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Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie SECTION IX GUIDE DE COMPÉTENCES TECHNIQUES EN MATIÈRE D’INTERVENTION AUPRÈS DE CLIENTS DES PREMIÈRES NATIONS

Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie ... · 2 Honorer nos forces : Cadre renouvelé du programme de lutte contre les toxicomanies chez les Premières nations

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Compétencespour les intervenants canadiens en toxicomanie

SECTION IXGUIDE DE COMPÉTENCES TECHNIQUES EN MATIÈRE

D’INTERVENTION AUPRÈS DE CLIENTS DES PREMIÈRES NATIONS

Page 2: Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie ... · 2 Honorer nos forces : Cadre renouvelé du programme de lutte contre les toxicomanies chez les Premières nations

Cette documentation est publiée par le Centre canadien de lutte contre les toxicomanies (CCLT).

Citation proposée : Centre canadien de lutte contre les toxicomanies. Compétences pour les intervenants

canadiens en toxicomanie, Ottawa (Ont.), Centre canadien de lutte

contre les toxicomanies, 2015.

Il s’agit d’un document évolutif que le CCLT pourra réviser et mettre à jour selon les nouvelles données et recherches.

© Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, 2015

Pour obtenir des exemplaires supplémentaires, communiquez avec le :

CCLT, 75 rue Albert, bureau 500Ottawa (Ontario) K1P 5E7

Tél. : 613-235-4048Courriel : [email protected]

ISBN 978-1-77178-194-7

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SECTION IX GUIDE DE COMPÉTENCES TECHNIQUES EN MATIÈRE D’INTERVENTION AUPRÈS DE CLIENTS DES PREMIÈRES NATIONS

TABLE DES MATIÈRES

BUT

CONTEXTE

LA NOTION DE BIEN-ÊTRE

INDICATEURS COMPORTEMENTAUX, SELON LA COMPÉTENCE

IX–1

IX–1

IX–2

IX–3

Page 4: Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie ... · 2 Honorer nos forces : Cadre renouvelé du programme de lutte contre les toxicomanies chez les Premières nations

Le Centre canadien de lutte contre les toxicomanies (CCLT) transforme des vies en mobilisant les gens et les

connaissances afin de réduire les méfaits de l’alcool et des drogues sur la société. Depuis plus de 25 ans, le CCLT fournit

des orientations et des conseils sur la dépendance et la consommation de substances aux organismes publics et privés

ainsi qu’aux organisations non gouvernementales. Le CCLT assure un leadership à l’échelle nationale et met de l’avant des

connaissances et des solutions pour lutter contre les méfaits de l’alcool et des autres drogues. En collaboration avec nos

partenaires, nous œuvrons à améliorer la santé et la sécurité des Canadiens. Nous y parviendrons en créant un milieu favorable

à l’échange des connaissances où la recherche encadre les politiques et des mesures factuelles renforcent l’efficacité du

domaine. Pour en savoir plus, visitez le site www.cclt.ca.

La Fondation autochtone nationale de partenariat pour la lutte contre les dépendances (FANPLD) s’engage à travailler

avec les Premières Nations et les Inuits afin de renforcer la capacité des collectivités à faire face aux problèmes de la

consommation de drogues et de toxicomanie. Nous favorisons une approche holistique de guérison et de bien-être axée sur la

valorisation de la culture, de la communauté, du respect et de la compassion. Notre priorité absolue est d’élaborer un continuum de soins qui soient disponibles à tous les peuples autochtones

au Canada. Le document Honorer nos forces sert de cadre à ce continuum – il présente des programmes de développement

communautaire; des services de prévention, de dépistage précoce, d’intervention et de traitement de la toxicomanie, ainsi que le rôle important que jouent la santé mentale et le bien-être

dans tous les aspects des soins. Pour en savoir plus, visitez le site www.nnapf.com.

Ces documents peuvent aussi être téléchargés en format PDF à www.cclt.ca

This document is also available in English under the title:Competencies for Canada’s Substance Abuse Workforce

REMERCIEMENTS

Page 5: Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie ... · 2 Honorer nos forces : Cadre renouvelé du programme de lutte contre les toxicomanies chez les Premières nations

IX–1

mieux aider les fournisseurs de traitements non autochtones à offrir à leurs clients des Premières Nations qui en font la demande un milieu thérapeutique adapté à leur réalité culturelle.

Le Guide emploie plusieurs termes relatifs à la culture (sensibilité culturelle, compétence culturelle, culturellement sécuritaire, adapté à la culture, sensible à la culture, culturellement approprié). La FANPLD a créé une série de trousses d’outils3 pratiques, dont l’une, Trousse d’outils sur la sécurité culturelle pour les intervenants en santé mentale et toxicomanie chez les personnes issues des Premières nations, amène le lecteur, au moyen de notes explicatives et d’un processus d’autoréflexion, à mieux comprendre la signification de ces termes et, ce faisant, à l’outiller pour répondre aux besoins des clients des Premières Nations.

CONTEXTEAu Canada, les services de base auxquels accèdent la plupart des clients des Premières Nations sont offerts par le Programme national de lutte contre l’abus d’alcool et de drogues chez les Autochtones (PNLAADA) et le Programme national de lutte contre l’abus de solvants chez les jeunes (PNLASJ). Ces programmes offrent des services de prévention communautaires dans les réserves et comptent 55 centres de traitement résidentiel répartis au pays, dont dix relèvent du PNLASJ et s’adressent aux jeunes. Par contre, les territoires ne disposent d’aucun centre de traitement PNLAADA ou PNLASJ en milieu résidentiel ou communautaire, sauf le Yukon, où certaines communautés bénéficient d’un financement limité du PNLAADA en vertu de leurs ententes sur l’autonomie gouvernementale. Les communautés des Premières Nations du Canada ont souvent un accès limité à des services de soins primaires.

La préparation du présent Guide s’est inspirée de deux documents importants. Tout d’abord, le cadre décrit dans Honorer nos forces situe le contexte dans lequel les intervenants en toxicomanie au Canada prodiguent services et soutiens aux

BUTLe Guide de compétences techniques en matière d’intervention auprès de clients des Premières Nations porte sur l’utilisation, dans un contexte des Premières Nations, des compétences techniques révisées présentées dans le document Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie1 du Centre canadien de lutte contre les toxicomanies (CCLT). Fondé sur des principes culturels issus du savoir autochtone, dont des enseignements spirituels et culturels ancrés dans la vision du monde des Autochtones, le Guide s’inspire du document Honorer nos forces : Cadre renouvelé du programme de lutte contre les toxicomanies chez les Premières nations du Canada, produit d’un travail ayant mis à profit « un large éventail d’activités de collecte de connaissances et de concertation, notamment des évaluations des besoins régionaux (…), une série de rapports de recherche (et) des ateliers régionaux (…). »2

Précisons ici qu’il existe un lien étroit entre les indicateurs comportementaux culturellement pertinents présentés dans ce Guide et la quête perpétuelle de la personne autochtone vers un équilibre entre le corps et l’esprit, d’une part, et l’estime de soi, la dignité personnelle et l’identité culturelle, d’autre part. De ce fait, le Guide est un complément aux indicateurs comportementaux du Rapport révisé sur les compétences techniques. Il décrit les connaissances et aptitudes uniques propres au travail avec les populations autochtones canadiennes.

Rappelons que les indicateurs comportementaux du Rapport révisé sur les compétences techniques s’adressent aux fournisseurs de services qui travaillent auprès de Canadiens non autochtones. Certains membres des Premières Nations aux prises avec l’abus de substances reçoivent des services de traitement conventionnels. Cela dit, les personnes accordant une grande importance aux pratiques et à la sécurité culturelles doivent pouvoir être traitées dans un cadre adapté à leur culture. Les indicateurs comportementaux recensés dans le présent Guide vont plus loin que les compétences techniques, afin de

Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie

GUIDE DE COMPÉTENCES TECHNIQUES EN MATIÈRE D’INTERVENTION AUPRÈS DE CLIENTS DES PREMIÈRES NATIONS

1 Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie, Ottawa, Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, 2014.2 Honorer nos forces : Cadre renouvelé du programme de lutte contre les toxicomanies chez les Premières nations du Canada, Ottawa, Santé Canada, Assemblée des Premières Nations et Fondation autochtone nationale de partenariat pour la lutte contre les dépendances, 2011.3 Visitez la Bibliothèque de documents virtuelle de la FANPLD au nnapf.com pour consulter des trousses d’outils, guides et outils d’évaluation.

© Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, 2015 Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie

Page 6: Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie ... · 2 Honorer nos forces : Cadre renouvelé du programme de lutte contre les toxicomanies chez les Premières nations

IX–2

Selon le rapport Approche systémique de la toxicomanie au Canada : Recommandations pour une stratégie nationale sur le traitement, « Au Canada, une intervention qui tient compte de la population doit aussi tenir compte de la situation particulière des Autochtones (Premières nations, Inuits et Métis). La santé et le bien-être collectif des Autochtones ont été mis en péril par la perte de culture, de traditions, de langues et de terres ancestrales, une perte qui s’étale sur plusieurs générations. » Étant donné que « les soins de santé relèvent de plusieurs types d’organisations différentes », ces dernières ont pris des mesures pour assurer la prestation de services et ont « mis sur pied leur propre système de services et de soutiens sans s’attarder à la cohérence et à la coordination entre les autorités administratives et à l’intérieur de celles-ci. Cela a eu pour effet une fragmentation et un manque de cohérence entre les éléments, au lieu du système de services et de soutiens intégré proposé par la présente stratégie6. » Le rapport Approche systémique met en évidence certains domaines d’action stratégiques, dont un modèle de services et de soutiens à plusieurs niveaux à la base d’une stratégie nationale sur le traitement qui comporte de multiples voies d’accès au système. Cette démarche est fondamentalement centrée sur le client.

LA NOTION DE BIEN-ÊTRELes problèmes de santé mentale et de toxicomanie continuent d’être un sujet de préoccupation prioritaire pour de nombreuses communautés des Premières Nations. Il est vrai que différents troubles de santé mentale peuvent toucher les communautés, mais le mieux-être mental est un concept plus large qui se définit comme un état de bien-être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie et contribuer à la vie de sa communauté.

Le mieux-être mental consiste en un équilibre entre les aspects mental, physique, spirituel et émotionnel. Il y a renforcement de cet équilibre chez les individus qui ont un BUT dans leur vie quotidienne, que ce but passe par l’éducation, l’emploi, la prestation de soins ou une façon d’être et de faire ancrée dans la culture; qui entretiennent à l’égard de leur avenir et de celui de leur famille un ESPOIR découlant de leur volonté de vivre leur vie en se fondant sur la connaissance de soi, des valeurs autochtones uniques et une croyance en l’esprit; qui éprouvent un sentiment d’APPARTENANCE et d’attachement relativement à leur famille, à leur communauté et à leur culture; et qui ont le sentiment que la vie a un SENS et qui comprennent de quelle façon leur vie et celles des membres de leur famille et de leur communauté s’inscrivent dans la création et dans une histoire riche7.

