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Droit administratif : Pour connaitre le droit administratif il faut connaître la jurisprudence administrative. le droit administratif repose sur des concepts qui sont difficiles, des concepts qui sont évolutif, la matière elle même elle évolue avec son temps. la notion centrale de droit administratif c'est la notion d’intérêt générale, qui est censé animé systématiquement les actions de l’administration . Marcel WALINE la notion de l’intérêt générale est aussi difficile a saisir que le mercure échapper du baromètre. la notion de prérogative, puissance publique : c'est une notion qui est omniprésente en droit administratif. Ouvrage : M. Chapus. Le cours de droit administratif de Jacqueline Moran-devillère, publié chez Montchrestien . M. Friller et M. Petit Yves Gaudemet Précis Dalloz de Jean Waline M. Truchet Bertrand Seller Le GAJA « les grands arrêts de la jurisprudence administratives », Dalloz. J.F Lachaume « droit administrative, les grandes décisions de la jurisprudence. » Légifrance : les arrêts PARTIEL : 3h écrit, choix entre une dissertation et un cas pratique ou un commentaire d’arrêt. Introduction : Le droit administratif est lié à la justice administrative. Le droit administratif vient de la justice administrative. I) Le droit administratif A) La définition du droit administratif En consultant des manuels, on constate que tous les auteurs souligne la difficulté de la définition. Paul Valéry « ce qui est simple est faux, ce qui est expliqué est inexploitable ». 1

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Droit administratif   : Pour connaitre le droit administratif il faut connaître la jurisprudence administrative. le droit administratif repose sur des concepts qui sont difficiles, des concepts qui sont évolutif, la matière elle même elle évolue avec son temps. la notion centrale de droit administratif c'est la notion d’intérêt générale, qui est censé animé systématiquement les actions de l’administration . Marcel WALINE la notion de l’intérêt générale est aussi difficile a saisir que le mercure échapper du baromètre. la notion de prérogative, puissance publique : c'est une notion qui est omniprésente en droit administratif.

Ouvrage : M. Chapus. Le cours de droit administratif de Jacqueline Moran-devillère, publié chez Montchrestien . M. Friller et M. Petit Yves Gaudemet Précis Dalloz de Jean Waline M. Truchet Bertrand SellerLe GAJA  « les grands arrêts de la jurisprudence administratives », Dalloz. J.F Lachaume « droit administrative, les grandes décisions de la jurisprudence. » Légifrance : les arrêts

PARTIEL : 3h écrit, choix entre une dissertation et un cas pratique ou un commentaire d’arrêt.

Introduction : Le droit administratif est lié à la justice administrative. Le droit administratif vient de la justice administrative.

I) Le droit administratif

A) La définition du droit administratif En consultant des manuels, on constate que tous les auteurs souligne la difficulté de la définition. Paul Valéry «  ce qui est simple est faux, ce qui est expliqué est inexploitable ».

Le droit administratif on peut le définir comme regroupant l’ensemble des règles juridiques potentiellement exorbitante du droit commun qui régisse l’organisation et le fonctionnement de l’administration. L’administration on peut l’entendre de différente manière, dans un 1er temps qui est le sens organique du terme, l’administration désigne un ensemble de personne de structures, d’institutions publiques, un ensemble de personne moral de droit public (l’Etat, collectivité territoriale, établissement public, ou encore les autorités administratives doté de la personnalité morale). Le droit administratif c'est l’ensemble des règles juridiques qui régissent les activités des personnes publiques, donc le droit des institutions publiques administratives.

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Dans une 2ème temps, on peut entendre le sens d’administration finaliste, selon lequel l ‘administration un ensemble d’activité tournées vers la satisfaction du bien commun autrement dit de l’intérêt générale et de l’ordre public. Le droit administratif est le droit du service public au sens large c'est à dire incluant la police administrative. On peut entendre dans un sens matériel, consiste alors dans un ensemble de moyen juridique de pouvoir de prérogatives spéciales exorbitantes du droit commun. Le droit administratif est le droit de puissance publique ou encore le droit de la gestion publique.

En réalité aucune de ces définitions ne sont satisfaisante et non exclusive des unes des autres. Au contraire, en réalité ces trois dimensions coexistent en permanence. Dans la science administrative et le droit administratif est pris dans un mouvement balancier entre ces trois acceptions. De sorte que la définition la plus équilibré est la plus neutre de la matière consiste à tenir compte de ces trois aspects en même temps ce que semble permettre. Il ne faut pas perdre de vue que privilégié l’un ou l’autre des critères de définition, n’est pas neutre, cela a des conséquences politique. Retenir tel ou tel conception du droit administratif traduit inévitablement une conception, une idée politique du rôle de l’Etat et du champ de son intervention. Le champ du droit administratif a évolué son champ d’application en fonction des époques plus ou moins libérales. A la fin du 19ème siècle, c'est une vision plutôt libérale qui prévalait, la Fr était plutôt libérale, on privilégié donc le critère organique c'est à dire que on considérait que le droit administratif était le droit applicable au personne publique a toute les personnes mais seulement aux personnes publiques. Cette époque libérale a pris fin avec le début du 20ème siècle, on est rentré dans une époque moins libérale avec le développement progressif du socialisme et donc une logique de plus en plus interventionniste de l’Etat et aussi une conception plus large du champ d’application du droit administratif. Le critère de l’application du droit administratif ce n’était pas le critère organique mais finaliste et à considérer que le droit administratif devait s’appliquer a toutes les activités de services publics y compris a celle prise en charge par des personnes privées. Ce changement est mise en lumière par Maurice Hauriou, dans le commentaire de la décision des tribunal des conflits du 8 décembre 1899, association syndicale du canal de Gignac, dans ce commentaire il écrit,« on ne change notre Etat, ce qui est grave est d’incorporer.. », le litige qui était soumis a notre tribunal des conflits une associations syndicales des proprio qui était chargé de faire des travaux d’intérêt collectif, donc à priori privée. Le tribunal des conflits considère contre toute attente que l’association en question est une personne publique et par conséquent elle est soumise au droit administratif et le litige relève du juge administratif. M. Hauriou très libérale par cette solution il y a la crainte du communisme, du collectivisme, qu'on accepte un Etat de plus en plus interventionniste. L'interventionnisme de l’État s'est beaucoup développé jusque dans les années 1980 ; dans ce même temps, le droit administratif avait un champ d'application très vaste. On est entré depuis le début du 90 on est entré dans une phase plus libérale, le champs d’application du droit administratif se réduit. Aujourd’hui le critère qu’on privilégie est le critère de gestion publique qui est plutôt réducteur par rapport au précèdent.

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B) Les caractères du droit administratif Il a pour caractéristique de traiter un sujet important qui est au cœur des enjeux de la société. Le droit administratif est au départ le droit de l’État , qui lui même s'occupe de sujets importants. C'est assez aisé à constater surtout cette année par exemple, avec l'affaire Vincent LAMBERT, la juridiction administrative a été saisie car il s'agissait d'une question de société ; idem pour l'affaire DIEUDONNE . ( saisine en urgence du CE ).

Le droit administratif présente deux caractéristiques fondamentales : - Il s’agit d’un droit exorbitant : Lachaume parle volontiers de spécificité, ce droit

administratif est dérogatoire par rapport au droit commun, c'est le droit privé. cette exorbitance c'est le droit administratif fait parti du droit public. le droit administratif est un droit autonome par rapport au droit civil. Gaston Jeze, dans son ouvrage de droit administrative publiée en 1930 « ces règles juridiques spéciales, ces théories juridiques spéciales, ces procédés de droit public, se ramène a une idée essentielle l’intérêt particulier doit s’incliner devant l’intérêt général». C'est parce que l’action administrative vise à satisfaire l’intérêt général que le droit qui la régit comporte des règles exorbitante qui dont le but est de permettre de toujours primer les intérêts privés. Quand on voit le fonctionnement on peut dire que c'est un droit inégalitaire en comparaison au droit privé. L’administration a en effet des pouvoirs extraordinaires. L’exorbitance du droit administratif se manifeste non seulement par des pouvoirs supplémentaires qui sont donnés a l’administration mais également on l’oublis également par des sujétion exorbitante qui s’impose à l’administration. Jean Rivero dans un art publié en 1953 où l’auteur se demander s’il existait un critère du droit administratif. Les prérogatives exorbitantes de l’administration sont   :

o c'est le pouvoir de prendre des actes administratifs unilatéraux autrement dit la 1ère puissance publique c'est l’action normative et c'est le fait de pouvoir imposer sa volonté aux administré de façon parfaitement unilatérale.

o L’expropriation est une faculté qui est donné à l’administration de priver certain propriétaire de leurs biens immobiliers, moyennant indemnisation et toujours à condition que l’intérêt général le justifie, on parle d’expropriation pour cause d’utilité publique.

o l’insaisissabilité des propriétés publiques qui ne peuvent pas faire l’objet d’une saisie.

o le pouvoir donné à l’administration d’insérer des clauses exorbitantes du droit commun .Et ce sont des clauses qui ne pourrait pas se retrouver dans un contrat de droit privé mais qui peuvent figurer dans les contrats d’administration des leur quel justifie par un motif d’intérêt général.

o la possibilité de l’administration de modifier unilatéralement les contrats administratifs voir même de les résilier unilatéralement.

L’exorbitance peut se manifester par des sujétions exorbitantes qui pèsent sur l’administration. Par exemple : l’administration n’est pas libre dans le choix de ses co-contractant la plupart des temps. L’administration n’est pas libre de vendre les biens qui

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font parti de son domaine public car il existe en droit administratif un principe d’inaliénabilité des biens du domaine public. L’administration a l’interdiction de vendre les biens du domaine public. Les employés des collectivités publics se voient imposer des sujétions particulières comme par exemple la limitation du droit de grève de certains agents publics car porte atteinte à la continuité du service public. A l’heure actuelle on constate une diminution de l’exorbitance du droit administratif. le droit administratif génère des inquiétude parce que si le droit administratif se banalise totalement il n’aura plus aucune spécificité et donc il disparaitra. On constate par exemple le droit de la fonction publique est de plus en plus proche au droit privé du travail et ce spécialement depuis la loi de 2007 de modernisation de la fonction publique qui a repris un certain nombre de mécanisme du code de travail pour les faire entrer dans les droit de la fonction publique. le juge administratif qui applique le droit commercial aux personnes publiques arrêt du Conseil d'Etat de 1997 Milon et Mares ou encore le droit de la consommation à des personnes publiques arrêt du CE 2001, société des eaux du nord. Mais aussi l’application par le juge administratif de principe issu du code civil dans la jurisprudence administratif. On voit se développer à l'heure actuelle l’action contractuelle des personnes publiques aux actions unilatérales.

Les conséquences sont nombreux d’abord il y a la recherche d’une plus grande efficacité économique de l’action administrative. L’action administrative classique ne se préoccupe absolument pas de son occupation publique. ce caractère anti économique du droit administratif a été mis en lumière dans un rapport de la banque mondiale qui était en 2004 «   Douig business   », qui classe les Etats, analyse les efficacités éco dans les Etat. Les droits européens sont sources de marginalisation des prérogatives de puissances publiques, lorsque celle ci sont trop attentatoire aux droits et libertés, et par ailleurs l’Europe est libérale dans son essence elle implique de diminuer l’interventionnisme de l’Etat. La banalisation du droit administratif est imputable à l’individualisme croissant dans notre société qui est de moins en moins soucieux de l’intérêt général. La banalisation du droit administratif est incontestable mais elle est relative.

En réalité on s’aperçoit que cette banalisation est réelle mais elle est relative. C’est ce que montre un auteur contemporain, Fabrice Melleray dans un article sur le Sujet en 2003. Il explique qu'en réalité, aujourd'hui le droit administratif ne disparaît pas, il se transforme, de la même façon d’ailleurs qu'il s'était transformé au début du XXème siècle ( dans un sens différent). Aujourd'hui s'ile st vrai que le droit administratif change, il ne se banalise pas totalement car en vérité lorsque le juge administratif applique par exemple le droit de la consommation ou de la concurrence, il ne les applique jamais tel quel. Il va en donner sa propre interprétation pour les adapter aux spécificités de l'action publique. Et notamment pour les nécessités de l'intérêt général.

Même chose pour les références au Code civil. Le juge administratif va de plus en plus souvent se référer aux principes dont s'inspire tel article du Code civil pour en dégager un principe général du droit, qui serait en quelque sorte fondatrice dans notre société. En réalité, le droit administratif garde une certaine autonomie et conserve sa spécificité au-delà des apparences. Par exemple, pour la loi de modernisation de la fonction publique de 2007, on s'aperçoit que ce n'est pas une copie intégrale du Code du Travail.

