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Comptabilité – Module 1 1 Comptabilité générale Partie I : Les fondements de la comptabilité (p. 21 à p.72) La comptabilité est un instrument de gestion qui sert à mesurer l’évolution de la fortune et du résultat économique et qui a pout but de fournir des infos pour la prise de décision. En Suisse l’essentiel de bases légales en matière de comptabilité figure dans le CO. Les Swiss GAAP (generally accepted accounting principles) RPC (recommandations pour la présentation des comptes) fournissent aux entreprises un cadre de référence pour la présentation des comptes sur une base de droit privé. En bref, Les Swiss GAAP RPC sont des normes de droit privé réglant l’établissement des états financiers. (p.29-30) Les articles 957 à 964 du CO contiennent les dispositions générales à observer en matière de comptabilité. (p.26-27) Dans les prescriptions relatives à la SA (CO 662a. al.1 et 2) le législateur précise certains principes régissant l’établissement régulier des comptes. 3 principes : La clarté : met en évidence les exigences de la forme des informations comptables La sincérité : précise la nature de leur contenu La prudence : fixe une limite supérieure lors de l’évaluation des différents biens économiques. Les normes IAS / IFRS (International Accounting Standards / International Financial Reporting Standards) dont le but est d’harmoniser les comptes de sociétés à l’échelon international. Peut faire l’objet d’une procédure pénale : (p.30-31) - Inobservation des prescriptions légales sur la comptabilité (CP 325) - Violation de l’obligation de tenir une comptabilité (CP 166) - Faux dans les titres (CP 251, al.1) - Escroquerie (CP 146, al.1) 3 branches principales : (voir tableau p.36) La comptabilité générales : constitue la base de la compta. Son orientation est essentiellement externe. Elle est établie dans le respect des prescriptions légales. La comptabilité analytique : détaille les résultats de la comptabilité générale. Destinée avant tout à des fins internes à l’entreprise, elle constitue la base du calcul du prix de revient des produits et des services. Le contrôle de gestion : Ses analyses apparaissent sous formes de stats, de comparaisons, d’estimations de tendances, de budgets ou de rapports. La gestion financière:

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Comptabilité – Module 1

1

Comptabilité générale

Partie I : Les fondements de la comptabilité (p. 21 à p.72)

La comptabilité est un instrument de gestion qui sert à mesurer l’évolution de la fortune et du résultat économique et qui a pout but de fournir des infos pour la prise de décision.

En Suisse l’essentiel de bases légales en matière de comptabilité figure dans le CO. Les Swiss GAAP (generally accepted accounting principles) RPC (recommandations pour la présentation des comptes) fournissent aux entreprises un cadre de référence pour la présentation des comptes sur une base de droit privé. En bref, Les Swiss GAAP RPC sont des normes de droit privé réglant l’établissement des états financiers. (p.29-30)

Les articles 957 à 964 du CO contiennent les dispositions générales à observer en matière de comptabilité. (p.26-27)

Dans les prescriptions relatives à la SA (CO 662a. al.1 et 2) le législateur précise certains principes régissant l’établissement régulier des comptes.

3 principes :

La clarté : met en évidence les exigences de la forme des informations comptables

La sincérité : précise la nature de leur contenu

La prudence : fixe une limite supérieure lors de l’évaluation des différents biens économiques.

Les normes IAS / IFRS (International Accounting Standards / International Financial Reporting Standards) dont le but est d’harmoniser les comptes de sociétés à l’échelon international.

Peut faire l’objet d’une procédure pénale : (p.30-31) - Inobservation des prescriptions légales sur la comptabilité (CP 325) - Violation de l’obligation de tenir une comptabilité (CP 166) - Faux dans les titres (CP 251, al.1) - Escroquerie (CP 146, al.1)

3 branches principales : (voir tableau p.36)

La comptabilité générales : constitue la base de la compta. Son orientation est essentiellement externe. Elle est établie dans le respect des prescriptions légales.

La comptabilité analytique : détaille les résultats de la comptabilité générale. Destinée avant tout à des fins internes à l’entreprise, elle constitue la base du calcul du prix de revient des produits et des services.

Le contrôle de gestion : Ses analyses apparaissent sous formes de stats, de comparaisons, d’estimations de tendances, de budgets ou de rapports.

La gestion financière:

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Comptabilité – Module 1

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La trésorerie : constitue assure à chaque instant la liquidité de l’entreprise en gérant les flux de fonds.

Les investissements : englobent toutes les activités en relation aves l’acquisition des moyens de production à long terme.

Le financement : concerne l’approvisionnement à long terme de l’entreprise avec les capitaux nécessaires à ses opérations.

La comptabilité générale utilise 2 livres principaux :

Le journal : enregistrement chronologique des transactions comptables

Le grand-livre : enregistrement des transactions comptables selon leur nature.

Dans la compta auxiliaire, un compte est ouvert pour chaque élément, par exemple, pour chaque débiteur ou pour chaque créancier (voir tableau p.38)

Les formes de la comptabilité (voir p. 39)

La comptabilité italienne : se compose d’un journal et d’un grand livre

La comptabilité américaine : réunit le journal et le grand-livre dans un seul document

Les formes mixtes

Différents éléments comptables sont nécessaires à l’enregistrement des transactions commerciales et à la préparation des informations pour la décision. Les transactions commerciales sont saisies sr la base de pièces comptables dans des comptes organisés selon un plan comptable. L’enregistrement s’effectue dans un ordre chronologique au journal et dans un ordre par nature au grand-livre. Les informations traitées par la comptabilité sont résumées dans des rapports, tels que le bilan, le compte de résultats et le tableau des flux de fonds.

AUCUNE ECRITURE SANS PIÈCE COMTPABLE (voir p. 42-43)

Le compte

Débit (ou doit) : partie gauche du compte >> débiter un compte signifie enregistrer un montant au doit de ce compte.

Crédit (ou avoir) : partie droite du comtpe >> créditer un compte signifie inscrire un montant à l’avoir du compte.

Lorsque une personne reçoit un avis de crédit de la banque, le montant est enregistré sur le coté droit du compte du titulaire. Le solde du compte a alors augmenté du même montant et la banque doit plus d’argent au titulaire du compte. Et vice versa (avis de débit/inscrit à gauche/solde diminue)

Il existe 2 formes de comptes : le compte en tableau et le compte en T (p.44-45)

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Comptabilité – Module 1

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Les genres de comptes

Les comptes de situations : Actifs + Passifs

Les comptes de résultats (ou comptes de gestion) : Charges + produits

(les charges les + courantes : marchandises, salaires, location, entretien, amortissement, assurances, énergie, administration, publicité)

(Les produits les + courants : vente de marchandises, revenus des capitaux/ des titres / des immeubles)

A la clôture, les différents comptes de charges et de produits sont virés au compte de résultat, qui est lui-même viré au compte de capital ou aux fonds propres. Charges + produits >> compte de résultat >>> compte capital Par conséquent les charges et produits exercent une influence directe sur le montant du capital propre. (Produit augmente le capital, charge diminue le capital)

VOIR EXTRAIT BILAN P. 52-53

Le bilan établit une balance entre les actifs et les passifs. Il indique la fortune nette d’un sujet économique à une date déterminée. Il est un résumé de l’inventaire. L’établissement du bilan repose sur les bases légales (CO 958, al.1)

L’inventaire est un relevé détaillé et complet de la nature, du nombre et de la valeur des éléments de la fortune et des dettes d’un sujet économique.

Différentes sortes des bilans

La comparaison des bilans d’ouverture et de clôture met en évidence les variations de fortune intervenues au cours de l’exercice écoulé.

Le bilan consolidé englobe les bilans de plusieurs sociétés juridiquement indépendantes, mais se trouvant économiquement sous une direction unique.

Total des actifs = Total des Passifs

Actifs = Capitaux étrangers + capitaux propres

Actifs = Capitaux étrangers + capital + réserves + Bénéf annuel

Actifs = Capitaux étrangers + capital + réserves + charges - prod.

