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côte d'Ivoire Artisanat et PME

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le magazine d'information du ministère de l'Artisanat et de la promotion des PME

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S om m ai reEditorialE d i t o r i a l

Dossier d’actualité

Gros Plan

Zoom sur

Sciences & Vie

Vies d’ici & d’ailleurs

Event

Recettes & Astuces

Taxis compteurs- Wôrô-wôrô : La Guerre !

InterviewABOLI Camille

(Directeur Général du Groupe MAEEVA

Deuxième édition des journées internationales de l’artisanat traditionnel d’Abidjan

La Fédération de Motocyclisme de Côte d’Ivoire

Bonne nouvelle pour les acteurs du secteur de l’Artisanat en Côte d’Ivoire. De sources proches du ministère de l’Artisanat et de la promotion des PME, le code de l’Artisanat, en cours d’élaboration, sera bientôt présenté à l’Assem-blée Nationale pour adoption.De l’avis des experts en charge du dossier, cette initiative vient combler un vide et formaliser un secteur au sein duquel, l’informel et l’anarchie continuent de préva-loir. La viabilité du secteur ainsi

que sa vitalité ne sont pourtant plus à démontrer. Les chiffres d’ailleurs sont éloquents à ce sujet. L’Artisanat reste l’un des plus gros pourvoyeurs d’emplois avec environ 25% de la population active qui y opère. En zone urbaine, 40% de per-sonnes actives s’y retrouvent. Sa capacité à répondre aux besoins de la population, la diversité des activités qu’elle englobe, sa flexibilité et son dynamisme en font un secteur incontournable à l’heure de la relance de l’écono-mie ivoirienne. Afin de ne pas dépendre exclusivement de l’aide extérieur, il urge d’organiser ce secteur créateur de richesse dont la contribution au Produit Intérieur Brut (PIB) est de l’ordre de 12% ! Une manne financière qui malheureusement échappe au contrôle de l’Etat.L’objectif de ce code est double. Du côté de l’immeuble CERI-SON, sis au Plateau, il s’agit « de donner un statut aux artisans en les sortant de l’informel et de la précarité », mais aussi et surtout de contribuer au renflouement des caisses de l’Etat. Bref, un code pour un partenariat gagnant-gagnant ! Seconde bonne nouvelle, La deuxième édition des journées inter-nationales de l’artisanat traditionnel d’Abidjan qui se sont tenues du 24 août au 02 septembre, à l’Institut Français d’Abidjan (ex-CCF) au Plateau. Le thème « Consommation locale des produits de l’Artisanat et Recherche de débouchés commerciaux.» a servi de prétexte pour amorcer un premier pas vers la formalisation du secteur, par l’invite faite aux Artisans de déclarer leurs œuvres, afin de les protéger de la contrefaçon.Deux bonnes nouvelles qui avec l’organisation de la deuxième journée des PME qui s’est déroulée les 11 et 12 octobre à la CAIS-TAB sous le thème « Les PME face aux défis de la relance écono-mique », augurent de perspectives intéressantes pour le secteur de l’Artisanat et des PME en Côte d’Ivoire. Une nouvelle ère d’espé-rance, sans aucun doute !

Que de bonnesnouvelles ! « Notre métier, la location et la vente de véhicules »

Serval : Le logiciel de téléphonie mobilequi défie le contrôle des Etats

N’cho Jean :« La photographie m’a tout donné »

Présentation des produits Oro

L’Ananas pirogue

Kassi Honoré

Contact E-mail:[email protected]/ Facebook: manuska.communication / Contacts tél: (225)22 47 45 23 / 57 78 05 46 Société éditrice: MANUSKA COMMUNICATION Tél: (225)23 51 72 76 / Fax: (225) 23 51 72 60 Site web: www.manuskacommunication.com

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Côte d’Ivoire ARTISANAT et PME Le magazine d’information du Ministère de l’Artisanat et de la Promotion des PME

Siège Social: Riviéra III, prés de la Mosquée - Directeur Général: Honoré KASSIDirecteur de Publication: Honoré KASSI - Coordinateur: Valéry BONY

Responsable Artistique: Amoro OUATTARA- Service Commercial: Niamké ARNAUDDépot légal: n° 6840 Abidjan le 10 Novembre 2010

Capital Social: SARL au capital: 1 000 000 F CFA

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ACTUALITEACTUALITE ACTUALITE

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Taxis-compteurs vs wôrô-wôrôL a g u e r r e !