Enfin, c'est le plus intéressant, on s'aperçoit que l'intrusion du droit privé dans

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le droit administratif, conduit à l'émergence de nouveaux concepts, que le juge administratif va définir, auquel il va donner un sens spécifique pour leur application en droit administratif. Du coup on a développé ces dernières années un droit public des affaires. Ce changement conduit à l'apparition de nouvelles façons d'agir de l’État, des collectivités publiques. Avant l’État avait des monopoles, était un opérateur de la fonction publique. L'Europe l'a contraint à se désengager par exemple dans le secteur de la télécommunication, EDF, GDF… Dans ces secteurs l’État est réapparu sous une autre forme, celle de régulateur, incarné dans des AAI.

Finalement cette évolution contrainte du droit administratif n'aboutit pas à la disparition de l’État, mais l'émergence d'un nouveau droit administratif. Jean-Bernard AUBY l'affirmait : « on pourrait comparer le droit administratif à un tableau de UCCELLO, La Bataille de San Romano ». Dans ce tableau on annonce les évolutions à venir de la peinture. (Confusion). Jean Boulouis, qui écrit dans un art en 1998 « le droit administratif est l’ombre de l’Etat éclairé par la lumière du siècle. L’ombre varie avec le siècle et ces lumières mais vouloir sans défaire relève moins du libéralisme mais de l’utopie. Tant qu’il y aura un Etat il y aura du droit spécial adaptés de l’intérêt générale.

Le Droit administratif   : un droit essentiellement jurisprudentielle

Le droit administratif est né d’un principe mais c'est une décision juridictionnelle qu’il a obtenu plus tard sa consécration et en outre c'est la jurisprudence qui lui a donné son contenu. Le principe de SDP, principe révolutionnaire dans la mesure où il est inscrit dans l’art 13 de la loi du 16 et 24 Aout 1790. « Les fonctions judicaire sont distinctes et demeureront toujours séparé des fonctions administrative. Les juges ne pourront à peine de forfaiture troubler de quelque manière que sa soit des opérations des corps administratif ni citer devant eux les administrateur pour raison de leur fonction ». Les juges de droit commun qui sont les juridictions judicaires, ces juridictions ont interdiction de juger les litiges qui mettent en cause l’administration, plus généralement les activités administratives, on le retrouve dans un décret du 16 fructidor an III selon lequel « défense l’itérative ». Déjà avant la révolution on avait souhaité que les affaires publiques ne relèvent pas des juridictions de droit commun. et ce principe n’a pas été abandonné avec la révolution. En conséquence de ce principe il a fallut de mettre en place des juridictions spécifiques qui allait être compétente pour juger l’administration, les litiges administratifs. Ces juridictions spéciales mise en place en l’an 8 sont le conseil d’Etat et les conseils de préfecture. et ces « juridictions » ont des le départ assurer le règlement des litiges administratifs dans les limites de leur compétence sur la base de règle différente des règles de droit privé, sur la base de règle adapté à la spécificité des activités de puissance publique. Et ces règles ont étaient des règles jurisprudentielle mise en place par ces juridictions elle même. Restait alors à consacrer cet Etat de droit, ce qui fit le tribunal des conflits dans une décision du 8 fev. 1873 Blanco : c'est l’acte de naissance du droit administratif, c'est la décision fondatrice. Ce litige s’agissait dans lequel M Blanco cherchait a obtenir réparation du dommage causé à sa fille par des ouvriers employer de l’administration des tabacs. Les juridictions judiciaire et invoquer l’art 1382 du code civil. le préfet avait alors élever le conflit de compétence considérant que ce litige en devait pas être jugé par les juridictions judiciaires au regard de l’art 1382 mais qui devait être confié aux juridictions administratif. Le tribunal

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des conflits donne raison « la responsabilité peut incomber à l’Etat pour les dommages causés aux particuliers par le fait des personnes qu’il emploie dans le service public ne peut être régit par les principes qui sont établis dans le code civil pour les rapports de particuliers à particuliers ; cette responsabilité n’est ni général ni absolu ; qu’elle a ces règles spéciales qui varient suivant les besoins du service et la nécessité de concilier les droits de l’Etat avec les droits privés. Le tribunal des conflits en déduit que ce sont les juridictions administratives qui sont compétente pour ce litige. Avec cette décision du tribunal des conflits qui a été consacré le droit administratif applicable a l’administration et la encore dérogatoire au droit commun. Ce droit va par la suite confirmer sa tournure jurisprudentielle puisque c'est en fin de compte le juge administratif au fil des espèces en déterminer le contenu.

Il faut reconnaître que la part des textes déterminant aujourd’hui le droit applicable à l’administration est assez considérable. On a vu se multiplier des codes régissant tel ou tel thème du droit administratif. (le code de l’urbanisme, Le code général des collectivités territoriale, le code des marchés publics qui est un type de contrat que passe les personnes publiques, le code des biens publics, le code de justice administratif qui régit les procédures de justice administratif. Il n’existe pas de code administratif. Bien souvent ces codes ont assez largement repris la jurisprudence administratif, le CGPPP est assez symptomatique puisque la définition du domaine public est en grand partie la reprise de la jurisprudence antérieur du conseil d’Etat. Traditionnellement la jurisprudence du Conseil d'Etat est assez elliptique, le conseil d’état avait tendance à ne pas trop développer la motivation de ces arrêts. Le juge présente toujours les solutions comme étant liée aux circonstances de l’espèce. Le doyen Vedel, à la fin années 70 avait soutenu dans un article que il serait bienvenu de codifier les principes essentielles du droit administratif car cela permettrait de « promouvoir un droit plus accessible moins aristocratique, moins secret ». Fabrice Mallerey a montré qu’à l’heure actuelle et paradoxalement la codification du droit administratif ne serait certainement pas source d’une plus grande accessibilité, intelligibilité du droit administratif en raison de la mauvaise qualité de la loi. il soutient que la jurisprudence est plus visible que la loi actuelle. Et ce constant semble d’autant plus juste que beaucoup de progrès ont été accomplis par la juridiction administrative pour faciliter la compréhension des décisions de justice et par la même du droit administratif. D’abord il y a aujourd’hui une diffusion accru des conclusions des rapporteur publics près des juridiction administratif (rapporteur public :un membre de la formation de jugement au sein des juridictions administratif qui est chargé de présenter oralement, publiquement lors de l’audience la solution que selon lui le litige devrait recevoir, il ne vote pas avec les juges. Avant on appelé un commissaire du gouvernement). Le juge administratif fait de plus en plus d’œuvre pédagogique, Arrêt de 2007 communes Aix en province, le conseil d’Etat offre une synthèse de l’ensemble des modes de gestion des services publics. Enfin de nombreux progrès sont a venir sur la base des conclusion du rapport Martin élaboré au sein du conseil d’Etat en 2012 et qui portait sur la rédaction des décisions du juge administratif. Abandonne la phrase unique mais adopter un style plus direct en somme décrire comme le justiciable. Donc on supprime le « considérant ». Des le développement de la motivation, le juge explique davantage les raisons de ces solutions la conséquence serait des arrêts plus long. On va certainement réduire ce qui n’est pas d’une grande utilité pour le justiciable en particulier les visa, qui

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se trouve avant les motivations c'est à dire une succession de « vu ». Mais aussi de mettre davantage de référence jurisprudentielle dans les décisions de justice ca veut dire que le juge se référerait aux arrêts de principes qui font référence aux grands arrêts. Cela serait nouveau à une sorte de « commonlasisation » de la jurisprudence administrative c'est à dire que la jurisprudence du juge administratif serait semblable a celle que l’on trouve dans les pays du Common law. Ces préconisations ont été mises en œuvre dans 5 arrêts du 17 juillet 2013.

II) La justice administrative  L’ensemble des juridictions relevant de l’ordre juridictionnel administratif et que l’on distingue de l’ordre des juridictions judicaires.

A) L’origine et le développement de la juridiction administratif L’origine de la justice administrative est née en l’an 8 en conséquence du principe de séparation des autorités administrative et judiciaire. Ces juridictions CE et conseil des préfectures avaient au départ une compétence réduite. Il s’agissait comme leur appellation le suggère d’organe consultatif. Ces instances ce sont occupés de juger l’administration. Cette compétence juridictionnelle était réduite pour deux raisons principales, d’abord parce que a cette époque prévalait le système que l’on appelait système d’administrateur juge ou on parlait aussi du système ministre juge. A cette époque les litiges administratifs relavaient en 1er ressort en principe des ministres, le conseil d’Etat n’avait qu’une compétence d’appel et des conseils de préfectures qui eux n’avait qu’une compétence d’exception en premier ressors. En matière de travaux publics les litiges ne relevait des conseils des ministres mais des conseils des préfectures, dans tout les cas la compétence d’appel appartenait au conseil d’Etat. Pendant une grande partie du 19ème siècle a prédominé le système de la justice retenue c'est celui dans lequel les juridictions ne statut pas souverainement mais leur décision doivent être validés par le pouvoir exécutif. Edouard Laferrière qui a vivement critiqué le système de ministre juge au regard du principe de SDP et du principe d’impartialité des juges. Sous l’influence de ces critiques le système av évoluer avec deux évolutions majeures à la fin du 19ème siècle :

- le passage de la justice retenue la justice déléguée par la loi du 24 mai 1872 qui reconnaît au conseil d’Etat le pouvoir de juger lui même définitivement sans que ces décisions aient à être approuvé par le chef d’Etat.

- L’abandon du système de ministre juge par un arrêt du Conseil d'Etat du 13 décembre 1889, Cadot, le conseil d’Etat devient alors juge de droit commun des litiges administratif en 1er ressors en lieu et place des ministres qui eux disparaissent du système juridictionnelle administratif. Les conseils de préfecture garde leur compétence d’exception en 1er ressors et le conseil d’Etat conserve sa compétence de juge d’appel mais évidemment seulement en ce qui concerne les jugements des conseils de préfecture.

Au milieu du 20ème siècle l’organisation va évoluer du fait de l’encombrement du conseil d’Etat en premier ressors. Le Conseil d'Etat se retrouve encombré en quelque sorte « victime de son succès ». Le CE a beaucoup ouvert le voie de droit ce qu’on appelle le recours pour excès de pouvoir, il a également développer une jurisprudence de plus en plus protectrice des droits des administrés face à l’administration. Pr faire face à cet encombrement on va faire évoluer l’organisation de la justice administrative en transformant les conseils de préfecture en tribunaux administratifs qui deviennent juge de droit commun en 1er ressort, le conseil d’Etat ayant alors essentiellement une

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compétence de juge d’appel. Le conseil d’Etat conserve une compétence d’exception en premier ressort pour juger des litiges bien particuliers. La encore la juridiction administrative garde un certain attrait et les tribunaux administratifs arrivent à faire face mais le CE se retrouve seul et donc encombré. A la fin des années 80 vont être crée les cours administratifs d’appel CAA qui vont donc prendre en charge l’essentiel de la compétence d’appel qui jusqu’à présent appartenait au Conseil d'Etat, le Conseil d'Etat devient alors un juge de cassation.

3 évolutions qui ont marqué la juridiction administrative   : - La constitutionnalisation de la juridiction administrative, c'est un

phénomène qui s’est produit par deux décisions du Conseil d'Etat du 22 juillet 1980 » validation d’acte administratif » qui a qualifié de PFLFR l’indépendance de la juridiction administratif. Décision du 23 janvier 1987 « conseil de la concurrence », décision qui vient créer une réserve de compétence juridictionnelle au profit de la juridiction administrative et la encore PFLFR.

- L’augmentation significative des pouvoirs et de l’efficacité du juge administratif, a procédé d’une part de la loi et d’autre part la jurisprudence. S’agissant de la loi il y en a 3 :

o Loi de 1981, sur les astreintes, donné au juge administratif le droit de prononcer des astreintes à l’encontre de l’administration, le but étant de garantir l’exécution de ces jugements.

o Loi de 1995, loi sur le pouvoir d’injonction le législateur donne au justice administratif le pouvoir à l’administration le pouvoir d’injonction de ses jugements.

o Loi du 30 juin 2000, sur les référés administratif, c'est une loi qui a mis en place des procédures de référé devant le juge administratif, c'est à dire permettre à ce juge d’agir en urgence face aux actions potentiellement illégales de l’administration. le fait d’attaquer devant le juge une décision de l’administration ne suspend pas les effets de cette décision donc sa ne dispense pas d’exécuter la décision.

