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PROGRAMMATION SAISONNIÈRE DES LOISIRS À L’INTÉRIEUR COMPLI CITÉ DES CITOYENS UNE VILLE UN MILIEU DE VIE ÉTÉ 2013 VOL. 2 - NO. 2 PAGE 9 Des projets d’envergure pour nos sportifs PAGE 4 La recette d’une eau de qualité Valérie Lambert et ses enfants Jean-Charles, Marilou, Justin et Hugo SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU, VILLE EN MOUVEMENT !

Complicité - Été 2013

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Page 1: Complicité - Été 2013

PROGRAMMATION SAISONNIÈRE DES LOISIRS À L’INTÉRIEUR

CO M P L ICITÉ› DES CITOYENS › UNE VILLE › UN MILIEU DE VIE

ÉTÉ 2013VOL. 2 - NO. 2

› PAGE 9

Des projets d’envergure pour nos sportifs

› PAGE 4

La recette d’une eau de qualité

Valérie Lambert et ses enfants Jean-Charles, Marilou, Justin et Hugo

SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU, VILLE EN MOUVEMENT !

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2 VILLE DE SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU

LES COWBOYS FRINGANTS ..... 31 mai 2013CABARET JAZZ BAND ............... 14 juin 2013JEAN-MARC PARENT .... 4, 5 et 6 juillet 2013LISE DION .............. 20 et 21 septembre 2013LAURENT PAQUIN ... 28 et 29 septembre 2013

INFORMATIONS ET BILLETTERIE: Théâtre des Deux Rives,30, boul du Séminaire Nord., Porte extérieure 29, 3e étage, Saint-Jean-sur-Richelieu

PROGRAMMATION COMPLÈTE

450-358-3949 - WWW.SPEC.QC.CA

Célébrer les origines acadiennes de nombreux résidents du secteur L’Acadie et faire connaître ce beau coin de pays à la population environ-nante, tels étaient les objectifs des initiateurs de ces fêtes patrimoniales lorsqu’eut lieu la première édition en 2000.

« Les visiteurs qui s’aventurent pour la première fois à L’Acadie sont surpris de la beauté du cœur du village qui a conservé son aspect d’autrefois », souligne Pierrette Hébert, une des organisatrices des festivités depuis ses tout débuts. « Nous voulons mettre en valeur le pa-

trimoine unique d’ici. Nous avons de belles mai-sons anciennes préservées par des propriétaires amoureux de leur histoire. Le noyau formé par le presbytère et l’église Sainte-Marguerite-de-Blairfindie est d’ailleurs classé monument histo-rique par le gouvernement du Québec ».

À l’occasion des Fêtes patrimoniales de L’Acadie, les 3 et 4 août prochains « le village » prend des airs d’antan avec ses jeux extérieurs, concours de musique traditionnelle, compéti-tions amicales et animateurs de rue pour faire revivre l’ambiance de la Petite Cadie.

Pour les curieux, une visite commentée de l’église et du presbytère, un rallye historique, une conférence, ainsi qu’un circuit audio-guidé promettent une riche découverte de ce secteur considéré comme l’une des plus an-ciennes paroisses du Haut-Richelieu. En pous-sant l’exploration, plus d’une cinquantaine de maisons historiques bien préservées valent le détour d’une promenade.

Un véritable voyage dans le temps qui attend les visiteurs cet été !

VOYAGE AU PAYS DES FÊTES DE L’ACADIE

SUIVEZ LE GUIDE

Consultez la programmation disponible en juillet sur le site :

www.lacadiehautrichelieu.com

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3COMPLICITÉ > ÉTÉ 2013

PRENONS L’AUTOROUTE DE LA CROISSANCE ÉCONOMIQUEMême si l’environnement retient souvent l’at-tention médiatique à Saint-Jean-sur-Richelieu, le développement économique doit aussi avoir sa place.

Il est vrai que la soirée d’information de la Ville sur sa politique de l’arbre, les acquisitions de boisés dans le plan de conservation et l’annonce de la création d’un parc-nature municipal dans le secteur Colibris-Fortier occupent beaucoup d’espace dans les médias mais le développe-ment économique doit revenir à l’avant plan.

Nos efforts de développement économique, de concert avec nos partenaires, sont constants. Un des exemples les plus récents est sans aucun doute la vente d’un immense terrain municipal à la compagnie Exel Canada qui s’installera sur le chemin du Grand-Bernier Nord dans le parc industriel du secteur Saint-Luc et créera des centaines d’emplois.

Saint-Jean-sur-Richelieu est une ville-centre où la majorité de ses citoyens y travaillent. Il est vrai qu’un bon nombre de nos citoyens tra-vaillent à Montréal ou sur la Rive-Sud et ont choisi notre ville pour y demeurer en raison de

sa qualité de vie mais Saint-Jean-sur-Richelieu regorge de commerces, d’industries et d’insti-tutions qui font travailler notre population.

Afin de maintenir ce statut de ville-centre, nous devons continuer à créer de la richesse tout en y maintenant une excellente qualité de vie. Nous devons améliorer nos leviers pour favori-ser le développement économique. Le parachè-vement complet de l’autoroute 35 doit se faire dans les plus brefs délais. Avec cette infrastruc-ture complétée, il est clair que de nombreuses entreprises choisiront Saint-Jean-sur-Richelieu pour s’y établir et créer de nombreux emplois. Nous devons donc accentuer nos pressions auprès du gouvernement du Québec afin que le fameux corridor autoroutier Montréal-Boston devienne une réalité.

Soyons fiers de nos efforts de développement et prenons l’autoroute de la croissance écono-mique.

GILLES DOLBEC, MAIRE

REPRISE DES TRAVAUX D’URBANISATION DU BOULEVARD SAINT-LUCLe chantier d’urbanisation de la route 104 (boulevard Saint-Luc), réalisé par le ministère des Transports en partenariat avec la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, a repris début avril.

LES PHASES DE TRAVAUXLa première phase de réfection de la route 104 aura lieu d’avril à juillet sur deux sites simultanément :

• entre le chemin Saint-André et la rue Donais, en direction ouest (vers La Prairie) ;

• entre les rues Donais et Bernier, en direction est (vers l’autoroute 35).

