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en béton cellu laire Construire SYNDICAT NATIONAL DES FABRICANTS DE BÉTON CELLULAIRE

Construire en Béton Cellulaire

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Construire en Béton Cellulaire

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    enbton cellulaireConstruire

    SYNDICAT NATIONALDES FABRICANTSDE BTON CELLULAIRE

  • Construire en bton cellulaire

  • Chez le mme diteurJ. Zerlauth. Lautoconstruction en bois, 2006, G11625.

    J.-P. Foray. Construire soi-mme sa piscine, 2006, G11998.

    y. Benot et t. Paradis, en codition avec le CtBA. Construction de maisons ossature bois, 2007, G12047.

    B. CouZi. Rnover ou amnager son extension de maison, 2007, G12052.

  • S Y N D I C AT N AT I O N A L D E S F A B R I C A N T S D E B T O N C E L L U L A I R E

    Construire en bton cellulaire

  • DITIONS EYROLLES61, bd Saint-Germain75240 Paris Cedex 05

    www.editions-eyrolles.com

    Le code de la proprit intellectuelle du 1er juillet 1992 interdit en effet expressment la photocopie usage collectif sans autorisation des ayants droit. Or, cette pratique sest gnralise notamment dans les tablissements denseignement, provoquant une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilit mme pour les auteurs de crer des uvres nouvelles et de les faire diter correctement est aujourdhui menace.En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intgralement ou partiellement le prsent ouvrage,

    sur quelque support que ce soit, sans lautorisation de lditeur ou du Centre Franais dexploitation du droit de copie, 20, rue des Grands Augustins, 75006 Paris. Groupe Eyrolles, 2007, ISBN : 978-2-212-11986-2

  • PrfacePrfaceLe bton cellulaire est un paradoxe : alors que ceux qui lutilisent saccordent lui reconnatre de trs grandes qualitstechniques, environnementales, esthtiques et de mise en uvre, il na jamais connu, en France, le mme essor quedans les pays du Nord, dont il est originaire.

    Certes, lorsquil a t introduit dans notre pays, un dficit de formation sa mise en uvre, ainsi que des problmesde compatibilit avec certains enduits ont gnr une srie de dsordres. Mais ctait il y a plusieurs dcennies et latechnique est, aujourdhui, parfaitement matrise.

    De plus, les performances thermiques et acoustiques exceptionnelles du bton cellulaire, sa lgret, son isotropie etses trs grandes rsistances au feu et lhumidit en font un excellent matriau pour la maonnerie. La mise en uvreau mortier colle est plus agrable pour notre personnel et contribue la protection de lenvironnement. Les blocs conusavec des poignes amliorent aussi les conditions de travail sur chantier.

    Par ailleurs, nos clients nous demandent dtre cratifs et de mieux prendre en compte des formes architecturales nou-velles. De mme, la rglementation thermique, en constante volution, nous impose dtre toujours la recherche deprocds constructifs qui permettent des conomies dnergie. Il est donc primordial, dans ce contexte, que les artisanset les entrepreneurs de gros uvre connaissent parfaitement lensemble des produits leur disposition et deviennent,grce leur technicit, de vritables forces de propositions qualitatives pour leurs clients.

    Cet ouvrage complet et didactique permet tous les professionnels qui participent lacte de construire dapprhenderconcrtement les spcificits du bton cellulaire. Jen flicite les auteurs car cest travers une transmission efficace dusavoir technique que notre filire fera, de faon solidaire, progresser ses mtiers vers toujours plus de qualit.

    J. WERMUTHPrsident de lUMGO-FFB

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  • Remerciements RemerciementsCet ouvrage a t ralis par le Syndicat national des fabricants de bton cellulaire (SFBC).

    Il doit beaucoup aux travaux raliss en collaboration avec lUMGO-FFB et lESTP. A ce titre,nous tenons remercier :

    M. WERMUTH, Prsident de lUMGO-FFB, qui a pris le temps de lire le document et dy apporter son clairage.

    M. DURAND, Secrtaire gnral de lUMGO-FFB qui, avec son quipe, a procd une analyse dtaille du projet et apermis dy apporter les corrections et complments ncessaires.

    M. MOREL et M. COLIN, Enseignants de lESTP pour leur accompagnement et leur aide sur ce projet.

    M. BOZON, Ingnieur des Mines, qui nous a su nous encourager et nous guider dans cette dmarche.

    M. LEGRAS et M. MAZZOLENI de la socit Xella Thermopierre, qui avec leurs quipes ont apport leur connaissance,leur matrise et leur volont pour voir aboutir ce nouvel ouvrage consacr au bton cellulaire.

    Nous remercions galement :

    La socit FISCHER S.A., spcialiste des systmes de fixation, qui a mis disposition sa photothque constitue denombreux exemples dapplications sur bton cellulaire.

    La socit FRENEHARD & MICHAUX, fabricant daccessoires de toitures et notamment de scurit de chantier, qui nousa communiqu les lments pour illustrer et complter le chapitre correspondant.

    Le Prsident du SFBCC. GUEGAN

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  • IntroductionIntroductionCet ouvrage a t rdig par Ph. LEGRAS, J.-F. MAZZOLENI et C. GUEGAN. Il constitue la suite logique du Mmentodu bton cellulaire publi chez Eyrolles, et consacr aux donnes de base pour la conception et la ralisation.

    Construire en bton cellulaire sattache lutilisation du matriau dans des domaines aussi divers que les logements,les murs coupe-feu, les btiments industriels, sans oublier la rnovation et lamnagement intrieur.

    Bien que le matriau soit inscrit dans le DTU 20.1 depuis plus de 20 ans et considr comme traditionnel, sa mise enuvre soulve encore des questions lies son originalit : produit isolant et porteur, lger, faonnable, pos jointmince de mortier colle, etc.

    Autant de questions pour lesquelles le lecteur trouvera dans cet ouvrage les rponses et les conseils ncessaires unebonne prise en main.

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  • CONSTRUIRE EN BTON CELLULAIRE

    1. Le bton cellulaire et son environnement

    Prsentation du bton cellulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14Historique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14Prsentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14Composition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15Fabrication . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15Principales utilisations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15

    Environnnement rglementaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15Normes produits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15Normes concernant la mise en uvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17Scurit et organisation chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

    Scurit chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20Organisation chantier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

    Gamme des produits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25lments non arms . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25lments arms . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29

    Table desmatires

    Table desmatires

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  • 2. Produits et systmes pour ouvrages maonns

    Maonnerie de blocs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32Gnralits sur la maonnerie en bton cellulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32Dterminer le point le plus haut . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32Squences de pose des blocs dangle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32Pose des blocs dangle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32Dispositions constructives du premier rang . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33Prparation du mortier-colle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34Dispositions constructives du deuxime rang . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34Pose du fer dallge . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36Pratique des ouvertures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37Pose des linteaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38Coffres de volets roulants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40Jonction des refends . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41Chanages verticaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42Dispositions constructives complmentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43Conception des murs porteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45Dtails de murs porteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49

    Conception des murs enterrs de sous-sol de maonnerie enduite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51Raidisseurs verticaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52

    tanchit des locaux habitables en sous-sol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52tanchit horizontale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52tanchit verticale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52Choix du revtement de la paroi enterre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53Protection contre les remontes dhumidit du sol . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54Matriaux pour barrire contre les remontes capillaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54

    Conception en zone sismique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55Caractristiques mcaniques de la maonnerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55Contreventement vertical . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55Chanage des murs porteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57

    Dalles de hauteur dtage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59Gnralits . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59Mise en uvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60

    Table des matires

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  • Planchers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63Plancher bton cellulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63Mise en place et prparation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64Pas pas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64Rglementation en vigueur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67Synthse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68

    Autres planchers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68Sur terre-plein . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68Plancher poutrelles et entrevous sur vide sanitaire et cave . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69Plancher solivage bois . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69Plancher en bton arm . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69

    Balcons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69

    Trmies, escaliers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70Rappel lexical . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70

    Toitures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72Toiture en bton cellulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72Relev dtanchit en terrasse sur mur en Thermopierre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76

    Raccordement charpente traditionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80Murs : dans la hauteur du dernier tage/jonction faade toiture tradionnelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80

    3. Second uvre

    Cloisonnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82Carreaux de cloison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82Mise en uvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82Cloisons hauteur dtage (CHE) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87Mortier de blocage en pied . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87Mortier de rparation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87Enduit de rebouchage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87Accessoires de montage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88Chariot de montage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88Ancrages ressort . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88

    Produits et systmes pour ouvrages maonns / Second uvre

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  • Mousses de remplissage (rsilients) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88Description des travaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88Mise en uvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89

    Menuiseries, baies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95Menuiseries extrieures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95Menuiseries intrieures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98

    Rservations . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99Dans gros uvre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99Traverses de cloisons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100

    Finitions intrieures et extrieures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100Finitions extrieures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100Finitions intrieures . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102

    Fixations : traitements des rseaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103Clous et chevilles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103Fixation chimique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109Scellement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110Traitement des rseaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110

    Amnagement intrieur et bricolage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111Habillages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111tagres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113Meubles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114

    4. Applications agricoles, industrielles et tertiaires

    Domaine agricole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116

    Murs coupe-feu. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116Blocs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116Murs coupe-feu en blocs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116lancement des murs coupe-feu en maonnerie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116Bardages : panneaux de faade et murs intrieurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117Ralisation des encadrements de porte coupe-feu dans un mur en Thermopierre . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118

    Table des matires

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  • Locaux humides . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 118

    Panneaux de faade . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119Procd de bardage en dalles armes de bton cellulaireautoclav bnficiant davis techniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119

    5. La rhabilitation

    Colombages . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124Description des travaux. Dispositions constructives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125

    Surlvation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126Construction dun niveau supplmentaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126Dispositions constructives . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 126

    Caves et greniers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129Implantation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129Prparation des phrases de construction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129Construction lintrieur, pose du premier rang . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129Combles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130Doublage de mur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130Cloisons de douche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131Gaines . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 131

    Second uvre / La rhabilitation

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  • 14

    Prsentation du bton cellulaire

    HistoriqueLa premire invention, qui date de 1880, est attribue W. Michaelis. Ce dernier a mis en contact unmlange de chaux, de sable et deau avec de lavapeur deau sature sous haute pression et est ainsiparvenu donner naissance des silicates de calciumhydrats hydrorsistants.

