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1 Le Cosmowave Écrit par Nikos Vlantis-Arhan Co-écrit par Maria Vlantis-Awen Pris en charge sur le Web par Christos Drougas Accessible sur le web site: www.cosmowave.in/fr

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Une recherche sur le paradigme nouveau de la science.

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Le Cosmowave

Écrit par Nikos Vlantis-Arhan Co-écrit par Maria Vlantis-Awen

Pris en charge sur le Web par Christos Drougas

Accessible sur le web site: www.cosmowave.in/fr

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Sommaire 1. La Science et la Philosophie

1.1. Salut, qui, quoi, comment et pourquoi 1.2. La mère de la Science 1.3. Le Spiritisme et la Théocratie 1.4. Le Matérialisme et la technocratie 1.5. Mauvais tour 1.6. Retour 1.7. Départ

2. La Science et la Religion 2.1. Ensemble, dans des rêves électroniques 2.2. Le Monde des Ondes 2.3. Le Cosmowave 2.4. Religion: une spéculation électromagnétique 2.5. Retour vers le passé 2.6. Retour vers le futur 2.7. Retour à aujourd’hui

3. La Science et la Société 3.1. Jusqu’ici tout va bien (?) 3.2. Le Déluge 3.3. Conspiration Mondiale 3.4. Science Immorale 3.5. Qu’est-ce qui se passe? 3.6. Qu’est-il arrive? 3.7. Qu’est-ce qui va s’arriver?

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1. La Science et la Philosophie 1.1. Bienvenue, qui, quoi, comment et pourquoi «Dites ‘ami’ et entrez». (J.R.R. Tolkien, Le Seigneur des Anneaux) Bonjour, Ami, Nous vous accueillions au Cosmowave. Ce que vous vous apprêtez à lire est un résumé détaillé d’une recherche philosophique, menée par Nikos et Maria Vlantis, tandis que le site que vous parcourez a été conçu par Christos Drougas: des gens qui ont quitté les métropoles et ont choisi de vivre sur des îles. Cette recherche est une description de la situation du monde moderne, en utilisant une méthode rationnelle et scientifique, et dans le même cadre, cette recherche est une approche utopique sur un meilleur avenir pour l’humanité. C’est une initiative basée sur la philosophie aristotélicienne, pour ré-appréhender la connaissance actuelle. Le Cosmowave est le projet-pilote de cette nouvelle approche.

La méthode est facile à suivre, et à comprendre: le but est d’inventer une nouvelle approche de la connaissance. Une nouvelle synthèse de la science est aujourd’hui considérée comme nécessaire, afin de surmonter la spécialisation excessive et la compartimentation de la recherche scientifique. Cette synthèse serait possible si l’on changeait de méthodologie scientifique, et si au lieu des méthodes expérimentales modernes, on utiliserait l’approche aristotélicienne déductive. Nous utilisons comme données des connaissances encyclopédiques de l'Histoire (Moyen-Age, Renaissance, Révolution scientifique, Lumières, Révolution industrielle, XXe siècle), la physique du premier cycle (physique générale, la physique newtonienne, la mécanique ondulatoire, la mécanique quantique, la physique nucléaire, thermodynamique) et des nouvelles et des informations sur l'état actuel du monde, par les médias. Nous utilisons en tant que principes, que l'histoire change quand les idées deviennent profitables, que la crise moderne est aussi une crise de la connaissance, que l'homme est un être politique, qui développe des formes sociales complexes, que la conscience est la qualité de toutes les formes à évoluer, et que la philosophie est la mère de la science. Nous évaluons nos données en prenant pour acquis nos principes, en formant des déductions basées sur la logique aristotélicienne.

Nous utilisons la méthode ci-dessus pour explorer nos trois hypothèses principales: que la société moderne a été surmontée par la science moderne (part 1. La Science et la philosophie), qu'en raison du progrès scientifique, la science va réconcilier avec la religion (part 2. La Science et la religion) et et qu'il doit y avoir un changement méthodologique de la science moderne vers la méthodologie aristotélicienne de base, afin de surmonter les barrières de la spécialisation et de faire face à la crise moderne (part 3. La Science et la Société).

La situation actuelle du monde est problématique. Nous sommes confrontés à des problèmes pressants au niveau mondial: la dégradation de l’environnement, l’iniquité sociale et l’instabilité économique. Le monde semble être dicté par des forces irrationnelles. Simultanément, il y a de grands progrès dans la science, qui ne servent pas pour autant des objectifs humanistes, comme elle se devrait. La science est devenue étrangère à la société. Nous pensons qu’une nouvelle approche scientifique pour une société utopique est nécessaire. La science doit réinventer le monde.

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La science a besoin de redécouvrir son but principal. Par le passé, la science était orientée par la philosophie. Aussi, pour fonder notre recherche scientifique, pour fournir un cadre d’évaluation des progrès scientifiques, nous avons besoin d’une nouvelle philosophie.

Le siècle des Lumières, le flux de la pensée philosophique du XVIIIe siècle pourrait constituer un tel cadre pour l’innovation philosophique. Nous devrions retrouver ses vrais idéaux humanistes. Au XIXe siècle, la science a dû faire face aux transformations vastes de la révolution industrielle. Elle a dû s’adapter à une économie orientée par le marché. À cause de ce processus, la science a perdu son rationalisme et ses idéaux humanistes.

On a besoin d’une nouvelle méthodologie scientifique, car celle qui est globalement employée conduit à la spécialisation et la compartimentation des sciences, et donc la science perd son lien avec les valeurs humanistes et la philosophie. La méthodologie proposée ici est la logique aristotélicienne. La théorie Cosmowave est basée sur Aristote. En particulier, afin de surmonter les problèmes modernes politiques et scientifiques, nous formons des déductions basées sur des vérités globalement acceptées.

On a besoin d’un nouveau cadre de la connaissance, afin d’évaluer les informations sur la Science, la société et la politique. Au XVIIIe siècle, les hommes de science et les philosophes en France ont travaillé de concert pour une nouvelle encyclopédie, sous la direction de Denis Diderot. Aujourd’hui, toutes les informations nécessaires sont accessibles sur l’Internet. Nous sommes submergés par l’information. Nous faisons face au danger de perdre nos repères humains. C’est pourquoi aujourd’hui, un cadre général de la connaissance est nécessaire.

Le Cosmowave constitue une première approche face à ces défis. Ses conclusions, sa méthodologie doivent être interrogées. Il est adressé aux sceptiques de notre siècle, aux gens qui reconnaissent que la pensée libre est un don rare, acquis à l’homme occidental après plusieurs siècles d’oppression, grâce aux Lumières. Il est adressé aux intellectuels créatifs de notre époque, qui cherchent de nouvelles Lumières, ou même qui luttent pour une Seconde Renaissance de l’art et de la science. Il s’agit d’une approche optimiste de l’avenir de l’homme.

Le Cosmowave fonctionne avec son propre wiki (section encyclopédique). Là, une encyclopédie des sources nécessaires est fournie au lecteur. Un accès direct et gratuit aux références est offert en ligne (documents, articles, livres, documentaires). Le Cosmowave peut donc ouvrir une voie pour tout chercheur (intéressé à mener ses propres recherches) choisissant de mener ses propres enquêtes, ainsi, de suivre ou de dépasser les études déjà entreprises, ou même d’en engager de nouvelles. Tandis que l’objectif reste le même: la synthèse de la science moderne grâce à une méthodologie cohérente, le progrès de l’homme occidental à travers la connaissance, la renaissance des idéaux classiques et des valeurs humanistes, le dépassement de la crise de la modernité, crise économique, sociale, environnementale, à travers une nouvelle approche pour le monde contemporain. 1.2. La mère de la Science «Mère, pensez-vous qu’ils vont jeter la bombe?» (Pink Floyd, Mother) Il y a une corrélation forte entre la philosophie naturelle et les autres branches de la science, ainsi qu’entre les principaux aspects de la société, économie et politique de tous les temps. Par «philosophie naturelle», on entend ici la théorie, qui explique la

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façon dont l’homme perçoit et comprend le Cosmos, l’univers autour de lui, la nature, la vie, etc. On a supposé que la philosophie naturelle façonne notre vision du monde et, surtout dans le passé, a façonné la société occidentale, ses valeurs, sa structure et son éthique. En fait, la philosophie naturelle peut être appelée la «Mère de la science». L’homme a été de tous temps orienté par ses connaissances accumulées, sa vision du monde constituait le point de départ de ses enquêtes et ses aspirations.

Afin de mieux comprendre le rôle crucial de la philosophie naturelle dans l’institution de la société, dans son éthique, son économie et sa moralité (etc.), imaginez une religion. Celle-ci comprend déjà d’une philosophie naturelle: elle explique (ou bien elle suppose qu’elle explique) la cosmogonie et la cosmologie. Elle fournit des réponses aux questions sur la création du monde (par Dieu), de quelle origine sont les êtres et les éléments naturels qui nous entourent, et pour quels fins servent-ils, quel est le rôle de l’homme dans l’univers? Une religion influe sur la moralité: ce que l’homme doit faire dans sa vie, afin d’atteindre Dieu (dans les sociétés religieuses, cela signifie généralement aussi d’agir au plan social). Elle forme la société, parce que ses membres sont des adeptes de sa morale. Elle crée l’humanité, quand elle est dominante, selon les prescriptions de sa philosophie naturelle.

Aujourd’hui, le lien entre la philosophie naturelle et les sciences a été brisé. Les résultats déconcertants de la physique moderne mettent en cause l’institution même de notre société et de notre vie quotidienne. Cependant, on n’a pas intégré ce progrès. Nous devons trouver et rétablir ce lien rompu. 1.3. Le Spiritisme et la Théocratie «Et elle rachète l’escalier qui mène au Ciel». (Led Zeppelin, Stairway to Heaven) Au Moyen Âge, la philosophie naturelle dominante était aristotélicienne, elle avait été «christianisée» par les philosophes médiévaux comme Thomas d’Aquin). Durant cette période, les universitaires avaient accepté la théorie aristotélicienne du Cosmos sans la remettre en cause, et ils essayaient de faire un compromis entre elle et la pensée chrétienne. Selon Aristote, nous vivons dans un univers fini. Il se compose de quatre éléments: la terre, l’eau, l’air et le feu. Au-delà de la surface de la lune, le monde est composé d’un cinquième élément: l’éther. La Terre est le centre de l’Univers. Toutes les planètes gravitent autour d’elle. Afin de comprendre la nature, l’homme ne doit pas mener des expérimentations. S’il essaye de le faire, l’homme perturbe la nature. Ses conclusions seraient alors illusoires. L’homme devrait plutôt tenter d’examiner l’expérience universelle, pour déduire des lois universellement acceptées, basées sur la Logique.

Au Moyen Age, la Métaphysique chrétienne complétait ce système, en fournissant une explication pour la présence de l’homme dans l’univers, une explication qui était différente, en comparaison avec celle donnée par la philosophie aristotélicienne. Le résultat donnait un univers créé par la sagesse de Dieu, que l’homme ne devait pas modifier, pas même examiner. Cette vision du monde était compatible avec la société statique féodale du Moyen Age, une société avec des classes solidement constituées et caractérisée par la discrimination raciale, une société qui aurait pu se prolonger indéfiniment, si elle n’avait pas été remise en cause.

Pendant une période très longue, elle ne le fut pas. Les savants étaient presque exclusivement des prêtres, des clercs, des hommes de foi qui étaient convaincus de la vérité absolue de ce système. Afin de devenir intellectuel et d’avoir accès aux savoirs

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accumulés, il fallait être un membre du clergé, de la même manière qu’il faut aujourd’hui à l’intellectuel devenir homme de science ou technocrate.

Le public illettré ne pouvait pas mettre en doute les vérités établies. Un vaste système théocratique dominait donc en Europe, et ce système n’était contesté (partiellement) que dans certains milieux aristocratiques et de chevaliers médiévaux. Ceci bien que la papauté et la hiérarchie sacerdotale aient contrôlé la chevalerie, dont la plupart des confréries étaient des ordres religieux.

Dans ce monde théocratique, la science et la religion étaient imbriquées à travers la philosophie naturelle aristotélicienne, et il semblait que rien ne pourrait jamais changer. Un phénomène semblable se produit aujourd’hui: la science et le marché sont fusionnés. Les forces du marché forment et contrôlent l’application de la science, en fournissant les fonds nécessaires pour la recherche, comme la science était contrôlée par la religion pendant l’époque médiévale. Cela signifie qu’une nouvelle Renaissance est en train d’apparaître. 1.4. Le Matérialisme et la technocratie «Elle est vivante! Vivante!» (Oingo Boingo, Weird Science) Il y a beaucoup de raisons pour lesquelles la société médiévale a cédé sa place à la modernité. Des enjeux sociaux et politiques (le développement des arts et des techniques, le commerce, la colonisation de l’Outre-mer, etc.) ont influencé les grandes transformations sociales et culturelles qui ont ouvert la voie au monde moderne, que nous connaissons aujourd’hui. Il y a bien une cause cachée interne: le déclin de la croyance religieuse dominante. Le Christianisme médiéval a été fortement influencé par le «Chiliasme». Il y avait une croyance largement répandue dans l’avènement d’un nouveau Millénaire. Il était prédit que Jésus-Christ se ressusciterait pour le Jugement dernier, au cours d’un règne de mille ans et à l’issue de cette ‘consommation des temps’, le monde finirait. Ainsi, l’Apocalypse a été considérée comme une prophétie exacte (et pas seulement symbolique), on a pensé que ce qui était décrit dans ce livre allait effectivement arriver. La Fin du monde a été prophétisée comme devant se produire pour les environs de l’an Mille (la même échéance avait également été prévue pour l’année 500.)

L’an Mille est survenu. Rien ne s’est passé. Néanmoins, les vues chiliastiques n’ont pas perdu de leur importance dans la pensée chrétienne et de leur influence sur les ordres ésotériques, avant trois à quatre siècles plus tard. En fait, en perdant leur crédibilité, elles sont dans le même temps devenues plus influentes sur le peuple, provoquant des frénésies collectives. Une raison possible que les chrétiens ont lancé les croisades était que les croyants voulaient être présents à Jérusalem, lorsque Jésus allait ressusciter. Par ailleurs, les vues chiliastiques (souvent mélangées avec le gnosticisme) étaient un des facteurs principaux des hérésies à la fin du Moyen Age. Elles ont conduit à des conflits religieux qui mettraient des siècles à disparaître, et finalement elles ont provoqué l’infâme «Chasse aux sorcières». En bref: c’est le temps qui devait être le guérisseur et pacificateur de ces conflits, troubles et frénésies. Années et décennies ont passé, et les objectifs du millénarisme n’étaient toujours pas accomplis. Saint Augustin influençait la pensée chrétienne, loin du point de vue chiliaste. Les savants de la Réforme également partageaient son anti-millénarisme. À la fin du Moyen Age, les érudits chrétiens ont commencé à réaliser qu’ils n’avaient

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pas tout correctement compris. Ils ont commencé à remettre en question leurs croyances.

En premier, c’était la vision du monde de cette société, la philosophie naturelle, qui a été mise en doute. Ça s’est passé pendant les XVIe et XVIIe siècles. Cela est appelée «La révolution scientifique». C’est à la suite de cette révolution de la connaissance qu’est née notre société moderne.

D’abord Nicolas Copernic, dans son livre Sur les révolutions des orbes célestes, publié en 1543 juste avant sa mort, a affirmé que la Terre n’était pas le centre de l’univers. Il a renoncé à la théorie géocentrique, sur laquelle était basée l’astronomie de Ptolémée, largement utilisée jusque-là (écrite par Claude Ptolémée (circa.100-circa.170)). Pour la première fois dans l’histoire de la civilisation occidentale, Copernic a décrit un modèle héliocentrique: les planètes tournaient autour du soleil.

Il a présenté sa théorie comme une hypothèse fondatrice, il revendiquait qu’elle ne devait pas être prise pour acquis, mais il proposait qu’elle soit utilisée comme un système mathématique de calculs astronomiques, avec l’ambition de remplacer le système de Ptolémée. De cette façon, sa théorie ne fut pas tout à fait rejetée dès le début. Bien sûr, son hypothèse, bien que prouvée au niveau astronomique et mathématique, était loin d’être une base solide pour une théorie globale. Par exemple, on avait cru jusque-là que tous les objets tombent vers la Terre, parce que, selon Aristote, elle était le centre de l’Univers. Comment Copernic pourrait tenir compte de la gravité, s’il a soutenu que le soleil était au centre?

Il ne le pouvait pas, du moins pas de façon convaincante. Quoi qu’il en soit, la notion héliocentrique de Copernic a marqué la naissance d’une nouvelle philosophie naturelle, et d’une nouvelle vision du monde, la vision du monde moderne.

Johannes Kepler a utilisé le système de Copernic pour améliorer l’astronomie. Ainsi, il a aidé à démontrer que l’hypothèse principale de Copernic était (au moins) utilisable. Il a également proposé de nouvelles lois du mouvement planétaire, et a soutenu que les planètes tournent autour du Soleil en épousant des orbites elliptiques. Il a démontré que le Soleil fournissait la force de leur mouvement (par exemple dans son Astronomie Nouvelle, 1609, il l’a prouvé pour la planète Mars).

Galileo Galilei, dans son livre Dialogue sur les deux principales systèmes mondiales du Ptolémée et du Copernic (1632) a plaidé en faveur du système copernicien et a affirmé que la Terre tournait autour de son axe.

Isaac Newton, dans son livre Principes mathématiques de la philosophie naturelle (1687), propose les lois fondamentales du mouvement des planètes, et comme ça il fournit une base mathématique et cohérente pour la nouvelle vue du monde imaginée par Copernic, Kepler et Galilée. Il a inventé une explication rationnelle et mathématique des forces gravitationnelles: la loi de l’attraction universelle, selon laquelle, deux corps dans l’univers s’attirent avec une force, qui est proportionnelle à la masse de l’un et de l’autre, et inversement proportionnelle au carré de leur distance. C’est la raison pour laquelle nous sommes tirés à la Terre: car elle a une masse considérablement plus grande que nous, la Terre nous attire à sa surface. C’est aussi la raison pour laquelle les planètes tournent autour du soleil: ce sont des sphères de la masse qui se déplacent dans des orbites elliptiques à cause des forces centripètes exercées à eux par le soleil (qui est la plus grande sphère dans notre système planétaire).