Les phases subséquentes seront réalisées selon l’échéancier suivant :

• entre les rues Clermont et Donais, en direction est, de juin à août ;

• entre les rues Clermont et Donais, en direction ouest, d’août à octobre ;

• entre la rue Bernier et l’autoroute 35, en direction est, en juillet et août ;

• entre les rues Donais et Bernier, en direction ouest, d’août à novembre ;

• entre la rue Bernier et l’autoroute 35, en direction ouest, d’octobre à décembre.

L’avancement de ces travaux pourrait varier en raison des conditions climatiques ou des contraintes opérationnelles. Rappelons que les travaux d’urbanisation de la route 104 ont été entrepris en août 2012 et consistent en la réfection de la route 104 sur 2,3 km, entre l’intersection des rues Bernier et des Échevins et le chemin Saint-André :

• la reconstruction de la chaussée et le pro-longement du réseau d’égout pluvial ;

• la canalisation des fossés ;

• l’aménagement de trottoirs avec des espaces gazonnés, des plantations et des bordures ;

• le prolongement des terre-pleins centraux ;

• l’ajout de voies de virage aux intersections et d’espaces protégés aux arrêts d’autobus ;

• le réaménagement et la mise aux normes des accès commerciaux et résidentiels ;

• la réfection de l’éclairage et la modification des feux de circulation existants.

Source : ministère des Transports

Information : á bit.ly/11NO7w4

Les commerces demeurent accessibles en tout temps pendant les travaux.

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4 VILLE DE SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU

ÇA SE FAIT COMMENT

LA RECETTE D’UNE EAU D’EXCELLENTE QUALITÉLes Johannais ont accès à une ressource en eau potable abondante et de première qualité. Plusieurs facteurs en sont la clé.

Tout d’abord, l’eau de la rivière Richelieu qui en est la source est en très bonne condition. L’entretien et la modernisation constante des équipements contribuent aussi à offrir une eau saine, au meilleur coût pour les citoyens. Ces infrastructures de trai-tement de haut niveau offrent donc des conditions de production optimales. De plus, l’équipe muni-cipale dédiée à la gestion de l’eau potable compte sur des gens qualifiés qui aiment leur travail.

À ces conditions s’ajoutent un processus rigou-reux de traitement de l’eau réalisé dans les deux usines de filtration municipales, un équipement d’analyse de pointe et une règlementation pro-vinciale stricte. En effet, près de 800 échantillon-nages d’eau sont envoyés annuellement pour analyse dans un laboratoire indépendant pour se conformer aux normes en vigueur.

Puisée dans la rivière, l’eau passe par cinq étapes de traitement avant d’être distribuée dans les résidences :

1. Le tamisage : les gros débris sont enlevés à l’aide d’une grille.

2. L’ozonation : l’eau traverse un nuage de microbulles d’ozone ce qui détruit les chaînes moléculaires complexes tels que les pesticides, les herbicides, les solvants et hydrocarbures, mais aussi les bactéries, parasites et virus.

3. La décantation : les petites particules présentes dans l’eau sont agglomérées et ces flocons sont retirés par le décanteur.

4. La filtration : les flocons qui n’ont pas été décantés sont éliminés à travers un lit filtrant formé d’une couche d’anthracite et de sable.

5. La désinfection : du chlore est ajouté à l’eau comme agent de désinfection.

Tout au long du procédé, des analyseurs effec-tuent le contrôle de la qualité de l’eau. Recueillies par ordinateur, ces informations permettent d’ob-tenir un portrait précis de l’état du traitement. Un autre logiciel mesure la performance du procédé de désinfection de l’eau aux quinze minutes.

Résulte de ce traitement une eau limpide, sans coloration ni goût, exempte de bactérie ou de para-site qui pourraient compromettre la santé. Le rôle des citoyens est également important dans la pro-tection de l’eau potable. Utiliser des produits ména-gers écologiques et éviter de rejeter des substances nocives à l’égout en sont de bons exemples.

Merci de contribuer à aider votre municipalité à protéger cette précieuse ressource !

Voir la vidéo « Qualité de l’eau potable : une entrevue avec Éric Desbiens », sur notre canal Youtube :

youtube.com/user/VilleStJeanRichelieu

Mathieu Beaudry, technicien de procédé à l’usine de filtration de la rive ouest, effectuant un des nombreux tests journaliers afin de vérifier la qualité de l’eau.

Vérifiez votre consommation d’eau en ligne : http://bit.ly/ZVWMzJ

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5COMPLICITÉ > PRINTEMPS 2013

FÊTE NATIONALE 23-24 JUIN | FÊTE DU CANADA 30 JUIN-1ER JUILLET | NOSTALGIE SUR ROUES 7 JUILLET

En raison des travaux au parc Gerry-Boulet, les festivités se tiendront cette année sur le terrain de l’aéroport, face au parc Pierre-Trahan.

DANS L’UNIVERS

DES SAUVETEURSAimer l’eau, le monde et la vie en équipe : voilà ce qui motive les jeunes, âgés entre 16 et 24 ans, à devenir sauveteur.

« Les 35 jeunes qui surveillent nos piscines publiques forment un groupe tissé serré, une vraie famille. L’été, ils passent entre 35 et 40 heures par semaine ensemble et continuent à se voir en dehors des heures de travail » selon Anouk Gadbois, coordonnatrice aquatique pour le groupe Domisa, le gestionnaire mandaté par la Ville pour assurer la surveillance des piscines.

Prévention, intervention, administration et rela-tion : voilà les quatre zones d’interventions des sauveteurs, la prévention étant la plus valori-sante. Certes, un bel emploi d’été mais qui né-cessite l’obtention de quatre certifications pour devenir sauveteur : de nombreuses heures de cours et d’entraînement, de l’étude et beaucoup de discipline. Pour savoir traiter des fractures, les globes oculaires expulsés, les tympans per-forés, les pneumothorax et, bien entendu, pour connaître la technique de réanimation cardio-res-piratoire et utiliser un défibrillateur, seize heures

de cours de premiers soins sont obligatoires. « D’importantes responsabilités reposent sur leurs épaules » selon Anouk qui est elle-même sauve-teur depuis 7 ans.

