25
Contournement Nord-Ouest de Bourg-Achard Page G-114 Dossier d'enquête préalable à la Déclaration d’Utilité Publique – Etude d'impact Septembre 2012indice D 7. IMPACTS DU PROJET RETENU ET MESURES PROPOSEES EN FAVEUR DE L’ENVIRONNEMENT 7.1 MILIEU PHYSIQUE 7.1.1 Relief et terrassements Impacts prévisibles Le projet est implanté en déblais sur la majeure partie de son linéaire. Entre la RD 675 et la VC 4, les déblais varient entre 2 et 5 m, cette configuration permettant de réduire l’impact phonique et visuel du projet. En conséquence, le projet sera excédentaire en matériaux. Le profil en long de la nouvelle route a été défini en tenant compte des raccordements avec les voies interceptées (RD 675, VC 4, voiries internes de la ZAC, RD 313) et des contraintes hydrauliques. Le tableau suivant synthétise les volumes de terrassement du projet : Décapage (m 3 ) 13 400 Déblais (m 3 ) 119 100 Remblais (m 3 ) 1 900 Mesures de réduction des effets du projet Les formations géologiques rencontrées dans le sous-sol du projet présentent des caractéristiques rendant possible leur réemploi en remblais et éventuellement en couche de forme. Lors des phases ultérieures de projet, une étude géotechnique permettra de préciser les conditions de réemploi, l’objectif étant d’optimiser le transport de matériaux et les rotations de poids-lourds. 7.1.2 Géologie et pédologie Impacts prévisibles Le projet sera sans impact sur la géologie du site. Une vigilance est cependant nécessaire du fait de la présence de cavités souterraines aux abords du projet. Des investigations géotechniques seront engagées dans le cadre des études détaillées. Mesures de réduction des effets du projet Une campagne de reconnaissance géotechnique sera réalisée le long du tracé. Chaque marnière rencontrée, si elle peut porter atteinte à la stabilité géotechnique du projet routier, sera stabilisée afin d’éviter tout risque d’effondrement de la structure de chaussée. 7.1.3 Hydrogéologie et hydrologie Impacts prévisibles La réalisation et l’exploitation d’un projet routier est source de pollution pour les eaux superficielles et souterraines. Ces pollutions sont classées selon 4 catégories : - Pollution chronique : elle correspond au rejet des eaux ayant lessivé la plate-forme routière après les épisodes pluvieux. Elle est directement liée au trafic, à l’usure des véhicules et à l’émission de gaz d’échappement. - Pollution saisonnière : elle correspond au lessivage des chaussées après l’épandage de fondants chimiques en hiver. - Pollution accidentelle : elle correspond au déversement accidentel de produits potentiellement dangereux lors d’accidents de poids-lourds. - Pollution en phase travaux : pendant les travaux, les sols décapés lors des terrassements sont très sensibles à l’érosion. Les eaux de pluie peuvent entraîner de grandes quantités de Matières en Suspension (MES). Les engins de chantier peuvent être source de rejet d’huile de vidange, d’hydrocarbures et de poussières. D’autre part, le projet interceptant des bassins versants naturels, il existe un risque de modification des modalités de transfert des eaux qui peut se traduire, dans ce secteur sensible, par une aggravation des inondations et une érosion des terres. Mesures de réduction des effets du projet Compte tenu des trafics attendus, le risque de pollution des eaux superficielles et souterraines n’est pas négligeable. Il sera réduit par le système d’assainissement complet int égré au projet. Les principes d’assainissement sont décrits dans le chapitre 6.3.5 Assainissement, page 112. Des fossés de crête assureront la séparation des eaux naturelles et de chaussée. Les eaux naturelles seront guidées vers le futur bassin de lutte contre les inondations (projet SYDAR). Le système d’assainissement assurera : - Le traitement de tous les effluents issus de la plateforme routière ; - La protection de la ressource en eau, notamment la nappe souterraine, vis-à-vis de la pollution chronique ; - Le respect du principe de non-aggravation du niveau de pollution actuel. La pollution chronique est traitée par décantation dans les fossés et bassins de collecte des eaux de voirie qui piègent les hydrocarbures adsorbés sur les particules en suspension. Ce mode de traitement est complété par des séparateurs d’hydrocarbures au niveau de chacune des entrées des ouvrages de rétention. L’ensemble est dimensionné pour une pluie de période retour 20 ans. En cas de pollution accidentelle, une vanne de coupure est installée en sortie du bassin Ouest. Elle permettra le confinement des effluents polluants dans le bassin puis leur pompage, sans contaminer l’environnement. Le fonctionnement hydraulique du projet, son dimensionnement et son impact sur l’eau et les milieux aquatiques, seront détaillés dans les études réalisées au titre de la loi sur l’eau. Ce système d’assainissement assurera un traitement complet et une maîtrise de tous les ruissellements. Le projet n’entraînera pas d’aggravation de la situation actuelle, que ce soit du point de vue de la pollution ou du risque d’inondations.