Nouveaux remous dans le sec-teur du transport interurbain au sein du district d’Abidjan. Pen-dant trois jours, les chauffeurs de taxis-compteurs ont observé un arrêt de travail, à la suite d’un mot d’ordre de grève lancé par leur syndicat. A travers cet autre mouvement, ils entendaient dé-noncer la concurrence déloyale que leur font les « wôrô-wôrô ». En effet, depuis des années, syn-dicats de taxis-compteurs et de « wôrô-wôrô » se livrent une ‘’guerre’’ sans merci. Des ba-

garres qui se terminent parfois dans le sang.

Les origines de la querelleLes taxis-compteurs qui, jusqu’alors, régnaient en maître sur le transport intercommu-nal à Abidjan, ont vu baisser leur chiffre d’affaires depuis l’avènement des «wôrô-wôrô» qui offrent les mêmes services. Moins coûteux, ils sont capables de transporter quatre per-sonnes à la fois. A la différence des taxis-compteurs dont les ta-

rifs reviennent plus chers à une seule personne. Conséquence de cette donne, dans un contexte de morosité économique, la popu-lation abidjanaise tourne le dos aux taxis-compteurs, seuls auto-risés à pratiquer le transport in-tercommunal à Abidjan, au pro-fit des « wôrô-wôrô ».

ReconversionMenacés de disparition, la plupart des chauffeurs de taxis-comp-teurs n’ont d’autre choix que de se reconvertir en «wôrô-wôrô ».

Le conflit, longtemps, larvé entre chauffeurs de taxis-compteurs et de « wôrô-wôrô » a subitement ressurgi. Causant de nombreux désagréments aux travailleurs abidjanais. Le gouvernement, afin de ramener le calmer, a pris des mesures pour une meilleure cohabitation entre les deux parties.

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A C T U A L I T EACTUALITESurtout que l’avènement de la concurrence a eu pour effet d’accentuer le phénomène des arrangements pour ceux obli-gés d’effectuer leur course en compteur. Plus question de lais-ser tourner le compteur dans une ville où les embouteillages sont légions et peuvent durer des heures. Avant d’emprun-ter un taxi-compteur, le client préfère négocier le tarif au préalable. Dans ces conditions pour réaliser la recette jour-nalière de 30 000 F CFA exigée par les propriétaires, les chauf-feurs de taxis-compteurs dé-cident de fonctionner comme leurs collègues, conducteurs de « wôrô-wôrô ». Aux heures de pointes, au lieu de se lancer, en vain, à la recherche de clients, ils se retrouvent aux points de chargement des wôrô-wôrô avec lesquels, ils se partagent la clientèle. Dans la lutte sans mer-ci que leur mènent les « wôro-wôrô », le seul moment de répit dont disposent les taxis-comp-teurs, c’est la nuit. Plus précisé-ment les heures après minuit, lorsque les « wôrô-wôrô » ar-

rêtent de circuler.

Débrayages à maintes reprisesA maintes reprises, les chauf-feurs de taxis-compteurs ont débrayé pour protester contre cette concurrence qu’ils esti-ment déloyales, en vain. Jamais, ils n’ont obtenu gain de cause. C’est dans une atmosphère ten-due que l’arrêt de travail de trois jours est survenu.

Des travailleurs pris audépourvusA Yopougon ‘’ lavage’’, un point de chargement qui connaît un important trafic, des jeunes empêchaient les taxis intercom-munaux de charger. À Adjamé, ‘’Renault’’, c’était le même sce-nario, occasionnant des longues files d’attente. Impossible pour les travailleurs de se placer. Quitte à opter pour la marcher avec la certitude de transpirer en étant certain de ne pouvoir arriver à l’heure au bureau.