Les qualités requises d’un bon sauveteur ? Savoir parler aux gens, avoir un bon jugement et faire preuve de leadership. « Être sauveteur, quel bel emploi d’été ! » La plupart occupent ce

poste pendant la majeure partie de leurs études. L’été, ils côtoient une clientèle joyeuse dans une atmosphère de vacances et de loisir.

Enfants des camps de jour, aînés faisant des lon-gueurs, familles aux bains libres, tous peuvent s’adonner à leur loisir en toute sécurité : trente-cinq jeunes sauveteurs motivés et responsables veillent sur eux.

Cassandra MacDonald, sauveteur

Page 6: Complicité - Été 2013

6 VILLE DE SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU

www.ville.saint-jean-sur-richelieu.qc.ca facebook.com/VilleStJeansurRichelieu

twitter.com/VilleStJeanRich youtube.com/user/VilleStJeanRichelieu

flickr.com/photos/villedesaint-jean-sur-richelieu

OÙ NOUS TROUVER SUR

LA TOILE

INVESTIR POUR UNE REVITALISATION GLOBALE

Michel Dubois devant l’une de ses résidences à logement rénovée en 2012 grâce à une

subvention du Programme Rénovation Québec. ÉCONOMIE

Le Vieux-Saint-Jean fera l’objet d’importants travaux de revitalisation durant les prochaines années. Le remplacement du pont, la création de promenade et d’espaces de détente, la réfection de rues et l’enfouissement de fils sont des projets structurants et mobilisateurs qui permettront à la ville d’atteindre son plein potentiel à tous les niveaux : résidentiel, commercial, institutionnel, économique, récréatif, touristique et culturel.

Les investissements publics globaux (Ville et partenaires) requis par ce vaste chantier sont de l’ordre de 135 M $ étalés sur environ 10 ans. En vue de stimuler la contribution du privé, la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu met de l’avant diffé-rents programmes de subventions :

DÉVELOPPEMENT RÉSIDENTIEL• Programme rénovation Québec : soutien à la

rénovation et la construction de logements, ou au recyclage d’espaces non résidentiels en logements dans le Vieux-Saint-Jean et le Vieux-Iberville.

• Programme d’accès à la propriété : pour pro-priétaires occupants. Aide financière s’appliquant à certaines propriétés situées dans le secteur sud-ouest du Vieux-Saint-Jean et concernant les bâtiments d’au moins six logements.

Info : Service de l’urbanisme - 450 359-2400 [email protected]

SOUTIEN À LA VITALITÉ COMMERCIALE DU CENTRE-VILLE• Programme de remplacement d’enseignes :

une subvention égale à 50 % des coûts ad-missibles, sans excéder 2 500 $ par enseigne, peut être versée pour le remplacement d’une enseigne dérogatoire ou vétuste.

• Programme de rénovation de façades com-merciales : soutien financier maximal de 50 000 $ par bâtiment s’adressant aux propriétaires d’im-meuble. Cette aide s’applique à la réfection des façades principales et secondaires et varie en fonction des projets ainsi que du statut patrimo-nial du bâtiment.

• Rénovation de locaux commerciaux au rez-de-chaussée : ce soutien financier s’adresse aux locataires ou aux propriétaires d’immeuble. L’aide peut s’élever jusqu’à 15 000 $ par local commercial et permet de couvrir une portion du coût des travaux admissibles intérieurs.

• Crédit de taxes aux immeubles commer-ciaux : crédit de taxes visant à compenser l’augmentation du montant payable à l’égard de l’immeuble, exclusivement pour les taxes foncières générales, lorsque l’augmentation ré-sulte de la construction d’un nouvel immeuble ou pour un bâtiment existant dans lequel des travaux d’amélioration sont effectués.

Info : Division du développement économique Sophie Latour, 450 357-2330 [email protected]

Page 7: Complicité - Été 2013

7COMPLICITÉ > ÉTÉ 2013

Être bien accueilli, sentir qu’on nous écoute, que nos suggestions sont les bienvenues, être conseillé, voilà le service à la clientèle idéal ! Ces marques d’attention constituent une règle d’or pour Liette Guay et les 24 préposés aux prêts des bibliothèques municipales.

Le comptoir de prêts, c’est la porte d’entrée des bibliothèques, le premier contact avec le client. Pour Liette qui travaille au public depuis 25 ans, c’est ce contact avec les gens qu’elle préfère et la satisfaction de la clientèle est son principal objectif. « Si je ne peux pas répondre à une question, je dirige l’usager vers un autre interlocuteur afin qu’il obtienne une réponse. Il arrive fréquemment que les questions ne concernent pas la bibliothèque. Nous sommes un kiosque d’informations gé-nérales ! ». Une grande partie de la clientèle de la bibliothèque Adélard-Berger fréquente les lieux de façon régulière et y reste de nom-breuses heures. Pour plusieurs habitués, la bibliothèque fait partie de leur quotidien. La connexion Internet sans fil et la disponibilité des postes informatiques rendent les lieux très populaires.

« Les bibliothèques sont fréquentées par des clientèles très diverses. Certaines personnes sont plutôt marginales. Je dois parfois inter-venir lorsqu’elles dérangent ... La diplomatie, la douceur et l’empathie sont nécessaires. Avec les années, j’ai appris à connaître ces clients particuliers. Mon travail m’offre aussi l’occasion de belles rencontres et d’échanges

très agréables : suggestions de lectures, com-mentaires sur un auteur, souvenirs de voyage, anecdotes familiales … On finit par créer des liens avec certains usagers. Les qualités rela-tionnelles doivent être très présentes chez toutes les personnes qui travaillent au prêt. Comme à la Société des alcools, des clients préfèrent attendre que telle préposée se libère parce qu’ils apprécient son approche et sa personnalité ».

