoins en restauration (mandat économique et mandat social) où le déficit de surface est évidant, mais également pour le site de Miollis-Bonvin où les espaces éventuellement disponibles (ex économat) ne répondent pas aux critères techniques essentiels (hauteurs sous plafond trop faibles, problèmes d’évacuation des fluides et déchets…).

Par ailleurs, ce choix de centralisation défavoriserait l’un des sites, la qualité étant moindre pour le site livré. Cela va l’encontre du souhait d’améliorer la qualité et la diversité des propositions culinaires.

Il est ainsi recommandé de conserver des cuisines sur chaque site.

Concernant le site Bonvin, la surface actuelle est suffisante pour réinstaller une cuisine aux normes, pour la cuisine Fontenoy des espaces de stockage supplémentaires sont en cours d’identification.

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2. Les diagnostics techniques et fonctionnels confirment clairement la nécessité, voire l’urgence de rénover les installations pour les mettre aux normes et mieux gérer les flux.

Le site de Bonvin de par sa vétusté constitue une priorité pour sa mise en travaux. L’état actuel des installations techniques d’électricité d’une part et de traitement d’air d’autre part constitue une raison majeure au choix de cette priorité.

48. Ce rapport, en cours de finalisation, proposera un scénario dont l’enveloppe financière sera déterminée et dont la faisabilité architecturale, technique et réglementaire sera clairement établie.

49. Les consultations de maîtrise d’œuvre seront lancées sur la base du programme fonctionnel et technique détaillé, cahier des charges établi à la fin de la mission en cours. Ce document sera présente au Comité du siège à sa 196e session.

IV. RÉNOVATION DU BÂTIMENT V (MIOLLIS)

50. En application de la résolution 38 C/91, ayant pris note de l’état critique des bâtiments Miollis/Bonvin et en particulier du Bâtiment V (Miollis), la Directrice générale a confié en 2016 à un cabinet d’architectes spécialisé la réalisation d’une étude de faisabilité approfondie en vue de la rénovation du Bâtiment V. Ont été présentées au Comité du Siège : les conclusions de cette étude, à sa 192e session (juin 2016) ; des solutions de financement, à sa 193e session (décembre 2016) ; et une estimation détaillée des coûts, assortie de calendriers de remboursement, à sa 194e session (mars 2017).

51. Il est à rappeler que dans le Plan directeur (36 C/INF.12), il était recommandé de rénover complètement le site Miollis/Bonvin pour un montant estimé en 2011 à 246 millions d’euros, la priorité étant attribuée à la rénovation du Bâtiment V (Miollis) en raison de l’obsolescence des principaux équipements techniques et du mauvais état du bâtiment.

52. Les risques encourus en cas de non intervention ont été présentés dans de précédents rapports aux organes directeurs ; il en va de la sécurité des usagers des bâtiments et du personnel de maintenance, ainsi que de la continuité des opérations et du fonctionnement du bâtiment. La non intervention présente en outre des risques financiers et pourrait porter atteinte à l’image de l’Organisation (en particulier concernant le non-respect des normes énergétiques et des normes sanitaires relatives aux conditions de travail).

53. Durant l’exercice écoulé, le bâtiment a subi plusieurs coupures d’électricité, des problèmes d’infiltrations d’eau, des dysfonctionnements du système de climatisation et de chauffage et d’autres problèmes qui ont nui au confort des usagers (provoquant une hausse des plaintes de ceux-ci). Il est de moins en moins possible de résoudre les pannes des installations obsolètes de manière durable. Il importe de prendre conscience de ce que tout report de la rénovation de ce bâtiment pourrait conduire la Directrice générale à déposer une demande urgente aux organes directeurs de financer des réparations d’urgences non prévues au budget afin de maintenir le fonctionnement du bâtiment, ce qui pourrait se ressentir sur le programme de l’UNESCO ou conduire à la fermeture du bâtiment. Ces scénarios indésirables exigeraient un investissement financier que notre Organisation ne pourrait se permettre dans le contexte financier actuel.

54. On trouvera ci-après les détails de l’étude technique concernant le bâtiment (Partie A) ; des informations concernant le financement de ce type de projets (Partie B) et les solutions de financement pour la rénovation du Bâtiment V (Partie C).

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A. Étude technique du bâtiment Miollis

55. L’étude de faisabilité pour la rénovation du Bâtiment V a été menée par un cabinet spécialisé en rénovation et valorisation des bâtiments d’architecture moderne, le Cabinet François Chatillon Architectes, entre janvier et mai 2016. On en trouvera un résumé dans le document 39 C/INF._.

56. L’étude comporte les éléments suivants :

• État des lieux : évaluation générale qui comprend une synthèse des archives de l’UNESCO et des recherches complémentaires, une synthèse historique (conception, réalisation et évolution du bâtiment), une description des principes architecturaux, une évaluation de l’état sanitaire général, une analyse règlementaire générale et une liste des diagnostics et des sondages à faire réaliser en vue d’une réhabilitation. Une attention particulière a été attachée à la conservation des façades créées par Jean Prouvé, qui sont très symboliques d’un certain mouvement architectural et présentent une grande valeur à cet égard.

• Projet de rénovation : étude de faisabilité qui comprend la présentation d’un principe général de restauration des éléments à valeur patrimoniale, des adaptations éventuelles liées aux adaptations règlementaires obligatoires, des adaptations de techniques souhaitables en termes de confort, et des possibilités de phasage de l’opération en site occupé.

• Estimations des coûts : estimations financières des coûts des travaux prenant en compte un phasage de répartition dans le temps de travaux (opérations) selon la disponibilité budgétaire.

57. L’étude fait ressortir les différentes pathologies d’un bâtiment vieillissant ayant bénéficié des équipements d’une grande qualité à leur époque, soigneusement entretenus depuis, dans la limite des budgets alloués, mais sans évolutions techniques ni plan de conservation à long terme. À ce jour, l’état sanitaire de ce bâtiment est plus que préoccupant, présentant des risques pour les biens et pour les personnes :

• la structure du bâtiment est en bon état général mais non stable au feu ;

• les façades de grande valeur patrimoniale sont très dégradées avec manque de performance énergétique ;

• les étanchéités sur toitures terrasses et patio sont à reprendre de manière urgente ;

• les réseaux techniques (électricité, chauffage et climatisation) sont obsolètes ; et

• on observe une dégradation de la qualité des espaces intérieurs.

58. La rénovation envisagée permettrait de remédier à l’ensemble de ces dysfonctionnements, d’améliorer les accès aux personnes à mobilité réduite et d’améliorer les performances énergétiques significativement en se basant sur des hypothèses d’amélioration de l’enveloppe thermique du bâti et des équipements techniques. Les résultats principaux des analyses conduites dans cette étude montrent un gain de plus de 45 % sur les consommations par rapport à l’état actuel du bâtiment. Elle permettrait également d’assurer la sécurité du bâtiment tout en respectant les contraintes de fonctionnement du site (travaux en site occupé) et en conservant sa valeur patrimoniale.

