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RAPPORTEUR !LE MAGAZINE DE LA 4e CARTIER-BRESSON / COLLÈGE FRANÇOIS-VILLON#1 - HIVER 2014

Bouche-à-Bouche Marie-Do Fréval raconte sa compagnie, ses pro-jets et les dessous des bébés dorés suspendus.

FablabUn regroupement d’inventeurs en tous genres, qui échangent leurs savoir-faire.

Fabrice Burdese, l’artiste qui fait le mur

3RAPPORTEUR ! – hiver 2014

sommaire

page 4 – actusp. 4 : Une histoire de lumièresp. 5 : Le centenaire de la guerre et la célébration de la paixp. 6 : Ebola, la nouvelle peste ?p. 7 : Un iceberg de verre au bois de Boulognep. 8 : YouTuber, un métier comme un autrep. 9 : Blaise Matuidi, un joueur en or

page 10 – vie de quartierp. 10 : Fablab : un sous-sol plein de ressourcesp. 12 : Au fablab, « on peut imaginer tout ce qu’on veut »p. 14 : TKY fait le murp. 18 : Une artiste qui invente sa famille

page 20 – cultureLivres, films, jeux vidéos, séries : les sept choix de la rédaction de Rapporteur !

page 23 – horoscope

page 24 – coup de crayon

page 10

RAPPORTEUR !Collège François-Villon, 16 avenue Marc-Sangnier, 75014 Paris

Directrice de la publication : Florence WeisslerRédacteur en chef : Marius Monferran

Chefs de service : Virginie Glabocki, Véronique SoulardRédacteurs : Noé Azzoug, Mathias Brugié, Hamissy Daroueche, Adil Delepierre, Noémie Gonçalves Silva, Yaniss Grévery, N’Mahawa Kébé, Léo Laviron, Marius Monferran, Adrien Ndjiki,

Matiss Péchoultres, Athénaïs Péris, Karim Rebaaoui, Laurene Rousseau, Houzayimata Sidi Service photo (photographes et iconographes) : Marc Attoun, Halim Berliner, Bradley Fahy, Fabrice Gaboriau, Emina Sabeur, Ismahane Saidani, Chaïma Themri, Walis Totelé

Maquette : Elodie RatsimbazafySecrétaires de rédaction : Laurene Rousseau, Hamissy Daroueche

dessinateur : Adrien NdjikiPhotos de couverture : Chaïma Themri, Adil Delepierre, Karim Rebaaoui

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4 hiver 2014 – RAPPORTEUR ! 5RAPPORTEUR ! – hiver 2014

actusactus

Une éclipse partielle du

soleil aura lieu le 20 mars

2015 de 9h22 à 10h29 à

Paris. De 9h09 à 10h31

sur toute l’Europe. Elle sera

totale au Pôle nord.

Une éclipse solaire se pro-

duit quand la lune se place

devant le soleil, cachant

totalement ou partiellement

l’image du soleil vue de la

Terre. Ce phénomène ne se

produit que pendant la nou-

velle lune, lorsque la lune

et le soleil sont très proches

l’un de l’autre.

Les éclipses totales de soleil

sont très rares et ne durent

pas plus de huit minutes.

C’est un phénomène spec-

taculaire que beaucoup

de personnes envisagent

d’aller voir. Des voyages

au Spitzberg, une île nor-

végienne située tout près

de l’Arctique, ont été or-

« Rien de plus horrible pour un soldat déjà anonyme que de mourir inconnu. » Ainsi s’exprimait

le président de la République François Hollande le 11 novembre dernier, à l’occasion de l’inau-

guration de l’Anneau de la mémoire (photo). Ce monument a été érigé près de Notre-Dame-de-

Lorette, dans le Pas-de-Calais, à l’occasion du centenaire de la première guerre mondiale. D’un

périmètre de 345 mètres, l’anneau recense 579 606 noms de soldats, alliés ou ennemis, tombés

pendant la Grande Guerre. Pour construire ce monument historique, l’Etat avait cédé à la région

Nord-Pas-de-Calais un terrain de 2,2 hectares à proximité de la nécropole nationale, et mandaté

l’architecte Philipe Prost. YANISS GRÉVERY

UNE HISTOIRE DE LUMIèRES

LE CENTENAIRE DE LA GUERRE ET LA CéLéBRATION DE LA PAIx

ganisés par des agences

de voyages pour pouvoir

admirer l’éclipse totale. Des

voyages d’une semaine

pouvant coûter jusqu’à

4500 euros par personne.

Cette éclipse aura peut-être

des conséquences sur la

production d’électricité en

France, notamment photo-

voltaïque. En effet, RTE, le

gestionnaire de transport

électrique français s’inquiète

des répercussions que

pourrait avoir l’éclipse sur le

réseau électrique français.

