Compagnie motocycliste

LE MAGAZINE DU FONDS SPÉCIAL DES PENSIONS DES OUVRIERS DES ÉTABLISSEMENTS INDUSTRIELS DE L’ÉTATLE MAGAZINE DU FONDS SPÉCIAL DES PENSIONS DES OUVRIERS DES ÉTABLISSEMENTS INDUSTRIELS DE L’ÉTAT

JUILLET 2009 - N° 46

Découvrez les motosde la Compagnie motocyclistede Paris

Découvrez les motosde la Compagnie motocyclistede Paris

JUILLET 2009 - N° 46

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ééddiittooPAGES 3 À 4

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ssoommmmaaiirreeFenêtre surDes retraités s’organisent en collocation pourfaire face à la hausse des loyers et combattrela solitude

Le fil d’infos

PAGES 6 À 9

PAGES 10 À 13

• Un nouveau portail Internet• Quelques chiffres sur l’activité de votre caisse

de retraites• Le Guide du pensionné, dans sa version 2009

à consulter sur Internet• Les dates de virement de votre pension

LE MAGAZINE DU FONDS SPÉCIAL DES PENSIONS DES OUVRIERS DES ÉTABLISSEMENTS INDUSTRIELS DE L’ÉTAT

é uinoxe - juillet 2009

DécouverteLa ThaïlandeUn pays d’Asie aux temples hors du temps,une cuisine raffinée et variée

PAGES 14 À 15

GÉRARD PERFETTINIDirecteur de l’établissement de Bordeaux

Directeur de publication : Gérard Perfettini - Rédacteur en chef : Jean-Pierre Le Bihan - Conception graphique : Tonga / V.Nouaihetas Maquette et illustration : Michel Nolot - Informations FSPOEIE : l’équipe de rédaction du Fonds spécial.

Réalisation : Caisse des Dépôts © Tous droits de reproduction réservés Dépôt légal : 3ème trim. 2006 N° ISSN : 1250 - 3983Caisse des Dépôts - FSPOEIE - rue du Vergne 33059 Bordeaux cedex - Tél : 05 56 11 41 23 - Impression : Imaye Graphic (53)

ReportageEnfourchez les BMW et Yamaha de la Préfecturede Police de Paris, un an après avoir découvertl’entretien des voitures de la Police Nationalepar des ouvriers du ministère de l’Intérieur

été bat son plein et déjà les préoccupations de ren-trée habitent ceux qui, pour des raisons de coûts

ou de convivialité, souhaitent partager leur logement.Etudiant ou retraité, l’intérêt est le même et la colocationse développe de plus en plus. Voilà une bonne raisond’évoquer ce sujet dans le présent numéro.

Pour ceux qui souhaitent profiter de l’arrière-saison etenvisagent de redécouvrir, sous ses couleurs autom-nales, la France, son patrimoine, ses traditions et sonartisanat, suivez le guide ! Il vous ouvrira les portes destructures d’accueil qui mettent en pratique le dévelop-pement durable, sous ses aspects écologique, écono-mique et social. Pour ceux d’entre vous qui êtes attiréspar des horizons plus lointains, EQUINOXE vous emmè-nera à la découverte de la Thaïlande, de ses trésors cul-turels et religieux, de ses paysages enchanteurs et de sacuisine traditionnelle. Que vous soyez voyageurs loin-tains ou hexagonaux, le catalogue “Vacancez-vous” misen ligne sur le site http://www.fspoeie.fr vous proposedes destinations très variées.

Les pages REPORTAGE de votre magazine vous permet-tront peut-être, au hasard des rencontres, de reconnaîtrequelques anciens collègues, ouvriers au garage central dela Préfecture de Paris, qui réparent et équipent les motosde la police nationale ! Un peu plus loin, LE FIL D’INFOSvous apportera des indications pratiques et d’actualitéqui concernent notamment les règles de calcul emploi-retraite, les cotisations sociales, les dates de virement despensions. Vous aurez également la possibilité de parcou-rir les principales donnés chiffrées du rapport d’activité2008 du FSPOEIE, disponible sur http://www.fspoeie.fr .

Espérant que vous apprécierez les articles élaborés parl’équipe rédactionnelle de votre magazine, je vous souhai-te une agréable lecture de ce numéro d’EQUINOXE.

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A savoirDécouvrir le patrimoine français au travers destructures d’accueil qui mettent en pratiquele développement durable

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Fenêtre sur

ourisme équitable, solidaire ouéthique, tourisme responsable ouvert, écotourisme… Autant “d’appel-lations” de plus en plus familières du

grand public. Au-delà de ces différents noms,une idée commune : voyager ou séjournerquelque part, dans le respect des principes dudéveloppement durable est possible.“Je ne me verrais plus passer des vacances ouvoyager autrement qu’en pratiquant l’écotouris-me, explique Béatrice, proche de la cinquan-taine. J’ai même converti mes parents qui, retrai-tés, partent plusieurs fois en vacances dans l’an-née.” On en est encore qu’aux balbutiements(voir encadré “Chiffres clés”), mais gageonsque le nombre des adeptes d’une “autre façonde voyager” augmentera sensiblement dans lesannées à venir.L’écotourisme revêt des formes diverses.Séjour chez les Dogon du Mali par le biaisd’un voyagiste équitable (dans ce cas, votreséjour contribuera à aider les populationslocales), découverte de la biodiversité enobservant le ballet des cétacés dans le golfede Gascogne, étude des dunes protégées etd’espèces végétales le long de certains litto-

raux… la panoplie est large. Et les opéra-teurs de voyages peaufinent leurs catalogues.Inutile d’aller loin pour s’adonner à l’écotou-risme. Avec un guide professionnel, on peutobserver les centaines d’espèces d’oiseauxqui fréquentent le parc ornithologique duMarquenterre, en Normandie, (re)découvrirl’artisanat local qui remet certaines valeursau goût du jour dans l’Aveyron ou le MassifCentral, s’interroger sur la replantation deshaies en Bourgogne… L’écotourisme, c’est lanature, au sens le plus large du terme, remi-se au cœur de nos préoccupations.C’est aussi le meilleur moyen d’appliquer,pendant ses congés, les règles qu’on s’estfixées dans la vie de tous les jours pour pré-server l’environnement. L’un des moyens lesplus simples est d’opter pour des héberge-ments qui n’ont pas, ou moins, d’impact surles paysages. Après les balades de la journée,on retrouve le soir l’un des villages classés“100 % air pur” référencés dans les offres devacances que proposent, via des comitésd’entreprise, des caisses de retraite ou desmutuelles, des opérateurs tels Cévéo ouCap’Vacances. Le tri sélectif, la réduction

