67
COMPTE RENDU « ECO-QUARTIER » REUNION PUBLIQUE POUR LE PROJET RETENU 10 Décembre 2014

COMPTE RENDU REUNION ECO-QUARTIER PROJET … · compte rendu « eco-quartier » reunion publique pour le projet retenu 10 décembre 2014

Embed Size (px)

Citation preview

COMPTE RENDU

« ECO-QUARTIER »

REUNION PUBLIQUE

POUR LE PROJET RETENU

10 Décembre 2014

C. Robert débute la réunion par l’annonce du promoteur choisi : NEXlITY, et I3F pour les logements sociaux. Les raisons qui ont motivé le choix de la municipalité : Sécurité : Petite commune donc pas le droit de se tromper. NEXITY prend l’intégralité du chantier

(aménageur, promoteur et I3F) contrairement à FONCIM.

Diversité de l’offre du logement : Nexity propose la plus large typologie de logements (T1, T2, T3-, T3+, T4-, T4+) et le plus grand nombre de logements individuels (24).Une programmation de 5 à 6 logements pour l’habitat participatif en auto promotion avec une proposition de l’architecte d’offrir gratuitement un accompagnement.

Originalité architecturale (esthétique créative)

Programme paysagé abouti

Approche environnementale argumentée : Le stationnement sous bâtiment permettra d’offrir des espaces libres importants et une possibilité d’évolutivité du projet pour limiter l’impact visuel. Il y a une prise en compte rigoureuse du système d’assainissement, un projet paysagé pertinent, et des performances énergétiques respectant parfaitement le cahier des charges.

Prise en compte du cadre de vie au regard des riverains

Choix principal des riverains

Accompagnement paysagé réfléchi et pertinent

Soin porté à l’ouverture du quartier sur la plaine agricole : ménageant les vues sur les forêts et favorisant aussi son intégration dans le paysage.

Nombreuses possibilités pour le travail à mener dans un cadre participatif et associatif sur l’espace agricole, et au sein du futur éco-quartier.

Nexity a proposé le plus fort taux de logements HLM. Rappel que la municipalité souhaitait des prix inférieurs à 15% du prix normal , ce qui représente 30% du programme privé (36 logements).

Nexity propose une participation (1.250.000 €) dans le cadre d’un *P.U.P. (Projet Urbain Partenarial) qui va permettre de couvrir les investissements des équipements publics (école des HC, la cantine, la reprise de la rue F. Mitterrand, le kiosque) et une petite participation du 2e gymnase.

*PUP : Le Projet Urbain Partenarial est une méthode de financement contractualisée Le projet urbain partenarial, créé par l’article 43 de la loi n° 2009-323 du 25 mars 2009, est une nouvelle forme de participation au financement des équipements publics. Il est transcrit aux articles L. 332-11-3 et L. 332-11-4 du code de l’urbanisme. Ce nouveau dispositif est un outil financier plus souple que le PAE qui permet, en dehors d’une ZAC, l’apport de participations à des équipements publics rendus nécessaires par une opération de construction ou d’aménagement. Le PUP repose sur une initiative privée pour réaliser une opération privée qui peut cependant avoir un enjeu et un intérêt communal. Il ne s’apparente en rien à une concession d’aménagement et ne nécessite donc pas une mise en concurrence préalable. Ce dispositif est d’application immédiate

Où mettre en place un PUP ? La convention de PUP ne peut être signée que dans les communes dotées d’un plan local d’urbanisme (PLU) ou d’un document en tenant lieu. Les documents d’urbanisme tenant lieu de PLU sont essentiellement les plans d’occupation des sols (POS) et les plans de sauvegarde et de mise en valeur d’un secteur sauvegardé (PSMV). Dans ces communes, la convention PUP ne peut être signée que « dans les zones urbaines et les zones à urbaniser ». Il s’agit des zones U et AU des PLU et U et NA des POS. La carte communale ne tient pas lieu de PLU et est exclue du champ d’application du PUP. Source : www.territoires.gouv.fr

-15% du prix normal : N’y a-t-il pas un risque de dévalorisation de nos biens immobiliers ?

A. Assouline, maire adjoint à l’urbanisme, rappelle les 3 enjeux : Environnemental et énergétique :

Faire évoluer Bouffémont vers une plus grande qualité de vie dans une démarche éco-responsable

exemplaire, donc il fallait :

- une qualité architecturale qui participe à l’identité de Bouffémont, - des bâtiments basses consommations et passifs, - le ru, ses berges et la biodiversité qui sont à préserver et à valoriser.

Les déplacements et la connexion inter-quartier :

Conforter les circulation douces, les transports en commun, la marche à pied, les vélos, sans négliger la

problématique du stationnement (dégager l’espace publique pour d’autres usages), préserver la qualité du paysage, le maillage des parcours piétons vers les équipements, les services, les espaces naturels et une attention particulière qui porte sur la couture avec les quartiers voisins.

