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solidaire DÉCeMBre 2012 - N°6

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ier Précarité et vieillissement :

quelles actions adapter ?

en 2017, 19% de la population nantaise aura plus de 60 ans. On estime à 1362 le nombre de retraités vivant à Nantes avec le minimum vieillesse, soit 777 €. Comment adapter les approches de la précarité à la situation des personnes âgées ? De quels outils dispose-t-on face aux situations d’isolement, de souffrances psychiques ou encore de vulnérabilité financière ? | Les responsables de territoires

• Christine GONY, secteur Nord (Breil-Barberie, Nantes Nord, Hauts-Pavés St-Félix) : 02.40.99.28.78

• Frédéric LOUSSOUARN, secteur Est (Malakoff, St-Donatien, Doulon-Bottière, Nantes-Erdre) : 02.40.99.28.80

• Secteur Ouest (Bellevue, Chantenay, Dervallières-Zola) : 02.40.99.29.03

• Vincent NOIRBUSSON, secteur Centre Sud (Centre-ville, Ile de Nantes, Nantes Sud) : 02.40.99.28.62

• Centre communal d’action sociale 1, bis place St-Similien BP 63625 44036 Nantes cedex 1 : 02.40.99.27.01

Au sein de la Direction des solidarités de la Ville de Nantes, les responsables de territoires ont pour mission de mettre en œuvre les politiques municipales, et de créer ou d’animer des synergies locales, dans le but de sécuriser le parcours de vie des Nantais et de favoriser l’accès au droit.

Pour être transmise numériquement à vos contacts, cette lettre peut être téléchargée sur nantes.fr /mairie/nantes_solidaire

Colis de fin d’année La Ville de Nantes offre un panier gourmand aux Nantais de plus de 60 ans ayant des ressources inférieures, par an, à 9 410 euros pour une personne seule et à 15 490 euros pour un couple. Jusqu’au 31 décembre, à la mairie de Nantes, dans les mairies annexes ainsi qu’au CCAS

Fêtes solidaires De nombreuses structures et associations proposent des temps festifs pour les personnes isolées.

Exemples :

• Mercredi 19 décembre : déjeuner de fin d’année au restaurant social, 16 rue Pierre Landais - 02 40 47 12 61

• 21 décembre 19h-1h : Nuit de la Fraternité pour les sans abris et pour sensibiliser le grand public. Restaura-tion, animation musicale, le long du marché de Talensac

• 24 décembre : Réveillon par les Restos du Cœur. Repas chaud servi en musique, distribution de cadeaux à minuit, place de la Petite Hollande

• «Seul à Noël avec Les petits frères des pauvres» repas servi le 25 décembre le midi dans plusieurs lieux de la ville et visites à domicile la veille ou le 25 décembre, notamment pour les personnes de plus de 50 ans, iso-lées ou ne pouvant se déplacer - 02 40 68 96 96

• 31 décembre : dîner de 19h à 1h organisé par le Comité Vérité Misère, en présence d’un orchestre.

Salle municipale Egalité - 6 bd Léon Jouhaux

Point infos finances à la BottièreSurendettement, rachat de prêts, gestion difficile du bud-get, relations bancaires ? Des temps d’échange ont lieu deux fois par mois à la Bottière. Le point infos finances permet aussi d’obtenir des conseils et des aides avec la Ville, agir pour l’intégration bancaire (APIB) et l’associa-tion Crésus. 2ème jeudi de chaque mois, de 14h à 17h, maison de quartier de la Bottière

Nantes obtient le label diversitéLa Ville de Nantes a obtenu le label diversité délivré par Afnor certifica-tions. Ce label reconnaît l’action des employeurs en matière de préven-tion des discriminations, d’égalité des chances et de promotion de la diversité dans le cadre de la gestion

des ressources humaines et de la relation aux usagers.

Ateliers conseils de quartiersOuverts à tous les habi-tants, des ateliers citoyens permettront à partir de janvier de donner un avis, avec les conseils de quar-tier, sur les politiques pu-bliques municipales et communautaires. La jeu-nesse, les solidarités, le développement durable ou les déplace-ments doux figurent parmi les thèmes de 2013.Renseignements sur www.nantes.fr, rubrique dialogue citoyen

Utilo’bus « Boutique solidaire près de chez vous » : l’utilo’bus propose des outils de seconde vie pour aménager, s’habiller, des livres, des jeux, etc.