Repères● Le concept d’écotourismeest né dans les années 70,mais il a fallu attendre 1981pour que la Sociétéinternationale del’écotourisme en donne unedéfinition : “Une visiteresponsable dans desenvironnements naturels oùles ressources et le bien-êtredes populations sontpréservés.” Les problèmesd’environnement que nousconnaissons, le changementclimatique, le concept dedéveloppement durable…autant d’éléments quiéveillent nos consciences etcommencent à modifier noscomportements. Depuisquelques années, il existeune dizaine de conventions(charte de l’écotourisme...) etde labels (écolabel européen,Green Globe...) couronnantles efforts des opérateurs etouvrant la voie… Certainsspécialistes pronostiquentque l’écotourisme est l’avenirdu tourisme français. Avec82 millions de visiteurs par

an et des paysages d’unediversité qui n’ont d’égaleque leur beauté, notre paysdispose d’énormes atouts...

Pour en savoir plus :Association françaised’écotourisme (AFE) :tél. : 09 70 46 28 68, site : www.ecotourisme.info, e-mail : [email protected].

L’AFE a été créée en 2005avec pour missions dediffuser le conceptd’écotourisme en France, de le promouvoir etd’accompagner ledéveloppement de projets etstratégies de territoire liéesau développement durable.Elle joue aussi un rôled’éducation àl’écocitoyenneté auprès desvoyageurs, desprofessionnels du tourisme et des institutions.

Sujet réalisé par :Patrick COUDREAU

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Préserver l’environnement dans la vie de tous les jours est une chose,avoir la même conduite en vacances en est une autre. L’écotourisme, unebonne occasion de garder les mêmes gestes en dehors de la maison.

Appliquez l’écologieà vos vacances

MURIEL VIAL

Directrice des Gîtes de France desAlpes-de-Haute-Provence

La parole à...

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>“ Un peu partout enFrance, les écogîtes semultiplient…”De plus en plus devacanciers recherchentun moded’hébergementrespectueux del’environnement. Ilschoisissent desstructures labellisées,qui ont la qualificationHaute qualitéenvironnementale(HQE). Tout en passantdes vacancesagréables, ils sontsensibilisés aux

écogestes (économiesd’énergie, tri desdéchets, etc.). Celarend les gens plusécocitoyens.

>“ Pour lespropriétaires de gîtes,c’est un plus ?”Oui, car proposer cetype de structuregénère une grandesatisfaction du client.Quand nousaccueillons desporteurs de projet,nous parlonssystématiquement

d’écogîtes, de respectde l’environnement.Notre objectif est que,dans le départementdes Alpes-de-Haute-Provence, un projet degîte rural sur deuxdonne lieu à la créationd’un écogîte. Leprogramme « Agir »,mis en place en RégionProvence-Alpes-Côted’Azur, prévoit d’ici à2010 la création demille gîtes exemplaires.

4é uinoxe - juillet 2009

« Des vacanciers plus écocitoyens »

des déchets ménagers, les promenades desensibilisation à l’environnement figurent auprogramme.

• Les écogîtes, ou comment appliquer ses principes

Derniers-nés des célèbres Gîtes de France, lesécogîtes commencent à attirer de plus en plusune clientèle sensible aux énergies propres et àla réduction de Co2. Construction en matériauxnobles (terre, chaux, chanvre, bois local…), toi-lettes sèches, chauffe-eau solaire, récupérationde l’eau de pluie, les écogîtes ont un bel avenirdevant eux. “Nos clients recherchent, bien sûr, unequalité environnementale, un lieu non pollué. Etici, dans la vallée de l’Ubaye [Alpes-de-Haute-Provence], ils sont gâtés, mais ils apprécient aussibeaucoup les efforts que nous faisons pour économi-ser l’énergie”, explique ainsi Liliane, qui tient unécogîte dans le Midi. Sur la table, des produitsdu terroir, bio de préférence. “Nous avons tou-jours été très “nature”, poursuit Liliane. C’est donctout… naturellement que notre chalet et la vie quiva avec sont écologiques.”La famille Gangler a déjà effectué plusieursséjours à l’écogîte Écotaupi de Bruno Lacroix, àBricqueville-sur-Mer en Normandie.“Au début,ce n’est pas le côté écologique qui nous a attirés,même si, à la maison, on récupère l’eau de pluie,explique le papa. Je recherchais d’abord un endroitcharmant et calme. Puis les toilettes sèches, le

> Selon une étude TNS Sofres de 2008, prèsde neuf voyageurs ou vacanciers sur dix sedéclarent intéressés par le tourismeresponsable. Toutefois, seulement 7 % deFrançais l’ont pratiqué en 2008 (contre, ilest vrai, 2 % en 2007).

> L’une des raisons probables à ceschiffres : 78 % d’entre eux se disent malinformés sur le tourisme responsable,équitable, l’écotourisme, etc.