La mixité et la démarche participative :

S’inscrire dans la mixité sociale actuelle de Bouffémont pour répondre aux besoins. Donc, il y a cette idée d’une concertation dès le processus de conception dans les principes du développement durable, en attachant une importance particulière à :

- la mixité socio-économique, culturelle, générationnelle,

- une mixité fonctionnelle : des jardins partagés, développement d’une agriculture de proximité, de maraichage, des lieux de promenades avec des jeux pour les enfants) tout cela devrait favoriser la cohabitation et les échanges au sein de la population

I3F (Bailleur social) 56 logements sociaux 1 gardien Répartition/attribution des logements : 30% réservé au contingent préfectoral 17 logements 20% réservé à la commune 11 logements 50% pour le 1% patronal 28 logements Dans le cadre de la mixité sociale, un Bouffémontois trouve ce concept séduisant, mais demande au bailleur si la cohabitation ne risque pas d’engendrer de la « jalousie ». I3F répond que cela ne relève pas d’un problème spécifique à ces bâtiments, mais plutôt de la vie en communauté, en général. Les bâtiments (sociaux ou non) seront traités strictement de la même façon (qualité, conception) mais seront différenciés par des entrées distinctes, donc il n’y aura pas le souci de gestion de la copropriété à partager avec I3F. Le bailleur souhaite gérer lui-même ses bâtiments.

Compte tenu de la mixité par bâtiment (HLM/Propriétaires), comment vont

s’articuler les grosses dépenses d’entretien des espaces communs (type :

ravalement des bâtiments, espaces verts, parkings) ?

• N’y a-t-il pas un risque d’entretien à 2 vitesses ? (ex : décision d’un

ravalement de façade)

• N’y a-t-il pas un risque de tension supplémentaire propre à ce quartier ?

NOS INTERROGATIONS :

COMMENTAIRES NEXITY : Situation particulière car en limite de la plaine agricole. Cette position induit des problèmes d’intégration du quartier dans le paysage. Travailler cette frange pour qu’elle s’intègre dans le paysage environnant, et protéger les nouveaux habitants des vents qui viennent de cette grande plaine ouverte.

PARTI-PRIS de l’aménageur :

Sensation de respiration de ce quartier

Implantation des bâtiments de façon à avoir des perspectives ouvertes sur le paysage, depuis la rue F. Mitterrand

Bâtiments insérés dans des haies plus ou moins larges, intégrés dans un environnement très paysagé avec un volume arborés important

Zone agricole pour une « A.M.A.P. » (Association qui va gérer les espaces maraichers) : Production et vente locales de fruits et légumes

Commentaire de l’aménageur :

Commentaire de l’aménageur :

Agrandissement de la

surface du ru pour permettre de relâcher,

doucement, l’excédent des eaux pluviales

QUESTIONS / REPONSES G. Besnier : Depuis 2 ans, il nous est annoncé que le SIAH a budgété, préparé, dessiné et programmé l’aménagement du ru. Il demande, si ce qui nous est présenté est le travail du SIAH, ou si tout cela est recommencé à zéro, et au final ce n’est plus le SIAH mais Nexity qui paierait. Y’a-t-il eu a eu des modifications apportées ? (Projet prévu depuis 10 ans) C. Robert : Le SIAH va réaliser ces travaux d’aménagement du ru. Le promoteur et le SIAH sont en relation pour travailler en commun. Le projet d’aménagement de ce ru est tenu par un calendrier SIAH (méfiance), et normalement sera réalisé au début des travaux, avec le bassin de retenue de la rue F. Mitterrand (fin Octobre 2015) G. Besnier : Vous faites l’aménagement du ru avant l’éco-quartier ? C. Robert : L’aménagement du ru se fera avant l’éco-quartier, mais il y a la notion des ponceaux qui doivent être faits en collaboration avec le promoteur. Le SIAH va prendre en charge les 2/3 de l’aménagement (de la rue F. Mitterrand jusqu’au ponceau actuel) et le reste par le promoteur.

L. Gauthé interroge Nexity sur la provenance des matériaux utilisés (bois). Réponse Nexity : Ce n’est pas encore défini mais l’idée est de limiter les transports. Ils ne garantissent pas une provenance de France mais assurent qu’ils viendront de forêts éco gérées et

pas d’Amazonie.

J. Pucheu : Qui sera chargé de contrôler les matériaux et les équipements installés ? Est-ce un bureau indépendant de Nexity ? Réponse : Nexity est certifié Habitat & Environnement (certificat délivré par le groupe CERQUAL).Ils sont contrôlés du permis de construire jusqu’à la fin.

