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Conférence-actualitéBCEAO-COFEB
L’Afrique et les grands émergents
Présentation parPatrick PlaneCERDI-CNRS
Dakar, Mercredi 24 juillet 2013
CENTRE D’ETUDES ET DE RECHERCHES SUR LE DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL
AFD - A savoir 19 www.afd.fr/home/publications/travaux-de-recherche/.../a-savoir
Jean-Raphaël Chaponnière, Dominique Perreau, Asia center DP associates
Patrick Plane, CNRS, CERDI
Cordonné par Rémi Genevey Directeur de la stratégie AFD
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1- Les nouvelles puissances sur la scène africaine
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Que sont les puissances émergentes ? La notion de puissance implique la constitution d’un soft
power (Capacité à susciter l’adhésion à des valeurs) et d’un hard power (pouvoir de coercition) pour reprendre les expressions de Joe Nye Université de Harvard
Le champ d’étude resserré: tous les pays émergents ne sont pas des puissances émergentes: Chili et Mexique (OCDE), Turquie et Maroc….
Même parmi les BRICS, on sélectionne le Brésil, la Chine et l’Inde. On ne retient pas l’Afrique du sud ou la Russie qui n’a plus guère de politique africaine.
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Les trajectoires de coopération en longue période
Le Brésil : l’activisme au-delà de la sphère lusophone.
Impulsion politique du Président Lula qui rappelle que le Brésil est le 2ième pays noir du monde (76 millions sur 190 millions) après le Nigéria. Le commerce avec l’ASS embryonnaire, mais les intentions politiques sont là et quelques grands groupes en position (Vale, Petrobras, Andrade Guttierez et Odebrecht (BTP). (logique de package deal : mines + énergie +BTP).
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Les trajectoires de coopération en longue période
Inde : du commerce aux partenariats de production
Les relations indo-africaines ont plus de 2000 ans. Elles plongent leurs racines dans les échanges avec les commerçants du Gujarat. En 1961 Nehru effectue un voyage en Afrique, trois ans avant celui de son homologue Zhou en Lei. Les entreprises privées sont le moteur du développement. Comme la Chine, l’Inde fait le pari des classes moyennes africaines et les implantations sont dans une logique de profitabilité à long terme. La présence indienne avec des entreprises emblématiques (Tata, Mital Bharti), mais d’autres entreprises et pas seulement dans les services….
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Les trajectoires de coopération en longue période
La Chine : intérêts stratégiques et relations internationales
Comme l’Inde, porte parole du tiers-mondisme (Conférence de Bandung,1955). Choc des cultures. La chine suggère que la démocratie n’est pas forcément la bonne option pour le développement. Développement du Soft power avec les Instituts Confucius. Présence de 250 000 à 750 000 chinois en Afrique. L’obsession est le contrôle des approvisionnements en matières premières. De grandes entreprises dans l’extraction minière et pétrolière (CINOPEC,CNPCI, CNPC), mais aussi dans les activités de commerce en produits manufacturés.
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Les trajectoires de coopération en longue période
Les nouvelles puissances en Afrique ont des comportements assez classiques, notamment dans le commerce bilatéral. Ces pays sont avant tout soucieux de sécuriser leurs approvisionnements en matières premières, notamment en pétrole et minerais, qu’ils échangent contre des biens et services, contre des infrastructures.
Les images traditionnelles: Chine « atelier du monde » et Inde « bureau du monde » se modifient rapidement à la faveur d’une dynamique de diversification qui élargit les domaines de production et d’échanges
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2- L’impact économique des émergents sur les systèmes productifs
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2-1 Un dynamique de croissance profitable à l’Afrique
La demande de matières premières soutient l’activité La croissance des puissances émergentes a été un véritable
moteur du développement par le canal du commerce international.
Bénéficiaire de cette dynamique, l’Afrique a stimulé sa croissance, soit par les exportations, largement tirées par la hausse des prix et la demande de matières premières, soit par le canal des IDE qui ont également aiguillonné la demande intérieure.
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Tableau 1 : Taux de croissance du PIB prix et dollars constants de 2000
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1980-1990 1990-2000 2000-2010 2008-2010 Afrique subsaharienne 1,9 % 2,8 % 5,2 % 3,4 % Zone Franc 2,0 % 3,3 % 4,0 % 3,5 % Puissances émergentes 5,6 % 6,9 % 8,9 % 8,5 % Brésil 2,7 % 2,8 % 3,8 % 3,3 % Chine 10,3 % 10,4 % 11,1 % 9,7 % Inde 5,5 % 6,2 % 8,2 % 9,4 % Pays de l’OCDE 3,4 % 2,8 % 1,9 % -0,3 %
Inférieure à celle de l’OCDE dans les années 80,
la croissance africaine est désormais bien supérieure
Croissance stimulée par les exportations
En moyenne, depuis 2000, l’Afrique se positionne sur une croissance largement au-dessus de la tendance des pays de l’OCDE
A l’exception de 2009 (2,7 %), l’Afrique a démontré une capacité de résilience à la crise
Croissance tirée par les pays asiatiques. Le commerce international en a été le vecteur avec des phénomènes de redistribution de parts de marché très significatifs.