Mais d’où vient cette force? Comment est-elle transmise? Pourquoi est-elle invisible? Si vous exercez une force dans un objet, en le tirant, la cause de cette force est visible (votre main). Lorsque nous sommes attirés vers le centre de la Terre, la cause de la force est invisible: Nous ne voyons rien ni personne qui l’exerce (comme,

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quand un aimant attire un objet: rappelez ça pour plus tard). Même si les équations de Newton expliquent d’une manière satisfaisante les phénomènes perçus sur le monde, la raison de la gravité reste obscure. Newton a expliqué à l’aide d’une notion qui était encore populaire en son temps, depuis la physique aristotélicienne était la règle: l’élément cinquième, l’éther. Selon lui, la gravité était une force transmise par ce moyen subtil, formant une «corde invisible» entre les deux objets où la force d’attraction était exercée. Cette théorie n’était pas entièrement satisfaisante. Plus tard, elle a été interrogée et, à la fin du XIXe siècle, quand l’«Ether» a cessé d’avoir le sens de l’élément cinquième (et la théorie classique des éléments a été abandonnée en raison de la découverte de la table périodique des éléments), les physiciens l’ont rejeté. Εn bref, le XVIIe siècle, et à cause de la théorie d’Isaac Newton, une nouvelle vue

du monde était née. C’était la vision d’un monde mécanique: les planètes étaient des sphères de la masse qui tournaient autour du Soleil en raison des forces exercées, un phénomène analogue à des phénomènes mécaniques et cinématiques que nous percevons sur la Terre. La nouvelle science physique était compromise avec la religion. Les nouveaux hommes de la science (qui croyaient fermement en Dieu) faisaient valoir que l’univers était mécanique: un mécanisme, énorme et complexe qui ils avaient à comprendre. Néanmoins, c’est Dieu qui a créé cette machine. Ils devraient examiner le monde, pour louer la gloire de Dieu. Pour le faire, ils devraient mener des expérimentations.

Dans la première moitié du XVIIe siècle, il y avait un autre changement substantiel dans la science: dans la méthodologie scientifique. René Descartes et Francis Bacon ont ouvert la voie pour une nouvelle méthodologie. Leur contribution a été cruciale pour la méthode de recherche qui est encore dominante aujourd’hui dans de nombreuses branches de la science contemporaine. Les idées des deux d’entre eux combinées forment une nouvelle façon de penser, de rechercher, d’expérimenter et de produire des travaux scientifiques. René Descartes, dans son livre célèbre Discours sur la Méthode (1637) a proposé un changement de la méthode scientifique d’investigation de la (Aristotélicienne) preuve logique (qu’il a trouvé trompeuse) vers la preuve mathématique (qu’il jugeait solide). Francis Bacon, dans une série de livres et surtout dans son célèbre Novum Organum (1620), fait valoir qu’on devrait utiliser l’expérimentation pour recueillir des données et ensuite, analyser les données pour induire une théorie qui les explique d’une manière satisfaisante et cohésive.

Ainsi, la nouvelle méthode est née: expérimentation, modélisation mathématique pour l’évaluer, et proposition d’une théorie pour l’expliquer. Il était contraire à celle proposée par Aristote (qui a fait valoir qu’on doive déduire de l’expérience, afin de confirmer des lois universellement acceptées, et ne pas fusionner la science mathématique avec la philosophie naturelle). La nouvelle méthode était globalement acceptée. Elle a commencé à être mise en œuvre à grande échelle afin d’atteindre de nouvelles connaissances dans les divers domaines scientifiques.

Au XVIIIe siècle, la philosophie a réagi, s’adaptant à la nouvelle vue du monde. L’enquête de nouvelles connaissances, l’éloge de la science et de la rationalité, la condamnation de préjugés religieux, l’idéalisation de la condition naturelle de l’homme, et les aspirations utopiques d’une nouvelle société de liberté et d’égalité caractérisent les Lumières.

Au début du XIXe siècle, cette nouvelle vue du monde, d’un univers matérialiste et mécanique, a commencé à être mise en place, à travers le processus de la révolution industrielle. La découverte du moteur à vapeur et son application à grande échelle dans l’industrie et dans les chemins de fer a provoqué de changements énormes,

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changements dans l’espace, dans l’économie et dans la société. Une nouvelle géographie a été née: les zones rurales ont été abandonnées et la population des villes a augmenté considérablement. Les structures économiques et politiques du vieux monde ont été mises en questionnement.

À la fin du XIXe siècle, la Nouvelle Science avait conquis le monde. Un nouveau monde a rapidement émergé. Le monde changeait à un rythme vite: les villes se développaient à cause de l’urbanisation, des lignes ferroviaires ont été pavées, les usines produisaient de nouveaux produits, la société se transformait de rurale vers urbaine, les idées démocratiques gagnaient l’attention du monde, et l’économie de marché devenait dominante. L’invention de l’électricité a provoqué, à la fin du XIXe siècle, une deuxième révolution industrielle, qui durera jusqu’en 1970.

Vers la fin du XIXe siècle, les sciences prospéraient. Il y avait un progrès constant dans la biologie, la géologie, la physique, la médecine, la chimie (etc.), possible grâce à l’expérimentation et l’application des mathématiques, et ce progrès nourrissait la critique contre la vue du monde selon la religion. Souvent, il y en avait des nouvelles inventions pratiques qui changeaient la vie quotidienne. Le matérialisme a prévalu: la science nouvelle décrivait un univers magnifique et mécanique, composé de la matière. Les hommes de la science étaient fascinés de cet univers. Ils avaient envie de découvrir ses lois et de l’influencer en fonction de leurs aspirations.

Il était (déjà) un univers considéré bien connu. Après que James Clerk Maxwell a proposé les lois de l’électromagnétisme en 1861-62 (en mettant partiellement en question l’applicabilité universelle des lois de Newton), les hommes de la science ont conclu qu’ils avaient conquis le monde: il y en avait (presque) rien de nouveau à découvrir, tout était déjà bien expliqué par l’expérimentation, ou était en passe d’être.

La Nouvelle Science avait déjà facilité le développement d’une nouvelle société: la société moderne que nous sommes habitués. À l’exception de la technologie numérique, les villes du début du XXe siècle ne différaient pas de villes modernes: les caractéristiques sociales, économiques, les structures spatiales et techniques sont les mêmes.

La révolution était finie. La science était parfaite. Mais, les hommes de la science ont été trompés parce qu’une nouvelle révolution

scientifique allait arriver. Cette révolution est encore en cours. Elle remet en question les structures du monde moderne. Elle va finalement donner naissance à une nouvelle société, inimaginable jusqu’à présent. 1.5. Mauvais tour «Vous avez eu votre temps, vous aviez le pouvoir». (Queen, Ragi Ga Ga) Vers la fin du XIXe siècle, la vue du monde qui était matérialiste et mécanique et qui avait déjà changé le monde était désormais remise en question par de nouvelles découvertes.

À l’année 1900, Max Planck, en faisant d’expérimentations dans le problème du rayonnement du corps noir (un corps qui rayonne de la chaleur thermique) a mesuré les émissions d’énergie dans cette expérience et il a conclu que l’énergie a été transmise en «packs» (qui seraient appelé «quanta»), sous la forme d’ondes électromagnétiques. Comment pourrait-il être? Jusque-là, il a été pris pour acquis que le flux d’énergie serait (devrait être?) constant (équivalente à l’eau courante du robinet).

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À l’année 1905, Albert Einstein a prouvé la relativité restreinte, que la matière et l’énergie sont équivalentes. Comment pourrait-il être? Qu’est-ce que cela veut dire que la matière, solide, concrète, même si elle est placée dans une position stable et immobile, a une vaste (relativement à sa taille) quantité d’énergie? Jusque-là, il a été pris pour acquis, grâce à la physique newtonienne, qu’un objet qui ne bougeait pas n’avait pas d’énergie. Maintenant, il a été prouvé mathématiquement que cela était complètement faux: un objet, même si il est stable, ait une énorme quantité d’énergie. Qu’est-ce que ça voulait dire? Qu’est-ce que serait un univers «énergique»?

Il a été prouvé (par Einstein) que même la lumière était composée de la matière, des particules minuscules, qui ont été appelées photons. Plus tard, au cours du siècle, il serait prouvé expérimentalement que les particules subatomiques réagissent soit comme des particules de matière, soit comme des ondes d’énergie, selon la présence ou non d’un observateur. Pour la première fois, la méthodologie scientifique solide largement appliquée dans toutes les sciences ne produisait pas de bons résultats.

Descartes pensait que c’était ses sens qui se trompaient et c’était celle-ci la raison d’appliquer les mathématiques dans les sciences. Bacon a fait valoir qu’il était nécessaire de mener des expériences afin d’induire la théorie. Dans le microcosme, leur méthodologie ne s’avère pas efficace, puisque le résultat d’une expérience a été prouvée d’être dépendante de la méthode d’observation et d’expérimentation (comme il sera précisé plus tard).Cela a été une surprise pour les hommes de la science, et signifie éventuellement qu’il y a des limites dans l’objectivité de la méthodologie scientifique cartésienne-baconienne.

À l’année 1911, Ernest Rutherford décrit d’abord le microcosme de l’atome, qui était composé d’un noyau avec les protons et les neutrons et les électrons qui tournent autour d’eux. L’atome est essentiellement vide. Cela signifiait que le monde, La Terre, notre corps, tout autour de nous, même si elle semple (et est ressentie) solide, complète de la masse, il s’agit des choses essentiellement vides.

À l’année 1916, il y avait une autre découverte surprenante par Einstein: la théorie de la relativité générale. Avec cette théorie, Einstein a élargi la relativité restreinte à la gravité. Selon la relativité générale, le temps et l’espace sont relatifs dans le Cosmos, quelque chose qui est perceptible lorsque nous traitons avec des objets très gros de la matière, comme les planètes: l’espace devient courbe à la proximité d’eux et le temps devient relatif, pas une notion absolue mais dépendent de l’observateur. La gravité est considérée comme une caractéristique de la lumière. La relativité générale est un système d’équations mathématiques et une théorie, qui explique la cause de la gravité (tout comme la newtonienne «théorie de l’éther»), mais comme il est évident, pas d’une manière totalement satisfaisante. Ce que les physiciens considèrent le plus important, c’est que la relativité générale explique des phénomènes qui se produisent habituellement dans des conditions où la vitesse d’objets atteint la vitesse de la lumière, où les équations de Newton ne semblent pas donner des résultats satisfaisants.

Toutefois, le monde newtonien des sphères de la masse tournante en harmonie autour de la plus grosse planète du système planétaire est fortement remis en question par les conclusions d’Einstein, de la même manière que, avant quelques siècles, Copernic a douté le modèle géocentrique. Selon la théorie de la relativité générale, la Terre (par exemple) ne tourne pas autour du Soleil (pratiquement autour d’un cercle) parce qu’elle est une sphère de masse ainsi attirée par la force centrifuge. La Terre est une masse de lumière (ou de l’énergie) et se déplace dans un orbe elliptique, parce que la lumière suit toujours l’orbite la plus courte (parabolique).

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À l’année 1924, Louis de Broglie a fait valoir que chaque bit de la matière agit simultanément comme une onde (une «onde de matière»). Pourquoi n’est-il pas perceptible que tout autour de nous (y compris notre corps) agissent comme des ondes? La longueur d’onde d’une particule est inversement proportionnelle à l’élan de la particule, et sa fréquence est directement proportionnelle à l’énergie cinétique de la particule. Cela signifie que même un corps relativement grand (un corps humain, par exemple) agit toujours comme une onde, mais elle n’est pas perceptible comme une onde à nos sens, car sa longueur d’onde est trop petit pour nous de percevoir: ainsi est décrite la dualité onde-particule de la matière, du monde qui nous entoure

À l’année 1927, l’expérience de Davisson-Germer a confirmé l’hypothèse de De Broglie. La même année, Georges Lemaître, un physicien et prêtre Belge, a proposé la théorie du Big Bang comme une explication possible sur la façon dont l’univers a été créé. Au cours du XXe siècle, les hommes de la science ont élaboré cette théorie, qui est devenu le modèle cosmologique qui prévaut: Selon cette théorie, l’univers était une fois dans un état extrêmement chaud et dense et elle s’est rapidement développée. Dieu comme Créateur a été remplacé par une explication rationnelle et physique.

L’expérience célèbre, ce qui montre la dualité onde-matière, c’est «l’expérience de la double fente». Dans sa version de base, une source de lumière passe à travers une plaque avec deux fentes parallèles. La lumière est observée dès qu’elle touche un écran derrière la plaque. La lumière agit comme une onde. Les ondes lumineuses interfèrent en frappant les fentes (ils se superposent l’un l’autre). Le fait que la lumière arrive en forme des ondes, qui interfèrent, peut être prouvé par l’observation de l’écran: bandes claires et sombres parallèles sont produites sur elle. Dans le même temps, sur l’écran, la lumière se trouve toujours à être absorbée, comme si elle était composée de particules discrètes. La même expérience a été menée en 1961, utilisant des électrons. Le résultat était le même. Détecteurs d’électrons ont été mises à côté des fentes, afin de définir à partir de laquelle fente chaque électron a passé. Le motif d’interférence a affaibli. Les électrons ne pouvaient pas se comporter comme des particules et des ondes dans le même temps. Pourquoi la présence de détecteurs a influencé l’expérience? Afin d’être détectés, les électrons ont à interagir avec des photons. Cette interaction a changé leur cours.

En conclusion, la science a mis au point une nouvelle vue du monde au cours du XXe siècle. L’univers n’est pas solide, mais elle est composée des ondes d’énergie. Notre société a déjà été formée dans la base d’une ancienne vue scientifique d’un univers solide. 1.6. Retour «J’adorerais changer le monde, mais je ne sais pas quoi faire». (Ten Years After, I’d love to change the world) Depuis le début du XXe siècle, les physiciens ont commencé à se rendre compte qu’ils n’avaient pas compris la nature: le point de vue newtonien du monde a été fortement remis en question. Les limites de la méthodologie cartésienne-baconienne ont été soudainement atteint.

Un Monde Nouveau, le monde des particules subatomiques a été soudainement présenté devant leurs yeux éblouis. La Mécanique Quantique était née: des équations probabilistes pourraient mieux (forcement) décrire les phénomènes flexibles et évolutifs du microcosme de particules quantiques, plutôt que les lois mathématiques déterministes, induits par des expériences qui aient des résultats certains, la

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méthodologie largement utilisée dans les siècles passés. Dans ce monde, la matière est énergie et vice-versa, en fonction de l’interaction de

particules. Tout est en mouvement constant et variable. La grande question était et est toujours: les lois bizarres et probabilistes (ils

expriment essentiellement l’incertitude) et surtout la nature dualistique, matérielle et ondulaire du microcosme, comment peuvent-ils être compromis avec notre réalité perçue, où tout semble solide et finie?

Cette nouvelle vue scientifique du cosmos était (est) encore matérialiste: même si nous acceptons que la matière réagisse comme l’énergie des ondes, et ainsi, tout est souple et élastique, pénétrable à toutes les formes de rayonnement et des ondes, essentiellement vide, nous parlons toujours de particules (même si elles ont une petite taille) et nous ne savons toujours pas ce que donne à la forme sa persistance et l’impénétrabilité phénoménale qu’elle a.

Qu’est-ce que c’est la Forme? Qu’est-ce que c’est la Vie? Qu’est-ce que c’est le Conscience? Est-ce qu’il est possible que la conscience matérialise la Forme? Peut-être, si nous pouvions répondre à ces questions, nous pourrions appliquer les lois de l’univers quantique au macrocosme et tenter une réponse à l’énigme cosmique.

Stimulée par ces (et bien plus encore) résultats (ainsi que des questions sans réponse), dans les décennies après la Seconde Guerre mondiale, le point de vue de l’univers de la civilisation occidentale a totalement changé: nous sommes maintenant au courant d’un univers créé par un Big Bang, pleins de trous noirs et surtout infinis. Même ce point de vue n’est pas solide: Les physiciens de nos jours même examinent la notion et la probabilité d’un «multivers», des univers parallèles infinis. La nouvelle vision du cosmos qui nous saisissons à comprendre est radicalement différente de celle-la, sur laquelle notre environnement social et urbain est basé. 1.7. Départ «Nous voulons le monde et nous voulons maintenant. On va le prendre n’importe comment». (Ramones, We want the airwaves). La science physique du XXe siècle a mis en doute la base scientifique dans laquelle le monde moderne est basé. Si on examine les conclusions et les résultats surprenants d’expériences de la physique moderne, nous allons se demander (comme les physiciens le font souvent) sur la nature même de notre réalité perçue, les limites de notre perception. La vision du monde dans laquelle le monde moderne est basé semble dépassée. Pourquoi est-ce que le monde n’a pas encore changé (ou a même n’a pas été ouvertement remis en question) en conséquence, comme s’est passé pendant la transition du Moyen Age au monde moderne?

Parce que, comme s’est passé au Moyen Age, un système puissant et cohérent a été formé et a fait (et continue à faire) la société dépendante de lui. Un système d’économie, un système bancaire, technologique et politique domine toujours (ou semble à dominer) notre monde, même la planète entière. Ce système a une base culturelle solide: la vie quotidienne. Aussi, ce système se défend vigoureusement, comme une dictature forte ferait: au nom des Lumières, une dictature de la spécialisation a été formée. Quand un problème spécifique de ce système (et du monde au quotidien) est mis en débat public (le réchauffement climatique, problèmes de santé, guerre, crise alimentaire, crise économique, la dégradation de l’environnement, etc.), seulement les spécialistes du domaine spécifique ont le droit

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d’avoir une opinion objective et digne de confiance. Le «public ignorant» (même si il est alphabétisé, il n’est pas spécialisé dans la question spécifique) n’a pas d’autre choix que d’accepter ce que les spécialistes concluent. Même leur questionnement est hors de question. Mais, les intérêts économiques et les lobbies peuvent facilement influencer les conclusions des spécialistes et la recherche scientifique à travers le financement. De cette façon, ce système semble être en mesure de se prolonger indéfiniment, motivé par le profit individuel et dans le même temps vaguement ressemblant à une «démocratie».