CHIFFRES CLÉS

chauffe-eau solaire, les régulateurs de débit d’eau…tous ces efforts pour faire des économies d’énergie etréduire notre consommation nous ont intéressés. Destoilettes sèches, ça amuse beaucoup les enfants… »Bruno Lacroix observe : “On apporte une répon-se aux gens qui s’interrogent sur la préservation del’environnement et des ressources. Et ça marche !Certains repartent avec l’idée de faire pareil chezeux. On sème des graines, la prise de consciencegrandit. On construit actuellement un second gîtequi sera encore plus écologique ! ”

Voilà où mène – et à quoi conduit – l’écotouris-me : à plus d’inventivité et de sagesse dansnotre mode de vie…

A savoirSujet réalisé par :

Patrick COUDREAU

Repères

● La colocation desretraités :En France, on doit l’idée de la colocationentre retraités àChristiane Baumelle,une psychosociologuesexagénaire qui a toujours cru qu’on pouvait adapter leconcept du film de CédricKlapisch, L’Aubergeespagnole, aux 60 ans et(largement) plus. En 2003, émue par ledrame de la canicule, ellecrée une association, LaTrame, pour combattre lasolitude des personnesâgées.Parallèlement, elle teste la cohabitation.La Trame va aujourd’huiplus loin ; elle développele concept et aide à lacréation de “cocons”.Ce sont des unités de viecollectives de quatre à six personnes baptisées les “Cocon3S ”;3S comme “ Solidaires,Seniors, Solos ”. Un site Internet avec descontacts et des conseilsest à la disposition deceux que cela intéresse : Site : www.cocon3s.fr Adresse : Association La Trame10 rue de la République,30129 Manduel,tél. : 04 66 68 10 63

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Mon coloc’ est un senior, comme moi

n connaissait la colocation entrepersonnes âgées et étudiants, systè-me de débrouille qui permet auxpremières de ne pas vivre seules, et

aux seconds de trouver une chambre, ce quirelève souvent du parcours du combattant.Désormais, des retraités se lancent eux aussidans la colocation. But : lutter contre l’isole-ment et partager le coût d’un loyer qui a tou-jours tendance à augmenter. “La famille estaujourd’hui éclatée, et même si elle reste une valeursûre, elle ne peut pas toujours venir en aide auxparents âgés, explique Christiane Baumelle, psy-chosociologue et présidente de l’association LaTrame (voir encadré “Repères”). Les amis aussisont là, mais ils ont leur propre vie à gérer.”, s’ex-clame Bernard.De surcroît, les parents âgés ne souhaitent pasdépendre de leurs enfants, et encore moins lesculpabiliser de ne pas les accueillir. Sans comp-ter que la cohabitation, compte tenu des nou-veaux modes de vie des actifs, n’est pas facile.L’idée consiste à faire en sorte que plusieursseniors partagent un même lieu de vie, chacunpossédant sa chambre, tous se retrouvant pourdes activités communes : bavarder, se distraire,faire la cuisine, prendre les repas… Celamarche exceptionnellement bien en Allemagne,par exemple, où les maisons communautaires

se multiplient. On y échappe à la solitude tout enpréservant son indépendance. Une bonne astucepour ne pas aller en maison de retraite et continuerà vivre chez soi, même si ce “chez soi ”est aussi un“chez nous”. Les Français n’en sont pas au niveaude leurs voisins d’outre-Rhin, mais la tendances’amplifie. Plusieurs retraités font “main basse” surun grand appartement qu’ils se répartissent ou,mieux, sur une maison avec jardin. On regardemoins à la surface – et au prix – quand on parta-ge… L’idée devrait séduire de plus en plus deseniors, car les collectivités locales commencent àfaire des efforts pour combler le manque de loge-ments qui se prêtent à ce mode de vie. Certainsconstructeurs et offices HLM inscrivent à leursprogrammes des logements partagés, comme onles appelle, encouragés en cela par le ministère duLogement. C’est le cas en Seine-Saint-Denis et enRhône-Alpes. Deux projets sont également encours à Brest, dans le Finistère, et à Périgueux, enDordogne. Ces nouveaux lieux de vie constitue-ront dans les années à venir une alternative, aulogement individuel d’une part, à la maison deretraite d’autre part. De quoi contribuer au main-tien au domicile, qui est le souhait de nombreusespersonnes âgées, et au désengorgement des mai-sons de retraite…

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Pour ne plus vivre seul(e) et alléger son loyer, une formule tend à sedévelopper : la colocation entre seniors. Les initiatives se multiplient.

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Histoire :Il faudra attendre 1928, pour que la brigade motocycliste soit réellementorganisée et que l'uniforme devienne obligatoire. En 1945, elle déménage dugarage du boulevard de l'Hôpital à la rue Chanoinesse. De nombreusesgénérations de motos se sont succédé dans les garages de la policeparisienne : les Blériot, India et Harley Davidson utilisées dans les années 20,ont été remplacées en 1928 par la Dresch et surtout à partir de 1930, par lacélèbre René Gillet qui fera une longue carrière dans la police. A noterégalement la Gnome et Rhone (1938), la Royal Enfield (1944), la Terrot et laCondor (1945) et la Cémec (1948). A partir de 1953, la Triumph s’impose pourprès de vingt ans de service. En 1971, elle cède progressivement la place auxBMW et son dernier modèle la BMW 1100 RT. Yamaha a récemment intégré leparc motocycliste à la suite d’un marché public.