Actifs - Capitaux étrangers = capital propre ou fortune nette

Les comptes d’actifs sont groupés au bilan dans un ordre croissant ou décroissant de liquidité. Le degré de liquidité d’un actif correspond à sa capacité plus ou moins rapide à être transformée en espèces monétaire.

Les comptes de passif sont classés au bilan dans un ordre croissant ou décroissant d’exigibilité. Le degré d’exigibilité d’une obligation est en fonction de l’échéance de son remboursement.

Le droit de la SA prévoit une structure minimale du bilan (CO 663a)

Exemple d’un bilan (Voir p. 60 du livre)

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Comptabilité – Module 1

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Les comptes de régularisation d’actifs concernent le capital-actions non libéré.

Les formes du bilan :

Sous forme de compte : (p.60)

Sous forme de liste :

Actifs cirulant

- Dettes à c.t.

= Fonds de roulement

+ Actifs immobilisés

- Dettes à moyen et long terme

= Fortune nette ou capital propre

Le fonds de roulement : indicateur de la liquidité de l’entreprise

La fortune nette : moyens financiers appartenant à l’E. C’est le capital risque de l’E

Les effets de transactions comptables sur le bilan :

La permutation d’actifs : augmente la valeur d’actif, alors que la valeur d’un autre actif est diminuée pour le même montant. Il y a modification de la structure de l’actif sans variation du total-

La permutation des passifs : transfert d’un compte de passif sur un autre compte de passif, Suite à cette transaction, une modification est intervenue dans la structure du passif. Il n’y a cependant aucune modification du total du passif.

L’augmentation de l’actif et du passif : s’effectue par l’apport de moyens financiers supplémentaire dans l’E.

La diminution de l’actif et du passif : correspond à une diminution du total du bilan suite à un remboursement de fonds.

(voir exemple p. 63 à 66)

Une charge diminue le capital propre / un produit augmente le capital propre

Le compte de résultat

1er niveau : indique le bénéfice brut qui est égal à la différence entre les ventes et les achats de marchandises.

2e niveau : comprend uniquement les charges et les produits de l’exploitation. Il indique le résultat d’exploitation

3e niveau : mesure le résultat de l’entreprise, qui comprend en + les charges et les produits neutres, soit les charges et les produits hors exploitation, extraordinaires et apériodique.

Sous forme de liste :

March. - ventes

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Comptabilité – Module 1

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- March. - achats

= Bénéf brut

+ Produits d'exploitation

- Charges d'exploitation

= Résultat d'exploitation

+ produits hors exploitation et extra

- Charges hors exploitation et extra

= Résultat de l'entreprise

Ouvrir un exercice comptable :

Bilan d’ouverture > Etablissement du plan comptable

Ouverture des comptes + mettre les SAN dans les comptes

Extourne des écritures transitoires

Clôture d’un exercice

Actifs : Bilan de clôture à comptes d’actif

Passifs : Comptes de passifs à bilan de clôture

Virement des comptes de charges : compte de résultat à compte de charges

Virement des comptes de produit : comptes de produits à compte de résultats

Virement du compte de résultat au bilan en cas de : Bénef : compte de résultat à bilan de clôture Perte : bilan de clôture à compte de résultat

Partie II : Les fondements de la comptabilité

(pages 73 à 163)

CHAPITRE 1 : LA COMPTABILISATION DES TRANSACTIONS (P.73 à 85)

Encaissement et versement : mouvements d’argent en espèces

Virement : transfert sans mouvement physique d’espèce monétaire

Les transactions de caisse sont de grande importance pour le commerce de détail et d’importance secondaire pour les autres entreprises.

Frais de représentation : frais de voyage, de restos, etc…

Produits neutre = produits extraordinaire

Apuré = viré

Une récapitulation mensuelle d’une comptabilité de caisse séparée doit être enregistrée dans la comptabilité générale.

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Comptabilité – Module 1

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A intervalle régulier, le livre de poste doit être contrôlé avec l’extrait de compte de la poste et les éventuelles différences doivent être éclaircies.

Le compte banque :

E dispose d’un avoir >> compte bancaire est un actif >>> solde débiteur

E a une dette envers la banque >>> compte de passif

E dispose d’un crédit de compte courant auprès de sa banque, le solde du compte est tantôt débiteur, tantôt créancier >>> compte mixte Inscription au doit >> augmentation des avoirs ou diminution de la dette bancaire Inscription à l’avoir >> diminution des avoir ou augmentation de la dette bancaire

L’impôt anticipé

Le revenu des capitaux mobiliers (certains titres) y est soumis.

Le taux est de 35%

Le compte « impôt anticipé » ou « AFC – administration fédérale des contributions » est un compte d’actif.

Comptabilisation : Banque 65% Impôt anticipé 35% à revenus de capitaux mobiliers 100%

Le chèque :

Les chèques émis et non encore encaissés par le bénéficiaire sont comptabilisé dans un compte de passif « chèque à payer »

Emission : m.-achats à chèque à payer Paiement : chèque à payer à Banque

Les cartes EC :

Achat de march. : m.-achat à Banque Vente de march. : Banque à m.-vente

Les cartes de crédit

Vente de march. : Banque 1152 Commision sur ventes 48 (tx 4%) à m.-vente 1200

L’accréditif

2 phases : ouverture (demande de l’acheteur d’un accréditif à sa banque, cette dernière le transmet à la banque du vendeur, qui reçoit une confirmation)

>>>> pas d’écriture

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Comptabilité – Module 1

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Utilisation : En possession d’une garantie de paiement des 2 bques le vendeur envoie la march. à l’acheteur dont le compte sera débité du montant du et versé sur le compte du vendeur.

>>> Achat de march. : M.-achat à banque

CHAPITRE 2 : LE CREDIT COMMERCIAL (P.85 à 89)

Le crédit commercial est le délai de paiement octroyé par le vendeur à l’acheteur.

3 possibilités de paiement :

Au comptant : pas d’enregistrement de la facture

A crédit : utilisation des comptes « débiteurs et créanciers »

Au préalable :

vendeur acheteur

Accompte liquidité à Av. des clients Av. aux fournisseurs à Liquidité

Livraison Av. des clients à Liquidité Liquidité à Av. aux fournisseurs

Av. aux fournisseurs >>> actif Av des clients >>> passif

Créance envers débiteurs / dette ou obligation envers son créancier

Les escomptes sont enregistrés dans « escomptes accordés »

2 méthodes :

avec ou sans les comptes débiteurs et fournisseurs. Si on choisi SANS >> adaptation de leur solde lors de l’établissement du bilan.

Comptabilité des débiteurs et fournisseurs à poste ouvert : Les créances et les dettes ne sont pas comptabilisées. La facture n’est comptabilisée que lors de son paiement.

Adaptation du solde :

débiteurs Créanciers

Augmentation débiteurs à M.-vente m.-achats à créanciers

Diminution m.-vente à débiteurs Créanciers à m.-achats

CHAPITRE 3 : LES EFFETS DE CHANGE (P.89 à 95)

o 2 sortes d’effets de change : la lettre de change et le billet à ordre

o La lettre de change : Ordre de paiement donné par le tireur (créancier) au tiré (débiteur) de payer à l’échéance une certaine somme d’argent à son ordre ou à l’ordre d’un tiers (bénéficiaire). (CO991)

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Comptabilité – Module 1

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o L’acceptation a lieu par la signature du tiré sur l’effet. L’aval est une garantie de paiement par un tiers.

o Le billet à ordre : promesse de paiement faite par le souscripteur (débiteur) au bénéficiaire (créancier) de payer une certaine somme d’argent à l’échéance.

Les caractéristiques des effets de change

o Les effets de change sont des papiers-valeurs. Pour le faire valoir (ex : lors d’une poursuite) il faut présenter le titre lui-même.

o Le débiteur ne peut pas refuser le paiement à l’échéance (ex : livraison défectueuse)

o Les effets de change font l’objet d’une procédure de poursuite accélérée s’il s’agit d’un débiteur inscrit au RC. Le créancier peut demander la faillite dans les 5 jours qui suivent la notification du commandement de payer.

o En escomptant sa traite auprès de sa banque, le bénéficiaire obtient un crédit d’escompte,

o Leur usage est répandu dans le commerce international.