Arrêt de l’assemblée de 2004 associations AC, arrêt dans lequel le juge se reconnaît le pouvoir de moduler dans le temps des effets des annulations qu’ils prononcent. Si les évolutions législatives étaient clairement en faveur une meilleure protection des droits des administrés, en revanche les augmentations de pouvoirs issus de la jurisprudence sont souvent favorables à l’administration. Celle qui a lieu ces dernières années vise à ne pas déstabiliser inutilement l’action administrative. Le juge développe des jurisprudences qui permettent d’éviter d’annuler les décisions administratives dans des hypothèses où classiquement l’annulation s’imposait.

- D’importante mesures ont été prises par les pouvoirs publics et la juridiction administrative pour faire face à l’encombrement de la justice administrative.Création d’un concours spéciale de recrutement des juges pour les tribunaux administratif et cours administrative d’appel. Il y aussi des postes d’assistance de justice. On a multiplié les cas dans lesquels des juridictions peuvent juger à juge unique. On a augmenté le nombre de litige pour lequel le recours contre le jugement se fait directement devant le conseil d’Etat sans passer par la cour administrative d’appel. Le tribunal statue en 1er et dernier ressors et donc le jugement n’est pas susceptible d’appel mais de cassation. Par ailleurs les

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pouvoirs publics ont entrepris de développer les cas dans lesquels les justiciable doivent systématiquement saisir l’administration avant de saisir le juge c'est ce qu’on appelle le RAPO (recours administratif préalable obligatoire). On développe à l’heure actuelle toutes les modes alternatives de règlement des litiges administratifs. La solution arbitrage. Toutes ces évolutions amènent à une critique de la dérive managériale de la juridiction administrative.

B) La compétence de la juridiction administrative Le juge administratif est compétent pour connaître du contentieux administratif autrement dit des litiges de nature administratif ou assimilé.

1. La définition négative de la compétence du juge administratif Le juge administratif est compétent pour connaître les litige administratif, il n’est pas compétent pour les litiges de nature constitutionnel, des litiges de nature international, ou encore nature purement privée qui cette fois relève du contentieux judiciaire.

- A l’égard du contentieux constitutionnel, dans le modèle européen, les juges ordinaires c'est à dire non constitutionnel notamment le juge administratif est incompétent pour juger les litiges qui portent en fin de compte sur des actes de nature constitutionnel. La premier, la loi sa implique que le juge administratif est incompétent. Arrêt 1901 « Delaru » ou encore 6 nov. 1936 « Arrighi ». Cela a fondé une théorie qu’on appelle théorie de la loi écran, en vertu de cette théorie le juge administratif va refuser d’apprécier la conformité à la constitution d’un acte administratif lorsque cet acte est intervenu sur le fondement d’une loi car se serait indirectement mais nécessairement porter une appréciation sur la constitutionalité de la loi elle même, arrêt du 28 janvier 1972, conseil transitoire de la faculté des lettres de Paris. Cette théorie connaît une exception et quelque tempérament, l’exception c'est la compétence du juge administratif pour contrôler la conventionalité des lois, c'est l’arrêt Nicolo, le conseil d’Etat accepte de vérifier que la loi qui a fonder l’action administratif est bien compatible avec les engagements incompatible de la France, le conseil d’Etat ne l’a pas faut aisément puisqu’il a refusait de le faire même après la décision IVG de 1975.

- Le contrôle de l’existence de la loi auquel le juge administratif accepte de se livrer depuis bien longtemps arrêt du Conseil d'Etat de 1854 Veuve Massoi. La technique de l’écran transparent mise en place dans un arrêt du 17 mai 1990 Quintin et arrêt du 12 juillet 2013 fédération nationale de la pêche en France. consiste pour le juge a accepter de vérifier la constitutionnalité d’un acte administratif alors même qu’il serait intervenu sur le fondement d’une loi des lors que l’inconstitutionnalité de l’acte n’est pas imputable à la loi. des lors que juger l’acte administratif inconstitutionnel ne revient pas a signifié l’inconstitutionnalité de la loi.

- La théorie de l’abrogation implicite des lois par la constitution, a travers cette théorie le juge administratif se reconnaît compétent pour considérer une loi comme abrogé implicitement lorsque les dispositions de cette loi sont inconciliable avec un texte qui leur est postérieur que celui ci ai valeur législative ou a fortiori valeur constitutionnelle. Cette théorie apparue de façon informelle, elle était utilisée par le juge car il s’agit quand même d’écarter une loi. 7 décembre 2005 syndicats nationaux des huissiers de justice, cette théorie apparaissait d’autant plus susceptible de voir sa portée accrue dans le future que

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en 2005 le bloc de constitutionalité c’était enrichi de la charte constitutionnel de l’environnement. Toute loi antérieure à 2005 qui ne mettrait pas correctement en œuvre les dispositions de la charte de l’environnement aurait pu être considéré par les juridictions administratives comme abrogées. C'est une théorie critiquable qui a disparue de l’entrée en vigueur de la QPC en 2010. Le conseil d’Etat n’a jamais affirmé la disparition de cette théorie du fait de l’existence de la QPC. La loi critiquée est antérieure à la norme constitutionnelle invoquée.

- Enfin, la compétence des juges administratives c'est de filtrer les QPC. Lorsqu’il refuse de renvoyer une question c'est quand même un jugement de constitutionnalité de la loi. Il faut ajouter à la loi d’autre acte émanant du parlement des lors que ces actes sont en lien direct avec l’exercice de la souveraineté. Exemple il s’agit des règlements des assemblées. Les décisions que peut prendre le collège des questeurs de l’assemblée relatif aux pensions des anciens députés arrêt de l’assemblée du 4 juillet 2002 arrêt Papon. A l’inverse lorsque un organe de l’assemblée prend une décision pour un acte qui est largement déconnecté de l’exercice de la souveraineté et que cet acte à la nature d’un simple acte administratif dans ce cas le juge administratif se reconnaît compétent pour en juger exemple arrêt d’assemblée CE 5 mars 1999 président de l’assemblée nationale. Le juge administratif est parfois incompétent à l’égard d’acte de l’exécutif et c'est le cas lorsque les actes de ces autorités sont relatifs aux rapports entre les pouvoirs publics constitutionnels. Et un acte de cette nature, la décision de chef de l’Etat de mettre en application l’art 16 de la constitution. Arrêt du 2 mars 1962 Rubin de Servens. Même incompétence s’agissant de réviser la constitution en passant par l’art 11, arrêt du 19 octobre 1962 arrêt Rocas. Enfin décision du chef de l’Etat celui de dissoudre l’assemblée du 20 février 1989 dans un arrêt Allin. Les actes de gouvernement renvoie a tous ces actes c'est à dire relatifs aux rapport entre les pouvoirs publics constitutionnels qui ont une nature constitutionnelle.

Le juge administratif est incompétent à l’égard des litiges de nature internationaleIl s’agit la d’une 2ème catégories d’acte de gouvernement c'est à dire relatif aux relations internationales de la France que le juge administratif se déclare systématiquement incompétente pour juger. Arrêt d’assemblée du 11 juillet 1975 Paris de la Bollarbier où étant en cause une décision de créer une zone de sécurité dans les eaux internationales pendant les essaie nucléaires. Ou les décisions d’engager les forces militaire française dans les opération à l’étranger arrêt du conseil d’Etat de 2000 arrêt Legret.

Le juge administratif est incompétent à l’égard du contentieux judiciaireC'est le contentieux qui relève de la juridiction judicaire, notamment les litiges privés. On trouve des réserves de compétences au profit du juge judicaire a tout les niveaux de la hiérarchie des normes. Il y a des réserves de compétence établie par la juridiction constitutionnelle, c'est les litiges qui mettent en cause les libertés individuelles. La jurisprudence constitutionnelle a créé des PLFR en vertu duquel le juge est compétent en matière constitutionnelle.

Loi de 1790, impôt indirect c'est toujours le juge judicaire qui est compétent.#

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Loi de 1937 attributs au juge judicaire une compétence exclusive pour connaître des actions contre les membres en cas de dommage causé aux enfants dont ils ont la garde. Une loi de 1957 attribut des juridictions judiciaires une compétence exclusives pour statuer sur les actions en responsabilités tendant à la réparation d’un dommage causé par un véhicule. Il existe aussi des réserves de compétence établi par la jurisprudence, ce sont des jurisprudences très ancienne intervenu à une époque où le juge judicaire était beaucoup plus indépendant que le juge administratif. Ces jurisprudences sont :

- donnent une compétence exclusive au juge judiciaire en cas de voie de fait commise par l’administration, tribunal des conflits dans une décision du 8 avril 1935 action française. Mais le TC est revenue sur cette définition pour la restreindre. 17 juin 2013 Bergoent expose que il y a voie de fait lorsque l’administration soit a procédé à l’exécution forcée dans des condition irrégulière d’une décision même régulière en portant atteinte à la liberté individuelle ou en procédant à l’extinction d’un droit de propriété. Soit l’administration a pris une décision quelconque ayant les mêmes effets atteinte à la liberté individuelle ou extinction et qui est manifestement insusceptible d’être rattaché à un pouvoir appartement à un pouvoir de l’administration. il n’était pas question de liberté fondamentales ni d’extinction d’un droit propriété mais simplement atteinte au droit de propriété.

- l’emprise irrégulière, c'était une atteinte aux droits de propriété illégale et d’une certaine gravité mais rattachable à un pouvoir d’administration. le TC a redéfini l’emprise irrégulière pour y inclure les extinctions de propriété du 9 décembre 2013 Palisson.

2. La définition positive de la compétence du juge administratif

Cette compétence résulte de norme constitutionnelle en partie et législative. Norme constitutionnel il s’agit d’un PLFR, dans une décision de 1987 Conseil de la concurrence, le conseil constitutionnelle affirme que le juge administratif est exclusivement compétent pour connaître des actions en annulations ou en réformation des décisions prises par les autorités publiques dans l’exercice de prérogative de puissance publique. Toutes ces décisions relèvent nécessairement du juge administratif. Le Cour de cassation reconnaît aussi la possibilité au législateur de déroger à ce principe lorsqu’il s’agit de la garantie la bonne administration de la justice. Loi du 28 pluviôse an 8 les contrats qui comportent l’occupation du domaine public et décret de loi de 1938 repris dans le code générale de la propriété public. Mais aussi les marchés publics. Les lois de 16 et 24 aout 1790 posant le principe de séparations des autorités administratives et judicaires. Lorsque sont en causes affaires de l’administration. Le juge administratif est compétent lorsque était en cause public et puis par la suite ce sont davantage d’ordre matériels qui l’on emportés. Ce qui est déterminant pour déterminer la compétence d’un juge t du juge administratif ce n’est pas le droit applicable mais c'est la question qui est en cause au cour du litige. Ensuite le juge compétent applique l’ensemble des normes qui sont opposables à cette notion. Le professeur Lachaume, qui écrit « la compétence suit la notion » alors que normalement c'est que la compétence suit le fond du droit.

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3. Les conséquences de partages de compétences entre le juge judicaire et le juge administratif

Ce partage de compétence implique que chaque ordre de juridiction est exclusivement compétent pour connaître un certain nombre de litige et de question. Il en résulte des mécanismes de questions préjudiciels et des déclinatoires de compétences qui lorsqu’il ne se réalise pas peuvent justifiés l’intervention au tribunal des conflits.

a) les questions préjudicielles Le juge administratif et judicaires sont tenus de poser une question préjudiciel a l’autre ordre lorsqu’un litige relèvent effectivement de leur compétence recèle une question ressortissant à la compétence de l’autre ordre juridictionnel. L’obligation de poser une question préjudicielle n’est pas absolue il faut distinguer selon que c'est le juge administratif ou le juge judiciaire. Si c'est le juge administratif l’obligation de renvoie existe des lors que deux conditions sont remplis :

- la réponse à la question doit être déterminante pour résoudre le litige administratif qui doit trancher

- la question doit présenter une difficulté sérieuse, la jurisprudence c'est assoupli en effet le conseil d’Etat a préciser dans un arrêt de section du 23 mars 2012, Fédération sud santé sociaux que cette condition n’est pas remplie lorsque le juge administratif peut répondre lui même à la question grâce à une jurisprudence tout a fait établis de la juridiction judiciaire. La 2ème condition n’est pas remplis lorsqu’il s’agit d’appliquer le droit communautaire. Il était nécessaire de vérifier la conformité d’une convention collective au droit de l’union européenne. Le tribunal des conflits au profit du juge judiciaire en 2011.