Elles sont rutilantes, peu bruyantes et roulentleur mécanique sans fausse note dans Paris.Plein phare sur les 1150 BMW et Yamaha des

ateliers de la Préfecture de Police de Paris, des motos réglées comme des montres suisses par des techniciens passionnés


Reportage : Jean-Pierre LE BIHAN - Photos : Pascal SAURA

ayerishe Motoren Werke, enfrançais dans le texte celadevient manufactures bava-

roises de moteurs, et en plus court :BMW. Le célèbre manufacturier alle-mand a imprimé sa marque sur lesmotocyclettes de la Police Nationalependant un demi siècle. Depuis 2005,c’est le constructeur japonais Yamahaqui présente progressivement son caré-nage profilé dans le rétroviseur desautomobilistes, marché public oblige.Allemande ou japonaise, cela reste de lamécanique. A la Direction opération-nelle des services techniques et logis-tiques de la Préfecture de police deParis, (NDLR : voir Equinoxe n°43mars 2008) les adjoints techniques duministère de l’Intérieur n’ont aucun étatd’âme lorsqu’il s’agit de démonter etremonter une boîte de vitesse sur cesgrosses cylindrées. Pour Michel Gomot,responsable du garage sud à Rungis(94), le changement est probablementplus perceptible chez les utilisateurs.“Je pense qu’il doit y avoir les pro “BM ” et les pro “Yam”. La première est plusconfortable avec un meilleur carénage, ladeuxième est sans doute plus appréciée pardes pilotes plus jeunes.” A l’instar de lamaintenance des voitures, tous les ser-vices du SGAP (1) de Paris sont desclients potentiels des ateliers deuxroues. Police scientifique, judiciaire (laPJ), les RG, Interpol, entre autres, sontautant d’utilisateurs de motocyclettes

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reportage

Photo du haut : 1 538 deux roues entre 50 et1300 cc composent le parc dela Préfecture de Police deParis

Photos gauche et droite :Des ateliers ultra-modernespour la maintenance

À droite : Des ponts levants

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Elles sont rutilantes, peu bruyantes et roulentleur mécanique sans fausse note dans Paris.Plein phare sur les 1150 BMW et Yamaha des

ateliers de la Préfecture de Police de Paris, des motos réglées comme des montres suisses par des techniciens passionnés

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reportage>>>

qui peuvent faire appel à l’un des troisgarages motos répartis entre le sud deParis, le nord porte de la Villette et lecentre de la capitale sur l’ile de la Citérue Chanoinesse, à deux pas deNotre–Dame de Paris. C’est là, dans cequartier historique de Paris que la Com-pagnie motocycliste a posé les béquillesde ses cylindrées sur trois étages depuis1945. Dans la rampe d’accès, le va-et-vient des patrouilles s’accompagne duronronnement assourdi des BMWblanches toujours en service, signe quela mécanique est entre les mainsexpertes de ceux qui les enfourchentcomme de ceux qui les réparent. Cardans cet univers, les côtes bleues et che-misettes blanches se côtoient autourd’une passion commune : la moto. A laDOSTL les mécaniciens qui exercentdans ce domaine sont quasiment nés surune selle de moto. A commencer par lemajor Georges Eckmann (voir l’encadréportrait), responsable motos du SGAPde Paris sur les trois garages et surtoutde quarante mécanos, ses compagnons,aime t-il à préciser avec une certainefierté. Des compagnons, qui pour cer-tains, franchiront le pas et feront partiede l’effectif de la compagnie, un peucomme ces mécaniciens au sol qu’Equi-

noxe a souvent rencontrées dans lesEtablissements aéronautiques et quisont devenus pilotes. “Une condition tou-tefois, indique le major ; avoir passé leconcours de gardien de la paix et bien suravoir son permis moto. Ensuite ces jeunesqui étaient donc au préalable des civils duministère de l’Intérieur, peuvent se dirigervers l’école de formation des motocyclistes.Un centre qui a aujourd’hui 60 ans.” L'an-née dernière, les ateliers ont procédé àprès de 6 000 interventions de toustypes sur des cylindrées de plus de 125 cm3. Un chiffre qui en dit long surl'étendue des missions mais aussi sur lesresponsabilités de ces mécaniciens quigarantissent leur travail pour évitertoute panne, lors par exemple d’uneescorte de chef d’Etat, du Samu, d’uncontrôle routier, de détenus voire lorsd’une poursuite. A Paris la mécaniqueest sollicitée et les passages aux ateliersfréquents. “En escorte, elles sont en sur-chauffe. Nous sommes aussi de grosconsommateurs de transmissions. Nouschangeons, par exemple, les plaquettes defrein tous les 5 000 km contre 30 000 km pour un motard privé, qui lui,changera son embrayage tous les 120 000contre 40 000 chez nous. Nos collègues deprovince ont moins de soucis de ce côté-là.”Moto réparée, moto essayée, “dans Parisselon un itinéraire précis, explique lemajor Eckmann, mais aussi sur le circuit

Carole, à Tremblay-en-France (93)”. Vousavez dit circuit ? Championnat dumonde endurance, 24 heures du Mans,Grand prix du Japon Suzuki, Bol d’Or,Tour de France moto… les motocy-clistes de la Police Nationale sont omni-présents dans les compétitions interna-tionales, dont les participations sontsuivies de près par leurs mécaniciens.Dans les affaires criminelles, la DOSTLet ses techniciens d’Etat sont parfoissollicités par des juges d’instructions. “Nous avons par exemple eu à détruire unmoteur de Harley sur une décision judiciai-re. Un verdict sous forme de punition pourson propriétaire, puisque nous ne devionslui restituer… que le cadre.” Lors desessais, toute la sérigraphie est cachée,de la même manière qu’il est demandéaux mécanos de préparer des motosbanalisées. Ponçage, peinture noire,démontage de tout accessoire symboli-sant la Police Nationale, comme lessirènes, la radio dans le top case arrière,le deux roues peut se fondre dans la cir-culation incognito. “Dans ce cas, lamachine est destinée aux filatures. Le moto-cycliste est généralement accompagné à dis-tance par deux autres policiers, mais entenue et, cette fois, sur des motos bienconnues du public.” Prudence donc, carces motos sont aussi utilisées aujour-d’hui pour constater des infractions,sans interpellation. Les ateliers de la


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Comme tous ses compagnons, le majorEckmann aime la moto et c’est peu dire.Il quitte les ateliers pour rejoindre sondomicile en Seine et Marne à moto ; de lamême manière, il parcourt la France avecson épouse, quand il ne s’attelle pas audémontage et remontage d’une vieilleBM K 75 RT de 1991, série 5. Son cursus,la moto. A 15 ans, cet homme du Nordcommence son apprentissage dans unmagasin de motocyclette. Trente ans plustard, pas une marque, pas une série, nemanque à sa culture moto, commepassionné, mais aussi commeprofessionnel. “En intégrant l’école depolice en 1983, pas par convictionprécise-t-il, je me disais qu’il y auraitpeut-être plus tard une opportunitéd’intégrer un des ateliers. En attendantj’étais en tenue et j’ai fait un peu depolice secours dans le commissariat du11e arrondissement.” La cuisine, uneautre passion que Georges Eckmanexerce , tout comme la moto, de A à Z.