Premières Nations :

Les peuples des Premières nations éprouvent des difficultés importantes, comme un taux de chômage élevé, la pauvreté, un faible niveau de scolarité, des logements insalubres, des services de santé trop éloignés, la perte de la langue et de la culture autochtones et la marginalisation économique et sociale, qui continuent d’avoir des répercussions sur leur santé et leur bien-être. Dans ce contexte, les problèmes de toxicomanie et les troubles de santé mentale associés demeurent parmi les symptômes les plus visibles et frappants de ces difficultés sous-jacentes. (…)

Outre le PNLAADA et le PNLASJ, les Premières nations ont également accès à des services liés à la toxicomanie et à la santé mentale dans l’ensemble du système de santé, dans les réserves et à l’extérieur, ainsi que dans de nombreux autres systèmes et secteurs, notamment les services sociaux, la protection de l’enfance, la justice, le logement, l’éducation et l’emploi.

Ces nombreux systèmes de soins sont confrontés à des besoins de plus en plus complexes : apparition de nouvelles drogues, croissance démographique rapide de la jeunesse autochtone et augmentation du nombre de personnes souffrant de troubles mentaux et de la consommation de médicaments d’ordonnance dans certaines régions et communautés. Ces facteurs ont modifié de manière spectaculaire la structure sur laquelle les systèmes reposaient. En raison des nombreux systèmes et de la complexité croissante des besoins, l’une des difficultés pour les communautés, les régions et les différents paliers de gouvernement consiste à coordonner les divers services et aides offerts de manière à s’assurer que les peuples des Premières nations ont accès à un ensemble complet de soins centré sur les besoins des usagers4.

Deuxièmement, le Guide se réfère abondamment au document Indicators to Assess Cultural Competencies along HOS Renewal System Elements5. Ces indicateurs ont d’abord été créés pour permettre aux centres de traitement et communautés d’évaluer la compétence de leurs fournisseurs de services et déterminer les forces et les possibilités d’amélioration dans les six secteurs clés suivants :

• Prévention et soutien dans la communauté• Dépistage précoce et intervention• Réduction des risques secondaires• Traitement actif• Traitement spécialisé• Facilitation des soins

4 Honorer nos forces : Cadre renouvelé du programme de lutte contre les toxicomanies chez les Premières nations du Canada, Ottawa, Santé Canada, Assemblée des Premières Nations et Fondation autochtone nationale de partenariat pour la lutte contre les dépendances, 2011, p. 1.5 Indicators to Assess Cultural Competencies along HOS Renewal System Elements, Ottawa, Fondation autochtone nationale de partenariat pour la lutte contre les dépendances, 2011.6 Approche systémique de la toxicomanie au Canada : Recommandations pour une stratégie nationale sur le traitement, Ottawa, Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, 2008, p. 6-7.7 Cadre du continuum du mieux-être mental des Premières Nations, Ottawa, Santé Canada et Fondation autochtone nationale de partenariat pour la lutte contre les dépendances, 2014, p. [ii].

© Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, 2015 Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie

Guide de compétences techniques en matière d’intervention auprès de clients des Premières NationsLA NOTION DE BIEN-ÊTRE

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IX–4

© Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, 2015 Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie

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unau

té p

our l

es a

ider

à

pour

suiv

re le

ur c

hem

inem

ent d

e gu

éris

on

• A

reco

urs

à de

s m

odes

in

form

els

de p

rest

atio

n de

soi

ns,

nota

mm

ent l

es m

embr

es d

e la

co

mm

unau

té e

t de

la fa

mille

• P

rom

eut l

e rô

le d

e la

cul

ture

en

tant

que

par

tie d

’un

cont

inuu

m

de s

ervi

ces

sens

ible

, com

péte

nt

et s

écur

itaire

sur

le p

lan

cultu

rel

• R

enfo

rce

les

capa

cité

s co

mm

unau

taire

s et

acc

roît

la

sens

ibilis

atio

n en

offr

ant a

ux

four

niss

eurs

de

serv

ices

de

la

form

atio

n in

terc

ultu

relle

• R

éalis

e de

s pr

ogra

mm

es d

e sa

nté

publ

ique

ave

c l’a

ide

d’in

terv

enan

ts c

omm

unau

taire

s di

vers

, don

t bon

nom

bre

save

nt

s’ex

prim

er d

ans

le d

iale

cte

ou la

la

ngue

aut

ocht

one

de la

régi

on

• C

rée

et fo

urni

t des

ser

vice

s,

selo

n un

e pe

rspe

ctiv

e ax

ée s

ur

les

déte

rmin

ants

soc

iaux

de

la s

anté

• A

ppui

e le

s pr

ogra

mm

es

d’in

terv

entio

n et

de

prév

entio

n de

s re

chut

es (p

. ex.

cam

ps

dans

la n

atur

e) d

e la

co

mm

unau

• Fa

voris

e le

reco

urs

à de

s in

terv

entio

ns p

aral

lèle

s

(p

. ex.

des

inte

rven

tions

in

fluée

s pa

r la

dota

tion,

la

form

atio

n, l’

attri

butio

n de

s rô

les,

les

polit

ique

s pr

opre

s à

chaq

ue p

rogr

amm

e ou

les

ress

ourc

es fi

nanc

ière

s da

ns u

ne

com

mun

auté

) afin

de

rédu

ire

les

méf

aits

liés

aux

risq

ues

seco

ndai

res

• Fo

urni

t des

ser

vice

s ax

és s

ur

la fa

mille

(p. e

x. c

entre

s de

tra

item

ent d

estin

és a

ux fa

mille

s,

parti

cipa

tion

fam

iliale

dan

s le

tra

item

ent e

t sou

tiens

dan

s la

co

mm

unau

té q

ui in

form

ent l

es

fam

illes

sur l

a dé

pend

ance

, le

proc

essu

s de

réta

blis

sem

ent e

t le

ur p

ropr

e bi

en-ê

tre)

IX–5

© Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, 2015 Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie

EXEMPLES

Guide de compétences techniques en matière d’intervention auprès de clients des Premières NationsINDICATEURS COMPORTEMENTAUX, SELON LA COMPÉTENCE

AIDE À LA FAMILLE ET SOUTIEN SOCIAL

Page 10: Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie ... · 2 Honorer nos forces : Cadre renouvelé du programme de lutte contre les toxicomanies chez les Premières nations

IX–6

© Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, 2015 Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie

Guide de compétences techniques en matière d’intervention auprès de clients des Premières NationsINDICATEURS COMPORTEMENTAUX, SELON LA COMPÉTENCEAIGUILLAGE DU CLIENT

AIG

UIL

LAG

E D

U C

LIE

NT

: C

olla

bore

r av

ec le

clie

nt c

onso

mm

ateu

r de

sub

stan

ces,

ain

si q

u’av

ec d

es s

ervi

ces

et s

outie

ns p

ertin

ents

, afin

de d

éter

min

er q

uelle

s re

ssou

rces

ser

aien

t les

mie

ux a

dapt

ées

à se

s be

soin

s et

de

lui p

erm

ettr

e d’

y ac

céde

r.

1 =

Pré

limin

aire

2 =

De

bas

e3

= In

term

édia

ire

4 =

Ava

ncé

• Ex

pliq

ue le

trau

mat

ism

e pe

rson

nel e

t le

traum

atis

me

inte

rgén

érat

ionn

el d

ans

un

cont

exte

aut

ocht

one

• A

ide

les

clie

nts

à ac

céde

r à d

es

serv

ices

ada

ptés

à le

ur ré

alité

cu

lture

lle

• A

ppliq

ue le

s po

litiq

ues

des

cent

res

de tr

aite

men

t écl

airé

es

par d

es d

onné

es p

roba

ntes

fo

ndée

s su

r la

prat

ique

• S

e se

rt d’

outil

s de

dép

ista

ge

et d

’éva

luat

ion

cultu

relle

men

t pe

rtine

nts

(qui

tien

nent

com

pte

des

forc

es e

t des

bes

oins

en

mat

ière

de

mie

ux-ê

tre m

enta

l, ém

otio

nnel

, phy

siqu

e et

sp

iritu

el, a

insi

que

des

lien

s à

l’iden

tité

cultu

relle

) pou

r fac

iliter

l’o

rient

atio

n ve

rs d

’aut

res

serv

ices

• C

oord

onne

la p

rest

atio

n de

se

rvic

es s

elon

des

pla

ns

de s

oins

com

mun

s qu

i co

mpr

enne

nt d

es p

ratiq

ues

cultu

relle

s fo

ndam

enta

les

• Fa

voris

e l’é

chan

ge d

’info

rmat

ion

entre

sec

teur

s de

san

té p

our

sens

ibilis

er le

s fo

urni

sseu

rs d

e se

rvic

es a

ux d

iver

s se

rvic

es

cultu

rels

à le

ur d

ispo

sitio

n

• Fa

it m

ieux

con

naîtr

e l’e

nsem

ble

des

serv

ices

et s

outie

ns

adap

tés

à la

cul

ture

qu’

offre

le

PN

LAA

DA

par

tout

au

pays

• Fa

cilit

e l’a

ccès

à d

es s

ervi

ces

de g

estio

n du

sev

rage

ada

ptés

à

la c

ultu

re, n

otan

t que

le

PN

LAA

DA

et l

e P

NLA

SJ

n’of

frent

au

cun

serv

ice

de d

ésin

toxi

catio

n pr

opre

aux

Pre

miè

res

Nat

ions

• O

ffre

une

vast

e ga

mm

e de

se

rvic

es e

t sou

tiens

ada

ptés

à la

cu

lture

, p. e

x. :

• in

terv

entio

ns c

ultu

relle

s et

gu

éris

on tr

aditi

onne

lle•

cam

ps d

ans

la n

atur

e•

savo

ir au

toch

tone

pro

pre

à un

e ré

gion

• C

oord

onne

les

effo

rts

com

mun

auta

ires

pour

s’a

ssur

er

que

les

renv

ois

vers

des

se

rvic

es s

péci

alis

és n

e se

font

qu

’à d

es s

ervi

ces

qui r

espe

cten

t le

s pr

atiq

ues

cultu

relle

s de

s cl

ient

s

• R

édui

t les

obs

tacl

es a

u tra

item

ent a

uxqu

els

sont

co

nfro

ntée

s le

s fe

mm

es, e

n pa

rticu

lier c

elle

s qu

i ont

des

en

fant

s

• A

u be

soin

, met

les

clie

nts

en

cont

act a

vec

les

Ser

vice

s de

san

té n

on a

ssur

és (S

anté

C

anad

a), p

our l

es a

ider

à

obte

nir d

e l’a

ide

au tr

ansp

ort

pour

se

rend

re à

leur

cen

tre d

e tra

item

ent

• R

épon

d au

x be

soin

s co

mpl

exes

de

s cl

ient

s à

l’aid

e de

sou

tiens

ad

apté

s à

la c

ultu

re e

t de

rése

aux

d’ai

guilla

ge a

ppro

prié

s

• P

réco

nise

, aup

rès

des

four

niss

eurs

de

serv

ices

sp

écia

lisés

, l’a

cqui

sitio

n d’

une

com

péte

nce

cultu

relle

à l’