La réaction du gouvernementPour éviter que ne perdure la

situation, le gouvernement dé-cide de monter au créneau. Ha-med Bakayoko, le ministre de l’Intérieur, après une série de concertations avec les syndi-cats opérant dans le secteur ar-rête un certain nombre de me-sures. Une initiative salutaire qui a le mérite de faire tomber la pression. « Les chauffeurs de taxis-compteurs se sont engagé à la reprise. Tous les véhicules ba-nalisés qui, sans redevance, ou non en règle qui opèrent dans ce domaine seront arrêtés», an-nonce le ministre d’Etat devant la presse au terme de la concer-tation avec les syndicats. Autre mesure prise dans la foulée, les taxis communaux communé-ment appelés « wôrô-wôrô » voient leur périmètre d’action circonscrit. Le ministre rappelle que le trafic intercommunal re-lève du ressort des taxis-comp-teurs. A la grande satisfaction des responsables des organisa-tions syndicales de taxis-comp-teurs, Diabaté Maliki, Coulibaly Brahima, Bakayoko Mamadou, Jacob Assougba lancent un ap-pel à la reprise.

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Côte d’Ivoire Artisanat & PME

Bravade de l’injonctionministérielleMalgré l’interdiction à eux faite par les autorités, les chauffeurs de « wôrô-wôrô » décident de braver l’interdiction du ministre leur enjoignant de ne pas s’adon-ner au transport intercommunal, au risque de voir leurs véhicules saisis et mis en fourrière. Tou-tefois, ils opèrent dans la dis-crétion. Au maximum, ils em-barquent trois passagers.

Le point de vue des clientsS’ils affirment comprendre les motifs à la base du déclenche-ment de l’arrêt de travail des chauffeurs de taxis-compteurs, la majorité des clients inter-rogés se déclare favorable à ce que les «wôrô-wôrô» puissent continuer à pratiquer le trans-port intercommunal. « Je ne peux pas payer 2500 FCFA pour rallier le Plateau à Angré. Avec 600 F CFA en wôrô-wôrô, je suis

chez moi. », explique Henriette, employée de surface dans une entreprise de nettoyage qui a ses activités dans le quartier des affaires. Comme Henriette, ils sont nombreux les usagers des « wôrô-wôrô » qui estiment que le gouvernement devrait tenir compte de la conjoncture ac-tuelle et lever l’interdiction qui frappe les véhicules de transport communaux.

ACTUALITEACTUALITE ACTUALITE

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Outre l’interdiction pour les taxis communaux de se livrer au transport intercommunal, les autres mesures prises à la suite des échanges entre le Comité de lutte pour la réinsertion des taxis intercommunaux (Colurtic) et les repré-sentants du cabinet du premier ministre et les cinq ministères techniques sont les suivantes :

1-Recensement exhaustif de tous les conduc-teurs de véhicules banalisés auprès des services du ministre de l’Artisanat et de la Promotion des Pme et du ministre délégué auprès du Président de la République, chargé de la Défense, pour les ex-combattants.

2-Retrait sans pénalités de tous les véhicules ba-nalisés mis en fourrière par la police, dès la prise des textes légalisant le transport intercommunal. Dans l’attente, les membres du Colurtic devront sensibiliser leurs pairs au respect de la décision en vigueur de s’abstenir de faire du trafic inter-communal.

3-Concertation entre les représentants du Co-lurtic et les services de l’Etat intervenant dans le domaine du transport à l’effet de plancher sur la légalisation du transport intercommunal.

Le contenu de l’accord entre l’Etat et le Colurtic

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In terv iew

Présentez vous et votre structureJe suis Aboli Camille. Avant que nous soyons ici, j’ai travaillé dans une structure du nom de LESSAC. C’était un groupe qui faisait de la restauration, de la location, et possédait un bar Karaoké. Pendant la crise, nos véhi-cules ont volés. Ce qui nous a obligé à ar-

Le GROUPE MAEEVA INTER est une société spécia-lisée dans la location de véhicules, située à Cocody Angré 8ème tranche, face à la CIE. M. Aboli Camille, le Directeur Général du Groupe Maeeva Inter nous plonge dans l’univers de la location de véhicules, dans cette interview qu’il nous a accordée.

Camille Aboli, ( Directeur Général du groupe MAEEVA INTER )

« Notre métier, la location et la vente de véhicules »

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InTeRvIeW

« Notre métier, la location et la vente de véhicules »

rêter nos activités. Nous avons repris parce que nous disposons d’un portefeuille clients intéres-sant. Mes collaborateurs et moi avons réfléchi et décidé de monter cette structure dont le nom est le Groupe Maeeva Inter. Maeeva représente les initiales des prénoms de mes quatre enfants : Marie, Alex, Eveline et Emeraude. Inter parce que nous avons de grandes ambitions. La struc-ture fonctionne depuis un an.Nous nous sommes installés pour faire plus sé-rieux, à la huitième tranche, en face de la Com-pagnie Ivoirienne d’Electricité CIE. Notre effec-tif se compose de trois permanents. Le Directeur général que je suis, le responsable commercial et son adjoint. Nous disposons également de chauf-feurs pour les véhicules. Notre parc se compose de huit véhicules : trois Peugeot 406, trois vé-hicules 4x4 à double cabine, une fourgonnette berlingo. Nous avons un land Cruiser qui est actuellement au port d’Abidjan en phase de dé-douanement.

