Conferences Tounes2020 Logistique

5/16/2018 Conferences Tounes2020 Logistique - slidepdf.com

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Rapport de Conférence



ObjectifsLa Tunisie aborde une nouvelle phase de son développement économique où la logistique constitue un

vecteur de croissance, de compétitivité et de développement régional.

Dans cette optique, l’association TOUNES2020 avec la collaboration du Ministère du Transport et de

l’Equipement, a organisé une conférence internationale sur la logistique, le 14 juin 2011 à l’Hôtel Barcelo à

Gammarth.

Cette conférence a pour objectifs :

1- Identifier l’apport de la filière logistique dans le développement des secteurs industriel et

commercial.

2- Identifier le rôle et l’importance de la logistique dans l’insertion des régions et le développement

économique des zones défavorisées.

3- Définir les challenges et les grands chantiers d’infrastructure à entreprendre pour accompagner ce

développement.

4- Comprendre les modèles de financement de ces grands chantiers et plus particulièrement les

modèles de PPP (Partenariat Public Privé)

Programme08h30 : Allocution de Bienvenue par TOUNES2020• M. Riadh Sifaoui, Président de TOUNES2020

08h45 : Ouverture de la Conférence par M. Yassine Brahim - Ministre du Transport et de l’Equipement

09h00 : Session Plénière : Quel positionnement de la « Tunisie Logistique » sur l’échiquier régional etinternational ?• Modérateur : M. Mehdi Tekaya – PDG, Groupe OXIA• Panelistes :- Présentation du panorama des métiers de la logistique par M. Yvan Salamon – Président, Argon Consulting- Expérience des pays de la méditerranée occidentale en matière de logistique? par M. Saki Aciman –

Directeur Général, CETMO- Quelle vision pour la logistique en Tunisie, par M. Yves Lafargue – Président, Cofinter

10h45 : Atelier 1 : La logistique comme vecteur de développement et levier d’amélioration de lacompétitivité de l’économie.• Modérateur : M. Hichem Elloumi – PDG, COFICAB• Panelistes :- M. Hichem Jouaber – Directeur Supply-Chain et Système de Production Groupe, VALEO- M. Hamdi Osman – Senior Vice President in the Middle East, Africa and Indian subcontinent, FedEx Express- M. Borhene Benmena – Vice President, Agility Infrastructure- M. Salem Nabgha – Vice président fédération du transport de l’UTICA

- M. Nino Lo Bianco – Président Directeur Général, Groupe BIP



13h45 : Atelier 2 : Infrastructure et aménagement du territoire au service du développement régional• Modérateur : Robert FEIGE - Chef du Bureau de Représentation Tunisie, Banque Européenned’Investissement (BEI)• Panelistes :- M. Francis Robert – Directeur Général, Advanced Building Construction & Design (ABCD),

- M. Walid Bel Hadj Amor – Directeur Général Adjoint, COMETE Engineering- M. Isidre Gavín i Valls – Directeur Général, CIMALSA- M. Abdelmoula Ghzala – Lead Infrastructure Specialist, Banque Mondiale

15h30 : Atelier 3 : Mécanismes de financement et modèles de Partenariat Public Privé• Modérateur : Zied Oueslati – Directeur Général, Tuninvest• Panelistes- M. Jalloul Ayed - Ministre des Finances- M. Hajir Naghdy – Senior Managing Director, Macquarie Group- M. Xavier Zeno – Avocat collaborateur, Cabinet Frilet- M. José Manuel Fernandez Riveiro – Senior Transport Economist, Banque Européenne d’Investissement

(BEI)- M. Pierre More Ndong – Ingénieur Principal de Transport, Banque Africaine de Développement (BAD),

18h00 : Clôture par les organisateurs



08h30 : Allocution de Bienvenue par TOUNES2020 - M. Riadh Sifaoui, Président de TOUNES2020 Brève présentation de l’association, rappel de son positionnement

TOUNES2020, association en cours de constitution non partisane, indépendante de tout mouvementpolitique, syndicale, ou de tout intérêt économique.

Cette association s’inscrit comme force de proposition pour favoriser le développement économique etsocial du pays, et ce de façon équitable, durable et solidaire.TOUNES2020 est un Think Tank réunissant un collectif de personnalités tunisiennes qui mettent en communleur expérience et leur diversité pour définir des sujets de discussion et de réflexion.TOUNES2020 mène son action en lançant des débats, à travers notamment des évènements, et en diffusantlargement le résultat de ses travaux de réflexion.L’objectif de TOUNES2020 est d’être un laboratoire d’idées permettant de nourrir la réflexion, de récolter lesinputs d’experts, et contribuer au développement du pays par une large diffusion des résultats de sestravaux auprès des médias, instances politiques et de son site web.Parmi les thématiques identifiées : Aménagement du territoire (cette conférence sur la logistique vients’inscrire dans le cadre de cette thématique), Education, Santé, Agriculture et Agro-industries, Secteur

financier, Image de marque

08h45 : Ouverture de la Conférence par M. Yassine Brahim - Ministre du Transport et de l’Equipement

J’ai été confronté assez tôt de par mon épouse qui a travaillé dans ce domaine à Paris, puis en Tunisie dans leconseil en logistique. Cette dernière fut déçue par son expérience tunisienne, les entreprises n’étant passensibilisées à la logistique, c’était plus un accompagnement en organisation dont ils avaient besoin.Dans les années 2000, la logistique a évolué en Tunisie, toutefois, un sérieux retard existe :

- En Tunisie, la logistique représente 15% à 20% du PIB, alors que ce taux est de 15% au Maroc et de 7à 10% dans les pays développés

- La logistique contribue à raison de 14% aux richesses des pays développés, alors que c taux n’est que

de 6% en Tunisie- La Tunisie ne gère que 300 mille containers par an alors que Jbel Ali en gère 11 millions- La Tunisie accumule trop de coûts indirects comme les stocks tampons- Le positionnement de la Tunisie, reste très insuffisant si on considère son emplacement

géographique : une réduction des coûts de 15 à 20% permettrait une augmentation de 1% du PIB etde générer une valeur ajoutée extraordinaire (les coûts de transport et d’infrastructure demeurenttrès chers)

La Tunisie se doit de faire avancer les choses et de donner à la logistique la tournure qu’elle mérite.Je déclare ouverte cette conférence autour de la logistique.

09h00 : Session Plénière : Quel positionnement de la « Tunisie Logistique » sur l’échiquier régional etinternational ?

Modérateur : M. Mehdi Tekaya – PDG, Groupe OXIA

- Rappel des thèmes de la journée- Présentation des panélistes- Il existe des atouts en Tunisie (éducation, coûts, proximité…) mais il faut

• Diminuer les délais• Transport intégré• Développement infrastructure



Présentation du panorama des métiers de la logistique par M. Yvan Salamon – Président, Argon Consulting

- Argon Consulting est un cabinet de conseil en organisation spécialisé en performance industrielle opérantauprès de divers secteurs : distribution, automobile, fonds d’investissement, Industrie … doté de bureaux en

Europe (Paris, Londres) et d’un bureau au Bahreïn (70% des missions se font à l’international)

- La Logistique regroupe l’ensemble des activités nécessaires à l’optimisation de la circulation des flux,depuis la production des matières premières jusqu’à la réception du produit fini par le client final. Celacomprend : transport (50%), entreposage, détention des variations (40-45%), planification (5 à 10%)- La logistique représente en moyenne 10% du PIB mondial : ce taux est de 10% aux Etats-Unis, 12 à 13% enEurope et de 15 à 20% dans les pays en voix de développement.- La logistique est une activité de support aux industries et représente 13% des emplois en France, sachantque la moyenne est de 10 à 15% et variable selon les secteurs.

