Upload
al-amine-baye-fall
View
20
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
PROGRAMMEPROGRAMME• Chap 1 : SYSTEMES AUTOMATISES• Chap. 1 : SYSTEMES AUTOMATISES
– 1) ARCHITECTURE ET FONCTIONNEMENT2) TECHNOLOGIE DES CONSTITUANTS– 2) TECHNOLOGIE DES CONSTITUANTS
• Chap 2: EQUIPEMENTS ELECTRIQUES
– 1) APPAREILLAGES – 2) DEMARRAGES DES MAS
• Chap 3 : OUTILS
1) GRAFCET– 1) GRAFCET– 2) API
1
I DESCRIPTIONI. DESCRIPTION1) GENERALITES
On appelle matière d’œuvre (MO) tout élément pouvant être transformé par
1) GENERALITESOn appelle matière d œuvre (MO) tout élément pouvant être transformé parun système. Ce peut être de la matière première, de l’énergie, un produit non fini, de l’information, des êtres humains.
La valeur ajoutée (VA) est l’objectif global pour lequel le système est défini. Cette VA peut être un bien ou un service.
SystèmeMO MO + VA
Fonction globale d’un système
4
Deux progrès technologiques marquent l’évolution des systèmesl é i ti t l’ t ti ti: la mécanisation et l’automatisation.
A t l é i ti• Avant la mécanisationL’opérateur fait parti du système. Il apporte l’énergie (force physique) nécessaire et gère la succession des opérations.Ex : un enrouleur de store à commande par manivelle.
• Après la mécanisationpL’opérateur fait parti du système. Il gère la succession des opérationsmais sa force physique est remplacée par un apport d’énergie externeau système.au système.Ex : un enrouleur de store électrique muni de boutons « montée » et
« descente » du store.
• Après l’automatisationL’opérateur ne fait plus parti du système. Un apport d’énergie externe ausystème remplace sa force physique et il ne gère plus la succession dessystème remplace sa force physique et il ne gère plus la succession desopérations. Son rôle se limite à surveiller le système. 6
2) DEFINITIONS
Un système automatisé (SA) est un ensemble d’éléments permettant
2) DEFINITIONS
Un système automatisé (SA) est un ensemble d éléments permettant d’accomplir des tâches bien définies sans ou avec peu d’intervention humaine.Ex :• Distributeur automatique de billets.
B iè t il t ti• Barrière ou portail automatique.• Arrosage automatique.• Feux tricoloresFeux tricolores.
7
La structure générale d’un SA est la suivante :La structure générale d un SA est la suivante :
Tout SA est composé de deux parties :
8
• La partie opérative (PO) qui assure les modifications de la MO afind’élaborer la VA désirée. Elle représente le processus physique à automatiser.
• La partie commande (PC) qui gère de façon coordonnée les actions de la PO afin d’obtenir les effets souhaités. Cette gestion se fait àde la PO afin d obtenir les effets souhaités. Cette gestion se fait à partir d’un modèle de fonctionnement et de diverses consignes.
PO et PC échangent entre elles des informations :• Des comptes-rendus dans le sens PO PC.• Des ordres dans le sens PC PO.
Un dialogue également s’établit entre l’opérateur et la PC.
9
3 OBJECTIFS ET CONSEQUENCES3 OBJECTIFS ET CONSEQUENCES
L SA d l l b d iLes SA sont de plus en plus nombreux dans notre environnement.Ils remplacent l’action de l’homme pour :
• Accomplir des tâches pénibles et répétitives.
• Intervenir dans des lieux dangereux et inaccessibles.
A li d tâ h d d é i i• Accomplir des tâches de grande précision.
• Augmenter les cadences de production diminuer les coûts deAugmenter les cadences de production, diminuer les coûts de production, uniformiser la production (cas des SAP).
• Renforcer la sécurité.11
E i ilEn contre partie, ils :
• Ont une incidence sur l’emploiOnt une incidence sur l emploi.
• Nécessitent un investissement.
• Consomment de l’énergie.
• Ont un coût de maintenance.
• Exigent la présence d’un personnel plus qualifié.
12
II FONCTIONNEMENTII. FONCTIONNEMENTLe schéma suivant traduit l’organisation fonctionnelle d’un SA.
Cette organisation fait ressortir 3 fonctions : l’acquisition des informations,leur traitement puis leur exploitation. 13
1) ACQUISITION1) ACQUISITION
Ces informations émanent :Des capteurs et sont relatives à l’état du système.De l’interface H/M et sont les consignes de l’opérateur.
Un capteur est un dispositif transformant une grandeur physique observée (ex : température, position, vitesse) en une autre grandeur utilisable(ex : température, position, vitesse) en une autre grandeur utilisable (ex une tension, un courant, une hauteur de mercure, la déviation d’une aiguille).
L’interface H/M désigne l’ensemble des dispositifs permettant à l’opérateurde communiquer avec la machine. On distingue les éléments d’acquisition (boutons pédales manettes ) et les éléments de restitution (écran voyant(boutons, pédales, manettes…) et les éléments de restitution (écran, voyant, sirène…).
15
2) TRAITEMENT2) TRAITEMENT
Elle génère des signaux de commande ou ordres en direction de la PO. Cette fonction est assurée par l’unité de traitement ou centre de décision. Elle peut être en logique câblée ou en logique programmée.
La technologie câblée
C’est l’ancienne technologie des automatismes. Elle met en œuvre des séquenceurs électromécaniques ou pneumatiques. Dans cette technologie,la loi de commande est figée dans le câblagela loi de commande est figée dans le câblage.
La technologie programmée
Elle fait appel à des outils d’informatique industrielle que sont les automates programmables, les microcontrôleurs ou les cartes dédiées. Elle est de plus
l l é C tt T h l i t f il t d t bl b ien plus employée. Cette Technologie est facilement adaptable aux besoins et aux évolutions du processus. 16
3) COMMANDE3) COMMANDE
C’est l’exécution par la PO des ordres émis par la PC. elle met en œuvre3 types d’objets techniques : l’effecteur, l’actionneur et le préactionneur.
L’effecteur est le dispositif terminal qui agit directement sur la MOpour obtenir l’effet désiré.
L’actionneur est l’organe qui fournit la force nécessaire à l’exécution d’une tâche ordonnée par la PCd une tâche ordonnée par la PC.
Le préactionneur est un élément de gestion de l’énergie. Il commande l’établissement et l’interruption de la circulation de l’énergie entre une source et un actionneur.
17
O di ti l tiOn distingue les actionneurs :
• Electriques: alimentés en énergie électrique.q g qEx: moteur, résistance, électroaimant, électrovanne.
• Pneumatiques: alimentés par de l’air sous pression• Pneumatiques: alimentés par de l air sous pression.Ex: vérin, ventouse, moteur.