• 2ème mercredi de chaque mois de 14h à 17h, place des Dervallières

• 3ème mercredi de chaque mois de 14h à 17h, parking de Dia, Bottière

Les habitudes alimentaires, quels bienfaits pour la santé ? Heures régulières, repas familial et attablé : comment ces habitudes influencent-elles la santé ? Conférence de Mohamed Merdji, pro-fesseur à Audencia et directeur du centre de recherches en stratégie et marché des pro-duits agro-alimentaires, avec « Du pain sur la planche », association pour l’accompagne-ment et le développement des actions de promotion et d’éducation à la santé en lien avec la nutrition.Conférence - débat, entrée libreMardi 15 janvier 2013, 18h30UFR de pharmacie, 9 rue BiasNantes centre

Coordonnées | Nos conseillers Nantes solidaire

• Conseil en vie quotidienne : tél. 02 40 99 28 11 ou 02 40 99 28 12

• Conseil en finances personnelles : tél. 02 40 99 27 00

• Conseil en vie professionnelle :

• Maison de l’emploi site Bellevue 46 bd Jean Moulin - tél. 02 51 80 41 51

• Maison de l’emploi site Dervallières 19 rue Charles Roger - tél. 02 28 03 58 00

• Maison de l’emploi site Malakoff 8 rue d’Angleterre - tél. 02 51 72 92 10

• Maison de l’emploi site Nantes Est 9 rue Augustin Fresnel - tél. 02 40 08 97 20

• Maison de l’emploi site Nantes Nord 81 rue des Renards - tél. 02 40 59 98 43

Conférences et rencontres en 2012/2013

mardi 16 avril 2013 [rENCONTrE]sujET ChOisi par lEs habiTaNTs dE bEllEvuE.Maison des habitants et des citoyens, place des Lauriers.mardi 14 mai 2013 [CONférENCE]

ma maisON a-T-EllE uNE iNfluENCE sur mON COrps ?• Docteur Suzanne Deoux,� professeur associé à l’univer-

sité d’Angers, co-gérante MEDIECO (ingénierie de santé dans le bâtiment et l’urbanisme), présidente de Bâtiment santé plus.

• CLCV,� association nationale de consommateurs et usagers.UFR de sciences pharmaceutiques et biologiques, 9 rue Bias.

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Chiffres

17,3% des Nantais ont + de 60 ans,

4,6% des Nantais ont + de 85 ans,

espérance de vie :

84,5 ans pour les femmes

et 77,8 ans pour les hommesPour recevoir des plaquettes d’information :

Quel lien entre précaritéet vieillissement ? Arriver à la retraite, changer de revenu, faire face avec l’âge à des dépenses de santé rendues nécessaires et croissantes, à une perte progressive d’autonomie, peut parfois conduire à atteindre la précarité en vieillissant. En parallèle, des personnes précaires peuvent, en vieillissant, perdre leur autonomie phy-sique et connaître encore un aggravement de leur situation.

La notion de vieillissement est alors relative. Il peut être atteint avec le seuil de 75 ans. Il existe toutefois un écart entre l’âge chronologique et l’âge biologique. Le parcours de vie d’une personne en situation de précarité influe sur sa santé, son autonomie physique et psychologique et peut conduire à un vieillissement prématuré. Celui-ci se traduit par un épuisement aussi bien physique que psychique.

En France, 10% des retraités vivent sous le seuil de pauvreté (contre 14,1% de l’ensemble de la population). Selon le baro-mètre 2012 UNCCAS (Union Nationale des Centres Commu-naux d’Action Sociale), plus de 60% des CCAS voient augmen-ter les demandes d’aide des personnes âgées.