    La seconde invention concerne lexpansion des mor-tiers. En 1889, cette invention a t octroye E.Hoffmann.

    En 1924, le Sudois J.-A. Eriksson dbute la productionet la commercialisation du bton cellulaire, composdun mlange de sable fin, de chaux et deau, auquel ilajoute une petite quantit de poudre de mtal. Troisans plus tard, il combine ce processus lautoclave, telque dcrit dans le brevet de Michaelis.

    Enfin, une troisime tape a permis de parvenir aubton cellulaire daujourdhui : la fabrication ensrie dlments de petits et de grands formats,ainsi que celle dlments arms (des armaturesmtalliques protges contre la corrosion sontdposes dans le moule avant la coule). Pour cefaire, une mthode de production a t dveloppeaprs 1945. Les produits sont coups aux dimen-sions souhaites au moyen de fins fils dacier trstendus, ce qui permet dobtenir des produits finis degrande prcision.

    Les usines implantes en France fabriquent un pro-duit rpondant aux normes actuelles de la construc-tion. Elles sont en outre certifies ISO 9001.

    PrsentationLe bton cellulaire est un produit base de matirespremires provenant exclusivement de matriauxminraux. Cest un produit que lon classe dans lacatgorie des matriaux de construction dits pro-pres, dans la mesure o 100 kg de matire suffisent produire 1 m2 de maonnerie de 25 cm dpaisseurconforme aux rglementations en vigueur pour laconstruction de maisons individuelles. La fabricationde 1 m3 de bton cellulaire ne ncessite que 250 kWh.Un matriau non polluant : la fabrication du bton cel-lulaire ne libre aucun produit polluant, que ce soitdans lair, dans leau ou dans la terre. De plus, grce un recyclage chaque phase de la fabrication, il nya pas de gaspillage de ressources (matires premi-res, eau, nergie).

    Un matriau moderne : la fabrication du bton cellu-laire est industrialise et permet la production dunmatriau de construction fini aux dimensions prci-ses, ais mettre en uvre.

    Un matriau lger, solide et isolant : le bton cellu-laire est rempli dune multitude de bulles dair empri-sonnes dans des cellules qui lui confrent lgret,pouvoir disolation thermique et acoustique, ainsiquune solidit permettant la ralisation de construc-tions dune grande diversit.

    1 Le bton cellulaire et son environnement

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    1-Le bton cellulaire et son environnement

    Un matriau isotrope : les proprits physiques etmcaniques du matriau sont conserves quelles quesoient lorientation ou les dcoupes faites sur le pro-duit. Ainsi lhomognit de la structure est parfaite.

    Ce matriau, la fois traditionnel et moderne, estadapt la majorit des constructions, aussi bienpour lhabitat individuel ou collectif que pour lesbtiments industriels ou tertiaires.

    CompositionLes matires premires principales pour la fabrica-tion du bton cellulaire sont le sable, la chaux, leciment et leau. Toutes ces matires premires sontprsentes en abondance dans la nature.

    En prsence deau, la chaux ragit avec la silice dusable pour former des silicates de calcium hydrats(tobermorite). Chaux et ciment servent de liants.Lagent dexpansion, sous forme de poudre extrme-ment fine (environ 50 m) en trs faible quantit( 0,05 %) sert de levain en cours de fabrication pourfaire lever la pte et crer des cellules qui se remplis-sent rapidement dair.

    En moyenne, la proportion de matires premires uti-lises lors de la fabrication est la suivante :

    Environ 65 % de sable de quartz siliceux. Environ 20 % de ciment. Environ 15 % de chaux. 0,05 % dagent dexpansion. Environ 1 % de gypse. Eau.

    Les pourcentages varient lgrement, mais de faonprcise, en fonction de la masse volumique souhai-te.Au final, le bton cellulaire est constitu denviron 80 % dair et 20 % de matire.

    En fonction de la quantit de matire et de la compo-sition utilise, les performances physiques et mca-niques du produit peuvent tre adaptes lusagedemand. Pour les usages courants, la masse volu-mique se situe entre 350 et 550 kg/m3.

    FabricationLes produits en bton cellulaire sont exclusivementfabriqus en usine. Les units de production sontautomatises. Tout est contrl en permanence,depuis lentre des matires premires jusqu lasortie des lments sur des palettes prtes treexpdies. Ce procd garantit la qualit et laconstance du produit.

    Les produits en bton cellulaire sont classs en deuxcatgories principales : Les blocs, destins la maonnerie (constructiondhabitations, petits collectifs, par exemple). Les lments arms tels que dalles de plancher, toi-tures, bardages, etc., destins essentiellement laconstruction de btiments industriels.

    Principales utilisationsPour les blocs non arms : murs porteurs, cloisonsnon porteuses, murs de refend, cloisons coupe-feuet tous les petits travaux damnagement ou de rha-bilitation.Pour les lments arms : le bardage, le comparti-mentage coupe-feu, les toitures, les planchers, lesmurs en maison individuelle.

    Environnement rglementaire

    Normes produitsNorme EN 771-4 (NF P 12-024-1) et son additifnational NF P 12-024-2 (pour les blocs et carreaux)

    Les principales spcifications du produit seront va-lues en fonction de ces deux normes.

    01 MEP Maison therm 14-31 ok 26/01/07 15:56 Page 15

  • 16

    Construire en bton cellulaire

    NF EN 771-4 (P-12-024-1) NF P 12-024-2

    SPCIFICATIONSMODALITSDESSAIS

    SPCIFICATIONSCOMPLMENTAIRES

    MODALITSDESSAIS

    MATIRES PRMIERES ET FABRICATION 4.2 NF EN 771-4

    DIMENSIONSET TOLRANCES

    DIMENSIONS 5.2.1 NF EN 772-16

    TOLERANCES 5.2.2

    CONFIGURATION

    GEOMTRIE 5.3 NF EN 771-4

    ASPECT 5.3.1

    TAT DE SURFACE 5.3.2

    BLOCS ACCESSOIRES 5.3.3

    MASSEVOLUMIQUE

    MASSE VOLUMIQUEAPPARENTE SECHE

    5.4.1 NF EN 772-13 NF EN 771-4

    MASSE VOLUMIQUEABSOLUE SECHE

    5.4.2 NF EN 772-13

    TOLERANCESADMISSIBLES

    5.4.3

    RSISTANCEMECANIQUE

    RESISTANCEA LA COMPRESSION

    5.5 NF EN 772-1

    PROPRITS THERMIQUES 5.6 NF EN 1745

    DURABILIT 5.7 NF EN 771-4

    VARIATIONS DIMENSIONNELLES 5.8 NF EN 680

    PERMABILIT A LA VAPEUR DEAU 5.9 EN 1745 NF EN 771-4

    ABSORPTION DEAU PAR CAPILLARIT 5.10

    RACTION AU FEU 5.11 NF EN 13501-1 NF EN 771-4

    ADHRENCE (BLOC/COLLE) 5.12 NF EN 998-2 NF EN 771-4

    DESCRIPTION ET DSIGNATION 6.1 NF EN 771-4

    CLASSIFICATION 6.2

    MARQUAGE 7

    VALUATION DE CONFORMIT 8

    Synthse des principales spcifications

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  • Marquage CE et norme NFLe marquage CE rentrant en vigueur progressive-ment, nous souhaitons faire un rappel sur sescaractristiques et faire la distinction entre le mar-quage CE et la marque NF.

    Le marquage CE est unmarquage rglementaireet obligatoire, appospar le fabricant dunproduit soumis desdirectives europennes.Il permet aux produitscertifis de circuler libre-

    ment entre les tats membres et simplifie les contr-les des autorits.

    Le marquage CE nese substitue pas auxmarquages volontai-res, tel le marquageNF par exemple.Le droit dusage dusigle NF est accordpar lAfnor. Pour lesblocs en bton cellu-laire, la gestion de la

    marque NF a t confie au Cerib, organisme ind-pendant accrdit.

    Le bton cellulaire est titulaire de la marque NFBlocs. Il rpond, en effet, aux normes en vigueurdepuis la fabrication du matriau jusqu sa livrai-son. Des contrles rguliers sont raliss par le fabri-cant et par lorganisme certificateur (Afnor) auniveau : Des dimensionnements. De la rsistance en compression. De la rsistance en flexion. De labsorption deau. De la masse volumique, etc.

    Il existe galement un suivi du produit dans saconception mme. En effet, la traabilit du produitest assure, et des contrles sont effectus auniveau de la manutention, du stockage, du condition-nement ou encore de la livraison.

    Normes concernant la mise en uvreIl existe un certain nombre de normes et de rgle-mentations rgissant le monde de la construction etde la maonnerie quil faut respecter pour le btoncellulaire, comme pour tout autre produit.

    Certains produits de la gamme Xella Thermopierre nerelevant pas de la norme NF P 14-306 sont sous Avistechnique.

    Certains produis possdent galement des procs-verbaux dessais au feu.