- le commerce mondial a évolué pendant ces 10 dernières années entraînant :- une forte évolution des tonnages transportés (x7)

- une diminution des coûts de transport (les coûts logistiques ont baissé de 50% en moyenne)- une amélioration des infrastructures et des moyens de transport- une concentration géographique des activités économiques, on distingue 3 façades :Asie/Europe/USA

Pour fonder un avantage concurrentiel, la dimension COÛT n’est plus suffisante, il faut prendre en compte ladimension TEMPS, la durée de vie des produits étant de plus en plus courte et la demande volatile, d’où ledéveloppement du Juste-à-temps et l’éradication des intermédiaires. Nous pouvons citer comme exemples :

- Le secteur automobile qui utilise de plus en plus la gestion synchrone des flux pourl’approvisionnement : plusieurs livraisons par jour avec un délai de quelques dizaines de minutes

- Le commerce de détail : Carrefour dans sa logique de flux tendus ou ZARA qui ne met que 2semaines entre la conception de ses produits, leur production et déploiement dans le monde entier

(fabrication des produits en Espagne ou au Portugal, pour plus de productivité, flexibilité et descoûts de distribution inférieurs)Dans cette course à la compétitivité, M. Salamon précise que les coûts de transport importent : un sourcingen Tunisie permet de réduire de 35 à 60% ces coûts par rapport à un sourcing en Chine. (une margecompétitive de 3% à 6% selon le produit) ; alors que pour les produits à haute valeur (i.e. ordinateur), le coûtde détention du stock est significatif dans le coût globalPar ailleurs, le facteur temps influence la capacité export et la capacité de générer de la marge :

- Une augmentation de 10% de la durée des opérations d’exportation réduit le volume des échangesbilatéraux de 5% à 8%

- Une augmentation du coût de transport de 10%, réduit jusqu’à 20% les échanges entre 2 pays

M. Salamon identifie plusieurs challenges pour la Tunisie :- Il est impératif de travailler sur l’efficacité coût, la ponctualité des livraisons, et le raccourcissement

des délais- La logistique repose sur 4 piliers : l’infrastructure, la douane, les systèmes d’information et les

compétences métiers- La Tunisie doit se positionner sur les produits où le facteur temps est important- Il existe une élasticité entre le facteur temps et la performance export

D’un autre côté, la Tunisie bénéficie de plusieurs atouts tels que l’éducation, son coût de revient attractif etsa proximité de l’Europe, mais se doit de procéder aux améliorations suivantes :

- temps = élément clé

-

ponctualité des livraisons : ingénierie (pas de gros investissements)- exemple : France : action pour diminuer 35% de temps immobilisé en douane en 4 ans.



- Réformer la douane- Mettre en place un système de transport intégré- Développer les infrastructures (port & zones logistiques)- Promouvoir un marché diversifié de services logistiques

Expérience des pays de la méditerranée occidentale en matière de logistique? par M. Saki Aciman –

Directeur Général, CETMO

CETMO est le Centre d'Etudes des Transports pour la Méditerranée Occidentale ; il s’agit d’un centred’études gouvernemental dont l’objectif est la coopération pour l’amélioration des conditions de transportdes pays de l’Europe du sud et du Maghreb , au moyen de l’étude des infrastructures, des flux, desstatistiques et de la législation du transport dans la Méditerranée Occidentale, ainsi que la mise en placed’initiatives pour la facilitation du transport.Dans le cadre de ses activités, et suite aux demandes du Forum Euromed Transports et du GTMO 5+5,CETMO a publié une étude sur Le secteur logistique sur la rive sud de la Méditerranée Occidentale - Cas des

pays du Maghreb.Peu d’études existent se focalisant sur les aspects services et points de vue des opérateurs, l’objectif decette étude était donc d’analyser les services de transport en se concentrant sur les opérateurs.

M. Aciman rappelle le contexte de l’étude :

Environnement économique

– Privatisation et libéralisation du secteur logistique. – Maroc et Tunisie: internationalisation et lien avec l’UE. – Algérie: développement interne basé sur ses grandes ressources. – Libye: croissance et diversification soutenues dans le secteur pétrolier. – Mauritanie: appui pour le secteur minier.

• Secteurs économiques clients du secteur logistique – Secteur industriel et commerce extérieur. – Plus diversifié au Maroc et en Tunisie et concentré dans le secteur énergétique en Algérie et enLibye et dans le secteur minier en Mauritanie. – Faible poids de la distribution commerciale moderne et prédominance des grossistes.

• Transport routier

– Part élevée du transport pour compte propre au Maghreb (>40%) Note:<15% en Europe. – Importance du transport informel (sauf en Tunisie et Libye). – Peu de développement de spécialités: frigorifique, marchandises dangereuses, groupage.

• Transport ferroviaire

– Orienté vers le marché des vracs.

– Tentatives d’accéder au marché de conteneurs et d’être en concurrence avec la route en matièrede marchandises diverses (sauf Libye et Mauritanie). – Libye: première infrastructure ferroviaire en construction.

• Transport maritime et secteur portuaire

– Grande importance des vracs et utilisation insuffisante du conteneur. – Importance du transport Ro-Ro au Maghreb central, très associé au trafic TIR au Maroc et enTunisie. – Les ports opèrent avec des lignes feeders (sauf Tanger-Med et Misurata).

• Secteur logistique

– La logistique est internalisée dans les entreprises industrielles et commerciales.

Et les menaces pour M. Aciman sont multiples :- Retard d’intégration du Maghreb



- Dispersion administrative- Faible organisation du secteur privé- Manque de pression pour augmenter la logistique interne des pays- Stratégie de mise à niveau : il existe des plans d’augmentation de logistique approfondis Maroc &

Tunisie

- Développement logistique au niveau de la distribution- Faible participation du secteur privé dans le plan de mise à niveau

D’où des stratégies pour chaque pays

• Au niveau administratif

Au Maroc : Réduction des coûts logistiques, Amélioration de l’information, Amélioration du service,Développement d’un plan national de formationEn Tunisie, la mise en œuvre d’actions structurées passe par la définition du responsable de la mise à niveaudu transport. Qui ? Le Ministère du Transport ou le Ministère du Commerce ?• Au niveau des opérateurs publics

- Etude stratégique pour maintenir sa position et faire des alliances avec les compagnies étrangères

- Action d’Etats- Amélioration de la coopération- Facilitation du passage portuaire- Tendance à offrir un transport de bout en bout.

• Au niveau des opérateurs privés

- Diminution de la bureaucratie et augmentation du contrôle sur terrain- Faciliter le renouvellement du parc de véhicules- Aides pour acquisition de systèmes d’information- Accès au terrain (conditions favorables pour les magasins)- Accès aux contrats publics- Améliorer la communication avec l’administration

Les constats sont :

- L’administration doit guider la mise à niveau- Il faut définir un cadre de coopération- Poids de la rivalité interne- Nécessité d’encourager la sous-traitance surtout dans le transport routier

M. Aciman énumère quelques recommandations

- Encourager la sous-traitance et la structuration essentiellement dans le secteur routier- Intensifier la coopération public-privé- Modernisation de l’entreprise en tant que facteur clé pour le succès de la mise à niveau

- Implication de l’administration- Encourager la coopération

Et en synthèse, il préconise

- La mise à niveau de l’environnement du secteur logistique (réglementation, fiscalité, plates-formes,etc.) actuellement appliquée est nécessaire mais insuffisante.