La baisse de luminosité

pourrait diminuer fortement

la production d’énergie pho-

tovoltaïque. Ainsi l’énergie

solaire photovoltaïque est

une énergie renouvelable,

elle est obtenue en conver-

tissant l’énergie des rayons

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du soleil en électricité grâce

à des panneaux photovol-

taïques. Si, le 20 mars pro-

chain, le temps est couvert

les conséquences seront mi-

nimes, mais si le temps est

ensoleillé, les conséquences

seraient plus grandes car

alors on perdrait beaucoup

d’énergie.

Autre conséquence de

l’éclipse, avec cette baisse

de luminosité la consom-

mation de l’électricité va

augmenter puisqu’elle va

pousser les gens à allumer

la lumière. Pour ces raisons,

RTE prend très au sérieux

ce phénomène et l’étudie

au plus au près à l’échelle

française et européenne,

pour anticiper toutes les

conséquences. LAURENE ROUSSEAU


actusactus

« J’ai cru que j’allais mourir. Trois de mes voisins de lit ont été emportés. J’ai voulu appeler mon frère à qui j’avais confié mes enfants pour lui dire au revoir », ra-conte Jean Segbé Bavogui au journaliste du Monde.fr le 20 novembre dernier. Ce tailleur de Macenta, grosse ville au cœur de la Guinée forestière a vu sa vie basculer le jour où il est devenu un des « miraculés » d’Ebola. Contaminé par sa femme Jeanne qui venait juste de guérir, il fait partie de cette petite minorité qui survit au terrible virus. Le point sur cette maladie.Comment se transmet Ebola ? Le virus se transmet avec des fluides corporels tels que le sang, la salive, l’urine, le lait maternel, la sueur, les selles. Il suffit même d’un postillon.

A Paris, le lundi 20 octobre 2014, le président de la République, François Hollande a inauguré la fondation Louis Vuitton (photo), située au sud du jardin d’acclimatation dans le 16e arrondis-sement, près du bois de Boulogne. Ce nouveau bâtiment a été baptisé « grand équipement du 21e siècle » par François Hollande. C’est Bernard Arnault, un homme d’affaire français, qui a confié ce chantier à l’architecte Frank Gehry. Bernard Arnault est le président-directeur général du célèbre groupe de luxe LVMH, la première fortune française et un grand mécène (amateur et collectionneur d’art). Frank Gehry, quant à lui, est un architecte américain. Pour concevoir son projet, il s’est inspiré du Grand Palais, célèbre édifice parisien consacré à des expositions et des salons, avec son architecture de verre. La structure de la fondation Louis Vuitton est faite de douze voiles de verre, constitués de 3 600 panneaux uniques et courbés, ce qui présentait de nombreux défis techniques. Au final, c’est un immense iceberg de 7 000 m2 qui est sorti de terre au cœur du bois de Boulogne. L’objectif de la fondation est de favoriser la création artistique internationale. On pourra assister à des récitals et y visiter des expositions. HAMISSY DAROUECHE

EBOLA, LA NOUVELLE PESTE?

UN ICEBERG DE VERRE AU BOIS DE BOULOGNE

Quels sont les symptômes ? Ces symptômes, on peut le dire, ne donnent pas vraiment envie. Ils sont : vomissements, diarrhées, éruptions cutanées, insuffi-sance rénale et hépatique et, dans certains cas, hémorragies internes et externes.D’où vient Ebola ? Certains hommes d’Afrique se nourrissent d’animaux sauvages et, entre autres, de chauves-souris, qui sont les porteuses de maladie. En entrant en contact avec elle ou en les mangeant, vous devenez la proie de ce virus ! Par ailleurs, une rumeur dit qu’Ebola se-rait le fruit d’expériences scientifiques américaines… Mais rien de bien concret.Combien de morts à cause d’Ebola ? Le nombre de mort dus à Ebola est alarmant. En effet, selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé), au 7 décembre

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2014, le virus a fait plus de 6 000 morts, et près de 18 000 malades avec un taux de mortalité qui est de plus de 70 % . Le virus est présent essentiellement au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée. Cette actuelle épidémie serait la plus meurtrière depuis la décou-verte du virus en 1976.Y a-t-il des cas d’Ebola en France ? Un cas de contami-nation a été observé en Es-pagne, et un autre à New York… Faut-il craindre que le virus arrive jusqu’en France ? Plusieurs cas ont été suspectés pendant l’au-tomne 2014, mais aucun avéré. Tous concernaient des personnes arrivant de pays touchés par la mala-die. Dernier cas en date : le samedi 13 décembre, une femme de retour de Guinée a été hospitalisée à La Réunion en raison de fortes fièvres. NOÉ AZZOUG


actus actus

Depuis 2011, une vague de « YouTubers » envahit l’internet français avec des vidéos plus ou moins humoristiques. Mais récemment, ce sont sur-tout des jeunes filles qui ont émergé, et se font connaître grâce à leurs tutoriels beauté. Elles sont passionnées et en font leur métier. On peut citer Enjoy-Phoenix (photo), Ami-viMakeUP, ElsaMakeup, Sandrea26France… Du côté des youtubeurs historiques, certains avaient pour but de de-venir humoristes, et leur chaîne YouTube leur ser-vait en quelque sorte de carte de visite, mais c’est là qu’ils ont fini par percer. D’autres ont simplement commencé par passion et se sont retrouvés couron-nés de succès. Ils n’ont aucune compétence par-ticulière, mais ont tout de même réussi à se faire connaître d’un large pu-blic. Par la suite, ils pas-sent sur scène. C’est le cas