éche

lle

du s

ystè

me

:•

resp

ecte

la v

isio

n du

m

onde

des

Pre

miè

res

Nat

ions

• m

et e

n va

leur

la p

ertin

ence

d’

inté

grer

des

pra

tique

s et

trad

ition

s cu

lture

lles

au

traite

men

t•

intè

gre

aux

plan

s de

tra

item

ent d

es s

oins

rela

tifs

au tr

aum

atis

me

pers

onne

l et

au

traum

atis

me

inte

rgén

érat

ionn

el

• Fa

cilit

e le

s ex

igen

ces

de

serv

ices

pro

vena

nt d

e pl

usie

urs

palie

rs d

e go

uver

nem

ent,

auxq

uelle

s s’

ajou

tent

des

so

utie

ns c

ultu

rels

ada

ptés

aux

be

soin

s de

s cl

ient

s

• A

ppui

e de

s éq

uipe

s m

ultid

isci

plin

aire

s da

ns la

pr

esta

tion

de s

ervi

ces

et

sout

iens

cul

ture

ls

• P

réco

nise

la c

réat

ion

de

parte

naria

ts a

vec

des

serv

ices

pr

ovin

ciau

x sp

écia

lisés

, San

Can

ada

et d

es o

rgan

ism

es e

t co

mm

unau

tés

des

Pre

miè

res

Nat

ions

, où

la p

riorit

é es

t mis

e su

r la

perti

nenc

e cu

lture

lle

• C

oord

onne

ave

c de

s co

mm

unau

tés

ou d

es c

entre

s P

NLA

AD

A/P

NLA

SJ

des

serv

ices

de

trai

tem

ent s

oute

nus

par l

a cu

lture

EXEMPLES

Page 11: Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie ... · 2 Honorer nos forces : Cadre renouvelé du programme de lutte contre les toxicomanies chez les Premières nations

AN

IMA

TIO

N D

E G

RO

UP

E :

En

cont

exte

de

grou

pe, u

tilis

er d

es d

émar

ches

écl

airé

es p

ar d

es d

onné

es p

roba

ntes

pou

r in

terv

enir

effic

acem

ent

aupr

ès d

e cl

ient

s ay

ant d

es tr

oubl

es c

onco

mita

nts

ou d

e co

nsom

mat

ion.

1 =

Pré

limin

aire

2 =

De

bas

e3

= In

term

édia

ire

4 =

Ava

ncé

• Ex

pliq

ue c

omm

ent f

onct

ionn

e un

cer

cle

de g

uéris

on o

u de

pa

rtage

en

tant

que

mét

hode

d’

anim

atio

n de

gro

upe

• Va

loris

e le

s pr

atiq

ues

de g

uéris

on

et le

s ac

tivité

s cu

lture

lles

des

Pre

miè

res

Nat

ions

, tou

t en

mai

nten

ant d

es li

ens

offic

iels

av

ec le

s se

rvic

es d

e sa

nté

ou

de

dép

enda

nce

• S

e se

rt de

l’ar

tisan

at o

u du

trav

ail m

anue

l (br

oder

ie

perlé

e, c

outu

re, d

essi

n ou

ac

tivité

s du

gen

re) e

n ta

nt

que

moy

en p

our e

ncou

rage

r la

par

ticip

atio

n de

s cl

ient

s

• Lo

rs d

es c

ercl

es d

e pa

rtage

, en

cour

age

le s

outie

n en

tre

pairs

, en

tant

que

mod

e de

re

nfor

cem

ent d

es h

abile

tés

néce

ssai

res

pour

soi

gner

sa

sant

é à

long

term

e

• Tr

ansm

et la

cul

ture

aut

ocht

one

au m

oyen

du

cont

e, to

ut e

n cr

éant

des

lien

s av

ec l’

iden

tité

cultu

relle

et e

n en

seig

nant

des

ha

bile

tés

et c

onna

issa

nces

pe

rtine

ntes

IX–7

© Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, 2015 Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie

EXEMPLES

Guide de compétences techniques en matière d’intervention auprès de clients des Premières NationsINDICATEURS COMPORTEMENTAUX, SELON LA COMPÉTENCE

ANIMATION DE GROUPE

Page 12: Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie ... · 2 Honorer nos forces : Cadre renouvelé du programme de lutte contre les toxicomanies chez les Premières nations

CO

UN

SE

LIN

G :

Met

tre

en a

pplic

atio

n un

éve

ntai

l com

plet

de

styl

es, d

e te

chni

ques

et d

e m

étho

dolo

gies

de

coun

selin

g éc

lairé

es p

ar d

es

donn

ées

prob

ante

s et

vis

ant à

am

élio

rer

le b

ien-

être

glo

bal d

es c

lient

s ay

ant d

es tr

oubl

es c

onco

mita

nts

ou d

e co

nsom

mat

ion.

1 =

Pré

limin

aire

2 =

De

bas

e3

= In

term

édia

ire

4 =

Ava

ncé

• In

tègr

e au

x sé

ance

s d’

entre

vue

mot

ivat

ionn

elle

des

que

stio

ns

rela

tives

à l’

iden

tité

cultu

relle

po

ur a

men

er le

s cl

ient

s à

tirer

un

e gr

ande

forc

e de

leur

réal

ité

cultu

relle

• A

just

e le

s in

terv

entio

ns ra

pide

s de

faço

n à

ce q

u’el

les

soie

nt

cultu

relle

men

t ada

ptée

s et

se

nsib

les

aux

beso

ins

et

circ

onst

ance

s de

s cl

ient

s

• S

e re

nsei

gne

sur l

es

inte

rven

tions

et p

ratiq

ues

cultu

relle

men

t per

tinen

tes

• C

ompr

end

que

les

clie

nts

inui

ts

et d

es P

rem

ière

s N

atio

ns n

e so

nt p

as to

us e

n co

ntac

t ave

c le

ur id

entit

é cu

lture

lle e

t que

, de

ce fa

it, il

s co

nnai

ssen

t par

fois

m

al le

s se

rvic

es c

ultu

rels

don

t ils

peu

vent

se

prév

aloi

r ou

sem

blen

t peu

s’y

inté

ress

er

au

dép

art

• S

’ass

ure

que

le c

lient

co

mpr

end

bien

les

poin

ts

clés

, les

pro

chai

nes

étap

es,

etc.

, sac

hant

que

les

styl

es d

e co

mm

unic

atio

n et

le m

anié

rism

e de

s P

rem

ière

s N

atio

ns s

ont

diffé

rent

s. P

ar e

xem

ple,

si l

e cl

ient

« e

st a

ccom

mod

ant p

our

évite

r de

faire

des

vag

ues

»,

cela

pou

rrait

être

vu

com

me

un c

onse

ntem

ent,

alor

s qu

’en

réal

ité, l

e cl

ient

se

sent

peu

t-êt

re

intim

idé,

ince

rtain

ou

cont

rain

t; al

ors,

le c

lient

don

nera

it so

n co

nsen

tem

ent,

mêm

e s’

il es

t en

désa

ccor

d ou

qu’

il ne

com

pren

d pa

s as

sez

bien

pou

r don

ner s

on

cons

ente

men

t

• In

tègr

e ad

équa

tem

ent d

es

prat

ique

s cu

lture

lles

aux

séan

ces

de c

ouns

elin

g

(p

. ex.

cér

émon

ie d

e fu

mig

atio

n ou

de

suda

tion,

priè

res)

• Fa

voris

e la

cré

atio

n de

lien

s av

ec u

n A

îné

pour

con

nect

er la

pe

rson

ne à

son

iden

tité

cultu

relle

(n

om s

pirit

uel,

clan

, lan

gue,

lie

ns a

vec

la c

omm

unau

té d

es

Pre

miè

res

Nat

ions

)

• O

ffre

des

serv

ices

de

suiv

i et

d’ai

de p

ost-

traite

men

t fav

orab

les

à la

cul

ture

ou

met

le c

lient

en

lien

avec

de

tels

ser

vice

s; q

u’ils

so

ient

offe

rts s

ur u

ne ré

serv

e ou

no

n, c

es s

ervi

ces

doiv

ent ê

tre

les

mie

ux a

dapt

és a

ux b

esoi

ns

du c

lient

• R

ecru

te d

u pe

rson

nel

cultu

relle

men

t com

péte

nt

• Ve

ille à

ce

que

la fo

rmat

ion

sur l

a pr

éven

tion

des

rech

utes

tie

nne

com

pte

de l’

hérit

age

des

pens

ionn

ats

• M

et le

s cl

ient

s ay

ant d

es

dém

êlés

ave

c la

just

ice

en li

en

avec

des

ser

vice

s d’

aide

et d

e co

unse

ling

adap

tés

à la

cul

ture

, lo

rsqu

e de

tels

ser

vice

s ex

iste

nt

• C

oord

onne

les

effo

rts d

éplo

yés

par l

a co

mm

unau

té p

our d

irige

r le

s cl

ient

s ve

rs d

es s

ervi

ces

spéc

ialis

és q

ui re

spec

tent

leur

s pr

atiq

ues

cultu

relle

s

IX–8

© Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, 2015 Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie

EXEMPLES

Guide de compétences techniques en matière d’intervention auprès de clients des Premières NationsINDICATEURS COMPORTEMENTAUX, SELON LA COMPÉTENCECOUNSELING

Page 13: Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie ... · 2 Honorer nos forces : Cadre renouvelé du programme de lutte contre les toxicomanies chez les Premières nations

PIS

TAG

E E

T É

VALU

AT

ION

: S

élec

tionn

er e

t util

iser

des

mét

hode

s et

des

out

ils é

clai

rés

par

des

donn

ées

prob

ante

s, p

uis

en in

terp

réte

r le

s ré

sulta

ts, p

our

mes

urer

la c

onso

mm

atio

n du

clie

nt e

t ses

pré

occu

patio

ns c

onne

xes,

ain

si q

ue p

our

orie

nter

la p

lani

ficat

ion

des

soin

s et

du

trai

tem

ent.

Le d

épis

tage

est

un

proc

essu

s de

cou

rte

duré

e vi

sant

à c

erne

r le

s ris

ques

liés

à la

con

som

mat

ion

d’un

clie

nt e

t ses

pré

occu

patio

ns c

onne

xes.