La situation ressemble au Moyen Âge, lorsque les érudits chrétiens étaient les seuls qui avaient les connaissances nécessaires. Si nous voulons surmonter cette confusion globale de la connaissance, si nous voulons oser faire face aux problèmes mondiaux et urgents de l’inégalité, la pauvreté, la guerre, la dégradation de l’environnement, la maladie, l’augmentation de la population, les catastrophes physiques, etc., nous avons besoin d’une nouvelle méthode d’acquisition et d’évaluation de la connaissance: une nouvelle synthèse de la science et la philosophie. À cet effet, la méthodologie aristotélicienne, et son application pour la synthèse des différents champs de connaissances modernes dans un système, pourrait s’avérer utile.

Toute la population commence à réaliser qu’il y a beaucoup de problèmes avec le monde moderne. Nous croyons fermement que la société occidentale va passer par beaucoup de changements, des transformations majeures qui vont donner naissance à un Nouveau Monde: un monde dans lequel les idées utopiques de la liberté et l’égalité deviendront réalisables, des notions pratiques. La raison est simple: le monde occidental comme nous le savons a été formé à cause de la révolution scientifique. Mais, depuis le début du XXe siècle, une nouvelle révolution scientifique est déjà sur le chemin de changer le Monde. Cette procédure est connue: tout ça a déjà passé en avant encore une foi. L’histoire prouve que le monde médiéval a donné sa place à la modernité, dans rythme effréné pendant les deux ou trois derniers siècles.

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2. La Science et la Religion 2.1. Ensemble, dans les rêves électriques «Nous serons toujours ensemble, ensemble dans les rêves électriques». (The Human League, Together in Electric Dreams) La Science a été la Mère de notre âge. Plus spécifiquement, lors du XVIe et du XVIIe siècles, il y avait une révolution dans la pensée scientifique: les hommes de la science ont contesté tout ce qui était considéré jusque-là le fondement dogmatique de la pensée scientifique, ce qui était considéré indubitable. En conséquence, et à cause de ce grand changement, la philosophie a aussi proposé de nouvelles idées (de la démocratie, la liberté politique et morale, l’égalité, la rationalité par rapport aux préjugés etc.). La Technologie a inventé des machines qui allaient changer le mode de la production et donc le monde qui nous entoure. La culture s’est enfin adaptée à ces changements et a salué la métropole moderne, ses paysages, sa poésie du mouvement mécanique et de la lumière électrique, sa morale nouvelle et progressive, son mode de vie. Ainsi, l’âge moderne est né.

L’histoire se répète. De la même manière, il y a plusieurs siècles, la pensée religieuse (qui était alors considérée comme scientifique, un fait peut-être étonnant pour les gens de notre âge) avait donné naissance à l’âge précédent, l’âge de la religion, un âge de rois, des chevaliers, des barons, des paysans et ainsi de suite, un âge où les monastères jouaient le rôle (qui semble être joué aujourd’hui par) des ministères et l’administration politique.

Le monde moderne était donc opposé à l’âge de la religion qu’il avait du mal à remplacer. Même si, dans les premières étapes de la révolution scientifique, et avec seulement quelques exceptions, les hommes de la science ont essayé de concilier la science et la religion (après tout, ils étaient des prêtres), après la fin de l’âge des Lumières et l’éclatement de la Révolution française, une guerre non déclarée a éclaté entre la Science (représentant le Nouveau Monde) et la religion (représentant le vieux monde). En raison de l’excès de matérialisme et du rationalisme de la science et de la philosophie de l’âge moderne, presque toutes les croyances qui appartenaient à la sphère de la religion (même si les croyances auxquelles la religion tentait de s’opposer, comme les croyances folkloriques) étaient considérées comme des préjugés du vieux monde.

Le matérialisme a prévalu. Tout qui était «Spirituel» a été considéré comme un préjugé dogmatique. La nouvelle science s’est développée progressivement en un dogme, qui délimite notre pensée libre (et souvent notre rationalisme) , comme on va voir, exactement comme faisait le dogme religieux qu’elle a remplacé.

Sauf seulement quelques exceptions (comme le grand inventeur, «rêveur des rêves électriques« Nikola Tesla), lors du XXe siècle, les hommes de la science ont perdu leur imagination «magique». Ils ont cessé de fasciner le public avec des découvertes et des inventions incroyables, qui changent la vie. Par ailleurs, la physique moderne est devenue une recherche théorique et expérimentale en soi: ses résultats ne sont même pas considérés comme susceptibles d’avoir le potentiel d’affecter la façon dont nous percevons la réalité et donc le mode de vie que nous menons (même si elles changent autant notre perception du Cosmos, au niveau de la pensée scientifique). Par exemple, les découvertes fascinantes de la physique quantique sont habituellement discutées dans un cadre intemporel et sans référence à notre vie. Les lois de l’univers quantique sont totalement différentes des lois de notre réalité aperçue. Qu’est-ce

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qu’on pourrait faire pour réconcilier les uns avec les autres? La nature est cohérente, et peut-être nous nous sommes trompés dès le début de la science moderne.

C’est le temps qu’on devrait rêver encore une fois. 2.2. Le Monde des Ondes «Vous savez la Journée détruit la Nuit La nuit divise le jour Essayé de courir, essayé de se cacher D’échapper dans l’autre côté ». (The Doors, Break On Through) On va tenter de résumer les résultats de la physique moderne et d’esquisser (très grossièrement), en utilisant la logique aristotélicienne comme méthodologie (rappelez-vous: déduction), ce qui serait une nouvelle vision du monde, basée sur la nouvelle révolution scientifique qui s’est passée depuis le début du XXe siècle. Jusque-là, le Cosmos a été décrit comme mécanique et matérialiste, concret et composé de la matière. L’énergie a été considérée comme une qualité de la matière (en mouvement, dans la chaleur etc). Il y avait un grand questionnement sur ce point de vue du Cosmos, quand Einstein a découvert la théorie de la relativité restreinte (que, en fait, masse et énergie sont équivalentes), et d’ailleurs, les découvertes de Max Planck, Louis de Broglie, etc.

Les nouvelles découvertes surprenantes ont marqué une nouvelle ère de la physique, la physique moderne: la physique quantique, la physique nucléaire, et une nouvelle cosmologie était donc née. Par ailleurs, elles ont ouvert une fenêtre secret d’un jardin magique: la réalité subatomique: tout autour de nous dans la micro-échelle est composée d’ondes électromagnétiques. Même notre corps, et tout plein autour de nous, examinée à l’échelle subatomique, a la structure des ondes de particules minuscules, oscillant dans certaines périodes de temps (dans une fréquence spécifique). Le plus grosse la masse, le moins la fréquence et la longueur d’onde de leur oscillation, et ainsi s’est expliquée la qualité de la masse (ou de chaque chose materielle) en fonction de notre perception: chaque objet qui nous semble solide (visible et impénétrable à nos sens) se compose d’une grande masse et il oscille avec une telle longueur d’ondes microscopiques, que son oscillation est invisible à nos sens. En réalité, c’est un objet élastique, pénétrable et composé de particules minuscules , ou quanta d’énergie. Pour nous, tout semble être solide et impénétrable. Comment peut-on expliquer cette différence entre notre perception et la réalité quantique?

La clé de notre perception du cosmos est l’équivalence entre la masse et l’énergie , qui définit notre vitesse perçue de la perception et donc notre gamme de fréquences. Qu’est-ce que signifie cela? Quelle est la relation entre la masse, l’énergie, la vitesse et donc la fréquence? Rappelons-nous la théorie de la relativité spéciale. Selon cette théorie, l’énergie d’un objet de masse est proportionnelle à sa masse et au carré de la vitesse de la lumière (300000 km par seconde): E = mc2. Ainsi, plus la masse, plus l’énergie d’un objet. Cependant, lorsque la vitesse d’un objet augmente, pour atteindre la vitesse de la lumière, le temps devient relatif pour cet objet. Cela signifie que chaque objet, selon son équilibre entre sa masse et son énergie, a une portée certaine de fréquence d’oscillation, dans laquelle il émet son rayonnement.

Nos oreilles peuvent décoder le son (ondes acoustiques) qui appartient à une gamme de fréquences spécifiques. Nous ne pouvons pas entendre des ondes sonores

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ci-dessus ou en dessous de cette gamme. Nos yeux peuvent décoder une certaine gamme de fréquence de l’oscillation de la matière qui nous entoure. Tout ce qui oscille plus vite que la possibilité de nos yeux à décoder est invisible pour nous. Imaginez un ventilateur mécanique. Quand il est éteint, vous voyez les aubes. Quand il est allumé, les aubes deviennent invisibles: une image de flou de mouvement constant. C’est le même pour votre main. Si vous gardez toujours en face de vos yeux, vous pouvez voir sa forme clairement. Si vous commencez à bouger le poignet en grande vitesse, ce que vous voyez brouille. Pourquoi? La main (que les aubes du ventilateur) est toujours là.

La raison en est la fréquence: la période et le longueur de l’oscillation de tout ce qui nous entoure. Dans les très hautes fréquences, il est probable d’attester que quelque chose , ne devient pas seulement invisible à nos yeux, mais inexistant à tous nos sens, et donc perméable: ce fait depend de la vitesse de mouvement de l’objet (son oscillation), qui affecte l’équilibre entre l’énergie et la masse (rappelez-vous: E = mc2). Ainsi, quelque chose qui bouge très vite (ou oscille vraiment rapidement) est composé de plus d’énergie que de la masse dans l’équilibre de la relativité spéciale, et pour cet objet, le temps et l’espace (de correction: notre limite temporel et spatial) devient relative, comme Einstein a prouvé. 2.3. Le Cosmowave «Je vais vous amener à une autre dimension. (maintenez!) Faites attention». (Prodigy, Out of Space) On peut assumer, si nous essayons d’en déduire notre connaissance du monde de la physique moderne, que tout autour de nous suit le modèle de ondes. Et la gravité? Comment peut-on expliquer les forces de gravitation dans un «Monde des ondes»? Il est proposé par les physiciens modernes (voir la théorie des cordes) que la gravité est expliquée comme l’émission de particules des corps de masse (nommés «gravitons»). Cette hypothèse est une généralisation (ou «déduction») à la macro-échelle des phénomènes mesurés dans la micro-échelle: lorsque les particules subatomiques attirent ou repoussent les uns les autres, ils émettent des autres particules (de cette manière, sont expliquées les forces nucléaires fortes exercées dans l’atome entre «quarks», forces transmises par des particules nommées «gluons»). Le phénomène est analogue à quelqu’un d’être à l’intérieur d’un petit bateau sur une rivière et, afin de déplacer le bateau vers une seule direction, il jette un gros objet qui est dans le bateau dans la direction opposée.

Avec l’introduction des (jusqu’à présent, imaginaires) «Gravitons», les physiciens tentent de concilier les «interactions fondamentales» entre les particules dans l’univers. Les interactions fondamentales sont les forces exercées entre les objets de la masse. La seule interaction perçue par nos sens est la gravité. Dans le monde subatomique, il y en a trois en plus. En premier, l’électromagnétisme: le fait que les particules avec le même signe de la charge électrique se repoussent et les particules de signe opposé de la charge électrique s’attirent. D’ailleurs, il y a les (deux sortes de) forces nucléaires: les forces fortes et faibles qui maintiennent ensemble les particules dans le noyau de l’atome (les protons, les neutrons). À l’exception de la gravitation, les trois autres interactions fondamentales (l’électromagnétisme, force nucléaire forte, force nucléaire faible) peuvent être expliqués par l’échange de particules (voir le

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«exemple du bateau»). C’est la raison pour laquelle le graviton est introduit dans la macro-échelle: afin de tenter d’expliquer la gravité d’une manière qui est conforme aux explications acceptées pour les trois autres interactions fondamentales.

Hypothèse: est-ce que c’est possible que Newton et Einstein eussent raison sur leur explication de la gravité? Que serait une synthèse de leurs théories probables? Bien sûr, nous n’allons pas revenir à la théorie de «l’éther hypothétique». Nous supposons que la gravité pourrait être expliquée par l’existence et le flux dans un moyen subtil de particules nommés «gravitons» (dans le monde subatomique). Le flux de ces particules subatomiques tiendrait compte des forces gravitationnelles selon Newton. Quand un objet est attiré vers la Terre, cela signifie que cet objet émet des gravitons dans la direction opposée, particules qui génèrent la force, et donc il se déplace vers la Terre afin de conserver son élan. Les gravitons seraient invisibles à l’œil nu. Selon cette théorie, la gravité est expliquée d’une manière compatible avec Newton et encore, elle est décrite comme une «caractéristique de la lumière» (= des particules quantiques) comme Einstein avait proposé: dans le cas de l’existence des gravitons, l’argument d’Einstein que la lumière et l’espace deviennent courbe dans les environs de gros objets comme des planètes peut s’expliquer par le fait que, à leur proximité, il y a un flux intense des gravitons. Ainsi, il y aurait une synthèse des phénomènes de la micro-échelle (la mécanique quantique, la physique nucléaire, l’électromagnétisme) et de la macro-échelle (les forces gravitationnelles, notre réalité perçue).

On essayera finalement tenter d’en déduire les conclusions de cette nouvelle onde de la pensée scientifique moderne aux lois générales applicables au champ magnétique de la Terre. Comme il est connu, la Terre a une gravité et un champ magnétique. Mais, un champ magnétique est toujours considéré comme un champ de forces, qui peut être montré que les flux de particules. Comme si, par exemple, nous jetons morceaux de fer dans le champ d’un aimant:

La Terre est considérée comme un aimant géant, avec un pôle Nord et un pôle Sud. Il a été largement prouvé depuis la fin du XIXe siècle que le courant électrique (flux d’électrons) provoque des forces magnétiques. Selon ce principe, par exemple, ont été construits les moteurs électromagnétiques. Le flux électrique constant provoque de l’attraction entre les particules positivement et négativement chargées et de répulsion entre les particules, qui ont le même signe (positive ou négative), comme il arrive entre les pôles des aimants, qui ont la même orientation. Un moteur

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électromagnétique (électrique) utilise le courant alternatif, afin de convertir l’énergie électrique en énergie mécanique. Il est composé d’un électro-aimant et des pistons. En raison du courant alternatif, l’électroaimant change d’orientation tout le temps et donc, cause des forces attractives et répulsives successives aux pistons du moteur, et c’est comme ça (à cause de l’électromagnétisme) que le moteur marche. Par ailleurs, l’électromagnétisme est responsable de tous les phénomènes de la vie quotidienne dans la nature, à l’exception de la gravité: jusqu’à présent, la gravité n’est considérée comme un phénomène électromagnétique. Les forces qui unissent les molécules, les processus de réactions chimiques, qui expliquent la vie, sont des phénomènes électromagnétiques de l’attraction et de la répulsion.

La physique moderne émet l’hypothèse que le champ gravitationnel de la Terre est provoqué par le flux de particules. Dans la nature, nous savons seulement d’un phénomène, ce qui explique l’effort des forces en raison des flux de particules. Il est décrit comme l’électromagnétisme ou le magnétisme (Les forces nucléaires sont expliqués de la même manière). Ainsi nous pouvons déduire que les forces gravitationnelles sont exercées par un phénomène équivalent à un champ électromagnétique dans l’échelle de la planète, qui n’est pas seulement responsable du phénomène de la boussole (le pôle magnétique d’une boussole qui est attiré vers le nord), mais pour la gravité aussi. Suite à cette ligne de pensée, il serait possible d’attester que les champs magnétiques et gravitationnels de la Terre coïncident (même si nous n’avons pas encore les moyens nécessaires pour mesurer le flux des gravitons, et donc on pourrait expliquer les forces gravitationnelles de la manière que toutes les autres forces de la Nature sont expliquées): ce qui est responsable pour les forces de gravitation est en réalité un champ électromagnétique causé par le flux de particules (gravitons). Et c’est ainsi, on en déduit que la Terre est en réalité un électroaimant géant, où il y a un flux constant de particules («Gravitons»), un flux qui se passe entre les deux pôles de la planète et partout sur la Terre, comme le montre l’image ci-dessous:

Notre hypothèse résumée est la suivante: il y a un flux constant de «gravitons» entre les pôles de la Terre. Il peut être décrit comme le «Courant de la Terre». Il provoque la gravité: quand un objet est retiré de ce circuit, il émet des gravitons, qui véhiculent la force qui le tourne à la Terre. Ce «Curent de la Terre» forme notre réalité. L’espace et le temps deviennent courbes en raison de son intensité.

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2.4. Religion: une spéculation électromagnétique «Ceci est mon église C’est là que je vais pour guérir mon mal Pour ce soir Dieu est un D.J. ». (Faithless, God is a D.J.) Au XVIIIe siècle, suite à la révolution scientifique du XVIe et du XVIIe siècle, il y avait une révolte philosophique contre la théocratie et contre la pensée religieuse. Elle est nommée «Les Lumières». Des Philosophes Français (dans la pluralité) du XVIIIe siècle, se révoltèrent contre les préjugés religieux. Ils ont manifesté les avantages de la rationalité contre la croyance. Qu’est-ce que cela signifie? Au Moyen Age, quant à la méthodologie d’acquisition de connaissances, il était généralement admis que l’on devait croire pour qu’on comprenne. Cette règle a été maintenant inversée: on avait d’abord à comprendre, pour qu’on croie.

