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le commerce international regroupe l’ensemble des échanges des biens et de services entre agents sur des territoires économiques différents.L’importance du commerce international varie en fonction des pays. Certains pays n’exportent que pour élargir leur marché intérieur ou pour aider certains secteurs de leur industrie.
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1- Définition :
le commerce international regroupe l’ensemble des échanges des biens et de services entre
agents sur des territoires économiques différents.
L’importance du commerce international varie en fonction des pays. Certains pays
n’exportent que pour élargir leur marché intérieur ou pour aider certains secteurs de leur
industrie. D’autres sont largement dépendants des échanges internationaux pour
l’approvisionnement en bien destinés à la consommation immédiate ou pour consolider les
revenus en devises.
2- Enjeux du commerce international :
Le développement du commerce international s’est traduit par une ouverture et une
interdépendance croissantes des économies.
Aujourd’hui devenu une variable centrale dans l’économie mondiale, le commerce
international fait cependant toujours l’objet, comme dans le passé, de nombreuses
interrogations :
- Pourquoi les nations échangent-elles entre elles ?
- Le commerce international constitue-t-il un moteur ou bien un frein à la croissance ?
- Le commerce international ne contribue-t-il pas à la perte d’autonomie des Etats ?
La dynamique du commerce international se comprend également à travers ses acteurs. L’Etat
est un acteur central dans la mesure où ses actions, aux formes très variées, peuvent soit :
- Stimuler (baisse des tarifs douaniers...)
- Restreindre le commerce avec les autres nations (protection non tarifaire)
Mais les Etats ne sont pas les seuls à intervenir dans la dynamique du commerce international,
d’où le rôle des FMN qui influencent de plus en plus les échanges et ce à travers notamment
la division internationale du processus productif et du commerce intra-firmes.
3- Indicateurs :
Le commerce international se mesure par les flux (exportations et importations) de
marchandises et de services. Ces flux peuvent s’appréhender à différents niveaux :
Entre un pays et le reste du monde ;
Entre des zones ;
Au sein d’une même zone ;
La balance commerciale: Est un compte statistique qui enregistre les exportations et
importations de marchandises (biens) entre un pays donné et le reste du monde.
Le solde commercial : Correspond à la différence entre les exportations et les
importations
Le degré d’ouverture : Est un indicateur qui permet de savoir dans quelle mesure le
pays est ouvert sur l’extérieur.
Théorie du commerce international
1- Théorie des avantages absolus :
Adam Smith (Cherchant à défendre l'idée du libre-échange) a introduit la théorie de
l'avantage absolu pour décrire des situations où un pays a intérêt à produire davantage
qu'il ne consomme, afin d'exporter le surplus et d'importer des biens que d'autres pays
produisent mieux que lui.
Le pays qui vend un certain produit moins cher que tous les autres pays possède ainsi un
avantage pour ce produit. Smith indique alors qu'un pays doit se spécialiser dans la
production de biens pour lesquels il possède cet avantage absolu et acheter tous les autres
biens.
2- Théorie des avantages comparatifs :
Smith est le premier à parler des avantages absolus càd de montrer que certains pays ont des
avantages de production et de productivité important est qu’ils ont tous intérêt à produire au
maximum et de commercer avec des pays qui eux ont aussi des avantages absolus et donc
ainsi choisirai là où il est le meilleur . Le problème c’est que certains pays ne peuvent pas
avoir un avantage absolu. Donc c’est là ou intervient RICARDO avec la théorie des avantages
comparatifs ce n’est pas les avantages absolu qui compte même si on n’est pas le meilleur
quelque part on a intérêt à se spécialiser et commercer.
Pour bien comprendre les choses :
En Portugal
1 P de drap exige le travail annuel 90 personnes
1 T de vin exige le travail annuel de 80 personnes
En Angleterre :
1 P de drap exige le travail annuel de 100 personnes
1 T de vin exige le travail annuel de 120 personnes
Donc ici le Portugal est plus productif dans les 2 domaines et dispose d’un avantage absolu
sur l’Angleterre. Cependant son écart de productivité est tant plus important dans le domaine
du vin puisqu’il faut 40 personnes en moins pour produire un tonneau de vin c’est dans ce
domaine où il doit se spécialiser c’est ici où il bénéficie d’un avantage comparatif.
Pour l’Angleterre si sa productivité est inférieure à celle d’autres pays elle doit se spécialiser
dans la production du bien ou elle est moins mauvaise en comparaison par d’autre pays.