L’

éval

uatio

n es

t un

proc

essu

s pl

us a

ppro

fond

i vis

ant à

nou

er le

dia

logu

e av

ec le

clie

nt, à

rec

ueilli

r de

l’in

form

atio

n, à

dét

erm

iner

la p

rése

nce

ou

l’abs

ence

d’u

n pr

oblè

me,

à d

éfini

r le

s fo

rces

et l

es d

ifficu

ltés,

à v

oir

si le

clie

nt e

st p

rêt à

cha

nger

, et à

orie

nter

l’ap

proc

he th

érap

eutiq

ue.

1 =

Pré

limin

aire

2 =

De

bas

e3

= In

term

édia

ire

4 =

Ava

ncé

• Ex

pliq

ue l’

impo

rtanc

e de

la

sens

ibilit

é et

de

la s

écur

ité

cultu

relle

s au

sei

n de

s se

rvic

es

de d

épis

tage

pré

coce

et

d’in

terv

entio

n

• U

tilis

e de

s ou

tils

cultu

relle

men

t sé

curit

aire

s de

dép

ista

ge,

d’év

alua

tion

et d

’aig

uilla

ge

adap

tés

aux

beso

ins

de la

co

mm

unau

• R

enfo

rce

la c

apac

ité d

e la

co

mm

unau

té à

inte

rven

ir d’

une

faço

n cu

lture

llem

ent c

ompé

tent

e lo

rs d

e l’é

valu

atio

n de

s cl

ient

s

• En

cour

age

une

trans

ition

ver

s de

s ou

tils

de d

épis

tage

et

d’év

alua

tion

qui s

ont a

xés

sur

les

forc

es e

t l’id

entit

é cu

lture

lle

des

clie

nts,

ave

c un

acc

ent

parti

culie

r sur

la p

artic

ipat

ion

et

la ré

silie

nce

des

jeun

es

• U

tilis

e de

s ou

tils

d’év

alua

tion

et d

es c

ritèr

es d

e pl

acem

ent

cultu

relle

men

t séc

urita

ires

pour

re

méd

ier a

ux la

cune

s da

ns

l’offr

e d’

aide

s cu

lture

lles

aux

clie

nts

• Ve

ille à

ce

que

soie

nt u

tilis

és d

es

outil

s d’

éval

uatio

n et

des

crit

ères

de

pla

cem

ent c

ultu

relle

men

t sé

curit

aire

s et

app

ropr

iés

• Fo

rme

l’ens

embl

e du

per

sonn

el,

tant

ceu

x du

sys

tèm

e co

nven

tionn

el q

ue d

u P

NLA

AD

A

et d

u P

NLA

SJ,

qua

nt à

l’u

tilis

atio

n d’

outil

s de

dép

ista

ge,

d’év

alua

tion

et d

’inte

rven

tion

rapi

de c

ultu

relle

men

t app

ropr

iés

• C

oord

onne

les

séan

ces

de

form

atio

n in

terc

ultu

relle

offe

rtes

aux

four

niss

eurs

de

serv

ices

sur

le

s qu

estio

ns d

e dé

pist

age

dont

l’u

tilis

atio

n au

près

des

clie

nts

des

Pre

miè

res

Nat

ions

est

ap

prou

vée

IX–9

© Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, 2015 Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie

EXEMPLES

Guide de compétences techniques en matière d’intervention auprès de clients des Premières NationsINDICATEURS COMPORTEMENTAUX, SELON LA COMPÉTENCE

DÉPISTAGE ET ÉVALUATION

Page 14: Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie ... · 2 Honorer nos forces : Cadre renouvelé du programme de lutte contre les toxicomanies chez les Premières nations

VE

LOP

PE

ME

NT

CO

MM

UN

AU

TAIR

E :

Trav

aille

r co

njoi

ntem

ent a

fin d

e dé

term

iner

les

beso

ins

et re

ssou

rces

com

mun

auta

ires,

ain

si q

ue

de p

lani

fier

et d

’orie

nter

l’in

terv

entio

n co

llect

ive.

La n

otio

n de

« c

omm

unau

té d

es P

rem

ière

s N

atio

ns »

est

par

fois

défi

nie

en fo

nctio

n de

l’em

plac

emen

t géo

grap

hiqu

e (p

. ex.

une

rés

erve

) ou

de

l’im

plan

tatio

n en

milie

u ur

bain

. La

défin

ition

de

com

mun

auté

urb

aine

peu

t s’a

rtic

uler

aut

our

d’un

ser

vice

ou

d’un

org

anis

me

prop

re

aux

Pre

miè

res

Nat

ions

, qu’

il s’

agis

se d

’un

cent

re d

’am

itié

auto

chto

ne, d

’un

cent

res

d’ac

cès

aux

serv

ices

de

sant

é po

ur le

s A

utoc

hton

es,

d’un

e so

ciét

é d’

aide

à l’

enfa

nce

auto

chto

ne o

u d’

un s

ervi

ce d

e lo

gem

ent s

ocia

l ou

d’em

ploi

ser

vant

les

Aut

ocht

ones

. Le

déve

lopp

emen

t co

mm

unau

taire

joue

un

rôle

cru

cial

dan

s to

utes

ces

com

mun

auté

s.

1 =

Pré

limin

aire

2 =

De

bas

e3

= In

term

édia

ire

4 =

Ava

ncé

• Fa

it pa

rtici

per l

es fo

urni

sseu

rs

de s

ervi

ces

et le

s di

rigea

nts

à de

s ac

tivité

s cu

lture

lles

de la

co

mm

unau

• C

herc

he à

cer

ner e

t à

com

pren

dre

les

forc

es d

e la

co

mm

unau

• P

rom

eut d

es o

ptio

ns a

dapt

ées

à la

cul

ture

, dan

s le

cad

re d

’une

mar

che

glob

ale

• A

ide

les

four

niss

eurs

de

serv

ices

à

pren

dre

en m

ain

leur

san

té e

n le

ur d

onna

nt a

ccès

à d

es p

ratiq

ues

cultu

relle

s (p

. ex.

tem

ps li

bre

pour

ass

iste

r à d

es c

érém

onie

s cu

lture

lles)

• M

ène

une

foul

e d’

activ

ités

de

déve

lopp

emen

t com

mun

auta

ire

qui p

orte

nt s

ur le

s tro

uble

s de

sa

nté

men

tale

et d

e co

nsom

mat

ion

de s

ubst

ance

s, e

t mob

ilisen

t le

s pe

rson

nes,

les

fam

illes

et

l’ens

embl

e de

la c

omm

unau

• M

obilis

e et

sou

tient

des

bén

évol

es

pour

pro

mou

voir

les

activ

ités

cultu

relle

s

• P

réco

nise

une

dém

arch

e du

m

ieux

-être

com

mun

auta

ire p

ar

la c

oord

inat

ion

des

sout

iens

et

prog

ram

mes

, y c

ompr

is d

es

parte

naria

ts a

vec

les

serv

ices

de

polic

e et

de

just

ice,

de

prot

ectio

n de

l’en

fanc

e, d

e lo

gem

ent,

d’éd

ucat

ion,

d’a

ide

soci

ale,

et a

vec

des

four

niss

eurs

de

serv

ices

et d

es

dirig

eant

s co

mm

unau

taire

s

• In

cite

l’en

sem

ble

de la

co

mm

unau

té à

par

ticip

er à

de

s ac

tivité

s de

mie

ux-ê

tre

et d

e pr

omot

ion

de la

san

adap

tées

à la

cul

ture

• A

ppui

e la

form

atio

n et

la

certi

ficat

ion

favo

risan

t aus

si

bien

le p

erfe

ctio

nnem

ent

prof

essi

onne

l que

l’é

pano

uiss

emen

t spi

ritue

l

• En

gage

une

dis

cuss

ion

cont

inue

pou

r inf

orm

er le

s m

embr

es d

e la

com

mun

auté

su

r le

rôle

de

la c

ultu

re

afin

que

les

com

mun

auté

s pu

isse

nt d

éfini

r plu

s pr

écis

émen

t le

rôle

de

la

cultu

re d

ans

la c

once

ptio

n et

la p

rest

atio

n de

ser

vice

s,

ains

i que

dan

s le

trav

ail

glob

al d

e dé

velo

ppem

ent

com

mun

auta

ire

• P

rône

l’ad

optio

n de

solu

tions

qui

con

tribu

ent

au s

uccè

s de

s se

rvic

es e

t so

utie

ns d

e dé

velo

ppem

ent

com

mun

auta

ire

• Fa

it pa

rtici

per l

es fo

urni

sseu

rs

de s

ervi

ces

aux

activ

ités

cultu

relle

s or

gani

sées

par

la

com

mun

auté

• P

réco

nise

une

app

roch

e gl

obal

e du

dév

elop

pem

ent

com

mun

auta

ire (p

. ex.

par

l’e

ntre

mis

e de

dét

ente

urs

de

porte

feui

lles

dévo

ués

et d

e co

mité

s cu

lture

ls) q

ui fa

voris

e l’in

tégr

atio

n au

x pr

ogra

mm

es

de p

ratiq

ues

adap

tées

à la

cu

lture

• R

ecue

ille e

t éch

ange

de

l’info

rmat

ion

sur l

es le

çons

ap

pris

es à

par

tir d

e pr

ojet

s de

velo

ppem

ent c

omm

unau

taire

lo

cal p

our a

mél

iore

r les

éc

hang

es ré

gion

aux

d’in

form

atio

n et

rens

eign

er le

s dé

cide

urs

natio

naux

sur

les

prat

ique

s cu

lture

lles

épro

uvée

s

• En

cadr

e, m

esur

e et

étu

die

les

occa

sion

s de

s’im

pliq

uer

dans

la p

lani

ficat

ion

du

déve

lopp

emen

t com

mun

auta

ire

par r

appo

rt au

x dé

term

inan

ts

soci

aux

de la

san

auto

chto

ne 8

IX–10

© Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, 2015 Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie

EXEMPLES

Guide de compétences techniques en matière d’intervention auprès de clients des Premières NationsINDICATEURS COMPORTEMENTAUX, SELON LA COMPÉTENCEDÉVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE

8 Fa

it ré

fére

nce

aux

autr

es d

ifficu

ltés

qui i

nflue

nt s

ur l’

état

de

sant

é de

s po

pula

tions

aut

ocht

ones

au

Can

ada,

com

me

la c

olon

isat

ion,

l’hé

ritag

e de

s pe

nsio

nnat

s et

aut

res

synd

rom

es h

isto

rique

s de

str

ess

post

-tra

umat

ique

.