À cet égard, des ateliers de formation sont offerts annuellement aux employés qui tra-vaillent avec le public. Par exemple, comment aborder les adolescents, les clients difficiles, etc. L’objectif étant d’améliorer les services à la clientèle. Et pour de nombreux usagers, la gentillesse, l’écoute et le sourire du personnel des bibliothèques sont un rayon de soleil dans leur journée.

En poste depuis 25 ans, Liette côtoie non seu-lement la 2e génération de « ses » usagers mais elle a vu les technologies modifier profondé-ment le fonctionnement des bibliothèques. « L’emprunt et le retour des documents se font maintenant plus vite mais comme l’offre de services s’est beaucoup élargie, notre tâche est d’en faire la promotion. La fusion munici-pale a également apporté son lot de change-ments mais le citoyen en sort gagnant ».

Quarante-trois employés, des femmes pour la plupart, forment l’équipe des bibliothèques. Tous ont à cœur de bien accueillir les usagers, de répondre à leurs besoins et de faire en sorte que le temps passé à la bibliothèque soit une expérience agréable.

LE SERVICE À LA CLIENTÈLE, UNE PRIORITÉ !

BIBLIOTHÈQUES

Liette Guay et Louise Boisvert, fidèle usager de la bibliothèque Adélard-Berger.

ATTENTION AUX LIVRES ! ILS SONT NOTRE BIEN À TOUS !

Une des tâches des préposées aux prêts est de vérifier les documents au retour de prêt. Elles constatent la négligence de certains utilisateurs, par exemple :

> passages surlignés au marqueur fluo ou au stylo

> cernes d’eau et de vin

> pages arrachées

> coins de page pliés (en guise de signet)

> taches et mauvaises odeurs

Page 8: Complicité - Été 2013

8 VILLE DE SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU

QUAND LES MONTGOLFIÈRES TRAVERSENT LE TEMPS

DOSSIER

Lorsque l’on demande à Marc Antoine Potvin 9 ans s’il aime se rendre à l’International de montgolfières, sa réponse est claire et enjouée : « J’y vais tous les ans et j’adore ça ! ».

Karine Girard, sa mère, l’accompagne au festi-val depuis qu’il a 2 ans et s’y rendait déjà elle-même adolescente : « Le site a bien changé depuis ! Il est de plus en plus conçu pour les familles, avec de nombreuses commodités, notamment pour s’occuper des bébés. » Les moments de plaisir vécus durant le festival se partagent et se transmettent de générations en générations.

Piko, la célèbre montgolfière de Saint-Jean-sur-Richelieu est depuis longtemps la favorite de Marc Antoine et s’il aime regarder les envolées, ce sont les activités sur le site qu’il préfère. « J’adore les jeux gonflables avec le parcours des Zorbs. Il y a deux ans, il y avait des bosses et j’ai fait une culbute à l’intérieur de la boule : je me suis vraiment amusé ! ».

Julien Saguez, 32 ans et français d’origine, a découvert l’événement alors qu’il était encore en France, grâce à sa rencontre avec un pilote de montgolfière qui connaissait bien le festival. Sous ses conseils, le chercheur entomologiste est devenu bénévole dans des équipes de poursuite dès son arrivée à Saint-Jean-sur-Richelieu, en 2007.

« J’ai la chance de pouvoir vivre les envolées de l’intérieur et le spectacle est différent à chaque fois. Un régal pour le photographe amateur que je suis » raconte-t-il.

M. Saguez a été très impressionné lors de sa première venue en découvrant l’organisation et l’ampleur du festival. Il encourage fortement les habitants du Haut-Richelieu à s’impliquer : « Cela permet de rencontrer de nouvelles personnes, d’apprendre beaucoup de choses. C’est aussi un bon moyen pour s’intégrer dans la communau-té. » S’il préfère les envolées, qu’il décrit comme « un panache de couleurs s’élevant dans le ciel », le bénévole souligne la qualité et la diversité des spectacles et affirme qu’il sera présent pour la 7e

année consécutive cet été.

Les enfants des premières éditions sont les adultes de maintenant. C’est le cas de Domi-nique Bessette, enseignante. La femme de 36 ans a connu le festival à chaque étape de sa vie : « Je me rappelle que toute jeune, je partais à la poursuite des montgolfières en vélo. Je me rendais dans les champs pour voir les montgol-fières de plus près. »

Adolescente, elle profitait de l’événement entre amis et partage actuellement son engouement de toujours avec ses enfants. « Très tôt le matin, en ouvrant les rideaux, les enfants sont bien heureux de voir les montgolfières passer au-dessus de la maison. » souligne-t-elle.

Étant libre l’été, Mme Bessette a également participé en tant que bénévole à l’affectation des passagers de montgolfières au kiosque des envolées, et a tenté elle-même cette expérience inoubliable : « La première envolée est magique. C’est si calme. Tout est beau vu de là-haut ! »

Parce qu’elle s’y rend tous les ans avec grand plaisir, Dominique Bessette vivra la 30e édition afin d’apprécier en famille les jeux et spectacles mémorables pour grands et petits.

Devenez bénévole à l’International de mont­golfières. Les détails au á montgolfieres.com

Visionnez les vidéos sur la chaîne Youtube du festival :

youtube.com/user/montgolfieres

Dominique Bessette et Julien Saguez

10 au 18 août 2013

Page 9: Complicité - Été 2013

9COMPLICITÉ > ÉTÉ 2013

Course à pied de 1 km, 5 km, 10 km ou 21,1 kmMarche de 1 km, 5 km ou 10 km Randonnée de vélo de 20 km

Lorsqu’on pense à des projets tels que la construc-tion d’un complexe sportif pour relocaliser le Club de judo et de gymnastique ou l’ajout d’une deux-ième glace à l’aréna Marcel-Larocque, on songe moins à tout le rôle que jouent les parents, les bénévoles et les membres des conseils d’adminis-tration des organismes derrière ceux-ci.