    17

    1-Le bton cellulaire et son environnement

    Le marquage CE, mme sil est obligatoire, nest pas un mar-

    quage de qualit mais un marquage de conformit.

    Lapposition du marquage CE permet au produit concern de

    circuler librement dans lUnion europenne mais ne garantit

    en aucun cas lutilisateur que le produit achet possde les

    caractristiques daptitude lemploi ncessaires. Cest

    lacheteur de sassurer de ladquation lemploi par un

    choix judicieux des produits.

    Attention

    Contrairement au marquage CE, les marques NF ou CSTBat

    sont des marques de qualit qui garantissent un niveau de

    performance du matriau ou du systme constructif. Elles

    facilitent le choix du produit adquat en vue dune utilisation

    dans le respect des rglementations et des documents de

    mise en uvre en vigueur, respectivement DTU 20.1 (par

    exemple) et Avis techniques qui y font rfrence.

    Attention

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    Construire en bton cellulaire

    AVIS TECHNIQUES LIBELLS DATES DE VALIDIT

    AT 3/05/451 Plancher Xella Thermopierre (Burcht et Messel) 31/12/2011

    AT 5+3/02-1659*01 MODAT 5+3/02-1659

    Toiture Xella Thermopierre (Burcht et Messel) 31/11/2006

    AT 1/99-748 Maison en dalles hauteur dtage DMVP Siporex En cours de reconduction

    AT 1/99-752 AT 1/99-752*01 ADD

    Bardage Xella Thermopierre 30/11/2006

    ATE ETA 03/2007 Cloisons de distribution CHE Ytong 31/03/2008

    AT 16/00-394 Maison Thermopierre En cours de reconduction

    AT 16/01-403 Blocs Jumbo grande dimension Siporex 28/02/2007

    AT 16/02-435*01 MOD Mortier-colle pour maonnerie Preocol 30/06/2008

    NORMES LIBELLS

    NF P 10-202 Ouvrage en maonnerie de petits lments, parois et murs (DTU 20.1)

    NF P 10-203 Gros uvre en maonnerie des toitures destines recevoir un revtement dtanchit (DTU 20.12)

    NF P 06-001 Charges exploitation des btiments

    NF P 06-004 Charges permanentes et dexploitation dues aux forces de pesanteur

    NF P 12-024-2Spcifications pour lments de maonnerie - Partie 4 : lments de maonnerie en bton cellulaire autoclav -Complment national la norme EN 771-4

    EN 771-4 Spcifications pour lments de maonnerie - Partie 4 : lments de maonnerie en bton cellulaire autoclav

    Rgles NV 65 Neige et vents

    NF P 71-201 Enduits intrieurs en pltre (DTU 25.1)

    NF P 15-201 Enduits au mortier de ciment, de chaux et mlange pltre et chaux arienne (DTU 26.1)

    NF P 14-201 Dalle et chape base de liants hydrauliques (DTU 26.2)

    NF P 84-204 Travaux dtanchit des toitures-terrasse avec lments porteurs en maonnerie (DTU 43.1)

    NF P 84-205 tanchit des toitures avec lments porteurs en maonnerie de pente 5 % (DTU 43.2)

    NF P 74-201 Travaux de peinture des btiments (DTU 59.1)

    NF P 74-204 Mise en uvre des papiers peints et revtements muraux (DTU 59.4)

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    1-Le bton cellulaire et son environnement

    LEMENTS PAISSEUR (CM)CLASSEMENT COUPE-FEU *(MANQUE LA NOTE)

    NUMERO DE PROCS-VERBAL

    Blocs porteurs et isolants

    15 6 hRS 06-172RS 06-173

    20 6 h RS 01-105 (CSTB)

    Dalles de planchers et dalles de toiture

    De 10 30 De 0 h 30 4 h RS 01-166 (CSTB)

    CHE (cloisons hauteur dtage) 7 1 h 30 RS 00-214 (CSTB)

    CHE (cloisons hauteur dtage) 10 2 h RS 01-063 (CSTB)

    Bardage (panneaux horizontaux)

    15 6 h RS 00-204 (CSTB)

    Bardage (panneaux verticaux) 15 6 h 97.U.040 (CTICM)

    Carreaux 7 1 h 30RS 00-096+RS 06-026 (CSTB)

    Carreaux 10 3 hRS 00-097RS 06-027 (CSTB)

    Scurit et organisation chantierPrambule

    Pour tre durable, une construction doit tre raliseavec des matriaux massifs et rsistants dans letemps. De plus, ces matriaux doivent possder debonnes proprits physiques, notamment au niveauthermique.

    Un mur extrieur doit tre chaud. En effet, une iso-lation thermique nglige conduit systmatiquement un gaspillage dnergie, des dpenses importan-tes en chauffage.

    En outre, une paroi doit avoir peu de joints. Les jointsmal raliss sont facteur de dsordre et sont autantde ponts thermiques et phoniques.De surcrot, un mur doit tre aussi homogne quepossible. Lidal serait que toutes les parois duneconstruction soient constitues du mme matriau.Une maonnerie doit galement tre efficacementprotge contre lhumidit.En plus de bonnes proprits thermiques, un mur doitse monter rapidement et facilement afin davoir untemps de pose rduit. cette fin, lors de la conception,il faut tenir compte des dimensions des composants.

    Procs verbaux dessais au feu

    01 MEP Maison therm 14-31 ok 26/01/07 15:56 Page 19

  • Fig. 1,1 et 1,2Console dancrage pour platelage scuris

    Au niveau des proprits mcaniques, un mur doittre conu pour supporter des charges verticales sipossible uniformment rparties.

    ScuritPour votre scurit et celle dautrui, il est indispensa-ble de prvoir des mesures de scurit pendant laphase des travaux, plus forte raison si vous assurez,seul ou en compagnie dautres particuliers non pro-fessionnels, la conduite des travaux. En effet, la res-ponsabilit civile issue du Code civil (articles 1382 1384) vous met directement en cause en cas dacci-dent sur autrui qui relverait de votre fait.Voici quelques conseils (qui ne remplacent en aucuncas les textes rglementaires) pour vous permettre debien prparer la scurit pour vos travaux.

    Le chantier Prvoyez une signalisation temporaire aux abordsdu chantier. Prparez des circulations, praticables en toute scu-rit, pour les pitons et les vhicules. liminez tous les risques de chutes (trous, chutesdtages, etc.) en installant des barrires et dessignalisations. Amnagez des emplacements pour le stockage desmatriaux ou lments. Prvoyez un accs rapide pour les secours en casdincident. Stockez les dchets dans un endroit adapt afin dene pas encombrer le chantier.

    Le matriel Prvoyez casques, lunettes de scurit, blouses,gants et chaussures de scurit en nombre suffisant. Prparez des engins adapts. Ne laissez pas traner doutils sur le chantier, sur-tout sils prsentent un danger. Ayez porte de main extincteurs, trousse de pre-miers soins, tlphone, etc.

    Le personnel Soyez attentif aux gens qui vous entourent, notam-ment pendant la manutention doutils dangereux oude charges lourdes. loignez les enfants du chantier. Ne confiez pas des tches inadaptes ou dangereu-ses des personnes non habilites.

    Scurit chantier

    Consoles et garde-corps : ensemble de base acier

    20

    Construire en bton cellulaire

    1,1

    1,2

    01 MEP Maison therm 14-31 ok 26/01/07 15:57 Page 20

  • Fig. 1,3Crosse rglable

    Poids : 10,40 kg (+ ancrage 2,7 kg).

    Composition : 1 SLFPC0101 Console. 1 SLFPC0102 Potelet GC 1,20 m. 1 SLF PC0107 Planche dappui. 1 SLFAFXG09 Ancrage vis 330 mm.

    Charge maximale admissible : 420 kg rpartis sur le plancher.

    Utilisation (pose de lancrage) : Linstallateur doit vrifier la rsistance de la struc-ture daccueil.

    Percez les trous, perpendiculairement au mur, 25 28. Insrez la tige filete dans le trou en positionnantla tte de lancrage du ct o vous souhaitez lutili-ser et respectez la verticalit de la tte dancrage.Fixez de lautre ct du mur la contre-plaque et blo-quez-la en serrant lcrou. La tige filete doit impra-tivement tre saillante de lcrou.En cas de structure daccueil fragile ou endomma-ge, positionnez une platine-avant de serrage der-rire la tte dancrage pour assurer la rsistance lacharge.

    Ensemble crosse rglablePoids : 25,00 kg (crosse + console complte).Composition : 1 SLFPC0101 Console. 1 SLFPC0102 Potelet GC 1,20 m. 1 SLFPC0107 Appui mural. 1 SLFPC0108 Crosse rglable.

    Charge maximale admissible : 300 kg rpartis sur le plancher.En cas de dpassement de cette charge, le matriel

    pouvant tre dtrior de faon irrversible, il estncessaire de le remplacer.

    Utilisation (pose de la crosse) : Linstallateur doit vrifier la rsistance de la struc-ture daccueil.

    Pour les rglages de la crosse, il existe deux hauteursde console possibles et deux positions dutilisation,la premire derrire le mur et entre deux chevrons(pour des paisseurs de murs variant de 0,2 0,65 m), la seconde derrire la sablire. Dans ce der-nier cas dplacez deux ou trois ardoises ou une tuile lemplacement de la crosse. La crosse, fixe der-rire la panne sablire, est maintenue par llingueprconise. Llingue doit tre fixe sur un lmentde charpente suffisamment rsistant. Llingue estgalement ncessaire en cas despace entre le mur etle mt de la crosse suprieur 175 mm. Au montage,il faut sassurer de la verticalit de la crosse.