59. Le tableau ci-après présente le plan de rénovation opération par opération, en en précisant la durée et le coût.

Tableau 3 : Plan de rénovation du Bâtiment V (Miollis) (durée et coût par opération)

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OPÉRATION DESCRIPTION DURÉE COÛT

OPÉRATION N° 1 FAÇADES SUPERSTRUCTURE et TOITURE TERASSE R+9 30 mois 19 820 460 €

OPÉRATION N° 2 TRAVAUX D'INFRASTRUCTURE ET RDC (SECTEUR BAR MIOLLIS, LOCAUX SPÉCIAUX) 10 mois 8 054 887 €

OPÉRATION N° 3

TRAVAUX D'INFRASTRUCTURE ET RDC (DERNIER SECTEUR) 14 mois 13 899 863 €

NB : Le projet devra débuter par 12 mois de préparation. 41 775 210 €

B. Informations concernant le financement de ce type de projets

60. Le Comité du Siège a reçu, à sa 193e session (décembre 2016) des informations sur les solutions de financement adoptées par d’autres organismes du système des Nations Unies pour leurs projets de rénovation. Deux exemples récents de grands projets menés dans des institutions du système ont été mis en lumière, à savoir :

- Le plan-cadre d’équipement du Siège de l’ONU, achevé en 2014, d’un montant total de 1,876 million de dollars des États-Unis, a été financé par des contributions mises en recouvrement auprès des États membres, versées soit en une fois, soit en plusieurs fois égales sur cinq années, conformément au barème des quotes-parts pour le financement du budget ordinaire applicable à cette période (2007-2009). Une réserve de 45 millions de dollars des États-Unis a aussi été constituée pour faire face aux aléas financiers. À cette fin, un compte spécial pour le projet a été créé.

- Le projet en cours à Genève, ou plan stratégique patrimonial, estimé à 867 millions de francs suisses (830 millions de dollars des États-Unis) est financé en partie par un programme de prêt à taux zéro proposé par le Gouvernement suisse pour un montant de 400 millions de francs suisses, et, comme le plan-cadre d’équipement de New York, par la création d’un programme de contributions, distinct du projet ordinaire, impliquant la mise en place d’un compte spécial. Une réserve de trésorerie a aussi été créée pour financer les déficits temporaires de trésorerie.

61. Dans le cas des institutions du système des Nations Unies qui sont hébergées dans des bâtiments appartenant au pays hôte, tels que le bureau des Nations Unies à Bonn (Allemagne), les coûts d’investissement consacrés à l’entretien et à la rénovation sont pris en charge par le pays hôte. En conséquence, les États membres ne financent que les coûts d’exploitation du bâtiment et des projets d’infrastructure spécifiques destinés à leur propre usage.

62. Les projets de construction et de rénovation des bâtiments de l’UNESCO ont été, pour l’essentiel, financés par le biais d’un ensemble de prêts sans intérêt et à intérêts. Des contributions volontaires ont été reçues des États membres depuis le début de la construction en 1955 et ont servi à rénover et à améliorer les installations existantes. Cependant, tous les investissements et constructions d’ampleur n’ont été possibles qu’en contractant des prêts extérieurs.

63. Le dernier exemple à l’UNESCO est le financement du plan de rénovation Belmont (2001-2009), d’un montant de 100 millions d’euros, dont 80 % ont été financés grâce à un prêt sans intérêt garanti par le Gouvernement français. La somme restante a été prise en charge au titre du budget ordinaire de l’UNESCO et des contributions volontaires versées par les États membres.

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64. D’autres projets de rénovation spécifiques, comme la réhabilitation du Hall des Conférences et la rénovation récente des salles X et I ont été entièrement financés par des contributions volontaires et des dons.

C. Solutions de financement pour la rénovation du Bâtiment V

65. À sa 193e session, le Comité du Siège a examiné une proposition détaillée pour le financement du projet, au moyen de contributions volontaires ou de prêts commerciaux. Il a été reconnu qu’en raison du manque de ressources internes disponibles, l’UNESCO ne sera pas en mesure de financer le projet de rénovation du bâtiment V (Miollis) sans le versement de contributions volontaires très importantes. À la recherche de solutions de prêts, le Bureau de la gestion des services de soutien (MSS), en collaboration avec le Bureau de la planification stratégique (BSP) et le Bureau de la gestion financière (BFM), a élaboré des scénarios de remboursement pour un nouveau prêt d’un montant de 42 millions d’euros.

66. Les simulations de prêt ont été basées sur les mêmes conditions que celles s’appliquant au prêt contracté au titre de la rénovation en cours (Plan Belmont), à savoir le fait que le pays hôte garantit le principal et paye les intérêts. Deux scénarios de remboursement ont été envisagés, l’un d’une durée de 15 ans et l’autre de 20 ans. Il est considéré que le prêt sera versé en quatre tranches (6 millions d’euros en 2020, et 12 millions d’euros en 2021, puis 2022 et 2023, versés le 2 janvier de chaque année) et remboursé sous forme de versements trimestriels. Les scénarios de remboursement sur 15 et 20 ans sans intérêt sont présentés dans le tableau 4 ci-dessous.

Tableau 4 : Remboursement du principal du nouveau prêt (en EUR) sans intérêt

Période (en EUR) 15 ans 20 ans (en EUR) 15 ans 20 ans

40 C/5 2020 400 000 300 000 40 C/5 1 600 000 1 200 000 2021 1 200 000 900 000 41 C/5 4 800 000 3 600 000

41 C/5 2022 2 000 000 1 500 000 42 C/5 5 600 000 4 200 000 2023 2 800 000 2 100 000 43 C/5 5 600 000 4 200 000

42 C/5 2024 2 800 000 2 100 000 44 C/5 5 600 000 4 200 000 2025 2 800 000 2 100 000 45 C/5 5 600 000 4 200 000

43 C/5 2026 2 800 000 2 100 000 46 C/5 5 600 000 4 200 000 2027 2 800 000 2 100 000 47 C/5 5 200 000 4 200 000

44 C/5 2028 2 800 000 2 100 000 48 C/5 2 400 000 4 200 000 2029 2 800 000 2 100 000 49 C/5 0 4 200 000

45 C/5 2030 2 800 000 2 100 000 50 C/5 0 3 000 000 2031 2 800 000 2 100 000 51 C/5 0 600 000

46 C/5 2032 2 800 000 2 100 000 Total 42 000 000 42 000 000 2033 2 800 000 2 100 000

47 C/5 2034 2 800 000 2 100 000

2035 2 400 000 2 100 000

48 C/5 2036 1 600 000 2 100 000

2037 800 000 2 100 000

49 C/5 2038 2 100 000

2039 2 100 000

50 C/5 2040 1 800 000

2041 1 200 000

51 C/5 2042 600 000

2043 0 Total 42 000 000 42 000 000

67. Le tableau 5 indique le montant estimatif des intérêts du prêt en utilisant la même méthode de calcul du taux d’intérêt que pour le prêt de rénovation en cours [3,45 % + Livret A (actuellement 0,75%) – 2,25 % = 1,95 %].

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Tableau 5 : Montant estimatif des intérêts d’un nouveau prêt (exprimé en euros)

Période (en EUR) 15 ans 20 ans (en EUR) 15 ans 20 ans

40 C/5 2020 61 844 62 532 40 C/5 247 377 250 127

2021 185 533 187 595 41 C/5 742 131 750 382

41 C/5 2022 309 221 312 659 42 C/5 865 820 875 445

2023 432 910 437 723 43 C/5 865 820 875 445

42 C/5 2024 432 910 437 723 44 C/5 865 820 875 445

2025 432 910 437 723 45 C/5 865 820 875 445

43 C/5 2026 432 910 437 723 46 C/5 865 820 875 445

2027 432 910 437 723 47 C/5 803 976 875 445

44 C/5 2028 432 910 437 723 48 C/5 371 066 875 445

2029 432 910 437 723 49 C/5 875 445

45 C/5 2030 432 910 437 723 50 C/5 625 318

2031 432 910 437 723 51 C/5 125 064

46 C/5 2032 432 910 437 723 Total 6 493 650 8 754 453

2033 432 910 437 723

47 C/5 2034 432 910 437 723

2035 371 066 437 723

48 C/5 2036 247 377 437 723

2037 123 689 437 723

49 C/5 2038 437 723

2039 437 723

50 C/5 2040 375 191

2041 250 127

51 C/5 2042 125 064

2043 0

Total 6 493 650 8 754 453

68. La rénovation du bâtiment I du Secrétariat (Fontenoy), connue sous le nom de Plan Belmont, a été financée à l’aide d’un prêt sans intérêt concédé à l’UNESCO par la Caisse des dépôts (France) en 2006. Ce prêt est remboursé par l’UNESCO à partir du budget de son Programme ordinaire. La garantie de prêt et le paiement des intérêts ont été pris en charge par le pays hôte. L’article budgétaire correspondant au sein du C/5 figure sous le Titre IV, qui est actuellement consacré au remboursement d’emprunts pour la rénovation (Plan Belmont) et le bâtiment du BIE. Le remboursement de ces prêts s’achèvera en mars 2021. Le calendrier d’amortissement relatif au Plan Belmont figure en annexe, pour information.