- La formation en transport et logistique est une priorité générale et absolue dans l’ensemble duMaghreb.

- Le facteur clé du succès de la mise à niveau est la modernisation interne des entreprises, lastructuration du secteur et la supervision/suivi de la structuration en question.

- Les pressions du marché ne sont pas suffisantes, l’administration doit engager le processus.

- Renforcer les relations entre l’administration et les opérateurs.



- L’approche par cluster est un instrument approprié pour moderniser les entreprises et structurer lesecteur

Quelle vision pour la logistique en Tunisie, par M. Yves Lafargue – Président, Cofinter

Il est important de réviser ses donnés en terme de délocalisation, les concurrents de la Tunisie, ce sont lespays de l’Europe de l’Est. Il y a une 2ème phase de la mondialisation (ex : Euromed) avec une diminution demultilatéralisme

Ainsi, le contexte des années 2010-2015 :

- Les acteurs de la logistique ne sont plus mondiaux mais régionaux

- Les échanges évoluent 2 fois plus vite que le PIB

- Suite à la multiplication des crises financières, on assiste à :- la récente croissance, reconstitution des variations- une baisse du volume de production, il est donc inutile de stocker

- réduction des IDE,- inflation des prix- plus de Juste-à-temps, LLC- augmentation de la gouvernance mondiale, augmentation d’éthique- Privatisation des infrastructures

Evolution de la logistique : plus de VA, moins de variations. Pour une bonne logistique, il faut avoir à l’espritles 3 lettres « FRD » pour « Flexibilité, Réactivité, Délai »Le coût de la logistique a évolué : le transport n’y est pas prépondérant, mais l’obsolescence du stock coûtecherLa logistique est un domaine transversal dont le point clé est la coordination entre finance, développementdurable et les Ressources Humaines

La logistique est importante : facteur de compétitivité et de développement ; Ainsi, l’Allemagne a créé unMinistère de la logistique, ce secteur n’est donc plus sous la tutelle du Ministère du transport.La Tunisie a le défaut d’être au milieu de la moyenne-mondiale en terme d’indice « Logistics PerformanceSurvey » ; il importe de passer dans les « Best in Class » et l’espoir est permis!La Banque Mondiale démontre que lorsque l’indicateur de logistique augmente de 1%, celui dudéveloppement progresse de 2%- Les exportations au niveau du régime offshore ont progressé de 18,5% et les importations de 14,7%. Plusde 40% de la croissance provient des exportations, la Tunisie a beaucoup de progrès à faire.- Les flux augmentent 2 fois plus que le PIB : Hausse du PIB de 6 à 7% par an = hausse des flux de 12 à 15%.

Mais quels sont les freins au développement de flux supplémentaires ?

- D’abord, le problème de capacité portuaire, la Tunisie doit se doter d’un port en eaux profondes,sinon elle sera considérée comme un port secondaire ; à noter que le port de Tanger vient dedépasser en volume celui de Marseille

- Car la Tunisie est considérée par l’Europe comme une relocalisation de proximité, un pays pas chermais trop lent où l’administration est jugée claire mais lourde.

Selon M. Lafargue, au niveau des critères de choix d’un pays de délocalisation, l’infrastructure estprimordiale puis la desserte et réactivité, le coût de la main d’œuvre arrive par contre en 6ème position.La Tunisie n’est pas mal positionnée dans les classements mais ne figure jamais dans le premier « tiers »Le schéma du transport en Tunisie est un transport éclaté dans de petits camions en propres, une desraisons du surcoût du transport. D’où la suggestion de créer des « Hubs » logistiques à haute technologie et

sécurité



Et M. Lafargue de poursuivre qu’au niveau de l’infrastructure,

- La Tunisie est correctement placée pour ses infrastructures de transports (mais moins pour lesinfrastructures logistiques)

- plein de projets existent, il ne reste plus qu’à les réaliser- il manque 5 millions de m² d’entrepôt, cela est plus prioritaire que de faires des autoroutes

Au niveau de l’emploi, la logistique c’est 200 mille emplois potentiels pour notre pays.Il y a de plus en plus d’experts en logistiques mais pas de professionnels.Ce qu’il faut améliorer en Tunisie :

- les compétences- mitiger les risques commerciaux, de change, de transport, pays. La note COFACE pour la Tunisie est

juste au milieu, donc il y a possibilité de mieux faireAu niveau des coûts :

- La logistique tunisienne, c’est environ 20% du PIB tunisien- ce coût représentait entre 11 et 12milliard de Dinars en 2010- Un surcoût estimé à plus de 5 points de PIB.

- Le transport à structurer (40% du PIB en informel).Au niveau de l’environnement, il est important de massifier les flux de transport pour réduire la pollution(protocole de Kyoto) et renforcer la croissance (60% des camions retournent à vide) et diminuer les 30million de CO2 émis par an. Parmi les constats, la Tunisie transporte environ 200 millions de tonnes, maissans savoir optimiser ces flux en camions pleins

Domaines d’améliorations:

- Développer les infrastructures- Financement des projets- Attractivité du cadre institutionnel- Mettre en valeur les ressources

- Accompagner le développement

Ce qu’il faut retenir :

- beaucoup de choses sont améliorables sans puiser dans le budget de l’Etat- il faut faire un plan de la logistique Tunisienne et créer une autorité de régulation- la Tunisie est à proximité du marché mondial- la Tunisie doit miser sur les atouts de développement durable- garantir la cohérence globale des stratégies logistiques par un observatoire et/ou un Conseil

National de la Logistique- le frein du développement de la Tunisie sera la logistique si on ne fait rien : plus de 35% du PIB sur 5

ans, soit plus de 70% d’échanges !

Stratégie de la logistique tunisienne: « Passage de la Tunisie de sous-traitant Low Cost à un co-développement euro méditerranée »

Questions / Réponses

1. quelle solution en infrastructure pour la Grande Distribution (i.e cas Carrefour) ? M. Yves Lafargue : des entrepôts régionaux et un entrepôt central avec des opérateurs logistiquesM. Yassine Brahim : le problème c’est le foncier

M. Yves Lafargue : ce n’est pas un problème de disponibilité mais structurel lié à la stratégied’aménagement du territoire.