    Il est possible de monter cet ensemble en deuxtemps, soit dans un premier temps la crosse(14,6 kg), puis la console complte (10,4 kg).

    21

    1-Le bton cellulaire et son environnement

    1,3

    01 MEP Maison therm 14-31 ok 26/01/07 15:57 Page 21

  • Rappel du dcret du 8 janvier 1965 et modifi : Une console tous les 1,50 m en cas dutilisation deplanches, bastaings ou madriers. Plinthe intrieure si cart entre mur et planchersuprieur 20 cm. Garde-corps intrieur si cart entre plancher et hautdu mur suprieur 90 cm. La rsistance de la protection doit tre suffisantepour retenir la chute dun homme.

    Pose en toiture ou acrotre

    Mettez en tension llingue laide des deux serre-cbles.

    Assurer-vous du maintien de cette tension pendant ladure du chantier.

    Ensemble grand dbordPoids : 17,10 kg (+ ancrage 2,7 kg).

    Composition : 1 SLFPC0101 Console. 1 SLFPC0102 Potelet GC 1,20m. 1 SLFPC0107 Planche dap-pui. 1 SLFAFXG09 Ancrage vis330 mm.

    1 SLFPC0110 Allonge console 0,50 m.

    Charge maximale admissible : 420 kg rpartis sur le plancher.

    Utilisation (pose de lancrage) : Vrifiez la rsistance de la structure daccueil. Percez les trous, perpendiculairement au mur, 25 28. Insrez la tige filete dans le trou en position-nant la tte de lancrage du ct o vous souhaitezlutiliser et respectez la verticalit de la tte de lan-crage. Fixez de lautre ct du mur la contre-plaque etbloquez-la en serrant lcrou. La tige filete doit imp-rativement tre saillante de lcrou. En cas de structure daccueil fragile ou endomma-ge, positionnez une platine-avant de serrage der-

    22

    Construire en bton cellulaire

    Respectez au maximum langle de pose de llingue.

    Attention

    1,4

    1,5

    1,6

    01 MEP Maison therm 14-31 ok 26/01/07 15:57 Page 22

  • rire la tte dancrage pour assurer la rsistance lacharge.

    Rglementation : Rfrez-vous au dcret n 2004-924 du 1er septem-bre 2004.

    Protection collective

    Organisation chantierUne bonne organisation de chantier constitue le prin-cipe de base pour optimiser lavancement des tra-vaux : Les accs doivent tre dgags pour favoriser lalibre circulation des camions ou engins de manuten-tion pendant la dure du chantier. Des aires de stockage suffisamment planes doiventtre prvues pour entreposer les palettes. Les palettes seront disposes sur le chantier defaon rduire les trajets de manutention. Lemploi dun transpalette peut savrer fort utile. Le bton cellulaire se met en uvre avec du mor-tier-colle Preocol, prt gcher, conditionn en sac.Son emploi vite davoir prparer un mortier classi-que sur le chantier. Le sable et le ciment ne sont ncessaires que pourla ralisation de chanages de faible section, dunepart, et du premier joint horizontal bas des maonne-ries, dautre part. Le chantier reste propre, et lonrduit au minimum lutilisation du sable et duciment.

    23

    1-Le bton cellulaire et son environnement

    Fig. 1,7 et 1,8Garde-corps pour trmie de plancher

    Ces exemples de systme sont issus de la documentation de

    Frenehard & Michaux (La Mousse, B.P. 171, 61305 LAigle Cedex.

    Tl. : 02 33 84 21 21, fax : 02 33 24 45 12, www.frenehard-

    michaux.com).

    DIMOS proposent galement des solutions similaires.

    Note

    Fig. 1,9Organisation du chantier

    1,7

    1,8 1,9

    01 MEP Maison therm 14-31 ok 26/01/07 15:57 Page 23

  • La bonne organisation du chantier est un gage derussite, et il est important de planifier avec sointoutes les oprations et les phases de la construc-tion. Ainsi, il pourra tre judicieux de vous poser lesquelques questions ci-dessous afin de bien dmar-rer votre chantier.

    Une pose simplifie et un outillage rduitLe matriel ncessaire pour la pose de maonnerie joints minces, tels les blocs de bton cellulaire,est fortement limit par le collage des lments. De ce fait, vous naurez besoin ni de malaxeur bton ni daucun autre appareil. Vous naurez pasnon plus besoin de sable, de gravier ou de sac deciment. Lencollage des lments sera ralis laide dequelques sacs de colle bnficiant dun certificatdAvis technique couvrant leur aptitude lemploipour le bton cellulaire.

    La taille des blocs de bton cellulaire et leur lg-ret en font des matriaux trs pratiques utiliseret permettent de couvrir rapidement de grandessurfaces.

    Loutillage se compose uniquement des accessoiressuivants : mlangeur (avec adaptateur pour perceuse avecvariateur) truelles crantes (adaptes la largeur des blocs poser) planche poncer maillet en caoutchouc scie gone au carbure rgle et niveau

    24

    Construire en bton cellulaire

    Fig. 1,10Outillage

    Fig. 1,11Pince de levage

    Pour des constructions plus complexes, une scie ruban lec-

    trique optimisera les dcoupes de blocs.

    Note

    Pour la pose du premier rang (voir par la suite), une truelle et un

    sac de mortier hydrofug seront ventuellement ncessaires.

    Note

    1,10

    1,11

    01 MEP Maison therm 14-31 ok 26/01/07 15:57 Page 24

  • Pensez aussi aux outils de base de la construction demaonnerie des chantiers classiques : matriel depliage et de trononnage des aciers, btonnage pourles chanages, etc.

    Gamme des produits

    Les lments dcrits ci-aprs sont fournis titre indi-catif, sous rserve dune volution des gammes deproduits en fonction des exigences diverses (march,rglementation, etc.).

    lments non armsCe sont les blocs, blocs de chanages (U et dangle)et les carreaux. Les produits fabriqus en Francebnficient tous de la marque NF ou de certificatsCSTBat.

    Les blocs peuvent tre utiliss en murs intrieurs ouextrieurs, porteurs ou non porteurs. Leur utilisationest prconise pour des maisons individuelles, desappartements, des bureaux, des garages, des bti-ments industriels ou agricoles, des magasins, deshpitaux, des murs coupe-feu, etc. Leur pose est rali-se au moyen dun mortier-colle pos joints minces.

    Blocs courants, embotement avec ou sans poigne

    La mise en uvre des blocs courants est raliseselon les spcifications du DTU 20.1.

    25

    1-Le bton cellulaire et son environnement

    Fig. 1,12Minigrue

    Fig. 1,13Scie ruban

    Fig. 1,14Les profils

    1,12

    1,13

    1,14

    01 MEP Maison therm 14-31 ok 26/01/07 15:57 Page 25

  • Fig. 1,15Les profils

    Fig. 1,16 et 1,17Mise en uvre de blocsgrand format

    La mise en uvre des blocs embotement avec ousans poigne rpond galement aux spcifications duDTU 20.1, mais elle est plus rapide et plus simple, carseuls les joints horizontaux sont coller, les jointsverticaux tant raliss par un systme embote-ment rainure et languette.

    Les blocs sont destins la ralisation de murs por-teurs extrieurs et de refend, de murs de remplissage,de sous-sol et de murs coupe-feu.

    Blocs de grand format : Modulbloc ou JumboIls sont destins la ralisationmcanise et plus rapide demurs porteurs extrieurs et derefend, ainsi que de murs deremplissage.

    De grande dimension (50 cm dehauteur), leur mise en uvreseffectue avec une minigrue,dont chaque prise permet, dansle cas du Modulbloc, de poserdeux blocs simultanment.

    Dalles hauteur dtageCes lments du systme de construction Ytong-Siporex sont des dalles porteuses prfabriques degrand format, ayant la hauteur standard dun tage.Elles sont destines la ralisation trs rapide demurs porteurs extrieurs, hors-sol. Elles sont utilisespour des constructions standards et rptitives tellesque des maisons en bande, des centres de vacancesou de loisirs, des locaux administratifs ou des bti-ments agricoles.

    26

    Construire en bton cellulaire

    1,15

    1,16

    1,17

    01 MEP Maison therm 14-31 ok 26/01/07 15:57 Page 26

  • Fig. 1,18Dalle porteuse de grandformat

    Fig. 1,19 et 1,20Blocs de chanage

    Blocs de rehausseIls sont destins rattraper les niveaux darase lors-que la hauteur nest pas multiple de 25 cm. Ils peu-vent tre utiliss en premier ou en dernier rang etrpondent aux mmes rgles que les blocs courants.

    Blocs de chanages horizontaux et verticauxLes blocs U (chanage horizontal) sont destins laralisation du chanage priphrique, en servant decoffrage la ceinture de bton arm. Ils contribuent lefficacit de lisolation du systme et assurent

    une homognit thermique la construction et unecontinuit du support pour les enduits.

    Les blocs dangle (chanage vertical) sont destins la ralisation des chanages verticaux. Ils prsententune rservation cylindrique de diamtre diffrentselon lpaisseur des blocs.

    27

    1-Le bton cellulaire et son environnement

    1,18

    1,19

    1,20

    01 MEP Maison therm 14-31 ok 26/01/07 15:57 Page 27

  • Leur pose colle, identique aux autres blocs du sys-tme de construction Ytong-Siporex, supprime toutcoffrage et attente de schage. Les blocs dangleassurent une homognit thermique la construc-tion et une continuit du support pour les enduits. Ilssont aussi utiliss pour les constructions en zone sis-mique et pour les ceintures des ouvertures.

    PlanellesLes planelles sont poses au niveau du chanage hori-

    zontal du plancher afindassurer la continuitdu support denduitextrieur et de lisola-tion thermique. Il fautsignaler que la pose deplanelles non isolantes(sans laine minrale)ncessite la pose simul-tane dune isolationrapporte.