69. Dans le contexte de la planification du financement du remboursement d’un éventuel nouveau prêt pour la rénovation du bâtiment V (Miollis), le mécanisme de répartition des remboursements du

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prêt sur une base biennale pourrait constituer une option. Les sources de financement du remboursement du prêt seront à déterminer.

70. Le budget provisoire du projet ayant été établi, les scénarios de prêt sont basés sur une répartition des dépenses comme suit :

2020 2021 2022 2023 Budget Total

6 millions € 12 millions € 12 millions € 12 millions € 42 millions €

V. GESTION DE LA COLLECTION D’ŒUVRES D’ART DE L’UNESCO

71. Le Comité consultatif sur les œuvres d’art de l’UNESCO (ACWA) a été établi par une note bleue (DG/Note/04/17) du 12 mai 2004, afin de conseiller le Directeur général sur l’acceptation des donations d’œuvres d’art pouvant constituer la Collection officielle de l'UNESCO, ainsi que sur leur gestion, conservation, utilisation et exposition. La durée du mandat des membres du Comité est de quatre ans. Tous les membres sont des experts dans le domaine de l'art, siégeant à titre personnel au Comité et collaborant avec l’UNESCO à titre gracieux. Le rapport de la Directrice générale sur les activités du Comité consultatif pour les œuvres d’art pendant son mandat a été présenté pour information au Comité du Siège à sa 195e session dans le document 195 COM/SIÈGE/INF.2, ainsi qu’au Conseil exécutif à sa 202e session, pour examen.

72. Pendant ses réunions, l’ACWA s’est rendu compte que des spécifications techniques et des lignes directrices architecturales concernant les bâtiments du Siège et les sites alentours seraient très utiles et faciliteraient ses travaux. La Directrice générale a donc demandé à MSS d’élaborer de telles lignes directrices, en collaboration avec le Comité du Siège, compte tenu du lien avec la gestion des bâtiments et du site et avec la collection d’œuvres d’art de l’UNESCO. Une étude a été commencée en mai et sera présentée au Comité du Siège, pour examen et approbation, à achèvement. La version définitive de ces lignes directrices sera transmise à l’ACWA pour l’aider dans ses futurs travaux.

73. Des projets spéciaux également liés à la gestion et à la visibilité de la collection d’œuvres d’art ont aussi été entrepris, dont :

74. Organisation et déroulement de la Nuit européenne des musées 2016 et 2017 :

• L’édition 2016 a pu être célébrée grâce au partenariat et à la participation financière des délégations permanentes du Royaume de Belgique et de la République populaire de Chine auprès de l’UNESCO, ainsi que la Délégation générale Wallonie-Bruxelles à Paris. À cette occasion, le parcours des visites comprenait l’exposition temporaire « L’art pour la paix » organisée par les partenaires. Mettant en avant une série de peintures inédites de l’artiste Lin Xiang Xiong, elle présentait d’autre part et un ensemble d’œuvres contemporaines proposant un regard croisé entre la Chine et la Belgique. Présence de certains artistes exposés lors de la soirée, dont notamment Lin Xiang Xiong.

• L’édition 2017 a pu être célébrée grâce au partenariat et à la participation financière de la Délégation permanente de la Tunisie auprès de l’UNESCO. À cette occasion, la visite comprenait l’exposition temporaire présentée par la Tunisie et portant sur le site archéologique tunisien de Dougga, inscrit sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO il y a 20 ans. Elle mettait en avant un ensemble de pièces archéologiques datant entre le Ier siècle avant J.-C. et le IIe siècle après J.-C., provenant du prestigieux Musée national du Bardo en Tunisie, ainsi que des photos historiques et contemporaines illustrant la découverte, la restauration et l’évolution du site.

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VI. ACTIVITÉS GÉNÉRATRICES DE RECETTES

A. Fonds d’utilisation des locaux du Siège – situation financière au 31 décembre 2016

Résumé

75. Le montant total des recettes s’est élevé à 10 millions de dollars, soit une baisse de 10 % par rapport à l’année précédente ; néanmoins, le Fonds a enregistré une légère augmentation de son excédent, qui a atteint 1,5 million de dollars pour l’exercice financier achevé au 31 décembre 2016, en raison de la baisse de dépenses de 12 %. Les réserves accumulées au 31 décembre 2016 s’élèvent à 10,36 millions de dollars, contre 8,86 millions à la fin de l’exercice précédent.

I. Évolution des recettes

76. L’analyse ci-dessous donne un aperçu de la performance des différentes activités génératrices de recettes, selon un classement en trois catégories.

Figure 2 : Comparaison des recettes sur 5 ans, 2012-2016

• La figure ci-dessus montre une tendance à la hausse des recettes entre 2012 et 2015, qui sera suivie d’une baisse attendue pour l’année se terminant le 31 décembre 2016.

• Si les recettes sont globalement en baisse, on continue d’observer les retombées positives du plan d’optimisation des espaces. Les recettes provenant de la location de bureaux et de places de stationnement ont connu une augmentation constante, passant de 4,90 millions de dollars en 2012 à 7,37 millions de dollars en 2016. Les recettes provenant de la location de bureaux et de places de stationnement constituent 74 % des recettes totales.

• La location de bureaux aux délégations permanentes s’est quasiment maintenue au niveau de l’année précédente (4,59 millions de dollars). En revanche, les recettes provenant d’autres locataires ont plus que doublé (2,23 millions de dollars contre 1 million l’année dernière). On notera que 64 % de ce montant (1,43 million de dollars) est versé par le PNUE, tandis que les recettes provenant de la location de places de stationnement ont baissé de 4 %, s’établissant à 0,53 million de dollars.

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• Les recettes provenant de la location de salles de conférences et des services connexes ont baissé de 43 %, s’établissant à 2,36 millions de dollars. L’année dernière, plus d’un tiers des recettes totales provenaient de cette catégorie, alors que cette année elles en ont représenté à peine un quart. La fermeture de la salle I pour rénovation s’est fortement ressentie sur cette catégorie de recettes.

II. Évolution des recettes par bâtiment

77. Les retombées positives du plan d’optimisation des espaces approuvé par le Comité du Siège à sa 180e session en juin 2012 ressortent clairement sur les différentes figures ci-dessous. Les recettes provenant de la location de bureaux ont enregistré une augmentation constante, passant de 4,30 millions de dollars en 2012 à 6,84 millions de dollars au 31 décembre 2016 (soit une hausse de 37 %).

Tableau 6 : Évolution des recettes locatives, 2012-2016 (montants en dollars des États-Unis)

Figure 3 : Recettes par bâtiment, 2012-2016 (en dollars des États-Unis)

La figure ci-dessus montre l’évolution des recettes de Bonvin et Miollis pour la période 2012-2016.

III. Analyse des dépenses

78. Les dépenses ont baissé de 12 % et se sont élevées à 8,48 millions de dollars. La baisse de 33 % des frais de réparation et maintenance a été totalement compensée par la hausse de 11 % des coûts de personnel. Ceux-ci ont représenté cette année le plus fort pourcentage des dépenses totales de l’exercice quinquennal écoulé, s’établissant à 47 % (contre 38 % en 2015). Malgré cette hausse, les coûts de personnel restent en-deçà du seuil de 50 % prescrit dans le Règlement financier du Compte spécial.