• Hydrauliques: alimentés par un liquide sous pression.Ex: vérin.
Les actionneurs les plus courants sont le moteur électrique, le vérin pneumatique, l’électrovanne, l’électroaimant, la résistance.
18
I CHAINE D’ACQUISITIONI. CHAINE D ACQUISITION1 INTERFACE H/M
L’interface est constituée de boutons poussoirs de voyants Le contact
1. INTERFACE H/ML interface est constituée de boutons poussoirs, de voyants… Le contact électrique reste l’organe privilégié pour l’entrée des informations sous forme de logique binaire. On distingue 2 types de contact :
Le contact à fermeture Le contact à ouverture
F ou NO O ou NC
20
L’ ti l b t i (B ) l h t d’ét t d• L’action sur le bouton poussoir (Bp) provoque le changement d’état du contact. Dès que le l’action cesse, le contact revient à son état initial.
• l’interrupteur possède 2 états stables, il conserve la position prise quand l’action cesse.
• Le commutateur (sélecteur) possède plusieurs états stables. Il peutLe commutateur (sélecteur) possède plusieurs états stables. Il peut Actionner un ou plusieurs contacts.
21
Symbole
Exemples de commandes
y
Désignation poussoir tirette rotative Coup de poing
Symbole
poing
Désignation volant pédale levier Levier avec poignéepoignée
Exemple :Exemple :Bp, NO
22
2) CAPTEURS
Les capteurs prélèvent une information sur le comportement de la partie
2) CAPTEURS
Les capteurs prélèvent une information sur le comportement de la partie Opérative et la transforment en un signal exploitable par la PC. ce signal
est généralement de nature électrique ou pneumatique.
L’information donnée par un capteur peut être:• Logique (2 états)• Logique (2 états)• Numérique (valeur discrète)• Analogique g q
On peut caractériser les capteurs selon 2 critères:La grandeur mesurée: on parle alors de capteur de position, de vitesse…Le caractère de l’information: on parle de capteur logique ou TOR, de Capteur analogique ou numériqueCapteur analogique ou numérique
23
On peut classer les capteurs en 2 catégories:• Les capteurs à contact qui nécessitent un contact direct avec l’objet
à détecter• Les capteurs de proximité qui ne nécessitent pas de contact direct.
Pour choisir correctement un capteur, il faut définir: le type d’événementPour choisir correctement un capteur, il faut définir: le type d événement à détecter, la grandeur à mesurer et l’environnement de l’événement.
D’autres éléments permettent de cibler précisément le capteur à utiliser :D autres éléments permettent de cibler précisément le capteur à utiliser : Ses performances, son encombrement, sa fiabilité, la nature du signal Délivré, son prix…
24
On peut classer les capteurs en 2 catégories:• Les capteurs à contact qui nécessitent un contact direct avec l’objet
à détecter• Les capteurs de proximité qui ne nécessitent pas de contact direct.
Pour choisir correctement un capteur, il faut définir: le type d’événementPour choisir correctement un capteur, il faut définir: le type d événement à détecter, la grandeur à mesurer et l’environnement de l’événement.
D’autres éléments permettent de cibler précisément le capteur à utiliser :D autres éléments permettent de cibler précisément le capteur à utiliser : Ses performances, son encombrement, sa fiabilité, la nature du signal Délivré, son prix…
exemple
CC t t ti ép Contact capteur
de positionContact actionné par une pression
25
II ACTIONNEURSII. ACTIONNEURS1 MAS
a) Principe
1. MAS) p
Le moteur asynchrone (MAS) 3~ est largement utilisé dans l’industrie. Il est constitué d’une partie fixe : le stator et d’une partie tournante : leIl est constitué d une partie fixe : le stator et d une partie tournante : le rotor. 3 bobines identiques décalées de 120°, logées au stator sont alimentées par une source 3~.
Ces bobines créent un champ tournant qui entraîne la rotation du rotor. Le rotor tourne à une vitesse légèrement inférieure à celle du champ tournanttournant.
33
Moteur asynchrone triphasé
1 : rotor :circuit magnétique tournant 2 : stator : circuit magnétique fixe + 3 enroulements 3 : plaque à bornes pour l’alimentation et le couplage.
34
Le rotor est constitué de barres d’aluminium dont les extrémités sont reliées entre elles formant une cage Ce type de moteur porte le nom de moteur àentre elles formant une cage. Ce type de moteur porte le nom de moteur à cage d’écureuil ou de moteur à rotor en court circuit.Si à la place des barres on a un bobinage, le moteur porte le nom de moteurà t b bi é t à t à bà rotor bobiné ou moteur à rotor à bagues.
b) Caractéristiques
Vitesses et glissement
Ns: vitesse de synchronisme (vitesse du champ tournant). Elle est définie par la fréquence de l’alimentation et le nombre de paires de pôles du moteur.
Ns = f / p (tr/s) Ns = 60f / p = 3000 / p (tr/mn)
N : vitesse de rotation du rotor
g : glissement il représente l’écart entre Ns et Ng : glissement, il représente l écart entre Ns et N
g = (Ns – N) /Ns généralement g ≤ 5 %35
Exemple : on donne pour un MAS N = 1440 tr/mnC l l N tCalculer Ns, p et g.
N = 1440 → Ns = 1500 tr/mn , p = 2g = (1500 – 1440)/1500 = 4%
PuissancesPce électrique Pa= √3 UI cos φPce mécanique Pu= Cu Ω
Couplage des MASUn MAS possède une plaque à bornes regroupant les extrémités des 3 Enroulements que l’on peut coupler en étoile ou en triangleEnroulements que l on peut coupler en étoile ou en triangle.Les bornes sont généralement repérées par ( U,X ) (V,Y) (W,Z) Ou ( U1,U2 ) (V1,V2) (W1,W2)
36
Branchement étoile ou triangle
Il y a deux possibilités de branchement du moteur au réseauélectrique triphasé. Le montage en étoile (Y) et le montage entriangle (∆)triangle (∆).
Avec un branchement en étoile, la tension aux bornes deh d b bi t d' i 230Vchacune des bobines est d'environ 230V.
Dans le montage en triangle, chacune des bobines estDans le montage en triangle, chacune des bobines estalimentée avec la tension nominale du réseau (400V). Onutilise le montage étoile si un moteur de 230V doit être relié sur
é 400V dé t à iun réseau 400V ou pour démarrer un moteur à puissanceréduite dans le cas d'une charge avec une forte inertiemécanique.q
38
Pour un MAS, 2 tensions sont données. La 1ère représente la tension nominale aux bornes d’un enroulement.