Ces derniers temps, le jeune prodige Blaise Matuidi effectue une saison exceptionnelle, que ce soit au PSG (Paris-Saint-Germain) ou en équipe de France. Il l’a montré dans le match qui opposait Paris et Lille le 3 décembre dernier. Blaise Matuidi trouve que l’équipe a bien progressé, bien qu’elle soit derrière l’équipe de l’OM à seulement 1 point. Mais il préférerait que l’équipe marque plus. Blaise Matuidi est maintenant très sollicité par le PSG, où il a déjà joué 682 minutes. Bien qu’il lui ait fallu un temps d’adap-tation, il l’admet aujourd’hui : « Je me sens vraiment bien au Paris-Saint-Germain. » Pour lui, il y a deux types de joueurs : « Je dis souvent que sur un terrain, je suis un ouvrier, explique-t-il aux journalistes de Rue89. C’est un très bon rôle : sans nous, il ne pourrait pas y avoir d’artistes. A certains moments, avec de la chance, je me suis transformé en artiste mais c’est rare. » Né le 9 avril 1987 à Toulouse, Blaise Matuidi a des parents angolais, qui ont fui leur pays pour le Zaïre et se sont ensuite installés en Europe. Il commence à jouer au foot à l’âge de 3 ans avec des amis. Alors qu’il n’a que 6 ans, il intègre le club de l’US Fontenay. Il y joue en tant qu’attaquant et fait souvent gagner son équipe grâce à ses multiples buts. C’est durant cette période qu’il se prend d’amour pour le Paris-Saint-Germain et notamment pour Jay-Jay Okocha. Il passe ensuite par le Club olympique Vincennois et l’US Créteil-Lusinatos, et rejoint finalement l’INF Clairefontaine. Repéré par les recruteurs de l’ES Troyes AC, il y signe à l’âge de 15 ans, refusant l’offre de l’Olympique lyonnais. Avec cette équipe, il arrivera jusqu’en ligue 1. Puis il joue à l’AS Saint-Etienne pendant quatre saisons, où il sera même capitaine. C’est à ce moment qu’il commença ses premiers matchs en équipe de France. En 2011, il se fait remarquer par le PSG. Au sein de l’équipe de France, il se sent très bien : « C’est un rêve d’enfant qui se réalise. » MARIUS MONFERRAN

YOUTUBER, UN MéTIER COMME UN AUTRE

BLAISE MATUIDI, UN jOUEUR EN OR

de Norman qui débutera son premier one man show à partir du 5 février 2015 à La Cigale (Paris), et a interprété le premier rôle dans le film Pas très nor-males activités de Maurice Berthélémy, sorti en 2013. Les plus connus gagnent réellement leur vie avec leur chaîne YouTube. Ainsi, le premier YouTuber fran-çais de la catégorie humo-riste est Cyprien, il gagne plus de 20 000 euros par mois avec ces plus de 6 millions d’abonnés. Mais tous les YouTubers français – Cyprien, Nor-man, MisterV, Andy, Nad, Natoo, Kemar, Antoi-neDanier – sont bien loin

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d’arriver à la cheville du premier youtubeur mon-dial, PewDiePie ! Avec ces 32 millions d’abon-nés ce youtubeur suédois fait des vidéos sur des petits jeux indépendants commentés en live, avec humour. Il gagne plus de 300 000 euros par mois. Il en donne une grande partie à des œuvres caritatives. NOÉMIE GONÇALVES SILVA & BRADLEY FAHY

Chaîne YouTube de Cyprien : www.youtube.com/ user/MonsieurDream

Chaîne YouTube de Norman : www.youtube.com/

user/NormanFaitDesVideosChaîne YouTube de Enjoy Phoenix :

www.youtube.com/ user/EnjoyPhoenix

Le classement des 20 plus gros salaires de YouTubers (en anglais):

www.businessinsider.com/ richest-youtube-stars-2014-3?IR=T#20-evantubehd-1


vie de quartiervie de quartier

Fablab : un sous-sol plein de ressourcesVisite guidée au cœur d’une incroyable association, où se retrouvent des passionnés de technique, pour fabriquer des objets en tous genre et échanger leurs savoir-faire.Au cœur du quartier Didot-Porte de Vanves, au sous-sol d’un immeuble comme les autres, se cache un monde insoupçonné. On croit frapper à une porte normale, et on débarque à l’association des Loisirs Résidentiels des Mariniers, plus connue sous le nom de Lorem. Au sein de cette structure, trois entités : un espace public numérique, un centre de for-mation en informatique, et le fablab. Le 20 novembre dernier, Kevin Robin, un des sala-riés du Lorem, nous a ouvert les portes et nous a fait visiter le fablab. Mais avant tout, qu’est-