Les effets de change dans la comptabilité

o Effet à recevoir : traites ou billets à ordre en notre faveur. C’est un compte d’actif. Synonymes : « Effets en portefeuille » ou « Traites et remises »

o Effet à payer : traite ou billets à ordre en faveur d’un tiers. C’est un compte de passif. Synonyme : « promesses et acceptations »

o Les frais divers sont enregistrés dans « Frais pour effets de change » (compte de charges) ou « frais généraux » s’ils ne sont pas nombreux. L’escompte et l’intérêt sont enregistré dans le compte « intérêts » et les commissions d’encaissement dans le compte « Frais bancaires »

Les transactions au moyen d’effets de change

o Une traite commerciale est un ordre de paiement résultant d’une transaction de marchandises ou de services. Une traite financière est un ordre de paiement résultant d’une opération de financement.

o En transformant une créance commerciale (paiement dû à crédit) en une créance d’effet de change, on obtient une sécurité de paiement supérieure.

o L’acceptation est la reconnaissance de la traite par le tiré (acheteur) au moyen de sa signature.

o L’aval est la caution d’une traite. Un tiers s’engage juridiquement à payer au bénéficiaire le montant dû en cas d’insolvabilité du tiré.

o En cas de difficulté financière du tiré, le bénéficiaire peut engager différentes mesure :

La prorogation : prolongement de la validité d’une traite.

Le prôtet : constatation par un acte authentique du refus de paiement ou de l’acceptation d’une traite.

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Comptabilité – Module 1

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Le recours : droit du porteur d’un effet de change de se retourner contre l’autre personne.

La poursuite pour effet de change : si le débiteur est inscrit au RC

Comptabilisation (voir p. 95) :

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Comptabilité – Module 1

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CHAPITRE 4 : Les marchandises (P.96 à 114)

o Chiffre d’affaire : total des ventes

o Mouvement : PRAMV (prix de revient d’achat des marchandises vendues). Les frais d’acheminement font parti du PRAMV.

o Le BB : diff entre le CA et le PRAMV.

o La MB : BB en pourcent.

o Le rabais : déduction de prix en raison d’un défaut de qualité

o La remise : réduction obtenue pour l’achat ou accordées pour la vente d’une grande quantité de marchandises.

o L’escompte : diminution de prix pour le paiement avant une certaine échéance. 2% en cas de paiement dans les 10 jours ou net à 30 jours.

o La ristourne : rétrocession d’une part de bénéfice à la fin de l’année.

Inventaire permanent

Chaque vente requiert 2 opérations

a. Enregistrement de la vente sur le compte « marchandises-ventes »

b. La diminution du stock des articles vendus et la constations de la charge correspondante (PRAMV) au prix d’achat.

Ce système permet de connaitre en tout temps le nombre et la valeur des articles composant le stock de marchandises.

Inventaire intermittent

Dans ce système, les achats de marchandises sont d’abord considérés come des charges. A la clôture, l’adaptation des stocks permet de corriger les achats de marchandises pour obtenir le PRAMV.

Marchandises stock est un compte d’actif contrairement à m.-vente et m-achat qui sont des comptes de gestion.

Chaque vente de march. donne lieu à 2 écritures :

1. M.-vente au prix de vente 2. M.-stock au prix d’achat (dans le but de tenir à jour le stock)

Contenu des comptes :

o M.-stock : le solde initial et le solde final o M.-achat : les achats, les frais de transport, les retours de marchandises achetées, les

rabais et les escomptes obtenus o M.-vente : la vente de march., les rabais et les escomptes accordés aux clients ainsi que

les retours de march. o Frais directs de vente : frais d’expédition

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Comptabilité – Module 1

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La différence entre le solde final et le solde initial est comptabilisée par le compte M.-achats.

Marchandises-achat +/- diff. de stocks = PRAMV

Augment. de stock (+20) >>> Achats (100) > PRAMV (80) Dimin. de stock (-20) >>> Achats (100) < PRAMV (120)

Le système de l’inventaire intermittent présente l’avantage de la simplicité (durant l’année aucune comptabilité des stocks) mais un inconvénient au niveau de l’exactitude de l’info comptable.

Un compte de stock doit être ouvert pour CHAQUE article.

Prix de sortie des marchandises

Si les marchandises sont entrées à des prix différents, il est nécessaire de déterminer à quel prix, les marchandises sortent du stock.

3 méthodes principales :

o FIFO (first in / first out)

La valeur de l’article entré en 1er en stock sert de base pour fixer le prix du prochain article sortant du stock

o LIFO (Last in / first out)

La valeur du dernier article détermine la valeur du prochain article sortant du stock.

o Méthode du prix moyen pondéré

Le prix de l’article sortant du stock correspond à la moyenne des prix d’achat pondérée en fonction des quantités.

80 articles X entrés à 12frs = 960 50 articles X entrés à 12.50 = 625 130 articles X = 1585

1585 / 130 = 12.19 >> prix articles sortant

A répéter à chaque sortie

La comptabilité des stocks de l’E industrielle

3 stocks (plus si plusieurs articles) :

Matière 1ère Stock de produits semi-fini / en cours Stock de produits finis

Dans le compte de résultat, le PRAMV est remplacé par le PRFPV (prix de revient de fabrication des produits vendus)

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Comptabilité – Module 1

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Compte de résultat

PRFPV

Achats de matière 1ère 200'000

CA 800'000

+ dim. Stocks de mat. 1ère 50'000

PRFPV -500'000

Frais direct de mat. 1ère 250'000

BB 300'000

Frais direct de sal. 175'000

F d'adm. Et de vente -50'000

FG de fab. 100'000

Résultat d'exploitation 250'000

PRFP (production) 525'000

Produits hors exploitation 10'000

+ dim. Stock prod. Semi-finis 5'000

Charges hors exploitation -110'000

PRFPF (prod. Fini) 530'000

Bénéfice annuel 150'000

-augm. Stock prod. Fini -30'000

PRFPV 500'000 F d'adm. Et de vente 50'000 PRC (prix de revient commercial) 550'000

Comptabilisation :

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Comptabilité – Module 1

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CHAPITRE 5 : LA Taxe sur la valeur ajoutée / TVA (P.114 à 125)

Taux :

Taux normal : 7.6 % Taux réduit : 2.4 %

(Denrées alimentaires, boissons alcooliques, médicaments, journaux et livre) Taux des prestations d’hébergement : 3.6 %

La commission retenue par l’organisation de cartes de crédit n’a pas de valeur de diminution de la contre-prestation.

La TVA est un impôt prélevé par la Confédération sur : Les livraisons de bien Les prestations de services Les prestations à soi-même Les prestations de services en provenance de l’étranger4

Les prestations / opérations exclues :

Santé Éducation Culturelles Assurances Marché monétaire et des capitaux Transfert et constitution de droits réels sur des immeubles Loterie / paris /etc… Associations

Les prestations / opérations exonérées :

Biens exportés Prestations de services destinées à l’étranger

Ne sont pas assujettis :

E dont le CA est inférieur à Fr. 75’000 Entrepreneurs dont le CA est inférieur à 250'000 et dont le montant d’impôt (après

déduction de l’impôt préalable) ne dépasse pas régulièrement Fr. 4'000 par an. Agriculteurs, sylviculteurs (entretien et exploitation des forêts), horticulteurs

(entretien et cultures des jardins) Les sté sportives sans but lucratif et gérées de façon bénévole

Le commerçant qui n’est pas assujettis peut demander l’assujettissement volontaire (afin de préserver la neutralité concurrentielle, d’éviter des cumuls d’impôt ou de simplifier la perception de l’impôt)

Comptes de la TVA

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Comptabilité – Module 1

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TVA préalable s/ les achats de march. et prestations de service (compte d’actif) Ce compte de débiteur enregistre les créances de l’E envers l’AFC résultant de la TVA préalable sur des charges. (compte d’actif)

TVA préalable s/ les investissements et les autres dépenses d’exploitation (compte d’actif)

TVA due Ce compte de passif enregistre le montant de TVA facturé aux clients, ainsi que la TVA s/ la conso propre.