Le juge judiciaire : distinction juge pénale et civil. Le juge pénale il a une plénitude de juridiction L 111-5 du code pénal il peut très bien apprécier la légalité et interpréter les actes administratifs lorsque cela est utile à la résolutions des procès pénaux qui lui sont soumis. En ce qui concerne le juge civil la jurisprudence traditionnelle des conflits posés que celui ci était compétent pour interpréter les actes règlementaires mais incompétents pour interpréter les actes non règlementaires et pour apprécier la légalité des actes administratifs tel qu’il soit. Jurisprudence sept fonds tribunal des conflits. Cette incompétence a été réduite par les décisions du tribunal des conflits de 2011 la 1ère du 17 octobre 2011 SEA Chéneau et 12 décembre 2011 Société green yellow. Dans ces décisions le tribunal des conflits le juge judicaire n’a pas a poser de question préjudicielle au juge administratif dans deux cas 1er cas lorsque est en cause un moyen tiré de la conformité d’un acte administratif au droit de l’union européenne. Et 2ème lorsque l’illégalité de l’acte administratif apparaît manifestement au vu d’une jurisprudence établis de la jurisprudence judiciaire.

b) les déclinatoires de compétence

Lorsque un litige relève d’un autre ordre juridictionnel. Il existe des cas limites et on a pu a certaine époque constater une tendance de l’un ou l’autre ordre juridictionnel à retenir une conception extensive de sa compétence notamment en voie de fait. En cas de difficulté la question peut généralement soumise au tribunal des conflits. Le tribunal des conflits est une juridiction qui était apparu sous la 2nd République et surtout recréer par la loi du 24 mai 1872 qui a originalement pour mission de résoudre les difficultés de compétences qui peuvent s’élever entre les deux ordres de juridictions ordinaire. Cette

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juridiction a son siège au palais royale c'est une juridiction paritaire composé de 3 membres du Conseil d'Etat, 3 membres de la cours de cassation et qui élisent chacun d’autre membre et l’un de ces 8 membres est vice président fonction qui est confié à un des juges administratif et judiciaire. Cette juridiction a la particularité d’être présidé par le garde des sceaux qui en plus à voie prépondérante en cas d’égalité de voie. Un projet de loi prévoit de supprimer cette présidence des tribunaux des conflits confiés au garde des sceaux. Jean louis Gallet en 2013 qui était alors vice président du tribunal des conflits. Les compétences ne vont pas être affecté par la réforme il pourra toujours être saisi dans 4 cas :

- conflit positif : c'est l’hypothèse classique, dans laquelle le juge judiciaire et sur le point de juger un litige relevant du juge administrative situation dans le préfet peut adresser au juge judiciaire une déclinaison de compétence. Suite à cela soit le juge décline sa compétence soit le juge judiciaire n’est pas d’accord et refuse de déclarer sa compétence. Dans ce cas le juge judicaire soit surseoir a statuer sur 15 jrs pour laisser au préfet le choix des suites à donner à l’affaire. Soit le préfet abandonne soit il persiste dans sa 1ère option : il élève alors le conflit avec un arrêt de conflit qui se constitue par une saisine du tribunal des conflits. Ce mécanisme de conflit positif existe que pour le juge administratif. Cette compétence à donner a des grands arrêts Blanco, Canal de Gignac.

- Conflit négative : le juge judiciaire et administratif ce sont déclaré incompétent pour connaître du même litige. Le décret du 25 janv. 1960 est intervenu qui a organisé un mécanisme de règlement préventif des conflits négatifs. Cela consiste à obliger le second ordre de juridiction saisi, à saisir à son tur le tribunal ds conflits lorsqu’il est sur le point de rendre un jugement d’incompétence alors que l’autre ordre de juridiction s’est déjà déclaré incompétent.

- Conflit de décision de fond aboutissant à un déni de justice, mécanisme crée par une loi du 22 avril 1932 suite à une affaire Rosey dans cette affaire un dommage avait été causé à M.Rosey lors d’une collision avec un véhicule administratif. M Rosey avait saisi le juge judiciaire qui s’est déclaré compétent. Le dommage était imputable au véhicule administratif, M.Rosey avait saisi le juge administratif qui s’était également reconnu compétent qui avait considéré que le dommage était imputable au véhicule privé. Le tribunal des conflits a conflit au partage des responsabilités ce qui est important c'est que le tribunal des conflits règle le litige au fond.

- Le renvoi au tribunal ds conflits en cas de difficulté sérieuse c'est un cas d’intervention qui est issue du décret de 1960 qui permet au conseil d’Etat et à la cour de cassation de faire directement tranché pour le tribunal des conflits une question de compétence soulevant une difficulté sérieuse. Le TRIBUNAL DS CONFLITS intervient de façon préventive, en dehors de tout conflit. Cette voie d’accès au tribunal de conflits est utilisée assez régulièrement par les juridictions. Exemple : le Conseil d'Etat en 2007 avait choisi de poser au tribunal des conflits la question de savoir quel juge est compétent pour connaître des actions en responsabilité de l’Etat du fait de la durée excessive d’une procédure juridictionnelle lorsque cette procédure s’est découlée devant les deux ordres de juridictions. Décisions époux Barbiers décision de la cour de cassation sur le statut du personnel d’air France.

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C) l’organisation de la justice administrativeOn a des tribunaux administratives qui sont compétent en 1er ressors et le conseil d’Etat qui est juge de cassation. La juridiction administratif ne se limite pas qu’à ca a coté des juridictions communs que sont les tribunaux administratif et cours administration d’appel, il existe un très grand nombre de juridiction administratif spécialisé dans certaines catégories, ces juridictions ont une compétence d’attribution elle n’interviennent que pour régler les litiges qui sont attribués par certain texte, ce qui les distingue des juridictions à compétence générale. En revanche elles sont comme les CA et TA placées sous l’autorité du Conseil d'Etat qui fait fonction à leur égard de juge de cassation.

1. Le Conseil d'Etat Le Conseil d'Etat c'est une institution qui trouve origine dans le conseil du roi. D’une part conseiller le roi et fonction de tribunal suprême du royaume. En l’an 8 Napoléon a réinstauré un Conseil d'Etat assez semblable à l’ancien conseil du roi des le départ 2 attributions :

- rédiger les projets de lois règlement d’action publique - résoudre les difficultés en matière administrative

Au départ c'est l fonction de conseil qui domine mais elle av se développer progressivement tout au long du 19ème siècle et de façon très significative. Ce dualisme fonctionnel du Conseil d'Etat existe toujours aujourd’hui et transparait a travers son organisation. Le Conseil d'Etat se divise entre une section du contentieux et diverse section administrative auquel s’ajoute une section du rapport et des études. La section du contentieux c'est celle chargé de juger mais cette section est divisée en 10 sous-sections qui sont relativement spécialisé et qui constitue à la formation de base pour juger les litiges. Il aussi deux sous sections qui vont se mettre ensemble pour juger un litige. Quant les litiges deviennent plus délicats, les membres de la section du contentieux vont se réunir dans des formations particulières. La 1ère est la section du contentieux en formation du jugement. Et ensuite il y a l’assemblée du contentieux pour les litiges les plus délicats. Il y aussi 5 sections administratives   : intérieur, social, des travaux publics, finances et une section de l’administration. Ce sont celle qui assure le rôle de conseil du gouvernement. Enfin la dernière section qui s’ajoute c'est la section du rapport et des études qui correspond à une mission plus récente du Conseil d'Etat qui est une mission d’audite du droit et de prospective juridique cette section créer en 1963 qui était la commission du rapport. C'est elle qui établis les rapports du Conseil d'Etat et traite des questions d’actualité pour faire des propositions, suggérer des idées neuves. Ce dualisme fonctionnel du Conseil d'Etat a été critiqué également et s’est interrogé sur le point de savoir si le cumul de ses compétences répondait aux exigences d’impartialités inhérentes à la Convention Européenne des Droits de l'Homme. En 1995 la Cour Européenne des Droits de l'Homme a condamné le Luxembourg pour manquement au devoir d’impartialité des juridictions en raison du fait que son Conseil d'Etat pouvait exercer successivement, a propos des mêmes décisions des fonctions consultatives et juridictionnelles. Le Luxembourg alors crée une juridiction administrative distincte du Conseil d’ Etat a fonction purement consultative. Cette condamnation n’est pas anodine.

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L’existence du juge administratif est justifiée par l’idée qu’il connaît bien l’administration. En 2003 dans une affaire Kleyn contre Pays Bas la Convention EDH a eu a juger le cas et elle ne condamne pas le système hollandais. Elle précise que pour qu’il y ait un problème du point de vue de l’impartialité, il faut que ce soit les mêmes personnes qui avaient conseillé puis jugé l’acte administratif en cause. Grace a cela le système français a pu être sauvé dans un arrêt Sacilor l’omines contre France où la Convention EDH reprend l’analyse développée a propos des Pays-Bas. Cette jurisprudence a tout de même conduit à un certain nombre de mesure pour garantir au max le respect du principe d’impartialité décret du 06 mars 2008 qui a modifié le fonctionnement du conseil d’Etat pour tenir compte de cette jurisprudence. Modification importante notamment la modification de la composition de l’assemblée du contentieux qui auparavant incluait les présidents des sections administratives.

Dans l’arrêt Cecilor Lormine, la France était condamne par la Cour Européenne des Droits de l'Homme car un des membres de la fonction de jugement avait été quelque semaine après la lecture de l’arrêt nommé secrétaire général du ministère de l’économie et des finances. Alors que dans cette affaire, c'est ce ministère qui était en cause. La Cour Européenne des Droits de l'Homme a déclaré qu’il y avait un manquement d’impartialité.

Ces 10-15 dernières années la jurisprudence de la Cour Européenne des Droits de l'Homme a imposé de très importante évolution dans le fonctionnement de nos juridictions administratives. La condamnation la plus significative a concerné ls commissaires du gouvernement qui sont devenus rapporteur public, cette condamnation eu lieu le 7 juin 2001 Kress contre France qui avait condamné la France en raison de la participation du commissaire du gouvernement au délibéré des juridictions administratives. Dans le même temps elle avait émis un certain nombre de réserve quand à la nécessité pour les parties de pouvoir systématiquement prendre connaissance du sens des conclusions du commissaire du gouvernement. Auparavant, lorsqu’une affaire arrive devant une juridiction administratif me dossier est confié à un rapporteur ainsi qu’à un commissaire du gouvernement qui vont être les deux personnalités qui vont examiné de façon approfondie le dossier. Il y a des séances d’instructions secrètes avec une formation de jugement. Le rapporteur va préparer une note dans lequel il y aura un projet de discussion. Une analyse approfondie de l’affaire avec une proposition de la façon selon laquelle il conviendra de juger l’affaire en cause. L’audience est public la première personne qui prend parole c'est le rapporteur il av présenté brièvement l’affaire. Ensuite le commissaire du gouvernement va se lever et présenter ces conclusions de façon très détaillée et conclure. Ce que reproche la Cour Européenne des Droits de l'Homme c'est la participation du commissaire du gouvernement, la partie en défaveur qu’il a conclu peut avoir le sentiment que le commissaire du gouvernement va lors du délibéré essayer d’appuyer sa position. Un membre de la formation du jugement est considéré comme partial. La CEDH condamne ainsi la France pour ca en vertu de la théorie des apparences, mais aussi les parties découvraient seulement à l’audience le sors des conclusion du commissaire des gouvernement s et pas la possibilité de répondre. Un terrain d’attente a été prévu en 2006, le commissaire du gouvernement ne participera pas au TA et TC et mais seulement dans les délibéré au conseil d’Etat.

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Décret du 7 janvier 2009 qui a rebaptisé le commissaire du gouvernement en rapporteur public ce qui n’à aucun intérêt. ce décret du 2009 a donné au partie au avocats de prendre la parole après le commissaire du gouvernement pour répondre à ces conclusions auparavant la réponse aux conclusions pouvait se faire en note en délibéré après l’audience. Pour la rapporteur a été posé récemment à la Cour Européenne des Droits de l'Homme qui n’ a pas condamné la France ni remis en cause le fonctionnement de nos juridictions administratives. Arrêt Salvatore 4 juin 2014 M. Marc-Antoine.