Miollis/Bonvin Bâtiment 2012 2013 2014 2015 2016Bonvin Bonvin - Bâtiment VI 77 300 44 267 851 712 1 560 281 1 850 840

Bonvin - Bâtiment VI bis - - - 27 184 17 135Bonvin - Bâtiment VII 258 462 276 777 174 637 313 142 1 433 010

Total, Bonvin 335 762 321 044 1 026 349 1 900 607 3 300 985Total, Miollis Miollis - Bâtiment V 3 959 422 4 266 406 4 277 819 3 694 039 3 540 870Total général 4 295 184 4 587 450 5 304 168 5 594 646 6 841 855

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Figure 4 : Comparaison des dépenses sur 5 ans, 2012-2016

IV. Liquidité du Fonds

79. À la fin de l’exercice, l’excédent nominal du Fonds avait augmenté de 17 % pour s’établir à 10,36 millions de dollars. La réserve accumulée pour la restauration et la valorisation du Siège (Miollis/Bonvin) s’est établie à 3,77 millions de dollars, soit une hausse de 37 %.

Figure 5 : Bilan des réserves et du Fonds, 2012-2016

V. Provision pour la conservation à long terme

80. À sa 2e session extraordinaire, en mai 2014, le Comité du Siège a approuvé l’application de tarifs de location distincts aux différents locataires (autres que les délégations permanentes) afin de tenir compte de la nécessité de constituer une provision pour la conservation, estimée à 191 €/m² par an.

81. Au 1er janvier 2016, le nouveau tarif plein a été appliqué aux locataires autres que les délégations permanentes (contre une majoration de 50 % facturée en 2015).

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V.I Restauration et valorisation du Siège – Miollis

82. Le bilan de la réserve du sous-compte est en hausse, s’établissant à 2,72 millions de dollars suite à une recette de 17 000 dollars résultant de l’application de frais pour la conservation à long terme aux clients externes, à laquelle s’est ajoutée une somme de 210 000 dollars correspondant à la part de l’excédent de 2016.

V.II Restauration et valorisation du Siège – Bonvin

83. Le bilan de la réserve du sous-compte a augmenté de 1,04 million de dollars :

• Recette de 641 000 dollars perçue au titre de la provision pour la conservation à long terme.

• Transfert de 159 000 dollars du compte principal (part de l’excédent de 2016, en application des décisions antérieures du Comité du Siège).

VI. Comptes à recevoir

• Les créances impayées au 31 décembre 2016 s’élevaient à 1,6 million de dollars, soit une augmentation de 8 % par rapport à l’année précédente.

• Les ONG et fondations doivent encore absorber l’augmentation du barème locatif qui leur est applicable. Par le passé, certaines d’entre elles disposaient d’espaces à titre gratuit. En 2015, 50 % du barème applicable leur a été appliqué. En 2016, elles ont dû s’acquitter du tarif plein (100 %). L’entité qui doit le plus d’argent au Fonds est une fondation (FMRPS, avec 190 000 dollars impayés).

• Conformément aux décisions prises par le Comité du Siège à sa 188e session dans le but d’accroître la probabilité de recouvrer les créances dues à l’Organisation, BFM a continué de publier un compte rendu mensuel des arriérés sur le site Web de l’UNESCO réservé aux États membres. Pour les délégations permanentes en situation d’arriérés de plus d’un an, des copies du courrier de rappel trimestriel habituel ont été envoyées à leurs gouvernements et commissions nationales respectifs.

• Trois délégations permanentes en situation d’arriérés de plus d’un an ont présenté un plan de paiement pour le règlement de leurs arriérés.

VII. Œuvres d’art

84. Suite au transfert annuel de 20 000 dollars en provenance du compte principal, le solde de la réserve pour dommages accidentels aux œuvres d’art s’est accru, passant à 397 000 dollars au 31 décembre 2016.

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B. Détail des activités génératrices de recettes

Tableau 7 : ACTIVITÉS GÉNÉRATRICES DE RECETTES – 2016/2015 RECETTES PAR ACTIVITÉS ET PAR SOURCE

2016 2015 Variation 2016/2015

$ des É.-U. $ des É.-U.

%

AUTRES QUE LES DÉLÉGATIONS PERMANENTES D’ÉTATS MEMBRES

Location de bureaux 2 231 898 1 002 460 123 %

Places de stationnement 292 126 299 367 -2 %

Location de matériel 144 336 544 838 -74 %

Salles de conférences 793 090 1 383 656 -43 %

Manifestation culturelles/expositions 754 771 1 426 231 -47%

Autres (URS/Économat/intérêts bancaires/recouvrement des coûts) 240 654 757 611 -68 %

TOTAL AUTRES 4 456 875 5 414 163 -18%

DÉLÉGATIONS PERMANENTES D’ÉTATS MEMBRES

Location de bureaux 4 609 957 4 592 186 0 %

Places de stationnement 235 895 248 382 -5 %

Location de matériel 112 739 110 747 2 %

Salles de conférences 214 424 216 016 -1 %

Manifestations culturelles/expositions 345 037 458 833 -25 %

Autres (URS/Économat/intérêts bancaires/recouvrement des coûts) 235 -100 %

TOTAL ÉTATS MEMBRES 5 518 052 5 626 399 -2 %

TOTAL GÉNÉRAL 9 974 927 11 040 562 -10 %

RÉCAPITULATIF

Location de bureaux 6 841 855 5 594 646 22%

Places de stationnement 528 021 547 749 -4%

Location de matériel 257 075 655 585 -61%

Salles de conférences 1 007 514 1 599 672 -37%

Manifestations culturelles/expositions 1 099 808 1 885 064 -42%

Autres (URS/Économat/intérêts bancaires/recouvrement des coûts) 240 654 757 846 -68%

TOTAL GÉNÉRAL 9 974 927 11 040 562 -10%

C. Mesures prises concernant les arriérés de loyers

85. Conformément aux décisions prises par le Comité du Siège à sa 188e session dans le but d’accroître la probabilité de recouvrer les créances dues à l’Organisation, les mesures suivantes ont été prises :

• les possibilités de stationnement et les services téléphoniques sont interrompus en cas d’arriérés de plus de six mois ;

• les services de télécommunications/Internet, les possibilités de stationnement et les services téléphoniques sont interrompus en cas d’arriérés de plus d’un an ;

195 COM/SIÈGE/3 – page 21

• pour les délégations dont les arriérés excèdent un an, des copies du courrier de rappel trimestriel habituel sont envoyées à leurs gouvernements et commissions nationales respectifs ;

• le rapport sur les arriérés dus par les délégations est publié tous les mois sur le site Web de l’UNESCO réservé aux États membres ainsi que sur celui du Comité du Siège.

86. De plus, les intéressés n’ont plus accès aux services de l’UNESCO (par exemple à la location de salles de conférences, au restaurant de l’UNESCO ou à tout autre service) s’ils sont redevables de plus de six mois d’arriérés.

87. Des discussions se tiennent entre le Secrétariat et les locataires pour trouver des solutions : présentation d’un plan de paiement pour le règlement des arriérés, possibilité de réduire la surface louée afin d’éviter l’accumulation d’autres arriérés, etc.

88. Pendant l’exercice 2016-2017, neuf locataires ont fait l’objet de sanctions pour arriérés. Trois locataires ont présenté des plans de paiement pour le règlement de leurs arriérés ; ils ont été approuvé par le Comité du Siège et sont toujours en cours. Un locataire a quitté les lieux et deux ont réduit l’espace loué. MSS, en collaboration avec les services connexes du Secrétariat, veille à l’application des décisions prises par les organes directeurs, entretient des échanges réguliers avec les locataires en situation d’arriérés et s’attachent à trouver des solutions durables pour réduire ces arriérés. Rapport est fait régulièrement au Comité du Siège à ce sujet. On trouvera à l’annexe II un compte rendu des arriérés de loyers.