Possibilité de faire un compte de m.-achat et m.-vente pour chaque taux.

Comptabilisation au net

Enregistrement des charges et des produits TVA non-comprise

L’impôt dû sur le CA est enregistré dans le compte « TVA due » et l’impôt préalable dans le compte d’actif « TVA préalable ».

Comptabilisation au brut

Enregistrement des charges et produits TVA comprise puis adaptation à la fin de la période

On enregistre les montants bruts dans les comptes de gestion et la TVA préalable ainsi que la TVA due sont retranchées des comptes de charges et de produits à la fin de la période de décompte et sont transférées sur les comptes « TVA préalable » et « TVA due » ainsi les comptes de gestion ne comprennent que des montant net sans impôt.

Comptabilisation en fin de période :

TVA préalable : TVA préalable à M.-achats 7.6 % TVA due : M.-ventes à TVA due

Le décompte selon le taux de dette fiscale nette

Les exploitations, dont le CA n’excède pas Frs. 300'000 et dont la charge fiscale est inférieure à Frs. 60'000 par an, ont la possibilité, pour des raisons de simplification des décomptes, de calculer la TVA due selon un taux forfaitaire de dette fiscale nette.

Le commerçant assujettis calcule la TVA due en multipliant son CA par le taux de dette fiscale nette.

Comptabilisation

Tx fixe : 6%

CA à TVA due TVA due à Liquidité

CHAPITRE 6 : LES SALAIRES (P.126 à 140)

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Comptabilité – Module 1

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Les relations entre l’employeur et l’employé sont définies par le contrat de travail. (CO 319ss)

Le concept de la sécurité sociale repose sur 3 pilliers :

Les pillers de la sécurité sociale

1er pillier 2e pillier 3e pillier

Prévoyance étatique Prévoyance professionnelle Prévoyance individuelle

AVS / AI minimale selon la LPP Prévoyance liée (3a)

prestation compl. excédentaire à la LLPP Prévoyance libre (3b)

1er pillier : garantir le minimum vital aux ayants droits en cas de décès, d’invalidité ou de

vieillesse

2ème pillier : assurer la garantie de vie à l’assuré grâce à une rente d’environ 60% du revenu moyen antérieur. La prévoyance prof est organisée librement par chaque employeur tout en respectant les prestations minimales.

3ème pillier : assurer le niveau antérieur de vie. La prévoyance peut être liée à des accords contractuels à long terme (droit à des déductions fiscales). Si elle est libre, elle peut être modifiée au gré des besoins de l’assuré.

L’E qui emploie des collaborateurs doit s’affilié à : Une caisse AVS / de pension / d’assurance-maladie et peut s’assurer pour l’indemnité journalière.

Les cotisations

o AVS : paritaire entre l’employé et l’employeur (50 / 50 >> 5.05 chacun) o Ass. Sociales : celles de l’employeur doivent être au moins égales à celles de l’employé o Elles sont directement déduites du salaire de l’employé par l’employé et versées par ce

dernier aux caisses.

Les prestations

Elles sont versées sous forme de rente afin de couvrir les conséquences économiques suite aux risques de : invalidité / décès / vieillesse

Qui cotise ?

AVS / AI / APG

Les salariés cotisent paritairement avec leur employeur qui a l’obligation de reverser la part de l’employé et sa part à sa caisse AVS périodiquement.

L’obligation de cotiser du salarié débute dès le 1er janvier de l’année suivant son 17e anni (décès et invalidité) et dès le 1er janvier de l’année suivant son 24e anni (vieillesse)

Le taux est de 10.1% soit 5.05 employé et 5.05 employeur

Les indépendants quant à eux cotise le 9.5% de leur revenu après déduction d’un intérêt sur le capital investi dans l’exploitation. facultatif

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Comptabilité – Module 1

16

Les rentes de vieillesse sont versées aux femmes de + de 64ans et aux hommes de + de 65 ans

Les rentes de survivants sont versées aux veuves et orphelins

Les rentes d’invalidité sont versées aux personnes dans l’incapacité totale ou partielle de travailler.

Caisse de chômage

Taux : 2%

Uniquement jusqu’à un salaire de FR. 106'800 /an ou 8900 / mois

Supporté paritairement par l’employé et l’employeur (1% et 1%)

Les allocations familiales

Contributions uniquement à la charge de l’employeur

Les prestations dues par la caisse d0allocatons familiales (ALFA) sont versées par l’employeur à l’employé avec le salaire.

Les frais d’administration des caisses de compensation

L’employeur contribue au financement de ses frais

Ils ne dépassent jamais 3% du montant total (10.1 % du salaire)

Le salaire assuré

Salaire de plus de 19350 / an, le salarié sera assuré à la LPP pour un salaire coordonné minimal de 3225.-

Le salaire assuré par la caisse de compensation correspond au salaire annuel AVS compris entre 22'575 et 77'400. (il résulte de la diff entre le salaire AVS et la déduction de coordination de 22'575) mais au minimum 3'325.-

Salaire annuel AVS 100'000 50'000 25'000

(max 77'400)

-Déduction de coord. 22'575 22'575 22'575

Salaire assuré LPP 54'825 22'475 min 3'325

Le montant des cotisations

Les cotisations annuelles à la caisse de pension se composent des cotisations de risque et des cotisations d’épargne.

Le montant des cotisations d’épargne :

Âge % du sal coord.

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Comptabilité – Module 1

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25-34 7

35-44 10

45-54 15

55-64 (65) 18

Voir (CO 331, al.3)

L’assurance-accidents obligatoire

L’employeur est tenu d’assurer ses employés contre les accidents professionnels. L’assurance a lieu auprès de la CNA (caisse nationale suisse d’assurance en cas d’accident) ou auprès d’autres compagnies d’assurance autorisées. L’assurance-accidents collective cpuvre les accidents prof et non-prof.

Tous les travailleurs sont obligatoirement assurés

Les personnes qui exerce une activité lucrative accessoire ou assument une charge accessoire contre une rémunération (mais non assujetties à l’AVS) ne sont pas obligatoirement assurés.

Les indépendants peuvent s’assurer facultativement.

Les cotsations se calculent en pour mille du salaire. Les primes pour les accidents prof sont à la charge de l’employeur mais les primes pour les accidents non profs sont généralement à la charge de l’employé.

La prime est calculée sur la base d’un maximum de salaire AVS de FR. 106’800/an ou 8900/mois.

Les prestations de l’ass. Accident sont versées en cas :

De frais de traitement et d’hôpital

D’incapacité temporaire de travail (80% du salaire assuré à partir du 3e jour

D’invalidité (80 % du salaire assuré en cas d’invalidité totale)

De décès (veuve : 40% dès 45ans / orphelin jusqu’à 18 ou 25ans / orphelin double, 25%)

Cumul rente avs ou ai + décès jusqu’à 90% du salaire)

Assurance-maladie

L’employé doit s’assurer à titre privé pour les soins médicaux et pharmaceutiques et peut s’assurer pour une indemnité journalière en cas de maladie (permets de ne pas avoir de délais d’attente jusqu’à versement du salaire (art. 324a CO) La durée des prestations est de 720 jours au plus en l’espace de 900 jours. L’assurance pour soin médicaux et pharmaceutique est à la charge de l’employé.

La durée du versement dépend des usages :

1ère année >> 3 semaines

Années suivante : nombre d’année de service +6 (employé depuis 4ans >> 10 semaines de travail (4+6=10)

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Comptabilité – Module 1

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travail invalidité

100% du salaire salaire durant qq semaines possiblité de cou- AI dès le 361e jour

selon la durée de l'engage- verture au moyen

ment d'une ind. Jour. (80%)

incapacité de travail

Comptabilité des salaires

Le salaire se calcule sur une base horaire ou à la pièce.

Le salaire brut est la rémunération prévue par le contrat de travail.

Le salaire net est le montant effectivement versé à l’employé.

salaire de base

+ alloc légales ou contractuelle

= Salaire brut

-déductions sociales

= Salaire net

Le salaire peut être payé en espèce ou en nature (rare)

Les allocations sont des suppléments au salaire de base :

Allocs prévues par la loi (familiale ou indemnité heures supp.)