(Production des draps)
Si chaque pays se spécialise dans le domaine où il est le plus productif comparativement avec
d’autre pays le marché mondial pourra bénéficier des biens au prix le plus attractif. En effet
selon RICARDO la valeur d’un bien dépend de la quantité de travail nécessaire à sa
production on parle alors de VALEUR TRAVAIL. De ce fait plus le nombre de VT est faible
plus son cout est faible donc plus son prix et attractive.
Pour RICARDO c’est dont en spécialisant sa production dans ce qu’il sait mieux faire et on
participant au commerce international qu’un pays peut accroitre ses richesses.
Le modèle HOS (Heckscher, Ohlin, Samuelson) :
Dans ce modèle, les échanges internationaux reposent sur des différences de dotation dans les
facteurs de production.
Ces auteurs remarquent que les pays ont des dotations différentes en facteurs de production.
Certains pays ont plus de capital, d’autres pays plus de travailleurs. La chine par exemple, est
mieux dotée en travailleurs qu’en capital, tandis que l’Allemagne est mieux dotée en capital
qu’en travailleurs.
Le modèle HOS montre que les pays mieux dotés en facteur travail ont intérêt à se spécialiser
dans les productions qui réclament de la main d’œuvre (certaines productions agricoles
comme le riz, ou le cacao, ou certaines productions manufacturières peu automatisées, etc.),
tandis que les pays mieux dotés en capital ont intérêt à se spécialiser dans les productions à
forte intensité capitalistique (sidérurgie, machine-outil, automobile, etc.).
Les conclusions du modèle sont :
1. On a spécialisation partielle de chaque pays dans le bien relativement le plus intensif
dans le facteur dont ce pays est relativement le mieux doté.
2. On a égalisation des prix relatifs des biens entre les pays.
3. En raison de la relation entre prix relatifs et rémunérations relatives, la rémunération
relative du facteur relativement le plus rare dans chaque pays diminue tandis que celle
du facteur relativement le plus abondant augmente.
Critiques du modèle HOS :
Le modèle prévoyait que les Etats-Unis devaient importer du Canada des produits plus riches
en travail, et exporter des produits plus riches en capital. W. Leontief a mené des études
empiriques montrant que l’on observait le phénomène inverse. C’est ce que l’on a appelé le
"paradoxe de Leontief".
Le modèle a encouragé une spécialisation excessive des P.E.D. dans les productions
intensives en main d’œuvre.
On n’observe pas, au niveau international, d’égalisation des salaires, alors même que la
mobilité des capitaux s’est considérablement accrue.
Lorsqu’on observe une hausse de salaire dans les P.E.D et les pays émergents, ce n’est pas dû
à la spécialisation dans les productions riches en main d’œuvre, mais, au contraire, aux
salaires plus élevés obtenus dans les secteurs riches en capital, dont le développement a été
rendus possible par l’IDE.
Modèle de Ricardo-viner :
Ricardo-Viner explique le sens de l'échange international en développant un modèle à facteurs
spécifiques .Ce modèle énonce ses principes en introduisant d'autres facteurs de production
que le travail qui sont le capital et la terre. Le travail est le facteur le plus mobile (peut se
déplacer d'une industrie à l'autre), le capital et la terre sont spécifiques à une industrie et des
ajustements vont se faire au niveau de ces facteurs : Ricardo et Viner ont démontré que la
dotation en facteurs spécifiques va maintenant déterminer le sens de l'échange et remettent en
cause l'approche HOS. Le sens de l'échange est maintenant déterminé à travers la qualification
de travail (plus le travail est qualifié, plus il devient un facteur spécifique). Les propositions
apportées par Ricardo et Viner montrent que le revenu du travail diminue en termes du bien
dont le prix augmente : l'augmentation de la valeur d'échange d'un bien (prix relatif) conduit à
une augmentation de la rémunération réelle du facteur spécifique utilisé dans la fabrication de
ce bien et diminue la rémunération réelle du facteur spécifique utilisé dans la fabrication de
l'autre bien dans l'hypothèse ou deux biens sont produits.
Les théories protectionnistes :
Protectionnisme ou libre-échange :
Krugman fut longtemps extrêmement favorable au libre-échange mais il a changé
progressivement d’avis, il s’est rendu compte que le libre-échange peut être dangereux pour
certains industrie stratégique çad basic dans le développement de l’Etat.