ce que ce mot étrange, « fablab » ? « C’est le diminutif de “fabrication laboratory”, labo-ratoire de fabrication en anglais », explique Kevin. Il s’agit en fait d’un mini-laboratoire de fabrication, créé fin 2013, peaufiné au cours de l’année 2014 et réellement ouvert en septembre. Ce type de structure existe dans plusieurs villes de France et ici, dans le 14e arrondissement de Paris comme dans d’autres, on y trouve des instruments et ou-tils qu’il serait difficile d’acheter seul, mais que l’on peut venir utiliser dans les lieux, à

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condition de faire partie de l’association. Ainsi, on trouve au fablab des ordinateurs, des imprimantes 3D et on peut y fabriquer entre autres, des drones. A titre d’exemple, pour les étudiants ou les demandeurs d’em-ploi qui souhaiteraient réaliser une maquette, il y a simplement une cotisation annuelle de 20 e pour accéder aux ordinateurs. Et pour accéder aux outils du fablab, étudiants et de-mandeurs d’emploi paieront 50 e par an. Kevin travaille ici depuis à peu près six mois, avec quatre collaborateurs, dont Pablo Sotes, un champion de pilotage de drones. Son mé-tier ? Forgeur numérique. Avant d’être em-bauché ici, il suivait des cours à l’Ecole de la seconde chance, et pendant cette formation, il a effectué plusieurs stages au Lorem, ce qui

lui a permis de découvrir le fablab. Depuis son premier stage, le patron associatif du Lorem, Agostinho Vaz Nunes a décidé de le prendre en tant que salarié. En passant d’une salle à l’autre et d’une machine à l’autre, Ke-vin raconte : « Je ne vais pas dire “je kiffe”, ça serait un peu familier, mais j’aime vrai-ment mon métier. Ce que je fais, c’est organi-ser le fablab. Je fais en sorte que les outils et les différents matériaux soient à disposition, soient rangés. Je dois connaître les machines, les ordinateurs, les logiciels pour pouvoir ap-prendre aux autres adhérents à s’en servir. Je dois être prêt si quelqu’un a besoin d’un conseil, et je dois aider dès qu’un adhérent en a besoin… et être sympa – on essaye ! » N’MAHAWA KÉBÉ & KARIM REBAAOUI

L’imprimante 3D, en train de fabriquer une petite pièce. Kevin Robin (2) nous fait visiter le fablab et nous montre les différents instruments, parmi lesquels, l’imprimante 3D (1). Il nous montre également ce qu’on peut réaliser au fablab, comme ces pièces pour un char à voile (3). On peut aussi y assembler des drones (4).

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Au fablab, « on peut imaginer tout ce qu’on veut ».François Charfe, jeune retraité, nous raconte son utilisation du fablab et sa passion de la technique.François Charfe est adhérent du fablab, et il y vient actuellement pour fabriquer un char à voile, un voilier et un système pour un tour de potier. Ce jeune retraité vient au fablab pour y faire quelques projets et aussi aider d’autres utilisateurs. « C’est justement l’intérêt du fa-blab, souligne-t-il. Il y a d’autres personnes ici qui m’aident, je leur donne les éléments, on fait la pièce ensemble, ils la modélisent et me la donnent. C’est un échange, c’est le prin-cipe, mettre en commun un projet. » Lorsque nous le rencontrons dans les locaux du fablab,

il modélise un banc public pour une maquette, grâce au logiciel Adobe Illustrator. Pour ses autres réalisations, il a déjà utilisé l’impri-mante 3D et la découpeuse laser. D’après lui, « tout le monde peut venir au fablab », il suffit d’avoir de l’imagination et de savoir expliquer ses inventions. Une fois son banc modélisé en dessin vectoriel, il envoie le dessin à la décou-peuse laser et la pièce est découpée ! Avant de venir au fablab, François Charfe ne savait pas utiliser une imprimante 3D, il a appris, mais il estime qu’il n’est « pas assez pointu pour faire des pièces correctes ». Alors il échange ses savoir-faire avec d’autres utilisateurs. « Il faut aimer la technique, moi, j’adore ça ! » MATISS PÉCHOULTRES & HOUZAYIMATA SIDI

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hy L’histoire du lorem

Le Lorem est une association qui est située au 4, rue des mariniers (Paris-14) depuis qua-rante ans. C’est une association qui a été re-prise il y a une quinzaine d’années par Agos-tinho Vaz Nunes, le créateur du fablab.