Quelles sont les prestations que vous faîtes, après la location ?Nous ne faisons que de la location pour le mo-ment.

Comment se portent vos activités après la crise postélectoraleLa location de véhicules évolue en fonction de la situation socio politique. Vous êtes d’accord avec moi que si j’ai envie d’aller investir, louer un véhicule pour Bouaké et qu’il y’a des bruits de bottes, je m’abstiendrai. Après la crise, les affaires ont connu une embelli mais avec les récentes at-taques, les activités tournent au ralenti.

Qu’est ce qui fait la différence entre votre structure et les autres agences de location de véhicules ?Je pense que les autres agences sont mieux pla-cées pour nous juger. Nous sommes assez sé-rieux. Nous n’avons pas tous les véhicules. Lorsque vous nous demandez vingt véhicules et que nous ne pouvons pas tous vous les fournir, nous sollicitons nos partenaires. Au terme de la

location, nous restituons les véhicules emprun-tés et payons correctement ce que nous devons. A la différence de certaines structures de loca-tion qui prennent des véhicules de location ou des véhicules de particuliers, mais qui en retour font des difficultés pour payer.

Quels sont vos projets pour votre entreprise?Nous allons faire de la vente de véhicules. En plus de la location des véhicules à double cabine, nous allons nous lancer dans la location de gros engins, en partenariat avec les planteurs d’hé-véas. Nous allons aussi faire de la billetterie, c’est-à-dire, l’organisation de tout ce qui touche au voyage : réservation de billets d’avion, réserva-tion d’hôtel. Pour quelqu’un qui a déjà entendu parler de nous à l’étranger et qui nous contacte, nous irons le chercher à l’aéroport.

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InTeRvIeWEnsuite nous le conduirons à sa chambre d’hô-tel et nous lui ferons visiter des sites touristiques. Nous voulons être le leader dans ce domaine.

Parlez-nous du coût de vos prestationsEn ce qui concerne la location de véhicules, il ne faut pas fixer des prix exorbitants, au risque de voir les clients partir ailleurs. Néanmoins, nos prix tiennent compte de la qualité des services que nous offrons. Ils varient en fonction de la demande. Il y a un tarif pour les particuliers, les entreprises, les clients fidèles, etc. Le coût de la location prend en compte le nombre de jours. Si vous sollicitez un véhicule pour plusieurs jours, vous avez droit à une réduction. Pour les vé-hicules de type 4x4, les tarifs oscillent entre60 000 F CFA et 80 000 F CFA. Les tarifs pour un véhicule de marque Peugeot 406 vont de 30 000F CFA à 50 000 F CFA.

Nous faisons aussi de la location pour un jour avec obligation de prendre un chauffeur. Cela en raison de la situation du pays. Auparavant, ce n’était pas le cas. Nous faisons de la location à Abidjan, à l’intérieur du pays, et même dans la sous région : Ghana, Togo, etc.

Avez-vous un message à lancer à l’endroit de la clientèle ?Nous sommes une structure assez sérieuse. Les clients peuvent nous faire confiance. Ils seront satisfaits.

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N La recherche de débouchés commerciaux au cœur des échangesLa deuxième édition des journées internationales de l’artisanat traditionnel d’Abidjan s’est déroulée du 24 août au 02 septembre 2012 au théâtre de verdure de l’Institut français (ex-CCF) au Plateau. Au cœur des débats, la recherche de débouchés commerciaux.