Les philosophes des Lumières ont ouvert la voie à la pensée moderne: à notre âge. Ainsi depuis une antithèse forte s’est développée, entre le nouveau rationalisme et la pensée religieuse. Dans le domaine de la pensée religieuse, s’appartiennent aussi des croyances mythologiques, qui sont précédentes au christianisme. Non seulement la pensée chrétienne a été condamnée, mais aussi la grande masse des fables, la mythologie et les traditions, la sagesse des nations du monde, en raison de l’antithèse entre la science et la religion.

Un «antithèse» fait partie d’un système philosophique proposé par le philosophe allemand Hegel (XIXe siècle,): la «dialectique hégélienne». Il est proposé pour décrire la relation («Dialectique») entre les idées et le monde: au début, une idée est mise en œuvre, et ceci est appelé «thèse». Puis, en raison de cette mise en œuvre, l’idée inverse est également conçue et mise en œuvre, et cela est appelé «l’antithèse». Enfin, une nouvelle idée, qui est un rapprochement des deux, est pensée et mise en œuvre, c’est la «synthèse». L’histoire est donc considérée par Hegel comme le mouvement des idées dans le monde.

Pour en revenir à notre exemple, on peut considérer que, dans notre cas, la «thèse» a été la pensée religieuse. Le «antithèse» a été le rationalisme scientifique, parce qu’il a été développé afin de s’opposer à l’ancienne. La «synthèse» serait une nouvelle façon de penser qui serait la réconciliation à l’un et l’autre.

Comment est-ce qu’on pourrait décrire cette réconciliation? Serait-il possible que la projection de théories scientifiques modernes pourrait nous aider à l’imaginer?

Tout d’abord, nous devons clarifier ce que nous entendons par «pensée religieuse». Nous devrions prendre compte que le christianisme est fondamentalement un amalgame des anciennes traditions dans un noyau central (la crucifixion du Christ). Ce noyau est mélangé avec toutes sortes de traditions locales à travers le globe où cette religion a été étendue, traditions qui ont été intégrées dans le corpus de la foi. Dieux locaux sont devenus des «saints chrétiens», et leurs célébrations des fêtes chrétiennes. Alors, lorsque nous utilisons le terme de religion, nous nous référons à ce vaste corpus religieux, les croyances traditionnelles et mythologiques. Au cadre de toutes ces croyances, il est généralement accepté qu’il a d’êtres conscients, vivant dans d’autres dimensions: fées, saints, esprits élémentaires, gobelins, elfes, anges, démons, et le diable lui-même. le terme «autres dimensions», dans la ligne de la pensée chrétienne, serait considéré (symboliquement et environ) le Paradis et l’Enfer et, dans la sphère de la tradition, il serait composé de différents royaumes des

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éléments: les forêts, les rivières, les lacs, les mers, l’atmosphère de la planète (le «Ciel»).

Peut-il être possible que la nouvelle vision du monde que nous décrivons pourrait nous aider à la recherche rationnelle de la possibilité de l’existence de ces «royaumes magiques»? De concilier la science et la religion?

On est face à un problème: notre approche jusqu’à présent a été absolument matérialiste. Nous avons décrit le monde comme une synthèse de particules minuscules. Nous avons conclu que les raisons pour lesquelles les particules se déplacent (ils attirent ou ils repoussent les uns les autres) sont la charge positive et négative (l’électricité, le magnétisme). En acceptant l’hypothèse que la gravité est causée par le flux de particules, nous avons conclu que tous les phénomènes (macroscopiques et microscopiques) peuvent être décrits comme l’électromagnétisme qui provoque des changements dans les formes différentes de la matière.

Mais est-ce qu’il y a une raison intérieure de tous ces phénomènes? Pourquoi est-ce que la matière prend-elle une forme persistante? Y-a-t-il un but dans tous ces mouvements des particules et des changements de forme? Est-ce qu’il y a un moyen pour sortir du dilemme que soit Dieu est derrière tout, soit il est absent ou «jette les dés» (Einstein s’opposait de ça dans toute sa vie)? Est-ce que l’hasard est la seule cause probable qui explique les mouvements des particules et les changements autour de nous?

La science moderne ne peut pas rendre compte de la conscience. Si nous ne trouvons pas (ou on ne peut pas trouver) une réponse aux questions pressantes de l’existence (ce quoi la conscience? Est-il plus à la vie que d’un phénomène électromagnétique gouverné par l’hasard?), nous ne serons jamais en mesure de surmonter l’antithèse entre la science et la religion des derniers trois siècles. Mais, afin de surmonter cette antithèse, nous avons à remettre en question les fondements même de la science moderne: parce que, dans la façon dont elle a été fondée (comme une opposition à la croyance dans la métaphysique) elle ne peut jamais nous fournir une réponse. Même si il y aura du progrès scientifique, la science ne pourra jamais nous accorder la preuve nécessaire pour la téléologie du Cosmos, c’est comme attendre d’une femme de ménage à faire une maison sale au lieu de la nettoyer. Nous avons besoin d’une nouvelle façon de pensée scientifique, qui nous permettra de surmonter le matérialisme dogmatique des trois derniers siècles.

Nous allons rechercher cette façon de pensée scientifique en retournant aux fondations anciennes de la science: la pensée aristotélicienne. Nous ne nierons pas les résultats de la science moderne, ni le progrès des derniers siècles. Nous allons recommencer, en prenant pour acquis tous ce progrès magnifique, en examinant les réponses, qui ont été données par Aristote aux problèmes que nous sommes confrontés.

La pensée aristotélicienne tient pour acquis qu’il y a une téléologie dans la nature: les choses naturelles tendent vers des objectifs précis, dans la mesure où elles sont naturelles. Afin de comprendre la téléologie aristotélicienne, nous devons d’abord garder à l’esprit la façon dont Aristote décrit le monde qui nous entoure. Selon la physique aristotélicienne, les qualités du monde autour de nous sont la matière, la substance et la forme. Prenez par exemple une maison. Sa matière est composée de matériaux utilisés pour le construire (briques, bois, etc.), les matériaux qui constituent une maison potentielle. Sa forme est la maison réelle en face de nous. Enfin, sa substance est la combinaison de sa matière et sa forme.

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Rien n’est stable, tout est sujet aux changements: dans l’espace (locomotion), la quantité (la croissance et la diminution) et la qualité (l’altération de la forme). Les changements se produisent parce que chaque substance a le but d’atteindre sa «potentialité», ce qu’elle est capable de faire ou de devenir.

Y-a-t-il un but dans ces changements? Comment peut-on décrire la potentialité? Selon Aristote, il y a de la causalité dans la nature, mais elle diffère beaucoup d’un dogme religieux attestant que c’est la cause de tout ce qui se passe c’est le Dieu. Tout autour de nous a un certain potentiel: une volonté intérieure de prendre une forme, suivant les quatre causes différentes: cause matérielle, formelle, efficiente (ce qui produit la chose) et cause finale. La cause matérielle peut être montré dans le bronze d’une statue. La cause formelle est le changement de forme: la pièce de bronze devient une statue. L’efficacité (ce qui produit la chose) c’est la source de la cause du changement: le sculpteur dans le cas de la statue, le père, dans le cas d’un enfant. Et la cause finale est le but final de ce changement, dans la façon dont la beauté c’est le but de la statue, marcher régulièrement sert la cause d’être saine, la continuation de la vie étant le but du père, etc. La cause finale n’est pas seulement une qualité d’êtres vivants. Par exemple, une graine a sa propre cause finale: devenir une plante.

Cela signifie que l’univers est en mouvement constant, et les choses ont une fin, un objectif interne, un «telos» qui peut être présent, sans aucune forme de délibération, de la conscience ou de l’intelligence en général. La nature est significative selon Aristote bien qu’il admette qu’il y a des cas où le hasard s’oppose à la nature (parce que la nature toujours à des fins, selon lui) et bien qu’il rejette l’idée du Créateur. Ainsi, il introduit la notion «entéléchie» (en anglais, il est traduit par «l’actualité»). L’«actualité» est l’intention de tout pour atteindre son «potentiel». Mais comment est décrite la potentialité? Comment est-ce qu’on peut décrire la cause finale de quelque chose? Cette cause n’est pas toujours visible à nous, mais cela ne signifie pas qu’elle est abstraite, voire inexistante; les autres causes (cause matérielle, formelle, efficiente) suivent par nécessité. Rien ne peut exister, si toutes les causes ne sont pas satisfaits. Il y a d’«entéléchie» dans la nature: une lutte constante pour atteindre cet objectif de perfection. L’«Entéléchie» signifie que la nature est significative, et qu’elle est active sans cesse, dans l’accomplissement de la fin de sa potentialité. C’est la qualité et le désir de la graine de devenir une plante, de tout qui devient quelque chose qui sert une cause finale.

Quant à la question de savoir s’il y a une fin dans les changements de forme (et donc, à la vie autour de nous), en tournant à Aristote, nous répondons que c’est sûr qu’il y a: il est décrit comme la tendance de la matière à prendre une forme: atteindre sa «réalité» ou «entéléchie». Tout autour de nous est «actif», «énergétique», parce qu’il a du mal à prendre une nouvelle forme (et donc le mouvement de particules ou la cause du changement et des conflits).Quant à la conscience, nous allons tenter de le définir d’une façon nouvelle, en utilisant la vue du monde aristotélicienne. Nous allons considérer la conscience comme une qualité de toute la matière qui nous entoure, vivante ou non, la qualité qui s’exprime par l’effort de chaque chose pour prendre forme et devenir substantielle: son «actualité», sa lutte pour accomplir sa potentialité. Si nous acceptons la vision aristotélicienne que tout autour de nous tend à son «entéléchie», alors nous concluons que toute forme autour de nous est consciente.

La pensée religieuse suit une trajectoire bien différente: il tient pour acquis qu’il y a une intervention divine dans l’univers. En utilisant la philosophie aristotélicienne, nous pouvons surmonter cet obstacle. La conscience est partout, pas parce qu’il y a un Dieu, mais parce que toute la matière a tendance à prendre forme afin d’atteindre un but plus haut. Même si il y a intervention divine ou il n’y a pas, le monde est en

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mouvement incessant, parce que toutes les choses cherchent constamment à atteindre leur potentiel. Cette qualité de la matière (l’actualité ou «entéléchie») nous considérons le signe de la conscience.

Il a été démontré que la matière et l’énergie dans l’univers peuvent être présents dans un équilibre différent de celui que nous percevons avec nos sens: il peut y avoir d’autres conditions de la matière et l’énergie, où l’équilibre tend à moins de la matière et plus d’énergie, et donc, les fréquences d’oscillation des particules subatomiques qui façonnent chaque forme sont plus élevés, et la perception de la réalité et du temps sont «plus rapides» que ceux que nous percevons.

La conscience peut donc être perçue comme la forme. Elle peut être décrite comme une onde électromagnétique ou un motif qui façonne la matière. Les particules s’unifient grâce à l’électromagnétisme. Il fournit la matière de ses potentialités. Des formes conscientes sont autour de nous. Nous ne parlons pas seulement des plantes et des animaux, ou même des formes de toutes sortes que l’homme fait. Une forme consciente pourrait également être une vague de mer, un courant d’air, un courant de liquide. La conscience est un phénomène électromagnétique de la nature qui donne à la matière une forme temporaire. Cette forme peut être moins solide que ce qui définit notre perception. La conscience pourrait être présente dans des formes flexibles et perméables à nos sens, formes des particules subatomiques, qui sont invisibles pour nous. Des êtres conscients pourraient donc exister sans que nous l’apercevions: comme des ondes dans les fluides, dans la terre, dans l’air.

Cette ligne de pensée pourrait probablement représenter une base solide pour enquêter sur les croyances de nombreuses civilisations de l’existence d’esprits élémentaires (fées, sirènes, etc.). Et aussi pour rechercher les bases de la croyance répandue de l’antiquité préchrétienne en des dieux, qui vivent dans les planètes de notre système planétaire. Nous pouvons émettre l’hypothèse dont la vie peut suivre des procédures chimiques différentes et par conséquent peut se développer dans des longueurs d’onde (fréquences d’oscillation), qui sont invisibles pour nous. Notre conception dominante sur les origines de la vie est de toute façon mise sous questionnement grave par la science moderne, Bien qu’il soit encore difficile de prétendre résultats solides. 2.5. Retour vers le passé «Vous pouvez vous demandez, c’est à qui cette belle maison? Vous pouvez vous demandez, où est-ce que je vais? Vous pouvez vous demander, est-ce que je me trompe, est-ce que je me trompe? Vous pouvez vous demandez, mon Dieu, qu’ai-je fait?» (Talking Heads, Once in a lifetime) Une nouvelle vision du monde peut être esquissée, basée aux sciences du XXe siècle. Cette vision du monde est matérialiste. Néanmoins, la vision du monde, qui a été développée à cause de la révolution scientifique des XVI-XVIIe siècles, la vision du monde dans laquelle notre monde moderne est basée, s’avère fausse. Il est même possible, si nous prenons la démarche méthodologique de revenir à Aristote pour faire une nouvelle synthèse de la science et de la philosophie, à supposer que la réconciliation de la science et la religion est probable, et elle se développe déjà.

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Bien sûr, ce que vous venez de lire est une théorie, une hypothèse. Et, afin de a rechercher, afin d’étudier si cette théorie pourrait être vraie ou pas, nous devons répondre d’une façon convaincante à la question suivante: S’il est vrai qu’une nouvelle vision du monde a soudainement émergée depuis le début du XXe siècle, si nous vivons réellement une révolution immense scientifique qui va changer le monde, pourquoi pas est-ce que le monde n’a pas du tout changé selon elle?

Nous supposons que: quand cette vision du monde a commencé à être explorée par les hommes de la science moderne, un système cohérent et puissant de la banque, l’économie et du commerce a été mis au point, opposé à des changements radicaux. Ce système a été fortement attaché à la politique, en utilisant la démocratie comme «cheval de Troie». Les politiciens sont contrôlés par les lobbies depuis la fin du XIXe siècle. Les investisseurs puissants ont diffusé leur opinions par les médias depuis le début du XXe siècle. En réalité, ce sont les mêmes personnes, qui ont également été les courtiers majeurs de la scène du marché mondial, influençant l’économie derrière la scène pour leurs propres bénéfices.

Ce système se dépend du monde moderne et c’est fort comme l’église médiévale dans sa sphère d’influence. Pendant le XIXe siècle, ce système est tout d’abord développé en Angleterre, puis, aux États-Unis. Après la Seconde Guerre mondiale, Ce système s’est développé sur toute la planète. Il a utilisé la géopolitique: chaque pays devait devenir membre de l’OTAN et accroché aux États-Unis. , pour sa «protection» des «ennemis». Il a utilisé la «culture»: Le cinéma américain, la musique, la littérature et la propagande de l’actualité et ses valeurs correspondants ont acquis l’approbation quasi universelle. En cas de résistance, ce système a utilisé des moyens détournés (CIA), pour influencer la politique, et il n’a même pas hésité à risquer une guerre ouverte au nom de la «démocratie» et de la «liberté». Ιl a été pensé largement que le bloc communiste a été un adversaire vaste pour ce

système. L’histoire a prouvé le contraire, depuis le communisme est désormais entré dans l’Histoire. En regardant en arrière pour le phénomène soviétique, les économistes ont même soutenu qu’il a servi les vastes monopoles que nous vivons à se développer dans l’ex-URSS. Depuis 1989, ces monopoles exploitent les matières premières, les sources naturelles et les infrastructures dans les pays ex-communistes, en les transformant en sociétés de consommation, «libres» et «démocratiques». Les pays en développement ont déjà été soumis à ce système sur des «motifs humanitaires», en raison de leur déficit, via des organisations comme le FMI. Le résultat a toujours été plus de pauvreté, et de l’inégalité et l’achat de ressources nationales par les monopoles, au nom de la liberté, de la société de consommation démocratique que nous avons déjà mentionné. Maintenant, nous vivons la dernière étape de cette domination progressive, avec le FMI qui commence à jouer un rôle ouverte en pays ex-européens.

Ce système s’oppose aux changements. Les citoyens y deviennent dépendants. Ce système conquiert la planète à travers l’économie, la violence ou la «culture», la création d’une société de consommation mondiale, utilisant des masques idéologiques, comme le «libéralisme» ou le «marché libre» (en réalité le monopole ou l’oligopole), la «Démocratie» (en réalité c’est l’oligarchie corrompue), et la «liberté» (en réalité, chaque pays est obligé de se compromettre avec ce système, en raison de la dette ou la menace militaire). Ce système n’a rien à avoir, avec les valeurs dans lesquelles l’Amérique du Nord a été fondée (voir par exemple la Déclaration d’Indépendance), qui ont été une synthèse inspirée de l’esprit politique grec ancien et des idées politiques françaises modernes (la démocratie comme l’état idéal d’Athènes et la liberté et l’égalité, idéaux qui ont inspiré la Révolution française).

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L’expansion, ou même la continuation de ce système compromet l’avenir de la présence de l’homme sur la planète, parce que les sources naturelles sont largement épuisées et l’environnement est constamment et impitoyablement détruit en un taux écrasant, et le résultat est plus d’inégalité et de la misère. Aussi, ce système a prouvé capable d’incorporer ceux qui le contestent pour son propre profit, ils deviennent des individus ou des sociétés connus et largement acceptés.

Quand il est mis en cause, quand quelqu’un pose la question «pourquoi est-ce que l’homme fait tout ce mal?», la réponse est c’est à cause de la «nature humaine», comme si «capitalisme casino» exprime les valeurs humaines, comme si nous étions tous des courtiers sans scrupule, comme si les humains ne sont pas humains, mais seulement capables de suivre les valeurs inhumaines après tout. Et, lorsque les fondements de ce système sont fortement remis en question, habituellement par la publication d’informations secrètes et contradictoires par des dénonciateurs, les personnes responsables sont stigmatisées comme «terroristes», «lésés», «anarchistes», «dangereux», «fous» (ou tous les ci-dessus), de la même manière que les questionneurs du statu quo médiéval étaient considérés comme des sorcières, hérétiques et des anarchistes dans le même temps.

Jusqu’à présent, on a pensé que pour changer ce système, on devrait rendre largement accessible une grande quantité d’informations, appartenant soit à la théorie du complot ou de la science de frange. D’autre part, les questionneurs de ce système sont basés sur leur intuition et leur imagination, ils adoptent une croyance dogmatique dans des philosophies non-occidentales.

