27
Avis Technique 13/13-1206 Procédé sous carrelage System under tiles fixing System unter Fliesenbelag und Plattenbelag Étanchéité de bassins de piscines assurée par la structure complétée par un revêtement d’imperméabilisation TRILATEX Piscines Titulaire : Société Kemper System 20 rue Fresnel FR-78310 Coignières Tél. : 01 30 49 19 49 Fax : 01 30 49 19 50 Internet : www.kemper-system.fr E-mail : [email protected] Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 21 mars 2012) Groupe Spécialisé n° 13 Procédés pour la mise en œuvre des revêtements Vu pour enregistrement le 2 octobre 2013 Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr) CSTB 2013 Annulé le : 14/11/2016 Avis Technique non valide

complétée par un revêtement d’imperméabilisation … · Bassins classés au sens du Fascicule 74 (classes A et B) Bassins sans classement : une étude statique justifie de l’ouverture

Embed Size (px)

Citation preview

Avis Technique 13/13-1206

Procédé sous carrelage System under tiles fixing

System unter Fliesenbelag und Plattenbelag

Étanchéité de bassins de piscines assurée par la structure complétée par un revêtement d’imperméabilisation

TRILATEX Piscines Titulaire : Société Kemper System

20 rue Fresnel FR-78310 Coignières Tél. : 01 30 49 19 49 Fax : 01 30 49 19 50 Internet : www.kemper-system.fr E-mail : [email protected]

Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 21 mars 2012) Groupe Spécialisé n° 13

Procédés pour la mise en œuvre des revêtements

Vu pour enregistrement le 2 octobre 2013

Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr

Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr) CSTB 2013

Annulé le : 14/11/2016

Avis

Tech

nique

non

valid

e

2 13/13-1206

Le Groupe Spécialisé n° 13 « Procédés pour la mise en œuvre des revêtements » de la Commission chargée de formuler les Avis Techniques a examiné les 4 avril 2013 et 4 juillet 2013, la demande de la Société KEMPER SYSTEM, concernant le procédé TRILATEX PISCINES. Le Groupe spécialisé n° 13 a formulé, concernant ce procédé, l'Avis Technique ci-après. Cet Avis a été formulé pour les utilisations en France Européenne et dans les DOM.

1. Définition succincte

1.1 Description succincte Le procédé TRILATEX Piscines, associé au support de pose, est un Système d’Étanchéité Liquide et permet l’imperméabilisation de bas-sins et la réalisation de plages de piscines étanchés et carrelés. Ce procédé est destiné aux travaux neufs et de rénovation (après mise à nu du support ou sur ancien carrelage) pour bassins intérieurs ou extérieurs. Le système complet est constitué par :

- Le support conforme au Fascicule 74 « Cahier des clauses tech-niques générales pour la construction des réservoirs en bé-ton »(1) (ouvrages de classe A ou B) et à la partie 3 des EUROCODES 2,

- Les produits de réparation et de préparation des supports visés, - Le produit bicomposant TRILATEX constitué du mélange d’une ré-

sine en dispersion, et d’une poudre à base de liants hydrauliques, - Les produits de collage et de jointoiement du carrelage collé ou

scellé (en plages uniquement), - Les produits et accessoires de traitement des points singuliers

(angles, pénétrations, raccords aux plages,…). Nota : en cas de bassin en toiture, ce procédé n’assure pas l’étanchéité de toiture, qui doit être traitée par ailleurs.

2. AVIS

2.1 Domaine d’emploi accepté Le domaine d’emploi accepté est identique à celui proposé à l’article 1 du Dossier Technique.

2.2 Appréciation sur le procédé

2.21 Satisfaction aux lois et règlements en vigueur et autres qualités d’aptitude à l’emploi

Données environnementales et sanitaires Il existe une FDES sur le produit TRILATEX, mentionnée au paragraphe C1 du DTED. Il est rappelé que cette FDES n’entre pas dans le champ d’examen d’aptitude à l’emploi du procédé.

Prévention des accidents, maîtrise des accidents et maîtrise des risques lors de la mise en œuvre et de l’entretien Le produit TRILATEX dispose d’une Fiche de Données de Sécurité (FDS). L’objet de la FDS est d’informer l’utilisateur de ce procédé sur les dangers liés à son utilisation et sur les mesures préventives à adopter pour les éviter, notamment par le port d’équipements de protection individuelle (EPI).

Comportement au feu Le procédé TRILATEX Piscines n’est pas de nature à affecter la tenue au feu des ouvrages.

Adhérence Les conditions de mise en œuvre définies au Dossier Technique per-mettent d’obtenir une adhérence satisfaisante à condition que le délai de séchage d’une nuit soit respecté avant la mise en œuvre du carre-lage.

Comportement vis-à-vis du passage de l’eau Sous réserve du respect du Dossier Technique tant sur la nature du support de pose, que sa préparation, ce système présente une tenue à la fissuration et à la pression – contrepression d’eau permettant d’obtenir l’étanchéité de l’ouvrage final réalisé.

2.22 Durabilité Dans le domaine d’emploi accepté, la durabilité de l’ouvrage réalisé peut être appréciée comme satisfaisante.

2.23 Fabrication et contrôle Les systèmes d’autocontrôles mis en place sur les matières premières et sur les produits finis permettent d’escompter une constance de qualité satisfaisante du procédé.

2.24 Mise en œuvre Ce procédé nécessite de respecter la préparation du support, les con-sommations et les délais de séchage des différents produits. Il exige une mise en œuvre soignée, notamment pour le traitement des points singuliers (traversées de canalisation, raccords aux plages, …). De plus, l’utilisation dans certains cas de produits à base de résine époxyde (TRI EPOX 100 par exemple) nécessite des précautions parti-culières précisées dans la Fiche de Données de Sécurité du produit.

2.3 Cahier des Prescriptions Techniques

2.31 Assistance technique de la société KEMPER SYSTEM

La société KEMPER SYSTEM est tenue d’apporter son assistance tech-nique à toute entreprise appliquant le système qui en fait la demande.

2.32 Conditions de mise en œuvre Le support doit répondre aux exigences du Fascicule 74 « Cahier des clauses techniques générales pour la construction des réservoirs en béton » (1) pour les ouvrages de classe A ou B, et à la partie 3 des EUROCODES 2. Avant la mise en œuvre du produit TRILATEX, il convient de s’assurer que les opérations de reconnaissance et de préparation du support ont été réalisées conformément aux dispositions du § 3.3 du Dossier Technique, et au § 5.14 en ce qui concerne le traitement des fissures. Les DPM doivent prévoir une mise en eau préliminaire du bassin réali-sée conformément au § 9.3 du Dossier Technique. Le mélange de la résine avec la poudre doit être appliqué en deux couches. La première couche doit respecter une consommation d’au moins 1,6 kg/m² de produit mélangé. La seconde couche doit per-mettre d’obtenir une consommation totale d’au moins 3,2 kg/m² de produit mélangé. Un soin tout particulier doit être porté au traitement des points singu-liers :

- angles et raccords sol-paroi, - éléments traversants, - raccords tête de bassin-plage de piscine.

La pose du carrelage nécessite l’utilisation de TRI EPOX 100 dans certains types de locaux (cf. § tableaux 6 et 7). Nota : Concernant les plages de piscines, la pose de carrelage scellée n’est admise qu’en plage de piscine intérieure.

Annulé le : 14/11/2016

13/13-1206 3

Dans le cas de bassins ou de plages de piscine publics, le jointoiement doit systématiquement être réalisé avec les produits TRI EPOX 100 ou TRI EPOX 100 N. Nota : en cas de traitement électrolytique de l’eau (Cu-Ag), il existe un risque de dépôt noirâtre sur les joints époxy, d’autant plus visible que le joint est clair.

Conclusions

Appréciation globale L'utilisation du système dans le domaine d'emploi proposé est appréciée favorablement.

Validité Jusqu’au 31 juillet 2016.

Pour le Groupe Spécialisé n° 13 Le Président

Michel DROIN

3. Remarques complémentaires du Groupe Spécialisé

Le TRILATEX est mis en œuvre exclusivement par des applicateurs partenaires de la Société KEMPER SYSTEM formés à leur pose dont l’agrément est soumis à renouvellement annuel.

Le Rapporteur du GS n° 13 Christine GILLIOT

Annulé le : 14/11/2016

4 13/13-1206

Dossier Technique établi par le demandeur

A. Description Le TRILATEX est un système d'étanchéité liquide sous carrelage fondé sur la mise en œuvre d'un mélange d’une poudre et d’un liquide appli-cable à la brosse formant après séchage une membrane souple et continue, de couleur grise à gris verte, étanche à l’eau et résistant à la fissuration du support. Il permet la réalisation et la rénovation de bassins étanches au sens du fascicule 74 et de la NF EN 1992 (Eurocode 2) et son annexe national. Ce dossier vise également le traitement des plages de piscine. En cas de bassin en couverture ce procédé n’assure pas l’étanchéité du bâtiment. Celle-ci doit être traité par ailleurs (avec le KEMPEROL 2K-PUR par exemple). Le présent document ne traite pas l’étanchéité des planchers intermé-diaires sauf celles définis comme plages de piscine. Les documents particuliers du marché doivent explicitement préciser la limite de ces différentes zones. La réalisation de l’étanchéité des planchers intermédiaires avec le TRILATEX est visée dans un autre document.