D viation Nord-Ouest de Bourg-Achard - Eure

  • Upload
    others

  • View
    4

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: D viation Nord-Ouest de Bourg-Achard - Eure

Con

tour

nem

ent N

ord-

Oue

st d

e B

ourg

-Ach

ard

Pag

e G

-114

D

ossi

er d

'enq

uête

pré

alab

le à

la D

écla

ratio

n d’

Util

ité P

ubliq

ue –

Etu

de d

'impa

ct

Sep

tem

bre

2012

– in

dice

D

7. I

MP

AC

TS

DU

PR

OJE

T R

ET

EN

U E

T M

ES

UR

ES

P

RO

PO

SE

ES

EN

FA

VE

UR

DE

L’E

NV

IRO

NN

EM

EN

T

7.1

MIL

IEU

PH

YS

IQU

E

7.1.

1 R

elie

f et

ter

rass

emen

ts

4

Imp

acts

pré

visi

ble

s

Le p

roje

t est

impl

anté

en

débl

ais

sur

la m

ajeu

re p

artie

de

son

linéa

ire.

Ent

re l

a R

D 6

75 e

t la

VC

4,

les

débl

ais

varie

nt e

ntre

2 e

t 5

m,

cette

con

figur

atio

n pe

rmet

tant

de

rédu

ire l

’impa

ct

phon

ique

et v

isue

l du

proj

et. E

n co

nséq

uenc

e, le

pro

jet s

era

excé

dent

aire

en

mat

éria

ux.

Le p

rofil

en

long

de

la n

ouve

lle r

oute

a é

té d

éfin

i en

tena

nt c

ompt

e de

s ra

ccor

dem

ents

ave

c le

s vo

ies

inte

rcep

tées

(R

D 6

75, V

C 4

, voi

ries

inte

rnes

de

la Z

AC

, RD

313

) et

des

con

trai

ntes

hyd

raul

ique

s.

Le ta

blea

u su

ivan

t syn

thét

ise

les

volu

mes

de

terr

asse

men

t du

proj

et :

Déc

apag

e (m

3 )

13 4

00

Déb

lais

(m

3 )

119

100

Rem

blai

s (m

3 )

1 90

0

4

Mes

ure

s d

e ré

du

ctio

n d

es e

ffet

s d

u p

roje

t

Les

form

atio

ns g

éolo

giqu

es r

enco

ntré

es d

ans

le s

ous-

sol d

u pr

ojet

pré

sent

ent d

es c

arac

téris

tique

s re

ndan

t pos

sibl

e le

ur r

éem

ploi

en

rem

blai

s et

éve

ntue

llem

ent

en c

ouch

e de

for

me.

Lor

s de

s ph

ases

ulté

rieur

es d

e pr

ojet

, un

e ét

ude

géot

echn

ique

per

met

tra

de p

réci

ser

les

cond

ition

s de

rée

mpl

oi,

l’obj

ectif

éta

nt d

’opt

imis

er le

tra

nspo

rt d

e m

atér

iaux

et

les

rota

tions

de

poid

s-lo

urds

.

7.1.

2 G

éolo

gie

et

péd

olo

gie

4

Imp

acts

pré

visi

ble

s

Le p

roje

t ser

a sa

ns im

pact

sur

la g

éolo

gie

du s

ite.

Une

vig

ilanc

e es

t ce

pend

ant

néce

ssai

re d

u fa

it de

la

prés

ence

de

cavi

tés

sout

erra

ines

aux

abo

rds

du p

roje

t. D

es

inve

stig

atio

ns g

éote

chni

ques

ser

ont e

ngag

ées

dans

le c

adre

des

étu

des

déta

illée

s.