Inégalités de santé : un défi de partenaires

URGENCE SOCIALE CeT HIver

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Toutes les adresses pour vous aider 2013/2014

G u i d eu r G e n c es o c i a l e

territoiresZOOM

• Le guide du maintien à domicile comporte des informations pratiques très utiles. D’autres informations et conseils auprès de Nantes entour’âge, 10 rue Léopold Cassegrain, 02 40 99 29 80• O’menu, restauration de quartier ou chez soi,

ville de Nantes, 02 40 99 28 10

• Conseils en vie quotidienne de la ville de Nantes 02 40 99 28 11 ou 02 40 99 28 12

• Mutuelles, aides financières, micro-crédit : Centre communal d’action sociale, voir adresse au dos, 02 40 99 27 01

• Maison de la veille sociale de Loire-Atlantique, 02 40 75 98 98• Beau-rivage, Les petits frères des pauvres, 02 40 50 17 18• AsAMLA, mission migrants âgés, Khedidja BeNeLHADJ,

02 40 48 51 99

COOrDONNÉes pRAtIqUES :

Répondre aux besoins

des personnes âgées

Guide du soutien

à domicile

et des établissements

Trois générationsde personnes âgées

On pourrait, très schématiquement, déterminer 3 groupes :

les 60-75 ans en bonne santé et peu dépendants,

les 75-95 ans moins autonomes et plus fragiles,

les + de 95 ans avec des difficultés importantes.

Cibler les actionsEn croisant les données de l’Agence régionale de santé, de la Caisse primaire d’assurance maladie et de la Ville, l’obser-vatoire nantais de la santé permet de repérer les points à améliorer. La mortalité générale est en baisse à Nantes, et inférieure à la moyenne nationale. Les quatre causes princi-pales de décès toutefois identifiées, quel que soit l’âge, sont les maladies cardio-vasculaires (30,7%), les cancers (26,9%) tous types confondus, les insuffisances respiratoires (5,18%) et les accidents de la vie courante (4,58%). Une progression des cancers pulmonaires est à noter chez les femmes. On relève en outre des disparités sociales, notamment pour la mortalité prématurée, donc avant 65 ans. Dès l’enfance, les disparités se concrétisent avec un taux d’obésité infantile de 4,7% en zone urbaine sensible contre 1,9% hors ZUS, ou un taux de caries non soignées de 13% contre 5,9%.

Pour agir, la Ville de Nantes s’est dotée d’un service de santé publique et, comme seulement 12 villes en France, d’un ser-vice de santé scolaire. Ses objectifs se déclinent ainsi :

favoriser la prévention et l’accès aux soins pour les publics en situation de précarité

promouvoir la santé des enfants à l’école, concourir à la réussite éducative

agir sur les déterminants de santé, les modes de vie et les comportements par la prévention, l’éducation et la promo-tion de la santé

développer le débat et l’information au public

Des objectifs partagésLes actions se mènent en partenariat avec les autres acteurs institutionnels et avec les intervenants locaux. La Ville a ainsi signé un contrat local de santé, le 20 novembre 2012, avec l’Etat, l’Agence régionale de santé et Nantes métropole. Ce contrat confirme notamment l’intérêt des cinq réseaux lo-caux de santé dans des territoires prioritaires : Bellevue, Der-vallières, Malakoff, Nantes Nord, Nantes Est. Labellisés atelier santé ville, volet santé du contrat urbain de cohésion sociale (CUCS), ces réseaux ont entre autres permis la formation de plus de 150 professionnels, par exemple sur les addictions ou les relations garçons-filles (prévention du mal être, des com-portements sexistes et des violences). Plus de 110 actions ont été menées vers et avec les habitants : information sur la complémentaire santé, incitation à participer au bilan de santé et à la campagne de dépistage organisée des cancers (sein et colon), ateliers nutrition, partage de « bons plans », information sur santé mentale…

Appel à projet vers les associationsLes signataires du contrat local de santé initient un appel à projet pour la promotion de la santé publique. Doté de 300 000 a, il cible :

• l’accès aux droits et aux soins des personnes vulnérables,• la promotion de l’alimentation et de l’activité physique,• la prévention des conduites à risques.

Les intervenants du territoire nantais (associations, ins-titutions…) sont invités à remettre leurs projets avant le 10 janvier 2013. Toutes les informations sur nantes.fr ou au 02 40 41 66 16.

Signature du contrat local de santé

en France, l’écart d’espérance de vie à 35 ans entre un cadre et un ouvrier est de 6,3 ans pour les hommes et de 3 ans pour les femmes. Inégalités sociales et inégalités de santé vont souvent de pair. Les actions, ciblées sur la promotion de la santé, se conçoivent de façon partenariale.