Allocs prévues par le contrat de travail (part du bénéf / gratification / allocs de renchérissement)

Les déductions sociales sont des contributions aux différentes caisses d’assurance.

Comptabilisation du salaire à proprement dit :

Voir p.138 à 140

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Comptabilité – Module 1

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CHAPITRE 7: LES TITRES (P.141 à 148)

Les titres de créances :

Ils portent un intérêt

Ils sont émis pour une certaine durée et sont remboursable à l’échéance

o Les obligations de caisse : papiers-valeurs émis par les banques pour une durée de 3 à 8 ans

o Les obligations : reconnaissances de dettes à long terme à intérêt fixe (coupures : 1000 ou 5000 ou 100'000 frs)

En plus des obligations ordinaires ils existent d’autres formes d’obligations :

o Les obligations convertibles : obligations auxquelles est annexé un droit de conversion. La conversion en actions ne peut avoir lieur que durant une certaine période et à un prix fixé d’avance. (une fois convertie, l’obligation est éteinte et le détenteur n’a qu’une action)

o Les obligations à option : obligations incorporant un droit d’option sur les actions de l’entreprise. L’option donne le droit d’acquérir des actions ou des bons de participations de la société à un prix déterminé à l’avance et durant une certaine période. Après l’exercice du droit d’option, l’investisseur détient des obligations et des actions ; l’obligation demeure.

Les titres de propriété

Ils incorporent des droits patrimoniaux et sociaux.

Ils donnent droit à un dividende en cas de distribution du bénéfice.

Pas remboursables sauf en cas de liquidation où une part du produit de liquidation est distribuée aux actionnaires

Leur cours peut s’écarter fortement de leur valeur nominale.

L’action : papier-valeur incorporant un droit de propriété à une société. Le cours de l’action évolue selon la loi de l’offre. Elles incorporent des droits sociaux (droit de participation et de vote à l’AG) et des droits patrimoniaux (droit au dividende et au produit de liquidation). La VN minimale est de 1ct.

Le bon de participation : semblable à une action pas n’incorpore que des droits pécuniaires.

Le bon de jouissance : un titre distribué gratuitement à des bienfaiteurs de la sté. L’émission de ce bon n’apporte aucun fonds supp à l’E.

Le commerce des titres

Les titres émis et échangé sur les marchés financiers ont une fonction de financement et d’investissement.

Instruments de financement : l’émission d’obligation procure à l’E des fonds étrangers à l.t. alors que l’émission d’action et de bons de participation lui permet de constituer des fonds propres.

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Comptabilité – Module 1

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Instruments de placement : Pour les investisseurs, les titres échangés sur les marchés financiers constituent des moyens d’investissement. Les obligations rapportent un intérêt fixe, les actions un dividende variable.

La valeur

La valeur nominale : montant imprimé sur le titre

La valeur boursière : cours auquel le titre est échangé à la bourse.

Cours de l’obligation : exprimé en % de sa VN

Cours de l’action : exprimé en francs

Les frais de transaction

o Achat : les frais sont ajoutés au prix du titre

o Vente : déduit du revenu

o Divers frais :

Le courtage : commission de la banque. Le taux varie selon la nature, l’origine et le montant du titre

Le droit de timbre : impôt prélevé par la Confédération sur le transfert à titre onéreux de propriété de certains titres, si l’un des contractants ou l’in des intermédiaires est un commerçant suisse de titres.

Le droit de bourse : montant prélevé pour le financement de la bourse

Les titres dans la comptabilité

Le compte « Titres »

>> va dans les actifs circulants

Titres

Solde initial - Achats de Titres - Ventes de titres

- Gains de cours - Pertes de cours

Les actions détenues dans un but de placement sont enregistrées sur le compte « Titres »

Celles représentant une part importante du capital-actions d’une sté et détenues dans le but d’exercer une influence notable sur cette dernière sont comptabilisées dans le compte : « Participations » (ce compte va dans les immobilisations financières)

Le compte « Résultat sur titres »

Ce compte est utilisé lorsque les opérations sur les titres sont peu nombreuses.

A la clôture, ce compte est viré au 3e niveau du compte de résultat

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Comptabilité – Module 1

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Résultat sur titres

- Courtage - Dividendes

- Droit de timbre - Taxe de bourse

- Intérêts dus (achats) - Intérêts courus (vente)

- Frais de dépôt - Frais de gestion - Perte de cours - Gains de cours

On peut également créer 2 comptes : charges de titres / Produits de titre

Ou encore un compte par charge et un compte par produit : frais de gestion, perte de cours, etc…

Les gains et perte de cours peuvent être comptabilisés lors de la vente du titre ou lors de la clôture. Si la diff de est cours est comptabilisée après chaque opération, le compte titre est constamment à jour. Dans le cas contraire, l’ajustement de valeur intervient lors de la clôture.

Exemple :

Achat 1er mars de 10 obligations X, VN fr. 1000.-, cours 101% Intérêt 6%. Coupon annuel échu le 30 septembre. Frais Fr. 70.-

Achat 10 obligations X Fr. 10'000 (10*1'000) au cours de 101 % (10’000*101%) Fr. 10'100.- Intérêt 6% couru durant 5 mois (du 01.03 au 30.09) (6*5/100/12*10'000) Fr. 250.- Frais (70.-) Fr. 70.- Total Fr. 10'420.-

1. Compte « Titres » avec frais de trans. Et intérêt Titre à Banque : 10’420

2. Compte « Titres » avec frais de trans. Mais sans intérêt Titres / 10’170

Produits des titres / 250

à Banque 10’420

3. Compte « Titres » sans frais, sans intérêt Titres / 10’100 Produits des Titres / 250 Charges des Titres / 70 À Banque 10’420

En cas d’achat et de vente d’obligations, l’intérêt est calculé proportionnellement au temps écoulé. En ce qui concerne les actions, le dividende est déjà incorporé dans le cours.

Schéma p. 146 / 147

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Comptabilité – Module 1

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Le droit de souscription

C’est le droit préférentiel que possèdent les anciens actionnaires de souscrire à de nouvelles actions en cas d’augmentation du capital-actions d’une SA.

Si l’ancien actionnaire ne souhaite pas de nouvelles actions, il a la possibilité de vendre son droit. Pour le nouvel actionnaire, le coût de l’acquisition des titres se compose alors de la valeur du droit de souscription plus du prix d’émission des actions nouvelles.

Valeur du droit de souscription + prix d’émission des actions nouvelles

= Valeur d’achat des actions nouvelles

La comptabilisation des droits de souscription

Achat : Titres à Banque Vente : Banque à Titres

CHAPITRE 8: LES IMMEUBLES (P.149 à 154)

Le CO

o Le bail à loyer (CO 253 ss) o La vente d’immeuble (CO 216 ss) o La propriété foncière (CC 655 ss)

Le registre foncier est un registre public répertoriant les droits de propriété sur les valeurs immobilières.

Les différentes notions de valeur

o Valeur de construction : total des dépenses effectuées pour la construction de l’immeuble.

o Valeur d’achat : prix payé lors de l’acquisition de l’immeuble. Les frais d’achat de l’immeuble, tels que les impôts et les frais de notaire, sont généralement activés.

o Valeur comptable : valeur figurant au bilan. (= prix de revient ou prix d’achat + restauration – amortissement)

o Valeur d’assurance-incendie : valeur de l’immeuble estimée par l’autorité cantonale d’assurance des bâtiments. (CO 663b)

Le financement des immeubles :

Un crédit hypothécaire crédit garanti par un droit de gage immo. généralement matérialisé par une cédule hypothécaire soit un papier-valeur. Le crédit est garanti personnellement par le débiteur et par l’objet immo.

Hypothèque : un immeuble est généralement financé par plusieurs par plusieurs sources.

1. Un apport de fonds propre (20% de la valeur de l’objet)

2. La 1ère hypothèque (~ 60 de la valeur de l’objet)

3. Les hypothèques suivantes : 2e hypothèque (~20% de la valeur de l’objet) Pour tenir compte du risque supplémentaire, le taux d’intérêt est qq peu supérieur à celui de la 1ère hypothèque.