4

Mes

ure

s d

e ré

du

ctio

n d

es e

ffet

s d

u p

roje

t

Une

cam

pagn

e de

rec

onna

issa

nce

géot

echn

ique

ser

a ré

alis

ée le

long

du

trac

é. C

haqu

e m

arni

ère

renc

ontr

ée, s

i elle

pe

ut

port

er

atte

inte

à

la

stab

ilité

otec

hniq

ue

du

proj

et

rout

ier,

se

ra

stab

ilisé

e af

in

d’év

iter

tout

ris

que

d’ef

fond

rem

ent d

e la

str

uctu

re d

e ch

auss

ée.

7.1.

3 H

ydro

géo

log

ie e

t h

ydro

log

ie

4

Imp

acts

pré

visi

ble

s

La r

éalis

atio

n et

l’ex

ploi

tatio

n d’

un p

roje

t ro

utie

r es

t so

urce

de

pollu

tion

pour

les

eaux

sup

erfic

ielle

s et

sou

terr

aine

s.

Ces

pol

lutio

ns s

ont c

lass

ées

selo

n 4

caté

gorie

s :

- P

ollu

tion

chro

niqu

e :

elle

cor

resp

ond

au r

ejet

des

eau

x ay

ant

less

ivé

la p

late

-for

me

rout

ière

apr

ès le

s ép

isod

es

pluv

ieux

. Elle

est

dire

ctem

ent l

iée

au tr

afic

, à l’

usur

e de

s vé

hicu

les

et à

l’ém

issi

on d

e ga

z d’

écha

ppem

ent.

- P

ollu

tion

sais

onni

ère

: el

le c

orre

spon

d au

less

ivag

e de

s ch

auss

ées

aprè

s l’é

pand

age

de f

onda

nts

chim

ique

s en

hi

ver.

- P

ollu

tion

acci

dent

elle

: el

le c

orre

spon

d au

dév

erse

men

t ac

cide

ntel

de

prod

uits

pot

entie

llem

ent

dang

ereu

x lo

rs

d’ac

cide

nts

de p

oids

-lour

ds.

- P

ollu

tion

en p

hase

tra

vau

x :

pend

ant

les

trav

aux,

les

sols

déc

apés

lors

des

ter

rass

emen

ts s

ont

très

sen

sibl

es à

l’é

rosi

on.

Les

eaux

de

plui

e pe

uven

t en

traî

ner

de g

rand

es q

uant

ités

de M

atiè

res

en S

uspe

nsio

n (M

ES

). L

es

engi

ns d

e ch

antie

r pe

uven

t êtr

e so

urce

de

reje

t d’h

uile

de

vida

nge

, d’h

ydro

carb

ures

et d

e po

ussi

ères

.

D’a

utre

par

t, le

pro

jet i

nter

cept

ant

des

bass

ins

vers

ants

nat

urel

s, il

exi

ste

un r

isqu

e de

mod

ifica

tion

des

mod

alité

s de

tr

ansf

ert

des

eaux

qui

peu

t se

tra

duire

, da

ns c

e se

cteu

r se

nsib

le,

par

une

aggr

avat

ion

des

inon

dat

ions

et

une

éros

ion

des

terr

es.

4

Mes

ure

s d

e ré

du

ctio

n d

es e

ffet

s d

u p

roje

t

Com

pte

tenu

de

s tr

afic

s at

tend

us,

le

risqu

e de

po

llutio

n de

s ea

ux

supe

rfic

ielle

s et

so

uter

rain

es

n’es

t pa

s né

glig

eabl

e.

Il se

ra

rédu

it pa

r le

sy

stèm

e d’

assa

inis

sem

ent

com

plet

in

tégr

é au

pr

ojet

. Le

s pr

inci

pes

d’as

sain

isse

men

t son

t déc

rits

dans

le c

hapi

tre

6.3.

5 A

ssai

niss

emen

t, pa

ge 1

12.

Des

fos

sés

de c

rête

ass

urer

ont

la s

épar

atio

n de

s ea

ux n

atur

elle

s et

de

chau

ssée

. Le

s ea

ux n

atur

elle

s se

ront

gu

idée

s ve

rs le

futu

r ba

ssin

de

lutte

con

tre

les

inon

datio

ns (

proj

et S

YD

AR

).