    Carreaux Ils sont utiliss pour la ralisation de cloisons massi-ves de distribution ou de sparation, en doublage de

    mur, en amnagement de cave ou de grenier. Les car-reaux trouvent de nombreuses applications tant enneuf quen rnovation (dcoratifs de petits ouvragesintrieurs et extrieurs, habillage des baignoires, hot-tes isoles, parties non fonctionnelles des chemi-nes, cration de placards, dtagres ou mme debureaux).

    Carreaux embotementLeur utilisation est la mme, mais lembotement per-met une mise en uvre plus rapide.

    28

    Construire en bton cellulaire

    Fig. 1,21Planelle isole

    Fig. 1,22 et 1,23Mise en uvre des carreaux courants

    Fig. 1,24Carreaux en embotement 1,21

    1,22

    1,23

    1,24

    01 MEP Maison therm 14-31 ok 26/01/07 15:57 Page 28

  • 29

    1-Le bton cellulaire et son environnement

    Cloisons hauteur dtageLes lments de hauteur dtage Ytong-Siporexsont des dalles non porteuses prfabriques degrand format ayant la hauteur standard dun tage.Elles sont destines la ralisation trs rapide decloisons de distribution. Elles sont utilises pourdes constructions standards et rptitives, tellesque maisons en bande, logements collectifs,immeubles de bureaux, locaux administratifs etmaisons de retraite.

    lments armsLinteaux arms non porteurs

    Les linteaux non porteurs sont des lments prfa-briqus de dimensions standards. Ils compltent etamliorent les qualits thermiques du systme deconstruction et participent linertie thermique,grce lhomognit de la construction. Leur miseen uvre seffectue par une simple pose colle,sans tai ni coffrage et sans arrt du chantier. Ilsfacilitent largement le passage des portes dans lescloisons.

    Linteaux arms porteursLes linteaux sont des lments arms prfabriqusde dimensions standards. Ils compltent et amlio-rent les qualits thermiques du systme de construc-tion Ytong-Siporex en supprimant les pontsthermiques. Leur utilisation garantit une totale scu-rit de rsistance dans le cadre dune mise en uvre

    Fig. 1,25Cloisons hauteur dtage

    Fig. 1,26Mise en uvre de linteauxarms non porteurs

    Fig. 1,27Linteaux arms porteurs

    1,25

    1,26

    1,27

    01 MEP Maison therm 14-31 ok 26/01/07 15:57 Page 29

  • conforme aux rgles de lart et au respect de lutilisa-tion exclusive laquelle les linteaux sont destins etde leur charge maximale autorise (les dimensionsdorigine ne doivent pas tre modifies). Leur mise enuvre seffectue par une simple pose colle, sanstai ni coffrage et sans arrt du chantier.

    Dalles de plancherLes dalles de plancher en bton cellulaire arm por-teuses et isolantes sont destines la ralisation deplanchers. Elles sont adaptes un emploi sur videsanitaire ou en tant que plancher intermdiaire. Ellesrendent inutiles les coffrages et taiements et dimi-nuent considrablement le volume de bton couler ;la dalle de compression est, en effet, vite, et seulsles joints entre dalles sont claveter.

    Le plancher peut tre pos en quelques heures(100 m2 en 5 h, soit 12 15 dalles/h pour deux unitsde main duvre).

    Une fois le clavetage des joints termin, la maonneriedu niveau suprieur peut aussitt continuer. Ces dal-les sont fabriques sur mesure, aprs une tude decalepinage prcise fournie par le service technique.Leur utilisation, dans les maisons individuelles, mai-

    sons en bande, btiments tertiaires ou agricoles,apporte de nombreux avantages : Pose directe sec. Rapidit de mise en uvre (100 m2 en 5 h). Praticabilit immdiate. Absence de coffrage, de temps de schage ou dtaide soutien. Excellente isolation thermique. Solution idale pour les chauffages par le sol.

    Dalles de toitureLes dalles de toiture des systmes de constructionsont armes et forte capacit portante. Elles servent la ralisation de toitures isolantes, massives et por-tantes. La planit de leur surface intrieure est utili-se directement pour les plafonds. Elles sontdisposes horizontalement ou en rampant, parallle-ment laxe de fatage, leurs extrmits reposant sur

    30

    Construire en bton cellulaire

    Fig. 1,29Mise en uvre des dallesde toiture

    Fig. 1,28Mise en uvre des dallesde plancher

    1,28 1,29

    01 MEP Maison therm 14-31 ok 26/01/07 15:57 Page 30

  • les murs porteurs transversaux. Elles sont dimen-sionnes et fabriques sur mesure en usine selon unplan de calepinage.Les dalles de toiture en bton cellulaire apportent denombreux avantages : Elles augmentent la rsistance thermique de laconstruction. Elles amliorent le confort intrieur par leur forteinertie thermique. Elles sont massives et solides. Elles garantissent la prennit de la construction. Elles diminuent les dpenses de chauffage.

    Panneaux de faadeLes dalles de mur sont gnralement utilises encombinaison avec une ossature en bton, en acier ouen bois. La mise en uvre peut tre horizontale ouverticale. Elles sont places devant ou entre lespoteaux. Elles sont autoportantes et superposablesjusqu des hauteurs usuelles en constructionsindustrielles. Certains lments peuvent tre spcia-lement renforcs pour reprendre des charges parti-culires (allges, linteaux, frontons, silos pommesde terre, etc.).

    Mortiers-collePour la ralisation du gros uvre, de la cave au toit,de tout type de construction, il est ncessaire dutili-ser un mortier-colle hydraulique bnficiant dunavis technique. Xella a mis au point un mortier-collespcifique, qui garantit la pose joints minces deson systme.Au niveau scurit, lutilisation de ce mortier-colleest indissociable de la mise en uvre des lmentsdu systme de construction Ytong-Siporex. Il permetdamliorer le coefficient global de scurit N (voirDTU 20.1).

    31

    1-Le bton cellulaire et son environnement

    1,30

    1,31

    01 MEP Maison therm 14-31 ok 26/01/07 15:57 Page 31

  • Maonnerie de blocs

    Gnralits sur la maonnerie en bton cellulaireLa mise en uvre du bton cellulaire est rgie par leDTU 20.1, qui dfinit, entre autres, les deux maniresde monter ces blocs : Pose joints pais (dosage traditionnel et mortiersindustriels, type mortiers allgs). Pose joints minces (mortiers-colle spcifiques).Cet ouvrage traitera essentiellement de la mise enuvre joints minces, qui est particulirement adap-te aux qualits dimensionnelles du bton cellulaire.Les lments utiliss dans la mme partie dunouvrage doivent tre homognes. Ils doivent tre, enparticulier, de structure et de catgorie de rsistanceidentiques.En rgle gnrale, les lments prsentant des cas-sures ou paufrures importantes ne doivent pas tremis en uvre tels quels. Il est toutefois admis duti-liser, aprs dcoupe, les parties exemptes dedfauts.Les points singuliers de la maonnerie doivent treraliss de prfrence avec les lments spciauxprvus cet effet.

    Dterminer le point le plus haut laide dun laser, dun niveau automatique de chan-tier, dun niveau eau, recherchez le point le plushaut de la dalle (de la longrine, du support). En rglegnrale, il faut effectuer cette recherche unique-ment sur les angles de la construction, sauf longueurimportante entre angles.

    Squences de pose des blocs dangleDisposez les blocs dangle sur tous les coins de ladalle. Il existe plusieurs cas de figure :

    Vrifiez au niveau ou la lunette le bon nivellementdes blocs dans chaque angle du btiment : ils doiventtre exactement la mme hauteur. Cette phase demontage est fondamentale pour la suite des opra-tions.

    Pose des blocs dangleLa pose du premier rang peut se faire sur trois sup-ports diffrents : Lit de mortier. Feutre bitumineux (ne pas utiliser en zone sismique). Arase sche.

    32

    Fig. 2,1 Blocs dangle

    2 Produits et systmes pour ouvrages maonns

    2,1

    02 MEP Maison therm 32-81 ok 26/01/07 15:59 Page 32

  • tapes de ralisation Arase traditionnelle et hydrofuge. Schage et durcissement. Collage.Ralisez une arase au mortier de ciment pour troisvolumes de sable. Ce lit de mortier doit assurer uneassise absolument plane pour le premier rang.

    Ltanchit est effectue soit par : Ladjonction au mortier dun hydrofuge de masse. Lincorporation dun feutre bitumineux entre deuxlits de mortier.

    Protection contre les remontes dhumidit du solEn ce qui concerne les remontes deau par capilla-rit, la protection des maonneries en lvation sef-

    fectue par une coupure de capillarit dispose auminimum 15 cm au-dessus du niveau le plus hautdu sol extrieur fini. Cette coupure peut tre placesoit : Au-dessous du plancher bas du rez-de-chausselorsquil existe. Au-dessus, dans le cas de chanage en bton arm. Entre le chanage qui couronne la maonnerie desoubassement et la premire assise de la maonne-rie en lvation.

    Truc et astuceArase de rattrapage de niveau entre les planchers et la maonnerie en bton cellulaireDans ce cas, larase se fait en pied de mur en lieu etplace de celle faite en tte avec un systme typeagglo.La prsence de larase mortier apparente sur le nuextrieur peut constituer une gne au niveau du rac-cord denduit. Il est possible dutiliser des planellesplus hautes que la dalle plancher afin de raliser unearase sche arrivant au ras de la planelle.Pour raliser cette arase, la planelle sert de coffrage,et, de lautre ct, une planche dpaisseur convena-ble pose plat complte le coffrage. Une fois cettearase coule et durcie, un montage classique au mor-tier-colle est ralisable.Cette solution napporte aucune discontinuit auniveau de la faade.