Deuxième édition des journées internationales de l’artisanat traditionnel d’Abidjan

« Consommation locale des produits de l’artisanat et re-cherche de débouchés commer-ciaux. » C’est le thème de la

deuxième édition des journées internationales de l’artisanat traditionnel d’Abidjan qui s’est déroulée du 24 août au 02 septembre 2012, au théâtre de l’Institut français au Plateau, sous le parrainage du ministre de l’Artisanat de la Promotion des PME, la Maison de l’Arti-san de Côte d’Ivoire en colla-boration avec le Fonds d’Appui à la Promotion de l’Artisanat (FAPA). Il a été question, pendant 10 jours, de réfléchir aux voies et moyens d’écouler les produits de l’artisanat sur le marché lo-

cal et à l’extérieur. Lors de la table ronde organisée par les organisateurs à l’effet d’ins-truire les participants, Mes-sieurs Coulibaly Ali, Com-missaire général du JIART, Niamkey Aka, Directeur de la Communication au mi-nistère de l’Artisanat et de la promotion des PME , Kablan Michel, président de l’Organi-sation des Producteurs pour le Développement des Expor-tations Non Traditionnelles de Cote d’Ivoire (OPENT-CI) et Diomandé, président de la Fédération nationale de

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l’Industrie Touristique de Côte d’Ivoire (FENITOUR-CI) ont ébauché des pistes de solutions permettant aux artisans leurs produits. Les différentes communications ont mis l’accent sur le pro-fessionnalisme et le sérieux, gages de reconnaissance. En outre, il a été demandé aux artisans de faire connaitre et d’authentifier leurs produits afin de les protéger de la contrefaçon. Les conféren-ciers ont exhorté la popula-tion à s’intéresser aux expo-sitions d’œuvres artisanales. Les JIART visent à : créer un espace de rencontres et d’échanges entre les artisans de Côte d’Ivoire et ceux de la zone Cedeao, renfor-cer les liens de coopération entre les pays de la sous-ré-gion en matière de culture et d’artisanat et permettre aux artisans d’accroître leurs revenus. L’édition 2012 a re-commandé la création d’une plateforme d’échanges cultu-rels entre la Côte d’Ivoire et le Nigeria. 80 exposants issus de sept pays d’Afrique de l’Ouest, et plus de 5 000 visiteurs y ont pris part.

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BrèvesBrèves

La deuxième édition de la journée des PME ouverte le jeudi 11 oc-tobre, à la CAISTAB au Plateau, s’est achevée le 12 octobre sur une note d’espoir. Organisée par le mi-nistère de l’Artisanat et de la pro-motion cette seconde édition avait pour thème, « Les PME face aux défis de la relance économique »

Journée des PME, ladeuxième édition s’est ache-vée sur une note d’espoire

Le code de l’artisanat en cours d’élaboration par les experts du ministère de l’Artisanat et de la promotion des PME sera, bientôt, présenté pour adoption. L’objectif de ce code est, dans un premier temps, de donner un statut aux ar-tisans et de les sortir ensuite de le secteur de l’informel et de la précarité. Avec 25% de la population active, l’artisa-nat reste l’un des plus gros pourvoyeurs d’emplois en Côte d’Ivoire.

Bientôt un code de l’artisanat en Côte d’Ivoire

L’ONG française « Vie » souhaite apporter son appui financier et son expertise au secteur de l’artisanat en Côte d’Ivoire. Mme Emmanuelle Bouquillon, responsable de cette ONG, qu’accom-pagnait un investisseur privé français a été reçue en audience à cet effet, récemment, par le ministre Konaté Sidiki. Il s’agissait pour les hôtes du ministre de lui présenter leurs projets et rece-voir les garanties en vue de leur implantation en Côte d’Ivoire qui est en cours.

La France au secours de l’artisanat ivoirien

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ZOOMS U R

Avec un an d’existence, la Fédération de Mo-tocyclisme de Côte d’Ivoire, (FMCI) est l’une des dernières nées dans le monde des sports. M. Soumahoro Mamadou, son président n’en a pas moins de grandes ambitions dont il nous parle dans cet entretien.

La Fédération de Motocyclisme de Côte d’Ivoire

M. Soumahoro Mamadou, président de la FMCI:

◆ Qui est le président de la Fé-dération de Motocyclisme de Côte d’Ivoire ?Je suis Soumahoro Mamadou, président de la Fédération Mo-tocyclisme de Côte d’Ivoire. Ma présence dans l’univers du sport mécanique remonte à 1985, à Bouaké, où j’ai crée le Bouaké Moto Club. J’ai ensuite mis sur pied, le rallye club d’Abidjan. Je suis membre fondateur de la fédération de Moto, membre fondateur de la fédération au-to-moto.