Le s

ystè

me

d’as

sain

isse

men

t ass

urer

a :

- Le

trai

tem

ent d

e to

us le

s ef

fluen

ts is

sus

de la

pla

tefo

rme

rout

ière

;

- La

pro

tect

ion

de la

res

sour

ce e

n ea

u, n

otam

men

t la

napp

e so

uter

rain

e, v

is-à

-vis

de

la p

ollu

tion

chro

niqu

e ;

- Le

res

pect

du

prin

cipe

de

non

-agg

rava

tion

du n

ivea

u de

pol

lutio

n ac

tuel

.

La p

ollu

tion

chro

niqu

e es

t tr

aité

e pa

r dé

cant

atio

n da

ns l

es f

ossé

s et

bas

sins

de

colle

cte

des

eaux

de

voiri

e qu

i pi

ègen

t le

s hy

droc

arbu

res

adso

rbés

su

r le

s pa

rtic

ules

en

susp

ensi

on.

Ce

mod

e de

tra

item

ent

est

com

plét

é pa

r de

s sé

para

teur

s d’

hydr

ocar

bure

s au

ni

veau

de

ch

acun

e de

s en

trée

s de

s ou

vrag

es

de

réte

ntio

n.

L’en

sem

ble

est

dim

ensi

onné

pou

r un

e pl

uie

de p

ério

de r

etou

r 20

ans

.

En

cas

de p

ollu

tion

acci

dent

elle

, un

e va

nne

de c

oupu

re e

st i

nsta

llée

en s

ortie

du

bass

in O

uest

. E

lle p

erm

ettr

a le

co

nfin

emen

t des

effl

uent

s po

lluan

ts d

ans

le b

assi

n pu

is le

ur p

ompa

ge, s

ans

cont

amin

er l’

envi

ronn

emen

t.

Le f

onct

ionn

emen

t hy

drau

lique

du

proj

et,

son

dim

ensi

onne

men

t e

t so

n im

pact

sur

l’e

au e

t le

s m

ilieu

x aq

uatiq

ues,

se

ront

dét

aillé

s da

ns le

s ét

udes

réa

lisée

s au

titr

e de

la lo

i sur

l’ea

u.

Ce

syst

ème

d’a

ssai

nis

sem

ent

assu

rera

un

tra

item

ent

com

ple

t et

un

e m

aîtr

ise

de

tou

s le

s ru

isse

llem

ents

. L

e p

roje

t n

’en

traî

ner

a p

as d

’ag

gra

vati

on

de

la s

itu

atio

n a

ctu

elle

, q

ue

ce s

oit

du

po

int

de

vue

de

la p

ollu

tio

n o

u

du

ris

qu

e d

’ino

nd

atio

ns.

Page 2: D viation Nord-Ouest de Bourg-Achard - Eure

Con

tour

nem

ent N

ord

-Oue

st d

e B

ourg

-Ach

ard

Dos

sier

d'e

nquê

te p

réal

able

à la

Déc

lara

tion

d’U

tilité

Pub

lique

– E

tude

d'im

pact

P

age

G-1

15

Sep

tem

bre

2012

- in

dice

D

7.1.

4 Q

ual

ité

de

l’air

L’ét

ude

de

pollu

tion

atm

osph

ériq

ue

du

cont

ourn

emen

t de

B

ourg

-Ach

ard

est

réal

isée

co

nfor

mém

ent

aux

reco

mm

anda

tions

de

la «

Not

e M

étho

dolo

giqu

e su

r l’é

valu

atio

n de

s ef

fets

sur

la s

anté

de

la p

ollu

tion

de l

’air

dans

le

s ét

udes

d’im

pact

rou

tière

s »,

dat

ée d

e fé

vrie

r 20

05.

Dan

s ce

tte n

ote,

le

cont

enu

de l

’étu

de e

st d

éfin

i se

lon

4 ni

veau

x qu

i so

nt f

onct

ion

de l

a ch

arge

pré

visi

onne

lle d

e

traf

ic s

uppo

rtée

à t

erm

e pa

r l’i

nfra

stru

ctur

e et

du

nom

bre

de p

erso

nnes

con

cern

ées

par

le p

roje

t. C

es n

ivea

ux v

ont

du ty

pe I

(étu

de la

plu

s po

ussé

e) a

u ty

pe IV

.

