u terme de cette nouvelle année acadé-mique, en remerciement des nombreux bienfaits dispensés par la Providence à ce séminaire, nous entonnons avec toutes

les générations chrétiennes un Te Deum d'action de grâce. Notre gratitude se dirige également à Notre-Dame pour son intercession, à tous les saints, ainsi qu'à vous, chers amis et bienfaiteurs, qui contri-buez avec générosité par vos aumônes et vos priè-res à la réalisation de cette œuvre; vous êtes aussi bien présents dans nos prières.

Dans ces quelques lignes, nous souhaitons passer en revue les événements marquants de cette année, qui commença avec la récitation du chape-let à la fin de l'été de l'hémisphère sud, le 4 mars, afin de pourvoir réunir toute la communauté pour la messe de la fête du Docteur Angélique, le 7 mars, lui demandant les grâces célestes pour cette nouvelle année.

La retraite de 5 jours, prêchée par monsieur l'abbé Jean-Michel Gomis, collabora-

teur à la maison du District, nous a plongés par les accents enflammés de saint Paul dans la méditation de la charité de Dieu manifestée par l'Incarnation de Notre-Seigneur. Que notre vocation soit réellement une véritable réponse à Dieu dont nous avons cru en la charité, Lui qui nous a fait abandonner le monde, mais sans pour autant oublier les âmes, selon cette parole de saint Alphonse à ses fils rédemptoristes : « quand Il voulut avoir une preuve claire de l'amour que saint Pierre lui professait, Il ne lui demanda pas autre chose que le salut des ses brebis, lui disant : Simon, fils de Jean, m'aimes-tu ? Pais mes brebis. »

Afin de continuer cette œuvre divine de formation sacerdotale, après le départ de monsieur l'abbé Ricardo Olmedo, qui a été 27 ans au séminaire, nous recevons deux nouveaux professeurs, monsieur l'abbé Alfonso Calsina, ancien prieur de Mendoza (Argentine), donnera les cours de liturgie, psycho-logie, apologétique et théologie morale, et monsieur l'abbé Timothée de Bonnafos, qui donnera les cours d'histoire de l'art et chant aux pré-séminaristes, et histoire de l'Eglise, droit canon et dogme aux séminaristes.

Le Sacré-Cœur nous a envoyé des vocations cette année également, malgré un monde de moins en moins chrétien, et la communauté s'est vue aug-mentée de 20 nouveaux membres, provenant des principaux pays d'Amérique Latine (Argentine, Brésil, Chili, Guatemala, et Mexico), se divisant en 11 pré-séminaristes, 4 séminaristes en première année, et 3 postulants-frères.

Afin de compléter les suppliques vers le ciel, nous recommandâmes notre activité à la sainte Vierge, le 10 mars, par un pèlerinage à la basilique Notre-Dame de Lujan, pour prier devant l'image miraculeuse de la patronne de l'Argentine.

Fortifiés par le secours du ciel, il nous faut à présent nous atteler à la tâche – ora et labora. Les cours commencèrent le 12 mars, ainsi que les travaux. Unmaçon ami dirigea la réparation partielle du toit de l'église. Ce même maçon avait travaillé durant les vacances à la réfection du cloître, l'ornant de deux allées croi-sées, de nouveaux arbres et d'une fontaine. Le mois se termina avec la visite de monsieur l'abbé Niklaus, Pflüger, second assistant général de la Fraternité.

Et le samedi 5 avril, furent abattus les deux premiers veaux du troupeau : le résultat fut excellent, mais quel travail pour nettoyer, découper et préparer pour la cuisine! Au milieu du mois eurent lieu les splendides cérémonies de la Semaine Sainte, avec la présence de monseigneur de Galarreta, qui officia la Messe chrismale et célébra le dimanche de Pâques une messe au faldistoire. A partir du lundi 28, se déroula la retraite sacerdotale de 5 jours, à laquelle assistèrent la majeure partie des prêtres du district d'Amérique du Sud ; retraite qui fut suivie d'une réunion des prieurs.