M. Saki Aciman : l’aménagement du territoire est la responsabilité de l’Etat



2. QUID du problème du foncier ? Les hectares existent, le problème est leur propriété et statut. Le Maroc n’a pas de problème pour trouverdes hectares.L’Etat peut être propriétaire d’une plateforme mais l’aménagement du territoire doit être pris en compte.L’Etat doit considérer l’intérêt de ces plateformes et ne doit pas abandonner sa mission de planification du

territoire

3. QUID du transport aérien ? Ce secteur ne représente en Tunisie que 0.003%, il n’y a donc pas de visions globales au niveau de larestructuration.Pour M. Hamdi OSMAN de FedEx, Ceci est dû aux réformes « open sky » toujours non appliquées en Tunisie.Hongkong et Dubaï sont devenus les points centraux de leur région. La Tunisie doit devenir un Gateway pourl’AfriquePour M. Aciman, l’Open Sky est une priorité pour les passagers puis les marchandises représentant 2 à 3%en Europe ; la Tunisie doit aussi ouvrir sa distribution vers l’Afrique

4. Quels sont les axes à développer au niveau de l’amélioration des dispositifs de formation enlogistique ?

Pour M. Yves Lafargue, la Tunisie est un pays exemplaire en termes d’éducation, le sujet doit être pris encompte, surtout que cela représente 40.000 emplois :

- Un hangar, c’est 800m² et créateur d’1 emploi- Si on fait des services supplémentaires comme de la préparation, du montage, du conditionnement

ou encore du test, le potentiel est d’un emploi confirmé pour 100m² (NB : nombre d’emplois réel est4 fois supérieur au nombre d’emplois direct)

La logistique aujourd’hui ne doit pas se restreindre à du stockage, il faut créer des centres logistiquesgénérateur d’emplois

5. Au niveau du cadre réglementaire, pourquoi autant de difficulté pour la mise en œuvre d’un statutparticulier pour les plateformes logistiques ?

M. Yassine Brahim, affirme que l’étude a démarré il y a 2 ans et a été dotée d’un plan d’actions avec despoints réglementaires assez compliqués impliquant plusieurs intervenants et l’un des objets de la feuille deroute est d’aborder ces réglementations.Pour Mme BenHamida de la Douane, le Code des Douanes prévoit 2 fonctions :

- Fonction stockage et logistique : stockage et transformation au sein de Zone d’Activités Logistiques(Activités sous douane)

- Fonction industriellePour répondre aux nouveaux besoins, 2 nouveaux régimes ont été créés :

- Entrepôt pour propre : pour la transformation de sa propre marchandise

- Entrepôt privé pour le compte d’autrui : transformation de la marchandise appartenant à autruiSi la Tunisie est un pays pionner dans l’instauration de ces réglementations (existence des textes), cesderniers attendent que les choses se précisent notamment par la définition du Ministère concerné.

10h45 : Atelier 1 : La logistique comme vecteur de développement et levier d’amélioration de la

compétitivité de l’économie.

Modérateur : M. Hichem Elloumi – PDG, COFICAB

COFICAB est leader dans la fabrication de câbles électriques destinés à l’industrie automobile.Equipementier de rang 2, présent, en Tunisie, Maroc, Roumanie et Portugal, COFICAB à d’autres projets

d’implantation à l’international et notamment en Egypte



M. Hichem Jouaber – Directeur Supply-Chain et Système de Production Groupe, VALEO

VALEO est un fabricant de systèmes de composants pour l’industrie automobile avec une organisationinterne basée sur la réduction du CO2.VALEO en chiffres c’est 5 milliards d’euros de CA, 110 usines dans le monde dont 2 en Tunisie, Implantationdans 27 pays, 10 plateformes pour l’aftermarket (pièces de rechange).

Pour M. Jouaber, la révolution est une opportunité pour le développement de la Tunisie, qui a perdu 3points de croissance pendant 20 ans. Les changements ne se font pas sans rupture, il faut se différencier ;

La stratégie gagnante :- Ne pas copier sur les chinois, le facteur temps n’est pas important pour eux, il faut 6 à 8 semaines

pour arriver aux USA ou en Europe- La Tunisie doit miser sur le facteur temps : il n’est pas normal qu’un container mette 3 à 4 jours pour

arriver à Marseille de Tunis alors qu’il faut 24H pour traverser la méditerranée- La stratégie pour développer l’attractivité de la Tunisie auprès des industriels ne doit pas être celle

du « Low Cost Factory Land ». Considérer les 4 point essentiels suivants :o Miser sur les locomotives industrielles (i.e. le Secteur de l’automobile)

o Créer de la valeur ajoutéeo Concentrer les aides sur les industries locomotiveso Rattraper le retard : doter la Tunisie d’une infrastructure Supply Chain

Les critères majeurs des industriels pour le choix d’une implantation:- Temps : proximité des clients, il faut être là où les clients sont- Environnement du pays- Infrastructure- Le bassin d’emploi- Capacités disponibles pour sourcing local- Coût et incitation à l’implantation

1. La proximité et le Juste-à-temps : il faut inciter les constructeurs automobiles à venir s’installer enTunisie en créant une Task Force gouvernementale

2. Environnement : strict respect de l’éthique des affaires, de la propriété intellectuelle et des normesinternationales, aller chercher les locomotives par les professionnels, investissements étrangers

3. Infrastructure :o la Tunisie a pris du retard et accuse un fort déséquilibre régional, toutes les usines ne

peuvent pas être sur la côte et à Tunis, s’approvisionner depuis des viles du sud de la Tunisiene doit pas poser de problème

o VALEO dépense 340 millions d’euros en transport dont 100 millions en fret aérien pour lescomposants à haute valeur. L’aéroport d’Enfidha est sous-utilisé, et devrait être un hub vers

l’Afriqueo Absence de chartes de service (qualité, règles de fonctionnement) régissant le secteur, qui

demeure très parcelliséo Il faut un plan ambitieux pour accélérer les processus douanierso Lancer un programme pour : Développer l’infrastructure routière et lier l’Ouest à l’Est et le

Sud au Nord, Étendre le réseau ferré et le moderniser, Extension des ports, Plateforme deFret Aérien

4. Disponibilité de la main d’œuvre qualifiée : absence d’école produisant des ingénieurs en logistique,pour pallier à cela VALEO a créé sa propre université « Supply Chain Academy » : pendant 2 ans :travail et formation complémentaire. Il faut développer le lien entre l’enseignement et l’entrepriseen Tunisie, Revoir le système de formation pour coller à la réalité des demandes d’emploi

5.

Sourcing local pour optimisation de la logistique (capacité autour de 70%)



6. Coût d’implantation : La Tunisie a mis en place plusieurs mesures d’incitation en la matière ; unerevue de ces aides pour les cibler en cohérence avec la stratégie est nécessaire

Les solutions pour la logistique Tunisienne :- S’appuyer sur son potentiel géographique et humain

- Réfléchir en termes de valeur ajoutée- Améliorer l’infrastructure

M. Hamdi Osman – Senior Vice President in the Middle East, Africa and Indian subcontinent, FedEx

Express

What’is Access ?

En 40 ans, Fedex dessert plus de 25 villes américaines, 220 pays et affrète 12 vols par jours de chine- Fedex : augmentation des investissements, emplois, terrain…(CDG : 70 vols/j)Fedex Veut promouvoir la Tunisie comme un pays stratégique pour le marché internationalPour ce, il faut une nouvelle Tunisie, plus Anglophone ; Et la logistique est le moteur de toute économie

M. Osman présente Access : la connexion entre les populations, le business et les nationsEvolution sur les 3 derniers siècles, suivant les révolutions agricoles, industrielles, IT…- Access index : sur 109 pays pour 23 indicateurs, la Tunisie est 48ème et 6ème pays arabe.- UAE (& Dubai), exemple : opportunités sont réalisables.– Dubai est ouvert 24h/24 et 7j/7. Tunisie ?pourquoi pas-Il y a un lien indéniable entre Access et le bien-être humain.Dubaï est le hub du Moyen-Orient et Jbel Ali le 5ème plus grand port mondial (le choix de Dubaï à la place deBahreïn s’est fait car il permet un gain de temps de 20 minutes)La Tunisie doit développer son accès, et devenir un hub pour l’Afrique.