2. les autres juridictions administratives à compétence générale a) Les ta

Il existe 42 tribunaux administratives en France, il y a eux des créations pour faire face à l’affut de contentieux. Ces tribunaux administratif ce sont les héritier du conseil de préfecture qui avait ensuite été transforme en tribunaux administratif en 1952 c'est à partir de cette date la les TA étaient devenu les juridictions de droit commun en matière administrative. Cette fonction de conseil existe toujours à coté de la fonction juridictionnel par exemple les TA peuvent conseiller les préfets. Dans l’évolution des TA depuis 1954, on peut relever deux dates importante qui est 6 janvier 1986 date à laquelle est intervenu la 1ère loi qui a voulu donner un véritable statut de juge au conseiller des TA c'est à dire garantir un minimum leur indépendance. Cette loi pose un principe d’inamovibilité des conseillers des TA on ne peut pas les rechanger d’affectation sans leur consentement même si le changement d’affectation correspond à une affectation. Cette loi de 1986 crée les CSPA (conseil supérieur) des placé sous l’autorité du conseil d’Etat et charger de garantir l’indépendance de conseiller de CA. Elle a transféré la gestion des TA du ministère de l’intérieur au Conseil d'Etat. il y avait beaucoup de revendication pour bénéficier d’un statut, loi du 12 mars 2012 qui est venu reconnaître un statut de magistrat au membres des tribunaux administratifs et des cours administratif d’appel. Ces magistrats bénéficiant d’un statut spécifique figurant à l’art L 231-1 et suivants du code de justice administrative. Les conseillers de TA ou juge se TA étaient recruté par la loi de LENA depuis 2002 et la création d’un concours complémentaire pour le recrutement ils sont majoritairement recruté par le biais de ce nouveau concours.

b) CAAIl en existe 8 aujourd’hui situé en métropoles, la dernière et celle de Versailles pour désencombrer celle de Paris. ces CAA ont été crée à la fin des années 80 mise en place en 89 en raison de l’encombrement du Conseil d'Etat en tant que juge d’appel. En 1989 les CAA n’étaient pas en charge de la totalité de la compétence d’appel en matière contentieuse administratif cette compétence leur a été dévolu intégralement de façon progressif mais elles se sont assez rapidement trouvé encombré ce qui a eu pour conséquence au début des années 2000 on leur a retiré une partie du contentieux administratif en appel en supprimant l’appel la possibilité de relever appel. Cette suppression d’appel a procédé dans le décret du 24 juin 2003. Le CSPA a été rebaptisé en CSTA et elles ont également bénéficié de la loi du 12 mars 2012 si bien qu’aujourd’hui o peut parler de juge de magistrat.

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PARTIE 1 : LES SOURCES DU DROIT ADMINISTRATIF Désigne l’étude du cadre normatif de l’action administrative c'est à dire l’étude des différentes règles juridiques qui vont inspiré l’action de l’administration. Pendant longtemps ont parlé pour désigner les règles imposante à l’administration de principes de légalité car l’administration était soumise à la loi et que la loi était l’unique source du droit administratif. Au cours de la 5ème République, la situation a changé les sources du droit administratif se sont multiplié l’administration s’est trouvé soumise à des normes de plus en plus nombreuses et surtout de plus en plus varié. C'est pourquoi on préfère parler aujourd’hui de principe de juridicité. Ces normes : il s’agit de la constitution, du droit international de la loi mais encore les règlements mais aussi les principes généraux du droit. Cette idée de réseau de norme c'est à dire pyramide de norme elle vient deux auteurs M. Host et Von de Kerchove qui ont publié un ouvrage de la pyramide au réseau ?

Chapitre 1 : La constitution

La constitution comme source du droit administratif c'est un sujet d’actualité, pendant longtemps le juge administratif et l’administration se préoccupait assez peu de ce qui pouvait être inscrit dans la constitution, ce qui était déterminant c'était la loi. Le doyen Vedel qui en 1954 avait publié un art intitulé « les bases constitutionnelles du droit administratif», à l’époque c’était un article très original. Charles Eysonman publié le droit constitutionnel est absolument muet sur les bases du droit administratif.

- Le contenu de la constitution - L’application de la constitution par le juge administratif - La place de la constitution dans la hiérarchie des normes

Section 1 : Le contenu de la constitution française La constitution française est une constitution très riche, contient différentes normes susceptibles d’irriguer l’action administrative.

§1 Une constitution composite La constitution du 4 octobre 1958 qui est une constitution avec des dispositions institutionnels et normatives. Dans une constitution on peut trouver trois sorte de normes : institutionnel, normative et substantiel c'est à dire des droits et libertés fondamentaux. Depuis 1971 et la décision du 16 juillet liberté d’association, le conseil constitutionnel a transformé autre constitution en un bloc de constitutionalité en reconnaissances une valeur normative au préambule de la constitution qui renvoie à la DDHC de 1789, et préambule de la constitution de 1946. Depuis 2005 a été ajouté une référence à la charte de l’environnement. DDHC : texte sobre mais efficace comporte des droits civils et politique, droit et liberté qui ont la particularité de nécessiter une abstention de l’Etat pour pouvoir se réaliser. Le texte fait une lecture de création importante pour le conseil constitutionnel. Art 11, la liberté de pensée le conseil constitutionnel a déduis la liberté d’exprimer mais aussi de les recevoir. Le préambule de 1946 qui regroupe deux sortes de principes d’une part les PFRLR et les principes nécessaire à notre temps c'est à dire principes économique et sociaux qui procède une philosophie très différente on parle de droit sociaux de droit de créance qui implique pour se réaliser une action positive de l’Etat. (Le droit d’asile, le droit de grève, le droit à la santé, instruction..) Quand aux PLFRLR c'est le juge qui les dégage.

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La charte constitutionnelle de l’environnement : entré en vigueur en 2005, une dizaine d’art qui consacre des droits et des devoirs en matière environnementale. Il y a des normes non écrites comme les objectifs de norme de valeur ce sont des normes de conciliation qui sont dégagés par le conseil constitutionnel et qui vont permettre de justifier certaines limitation aux droits et libertés. Exemple : possibilité de disposer un logement, la bonne administration de la justice ou encore l’accessibilité et l’intelligibilité de la loi. il y a aussi des principes constitutionnels non écrite il s’agit par exemple de principes de continuité du service public qui est invoqué par le conseil constitutionnel dans une décision du 25 juillet 1979 sans que le conseil constitutionnel le rattache à un texte.

§2 Les normes constitutionnel qui concerne l’administration L’idée est d’identifier quelle norme constitutionnelle sont par nature susceptible d’irriguer d’influencer de déterminer l’action administrative. Dans le texte de la constitution il y a notamment l’art 13 et 21 qui définissent la titularité du pouvoir règlementaire sous réserve des dispositions de l’art 13 le pouvoir règlementaire appartient au 1er ministre. En matière normative art 34 et 37 qui définissent le domaine de la loi et du règlement ou encore l’art 38 sur les ordonnances. En matière normative peuvent être important les rat 54 et 55 de la constitution qui prévoit d’une part la constitution est supérieur aux traités et d’autre part les traités sont supérieurs aux lois. Enfin ‘art 72 de la constitution qui est la base de l’organisation administrative française. Et qui notamment défini les règles de base en matière de décentralisation. A cela il faut ajouter les dispositions de fonds qui sont inscrits dans les textes de 1789 et 2005.

Dans quel mesure le juge administratif à l’administration de respecter ces normes.

Section 2 : l’application de la constitution par le juge administratif

La jurisprudence récente à évoluer sur ce sujet. Traditionnellement le juge administratif n’était pas très enclin à appliquer la constitution il était rare que l’on trouve des références à la constitution ou aux normes du bloc de constitutionalité dans les arrêts des juridictions administratives. Il arrive que le juge administratif s’inspire de la constitution, par exemple arrêt 7 juillet 1950 Dehaene dans lequel le conseil d’Etat avait appliqué le droit de grève inscrit à l’alinéa 7 du préambule de la constitution de 1946. En 1954 dans un arrêt Barrel le conseil d’Etat avait fondé sa solution sur le principe de légalité d’accès de tout les français aux emploies et fonctions publiques. En 1956 dans un arrêt Amicales des analyses de Paris : liberté d’association en tant que principe fondamentale reconnu par les lois de la République. Arrêt de 1960 Eky dans lequel le conseil d’Etat appliqué déjà la DDHC, néanmoins ces illustrations ne sont pas très nombreuses et en réalité le juge administratif faisait preuve d’une grande réticence a appliquer directement les normes constitutionnelles. Il avait d’ailleurs parfois tendance a dégager un principe général du droit plutôt que d’appliquer un droit constitutionnel. La non application de la constitution par le juge administratif pouvait être rattaché à deux séries d’obstacles :

- lié à la présence à la nécessité d’une loi, renvoie à la théorie de la loi écran. Lorsqu’une loi s’interpose entre un acte administratif et la constitution.

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Lorsqu’un principe constitutionnel précise que il s’appliquera dans les conditions et limites prévues par la loi, le juge administratif faisait parfois preuve de réticence à l’appliquer directement.

Même les droits et libertés qui font référence à l’intervention d’une loi peuvent être appliqué tant que la loi en question n’est pas intervenue.

- A la nature de la norme constitutionnelle en cause, la norme constitutionnel invoqué devant le juge administratif est un objectif de valeur constitutionnelle dans ce cas la il est normal que le juge administratif n’applique pas la norme constitutionnel puisque les OVC ce sont des normes de conciliation essentiellement opposable au législateur pour justifier des restrictions aux droits et liberté fondamentaux. Objectif d’intelligibilité et d’accessibilité de la loi que le juge administratif transforme en objectif d’accessibilité et d’intelligibilité d la norme. Arrêt 2006, société KPMG ou encore 29 octobre 2013 où le juge administratif annule des dispositions d’un règlement en raison de leur manque d’intelligibilité.

Les principes programmatif ou objectif constitutionnel (pas confondre avec OVC), il s’agit de principes constitutionnels dont le juge administratif considérait comme trop imprécis pour pouvoir être appliqué ou opposé à l’administration en l’absence de loi ou de règlement en précisant la portée ou le contenue. Il s’agit de principes politique ou programmatique qu’on retrouve dans le préambule de 1946 par exemple dans un arrêt de 1985 association France terre d’asile le conseil d’Etat avait refusé de juger un acte administratif au regard de l’alinéa du préambule de 1946. Le droit d’asile ce n’est qu’un principe programmatique qui en peut pas être opposé à l’administration qui n’a pas de portée normative tant que le législateur n’en a pas précisé la portée autrement dite le contour. La question est revenue à l’ordre de jour lorsqu’a été adopté la charte de l’environnement entre les partisans d’une protection de l’environnement et les autres qui considéré que c'est un obstacle au développement économique. La jurisprudence administratif a pu semblé vouloir appliqué cette théorie de principe programmatique à certain principes contenu dans la charte notamment dans un arrêt de 2006 association Eaux et rivière de Bretagne. Le conseil d’Etat a clairement opté pour l’autre option dans un arrêt d’assemblée du 3 octobre 2008 commune d’Annecy arrêt dans lequel il a entendu prendre position sur l’opposabilité des normes constitutionnel à l’administration au delà de la question de charte de l’environnement. Considérant de principe au terme duquel «  les dispositions de l’art 7 de la charte comme l’ensemble des droit et des devoirs défini dans la charte de l’environnement et à l’instar de toute celle qui procède du préambule de la constitution ont valeur constitutionnel ; elle s’impose au pouvoir public et aux autorités administratives dans leur domaine de compétence respectives. C'est le lien que semble vouloir tisser le conseil d’Etat dans cet arrêt entre la valeur constitutionnel ‘une norme et son indispensable opposabilité à l’administration.

Abandon de la théorie de principe programmatif et c'est la reconnaissance de la normativité et de l’opposabilité directe à l’administration. Cette opposabilité directe de toute l normes constitutionnelles concerne assurément les contentieux d’objectif c'est à dire les contentieux qui porte sur des normes. A l’inverse il est possible que le juge administratif persiste à l’avenir a refuser d’appliquer des principes constitutionnels trop généraux et non concrétisé par un règlement dans le cadre de ce qu’on appelle les contentieux subjectifs. C'est à dire contentieux qui vise à la reconnaissance d’un droit

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subjectif. L’idée c'est que toutes les normes constitutionnel sont porteuse d’une norme, règle mais toute ne peuvent pas donner naissance en elle même à un droit subjectif. Arrêt d’ass. juillet 2013 fédération nationale de la pêche en France. Effectivité grandissante de la constitution à l’égard de l’administration a travers la jurisprudence constitutionnelle. Le conseil d’Etat a reconnu l’autorité de chose jugée à la réserve d’interprétation émise par le conseil constitutionnel lors de son contrôle de constitutionnalité des lois. En 1994 arrêt d’assemblée SA La cinq et donc consacré par un arrêt du 15 mai 2013 commun de Burmençon où l’on peut dire que les réserves d’interprétation émise par le conseil constitutionnel sont revêtue de l’autorité absolue de la chose jugée et lie le juge administratif pour l’application et l’interprétation de la disposition législative contrôlé par le conseil constitutionnel. Arrêt de section de 2007 Lossourd reconnaissance mais implicite de l’autorité des réserves d’interprétation par ricochet, c'est sur une autre loi lié a la première qu’on contrôle.