Le ta

blea

u su

ivan

t pré

cise

le ty

pe d

’étu

de q

u’il

conv

ient

d’e

ffect

uer

:

Tra

fic à

l'ho

rizon

d'é

tude

de

nsité

hab

/km

² da

ns la

ban

de d

'étu

de

>50

000

véh

/j 25

000

véh

/j à

50

000

véh/

j <

25 0

00 v

éh/j

<10

000

véh

/j

Bât

i ave

c de

nsité

> 1

0 00

0hab

/km

² I

I II

II si

L p

roje

t > 5

km

III

si L

pro

jet <

5km

Bât

i ave

c de

nsité

> 2

000

et <

10

000

hab/

km²

I II

II

II si

L p

roje

t > 2

5km

III

si

L p

roje

t < 2

5km

Bât

i ave

c de

nsité

< 2

000

hab

/km

² I

II II

II si

L p

roje

t > 5

0km

III

si

L p

roje

t < 5

0km

Pas

de

bâti

III

III

IV

IV

L’ét

ude

est

men

ée s

ur u

n se

cteu

r où

la

dens

ité d

u bâ

ti es

t in

férie

ure

à 2

000

hab

/km

², p

our

un p

roje

t do

nt l

a lo

ngue

ur e

st i

nfér

ieur

e à

50 k

m.

De

plus

, le

fut

ur c

onto

urne

men

t su

ppor

tera

un

traf

ic d

e l’o

rdre

de

5 8

00 v

éh/j

à l’o

uver

ture

, soi

t 8 5

00 v

éh/j

à l’h

oriz

on 2

030.

Par

con

séqu

ent,

l’étu

de à

men

er e

st d

e ty

pe II

I.

4

Mét

ho

do

log

ie

Les

calc

uls

de l

a co

nsom

mat

ion

et d

es é

mis

sion

s de

s pr

inci

paux

pol

luan

ts (

CO

, C

O2,

NO

x, C

OV

, pa

rtic

ules

et

SO

2) o

nt é

té r

éalis

és g

râce

au

logi

ciel

IM

PA

CT

de

l’AD

EM

E.

Ce

logi

ciel

est

bas

é su

r la

mét

hodo

logi

e C

OP

ER

T I

I (c

ompu

ter

prog

ram

me

to c

alcu

late

em

issi

ons

from

roa

d tr

ansp

ort)

éla

boré

e pa

r un

gro

upe

d’ex

pert

s eu

ropé

ens

pour

le

com

pte

de l

’Age

nce

Eur

opée

nne

de l

’Env

ironn

emen

t (A

EE

). C

e lo

gici

el p

ropo

se a

ussi

un

jeu

de d

onné

es s

ur la

st

ruct

ure

annu

elle

du

parc

de

véhi

cule

s ro

ulan

ts e

n F

ranc

e de

199

5 à

2025

éla

boré

par

l’IN

RE

TS

dan

s le

cad

re

d’un

e th

èse.

Les

donn

ées

néce

ssai

res

au c

alcu

l son

t :

- L’

éché

ance

ret

enue

pou

r la

mod

élis

atio

n (2

030)

- Le

flux

de

véhi

cule

s pa

r ca

tégo

rie (

véhi

cule

s lé

gers

VL,

poi

ds lo

urds

PL)

- La

vite

sse

des

véhi

cule

s (k

m/h

)

- La

dis

tanc

e pa

rcou

rue

(km

)

- La

pen

te d

e la

rou

te

4

Eta

t in

itia

l

Les

donn

ées

de t

rafic

son

t is

sues

de

l’étu

de d

e tr

afic

réa

lisée

en

2007

(so

urce

Sor

mea

). E

lles

perm

ette

nt d

’est

imer

le

s ém

issi

ons

pollu

ante

s in

hére

ntes

à la

par

t de

véhi

cule

s qu

i em

prun

te le

s ro

utes

de

la z

one

d’ét

ude.

Ces

don

nées

son

t reg

roup

ées

dans

le d

iagr

amm

e su

ivan

t :

F

igur

e 55

: T

rafic

act

uel s

ur le

s ro

utes

de

la z

one

d’ét

ude

(TM

JA 2

007

)

4

Hyp

oth

èses

L’ho

rizon

d’é

tude

a é

té d

éfin

i à 2

0 an

s, c

e qu

i rep

rése

nte

une

pris

e en

com

pte

des

nive

aux

de tr

afic

en

2030

.