M. Borhene BenMena – Vice President, Agility InfrastructurePerspective et force de proposition d’un opérateur logistique

Le monde de la logistique est très fragmenté : le leader DHL détient 4 à 5% du marchéL’objectif est d’assurer sa pérennité et compétitivité, AGILITY est né au Koweït en 1979 (Kuwait), et figureparmi les top 10 mondiaux, avec 30 000 emplois, 6 M De dollars de CA, et est passé de l’entreposage à cielouvert, à l’entrepôt puis l’achat de flotte.La logistique est un marché à faible rentabilité, qui permet de dégager 2% de marge nette quand le travailest bien fait.La pénétration des marchés émergents en cherchant ce qui n’est pas disponible (Exemple, il est difficiled’entrer en Tunisie avec des camions dotés de nouvelle technologie, alors que la majorité des entreprisessont familiales avec des camions amortis depuis une dizaine d’année)

Le problème constaté est que les industriels ne connaissent pas leurs coûts logistiquesIl est important d’intégrer la vague 2.0 au niveau de la logistique pour intégrer de plus en plus des niveauxd’information venant d’endroits différents (Expl. AMADEUS pour le transport aérien)AGILITY investit 20% de ses ressources nettes en R&D, à travers un centre de compétences en Inde qui nefait que du processLe premier produit vendu aux services douaniers du Pakistan est un logiciel pour automatiser les servicesdouanier, il faut aller au-delà de la vision courte-termiste qui considère que l’automatisation est destructriced’emploisSelon M. BenMena, Enabling Trading Index ou critères d’accessibilité au marché, met en exergue que les 4premiers critères sont des critères de process

M. Salem Nabgha – Vice président fédération du transport de l’UTICA – Président de VECTORYS



Si on était amené à évoluer du transport à la logistique, on aurait perdu quelques clients (concurrence avecla Turquie et le Maroc)Le problème en Tunisie est la qualité des infrastructures et l’innovationL’environnement est composé de la douane, du fisc, de l’équipement et des télécomsEtat des lieux :

- Timide amorce- Faible participation- Environnement peu propice à la prestation logistique (exemple : fiscalité)- Pas de zones d’activité logistique (ZAL)- Beaucoup d’entrepôts mais inexistence de surfaces- Formation : services conseil insuffisants- Opérateurs atomisés et non regroupés, concurrents certainement (exemple : GIE 23 d’opérateurs

pour ZAL)- Port en eaux profondes : 3ème ou 4ème génération ?- Pas de cadre juridique d’opérations logistiques

Il serait judicieux de

- clarifier les choses et créer une charte qualité qui définirait le travail des opérateurs et la qualité du servicefourni, sans tomber dans la concurrence déloyale- définir un cadre propice pour réglementer la profession de logisticien

Et M. Salem d’évoquer les problèmes de la situation actuelle :- Il faut préciser la destination des marchandises avant leur expédition- Il faut livrer la totalité des marchandises chez le client, pas de livraison partielle

Une réunion a été organisée avec la Douane pour créer un site pilote et mettre en place un contrat tripartite.La Douane a su jouer le jeu et passer outre la réglementation en donnant son accord pour la consignationdes marchandises et la livraison partielle >> Création de la notion de EFCA (Entrepôt Fictif pour Compted’Autrui

Caractéristiques de ce site pilote :- 150 m² de produits dangereux- 300 m² de température dirigée- Système d’information pour la traçabilité des marchandises

M. Salem insiste sur l’audace « il faut oser, comme ce fut le cas pour la loi 72, il faut aller vers un nouveaumodèle pour la logistique »Conclusion : Excellent positionnement de la Tunisie + accompagner ceci par un vaste programme

d’infrastructure.

M. Nino Lo Bianco – Président Directeur Général, Groupe BIP

BIP Tunisie a été créé il y a 15 mois, elle est composée de 11 tunisiens et 4 expatriésLe tissu productif est très pulvérisé, le secteur de la logistique est fragmenté, pas de zones homogènes pourprofiter de synergies logistiques. Les zones homogènes permettent de faire des économies d’échelle grâce àdes services en commun et des options de revenus en plus.En Tunisie, il existe 3000 entreprises étrangères, employant 320.000 personnes. Cependant, les entreprisesne sont pas homogènes, d’où le manque de zones homogènes à servir et où l’on peut développer desservices logistiques.Exemple de réalisations :

1. Création d’une zone homogène en Roumanie, où 1200 entreprises italiennes délocalisées,bénéficient d’avantages fiscaux, faible coût de main d’œuvre, langue proche de l’italien et profitentde la mise en commun d’activités, gestion du personnel et information et de la création d’un service

de transport aérien. Actuellement, les coûts du personnel ont augmenté, mais les entreprisesrestent pour profiter de l’homogénéité et des avantages créés.



2. Chaine d’activité à Gafsa : activité première + activité amont/aval (projet momentanément arrêté àcause des troubles sociaux)

3. Kilomètre rouge à Bergamo (près de Milan), développé dans le secteur de la mécanique pouraméliorer les systèmes de freinage développé. 1km de services développés autour cela : R&D, test,maintenance.

Il serait pertinent de développer un projet similaire en Tunisie appelé « Sable rouge » avec le développementde l’activité logistique dans le secteur de l’énergie en collaboration avec Desertek, surtout que l’énergie estdifficile à transporter.Pour le futur, il est nécessaire d’être impliqué avec les entreprises publiques

Questions/Réponses

1. Questions à M. JOUABER, Directeur Supply Chain de VALEO

- Comment expliquez-vous le délai de 4 jours pour que votre marchandise arrive à Marseille de

Tunis,

- Vous avez mentionné que le coût logistique représente 20%, quel est le numérateur et le

dénominateur ?

- Vous préconisez que les aides doivent être concentrée sur les locomotives, pourquoi ?Pour M. Jouaber, un container qui sort de l’usine de Valeo de Ben Arous en direction de Marseille subit unchemin critique rallongeant le délai : arrivée du transporteur, acheminement au port déchargement,opération administrative…alors que la traversée en elle-même ne dure que 24 à 26H, les possibilitésd’amélioration sont donc conséquentes

Concernant le coût de la logistique il est difficile de trouver un ratio global, aujourd’hui chez VALEO, 10% duChiffre d’affaires est concentré sur la logistique

Il est préférable de concentrer les aides aux entreprises performantes, au lieu de distribuer de petites aides àplusieurs entreprises : mieux vaut miser sur les entreprises pouvant développer leur écosystème

2. Question: La politique monétaire de la Tunisie a été initiée par une dévaluation du dinar pour que

le secteur touristique soit attractif. Aujourd’hui l’écart est énorme entre la Tunisie et les pays du

Nord ; Y a-t-il une préoccupation dans ce domaine ?

M. Hichem Elloumi : le problème de la dérive du dinar par rapport à l’euro n’est pas un sujet d’actualité ence moment, alors que la Tunisie vit une crise au niveau touristique et social

3. Le concept d’accès et la relative importance du fret aérien est un facteur d’ouverture de nouveau

Business en Tunisie. Pourquoi Fedex n’a pas d’implantation en Tunisie depuis 3 mois ?