Le matériel du fablabOrdinateurs, imprimantes 3d, découpeuse laser. Prochainement, l’équipe du fablab compte acquérir une fraiseuse numérique, appelée CNC.

Le fablab accessible à tousLe fablab est accessible à tous les adhérents. « La personne vient une première fois, on lui fait découvrir les logiciels qui vont avec la machine. On l’accompagne trois, quatre fois, et quand on voit qu’elle maîtrise vraiment la machine, on la laisse l’utiliser. Et cette per-sonne peut à son tour expliquer aux autres le fonctionnement de la machine », explique Kevin Robin, forgeur numérique. Pour les jeunes de 13 ans, il existe un atelier le mer-credi après-midi. Plusieurs activités ont déjà eu lieu : création d’un planeur, d’un jeu vi-déo, dessin en 3D… et bientôt il y aura un atelier de création de drones.

Infos pratiquesHoraires : Le fablab est ouvert du lundi au samadi de 10 h à 12 h, du lundi au vendredi de 14 h à 19 h, le samedi de 14 h à 18 h.

Tarifs : Pour accéder à la partie fablab, pour une personne étudiante ou sans emploi, le prix est de 50 e par an. Pour une personne avec un emploi, le prix est de 200 e par an.

Contact : 4, rue des mariniers, Paris-14. Tél : 01.45.43.18.57. www.lorem.org

François Charfe (page de gauche) vient au fablab pour modéliser des maquettes sur le logiciel Adobe Illustrator (ci-dessus). Une fois la pièce modélisée, elle est fabriquée par la découpeuse laser (à droite).

rubrique

14 hiver 2014 – RAPPORTEUR !

rubrique

15RAPPORTEUR ! – hiver 2014

TKY fait le murPhoto

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Le street artist Fabrice Burdese, alias TKY, laisse sa trace sur le mobilier urbain et les murs du quartier. Il consi-dère cela comme des actes engagés. Pour Rapporteur !, il pose ses bombes près de la place Marthe-Simard.


vie de quartier vie de quartier

Quelques coups de bombe, et un rhinocéros mauve apparaît petit à petit sur le mur exté-rieur du lycée François-Villon, face à la place Marthe-Simard. Autour, quelques bancs colo-rés, des plots et au milieu de la place, face au centre social Maurice-Noguès, le gigantesque arbre auquel, quelques jours auparavant en-core, étaient suspendus les poupons de Ma-rie-Do Fréval (voir page 18). A la manipula-tion de la bombe, Fabrice Burdese, qui signe ses œuvres de trois lettres « TKY », son nom d’artiste. Aujourd’hui il a choisi d’effectuer ce pochoir animalier « parce qu’aujourd’hui les rhinocéros sont chassés. En Afrique du Sud on vient de comptabiliser qu’il n’y a jamais eu autant de rhinocéros tués, alors que l’an-née n’est même pas terminée. On en est à 1020 je crois. Et si ça continue, dans dix ans

vous n’en verrez plus. Ni vos enfants, ni vos petits-enfants. » Cette réalisation est représen-tative de son travail en général : « J’ai une production d’œuvres qui représentent souvent des messages, politiques ou autres. Du coup, le street art c’est une excellente manière de pouvoir faire passer des messages, et faire réfléchir les gens sur le monde dans lequel on vit. » Fabrice Burdese a commencé le street art en 2004 à Nice, après avoir travaillé dans le cinéma et la décoration d’intérieur. « C’était mes premières œuvres dans l’espace urbain, des commandes. Cela m’a permis de consta-ter que les gens étaient intéressés et avaient envie de participer. Et puis quand on n’a pas de galerie, la rue, c’est une galerie à ciel ou-vert, et l’art y est offert à tout le monde. » Pour l’artiste, il est important aussi de partager son

art avec les gens du quartier, cela fait partie de sa démarche politique. Ainsi, concernant les bancs publics colorés, il dit : « Ça per-met de rassembler, puisque les gens viennent spontanément, ont envie de participer. Donc ils se parlent, ça crée du lien, ils se rencon-trent, et ne sont pas forcément plantés devant la télévision. Du coup, ça rassemble. » Il es-time aussi que cela permet de faire passer des messages.Quant aux plots, il les a réalisés avec des en-fants entre 6 et 11 ans du centre social Mau-rice-Noguès, au cours d’un atelier de street art qu’il animait. « C’était une œuvre qui per-mettait aux jeunes de travailler dans l’espace urbain et d’apprendre à travailler ensemble », explique-t-il. On lui demande alors s’il compte repeindre tout le quartier de la porte de Vanves. Il rit. « Tout le quartier, je ne sais pas, mais un peu, si c’est possible, si on me laisse le temps ! Mais je ne suis pas là pour décorer, je suis là pour faire passer des messages, c’est la différence entre beaucoup d’autres et moi. Dans l’espace urbain ce n’est pas tellement de la décoration, ce sont des œuvres engagées

avec des messages bien particuliers. » On lui rétorque que, tout de même, ce qu’il fait est joli : « C’est joli pour certains et moins beau pour d’autres. Mais tout ce que je fais, ce sont des œuvres à message, c’est systématiquement politique. Il y a toujours une raison, sinon je ne fais pas de street art, je reste dans l’atelier et je travaille sur d’autres œuvres. Je ne suis pas très sensible à l’art pour l’art. » Il termine son rhinocéros en ajoutant un papillon rouge sur la corne, avec de petites étoiles jaunes. Ça nous rappelle quelque chose… Le drapeau chinois ! Une manière pour lui de dénoncer aussi la censure politique dans ce pays. ADIL DELPIERRE & MATHIAS BRUGIÉ