CREDIDIMUSCARITATI

Numéro 93 - Année 2014

Bulletin du Séminaire International Notre-Dame CorédemptriceC.C. 308 - (1744), Moreno, Provincia de Buenos Aires – République Argentine

Téléphones: +54 (237) 405-7987 ou (11) 5290-4614 Fax: +54 (11) 5290-4613Courrier électron.: larejasecre@gmail.com - larejaeco@gmail.com (économat)

Deo Gratias Virginique Matri

Retournant aux travaux, le jeudi 8 mai fut installé l'ultime retouche du nouveau cloître (photo de gauche) : la croix de la fontaine. Le 19, à manière de rénovation provisoire du fronton de l'autel, les anciennes planches furent changées pour une décoration en imitation-marbre, étant donné que le travail définitif est en attente depuis déjà 10 ans sans qu'il ait pu être encore fini.

À la fin du mois, une nouvelle imprévue nous remplit en même temps de tristesse et d'espérance chrétienne : le mercredi 28 décédait en Italie, le père de monsieur l'abbé Davide Pagliarani, directeur du séminaire (RIP).

Juin nous apporta le froid de l'hiver, qui fut cependant réchauffé par quelques fêtes. Le vendredi 13, nous saluons l'abbé Timothée de Bonnafos, encore diacre à ce moment, qui partit à Ecône pour être ordonné prêtre dans la même cérémonie où son frère, François-Régis, recevait le diaconat. Le vendredi 20, nous reçûmes monsieur l'abbé Mario Trejo, nouveau supérieur de district, et le dimanche 22, le séminaire participa à la procession de la Fête-Dieu à Buenos Aires. Le dimanche 29, monsieur l'abbé José-Maria Mestre, célébra ses 25 de sacerdoce.

Les cours terminèrent le mercredi 2 juillet, et commença les deux semaines d'examens, entrecoupées du départ de monsieur l'abbé Christian Bouchacourt, actuellement supérieur du district de France, qui célébra la messe solennelle le dimanche 6. À la fin des examens, eut lieu la Semaine d'humanités (photo de droite), qui réunit au séminaire une douzaine de jeunes de toute l'Amérique Latine du 13 au 19, sur le thème « la lumière des siècles obscures », c'est-à-dire l'esprit de la Chrétienté au Moyen Age. Un fois cette semaine terminée, commencèrent les vacances d'hiver.

Les séminaristes revinrent le samedi 9 août et assistèrent le jour suivant à la messe du nouvellement ordonné abbé de Bonnafos, recevant avec dévotion sa première bénédiction. Le 21 du même mois, monseigneur Bernard Fellay fit la visite canonique annuelle, couronnée de la cérémonie de prise de soutane, le 24, achevant la journée par les vêpres pontificales.

Le 3 septembre fut solennisée la fête de saint Pie X, et le 15, au séminaire fut commémorée la sainte Patronne, Notre-Dame Corédemptrice, et durant la dernière semaine eut lieu la retraite pour les 9 futurs ordinands et pour les 7 candidats à la tonsure de la cérémonie qui aura lieu au début du mois suivant. Le 29, se tint la cérémonie de la rénovation des vœux et prise d'habit des frères (photo du dessous), en la fête de leur patron, saint Michel archange.

Les pluies d'octobre nous rappelèrent un vieux problème, les fuites d'eau. La vieille toiture réclame de constantes réparations et la forte humidité de l'air et du sol commence à endommager le revêtement des caves. poursuivant les travaux dans le séminaire, le 1 octobre, on commença à poser les azulejos dans l'église, sur lesquels, en accord avec le style colonial sud-américain de l'édifice, sont représentés divers saints de la dévotion populaire.

La réception des ordres (photo du dessous) eut lieu au cours de la messe pontificale du samedi 4 célébrée par monseigneur Tissier de Mallerais, durant laquelle furent ordonnés 1 sous-diacre, 1 acolyte, 7 lecteurs, et 7 séminaristes furent tonsurés. Monseigneur participa également le jour suivant à la commémoration des 100 du décès de saint Pie X, finalisée par la bénédiction des azulejos de l'église représentant le saint patron et une œuvre de théâtre des séminaristes sur la vie de monseigneur Lefebvre, qui fut aussi le sujet d'une série de conférence.