Cet engagement considérable, à raison de nom-breuses réunions, s’effectue en surplus des activi-tés quotidiennes des responsables d’organismes. Participer à l’élaboration de plans et devis, ren-contrer des fournisseurs, élaborer un montage financier et même suivre l’évolution d’un chantier ne sont pas de minces tâches et sont souvent une nouveauté pour plusieurs.

Ces projets d’infrastructures sportives proviennent des besoins exprimés par les citoyens, organismes et bénévoles : locaux petits ou désuets, nombre d’heures dédiées aux sports insuffisant, limites dans le nombre d’inscriptions, développement de l’offre de services. Ils s’élaborent en partenariat avec la Ville et reçoivent l’accompagnement de plusieurs services municipaux.

Tous ces efforts et ressources mis en commun sont le fruit d’une vision collective au bénéfice de la jeunesse et de saines habitudes de vie. Au nom de la clientèle d’aujourd’hui et de demain, cette implication citoyenne digne de mention mérite un grand merci.

LE BÉNÉVOLAT, UNE EXPÉRIENCE PLEINE DE SENSSaviez-vous que l’offre de services en sport, loisir et culture de la municipalité repose en majeure partie sur la contribution bénévole de plusieurs milliers d’individus ? Il existe aussi dans la région une longue tradition d’implication bénévole. Les centres d’action bénévole proposent depuis plus de trente ans leur aide à la communauté, via des services de comptoir familial, popote roulante, formation de base en français, transport, visites d’amitié et soutien aux aidants naturels. Ils sont également une porte d’entrée pour le recru-tement et l’orientation des personnes désirant faire du bénévolat, vers plus de 230 organismes œuvrant sur le territoire, dans des domaines aussi variés que la santé et les services sociaux, le développement communautaire, l’éducation, etc.

Rendre service, se découvrir, vaincre l’isolement et tisser un réseau de contacts, développer ses compétences, il y a tout autant de bonnes raisons que d’avantages à faire du bénévolat ou à s’impli-quer pour une cause!

DES PROJETS D’ENVERGURE POUR NOS SPORTIFS

SEMAINE NATIONALEDE L'ACTION BÉNÉVOLE

Du 19 au 25 avril

...des gensde cœur!

Nos

C’est à votre dévouement exceptionnel et sanslimite que nous devons une grande partie de la qualité de vie à Saint-Jean-sur-Richelieu. Merci !

Le maire et les membres du conseil municipal

De gauche à droite : Monsieur Gérald Poirier du Club de judo du Haut-Richelieu et de l’École de gymnastique artistique du Haut-Richelieu (Imagym) messieurs Patrick Selmay, Michel Boucher et Denis Fortin.

Page 10: Complicité - Été 2013

10 VILLE DE SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU

Septembre 2009. Valérie Lambert, alors bénévole à l’Association de tennis junior du Haut-Richelieu, accepte d’occuper de façon intérimaire et tem-poraire le poste de coordonnateur. Quatre ans plus tard, entourée et supportée d’instructeurs compétents, elle occupe toujours cette fonction bénévolement avec enthousiasme et passion et sa présence à la coordination permet à l’associa-tion de poursuivre sa mission.

À partir de la maison, Valérie réalise donc les tâches administratives nécessaires à la bonne marche de l’association (gestion, inscriptions, planification, etc.) et trois après-midis par semaine, assure le transport, avec un instructeur, des dix joueurs âgés entre 10 et 15 ans inscrits au programme sport-étude en tennis. « Depuis la fermeture du centre de tennis intérieur de la rue Saint-Jacques, nous devons maintenant nous entraîner à Brossard trois fois par semaine. Ajoutons à cela, deux après-midis par semaine au stade de soccer intérieur du Haut-Richelieu, pour l’entraînement physique. »

Membre du conseil d’administration de l’Asso-ciation de tennis junior et du Soccer Haut-Riche-lieu, responsable de la bibliothèque de l’école Aux-Quatre-Vents, présidente du conseil d’éta-blissement et responsable de la campagne de

financement de cette même école… voilà une bénévole fort occupée ! « Toutes ces implications font en sorte que j’ai un emploi à temps plein de 35 heures par semaine ! Non rémunéré mais com-bien gratifiant ».

Justin 10 ans, Jean-Charles 12 ans, Hugo 13 ans et Marilou 15 ans se chargent de tenir occupée leur maman : les quatre jouent au tennis, au soccer compétitif et Jean-Charles participe au programme sport-étude en tennis ! « Je considère que c’est un grand privilège, une expérience de vie très enrichissante comme parent d’être si près de ce que mes enfants vivent. Le sport est un mode de vie chez nous. Les enfants choisissent de faire

du sport et notre implication comme parents fait en sorte que nous avons une qualité de vie fami-liale qui fait le bonheur de tous ». Et comme la pomme ne tombe pas loin de l’arbre, les enfants s’impliquent aussi bénévolement de façon volon-taire dans différents événements sportifs.

« Mes différentes implications me permettent d’avoir une vue globale sur le milieu sportif johannais mais surtout, je côtoie des gens extraordinaires et dévoués. J’adore tout ce que je fais. » de conclure cette maman comblée, qui trouve le temps d’assister aux compétitions de ses enfants les fins de semaine et de s’entraîner cinq fois par semaine !

VALÉRIE LAMBERT

MAMAN BÉNÉVOLE À TEMPS PLEIN

GENS D’EXCEPTION

De la mi-avril à la mi-octobre, cinq jours sur sept quand la température est clémente, Jacqueline Dubuc-Quintin et ses amis prennent d’assaut les deux terrains de tennis du centre Marguerite-Bourgeoys, secteur Iberville. Faut dire qu’entre 8 h et 9 h du matin en semaine, ça ne se bouscule pas au filet ! « Depuis 1984, nous sommes une quinzaine de joueurs à jouer au tennis selon un horaire que je prépare à l’avance. On a une chance inouïe d’avoir accès à un terrain si facilement. Un avant-midi par semaine lors des va-cances, on joue ailleurs pour laisser la place aux jeunes. Faut bien que la relève se crée ! »

Faut dire que les complices de madame Dubuc ont entre 60 et 82 ans, elle-même étant l’aînée. « Le terrain est à deux minutes de chez moi. C’est comme si j’avais MON terrain mais entretenu par la Ville qui y apporte des améliorations continues. En plus c’est le plus beau en ville car il est à l’abri du vent. »

MON COUP DE CŒUR

De gauche à droite : Jacqueline Quintin, Bernard Laflamme, Colette Boudrias et Nicole Lanciault.