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reportage

1/ Photo souvenir.

2/ Désosser une moto puis la remonter,un travail d’expert.

3/ Attention, motos banalisées spécialement préparées par ces mécanos de l‘Etat.

4/ Electricité, boîte ou plaquettes, deux mécanicienssont parfois nécessaires pour immobiliser

le moins de temps possible une moto.

5/ L’équipe de la rue Chanoinesse,le siège de la Compagnie motocycliste.

6/ Réglage de la boîte qui doit tournercomme une montre suisse.

7/ La DOSTL a vu plusieurs générations de motocyclettes dans ses ateliers

(voir encadré bleu page 6).

8/ Les Yamaha, un nouveau profilé dans le rétro des automobilistes.

Georges Eckmann6 7

8DOSTL sont tous équipés de ponts delevage ergonomiques, qui permettentd’ajuster la position de travail à sa hau-teur. Magasin de stockage de pièces etde pneus géré informatiquement,calandres accrochées en hauteur sur desrails, gaines d’aspiration, dans ces ate-liers 4 étoiles, le sigle de la DOSTL s’ac-compagne généralement d’affichesmurales des grandes compétitions,preuve s’il en est, que la passion motode ces mécaniciens s’étend au-delà dela clé à pipe.

(1) SGAP : Secrétariat Général pour l’ Administration de la Police.

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le fil d’infos / Toute l’actualité de votre retraite /


Dès réception de mon avis d’imposition 2006,devrais-je vous l’envoyer ?

Sauf demande explicite denotre part, vous n’avez pas ànous envoyer ce document.En effet, la DirectionGénérale des Impôts et votrecaisse de retraite ont mis enplace un système d’échangepermettant de mettre à jourautomatiquement, tous lesans, les précomptes de coti-sations sociales effectuéssur votre pension.

Question/réponse

Vos vacances avec le FSPOEIE

La version 2009 du guidedu pensionné est sortie !Ce sont notamment les infor-mations sur les possibilités decumuls qui sont mises à jour.

Ce guide est disponible et télé-chargeable sur le site cdc-

retraites.fr, profil “retraité”,fonds “FSPOEIE”, rubrique “ publications”.

Vous pouvez égalementdemander un exemplaireauprès de nos services.

Le guide du pensionnéest mis à jour

>

Pour répondre au mieux auxattentes de ses internautes,le FSPOEIE à fait le choix derénover son site Internet.

Accessible dans sa nouvelleversion depuis le 30 mars,vous avez pu, ou vous allezdécouvrir tous les avantagesdont il regorge : meilleurelisibilité, accès ciblé parpublic, moteur de recherche,liens utiles et enfin la gran-de nouveauté : un espaceretraite.

Pour accéder à cet espacerien de plus simple :1. Connectez-vous sur le site

www.fspoeie.fr et choisis-sez votre profil (Retraité).

2. Inscrivez-vous en ligne(vous recevrez votre codeconfidentiel par courriel).

Remarque : Si vous étiezdéjà inscrit sur notre anciensite, vous n’avez pas besoinde vous réinscrire. Vousconservez le même codeconfidentiel .3. Connectez-vous avec ce

code. 4. Accédez à votre espace

retraite et vous pourrez :• Consulter vos données

personnelles (état civil,adresse), vos paiements,votre montant imposable,

• Editer des attestations ouavis de situation en ligne(attestation de paiement,attestation fiscale),

• Télécharger des formu-laires électroniques(demandes de pension deréversion)…

• Contacter votre serviceretraite par courriel.

Votre site Internet s’est refait une beauté !

Vous pouvez télécharger votre catalogue de vacancessur www.fspoeie.fr

Des séjours, des circuits etdes croisières… Une offre complète devacances à prix préférentiels.

Alors, expert ou novice,

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que votre visite !

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le fil d’infose votre retraite /

Dates de virements des retraites FSPOEIE

Par courrier (évitez les envois recommandés ; ils sont coûteux et rarement utiles)

Caisse des Dépôts, Direction des Retraites, FSPOEIE-PPMP, rue du Vergne, 33059 Bordeaux cedex

Par téléphoneAu moment de votre appel, munissez-vous de votre numéro de dossier de pension (n° commençant par un 0 ou un 7, suivi de 6 chiffres et se terminant par une lettre) et de votre numéro de Sécurité Sociale, enfonction de votre question, l’un ou l’autre de ces numéros vous sera demandé.

Deux numéros de téléphone sont à votre disposition :• le 05 56 11 40 40 serveur vocal, disponible 7j/7 et 24h/24Il vous permet d’obtenir directement et sans attendre, la réponse aux questions concernant le montant de la pension, les dates de virements, la majoration pour enfants, les changementsd’adresse et de compte, ainsi que l’émission d’attestations de paiements

• le 05 57 57 90 07Ouvert du lundi au vendredi de 9h00 à 16h00, il vous permet d’obtenir un chargé d’accueil. Pour yaccéder plus facilement, profitez des heures creuses :

Par courrielRendez-vous sur notre site internet www.fspoeie.fr, profil Retraité, rubrique “contactez-nous”.Un formulaire de contact est à votre disposition. Il vous permet de poser vos questions.