Aujourd’hui on voit que le juge administratif est beaucoup plus enclin a appliquer la constitution qu’il ne l’était auparavant et ce qui implique l’action administratif est aujourd’hui beaucoup plus conditionné par la constitution qu’elle ne l’était auparavant.

Section 3 : La constitution et la hiérarchie des normes §1 Absence de supra constitutionalité en France

En Allemagne il existe des dispositions supra constitutionnelles dont l’existence limite la liberté du pouvoir constituant de réviser la constitution. En France on a pu croire qu’il existé selon la forme du gouvernement ne peut faire l’objet d’aucune révision. La question s’est posé lors de la révision constitutionnel préalable à Maastricht et lors de la décision du conseil constitutionnel ayant provoqué cette décision puisque le conseil constitutionnel avait rédiger sa décision de façon ambiguë laissant entendre que la marge de manœuvre du constituant serait limité par cet art 89. Décision du 26 mars 2003, décentralisation dans laquelle le conseil constitutionnel a décliné sa compétence pour connaître de la loi de révision constitutionnel sur la décentralisation. Par conséquent aucun juge n’est compétent pour contrôler une révision constitutionnel ce qui implique que personne ne peut contrôler le respect du principe que la forme républicaine du gouvernement ne peut être réservé.

Pas de juge et donc pas de supra

§2 La question de la hiérarchie entre norme constitutionnelleLa question se pose en Fr notamment la constitution est riche, qui est composite et se compose de texte d’époque et d’inspiration très différente. Le texte de 1789 devrait contenu de son ancienneté et son importance symbolique devrait-il primer le texte de 1946 ? la question s’est posé au conseil constitutionnel au début des années 80 lorsqu’on était adopté les voies de nationalisation ont étaient contraité au droit de propriété garanti par la ddhc ALORS QUE DU COT2 DE LA majorité gouvernementale on soutenait que ces nationalisations étaient une nécessité par l’alinéa 9 de 1946.

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Le conseil constitutionnel a répondu par la négative et il résulte de la décision du conseil constitutionnel que les principes constitutionnels ont tous la même valeur et par conséquent ils doivent être concilié. Il y a peut être un certain nombre de droit fondamentaux qui l’emporte sur d’autre, qui ont plus de valeur juridique. Par exemple : les principes programatif, si aujourd’hui ils ne sont pas exclus du prétoire des juges par principes il en sont pas forcément invocable dans toute sorte de contentieux tant qu’ils n’ont pas été concrétisé par une loi ou règlement.

Le principe de dignité des personnes humaines : droit interrogeable alors que tout les autres droit fondamentaux peuvent être limité. Une des raisons de leur limitation lorsqu’il doivent être concilier avec d’autre droit fondamentaux. On peut aussi songer au droit au recours, dans les systèmes anglo saxon se voit reconnaître un statut supérieur aux autres droits car il constitue la garantie des autres droits. Les personnes peuvent recourir au juge pour obtenir la protection de leur droit dans cette mesure la il s’agit d’une protection accrue. Dans la jurisprudence ce droit est présent, les juges sont vigilants quand à son respect. Enfin on peut considérer que les principes inhérents à l’identité constitutionnelle de la France ont une valeur supérieure aux autres principes constitutionnels, dans la mesure ou eux seule sont protégés lors du contrôle de constitutionalité des lois de transpositions des directives communautaires.

§3 La suprématie de la constitution sur les autres normes juridique

En effet du point de vue du droit international les traités l’emportent sur le droit interne des Etats partis aux conventions internationales y compris sur leur constitution. L’idée qui anime cette affirmation, c'est lorsqu’un état s’engage vis à vis d’autre Etat dans le cadre d’un traité il s’engage nécessairement à en peut pas faire obstacle par son droit interne a l’exécution de se traité, y compris les obstacles constitutionnels. La CIJ depuis 1925, échange de populations turques et grecques mais aussi la jurisprudence de Cour de justice de communauté européenne devenue cour de justice de l’union européenne depuis les années 60 Costa contre Enel puis 1970 IH et 1978 Simmental le droit de l’union l’emporte sur le droit interne des Etats membres y compris le droit constitutionnel. Le constitution c'est la source des sources, c'est la norme va fonder la validité de toute les autres normes dans les système juridique qui défini la place des autres normes. Il y a des éléments de droit positif que la constitution l’emporte sur les engagements internationaux en particulier l’art 54 qui interdit de ratifier un traité contraire à la constitution. Les juridictions internes sont cohérente, le conseil constitutionnel dans une décision de 1999 charte des langues régionale et minoritaire puis en 2005 décision du 19 novembre 2004 rendu sur le traité établissant une constitution pour l’Europe. Arrêt du conseil d’Etat du 30 octobre 1998, arrêt Sarran ou encore de la cour de cassation du 2 juin 2000 Fraisse. Au de a des affirmations de principe la jurisprudence a du nuancer légèrement cette supposition concernant le droit communautaire contenu du degré d’intégration de la France dans l’union européenne de plus en plus important. La décision qui a marqué, DC 10 juin 2004, économie numérique c'est une décision dans laquelle il était demandé au conseil constitutionnel de contrôler une loi transposant une directive communautaire. Il s’agissait d’une loi miroir c'est à dire d’une loi qui en guise

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de transposition de la directive communautaire se contentait de reproduire pour l’essentielle les dispositions précise et inconditionnelle de la directive. Or la difficulté tenait a ce que si le conseil constitutionnel acceptait de contrôler la loi en question il prenait le risque de la déclarer inconstitutionnel et donc signifier en même temps implicitement l’inconstitutionnalité de la directive communautaire. Le droit de l’union l’emporte sur le droit constitutionnel des Etats membres et dans la mesure aussi où d’autre part la seule juridiction compétente pour contrôler la validité des directives communautaires c'est la juridiction européenne.Le conseil constitutionnel a posé le principe selon lequel les lois de transpositions des directives communautaires sont exemptées du contrôle de constitutionalité. L’art 88-1 que la République participe aux communautés européennes et obligation communautaire de transposition. Selon le conseil constitutionnel en vertu de cet article la transposition de la directive communautaire résulte d’une exigence constitutionnelle et cela justifie de ne pas les soumettre à un contrôle de constitutionalité. Le conseil constitutionnel va quand même maintenir une sorte de réserve de constitutionalité c'est à dire une possibilité de contrôle et de censure des lois de transpositions des directives communautaires dans le cas où celle ci méconnaisse une sorte de noyau dure de la constitution française. Décision du 27 juillet 2006, loi relative aux droits d’auteurs, la réserve de constitutionalité s’est appliquée aux principes inhérents à l’identité constitutionnelle de la France. Exemple : principes de laïcité. Les lois de transpositions ne sont pas soumises au contrôle de constitutionalité sauf si elle méconnaisse un principe inhérent à l’identité constitutionnelle de la France. Dans ce cas la loi peut être censuré et donc a signifié l’inconstitutionnalité. Contrôle de constitutionalité des décrets de transposition des directives communautaires. Jurisprudence Arcelor, elle ne s’applique qu’aux lois miroirs. Si la loi s’éloigne de la directive a ce moment la le contrôle de constitutionalité réapparait dans son intégralité. Cette jurisprudence c'est donc l’occasion inévitable pour le conseil constitutionnel de s’assurer que la loi de transposition de la directive ne s’écarte pas trop de la directive qu’elle est censé transposer et allant au bout de cette logique le conseil constitutionnel a décidé de censure des lois de transpositions des directives communautaires qui méconnaisse la directive qu’elle prétend transposer en considérant qu’il s’agit d’une méconnaissance de l’art 88-1. Le conseil constitutionnel s’est toujours refusé depuis 1975 jurisprudence IVG a contrôler la conventionalité des lois. Or lorsque le conseil constitutionnel vérifie qu’une loi est bien conforme à la directive qu’elle prétend. Cette virtualité d’annulation d’une loi de transposition méconnaissant la directive qu’elle prétendait disposé s’est réalisée avec une décision du 30 novembre 2006, secteur de l’énergie. Le conseil constitutionnel a annulé la loi de transposition comme étant contraire à l’art 88-1 de la constitution.

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Chapitre 2 : Le droit international

Les sources ont pris une ampleur considérable dans notre ordre juridique. On peut considérer que il comporte 4 séries de règle, il y a d’abord les conventions internationales ou engagements internationaux, traités pactes qui visent a désigné l’accord conclu entre état. Ces conventions constituent la catégorie générique qu’on appelle le droit originaire qu’on oppose au droit dérivé c'est à dire c'est des actes unilatéraux adopté par les instits mise en place par les traités internationaux. Exemple : les règlements, directives, décisions. Il y a aussi les principes généraux du droit public international qu’on appelle principe général de droit reconnu par les nations civilisé. Ce sont des règles non écrites dégagés par les institutions en particulier les juridictions internationales. Certains d’entre eux sont des reprises de principes que l’on retrouve dans le droit national. Il y a aussi le principe Pact sunt servanda, les engagements internationaux lies les Etats ou encore le principe de légalité entre les Etats qui sont des principes généraux propre au droit international public. Enfin la coutume international également u droit non écrit qui est défini par l’art 38 du statut de la CIJ comme étant la preuve d’une pratique générale accepté comme étant le droit. Aujourd’hui le nombre de convention est de plus en plus important en droit international, coutume remplacé par des conventions. La coutume reste assez présente.

Aujourd’hui on recense a peu près 40000 traités qui sont conservés aux archives du quai d’Orsay Depuis la fin du 18ème siècle. La France conclu 200 traités par ans.

Section 1 : L’insertion du droit international juridique Cette insertion a pu se réaliser grâce au passage du dualisme au monisme. Pour que le droit international puisse s’appliquer au delà de cette première condition il faut encore qu’il ait fait l’objet d’une réception particulière.

§1 Le passage du dualisme au monismeIl existe deux grandes articulation : conception dualiste et conception moniste.

A) La conception dualiste et monisteLe droit international et interne sont deux ordres juridique séparé et indépendant. C'est une conception qui donne une importance à la souveraineté des Etats puisque elle considère que le droit international n’est absolument imbriqué dans le droit interne et pour s’appliquer en droit interne, le droit international doit faire l’objet d’une transformation.

A l’opposé il y a la conception moniste qui elle repose sur une principe d’unité de l’ordre juridique et qui considère donc que le droit international et le droit interne ne forme qu’un seul corps de règle et sont donc conjointement applicable. Cette conception admet que les Etats abandonne une part de leur souveraineté au profit du droit international.

Les administré pouvait revendiqué devant les juges administratifs les principes et règles, le cas échéant inscrit dans les engagements internationaux de la France. cette impossibilité avait été consacré devant un arrêt d’assemblée arrêt Decerf 1987 rendu a

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propos d’un traité a propos d’extradition, le CE avait refusé au motif que ce traité n’avait pas été transformé dans l’ordre interne. Par la suite la France a fini par adhéré a la conception moniste et cette adhésion s’est trouvé formalisé par l’art 26 de la constitution de 1946 qui prévoyait que les traités avaient force de loi, « sans qu’il soit besoin pour en assurer l’application d’autre disposition législatives que celle qui aurait été nécessaire pour en assurer la ratification. Les traités n’auraient plus besoin a l’avenir de faire l’objet d’une transformations spécifique en droit interne, leur seul ratification suffisant a les rendre applicable et donc invocable devant le juge administratif. Ce changement de conception s’est traduis dans la jurisprudence administratif a une situation inverse a celle de l’arrêt Ass. 30 mai 1952 a Dame Kikwood. Le conseil d’Etat accepte de confronter un traité d’extradition. Cette nouvelle conception entre les rapports de droit interne et droit international n’a pas seulement bénéficié au traites dérivés elle a également bénéficié au droit international non écrit. En ce qui concerne les droit public arrêt de section Société Naschfolger navigation compagnie et ce qui concerne la coutume international c'est l’arrêt du 6 juin 1987 Aquarone. Ces principes non écrit en bénéficie pas de la supériorité sur les lois internes prévue par l’art 55 de la constitution parce que le simple fait d’adhérer au monisme sa ne préjuge pas de la place qui est ensuite réservé au droit international dans la hiérarchie des normes internes.

§2 La réception du droit interne dans l’ordre interne Même dans un système moniste pour être opposable les traités doivent avoir été en quelque sorte «  réceptionné » dans l’ordre interne. Concernant cette réception du droit international il faut distinguer des conditions d’introduction et d’application.