Page 15: Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie ... · 2 Honorer nos forces : Cadre renouvelé du programme de lutte contre les toxicomanies chez les Premières nations

ÉLA

BO

RA

TIO

N, M

ISE

EN

ŒU

VR

E E

T É

VALU

AT

ION

DE

PR

OG

RA

MM

ES

: Él

abor

er e

t met

tre e

n œ

uvre

de

nouv

eaux

pro

gram

mes

vis

ant l

a co

nsom

mat

ion

de s

ubst

ance

s, a

dapt

er d

es p

rogr

amm

es e

xist

ants

à d

es b

esoi

ns p

réci

s, e

t éva

luer

les

résu

ltats

des

pro

gram

mes

orig

inau

x ou

révi

sés.

1 =

Pré

limin

aire

2 =

De

bas

e3

= In

term

édia

ire

4 =

Ava

ncé

• R

ecue

ille e

t util

ise

des

rens

eign

emen

ts s

ur le

s in

dica

teur

s cu

lture

ls

• S

e cr

ée u

n co

rpus

de

conn

aiss

ance

s qu

i mon

trent

qu

e le

s pr

atiq

ues

tradi

tionn

elle

s re

nden

t le

proc

essu

s de

gu

éris

on p

lus

effic

ace

et e

ffici

ent

• Ve

ille à

ce

que

ses

serv

ices

et

prog

ram

mes

offr

ent d

es s

outie

ns

et c

onse

ils a

xés

sur l

a cu

lture

(p

rodi

gués

par

exe

mpl

e pa

r des

co

ordo

nnat

eurs

cul

ture

ls, d

es

guér

isse

urs

tradi

tionn

els

et d

es

Aîn

és)

• En

gage

une

dis

cuss

ion

avec

des

in

terv

enan

ts d

e la

com

mun

auté

et

du

syst

ème

conv

entio

nnel

re

lativ

emen

t à d

es s

traté

gies

de

rédu

ctio

n de

s m

éfai

ts s

econ

daire

s ax

ées

sur l

a cu

lture

• U

tilis

e de

s m

étho

des

nova

trice

s po

ur fa

cilit

er la

pla

nific

atio

n du

co

ngé

et le

s so

ins

de s

uivi

des

cl

ient

s vi

vant

en

com

mun

auté

s is

olée

s et

élo

igné

es

• A

ppliq

ue d

es p

roto

cole

s cu

lture

ls

qui s

ont a

dapt

és a

ux b

esoi

ns d

e ch

aque

com

mun

auté

et r

espe

cten

t so

n re

cour

s à

des

rem

èdes

, des

rém

onie

s et

des

sou

tiens

cul

ture

ls

• C

rée

des

plan

s de

duct

ion

des

risqu

es

com

mun

auta

ires

qui

tiren

t par

ti de

s do

nnée

s pr

oban

tes

auto

chto

nes

et

font

app

el à

:•

une

anal

yse

des

sout

iens

cul

ture

ls e

n pl

ace

• un

e an

alys

e de

s fo

rces

et f

acte

urs

de p

rote

ctio

n de

la

com

mun

auté

• de

s pa

rtena

riats

av

ec d

es u

nité

s de

sa

nté,

des

ser

vice

s in

firm

iers

et d

es

serv

ices

pro

vinc

iaux

, po

ur c

ible

r les

gr

oupe

s à

risqu

e

• Él

abor

e et

app

rouv

e de

s pr

otoc

oles

cul

ture

ls

pour

orie

nter

les

rela

tions

av

ec le

s fo

urni

sseu

rs d

e se

rvic

es

• C

rée

des

prog

ram

mes

et

des

stra

tégi

es p

our

répo

ndre

aux

bes

oins

co

mpl

exes

de

la

com

mun

auté

• C

olla

bore

ave

c de

s re

spon

sabl

es

des

syst

èmes

cor

rect

ionn

els

fédé

ral e

t pro

vinc

iaux

pou

r of

frir a

ux c

lient

s de

s se

rvic

es

cultu

relle

men

t séc

urita

ires

dans

l’e

nsem

ble

du c

ontin

uum

de

soin

s

• Fa

cilit

e la

réal

isat

ion

de p

lans

de

déve

lopp

emen

t com

mun

auta

ire

qui s

uppo

sent

des

cha

ngem

ents

ou

des

ajo

uts

aux

prog

ram

mes

en

vue

de

crée

r un

cont

inuu

m

de s

oins

com

ptan

t des

sou

tiens

cu

lture

ls

• A

ppliq

ue d

es m

odèl

es d

e fin

ance

men

t et d

e pa

iem

ent q

ui

incl

uent

des

élé

men

ts d

e so

ins

cultu

rels

aux

pla

ns s

péci

alis

és

• A

ppliq

ue d

es p

oliti

ques

, des

se

rvic

es e

t des

sou

tiens

qui

fa

voris

ent l

a pr

esta

tion

de s

oins

cu

lture

llem

ent s

écur

itaire

s au

x cl

ient

s ay

ant d

es b

esoi

ns

haut

emen

t com

plex

es

• Im

plan

te a

u se

in d

es p

rogr

amm

es

de tr

aite

men

t une

app

roch

e sy

stém

ique

cul

ture

llem

ent

com

péte

nte,

grâ

ce à

l’él

abor

atio

n de

pol

itiqu

es, à

la c

once

ptio

n de

pr

ogra

mm

es e

t à la

pre

stat

ion

de

serv

ices

• Fi

nanc

e de

s sé

ance

s de

fo

rmat

ion

prof

essi

onne

lle s

ur la

curit

é cu

lture

lle

• C

onsa

cre

des

fond

s à

la

form

atio

n, p

artic

uliè

rem

ent à

cel

le

s’ad

ress

ant a

ux in

terv

enan

ts d

u P

NLA

AD

A e

t du

PN

LAS

J, a

fin d

e re

nfor

cer l

es c

ompé

tenc

es d

e ce

s de

rnie

rs e

n m

atiè

re d

e tro

uble

s co

ncom

itant

s

IX–11

© Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, 2015 Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie

EXEMPLES

Guide de compétences techniques en matière d’intervention auprès de clients des Premières NationsINDICATEURS COMPORTEMENTAUX, SELON LA COMPÉTENCE

ÉLABORATION, MISE EN ŒUVRE ET ÉVALUATION DE PROGRAMMES

Page 16: Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie ... · 2 Honorer nos forces : Cadre renouvelé du programme de lutte contre les toxicomanies chez les Premières nations

IX–12

© Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, 2015 Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie

EXEMPLESGE

ST

ION

DE

CA

S :

Faci

liter

le m

ouve

men

t des

clie

nts

cons

omm

ateu

rs d

e su

bsta

nces

au

sein

d’u

n m

ême

étab

lisse

men

t fou

rnis

sant

des

se

rvic

es d

e tr

aite

men

t, et

ent

re p

lusi

eurs

éta

blis

sem

ents

. Cel

a co

mpr

end

la te

nue

de d

ocum

enta

tion

préc

ise,

l’éc

hang

e ad

équa

t d’in

form

atio

n su

r le

clie

nt e

t la

colla

bora

tion

avec

d’a

utre

s fo

urni

sseu

rs d

e se

rvic

es.

Dan

s le

cas

des

Pre

miè

res

Nat

ions

, la

gest

ion

de c

as d

oit :

• fa

ire a

ppel

à la

col

labo

ratio

n d’

Aîn

és o

u d’

inte

rven

ants

cul

ture

ls, e

n ce

qui

a tr

ait a

ux s

ervi

ces

et à

la c

onsu

ltatio

n de

dos

sier

s;•

teni

r co

mpt

e de

s tr

ansi

tions

d’u

ne r

ésid

ence

dan

s le

s ré

serv

es à

une

rés

iden

ce h

ors

de c

elle

s-ci

;•

mis

er s

ur la

col

labo

ratio

n en

tre

les

dive

rses

sou

rces

de

finan

cem

ent (

prov

ince

s, te

rrito

ires

et s

ystè

mes

);•

pren

dre

en c

onsi

déra

tion

les

diffi

culté

s lié

es à

l’ac

cès

aux

soin

s.

1 =

Pré

limin

aire

2 =

De

bas

e3

= In

term

édia

ire

4 =

Ava

ncé

• S

outie

nt le

s cl

ient

s, d

e la

pr

épar

atio

n au

trai

tem

ent

aux

soin

s de

sui

vi, p

ar u

ne

gest

ion

de c

as c

omm

unau

taire

qu

i fai

t app

el à

des

équ

ipes

m

ultid

isci

plin

aire

s

• P

rom

eut l

a se

nsib

ilité

et la

curit

é cu

lture

lles

quan

d il

colla

bore

ave

c d’

autre

s fo

urni

sseu

rs d

e se

rvic

es

• En

cour

age

le re

cour

s à

des

mét

hode

s de

dép

ista

ge e

t d’

éval

uatio

n cu

lture

llem

ent

com

péte

ntes

• C

oord

onne

les

effo

rts

com

mun

auta

ires

pour

s’a

ssur

er

que

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renv

ois

vers

des

ser

vice

s sp

écia

lisés

se

font

dan

s le

resp

ect

des

prat

ique

s cu

lture

lles

des

clie

nts

• Éc

hang

e de

l’in

form

atio

n su

r les

cl

ient

s av

ec d

’aut

res

four

niss

eurs

de

ser

vice

s en

resp

ecta

nt

la v

ie p

rivée

de

ces

clie

nts

(p. e

x. p

artic

uliè

rem

ent d

ans

les

petit

es c

omm

unau

tés

éloi

gnée

s

des

Pre

miè

res

Nat

ions

)

• A

ssur

e un

e ge

stio

n de

cas

et u

n éc

hang

e d’

info

rmat

ion

ancr

és

dans

des

pra

tique

s cu

lture

llem

ent

sécu

ritai

res

• In

tègr

e la

com

mun

auté

et l

es

proc

hes

à la

coo

rdin

atio

n de

s so

ins

et s

’ass

ure

que

les

four

niss

eurs

de

serv

ices

ont

acc

ès à

l’in

form

atio

n pa

rtagé

e

• S

ousc

rit à

une

ges

tion

de c

as

stru

ctur

ée a

xée

sur u

ne a

ppro

che

glob

ale

de la

san

• S

’ass

ure

que

les

gest

ionn

aire

s de

cas

ont

ac

cès

à de

s m

odèl

es a

xés

sur l

a co

mm

unau

té e

t la

télé

sant

é

• U

tilis

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vers

es m

étho

des

de g

estio

n de

cas

ada

ptée

s à

la c

ultu

re q

ui c

ible

nt le

s be

soin

s et

défi

s un

ique

s de

la

com

mun

auté

• C

oord

onne

la g

estio

n de

ca

s au

sei

n de

s se

rvic

es

com

mun

auta

ires

grâc

e à

des

mét

hode

s et

out

ils d

e dé

pist

age

et d

’éva

luat

ion

adap

tés

aux

Pre

miè

res

Nat

ions

• Fa

cilit

e, p

ar l’