M. Hamdi Osman précise que Fedex a créé un Call center à Rabat (1,700 emplois). Il est temps de mettre enplace une Free ZoneM. Nino Lo Bianco – Président Directeur Général, Groupe BIP

La poste italienne a dématérialisé son système d’information, 70% de son activité alliée avec Microsoft, il n’ya plus de bicyclette, mais par ailleurs le travail a diminué. D’où l’idée pour sauver cette activité d’inventer unservice de pièce de rechange pour le compte de FIAT distribué 2 fois par jour par les facteursM. Salem Nabgha est Ok pour l’ouverture mais il y a un besoin d’égalité des chances en investissements desdeux côtés de la méditerranéePour M. Hichem Elloumi, la réussite en matière industrielle s’est accompagnée d’une non performance auniveau logistique. Il est temps de s’ouvrir à l’international et d’opter pour une logistique de haut niveau

13h45 : Atelier 2 : Infrastructure et aménagement du territoire au service du développement régional

• Modérateur : Robert FEIGE - Chef du Bureau de Représentation Tunisie, Banque Européenne

d’Investissement (BEI)La BEI est un financier très actif sur les questions d’infrastructure en Tunisie



- M. Walid Bel Hadj Amor – Directeur Général Adjoint, COMETE Engineering – Aménagement du territoire

et Infrastructure

L’aménagement du territoire est un outil qui permet de mettre en œuvre une vision politique au niveau del’infrastructure, de l’emploi, de l’accès aux services publics, avec une garantie de sécurité, d’environnement

agréable et de qualité de vieL’objectif de l’aménagement du territoire est de créer une attractivité régionale, d’être une locomotive pourfavoriser la croissance économique, l’intégration régionale et l’aptitude à la croissancePour M. BelHajAmor, la stratégie en matière d’aménagement du territoire doit se décliner en plusieurs axesopérationnels :

- Développement des infrastructures- Processus de gouvernance régionale- Création de pôles de développement- Génération de flux d’investissement- Intégration Régionale (Maghreb & Méditerranée)

Ce ne sont pas les besoins qui doivent guider l’aménagement du territoire (les besoins sont sur la côte), c’est

l’infrastructure qui doit venir en premier pour créer des conditions de développement, réaliser descartographies et évaluer l’investissementAu niveau du pôle développement, il n’y a pas de politique régionale, les critères géographique, économiqueet historique ne sont pas considérésLa problématique :

- Un faible taux de croissance de l’investissement- Une infrastructure inadéquate ne poussant pas à investir- Pas d’interdépendance régionale- Insuffisance de ressources et de moyens au niveau des administrations locales et régionales- Marginalisation de la gouvernance régionale- Qualité de vie et environnement dégradés

- Intégration des groupes vulnérables insuffisanteEt M. BelHajAmor de proposer quelques leviers :1. Gouvernance : décentralisation des compétences d’un niveau central à un niveau régional,

consolidation des ressources régionales (humaines &financières) et Mise en place des communautésde communes

2. Investissement :- Secteur public : créer de la mobilité, accès aux TIC, pôles régionaux de développement,

protection des terres agricoles, développement durable- Secteur privé : climat d’affaires propice, leviers d’incitation, accès au financement des PME,

créer des centrales de services3. Infrastructure : investir à long terme, Investissement public en Capital, infrastructure de transport

Certaines zones de l’ouest sont virtuellement hors de la carte de la Tunisie (en terme de temps dedéplacement). Il faut évaluer les avantages d’un projet d’infrastructure de transportLa réflexion sur le programme d’investissement :

- investissement routier, le schéma existe : il faut doter la Tunisie d’un réseau d’autoroutes et deroutes express permettant de doubler le réseau des routes nationales et régionales existantes

- investissement ferroviaire : actuellement, il y moins de lignes ferroviaires exploitées qu’au temps del’indépendance

- investissement portuaire et aéroportuaire : 3 investissements majeurs : Un port en eau profonde, Unport pétrochimique à la Skhira, Un port croisiéristes à Kélibia

Une nouvelle carte de la Tunisie permettrait de créer 400.000 emplois en années hommes



- M. Francis Robert – Directeur Général, Advanced Building Construction & Design (ABCD) – Parc

logistiques et Best practices mondiales

ABDC fut créée il y a 6 ans, son métier : concepteur de bâtiment destinée à la logistique, parmi lesimplantations de ABCD : France, Allemagne, Casablanca, avec un objectif d’ouvrir un bureau à Tunis en 2011.Depuis 30 ans, les constructions d’entrepôts de stockage est une activité qui a évolué, mais les fonctions de

base sont les mêmes faisant appel au transport, d’où l’importance de l’emplacement de ces bâtiments

Parmi les critères pour le choix d’un site pour de grandes bases logistiques (allant jusqu’à 100.000m² enEurope) : forme rectangulaire, qualité des sols, terrain plat, absence de pollution, disponibilité de l’énergie,loin des zones urbaines, appui des collectivitésUne zone de 50 hectares a été développée en régions parisiennes avec des plateformes logistiques de200.000m² réalisé en 5 ans, aujourd’hui 10 plateformes ont vu le jour et 30 hectares aux zones paysagéepour le traitement des eaux.Les bâtiments réservés à la logistique sont classés en 3 catégories A, B et C. le A est le plus performant etc’est la seule catégorie considéré par les investisseurs et est conçu sous forme de cellule pérenne,économique, respectueux de l’environnement.

Depuis l’apparition des bâtiments de stockage, puis du développement des plateformes logistiques, tous lesgrands pays industriels ont mis en place une réglementation stricte qu’ils font évoluer régulièrementLes règles APL évaluent la qualité des locataires en matière de bail financier : « A » pour les plateformes decatégorie A, « P » pour les emplacements « prime », et « L » pour la qualité des locataires

La conclusion de M Robert de par son retour d’expérience sur le marché tunisien- La demande identifiée dépasse les 100.000 m² de bâtiments. Demande insatisfaite car pas de

terrains disponibles, les agences foncières comme l’AFI doivent travailler sur le sujet pour éviter laspéculation foncière.

- Les investisseurs doivent prendre en compte les nouveaux concepts, respecter la demande desutilisateurs

- Au niveau des zones portuaires, les conditions d’utilisation des terrains doivent être faites au plus juste- Un développement harmonieux des sites logistiques passe par une entente harmonieuse de toutes

les parties : Etat et collectivités locales, Investisseurs, Développeurs, Utilisateurs, Constructeurs

- M. Isidre Gavín i Valls – Directeur Général, CIMALSA

CIMALSA est une société publique de promotion de l’investissement de la région de Barcelone. La mission deCIMALSA est d'offrir aux secteurs du transport et de logistique le meilleur emplacement pour leurcompétitivitéLe management fait la différence entre la bonne et la mauvaise logistique

Inter modalité : mode efficient dépendant de la destination. CIMALSA intégre l’inter-modalité comme un axepour tous les nouveaux projetsPour M. Valls, une bonne logistique permet de garantir :

o Les terres utilisées pour l'industrie ou la logistiqueo Energieo Les infrastructures de transporto Investissement et des ressourceso Temps