MASExemple
127/220 V 220/380 V 380/660 V
MAS
3 x 220V
3 x 380V
3 x 660VRESEAU
3
39
Pour un MAS, 2 tensions sont données. La 1ère représente la tension nominale aux bornes d’un enroulement.
exemplep
MAS
127/220 V 220/380 V 380/660 V
MAS
3 x 220V Y ∆ aucun3 x 380V aucun Y ∆3 x 660V aucun aucun Y
RESEAU
3 aucun aucun Y
40
Puissance utile délivrée sur
Couplage à effectuer en
Puissance active P U I V3 C φutile délivrée sur
l’arbre moteur effectuer en fonction du réseau
Pa=U.I V3 Cosφ
Vitesse nominale Vitesse nominale (réelle) du rotor
Rendement ηIntensité (dans chaque phase) ηcorrespondante
41
Pl i lé iPlaque signalétiqueElle recense toutes les informations utiles du moteur.exempleexemple
IP 55 40°C
Hz tr/mn kW cosφ A
∆ 380 50 1415 3 0,83 7,1, ,
∆ 400 50 1420 3 0,78 7,2∆ 400 50 1420 3 0,78 7,2
∆ 415 50 1430 3 0 74 7 3∆ 415 50 1430 3 0,74 7,342
Exploitation :
Puissance :(1,5Kw) puissance utile délivrée sur l’arbre du moteur.
facteur de puissance :(0,78) permet le calcul de la puissance réactivefacteur de puissance :(0,78) permet le calcul de la puissance réactiveconsommée par le moteur
Tensions : (230v/400v) la première indique la valeur nominale de la
ϕsin3UIP =
Tensions : (230v/400v) la première indique la valeur nominale de latension aux bornes d’un enroulement. Elle justifie le couplage (étoileou triangle) à effectuer en fonction du réseau d’alimentation.
Intensités :(6,65A/3,84A) Elles représentes l’intensité en ligne (danschaque phase) pour chacun des couplages .
rendement(rdt% 76) : permet de connaître la puissance électriqueconsommée (on dit absorbée)( )
vitesse :(1440 Tr/mn) Indique la vitesse nominale du rotor. On ditaussi vitesse réelle. On connait alors La vitesse de synchronisme nsaussi vitesse réelle. On connait alors La vitesse de synchronisme nsdu moteur (ici 1500 Tr/mn)
43
2) VERIN)a) Principe
un vérin reçoit une énergie pneumatique ou hydraulique pour produire engénéral des déplacements alternatifs.
Il est constitué d’un tube cylindrique (le cylindre) dans lequel se déplace unepièce mobile (le piston). Ce piston sépare le volume du cylindre en deux
chambres isolées l’une de l’autre. Un ou plusieurs orifices permettent d’introduire ou d’évacuer un fluide dans l’une ou l’autre des chambres etainsi déplacer le piston. Une tige rigide est rattachée au piston et permet deg gtransmettre effort et déplacement
44
b) caractéristiquesb) caractéristiquesUn vérin se caractérise par sa course, le Ǿ de son piston et la pression qu’il peut admettre. La course correspond à la longueur du déplacementqu il peut admettre. La course correspond à la longueur du déplacementà assurer.
Force statiqueEn faisant agir l’air comprimé sur une face immobile, on obtient uneforce statique Fs = p Sforce statique Fs = p.SOn emploie les unités pratiques F en daN, p en bar et S en cm2.1 bar ≈ 1 atm = 76 cm de mercure (Hg) = 105 Pa.( g)
ExempleSoit un VDE de Ǿ intérieur 50 mm, de Ǿ de tige 20 mm avec une pressionde 6 bars. Calculer Fs en sortie de tige et Fs en rentrée de tige.
55
VitesseLa vitesse de sortie du piston est fonction de la surface du piston et du débit de fluide V = Q / Sdébit de fluide V Q / S
m/s m3/s m2
CylindréeCylindréeLe produit de la surface du piston par la course donne la cylindrée du vérin. Elle correspond au volume du fluide nécessaire pour sortirT t l tiToute la tige.
Taux de chargePour tenir compte des effets des frottements et de la contre pression, ondéfinit le taux de charge t. t = Fch / FsFch effort à vaincre pour déplacer la charge. Le taux usuel est 0,5.p p gFs = Fch + Ff + FcFf : force de frottementFc : force de contre pressionFc : force de contre pression
56
ExempleSoit un VDE avec D= 100 mm, d = 32 mm, alimenté sous une pressionde 7 bars. Ce vérin est utilisé pour pousser une charge .Déterminer la charge que peut réellement pousser Ce vérin si le tauxde charge est 0 6de charge est 0,6.Evaluer les pertes dues aux frottements et à la contre pression.
Fs = p.S = 7.π.D2/4 = 550 daNFch = t.Fs = 0,6. 550 = 330 daNFf + Fc = Fs – Fch = 550 – 330 = 220 daN
57
III PREACTIONNEURSIII. PREACTIONNEURS1 CONTACTEUR (RELAIS)C’est un appareil électromécanique qui à partir d’une information électriquepermet d’activer des contacts
1. CONTACTEUR (RELAIS)
permet d activer des contacts.a) Principe
u
Le passage du courant dans la bobine d’un électroaimant provoqueLe passage du courant dans la bobine d un électroaimant provoque l’attraction de l’armature mobile qui permet aux contacts de changer d’état.
58
b) Symboleb) Symboleb) Symboleb) Symbole
Lorsque la bobine est parcourue par un courant, on dit que le relais est enclenché ou excité. Lorsque le courant dans la bobine est nul, on dit quele relais est désenclenché ou désexcité.
exempleFPh
ka1S1 ka2
Ph
KA
S2
LKAN 59
2) DISTRIBUTEURa) Principeun distributeur permet à partir d’un signal de commande de contrôler ladirection, le passage ou l’arrêt du fluide.
62
D l d di itif d il tDes exemples de dispositifs de pilotages
manuel électriquemanuel q
général
pneumatiquebouton poussoir
mécanique
bouton poussoir
hydrauliquepoussoir
ressort
75
I FONCTIONS DE BASEI. FONCTIONS DE BASE1) LE SECTIONNEUR
Il assure l’isolement (ou sectionnement) de l’installation
1) LE SECTIONNEURIl assure l isolement (ou sectionnement) de l installationvis-à-vis du réseau. Il est destiné à ouvrir ou fermer un circuit à vide (courant nul). Il ne faut jamais l’actionner l l’i t ll ti t f ti tlorsque l’installation est en fonctionnement
Pôles ou contacts principaux
contacts auxiliaires principauxauxiliaires
Sectionneur 3P+2NO Sectionneur fusibles S ti 4PSectionneur 3P+2NO Sectionneur fusibles 3P+2NO
Sectionneur 4P91
2) LE FUSIBLE2) LE FUSIBLE
Il assure la protection du circuit en aval contre les courts circuits. Safonction est de couper par fusion le circuit dans lequel il est inséréLorsque le courant qui le parcourt dépasse une valeur donnée.