JACQUELINE QUINTIN ET SES COMPLICES

PASSIONNÉS DE TENNIS

Page 11: Complicité - Été 2013

11COMPLICITÉ > ÉTÉ 2013

Regarder les feux d’artifice en famille, assis-ter au spectacle de sa petite dernière, mar-cher pour une cause ; toutes ces activités appréciées des citoyens sont le résultat d’un grand travail de planification et de concerta-tion entre les organismes et la Ville. Chaque année, environ 85 événements spéciaux regroupant jusqu’à des dizaines de milliers de participants sont soutenus par la municipalité.

Le niveau de services offert aux organismes est adapté pour chaque événement et peut pendre de multiples formes. Le prêt d’équipe-ment particulièrement en ce qui concerne la sonorisation, la signalisation, l’aménagement, le recyclage et la propreté des lieux, est très populaire. Il peut aussi s’étendre au prêt de génératrices, bancs de rue, dossards et clô-tures antiémeutes. La sécurité lors de la réali-sation des événements est une préoccupation toujours présente.

Lors de la tenue du Défi Je bouge, qui réunit quelques milliers de marcheurs et cyclistes, les services ambulanciers, de nombreux béné voles, mais aussi des policiers à vélo, en bateau et en véhicule veillent à ce qu’aucun incident ne vienne assombrir la journée.

À chacun des événements impliquant des fermetures de rues, il faut aussi penser à un trajet alternatif pour le transport en commun, à informer la population et à assurer le nettoyage des rues concernées avant et après l’activité.

Une cinquantaine d’employés d’une dizaine de services municipaux peuvent être appelés à collaborer pour les événements majeurs. Les services-conseils rendus vont de l’aide au développement de projet, à la coordina-tion de l’événement et la logistique, jusqu’à l’évaluation.

« Notre défi est de veiller à répondre le mieux possible aux besoins des organisateurs, tout en tenant compte des ressources disponibles, ainsi que des retombées et des impacts de ces événements dans le milieu », souligne Mario Bastien, directeur du Service des loisirs et bibliothèques. Avec l’International de montgolfières, Saint-Jean-sur-Richelieu a fait ses preuves dans l’organisation d’événements d’envergure. Important pour la qualité de vie des citoyens, l’appui aux événements est aussi une grande source de fierté pour la Ville et ses employés.

LE SOUTIEN AUX ÉVÉNEMENTS :

RÔLE IMPORTANT DE LA MUNICIPALITÉ

Danielle Poulin, directrice générale de la Fondation Santé et Philippe Lasnier, conseiller municipal et fidèle participant au Défi Je bouge.

Pique-niquer sur le magnifique site du Collège militaire royal de Saint-Jean

Voir les créations d’artistes en action lors du Rendez-vous des arts: 5-6-7 juillet,

promenade de la Place du Quai

5

FAÇONS DE PROFITER DE LA RIVIÈRE

Faire une balade le long du canal de Chambly

Assister à des spectacles à la Place publique du Vieux­Saint­Jean

S’amuser en famille au Centre­de­plein­air­Ronald­Beauregard

Page 12: Complicité - Été 2013

VILLE DE SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU12

Les arbres embellissent le paysage, créent un milieu de vie pour la faune et favorisent une meilleure qualité de l’air et de l’eau. De plus, ils contribuent à réduire le bruit et limiter l’érosion des sols et procurent de l’ombre lors des journées chaudes. Augmenter le couvert forestier est une action prioritaire identifiée par la politique de l’arbre de la municipalité qui s’est engagée cette année à planter environ 1 360 arbres sur le territoire.

260 arbres seront ajoutés le long de l’autoroute 35 (côté sud) cet été. Il s’agit d’une deuxième phase de végétalisation en bordure de l’autoroute 35 puisque déjà 150 arbres ont été plantés à l’automne 2011. Les essences retenues sont le ginkgo bilobé, l’orme et le micocoulier, des espèces résistantes au sel de déglaçage et favorisant la biodiversité.

Une centaine d’arbres et 450 arbustes seront plantés le long de la voie ferrée du CN et des industries faisant dos à la rue Jacques-Cartier Nord, entre les rues Vanier et Frontenac. Ce corridor vert servira d’écran entre les industries et la voie ferrée et permettra d’améliorer le paysage du quartier. L’écran végétal sera composé de plantes indigènes,

de feuillus et de conifères adaptés au milieu. Ce projet reçoit un appui financier de 25 000 $ du programme ÉcoConnexions du CN.

800 arbres seront plantés dans un boisé du plan de conservation acquis par la Ville situé dans le secteur L’Acadie près de la rue des Carrières. Ce projet sera réalisé par le Comité de concertation et de valorisation du bassin de la rivière Richelieu (Covabar), en collaboration avec la Ville.

Cette année, la municipalité prévoit planter environ 200 arbres, notamment sur les emprises publiques et dans les parcs. Un mandat a également été confié à des étudiants de la Maîtrise en environnement de l’Université de Sherbrooke afin d’élaborer un plan de verdissement pour la Ville. Cette étude permettra d’identifier les endroits propices aux futurs projets de plantation.

DES ACTIONS POUR CONSERVER, BONIFIER ET PROTÉGERSaviez-vous que le plan de conservation des milieux naturels de la Ville protègera 288 ha des 373 ha de boisés présents dans sa zone blanche, soit près de 80 % des superficies boisées ?

La municipalité a franchi une étape impor-tante en réalisant sa toute première politique de l’arbre au printemps. La politique de l’arbre est l’outil supplémentaire qui vien-dra augmenter le couvert forestier urbain et poser des balises dans les nouveaux projets de développement afin de conserver un plus grand nombre d’arbres.