◆ Parlez-nous de la Fédéra-tion de motocyclisme de Côte d’Ivoire La Fédération de Motocyclisme est constituée de dix clubs pré-sents sur toute l’étendue du ter-ritoire. Nous avons une quin-zaine de clubs en gestation qui

sont en passe d’être affiliés à la fédération. C’est à la fin du mois d’août 2011 que l’exis-tence de notre fédération a été officialisée. Nous avons démar-ré nos activités en septembre 2011, avec dix clubs repartis entre Abidjan, Bouaké, Man et San Pedro. Nous organisons une compétition par mois. Au plan national, il nous reste trois compétitions pour boucler l’an-née. Une compétition à Ferké, une à Kong et une dernière à Korhogo. Au plan international, nous avons une compétition au Togo, et le Paris-Dakar. Ces compétitions sont notées. Mal-heureusement, nous ne faisons pas encore partie de la Fédé-ration Internationale de Mo-tocyclisme (FIM). Il nous faut pour y être admis, organiser huit compétitions en interne

et participer à, au moins, cinq compétitions en externe. Nous en sommes actuellement à six en interne et deux à l’interna-tional. Le problème qui se pose à nous, c’est que nous n’avons pas les techniciens qu’il faut. Nous nous attelons à les for-mer. D’ici 2013, nous aurons des commissaires techniques, des contrôleurs techniques, pour pouvoir organiser une compétition internationale en 2014.

◆ Combien de licenciés compte la Fédération?Nous avons deux cent cinq li-cenciés. Nous en avons dans la catégorie des 49 cm3 que nous appelons remorque. Il s’agit des mobylettes. Généralement, pour ne pas faire de test, nous organisons des compétitions de mobylettes. Elles vont prendre

“Nous avons pour objectif de faire connaître la discipline’’

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ZOOM SUR

fin dans deux ans, parce que les gens ne fabriquent plus de mobylette dans le monde. Nous avons aussi les 85 cm3 dans la catégorie des cadets. Il y a éga-lement les 125 cm3 et plus.

◆ Quels sont les objectifs de la Fédération de motocyclisme ?Nous avons pour objectif de faire connaître la discipline en Côte d’Ivoire. Sachez que nous procurons plus de spectacles et de sensations que tout autre sport. Au motocyclisme, nous avons des plateaux de 34 m. Les compétiteurs les abordent du coup. Une fois en l’air, au dessus du sol à 3 ou 4 m, ils sortent de leurs motos. Ce qui arrache des applaudissements et procure de l’extase aux spectateurs. 30 % de la population ivoirienne possède une moto. Il suffit d’organiser les amateurs pour produire du spectacle. Pour le moment nous y réfléchissons.

◆ Vous êtes également le pré-sident de la conférence des pré-sidents des fédérations spor-tives de Côte d’Ivoire. Qu’est ce qui a favorisé votre choix à la tête de cette fédération ?C’est sûrement dû à mon tra-vail, à mon expérience. Toute modestie mise à part, je suis quand même un profession-nel. Je suis le président de la conférence des présidents des fédérations sportives de Côte d’Ivoire, depuis 2012. Mon rôle consiste à faire en sorte que les décisions qui éma-nent de ces fédérations soient

consensuelles. Nous envisa-geons redynamiser la confé-rence. Les fédérations ont beau-coup de problèmes auxquels nous nous attelons à trouver des solutions.

◆ Président, avez-vous un mot de fin ?Je vous félicite pour l’initia-tive par rapport par votre ma-gazine. Je demande aux uns et aux autres de se calmer. Plus, il y’a la paix, plus on fait beau-coup de choses. Dans les fé-dérations, il faut mettre fin au désordre. Les textes disposent que les présidents de fédération sont rééligibles pour quatre ans, mais vous savez, je connais un gars de l’automobile, Jean Marie Balestre. Il est resté à la tête de la fédération française de l’Au-tomobile et surtout de l’AEFIA pendant vingt ans. Il a permis au sport automobile de pro-gresser. La conférence des fédérations sportives de Côte d’Ivoire en-tend se battre pour que la loi

sur l’orientation du sport soit ef-fective. Il faut que la conférence soit un organe consultatif du gouvernement pour toutes les grandes orientations du sport en Côte d’Ivoire, parce que c’est nous qui vivons au quotidien les choses.