92
3) LE RELAIS THERMIQUE
Il assure la protection de l’actionneur (moteur) contre les surcharges
3) LE RELAIS THERMIQUE
Il assure la protection de l actionneur (moteur) contre les surchargesprovoquées par un fonctionnement anormal (ex: blocage de l’arbre). Une fois le relais thermique déclenché, il faut le réarmer de façon manuelle.
Sectionneur 3P+1NO+1NCSectionneur 3P+1NO+1NC93
4) LE CONTACTEUR
C’est un appareillage de commande Son rôle est d’interrompre ou
4) LE CONTACTEUR
C est un appareillage de commande. Son rôle est d interrompre oud’établir l’alimentation en énergie d’un récepteur donné.
Contacteur principal
3P + 2NO
Contacteur auxiliaire
2NO + 2NC3P + 2NO 2NO + 2NC
94
II SYMBOLES GRAPHIQUESII. SYMBOLES GRAPHIQUES1) REPERAGE DANS UN SCHEMA
Alimentation : L1 L2 L3 N PE
1) REPERAGE DANS UN SCHEMAAlimentation : L1 - L2 - L3 - N - PE
(3 phases+Neutre+conducteur de protection)
Contacts principaux : leurs bornes sont repérées par 1 seul chiffrede 1 à 6 en tripolairede 1 à 8 en tétrapolairep
Les chiffres impairs sont placés en haut et la progression s’effectue de haut en bas, de gauche à droite.
1 3 5 7
2 4 6 895
Contacts auxiliaires : leurs bornes sont repérées par 2 chiffres
le chiffre des unités indique la fonction du contactle chiffre des unités indique la fonction du contact1 et 2 : NC3 et 4 : NO
5 et 6 : NC fonctionnement spécial : contact temporisé7 et 8 : NO et contact relais thermique
le chiffre des dizaines indique le n° d’ordre de chaque contact de l’appareil. Le rang 9 est réservé aux contacts du relais thermique
3 1 1 33 1 1 3
4 2 2 4
96
Contacts auxiliaires : leurs bornes sont repérées par 2 chiffresp ple chiffre des unités indique la fonction du contact1 et 2 : NC3 et 4 : NO3 et 4 : NO
5 et 6 : NC fonctionnement spécial : contact temporisé7 et 8 : NO et contact relais thermique7 et 8 : NO et contact relais thermique
le chiffre des dizaines indique le n° d’ordre de chaque contact de l’ il L 9 t é é t t d l i th il’appareil. Le rang 9 est réservé aux contacts du relais thermique
3 1 1 31 2 3 4A1
Organe de commande : les repères sont alphanumériques la lettre
4 2 2 41 2 3 4A2
Organe de commande : les repères sont alphanumériques, la lettre étant placé en 1ère position.
bobine de commande d’un contacteur : A1 et A2bobine de commande d un contacteur : A1 et A2.97
2) LETTRES REPERES2) LETTRES REPERES
REPERE DESIGNATION EXEMPLE
E Matériel divers Éclairage, chauffage
F Dispositif de protection fusible
H Dispositif de signalisation voyant
K Relais, contacteur
KA Contacteur auxiliaire
KM Contacteur principalQ Appareillage mécanique pour circuit sectionneurg
de puissanceS Appareillage mécanique pour circuit
de commandeBouton poussoir
de commande98
III SCHEMAS ELECTRIQUESIII. SCHEMAS ELECTRIQUESUn schéma électrique est composé de deux parties : la partie puissance etl ti dla partie commande.
L3
L1L2
F1
KMQ
F1
F2
F2S1
M
S2 km
KMKM
Circuit de puissanceCircuit de commande 99
REPERAGEREPERAGE
L3
5 6
L1L2
F1 1 3 5
1
3
2
4
1
KMQ
F1
F2
1 3 5
2 4 6
2 95 9611
F2S1
2 4 6
1 3 5
13 13
12 11
U V W
M
S2 km
KMA1
14 14 U V W
KM
Circuit de puissanceCircuit de commandeA2
100
NOMENCLATURE
L1 L2 L3
NOMENCLATURE
li i i h éL1-L2-L3 QF1
alimentation triphaséesectionneur fusiblesfusible du circuit de commandeF1
F2S2
fusible du circuit de commanderelais thermique du moteur Mbouton poussoir marche du moteur
S1KM M
bouton poussoir arrêt du moteurcontacteur de ligne du moteur
t h 3M moteur asynchrone 3~.
101
I DEMARRAGE DIRECTI. DEMARRAGE DIRECT1) PRINCIPE
Dans ce procédé, le stator est branché directement sur le réseau d’alimentation Le démarrage s’effectue en un seul temps Il s’applique
1) PRINCIPE
d alimentation. Le démarrage s effectue en un seul temps. Il s applique seulement aux MAS à rotor à cage ou en court-circuit.
2) CARACTERISTIQUESI/In C/Cn
3
4
5
6
1
1,5
2
0
1
2
0 1/4 1/2 3/4 1N/Ns 0
0,5
1
0 00 0 2 0 0 0 1 00N/Ns
Caractéristique I = f(N)0 1/4 1/2 3/4 1
Caractéristique C = f(N)
0,00 0,25 0,50 0,75 1,00
103
Au démarrage, la pointe d’intensité est de l’ordre de 6 fois l’intensité nominale. Le couple de décollage est environ 1,5 fois le couple nominal.
3) SCHEMAS POUR 1 SENS DE MARCHEp g , p
F1F2 S0Q
L1 L1 L3L2
F2 S0
S1 km
Q
km
L2
KM
KMQL2
F2
uv
Circuit de puissance
Circuit de commandeM
u w
Circuit de puissance104
4) SCHEMAS POUR 2 SENS DE MARCHEL1 L3L2
QF1F2 S0Q
L1
)
KM1 KM2S1 km1 S2 km2
km2 km1
F2
uv
wKM1QL2
KM2
Circuit de puissanceCircuit de commande M
L’inversion du sens de rotation est obtenue par la permutation de 2 phases(ici L1 et L3). Les contacteurs KM1 et KM2 sont asservis l’un à l’autre pour( ) péviter la fermeture simultanée des 2 circuits (c’est le rôle des verrouillages électrique et mécanique).
105
Tous les autres procédés de démarrage sont des démarrages indirects.Ils ont pour objectif fondamental de limiter l’intensité absorbée tout en maintenant un bon couple.