G. Besnier demande quelles seront les nuances apportées à la construction (s’il y en a) sur les 3 bâtiments de la phase 1 (logements sociaux, logements en accession et logements en accession bâtiment passif). Il s’étonne de l’orientation du bâtiment passif (premier bâtiment rue Mitterrand). Réponse Nexity: Pour le bâtiment passif, cela va se porter sur les performances énergétiques (consommation / production d’énergie) et qui va le différencier. Aujourd’hui, Nexity est incapable de dire quels seront les procédés & matériaux utilisés. Ils s’appuieront sur plusieurs leviers (l’orientation en fait partie) afin obtenir les performances nécessaires pour avoir le « certificat Bâtiment Passif ». Nexity rappelle que ce n’est qu’un plan de masse (localisation des logements) que l’on nous présente. Le projet, jusqu’à sa phase du dépôt de permis de construire, va encore évoluer par le biais des ateliers participatifs mis en œuvre par la commune. A partir du moment où le permis sera délivré, ils rentreront dans un processus de constitution du DCE avec une étude thermique etc…

G. Besnier les interpelle sur les risques des parkings semi-enterrés : zone de squat, de nuisances, etc)… UN DES SOUCIS MAJEURS DANS CE PROGRAMME. Nexity assure que ce genre de parking n’entraine pas plus de nuisance. Ils ont déjà construit ce genre de parking dans des secteurs compliqués, tels que Creil (quartier Rouher), Bobigny C. Robert rappelle que les parkings (clos et fermés) S. Signoret et Y. Montant sont en sous-sol, et que ce n’est pas là que l’on rencontre le plus de problèmes.. Toutefois, il reconnait l’existence de squats à Bouffémont (rues, marché, halls d’immeuble) et ailleurs.

G. Besnier fait remarquer que ce bâtiment est plus long que le terrain de football existant, et que cette barre va complètement dénaturer la vue de la Plaine de France.

L. Gauthé demande quel est le nombre de nouveaux habitants que ce programme pourrait amener. Nexity ne peut pas estimer, mais communiquera les chiffres à la municipalité; au fur et à mesure de la commercialisation (avant le début du chantier) afin de planifier les équipements scolaires et périscolaires

Notre estimation, d’après le taux d’occupation sur l’ensemble de la commune : 418 habitants

J. Pucheu demande comment ce projet s’inscrit dans le concept d’un « éco-quartier » Réponse Nexity : « L’éco-quartier » n’a pas de référencement ou de labellisation défini. C’est une philosophie de conception tout au long de sa réalisation. Le projet est « éco-quartier » parce que : - l’intégralité des bâtiments sera en RT2012 -10%, - Label HIE (Label environnement) spécifique à ce projet - Respect du site naturel (ex : gestion du nivellement du terrain ) - Places laissées aux piétons & places limitées aux voitures - Accessibilité, mixité (par du logement locatif, accession à prix maitrisé) - Voies de circulation alternative (voitures électriques) - Participation des habitants au projet J. Pucheu regrette que ce projet ne présente pas de recyclage de l’eau (ex : sanitaires) Réponse Nexity : Ce projet n’a pas encore été poussé dans ses détails (délai de présentation trop court), mais cela peut faire partie des sujets à travailler. Toutefois, ils mettent en garde sur la faisabilité car l’ARS (ex DDASS) risque de bloquer pour des raisons sanitaires, mais la redistribution des eaux pour de l’arrosage, du nettoyage est tout à fait possible.

G. Besnier fait 4 remarques à C. Robert : 1) N’imagine pas que i3F achète le même produit que les futurs propriétaires.

2) Il rappelle à l’assemblée que ce projet n’est pas réalisable puisque le POS ne l’autorise pas.

3) Le choix de Nexity s’est fait essentiellement par rapport à l’implantation des maisons, vis-à-vis des

riverains de la rue Louise Michel et F. Mitterrand (projet qui les protège le plus). Mais le projet Nexity est le plus dense et le plus étalé en terme d’urbanisation.

4) Sur le choix porté à Nexity, il rappelle la «grande consultation démocratique» voulue par la municipalité - Après avoir consulté le cahier de commentaires en mairie, il n’y a que 7 remarques (1 provenant de

M.Croquette, et 6 autres de riverains laissant leurs coordonnées en vue d’une acquisition ou location). - Sur Facebook ou différents sites, les avis laissés proviennent d’1/3 de Bouffémontois, 1/3 hors

Bouffémont, 1/3 de personnes, ou collaborateurs d’élus, qui prônent le projet Nexity, etc…

G. Besnier souhaite avoir le retour global de cette « grande concertation » qui est un réel échec.

Réponse de C. Robert : Il assume le choix qu’ils ont fait. Il y a eu débat entre Foncim et Nexity (Bouygues a été écarté très rapidement car personne n’avait été séduit par leur projet). La population a été consultée par le biais de cahiers, de Facebook, de réunions publiques. Dit que la population a été clairement informée de leurs intentions avant et après les élections. Il assure que ce projet se fera. Ils ont préféré connaitre le projet avant la modification du POS (modifié en 2002, sans règlement) pour y mettre du contenu. M. Renault souhaitait poser une question sur ce projet (avant la fin de cette présentation) A. Assouline en a décidé autrement, et a clos le débat.