Éventuellement, ce patrimoine culturel, ce système social et économique peut être surmonté par sa propre expansion, qui va remettre en question sa propre logique. La même chose s’est produite avec le système médiéval. C’étaient les érudits chrétiens qui ont commencé à interroger les bases de la connaissance de leur époque, causant la Renaissance et plus tard la révolution scientifique du XVIe et XVIIe siècles. La même chose se passe déjà aujourd’hui. Les hommes de la science s’interrogent sur les limites de leur science spécialisée. Ils ont compris la nécessité d’un changement de paradigme vers une approche interdisciplinaire. Cela entraînera une nouvelle révolution scientifique. Peut-être ce que vous lisez est aussi un signe de ce changement: nous devons changer notre approche méthodologique de la science et de la connaissance, sans nier le progrès déjà réalisé. Ce changement méthodologique pourrait être atteint par une synthèse de la méthodologie aristotélicienne (déduction) avec la méthodologie moderne. Nous devrions utiliser la déduction aristotélicienne, afin de résumer et généraliser les résultats de diverses sciences, pour construire une approche interdisciplinaire.

On se demande: est-ce que cette procédure pourra arriver assez vite pour sauver le monde? Pour répondre à cette question, nous avons à examiner, rationnellement, l’état réel du monde d’aujourd’hui.

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2.6. Retour vers le futur «Je viens d’une terre où le blé est encore le blé Où l’eau dans les rivières est toujours de l’eau. Dans cette terre chaque homme tend la main quand vous en avez besoin Mais vos mains sont pleines de vie Alors vous pouvez vous aider et le sentir». (UFO, Martian Landscape) Qu’est-ce qu’il va passer à l’avenir? Quelles seraient les caractéristiques d’une société postindustrielle, qui sera basée dans la nouvelle vision du monde, que nous tentons de décrire?

Ce qui suit est une spéculation utopique basée sur la théorie, que tout ce qui nous entoure est composé des ondes électromagnétiques, et aussi que la conscience existe, n’importe quel soit leur fréquence.

Au début, il est possible qu’on va découvrir que la vie existe dans d’autres conditions de l’équilibre «matière-énergie». Ce pourrait être atteint par la recherche interdisciplinaire, dans les domaines de la génétique, la chimie, la géochimie, la chimie environnementale, la paléontologie et l’astronomie. Des recherches de ce genre sont déjà réalisées aujourd’hui, et les hommes de la science prévoient des résultats passionnants, qui vont influencer les concepts de la vie et de la vie extraterrestre.

Le résultat possible de cette recherche pourrait être que la Terre autour de nous, et aussi les planètes qui, jusqu’à présent nous avons considéré comme inhabitées, ça pourrait être découvert qu’elles sont peuplées par des êtres conscients, voire même quasi-humaines. Ces êtres seraient peut-être moins lourds, d’une nature plus idéaliste que nous. De cette façon, on pourrait vérifier le savoir et les traditions humaines. Ces êtres pourraient ressembler à des êtres, qui sont décrits dans les mythes, les fables et les différentes religions comme «divins».

L’homme pourrait également expliquer le mystère de la mort, par cette recherche. Peut-être que la mort est seulement l’éjection de la conscience du corps, et, éventuellement, après la mort que la conscience immigre dans des conditions différentes d’équilibre entre la matière et l’énergie, dans des mondes qui sont invisibles pour nous.

Ces résultats pourraient se révéler aussi révolutionnaires que la théorie darwinienne. Ils pourraient être la marque d’une nouvelle ère dans la présence de l’homme dans le Cosmos. Les religions se fanent, et l’humanité sera unie par une nouvelle connaissance commune, ce qui aidera l’homme à surmonter ses peurs.

Ainsi, on pourrait exploiter la technologie de la production d’ondes électromagnétiques et de l’électricité. Si nous l’utilisons en prenant compte que tout autour de nous est composé d’ondes électromagnétiques que la conscience donne la forme, peut-être nous pourrions découvrir la méthodologie pour façonner les formes souhaitées par l’électricité au lieu de travail physique et de travail manuel.

L’hypothèse qu’on fait, que le numérique et le physique pourraient s’unifier: une fois que vous avez imaginé un objet dans un moyen numérique, une fois que vous avez convoqué la masse correcte de l’information décrivant sa forme, en appliquant le courant électromagnétique correcte et en l’émettant dans la fréquence correcte, vous serez en mesure de transformer l’objet numérique dans un objet physique. La science deviendra ainsi synonyme de la magie, ouvrant la porte à un nouveau monde de merveilles, accessible à tous.

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L’homme sera ainsi en mesure d’échapper pour la première fois dans l’histoire connue de ses limites matérialistes et à vivre selon ses aspirations supérieures. Son approche matérialiste va naturellement évoluer vers une idéaliste. Les technologies nouvelles envisagées, en s’appuyant sur l’équilibre entre l’onde et la matière, si elles seront exploitées d’une façon juste, elles pourraient transformer la planète entière dans une utopie. Nous aurons enfin les moyens technologiques et matérialistes pour développer une société mondiale fondée sur des valeurs humaines et des idéaux de l’égalité et de la liberté, de la compassion pour l’être humain, le respect pour toutes les créatures vivantes et les formes conscientes, le respect de la nature, etc.

Enfin, des moteurs efficaces et des machines pourraient être mises au point par la mise en œuvre des technologies, qui profitent de la dualité matière-ondulatoire de la matière, suscitant l’oscillation de la matière directement par l’émission d’ondes, au lieu de tenter de transférer l’énergie de la chaleur au mouvement. 2.7. Retour à aujourd’hui « Retour à la vie, retour à la réalité Retour à ici et maintenant, Ouais». (Soul II Soul, Back to life) La situation du monde moderne se distingue d’une utopie. L’environnement de la planète est en danger en raison des activités économiques de l’homme. Les sources naturelles sont épuisées dans un rythme insoutenable. L’environnement est pollué chaque jour dans un rythme, qu’il ne peut pas absorber. Cela est dû au développement (économique), à la croissance capitaliste, qui est devenue presque universelle. On pourrait s’attendre que, au moins, cette croissance permettrait de résoudre les problèmes sociaux. Mais, c’est le contraire qui se passe. Il y a une grande inégalité sociale dans l’échelle planétaire (entre les pays sous-développés et développés), aussi bien dans le niveau de chaque pays (entre les riches et les pauvres). Il y a même des pays sous-développés qui font face à de graves problèmes d’hygiène, de la malnutrition, de la santé, ils manquent de sources naturelles comme l’eau. Les catastrophes naturelles (tsunamis, tremblements de terre, tornades, etc.) sont devenus des phénomènes communs depuis la dernière décennie. Les conditions aux pays sous-développés deviennent pires à cause des catastrophes naturelles. Aussi, l’humanité est confrontée à un grave défi: la surpopulation. Il est prévu que, avec le taux actuel de croissance de la population, en quelques décennies, il n’y aura pas assez de nourriture pour tous les habitants.

L’homme occidental doit inventer un nouveau mode de vie et d’existence humaine dans la planète, si nous voulons survivre. Aussi, nous devrions ajouter aux problèmes la crise économique et la dette. Il semble que tous les pays sont endettés (même les États-Unis) aux banquiers internationaux, et que les démocraties sont (elles deviennent) asservies aux marchés. Le commerce d’actions internationales, le commerce de l’argent et le système des échanges de biens semblent être «défectueuses». Ou du moins, il semble qu’ils ne font pas du bien pour le peuple. Comment pourrions-nous décrire le fait qu’il y a des pays qui produisent une grande quantité de produits agricoles dans le monde et, dans le même temps, leur population est affamée?

Aussi, il convient d’ajouter dans cet agenda la crise au Moyen-Orient. Les populations de ces pays se révoltent. De nombreux pays du monde sont d’atteindre un état politique extrêmement instable. L’état géopolitique du monde moderne semble

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dangereux. Par ailleurs, la politique menée par les États-Unis. et leurs forces alliées provoque plus d’instabilité, comme par exemple leurs interventions militaires.

Ceci est juste un aperçu de ce qui se passe. Sur le même temps qu’il y a ces problèmes pressants, les citoyens du monde occidental sont touchés par la propagande semi-religieuse et pseudo-scientifique, qui les écarte des vrais problèmes et de leurs solutions possibles. Les idées sur un nouveau «Armageddon», la prophétie qu’il y aura une catastrophe globale touche un grand nombre de personnes. D’allieurs, la même chose survient avec les idées qui appartiennent à l’idéologie d’extrême droite: elles aussi deviennent également populaires en raison de la crise économique, comme était arrivé au début des années 1930.

On a besoin d’une nouvelle approche scientifique et rationnelle du monde, libre de toute idéologie et de toutes sortes de préjugés, une synthèse des connaissances accumulées dans le cadre d’une nouvelle vision du monde, qui serait philosophiquement fondée. Aujourd’hui, il semble que les lobbies économiques influencent fortement les sciences appliquées. Par ailleurs, il y a une large diffusion de la pseudoscience (souvent mélangée avec des approches non-occidentales).

Nous sommes faces, d’une part, à «la science conventionnelle». Cette science est fortement affectée par les lobbies et les intérêts économiques. Quand elle est diffusée et communiquée au public, les média de masse le présentent comme ayant une acceptation universelle par tous les spécialistes, bien que ce n’est guère le cas: les hommes de la science ne sont pas dogmatiques, ils sont toujours en désaccord et ils remettent en question les uns les résultats des autres. Mais, quand une certaine idée scientifique devient populaire et se dépend du marché, il devient de plus en plus difficile, même de la remettre en question: nous sommes confrontés presque à une dictature des spécialistes dans chaque domaine, sans même le droit à un avis. Cela conduit au dogmatisme non scientifique.

En revanche, l’alternative est généralement la pseudo-science: les écrits et le prosélytisme des prophètes et des gourous, qui combinent des approches non-occidentalles avec de la science de frange. Dans le même contexte, l’idéologie appartenant traditionnellement à l’extrême droite, à l’occultisme, etc. se propage et gagne l’acceptation par les gens qui remettent en question le monde moderne. Aussi, des scénarios apocalyptiques sur la fin du monde sont proposés et utilisés comme de la propagande de prosélytisme et elles influencent les gens de plus en plus. Nous sommes confrontés à la naissance d’une tendance dangereuse et irrationnelle, de la diffusion des préjugés quasi-religieux, présentés comme des «preuves scientifiques».

On doit inventer une nouvelle science, totalement indépendante de tout dogmatisme et des préjugés: du «lobbying» et des pressions économiques d’une part, des approches pseudo-scientifiques et des préjugés d’autre part. La science doit essayer d’approcher la société de nouveau, elle doit comprendre et réinventer le monde.

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3. La Science et la Société 3.1. Jusqu’ici tout va bien (?) «Et on approche la fin du monde, attends. Tu seras laissé seul sous le soleil». (Sigmatropic, Haiku Fifteen) L’époque médiévale, la science et la religion étaient fusionnées. Les scientifiques étaient prêtres. Il y avait une vision du monde dominante. Elle était théocratique. Selon cette théorie, c’était le Dieu qui avait créé le Cosmos. L’homme se trouvait sur la Terre pour suivre la volonté de Dieu. La volonté de Dieu coïncidait avec les intérêts de l’Eglise. Le système politique et social était le féodalisme. La plupart des gens étaient des paysans. Moins des gens étaient des artisans et des commerçants. L’élite était composée par des prêtres et des moines. C’étaient les nobles et les chevaliers qui exerçaient le pouvoir, en général. Ils étaient dépendants de l’Eglise.

L’ordre médiéval a donné progressivement sa place à la société moderne, qui est basée sur une nouvelle vision du monde. Cette vision du monde est matérialiste et athée. La société moderne n’est pas gouvernée par le Dieu. Elle s’est développée sur la base qu’elle serait gouvernée par la science et par la Raison. Cette vision du monde a été développée par la révolution scientifique du XVI-XVIIe siècle. Elle a été mise en œuvre à travers la révolution industrielle du XVIIIe-XIXe siècles. En réalité, la société moderne n’est pas gouvernée par la science et par la Raison. Elle est fortement influencée par le marché international et les banquiers. Le système politique et social est le capitalisme démocratique. La plupart des gens appartiennent à la classe moyenne. Moins sont des artistes et des intellectuels. L’élite est composée de technocrates et de politiciens. Ils sont dépendants des banquiers.

Aujourd’hui, la science et la religion sont contradictoires, l’une à l’autre. Les scientifiques sont considérés comme des experts; chacun dans leur domaine particulier, ils exercent une influence comparable à l’influence des prêtres. Cependant, ce ne sont pas eux qui prennent les décisions dominantes scientifiques. On suppose qu’on vit dans une société gouvernée par la science et par la Raison (Logos). Si c’était le cas, pourquoi est-ce que tout semble aller mal d’une façon irrationnelle (la pollution, la crise économique, les inégalités sociales, etc.) et il semble qu’il n’y ait rien que nous pouvons faire à ce sujet, comme si nous étions liés pour la destruction de la planète?

La raison en est la «science publique» (au moins sa branche qui est mise en œuvre), qui est orientée et contrôlée par le marché. Elle ne sert pas toujours de l’intérêt public. Le progrès scientifique est contrôlé par les institutions financières, qui visent à obtenir plus des profits, en tournant les gens dépendants de leurs produits et services. En conséquence, la société moderne n’est pas fondée sur des valeurs humaines, comme les scientifiques ont envisagé, mais sur les valeurs de profit et de la spéculation que les entreprises et le cartel bancaire servent.

En même temps, la science a considérablement avancé. Depuis le début du XXe siècle, des progrès significatifs ont été réalisés. Les scientifiques ont rejeté la vision du monde sur laquelle la société moderne est fondée. Une nouvelle vision du monde a émergée à travers le progrès scientifique: elle est révolutionnaire, dans le sens où le monde est considéré comme matérialiste, d’une part, flexible et en changement constant de l’autre. Une nouvelle société va s’émerger, basée sur cette nouvelle vision

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du monde. Ce sera un monde où la science et la religion vont fusionner, non par dogme mais par la Raison. Ce sera un monde de merveilles scientifiques, invisible et insoupçonné jusqu’à présent.

Afin de croire que ce monde est vraiment réaliste et réalisable, nous avons à surmonter la propagande de nos jours. Il y a deux sortes de celui-ci.

D’abord, il y a la propagande dominante. Les médias de masse diffusent l’idéologie dominante, qui sert les buts et les profits des capitalistes et des banquiers. Cette idéologie est présentée comme un fait scientifique incontestable, mais elle n’est pas.

D’ailleurs, il y a une propagande alternative. Les médias indépendants diffusent une vision du monde, controversée et conspiratrice. Elle est basée sur des témoignages ou des documents divulgués par les dénonciateurs, sur la pseudo-science mélangée avec de la philosophie non-occidentale et avec de la science de frange. Elle joue le rôle d’une idéologie à ceux qui rejettent les canaux d’information traditionnels et la politique moderne.

L’opposition entre ces deux idéologies et les visions du monde produit la confusion à l’homme occidental. La seule réponse à cette confusion a été jusqu’ici le relativisme postmoderne. Peut-être la façon de surmonter cette antithèse pourrait être de revenir aux bases de la connaissance occidentale (la philosophie aristotélicienne). La méthodologie de l’école de pensée aristotélicienne pourrait éventuellement être appliquée, afin de rendre le changement de paradigme nécessaire et donc de classer les résultats scientifiques modernes sous un nouveau système de la connaissance et d’en déduire des lois générales s’opposant au relativisme de notre âge. 3.2. Le Déluge «C’est impeccable, il commence par un tremblement de terre, par les oiseaux, par les serpents, par un avion». (R.E.M. It’s the End of the World as we know it (And I feel fine)) La théorie du Déluge se réfère à la «prophétie» que la fin du monde est imminente. Actuellement, la catastrophe mondiale est suggérée de se produire dans le 21er Décembre de l’année 2012. Le monde moderne commence à ressembler à la société médiévale dans cet aspect: à l’époque, beaucoup de personnes ont été «chiliastes»: ils croyaient à la fin du Monde (le Jour du Jugement) et à un nouveau millénaire qui était imminent. C’était une croyance dogmatique, inspirée par les textes religieux. Elle a été diffusée à la population analphabète. Aujourd’hui, les gens ne sont plus analphabètes. D’autre part, le Siècle des Lumières n’a pas encore tourné tout le monde dans un penseur critique et la propagande des médias ajoute à la confusion.

Il y a fondamentalement deux sortes de réactions vers la masse de données sur lesquelles le «scénario de la fin du monde» est basé.

Tout d’abord, il y a des gens qui accusent les croyants apocalyptiques comme fous et irrationnels, sans examiner le fondement de leur croyance. Ils suivent les «rationalisme dogmatique» de notre âge, qui est exprimé par la propagande des médias de masse. Dans ce contexte, le terme «irrationnel» se réfère à tout ce qui met en cause la vision du monde matérialiste dans laquelle la révolution industrielle a était basée il y a trois siècles, et aussi les lois scientifiques, qui décrivent l’univers, sur lesquels cette révolution était basée. Par exemple, le terme «irrationnel» peut se référer à la théorie de la fusion froide. On ne peut simplement même pas attester que l’énergie pourrait être libre dans la nature en quantité étonnamment grande, même si

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la théorie d’Einstein de la relativité est largement acceptée. Le terme «irrationnel» se réfère aussi à tout ce qui n’est pas accepté par l’idéologie dominante des médias. Par exemple, une théorie sur un certain incident (un acte terroriste, un événement économique ou politique, etc.), qui diffère de celui qui est accepté est considéré comme irrationnelle. Tout ce qui est considéré «irrationnel» est rejeté dogmatiquement. Les personnes qui envisagent la possibilité dont cela pourrait être vrai sont considérées dogmatiquement comme fous, terroristes, etc., selon le contexte spécifique. Leurs arguments ne sont pas examinés. En conclusion, la première réaction vers la théorie de la «Fin du Monde» vient du rationalisme dogmatique. La plupart des gens sont rationalistes dogmatiques aujourd’hui. Ils rejettent la théorie apocalyptique du 2012 sans examiner les données disponibles, car il est anormal.