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Côte d’Ivoire Artisanat & PME

Science & VieSERVALLe logiciel de téléphonie mobile qui défie le contrôle des EtatsDepuis quelques semaines, les propriétaires d’un té-léphone mobile équipé du système Android peuvent télécharger gratuitement un logiciel baptisé Serval. Malgré une arrivée discrète, celui-ci pourrait bou-leverser le marché de la téléphonie et remettre en cause le contrôle étatique des réseaux. Pour l’ins-taller, il faut d’abord «rooter» son téléphone, c’est-à-dire désactiver les verrouillages imposés par les opérateurs.

Serval permet à un groupe de mobiles de se connecter direc-tement, sans carte SIM ni antenne relais. Il fonctionne selon le principe d’un maillage («mesh») consistant à créer des réseaux temporaires et mouvants, entièrement décentralisés. Lorsque deux appareils sont proches l’un de l’autre (quelques centaines de mètres), ils se parlent en direct. S’ils sont trop éloignés, les autres téléphones Serval se trouvant dans la même zone captent auto-matiquement la communication et la retransmettent, de proche en proche – sans que leurs propriétaires aient à faire quoi que ce soit.

Serval a été inventé par Paul Gardner-Stephen, un chercheur australien de l’université Flinders d’Adelaïde, avec l’aide d’étu-diants de l’Institut national de sciences appliquées de Lyon (INSA). Selon lui, son invention restaure les vraies potentialités des téléphones mobiles : «Dans les années 1980, les ingénieurs travaillant sur les premiers prototypes avaient imaginé des réseaux mesh, simples et bon marché. Mais les compagnies de téléphone les avaient empêchés de travailler dans cette direction, parce qu’elles voulaient préserver leur modèle pyramidal contrôlé par le haut, hérité du téléphone filaire – techniquement caduc mais commer-cialement très profitable. Aujourd’hui encore, si les mobiles ne peuvent pas se parler directement au niveau local, c’est parce qu’ils sont verrouillés par les opérateurs, qui obligent les usagers à passer

par leurs relais et donc par leurs sys-tèmes de facturation.»Dans sa première mouture, Serval se sert des émetteurs Wi-Fi des télé-phones et, en cas de besoin, des bornes Wi-Fi alentour. Mais la prochaine version utilisera directement un émetteur principal, sur les fréquences GSM – ce qui, en Europe, pourra po-ser des problèmes juridiques. Encore difficilement mesurables, les réper-cussions géopolitiques d’une telle in-vention sont potentiellement impor-tantes. M. Gardner-Stephen souhaite ainsi la déployer en priorité dans des régions du tiers-monde délaissées par les opérateurs de téléphonie et dans des zones où les réseaux ont été dé-truits par des catastrophes naturelles. Dans les grandes métropoles où tout le monde possède un mobile, Serval pourrait aisément créer des réseaux denses et efficaces, échappant à tout contrôle, commercial ou administra-tif, au grand dam des Etats.L’équipe de M. Gardner-Stephen a même imaginé un système encore plus puissant : certains téléphones seront spécialement configurés pour servir de relais à tous les autres, y compris ceux qui ne sont pas équipés du logiciel. En novembre 2011, Ser-val a été primé lors d’un concours de logiciels innovants organisé à Séoul (Corée du Sud). Déjà, des fabricants de mobiles chinois s’y intéressent.

Source : Le monde.fr

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Vie D’ici & D’Ailleurs

M. N’Cho Jean(Photographe)

Côte d’Ivoire Artisanat et PME s’intéresse ce mois-ci à la car-rière de N’Cho Jean. un photographe ivoirien de renom, très taletueux.

« Il faut aimer son mé-tier. La photographie m’a tout donné. Je n’en-vie personne. Grâce à ce métier, j’ai parcouru le monde et côtoyé des cé-lébrités.