1. Domaine d’emploi Les domaines d’emploi visés au présent document sont l’étanchéité sous protection dure : des bassins - en particulier piscines - en béton armé ou béton pré-

contraint, en travaux neufs ou en rénovation : - en intérieur, - en extérieur (uniquement en climat de plaine).

des plages de piscines, en travaux neufs ou en rénovation : - en intérieur, - en extérieur sur terre-plein (uniquement en climat de plaine) en

pose collée uniquement. En cas de bassin en couverture ou de plages extérieures recouvrant le clos couvert ou des galeries techniques ce procédé n’assure pas l’étanchéité du bâtiment. Celle-ci doit être traité par ailleurs (avec le KEMPEROL 2K-PUR par exemple).

1.1 Bassins Le classement EUROCODE 2 partie 3 définit l’exigence en matière de

fuite auquel sont directement liées les ouvertures maximales de fis-sures traversantes.

Ouvrages classés suivant le CCTG Fascicule 74 et correspondant aux classes A et B.

Les bassins avec joint de dilatation immergé ne sont pas visés. Seules les liaisons bassin-plage sont concernées.

Tableau 1 – Récapitulatif des domaines d’emploi

Structure Parement / Revêtement

Bassin NEUF

Bassins classés au sens du Fascicule 74

(classes A et B) Bassins classés suivant la NF EN 1992-3 justifiant

d’une ouverture maximale des fissures (cf. § 1)

Parement béton lisse conforme au Fascicule 74

RÉNOVATION de bassin

Bassins classés au sens du Fascicule 74

(classes A et B) Bassins sans classement : une étude statique justifie de l’ouverture maximale

des fissures

Carrelage existant conservé Béton remis à nu avec

parement béton lisse conforme au Fascicule 74 du CCTG

1.11 Béton neufs TRILATEX est applicable sur des bassins de piscines en béton armé ou précontraint, réalisés, conçus et calculés conformément aux règles en vigueur. Le béton neuf doit avoir au moins 28 jours de durcissement et présen-ter une cohésion de surface de 1MPa minimum.

1.111 Classement Fascicule 74 Les ouvrages dimensionnés selon les référentiels limitant la contrainte des aciers à l’ELS1 sont conformes aux classes A ou B du fascicule 74.

1.112 Classement EUROCODE 2 Le classement EUROCODE 2 partie 3 définit l’exigence en matière de fuite auquel sont directement liées les ouvertures maximales de fis-sures traversantes.

1.12 Bétons anciens En rénovation, l’ouvrage doit être conforme aux classes A et B du fascicule 74. Dans le cas où il n’est pas possible de reclasser un ou-vrage non-classé suivant le fascicule 74, une étude statistique justifie-ra de l’ouverture maximale des fissures.

1.121 Parement béton remis à nu Les parements béton remis à nu sont conformes au fascicule 74 du CCTG.

1.122 Carrelage existant conservé Un diagnostic du carrelage devra être effectué afin de déterminer la possibilité de conserver la protection dure existante (cf. § 3.33).

1.2 Plages Structure Parement / Revêtement

NEUF Cf. § 1.21 ET 1.22

Pente : 3 à 5 % sauf exigences particulières

PMR (< 2 %)

RÉNOVATION

Support en maçonnerie remis à nu

Plancher béton remis à nu Carrelage existant conservé

1.21 Supports visés en travaux neufs

1.211 Plage intérieure Supports en maçonnerie visés en sol intérieurs dans le DTU 52.2 « Pose collée des revêtements céramiques et assimilés – Pierres natu-relles ». Les planchers alvéolaires, des chapes désolidarisées et flot-tantes ne sont pas visées. Conformément à la NF EN 15288 le support devra présenter une pente de 3 à 5 % vers les dispositifs d’évacuations.

1.212 Plage extérieure Dallage en béton armé sur terre-plein conforme au NF DTU 13.3. Des petites surfaces couvertes (galeries techniques) sont admis-

sibles à condition d’être traités avec le KEMPEROL 2K-PUR. Note : les plages extérieures couvrant des parties closes du bâtiment sont traitées avec KEMPEROL 2K-PUR en conformité avec son Docu-ment Technique d’Application.

1.22 Supports visés en rénovation Les supports visés en travaux neufs ainsi que l’ancien carrelage con-servé et anciens supports en maçonnerie et plancher béton, avec pente de 3 à 5 % déjà existante.

1.23 Travaux extérieurs En extérieur les plages sur terre-plein sont visées. Les parties couvrant des galeries techniques seront à traiter avec le KEMPEROL 2K-PUR.

1.3 Qualité de l’eau du bassin Eau traitée (chlore, oxygène, électrolyse, …), eau de mer ou ther-

male recalibrée. pH compris entre 7,0 et 7,4.

1.4 Carreaux associés Les revêtements céramiques associés au TRILATEX sont : Carreaux céramiques de grès émaillé ou non, ingélifs, conformes à

la norme européenne EN 14411 annexes G et H pour les carreaux de groupe BI (grès pressé) et annexe A pour les carreaux de groupe AI (grès étirés). Ces groupes concernent les carreaux dont l’absorption d’eau est inférieure ou égale à 3 %.

Pierre naturelle et reconstituée (à liant ciment).

1 État limite de service (BAEL 91)

Annulé le : 14/11/2016

13/13-1206 5

Pâte de verre et émaux (seules les pâtes de verre dont le papier est collé côté face visible sont autorisées) conformes à la norme NF P 61-341.

La surface maximale visée est limitée à 900 cm² en bassin et à 3600 cm² en plage.

2. Matériaux

2.1 Résine d’étanchéité Le TRILATEX est présenté en unités prédosées de 41 kg comprenant un sac de 25 kg d'une poudre grise et un jerrican de 16 kg d'un li-quide de gâchage de couleur blanche. Ses caractéristiques sont les suivantes :

TRILATEX poudre

TRILATEX liquide

TRILATEX (mélange)

Conditionnement Sac 25 kg Jerrican 16 kg 41 kg

Description Poudre fine à base de liant hydraulique

Liquide de gâchage à base

de résine synthétique

Liquide prêt à appliquer à la

brosse

Couleur Gris Blanc Gris clair

consistance Poudre fine Liquide Mortier liquide

Densité (kg/m³) 1600 ± 80 1015 ± 3 % 1266 ± 10 %

Extrait sec (%) 65,77 ± 3 %

PH 7 – 8,5

Taux de cendres à 450°C (%) 98 ± 1 %

2.2 Armature

2.21 TRILATEX-ARMATURE Textile d'armature à base polyester utilisée pour le renforcement de la membrane d'étanchéité en TRILATEX au droit des ouvrages particu-liers, notamment aux angles des ouvrages ou en pontage des fissures. Il est présenté en rouleaux de 50 ml en largeurs de 20 cm ou 1m. Ses principales caractéristiques d'identification peuvent s'énumérer comme suit: masse surfacique : 36 ± 3 g/m² effort à la rupture – chaîne et trame :38 ± 5 daN / 5 cm élongation à la rupture

- chaîne 21 ± 4 % - trame 23 ± 4 %

2.3 Primaire

2.31 TRILATEX-PRIMER Liquide de couleur bleue présenté en jerricans de 10 litres, le TRILATEX-PRIMER est destiné à l'imprégnation préalable des supports en plâtre avant application du TRILATEX. Ses principales caractéris-tiques d'identification sont les suivantes : densité : 1000 ± 50 kg/m³ pH : 7 – 8,5 extrait sec à + 105° C : 17 ± 3 %

2.4 Colles à carrelages Les colles à carrelage visées dans le système TRILATEX sont listées ci-après :

2.41 TRILAFIX Le TRILAFIX est un mortier colle amélioré – de classe C2T selon NF ––forme d'une poudre grise (ou blanche) prête à mouiller. masse vol. apparente de la poudre : 1300 ± 50 kg/m³ poids spécifique du mélange : 1700 kg/m³ taux de cendre à + 450°C : 96 - 97 %

2.42 TRI-EPOX 100 Le TRI-EPOX est un mortier bi-composant à base de résine époxy de classe R2 selon la norme EN 12004, classe RG selon norme EN 13888 - et marquée CE. Il est utilisée pour la pose collée de pâte de verre et le jointoiement simultané ou

différé des joints courants du carrelage tant en parties horizontales qu’en parties verticales.

le jointoiement antiacide des joints à carrelage des carreaux conven-tionnels tant en parties horizontales qu’en parties verticales

Dans le cas d’un jointoiement des joints courants avec TRI-EPOX 100 les joints de fractionnements peuvent être traités dans la continuité des joints courants avec le TRI-EPOX 100.

Il se présente sous la forme suivante pâte de couleur grise ou blanche (Composant A) Liquide de couleur jaune ambré (Composant B) Après polymérisation il forme un joint hydrofuge, très adhérent à son support, compact, extrêmement résistant aux sollicitations méca-niques et à l’agression chimique. Le coloris final est gris-clair ou blanc cassé. masse volumique du produit durci : 1,6 ± 0,15 g/ml module d'élasticité dynamique : 2300 ± 150 N/mm² absorption d'eau après 4h d'immersion : ≤ 0,1 g Note: le TRI-EPOX 100 fait l'objet d'une fiche de données de sécurité prescrivant notamment l'usage de gants et de vêtements appropriés au moment de sa pose – à consulter -.