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Comptabilité – Module 1

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Exemple : valeur de l’immeuble 1'000’000

200'000 2e hypothèque (20%)

600'000 1ère hypothèque (60%)

200'000 fonds propres (20%)

Le rang décrit la séquence des inscriptions des hypothèques dans le registre foncier.

Les comptes relatifs aux immeubles

Immeuble

solde initial

- Achat + frais d'achat - Vente

- Augmentation de valeur - diminution de la valeur

(rénovation) (amortissement)

- Gain sur vente - Perte sur vente

Solde final

o Le compte « construction » : Lors de la construction d’un immeuble, la totalité des dépenses

sont tout d’abord enregistrées sur un compte d’actif « construction ». Une fois les coûts définitivement établi, un certain montant est à virer au compte « immeuble ». Le reste des dépenses n’est pas considéré comme un actif et est directement amorti.

o Le compte « crédit de construction » : compte de passif enregistrant l’utilisation du crédit hypothécaire durant la construction de l’immeuble. Une fois la construction achevée, le crédit de construction est transformé en crédit hypothécaire.

o Le compte hypothèque : compte de passif enregistrant la dette hypothécaire

o Le compte « Fd d’amortissement de l’immeuble » : compte passif. Enregistre à l’avoir la diminution de la valeur de l’immeuble dans le cas de l’amortissement indirect. (Amortissement direct >> tout dans le compte immeuble)

Les comptes de résultats

- Intérêts hypothécaire - Locations

- Entretien et réparations - Subvention

- Perte de vente - Gain de vente

- Charges d'exploitation

- Amortissements

- Assurances

Charges de l'Immeuble Produits de l'Immeuble

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Comptabilité – Module 1

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Chauffage

- Achat de combustible - Participation des

- Frais de ramonage locataires

- Révision et nettoyage - Divers

Le compte chauffage est utilisé lorsque les frais de chauffage sont facturés séparément aux locataires.

L’amortissement direct

Le montant de l’amortissement est directement enregistré en diminution de la valeur comptable de l’immeuble. La charge est enregistrée dans le compte « charges de l’immeuble ».

Ecriture de l’amortissement direct : Charge d’immeuble à Immeuble

Dans les années suivante, la valeur figurant dans le compte immeuble = val. D’achat – amort.

(voir schéma p. 153, si ce n’est pas clair)

L’amortissement indirect

L’amortissement est crédité sur un compte de passif (fonds d’amortissement immeuble) ; le solde de ce dernier compte indique la totalité des amortissements.

La valeur comptable de l’immeuble= « solde compte immeuble » – solde « fd amort. Immeuble »

Ecriture de l’amortissement indirect : Charge d’immeuble à Fd amort. D’Immeuble

(voir schéma p. 154, si ce n’est pas clair)

CHAPITRE 9: LES MONNAIES ETRANGÈRES (P.155 à 163)

CO 960, al.1 >>> inventaire / bilan / cpte de résultat >>>> EN FRANCS SUISSE

L’importateur achète des devises, l’exportateur les reçoit

Le cours de conversion

Le cours comptable : cours auquel les factures sont converties dans la comptabilité.

Le cours de paiement : cours auquel est effectué le règlement des obligations aux créanciers

Le cours de clôture : cours défini pour convertir les positions en monnaies étrangères lors de l’établissement des comptes définitif

Les diff de cours sont dues à l’évolution de la parité de change des monnaies entre le moment de la comptabilisation de la facture et son paiement ou de la clôture.

Une diff de cours non réalisée : diff entre le cours comptable et le cours de clôture

Une diff réalisée : diff entre le cours comptable et le cours de paiement.

La diff de cours peut être un gain ou une perte :

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Comptabilité – Module 1

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Achat Vente

Gain de change Facture >>>>> paiement Facture >>>>> paiement

1.50 1.48 1.50 1.52

Perte de change Facture >>>>> paiement Facture >>>>> paiement

1.50 1.52 1.50 1.48

2 modes de comptabilisation du cours

Exemple : Achat de march. EURO 500'000, le 01.05 cous : 1.60 Cours de paiement le 31.05 : 1.61

Facture M.-Achat à Créanciers 800'000

Paiement

a. Sans le compte Créanciers 800'000

"diff de cours" M.-Achat

5'000

à Banque 805'000

b. avec le compte Créanciers 800'000

"diff de cours" Diff de cours

5'000

à Banque 805'000

Les méthodes de comptabilisation

Les comptes de charges et produits sont toujours tenu en francs suisse. Seuls les comptes de débiteurs et créanciers sont concernés par les monnaies étrangères.

1. Le compte à 2 monnaies

Les comptes de créanciers et débiteurs sont tenus en monnaies étrangères et en CHF

La facture est enregistrée en monnaies étrangères sur le compte de débiteurs ou créanciers et est convertie en CHF au cours comptable.

Schéma p. 160-161

2. Le compte de compensation de change

Les créanciers et débiteurs sont tenus en monnaies étrangères

La diff entre le montant en monnaies étrangères des comptes débiteurs ou créanciers et le montant en CHF des comptes de charges et produits est comptabilisé sur le compte « compensation de change » (1 par monnaies étrangères)

Schéma p. 162-163

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Comptabilité – Module 1

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3. Le compte de positions-devises

La contre-partie des comptes de charge et produits est passée sur le compte « compensation nom de la monnaies étrangère » (correspondant aux créanciers et débiteurs en CHF)

Le compte « position EUR » indique la position en monnaies étrangères

Chaque opération en monnaies étrangères donnent lui à 2 écritures :

a. Débiteurs et créanciers en monnaies étrangère. Le reste de l’écriture est passée sur le compte de positions-devises. Le compte de position de devise indique le montant des devises à recevoir des débiteurs ou à fournir aux créanciers.

b. Le compte de compensation constitue le contre-compte des comptes de charges et produits. Le compte de compensation correspond au compte de débiteur ou de créancier en CHF.

Schéma p. 163

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Comptabilité – Module 1

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Partie III : La clôture

(pages 164 à 242)

CHAPITRE 1: Travaux préparatoires à la clôture (P.165 à 172)

Le contrôle du total du doit et de l’avoir : le débit et le crédit du bilan doivent être égaux (Actifs = Passifs)

Le bilan des soldes : liste des soldes de tous les comptes

LES ECRITURES TRANSITOIRES

En vertu du principe de périodicité, les charges et les produits doivent être enregistrés dans la période comptable qui les concerne.

Mais en vertu du principe de matérialité ou du principe de l’importance relative, les ajustements transitoires, n’ayant que des influences mineures sur le résultat, peuvent être ignorés.

Charges payées d’avance : Actifs transitoires (AT) à compte de charge X

Produits à recevoir : Actifs transitoires (AT) à compte de produit X

Charges à payer : Compte de charges X à Passifs transitoires (PT)

Produits reçus d’avance : Compte de produits X à Passifs transitoires (PT)

Exemple les ventes de marchandises :

Marchandises livrées, mais non encore facturées et comptabilisées AT à M.-Ventes

March. déjà facturées et comptabilisées, mais non encore livrées M.-Ventes à PT

Exemple les achats de marchandises :

March. déjà facturées et comptabilisées, mais non encore reçues AT à M.-Achat

Marchandises déjà reçues, mais non encore facturées et comptabilisées M.-Achats à PT

(D’autres exemples à la p.169)

A titre informatif :

Ecritures transitoires : charges payées d’avance / produits reçu d’avance Ecritures anticipées : Produits à recevoir / Charges à payer

Effets des écritures de transition sur l’exercice courant

Diminution d’une charge ou augmentation d’un produit : Augmentation de la valeur des actifs au bilan Amélioration du résultat suite

Diminution d’un produit ou augmentation d’une charge Augmentation de la valeur des passifs du bilan Détérioration du résultat

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Comptabilité – Module 1

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Les écritures transitoires de l’exercice précédent sont généralement extournés au début de l’exercice suivant.