D’ailleurs, il y a des gens qui croient qu’un événement catastrophique majeur (ou une série d’événements) va se passer. Ils sont basés sur deux types de sources: sur la «Science» (pseudoscience, la science de frange, la vraie science, selon le point de vue) et sur des sources mythologiques et religieuses (l’interprétation du calendrier maya, de l’Apocalypse, de l’I-Ching, des prophéties de Nostradamus, etc.). Même si leur croyance est fondée sur des sources, elle n’est pas ouverte à la critique. Elle est dogmatique et indiscutable. Elle influence fortement leur vie. Ces croyants fermes sont convaincus que la Terre va se détruire. Ils se préparent pour le Déluge.

Si nous prenions les dénonciateurs et des témoignages de diverses personnes pour acquis, on pourrait attester que la croyance apocalyptique a aussi façonné la politique gouvernementale secrète. Aux États-Unis, Il y a des témoignages que le gouvernement s’occupe de la construction massive des installations souterraines. Il y a aussi des entreprises privées, offrant «un hébergement du Déluge» cher, en propriété privée et construit des abris souterrains, dans des anciennes bases militaires. Par ailleurs, il y a des personnes qui se préparent leurs propres abris, qui collectent des vivres et qui achètent des armes. Dans l’ex-USSR, l’information que le gouvernement est urgent de construire des abris souterrains publics à Moscou (la construction sera terminée au 2012) provient de sources fiables des medias en masse, mais il n’est pas attesté que le Déluge de 2012 est la motivation. En Europe, un «Global Seed Vault» (une voûte pour préserver les semences de la planète) est construit sur l’île Norvégienne de Spitsbergen, de telle sorte que la biodiversité des plantes peut être assurée dans le cas des catastrophes naturelles. Même si elle n’est pas liée à une prédiction d’une catastrophe, 2012 croyants apocalyptiques l’exploitent et le présentent comme preuve. Toutes ces informations montrent qu’il y a des individus et des représentants du gouvernement influencés par la culture apocalyptique de notre âge.

D’ailleurs, à l’exception des deniers et des croyants, il y a une dernière catégorie de personnes, en fonction de la réaction vers le 2012 «Défi». Ces gens croient que nous sommes face à un changement majeur dans la civilisation humaine, dans la «conscience» comme ils disent, et ils sont heureusement en attente de ce changement. Ces personnes fondent leur croyance sur une interprétation de sources mythologiques non-occidentales concernant le 2012, qui est complètement différente de celui de l’interprétation des croyants au Déluge, bien qu’elle reste millénariste.

Il n’y a aucune raison d’analyser davantage la conviction de la première catégorie de personnes, qui rejettent la fin du monde. Le dogmatisme n’est pas analysable. Quant à la croyance sur la catastrophe, nous allons exclure les sources mythologiques de notre analyse. La mythologie ne représente pas une base solide d’analyse. Il est hautement contestable que le fameux «calendrier maya» prédit la fin du monde, même parmi les spécialistes. Il est logique d’examiner, d’autre part, s’il y a des données

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scientifiques solides pour prouver qu’une catastrophe mondiale est imminente. Il existe de nombreuses théories (présentées comme scientifiques et jugées comme

des pseudo-scientifiques ou qu’elles appartiennent à la science de frange, selon le point de vue idéologique), sur lesquelles la croyance dans la catastrophe est basée. Ils sont souvent contradictoires l’une à l’autre.

La collision de la Terre avec une autre planète est souvent prédite (Planète X ou Nibiru) comme la cause de la catastrophe imminente. Les scientifiques planétaires et les astronomes ont souvent démenti cette théorie. Ils font remarquer que l’objet de cette taille serait visible depuis la Terre à l’oeil nu pendant une longue période avant la collision.

Le basculement des pôles est une théorie qui suggère qu’il y aura un changement rapide de la position relative de la localisation géographique des pôles de la Terre et par conséquent de l’axe de rotation de la Terre, à la date prévue de 2012, qui va créer des inondations et des événements tectoniques catastrophiques. Cette théorie est aussi basée sur des sources mythologiques, qui racontent que des événements similaires se sont produits au passé, lors de cataclysmes.

Une inversion des pôles signifie que le champ magnétique de la Terre deviendra instable, provoquant un changement de l’axe de rotation de la Terre. Ce changement de rotation entraînerait des tremblements de terre, des tsunamis et de la dérive des continents, donc des destructions d’une échelle immense. Les pôles magnétiques de la Terre ne sont pas réellement stables. Ils se déplacent lentement chaque année. Dans l’image ci-dessous, vous pouvez voir le mouvement du pôle magnétique nord à partir de 1831 à 2001:

Le pôle se déplaçait pendant le XXe siècle, vers le nord, à une vitesse moyenne de

10 Km par an. La dernière décennie, le pôle se déplace plus vite: à 40 Km par an en 2003, et à 55-60 Km par an en 2009. Cependant, il n’existe aucune preuve dont le mouvement du pôle va accélérer soudainement et dans une telle échelle dans le 21er Décembre de 2012, provoquant un cataclysme mondial.

Un phénomène similaire prédit est l’inversion géomagnétique: cela signifie que les positions du pôle Nord et du pôle Sud vont soudainement être interchangés. Il est prouvé que les inversions géomagnétiques ont eu lieu dans le passé (le dernier avant 780.000 ans, au total 184 inversions qui se sont passé dans les derniers 83 millions d’années). Les causes suggérées sont des événements d’impact (collision avec

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d’autres planètes) et les événements internes de la Terre (dans les plaques tectoniques). Les inversions géomagnétiques ont été corrélés avec l’extinction des espèces: l’extinction se passerait-elle, car le champ magnétique de la Terre serait d’affaiblir ou même de cesser, et ainsi, les êtres sur la Terre seraient soumis à des particules de haute énergie, qui sont généralement piégés dans les ceintures de radiations de Van Allen dessus de l’atmosphère.

Généralement, une inversion géomagnétique est corrélée avec l’affaiblissement du champ géomagnétique. À l’heure actuelle, le champ géomagnétique global s’affaiblit; la détérioration actuelle forte correspond à une baisse de 10-15% au cours des dernières 150 ans et s’est accélérée au cours des dernières années. L’intensité géomagnétique a diminué presque continuellement, du prix maximum qui est 35% dessus de la valeur maximum moderne qui il y avait avant 2.000 ans. Cela ne représente pas une preuve qu’il y aura une baisse soudaine et catastrophique de l’intensité géomagnétique.

Aussi, des tempêtes solaires sont prévues, qui vont causer des problèmes majeurs dans les réseaux de télécommunications et des infrastructures, apportant le chaos social. Cette théorie est basée sur des phénomènes qui se passent déjà. Il y a des tempêtes solaires les dernières années. Jusqu’à présent, ils n’ont pas l’ampleur de l’impact catastrophique prédit.

Il y a aussi une théorie que le 21/12/2012, il y aura un alignement galactique de la Terre avec le Soleil et la Voie Lactée. Évidemment, un scénario catastrophique ne peut pas être fermement basé sur cette prédiction. Cependant, il y a une théorie apocalyptique qui est basée sur la «théorie de l’alignement»: selon elle, la Terre va approcher le Trou Noir du centre de notre Galaxie, créant ainsi des ravages sur la planète.

En 1974, des astronomes ont découvert une source radio-astronomique dans le centre de notre Galaxie. Ils l’ont appelé «Sagittarius A». Il est considéré comme le centre d’un trou noir supermassif et ils pensent qu’il se trouve environ au centre de la galaxie. Le Soleil suit une orbite elliptique autour du centre de la galaxie, qui prend 226 millions d’années pour compléter. Sa trajectoire apparente dans le zodiaque, comme on l’observe de la Terre, n’est pas à la proximité du véritable centre galactique, mais plutôt de plusieurs degrés au-dessus, comme il est logique, puisque c’est une orbite elliptique autour d’un centre. Cependant, les scientifiques affirment que la dernière fois que le soleil était à l’endroit de l’orbite galactique ou il se trouve aujourd’hui, les dinosaures dominaient le monde. Les scientifiques ont élaboré une théorie qui corrèle la période de l’orbite du soleil avec le cercle de la biodiversité de la Terre. On prétend qu’en raison de la position du soleil, la Terre va s’exposer aux rayons cosmiques, provenant d’un amas massif de galaxies, appelé l’«Amas de la Vierge’». Ces rayons sont prévus pour affecter l’ADN des espèces et de provoquer des mutations génétiques: des espèces seront éteintes et de nouvelles espèces vont apparaître. Une catastrophe n’est pas prévue. On pourrait corréler cette théorie avec la prévision d’un «changement de conscience», un changement génétique dans ce cas. Cependant, les astronomes ne sont pas en mesure de prédire le moment exact où le soleil va atteindre la position présumée. Pour pouvoir l’estimer, ils auraient à connaître la position approximative du centre de la galaxie. Pour savoir cette position exacte, ils auraient à définir les limites et le volume exact de la galaxie, quelque chose qu’ils considèrent impossible.

En conclusion, il semble que les croyants dans la catastrophe sont basées sur une projection sensationnelle et une interprétation arbitraire des données scientifiques disponibles. Si nous prenons en compte les conclusions de l’astronomie moderne, de

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la paléontologie, de la géologie, nous pouvons sans doute supposer que nous sommes dans une période de changements physiques grands de notre planète Terre et du système planétaire, qui peuvent affecter la vie sur Terre. Il n’y a aucune preuve cependant que ce changement va être catastrophique et qu’il va se passer à une date précise. En tenant compte des procédures de la nature que nous savons, même de notre propre expérience, ce serait probable que ce changement se produirait progressivement, s’il peut être prouvé d’une façon scientifique que cela arrivera à tout.

La croyance apocalyptique en 2012 ne se fonde pas sur des preuves que la catastrophe est imminente. Elle est une croyance dogmatique. Les gens qui ont la foi sur elle exploitent l’information scientifique et les informations sur la conspiration. C’est un phénomène d’une importance sociale et culturelle. Il montre le climat moral de notre époque. Il est peut-être un signe que nous vivons dans une époque qui ressemble au Moyen Age, lorsque la fin du monde a été largement crue de se produire. Puis, il y avait une vision du monde dominante, qui était religieuse. La croyance en une catastrophe majeure a été basée sur la religion. Les croyants fermes ont été progressivement stigmatisés comme des hérétiques. Aujourd’hui, il y a une vision du monde dominante, qui est scientifique. La croyance en une catastrophe majeure est basée aussi sur la pseudo-science. Les croyants fermes sont stigmatisés comme des fous.

Quant à la troisième catégorie de croyants: nous ne pouvons concevoir de façon rationnelle pourquoi l’«alignement galactique» représente un «changement de conscience». Nous pouvions envisager cette possibilité seulement si la théorie scientifique moderne qui corrèle les rayons cosmiques et l’évolution de l’ADN, (basée sur l’astronomie et sur la paléontologie), prouve correcte. Dans ce cas, nous aurions à surmonter plus d’obstacles. Pourquoi est-ce que ce changement va se produire dans une date précise? Pourquoi est-ce qu’il va se produire soudainement? En conclusion, il y a trop de dogmatisme dans cette théorie. Il y a des notions et des données prises pour acquis (ce quoi la conscience? C’est quoi un changement de la conscience? Pourquoi est-ce qu’il y aura un alignement galactique dans la date précise? Etc.).

En conclusion, le 21/12/2012 est devenu un jour important, un symbole culturel. Nous rejetons bien qu’une catastrophe va arriver ce jour-là. Ce sera un seuil significatif pour l’humanité, en seule raison de la publicité et de l’importance sociale du phénomène. Nous devons noter aussi que, la transition du Moyen Age à la Renaissance s’est passée après qu’il y avait de l’anxiété similaire en Europe. Par exemple:

«En 1499, l’astrologue Johann Stöffler a prédit qu’il y aurait un Déluge à l’Europe en Février 1524. Comme l’année 1524 approchait, il y en avait l’hystérie de masse en Europe. Prévoyant que la catastrophe prendrait la forme d’une inondation, beaucoup de gens avaient construit des bateaux ou se déplaçaient vers un terrain plus élevé. Le philosophe Niccolo Machiavelli a répondu à l’avertissement avec son style sardonique, que les femmes de Florence devraient fuir vers les collines et vivre avec les ermites. La catastrophe n’est pas arrivée».

Aussi, on peut soutenir, basé sur le climat culturel de l’âge, que nous pouvions espérer une nouvelle Renaissance et une nouvelle révolution scientifique, après la «fin du monde» de 2012. Nous attendons une révolution sur la connaissance. Un retour méthodologique à la philosophie aristotélicienne peut s’avérer devenir son contexte nécessaire.

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3.3. Conspiration Mondiale «Vous êtes face à face avec l’homme qui a vendu le monde». (David Bowie, The Man who sold the World) Le scénario de la catastrophe mondiale de 2012 est basé sur une théorie du complot. L’élément clé de cette théorie est que les responsables gouvernementaux, ou pour mieux dire, les organisations secrètes qui contrôlent les gouvernements du monde derrière les rideaux ont déjà été informées de la catastrophe et font leurs propres préparations, sans laisser le public de savoir. La population ignorante ne sera pas protégée par les événements catastrophiques. Cette théorie du complot fait partie d’une vision conspiratrice de l’histoire plus globale. Selon cette théorie, tous les événements historiques peuvent être facilement expliqués de la façon qu’elles étaient planifiées avec de précision par une élite secrète. Cette élite secrète comprend un réseau de sociétés secrètes et des rencontres régulières, tous au service d’une finalité: la domination du monde. Ceci est décrit comme le «Nouvel Ordre Mondial», un terme populaire dans l’agenda politique moderne, qui acquiert ainsi une signification différente.

En général, la théorie du «Nouvel Ordre Mondial» décrit une société globalisée de haute technologie dans l’échelle de la planète, une tyrannie pseudo-démocratique avec un gouvernement centralisé, une armée mondiale, une monnaie numérique en commun et une économie mondialisée. Les croyants sur la catastrophe corrèlent cette «vision» avec le jour du Jugement dernier du 2012. Ils considèrent que la réduction de la population en raison de la catastrophe prévue pour le 21/12/2012 va finalement servir l’agenda du «Nouvel Ordre Mondial». Cependant, la théorie du «Nouvel Ordre Mondial» a ses propres partisans, ils ne sont pas toujours les mêmes avec les croyants à la catastrophe.

L’opinion dominante de l’histoire et du progrès social n’est pas de la conspiration, mais institutionnelle. La synthèse de la dialectique hégélienne et marxiste sert pour expliquer la cause probable du changement dans les sociétés humaines. Cela signifie que la société change de la façon suivante. Les nouvelles idées sont inventées et proposées. Elles sont corrélées avec les avancées technologiques. Elles sont exploitées par de nouveaux intérêts économiques. Et c’est ainsi, la société développe. Un conflit survient. Des nouvelles idées sont proposées, des idées différentes et antithétiques à celles qui sont appliquées. Etc. Ce point de vue n’implique pas une conspiration.

Les théoriciens du complot ont beaucoup de données et de témoignages pour fonder leurs théories et attirer de l’attention. Des dénonciateurs sont à l’air libre et parlent des opérations secrètes, des sociétés secrètes, des réunions secrètes de l’élite, etc. Le 9/11 attaque terroriste a été fortement recherché par les théoriciens du complot. Ils affirment qu’il y avait des représentants du gouvernement qui savaient (ou même ils avaient planifié) ce qui allait arriver ce jour-là et ensuite ils ont exploité l’événement économiquement et politiquement. Cette théorie a attiré beaucoup d’attention, parce que la version officielle de ce qui s’est passé n’est pas convaincante si on l’analysait. Aussi, il y a quelques groupes politiques pas connus ou même secrets, qui sont aujourd’hui révélés, fournissant du bois pour le feu de la propagande du complot.

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Le groupe Bilderberg a attiré d’attention les dernières années. C’est un noyau d’intellectuels, des politiciens et des entrepreneurs d’importance mondiale, qui organise des réunions annuelles dans différents pays. Les théoriciens du complot corrèlent les réunions de Bilderberg avec les événements d’importance mondiale qui se produisent dans les pays où les réunions se tiennent après qu’ils sont fini. Par exemple, le groupe s’est réuni en Grèce en 2009, avant la crise de la dette grecque de 2010. Aussi, il y avait la réunion du groupe en Espagne en 2010, juste avant la crise d’endettement du pays, etc.

Aussi, le «Bohemian Grove» est désormais connu du public. Le Bohemian Grove est un camping à San Francisco. Chaque Juillet, les membres du «Bohemian Club» visitent le camping pour une période de deux semaines pour se recréer, et aussi pour participer à des ateliers politiques. Les membres comprennent de l’élite américaine de la politique, du journalisme, d’affaires et de l’intellect. Les réunions du «Bohemian Club» ont attiré l’attention publique en Amérique en 2000, quand un journaliste avait infiltré dans de réunion de cette année et a publié des images exclusives de la cérémonie d’ouverture occulte, à laquelle les «Bohémiens» participaient.

Une société secrète a également été exposée en public. Son nom est «Skull and Bones » et elle est située dans l’Université de Yale. Chaque année, un nombre restreint des étudiants du premier cycle du campus, ceux qui vont devenir membres de l’élite sont choisis pour être initiés dans la société. La société organise des cérémonies d’un caractère occulte. Elle aide ses membres dans leur carrière future, en fournissant des liaisons utiles, liens avec ses anciens. George Bush Jr. a admis publiquement qu’il est un membre de cette société pendant la campagne de son élection contre John Kerry en 2004. C’est qui est intéressant c’est que John Kerry a également été membre, comme il a été largement diffusé.