Exemple : Boeing et Airbus si ils ne sont pas soutenu par les Etats comme un duopole l’un va
l’emporter totalement et donc à partir de ce moment-là il y’aura un monopole ce qui n’est pas
une bonne chose dans un système capitaliste.
Théorie du protectionnisme éducatif :
C’est au milieu du 19ème siècle que nait ce courant en Allemagne avec Friedrich list. Le
protectionnisme vise à protéger la production nationale contre la concurrence étrangère, et il
serait nécessaire dans deux cas :
Pour les industries naissantes, pour leur permettre d’acquérir l’expérience et leur
donner le temps de résister à la concurrence ;
Pour les industries en difficultés, les veilles industries, afin qu’elles puissent se
restructurer et construire de nouveaux avantages comparatifs.
Théorie du protectionnisme défensive :
Face à la concurrence déloyale, le protectionnisme est nécessaire :
Pour lutter contre le dumping social, les très bas salaires des pays en développement
Pour lutter contre le dumping monétaire, les monnaies volontairement sous évaluées
afin de dynamiser les exportations.
Pour lutter contre la multiplication des subventions de l’Etat dans certains pays.
Moyens du protectionnisme :
Les pratiques protectionnistes visent à défavoriser la production étrangère par rapport à la
production nationale ou à encourager cette production pour la rendre plus attractive. Les
moyens utilisés sont les suivants :
Les barrières tarifaires notamment les droits de douane, les taxes sur les biens
importés ;
Les barrières non tarifaires : normes, labels, mesures administratives
La fixation d’un contingent, qui résulte le plus souvent d’accords volontaires
d’autolimitation des exportations.
Mercantilisme :
Les mercantilistes sont apparus via le bullionisme, le colbertisme et le nationalisme.
Le bullionisme correspond au mercantilisme méditerranéen de l’Espagne, du Portugal et de
l’Italie. Il est axé sur l’accumulation de l'or. L’État veut s'enrichir pour financer les États-
nations et cela le conduit à l'inflation et à la dépréciation de l'or. On assiste alors à une
économie d'oisifs avec obligation d'importer des produits donc l'Espagne ne s'enrichira pas
mais les pays voisins vendront à l'Espagne et s'enrichiront.
Le colbertisme correspond au mercantilisme français et de l'Europe de l'Est. Les ministres
cherchent à recentrer l'État dans les pays. L’État décide de tout : c'est la centralisation. Colbert
va mettre en place des structures dans le but de produire pour revendre par la suite et exporter.
Le nationalisme concerne les pays anglo-saxons et la Hollande. Les anglais sont de bons
navigateurs et ils achètent à un endroit pour revendre à un autre. Ils développent le secteur des
banques et assurances. La Hollande se financera grâce aux bourses de valeurs qu'elle créée.
Les banques vont vouloir convertir les monnaies et il y aura création de la monnaie papier
ainsi que des accords entre les banques des différents pays. Les monnaies seront convertibles
selon l'étalon or.
Echange inégal avec le tiers-monde :
Les différentes théories du commerce international définissent dans leur globalité un état
optimal pour l'économie mondiale. Cependant ces théories sont le résultat d'études, d'analyses
qui sont exprimées sans tenir compte des variables liées aux situations des pays du tiers
monde. Il ne faudra plus dorénavant se mettre dans une bulle parfaite, où le libre-échange ne
provoque que des résultats positifs mais par exemple laisser place aux situations d'oligopole1.
Il y a une sorte de pessimisme vis-à-vis des théories précédentes mais cela n'empêche la
recherche de l'amélioration des conditions de libre-échange.
Les États disposent d'instruments d'actions directs sur les flux commerciaux : administration
douanières, ou indirects : les taux de change.
A côté des Etats, Les multinationales ont un rôle important dans la régulation des flux
commerciaux, les fixations de prix et les échanges de marchandises.
Avantages comparatifs autoconsolidants :
Avec le développement d’une industrie apparaissent des externalités positives :
(accroissement des qualifications, développement des industries sous-traitantes et des
fournisseurs à proximité.)
Dès lors on peut conclure que la taille du marché consolide l’avantage comparatif. En
d’autres termes, plus un marché est grand, plus les entreprises sont compétitives en
comparaison de celles des autres marchés. D’autres facteurs sont alors susceptibles de créer
l’avantage comparatif : subventions publiques, volume de la consommation nationale …
De plus il en découle que l’ouverture au commerce international ne fait qu’accroître les écarts
de compétitivité en renforçant les entreprises dominantes et en concentrant les industries là où
se présentent les avantages comparatifs initiaux. Cette dynamique du commerce international
provoque une tendance à l’émergence de forme de monopoles.