D. Gestion des conférences, manifestations culturelles et expositions

89. La planification des conférences et des manifestations culturelles au Siège connait depuis 2013 un réel essor, avec la programmation croissante de grands congrès internationaux sur plusieurs jours, d’événements institutionnels à forte visibilité pour l’UNESCO, de manifestations culturelles de grande ampleur et de locations d’organisateurs extérieurs fidélisés ou nouveaux. Cette dynamique s’accompagne d’un taux d’occupation des salles et des espaces également en net progression, révélateur d’activités de qualité et qui s’inscrivent dans la durée.

Progression exceptionnelle, contexte d’insécurité, et travaux dans la salle I

90. L’année 2015 a été exceptionnellement chargée en événements internationaux, non seulement en raison de la 38e session de la Conférence générale, mais surtout de la COP21 et du 70e anniversaire de l’UNESCO – incluant les événements parallèles – qui ont mobilisé tous les espaces du Siège et fait grimper les indicateurs à des taux jamais atteints.

91. Début 2016, suite aux événements tragiques qui se sont déroulés à Paris fin 2015, la Section de la gestion des conférences et des manifestations culturelles (MSS/C) a enregistré des annulations ou reports de dernière minute qui n’ont pas permis de reproposer les salles/espaces à la location.

92. 2016 a également été marquée par des travaux de rénovation dans la salle I, qui ont immobilisé cette dernière et les espaces attenants pendant plus d’un an, empêchant la tenue de grandes conférences, cérémonies, concerts et spectacles ;

Comparatif avec 2014

93. Pour une analyse plus pertinente des statistiques, les données 2016 ont été comparées à celles de 2014. Dans cet exercice, nous constatons alors que – à nombre d’activités de conférence quasi égal – les manifestations culturelles ont subi une baisse d’activités de 26 % en 2016, ce qui correspond en grande partie aux activités qui n’ont pu se tenir dans la salle I.

195 COM/SIÈGE/3 – page 22

94. Il est également à noter que les activités génératrices de revenus ont légèrement augmenté en 2016 (+4 %) et que, avec une salle I inexploitable, l’utilisation des autres grandes salles du Siège a été optimisée (+20 % de moyenne), avec des taux d’occupation en augmentation nette (salle II : +32 % ; salle IV : +10 % ; salle IX : +23 % ; salle XI : +22 % ; salle XII : +11 %).

95. En revanche, les salles de conférence du site Miollis/Bonvin ont accusé une baisse de 10% du taux d’occupation. La vétusté des équipements audio en particulier et les problèmes récurrents du système de climatisation n’ont pas permis d’y programmer des réunions avec interprétation et/ou organisées par des entités extérieures fidélisées, habituées à payer des services de qualité.

Une autre utilisation de la salle II

96. Pour pallier à l’absence de la salle I, et face à une forte demande des États membres qui souhaitaient pouvoir continuer à présenter leurs productions culturelles, ainsi que celle des secteurs, dans le cadre de leurs remises de prix, la salle II, d’ordinaire utilisée comme salle de conférence, a été proposée – sans les caractéristiques techniques de la salle I - comme solution alternative pour accueillir des manifestations culturelles de taille réduite. Ainsi 21 manifestations culturelles ont pu y être programmées, telles que projections de film, défilés de mode, récitals, représentations théâtrales, cérémonies, permettant ainsi de limiter l’écart entre 2014 et 2016.

97. La polyvalence relative de cette salle permet à MSS/C d’envisager de la proposer de manière plus régulière pour des productions de petite taille, avec des besoins techniques limités, tout en soulignant qu’elle demeure avant tout une salle de conférence.

Bilan 2016

98. Les activités de conférences ont représenté près de 96 % des mouvements en 2016, un taux jamais atteint depuis que les manifestations culturelles sont proposées à l’UNESCO.

99. Les performances de l’année 2016 confirment la bonne progression des activités entamée depuis 2013, malgré l’absence de la salle I dans le dispositif des offres.

100. L’annexe III montre à travers différents graphiques les taux d’activités et d’occupation en 2016, 2015 et 2014. Comme les années précédentes, priorité a été donnée aux activités de l’UNESCO à 60 %, puis des délégations permanentes (35 % des contrats) et, enfin, des organisateurs extérieurs (5 % des contrats).

VII. SERVICE MÉDICAL – Miollis/Bonvin

101. À sa 191e session (mars 2016), le Comité du Siège a prié la Directrice générale d’envisager le rétablissement de l’antenne médicale de Miollis/Bonvin en prévoyant notamment la création d’un poste d’infirmier (GT-4/6) et de l’inclure dans le tableau de l’ensemble des projets à financer au titre du Fonds d’utilisation des locaux du Siège pour l’exercice biennal en cours, et d’en rendre compte au Comité du Siège à sa 192e session. Il avait également prié la Directrice générale d’envisager de financer ce poste au titre du budget ordinaire (39 C/5).

102. Comme indiqué au Comité du Siège à sa 192e session, un poste temporaire d’infirmier (GT-4/6) financé au titre du Fonds d’utilisation des locaux du Siège a été créé jusqu’à la fin de l’exercice en cours.

103. L’antenne médicale du site Miollis/Bonvin est ouverte de 9 h 00 à 16 h 30 et reçoit environ 7 visites par jour, principalement du personnel des délégations, mais aussi du personnel des services de restauration, des services d’entretien et du PNUE. Il importe de rappeler que les contrats locatifs passés avec les occupants du site n’incluent pas la disponibilité d’un service médical.

104. Toutefois, et dans l’éventualité d’une urgence médicale, les pompiers en poste 24 heures sur 24 sur le site Miollis/Bonvin sont pleinement formés aux techniques de premiers secours et en cas

195 COM/SIÈGE/3 – page 23

de besoin, contactent soit le Service médical du site Fontenoy, soit les services français d’urgences médicales (SAMU).

105. On rappellera de surcroît que le Service médical de Fontenoy est ouvert de 9 h 00 à 18 h 30 du lundi au vendredi et qu’il est aussi ouvert aux personnes travaillant sur le site Miollis/Bonvin.

106. Pour répondre à la demande d’envisager la création d’un poste GT-4/6 dans le cadre du Programme ordinaire (39 C/5) pour un montant de 172 000 dollars, un tel poste a été prévu dans le scénario budgétaire à 653/667 millions de dollars pour HRM mais n’a pu être inclus dans le plan de dépenses de 507/518 millions de dollars, compte tenu de la situation financière actuelle. Depuis le 36 C/5, la dotation en personnel établie par HRM a été réduite de 31 %, y compris au service médical, où les postes du Programme ordinaire sont passés de 8 à 6 à ce jour. Les 6 postes sont les suivants : deux médecins, deux infirmiers à temps plein, un infirmier à mi-temps, et un secrétaire médical à mi-temps. S’il fallait les répartir entre les deux sites, le niveau de services s’en ressentirait nettement.

107. Par conséquent, compte tenu de ce qui précède, le Secrétariat, tout en déployant tous ses efforts pour l’installation d’une antenne médicale à Miollis/Bonvin, invite la Comité du Siège à continuer de participer, grâce au Fonds d’utilisation des locaux du Siège, au financement d’un poste d’infirmier pour l’exercice 2018-2019 ou jusqu’à ce que la situation du budget permette un tel financement.