Toutes ces informations sont utilisées comme «preuve» à l’argument selon lequel il existe un ordre secret du monde, qui est compartimenté et indépendante de tout ce qui se passe a l’espace public. Les procédures secrètes qui ont lieu dans ce cadre de la politique clandestine et de l’occultisme affectent notre vie. Généralement c’est le scénario du Nouvel Ordre Mondial qui s’avance, selon cette théorie. Tous les participants à ce réseau secret, ils partagent un but, même si éventuellement ils ont des aspirations différentes à ce sujet.

Il y a une antithèse. D’une part, il y a une théorie du complot, fondée sur l’information qui a été récemment et incontestablement publiée (par exemple, l’existence des sociétés mentionnées et de leurs réunions). D’autre part, le contre-argument est basé sur une théorie philosophique sur l’histoire.

Examinons le scénario du Nouvel Ordre Mondial. Il est basé sur des faits réels. Le monde se développe en fait vers un «nouvel ordre mondial». La mondialisation continue à se produire dans un rythme rapide. L’humanité est confrontée à des défis mondiaux (les problèmes environnementaux, l’instabilité économique et géopolitique, etc.), qui exigent des solutions mondiales et la coopération transnationale. Presque toute l’Europe utilise une monnaie commune. La même chose se passe aux États-Unis. Dans ces vastes zones du monde occidental, il y a déjà un gouvernement centralisé. La «bureaucratie bruxelloise» de la Commission européenne affecte et influence de plus en plus la politique de chaque État membre. Le gouvernement de Washington d’autre part, décide la politique que les États de l’Amérique du Nord sont tenus à suivre. Le «Nouvel Ordre Mondial» n’est pas une théorie du complot imaginaire: il est à deux pas: Si de nouvelles institutions, plus larges que les États-Unis ou l’UÉ sont formés, alors il sera devenu une réalité. Les analystes partageraient l’avis que ce n’est pas du tout un scénario improbable.

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Les théoriciens du complot réclament qu’en raison de ces procédures, l’homme perd sa liberté. Ceci est basé sur la législation limitante qui est mise en fonction dans de nombreux pays occidentaux après les incidents de 9/11.

Cependant, vivre dans une communauté organisée de façon responsable signifie d’accepter des limites à la liberté. Si nous nous tournons à Aristote, nous allons découvrir qu’il a fait valoir que l’homme est un «animal politique». Il est tenu de former des sociétés. Cet idéal politique d’Aristote représente les valeurs helléniques. Les Hellènes ont formé des ordres sociaux complexes, dans la base de cités-États (la société athénienne démocratique, la société militaire d’ancienne Sparte), qui ont été en raison de leur évolution sociale et culturelle. Bien qu’ils aient révolté contre tout ordre injuste (par exemple, contre un tyran), ils étaient fiers à choisir de se conformer aux règles sociales dans le cadre d’être des citoyens civilisés.

Une société humaine a toujours été l’aspiration de l’homme, et la promesse chiliaste de la religion aussi. On pourrait dire que c’est le résultat inévitable de l’évolution, du point de vue actuel. Le défi est de savoir s’elle va être une société fondée sur la justice, la liberté de choix et la démocratie, ou une tyrannie suppressive. La transition vers cette société est une source d’anxiété majeure. C’est logique. Il est évident qu’aujourd’hui, il existe des divergences graves dans l’agenda de la mondialisation. Par exemple, le marché international ne fait pas de bien aux économies des pays, c’est un cartel bancaire et le commerce qui se profite de lui. Des lois ont été adoptées à censurer la liberté d’expression. Etc. Face à ces problèmes, et bien d’autres qui sont venus dans la surface en raison de la procédure de la mondialisation, nous avons deux options: soit nous faisons ce que nous pouvons pour les résoudre, soit nous allons les laisser à «eux» à résoudre, quels qu’ils soient considérés, et dans ce cas nous allons accepter la théorie du complot que nous sommes tous prisonniers, sujets d’un ordre secret.

Sur les réunions et les sociétés secrètes: ils sont bien réels. Si quelqu’un examine les sources disponibles, il sera persuadé pour leur existence. Mais qu’est-ce que cela prouve exactement? Que l’occultisme joue un rôle considérable dans la formation de l’élite. C’est le sens commun, si nous prenons pour acquis la Franc-Maçonnerie, une organisation largement connue et acceptée socialement dans presque tous les pays occidentaux. Par ailleurs, cela ne prouve pas que l’approche institutionnelle de l’histoire est fausse. Plutôt qu’elle se doive intégrer le rôle des institutions secrètes, qui reflètent les institutions ouvertes. Aussi, notre analyse acquiert un degré supérieur de complexité.

Le monde doit changer. Il y a des problèmes graves aujourd’hui (la propagande étant un entre eux) lesquels l’homme doit vaincre, peu importe si les organisations secrètes ou ouvertes sont responsables pour eux, ou ils pourraient aider l’humanité à les résoudre.

Éventuellement, la façon de changer le monde est une nouvelle révolution de la connaissance, qui débutera à partir des intellectuels et des scientifiques, comme c’est passé au XVIe siècle.

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3.4. Science Immorale «Science Bizarre Choses que je n’ai jamais vu auparavant Derrière des portes fermées». (Oingo Boingo, Weird Science) Aujourd’hui, les théories du complot deviennent très populaires. La croyance en un complot mondial de l’élite est largement répandue. Il y a plusieurs raisons à cela: par exemple, l’anxiété et le stress causés par les graves problèmes des sociétés modernes. L’un de ces problèmes est que nous vivons dans un monde de la «Science immorale». La notion «Science immorale» se réfère à l’exploitation de la science orientée par le marché, qui limite ses objectifs et la portée des recherches. La Science, par sa nature, est basée sur le doute. Les scientifiques doutent librement les résultats de leurs recherches (et de la recherche de leurs collègues) tout le temps. D’autre part, les marchés fonctionnent à la base du risque. Afin de faire face au risque de tout investissement, les entrepreneurs doivent prendre certaines choses pour acquis. Ce qu’ils prennent habituellement pour acquis sont des faits et les résultats scientifiques qui sont discutables. De cette façon, la connaissance scientifique est «mise en œuvre» sur le marché et toute la société devient son «champ d’expérimentation». Les économies d’échelle sont élaborées en fonction de la «science», et elles deviennent dépendantes d’une certaine connaissance scientifique, qui devient donc indiscutable et idéologique. Les intérêts du marché investissent une partie de leurs profits dans la recherche scientifique, pour faire progresser cette connaissance contestable et afin d’obtenir l’approbation universelle de leur «science». Il devient difficile de remettre en question les données scientifiques auxquelles est basée leur entreprise.

Les choses seraient plus claires, s’il y avait une «mère de la science», un général, cadre philosophique d’évaluation et d’analyse des progrès scientifiques. Mais, il n’y a pas et ainsi, les sciences qui sont orientées par le marché, indépendantes l’une avec l’autre, de plus en plus spécialisées et compartimentées, elles continuent à se développer et à façonner le monde, provoquant la dégradation de l’environnement, les inégalités sociales, et l’instabilité économique. La raison en est que les marchés visent à but lucratif. La Science (du moins au sens que la civilisation occidentale a donné à cette notion) vise à l’amélioration de l’humanité par l’avancement des connaissances. Ces deux objectifs ne coïncident pas. La science se tourne vers une idéologie au service du profit individuel et non de l’homme et des valeurs humanistes.

Il y a de nombreux exemples de ce phénomène. Prenez la propagande politique diffusée pour justifier la «guerre pour la liberté», ou «contre le terrorisme». L’analyse géopolitique est utilisée pour leur justification: le public non spécialisé ne peut pas concevoir les raisons profondes de chacunf de ces guerres et il est influencé par la propagande dominante à accepter dogmatiquement ce que les spécialistes disent. Même si il y a des spécialistes opposés à cette propagande (Noam Chomsky, par exemple), leur rôle est jusqu’au maintenant a été jusqu’à tout aussi utile à l’équilibre, parce que la structure du système politique et social est fondée sur la dialectique hégélienne. Dans ce système, l’antithèse d’idées joue un rôle crucial pour sa stabilité: la politique gauche et la politique droite, la gauche extrême versus l’idéologie de l’extrême droite, la propagande des médias en masse par rapport à la propagande des médias indépendants et alternatifs, etc.

Dans le cas de la propagande économique, les mesures d’austérité sont présentées aux pays en crise de la dette comme scientifiquement inévitables, comme un résultat

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complexe de l’analyse macroéconomique du marché mondial du commerce, ou comme c’est la faute du peuple, etc., un argument fondé sur une analyse économique et sociopolitique complexe, dont seuls les spécialistes peuvent comprendre et c’est les politiques qui sont obligés à mettre en œuvre. Le contraire (également fondé sur la science) point de vue (que les mesures d’austérité sont évitables, qu’elles sont causées par les banquiers, que ce n’est pas la faute des gens, une approche différente politique et économique est nécessaire, etc.) ne provoque que d’ajouter à la confusion et contribuer à créer un équilibre (Mais, aujourd’hui, il est évident que cela ne durera pas, et on attend de vastes changements politiques et culturels, comme il est censé dans le Cosmowave aussi).

Aujourd’hui, les aliments génétiquement modifiés sont avancés rapidement, comme une «nécessité». En réalité, leur diffusion est basée sur des faits scientifiques contestables. Il a été démontré que les aliments génétiquement modifiés constituent une menace pour la biodiversité de la planète et à la santé de l’homme. Ils servent l’agenda des lobbies de la production alimentaire des États-Unis. Leur but est un monopole d’échelle planétaire, dans lequel ils vont contrôler la production (grâce à la distribution exclusive de semences génétiquement modifiées), le raffinement (grâce à l’achat des entreprises alimentaires de raffinement) et la distribution (super marchés) de la nourriture. Ce sont alors les lobbies qui poussent l’agenda des aliments génétiquement modifiés. Comme cet agenda devient une force du marché, pas même les scientifiques n’ont pas le pouvoir de mettre en question la nécessité et la sécurité des aliments génétiquement modifiés: il y a juste trop de lobbies et des intérêts à surmonter.

De la même manière, il est souvent avancé que la viande et les produits laitiers représentent une menace pour la santé humaine, parce que les animaux sont élevés sur une échelle industrielle, dans des conditions insalubres, et ils consomment des aliments de faible qualité et des antibiotiques. D’autre part, une vaste économie d’échelle, donc un système de production, de distribution et de consommation est basé sur leur exploitation et il est difficile de le changer, ou même de le remettre en question. Non seulement les lobbies, mais beaucoup de travailleurs seraient touchés, et l’ordre social aussi, au cas où les millions de personnes dépendantes de tous les jours sur cette production alimentaire et sur cette chaîne de distribution, devraient soudainement à faire face au fait qu’ils consomment des aliments malsains.

L’économie de combustibles fossiles est un marché mondial. Elle affecte les marchés, la géopolitique, et les économies de tous les pays du monde, qui sont dépendants des combustibles fossiles. Si nous ne surmontons pas les barrières institutionnelles et si nous ne changeons pas nos approches méthodologiques sur la science qui affectent la société moderne, alors il est probablement prudent de supposer que l’humanité va d’abord consommer tout le pétrole disponible sur la planète, avant d’«inventer» une source d’énergie alternative.

En 2009, une propagande à l’échelle planétaire a été diffusée à persuader la population de la Terre sur une vaccination contre la grippe. L’Organisation mondiale de la Santé a été chargée de cette propagande. Ses représentatives présentaient la grippe plus dangereuse qu’elle était, au lieu de fournir, de l’information scientifique viable qui limiterait l’anxiété et la panique morale. Si quelqu’un croyait leurs annonces, il penserait qu’une catastrophe mondiale était imminente, sauf si toute la population serait vaccinée le plus tôt possible: des milliards de personnes seraient malades, il y aurait de millions des morts et les sociétés sombreraient dans le chaos. En conséquence, des milliards de vaccins ont été vendus. L’épidémie a passé et enfin s’était d’une importance bien moindre que prévue, même si le taux de vaccination

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était inférieur à celui qui était considéré indispensable. Les fonctionnaires ont alors annoncé qu’ils avaient surestimé l’ampleur et le danger de l’épidémie. Dans tout cas, la vérité était publiée: chaque année, il y a des gens qui meurent de la grippe, et leur taux n’a pas augmenté considérablement.

Un autre cas exemplaire de débat scientifique, qui n’est pas peut-être pas très connu à cause du fait que la science est orientée par le marché, est le prétendu «effet de serre», présenté comme la cause du réchauffement climatique. Il est contesté par les scientifiques que les gaz à effet de serre et notamment le CO2 provoque l’échauffement de la planète. Les températures élevées mesurées au cours des dernières décennies ne sont pas corrélées de façon univoque avec les émissions de CO2, mais elles sont aussi récemment corrélées avec la radiation des rayons gamma du soleil, des rayons qui sont indépendants du rayonnement solaire lumineux, qui provoquent la hausse de température mesurée dans des autres planètes du système planétaire ainsi, par exemple à la planète Mars. Il est même mis en doute par les scientifiques qu’il y a effectivement un réchauffement de la planète toujours en cours et qui culminera les prochaines décennies: un groupe de climatologues prédisent que la planète s’apprête à entrer dans une nouvelle mini période glaciaire.

Toutes ces discussions scientifiques se continuent indéfiniment sans affecter la «science de serre» qui se développe dans un marché, quelque chose qui facilite les entreprises et les intérêts internationaux de s’aventurer le «commerce d’émissions» à l’échelle mondiale: ces entreprises achètent des «droits d’émission» de pays sous-développés et après elles vendent ces droits à des entreprises situées dans les pays développés. Aussi, ces entreprises ont intérêt à diffuser et défendre la «science de serre», parce qu’elles investissent sur le commerce des émissions de CO2 et aux technologies de la réduction des émissions. Une partie des bénéfices acquis par ces intérêts est ré-investi dans la diffusion de la «science de serre»: elles fournissent les fonds nécessaires pour la recherche scientifique dans les diverses branches de la science, recherche qui se tiendra pour acquis l’effet de serre. En raison de la compartimentation de la science moderne, les scientifiques qui participent souvent à ces recherches sont souvent inconscients, même qu’il y a un conflit sur l’effet de serre, ou au moins, ils n’ont pas le temps ou la spécialisation de juger de manière indépendante: ils comptent sur la science largement acceptée (qui est orienté par le marché) et ils continuent leur recherche indépendante. Les entreprises qui se profitent de l’effet de serre influencent aussi le gouvernement et les médias pour servir leurs objectifs de propagande: diffuser les «connaissances» sur les «effets de serre» au public, former l’opinion du public d’une façon dogmatique, en comptant sur le rationalisme dogmatique de notre époque, le fait que la pluralité des gens va rejeter des opinions différentes à celles que la propagande des médias diffuse, sans les examiner. De cette façon, il devient de plus en plus difficile d’influencer les politiques qui sont basées à l’effet de serre, même de critiquer leur portée.

La science devient immorale en servant les objectifs de monopoles mondiaux et des entreprises internationales. Cela pourrait même se révéler pour le bénéfice de l’humanité, si l’objectif de ces monopoles et les entreprises était réellement bienveillant. Il n’est pas. Leurs objectifs semblent être à rendre la population humaine dépendante de leur science et de leur technologie monopolisée, ne tenant pas compte de leurs effets sur la santé humaine et la nature de la Planète. Nous avons besoin d’une nouvelle science, ou au moins un nouveau cadre scientifique pour évaluer les résultats scientifiques. La philosophie aristotélicienne pourrait constituer la base de cette nouvelle évaluation.

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3.5. Qu’est-ce qui se passe? «Alors je me réveille le matin et je vais dehors, Et je respire l’air et je me sens bien, Et je crie de toute ma force Qu’est-ce qui se passe». (4 Non Blondes, What’s going on) Depuis le début du XXIe siècle, les catastrophes naturelles se produisent fréquemment sur toute la planète. Le «Tsunami» est une notion récente (du moins son utilisation dans l’espace public), largement diffusé depuis le tremblement de terre de l’Océan Indien en 2004. Si on examine les données disponibles, on peut facilement conclure qu’il y a une augmentation de la fréquence des tsunamis pendant le XXIe siècle (en 2011 par exemple, deux tsunamis ont passé). In 2010, une éruption volcanique en Islande a causé des problèmes graves dans l’aviation européenne. In 2011, un tremblement de terre catastrophique de grande échelle s’est passé au Japon. Des typhons et des tornades sont également devenus des phénomènes fréquents. Les phénomènes des catastrophes naturelles de toutes sortes sont devenus fréquents. Ils ajoutent à la théorie du complot apocalyptique et aussi, à l’anxiété moderne. L’homme réalise qu’il n’est pas le «maître de la terre».

En même temps, une crise économique affecte les pays développés du monde. Un climat d’instabilité économique et de la peur est répandu. Nous avons soudainement pris conscience que les démocraties modernes sont lourdement endettées auprès des banques, même ceux qui nous considérions comme indépendantes, fortes et prospères. Il semble que les banquiers sont ouvertement pris le contrôle de l’agenda politique, à cause de la «nécessité économique». L’activité du marché globalisé a souvent été présentée comme une condition préalable pour faire avancer la coopération entre les nations du monde et d’ajouter à leur bénéfice mutuel. Au contraire, il ne semble pas bénéficier des nations plus, du moins si l’on prend en compte, par exemple, qu’il y a des pays dans l’Amérique du Sud, qui ont des niveaux élevés de la production agricole à l’échelle mondiale et en même temps, leurs citoyens sont littéralement affamés.

La dégradation de l’environnement de la planète constitue une menace sérieuse pour la viabilité de la civilisation de l’homme sur la terre. Le réchauffement climatique est un problème majeur, même s’il n’y a pas de consensus sur sa cause. L’épuisement des sources naturelles et la pollution des écosystèmes posent une grave menace sur l’existence de l’homme dans la planète. La dépendance aux énergies fossiles représente également un grand défi que l’humanité devra faire face. Une crise alimentaire est prédite. La capacité de la Terre pour produire de la nourriture est compromise. Les catastrophes naturelles détruisent les cultures. La terre devient incultivable à cause de la déforestation et de l’élévation de la mer. L’industrialisation des pays en développement entraîne la réduction de leur production alimentaire. La croissance démographique rapide augmente le volume nécessaire de l’approvisionnement alimentaire. Il est probable que la production alimentaire ne sera pas suffisante pour nourrir la population mondiale dans quelques années ou quelques décennies. Une crise de l’eau est également prévue de se produire dans les prochaines décennies. Cela signifie qu’une proportion importante de la population de la planète n’aura pas accès à l’eau potable. Les ressources en eau sont polluées, en raison des activités industrielles et économiques, et à cause de la salinisation due à l’élévation de la mer, qui est attribuée au réchauffement climatique.