D’ici l’été, une règlementation visant à res-treindre l’abattage des arbres du domaine privé et public sera adoptée par le conseil municipal.

Feuilletez en ligne le document de la politique de l’arbre au ville.saint-jean-sur-richelieu.qc.caChemin d’accès Activités et services / Environnement / Politiques et plans d’action / Politique de l’arbre

1 300 NOUVEAUX ARBRES POUR VERDIR LA VILLE !

ENVIRONNEMENT Plantation d’arbres communautaire au boisé des Colibris, 2012.

Page 13: Complicité - Été 2013

13COMPLICITÉ > ÉTÉ 2013

ACCESSIBILITÉ

« ENSEMBLE POUR UNE MUNICIPALITÉ PLUS ACCESSIBLE ! »

8e plan d’action pour la réduction des obstacles à l’intégration des personnes handicapéesRendre la ville toujours plus accessible afin d’améliorer la participation sociale des per-sonnes handicapées et leur famille, voilà le prin-cipal défi qu’on retrouve dans le plan d’action 2013 de la Ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, adopté il y a quelques semaines.

Depuis 2005, de nombreuses actions ont été réali-sées afin de favoriser pleinement l’intégration des personnes handicapées. À cet égard, la Ville dresse un bilan très positif pour l’année 2012 puisque plus d’une trentaine d’actions ont été réalisées. Le plan d’action 2013 présente également 29 mesures orientées vers la sensibilisation, le soutien, la for-mation et l’amélioration de l’accessibilité architec-turale, pour ne nommer que celles-ci.

La réalisation de ce plan d’action s’inscrit dans une démarche évolutive et participative, impli-quant les acteurs du milieu.

Le conseiller responsable des services aux per-sonnes handicapées M. Germain Poissant a tenu à souligner « qu’il s’agit d’un précieux travail de concertation, auquel participent activement les services municipaux, les partenaires du milieu et les citoyens. Ensemble, nous concrétisons notre volonté de poser des gestes concrets pour améliorer l’accessibilité ». Selon lui, « il faut voir l’accessibilité comme un investissement social indispensable et profitable aux générations d’aujourd’hui et de demain ! ».

Consultez en ligne le plan d’action 2013 « Pour une municipalité plus accessible ! » au www.ville.saint-jean-sur-richelieu.qc.ca sous l’onglet  « Accessibilité ».

Visionnez les capsules humoristiques visant à sensibiliser au respect des différences : bit.ly/11kg12C

Page 14: Complicité - Été 2013

14 VILLE DE SAINT-JEAN-SUR-RICHELIEU

Depuis les années ’80, les pratiques ont évolué et la Ville s’est dotée de réseaux d’égout pluvial et sanitaire séparés. Grâce à la construction de la station d’épuration des eaux usées qui fût mise en opération en 1998, c’est une eau dorénavant trai-tée qui est maintenant retournée à la rivière.

Il reste cependant encore du chemin à faire pour remplacer l’ensemble des conduites d’égout combiné (ou unitaire) vieillissantes et ainsi mini-miser les surcharges d’eaux usées qui à certains moments de l’année, engorgent le réseau d’égout causant ainsi des débordements à la rivière.

Il faut savoir que trois types de conduites d’égout tapissent le sous-sol de Saint-Jean-sur-Richelieu. L’égout combiné (ou unitaire) collecte à la fois les eaux de pluie et les eaux usées des résidences pour les acheminer à la station d’épuration. L’égout plu-vial capte seulement les eaux de pluie pour les acheminer aux cours d’eau. Quant à l’égout sani-taire, il recueille uniquement les eaux usées des résidences et les achemine à la station d’épuration.

DES INITIATIVES POUR DÉSENGORGER LE RÉSEAULe plan d’intervention à l’égard de la réfection des infrastructures municipales prévoit remplacer peu à peu les conduites combinées, qui correspondent à environ 23 % (99 km de conduites) de tout le ré-seau. Ces opérations coûteuses s’étaleront sur plu-sieurs années, mais viendront éliminer le volume d’eau de pluie, soit environ le tiers des eaux usées, traité inutilement à la station d’épuration. Depuis 2001, la Ville a converti 10,35 km de conduites

combinées en réseau séparatif. La conversion de 4,8 km de réseaux d’égouts combinés en séparatif est prévue dans le programme triennal d’immobi-lisations 2013-2015 de la municipalité.

LE RÔLE IMPORTANT DES CITOYENSLa réduction de la surconsommation de l’eau po-table peut certes contribuer à amoindrir les risques de débordements des réseaux d’égout. Autre alter-native importante, le contrôle du ruissellement de son terrain diminue à la fois les eaux rejetées à l’égout et les risques de pollution aux cours d’eau. Par exemple, on peut installer des barils récupéra-teurs d’eau de pluie, aménager des plates-bandes et privilégier des surfaces perméables sur son terrain.

De plus, les travaux de plomberie concernant le raccordement des drains de fondation et gout-tières doivent être effectués conformément aux normes municipales :

• Les eaux de ruissellement provenant du drain de fondation de la résidence doivent être ache-minées au réseau pluvial ou au fossé face à la résidence, et non à l’égout sanitaire.

• Les gouttières de toits doivent être dirigées sur le gazon, et non branchées sur le drain de fonda-tion pour éviter d’envahir le réseau pluvial.

Réaliser ces correctifs apportera plusieurs avan-tages pour la collectivité : la réduction des risques de refoulement d’égout, l’utilisation plus adé-quate des équipements municipaux, postes de pompage et station d’épuration, et la réduction des coûts de fonctionnement, de traitement et d’entretien associés.

AGIR POUR LA RÉDUCTION DES EAUX USÉES

Léonne Bélanger apprécie beaucoup son baril de récupération d’eau de pluie qu’elle a installé il y a trois ans.