écha

nge

d’in

form

atio

n, la

coo

rdin

atio

n de

s se

rvic

es o

fferts

aux

cl

ient

s in

uits

et d

es P

rem

ière

s N

atio

ns a

yant

des

bes

oins

co

mpl

exes

• S

ousc

rit à

une

app

roch

e gl

obal

e de

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estio

n de

cas

co

mm

unau

taire

axé

e su

r le

trava

il d’

équi

pe, t

out e

n tis

sant

de

s lie

ns a

vec

des

four

niss

eurs

de

ser

vice

s co

nven

tionn

els

• R

éaffi

rme

la n

éces

sité

d’u

ne

coor

dina

tion

inte

rsec

torie

lle

entre

les

com

mun

auté

s et

les

régi

ons,

tout

en

étan

t con

scie

nt

de la

div

ersi

té d

es b

esoi

ns

cultu

rels

des

clie

nts,

au

moy

en

d’ai

guilla

ges

vers

des

ser

vice

s de

poi

nte

offe

rts p

arto

ut

au

pay

s

• D

onne

son

ava

l à d

es s

éanc

es

de fo

rmat

ion

inte

rcul

ture

lle à

l’in

tent

ion

des

gest

ionn

aire

s de

cas

trav

ailla

nt a

u se

in d

e se

rvic

es c

onne

xes

liés

au

PN

LAA

DA

ou

au P

NLA

SJ

• A

ssur

e l’é

chan

ge d

’info

rmat

ion

entre

sec

teur

s de

san

té p

our

sens

ibilis

er le

s fo

urni

sseu

rs d

e se

rvic

es a

ux d

iver

s se

rvic

es

cultu

rels

à le

ur d

ispo

sitio

n

• A

ppui

e la

ges

tion

de c

as, e

n s’

assu

rant

que

le fi

nanc

emen

t n’

est p

as c

lois

onné

et q

ue le

s m

anda

ts d

es p

rogr

amm

es n

e se

reco

upen

t pas

Guide de compétences techniques en matière d’intervention auprès de clients des Premières NationsINDICATEURS COMPORTEMENTAUX, SELON LA COMPÉTENCEGESTION DE CAS

EXEMPLES

Page 17: Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie ... · 2 Honorer nos forces : Cadre renouvelé du programme de lutte contre les toxicomanies chez les Premières nations

IX–13

© Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, 2015 Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie

EXEMPLESIN

TE

RV

EN

TIO

N E

N S

ITU

AT

ION

DE

CR

ISE

: Lo

rsqu

’un

clie

nt a

yant

des

trou

bles

con

com

itant

s ou

de

cons

omm

atio

n, o

u un

gro

upe

ou u

ne

com

mun

auté

con

nexe

, est

en

situ

atio

n d’

inst

abilit

é, d

e ris

que,

de

dang

er o

u de

dan

ger

pote

ntie

l, le

reco

nnaî

tre

et ré

agir

effic

acem

ent.

1 =

Pré

limin

aire

2 =

De

bas

e3

= In

term

édia

ire

4 =

Ava

ncé

• D

écrit

les

défis

que

doi

vent

re

leve

r les

Pre

miè

res

Nat

ions

, no

tam

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t l’h

isto

ire d

e co

loni

alis

me

et d

e ra

cism

e sy

stém

ique

du

Can

ada,

dan

s la

pla

nific

atio

n de

stra

tégi

es

visa

nt à

faire

par

ticip

er le

cl

ient

(per

sonn

e, fa

mille

ou

com

mun

auté

) à la

pris

e en

ch

arge

de

la c

rise

• R

econ

naît

les

forc

es e

t enc

oura

ge

le re

nfor

cem

ent d

es c

apac

ités

à l’é

chel

le d

e la

per

sonn

e, d

e la

fa

mille

et d

e la

com

mun

auté

• A

ccep

te d

es c

lient

s ré

féré

s en

fonc

tion

du n

ombr

e de

lits

di

spon

ible

s, q

ue c

es c

lient

s vi

vent

ou

non

dans

une

serv

e

• D

onne

acc

ès à

de

la

form

atio

n su

r la

prév

entio

n de

s re

chut

es q

ui ti

ent c

ompt

e de

l’hé

ritag

e de

s pe

nsio

nnat

s (p

. ex.

trau

mat

ism

e hi

stor

ique

ou

inte

rgén

érat

ionn

el)

• R

ecru

te d

u pe

rson

nel

cultu

relle

men

t com

péte

nt

• A

mèn

e de

nom

breu

x pa

rtena

ires

(p. e

x. s

oins

pr

imai

res,

ser

vice

s de

pol

ice

et d

e lib

érat

ion

cond

ition

nelle

, se

rvic

es à

l’en

fanc

e et

à la

fa

mille

, ser

vice

s d’

aide

au

reve

nu, s

ystè

me

judi

ciai

re,

serv

ices

de

loge

men

t et

d’éd

ucat

ion)

à c

entre

r leu

rs

effo

rts s

ur le

s dé

term

inan

ts

soci

aux

de la

san

té p

ertin

ents

Guide de compétences techniques en matière d’intervention auprès de clients des Premières NationsINDICATEURS COMPORTEMENTAUX, SELON LA COMPÉTENCE

INTERVENTION EN SITUATION DE CRISE EXEMPLES

Page 18: Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie ... · 2 Honorer nos forces : Cadre renouvelé du programme de lutte contre les toxicomanies chez les Premières nations

DIC

AM

EN

TS

ET

RE

DE

S T

RA

DIT

ION

NE

LS :

Con

nais

sanc

es e

t hab

ileté

s né

cess

aire

s po

ur c

ompr

endr

e et

/ou

utilis

er d

es

méd

icam

ents

dan

s le

trai

tem

ent d

e cl

ient

s ay

ant d

es tr

oubl

es c

onco

mita

nts

ou d

e co

nsom

mat

ion,

ain

si q

ue p

our

com

pren

dre

les

effe

ts

poss

ible

s de

s m

édic

amen

ts c

hez

les

clie

nts

et y

réag

ir.

Dan

s le

cas

des

Pre

miè

res

Nat

ions

, cel

a in

clut

le r

ecou

rs à

des

rem

èdes

trad

ition

nels

dan

s le

trai

tem

ent d

es tr

oubl

es d

e to

xico

man

ie e

t

da

ns le

trai

tem

ent o

u la

pris

e en

cha

rge

des

trou

bles

con

com

itant

s de

san

té m

enta

le.

1 =

Pré

limin

aire

2 =

De

bas

e3

= In

term

édia

ire

4 =

Ava

ncé

• Ex

pliq

ue la

diff

éren

ce e

ntre

les

méd

icam

ents

et l

es re

mèd

es

tradi

tionn

els

utilis

és d

ans

le

traite

men

t de

la c

onso

mm

atio

n de

sub

stan

ces

• In

cite

les

four

niss

eurs

de

serv

ices

, tan

t ceu

x qu

i in

terv

ienn

ent d

ans

les

rése

rves

que

hor

s de

celle

s-ci

, à p

erfe

ctio

nner

leur

s co

nnai

ssan

ces

sur l

es re

mèd

es

tradi

tionn

els

et le

s m

édic

amen

ts

pres

crits

• C

herc

he c

onst

amm

ent à

ap

prof

ondi

r ses

con

nais

sanc

es

sur l

es re

mèd

es e

t pra

tique

s tra

ditio

nnel

s (p

. ex.

fum

igat

ion)

• C

olla

bore

ave

c de

s se

rvic

es

de d

ésin

toxi

catio

n m

édic

ale

de ty

pe ra

pide

ou

hosp

italiè

re

pour

per

met

tre u

ne g

estio

n du

sev

rage

cul

ture

llem

ent

sécu

ritai

re (p

. ex.

en

élab

oran

t de

s pr

otoc

oles

d’e

nten

te e

ntre

or

gani

smes

)

• C

onsu

lte d

es in

terv

enan

ts

cultu

rels

ou

des

Aîn

és

rela

tivem

ent à

l’ut

ilisat

ion

des

rem

èdes

aut

ocht

ones

tra

ditio

nnel

s po

ur p

rom

ouvo

ir le

mie

ux-ê

tre e

t soi

gner

les

troub

les

d’ab

us d

e su

bsta

nces

. Q

uelq

ues

exem

ples

de

tels

re

mèd

es :

rem

èdes

et p

ratiq

ues

auto

chto

nes

et lo

caux

util

isés

lo

rs d

es c

érém

onie

s de

fu

mig

atio

n, d

e pu

rifica

tion

et d

e ce

ntra

ge; t

hés

qui f

acilit

ent l

a dé

sint

oxic

atio

n et

la g

estio

n du

se

vrag

e; re

mèd

es q

ui s

oula

gent

l’a

nxié

té e

t la

dépr

essi

on;

et re

mèd

es u

tilis

és lo

rs d

e pr

atiq

ues

cultu

relle

s, c

omm

e ce

lle d

e la

hut

te d

e su

datio

n

IX–14

© Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, 2015 Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie

EXEMPLES

Guide de compétences techniques en matière d’intervention auprès de clients des Premières NationsINDICATEURS COMPORTEMENTAUX, SELON LA COMPÉTENCEMÉDICAMENTS ET REMÈDES TRADITIONNELS

Page 19: Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie ... · 2 Honorer nos forces : Cadre renouvelé du programme de lutte contre les toxicomanies chez les Premières nations

PLA

NIF

ICA

TIO

N D

U T

RA

ITE

ME

NT

: C

olla

bore

r à

l’éla

bora

tion

d’un

pla

n de

trai

tem

ent f

ondé

sur

les

conc

lusi

ons

du d

épis

tage

et d

e l’é

valu

atio

n en

s’a

ssur

ant q

ue le

s ac

tivité

s et

les

ress

ourc

es c

orre

spon

dent

aux

bes

oins

, for

ces

et o

bjec

tifs

du c

lient

. Le

proc

essu

s co

mpr

end

auss

i la

surv

eilla

nce,

l’év

alua

tion

cont

inue

, la

plan

ifica

tion

de la

ces

satio

n de

s se

rvic

es e

t la

mis

e à

jour

du

plan

de

trai

tem

ent p

our

reflé

ter

les

beso

ins

et o

bjec

tifs

chan

gean

ts d

u cl

ient

.