2.5 Produit de pose du carrelage scellé (en plages de piscine)

Mortier de scellement de dosage conforme aux prescriptions de la norme NF DTU 52.1 (réf. P 61-202-1) pour sollicitations modérées (dosage ciment cf. § 6.55)

2.6 Produit de jointoiement de carrelage

2.61 TRI-EPOX 100 Mortier époxydique antiacide bi-composant pour obturation des joints courants de carrelage – classe R2 selon la norme EN 12004 et classe RG selon norme EN 13888 - masse volumique du produit durci : 1600 ± 150 kg/m³ module d'élasticité dynamique (à +23°C) : 2300 ± 150 N/mm² absorption d'eau après 4h d’immersion : ≤ 0,1 g Note: le TRI-EPOX 100 fait l'objet d'une fiche de données de sécurité prescrivant notamment l'usage de gants et de vêtements appropriés au moment de sa pose – à consulter -.

2.62 TRI-EPOX 100 N TRI-EPOX est un mortier réactif amélioré, bicomposant à base de résine époxy de classe R2T selon la norme EN 12004, classe RG selon norme EN 13888 – et marquée CE. Masse volumique du produit durci : 1600 ± 150 kg/m³ Module d’élasticité dynamique : 2300 ± 150 N/mm² Absorption d’eau après 4 h d’immersion : ≤ 0,1 g

Tableau des consommations (en kg par mètre linéaire de joint)

Ouverture du joint

3 mm 5 mm 8 mm 10 mm

Profondeur du joint

5 mm 0,025 0,045

10 mm 0,050 0,090 0,140 0,175

15 mm 0,210 0,265

TRI-EPOX correspond aux réquisitions de jointoiement en plage de piscine publique, y compris thalassothérapie et balnéothérapie avec une largeur minimale du joint de 3 mm.

2.63 Autres produits de jointoiement KERACOLOR FF de la Société MAPEI KERACOLOR GG de la Société MAPEI ULTRACOLOR PLUS de la Société MAPEI

2.7 Produits annexes

2.71 Ragréages, mortiers et mastics Les produits cités dans ce paragraphe sont donnés à titre d’exemple. Peuvent être utilisés les produits cités ci-après ou techniquement équivalents. Ragréage murs : NIVOPLAN F de la Société MAPEI Ragréage bajoyers et fond e bassin : NIVOPLAN F de la Société

MAPEI Mortier de réparation superficiel : PLANITOP 400F – de la Société

MAPEI et weber.rep VM 211 / VM 216 de la Société Saint Gobain Weber

Mastic d’étanchéité (compatible eau de piscine) : SikaSeal de la Société SIKA et Silicone Piscine 625 de la Société ParexGroup

Dans le cas d’un jointoiement des joints courants avec TRI-EPOX 100 les joints de fractionnements peuvent être traités dans la continuité des joints courants avec le TRI-EPOX 100. Mortiers sans retrait : BETEC de la Société Grace Construction et

Mapefill F de la Société MAPEI

Annulé le : 14/11/2016

6 13/13-1206

2.72 Dispositifs d’évacuation Ces dispositifs sont définis dans les normes NF P 10-203-1 (DTU 20.12), NF P 61-202-1 (DTU 52-1) et P 40-202 (DTU 60.11). A titre d’exemple les produits suivants sont particulièrement adaptés pour l’emploi avec TRILATEX : Siphons de plage : NICOLL - Gamme DOCIA avec natte en polyester

intissé à maroufler pour le S.E.L. ou avec platine d’étanchéité et PADANA AS1 100A - avec natte en polyester intissé à maroufler pour le S.E.L. et platine d’étanchéité

Écoulements goulottes : PADANA ASSV-145A ou –ABSG (écoule-ment silencieux), PADANA AS22-075B ou –ABSG (grille filtre), AGROB BUCHTAL – Silent W2000 et AGROP BUCHTAL – Silent 100

2.73 Ancrages Les produits cités dans ce paragraphe sont donnés à titre d’exemple. Peuvent être utilisés les produits cités ci-après ou techniquement équivalents. PADANA AANC-041A (ancrage potelet bajoyer) PADANA AANC-051A + APAL-055A (ancrage potelet pour tête de

bassin ou sol) + PADANA APAL-055A (piquet amovible pour ligne de nage)

LMP Réf. 9328 (crochet de ligne de nage auto-noyant pour bajoyer) LMP Réf. 92984/92985/92986/92987 (ancrages potelet sol) LMP Réf. 9284 (ancrage de fond de bassin)

2.74 Mise à l’eau PMR Les produits cités dans ce paragraphe sont donnés à titre d’exemple. Peuvent être utilisés les produits cités ci-après ou techniquement équivalents. LMP Réf. 9580 (système fauteuil de mise à l’eau PMR à fixer sur

ancrage potelet)

3. Dispositions pour les bassins de piscine

3.1 Supports admissibles Le support est constitué d’un ouvrage résistant en béton armé ou béton précontraint, coulé en place ou préfabriqué, revêtu ou non d’un enduit ou d’une chape en mortier de ciment calculé et exécuté confor-mément à la réglementation en vigueur rappelée ci-dessus et des normes D.T.U. concernées. Les ouvrages sont de classe A ou B selon la définition du fascicule 74. Les supports métalliques - en particulier acier inoxydable - ou le PVC rigide constitutif des raccordements aux organes d’évacuation ou des traversées ou de ces organes eux-mêmes sont admissibles dans cette fonction.

3.2 Supports béton La planéité sera celle d’un parement courant selon NF P 18201 (réf. DTU 21). Les tolérances de côtes et d’aspects sont par ailleurs celles définies au Cahier des Charges applicables à la construction des bas-sins de piscines à structure béton (Annales I.T.B.T.P. / n° 350 / mai 1977). Des ragréages ou dressages limités en nombre et en surface sont tolérés.

3.21 État de surface Le parement est classé « soigné fin » au sens de l’article V 4.2.1 et le bullage dans les tolérances du V 4.2.2 du fascicule 74 du CCTG. Les surfaces sont uniformes et homogènes, sans trace de laitance de ciment ni de nids de cailloux et compensés avec un mortier de répara-tion superficiel.

3.22 Cohésion La cohésion mesurée par traction directe du support courant de l'étan-chéité sera au moins de 1 MPa sur béton et de 0,5 MPa sur mortier de ciment.

3.23 Planéité Sauf dispositions particulières, les tolérances de planéité n’excéderont pas les valeurs suivantes. Sous carrelage collé elle est de :

- 5 mm sous la règle de 2 m - 2 mm sous la règle de 0,20 m

En l’absence de protection dure collée et bac tampons la tolérance peut être amené à :

- 7 mm sous la règle de 2 m L'état de surface sera celui d'un parement courant d'aspect fin et régulier, sans trace de laitance de ciment ni de nids de cailloux.

3.24 Humidité/Hygrométrie Il n’y pas de limite d’hygrométrie du support. Pour l’application le support doit être humide, mais non ruisselant – cf. § 5.1. -.

3.25 Age Le béton devra avoir au moins 28 jours d’âge au moment de l’application du TRILATEX. Ce délai pourra être ramené à 10 jours sur chape ou enduit en mortier de ciment.

3.3 Préparation des supports Avant application de l’étanchéité, le support est préparé avec soin et nettoyé pour présenter un parement parfaitement propre et dur, exempt de parties non adhérentes ou de poussière - notamment lai-tance de surface -, ou encore de souillures graisseuses - restes d'huile de décoffrage, par ex. -. Les anciennes peintures sont éliminées. Les éventuelles fissures sont traitées par le titulaire du lot gros-œuvre suivant le § 5.14 ci-dessous.

3.31 Supports en béton Ils doivent être préparés sur l’ensemble de leur surface par lavage au jet hydropneumatique (400 bars minimum) ou encore par sablage, grenaillage ou ponçage diamant puis dépoussiérage. Les ragréages ou dressages éventuellement nécessaires sont exécutés à l’aide de mortiers hydrauliques dopés aux résines réversibles con-formes à la norme NFP 18.840. Suivant les irrégularités du support, un reprofilage pourra être néces-saire. Suite à la préparation du support et avant l’application du TRILATEX le support doit être humidifié abondamment à l’eau jusqu’à refus sans pour autant que la surface livrée soit ruisselante ou qu’il subsiste au sol des flaques ou des retenues d’eau.

3.32 Métal ou PVC Ces supports sont préparés par dépolissage - en particulier les sup-ports métalliques pour éliminer calamine ou oxydation de surface - et rayés, puis dégraissage à l’aide d’un nettoyant en phase solvantée – de type cétonique - à l’issue duquel le TRILATEX peut être posé après un délai d’au moins 15 minutes.

3.33 Anciens carrelages Important: La pose sur anciens carrelages posés sur une étanchéité existante est exclue. En cas de doute, ou d’absence d’informations sur la présence d’une étanchéité l’on procédera à des sondages ponctuels afin de confirmer l’absence d’étanchéité. Seuls les carrelages avec une adhérence suffisante au support peuvent être conservés.