Le dimanche 12, le district réalisa le pèlerinage annuel à la basilique de Lujan, à laquelle participèrent les séminaristes. On célébrait le quatre-vingtième anniversaire du congrès eucharistique de Buenos Aires, présidé par l'alors cardinal Pacelli, qui fut un des plus grands triomphe de l'Eglise, avec centaines de milliers de confessions et communions

journalières, et la conversion du président de la république, auparavant franc-maçon.Le mois de novembre commença avec la Toussaint, fête de la fondation de la Fraternité, suivie ensuite des pieuses prières pour les fidèles défunts.

Du 14 au 17, se fit une sortie de communauté au sud de la province Buenos Aires, pour se reposer un peu avant les dernières semaines de classes et examens. Le 22, se tint la cérémonie de confirmations, durant laquelle 22 personnes reçurent le saint chrême. Le 25 fut commémorée la dédicace de l'église du séminaire, et le 28 commencèrent les examens finaux.

Le mois de décembre apporta quelques nouvelles alarmantes sur la législation provinciale que veut imposer des cours immoraux aux écoles. Le séminaire est à côté de deux écoles traditionnelles de Buenos Aires, l'école du Niño Jesús, à charge de la FSSPX, et l'école Santa Catalina de Siena, des mères dominicaines.

Le dimanche 14, commença la retraite d'ordination sacerdotale, et après les examens suivirent les travaux de préparation à la cérémonie qui, la matinée du 20, couronna l’année académique, durant laquelle la bonté divine daigna par les mains de notre supérieur général nous donner 3 nouveaux prêtres. Après ses premières messes et bénédictions, les cérémonies de Noël clôturèrent l'année académique et les séminaristes partirent pour l'apostolat d'été et les vacances.

Les séminaristes et prêtres qui restèrent aidèrent aux exercices de saint Ignace, prêchés les derniers jours de l'année, et chantèrent le 31 un Te Deum pour remercier Dieu non seulement de toutes les grâces rapportées ici, mais aussi pour les bénéfices sans nombre tant communautaires que particuliers. Ave Maria Puríssima. ��W�

eigneur, donnez-nous des prêtres ! Seigneur, donnez-nous beau-

coup de saints prêtres ! Telle est l'invocation récitée chaque jour au

séminaire après le chapelet.Et le bon Dieu nous exauce. Après la neuvaine à l'Esprit-Saint

récitée durant la semaine avant les ordinations, il semble que son Amour ne

peut plus se retenir, et oubliant l'ingratitude et les péchés du monde, il ne

refuse pas de nous donner plus de prêtres. Toutes les prières du monde chré-

tien portent du fruit dans notre église, ce 20 décembre, quand la très sainte

Trinité forment trois nouveaux Christs sur la terre.En effet, le grand idéal de tous les séminaristes est de donner leur

vie pour Dieu et pour les âmes, idéal qui les conduit à abandonner tant de

choses, et qu'ils découvrent être, durant leur formation, une chose encore plus

grande qu'ils ne pensaient. C'est pourquoi ils ont encore plus confiance en la

Toute-puissante divine: «je puis tout en celui qui me fortifie!». Et au terme de

chaque année, cet idéal sublime devient réalité pour quelques-uns d'entre

eux, modèles des autres, recevant l'onction qui les consacre à tout jamais au

service de Notre-Seigneur.Combien d'espérances, de travaux et d'années passées en vue de ce jour. Saint Augustin disait que «Dieu qui t'a racheté sans toi, ne te sauvera pas

sans toi», et nous avons un exemple dans ces jeunes prêtres de la collaboration de l'homme à l'œuvre de la Rédemption, secondant l'action de la grâce, en don-

nant la meilleur réponse à l'attrait irrésistible du Sacré-Cœur.