Beau-rivage, établissement d’hébergement de l’association « Les petits frères des pauvres », accueille des hommes seuls de plus de 50 ans, autonomes dans leur quoti-dien. « Ce sont généralement des gens vieillis prématurément, pour qui l’instabilité s’est parfois installée depuis plus de 20 ans, liée d’abord à l’emploi précaire et par conséquent sou-vent au logement, aux relations familiales ou sociales. L’ab-sence de réseaux sociaux, de soutien, aggrave les situations de ruptures. » indique Renaud Monnin, responsable salarié de l’établissement. L’association accompagne ses 9 résidents durant 3 mois renouvelables jusqu’à 9 mois. Un temps pour se reposer et construire un projet de logement, en lien avec des travailleurs sociaux de la Ville ou du Conseil général. Les 13 bénévoles de l’association apportent un soutien relationnel. « Parler de tout, des états d’âmes, rompt l’isolement et aide à retrouver un sens des relations et un positionnement social. »

Au sein de l’association santé migrants de Loire-Atlantique, Asamla, Khedidja Benelhadj, chargée de la question des immigrés âgés, indique : « Les migrants âgés sont souvent en situation de précarité du fait du barrage de la langue, de moyens financiers limités, d’un isolement social et d’une méconnaissance du système administratif. Tout ceci les éloigne du droit commun. » L’Asamla s’investit sur deux niveaux : la sensibilisation et la formation des profession-nels de la santé et du social, et l’accompagnement direct des migrants âgés. Avec la Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail (CARSAT), elle organise des réunions d’information et des permanences. « Il s’agit d’adapter les informations. Les parcours professionnels souvent atypiques sont jonchés de contrats courts. Il faut mettre à plat les dossiers pour faire valoir les droits à la retraite. » D’autres interventions concernent l’accès aux soins, les aides aux complémentaires santé, etc. 17 interprètes travaillent au sein de l’Asamla, sur environ 12 langues.

Pour connaître les places disponibles dans les centres et foyers d’urgence, un seul numéro : le 115. Ce numéro d’appel gratuit, au cœur du dispositif d’urgence sociale, ne nécessite pas de carte téléphonique. Il permet aussi de signaler les situations d’urgence.

> Les restaurants du Cœur augmentent les critères d’accueil des dis-tributions alimentaires. Jusqu’à fin mai, le « car du cœur » distribue des boissons chaudes en soirée, du lundi au vendredi à talensac puis place de la petite Hollande. Une halte de nuit de 30 places est ouverte toute l’année sur l’Ile de Nantes (rue de Hercé).

> Le guide de l’urgence sociale réper-torie toutes les adresses utiles sur Nantes pour aider les personnes sans domicile ou en grande difficulté à s’orienter. Distribué dans les mai-ries, au Centre communal d’action sociale, et dans toutes les structures et asso-ciations à caractère social accueillant du public, il est également disponible sur www.nantes.fr

La Maison de la veille sociale de Loire-Atlantique a mis en place « Interface », lien

entre l’insertion et les établissements de droit commun pour personnes âgées : foyers-logements, résidences collectives, ou établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD). Les bénéficiaires, en grande précarité, ont plus de 58 ans et un long parcours de vie d’errance. « La fatigue est réelle pour ces personnes. La retraite constitue une dernière étape d’insertion. L’accès et le maintien dans des structures de droit commun est un défi. Les partenaires du projet nous permettent de le relever. » indique Sébastien Périnel, de la Maison de la veille sociale. « Nous proposons une formation aux personnels des établissements, régulièrement contactés et rassurés sur l’accueil d’une personne en grande précarité. » Après l’entrée en établissement, un accompagne-ment se poursuit avec une conseillère d’éducation sociale et familiale. Sur une année, 55 situations sont traitées.

La perte d’autonomie, facteur aggravant de la précaritéQuatre déterminants de la précarité des personnes âgées coexistent : le logement, les revenus, la santé et l’em-ploi. En fonction des capacités à répondre à leurs besoins sur ces déterminants, les personnes connaissent une précarité plus ou moins importante. Les factures d’énergie et l’alimen-tation sont les premiers postes budgétaires auxquels les personnes âgées ne parviennent plus à faire face.