3.331 Reconnaissance du support Une étude préalable doit être menée afin de déterminer la possibilité de conserver le carrelage existant. On procédera à un examen visuel afin de détecter :

- les parties réparées ; - les affaissements ou différences de niveaux ; - les fissures éventuelles ; - les carreaux casses ou enfonces ; - les différentes natures de support ;

et de vérifier l’état des joints de fractionnement ou de dilatation et l’état des joints entre carreaux. Par la suite un examen sonore par sondage (frottement d’un objet métallique) est réalisé. a) Aucun défaut constaté lors de l’examen visuel

Si aucun défaut n’a été constaté lors de l’examen visuel, l’examen sonore est effectué par surface de 100 m² au plus pour conforter le résultat positif.

b) Défauts constatés à l’examen visuel Si des défauts ont été observés à l’examen visuel : Un examen sonore est effectué pour conforter le résultat positif de l’examen visuel par sondage dans les parties sans défaut et de ma-nière plus exhaustive autour des défauts (carreaux casses, …). Si des carreaux sonnent le creux, ils sont comptabilises dans les par-ties avec défauts repères lors de l’examen visuel.

c) Analyse des résultats des examens visuels et sonores Pour chaque zone, la surface des parties avec défaut est ainsi rele-vée: si elle représente plus de 5 % de la surface totale de la zone, la

totalité du revêtement doit être déposée dans cette zone;

Annulé le : 14/11/2016

13/13-1206 7

si elle représente moins de 5 % de la surface totale de la zone, les carreaux avec défaut doivent être déposes, ceux sans défaut peuvent être conserves à condition que leur résistance aux essais à la traction perpendiculaire soit supérieure à 1,0 MPa selon la norme NF P18-920 et NF P18-923 avec rupture selon NF EN 1542.

d) Essais d’arrachement (SATTEC) Ces essais sont à effectuer selon les annexes 2 et 3 du CPT « Pose collée de revêtements céramiques et assimilés – pierres naturelles – en rénovation de sols intérieurs dans les locaux P4 et P4S » (e-cahier du CSTB 3530_V3). Il s'agit d'essais destructifs par arrachage. Les dispositions de répa-ration et rattrapage ponctuelles doivent être prises (cf. § 6.332).

3.332 Travaux préparatoires de surface au droit du revêtement existant conservé

On commence par vérifier que le revêtement existant est adhérent à son support et que son état de planéité est satisfaisant - pas de désaf-fleures entre carreaux supérieurs à 1,5 mm -. S’il s'en trouve, ces désaffleures sont alors éliminés par ponçage ou égalisés avec un mortier colle pour rénovation sans primaire bénéficiant d'un certificat « Certifié CSTB Certified » en cours de validité. Les carreaux émaillés sont dépolis par ponçage diamant. Tout reste de produits d'entretien est éliminé par ponçage ou lavage à la lessive sodée, puis rinçage et séchage.

4. Dispositions pour les plages

4.1 Nature Les plages sont constituées d’un support en maçonnerie correspondant aux exigences du § 1.2. Il peut comporter un ancien carrelage conservé.

4.11 À base de ciment Sont admis les dallages en terre-plein, planchers en béton armé coulé in situ ou en éléments préfabriqués en béton armé ou précontraint définis au D.T.U. 20.12 - Norme NF P 10-203.1 - comme de type A, B, C avec continuité sur appuis - planchers de type C - sous condition d’être complétés par une dalle armée adhérente avec continuité sur appuis -, ou D - planchers de type D sous condition de continuité justifiée aux appuis et dalle collaborante (rapportée armée calculée en continuité) -, ou les chapes ou formes de pente adhérentes aux ou-vrages cités ci-dessus et réalisées en mortier de ciment ou béton, conformément aux dispositions de la norme NF P 14-201-1 ( référence D.T.U 26.2 ). Les planchers en béton peuvent éventuellement contenir une nappe chauffante intégrée et non réversible conforme par ailleurs aux prescriptions des normes NF P 52-302 (référence DTU 65.7) ou NF P 52-307-2 (référence DTU 65.14 P2).

4.1111 Comportement mécanique Les supports doivent être conformes au NF DTU 52.2 1-1-3. Ceci concerne notamment les plages en plancher intermédiaire : la continuité du support sur les appuis et la flèche qui devra être limitée

- à pour 5

- à 5 pour 5

f flèche maximale l la portée du plancher

4.1112 Planéité Les tolérances de planéité des supports sont pour les planchers béton définis ci-dessus

- 7 mm sous la règle de 2 m - 2 mm sous la réglette de 0,20 m

Chapes et dalles conformes au DTU 26.2 - 5 mm sous la règle de 2 m - 2 mm sous la réglette de 0,20 m

Dans le cas de pose collée du carrelage, les tolérances de planéité sont celles du NF DTU 52.2 soit 7mm sous la règle de 2m et 2mm sous la réglette de 0,20m. L'état de surface est celui d'un parement courant d'aspect fin et régulier.

4.1113 Age du support Le béton devra avoir au moins 28 jours d'âge au moment de l'applica-tion du TRILATEX. Ce délai pourra être ramené à 10 jours sur chape en mortier de ciment.

4.1114 Taux d’humidité Il n’y a pas de taux d’humidité maximale requise pour le TRILATEX. Avant application le support doit être humidifié, sans être ruisselant.

4.12 Anciens carrelages Les dispositions à prendre sont identiques aux bassins et détaillées au § 4.3.3.

4.13 Pente La pente est comprise entre 3 % et 5 %.

4.131 Pentes (avec exigences accessibilité PMR)

4.1311 Partie courante Pour les personnes handicapées, il convient de respecter la pente maximale en dévers soit 2 % en parties courantes des plages.

4.1312 Cheminements

Profil en long Le cheminement accessible doit être horizontal et sans ressaut. Lorsqu’une dénivellation ne peut être évitée, un plan incliné de pente inférieure ou égale à 5 % doit être aménagée afin de la franchir. Les valeurs de pentes suivantes sont tolérées exceptionnellement :

- jusqu’à 8 % sur une longueur inférieure ou égale à 2 m, - jusqu’à 10 % sur une longueur inférieure ou égale à 0,50 m.

Un palier de repos est nécessaire en haut et en bas de chaque plan incliné, quelle qu’en soit la longueur. En cas de plan incliné de pente supérieure ou égale à 4 %, un palier de repos est nécessaire tous les 10 m. Lorsqu’il ne peut être évité, un faible écart de niveau peut être traité par un ressaut à bord arrondi ou muni d’un chanfrein et dont la hau-teur doit être inférieure ou égale à 2 cm. La distance minimale entre deux ressauts successifs est de 2,50 m. Les pentes comportant plusieurs ressauts successifs, dits « pas d’âne », sont interdites.

Profil en travers Le cheminement doit être conçu et mis en œuvre de manière à éviter la stagnation d’eau. Lorsqu’un dévers est nécessaire, il doit être infé-rieur ou égal à 2 %.

4.2 Ouvrages Particuliers Les ouvrages particuliers - raccordements aux évacuations ou aux rives, costières, collecte des eaux, etc. - sont constitués en maçonne-rie, en métal ou en PVC rigide qui sont des supports admis dans cet emploi. Avant application de l’étanchéité, le support est soigneusement prépa-ré et nettoyé pour présenter un parement parfaitement propre et dur, exempt de parties non adhérentes ou de poussière - notamment lai-tance de surface -, ou encore de souillures graisseuses - restes d'huile de décoffrage, par ex. - les anciennes peintures sont éliminées.

4.21 Carreaux de terre cuite (au mur) Ces supports sont simplement préparés par nettoyage, dépoussiérage, puis humidification ou, si les joints sont obturés au plâtre, impression à l'aide de TRILATEX – PRIMER – cf. § 5.4.1.2 ci-dessus -.

4.22 Métal ou PVC (points singuliers) Ces supports sont préparés par dépolissage - en particulier les sup-ports métalliques pour éliminer calamine ou oxydation de surface -, puis dégraissage à l’aide d’un nettoyant en phase solvantée – de type cétonique – à l’issue duquel le TRILATEX peut être posé après un délai d’au moins 15 minutes.

5. Mise en œuvre

5.1 Mise en œuvre du TRILATEX

5.11 Conditions d’ambiance L’application est réalisée dans une fourchette de température située entre: +5°C et +30°C (température du support et de l’air). L’application ne peut être réalisée ni par temps de gel ou sur support gelé ni dans des conditions de chaleur ou sous la pluie. TRILATEX doit être protégé du risque de dessiccation précoce. En cas de forte humidité ambiante en milieu clos (hygrométrie supé-rieure à 80 %), on doit procéder à une ventilation permanente des lieux lors des travaux. L’application doit se faire en l’absence de traces de condensation sur les supports fermés.

Annulé le : 14/11/2016

8 13/13-1206

5.111 Dispositions pour les contraintes climatiques En période hivernale, les zones extérieures en cours d'exécution sont protégées de l'exposition à des températures négatives. Si néces-saire, mise en place d’un bâchage suspendu avec soufflage air chaud. En intérieur les fenêtres et portes donnant sur l’extérieur devront être au moins bâchées à titre provisoire et la pièce devra être chauffée si nécessaire afin d’éviter l’exposition aux températures négatives. Contrôler en permanence la température (air et support) à l’aide d’un thermomètre de surface. En période estivale ou en cas d'exposition au vent, les zones en cours d'exécution sont protégées du dessèchement. Éviter l’application sur support humidifié directement ensoleillé. (ensoleillement direct + température montante = risqué de cloquage lors de la polymérisa-tion) Si nécessaire, mise en place d’un bâchage au-dessus et autour des zones de travail. Contrôler en permanence la température (air et support) à l’aide d’un thermomètre de surface.

5.12 Mélange des constituants Le TRILATEX se présente sous la forme d'une poudre grise emballée en sacs de 25 kg et d'un liquide de gâchage en jerricans de 16 kg. Ces deux constituants sont mélangés à l'aide d'un malaxeur mécanique tournant à vitesse modérée (env. 300 tours/minute) jusqu'à parfaite homogénéité - soit env. 3 minutes -. Ne jamais rebattre, ni remouiller. A + 23°C, le délai d’ouvrabilité du mélange est d’une demi-heure. Le délai d’ouvrabilité du mélange dépend de la température ambiante et de la température du support.