Dans le cas d’un MAS, cette limitation de courant est obtenue par :a s e cas d u S, ce e a o de cou a es ob e ue pa
Réduction de la tension d’alimentationen réalisant un couplage Y∆, en insérant des résistances au stator ou en utilisant un autotransformateur.
Inconvénient : le couple moteur qui est proportionnel au carré de laInconvénient : le couple moteur qui est proportionnel au carré de la tension est réduit dans le même rapport.
Insertion de résistances au rotorLa diminution du courant s’accompagne d’une augmentation du couple de démarragecouple de démarrage.
106
II DEMARRAGE Y∆II. DEMARRAGE Y∆1) PRINCIPE
Ce procédé consiste à changer le couplage des enroulements du stator. Le démarrage s’effectue en 2 temps. 1er temps : chaque enroulement est alimenté sous une tension réduite (couplage Y) 2e temps : chaque
)
est alimenté sous une tension réduite (couplage Y). 2e temps : chaqueenroulement est alimenté sous sa tension nominale (couplage ∆).Il s’applique seulement aux MAS à rotor à cage ou en court-circuit avec
l ∆ l éun couplage ∆ sur le réseau.
2) CARACTERISTIQUES
1,5
2
C/Cn
) Q
4
5
6I/In
0,5
1
1
2
3
4
Caractéristique C = f(N)
00,00 0,25 0,50 0,75 1,00
N/Ns
Caractéristique I = f(N)
00 1/4 1/2 3/4 1
N/Ns
107
3) SCHEMAS POUR 1 SENS DE MARCHEL1 L3L2
F1F2 S0Q
L1
)
QF2 S0
S1 km1
KM1km3
km4
km1
km3
M
KM4uv
w
KM3QL2
KM1KM4
Circuit de commandeF2
zx
y
KM3
Q
KM3
Circuit de puissance 108
4) SCHEMAS POUR 2 SENS DE MARCHEL1 L3L2
Q
)
F1QL1
KM1 KM2
F1
F2
Q
km1 km2
S0
kaS1 km1 km2S2 ka km3
v
ka
km2
km2
km1
ka
km4
km3
km3
M
KM4u w
z yKM2
L2KM3 KAKM1 KM4
Circuit de commande
KM3F2
zx
y
Circuit de puissance 109
III DEMARRAGE STATORIQUEIII. DEMARRAGE STATORIQUE1) PRINCIPE
Ce démarrage s’effectue en 2 temps. 1er temps : alimenter le stator soustension réduite par insertion d’une résistance dans chacune des phases
1) PRINCIPE
tension réduite par insertion d une résistance dans chacune des phasesdu stator. 2ème temps : alimenter le stator par la pleine tension en court-cicuitant les résistances.
2) CARACTERISTIQUESI/In C/Cn
3
4
5
6
1
1,5
2
0
1
2
0 1/4 1/2 3/4 1N/Ns 0
0,5
1
N/Ns
Caractéristique I = f(N)0 1/4 1/2 3/4 1
Caractéristique C = f(N)
0,00 0,25 0,50 0,75 1,00
110
3) SCHEMAS POUR 1 SENS DE MARCHE
L1 L3L2
)
Q
KM1
F1F2 S0Q
L1
KM1
Ru Rv Rw
S1 km1 km1
KM3
Ru Rv Rw
F2
v
KM1L2
KM3
Circuit de commande M
uv
w
Circuit de puissance111
4) SCHEMAS POUR 2 SENS DE MARCHEL1 L3L2
QF1QL1
)
QF1
F2
Q
km1 km2
KM1 KM2S0
S1 km1 km2S2
F2ka
km2 km1
KM3
Ru Rv Rw
KM2L2
KM3 KAKM1
Circuit de commandeu
vw
Circuit de puissanceM
112
IV. DEMARRAGE PAR AUTO-TRANSFORMATEUR
1) PRINCIPEDans un premier temps le secondaire de l’autotransformateur alimentele moteur Ensuite l’autotransformateur est éliminé du circuit
1) PRINCIPE
le moteur. Ensuite l autotransformateur est éliminé du circuit.
2) CARACTERISTIQUES2) CARACTERISTIQUES
I/In C/Cn
3
4
5
6
1
1,5
2
0
1
2
0 1/4 1/2 3/4 1N/Ns 0
0,5
1
0 00 0 2 0 0 0 1 00N/Ns
Caractéristique I = f(N)0 1/4 1/2 3/4 1
Caractéristique C = f(N)
0,00 0,25 0,50 0,75 1,00
113
3) SCHEMAS POUR 1 SENS DE MARCHE
L1 L3L2L1
)
Q
F1F2 S0
S1
QL1
km3 km4
KM3 KM4km5ka
L2
km3 km5 km3ka
Circuit de commande F2 KM5
KM5QL2
KM4KM3 KA
Circuit de puissance
Circuit de commande F2
uv
w
KM5
pM
114
L1 L3L2
Q4) SCHEMAS POUR
KM1 KM2
2 SENS DE MARCHEL1
Circuit de commandeF1Q
L1
KM3 KM4
F2
S0KM4
S1km1 km2
S2km1 km2 km5 km3 km4
kakm2 km1
ka
km3km5km3F2
uv
w
KM5
L2
kakm2 km1 km3km5km3
Circuit de puissanceM
KM2L2 KM5 KAKM1 KM4KM3
115
V DEMARRAGE ROTORIQUEV. DEMARRAGE ROTORIQUE1) PRINCIPE
Le stator est alimenté directement par le réseau, un ensemble de résistances inséré dans le circuit rotorique. Ce démarrage s’exécute en 3 temps au moins. 1er temps : on insère toutes les résistances 2ème temps : on élimine une partie
)
1er temps : on insère toutes les résistances. 2ème temps : on élimine une partie des résistances. 3ème temps: on supprime toutes les résistances, ce qui donneun rotor court-circuité. Seuls les MAS à rotor bobiné peuvent être démarrés par
édéce procédé.
2) CARACTERISTIQUES
1,5
2
C/Cn
4
5
6I/In
0,5
1
1
2
3
Caractéristique C = f(N)
00,00 0,25 0,50 0,75 1,00
N/Ns
Caractéristique I = f(N)
00 1/4 1/2 3/4 1
N/Ns
116
3) SCHEMAS POUR 1 SENS DE MARCHE)L1 L3L2
Q
F1F2 S0Q
L1Q
KM1
S1 km1 km1 F2
uv
w
km4
KM3
M
u w
Ci it d d
KM1L2
KM4
R1v KM4R1u
R1w
KM3
Circuit de commande R KM4
R2v
RR
1u
RR
2w
Circuit de puissance
RR R
117
4) SCHEMAS POUR L1 L3L2
2 SENS DE MARCHE Q
L1
Circuit de commandeKM1 KM2
F1
F2
Q
v
F2S0
uv
w
M
kaS1
km1 km2S2
km1 km2 km4
KM3
w
km2 km1
R1v KM4
v
R1u
u
R1w
w
KM2L2 KA KM3KM1 KM4
Circuit de puissanceR
2v
R2u
R2w
118
I DEFINITIONI. DEFINITIONLe grafcet (GRAphe Fonctionnel de Commande Etapes / Transitions) est Un modèle de représentation graphique des comportements dynamiques de la PC. Il établit une relation entre les entrées (les informations reçues par la PC) et les sorties (ordres transmis par la PC).p ) ( p )
Le grafcet est défini par :
Un ensemble d’éléments graphiques de base : les étapes, les transitionset les liaisons orientées.