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>Si votre compte n’est pas crédité lepremier jour du mois suivant, mercide vous renseigner d’abord auprèsde votre teneur de compte(banques, poste, caisse d’épargne)avant de contacter le FSPOEIE.Les dates de paiement sontdisponibles sur le serveur vocal au 05 56 11 40 40 et sur le site http://cdc.retraites.fr/fspoeie

Attention, la réglementationapplicable par votre caisse deretraite ne permet pas de verserdes acomptes ou de virer votrepension avant les dates indiquéesci-contre.

Vous devez prévoir un délaisupplémentaire pour que lemontant de votre retraite soiteffectivement porté sur votrecompte.

Votre pension est versée de manière régulière dans les derniers jours de chaque mois. Reportez-vous au tableau ci-contre pour les datesprévisionnelles des prochains virements.

Banque postaleCaisse Nationale d’Epargne

Lettre chèque postaleMandat carte international

29-07-2009

27-08-2009

28-09-2009

28-10-2009

26-11-2009

22-12-2009

Virements internationauxSi vous habitez à l’étranger et que vous souhaitez quevotre pension soit virée sur votre compte bancaire,envoyez votre demande avec votre numéro de pension,un RIB original et non manuscrit comportant votrenom, le code IBAN et le code BIC de votre banque àl’adresse suivante :Caisse des Dépôts, Direction des Retraites, FSPOEIE-PPMP, Rue du Vergne, 33059 Bordeaux Cedex

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pour contacter votrecaisse de retraite Courrier, téléphone ou courrielfaites votre choix !

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Période Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi

9h-12h

12h-16h

périodes très chargées

périodes assez chargées

périodes peu chargées

105 279105 279C’est le nombre de

pensions versées par

le FSPOEIE en 2008 .

Sur ce total, 86%vont aux pensionnés

du ministère de la

Défense, 9% à celui

de l’écologie, et 5% à

ceux de l’Imprimerie

Nationale, du minis-

tère de l’Intérieur, de

l’Aviation civile, et

autres ministères.

Virementsbancaires

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le fil d’infos / Toute l’actualité de votre retraite /

Vous pouvez cumuler votrepension avec une activité pro-fessionnelle, sous certainesconditions.

Cumul d’une pension personnelle avec uneactivité professionnelle

• Dans le secteur publicadministrations de l’Etat, descollectivités locales, deshôpitaux publics et des éta-blissements publics adminis-tratifs.

> Pour toute activité exercéedans ce secteur, vous devezimpérativement nous eninformer par écrit en indi-quant

- votre numéro de pension- le nom et adresse de l’em-

ployeur- la nature de votre acti-

vité professionnelle

Si vous reprenez une activitéen qualité de stagiaire ou detitulaire Cet emploi conduisant à pen-sion du FSPOEIE, de l’Etat oude la Caisse Nationale deRetraite des Agents desCollectivités Locales (CNRA-CL), votre pension sera alorsannulée. Les années de ser-vices effectuées dans cettenouvelle activité serontprises en compte dans unepension unique rémunérantl’ensemble de votre carrière.

Si vous reprenez une activitéen qualité de non titulaire(auxiliaire, contractuel ouvacataire)

> La règleVous devez respecter unelimitation de salaire. Le cumulest possible si le revenu brutde cette activité ne dépassepas annuellement un tiers dumontant annuel brut de votrepension majoré de 6 514,70euros (au 1er avril 2009).

Si votre rémunération estsupérieure, le montant dudépassement sera déduit devotre pension.

> Les exceptions Pas de limitation de salairepour :- les bénéficiaires de pensions

personnelles d’invalidité ;- les pensionnés ayant atteints

la limite d’âge de leur ancienemploi (65 ans catégoriesédentaire; 60 ans catégorieactive ou insalubre) avant le1er janvier 2004 ;

- depuis le 1er janvier 2009, pasde limitation de salaire pourles retraités ayant atteint l’âgede 60 ans entre 60 et 65 ans, si vousréunissez les deux condi-tions suivantes :- avoir obtenu la liquidation

des pensions de tous lesrégimes dont vous releviez(régime de base et complé-mentaire obligatoire fran-çais et étrangers, régimedes organisations interna-tionales)

- détenir le nombre de tri-mestres requis pour bénéfi-cier d’une pension à tauxplein

après 65 ans, si vous rem-plissez une seule condition :avoir obtenu la liquidation devotre pension de tous lesrégimes.

• Dans le secteur privéentreprises (SA, SARL, etc.),association, commerce, parti-culiers ainsi que les emploisrémunérés par chèques emploiservice universel (CESU).Vous pouvez cumuler intégrale-ment votre pension avec unrevenu professionnel d’activité.

Cumul d’une pension deréversion de veuf (ve)avec une activité pro-fessionnelle :

Vous pouvez cumuler librementune pension de réversion de laCNRACL avec un revenu profes-sionnel d’activité.

Question/réponse : Je perçois une pension du FSPOEIE, puis-je retravailler?

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Monsieur Dubois perçoit unepension d’un montant annuelbrut de 12 000 euros. Il reprendune activité de non titulairedans le secteur public. Le pla-fond maximum de son revenuprofessionnel sans impact sursa pension est de (12 000/3+ 6 514,70) soit 10 514,70 euros

Trois cas peuvent se présenter :- Son revenu d’activité est infé-

rieur à 10 514,70 euros, M.DUBOIS continue à percevoirsa pension en totalité.

- Son revenu d’activité s’élève à13 000 euros et est supérieurau plafond, le montant de lapension de M. DUBOIS seraréduit de (13 000 - 10 514,70)soit 2 485,30 euros.

- Son revenu d’activité est supé-rieur à 22 514,70 euros (mon-tant pension + plafond), le ver-sement de sa pension serainterrompu.