Tableau 5 – Délai d’ouvrabilité TRILATEX

Délai d’ouvrabilité du mélange en fonction de la température

(support & air ambiant)

5°C 60min

23°C 30min

30°C 15min

5.13 Application L'application se fait au balai ou à la brosse en tampico en deux couches en respectant un délai de l'ordre de 3 à 4 heures entre chaque couche. La consommation de 1,6 kg/m² et par couche, soit 3,2 kg/m² au total correspondant à un revêtement d'épaisseur finie comprise entre 1,5 et 1,8 mm. Les points particuliers sont traités en même temps et dans la continui-té du revêtement de la partie courante. Si pour l'exécution de certains détails, il est nécessaire de renforcer le revêtement à l'aide de TRILATEX-ARMATURE, on maroufle celle-ci dans la première couche de TRILATEX encore frais, puis après séchage, on la noie dans la deu-xième couche.

5.14 Fissures passives du support (figure 3)

5.141 Fissures ≤ 0,3 mm Les fissures du support inférieures à 0.3mm en cas de protection dure collée sont simplement traitées par pontage à l'aide du revêtement courant en TRILATEX sans armature. En cas de protection par carre-lage scellé désolidarisée la tolérance d'ouverture de la fissure est portée à 1mm.

5.142 Fissures entre 0,3 et 1 mm Le revêtement est renforcé au droit de la fissure par marouflage entre les deux couches du TRILATEX d'une bande de TRILATEX-ARMATURE de 20 cm répartie symétriquement de part et d'autre de la fissure. En cas de protection par carrelage scellé désolidarisée la tolérance d'ouverture de la fissure est portée à 2 mm. Au droit des zones présentant une fissuration généralisée il convient d’armer intégralement le revêtement TRILATEX à l’aide de bandes de 1,05m de largeur.

5.143 Fissures > 1 mm Les fissures d’une ouverture supérieure à 1mm nécessitent une prépa-ration spécifique de la part du titulaire du lot Gros Œuvre. Elles doivent être traitées soit : par réalisation d’un trait de scie en suivant la fissure. par ouverture en V de la fissure à l’aide d’une disqueuse L’ouverture est comblée à l’aide d’un mortier époxydique puis recou-vert à l’aide de TRILATEX022 en marouflant une armature TRILATEX ARMATURE de 20 cm répartie symétriquement de part et d'autre de la fissure.

5.2 Détails et ouvrages particuliers Il s’agit des scellements d’accessoires - hublots, skimmers, organes d’évacuation ou de refoulement, boîtiers de lignes de nage, etc. -, des angles et des joints de dilatation.

5.21 Angles entrants ou sortants Les angles rentrants sont adoucis par façon de chanfrein et les angles sortants par façon de congé. Ils sont traités par application de TRILATEX comme décrit ci-dessus, renforcé à l’aide de TRILATEX ARMATURE en bande de 20 cm de large disposée symétriquement de part et d’autre de l’angle à habiller.

5.22 Scellements Par nature, il n’y a pas de mouvements entre la pièce à sceller et le béton.

5.221 Organes non-traversants Boîtiers de lignes de nage (figure 13), Pattes de fixation d’échelles, Ancrage de fond de bassin (figure 22). Ils peuvent être scellés dans une réservation prévue par le Gros-œuvre. Le raccordement de l’étanchéité se fait sur une collerette solidaire de la pièce, après scellement de l’élément dans la structure. En cas d’éléments sans collerette, la réservation est étanchée au préalable. Des petits éléments peuvent être fixés à l’aide d’un scelle-ment époxydique dans un forage de la plus faible section possible compatible (figure 12).

5.222 Organes traversants Buses de refoulement Prises balai Hublots skimmers Ils sont scellés par recours à un mortier de scellement ou de calage conforme aux normes NFP 18.821 ou NFP 18.822 en ménageant sur la face de la traversée exposée à l’eau autour de l’organe traversant une feuillure de section 3 x 3 à 5 x 5 cm. Le raccordement de l’étanchéité se fait sur une collerette solidaire de la pièce elle-même prise au coulage dans la structure. La feuillure est ensuite fermée avec un mortier de scellement ou de calage, dressé à l’arase de parement courant. Au droit des éléments non-munis d’une collerette, TRILATEX (armé de TRILATEX ARMATURE) est appliqué en habillage de la feuillure avec relevé sur la traversée et retour sur la partie courante; la feuillure est ensuite fermée avec un mortier de scellement ou de calage, dressé à l’arase de parement courant puis revêtu à nouveau de TRILATEX armé de TRILATEX ARMATURE. Note : il est prudent, tous équipements d’amenée et d’évacuation d’eau achevés, et avant mise en œuvre de l’étanchéité, de procéder à un essai de circulation d’eau pour s’assurer de la continuité de l’étanchéité des canalisations.

5.223 Scellements chimiques Les scellements sont autorisés au travers de l’étanchéité à condition que leur nombre en soit limité le plus possible. Ils sont exécutés par recours à des fixations par chevilles chimiques du type adapté au béton et pour des équipements lourds, par des fixations constituées d’un insert mâle ou femelle assorti d’une sujétion de raccordement complémentaire sous forme d’une collerette ou d’une rondelle soli-daire.

5.23 Joints de fractionnement Le support est constitué par un ouvrage en béton calculé conformé-ment aux règles en vigueur et est normalement exempt de joints de fractionnement. Il peut néanmoins exceptionnellement s'en trouver en fond de bassin, par exemple dans les cas de rénovation lorsqu'il est souhaité en rehausser le niveau. Le vide du joint de fractionnement sera comblé au préalable avec un mastic adapté. La continuité de l’étanchéité au droit des joints de fractionnement du support est assurée par pontage désolidarisé à l’aide de TRILATEX renforcé par incorporation de TRILATEX ARMATURE et posé sur une bande de pontage de 5 cm de large. Ce joint est repris dans la protection dure et comblé avec un mortier formulé pour cet usage (se reporter à la fiche technique du produit (cf. § 3.7.4.).

5.24 Têtes de bassin Le principe de traitement des têtes de bassin est le suivant. Il s’applique à l’ensemble des têtes de bassins conventionnels suivants. Système Finlande (figure 6) système Wiesbaden en surflôt (figure 8) système Wiesbaden en paroi (figure 7)

Annulé le : 14/11/2016

13/13-1206 9

système St Moritz (figure 9) système Bamberg système Berlinois système Zurich

Principe global (figure 5) 1) Traitement du JD raccord bassin-plage à l’aide d’un des dispositifs

décrits au § ci-après. 2) Réalisation du TRILATEX (cf. § 5.1) avec TRILATEX ARMATURE

(découpée aux dimensions appropriées au-droit des trous d’évacuations)

3) Réalisation du carrelage de la goulotte ou 4) Pose de l’élément goulotte préfabriqué sur une épaisse couche de

colle 5) Réalisation d’une barrière capillaire à l’aide d’un mortier époxy-

dique. 6) Pose du carrelage 7) Jointoiement au TRI-EPOX en bout de lit de colle 8) Jointoiement général 9) Réalisation des joints souples au droit des Joints structurels

5.25 Traitement du raccord bassin-plage (Figures 2a et 2b)

Seul le joint de dilatation au raccordement de la plage avec les parois des bassins de 2cm de large au plus est traité de l’une ou l’autre des manières suivantes: façon de lyre et pontage désolidarisé en KEMPEROL 2K-PUR (figure

2) mis en œuvre conformément aux indications du D.T.A.- Avis Technique - du procédé et raccordé en rive sous le revêtement en TRILATEX avec renforcement comme décrit ci-dessus.

- Mettre en place le premier fond de joint - Application de Primaire KEMPERTEC EP ou KEMPERTEC EP5 à

raison de 300 à 500 g/m² avec sablage frais dans frais de sable quartz sec de granulométrie 0.4 à 0.8 mm (ne pas appli-quer le primaire à l’intérieur du joint) puis éliminer l’excédent après polymérisation

- Réalisation de la lyre en KEMPEROL 2K-PUR (bicouche d’entoilage 2,5kg/m² avec VOILE 165)

- Mise en place du deuxième fond de joint - Combler avec un polymère de type mastic ou deuxième fond

de joint. - Application du ruban de désolidarisation RUBAN DE PONTAGE - Réalisation du recouvrement en KEMPEROL 2K-PUR (bicouche

d’entoilage 2,5 kg/m² avec VOILE 165) - Sur la zone de recouvrement du KEMPEROL par le TRILATEX

application de KEMPERTEC EP ou KEMPERTEC EP5 à raison de 300 à 500g/m² avec sablage frais dans frais de sable quartz sec de granulométrie 0.4 à 0.8mm, puis éliminer l’excédent après polymérisation (éviter l’application au droit du joint)

- La pose du TRILATEX peut avoir lieu au minimum 16 heures après application du KEMPERTEC EP PRIMAIRE (PRIMER EP) et à toute échéance ultérieure.

pontage du joint à l’aide d’un profil manufacturé en HYPALON perfo-ré en rive collé à l’aide d’une colle époxydique avec sablage à refus dans la colle fraîche comme dit ci-dessus et raccordé en rive sous le revêtement en TRILATEX avec renforcement comme également dit ci-dessus (figure 3).