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En une heure, Fabrice Burdese réalise un rhinocé-ros mauve, agrémenté d’un petit papillon rouge à étoiles jaunes. Il commence par poser la base de couleur, puis il ajoute une nuance de mauve plus clair, pour créer un effet de volume. En haut, l’artiste pose devant un des bancs qu’il a peints.

Les bombes de peinture qu’utilise Fabrice Burdese ne coûtent pas très cher, 4 e maximum la bombe.



Marie-Do Freval est la directrice de la compagnie Bouche-à-Bouche, mais ce n’est pas son seul mé-tier. Comédienne, auteur, metteur en scène, elle fait également la conception des projets. Bouche-à-Bouche est une compagnie qui existait déjà avant, crée en 1995 par une comédienne nommé Catherine Hubeau. Marie-Do travaille dans cette compagnie depuis 2000 puis c’est de-venue sa compagnie quelle a renommé en 2008. Elle dit avoir toujours eu ce métier au fond d’elle. Mais « dans ma famille, ce n’était pas un métier nommé, personne ne savais que ce métier exis-tait ». Elle est allée en Italie et a rencontré es-sentiellement des artistes qui l’ont accueillie dans leur famille d’artistes. Elle les a accompagnés sur les routes et a appris le métier sur le tas, un peu

malgré elle, dans une autre langue qui est l’ita-lien. Quand elle est revenue en France, elle a fait partie d’une compagnie italienne. Elle a beau-coup tourné dans toute l’Europe. Au fil du temps elle a commencé le théâtre contemporain et elle a travaillé dans la rue. « Au final, ce qui m’a poussée vers ce métier, c’est, d’un côté, mon ima-ginaire de petite fille où j’inventais des histoires, mais personne ne me disait qu’inventer des his-toires pouvait être un métier ; et de l’autre, il y a des rencontres très fortes. » Un peu partout dans le quartier de la porte de Vanves, Marie- Do Fréval a installé plusieurs de ses œuvres comme les célèbres bébés dans l’arbre. Qui sont, à la base, reliés à un projet sur lequel elle a travaillé pendant un an, Les Tombé(E)s du

camion. C’est une pièce déambulatoire, qui lui permettait d’aborder le thème de la famille. Elle appelle cette œuvre « l’arbre à poupons », qu’elle a créé suite à des rencontres qu’elle a faites et à ses observations de la ville et des rituels des habi-tants. Ainsi, elle s’est entre autres inspirée d’une tradition à New York où les gens accrochent des baskets sur des fils électriques. Elle a choisi des bébés car, pour elle, c’est le symbole de la vie : « si un bébé naît, il est porteur de quelque chose, va savoir quelle vie… » Ces poupons ont été récoltés pendant un an dans une association du quartier, nommée Rejoué, qui redonne vie à des jouets usagés. Les poupons choisis étaient impossibles à remettre en vente, ce qui a permis à Marie-Do Fréval et sa compa-gnie d’en accumuler 150. Elle a fait venir une plasticienne qui a travaillé sur la transformation et la décoration des poupons, avec l’aide d’en-fants accueillis après l’école dans une autre as-

sociation du quartier, Môm’Didot. Une fois les poupons transformés, elle a fait venir un régis-seur-grimpeur pour les accrocher dans l’arbre. Actuellement, Marie-Do prépare un spectacle qui s’appelle Le Banquet des familles recompo-sées : elle compte encore parler de la famille, à sa façon. « Je ne parle pas forcément de la famille telle qu’on la vit au jour le jour, mais d’une famille qu’il faut peut-être redéfinir. » ADRIEN NDJIKI & ATHENAIS PERIS

Une artiste qui invente sa familleL’énergique Marie-Do Fréval, de la compagnie Bouche-à-Bouche, raconte l’origine des bébés dorés, suspendus dans l’arbre face au centre social Maurice-Noguès.

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culture culture

LES SEPT CHOIx DE LA RéDA CTION DE RAPPORTEUR !Livres, films, jeux vidéos, séries : voici nos coups de cœur de cette fin d’année 2014… De quoi patienter avant l’ouverture des cadeaux de Noël !