Des interprétations : elles traduisent le comportement de la PC vis-à-visdes entrées et sorties. Les interprétations sont caractérisées par les
ti ié ét t l é ti ité ié t itiactions associées aux étapes et les réceptivités associées aux transitions.
Les règles d’évolution : elles définissent formellement le comportement d i d l PCdynamique de la PC
121
Les éléments de baseLes éléments de base
• Pour comprendre la syntaxe du GRAFCET, il faut connaître les éléments ,suivants:
Étapes– Étapes– Transitions– Réceptivités– Actions– Liaisons
122
L’étapeL étape• Définition:• Définition:
– Situation dans laquelle le comportement du tè t à t é tsystème par rapport à ses entrées et ses
sorties est invariant.
• Représentée par un carré numérotéReprésentée par un carré numéroté
10 Numéro de l'étapeÉM1.4 Étiquette ou adresse
123
L’étapeL étape• L’étape initiale est représentée par un• L étape initiale est représentée par un
carré double11
• L’étape initialisable est représenté par un carré double avec le carré intérieur en pointillé 13
124
L’étapeL étape
• Chaque étape est représentée par une variable Booléenne Xii– (i = numéro de l’étape)
• Si Xi = 0, étape inactive 2
• Si Xi = 1, étape active 2
125
L’actionL action
• Définition:– Description des tâches à effectuer lorsqu’unep q
étape est active.
Niveau #1: 10M1.4
Descendre le palan
S b l l iNiveau #2: 10M1.4
DPQ124.3
Symbole logiqueAdresse de sortie
126
Action continueAction continue9 X9
10 A
X10
X11
11
11
A
Définition:
11
• Définition:– Action qui dure tant que l’étape est active.
– A = X10127
A X10
Action conditionnelle9 X9
Action conditionnelleCondition logique
10 A
X10
X11
p
11
11
p
A11 A
• Définition:• Définition:– Action qui dure tant que l’étape est active et
l diti l i t ique la condition logique est vraie
128– A = P*X10
Action temporisée9 X9
Action temporiséeCondition de temporisation
10 A
X10
X
T/X10/5 s
T=5 secA X11
T
T=5 sec5 sec.
11 A
Action de temporisation
129
Action impulsionnelle9 X9
Action impulsionnelleCondition de temporisation
10
9
X10T/X10/5 s
10 A X11
T
T=5 sec5 sec.
11 A
Action de temporisation
130
Action impulsionnelle "obligatoire"9 X9
gCondition de temporisation
10
9
X10
10 A X11
TT/X10/5 s
T=5 sec5 sec.
11 A
Action de temporisation
131
Action maintenue mémoriséeAction maintenue mémorisée9
10 A=1X9
Notation de la mise à 1
X10
X1111X11
X12
A
12X13
A
13 A=0
Notation de la mise à 0 SET (A) = X10
RESET (A) = X13133
A 0 RESET (A) = X13
Les liaisonsLes liaisons
• Relient les étapes entre-elles.
11LiaisonTransitionTransition
12
• Toujours de haut en bas
134– Sinon, mettre une flèche...
Les transitionsLes transitions
• Ce sont des barrières entre les étapes qui peuvent être franchies selon certaines pconditions.
• Trait horizontal 11• Trait horizontal. 11LiaisonTransitionTransition
12
135
Les réceptivitésLes réceptivités
• Ce sont les conditions qui doivent être remplies pour franchir la transition.p p
• La réceptivité est inscrite à la droite de latransitiontransition.
( )a b c d⋅ +
136
Les réceptivités à niveauLes réceptivités à niveau
• Réceptivité faisant intervenir une condition logiqueg q
( )a b c d⋅ +
137
Les réceptivités temporiséesLes réceptivités temporisées
• Réceptivité faisant intervenir le temps comme condition
139
Les réceptivités impulsionnelles
• Réceptivité faisant intervenir soit un front montant ou un front descendant.
• La notation d'un front montant est : t ll d’ f t d d t t• et celle d’un front descendant est : 11
RéceptivitéRéceptivité
12
140
RemarquesRemarques
• Une réceptivité est une proposition logique qui peut renfermer diverses variables q pbooléennes qui peuvent être:
des informations extérieures (capteurs– des informations extérieures (capteurs, directives);d i bl ili i ( t– des variables auxiliaires (compteurs, temporisations, ...)
– l'état d'autres étapes (attentes, interdictions);– changement d'état d'autres variables (fronts
141
g (montants ou descendants)
II. REGLES D’EVOLUTION• Pour comprendre comment un GRAFCET
fonctionne, il faut connaître les règles , gsuivantes:
Rè l #1 L’i iti li ti– Règle #1 - L’initialisation– Règle #2 - La validationg– Règle #3 - Le franchissement– Règle #4 - Le franchissement (2)– Règle #4 - Le franchissement (2)– Règle #5 - La cohérence
142
Règle #1 L’initialisationRègle #1 - L initialisation
• Il existe toujours au moins une étape active lors du lancement de l'automatisme. Ces étapes activées lors du lancement sont nommées “ÉTAPES INITIALES”sont nommées ÉTAPES INITIALES
11143
Règle #2 La validationRègle #2 - La validation
• Une transition est soit validée ou non validée.
Ell t lid l TOUTES l ét• Elle est valide lorsque TOUTES les étapes immédiatement précédentes sont actives.
Elle ne po rra être franchie q e lorsq 'elle• Elle ne pourra être franchie que lorsqu'elle est validée ET que la réceptivité associée
144est vraie.