Les extournes sont les écritures inversent des transitoires :

Ecritures transitoires Extournes

AT à M.-Ventes M.-Ventes à AT

M.-Ventes à PT PT à M.-Ventes

AT à M.-Achat M.-Achat à AT

M.-Achats à PT PT à M.-Achats

CHAPITRE 2: Inventaire (P.172 à 182)

Inutile

CHAPITRE 3: Les ajustements de valeurs (P.183 à 201)

Les corrections de valeur s’effectuent au moyen de provisions ou d’amortissements pouvant aboutir à la création de réserves latentes. La provision a un caractère incertain ou provisoire de la variation de la valeur tandis que l’amortissement correspond à une diminution de valeur certain et définitive.

(CO 669)

L’analyse des risques

LE RISQUE DE DÉTÉRIORATION :

Risque de dégradation physique : une provision est nécessaire pour le montant non assuré en cas de probabilité importante de réalisation du risque.

Risque de dégradation technologique : Des amortissements extraordinaires sont alors nécessaires.

LE RISQUE DE FLUCTUATION (PRIX OU COURS DES ACTIFS)

Risque de fluctuation des prix : variations des cours du marché (ex : immobiliers)

Risque de fluctuation des taux de change : dans le cas de compta en monnaie étrangère

RISQUE D’INSOLVABILITÉ

Risque d’insolvabilité commerciale : éventuel non-paiement d’1 débiteur (constitution d’un ducroire)

Risque d’insolvabilité politique : actifs situés à l’étranger et mis en danger par des troubles politiques

Les provisions

PROVISIONS POUR RISQUES DE PERTES

Evite de présenter une situ meilleure qu’elle n’est en réalité

Provision pour débiteurs douteux (ou ducroire)

Provisions pour dépréciation de marchandises

Provision pour perte de change (s/ les fluctuations des devises)

Provisions pour variations de cours (celui des matières 1ère ou des titres)

PROVISIONS POUR OBLIGATIONS FUTURES

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Comptabilité – Module 1

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Obligations qui ont leur origine dans l’exercice en cours, mais qui ne seront dues que dans un exercice ultérieur.

Provisions pour réparations futures : permet de répartir sur plusieurs exercices la charge de réparation.

Provisions pour impôts : permet de tenir compte de la charge fiscale (impôts payés après la clôture de l’exercice).

Provision pour la révisions des comptes : révision des comptes a lieu après la clôture de l’exercices, cette provision doit être constituée afin de tenir compte de la charge de l’exercice écoulé.

Provisions pour des engagements conditionnels : risques importants (cautions et autres types de garanties)

Provisions pour procès : permet de tenir compte des risques potentiels.

PROVISIONS POUR ACQUISITIONS D’ACTIFS

Autofinancement prévisionnel mais elles ne sont fiscalement pas acceptables.

Provision pour achat de machine (en vue d’un nouvel achat)

Provision pour remplacement de machine : charge d’amortissement calculé sur la valeur de remplacement (voir dans amortissements)

La constitution d’une provision :

Écriture : Charges X à provision pour X

Les éléments d’une provision sont donc :

Une charge : Elle engendre une diminution du bénéfice ou une augmentation de la perte

Une obligation : Le compte passif « provision pour X » fait parti des capitaux étrangers.

La dissolution d’une provision :

2 solutions :

1. En cas de réalisation du risque :

Provision pour X à Créanciers / Liquidité

Si le montant de la provision correspond exactement à la perte subie en raison de la réalisation du risque, la dissolution n’exerce aucune influence sur le compte de résultat.

2. En cas de disparition du risque :

SI LA PROVISION A ÉTÉ CRÉÉE DURANT L’EXERCICE EN COURS :

Création (ex. courant) : Charges X à provision pour X Dissolution (ex. courant) : Provision pour X à Charges X SI LA PROVISION A ÉTÉ CRÉÉE LORS D’UN EXERCICE PRÉCÉDENT :

Création (ex. précédent) : Charges X à Provision X Dissolution (ex. courant) : Provision pour X à produit extraordinaire La dissolution de la provision améliore le solde du compte de résultat

LES AMORTISSEMENTS

L’amortissement ponctuel : diminution soudaine de la valeur d’un bien.

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Comptabilité – Module 1

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Ex. un débiteur tombe en faillite. La créance devient irrécupérable et doit être amortie au moyen de l’écriture : Pertes sur débiteurs à Débiteurs

L’amortissement périodique : faire les amortissements régulièrement

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

2 modes de comptabilisation :

L’amortissement direct :

Charges d’amortissement à Immobilisation

Ex : Amortissement à Machines

L’amortissement indirect :

Il faut alors créer un compte de fond d’amortissement pour le compte à amortir.

Charges d’amortissement à Fonds amortissement de l’Immobilisation

Ex. Amortissement à fonds d’amortissement machines

Dans ce cas la valeur comptable des machine = solde machines – solde fd amort. Machines

--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

Les valeurs de base du calcul de l’amortissement :

L’amortissement de la valeur d’acquisition : La valeur servant de base à l’amortissement est la valeur d’acquisition (ou la val historique)

L’amortissement de la valeur de remplacement : Si le renouvellement d’une immobilisation devait s’effectuer à un prix supérieur, il serait prudent de prendre la valeur de remplacement comme base d’amortissement ou de constituer une provision pour la différence.

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Les méthodes d’amortissements :

L’amortissement selon le temps : Période durant laquelle un bien peut être exploité de manière rentable. 4 MÉTHODES : linéaire / géométrique dégressive / arithmétique dégressive / progressive

L’amortissement selon le degré d’utilisation : Nécessite une estimation de la capacité de production ou du fonctionnement du bien.

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AMORTISSEMENT LINEAIRE

L’immobilisation est diminuée d’un montant annuel constant pensant sa durée de vie.

TAUX D’AMORTISSEMENT : 100 / durée de vie en année

Exemple : Achat d’une machine à Fr. 150'000 + frais d’achat Fr. 10'000. Sa durée de vie économique est estimée à 4 ans. Sa valeur résiduelle après 4 ans est nulle.

Tx d’amort. : 100 / 4 = 25 %

Comptabilisation :

a. Achat de la machine Machine à liquidité 160'000 (150'000 + 10'000)

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b. Amortissement annuel Amortissement à Machines 40'000 (25% 160'000)

c. 4e année Machine totalement amortie >> solde Fr. 0.- impossible / inscrire Fr. 1.-

Durant son année d’acquisition un bien devrait être amorti proportionnellement au temps. Si une machine est achetée le 01.10, à la clôture annuelle du 31.12 (3 mois) la charge d’amort. Devrait être égale à ¼ de la charge annuelle. (Mais la charge annuel totale est souvent comptabilisé car il y a plus de perte de valeur du bien la 1ère année.

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AMORTISSEMENT GEOMETRIQUEMENT DEGRESSIF

o Lorsque la charge d’amortissement diminue chaque année du même coefficient ou du même pourcentage.

o La charge annuelle d’amortissement est obtenue en appliquant le même taux dur la valeur comptable et non plus sur la valeur d’acquisition.

MÉTHODE APPROXIMATIVE :

Il est courant dans la pratique de prendre le double du taux de l’amortissement linéaire (la valeur résiduelle ne sera pas exactement égale à 0)

Exemple : Achat d’une machine à Fr. 150'000 + frais d’achat Fr. 10'000. Sa durée de vie économique est estimée à 4 ans. Sa valeur résiduelle après 4 ans est nulle.

Tx d’amort. : 100 / 4 = 25 % >>> 25*2 = 50%

Année 1 : 50% de 160'000 = 80'000 Amortissement à Machines 80’000 Année 2 : 50% de 80'000 (160-80 = 80) Amortissement à Machines 40’000 Année 3 : 50% de 40'000 (80-40 = 40= Amortissement à Machines 20’000 Etc…

MÉTHODE EXACTE :

Voir p. 191 - 193

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AMORTISSEMENT ARITHMETIQUE DEGRESSIF

Lorsque la charge d’amortissement décroit du même montant chaque année.