Les nouvelles théories du commerce international :
1- Théorie stratégique du commerce :
La théorie traditionnelle de l’échange international s’intéresse aux effets du commerce
international sur les nations en retenant comme hypothèse de base que la concurrence est pure
et parfaite. Il est déduit que le libre-échange améliore la position des nations qui échangent,
incitant donc au démantèlement des barrières protectionnistes.
2- Concurrence monopolistique :
Selon la théorie de la concurrence monopolistique, la concurrence entre les entreprises ne se
fait pas seulement sur les prix, mais aussi sur les produits. Chaque entreprise dispose d’un
monopole sur un produit qui n’est pas strictement identique à ceux des entreprises
concurrentes. Si on s’intéresse à l’application de cette théorie sur le commerce international
on découvre que :
La création d’un nouveau produit n’est limitée que par la taille du marché, alors
l’ouverture au commerce mondial permet d’accroître la variété des biens, ce qui permet
une meilleure adaptation de l’offre aux demandes spécifiques des consommateurs.
Le commerce international se fait de manière intra-branche : un pays peut à la fois
importer et exporter une même catégorie de produit.
Chapitre 3 : Explications actuelles du commerce international
Les grands types d’organisations économiques régionales :
La zone d’échange préférentielle : qui lève les obstacles au commerce interrégional
pour certains produits, CEE, L’UE...
La zone de libre-échange : qui est marquée par une suppression des obstacles
tarifaires, comme par exemple l'ALENA depuis 1994.
L’union douanière : qui combine une libre circulation des marchandises et l’adoption
d’un tarif extérieur commun, c’est-à-dire des taxes douanières identiques à chaque
pays membre vis-à-vis des pays tiers
1- Indicateurs :
- X de biens et services en % du PIB
- Volume totale des I et X mondiales
- Taux d’ouverture des économies
2- Impacts :
Depuis les années 1990 le commerce intra régional a progressé :
au sein de l’ALENA, passant de 42 à 54 % des exportations totales des pays membres,
au sein du Mercosur ce chiffre est passé de 9 à 20 % sur la même période,
En Europe la part des échanges intracommunautaires n’a guère progressé en dépit
d’une intégration croissante, restant toutefois au niveau élevé de 74 % en 2006.
3- Danger vis- à vis du multilatéralisme :
Il est enfin à noter que la constitution d’espaces économiques régionaux réduit le nombre de
négociateurs lors des réunions de l’OMC (l’UE ), ce qui peut faciliter les accords. En
permettant le développement des économies dans un cadre protégé, le régionalisme peut être
une étape préalable au multilatéralisme, permettant à certains pays de prendre de l’assurance.
C’est ainsi que Mike Moore, ancien président de l’OMC, déclarait que le régionalisme
pouvait servir à compléter et à promouvoir le multilatéralisme, mais qu’il ne devait en aucun
cas le remplacer. Mais le risque est grand selon lui de voir les économies se refermer sur des
zones restreintes de commerce privilégié, encourageant en retour les autres économies à faire
de même, spirale négative qui pourrait mener à une contraction des échanges mondiaux et du
PIB mondial.
L’autre danger est une focalisation des ensembles économiques régionaux sur leur
compétitivité face aux autres grandes économies.
4- GATT :
C’est une institution qui vise la libération des échanges internationaux. Lorsque l’Etat veut
limiter ses importations, il institut des tarifs douaniers politiques du protectionnisme, au
contraire du GATT.
5- Du GATT à l’OMC :
Après la deuxième guerre mondiale, l’ordre économique mondial est déterminé à l’initiative
des Etats unis selon les 2 principes de liberté des échanges et des paiements, les échanges
internationaux sont considérés comme une condition du redressement économique.
6- L’OMC :
L’OMC a été fondée en 1994 lors du sommet de Marrakech.
L’OMC a pour vocation de résoudre les différends commerciaux entre les Etats. A
l’inverse du GATT, elle ne fonctionne pas par round de négociation (le dernier Uruguay-
round a duré des années et a donné notamment naissance à l’OMC).
Les principaux objectifs de l’OMC consistent à d’assurer la liberté, l’équité et la
prévisibilité des échanges en :
administrant les accords de l’OMC ;
réglant les différends commerciaux par le biais d’un Organe de règlement des
différends ;
et servant de cadre aux négociations commerciales.