Une logistique efficiente est synonyme d’une économie plus compétitive selon M. Valls.La Catalogne appartient à l'une des principales chaînes logistiques, grâce à :

o Sa position géostratégique pour la de distribution du sud de l'Europeo

Des investissements importants en infrastructures portuaires et ferroviaireso Connexions maritimes régulières



o Congestion croissante des transports routiers au sein des pays d'Europe du nord concurrentsDe son côté, la Tunisie bénéficie de plusieurs opportunités

- une position stratégique vis-à-vis de l’Europe et de l’Afrique- Intégrée au sein de l’une des meilleures régions macro-économiques du monde

Au démarrage du projet catalan, la question fut posée « Catalunya will be logistic or not to be » aujourd’hui

la question qui doit être posée est « do Tunis want to be logistic ? »

- M. Abdelmoula Ghzala – Lead Infrastructure Specialist, Banque Mondiale

L’investissement global de développement international aide la croissance des pays, renforce ledéveloppement durable et est créateur d’emploiObjectif de l’étude ayant constaté un manque d’intégration régional : En 2008 Commerce intra-régional: 3%Maghreb, 64% UE, 25% ASEAN, 15% Mercosur

- Support pour l’accroissement du commerce intermaghrébin- Mettre l’accent sur les mesures de facilitation

20 à 30% du revenu des ménages est consacré aux produits alimentaires (pour les pauvres, ce taux est de 60

à 70 %). Le coût logistique représente une large partie du prix des produits alimentaires : 20 à 60% selon leproduit et chemin commercialL’apport du commerce n’est pas suffisant, il est nécessaire d’avoir un bon système régionalLes pays du Golf ont de meilleures performances par rapport aux différents groupes de pays arabesBenchmark avec

- Mashreq (Liban, Syrie, Palestine, Jordanie, Iraq) : Préparation d’un programme régional multi-bailleurs de facilitation du commerce et d’infrastructure pour les pays du Mashreq

- Egypte : étude et infrastructure à commencer- Efficacité du port de Djibouti en cours

Ainsi, tous ces projets permettront d’avoir une intégration arabe régionale

Questions / Réponses

1. On a beaucoup parlé de zones d’activités logistiques, cependant au niveau terrain, on reste

souvent sur sa faim, il n’y a pas d’approfondissement, sur les types de zones, pour qui, pour quoi,

la comparaison au niveau international n’est pas pertinente étant donné que le contexte n’est pas

similaire. Pour la Tunisie, il faut parler de choses plus concrètes, le développement ne peut se faire

sans parler de stratégie d’orientation et politique de développement.

M. Walid Bel Hadj Amor : On va définir des choses logistiques en fonction de quel input, raisonné parvocation local, régional ou international. Il faut d’abord une vision, mais on ne peut pas attendre sadéfinition éternellement, les choses doivent démarrerM. Francis Robert : En Europe occidentale, la distribution a tiré la logistique. A partir du moment où la

grande distribution existe en Tunisie, cela sera pareil.Eu Europe occidental, la logistique s’est externalisée. Cela sera le cas inévitablement en Tunisie aussi2. Observation sur le processus d’aménagement du territoire : dans les années 80 deux tiers de la

population occupait 1/3 du territoire, aujourd’hui la situation a évolué un cinquième de la

population occupe un cinquième du territoire. Il est important de souligner que le processus est en

contradiction

3. 2ème observation : on commence par évaluer le potentiel, le solde migratoire puis on trace des

orientations. Les obstacles sur le plan institutionnel est que les opérateurs du développement

libéral ont délaissé l’arrière pays

M. Robert FEIGE, Chef du Bureau de la BEI, affirme qu’une étude a été faite sur les autoroutes où la BEI aété associée, et confirme qu’une nouvelle autoroute passera par Kasserine



15h30 : Atelier 3 : Mécanismes de financement et modèles de Partenariat Public Privé

• Modérateur : Zied Oueslati – Directeur Général, Tuninvest

- M. Jalloul Ayed - Ministre des Finances

Concernant le partenariat public privé, on parle de phase transactionnelle, sur laquelle est basée toute la

stratégie du paysParmi les mécanismes créés par le Ministère

- Caisse de dépôt caisse similaire à ce qui existe dans les autres pays, pour des financement dépassantla capacité du secteur privé essentiellement dans le domaine de l’infrastructure, 2 types ont étéprévus :

o Investissement fait par la caisse de dépôto Transaction pour financer des projets avec PPP

- Fond souverain est un fond générationnel qui va accompagner les privés par un investissement dansle capital, sur des critères d’investissement généralement retenus par le privé. L’objectif du fond estde gagner de l’argent, créer de a valeur, assurer une continuité dans le temps pour des projetsd’infrastructure.

L’idée est que l’Etat veut jouer un rôle différent, structure avec n capital humain important pour prendra laresponsabilité des projets d’investissementsLa question qui se pose est : est-ce que le système financier a la capacité d’accompagner ces projets. Laréponse est NON, la Tunisie se trouvera rapidement dans des goulots d’étranglements. D’où la créationd’une réforme structurelle du système financier pour que ce dernier mobilise une épargne longue. 2 voletspour cela :

- La Banque publique à restructurer, éviter la dichotomie entre banque publique, banque privé etcréer des champions nationaux, cette réforme est à lancer sur 2 à 4ans

- Réforme des marchés des capitaux : mise en place de conditions d’émergence d’un vrai marché decapitaux

Il faut distinguer 2 systèmes de financement

- La monnaie locale- La monnaie en deviseEt le Ministre des Finances d’affirmer que c’est une erreur de financer en emprunts étrangers des actifs enDinars. Il faut « swapper » les devises sans subir le risque de change.Le marché local est très petit, on n’a pas le pouvoir d’achat nécessaire, ni le pouvoir économique qui pourraabsorber cette masse d’investissement, le cash flow en devise, refinancement en devise. Ce sont les projetsqui vont payer et non pas l’EtatIl y a obligation d’avoir une plateforme marketing au niveau international, 80% des flux se font avecl’Europe, mais d’autres opportunités existent, il faut ouvrir un vrai marché maghrébinLe Ministère des Finances a du travail à faire pour la promotion du PPP, on travaillera prochainement sur lecadre réglementaire des concessions, accompagné de mission fiscales permettant d’assurer le succès du

programmeQuestion :1. Comment développer un marché international sans développer un marché local

Le projet sera accompagné d’un développement en bourse, l’intérêt du fond générationnel est d’avoir unestratégie de sortie, notamment en bourse.

2. Quels sont es délais de mises en service de la caisse de dépôt ? Comment fait-on pour livrer ladette ?

Concernant les délais, les textes sont prêts et seront présentés dans 2 semaines. Pour le fond générationnelça sera fin juillet ;Pour la dette, le système bancaire continue à jouer son rôle, la problématique est posée pour les projetsd’envergure futurs. Il faut développer des capacités de financement mais en créant aussi d’autres produits

3.

Vous insistez sur des modèles orientés à l’export, le modèle actuellement suivi est basé sur la sous-traitance. Vu l’importance des chiffres, cela nécessite l’émergence de champions tunisiens et



l’attraction d’IDE dans l’industrie à haute technologie et non plus dans la sous-traitance ; Y a-t-il uneréflexion sur quels modèles adopter?