Exemple. Valeur d’acquisition 160'000/ amortissement en 4ans

a. Calculer la 1ère tranche d’amortissement :

Soit Q1 = 2 * ( Ao – Rn) = 2 * (160'000 – 0) =64'000 n + 1 4 + 1

Q1 = 1ère

tranche d’amortissement Ao= val d’acquisition n = durée d’utilisation éco Rn = val résiduelle après 1 an P = taux d’amorti. D = (montant de dégression (diff entre 2 tranches d’amort.)

b. Calculer le montant de dégression :

Soit : d = Q1 = 64'000 = 16’000 n 4

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c. Le montant de dégression de 16'000 frs est alors soustrait de la 1ère tranche d’amortissement de 64'000 frs pour obtenir la 2e tranche d’amortissement de 48'000 et ainsi de suite

Année 1 : 1ère tranche 64’000 Amortissement à Machines 64’000 Année 2 : 2e tranche (64’000-16’000) Amortissement à Machines 48’000 Année 3 : 3e tranche (48’000-16’000) Amortissement à Machines 32’000 Etc…

Autre méthode de calcul

Val d’acquisition / la somme des années (4 + 3 + 2+ 1 =10) = 160'000 / 10 = 16’000

1ère année l’amortissement est de 4/10 = 4*16'000 = 64’000 2e année l’amortissement est de 3/10 = 3 * 16'000 = 48’000 Etc….

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AMORTISSEMENT PROGRESSIF

L’amortissement est arithmétiquement progressif, si la charge d’amortissement augmente annuellement du même montant. (mais peu applicable dans la pratique)

Exemple. Valeur d’acquisition 160'000/ amortissement en 4ans / plan d’amortissement avec un montant de progression de 10'000 frs.

Le montant de progression est de frs 10'000. Ce qui signifie que la charge d’amortissement augmente chaque année de ce montant.

La 1ère tranche d’amort. Se calcule au moyen de la formule suivante :

Q1 = Ao – Rn - (n-1) * d = 160'000 – 0 - (4-1) * 10'000 = 25’000 N 2 4 2

Q1 = 1ère

tranche d’amortissement Ao= val d’acquisition n = durée d’utilisation éco Rn = val résiduelle après 1 an P = taux d’amorti. D = (montant de dégression (diff entre 2 tranches d’amort.)

1ère tranche : 25’000 2e tranche : 25'000 + 10’000 3e tranche : 35'000 + 10'000 Etc.

Mode de comptabilisation identique à l’amortissement dégressif

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AMORTISSEMENT SELON LE DEGRÉ D’UTILISATION

Exemple : Achat d’une machine à 160'000. Capacité totale de production estimée à 20'000 unités (après quoi la machine n’est plus utilisable). Selon budget la production moyenne est estimée comme suit : 1ère année, 3'000 unités / 2e année : 5'000 / 3e année : 8'000 / 4e année : 4’000

La charge d’amortissement prévisionnelle par unité produite = 160'000 / 20'000 = 8.- par unité

1ère année : montant d’amortissement = 3'000 * 8 = 24’000 2e année: montant d’amortissement = 5'000 * 8 = 40’000 3e année: montant d’amortissement = 8'000 * 8 = 64’000 4e année: montant d’amortissement = 4'000 * 8 = 32’000

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AMORTISSEMENT SELON LE DEGRÉ D’UTILISATION

En cas de forte inflation, des provisions de remplacement peuvent être constituées en calculant l’amortissement sur la base de la valeur de remplacement (CO 669, al. 4)

VALEUR DE REMPLACEMENT PRÉVISIBLE LORS DE L’ACQUISITION : Dans ce l’amortissement peu être calculé sur la valeur de remplacement

Exemple. Achat d’une machine : 100'000 / durée de vie : 5 ans / A la fin des 5 ans, son coût de remplacement est estimé à 130'000.-

Comptabilisation :

Amortissement à 26’000 à Machines 20’000 à Prov. De remplacement 6’000

VALEUR DE REMPLACEMENT CALCULÉE LORS DE LA CLÔTURE DE CHAQUE EXERCICE : La provision de remplacement est adaptée d’année en année

Exemple p. 198

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Choix de la méthode

o Comptabilité générale sans journal auxiliaire des immobilisations Méthode géométriquement dégressive

o Comptabilité générale avec journal auxiliaire des immobilisations Un plan d’amortissement peut être tenu pour chaque objet à amortir

Choix du taux d’amortissement

Le choix du taux dépend de la durée de vie moyenne du bien, de la méthode d’amortissement choisie et de la perspective d’analyse.

o Calcul économique : recommande le taux de correspondance à la perte réelle de la valeur

o Droit commercial : ne fixe pratiquement pas de limite au montant des amortissements. Le principe de prudence permet un amortissement supérieur à la diminution effective de valeur du bien donnant lieu à la formation de réserves latentes.

o L’AFC : liste de taux p.200 (ne pas apprendre) Permet des taux supérieur dans la mesure où ils sont justifiés par la marche des affaires. Ces taux sont applicable à la valeur comptable, l’amortissement est alors géométriquement dégressif. En cas de l’utilisation de la méthode linéaire, ces taux doivent être réduits de moitié.

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CHAPITRE 4: L’EVALUATION DES ACTIFS ET PASSIFS (P.202 à 243)

L’évaluation des monnaies étrangères

Selon le CO, l’évaluation doit se faire à la valeur la plus basse entre la valeur comptable et la valeur actuelle du marché.

A la clôture, les valeurs comptables en monnaie étrangère doivent être converties en CHF :

Le cours historique : cours de change au moment de l’acquisition des biens en monnaie étrangère.

Le cours actuel : Le plus généralement utilisé

Le cours unique : conversion au cours de clôture Les actifs et passifs sont convertis au cours du jour et les charges et produits au cours moyen (moyenne entre déb et fin d’exercice)

Le cours différencié : les débiteurs sont convertis au cours d’achat de la devise et les créanciers au cours de vente de la devise.

Réserves latente : conversion des actifs à un cours inférieur et conversion des passifs à un cours supérieur

Comptabilisation des diff de cours :

a. Utilisation d’un compte de résultat « Diff de cours » Diff de cours à Créanciers EUR b. Utilisation du compte de résultat sur lequel les transactions on été enregistrées. Exemple :

M.-Achat à Créanciers EUR (pour transaction sur achat de march.)

Afin d’apprécier le risque de cours à sa juste valeur, il est nécessaire d’établir un bilan des monnaies étrangères et d’estimer l’évolution du cours des devises. (Exemple p. 207)

Si les prévisions des cours de change ne sont pas favorables à l’E et les positions en monnaies étrangères n’ont pas été couvertes par des contrats à terme ou à option, il convient de créer les provisions adéquates pour risques de change.

Exemple p. 208

L’évaluation des liquidités

Les liquidités n’entraînent généralement pas de grandes corrections de valeur.

L’évaluation des titres

L’appréciation des risques :

a. Le risque d’insolvabilité b. Le risque de fluctuation de cours : - actions : + ou – grand (loi de l’ O et la D)

- - obligation : + ou – faible (évol. Des tx d’int.) - - contrat à terme ou à option (+ la possiblité de gain est

important + les risques sont importants) c. Les risques de taux de change : valable pour les titres détenus en monnaies étrangères d. Risque politique : actifs en monnaies étrangères localisé à l’étrangers

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DIFFÉRENCE ENTRE LES TITRES CÔTÉS ET NON CÔTÉ EN BOURSE

Titres Evaluation max selon le CO Evaluation prudente

Côté en bourse Cours moyen Cours le + bas entre le cours

du mois précédant la clôture d'achat et le cours moyen

non côté en bourse

Cours d'acquisition Cours le + bas entre le cours

dédu. Faire des corrections d'achar et le cours moyen

de valeur nécessaires

Exemple p. 210

Les différences de cours

Une différence de cours réalisé : Différence entre le cours d’achat et le cours de vente de titre mais cette diff n’est notable qu’après la vente du titre. Les gains de cours sont comptabilisé dans « Produits des Titres » et les pertes de cours « Charges des Titres ».

Une différence de cours non réalisé : Diff entre le cours d’achat du titre et le cours de clôture,

Leur comptabilisation peut se faire par le biais des comptes « gain de cours non réalisés » / « Produits des titres » ou « perte de cours non réalisées » / « charges des Titres »

Ecriture p. 211

Exemple p.212