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Ce sont certains des effets du développement économique catastrophique. Le

modèle actuel de développement entraîne de facto la dégradation de l’environnement, l’instabilité économique et les inégalités sociales à l’échelle locale et mondiale. En bref, l’homme ne peut pas prolonger sa présence sur la planète, s’il il ne révise pas complètement ses activités économiques.

Ce n’est pas seulement une question de l’économie. Il devient évident qu’il doit y avoir des changements profonds dans la civilisation occidentale, pour que l’homme puisse survivre, des barrières culturelles énormes à surmonter. Face à ce dilemme, Il y a deux attitudes principales.

D’abord, il y a l’attitude des personnes qui suivent une théorie du complot. Ils diabolisent la science moderne. Ils prédisent des catastrophes majeures. Dans la même catégorie, s’appartiennent les gens qui prédisent des changements positifs inexplicables. Ils sont tous influencés par leurs aspirations métaphysiques.

D’ailleurs, il y a les personnes qui mettent leur confiance en la science et les institutions. Ils rejettent dogmatiquement les vues de la première catégorie et qu’ils ont foi en la capacité du système à changer. Cependant, jusqu’à présent, ils n’ont pas pris en compte les sérieux obstacles méthodologiques que la connaissance doit vaincre. Par exemple, la science est compartimentée comme une règle méthodologique. Même s’il n’y a pas de consensus scientifique sur un sujet précis, les médias diffusent une opinion dominante à ce sujet, celui qui sert l’agenda des lobbies. Cette opinion est donc transformée en propagande spécialisée et incontestable. Elle n’est pas objective et parfois à cause de sa diffusion, la dégradation environnementale se continue et la confusion des masses devient plus grave.

Il semble que nous sommes face à une situation critique qui ressemble à un «cercle vicieux»: soit nous devons mettre notre confiance en la mauvaise science, soit en la métaphysique irrationnelle. L’homme doit surmonter cette antithèse afin de survivre. Nous avons urgemment besoin d’une nouvelle synthèse. Est-il possible qu’elle vient déjà? Forcement, les événements qui affectent déjà la société mondiale (la crise économique, la destruction de l’environnement, la déchirure sociale) influencent l’opinion publique et les scientifiques vers les changements nécessaires dans le système mondial. 3.6. Qu’est-il arrive? «Et je l’ai vu avant Et je vais le revoir Oui je l’ai vu avant L’histoire se répète». (Propellerheads featuring Shirley Bashey, HIstory repeating). La Première Guerre mondiale a éclaté à l’été de 1914. Comme il est largement admis aujourd’hui, cette guerre a provoqué la Seconde Guerre mondiale, en raison des modalités d’oppression que l’Allemagne a été obligée de signer, le Traité de Versailles en 1919. Le monde a changé complètement après les deux guerres mondiales. L’histoire a été racontée. Des idées ont été diabolisés. Les idéologies politiques ont été rebaptisées. Les villes ont été reconstruites. Une nouvelle classe moyenne a émergé. Une nouvelle antithèse s’est développée, entre le communisme et le capitalisme, qui a duré jusqu’en 1989. Les pays avaient à choisir leur côté. De toute façon, ils avaient à se conformer à nouveau monde émergent. Ils devaient être

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modernisés. Ils ont dû investir dans une croissance économique considérable. Ils ont dû mettre en œuvre la politique nationale concernant l’éducation, l’économique, la société. Enfin, ils ont dû se forcer à être acceptés dans les institutions transnationales, qui exprimaient une nouvelle agenda, de la géopolitique de l’économie mondialisée: NU, OTAN, UE, COMECON, etc. En conclusion, la procédure de la mondialisation a été accélérée après les guerres. Éventuellement, aujourd’hui le monde serait différent au niveau inimaginable, si elles n’avaient pas éclaté.

Retournons en arrière, avant 100 ans. Imaginons les intellectuels occidentaux, juste avant la Première Guerre mondiale, tentant d’envisager un avenir meilleur pour l’humanité, différent que l’agenda capitaliste des banquiers de leur temps. Est-ce qu’ils auraient eu la moindre chance de prédire l’avenir? Ils n’ont pas la moindre idée qu’est qui se passerait au XXe siècle, les changements profonds qu’il y aurait.

Retournons en arrière encore un siècle. Entre 1803 et 1815, s’ont passé les guerres napoléoniennes. Ils ont eu un impact profond sur l’Europe. Napoléon est devenu le «César» de notre temps. Il a gouverné l’Europe pour une courte période. Dans certains pays qu’il a conquis, les classes inférieures l’ont embrassé. Après tout, il a promis de grands changements institutionnels: l’annulation des droits héréditaires, la laïcité, la facilitation des divorces et des changements majeurs dans le système de féodalité en faveur des paysans. Il était un empereur Européen qui envisageait à mettre en œuvre l’agenda de la Révolution française. Il a ainsi façonné le XIXe siècle. Il a mis la scène de la bataille entre la monarchie et ce qui allait devenir une démocratie moderne, les luttes entre les empires européens anciens et leurs monarques d’un côté, et les nouveaux idéaux démocratiques et la mondialisation des marchés de l’autre côté, ces luttes qui déboucherait à terme sur les guerres mondiales du XXe siècle.

Retournons alors, au réveillon du Nouvel An de 1801. Les Européens célèbrent l’avènement d’un nouveau siècle. Leurs yeux sont solidement fixés en France. La situation semble se stabiliser. Certains intellectuels soutiennent avec passion les idées nouvelles. D’autres pensent qu’elles doivent être supprimées. Le monde va changer pendant les quinze ans prochains, d’une manière totalement inimaginable par chacun d’eux.

Les deux siècles derniers, l’Europe a changé de la monarchie à la démocratie. Les empires Européens ont donné leur place aux États démocratiques, qui ont joué un rôle dans le marché mondialisé. Il était facile de comprendre comment les empires Européens exerçaient le pouvoir: vous aviez quelqu’un à blâmer. Aujourd’hui, l’économie du marché libre semble de créer des conditions politiques chaotiques. Un nouvel ordre est absolument nécessaire, afin de stabiliser l’état du monde. Cette commande va progressivement émerger à travers une synthèse des idées du passé, éventuellement à cause de la crise actuelle. Les idéaux qui ont façonné les deux derniers siècles ont été mis en place après des événements violents, provoquant une antithèse entre eux et la réalité de leur mise en œuvre.

Des nouvelles idées sont nécessaires, qui seront une synthèse des anciennes idées et de l’expérience actuelle. Par exemple, l’idéal d’une société démocratique reste une utopie inspirante, puisque nous arrivons maintenant à réaliser que le système politique actuel est orienté par le marché et contrôlé par les banques et ce n’est pas une vraie démocratie. L’idée que l’homme doit vivre en harmonie avec la nature devient imminente et doit être réalisée en urgence par l’humanité. L’idéal de la Renaissance, que l’homme doit être placé au centre de nos préoccupations peut être également considéré comme une priorité urgente, si nous prenons en compte l’injustice sociale et économique. Enfin, l’idéal de la science, rationnelle et véridique, de la science qui

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nous permettra de surmonter les barrières de la croyance d’abattre les préjugés, n’a également pas encore été accompli. Un nouveau siècle des Lumières est une inspiration moderne utopique, souvent nourrie par les progrès spectaculaires de la science moderne, qui, jusqu’à présent, n’ont pas encore provoqué un progrès social substantiel. Ce nouveau courant de pensée va finalement façonner la société occidentale dans les années à venir, d’une manière qu’il est difficile de prédire, comme c’est passé les derniers siècles. 3.7. Qu’est-ce qui va s’arriver? «Vous dites que vous voulez une révolution Eh bien, vous savez, Nous voulons tous changer le monde ». (The Beatles, Revolution) Le monde a un besoin urgent d’une Seconde Renaissance. L’homme sera mis à nouveau au centre de l’Univers. Les idéaux humanistes deviendront des priorités scientifiques et techniques. Le monde a également besoin d’une nouvelle révolution scientifique. Notre approche à la matière et l’Esprit va changer complètement. Enfin, afin de surmonter les problèmes pressants mondiales, un nouveau système politique est également nécessaire. Ce sera un système plus ouvert et démocratique que ce que nous avons. Peut-être, ces changements semblent utopiques. Cependant, ils sont nécessaires, pour que l’homme puisse survivre.

Une seconde Renaissance va se passer, même si elle n’est pas encore évidente. Les scientifiques commencent tout juste à réaliser qu’ils ont à surmonter les obstacles que la spécialisation et la compartimentation posent à la science moderne. Ils se souviendront que servir les valeurs humaines est l’idéal classique qui anime le processus scientifique. Peut-être que cela semble un espoir utopique. Cependant, ces changements vont se passer parce qu’ils sont nécessaires. Il y aura une réaction rationnelle et scientifique contre le chaos et la confusion, qui est partiellement provoquée par la science. Il y a beaucoup de scientifiques qui ont déjà commencé à penser de cette façon et de se rendre compte qu’un changement de paradigme est absolument urgent.

Une nouvelle révolution scientifique se passe déjà. Les dernières années, il y a des progrès spectaculaires dans les domaines de la cosmologie, la physique, la biologie, etc. De nouvelles découvertes mettent en doute des vérités établies et surtout notre opinion dominante du cosmos et du rôle de l’homme sur le cosmos, les bases philosophiques de notre société. Les progrès technologiques inspirés par ces nouvelles découvertes (dans les domaines de la nanotechnologie, l’ADN, les ordinateurs quantiques, les méta-matériaux, etc.) produisent de résultats qui sont de plus en plus impressionnants. En face de nos yeux éblouis, ils semblent comme des signes d’un nouveau monde émergent, où la science et la magie seront fusionnées. Jusqu’à présent, ce processus magnifique n’a pas été corrélé avec les changements sociétaux et les politiques nécessaires. Il est temps que la physique soit corrélée avec la politique.

Un nouveau système politique doit aussi être développé. Les démocraties représentatives sont orientées par le marché. Ce sont les banques et les marchés mondialisés qui contrôlent le système politique. La volonté du peuple est supprimée, comme il est devenu évident en raison de la crise économique. Les marchés influencent la politique moderne contre les idéaux humains. Si nous voulons réagir

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contre cet état de la possession économique et de la répression politique par les marchés mondiaux, nous avons urgemment besoin d’une démocratie véritable et ouverte. Peut-être que cette démocratie devrait même évoluer dans l’échelle mondiale, afin d’arriver à la mise en œuvre efficace et juste d’une politique au niveau global, en appuyant sur l’environnement, l’économie et la société, visant à l’égalité et la liberté. De toute façon, une société mondialisée est déjà émergente. Elle est facilitée en raison de l’avancement des technologies de télécommunication. C’est une vision mature, parce que pendant les dernières décennies, les barrières entre les gens de différents pays ont été surmontés. Ils étaient pour la plupart des obstacles de la croyance. L’homme va progressivement découvrir le nécessaire équilibre entre le local et le global. Il percevra que la mondialisation et la fraternisation avec les autres nations enrichissent son identité locale, pas le contraire. Il va s’en profiter par les chances offertes par la mondialisation, qui seront accessibles par tout le monde, pas seulement par une minorité de banquiers. L’homme va redécouvrir qu’il est un animal politique, comme Aristote a écrit. Il va surmonter l’individualité. Il va sentir qu’il est nécessaire qu’il fasse part de la société dans laquelle il vit. Ça sera une société mondiale de la liberté, de l’égalité et de la vraie démocratie. Dans cette société, les nations fraternisées vont coopérer et rivaliser pacifiquement, pour le bénéfice de l’humanité.

Enfin, une discussion objective sur les perspectives de l’humanité devraient également se référer à la propagande moderne et les phobies d’une catastrophe mondiale. Les arguments d’une apocalypse ne résistent pas à une évaluation scientifique rationnelle. Ils semblent comme une projection sensationnelle et contestable et une interprétation arbitraire et sans fondement des données scientifiques actuelles. D’autre part, les informations sur les projets secrets gouvernementaux et les projets privés de la construction des abris souterrains (afin de protéger une partie de la population humaine) et sur la construction d’un «global seed vault» (une voûte pour préserver les semences de la planète) sont impressionnantes, presque post-apocalyptiques. Cependant, ces informations représentent des preuves de l’anxiété généralisée de notre époque, pas d’une catastrophe qui va venir. Si on examine les données scientifiques sur les activités physiques contemporaines (par exemple l’accélération du mouvement des pôles, les activités sismiques intenses, l’hypothèse du rayonnement cosmique provoquant des mutations génétiques, etc.), alors nous pourrions éventuellement attester que la Terre est entrée dans une phase active, et qu’il est probable que les changements majeurs sur la planète que nous avons proposé pourraient également être provoquées par des causes naturelles, et des catastrophes locales ne sont pas exclues.

En ce contexte, il y a aussi des gens qui placent leur confiance dans les événements d’importance mondiale hors de leur portée, ce qui affectera positivement la vie de tous les peuples de la Terre. Ces événements sont équivalents à l’apparition d’un nouveau Messie. Leur croyance n’est pas rationnellement fondée. Il semble être un symptôme de l’anxiété d’un espoir réaliste. Par ailleurs, les aspirations métaphysiques de l’homme n’ont pas toujours été bénéfiques pour lui. N’oublions pas que les paysans du Moyen Age acceptaient la classe dirigeante médiévale, parce qu’ils croyaient en promesses du paradis, et comme ça ils faisaient ce que l’élite voulait. Dans ce contexte, les aspirations positives métaphysiques des croyants en 2012 peuvent forcément être interprétées aussi comme de la propagande qui serve un agenda politique de suppression. Si nous voulons changer le monde, nous devons agir, vite, en fonction de nos rêves et nos aspirations. Il est irresponsable de placer notre confiance à d’autres de le faire, a fortiori à l’intervention qui vient d’un autre monde.

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Est-ce qu’il est possible que ces espoirs en un autre monde métaphysique peuvent être expliquées de façon rationnelle, comme une projection rationnelle et scientifique de l’avenir? Tout d’abord, l’hypothèse de la physique moderne que la gravité est causée par le flux constant de particules subatomiques (des «Gravitons») doit être prouvée correcte. Il est probable, dans ce cas, que la théorie que ce que nous percevons comme la réalité est en fait seulement une gamme de fréquences d’oscillation sera prouvée ainsi. Dans ce cas, il deviendra évident qu’il y a d’autres gammes de fréquences sur la Terre (plus hausses et plus basses à celui où nous vivons) où la conscience existe aussi, représentée dans les formes subatomiques. Donc, la vie existe aussi dans autres dimensions. D’ailleurs, la science doit réinventer la vie. Elle est déjà en train de découvrir que la vie est un phénomène qui ne se produit pas seulement dans le contexte chimique que nous concevons. Les progrès considérables dans ce domaine devront être corrélés avec la théorie de la gravitation quantique. De cette façon, il est probable que l’existence d’autres mondes terrestres, ou il y a des conditions physiques différentes (ainsi: un équilibre différent entre l’énergie et la matière), l’existence des mondes qui sont invisibles à nos sens sera prouvée. C’est la même chose avec la vie dans d’autres planètes, qui semblent inhabitées pour nous jusqu’à présent. Cela pourrait être un progrès massif de l’humanité, un événement mondial majeur de grandeur et de l’importance historique, un événement équivalent à la découverte de l’Amérique.

Nous allons explorer cette prédiction, en appliquant la théorie Cosmowave dans des données scientifiques établies. Il est un fait établi que le champ géomagnétique devient plus faible. Selon la théorie Cosmowave, le champ géomagnétique de la Terre coïncide avec le champ gravitationnel. C’est le flux des Gravitons qui cause le géomagnétisme, et les transferts des forces gravitationnelles, qui font les choses concrètes (formes) en fournissant du poids, de la masse, de la substance, telle qu’elle est perçue dans notre gamme de fréquence. Si le champ gravitationnel devient plus faible, si le flux des gravitons devient plus faible, dans ce cas il est probable que, si ca continue, les choses autour de nous vont devenir moins solides, pénétrables, moins rigides. Dans ce cas, notre perception va éventuellement élargir, et de nouvelles dimensions de la vie sur Terre seront éventuellement découvertes, et scientifiquement expliquées. Dans tous les cas, le boom de la métaphysique des dernières années pourrait aussi être expliqué par ce phénomène physique.

L’histoire suit un rythme vite. Nous vivons dans une époque passionnante. Espérons, une nouvelle vague de changement global va nous approcher. Ce sera une vague de la pensée rationnelle, des aspirations humanistes et de la révolution scientifique. Ce sera une nouvelle méthodologie, orientée par les bases méthodologiques de la science moderne: la Logique aristotélicienne.

En conclusion, nous avons mené une recherche en utilisant la méthodologie aristotélicienne ou scientifique primaire afin d'explorer nos trois hypothèses: que la société moderne a été surmontée par la science moderne, qu'en raison du progrès scientifique la science va réconcilier avec la religion et que la science doit se tourner vers la méthode de la base scientifique, afin de surmonter la spécialisation et faire face à la crise moderne. Nous avons présenté des preuves et des arguments en faveur de nos hypothèses. Il est irresponsable de conclure que nos hypothèses se sont révélées absolument correctes. Nous espérons que nous avons montré que l'Histoire peut être vue à travers un nouveau point de vue optimiste, si on accord à nos hypothèses le bénéfice du doute. Toutefois, si elles sont correctes, c'est l'Histoire qui sera le juge final.

Comme elle est toujours.