Concerti pour deux violons Antonio Vivaldi Giuliano Carmignola violon solo Amandine Beyer violon solo et directionEnsemble instrumental Gli Incogniti

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Concerti pour deux violons Antonio Vivaldi Giuliano Carmignola violon solo Amandine Beyer violon solo et directionEnsemble instrumental Gli Incogniti

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VIVALDI

CONCERTI POUR DEUX VIOLONS

L’Opéra de Rouen Normandie est subventionné par la Région Normandie, la Ville de Rouen, le Ministère de la Culture et de la Communication DRAC Normandie, le Département de l’Eure, et la Métropole Rouen Normandie.Vice-président Yvon Robert Directeur artistique et général Frédéric RoelsChef principal Leo Hussain

Tout juste revenue d’une tournée avec la compagnie de danse Rosas, la violoniste Amandine Beyer retrouve son ensemble Gli Incogniti pour explorer les doubles concertos d’Antonio Vivaldi. Un double concerto nécessitant deux virtuoses, elle a invité Giuliano Carmignola à partager la scène et dialoguer en musique. Lui-même originaire de Venise, Giuliano Carmignola est devenu dès les années soixante-dix un interprète majeur du violon baroque, en particulier pour la musique italienne du XVIIIe siècle. L’enthousiasme de l’une, la passion de l’autre et le talent de chacun mettent particulièrement en valeur les chefs-d’œuvre du Prêtre Roux méticuleusement choisis parmi les quelque 45 doubles concertos, dont 25 pour deux violons, répertoriés au catalogue du maître vénitien.

Opéra de Rouen Normandie > Chapelle CorneilleMercredi 13 avril, 20hDurée : 1h20, entracte compris

Antonio Vivaldi (1678 - 1741)Sinfonia en si mineur RV 168I. Allegro II. Andante III. Allegro

Concerto pour deux violons en do majeur RV 507I. Allegro II. Largo III. Allegro

Concerto pour deux violons en sib majeur RV 529I. Allegro II. Largo III. Allegro

Entracte

Concerto pour cordes en ré mineur RV 127I. Allegro II. Largo III. Allegro

Concerto pour deux violons en do mineur RV 510I. Allegro II. Largo III. Allegro

Concerto pour deux violons en ré majeur RV 513I. Allegro II. Andante III. Allegro

Violon solo Giuliano CarmignolaViolon solo et direction Amandine BeyerEnsemble instrumental Gli IncognitiViolons Alba Roca, Rafael Becerra Alto Marta ParamoVioloncelle Marco CeccatoViolone Baldomero BarcielaThéorbe Francesco RomanoClavecin, orgue Anna Fontana

Ce concert est soutenu par la Spedidam.La Spedidam est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistrées

La forme du concerto domine la production d’Antonio Vivaldi (1678-1741), et si l’on a trop souvent tendance à la limiter aux thèmes impérissables des Quatre Saisons, il suffit de se laisser impressionner par la liste des quelque 500 concertos du maître vénitien pour réaliser l’ampleur de l’héritage. Ces œuvres affirment avec autorité les codes d’un genre qui au début du XVIIIe siècle n’était encore qu’en gestation : les solistes se détachent clairement du groupe instrumental qui les accompagne et la forme tripartite vif-lent-vif des mouvements devient une norme. Ainsi apparaît à la lumière un vaste instrumentarium, nourrissant les répertoires et transformant l’expression du discours musical.

Le soliste chez Vivaldi est celui de l’exubérance : parce que le compositeur lui-même éprouve un talent inné pour le violon, il développe la technique et la facture de l’instrument pour peindre d’après la palette de couleurs la plus riche possible. Et si le concerto pour violon connaît ainsi son heure de gloire, le concerto pour deux violons lui en vole certainement quelques minutes : genre de la fantaisie vivaldienne par excellence, le double concerto représente le pittoresque de Venise dans toute sa splendeur, le goût du contraste, de l’échange passionné.L’estro armonico est le premier recueil de concertos pour violon de Vivaldi à être publié, en 1711 à Amsterdam, et fait connaître un genre nouveau, typiquement italien, à des compositeurs allemands éblouis. Quatre de ces concertos sont écrits pour deux ou quatre solistes – l’un a d’ailleurs fait l’objet d’une célèbre transcription de Bach pour quatre clavecins – preuve que l’esprit chambriste du concerto grosso n’est pas encore passé de mode. En véritable entremetteur, Vivaldi s’adonne à une joyeuse combinaison d’instruments solistes : outre les couples faciles (violons, violon et violoncelle) on trouve des mariages plus improbables (viole d’amour et luth, chalumeaux, etc.) Accaparé par sa carrière vénitienne, il

NOTE MUSICOLOGIQUE

ne retourne toutefois pas à son éditeur hollandais avant 1735, date à laquelle il perd l’un de ses mécènes les plus importants. Il participe alors à un recueil collectif de concertos pour plusieurs instruments, auquel le RV513 appartient.