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Tableau 2 : Taux de croissance annuel moyen des exportations
En valeur et en dollars courants
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1980-1990 1990-2000 2000-2009 2008-2009 Afrique subsaharienne 1,4 % 4,4 % 17,7 % -24,7 % Zone franc 0,7 % 4,1 % 17,1 % -25,6 % Puissances émergentes 8,1 % 13,7 % 23 % -14,9 % Brésil 5,9 % 5,5 % 16,7 % -21,5 % Chine 10,6 % 17,3 % 24 % -15,7 % Inde 7,0 % 11,9 % 23,4 % -5,1 % Pays de l’OCDE 7,9 % 6,2 % 10,3 % -19,7 %
Croissance des exportations africaines significativement supérieure à celle de l’OCDE.
Les grands émergents en sont les principaux animateurs
Origine de la dynamique des flux commerciaux
L’année 2009 n’est pas à l’avantage de l’Afrique. La baisse des exportations a avoisiné ici 25 % contre moins de 20 % dans les pays de l’OCDE
La baisse prend tout son sens par rapport à l’emballement des prix et des marchés de matières premières dans les années 2000 (fonctionnement des marchés à terme et spéculation).
Illustration par le marché du pétrole : variations jamais observées depuis le choc pétrolier des années 1970. Entre juillet et décembre 2008, le niveau de prix a fluctué entre un plus haut à 145 dollars et un plus bas à 40 dollars (niveau de 1980).
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Les exportations stimulent les importations africaines en provenance des émergents
Le rythme de croissance des importations de l’Afrique multiplié par quatre entre les deux décennies 1990 et 2000, quand celui des puissances émergentes l’a été par moins de deux et environ 60% pour l’OCDE.
Les importations Africaines stimulées par les exportations en volume vers les grands émergents, stimulées également par les prix internationaux des matières premières et l’élévation des termes de l’échange.
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Les émergents influent sur les prix des produits manufacturés (importés par l’Afrique) et les prix d’exportation des matières premières action sur les termes de l’échange, meilleur niveau depuis 1990
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Années Afrique subsaharienne Zone franc Moyenne simple
1980 137,6 147,6 1985 134,0 148,9 1990 113,1 126,3 1995 107,2 108,3 2000 100 100 2005 118,7 108,2 2008 127,7 128,7 2009 118,8 112,5 2010 128,6 127,0
Moyenne pondérée 1980 125,2 155 1985 119,1 160,5 1990 105,1 125,7 1995 99,9 111,9 2000 100 100 2005 107,0 121,2 2008 146,1 141,2 2009 134,5 125,6 2010 145,4 142,3
Termes de l’échange jamais aussi élevés
depuis 1980
La géographique des échanges africains Augmentation des flux et redistributions de parts de commerce international
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Moyenne 1985-1995 Moyenne 1995-2005 Moyenne 2005-2009 Importations Exportations Importations Exportations Importations Exportations
Afrique Zone franc
Brésil 1,3 0,5 1,0 0,9 1,9 0,6 Chine 2,1 0,9 7,1 6,5 15,4 13,8 Inde 0,5 0,9 2,5 2,2 3,4 3,3 France 41,4 24,5 27,4 10,9 18,0 7,8 OCDE 79,9 82,4 60,3 66,3 49,1 62,9 Monde 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 Afrique Hors zone franc
Brésil 2,1 1,4 2,0 1,8 2,9 2,7 Chine 1,5 0,8 6,0 5,1 12,5 12,3 Inde 1,2 1,3 3,0 1,8 4,8 4,5 France 7,5 6,3 6,4 4,5 4,4 3,8 OCDE 78,0 77,6 63,1 68,2 53,8 60,9 Monde 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0
Evolution des PartsFrance divisée par plus de 2Chine multipliée par 7 ou 8
La France dans les importations africainesLe cumul des parts: Trois émergents = 20 %, inférieur à 5 % sur 1985-
1995. Redistribution favorable à la Chine, défavorable à l’OCDE. Parmi les pays de l’OCDE, la France a moins bien résisté,
notamment en zone franc. La part de marché des importations divisée par plus de deux contre une contraction de 40 % en dehors de la zone franc
L’érosion de la part de marché de la France observable partout. Sur les trois plus grands pays de la zone franc - plus de 40 % du PIB, entre 1985-95 et 2005-09, le poids de la France est passé de : 43,5 % à 23,2 % au Cameroun, de 40,4 % à 18,3 % en Côte d’Ivoire, de 42,2 % à 20,7 % au Sénégal.
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Cas emblématique de la perte d’influence: le Bénin
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Facteurs explicatifs de ces tendances Sous-évaluation systématique de certaines monnaies.
La faiblesse du renminbi et la surévaluation de l’euro facilitent la pénétration des pays asiatiques.
Second facteur: les puissances émergentes sont mieux à même de satisfaire la demande locale des consommateurs à faible revenu: élargissement du spectre de la variété des produits.
Troisième facteur: aide et financements publics, caractère lié et affecté des ressources allouées par les émergents.