    Dispositions constructives du premier rangCas du lit de mortier

    Dposez deux boudins de mortier comme dcrit surla photo de gauche.Posez le bloc bien align sur les repres.Mettez de niveau et daplomb le bloc laide dunmaillet en caoutchouc et dun niveau bulle.

    Cas de larase scheEncollez directement larase sche.

    Fig. 2,4Arase sche hydrofuge prcoffre daplomb et deniveau (dosage 600 kg/m3)

    33

    2-Produits et systmes pour ouvrages maonns

    Fig. 2,2Lit de mortier frais hydrofug dos 600 kg de ciment/m3 de sable

    Fig. 2,3Interposition dun feutrebitumineux entre deux couches de mortier.Attention : ne pas utiliser enzone sismique !

    2,2

    2,3 2,4

    02 MEP Maison therm 32-81 ok 26/01/07 15:59 Page 33

  • Posez le bloc bien align sur les repres.Mettez de niveau et daplomb le bloc laide dun mail-let en caoutchouc et dun niveau bulle.

    La face extrieure des blocs du premier rang doitdpasser de 2 3 cm par rapport au nu extrieur dusoubassement. Collez les joints verticaux du premierrang au mortier-colle Preocol.

    Soignez particulirement lquerrage des angles ainsique la mise niveau du premier rang en utilisant uncordeau de nylon, un grand niveau bulle et un mail-let en caoutchouc.

    Serrez bien les blocs laide du maillet en caout-chouc. Le joint ne doit laisser aucun jour.

    Prparation du mortier-collevitez de prparer une trop grande quantit de colle.Ne rajoutez pas deau ou de colle sche aprs lemalaxage.Respectez les dosages prescrits, soit 5,5 6 l deau/sac de 25 kg (exemple Preocol), ainsi que les limitesdemploi indiques sur les emballages.Versez tout dabord leau dans un rcipient adapt(contenance denviron 50 l), puis la colle sche.Malaxez bien le mlange et laissez reposer environ10 min.

    Dispositions constructives du deuxime rangDcelez les points hauts en faisant glisser une rgle lelong du rang (photo 2,5).

    liminez ces points laide dune planche poncer etdpoussirez totalement le rang (photo 2,6 et 2,7).

    Les points hauts seront marqus par la trace de largle en la frottant sur lensemble du rang (longueur et largeur).Rattrapez les diffrences de niveau ventuelles auchemin de fer ou la planche poncer si les blocssont secs. Dpoussirez avec une balayette.Montez les rangs suprieurs en dcalant les jointsverticaux dune distance comprise entre lpaisseurdes blocs et la moiti de leur longueur (harpage).Alignez les blocs sur leur face intrieure. Enlevez tou-tes les bavures de mortier-colle produites aprs ser-rage des joints que vous viterez dtaler. Contrlezconstamment laplomb de la maonnerie.Tracez les coupes lquerre.Coupez les blocs avec une scie gone dents au car-bure, spciale pour bton cellulaire.

    34

    Construire en bton cellulaire

    Fig. 2,5Les points hauts

    Fig. 2,6 et 2,7liminer les points et dpoussirer

    Attendez le schage complet du lit de mortier du premier rangavant dentamer la construction du deuxime rang.

    Note

    2,5

    2,6 2,7

    02 MEP Maison therm 32-81 ok 26/01/07 15:59 Page 34

  • Fig. 2,8 2,11Pose joints croiss

    Fig. 2,12 et 2,13Vrifier niveau et plomb

    Procurez-vous une scie ruban lectrique pour lesgros chantiers.Ralisez aprs traage vos feuillures la scie.

    Le montage est execut joints croiss par assisesrgles. Le dcalage des joints verticaux dune assisesur lautre doit tre compris entre lpaisseur du blocet la moiti de sa longueur.

    Dmarrez le deuxime rang par un angle (bloc de cha-nage vertical ou bloc poignes et embotement).

    Utilisez une truelle crante adapte la largeur desblocs. Tirez le mortier-colle en appuyant sur latruelle. Posez le bloc dangle.

    Corrigez rapidement son alignement laide du maillet.

    Vrifiez son niveau et son aplomb.

    35

    2-Produits et systmes pour ouvrages maonns

    Tenez la truelle bien parallle avec une main en pressant delautre pour obtenir un lit rgulier et homogne sur toute lalongueur et la largeur du rang.

    Note

    2,8

    2,9 2,10

    2,11

    2,12

    02 MEP Maison therm 32-81 ok 26/01/07 15:59 Page 35

  • Encollez sa face verticale avant la pose du deuximebloc. Fixez le cordeau dalignement. Posez les blocssuivants sur un lit de mortier-colle Preocol.

    Il est possible de renforcer la maonnerie avec desproduits de type Murfor.Dans le cas de bloc sans embotement, encollez laface verticale du bloc dangle avant de continuer lapose.

    Pose du fer dallgeConformment aux rglements en vigueur, notam-ment le DTU 20.1 relatif la maonnerie de petits l-ments, un fer dallge doit tre dispos sous touteouverture de fentre.

    La rglementation prvoit limplantation du fer dal-lge dans le dernier rang complet avant louverture(niveau dallge brute), et ce sur une longueur totalegale la largeur de louverture + 120 cm correspon-dant 60 cm de part et dautre de louverture.

    Truc et astuceArmature antifissuration dallge, extrait DTU 20.1, Jonction allge/trumeau porteur

    36

    Construire en bton cellulaire

    Fig. 2,15Pose des blocs suivants

    Fig. 2,16 et 2,17Hauteur dallge et ajsutement des blocs

    Pensez ajuster les blocs en fonction de la hauteur dallgebrute dsire ! (Voir aussi Pratique des ouvertures pagesuivante.)

    Note

    2,13

    2,14 2,15

    2,16

    2,17

    02 MEP Maison therm 32-81 ok 26/01/07 15:59 Page 36

  • Dans le cas dun raccord allge/trumeaux, parexemple, les armatures de renfort sont disposessoit dans : Lpaisseur des joints - elles doivent alors tredpaisseur compatible avec celle des joints et treprotges contre la corrosion et ancres de 60 cm partir du nu de chacun des tableaux.

    Une gorge de 5 cm x 5 cm minimum, ralise mi-paisseur et en partie suprieure des blocs dunmme lit. Cette gorge est remplie de bton fin.

    Larmature est constitue par une barre 8 hauteadhrence ou 12 doux, ancre de 60 cm partir dunu de chacun des tableaux.

    Marquez lemplacement de la gorge (rservation de 5 cm x 5 cm minimum) et ralisez celle-ci laidedune scie sauteuse. Videz la gorge laide dunetruelle, puis humidifiez-la.

    Dposez un lit de mortier fortement dos (400 kg/m3)au fond de la gorge et posez-y un acier HA 8 ou 12doux. Recouvrez de mortier de faon remplir la gorgesans excs.

    Continuez la pose du rang suivant.Des dtails sur cette mise en uvre sont galementprsents au chapitre 3, paragraphe Menuiseries,baies p. 95.

    Pratique des ouverturesAjustez les blocs pour respecter les hauteurs dallgebrutes.

    37

    2-Produits et systmes pour ouvrages maonns

    Fig. 2,18 2,21Pose du fer dallge

    Fig. 2,22 2,23Mise en uvre des ouvertures

    2,18 2,19

    2,20 2,21

    2,22

    2,23

    02 MEP Maison therm 32-81 ok 26/01/07 15:59 Page 37

  • Posez les blocs ajusts sur un lit demortier-colle.

    Ajustez les jambages en sciant lesparties de blocs qui dpassent auxcotes brutes de la maonnerie.

    Les coupes et les ajustementsQuasiment toutes les coupes et ajustements imagina-bles sont ralisables. Cependant veillez respecterles quelques conseils et indications suivants : Pour un sciage manuel, travaillez sur un plan de tra-vail dgag et stable. Mesurez la longueur ncessaire et tracez des rep-res sur au moins trois cts du bloc. Dcoupez la scie gone en respectant une pla-nit parfaite du plan de coupe. Pensez aux embotements mle/femelle lors desdcoupes afin de toujours respecter lhomognitdu mur. Pour plus de rapidit et de prcision, lutilisationdune scie ruban est apprcie. Encollez les faces et insrez la dcoupe en respec-tant les embotements Ne laissez pas despace dans le mur suprieur 5 mm.

    Excutez les rampants des pignons en dcoupant lesblocs suivant des guides placs de part et dautre dela maonnerie.

    Pose des linteauxPosez les linteaux sur des appuis dau moins 20 cm depart et dautre de louverture (25 cm si la longueur estsuprieure 2 m). Tirez sur chaque appui un lit de mor-tier-colle ainsi que sur les faces dabout des linteaux.

    Le sens de pose des linteaux est indiqu par un mar-quage lisible de lextrieur et par une flche vers le haut.

    Plusieurs cas de pose de linteaux sont possiblesselon les contraintes du projet.

    La pose des caissons de volet roulant porteur estidentique celle des linteaux.

    38

    Construire en bton cellulaire

    2,24

    2,25 2,26

    2,27

    2,28

    02 MEP Maison therm 32-81 ok 26/01/07 15:59 Page 38

  • Fig. 2,32 et 2,33Trumeau porteur et non porteur

    Les principales dispositions sont rsumes ci-dessus : U coquille sur le linteau (photo 2,31). Rang entre le U et le linteau (photo 2,29). Coffrage unique U + linteau (photo 2,30).Diffrenciez bien les trumeaux porteurs (photo 2,32)et non porteurs (photo 2,32).