Annie/Will GluckInspiré de la célèbre bande dessinée Little Orphan Annie, créée en 1924 par Harold Gray, le film Annie raconte l’histoire d’une orpheline de dix ans qui doit se battre contre la méchanceté et le despotisme de sa famille d’accueil. Sa rencontre avec le milliardaire Benjamin Stacks va renverser la situa-tion. Un film à ne pas rater, il mélange humour, joie et tris-tesse. A retrouver au cinéma le 25 février. ATHÉNAIS PÉRIS

Divergente/Veronica Roth Livre adapté au cinéma, Divergente est une trilogie dystopique. Dans un monde post-apocalyptique, où la société est divisée en six factions, Béatrice, une jeune fille, passe un examen pour savoir dans laquelle elle ira : Altruiste (dont elle est origi-naire), Sincère, Fraternelle, Erudite ou Audacieuce. Le résultat n’est pas concluant : elle est divergente. Sauf que cela pourrait être dangereux. Cette saga, entre action, amour, survie et amitié, ne vous laissera pas indifférent ! Vendu a plus de 20 millions d’exemplaire Divergente suit le succès de Hunger Games. En effet, comme dans Hunger Games le personnage principale est une fille, elles sont différentes des autres et se battent pour leur survie et contre la société qui veut les contrôler. LAURENE ROUSSEAU

Cosmopolitanie/Soprano L’album Cosmopolitanie, sorti le 13 octobre 2014, est le 4e en solo de Soprano. Le rappeur est né le 14 janvier 1979 à Marseille, d’origine comorienne et membre du groupe Psy 4 de la Rime. Cosmopolitanie, dès sa sortie, s’est annoncé comme un carton : numéro 1 des ventes de téléchargements sur iTunes, 2,5 millions d’écoutes en streaming et plus de 26 000 albums physiques vendus la première semaine. L’album cumule des chan-sons rythmées et des textes de qualité, parfois très réfé-rencés. Ainsi de la chanson Fresh Prince, où il parle de Kriss Kross, rend hommage à la série des années 1990, Le Prince de Bel Air (série qui a fait connaître Will Smith), et au film Un Prince à New York, où Eddie Murphy tient le premier rôle. Le clip de Fresh Prince commence d’ailleurs par une scène d’in-tro, où apparaissent Mokobé, Youssoupha, Disiz la Peste et Cyril Hanouna, et qui reprend une scène du film. HAMISSY DAROUECHE

Game of Thrones/série De l’action et du sexe, voilà ce qui résume Game of Thrones. Une très bonne série pour tous les âges (enfin à éviter quand même avant 12 ans) et qui permet de passer un bon moment. Cette série, qui a fait la une pen-dant un moment, a gardé son prestige. Personnellement, j’adore cette série qui peut être réaliste et touchante, tout en nous faisant rire aux éclats. Malgré cela, je lui repproche l’excès de scènes érotiques. Le côté sanglant est par contre des plus ap-précié. Plus particulièrement, j’aime le nain, Tyrion Lannis-ter. Je conseille vivement cette série, mais que les âmes sen-sibles s’abstiennent. MARIUS MONFERRAN

Alex Rider/Anthony Horowitz Alex Rider est une série d’es-pionnage créée par Anthony Horowitz sur un jeune espion nommé Alex Rider. Le pre-mier des tomes met en scène ce dernier, un orphelin de quatorze ans, qui apprend que son tuteur légal et oncle, Ian Rider, est mort dans un prétendu accident de voiture. Intrigué par les circonstances de la mort de son oncle, Alex décide d’en savoir plus et apprend que Ian a été tué alors qu’il travaillait pour le MI6 (les services secrets britanniques). Le MI6 recrute Alex, qui se rend compte que lors de ses vacances avec Ian, qu’il appelait des « vacances aventure », il était en fait for-mé au métier d’agent secret. Le MI6 le place dans un camp d’entraînement, avant de l’envoyer poursuivre l’enquête de son oncle sur Herod Sayle, un homme d’affaires libanais. MATISS PÉCHOULTRES

Call of Duty, Advanced Warfare/jeu vidéoCe jeu de shoot à la pre-mière personne (FPS) est d’un réalisme fou, grâce aux graphismes d’un très haut niveau.Ce jeu contient un mode histoire et un mode en ligne, plus prisé par les joueurs, car à quoi bon jouer tout seul quand on peut jouer avec le monde entier ? Les fonctionnalités sont futuristes et certaines choses ont été améliorées : des grenades, carte de jeu plus grande, meilleure modélisation d’armes. Le design sonore époustouflant nous immerge totalement dans le jeu. De plus, de nouvelles compé-tences sont disponibles. Pour les joueurs sur PS4 et Xbox-one la qualité graphique est encore meilleure. Attention, les tricheurs risquent de perdre leur compte et leur jeu s’ils tentent de faire des lobbys. A part ceci, ce jeu est formidable. KARIM REBAAOUI


Verseau Arrêtez de jouer aux jeux vidéos et sortez plus. Entre vous et votre partenaire, ça ne va plus.