A) Les conditions d’introductions dans l’ordre interne

La constitution pose un certain nombre de conditions. En particulier l’art 55 précise que pour s’appliquer dans l’ordre interne les traités doivent avoir été régulièrement approuvé et publiée au JO, ces conditions ne s’applique pas au droit dérivé qui lui av s’appliquer conformément aux conditions prévues dans les traités qui en prévoit l’existence. Cela suppose toujours une phase de négociation menée par l’exécutif. Une fois que les états partis sont en accord il y a la phase d’authentification c'est à dire phase de signature. Ensuite peu être déclenché un contrôle de constitutionalité qui av être exercé par le conseil constitutionnel sur le fondement de l’art 54 de la constitution. Une fois passé il va dans certain cas falloir une loi autorisant la ratification en vertu de l’art 53 de la constitution qui prévoit que certain traités ne peuvent être ratifié avec l’autorisation du parlement c'est le cas des traités de commerce qui porte sur des matière législatives. Ainsi une phase d’engagement. La phase d’authentification relève aussi de l’exécutif. Ainsi la dernière phase publication au JO. S’est posé la question de savoir quel juge pourrait être compétent pour vérifier le respect de cette procédure. Pendant longtemps le conseil d’Etat a décliné sa compétence pour vérifier le respect d e la procédure constitutionnelle. Le juge refusé de vérifier si la nécessité d’une autorisation législative de ratification avait bien été respectée. Cette question était un acte de gouvernement qu’il s’agissait d’une question relative aux rapports constitutionnel. Depuis la fin des années 80, le juge administratif accepte d’écarter une loi lorsqu’il lui apparaît quel est incompatible avec un traité.

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L’art 55 les traités l’emporte sur les lis a conditions qu’ils ont été approuvé c'est la raison pour laquelle le Conseil d'Etat le 18 décembre 1998 dans son arrêt SARL des parcs d’activités de Blotzheim, arrêt dans lequel le juge administratif accepte de vérifier lorsqu’il doit appliquer un traité si l’art 53 de la constitution a bien été respecté. Dans ce mouvement le conseil d’Etat c'est par la suite autorisé a vérifier dans une certaine mesure la conformité à la constitution des engagements internationaux lorsqu’il est appelé a les appliquer. Arrêt du 9 juillet 2010 fédération nationale de la libre pensée.

B) Les conditions d’application Question de l’effet direct. Bien que la France a opté pour la conception moniste depuis 1946 la jurisprudence administrative a développé une théorie selon laquelle pour être applicable la norme de droit international invoquait devant le juge doit être doté d’un effet direct.Il faut distinguer ici la condition d’effet direct de convention et de l’effet direct des directives communautaires.

1. L’effet direct des conventions international La jurisprudence administratif a évolué il y a quelque années qui c'est réalisé le 11 avril 2012 Gisti et Fapil. Avant cette jurisprudence pour que une convention se voit reconnaître un effet direct et soit appliqué par le juge administratif il était nécessaire que deux conditions soit réunis en 1er lieu la stipulation en cause devait avoir pour objet de créer des droits et obligations pour les particuliers et non seulement des obligations à la charge des Etats. En second lieu la stipulation en question devait être précise pour pouvoir être appliqué par les tribunaux sans l’intermédiation d’une norme interne. Si la stipulation en question était précise, complète et inconditionnel. Cette théorie assez restrictive de l’applicabilité dans l’ordre interne. Ce qui semblait contestable a une époque ou les traités sont de plus en plus nombreux traités lois ou traités contrat. Avec et arrêt de 2012 Gistu et Fapil le Conseil d'Etat vient renouveler les deux conditions pour la reconnaissance de l’effet direct des stipulations des engagements internationaux. En 1er lieu, effet de régir les relations entre Etat, désormais les traités sont présumé être des effets des direct. La 2ème conditions pour qu’une stipulation se voit direct il faut qu’elle requiert l’intervention d’aucun acte règlementaire pour «  l’absence de telle effet ne serait être déduite de la seule circonstance que la stipulation désigne les Etats parti comme sujet de l’obligation qu’elle défini ». Suite a cet arrêt l jurisprudence administratif a changé de position quand a l’effet direct quand l’invocabilité d’un certain nombre de convention international. Jusqu’à présent le §9 de l’art 6 de la Convention d’Aarhus dans laquelle pas d’effet direct puis dans un arrêt de 2000 un arrêt de Stop THT qui considère que la convention d’Aarhus a un effet direct.

2. L’effet direct des directives communautaires Les directives communautaires sont des actes des institutions de l’union européenne qui selon les Etats membres quant au résultat à atteindre, tout en laissant aux instances nationales, la compétence quant à la forme et aux moyens pour atteindre quelques résultats. Néanmoins la question d’eeventiel effet direct se pose dans le cas ou une directive n’a pas été transposé par un Etat dans le délai qui li est imparti pour le faire dans ce cas la on pourrait imaginer que afin d’assurer l’effectivité du droit communautaire les directives se voit reconnaître un effet direct et soit directement invocable devant les juridictions nationales en particulier lorsque les directives sont

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suffisamment précis et inconditionnels. Arrêt demoiselle Van Duye arrêt dans lequel les justiciables devrait pouvoir invoquer directement devant les juges nationaux les dispositions des directives communautaires non transposé dans les délais des lors que les dispositions seraient précis et inconditionnelle. Arrêt d’assemblée du 22 décembre Cohn Bendit, le CE a considéré que les directifs communautaires ne pouvait pas être invoqué directement devant lui y compris lorsque le délai de transposition est expiré. Le Conseil d'Etat avait retenu l’interprétation la plus stricte et la plus littérale de l’art du traité de Rome qui définissait les directives. Cette jurisprudence illustre une opposition entre les juridictions internes et l’ordre juridique communautaires et la CJCE. Dans les conclusion de cet arrêt Cohn Bendit, le commissaire du gouvernement Genevois visé a l’échelle de l’union européenne il ne doit pas avoir de guerre des juges ni des gouvernements des juges il doit avoir place r le dialogue des juges.Le conseil d’Etat a partiellement tempéré sa jurisprudence Cohn Bendit en acceptant par deux arrêt de 1984 que les justiciables puisent se prévaloir d’une directive non transposé dans les délai a l’encontre des actes règlementaires. Arrêt 7 décembre 1984 FFSPA. A partir de la dans le cas de recours contre les décisions individuel. L’obstacle est devenu artificiel car il était souvent possible d’obtenir l’annulation d’une décision individuelle en respectant pas ne directive communautaire non transposé dans les délai en faisant jouer le mécanisme d’exception d’inégalité. Lorsque la décision individuelle était intervenu sur le fondement d’un règlement il suffisait au justiciable de dire au juge que la décision individuelle est illégale car elle a été prise en application d’un règlement lui même illégale des lors qu’il méconnait une directive non transposé par le délai. Arrêt Mme Pereux arrêt d’assemblé 30 octobre 2009, abandon du Cohn Bendit, dans lequel il admet la possibilité pour un justiciable de se prévaloir des précise et inconditionnel une directive non transposé en parti à l’appuie d’un recours contre un acte individuel. Le revirement est fait mais pas appliqué en l’espèce, en l’occurrence le Conseil d'Etat dit que la directive n’est pas assez précise et inconditionnelle, ainsi la directive est considérée comme invocable.

C) l’interprétation du droit international C'est une question qui ne se pose pas systématiquement seulement lorsqu’il y a une difficulté. Qui est donc compétent pour interpréter les engagements de droit international en cas d’acte non clair ? Sur cette question il faut distinguer entre le droit international général et le droit communautaire.

- le droit international générale, il y a eu une évolution dans la pratique du juge administratif, initialement le juge administratif considérait que l’interprétation des traités étaient une activité politique, selon le juge c’était le ministère des affaires étrangères qui était parti a la négociation de la signature du traité. Ainsi c'est le ministère qui interprété les traités obscurs. Le problème est que cette pratique consistant à s’en remettre à une autorité administrative pour interpréter les normes applicables qui était difficilement compatible avec les exigences d’indépendance du juge d’impartialité ou encore d’égalité des armes entre les partis au procès puisque c'est l’administration qui se trouve interprète des nombres applicable. Le CE a donc procédé à un revirement de « jurisprudence », concrétisé ou officialisé dans un arrêt du 29 juin 1990, GISTY arrêt a partir duquel le juge administratif considère qu’il est compétent pour interpréter les stipulation obscure des engagements internationaux sans qu’il

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soit nécessaire de s’en remettre à l’interprétation du ministre des affaires étrangères. Cet arrêt était bien tenu car en 1994 la cour européenne des droits de l'homme a condamné la France en raison de la pratique antérieur qui consistait à demander au ministère des afafires étrangères l’interprétation des traités. L’arrêt de la Cour Européenne des Droits de l'Homme 24 novembre 1994, Vaumartin contre France. la cour de cassation a suivi arrêt de 1995, Banque africaines de développement. Aujourd’hui c'est le juge lui même qui interprète.

- Le droit communautaire : le traité de Rome a des l’origine institué un mécanisme de renvoie préjudicielle à la cour de justice des communautés européennes. La pratique a évolué puisque dans un 1er temps le conseil d’Etat avait assez peu tendance à interroger la cour de justice par voie préjudicielle sur l’interprétation du droit communautaire. il interprétait lui même le droit communautaire abusant un peu de ce qu’on appelle la théorie de l’acte clair. Arrêt Cohn Bendit se posait la question de l’interprétation de l’art 189 du traité de Rome relatif aux traités du droit communautaire et le CE aurait peut être du renvoyer la question de l’interprétation de cet article à la cour de justice mais il courrait le risque que la cour de justice lui impose l’effet directive des directives non transposé dans les délai. Cette réticence a était abandonné, le juge administratif a renvoyé les difficultés d’interprétation du droit communautaire à la juridiction européenne et il à même accepté de se plier au obiter dicta formulé par la cour de justice à l’occasion des questions préjudicielles qui lui sont posés. Le CE depuis un arrêt d’assemblé 11 décembre 2005, société De groot ta Stot Allium, le juge affirme qu’il est lié par les obiter dicta de la CJUE. Cet arrêt de 2006 est un revirement du conseil d’Etat 26 juillet 198, ONIC.

Section 2 : la place du droit international dans la hiérarchie des normes

§1 La question de la hiérarchie entre les traités

Cette question s’est posé assez récemment au Conseil d'Etat. il était inévitable qu’elle se posa dans la mesure où les engagements internationaux sont de plus en plus nombreux, certains engagements contredisent d’autre engagement pris par la France dans le cadre d’autre conventions internationales. En l’occurrence, la question s’est posé à propos des indemnisations des emprunts russes, qui n’ont pas été remboursé par la Russie. La fédération à réussi a conclure une convention en 1997, dans laquelle était indemnisé les porteur d’emprunt russe mais qui réservé cette indemnisation aux personnes de nationalité française. Or une personne qui est l’origine de l’arrêt avait hérité d’emprunt russe de son grand père français alors que lui était portugais et donc l’indemnisation dans le cadre de la convention conclu avec la Russie lui a été refusé sur le fondement de la convention 1997. Selon lui cette personne soutenait que la convention était contraire aux principes d’égalité garantie par l’art 14 de la Convention européenne des droits de l'homme. Saisi en cassation le Conseil d'Etat rend un arrêt d’assemblé le 23 décembre 2011 M. Kandyrien de Brito Paita dans lequel le Conseil d'Etat précise en premier lieu il n’existe pas de hiérarchie entre les engagement internationaux de la France. la validité d’un engagement international ne peut pas être contesté devant un juge administratif au regard d’un autre engagement international.

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Le juge administratif ne ni pas que des difficultés peuvent se poser lorsque le juge administratif est saisi d’un tel moyen de la contradiction entre les deux engagements de la France il doit vérifier que les engagements international sont applicable. Ils ont été ratifié et invocable devant lui. Il doit s’efforcer de concilier ces engagements internationaux en utilisant les principes du droit international coutumier relatif à la combinaison entre elle des conventions internationales. Ainsi le juge doit faire application de la norme internationale dans le champ de laquelle la décision administrative contestée a entendu se placer. Cela est sans préjudice des conséquences qui pourrait en être tiré en matière d’engagement de la responsabilité de l’Etat tant dans l’ordre international que dans l’ordre interne. En tout état de cause, la convention de 1997 n’est pas incomptable avec la Cour Européenne des Droits de l'Homme. Le juge administratif utilise « état de cause » lorsqu’il répond à un moyen inopérant.