Au XVIIIe siècle, Venise est une ville dont la puissance décline inexorablement jusqu’à la chute de la République en 1797, minée par une vie d’artifices, une politique paternaliste autrefois exemplaire et désormais corrompue. Entre le Carnaval qui dure de décembre à février et les autres grandes fêtes religieuses, la cité lacustre est en fête plus de la moitié de l’année : dans ce monde de la représentation, les opéras de Vivaldi, dont Arsilda (1716), sont maîtres. L’engouement qu’ils suscitent est tel qu’en réaction paraît un pamphlet satirique, Il teatro alla moda (1720) de Benedetto Marcello, le Salieri de Vivaldi, qui dénonce férocement les poncifs de l’opéra. Passons sur cette jalousie qui aujourd’hui amuse et renseigne plus qu’elle n’érafle l’objet de sa critique ; les opéras de Vivaldi recèlent de véritables trouvailles expressives et fournissent un précieux témoignage sur l’ambiguïté de la ville pour laquelle ils avaient été conçus. Dans L’Olimpiade (1734), toute référence à la Grèce antique est volontairement écartée pour ne plus refléter que l’insouciante folie du Carnaval. La sinfonia qui en est extraite, pour ensemble de cordes, est impétueuse, pleine de sève, et démontre bien que le violon est le pendant instrumental de la voix et de ses possibilités expressives.

Parce que jamais avant lui une voix soliste n’aura été si parlante, Vivaldi consacre l’individualité en musique : dans ce qui devient un vaste théâtre, chacun a un rôle à endosser. Il n’y a plus de scène ni d’audience, le monde vénitien est une étincelante mosaïque d’acteurs.

Luce ZuritaCoordination éditoriale : Joann Elart, Université de Rouen

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VIOLAINE COCHARDRAMEAU, BACH, SCARLATTI

« C’est un travail passionnant d’essayer de faire chanter le clavecin comme un violon ». Violaine Cochard, l’une des clavecinistes les plus acclamées aujourd’hui, fera jaillir toutes les ressources expressives de son instrument, invitée par les œuvres théâtrales et poétiques de Rameau, Bach et Scarlatti.MERCREDI 27 AVRIL, 20H ROUEN Chapelle CorneilleDurée : 1h20, sans entracteTarif de 12,50 € à 25 €

EN AVANT, TOUS À L’OPÉRAMOZART FOR EVER

L’Opéra de Rouen Normandie ouvre les portes du Théâtre des Arts le samedi 30 avril. Le temps d’une après-midi le public pourra visiter le bâtiment, découvrir les métiers de l’ombre, participer à un atelier de danse, écouter la restitution d’un atelier choral et assister à une répétition de l’Orchestre dirigée par le chef Jean-Pierre Haeck. SAMEDI 30 AVRIL, DE 14H À 18H ROUEN Théâtre des ArtsEntrée libre et gratuite

Découvert sous forme d’acrostiche dans le Roman de Fauvel, le nom de Jehan de Lescurel est à l’honneur du sixième disque de l’ensemble Céladon. Assurant la transition entre l’art des trouvères et l’Ars Nova, ce programme fera surgir les beautés sonores du monde médiéval.MERCREDI 20 AVRIL, 20H ROUEN Chapelle CorneilleDurée : 1h20, sans entracteTarif de 12,50 € à 25 €

CÉLADONDAME, JEHAN DE LESCUREL VOUS SALUE

Un nouveau festival consacré au quatuor à cordes aura lieu en septembre à la Chapelle Corneille. Volontairement éclectique, la programmation de cet événement, co-réalisé avec ProQuartet - CEMC sera dévoilée lors d’une soirée exceptionnelle.SAMEDI 30 AVRIL, 20H ROUEN Chapelle CorneilleEntrée gratuite sur réservation à la billetterie02 35 98 74 78

FESTIVAL 4 X 4SOIRÉE DE LANCEMENT