Le choix entre ces deux traitements incombe à l’entreprise et sera pris en fonction de la complexité du tracée (angles, petits rayons de cour-bures etc.). En cas de doute sur la faisabilité de la méthode HYPALON, la méthode KEMPEROL devra être retenue.

5.26 Étanchéité des goulottes et caniveaux L'étanchéité des goulottes et caniveaux, lorsqu'elle est exécutée sans protection rapportée –est assurée par la pose d'un revêtement en KEMPEROL 2K-PUR mis en œuvre dans les conditions du DTA – Avis Technique visant le procédé .avec raccordement par recouvrement sur une largeur d'au moins 10 cm du TRILATEX par le KEMPEROL 2K-PUR ou vice versa dans le cadre de réparations. Dans les deux cas, le primaire approprié est le KEMPERTEC EP PRIMAIRE (PRIMER EP) avec sablage comme dit ci-dessus posé selon l'option choisie sur le TRILATEX ou le KEMPEROL 2K-PUR.

5.27 Étanchéité des bacs tampons Ils seront traités par recours au KEMPEROL 2K-PUR sur KEMPERTEC EP PRIMAIRE (ou EP5 PRIMAIRE) mis en œuvre sur support en maçonne-ries conformément aux indications du D.T.A.- Avis Technique - du procédé.

Dans le cas d’un support comportant un taux d’humidité supérieur à celui revendiqué par le DTA on pourra procéder à l’application de primaire EPOCEM – nous consulter -.

5.28 Plan élévateur / Fond mobile Le traitement du plan d’élévateur est équivalent au fond mobile. Des ancrages en fond de bassin (figure 20) doivent être prévus afin de recevoir l’équipement de levage. Le plan élévateur est un dispositif permettant de descendre dans la piscine de façon autonome. Ce plan est conçu selon le même principe que le fond mobile. Il peut être aménagé dans un creux ou un coin de la piscine, où il peut ensuite être abaissé jusqu’à une profondeur adé-quate. Il faut veiller à ce que le plan élévateur soit muni d'un dispositif de protection (barrières, etc.) afin d'éviter les risques de chutes lors de son utilisation.

5.3 Exécution de détails propres aux plages

5.31 Relevés des plages (figure 1b et 1c) Dans le cas général, le revêtement d'étanchéité est appliqué au sol et relevé le long des émergences et reliefs sur une hauteur d'au moins 10 cm au-dessus du niveau fini de la protection. Sur les murs et parois susceptibles d'exposition à des projections d'eau, il doit être remonté à un niveau supérieur de 0,10 m au niveau le plus haut de ces projec-tions. Il est rappelé que les supports en plâtre nécessitent l’impression préa-lable avec le TRILATEX PRIMER (voir §5.2.2)

5.32 Raccord avec locaux adjacents sans étanchéité (seuils)

Dans nombre de cas, l'établissement d'une dénivellation d'une hauteur suffisante au passage des seuils - h > 10 cm au-dessus du niveau fini du carrelage - n'est pas possible. Dans ce cas, il est conseillé de pro-longer le revêtement en TRILATEX dans le local adjacent - également en relevé - sur une profondeur d'au moins 1 m et sur une largeur d'au moins 50 cm de part et d'autre de l'ouverture (Figure 10). Il est éga-lement loisible d'envisager l'établissement d'un caniveau devant l'issue de la pièce concernée.

5.33 Huisseries Le raccordement en partie basse des huisseries est exécuté comme indiqué au cahier de dessins (figure 11). En parties relevées, l'étan-chéité est amenée bord à bord avec l'huisserie. Dans les locaux classés EB + collectif ou plus, le carreleur réserve en rive du carrelage une feuillure de 5mm d'ouverture au moins qui est calfeutrée par recours à un mastic sanitaire 25E.

5.34 Traversées de canalisations

5.341 En sol

5.3411 Fourreau avec platine (figure 26) En cas de traversées au sol, on dispose un ouvrage constitué par une platine assemblée par soudure à un fourreau, la platine étant placée de préférence dans une feuillure réservée à cet effet dans le gros œuvre - disposition impérative en cas de protection collée - et fixée mécaniquement au support. TRILATEX vient ensuite en recouvrement de la platine avec renforcement par incorporation de TRILATEX ARMATURE disposée en chevauchement de la jonction de la platine au support.

5.3412 Socle béton (figure 27) Une variante peut consister à établir autour de la traversée un socle en béton d'une hauteur d'au moins 10 cm qu'on habille à l'aide de TRILATEX sur l'ensemble de son développé.

5.342 En mur En parties verticales, TRILATEX est réalisé jusqu’à l’élément traver-sant. Au droit de l’élément le revêtement TRILATEX est armé de TRILATEX ARMATURE (carreau comportant une découpe de la taille et forme de l’élément traversant). Le carrelage (colle et carreau) est réalisé avec un joint périphérique de 5mm autour de l’élément traversant. Ce joint est ensuite rempli avec un cordon d'étanchéité en mastic sanitaire 25E.

5.35 Évacuations (figures 12, 13, 24 et 25) Des évacuations sont disposées aux points bas des ouvrages. Leur raccordement à l'étanchéité courante se fait au moyen d'une platine placée de préférence dans une feuillure réservée à cet effet dans le gros œuvre - disposition impérative en cas de protection collée - et fixée mécaniquement au support. TRILATEX vient ensuite en recou-vrement de la platine comme dit ci-dessus. L’évacuation débouche en

Annulé le : 14/11/2016

10 13/13-1206

partie inférieure du plancher par un moignon émergent d’au moins 15 cm. Les siphons sont fixés dans la protection dure.

5.36 Scellements Les scellements sont autorisés au travers de l'étanchéité à condition que leur nombre en soit limité le plus possible. Ils sont exécutés par recours à des fixations par chevilles chimiques du type adapté au support et au poids de l’équipement à fixer, en particulier sur support béton et pour des équipements lourds, par des fixations constituées d’un insert mâle ou femelle assorti d’une sujétion de raccordement complémentaire sous forme d’une collerette ou d’une rondelle solidaire (Figure 4).

5.4 Protection provisoire avant pose de la protection dure

L’entreprise veillera à ce que le revêtement TRILATEX ne sera pas altéré avant la pose de la protection dure. Il peut être nécessaire de protéger le revêtement TRILATEX provisoirement avant la mise en œuvre de la protection dure. Ceci concerne particulièrement les zones de passage qui ne peuvent pas être condamnés. En extérieur, le revêtement TRILATEX est protégé systématiquement par un bâchage jusqu’à la pose de la protection dure. IMPORTANT : la circulation de personnel et le stockage de matériaux ou matériels étranger à l’entreprise d’étanchéité sur le revêtement en TRILATEX non protégé sont interdits. Si indispensable, prévoir des protections provisoires à soumettre à l’approbation de ladite entre-prise.

5.5 Mise en œuvre du revêtement carrelé La protection dure doit être exécutée dès que possible après l'expira-tion du délai nécessaire au séchage du revêtement en TRILATEX soit au moins 24 heures dans un local ventilé, ou plus en considération des conditions d'ambiance régnant au moment de la pose. Remarque : par temps froid prévoir un délai supplémentaire jusqu’à la parfaite polymérisation (absence de paigosité, d’effet tack) du sys-tème. Dans le cas visé au présent document, la protection dure est consti-tuée par un revêtement en carrelage collé sur la membrane en TRILATEX. Note : En considération du nombre et de la complexité des circons-tances susceptibles d’affecter la pérennité du collage d’éléments durs sur un revêtement constitué par la mise en œuvre d’un système d’étanchéité liquide, seules les colles TRILAFIX et TRI-EPOX 100 dont l’aptitude à l’emploi dans l’usage considéré a été vérifiée, sont autori-sées ici.

5.51 Choix des Produits Tableau 6 – Choix de la colle à carrelage

Bassin & Plage Balnéo/thalassothérapie

Usage privé Usage public

Pâte de verre TRI-EPOX 100

TRI-EPOX 100 Autres carreaux

TRILAFIX ou

TRI-EPOX 100

Tableau 7 – Choix du produit de jointoiement

Bassin & Plage Balnéo/ thalassothérapie Usage privé Usage public

Pâte de verre TRI-EPOX 100

TRI-EPOX 100 TRI-EPOX 100 Autres

carreaux

TRI-EPOX 100 ou

autre produit conforme aux

indications du § 2.7

5.52 Pose des carreaux Les carreaux sont conformes au DTU52.1 et 52.2 complétés comme suit : carreaux céramiques de format 3600 cm² au plus (900 cm² en bassin) de gré émaillé, ingélifs conformes à la NF EN 144 11 et d’absorption d’eau inférieure à 3 %. Les produits en pâte de verre sont admis en pose collée uniquement aux conditions précisés au § 5.54. Ils doivent être conformes à la norme NF P 61-345.

5.521 Préparation de la colle TRILAFIX Préparation du mortier-colle TRILAFIX - Le TRILAFIX se présente sous la forme d'une poudre grise (ou blanche) conditionnée en sacs de 25 kg. On le prépare par gâchage avec env. 25 % d'eau sous agitateur mécanique à vitesse modérée (env. 300 tours/minute) jusqu'à par-faite homogénéité - env. 3 mn -. Après mélange, laisser reposer 5 minutes. Ne jamais rebattre ni remouiller. A + 23°C, la durée pratique d'utilisation de la colle après gâchage est de 2 heures et son temps ouvert - c.à.d. le délai maximum admissible entre sa pose et le collage des carreaux – de 30 minutes.