108. Le Comité du Siège souhaitera peut-être adopter une décision libellée comme suit :

Le Comité du Siège,

1. Rappelant la résolution 38 C/91 et la décision 200 EX/22,

2. Ayant examiné les documents 195 COM/SIÈGE/3, 195 COM/SIÈGE/INF, 195 COM/SIÈGE/INF.2 et 195 COM/SIÈGE/INF.3,

3. Prend note des informations actualisées qui ont été fournies concernant la réorganisation du hall Saxe et l’exposition L’UNESCO ouverte, et prie la Directrice générale de lui faire rapport à sa 196e session en lui présentant la version finale du programme détaillé ;

3. Accueille avec satisfaction les informations fournies concernant le remplacement du système téléphonique de l’UNESCO et approuve le contrat de maintenance et d’assistance annuelles pour le site Miollis/Bonvin, d’un montant de 40 213/ 64 702 dollars [supprimer la somme non retenue] ;

4. Prend note également des résultats de la première partie de l’étude sur la rénovation des espaces de restauration de l’UNESCO et prie la Directrice générale de lui faire rapport à sa 196e session en lui présentant le programme final, assorti d’une estimation détaillée des coûts ;

5. Prend note en outre des informations fournies au sujet de l’antenne du service médical sur le site Miollis/Bonvin et prie la Directrice générale d’examiner la faisabilité du financement continu d’un poste d’infirmier (à temps plein/à mi-temps) au titre du Fonds d’utilisation des locaux du Siège, et à lui faire rapport à sa 196e session sur les incidences des barèmes locatifs sur le Fonds ;

6. Recommande que le Conseil exécutif adopte, à sa 202e session, un projet de décision libellé comme suit :

195 COM/SIÈGE/3 – page 24

Le Conseil exécutif,

1. Rappelant la résolution 38 C/91 et sa décision 200 EX/22,

2. Ayant examiné les documents 202 EX/_ _ et 202 EX/INF._ _,

3. Recommande que la Conférence générale adopte, à sa 39e session, un projet de résolution libellé comme suit :

« La Conférence générale,

Rappelant sa résolution 38 C/91 et la décision 200 EX/22,

Ayant examiné les documents 39 C/37, Parties I et II, et 39 C/INF._ _,

Exprime sa gratitude au Comité du Siège et à son Président, M. A. Zainal, Ambassadeur et Délégué permanent du Qatar auprès de l’UNESCO, pour les décisions prises et les résultats obtenus entre les 38e et 39e sessions de la Conférence générale ;

I

Prend note de l’évolution de la gestion des espaces au Siège et invite à nouveau la Directrice générale à continuer de rechercher de futurs locataires pour les bureaux vacants du site Miollis/Bonvin ;

II

Prend note également des progrès accomplis dans la gestion de l'ensemble des bâtiments de l'UNESCO et dans l’entretien et la conservation des bâtiments du Siège ;

Autorise la Directrice générale à virer les fonds alloués à la conservation des locaux du Siège au titre du budget ordinaire sur le Compte spécial pour la restauration et la valorisation du Siège ;

Note avec inquiétude de l’absence de fonds disponibles pour la conservation à long terme ;

III

Prend note des informations détaillées qui ont été fournies concernant la rénovation de la salle I ;

Exprime sa gratitude à S. A. Cheikh Hamdan bin Rashid Al-Maktoum, pour son don généreux qui a permis la rénovation complète de la salle I ;

Prend également note des informations détaillées qui ont été fournies concernant la rénovation de la salle X et remercie encore les donateurs de leurs généreuses contributions ;

Se félicite des informations fournies concernant le remplacement du système téléphonique de l’UNESCO ;

195 COM/SIÈGE/3 – page 25

IV

Exprime sa plus vive inquiétude au sujet de l’état alarmant du Bâtiment V (Miollis) ;

Prend note des informations détaillées figurant dans le document 39 C/INF.18 (195 COM/SIÈGE/INF.2) concernant la rénovation du Bâtiment V (Miollis), où sont présentés un résumé de l’étude de faisabilité technique, la stratégie de rénovation, une estimation des coûts et un calendrier des travaux, par ordre de priorité ;

Se félicite des avancées réalisées par le Comité du Siège au sujet de la rénovation du Bâtiment V (Miollis) ;

Reconnaît la nécessité de rénover urgemment ledit bâtiment et de financer le coût du projet de rénovation du Bâtiment V (Miollis) au moyen d’un prêt à long terme ;

Autorise la Directrice générale à négocier un prêt aux conditions les plus favorables, en tenant dûment compte de l’obligation de prévoir dans les budgets futurs, quel que soit le type de fonds, les crédits nécessaires au remboursement des sommes empruntées et de l’intérêt de ces sommes, le cas échéant, et autorise le Conseil exécutif à examiner en son nom toutes propositions, après consultation du Comité du Siège ;

Appelle les États membres à aider l’Organisation à trouver les sources de financement nécessaires sous la forme d’un prêt à faible taux d’intérêt ou sans intérêt ;

Appelle en outre les gouvernements des États membres à fournir toute garantie nécessaire à de tels prêts ;

V

Prend note des informations fournies concernant la gestion de la collection d’œuvres d’art de l’UNESCO ;

VI

Exprime sa satisfaction quant aux informations présentées concernant la gestion du Fonds d'utilisation des locaux du Siège, la location d’espaces de bureau, les taux d’occupation et les recettes ;

Remercie la Directrice générale de ses efforts incessants visant à recouvrer les créances dues à l’Organisation, en lien avec les activités génératrices de recettes ;

Demande à nouveau à la Directrice générale d’appliquer toutes les mesures stipulées dans les contrats de location d’espaces de bureau conclus avec des délégations permanentes, y compris la réattribution des bureaux occupés par des délégations ne respectant pas leurs obligations contractuelles à des délégations qui s’acquittent régulièrement de leurs obligations ;

Réitère aux États membres son invitation à fournir des contributions volontaires pour la restauration et la valorisation du Siège et autorise la Directrice générale à accepter ou refuser ces offres en fonction des critères établis ;

Prie la Directrice générale de lui faire rapport à sa 40e session.

195 COM/SIÈGE/3 Annexe I

ANNEXE I

SYNTHÈSE CONCERNANT LE REMBOURSEMENT DU PRÊT ACTUEL POUR LE PLAN BELMONT

Remboursement

du principal en EUR

Remboursement

du principal en EUR

33 C/5 2006 2 968 705

33 C/5 7 279 940

2007 4 311 235

34 C/5 11 643 240

34 C/5 2008 5 654 257

35 C/5 11 977 967

2009 5 988 983

36 C/5 11 977 967

35 C/5 2010 5 988 983

37 C/5 11 977 967

2011 5 988 983

38 C/5 11 977 967

36 C/5 2012 5 988 983

39 C/5 10 349 774

2013 5 988 983

40 C/5 2 690 158

37 C/5 2014 5 988 983

Total 79 874 979

2015 5 988 983

38 C/5 2016 5 988 983

2017 5 988 983

39 C/5 2018 5 988 983

2019 4 360 791

40 C/5 2020 2 355 431

2021 334 727

Total 79 874 979

Over 1 year Between 6 months and

1 year

Less than 6 months

Total Over 1 year Between 6 months and

1 year

Less than 6 months

Total Over 1 year Between 6 months and

1 year

Less than 6 months

Total Over 1 year Between 6 months and

1 year

Less than 6 months

Total

1 Afghanistan - - - - - - 480 480 - - - - - - - - 480 2 ALECSO - - - - - - - - - - - - - - 50 50 50 3 Algeria - - - - - - - - - - - - - - 250 250 250 4 Angola - - 11 839 11 839 - - 960 960 - - - - - - - - 12 799 5 Argentina - - - - - - - - - - - - - - 30 30 30 6 Azerbaijan - - 26 466 26 466 - - 2 560 2 560 - - - - - - - - 29 026 7 Belize - - - - - - - - - - - - - - 50 50 50 8 Benin - - - - - - 480 480 - - - - - - - - 480 9 Bolivia - - 10 278 10 278 - - 960 960 - - 33 33 - - - - 11 271