1 =

Pré

limin

aire

2 =

De

bas

e3

= In

term

édia

ire

4 =

Ava

ncé

• Va

loris

e le

s pr

atiq

ues

de

guér

ison

et l

es a

ctiv

ités

cultu

relle

s de

s P

rem

ière

s N

atio

ns, t

out e

n as

sura

nt u

n lie

n of

ficie

l et c

ontin

u av

ec le

s se

rvic

es c

onve

ntio

nnel

s de

sa

nté

et d

e dé

pend

ance

• C

onsi

dère

le rô

le d

e la

fam

ille

et d

e l’é

loig

nem

ent d

es e

nfan

ts

com

me

des

fact

eurs

ent

rant

en

jeu

dans

une

pla

nific

atio

n de

tra

item

ent r

éuss

ie

• O

ffre

des

serv

ices

de

cons

ulta

tion

inte

rne

et e

xter

ne c

ultu

relle

men

t sé

curit

aire

s (p

. ex.

pou

voir

faire

de

la

fum

igat

ion

et c

omm

uniq

uer d

ans

la

lang

ue d

e so

n ch

oix)

• M

et e

n va

leur

les

cent

res

de

traite

men

t en

étab

lisse

men

t en

ta

nt q

ue re

ssou

rce

natio

nale

des

P

rem

ière

s N

atio

ns p

ropo

sant

un

milie

u th

érap

eutiq

ue u

niqu

e qu

i fa

voris

e le

réta

blis

sem

ent e

t réd

uit l

e ris

que

de ré

cidi

ve

• A

ide

les

clie

nts

à se

fixe

r de

s ob

ject

ifs, e

n s’

assu

rant

qu

e le

s m

étho

des

empl

oyée

s in

tègr

ent l

es

vale

urs,

con

nais

sanc

es e

t en

seig

nem

ents

aut

ocht

ones

• En

cour

age

la c

omm

unic

atio

n en

tre le

s in

terv

enan

ts d

e la

co

mm

unau

té e

t ceu

x de

s ce

ntre

s de

trai

tem

ent p

our

prom

ouvo

ir le

reco

urs

à de

s op

tions

thér

apeu

tique

s ad

apté

es à

la c

ultu

re

• Fa

voris

e l’a

ccès

à d

es

serv

ices

de

dési

ntox

icat

ion

cultu

relle

men

t séc

urita

ires

• R

éalis

e le

s pr

ogra

mm

es d

u P

NLA

AD

A e

t du

PN

LAS

J, p

ar

l’ent

rem

ise

d’un

rése

au n

atio

nal

de c

entre

s de

trai

tem

ent,

en

tena

nt c

ompt

e de

s be

soin

s de

s cl

ient

s en

mat

ière

de

dépl

acem

ent e

t de

mob

ilité

• O

ffre

aux

four

niss

eurs

de

serv

ices

de

la fo

rmat

ion

sur

les

serv

ices

, les

sou

tiens

et

la p

lani

ficat

ion

de tr

aite

men

t cu

lture

llem

ent a

ppro

prié

s

• A

ssur

e la

liai

son

avec

les

tribu

naux

qui

s’o

ccup

ent d

u dé

tour

nem

ent d

e m

édic

amen

ts

par r

appo

rt à

la p

lani

ficat

ion

post

-tra

item

ent,

de fa

çon

à as

sure

r un

suiv

i ave

c de

s so

utie

ns c

omm

unau

taire

s ci

blés

(p. e

x. c

ercl

es d

e ju

stic

e co

mm

unau

taire

)

• Fa

it la

pro

mot

ion

de

serv

ices

de

dési

ntox

icat

ion

cultu

relle

men

t séc

urita

ires

aupr

ès d

es a

dmin

istra

tions

déra

le e

t pro

vinc

iale

s

IX–15

© Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, 2015 Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie

EXEMPLES

Guide de compétences techniques en matière d’intervention auprès de clients des Premières NationsINDICATEURS COMPORTEMENTAUX, SELON LA COMPÉTENCE

PLANIFICATION DU TRAITEMENT

Page 20: Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie ... · 2 Honorer nos forces : Cadre renouvelé du programme de lutte contre les toxicomanies chez les Premières nations

PR

ÉV

EN

TIO

N E

T P

RO

MO

TIO

N D

E L

A S

AN

: N

ouer

le d

ialo

gue

avec

les

clie

nts

ayan

t des

trou

bles

con

com

itant

s ou

de

cons

omm

atio

n,

leur

fam

ille e

t leu

r co

mm

unau

té, e

ncou

rage

ant a

insi

l’ad

optio

n de

con

nais

sanc

es, d

e co

mpo

rtem

ents

, de

vale

urs

et d

’att

itude

s fa

voris

ant l

e bi

en-ê

tre

pers

onne

l et c

omm

unau

taire

.

À n

oter

qu

e d

ans

le t

exte

pou

r ce

tte

com

pét

ence

, « p

réve

nti

on »

doi

t êt

re in

terp

rété

com

me

sig

nifi

ant

la p

réve

nti

on d

e la

con

som

mat

ion

de

sub

stan

ces

et d

es t

rou

ble

s co

nco

mit

ants

.

1 =

Pré

limin

aire

2 =

De

bas

e3

= In

term

édia

ire

4 =

Ava

ncé

• En

cour

age

l’util

isat

ion

des

lang

ues

des

Pre

miè

res

Nat

ions

da

ns to

us le

s do

cum

ents

im

prim

és e

t aut

res,

s’il

y a

lieu

• Fa

milia

rise

et d

irige

les

clie

nts

vers

des

sou

rces

de

finan

cem

ent e

t des

voi

es

d’ac

cès

à l’é

duca

tion

et à

la

form

atio

n po

rtant

sur

des

se

rvic

es d

e pr

éven

tion

adap

tés

à la

cul

ture

• Fa

it la

pro

mot

ion,

tant

dan

s la

com

mun

auté

que

dan

s le

s se

rvic

es, d

e la

cul

ture

de

s P

rem

ière

s N

atio

ns, p

our

atté

nuer

la s

tigm

atis

atio

n et

la

disc

rimin

atio

n et

pro

mou

voir

l’incl

usio

n

• U

tilis

e le

s m

oyen

s de

co

mm

unic

atio

n et

aut

res

méd

ias

de la

com

mun

auté

po

ur p

rom

ouvo

ir de

s ac

tivité

s de

san

té c

omm

unau

taire

s et

cu

lture

llem

ent p

ertin

ente

s

• En

cour

age

les

jeun

es à

s’

impl

ique

r par

l’en

trem

ise

d’ac

tivité

s ho

listiq

ues

• P

répa

re e

t coo

rdon

ne u

n pl

an

visa

nt à

sou

teni

r des

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ivité

s co

mm

unau

taire

s de

pro

mot

ion

de la

san

té c

ultu

relle

men

t pe

rtine

ntes

, et f

onde

ce

plan

sur

le

s cé

rém

onie

s et

pra

tique

s de

s P

rem

ière

s N

atio

ns lo

cale

s

• P

lani

fie e

t app

uie

la te

nue

d’in

terv

entio

ns e

n m

ilieu

scol

aire

, de

con

fére

nces

pub

lique

s et

d’a

ctiv

ités

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cipa

tives

(p. e

x. la

Sem

aine

nat

iona

le

de s

ensi

bilis

atio

n au

x cu

lture

s au

toch

tone

s), a

vec

la

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cipa

tion

activ

e de

s A

înés

et

des

jeun

es

• Fo

nde

les

serv

ices

et p

roje

ts

de d

épis

tage

pré

coce

sur

de

s pr

atiq

ues

et a

ctiv

ités

cultu

relle

men

t app

ropr

iées

(p

. ex.

ate

liers

, con

fére

nces

pr

onon

cées

par

des

Aîn

és

et c

érém

onie

s po

ur a

ccue

illir

les

nouv

eaux

par

ticip

ants

aux

pr

ogra

mm

es)

• Em

bauc

he d

u pe

rson

nel

cultu

relle

men

t com

péte

nt q

ui

défe

nd le

rôle

ess

entie

l des

pr

atiq

ues

cultu

relle

s da

ns le

s pr

ogra

mm

es d

e sa

nté

• U

tilis

e di

vers

moy

ens

pour

en

cour

ager

le d

ialo

gue

dans

la

com

mun

auté

, en

vue

de la

se

nsib

iliser

dav

anta

ge a

ux c

oûts

et

con

séqu

ence

s qu

’ent

raîn

e la

co

nsom

mat

ion

de s

ubst

ance

s

• S

outie

nt le

s pr

ogra

mm

es

d’in

terv

entio

n et

de

prév

entio

n de

s re

chut

es (p

. ex.

cam

ps

dans

la n

atur

e, g

roup

es

d’en

traid

e po

st-t

raite

men

t) de

la

com

mun

auté

• Va

loris

e le

rôle

que

joue

nt le

s en

seig

nem

ents

(p. e

x. a

mou

r pr

opre

et fi

erté

de

la fa

mille

et

des

orig

ines

) et l

es p

ratiq

ues

tradi

tionn

els

dans

la p

rom

otio

n de

la s

anté

IX–16

© Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, 2015 Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie

EXEMPLES

Guide de compétences techniques en matière d’intervention auprès de clients des Premières NationsINDICATEURS COMPORTEMENTAUX, SELON LA COMPÉTENCEPRÉVENTION ET PROMOTION DE LA SANTÉ

Page 21: Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie ... · 2 Honorer nos forces : Cadre renouvelé du programme de lutte contre les toxicomanies chez les Premières nations

SE

RV

ICE

S D

’AP

PR

OC

HE

: É

labo

rer

et fo

urni

r de

s se

rvic

es li

és à

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onso

mm

atio

n et

aux

trou

bles

con

com

itant

s à

dive

rs c

lient

s da

ns la

co

mm

unau

té, y

com

pris

à c

eux

qui a

utre

men

t pou

rrai

ent n

e pa

s av

oir

accè

s à

ces

serv

ices

ou

ne c

herc

hera

ient

pas

à le

s ob

teni

r.