Evasion Découverte

S’il est un pays qui représente l’Asiedans toute sa splendeur, sa natureprofonde, son exotisme et sa douceurde vivre, c’est bien la Thaïlande. Paysdes temples étincelants à la dévotionde Bouddha, des rizières où s’étalenttous les dégradés de vert, pays desorchidées, de la jungle, du mystérieuxTriangle d’or ou des plages de rêve, laThaïlande reste avant tout le pays dusourire.

• Bangkok, la cité des Anges

Au début du XIXè siècle, un voyageurécrivait de Bangkok : “Il n’y a pas uneseule voiture dans la capitale, tout lemonde se déplace en barque ; le fleu-ve et les canaux sont presque les seulschemins”. De nos jours, la ville a bienchangé et cette description pleine decharme ne correspond plus à la réalité.Bruyante, exubérante, sans cesse enmouvement, elle contraste avec le nomque lui donnent les Thaïs, Krung Thepqui signifie Cité des Anges. Fondée en1782 par le roi Rama 1er, la capitale sia-moise a commencé modestement sonhistoire sillonnée de pistes d’élé-phants et de khlongs, les fameuxcanaux. Sur le Chao Phraya, la rivièredes Rois, seul moyen de transport àl’époque pour acheminer toutes lesdenrées vitales, théâtre d’un commer-ce florissant et de fêtes fastueuses, letrafic est toujours aussi intense aucœur de cette ville d’eau. Le spectaclede cette vie fluviale est l’un des plusgrands attraits de Bangkok et le mar-ché flottant sur certains khlongs, n’apas changé depuis cinquante ans. Unefemme marchande sa cargaison depapayes, noix de coco, goyaves etlégumes tandis qu’une autre cuisinedans sa barque. Le long des rives s’ali-

• Ayuthaya et Sukhothaï, lesanciennes capitales

En quittant Bangkok, le voyageurremonte le temps et découvre des frag-ments d’histoire de l’ancien royaumede Siam. Une longue page de quatresiècles illustrée par le règne de trente-trois rois s’est déroulée à Ayuthaya,longtemps surnommée la “Perle del’Orient” qui connut son apogée aumilieu du XVIIè siècle. Les pays euro-péens y avaient des légations et lesFrançais y jouèrent un rôle important.Toutes les descriptions de l’époquetémoignent de l’admiration des étran-gers devant la splendeur de la ville quiabritait alors un million d’habitantsbien plus que Londres ou Paris. Maisen 1767, après un long siège, la ville nerésista pas à l’assaut des Birmans quila pillèrent et la détruisirent presque

Sujet réalisé par :Chantal MANONCOURT

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gnent temples pittoresques, vergers,plantations d’orchidées. Scènes de lavie quotidienne où des enfants rieursse baignent près de maisons sur pilotisenfouies sous la végétation. Aprèscette joyeuse agitation, les templessont des oasis de paix où méditent lesbonzes en robe safran. Le Wat PhraKéo, temple du Bouddha d’Emeraude,le plus prestigieux du pays, offre unerichesse inouïe, un ensemble de toursdorées, de pavillons aux toits de tuilesmulticolores et flèches couvertes d’or.Un temple musée mais très fréquentépar les fidèles qui ne cessent de venirapporter des offrandes de fleurs delotus et font brûler des centaines debâtons d’encens. Plus loin c’est le WatPho et son Bouddha couché de 46 mètres de long entièrement recou-vert de feuilles d’or et de 108 incrus-tations de nacre à la plante des pieds.

De la Cité des Anges à la Rose du Nord en passant par la Perlede l’Orient et la Naissance du Bonheur, chaque ville et ancienroyaume dévoilent des trésors insoupçonnés.

La Thaïlande

Évasion

totalement. Aujourd’hui, c’est un vasteparc archéologique où les ruines destemples et des palais s’éparpillent sur15 km2 illustrant à merveille la richessepassée de la ville.

Bien plus au nord, Sukhothaï, premiè-re capitale du Siam fondée en 1240,reçut à sa fondation le nom poétiquede “Naissance du Bonheur”. Inscrit aupatrimoine mondial de l’Unesco c’estnon seulement l’un des plus beauxsites historiques du royaume maisaussi le mieux conservé. La décorationdes temples et des sanctuaires commele raffinement des sculptures témoi-gnent d’une formidable vitalité cultu-relle où l’art atteint son apogée en unesynthèse parfaite des influences hin-doues, khmères et cinghalaises. Unefrise de moines en procession, un éton-nant Bouddha en marche, des têtesd’éléphants en stuc... les détails nemanquent pas et la visite se poursuitavec bonheur.

• Art et artisanat

Avec ses maisons de teck et ses cyclo-pousses nonchalants, Chiang Maï, la “Rose du Nord” symbolise pour de nom-breux Thaïs, une sorte de shangri-la, deparadis. La profusion de temples, havresde verdure et de silence, attire toujoursautant de visiteurs mais devant l’abon-dance de boiseries ciselées, panneauxlaqués, incrustations d’émaux et de

PHOTOS : BROKAIR ET OFFICE NATIONAL DU TOURISME DE THAÏLANDE - PARIS / PATRICE DUCHIER

L’ensemble des tarifs proposés sont réservés aux pensionnés du FSPOEIE et à leurs accompagnants. N’hésitez donc pas à partir en famille ou avec vos amis !

nacre la tentation est grande d’entrerdans les boutiques d’artisanat, véri-tables cavernes d’Ali Baba. Boîtes enlaque, bijoux en argent, boucles de cein-ture, bracelets en jade, céladon, sculp-tures sur bois, ombrelles, soieries, tis-sage... ravissent tous les visiteurs.L’exotisme est au rendez-vous au mar-ché de Chiang Raï très fréquenté par lestribus voisines qui viennent du Laos etde Birmanie, région mythique duTriangled’or.Découvrir la Thaïlande c’est aussis’émerveiller devant la beauté des pay-sages et des villages traversés oùchaque étape réserve de belles sur-prises. Rouler à gauche, faire une baladeà dos d’éléphant, succomber aux délicesde la soupe de crevettes à la citronnelle,déguster des fruits exotiques, mangous-tan, durian et ramboutan, visiter uneserre d’orchidées, nager dans une eaucouleur turquoise ou se prélasser sur laplage de Jomtien... L’ancien royaume deSiam égrène ses richesses du nord ausud et distille ses petits plaisirs avec ungrand art de la séduction. Dépaysementtotal et enchantement garanti.