5.522 Préparation de la colle époxy TRI-EPOX 100 Le TRI-EPOX est un produit à deux composants présenté en embal-lages prédosés de 5kg. Il se présente sous la forme suivante Liquide de couleur jaune ambré (Composant B) Pâte de couleur grise ou blanche (Composant A) Le composant B gel logé dans le flacon situé à l’intérieur du seau est versé sur la pâte - composant A -. Malaxer ensuite pendant environ 3 minutes à l’aide d’un agitateur mécanique à faible vitesse de rotation - 300 tours/minute - jusqu’à obtention d’un mélange homogène de couleur uniforme. Le temps de vie en pot du produit est alors de 45 minutes à +23°C.

5.53 Collage des carreaux La pose des carreaux est exécutée 24 heures ou plus – cf. ci-dessus - après application de la membrane d'étanchéité TRILATEX.

5.531 En bassin Le double-encollage est systématique (hors collage époxyde). Dans tous les cas les dimensions minimales ci-dessous doivent être respec-tées pour chaque type de pose. Les carreaux sont disposés immédiatement dans la colle en les pres-sant fortement tout en leur imprimant un léger mouvement de rotation par va et vient pour écraser les sillons. On veillera tout particulière-ment au transfert total de la colle vers le carreau. La consommation varie en fonction de la planéité du support, du mode de pose et du format des carreaux. Tableau 8 – Consommation indicatives en fond de bassin (en kg/m²)

Surface S des carreaux (cm²)

Pât

e d

e ve

rre

S ≤

50

50

< S

≤ 3

00

30

0 <

S ≤

50

0

50

0 <

S ≤

90

0

TRILAFIX (kg de poudre/m²)

(exemple de spatule) 1,5

(U3) 3,5 (U6)

4,5 (U9)

5 (U9)

TRI EPOX (kg de poudre/m²)

(exemple de spatule)

2,5 (V4)

2,5 (V4)

2,5 (U6)

3 (U6)

3,5 (U6)

Simple encollage

Double encollage

Tableau 9 – Consommation indicatives en bajoyer (en kg/m²)

Surface S des carreaux (cm²)

Pât

e d

e ve

rre

S ≤

50

50

0 <

S ≤

50

0

50

0 <

S ≤

90

0

TRILAFIX (kg de poudre/m²)

(exemple de spatule)

Bassin intérieur 1,5

(U3) 3

(U6) 5

(U9)

Bassin extérieur 1,5

(U3) 4,5 (U9)

5 (U9)

TRI EPOX (kg de poudre/m²)

(exemple de spatule)

2,5 (V4)

2,5 (V4)

3 (U6)

3,5 (U6)

Simple encollage

Double encollage

Annulé le : 14/11/2016

13/13-1206 11

5.532 En plage

Tableau 10 – Consommation indicatives en plages (en kg/m²)

Surface S des carreaux

(cm²)

Pât

e d

e ve

rre

S ≤

50

50

< S

≤ 3

00

30

0 <

S ≤

50

0

50

0 <

S ≤

11

00

11

00

< S

≤ 2

20

0

22

00

< S

≤ 3

60

0

Absorption en eau (%)

E ≤ 0,5 et E > 0,5 E ≤

0,5 E > 0,5

E ≤ 0,5 et E > 0,5

TRIL

AFI

X

(kg

de p

oudr

e/m

²)

(exe

mpl

e de

spa

tule

)

Plag

es in

téri

eure

s

1,5 (U3)

3,5 (U6)

4 (U9)

5,5 (U9)

4 (U9)

6 (U9)

7 (U9)

Plag

es

exté

rieu

res

1,5 (U3)

4 (U6)

5 (U9)

6 (U9)

8 (U9)

TRI

EPO

X

(kg

de p

oudr

e/m

²)

(exe

mpl

e de

spa

tule

)

Plag

es

inté

rieu

res

2,5 (V4)

2,5 (V4)

2,5 (U6)

3 (U6)

3 (U6)

5,5 (U9)

6 (U9)

Plag

es

exté

rieu

res

2,5 (V4)

2,5 (V4)

2,5 (U6)

3,5 (U6)

3,5 (U6)

6 (U9)

Simple encollage

Double encollage

Pose collée non admise

5.54 Cas particulier – pose collée de petits éléments (pâte de verre ; carreaux cérame etc.)

La pose collée de pâte de verre est admise uniquement si la trame porteur est collée coté belle face. (NF DTU 52.2 P1-2 §4.2.1) Le TRI-EPOX 100 est utilisé en tant que colle/joint à carrelage pour la pose collée et pour le jointoiement simultané ou différé des joints courants de pâte de verre, tant en parties horizontales qu’en parties verticales. La consommation pour l’encollage des petits éléments type pâte de verre est de 2,5kg/m² avec une spatule V4.

5.541 Encollage Le TRI-EPOX est étalée sur le support à l’aide d’une lisseuse sur une surface de 1 à 2 m², puis son épaisseur sera régularisée avec une taloche crantée V4. Les panneaux de mosaïques seront ensuite pressés par marouflage afin d’assurer un transfert parfait.

5.542 Jointoiement différé Si le jointoiement est effectué le lendemain du collage, il est néces-saire de retirer la trame porteuse afin d’éliminer d’éventuelles excès de colle TRI-EPOX présents sur la belle face des carreaux, avant leur durcissement. Dans ce cas la largeur du joint sera d’au minimum 3mm.

5.543 Jointoiement simultané Dans le cas d’un jointoiement simultané, la trame porteuse est retirée après une amorce de prise et le jointoiement effectué à l’identique du jointoiement différé.

5.55 Pose scellée en plage de piscine La norme DTU NFP 61-202.1 (référence DTU 52.1) - Revêtements de sols scellés adhérents, complétée ou précisée comme suit: L’ouvrage porteur âgé d'un mois s'il est constitué d'un dallage sur terre-plein. L'épaisseur nominale du mortier de pose est de l'ordre de 5 cm, sans jamais pouvoir être inférieure à 4 cm. Le mortier est un mortier de ciment de type CEM I ou II/ A ou B de classe 32.5 N ou R (dosé à 325 ± 50 kg/m3) ou 42.5 N ou R (dosé à 300 ± 50 kg / m3) des joints de fractionnement délimitent des aires unitaires d'une surface au plus égales à 60 m².

5.56 Joints courants Ils sont réalisés conformément au § 8.4.1 du NF DTU 52.2 P1-1-1 en mur § 8.7.1 du NF DTU 52.2 P1-1-3 en sol Le choix de produits doit être fait suivant le tableau 7 ci-dessus (§5.51.). Ils présentent une largeur variable selon la nature du carreau, son format et la tolérance nominale (cf. DTU 52.2) de ses dimensions- ouverture de 2 à 10 mm -. Leur obturation a lieu à l'aide de mortier ou de coulis de nature conforme à l’usage considéré. En piscine publique, ils doivent présenter les résistances nécessaires à l’exposition à l’eau chlorée et aux agents de nettoyage et doivent être réalisés avec du mortier à base de résine réactive RG selon NF EN 13888. Une solution est apportée ici par le recours au TRI-EPOX 100 - mortier époxyde / 2 composants -.

5.57 Jointoiement du carrelage au droit des JD, joints périphériques et dispositifs d’évacuation

Ces joints sont obturés au niveau du carrelage par recours à un joint souple de type mastic d’étanchéité adapté aux sollicitations chimiques et mécaniques de l’ouvrage (cf. § 2.74). (Vérifier compatibilité dans la fiche technique du produit).

5.58 Tolérances sur l'ouvrage fini La planéité et l'horizontalité du revêtement fini, lorsqu'il a été posé à la colle, sont identiques à celles du support. En fond de bassin avec protection dure scellée, les tolérances sont celles du DTU 52.1 P1-1 §10.

6. Pédiluves

6.1 Généralités Les ouvrages de désinfection des pieds doivent être encastrés dans les plages et implantés de façon incontournable avant l’accès aux plages (et à fortiori aux bassins) imposant le passage des usagers par le pédiluve. La profondeur est de 15 cm au plus et gardé à un niveau constant par système trop-plein, caniveau à débordement ou une évacuation avec garde d’eau amovible. Les surfaces circulées sont réalisées avec des carreaux antidérapants pieds-nus de groupe C.

6.2 Exigences PMR Un éventuel accès PMR peut être réalisé dans le respect de la saisine « AFSSET No. 11/2006 Partie 1 : piscines réglementées » notamment en respectant des pentes inférieures à 5 % des garde-corps à une hauteur entre 0.8 et 1 m au-dessus du fond

du pédiluve une longueur minimale de 2,2 m largeur minimale de 1,6 m la mise en œuvre de bandes d’éveil à la vigilance à relief positif de

20 cm sur toute la largeur 50 cm avant et 50 cm après le pédiluve l’arrêtée ci-après.

Rappel de l’article 9 de l’arrêté du 1er août 2006 modifié : « Les revêtements de sol et les équipements situés sur le sol des cheminements doivent être sûrs et permettre une circulation aisée des personnes handicapées. Sous réserve de la prise en compte de con-traintes particulières liées à l'hygiène ou à l'ambiance hygrométrique des locaux, les revêtements des sols, murs et plafonds ne doivent pas créer de gêne visuelle ou sonore pour les personnes ayant une défi-cience sensorielle.

7. Précautions d’emploi

7.1 Nettoyage Le nettoyage des matériels et des taches fraîches en matière de TRILATEX et TRILAFIX se fait à l’eau claire. Le nettoyage des outils pour le TRI-EPOX 100 peut se faire à l’eau claire jusqu’au début de la polymérisation puis avec des nettoyants solvantés (type PULICOL).