1 =

Pré

limin

aire

2 =

De

bas

e3

= In

term

édia

ire

4 =

Ava

ncé

• Ex

pliq

ue l’

impo

rtanc

e de

s se

rvic

es d

’app

roch

e of

ferts

par

de

s éq

uipe

s m

ultid

isci

plin

aire

s et

mul

tisec

torie

lles

qui t

ienn

ent

com

pte

du c

onte

xte

hist

oriq

ue

ento

uran

t le

nom

adis

me

des

Pre

miè

res

Nat

ions

ain

si q

ue d

e l’a

ccès

inég

al a

ux s

ervi

ces

de

sant

é av

ec le

quel

ces

der

nièr

es

doiv

ent s

ouve

nt c

ompo

ser

• P

rend

en

com

pte

les

déte

rmin

ants

so

ciau

x de

la s

anté

pou

vant

influ

er

sur l

e ni

veau

de

risqu

e da

ns la

co

mm

unau

• A

ncre

les

proj

ets

de ré

duct

ion

des

risqu

es s

econ

daire

s da

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es

prat

ique

s et

act

ivité

s cu

lture

llem

ent

appr

oprié

es (p

. ex.

des

ate

liers

, des

co

nfér

ence

s pr

onon

cées

par

des

A

înés

)

• R

ecen

se le

s se

rvic

es

com

mun

auta

ires

et le

s so

utie

ns

cultu

relle

men

t app

ropr

iés

s’ad

ress

ant a

ux p

erso

nnes

pou

r qu

i un

traite

men

t dis

pens

é da

ns

un é

tabl

isse

men

t con

vent

ionn

el

ne c

onvi

ent p

as, m

ais

qui

béné

ficie

raie

nt d

’un

traite

men

t of

fert

en m

ilieu

com

mun

auta

ire e

t au

toch

tone

• C

onço

it et

offr

e de

s se

rvic

es

d’ap

proc

he a

ux m

embr

es

de la

com

mun

auté

qui

son

t à

risqu

e et

fait

un e

ffort

parti

culie

r pou

r pre

ndre

co

ntac

t ave

c le

s pl

us

proc

hes

pare

nts,

qua

nd il

es

t aut

oris

é à

le fa

ire, c

ar

l’aid

e de

la fa

mille

et d

e la

co

mm

unau

té e

st e

ssen

tielle

au

x so

ins

de s

uivi

du

clie

nt

• En

cour

age

la c

réat

ion

de p

arte

naria

ts a

u se

in d

es p

rogr

amm

es

com

mun

auta

ires,

not

amm

ent

avec

des

org

anis

mes

qui

on

t un

man

dat d

e ré

duct

ion

des

risqu

es s

econ

daire

s (p

. ex.

Cen

tral A

lber

ta

AID

S N

etw

ork

Soc

iety

, pa

rtena

ires

régi

onau

x su

r le

VIH

/sid

a, P

NLA

AD

A e

t P

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SJ,

cen

tres

d’am

itié

auto

chto

nes,

cen

tres

de

sant

é au

toch

tone

s) e

t offr

ent

des

serv

ices

de

réin

tégr

atio

n

• C

rée

des

prog

ram

mes

de

rédu

ctio

n de

s ris

ques

se

cond

aire

s qu

i con

vien

nent

au

x co

mm

unau

tés

isol

ées

ou é

loig

nées

et q

ui p

euve

nt

être

offe

rts p

ar d

iver

s fo

urni

sseu

rs d

e se

rvic

es

• A

ppui

e l’im

plan

tatio

n de

se

rvic

es a

ux c

lient

s à

des

endr

oits

il n’

y en

a p

as

actu

elle

men

t

• R

éalis

e un

e ga

mm

e d’

activ

ités

de ré

duct

ion

des

risqu

es s

econ

daire

s

• R

econ

naît

que

les

activ

ités

et

céré

mon

ies

com

mun

auta

ires

sont

de

bons

exe

mpl

es

d’ac

tions

de

rédu

ctio

n de

s ris

ques

sec

onda

ires

• En

cour

age

les

com

mun

icat

ions

vi

sant

à a

vise

r à l’

avan

ce la

co

mm

unau

té d

e la

tenu

e d’

activ

ités

et d

e cé

rém

onie

s po

ur m

axim

iser

la p

artic

ipat

ion

• O

btie

nt le

con

cour

s de

la

com

mun

auté

dan

s l’e

xam

en d

e di

vers

es in

terv

entio

ns c

ultu

relle

s qu

i pou

rraie

nt re

nfor

cer l

es

résu

ltats

pos

itifs

obt

enus

en

mat

ière

de

rédu

ctio

n de

s ris

ques

sec

onda

ires

• D

onne

aux

ens

eign

ants

, A

înés

et p

aren

ts le

s m

oyen

s de

réal

iser

des

act

ivité

s de

rédu

ctio

n de

s ris

ques

se

cond

aire

s qu

i mon

trent

le rô

le

joué

par

la c

omm

unau

té, l

es

dirig

eant

s et

la fa

mille

dan

s la

sa

nté

de la

com

mun

auté

• Fa

voris

e l’a

cqui

sitio

n, p

ar le

s m

embr

es d

e la

fam

ille e

t de

la

com

mun

auté

, des

com

péte

nces

re

quis

es p

our a

ider

les

pers

onne

s à

risqu

e de

méf

aits

se

cond

aire

s

• C

oord

onne

les

activ

ités

de

rédu

ctio

n de

s ris

ques

offe

rtes

dans

la c

omm

unau

té o

u la

gion

, ave

c le

sou

tien

man

ifest

e de

s di

rigea

nts

(che

fs e

t con

seils

de

s P

rem

ière

s N

atio

ns) e

t des

re

spon

sabl

es d

es p

rogr

amm

es

soci

aux

et s

anita

ires

réal

isés

da

ns le

s co

mm

unau

tés

des

Pre

miè

res

Nat

ions

IX–17

© Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, 2015 Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie

Guide de compétences techniques en matière d’intervention auprès de clients des Premières NationsINDICATEURS COMPORTEMENTAUX, SELON LA COMPÉTENCE

SERVICES D’APPROCHE EXEMPLES

Page 22: Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie ... · 2 Honorer nos forces : Cadre renouvelé du programme de lutte contre les toxicomanies chez les Premières nations

SO

INS

AX

ÉS

SU

R L

ES

TR

AU

MA

TIS

ME

S :

Dia

logu

er a

vec

les

clie

nts

cons

omm

ateu

rs d

e su

bsta

nces

afin

de

déte

rmin

er e

t d’é

tudi

er l’

impa

ct

d’év

énem

ents

ext

rêm

emen

t nég

atifs

sur

le fo

nctio

nnem

ent e

t la

capa

cité

d’a

dapt

atio

n, p

our e

nsui

te é

labo

rer e

t fou

rnir

des

inte

rven

tions

favo

risan

t la

sécu

rité,

le c

hoix

et l

e co

ntrô

le, e

t per

met

au

clie

nt d

e re

nfor

cer s

a ré

silie

nce

et s

a ca

paci

té d

’ada

ptat

ion.

Dan

s le

cas

des

Pre

miè

res

Nat

ions

et d

es In

uits

au

Can

ada,

il fa

ut c

ompr

endr

e le

trau

mat

ism

e da

ns le

con

text

e de

leur

his

toire

col

lect

ive

de

colo

nisa

tion,

d’o

ppre

ssio

n et

d’a

ttaqu

e de

leur

mod

e de

vie

trad

ition

nel,

car l

a dé

finiti

on d

e tr

aum

atis

me

telle

que

pré

sent

ée d

ans

le M

anue

l di

agno

stiq

ue e

t sta

tistiq

ue d

es tr

oubl

es m

enta

ux, 5

e édi

tion,

se

limite

au

trau

mat

ism

e co

llect

if et

inte

rgén

érat

ionn

el, f

aisa

nt a

insi

abs

trac

tion

du rô

le

que

joue

nt le

s di

ffére

nces

cul

ture

lles

dans

l’ex

périe

nce

du tr

aum

atis

me,

son

sen

s et

ses

con

séqu

ence

s. (F

onda

tion

auto

chto

ne d

e gu

éris

on, 2

011)

1 =

Pré

limin

aire

2 =

De

bas

e3

= In

term

édia

ire

4 =

Ava

ncé

• Ex

pliq

ue le

rôle

cen

tral d

e la

cu

lture

aut

ocht

one

dans

la

guér

ison

, et l

a di

vers

ité d

es

form

es d

’exp

ress

ion

de la

cu

lture

che

z le

s P

rem

ière

s N

atio

ns

• D

écrit

cer

tain

s m

écan

ism

es

par l

esqu

els

la p

ensé

e de

s P

rem

ière

s N

atio

ns s

ur le

s pe

rtes

hist

oriq

ues

influ

e su

r le

com

porte

men

t, et

déc

rit

l’inte

ract

ion

de c

ette

pen

sée

avec

des

cau

ses

imm

édia

tes

de

stre

ss, c

omm

e le

dés

avan

tage

éc

onom

ique

, la

disc

rimin

atio

n et

les

prob

lèm

es s

ocia

ux v

écus

pa

r les

Pre

miè

res

Nat

ions

• S

e fa

milia

rise

avec

l’ex

périe

nce,

le

sen

s et

les

cons

éque

nces

du

trau

mat

ism

e co

llect

if et

in

terg

énér

atio

nnel

véc

u pa

r les

P

rem

ière

s N

atio

ns

• P

rivilé

gie

l’ado

ptio

n d’

une

pers

pect

ive

axée

sur

les

forc

es

pour

aid

er le

s pe

rson

nes

et

com

mun

auté

s de

s P

rem

ière

s N

atio

ns à

se

réta

blir

du

traum

atis

me

• U

tilis

e de

s te

chni

ques

de

coun

selin

g qu

i éva

luen

t les

tro

uble

s de

stre

ss p

ost-

traum

atiq

ue p

oten

tielle

men

t pr

ésen

ts d

ans

la fa

mille

et q

ui

doiv

ent ê

tre p

ris e

n ch

arge

ava

nt

que

ne c

omm

ence

le p

roce

ssus

de

gué

rison

• A

ppui

e le

reco

urs

à la

nar

ratio

n po

ur :

• ac

cept

er o

u as

sum

er u

n pa

ssé

fragm

enté

ou

mal

co

mpr

is e

t•

aide

r les

per

sonn

es

et c

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unau

tés

des

Pre

miè

res

Nat

ions

à s

e m

ettre

d’a

ccor

d su

r le

sens

des

exp

érie

nces

co

ntem

pora

ines

ou

hist

oriq

ues

• Ti

ent c

ompt

e du

stre

ss p

ost-

traum

atiq

ue e

t des

que

stio

ns

de tr

aum

atis

me

et d

e pe

rte

cultu

rels

pen

dant

l’év

alua

tion

et

le d

iagn

ostic

• S

’ass

ure

que

les

clie

nts

suiv

ent d

es p

rogr

amm

es d

e tra

item

ent o

u de

réta

blis

sem

ent

post

-tra

umat

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e ef

ficac

es e

t cu

lture

llem

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ppro

prié

s

• Fo

rme

les

four

niss

eurs

de

serv

ices

à ré

pond

re a

ux b

esoi

ns

plus

com

plex

es d

es c

lient

s

• O

ffre

aux

four

niss

eurs

de

serv

ices

de

la fo

rmat

ion

sur l

a pr

éven

tion

des

rech

utes

qui

tie

nt c

ompt

e de

l’hé

ritag

e de

s pe

nsio

nnat

s

• En

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© Centre canadien de lutte contre les toxicomanies, 2015 Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie

Guide de compétences techniques en matière d’intervention auprès de clients des Premières NationsINDICATEURS COMPORTEMENTAUX, SELON LA COMPÉTENCESOINS AXÉS SUR LES TRAUMATISMES

EXEMPLES

Page 23: Compétences pour les intervenants canadiens en toxicomanie ... · 2 Honorer nos forces : Cadre renouvelé du programme de lutte contre les toxicomanies chez les Premières nations

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IX–19

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