Règle #2 La validationRègle #2 - La validation
• GRAFCET #1:10
Étape active
Transition validée10
a
Transition validée
Étape inactive
11
a Étape inactive
Transition non validée
e
12
145
Règle #2 La validationRègle #2 - La validation
• GRAFCET #2:Étape active
Ét ti
10 21 33Étape active
Étape active
34
aTransition validée
146
Règle #3 Le franchissementRègle #3 - Le franchissement
• Le franchissement d'une transition entraîne l'activation de TOUTES les étapes immédiatement suivantes, et la désactivation de TOUTES les étapesÉtape active Étape inactivedésactivation de TOUTES les étapes précédentes.10
p
Réceptivité vraie 10p
Transition non validée
11
aFranchissement
11Étape activea
Transition validée
12
e
AVANT 12
e
APRÈS147
AVANT APRÈS
Règle #3 Le franchissementRègle #3 - Le franchissement
Étape activeÉtape active
10 21 33Étape active
Étape active10 21 33
aRé ti ité i
Franchissement aÉtape active
34 Réceptivité vraie
AVANT
34p
APRÈSAVANT APRÈS
148
Règle #4 Le franchissementRègle #4 - Le franchissement
• Plusieurs transitions simultanément franchissables sont franchies simultanément
149
Règle #5Règle #5
• Si au cours du fonctionnement une même étape doit être désactivée ou activée psimultanément, elle reste activée.
• Cohérence théorique interne au GRAFCET.
150
On distingue 2 types de grafcet:
Le grafcet de niveau 1Appelé aussi grafcet point de vue système, Il décrit littéralement lesdiffé t ti t l é ti itédifférentes actions et les réceptivités.
Le grafcet de niveau 2Il est lié aux équipements utilisés Ici on définit l’actionneur ou leIl est lié aux équipements utilisés. Ici, on définit l actionneur ou le préactionneur permettant l’évolution du système et les capteurs délivrant les informations.Il peut être point de vue PO ou point de vue PCIl peut être point de vue PO ou point de vue PC.
151
Exemple de cahier des charges
D
G
Capteur a Capteur b
Position A Position B
A l’état initial, le chariot est à gauche et le capteur de position a est actionné.Lorsque l’opérateur appuie sur le Bp (NO) m le chariot part à droite ArrivéLorsque l opérateur appuie sur le Bp (NO) m, le chariot part à droite. Arrivé en B (capteur b actif), le chariot s’arrête puis revient en A.
L h i t t t i é MAS MLe chariot est entrainé par un MAS M.KM1: contacteur qui commande M dans le sens DKM2: contacteur qui commande M dans le sens Gq
152
Grafcet niveau 1
chariot en A et appui sur le bouton marche
000
1 Déplacement D
2
chariot en B
Déplacement G2
chariot en A
Déplacement G
153
Grafcet niveau 2
a.m
0 0
a.m
1 KM1 MD1
b
2 KM2 M2
b
a
2 KM2 MG2
a
Point de vue PC Point de vue PO
154
III. MISE EN EQUATIONSIII. MISE EN EQUATIONS (technologie câblée)
• La mise en équation sera introduite avec la séquence suivante: n-1q n 1
RR1
nn
RR2
n+1155
n+1
• La bascule (set/reset)SET
– Si « SET » = 1, Q = 1Si RESET 1 Q 0
BasculeQ
SET
RESET– Si « RESET » = 1, Q = 0 RESET
– Si les deux = 1, Q = ?– Priorité à l’activation -> Q = 1Priorité à l activation > Q 1– Priorité à la désactivation -> Q = 0
156
Bascule avec priorité à la désactivationBascule avec priorité à la désactivation
Ch ét d GRAFCET t êt• Chaque étape du GRAFCET peut être représenté par l’équation suivante:
Xn = (Xn-1 R1 + Xn) Xn+1n-1
X
Diagramme en échelle (Ladder)
R1n-1
R1
X X nn+1n
X nR2
157Priorité à la désactivationVerrouillage
n+1
Bascule avec priorité à la désactivationBascule avec priorité à la désactivation
• Chaque étape du GRAFCET peut êtreChaque étape du GRAFCET peut être représenté par l’équation suivante:
Xn = (Xn-1 R1 + Xn) Xn+1n-1
• Viole la règle 5 du GRAFCET !!!• « Si au cours du fonctionnement une même étape
R1
• « Si au cours du fonctionnement une même étape doit être désactivée ou activée simultanément, elle reste activée »
n
R2
158n+1
Bascule avec priorité à l’activationBascule avec priorité à l activation
Ch ét d GRAFCET t êt• Chaque étape du GRAFCET peut être représenté par l’équation suivante:
n-1 Xn = Xn-1 R1 + Xn Xn+1
R1
n
R2
159n+1
Bascule avec priorité à l’activationBascule avec priorité à l activation
• Bug majeur de cette approche• Bug majeur de cette approche
Xn = Xn-1 R1 + Xn Xn+1
3212 XXRXX ∗+∗= 3212 XXRXX +
4323 XXSXX 4323 XXSXX ∗+∗=160
Bascule avec priorité à l’activationBascule avec priorité à l activation• Bug majeur de ces approches• Un automate est une machine séquentielle.
=1=03212 XXRXX ∗+∗=
=0=14323 XXSXX ∗+∗=
DEUX ÉTAPES SUCCESSIVES À 1 EN MÊME TEMPS !!!
161
EN MÊME TEMPS !!!
Dans notre exemple (cas du démarrage direct)
bkmmaKM ).1.(1 +=akmbKM ).2(2 +=
L1 L3L2
Q)(
KM1
Q
KM2KM1 KM2
F1F2 S0Q
L1
F2
uv
w
km1 b km2a
m
M
km2
ab
km1
KM1L2
km2
KM2
km1
KM1Q
KM2
162
IV STRUCTURES DE BASEIV. STRUCTURES DE BASE1) Séquence uniqueLa séquence unique est composée d’une suite d’étapes alignées et pouvant
2) Sé lti l
La séquence unique est composée d une suite d étapes alignées et pouvant être activées les unes après les autres. Chaque étape n’est suivie que par une seule transition, chaque transition par une seule étape.2) Séquences multiples
a. Choix de séquence (aiguillage)Dans le fonctionnement d’un SA il est souvent nécessaire d’effectuer uneDans le fonctionnement d un SA, il est souvent nécessaire d effectuer unesélection exclusive d’une séquence.Ex :
divergence en OULes réceptivités ab et ab traduisent le choix exclusif
10
11ab
ab
divergence en OU
de la séquence n°1 ou n°2
1221
11k
r
30
t
convergence en OU163
d. Séquences multiplesLe c cle de fonctionnement d’ n SA pe t comporter pl sie rs séq ences q iLe cycle de fonctionnement d’un SA peut comporter plusieurs séquences qui s’exécutent simultanément mais dont les évolutions des étapes actives restent indépendantes.
8a
9a
bdivergence en ET
10
11
20
21
22
11 21
30c
convergence en ET
31
g
165
e. Action conditionnelleL’e éc tion de l’action ne de ient effecti e q e lorsq e l’étape à laq elle elleL’exécution de l’action ne devient effective que lorsque l’étape à laquelle elleest associée est active et que la condition logique associée à l’action devientvraie c’est-à-dire = 1.