§2 La question de la place du droit international par rapport à la loi Depuis 1958, la constitution prévoit en son art 55 « les traités ou accord régulièrement ratifié ou approuvé ont des leur publication une autorité supérieure à celle des lois sous réserve pour chaque accords ou traités de son application par l’autre partie ». ainsi les traités ont valeur supérieur aux lois ce qui était déjà exprimé dans la constitution de 46 en son article 28. Une condition est posée : la condition de réciprocité. Cette condition a un champ d’application assez réduit ne s’applique pas aux conventions qui ont un caractère humanitaire, ne s’applique pas aux conventions multilatérales donc seulement au bilatérale. Et ne s’applique pas lorsque le traité ou convention prévoit des mesures de sanctions en cas d’inexécution. La condition ne s’applique pas aux procédure de sanction. La procédure du juge administratif a évolué suivant une dynamique assez comparable à celle qui s’est développé concernant l’interprétation du droit international, pendant longtemps le juge considéré que la condition de réciprocité est remplie est une question de fait qui est politique et qui relevait par nature des affaires étrangères. Arrêt d’assemblé du 29 mai 1981, arrêt Rekhou encore présente dans un arrêt de section de 1999 Mme Chevrol- Benkcoblach, s’est porté devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme et a contesté cette pratique. La France a été condamné par la CEDH dans un arrêt du 13 février 2003 dans un arrêt de Chevrol contre France. Arrêt du 9 juillet 2010, Cheriet- Benseghir, où le CE reconnaît sa propre compétence pour apprécier si la condition de réciprocité est remplie. Lorsque la condition de réciprocité pas remplie, le traité perd son autorité supérieure à la loi en vertu de l’art 55 de la constitution. Le principe de l’art 55 entré en quel sorte en concurrence avec le principe interdisant aux juridictions ordinaires de toucher à la loi de porter une appréciation sur la loi cette possibilité n’étant reconnu qu’au juge constitutionnel autrement dit au conseil constitutionnel. Les juridictions ordinaires distinguaient si le traité était postérieur ou antérieur à la loi. Lorsque le traité était postérieur à la loi, les juridictions ordinaires c'est à dire le juge administratif accepté de faire prévaloir le traité sur les lois incompatibles avec lui en considérant que le traité avait abrogé la loi antérieur incompatible. Arrêt du 15 mars 1972, veuve Sadoh Ali où on trouve l’application de cette jurisprudence admettant de faire prévaloir sur la loi lorsque le traité est postérieur à la loi, le juge considère qu’il en fait que constater que le traité a abrogé la loi antérieure. Les juges ordinaires ne pouvaient pas déclaré la loi in conventionnelle. Jurisprudence de

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section du 1er mars 1968, Syndicat général des fabricants de semoule de France dans lequel le juge administratif applique une loi bien quel soit contraire au traité bien car postérieur au traité. Il s’agit de sanctionner le non respect par une loi de l’art 55 de la constitution, une loi qui est contraire à un traité est aussi contraire à la constitution car méconnait le principe posé au principe de l’art 55. On pouvait imaginé que e conseil constitutionnel de sanctionner les lois contraire mais cela n’a pas été le cas le conseil constitutionnel s’y ait refusé dans une décision du 15 janv. 1975 IVG. Le conseil constitutionnel explique que le contrôle de constitutionnalité est un contrôle absolu et définitif alors que la supériorité des traités sur les lois est relative et contingente. La cour de cassation a répondu à cette invitation dans un arrêt du 24 mai 1975, Société des cafés Jacques Vabres, accepte un contrôle de conventionalité sur une loi. ce n’était pas dans sa nature de contrôler la loi et donc il a résisté jusqu’en 1989 où il avait reçu une nouvelle injonction arrêt d’assemblée 20 octobre 1989, Nicolo. Le Conseil d'Etat accepte que la loi est compatible avec un engagement international de la Fr et en cas d’incompatibilité le juge écarte la loi.

Cette supériorité concerne aussi les règlements communautaires comme cela résulte arrêt de Conseil d'Etat 1990 Brisolet, s’applique aussi aux directives communautaires arrêt de 1992 SA Rothmans et SNIP en 2001 pour les principes généraux du droit communautaires. En revanche cette jurisprudence ne s’applique pas au coutume internationale qui n’ont pas valeur supérieure aux lois et cette jurisprudence ne s‘applique pas aux principes généraux du droit international public cela résulte d’un arrêt du Conseil d'Etat de 2000 Paulin. Le moyen tiré de l’incompatibilité d’une loi avec engagement internationale n’est pas un moyen d’ordre public, le juge n’est pas habilité à le soulever d’office il doit être soulevé par les parties pour pouvoir être appliqué. Depuis la jurisprudence de la chambre sociale du 16 décembre 2008 Eichenlaub contre Axa la cour de cassation le moyen tiré d’une in conventionalité de la loi est un moyen d’ordre public. Conseil d'Etat, 1991, arrêt Morgane réitéré dans trois arrêts d’assemblée du 13 mai 2011. §3 la question de supériorité de la constitution sur le droit internationalArrêt de 1964, Costa contre Enel et 1970 IH et 1978 Simmental. Le point de vue des Etats et du droit interne qui considère que les engagements internationaux tiennent leur existence et leur force dans l’ordre juridique de la constitution par conséquent il ne peuvent pas avoir une valeur supérieure à la constitution. A cela s’ajoute l’art 54 de la constitution. Il est vrai qu’en pratique que les engagements internationaux bénéficie d’une certaines immunités par rapport à la constitution car le contrôle de constitutionalité des traités ne peut être réalisé que par le conseil constitutionnel est de façon préventive dans les conditions de l’art 54 de la constitution. Arrêt de 2002, commune de Porta que il en lui appartient pas de se prononcer sur un moyen tiré de l’inconstitutionnalité d’un traité. Se pose la question du droit communautaire car c'est le lieu que la Fr ont le consenti d’amendement de souveraineté, c'est fasse au droit communautaire que la suprématie de la constitution est plus difficile à maintenir. Dans la jurisprudence économie numérique, le ce a rendu une jurisprudence assez similaire concernant les décrets de transposition des directives

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communautaires. Lorsqu’il doit contrôler un décret de transposition d’une directive qui est le miroir de la directive au regard de la constitution il est dans une situation délicate soit il accepte de contrôler, le décret est indirectement contrôlé la directive et donc prendre le risque de conclure à l’inconstitutionnalité de la directive. Soit il ne contrôle pas et on abandonne la constitution. Arrêt d’assemblé du 8 février 2007, société ARCELOR, le conseil d’Etat décide de procéder de la façon suivante, lorsqu’est contesté la conformité à la constitution d’un décret de transposition d’une directive , le CE va d’abord regarder si le principe constitutionnel invoqué à un équivalent dans l’ordre juridique communautaire. Si c'est le cas il av procéder à une transition de moyen d’inconstitutionnalité en moyen de contrariété au droit communautaire soit il va répondre lui-même soit poser une question préjudicielle à la cour de justice. Si en revanche il en trouve pas de principe équivalent dans l’ordre communautaires, alors le conseil d’Etat va contrôler la constitutionalité du décret et prendre le risque de déclarer le décret inconstitutionnel donc déclarer la directive contraire à la constitution ce qui serait un affront important avec les institutions de l’union.

La jurisprudence constitutionnelle allemande, arrêt Solange, I, III et III, qui a inspiré la jurisprudence Economic et Arcelor. Il y a une équivalence en Italie de 1984 société Fragd mais aussi arrêt du 30 juin 2005, Bosphorus . Ce sont des questions de rapport de système qui se pose dans tout les pays de l’union européenne.

Chapitre III : Les sources législatives et réglementaire La loi est la source première de l’activité administratif quand aux règlements il est une modalités des sources administratives. Ces deux sources on les envisage en même temps car elles ont toujours été complémentaires, dans une certaine mesure concurrente. La loi on la défini de façon organique et ou matériel c'est l’acte adopté par le parlement. sur le plan matériel c'est un acte déterminé. Le règlement c'est un type d’acte administratif qui a une portée générale qui n’a pas de destinataire désigné. Il émane en règle général de l’administration et pris dans l’exercice prérogative administrative de puissance publique. Les règlements on en trouve au niveau national étant précisé que les titulaires du pouvoir règlementaires sont le 1er ministre ayant compétence générale te le président de la République qui a une compétence d’exception fondé sur l’article 13. D’autre autorité peuvent édicté des règlements mais cela suppose une habilitation particulière. Dans ce cas la le règlement est pris en vertu d’une délégation du 1er ministre ou sur le fondement de la jurisprudence Jamart du Conseil d'Etat 1936, qui reconnait au ministre le pouvoir de prendre des règlements pour l’organisation de leur service. Il y a aussi un règlement qui s’exerce à l’échelon local soit c'est un pouvoir déconcentré exercé par les préfets soit un pouvoir règlementaire décentralisé exercé par les autorités au sein des collectivités territoriales. La place du règlement par rapport à la loi a évolué au cours de l’histoire constitutionnel française qui a non seulement eu un changement avec la constitution de 58 mais il y a eu aussi des changements au cour de la pratique institutionnel sous la 5ème République.

Section 1 : Le nouvel équilibre institué par la constitution de 58

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Depuis la révolution il est écrit dans la DDHC que la loi est l’expression de la volonté générale, toute limitation de la loi est exclue. Le champ matériel d’intervention de loi est illimité. Le pouvoir règlementaire n’intervient donc qu’à titre complémentaire pour préciser les modalités d’exécution des lois et il fait en prenant des règlements d’administration publique. Ce n’est que très exceptionnellement que par conséquent que le conseil d’Etat a reconnu à l’administration la faculté d’intervenir à titre initiale c'est à dire en l’absence de loi sans chercher à préciser les modalités d’application d’une loi mais cette intervention a été admise dans un arrêt du CE de 1906, Babin dans cet arrêt en l’absence de disposition législative contraire le gouvernement a pu par décret déterminer le régime disciplinaire de certain agent public. Par la suite dans un arrêt Labonne le Conseil d'Etat reconnaît un pouvoir général de police administrative au chef de l’Etat en vertu de ces pouvoirs propres. Mais aussi l’arrêt Jamart qui reconnaît au ministre la possibilité de prendre des règlements pour l’organisation de leur service. Dans la constitution à l’art 13 « l’assemblée nationale vote seule la loi elle ne peut déléguer ce droit. Cette disposition n’a même pas produit les effets escompté, le législateur a de nouveau pris l’habitude de déléguer son pouvoir législatif de permettre au gouvernement de prendre des décrets lois validé par le conseil d’Etat dans un avis du 6 février 1953 assez habile le conseil d’Etat certes la constitution a interdit au législateur de déléguer son pouvoir législatif mais pas interdit d’étendre temporairement le pouvoir règlementaire.

§2 Les innovations de 1958 En 1958 le constituant cherche à limiter les pouvoir du parlement qui abuse de son pouvoir d’engager la responsabilité du gouvernement et dans un autre coté n’assume pas son omnipotence législative. Le constituant va mettre en place différente innovation comme le contrôle de constitutionalités des lois, règlements etc. Le constituant dessine un partage du pouvoir normatif entre le législateur et le pouvoir règlementaire avec les nouveaux articles 34 et 37 de la constitution. Le pouvoir règlementaire à une compétence de principe alors que le pouvoir législatif a une compétence d’exception. A coté de cette répartition de cette compétence le constituant attribue un mécanisme d’attribution du pouvoir législatif au gouvernement c'est ce qu’on appelle les ordonnances. Les conditions de délégation inscrite dans l’art 38 il faut d’abord une loi d’habilitation qui av par laquelle le parlement va habiliter à intervenir dans un domaine déterminé et pendant un délai déterminé. Ensuite sont prises les ordonnances en conseil des ministres, elles sont signés par le président de la République. Tant qu’elles ne sont pas ratifiées elles ont le statut d’acte administratif. Enfin une ordonnance pour acquérir le statut législatif doit être ratifié par le parlement à partir de ce moment là elle ne peut plus être déféré au juge administratif depuis 2010 elle peut faire l’objet d’une QPC et avant 2010 le conseil constitutionnel profité du contrôle de la loi de ratification lorsqu’il en été saisi pour contrôler la constitutionalité de l’ordonnance. Enfin, il y a l’institution de mécanisme spécifique de protection de la nouvelle répartition des compétences entre la loi et le règlement, prévu par l’art 37 alinéa 2 la délégalisation et 41 l’irrecevabilité législative. Le 1er c'est curatif et 41 c’est préventifs deux mécanismes qui permettent au gouvernement de défendre son domaine de compétence réservé en vertu de l’art 37. Cela a été perçu par les commentateurs comme original, révolutionnaire. Le conseil constitutionnel a été perçu comme un chien de garde de

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l’exécutif, le parlement était diminué. Dans la pratique les choses ne sont font pas passé comme on l’avait imaginé.

Section 2 : la pratique institutionnelle de la constitution

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