10 Brazil - - - - - - 80 80 - - - - - - - - 80 11 Cambodia - - 5 756 5 756 - - 480 480 - - - - - - - - 6 236 12 Cameroon - 21 114 21 536 42 650 - 468 480 948 - - - - - - - - 43 598 13 Chad - - 21 222 21 222 - - - - - - - - - - - - 21 222 14 Chile - - 10 768 10 768 - - - - - - - - - - - - 10 768 15 China - - - - - - - - - - - - - - 8 920 8 920 8 920 16 CICT - - 3 306 3 306 - - - - - - - - - - - - 3 306 17 CIM/IMC - - 7 373 7 373 - - - - - - 19 19 - - - - 7 392 18 Colombia - - - - - - - - - - - - - - 300 300 300 19 Costa Rica - - 5 920 5 920 - - 240 240 - - 38 38 - - - - 6 198 20 Côte d’Ivoire - - - - - - - - - - 108 108 - - - - 108 21 Cre-Columbus Project - - 12 000 12 000 - - - - - - - - - - - - 12 000 22 Cuba - - - - - - - - - - - - - - 8 731 8 731 8 731 23 Czech Republic - - - - - - - - - - 45 45 - - - - 45 24 Democratic People's Republic of Korea - - 7 236 7 236 - - - - - - - - - - - - 7 236 25 Democratic Republic of the Congo 14 008 14 669 14 962 43 639 - - - - - - - - - - 17 17 43 656 26 Djibouti - - 4 276 4 276 - - - - - - - - 30 - 100 130 4 406 27 Dominican Republic - - 12 188 12 188 - - 448 448 - - - - - - - - 12 636 28 Ecuador - - - - - - - - - - 167 167 - - - - 167 29 Equatorial Guinea - - - - - - 246 246 - - 83 83 - - - - 328 30 FMRPS 125 341 43 036 37 503 205 880 - - - - - 21 - 21 - - - - 205 901 31 Fondation Funglode - 8 679 8 853 17 533 - - - - - - - - - - - - 17 533 32 France - - - - - - - - - - - - - - 100 100 100 33 Gabon - - - - - - 1 280 1 280 - 2 55 57 - - 300 300 1 637 34 Gambia 2 642 2 741 2 796 8 180 - - - - 23 32 31 85 - - - - 8 265 35 Ghana - - 5 756 5 756 - - - - - - - - - - - - 5 756 36 Grenada - - - - - - - - - - 4 4 - - - - 4 37 Haiti - - - - - - - - - - 75 75 - - - - 75 38 Holy See - - - - - - 480 480 - - - - - - - - 480 39 Honduras - - 10 278 10 278 - - - - - - - - - - - - 10 278 40 Hungary - - - - - - 10 10 - - - - - - - - 10 41 India - - - - - - 1 440 1 440 - - - - - - 500 500 1 940 42 Indonesia - - - - - - - - - - - - - - 380 380 380 43 Insula 6 985 3 484 3 553 14 022 - - - - - - - - - - - - 14 022 44 Int Association of Universities - 12 982 47 485 60 467 - - - - - - - - - - - - 60 467 45 Int Dance Council - 5 063 5 164 10 227 - - - - - - - - - - - - 10 227 46 Int Social Science Council - - - - - - - - - - - - - - 892 892 892 47 Iraq - - 19 893 19 893 - - - - - - - - - - - - 19 893 48 Kazakhstan - - 84 84 - - - - - - - - - - - - 84 49 Lebanon - - 26 466 26 466 - - 960 960 - - - - - - 500 500 27 926 50 Libya 77 076 25 948 26 466 129 490 936 936 960 2 832 - - - - 230 - 1 000 1 230 133 552 51 Luxembourg - - - - - - 480 480 - - - - - - - - 480 52 Mali - - - - - - - - - - 575 575 - - - - 575 53 Mauritania 11 320 21 114 16 606 49 040 936 936 960 2 832 - - - - - - 628 628 52 500 54 Mexico - - 39 279 39 279 - - 480 480 - - - - - - - - 39 759 55 Morocco - - - - - - - - - 3 3 6 - - - - 6 56 Nicaragua - - - - - - - - - - - - - - 100 100 100 57 Niger - 6 668 11 839 18 507 - 936 960 1 896 - - - - - - 200 200 20 603 58 Oman - - - - - - 160 160 - - - - - - - - 160 59 Pakistan - - - - - - - - - - 4 4 - - - - 4 60 Palau - - - - - - - - - - 39 39 - - - - 39 61 Palestine - - - - - - - - - - 54 54 - - - - 54 62 Paraguay - - 29 753 29 753 - - 160 160 - - - - - - - - 29 913 63 Peru - - 9 370 9 370 - - 316 316 - - - - - - - - 9 686 64 Philippines - - - - - - - - - - 3 3 - - - - 3 65 Poland - - - - - - - - - - 53 53 - - - - 53 66 Republic of Congo - - 23 180 23 180 - - 1 920 1 920 - - - - - - 27 27 25 127 67 Republic of Korea - - - - - - - - - - 3 3 - - - - 3 68 Romania - - 13 401 13 401 - - 480 480 - - - - - - - - 13 881 69 Russian Federation - - - - - - - - - - - - - - 524 524 524 70 Saint Lucia - - 1 898 1 898 - - 480 480 - - - - - - - - 2 378 71 Saudi Arabia - - 48 474 48 474 - - 621 621 - - - - - - 20 20 49 115 72 Senegal - - 37 308 37 308 - - 1 920 1 920 - - - - - - - - 39 228 73 Solomon Islands - - 959 959 - - - - - - - - - - - - 959 74 South Africa - - 10 278 10 278 - - 560 560 - - - - - - - - 10 838 75 South Sudan 23 135 5 643 5 756 34 534 1 770 468 480 2 718 - - - - - - - - 37 252 76 Sri Lanka - - - - - - - - - - - - - - 100 100 100 77 St-Vincent And The Grenadines - - - - - - - - - - - - - - 120 120 120 78 Sudan - - 7 236 7 236 - - 480 480 - - - - - - 100 100 7 816 79 Switzerland - - - - - - - - - - - - - - 20 383 20 383 20 383 80 Syrian Arab Republic - - - - - - - - - - 92 92 - - - - 92 81 Thailand - - - - - - - - - - 7 7 - - - - 7 82 Togo - - - - - - - - - - 36 36 - - - - 36 83 Trace Element - - 1 329 1 329 - - - - - - - - - - - - 1 329 84 Tunisia - - - - - - - - - - - - - - 30 30 30 85 Turkey - - 29 532 29 532 - - 480 480 - - - - - - 2 340 2 340 32 352 86 Ukraine - - - - - - - - - - - - - - 150 150 150 87 UNEP Industry and Environment - - - - - - - - - - - - 405 1 723 6 894 9 022 9 022 88 United Arab Emirates - - - - - - 720 720 - - - - - - - - 720 89 United Kingdom - - 11 167 11 167 - - - - - - 33 33 - - - - 11 200 90 USA - - - - - - 12 12 - - - - - - - - 12 91 World Fellowship of Buddhists - - 5 164 5 164 - - 720 720 - - - - - - - - 5 884 92 World Food Programme - - 18 075 18 075 - - 720 720 - - - - - - - - 18 795 93 World Islamic Call Society (Wics) - - 7 746 7 746 - - - - - - - - - - - - 7 746 94 Yemen 36 118 11 607 11 839 59 565 1 846 468 480 2 794 - - - - 130 - 100 230 62 588 95 Zimbabwe - 4 192 4 276 8 468 - 468 960 1 428 - - - - - - 50 50 9 946