44
5r1
r2A
d
6r2
166
I CHOIX DU MOTEURI. CHOIX DU MOTEURLe moteur qui convient le mieux à une application est toujours celui dont le point de fonctionnement est proche du point nominal. Le cos φ et le rendement y sont meilleurs.
La puissance à fournirLe mouvement de rotation produit un couple moteur nécessaire à la mise en mouvement de la machine entrainée.en mouvement de la machine entrainée. On a Pu = Cu.Ω ou Pu = F.v
Le couple nécessairee coup e écessa eAu démarrage, on doit avoir couple moteur > couple résistant.Industriellement on se donne Cmd > 5/3 Crd.
Le type de réseauLa tension et la fréquence.
168
Le mode de fixation
Il existe deux grandes familles de mode de fixation: les moteurs à pattesDe fi ation et les mote rs à brides de fi ationDe fixation et les moteurs à brides de fixation.
L’indice de protection IP
C’est l’indice de protection contre les corps solides et liquides.Pour les moteurs asynchrones triphasés, les IP les plus courants sont :
IP23 : moteurs protégés contre les corps solides (>12mm) et l’eau deIP23 : moteurs protégés contre les corps solides (>12mm) et l’eau depluie
IP44 : moteurs protégés contre les corps solides (>1mm) et lesIP44 : moteurs protégés contre les corps solides (>1mm) et les projections d’eau de toutes les directions.
IP55 : moteurs protégés contre la poussière et les projections d’eau dep g p p jtoutes les directions.
169
Exemple
Nous cherchons à déterminer un moteur capable d’entraîner une machinedont le couple résistant est évalué à environ 9 N.m à une fréquence derotation d’environ 1430 tr/mn Le réseau est de 400 Vrotation d environ 1430 tr/mn. Le réseau est de 400 V.
Données catalogue
TYPE Pn (Kw) Nn (tr/mn) Cos φ η(%) Id/In
LS 90S 1 1 1415 0 81 76 5LS 90S 1,1 1415 0,81 76 5
LS 90L 1,5 1420 0,81 78 5,9LS 90L 1 8 1410 0 83 79 5 7LS 90L 1,8 1410 0,83 79 5,7LS 100L 2,2 1430 0,81 78 5,3
LS 100L 3 1420 0 78 79 5 1LS 100L 3 1420 0,78 79 5,1
Calculer g et Id
171
P = C.Ω = C.2π.N/60 = 9*2π *1430*/60 = 1,35 kWLe choix se porte sur le moteur de type LS 90L de Pn 1,5 kW.
(1500 1420)/1500 5 3%g =(1500 – 1420)/1500 = 5,3%
Id = 5 9 InId 5,9 InPel = √3UIcosφ = Pmec/ηIn = 3,43 AId = 20,23 A
172
II CHOIX DU CONTACTEURII. CHOIX DU CONTACTEURLe nombre de pôlesTripolaire ou tétrapolaire La catégorie d’emploiElle dépend de la nature du récepteur et des conditions dans lesquellesElle dépend de la nature du récepteur et des conditions dans lesquelles s’effectuent les ouvertures et les fermetures.
173
La tension d’emploiElle représente la tension entre phasesElle représente la tension entre phases.
Le courant d’emploiIl est défini par le constructeurIl est défini par le constructeur.
La puissanceC’est la puissance normalisée du moteur pour lequel le contacteur estC est la puissance normalisée du moteur pour lequel le contacteur est prévu.
La tension de commandeLa tension de commandeElle varie de 12 à 600 V, en continu et en alternatif
Les accessoireses accesso esBloc de contacts instantanésBloc de contacts temporisésDi itif d ill é iDispositif de verrouillage mécanique
La durée de vie électriqueC’est le nombre moyen de manœuvres en charge que les pôles peuventC’est le nombre moyen de manœuvres en charge que les pôles peuventEffectuer sans remplacement. 174
Q ll t l d é d i t t LC1D09 tQuelle est la durée de vie pour un contacteur LC1D09 coupant en Permanence 6 A en catégorie d’emploi AC1 ? 175
III CHOIX DU RELAIS THERMIQUEIII. CHOIX DU RELAIS THERMIQUELe relais thermique protège contre les surcharges, mais pas contre lescourts circuits. Il doit être associé à des fusibles (généralement placésdans le sectionneur).
Il est choisi en fonction de la classe et du courant nominal du récepteur à Protéger. Il fonctionne aussi bien en continu qu’en alternatif.
La classe de déclenchementIl existe 4 classes: 10A, 10, 20, 30.
Le calibre Le courant d’emploi doit être compris dans la plage de réglage. Ir est régléLe courant d emploi doit être compris dans la plage de réglage. Ir est réglé à In.
La tension nominaleLa tension nominaleC’est la tension appliquée en permanence à l’appareil. 177
IV CHOIX DU SECTIONNEURIV. CHOIX DU SECTIONNEURLe nombre de pôlesC’ t l b d t t d iC’est le nombre de contacts de puissance.
La tension d’emploic’est la tension maximale applicable entre 2 pôles de l’appareilc est la tension maximale applicable entre 2 pôles de l appareil.
Le calibre C’est l’intensité maximale que peut supporter l’appareil pendant un tempsq p pp pp p pillimité.
La nature des cartouches fusiblesfLa nature des fusibles à associer au sectionneur.
Le nombre de contacts de précoupureC’est le nombre de contacts auxiliaires disponibles (1 ou 2)C est le nombre de contacts auxiliaires disponibles (1 ou 2).
Les accessoiresNature de la commande: frontale ou latérale. Dispositif de cadenassage.
180
V CHOIX DU FUSIBLEV. CHOIX DU FUSIBLEIl existe principalement trois types de fusibles:
Le fusible à usage général (fusible gG), il protège contre les surcharges et les courts circuitset les courts circuits.
Le fusible accompagnement moteur (fusible aM) qui est utilisé pour la t ti d t i it i t Il t tili é d l’i d t iprotection des courts circuits uniquement. Il est utilisé dans l’industrie
pour les charges à fort courant de pointe (moteur, transformateur).
L f ibl à f i id l t ti d i d tLe fusible à fusion rapide pour la protection des semi-conducteurs.
182
Les caractéristiques d’un fusible sont
La tension nominaleLa tension nominale
Le courant nominalc’est le calibre on choisit le calibre égal au courant :c est le calibre, on choisit le calibre égal au courant :
À pleine charge de l’installation à protéger pour la classe gG.Nominal du moteur à pleine charge pour la classe aM.
La désignation d’un fusible doit comporter le type (aM ou gG), le calibre (In),la tension (Un), la forme (cylindrique ou à couteaux),la taille et le pouvoir de coupure
183