Monsieur l'abbé Fernando Mönckeberg, 32 ans, né au Chili, entendit parler pour la première fois de la FSSPX, à

travers des cousins. Le temps passant, en quatrième année de ses études d'architecture, il put faire un échange universitaire en

Italie, où son goût artistique lui fit comprendre la grandeur de l'esprit chrétien que avait édifié tant de merveilles. De retour à son

pays, et déjà travaillant comme architecte, il voulut assister à une messe au prieuré de Santiago, ce qui fut suffisant pour ne plus

l'abandonner. A ce sujet, il nous dit : « Je crois que deux choses attirèrent mon attention : la beauté de la liturgie (de fait la beauté est

quelque chose d'important pour un architecte) et la prédication des prêtres (les brebis reconnaissent la voix du pasteur, dit Notre-

Seigneur, et j'ai pu y reconnaître sa voix) ». Avec le temps, il fit connaître aux prêtres son désir de se consacrer à Dieu, et deux ans

plus tard il entra au séminaire. En considérant cette étape de formation, il la qualifie de « temps rempli de grâce », en lequel « la

Providence forme Notre-Seigneur en nos âmes » et en lequel nous acquérons « un regard d'unité en tout ce qui se rapporte à Dieu ».Monsieur l'abbé Felipe de Echazù, 32 ans, est né en Argentine d'une famille consciente de la crise religieuse et connaissant

l'action de la FSSPX, mais qui vivait loin de nos prieurés. Il nous relate une anecdote de son enfance, alors que quelques camara-

des, voyant le piété de sa famille, lui demandèrent s'il voulait devenir prêtre, sa réponse fut : « Oui, si je trouve de bons prêtres ! ».

Lorsqu'il put aller à l'université à Buenos Aires, sa mère lui conseilla d'aller à la messe au prieuré. Ce fut son premier contact avec

la Fraternité et les bons prêtres qu'il recherchait. Il participa au groupe de jeunes du prieuré, appelé Legión Macabea, et en travail-

lant dans un tribunal national, après avoir étudié le droit, il désira se consacrer au service d'une autre justice, de la Justice (en

majuscule). Il entra à l'année de pré-séminaire, appelée année d'humanités, et après 7 années supplémentaires d'études et de priè-

res, il les résume ainsi : « le séminaire…le paradis sur terre, je ne peux rien dire d'autre ». Monsieur l'abbé Santiago Villanueva, 25 ans, né également en Argentine, naquit dans une famille fréquentant déjà la

FSSPX, ce qui le préserva de nombreux dangers, le mit en contact avec de bons prêtres et de bonnes amitiés. Il n'avait pas pensé sérieusement à la vocation,

jusqu'au jour où, sous le conseil d'un ami du prieuré, et ce avec très peu d'arguments, selon ce qu'il dit, il se résout à entrer à l'année

d'humanités. L'abbé nous dit que : « une fois dans l'ambiance du séminaire, les choses vinrent naturellement et je fus convaincu (en

réalité ce fut la grâce qui me convainquit) que nulle part ailleurs mon âme pourrait être aussi heureuse. Le séminaire est une

authentique école de vie, où, en plus de l'étude sacrée et de la prière, on apprend à se forger dans la vertu, à se connaître soi-même, à

voir les choses avec plus de sérénité, équité, et même, sagesse ».

Ordinations Sacerdotales

Comme conseil aux jeunes, M. l'abbé dit deux choses: « premièrement, que toute vocation exige sacrifice y renonce-

ment, et qu'ils ne se trompent pas en souhaitant la carrière idéale, avec le travail idéal et l'épouse idéale, et secondement, qu'ils ne

s'effrayent pas en se posant la question de la vocation, parce que suivre Dieu de cette façon est une bénédiction, un trésor caché, un

bonheur pour l'âme que uniquement ceux qui le vivent peuvent comprendre ». ��W�

ous projetant vers l'année prochaine, chers amis, nous vous souhaitons la paix et la grâce de Notre-Seigneur, qu'Il vous fortifie à son service dans l'allégresse d'être ses enfants choisis : «Gaudete, iterum dico gaudete».

Au séminaire, nous espérons de Dieu d'autres grâces aussi grandes et même davantage en 2015 que celles que nous avons reçues en cette année

qui s'achève. La partie principale de la préparation sera, comme cette année : le chapelet en premier lieu, le retraite, la messe de saint Thomas d'Aquin et le pèlerinage à la basilique de Lujan.