Total 296 624 186 940 713 892 1 197 456 5 488 4 680 27 093 37 260 23 58 1 558 1 639 795 1 723 53 886 56 404 1 292 760

ANNEXE II

Arrears due from tenants as of 30 April 2017/Arriérés dus par les locataires au 30 avril 2017

(Amounts in EUR/Montants en EUR)

Name / Nom Office / Bureau Parking Telephone Other services / Autres services (*) Grand Total

195 COM/SIÈGE/3Annexe II

Tenants that have left the premises with unpaid invoices / Locataires ayant quitté les locaux avec des factures impayées

Over 1 year Between 6 months and

1 year

Less than 6 months

Total Over 1 year Between 6 months and

1 year

Less than 6 months

Total Over 1 year Between 6 months and

1 year

Less than 6 months

Total Over 1 year Between 6 months and

1 year

Less than 6 months

Total

1 Burundi 33 535 - - 33 535 - - - - - - - - 3 497 - - 3 497 37 032 2 Cabo Verde 28 639 - - 28 639 - - - - - - - - 284 - - 284 28 924 3 Central African Republic 96 153 - - 96 153 - - - - - - - - 100 - - 100 96 253 4 Comoros 71 640 - - 71 640 - - - - - - - - - - - - 71 640 5 Guinea-Bissau 84 946 - - 84 946 7 010 - - 7 010 - - - - 478 - - 478 92 434 6 Int Centre for Sport Security - 2 037 - 2 037 - - - - - - - - - - - - 2 037 7 Ireland - - - - 930 156 - 1 086 - - - - - - - - 1 086 8 Kyrgyzstan 214 - - 214 - - - - - - - - - - - - 214 9 Mozambique - - - - - - - - - 48 - 48 - - - - 48

10 Sierra Leone 40 226 - - 40 226 71 - - 71 - - - - 160 - - 160 40 457 11 Somalia 35 051 - - 35 051 - - - - - - - - - - - - 35 051 12 Suriname 7 911 - 7 995 15 906 501 - - 501 - - - - - 100 - 100 16 507 13 UN UNIVERSITY - - - - - - - - - - - 5 262 - 293 5 555 5 555 14 Vanuatu 46 996 - - 46 996 - - - - - - - - 552 - - 552 47 548

Total 445 311 2 037 7 995 455 342 8 512 156 - 8 668 - 48 - 48 10 333 100 293 10 726 474 784

Grand Total 741 935 188 977 721 886 1 652 798 13 999 4 836 27 093 45 928 23 106 1 558 1 687 11 128 1 823 54 179 67 131 1 767 544

For information: Outstanding amounts at the same period of last year / Pour information : Montants impayés à la même période l'année dernière 2 015 358

(*) Other services include Conference rooms, Exhibitions, Cultural events and others/Les autres services comprennent les salles de conférence, expositions, événements culturels et autres.

Name / Nom Office / Bureau Parking Telephone Other services / Autres services (*) Grand Total

195 COM/SIÈGE/3Annexe II - page 2

195 COM/SIÈGE/3 Annexe III

ANNEXE III

Taux d’activités et d’occupation des salles et espaces au Siège de l’UNESCO (source : EMS Agora)

60%

35%

5%

Taux d'activités par organisateurs en 2016**

UNESCO Délégations permanentes Organisateurs extérieurs

2015* : Année de Conférence générale, du 70e anniversaire de l’UNESCO et de la COP-21 à Paris. 2016** : Salle I en travaux de rénovation à partir du 17 février 2016 au 1er mars 2017).

195 COM/SIÈGE/3 Annexe III – page 2

263

207 23

1

69

91

338

225 24

6

37

120

253

224 25

7

40

95

Réunions deconsultation

Groupesélectoraux

Réunions deprogramme

Associations depersonnel

Locations

Types de conférences2014 (861 activités) 2015* (966 activités) 2016** (869 activités)

6

25

58

9

21

8

28

50

14 16

12 12

50

5

11

Cérémonies Concerts Expositions Projections Spectacles

Types de manifestations culturelles2014 (119 activités) 2015* (116 activités) 2016** (90 activités)

2015* : Année de Conférence générale, du 70e anniversaire de l’UNESCO et de la COP-21 à Paris. 2016** : Salle I en travaux de rénovation à partir du 17 février 2016 au 1er mars 2017).

195 COM/SIÈGE/3 Annexe III – page 3

71

55

10779 85

104

39

0

8780

89

6978 85

133

7695

115

55

15

104 102 9778

61

86106

83 82 87

45

8

43

10096

71

0

20

40

60

80

100

120

140

NOMBRE DE CONFÉRENCES/RÉUNIONS

2014 (865 activités) 2015* (1 033 activités) 2016** (868 activités)

6

9

14 15 16

12

1 0

12 1315

910

5

14

1113

16

2 1

18 18

10 10

64

9

6

10 9

20

810

7 7

02468

101214161820

NOMBRE DE MANIFESTATIONS CULTURELLES

2014 (122 activités) 2015* (116 activités) 2016** (90 activités)

2015* : Année de Conférence générale, du 70e anniversaire de l’UNESCO et de la COP-21 à Paris. 2016** : Salle I en travaux de rénovation à partir du 17 février 2016 au 1er mars 2017).

195 COM/SIÈGE/3 Annexe III – page 4

38

28

4541

5147

50 52

39

25

36

28 30 31

24

35

78

5446

63

39

46

56

47

60

20

50

36 3833 31

45

8

3741

47

33

51 50 5148

17

44

3125

31

20

33

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

I I I I I I I V V V I V I I V I I I I X X X I X I I X I I I X I V X V X V I

PRINCIPALES SALLES

TAUX D'OCCUPATION DES SALLES (EN %)

2014 (37,5%) 2015* (46%) 2016** (35%)

247

105

168158

190176

187 193

147

95

137

107114 120

90

120

266

186

157

217

135

159

193

162

204

70

171

123132

114106

154

30

136149

172

120

186 184 186175

62

162

112

90

115

75

120

0

50

100

150

200

250

300

I I I I I I I V V V I V I I V I I I I X X X I X I I X I I I X I V X V X V I

PRINCIPALES SALLES

NOMBRE DE JOURS D'OCCUPATION DES SALLES

2014 (2 354 jours) 2015* (2 549 jours) 2016** (2 074 jours)

2015* : Année de Conférence générale, du 70e anniversaire de l’UNESCO et de la COP-21 à Paris. 2016** : Salle I en travaux de rénovation à partir du 17 février 2016 au 1er mars 2017).

195 COM/SIÈGE/3 Annexe III – page 5

41

5653

60 60

5052

6965 65

5359

43

55

65 6562

40

0

10

20

30

40

50

60

70

80

S A L L E S D E S A C T E S

S A L L E D E S P A S P E R D U S

M I R O I M I R O I I M I R O I I I H A L L S É G U R

PRINCIPAUX ESPACES

TAUX D'OCCUPATION DES ESPACES (EN %)

2014 (53%) 2015* (60,5%) 2016** (55%)

149

204 193219 219

184

266

336 331 331

192

316

156

202

238 238 228

145

0

50

100

150

200

250

300

350

400

S A L L E S D E S A C T E S

S A L L E D E S P A S P E R D U S

M I R O I M I R O I I M I R O I I I H A L L S É G U R

PRINCIPAUX ESPACES

NOMBRE DE JOURS D'OCCUPATION DES ESPACES

2014 (1 168 jours) 2015* (1 772 jours) 2016** (1 207 jours)

2015* : Année de Conférence générale, du 70e anniversaire de l’UNESCO et de la COP-21 à Paris. 2016** : Salle I en travaux de rénovation à partir du 17 février 2016 au 1er mars 2017).