14é uinoxe - juillet 2009

Découverte

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> Michèle est partie en Thaïlande du 5au 16 mars 2009. De retour dans sa villede Besançon, elle a tenu à nous faire partdes sensations qu’elle a vécues durant cevoyage.

Pourquoi la Thaïlande? Qu’est-ce quivous séduisait dans ce pays ?Le sourire et la douceur des Thaïlandais. Ilssont tellement serviables ! Ce voyage a toutpour plaire : l’accueil, les paysages, desvisites intéressantes, le climat … Noussommes partis en manteau et il faisait 30°Cà notre arrivée ! Nous avons été reçus avec une guirlande d’or-chidées et bien sûr le sourire …

Vous semblez très heureuse de votrevoyage…Je suis véritablement enchantée. Des hôtelstrès propres, confortables et accueillants. Etque dire de l’hébergement près de la riviè-re Kwaï ? De petits bungalows situés dansun parc botanique. C’était paradisiaque !Nous avons été jusqu’au Triangle d’or, prèsde la Birmanie. Nous avons visité plusieurstemples bouddhistes, un camp d’éléphants,une ferme d’orchidées, un champ d’ana-nas… Notre guide était une femme ; elleétait très présente et très cultivée. Nousavons découvert Bangkok par les khlongs,ces fameux canaux qui traversent la ville. LesThaïs vivent beaucoup sur l’eau. Leur bateauleur sert de moyen de transport mais aussid’habitation, ils cuisinent et mangent dansleur embarcation. D’ailleurs, ils cuisinenttout le temps, on dirait qu’ils mangent toutela journée ! Ils sont très débrouillards : lespirogues sont souvent bricolées avec des élé-ments de moteurs récupérés de camions,l’arbre et l’hélice sont montés à l’arrière etcela marche bien !C’est impressionnant comment ils saventtirer partie de tout !

Vous avez aimé leur cuisine ?Oui, c’est une cuisine légère : il y a toujours

beaucoup d’ananas, de pastèque, depapaye…

Vous avez donc rapporté quelquessouvenirs ?Oui, j’ai rapporté une jolie robe en soie,confectionnée sur place. Ils ont pris mes mesures et le lendemaintout était prêt et livré, avant notre départ. Mais les plus beaux souvenirs restent ceuxque je garde en moi et qui continuent à mefaire rêver…

Clin d’œil...

THAILANDEDéparts supplémentairesdu 14 au 26/09/2009du 21/09 au 03/10/2009

Circuit 13 jours/12 nuits

Du sud au nord du pays, de Bangkok à Chiang Raïavec un repos de 2 jours enbord de mer à Jomtien.

1 069 €Au départ de Paris et hors taxes d’aéroport

en pension complète avec boissons et cafés aux repas (journées libres les 2 derniers jours)

“J’aime le sourire et la douceur des Thaïlandais !”

Vos atouts FSPOEIEDes tarifs préférentiels bénéficiantd’une réduction de 14% sur les prixbrochure Brokair Groupes 2009

Vol gratuit jusqu’à Paris à partir desvilles de province desservies par lacompagnie Air France (hors taxes d’aéroport)

BON A SAVOIR :• Réunion de présentation du voyage

à Paris • Vol direct au départ de Paris avec

Air France• Taxes d’aéroport : à ce jour, 258 € au

départ de Paris et 330 € au départ deprovince

• Logement en très beau lodge au bordde la rivière Kwaï

Renseignements-réservation :auprès de BROKAIR, 29 rue Cuvier 93558 MONTREUIL CEDEXN°Indigo : 0825 120 249 (0,15 €/mn)

N’oubliez pas de préciser votre codepartenaire : FSP

En 2008, vous avezété deux fois plusnombreux à profiterde l’offre vacancesdu FSPOEIE

Vous avez d’abord été séduits par lamise en place d’une offre élargie devacances. Ensuite, votre caisse deretraite a accentué son informationquant aux voyages proposés. Le cata-logue dédié au FSPOEIE a été mis enligne sur le site Internet du fonds, etles offres de vacances ont nettementété relayées par votre magazineEquinoxe. Prenons comme exemplele voyage au Vietnam : après vousavoir été proposé en mai 2008 dansvotre journal, vous avez été 53 à vousy inscrire. Vous pouvez téléchargervotre catalogue vacances surwww.fspoeie.fr

(2 nuits en vol)

Demande de brochure

et Réservations

A partir de

1 885€par personne

Au départ de Paris

en cabine double

extérieure

(pont standard)

Croisière Transeuropéenne Croisière Transeuropéenne

TAITBOUT Voyages / Croisières FSPOEIE 22/24, rue Marc Seguin, 75893 Paris Cedex 18Tél. 0800 941 945 Précisez votre code partenaire : 3081

Rhin, Main et DanubeRhin, Main et Danube

(appel gratuit)

13 jours /12 nuits

du 19 septembre

au 1er octobre 2009

à bord du M/S SYMPHONIE

• Un prix tout compris

• Un accompagnement francophone

à bord et lors des excursions

• Cocktail et cadeau

de bienvenue

Deux sites classés

au patrimoine de

l’Humanité par

l’UNESCO ; l’abbaye

de Melk et les rives du

Danube à Budapest.

Temps forts

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Tracé non contractuel

Documents

Compagnie motocycliste