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2.2. Incertitudes à long terme pour la diversification manufacturière
Les émergents ont été un facteur de croissance et d’élévation du bien-être en Afrique.
Moindre dépendance envers les seuls pays industrialisés.
Est-ce à dire que la dynamique est sans risques à moyen et long termes ?
Question de la diversification des systèmes productifs africains
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Deux principaux écueils
La présence et l’exploitation des matières premières peut susciter une malédiction : guerres civiles ou conflits inter-ethniques pour le contrôle des rentes
Manifestation du syndrome hollandais. La rente sur les matière premières engendre des augmentations de salaires généralisées qui pénalisent le secteur des biens échangeables hors matières premières
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La contribution des émergents est affaire d’horizon temporel.
A court terme, les avantages sont peu discutables. Certains travaux suggèrent même qu’un essoufflement du moteur de croissance en Asie serait très pénalisant. Un ralentissement de 1 % de la croissance en Chine se transmettrait aux pays à faible revenu sous la forme d’un manque à gagner de 0,3 % de la croissance.
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A plus long terme, si l’on considère que le développement est davantage conditionné par la modification des structures productives que par le rythme de croissance de la demande mondiale de matières premières, le défi du changement structurel pourrait être plus difficile à relever.
La Chine est consciente des bouleversements induits par son développement.
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Les investissements directs étrangers, hors matières premières, sont loin d’être négligeables. Dans l’espace intra-régional africain, ils s’accompagnent de transferts de technologies et de densification des relations commerciales. Les dispositifs institutionnels de type African Growth and Opportunity Act (AGOA) encouragent l’implantation d’opérateurs chinois en Afrique (Afrique de l’est plus concernée, Kenya, Ethiopie).
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Canal des IDE de diversification: les Zones économiques spéciales (ZES). Elles sont des enclaves bénéficiant d'un régime juridique particulier avec des facilités de fonctionnement dont la suppression des pesanteurs administratives. En comparaison de la zone franche, la ZES sert l’implantation des entreprises chinoises selon un plan d’aménagement qui peut impliquer de connaître d’emblée les activités à promouvoir. La théorie de la ZES bien développée, mais la pratique encore embryonnaire
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3- Les implications sectorielles des puissances émergentes
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Le développement des échanges en relation avec les minerais….
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Carte n° 1 : Ressources minières en Afrique et investissements chinois
Source : Beijing Axis 2011
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Tableau 12 : Destination des exportations de minerais de l’Afrique subsaharienne
2000 2009 2000 2009 BIC 345 6133 9 % 44 % Chine 268 5400 7 % 39 % Brésil 16 15 0 % 0 % Inde 61 718 2 % 5 % Europe 1777 3597 47 % 26 % Etats-Unis 477 779 13 % 6 % Reste Asie (dont Japon)
430 1530 11 % 11 %
Autres 856 2667 22 % 19 % 3808 13973
% Monde 6 % 6 %
Les nouvelles puissances émergentes entretiennent une augmentation de la demande de minerais par habitant. Implication,
toute chose égale par ailleurs, tension sur le prix mondiaux
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Graphique 7 : Evolution de l’indice des prix des métaux (1960 – juin 2012)
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
1960 1963 1966 1969 1972 1975 1978 1981 1984 1987 1990 1993 1996 1999 2002 2005 2008 2011
Phosphate Minerai de manganèse,
Minerai de fer, brésilien Aluminium, qualité supérieure
Cuivre, grade A, barres à f ils/cathodes Nickel,
Plomb Zinc,
Étain, Minerai de tungstène, W
Or f in, 99.5% Argent raff iné
Source : données CNUCED.
Le Japon (12 Kg) consomme deux fois plus
de cuivre par habitant que la Chine (6Kg)
Les puissances émergentes ont la volonté de sécuriser l’accès au
pétrole compte tenu des incertitudes du Moyen-Orient
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Tableau 17 : Les pays africains producteurs de pétrole (2011)
Pays Millions de barils/ jour Millions de barils Nigéria 2,5 37000 Angola 2,0 9500 Soudan 0,5 5000 Guinée équatoriale 0,3 1100 Congo 0,3 1600 Gabon 0,2 2500 Afrique du Sud 0,2 nd Ghana nd 800 Tchad 0,12 1500 Cameroun 0,07 115 Afrique subsaharienne 6,2 58 600
Graphique 8 : Place du pétrole dans les exportations et recettes budgétaires (2010) (Taille des cercles proportionnelle à la production)
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Tableau 18 : Production, consommation et réserves de pétrole du Brésil, de la Chine et de l’Inde (2011) Pays
Production Consommation Réserves
Millions de barils par jour Milliards de barils Brésil 3,0 2,5 20,4 Chine 4,3 8,3 5,7 Inde 0,75 3,0 12,9
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Présence des entreprises pétrolières chinoises en Afrique
Conclusion• Les puissances émergentes ont placé l’Afrique au cœur
des enjeux de la mondialisation• Au-delà des besoins de sécurisation des
approvisionnements, la stratégie des trois grands émergents diffère
• Des incertitudes en résultent pour la transition de l’Afrique vers le développement manufacturier
• Certitudes à plus long terme: l’Afrique, dernière frontière démographique