    Des linteaux arms prfabriqus sont disponibles endiffrentes dimensions et pour diffrents cas decharge. Respectez imprativement le sens de pose etlappui minimum de 20 cm. Attention, ne raccourcis-

    39

    2-Produits et systmes pour ouvrages maonns

    2,29

    2,30

    2,31

    2,32

    2,33

    Fig. 2,29 2,31Principales dispositions

    02 MEP Maison therm 32-81 ok 26/01/07 15:59 Page 39

  • sez jamais un linteau sur chantier. Des feuillures de 5 cm x 5 cm peuvent tre dcoupes en fonction dumarquage.

    Habillage des lments de bton arm (linteaux, poteaux) incorpors dans la maonnerie enduite

    Lhabillage est ralis au moyen de planelles en btoncellulaire dune paisseur minimale de 5 cm.Les blocs de chanages horizontaux permettent deraliser des linteaux en bton arm de petites etmoyennes longueurs.La section de bton arm et le ferraillage sont seuls prendre en compte pour la descente de charge. Lebton cellulaire joue alors le rle de coffrage. Dans cecas prcis, il est ncessaire dassurer un taiement delensemble jusqu la prise du bton. Une liaison doittre assure entre les blocs de chanages ou les pla-nelles et le bton par lintermdiaire de quelquesclous spciaux en acier galvanis.

    Coffres de volets roulantsLes coffres de volets roulants doivent tre poss enfonction des recommandations de pose du fabricant.Les coffres sont poss sur le bton cellulaire sur unlit de mortier-colle. Il est trs important de rglersoigneusement les niveaux des coffres. Leur appuisur la maonnerie est de lordre de 10 15 cm dechaque ct. Les techniques suivantes de pose sontralisables : Pose sous linteau Ytong-Siporex. Pose sous cornire mtallique. Pose sous linteau bton arm ou bton prcon-traint. Pose avec prlinteau pour coffre intgr la menui-serie.

    40

    Construire en bton cellulaire

    Avant de commander les linteaux, il faut penser que la longueur deces derniers doit tenir compte des appuis des coffres de volets rou-lants sur la maonnerie.

    Attention

    2,34

    2,35

    Fig. 2,34 2,36Techniques de pose

    02 MEP Maison therm 32-81 ok 26/01/07 15:59 Page 40

  • Fig. 2,38Technique du joint filantJonction des refends

    La pose des refends est identique celle des mursextrieurs.Effectuez llvation des refends soit par : Croisement, en mme temps que les murs ext-rieurs.

    Engravure, ultrieurement (fig. 2,37).Vrifiez les niveaux et les alignements chaque rangcrois ou engrav.

    Autre technique : le joint filantDes feuillards en acier inoxydable perfors sont dis-poss, un rang sur deux, en attente, dans les plansde collage des blocs des murs de faade. Le montagedes murs de refend est ralis de telle manire queces feuillards soient noys dans le plan de collagedes blocs, entre deux lits de mortier-colle. La jonctionverticale faade/refend est ralise lavancementpar collage au mortier-colle.

    La technique du joint filant prsente lavantage degagner du temps lors de la mise en uvre.

    41

    2-Produits et systmes pour ouvrages maonns

    Fig. 2,37Pose et jonction des refends2,36

    2,37 2,38

    02 MEP Maison therm 32-81 ok 26/01/07 15:59 Page 41

  • Raccordement de murs de natures diffrentes La liaison entre deux murs en maonnerie de naturediffrente ne doit en aucun cas tre rigide.

    Dans certains cas, la stabilit transversale peut treassure par trois quatre liaisons ponctuelles rpar-ties sur la hauteur laide de feuillards en acier inoxy-dable, selon la technique du joint filant.

    Truc et astuceLiaison acoustique entre la maonnerie en btoncellulaire et les refends intrieurs btonCette liaison consiste faire, une dcoupe du bloc debton cellulaire de lpaisseur du voile et de 80 mm deprofondeur. Le voile bton pntre de 50 mm dans lamaonnerie. Le vide restant est combl par une lainede roche de 30 mm compresse. De plus, un feuillard,spit en about de voile, est mis en uvre entre chaquerang de blocs pour une meilleure liaison.

    Chanages verticauxLes chanages verticaux dangles ventuels sont raliser suivant les spcifications du DTU 20.1. Leurncessit nest pas systmatique (en cas de douterenseignez-vous auprs des services techniques deXella Thermopierre).

    Le cas chant, ils sont effectus laide de blocsspciaux facilitant la mise en uvre. Ancrez larma-ture constitue de deux barres dacier haute adh-rence Fe E 500 10 mm par retour dquerre dans leschanages horizontaux hauts et bas.

    42

    Construire en bton cellulaire

    LARGEUR TOTALE CHARGE SOLLICITANT LE MUR CONTREVENTE (KN/M)DE PART ET DAUTREDU REFEND (M) 50 55 60 65 70 75 80 85 90 95 100 105 110 115 120 125 130

    3 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 23,5 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 34 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 3 3 3 34,5 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 3 3 3 3 3 35 2 2 2 2 2 2 2 2 2 3 3 3 3 3 3 3 35,5 2 2 2 2 2 2 2 3 3 3 3 3 3 3 3 4 46 2 2 2 2 2 2 3 3 3 3 3 3 3 4 4 4 46,5 2 2 2 2 3 3 3 3 3 3 3 4 4 4 4 4 4

    Nombre de pices dancrage places dans le mur

    Tableau

    2,39

    2,40

    02 MEP Maison therm 32-81 ok 26/01/07 15:59 Page 42

  • Fig. 2,41 et 2,42Chanages verticaux

    Fig. 2,43 2,44Chanages horizontaux

    Le chanage vertical, plac chaque angle de laconstruction, sont les premiers lments poss delouvrage.

    Les blocs de chanage vertical prsentent une rser-vation de 12 15 cm de diamtre (photo 2,41).Prvoyez un ancrage dans la dalle chaque emplace-ment de chanage vertical (photo 2,42).

    Mettez en uvre les blocs par croisement poursuperposer les rservations. Humidifier-les abon-damment. Les rservations sont armes puis rem-plies de bton.

    Chanages horizontaux (chanages priphriques)Ralisez le coffrage avec des planelles ou avec lesblocs U.Posez les armatures dans le fond du coffrage.Remplissez avec du bton.Coffrez et isolez les chanages ou linteaux en utilisantdes carreaux de bton cellulaire.

    Dans le cas dutilisation de planelles en bton cellu-laire dpaisseur infrieure 10 cm, il est recom-mand dtablir une liaison entre les planelles et lebton par lintermdiaire de quelques clous plantsen biais.

    Dispositions constructives complmentairesNote gnrale concernant les joints verticaux

    Deux cas de figures sont gnralement reprsents.

    43

    2-Produits et systmes pour ouvrages maonns

    Fig. 2,45Blocs poignes et embotements

    Fig. 2,46 2,47Dpart dangle et rupture dembotement

    2,41

    2,43 2,44

    2,45 2,46

    2,47

    2,42

    02 MEP Maison therm 32-81 ok 26/01/07 15:59 Page 43

  • Cas n 1 (fig. 2,47)Cas de blocs poignes et embotements, les jointsverticaux ne sont pas encolls (sauf rupture embote-ment et angles).Veillez par contre bien encastrer les blocs les unsdans les autres.

    Cas n 2 (fig. 2,48 et 2,49)Dans le cas dun dpart dangle ou dune rupturedembotement, les joints verticaux sont encoller.Pour cela, appliquez simplement la colle laide dupeigne sur le bloc dj en place.

    Les chanages priphriques peuvent tre ralissavec des blocs de chanages horizontaux en btoncellulaire ou en disposant plusieurs rangs darmatu-res Murfor type joints minces, selon le cahier descharges Bekaert.

    Extrait du DTU 20.1, cahier des clauses techniquesIl existe deux types de mise en uvre : lexcutioncourante et lexcution soigne.

    Excution couranteLexcution courante est rserve aux parois delocaux utilitaires, pour lesquels une finition soignenest pas ncessaire, ou aux parois destines rece-voir soit une finition non directement applique surle support, soit des enduits de parement tradition-nels pais.

    Excution soigneLexcution soigne convient aux mmes usages quelexcution courante, mais sa meilleure finition per-met de limiter les travaux ultrieurs de revtementsventuels et permet lapplication de revtements parenduits minces sur la face de rglage.

    Les tolrances que doit satisfaire la surface des ouvra-ges selon le mode de pose et la qualit dexcutiondemande sont groupes dans le tableau ci-dessous.

    Trumeaux porteurs et retours danglesLeur largeur doit tre dau moins 0,90 m et doit cor-respondre au moins deux fois la longueur dellment courant constitutif.

    En cas de blocs de grande longueur (au moins0,60 m), il peut tre utilis moins de deux blocs

    44

    Construire en bton cellulaire

    * Ce doit tre la face intrieure lorsquil est prvu lexcution dun enduit intrieur mince.

    MODE DE POSEPLANEITE DENSEMBLE RAPPORTEE A LA REGLE

    DE 2 M (CM)

    DESAFFLEUREMENTET PLANEITE LOCALE

    RAPPORTEE A UN REGLETDE 0,20 M (CM)

    ASPECT

    Pose joints pais, excution soigne et pose joints minces,excution courante

    0,7 0,5

    Mmes rgles, mais le pourcentage de blocs affects de dfauts localiss rsiduelsest ramen 5.

    Pose joints minces, excutionsoigne

    0,5Face de rglage : 0,2 *

    Autre face : 0,3

    Mmes rgles que ci-dessus,mais tous les dfauts localissrsiduels sont rpars.