Nous savons également que tous, explicitement ou implicitement, vous avez prié pour nous cette année et pour tous les séminaires de la FSSPX, et nous souhaitons renouveler notre demande de collaboration : priez pour nous le chapelet en famille, offrez vos communions et sacrifices, demandez aux enfants, aux religieux et religieuses que vous connaissez qu'ils prient pour nous, et souvenez-vous de ce séminaire quand vous allez en pèlerinage dans les grands sanctuaires du Vieux Continent, devant les dépouilles des Apôtres et des reliques miraculeuses des saints, et que toujours la grâce vous meuve à prier un Ave Maria pour ces séminaristes qui cherche la grâce de pouvoir servir dignement la volonté de Dieu.

On raconte dans la vie de saint Philippe Néri, que à un certain moment de sa jeunesse il pensa se diriger vers les missions. Mais quelqu'un l'avertit qu'il restera à Rome, puisqu'on fait plus de bien en sauvant une âme à Rome que plusieurs ailleurs. Nous savons aussi que, d'une certaine manière, le bien envers un séminaire est plus grand, parce que là sont formés ceux qui demain conduiront les âmes au ciel et leur ouvriront les portes de la grâce. Notre-Seigneur veut que nous priions les uns pour les autres et Il a un trésor infini qui n'attend que nos prières : «cherchez et vous trouverez, frappez et on vous ouvrira, parce que si Dieu traite ainsi les oiseaux des cieux, combien plus Il fera envers vous, hommes de peu de foi ».

Certains que vous ferez cela et beaucoup plus, nous vous assurons de nos prières quotidiennes à la Sainte Messe et au pied du tabernacle. La Divine Providence ne nous abandonnera jamais et dirigera les événements pour le bien de ceux qui l'aiment, c'est pourquoi nous devons voir en tous son attention paternelle. D'un autre côté, nous savons que Dieu ne veut pas œuvrer toujours par des miracles, et œuvre normalement par des causes secondes, comme dit la théologie. A ce propos, nous nous permettons de vous demander d'être des instruments de Notre-Seigneur et de nous aider aussi matériellement.

Nous savons que vous ne vous laisserez pas vaincre en générosité, et que comme, un jour l'Europe nous donna la foi et la civilisation, elle continuera à veiller pour arracher le monde de la barbarie moderne et refaire la Chrétienté. Et combien importante est la formation sacerdotale pour cette restauration.

Votre aide économique nous permettra de maintenir cette maison. En 2015, nous aurons, à l'aide de Dieu, environ 40 membres dans la communauté, entre les pré-séminaristes, séminaristes et frères, en plus de 6 prêtres et 7 sœurs. La situation économique de l'Amérique Latine est compliquée, spécialement en Argentine, où l'inflation fait monter périodiquement les prix ; également les voyages des séminaristes sont très coûteux à cause des distances du continent américain. Par exemple, entre Ciudad Juarez (Mexique) – d'où sont venus quelques pré-séminaristes – et le séminaire à Buenos Aires, il y a la même distance qu'entre Saint-Jacques de Compostelle et Bagdad.

Et même si tous les séminaristes pouvaient payer la pension, nous ne parviendrons pas à couvrir tous les frais qui proviennent de deux sources : le maintien habituel (électricité, gaz, nourriture, matériel de nettoyage, matériel de sacristie, etc) et les réparations extraordinaires de l'édifice, dont la partie principale fut construite et supervisée par monseigneur Lefebvre (photo de gauche), les bâtiments ont donc déjà quelques années, et apparaissent les fuites avec la nécessités de réparations constantes. Les courses aussi demandent des voitures suffisamment grandes, et notre Renault Kangoo et Renault Master nécessitent d'être changées de toute urgence.

S'ajoutent les frais de maintien du couvent des sœurs de la FSSPX chargées de l'école du Niño Jesus, dont les bâtiments anciens, antérieur à l'achat de la propriété dans la décade de 1980, ont besoin de constantes réparations, spécialement changer la toiture de la chapelle et refaire le bâtiment de buanderie.

Cela fait beaucoup, mais nous sommes sûrs de la protection maternelle de la Vierge Corédemptrice, ainsi que de votre aide fraternelle, bien chers amis et bienfaiteurs.

« Venez les bénis de mon Père, prendre possession du royaume qui vous a été préparé depuis la création du monde. Car j'ai eu faim et vous m'avez donné à manger ; j'ai eu soif et vous m'avez donné à boire ; … j'étais nu et vous m'avez vêtu… » (25, 34). Que Dieu vous bénisse. ��W�

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