Poissons Vous êtes en manque de quelque chose ou de quelqu’un, po-sez-vous et prenez le temps de réflé-chir. Vous dépen-sez trop, pensez à vous calmer sinon ça sera bientôt la faillite, faites gaffe.

Bélier Vous aimez la compagnie. Vous avez beau-coup d’amis, mais, à trop être tourné sur vous-même, vous risquez de les

perdre. Question amour, arrêtez les sites de rencontres. Le sport vous colle à la peau, conti-nuez comme ça.

Taureau Vous man-quez de confiance envers les autres, confiez-vous, ça vous fera du bien. Question amour, vous allez bien-tôt trouver l’âme sœur. Faites un peu plus de sport et dépensez-vous.

Gémeaux Pensez à votre frère ou votre sœur, soyez plus gentil avec lui ou elle, mais pas trop quand même. Question amour, un événement important pour-rait bientôt vous arriver.

Cancer En ce moment, vous êtes au top. Vous allez bientôt faire une rencontre très im-portante, essayez de la saisir. Vous êtes très reconnu, mais vous faites des jaloux. Continuez vos efforts sportifs, vous pourriez arri-ver à votre but.

Lion Ce n’est pas votre meilleure pé-riode, vous perdez beaucoup d’amis et n’arrivez plus à vous en faire. Vous devez plus vous adapter en société. Vous faites beaucoup de sport, continuez comme ça.

Vierge Vous êtes très doué pour

vous faire des amis, et pour gâ-cher vos chances en amour. Vous devez vous amu-ser un peu plus et rigoler entre amis, ça vous fera du bien. Essayez-vous au sport, vous pourriez y trouver une passion.

Balance Vous de-vez faire plus attention à votre couple. Même si vous lui offrez beaucoup d’objets de grande valeur, faites le point avec votre partenaire. Vous n’aurez pas tout ce que vous demandez pour Noël, car 700e de cadeaux, c’est peut-être un peu beaucoup !

Scorpion Vous aimez passer vos journées à parler entres filles sur les garçons cra-quants, et inverse-

ment sur les filles entre garçons. Question amour, vous devez faire plus confiance à votre partenaire, ou vous pourriez le perdre. Faites un peu de sport, cela vous fera du bien.

Sagittaire Arrêtez de vous moquer des autres, cela pourrait vous être fatal. Faites beaucoup plus de sport, cela vous fera le plus grand bien.

Capricorne Vous devriez êtes plus sociable et essayer de vous faire plus d’amis. Ne restez pas dans votre coin et mangez moins.

culture

Hunger Games, la révolte (partie 1) est la suite directe de Hunger Games 2, L’embrasement. Dans ce 3e volet, on retrouve notre héroïne Katniss Everdeen (jouée par Jennifer Lawrence) qui va encourager la révolte contre le Capitole suite à la destruction du District 12 (qui est son lieu de naissance), et pour sauver son ami Pita, capturé par le Capitole qui veut décourager les rebelles.L’avis de Yaniss : « Hunger Games, la révolte ou comment on a tué un bon film à coup de massue, de chèques et de scènes d’action qui ne servent qu’à faire monter les audiences… C’est le type de films qui ont pour but de faire de l’argent, en adaptant un livre très bien vendu. Mais pour Hunger Games 1 et 2, cela a marché sans tomber dans le film médiocre, les thématiques abor-dées étaient bonnes et trouvent un écho dans notre société actuelle. Les personnages étaient bien développés, avec une psychologie propre à eux-mêmes et l’après Hunger Games (la tournée) explorait bien les traumatismes des personnages. Mais Hunger Games 3 a balayé la moitié de ces qualités pour faire place à un ramassis de clichés du cinéma hollywoodien. »L’avis de Noé : « Hunger Games est un film qui se caractérise par sa forte action durant les deux premiers volets. Le troisième s’est un peu plus concentré sur les sentiments de l’héroïne et sur ses relations avec les autres personnages. Elle va devenir le porte-parole de cette révolte et tourne des vidéos chocs où elle encourage les gens un peu partout dans le monde à se battre contre le Ca-pitole. Hunger Games, la révolte est un film que j’apprécie bien que ce ne soit qu’une des deux parties, laissant le suspense à son comble. Le scénario est bon, les effets spéciaux sont réussis et les idéaux sont beaux. »L’avis de Laurène : « J’ai aimé les idées qui se dégagent du film : c’est le peuple qui se bat pour sa liberté et c’est ce qui m’a le plus touchée. Ce que j’ai moins aimé, c’est la tristesse de ce volet et là, j’attends la suite dans le suspense le plus total. »

horoscope

Les étoiles vous parlent par LÉO LAVIRONLE DéBAT : HUNGER GAMES, LA RÉVOLTE, ESCROQUERIE OU CHEF-D’ŒUVRE ?

COUP DE CRAYON par Adrien Ndjiki

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