    En cas de mur coupe-feu, le cas n 2 est obligatoire !

    Note

    02 MEP Maison therm 32-81 ok 26/01/07 15:59 Page 44

  • Fig. 2,48Acrotre bas sur maonneriede blocs Thermopierre

    dans la largeur du trumeau ; celle-ci est alorsramene au moins une fois et demie la longueurdu bloc.

    Lorsque les charges supporter ou la largeur dutrumeau (infrieure 0,80 m) imposent la disposi-tion dun lment porteur en bton arm, lamaonnerie de blocs de ce trumeau peut servir decoffrage cet lment. Lexcution de ce renforten bton arm doit respecter les dispositions duDTU 20.1.

    Joint de dilatationDans les constructions faade en maonnerie por-teuse, les joints de dilatation et de retrait intressenttoute la structure. Leur espacement ne peut tresuprieur aux valeurs ci-aprs : 20 m dans les rgions sches ou forte oppositionde temprature. 35 m dans les rgions humides et tempres.

    Ralisation dacrotres sur maonnerie en bton cellulaire

    Les relevs dacrotre des ouvrages en maonneriesont rgis par le DTU 20.1 et le DTU 20.12.

    Il y a deux types dacrotres : Lacrotre bas de 30 cm maximum au-dessus durevtement dtanchit. Lacrotre haut de hauteur suprieure.

    Conception des murs porteursCaractristiques

    La conception est aborde travers les trois principalesexigences constructives concernant les murs porteurs : Mcaniques (descente de charges, linteaux, ouver-tures, etc.). Thermiques (isolation thermique, ponts thermi-ques, amortissement, etc.). Acoustiques (affaiblissement acoustique, vibra-tions, etc.).

    45

    2-Produits et systmes pour ouvrages maonns

    2,48

    02 MEP Maison therm 32-81 ok 26/01/07 15:59 Page 45

  • COEFF. DE MAJ.

    15

    16 1,07

    17 1,13

    18 1,20

    19 1,27

    20 1,33

    1,00

    MATRIAUX COEFFICIENT GLOBAL N

    Parpaing creux(joints mortiers)

    6 8

    Briques creuses 7 10

    Thermopierre (joints minces et continusde mortier-colle)

    5 6,5

    chargement centr (murs

    intrieurs et refends)

    chargement excentr (murs

    de faades)

    Caractristiques mcaniquesLa structure mme des blocs de bton cellulaire per-met dobtenir dexcellents rsultats au niveau descharges admissibles. En effet, les charges sont rpar-ties sur la largeur complte du mur, ce qui induit unemeilleure rpartition et un faible coefficient de scu-rit par rapport aux maonneries montes au mortier joints pais.

    Extrait du DTU 20.1 paragraphe 4.12 rvision dc. 95La charge de compression admissible C dun mur por-teur (charge maximale que le mur peut supporter)sobteint en divisant la valeur Rcn par le coefficient

    global N qui dpend la fois de la nature du matriaudu type de pose utilise et du type de charchement(centr ou excentr). C= Rcn

    N x coeff. majoration

    Rcn = valeur de la rsistance lcrasement, propre un matriau, qui rsulte des essais raliss selon lesnormes dont dpend ce matriau.

    46

    Construire en bton cellulaire

    MUR EN BLOCS DE THERMOPIERRE

    p. 20 cm3 mH

    12

    9,2

    9

    6,9

    15

    11,5

    11,2

    8,7

    18

    13,9

    13,5

    10,4

    centret/ml

    excentret/ml

    p. 20 cm3 mH4 m

    p. 25 cm3,75 mH

    p. 25 cm3,75 mH5 m

    p. 30 cm4,5 mH

    p. 30 cm4,5 mH6 m

    Charges admissibles pour un mur en ThermopierreRcn = 30 kg/cm2

    CHARGE

    2,49

    2,50

    Fig. 2,49Rpartition des charges

    Fig. 2,50La contrainte admissible sur le mur dpend essentiellement de lpaisseur du mur

    LANCEMENT

    02 MEP Maison therm 32-81 ok 26/01/07 15:59 Page 46

  • Caractristiques thermiques

    Truc et astuceLiaison thermique des rives de planchers btonAfin de limiter les ponts thermiques en rive des plan-chers, un complexe comprenant une laine de roche de20 30 mm dpaisseur compresse et une planelle enbton cellulaire de 70 mm dpaisseur est mis en uvre.On peut galement utiliser des planelles isoles.

    47

    2-Produits et systmes pour ouvrages maonns

    Blocp. cm

    0,200 0,625 0,25 1,55 1,77 0,56 1,92 0,520,625 0,25 1,94 2,16 0,46 2,31 0,430,625 0,25 2,33 2,55 0,39 2,70 0,37

    0,2500,3000,375

    * Mur total enduit 2 faces + BA 13 et lame dair

    L H R* + 0,15 U* + BA13R total murnon enduit

    Mur enduit 2 facesR U

    0,625 0,25 2,91 3,13 0,32 3,28 0,30

    Rsistance thermique de la paroiJOINTS HORIZONTAUX MINCESDE MORTIER-COLLEET JOINTSVERTICAUX SECS

    2,51

    2,53

    2,52

    Fig. 2,51 et 2.52Caractristiques thermiquesdes principales liaisonsplancher/murs extrieurs (et la manire dy remdiergrce lutilisation du btoncellulaire)

    02 MEP Maison therm 32-81 ok 26/01/07 15:59 Page 47

  • Caractristiques acoustiques Caractristiques complmentaires : rsistance au feu

    La trs haute tenue au feu et lexcellence du btoncellulaire en termes disolation thermique font ducritre de rsistance au feu un atout majeur pour lechoix de ce type de matriau pour les constructions risque.

    Ds 15 cm dpaisseur, un mur en bton cellulairenon enduit rsiste plus de 6 h au feu. Attention toutefois, ces valeurs sont justifier parun procs-verbal au feu ralis par un laboratoireagr par le ministre de lIntrieur.

    48

    Construire en bton cellulaire

    * Mur avec doublage acoustique enduit une face.

    Cloison Mvn 500 kg/m3 7,5 n 1074 CSTB Cahier n 1397

    Rrose = 34Rroute = 32

    10 n 1064 CSTB Cahier n 1397

    Rrose = 38Rroute = 34

    Rrose = 47Rroute = 44

    Rrose = 60Rroute = 54

    Rrose = 48Rroute = 44

    Rrose = 67

    Cloison Mvn 500 kg/m3 25 CEBTP 2312.6.543

    Mur Mvn 500 kg/m3

    Mur Mvn 500 kg/m3+ doublage Calibel 1 + 5* 25 + 6 CEBTP 2312.6.543

    Mur en blocs Mvn 500 kg/m3 30 CSBTP 96-09-551

    Mur double Mvn 500 kg/m3 CSBTP 157564820 + 5 + 3 +20

    Indices daffaiblissement acoustiquePAROI EN

    THERMOPIERREP. BRUTE

    EN CMPROCS-VERBAL INDICES DAFFAIB.

    dB(A)

    2,54

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  • Dtails de murs porteursMurs : allges, trumeaux, linteaux/jonctionfaade plancher courant

    Mur en maonnerie de blocs de bton cellulaireautoclav de 25 cm dpaisseur minimale, dune massevolumique nominale de 350 kg/m3, hourds au mortier-colle Preocol en utilisant des joints de 1,5 3,5 mmdpaisseur. Chanage de 25 cm2 de section minimale en btonarm constitu de 1 8 haute adhrence, ancr de50 cm partir du nu de chacun des tableaux. Ce cha-nage est plac dans le premier joint horizontal partirde la face suprieure de lallge. Armature en treillis galvanis chaud Murfor,ancre de 50 cm au minimum partir du nu de cha-cun des tableaux. Cette armature est place dans lepremier joint horizontal partir de la face suprieurede lallge. Trumeau dune largeur au moins gale une foiset demie la longueur des blocs avec un minimum de80 cm. (voir DTU 20.11). Des linteaux en bton cellulaire autoclav armpeuvent tre utiliss lorsque la charge applique estinfrieure ou gale 1 800 daN/ml ou lorsque la por-te libre est infrieure ou gale 1,80 m. Carreaux de bton cellulaire autoclav de 5 cmdpaisseur. La liaison avec le chanage est compl-te par des clous spciaux en aluminium de 100 mmde longueur minimale. Carreaux de bton cellulaire autoclav (paisseurminimale de 7 cm, paisseur maximale gale au tiersde lpaisseur du mur brut). La liaison avec le cha-nage est complte par clous spciaux en aluminiumde 100 mm de longueur minimale. Bande filante de matriau compressible et impu-trescible de 5 cm de largeur et de 1 cm dpaisseur.Cette bande a pour but de rapprocher le centre degravit des charges transmises par le plancher, delaxe du mur et de limiter, ainsi, notamment le risquede fissuration horizontale en face externe des mursau droit du plancher. Plancher en bton arm. Enduit extrieur dimpermabilisation.

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    2-Produits et systmes pour ouvrages maonns

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    2,56

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  • Murs : jonction faade plancher courant

    Mur en maonnerie de blocs de bton cellulaireautoclav de 30 cm dpaisseur minimale, dunemasse volumique nominale de 350 kg/m3, hourds aumortier-colle Preocol en utilisant une truelle spcialedentele dterminant des joints de 1,5 2,5 mmdpaisseur. Bande filante de matriaux compressible et impu-trescible de 5 cm de largeur et de 1 cm dpaisseur.Cette bande a pour but de rapprocher le centre degravit des charges transmises par le plancher delaxe du mur ainsi que de diminuer la contrainte localede rotati