« Dieu voulait que je sois pho-tographe. Un jour, je me suis arrêté devant un studio photo, à la rue 12 à Treichville. J’ai été at-tiré et j’y suis entré pour voir ce qui s’y passait. J’ai tiré le rideau rouge de la salle de prise de vue et j’ai vu un monsieur en train de photographier une femme. Le photographe m’a sorti brutale-ment de mon admiration avec une gifle qui m’a terrassé. Tout en larme je suis rentré à la mai-son. Ma grand-mère, furieuse, a voulu se plaindre auprès de ce photographe, mais mon oncle l’en a dissuadé lorsqu’il a eu la version des faits. Etant lui-même photographe, il a com-pris la réaction de ce dernier », raconte en guise d’anecdote, M.N’Cho Jean. Sa passion pour la photographie, il l’a conçoit comme un don de Dieu. C’est surtout grâce à son oncle qu’il a fait carrière dans le métier.« Il a tracé les sillons pour moi dans ce domaine. Photographe au ministère de

« La photographie m’a tout donné »

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Vie D’ici & D’AilleursVie D’ici & D’Ailleurs

« La photographie m’a tout donné »que c’est moi qui prendrait la relève lorsqu’il prendrait sa re-traite ». confie-t-il.

Un début de carrière pro-metteurLe jeune homme débute dans le métier comme laborantin. Il s’occupe du développement, de la sèche et de la distribution des photographies. Une mission qu’il prend à cœur. « On s’occupait des photogra-phies du président Félix Hou-phouët Boigny et de leurs distri-butions dans toutes les régions et les administrations du pays. Un jour, un recrutement de pho-tographes a été lancé par une entreprise. Sur cent postulants, seuls deux devaient être retenus. Le premier jour, cinquante can-didats ont été éliminés. Lors de mon passage, je portais un gant. A peine ai-je démarré qu’il m’a été demandé d’arrêter. Je ve-nais ainsi de réussir la première épreuve. Nous étions restés cinq pour la seconde épreuve. Cette fois, je suis allé au bout. L’entre-prise avait l’intention de retenir un photographe pour les photos en couleurs et un autre pour celles en noir et blanc. J’ai été re-tenu pour les photos en noirs et

blancs.», relate-il.

Le passage à Fraternité Matin, une expérience riche« C’est Grâce à M. Jacob Adjobi que j’ai intégré Fraternité Matin. Il connaissait mes compétences. Il m’a fait passer un test. Par la suite, il m’a présenté à M. Laurent Dona Fologo », poursuit-il. Son passage à Fraternité Matin lui a permis de rencontrer des personnalités et de beaucoup voyager. « J’ai travaillé avec le président Félix Houphouët Boigny et la première dame, Thérèse Hou-phouët Boigny. Grâce au pré-sident Henri Konan Bédié, j’ai fait le tour du monde. J’ai aussi travaillé avec le Général Robert Guéi. Avec le président Laurent Gbagbo, je suis allé à New York et Washington. J’ai travaillé avec le Président actuel Alassane Ouattara lorsqu’il était premier ministre. J’avoue que ce mon-sieur m’a beaucoup marqué. J’ai développé une photographie de lui que j’ai fait parvenir à la pri-mature. Mais il était en voyage. Trois semaines plus tard, il a voulu me rencontrer. Ce jour là, il m’a dit ’’ apprends à dire merci

à celui qui a bien fait pour toi’’ », se souvient-il. M. N’Cho Jean a travaillé avec beaucoup d’autres hautes per-sonnalités de ce pays.

Ses conseils pour réaliser de belles prises de vue« Pour faire une bonne photo, il faire prendre le temps de capter l’âme et non le corps de son sujet. Un petit sourire pour dire qu’il est en joie », conseille-t-il.Pour lui, la photographie est un art, un métier, une vie. « On n’y vient pas parce qu’on a échoué ailleurs », estime-t-il.

« Il faut aimer son métier. La photographie m’a tout donné. Je n’envie personne. Grâce à ce métier, j’ai parcouru le monde, et côtoyé des célébrités».

Aujourd’hui à la retraite, M. N’Cho Jean passe beaucoup de temps dans son studio photo, bien équipé, à Cocody Vallon, non loin de l’Eglise Catholique Sainte Cécile où il continue de pratiquer son métier et aussi à former les férues de la photo.

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Le savon spécial : Il unifor-mise et donne de l’éclat à votre teint.

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L’huile : C’est une huile pure et naturelle extraite de l’amande de palmiste. Huile végétale, elle est sans choles-térol, riche en éléments de re-construction. Son application

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Le lait spécial : Son application quotidienne donne à la peau bril-lance, douceur et lui évite cer-taines infections. Il uniformise le teint en faisant disparaître les taches.

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