La perte d’autonomie engendre forcément de nouveaux besoins. Des adaptations du logement et du mode de vie deviennent nécessaires. En fonction de son degré, cette perte nécessite un soutien extérieur, qu’il s’agisse de soins, d’aide hebdomadaire ou quotidienne. Lorsque ces aména-gements ne peuvent pas être pris en charge financièrement par la personne âgée ou sa famille, des aides existent.

L’isolement, une fragilité55% des personnes de plus de 80 ans vivent seules, principalement des femmes. 14% des Nantais de plus de 70 ans témoignaient d’un sentiment d’isolement lors d’une enquête menée en 2006. Qu’il s’agisse d’un réel isolement ou d’un sentiment, l’échange social reste une source essentielle d’information, d’activité, de soutien. Les ressources modestes limitent les individus dans la rupture de leur isolement. L’aide la plus souvent requise auprès de Nantes Entour’âge par les personnes en situation d’isolement est la téléassistance proposée par le Conseil général. Des groupes pilotes ont travaillé à Nantes sur le repérage délicat des personnes isolées. La coordination des structures et des intervenants a été pointée comme indispensable.

Aides financières et tarifs progressifsLes aides institutionnelles sont attribuées soit directement soit au travers de tarifications proportionnelles aux revenus.

La Ville adapte ainsi les tarifs de ses prestations en fonction des revenus du bénéficiaire. « O’menu » par exemple permet de déjeuner près de chez soi, dans un établissement de re-traite partenaire de la Ville ou dans un restaurant intergéné-rationnel, pour un prix allant d’environ 1,50 à 10 e. Les ser-vices à domicile ont également souvent des tarifs progressifs selon les revenus, grâce notamment à l’intervention de la Ville et de ses partenaires. La CARSAT propose des plans d’aide personnalisés. L’aide personnalisée d’autonomie

(APA) du Conseil général est destinée aux plus de 60 ans, pré-sentant une perte d’autonomie avérée, quel que soit leur revenu. D’autres aides financières directes peuvent être solli-citées. Nantes Entour’âge, centre local d’information et de coordination de Nantes, peut être utile aux personnes âgées et à leurs familles pour connaître ces aides.

Adapter son logement, une nécessité coûteuseRendre accessible et commode d’usage le logement occupé concourt au soutien à domicile des personnes vieillissantes. Les personnes à bas revenus auront du mal à faire procéder aux travaux d’aménagement de leur logement. 17% des plus de 60 ans résident dans le parc social. C’est pourquoi la Ville de Nantes a travaillé avec Nantes habitat en proposant des logements bleus. 624 logements sont aujourd’hui aménagés avec un objectif de 1 000 logements fin 2013. Un programme de maintien à domicile a également été confié au centre de l’habitat par Nantes métropole.

Quand le maintien à domicile n’est plus possible, la Ville et le Conseil général œuvrent de concert à une tarification sociale des établissements d’hébergement. 30% des résidents des établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) de la Ville bénéficient d’une aide sociale pour couvrir leurs frais. Le prix de journée en EHPAD associatif ou de la Ville de Nantes est d’environ 50€e par jour. Il s’élève approximativement à 85 e par jour dans une structure privée.

La santé, un poste de dépenses importantA mesure que l’âge avance, le coût de la santé augmente. Les complémentaires santé tarifient selon l’âge de la personne. L’UFC Que choisir a établi qu’en 2011 le coût de la complé-mentaire santé pour les plus de 60 ans a augmenté de 11,8% . Deux dispositifs ont été mis en place au niveau natio-nal : la couverture maladie universelle complémentaire et l’aide à l’acquisition d’une complémentaire de santé. Ces aides sont réservées aux personnes déclarant des revenus mensuels inférieurs à 620 euros, et donc au minimum vieil-lesse. La Ville propose une aide à la complémentaire santé pour les personnes dont les revenus se situent entre 647 et 1065 euros. Elle propose également, en lien avec quatre mu-tuelles partenaires, des couvertures complémentaires ou-vertes aux Nantais quel que soit leur âge, en fonction de leurs revenus.