Il faut laisser au passé le modèle de sous-traitance, la Tunisie n’est pas un pays de main d’œuvre bon marchémais doit se positionner comme une plateforme d’accès aux marchés d’AfriqueLe 12 juillet prochain, il y aura à Bruxelles, une présentation de projets ayant un contenu technologique

développé, il faut cibler les secteurs ayant une valeur ajoutée et une capacité d’épargne importante.Le gouvernement va mettre en place des outils pour les privés, c’est le moment d’avoir une économie àcontenu technologique plus riche, cela rentre dans le cœur de la stratégie.

4. Est-ce qu’il y’aura une base légale qui clarifiera le régime fiscal des zones logistiques ?Il faut envisager un alignement, formuler un cadre macroéconomique orienté vers l’extérieurLa Tunisie a beaucoup plus d’atouts que Singapour qui a une dimension de seulement 500m². le choix faitpar Singapour concernant le port, l’aéroport s’appuie sur un cadre réglementaire parmi les meilleurs aumondeAvoir 20 sites en Tunisie, je ne pense pas que c’est la meilleure stratégie. La stratégie en matière d’offshoringdoit se projeter dans l’avenir, avec une convergence entre offshore et nearshore

5. Allez-vous unifier les codes douaniers et simplifier les procédures ?

Les réformes fiscales ont été initiées pour créer des recettes fiscales permettant de financer les projets del’Etat. Lorsqu’on arrive à une croissance soutenue, on peut prétendre à des tarifs douaniers plus unifiés.

- M. Hajir Naghdy – Senior Managing Director, Macquarie Group - FINANCING OF PPPs

PPP dans la région MENA

- Les deux dernières décennies ont vu un boom des investissements d'infrastructure dans la région MENA,les gouvernements ont augmenté lentement mais sûrement la participation privée dans le secteur- La volonté politique d'adopter le modèle de PPP pour des projets de financement se répand dans la région :Le Koweït, Dubaï et la Jordanie augmentent leur focus sur la mise en œuvre des projets de PPP en

introduisant des législations pertinentes, en plus de la mise en place des ministères spécialisés pour traiterdes futurs PPP- Les PPP les plus réussis dans la région ont été dans le secteur de l'énergie suivie par le traitement des eauxusées, les PPP dans les infrastructures sociales et le secteur des transports ont eu un succès limité à ce jour.- L'accent a été mis sur la garantie de bancabilité des projets de PPP dans les pays émergents ce qui aentraîné un retour à un degré raisonnable de normalité des dettes de marchés

- M. Pierre More Ndong – Ingénieur Principal de Transport, Banque Africaine de Développement (BAD),

La Banque Africaine de Développement a été créée en 1963. Elle accompagne ces 53 pays membresrégionaux en finançant des projets de développement dans tous les secteurs.

Les instruments de mise en œuvre :• Prêts BAD pour les MIC : Prêts au secteur public et Prêts au secteur privé.• Prêts/dons FAD pour les LIC

Depuis 1968 le Groupe de la Banque a approuvé, dans le secteur des transports, 18 opérations pour unmontant total de 1,07 milliards EURLe Portefeuille actuel comprend le projet d’aménagement de la liaison autoroutière Gabes-Ras Jedir en coursd’instruction pour un montant de 137 millions EURLa BAD a réalisé beaucoup d’investissement en routes, chemins de fer et s’est rendu compte que lesinfrastructures de transport ne pourront pas atteindre les objectifs attendus si tous les maillons de la chainene sont pas réunisLes perspectives pour le futur : le capital de la banque va augmenter à 200%, il y aura donc beaucoup de

possibilités de financement aussi bien pour l’Etat que les entreprises privées.



- M. Xavier Zeno – Avocat collaborateur, Cabinet Frilet - -Concessions portuaires : quels partenariats

publics-privés-PPP ?

Le cabinet Frilet travaille sur l’Afrique au niveau du secteur des mines et travail avec l’Etat pour renforcer lacapacité organisationnelle et rédiger de nouvelles législations.

Au niveau de la Tunis le corpus juridique est bien fait avec une loi sur les concessions et un texte de 2009 surle droit maritime qui permettent de partir sur une base de concession.

Il existe 10.000 contrats en cours pour plusieurs secteurs (se rémunère pour l’usager)

Concessionnaire : optimise le service sur une longue périodeM. Zeno énumère différents types de concessions dans le monde des infrastructures publiquesCadre légal des concessions en Tunisie : La loi de 2009 dans un cadre légal pour créer une concessionportuaire nouvellePour réaliser une concession, il faut :

- Justifier d’un intérêt économique- Taux de rendement interne suffisant- Faire une étude préalable

- Prendre en compte le code des investissements, les dispositifs adaptésPour une négociation compétitive, il faut donner aux investisseurs privés des objectifs de résultatnécessaires à établir des conditions de dialogues et de propositions

- M. José Manuel Fernandez Riveiro – Senior Transport Economist, Banque Européenne d’Investissement

(BEI) – Activités de la banque pour soutenir la logistique dans les pays de la méditerranée

Les résultats d’une étude « Réseau Euro-Med de PF logistique » réalisé sur les pays de la méditerranée

démontrent qu’il faut financer des contrats focalisés sur la formation

L’objectif étant de faire un diagnosticLes entraves du secteur logistique d’ordre organisationnel et infrastructurel varient dans chaque pays, lesobstacles peuvent être dépassésIl faut définir un site favorable pour l’implantation de zones logistiques au niveau du marché local, etaccorder de l’importance à l’accessibilitéPour la Tunisie, les chaines logistiques à l’export sont bien structurées, mais les entreprises sont peusensibilisées à la logistique et les ressources spécialisées manquentL’étude préconise la formation d’un réseau pour garantir la qualité du service, un marketing global, bénéficied’un observatoire régional et d’un cadre légal institutionnelRéseau LOGISMED : Comment attribuer les responsabilités entre les différentes parties (publiques /

privées) ?

Etude de faisabilité dans 4 pays dont l’objectif est d’évaluer le trafic et les conditions institutionnellesPour la Tunisie, le site proposé est Jbel El Ouest, plateforme logistique desservie par un mix routier,ferroviaire et aérienAutre domaine d’actions : formation avec centre de Marseille pour l'Intégration en Méditerranée (CMI) pour

identifier les besoins en formation et la façon de les adresser (formation lancée au Séminaire de Barcelone)

Questions/réponses

1. Question adressé au représentant e la BAD : Avez-vous la possibilité d’investir 40 millions dans une

plateforme logistique ?

- M. Pierre More Ndong (BAD) : en tant que opérateur privé, il faut se rapprocher de la banque pourprésenter votre projet, cela dépendra de sa qualité.



2. Une représentante du Ministère de l’Emploi et de la Formation précise que le secteur de la

Logistique a été retenu comme axe de formation par le Ministère pour travailler sur des parcours

de reconversion et de révision des qualifications. Son Ministère est donc ouvert aux

recommandations des professionnels sur les qualifications requises et la formation

professionnelle. Il existe un programme de révision des requalifications pour les 200.000 emplois

Mot de clôture de M. Mehdi Tekaya – PDG, Groupe OXIA

On ne va pas s’arrêter là, il y aura des axes, une synthèse de la conférence sera réalisée, les présentationspubliées et demain un groupe de travail se réunira pour avancer sur les principaux chantiers, il faut qu’il y estdes choses concrètes qui sortent de cette conférence.

Documents

Conferences Tounes2020 Logistique