7.2 Sécurité Les composants TRILATEX POUDRE, le TRILAFIX et le TRI-EPOX 100 entrant dans la constitution du système sont considérés comme irri-tants (Cf. FDS des produits nommés ci-dessus).

Annulé le : 14/11/2016

12 13/13-1206

7.3 Stockage Le TRILATEX, le TRILAFIX et le TRI-EPOX 100 sont stables au stockage 6 mois en emballages d’origine fermés, entreposés au sec et à l’abri du gel.

8. Entretien

8.1 Généralités Les prescriptions du présent document ont pour but la réalisation d’ouvrages de qualité ; toutefois leur fonction d’étanchéité ne peut être durablement satisfaite que si les ouvrages sont entretenus et mainte-nus régulièrement au cours de leur exploitation, et si leur usage est conforme à leur destination initiale.

8.2 Prescription d’ambiance en exploitation

8.21 Plages La fourchette admissible d’exposition continue à la température s’étend de + 20°C à + 40°C -. Des pointes occasionnelles en dehors de cette fourchette sont sans conséquence dommageable entre - 25°C et + 80°C -. La continuité de l’étanchéité apportée n’est pas mise en péril en cas d’interruption du chauffage dans les locaux considérés en période hivernale. Pour les plages extérieures, il est rappelé qu’il est préférable d’employer des revêtements de coloris clair et que conformément à l’article 6.1 du DTU 59.1, les teintes sombres sont à proscrire (coeffi-cient d’absorption solaire > 0,70).

8.22 Bassins Les bassins ne seront pas laissés vides, la masse d’eau forme un volant thermique favorable à la protection des ouvrages. Il est recom-mandé de limiter à une semaine maximum la durée des vidanges d’entretien en évitant les périodes de grand froid ou de forte chaleur.

8.221 Hivernage Conformément aux commentaires des Art. VI.3. du Fascicule 74, pendant l’hivernage des bassins de plein air, il convient de protéger les parois de la poussée des glaces. Cette protection peut être assurée par la mise en place de flotteurs d’hivernage. Par très grand froid la couche de glace est à briser dès qu’elle atteint 3 cm. Le type de traitement d’eau peut être différent pendant l’hivernage (le plus souvent le traitement chlore remplace d’autres traitements). Dans tous les cas, le pH doit être surveillé.

8.222 Visites d’entretien A la suite de la réception des travaux, l’entretien incombe au maître d’ouvrage. Comme pour tous les ouvrages d’étanchéité, il comporte des visites périodiques de surveillance au moins une fois par an. Au cours de ces visites seront en particulier vérifiés les points sui-vants: L’état général des surfaces tant en partie courante qu’en relevé, le maintien en bon état de fonctionnement des diverses évacuations, l’état des protections dures ; en cas de défaut constaté, le Maître d’Ouvrage fera entreprendre sans délai les réparations nécessaires en conformité avec les prescriptions du fabricant (disponible sur de-mande). Important : Un diagnostic préalable permet de s’assurer de l’absence d’infiltrations d’eau en sous-face. Le maitre d’ouvrage doit attirer l’attention de l’entreprise intervenant (pour réparer la protection dure) sur la présence d’une couche d’étanchéité sous le carrelage et si pos-sible sur le type de pose du carrelage en place. Les travaux de répara-tion prévus ne doivent pas altérer cette couche d’étanchéité. Ils doivent être préalablement soumis à l’entreprise d’étanchéité pour accord. Les revêtements doivent être nettoyés régulièrement. Le nettoyage à l’eau, éventuellement avec addition de détergents, convient le plus souvent. Le recours à d’autres modes de nettoyage nécessite l’avis préalable du fabricant. Le nettoyage à l’eau chaude sous pression est admis dans la limite de la pression et de la température indiquées au dossier technique du procédé.

Note 1 : en cas de défaut d’entretien, la poussière, la suie, les mousses, lichens et champignons provoquent un encrassement qui, à terme, devient difficile, voire impossible à éliminer. Note 2 : des précautions doivent être prises au cours des interventions de maintenance des installations techniques dans les locaux. Il sera prévu si nécessaire une protection adaptée de nature à prévenir l’étanchéité des agressions physiques, mécaniques ou biologiques éventuelles.

9. Contrôle

9.1 Autocontrôle des produits Les produits entrant dans la constitution du système visé font l’objet d’un autocontrôle de qualité à leur fabrication. Le mortier-colle TRILAFIX bénéficie par surcroît d'un certificat de conformité à la norme NF EN 12004 délivré par le MFPA LEIPZIG.

9.2 Contrôle de la mise en œuvre Le TRILATEX est mis en œuvre exclusivement par des applicateurs partenaires de la Société KEMPER SYSTEM formés à leur pose dont l’agrément est soumis à renouvellement annuel.

9.3 Épreuves d’étanchéité Il est recommandé après exécution du revêtement d’étanchéité et avant pose de la protection, de faire procéder à une épreuve d’étanchéité dans les conditions décrites à la norme DTU NFP 84-201 (référence DTU 43.1) - § 10. 1 -. Cette épreuve pourra être conduite dès écoulement d’un délai de 48 heures après achèvement des travaux de pose du TRILATEX - prendre toutes les précautions nécessaires pour ne pas léser mécaniquement le revêtement à l’occasion de cet essai -.

10. Assistance technique La société KEMPER SYSTEM met son assistance technique à la disposi-tion des entreprises, des maîtres d’ouvrage et maîtres d’œuvre, pour la mise en route des chantiers et la maîtrise des aspects particuliers de ce procédé. Nota : cette assistance ne peut être assimilé ni à la conception de l’ouvrage, ni à la réception supports, ni à un contrôle des règles de mise en œuvre.

B. Résultats expérimentaux Des essais pour l’évaluation de l’aptitude à l’emploi du revêtement TRILATEX ont été réalisés au CSTB et au MFPA LEIPZIG dans le cadre de l’ETA-12/0512.

C. Références C1. Données Environnementales et Sanitaires Le procédé TRILATEX Piscines fait l’objet d’une Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES) conforme à la norme NF P 01-010. Le demandeur déclare que cette fiche est collective et a fait l’objet d’une auto déclaration. Cette FDES a été établie en février 2012 par la Chambre Syndicale Française de l’Étanchéité Groupement APSEL et BIO Intelligence Ser-vice. Elle a fait l’objet d’une validation par un organisme tierce partie habilité et est disponible sur le site www.etancheite.com.

C2. Autres références Le revêtement est utilisé en France depuis 1991. La surface totale couverte depuis le 1er janvier 2000 s’élève à environ 160 000 m².

Annulé le : 14/11/2016

13/13-1206 13

Annulé le : 14/11/2016

14 13/13-1206

Annulé le : 14/11/2016

13/13-1206 15

Figures du Dossier Technique

Figure 1a – Constitution du système

Figure 1b – Relevé 10 cm en plage

Figure 1c – Relevé toute hauteur en plage

Annulé le : 14/11/2016

16 13/13-1206

Figure 2b – Principe Raccord plage-bassin avec bande COMBIFLEX

Figure 3 – Principe de traitement des fissures

Annulé le : 14/11/2016

13/13-1206 17

Figure 4 – Principe Inserts en plage (avec / sans collerette)

Figure 5 – Principe global raccordement plage-bassin (solution 2K-PUR)

Annulé le : 14/11/2016

18 13/13-1206

Figure 6 – Exemple de système FINLANDAIS

Figure 7 – Exemple de système WIESBADEN en bajoyer

Annulé le : 14/11/2016

13/13-1206 19

Figure 8 – Exemple de système WIESBADEN en surflot

Figure 9 – Exemple de système SAINT MORITZ

Annulé le : 14/11/2016

20 13/13-1206

Figure 10 - Principe de traitement des seuils à niveau

Figure 11 - Principe de traitement des huisseries

Annulé le : 14/11/2016

13/13-1206 21

Figure 12 – Exemple de siphon PVC en plage

Figure 13 – Intégration d’inserts fixations de lignes de nage

Figure 14 – Principe global intégration émetteurs dans le bajoyer (PROJECTEURS / HAUTPARLEURS)

Annulé le : 14/11/2016

22 13/13-1206

Figure 15 – Principe alternatif intégration émetteurs dans le bajoyer (PROJECTEURS / HAUTPARLEURS)

Figure 16 – Principe raccordement élément traversant le bajoyer (PORTE BUSE / PRISE BALAI)

Annulé le : 14/11/2016

13/13-1206 23

Figure 17 – Principe scellement définitif

Figure 18 – Principe scellement chimique d’une douille de fixation

Figure 19 – Raccordement fond de bassin bajoyer

Annulé le : 14/11/2016

24 13/13-1206

Figure 20 – Regard de fond (détail cadre)

Figure 21 – Regard de fond (fond de regard)

Annulé le : 14/11/2016

13/13-1206 25

Figure 22 – Ancrage fond de bassin

Figure 23 – Principe de piscine en toiture terrasse

Annulé le : 14/11/2016

26 13/13-1206

Figure 24 – Principe siphon avec platine

Figure 25 – Principe siphon sans platine

Annulé le : 14/11/2016

13/13-1206 27

Figure 26 – Principe de traversée de canalisation avec fourreau avec platine soudée

Figure 27 – Principe de traversée de canalisation avec dé en béton

Annulé le : 14/11/2016