POUR NOUS JOINDREVille de Saint-Jean-sur-Richelieu188, rue Jacques-Cartier Nord, C.P. 1025Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec) J3B 7B2Téléphone : 450 357-2100www.ville.saint-jean-sur-richelieu.qc.cainfo@ville.saint-jean-sur-richelieu.qc.ca

Hôtel de Ville - 188, rue Jacques-Cartier Nord- Cabinet du maire � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2095- Communications � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2098- Coordonnatrice aux plaintes � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2443- Direction générale � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2383- Finances � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2392- Greffe � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2077- Ressources humaines � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2132- Taxes et évaluation � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2227

Édifice municipal Saint-Jacques - 75, rue Saint-Jacques- Taxes et évaluation � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2227

- Urgence � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 9-1-1- Police � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 359-9222

325, rue MacDonald- Sécurité incendie � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 359-9222

525, rue Saint-Jacques

Cour municipale � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2087855, 1re Rue

Travaux publics- Garage municipal � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2238

300, boul. du Séminaire Nord- Bâtiments � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2275

Service des infrastructures et gestion des eaux- Station d’épuration � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 348-2667- Usine de filtration – Secteur Iberville � � � � � � � � � 450 357-2732- Usine de filtration – Secteur Saint-Jean � � � � � � 450 357-2273- Ingénierie 315, b. 302, rue MacDonald � � � � � � � 450 359-2439

Service de l’urbanisme (permis)315, rue MacDonald, bureau 303 � � � � � � � � � � � � � � 450 359-2400

Loisirs - 190, rue Laurier- Bureaux administratifs � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2157- Renseignements généraux,

activités et horaires � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2351, option 3- Réservation heures de glace,

terrains sportifs et locaux � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2167- Piscine du Complexe sportif

Claude-Raymond � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2187

Bibliothèques- Adélard-Berger – 180, rue Laurier � � � � � � � � � � � 450 357-2111- Saint-Luc – 347, boul. Saint-Luc � � � � � � � � � � � � � 450 359-2450- L’Acadie – 484, chemin Grand-Pré � � � � � � � � � � � 450 347-2584

Membres du conseilGilles Dolbec, maire� � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 357-2095 District 1 : Philippe Lasnier � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 347-1299 District 2 : Justin Bessette � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 514 718-5675 District 3 : Gaétan Gagnon � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 347-3209 District 4 : Jean Fontaine � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 346-3063 District 5 : Stéphane Legrand � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 545-9515 District 6 : Germain Poissant � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 347-8703 District 7 : Christiane Marcoux � � � � � � � � � � � � � � � � 450 347-5277 District 8 : Marco Savard � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 349-0473 District 9 : Yvan Berthelot � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 349-0685 District 10 : Alain Paradis � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 514 703-5509 District 11 : Alain Laplante� � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 349-1312 District 12 : Robert Cantin � � � � � � � � � � � � � � � � � � � � 450 349-6661

Rédaction et production : Division-conseil communicationsInfographie : François NankivellImpression : Payette & Simms Inc. Tirage : 5 000Dépôt légal – Bibliothèque nationale du Québec – 1999

Page 15: Complicité - Été 2013

15COMPLICITÉ > PRINTEMPS 2013

ÉCONOMISEZ L’EAU, RESPECTEZ LE RÈGLEMENT D’ARROSAGE !

Du 1er mai au 1er septembre

• Système manuel ou automatique (autre que de type gicleur) : permis modérément, entre 20 h et 23 h*.

• Système de gicleur programmable en réseau souterrain : permis entre 3 h et 6 h*.

* Les jours pairs si votre adresse civique est paire et les jours impairs si votre adresse est impaire.

AVEZ-VOUS VOTRE CARTE CITOYEN ?

Nécessaire pour l’inscription aux activités de loi-sir et aux camps de jour en ligne, elle remplace aussi la carte de bibliothèque pour le prêt et la location de documents.

La carte citoyen est gratuite pour tous.

Pour savoir comment l’obtenir, consultez le : www.ville.saint-jean-sur-richelieu.qc.ca/loisirs

CONSTRUCTION-RÉNOVATION

EST-CE QUE ÇA PREND UN PERMIS ?Renseignez-vous !

Service de l’urbanisme 315, rue MacDonald, bureau 303 Téléphone : 450 359-2400 [email protected]

BAC POUR LES MATIÈRES RECYCLABLESPropriétaire d’une nouvelle construction, avez-vous votre bac ?

Son coût est inclus dans votre permis de construction. Pour le récupérer, communiquez avec Compo-Haut-Richelieu, au 450 347-0299.

COMPTE DE TAXES, PROCHAINES ÉCHÉANCES :

4 juillet et 5 septembre 2013

DU CALME, ATTENTION AU BRUIT !

Afin de préserver la tranquillité du voisinage, certains travaux bruyants sont interdits les samedis et dimanches, avant 9 h et après 17 h, et du lundi au vendredi, avant 7 h et après 21 h, notamment :

• les travaux de construction, d’excavation, de me-nuiserie, la tonte de gazon, l’émondage et tous travaux d’entretien domestique bruyants ; le char-gement-déchargement de marchandises, etc.

• Pour plus de détails, consultez le règlement 0527 relatif au bruit sous la rubrique Règle-ments municipaux au www.ville.saint-jean-sur-richelieu.qc.ca

FAUCHAGE DES TERRAINS VACANTS

Le propriétaire d’un terrain privé vacant qui tolère des broussailles, de l’herbe ou du gazon d’une hauteur supérieure à trente centimètres, sur une bande de trente mètres de large en bor-dure de toute limite adjacente à un terrain occu-pé par un bâtiment principal ou à l’emprise d’un chemin public, commet une infraction en vertu de l’article 48 du règlement no 0693 (ne s’ap-plique pas aux terrains en culture, entièrement boisé, en milieu humide et en zone inondable).

Le non-respect du règlement entraîne une amende et des frais. Pour toute information, contactez le Service de l’urbanisme au 450 359-2400.

> À NE PAS OUBLIER

Page 16: Complicité - Été 2013

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Le Théâtre de Grand-Pré présente en juin la pièce « Espèces menacées » de Ray Cooney. Avez-vous votre billet?

RENDEZ-VOUS DES ARTS4 au 7 juillet

art[o] présente le Rendez-vous des arts, découvertes assurées!!

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