L’ét

ude

de la

qua

lité

de l’

air

cons

iste

à c

ompa

rer

les

émis

sion

s de

pol

luan

ts d

ans

la z

one

d’ét

ude

à l’h

oriz

on 2

030

au fi

l de

l’eau

(c’

est-

à-di

re s

i le

site

est

con

serv

é da

ns s

on é

tat a

ctue

l) et

ave

c am

énag

emen

t.

L’en

quêt

e tr

afic

orig

ine

/des

tinat

ion

de 2

007

a pe

rmis

de

sim

uler

les

prév

isio

ns d

e tr

afic

s su

r le

s di

ffére

ntes

rou

tes

de

Bou

rg-A

char

d, u

ne f

ois

le p

roje

t ré

alis

é. L

es n

ivea

ux d

e tr

afic

ont

été

est

imés

pou

r un

hor

izon

203

0 av

ec u

ne

croi

ssan

ce d

e l’o

rdre

de

46 %

(so

it 2%

/an)

iden

tique

à c

elle

obs

ervé

e da

ns le

s te

ndan

ces

actu

elle

s. L

a si

tuat

ion

en

2030

au

fil d

e l’e

au a

été

obt

enue

en

s’ap

puya

nt s

ur u

ne c

rois

sanc

e si

mila

ire.

L’ai

re d

’étu

de d

éfin

it le

rés

eau

à pr

endr

e en

con

sidé

ratio

n da

ns l’

étud

e. L

es r

oute

s co

ncer

nées

son

t ce

lles

don

t le

s ni

veau

x de

traf

ic s

ubiro

nt u

ne v

aria

tion

supé

rieur

e à

10%

sui

te à

la m

ise

en s

ervi

ce d

e l’a

mén

agem

ent

:

- La

RD

313

Nor

d

- La

RD

675

Est

- La

RD

675

Oue

st

- La

RD

313

E (

cont

ourn

emen

t Nor

d-E

st)

- La

rou

te d

e co

ntou

rnem

ent p

roje

tée.

Page 3: D viation Nord-Ouest de Bourg-Achard - Eure

Con

tour

nem

ent N

ord-

Oue

st d

e B

ourg

-Ach

ard

Pag

e G

-116

D

ossi

er d

'enq

uête

pré

alab

le à

la D

écla

ratio

n d’

Util

ité P

ubliq

ue –

Etu

de d

'impa

ct

Sep

tem

bre

2012

– in

dice

D

Fig

ure

56 :

Est

imat

ions

(T

MJA

) d

e tr

afic

sur

les

rout

es d

e la

zon

e d’

étud

e à

l’hor

izon

203

0, s

ituat

ion

au fi

l de

l’eau

et a

vec

amén

agem

ent

(sou

rce

SO

RM

EA

)

Les

donn

ées

de t

rafic

et

les

hypo

thès

es r

eten

ues

pour

cal

cule

r le

s ém

issi

ons

de p

ollu

ants

et

la c

onso

mm

atio

n én

ergé

tique

à l’

horiz

on 2

030

sont

rep

orté

es d

ans

le ta

blea

u su

ivan

t :

Situ

atio

n en

203

0 sa

ns a

mén

agem

ent :

d

ista

nce

(m

) T

MJA

(vé

h/j)

RD

313

No

rd

930

8250

RD

675

Est

70

0 12

400

RD

675

Ou

est

2100

11

100

RD

313

E

1120

39

50

Situ

atio

n en

203

0 av

ec a

mén

agem

ent :

d

ista

nce

(m

) T

MJA

(vé

h/j)

RD

313

No

rd

930

9700

RD

675

Est

70

0 67

00

RD

675

Ou

est

2100

26

50

RD

313

E

1120

10

500

Co

nto

urn

emen

t 21

10

8450

4

Imp

acts

pré

visi

ble

s

Les

émis

sion

s et

con

som

mat

ions

fig

uran

t da

ns le

tab

leau

sui

vant

rep

rése

nten

t le

s qu

antit

és d

e po

lluan

ts r

ejet

és e

t de

car

bura

nt c

onso

mm

é pa

r jo

ur.

Elle

s on

t ét

é ca

lcul

ées

grâc

e au

log

icie

l IM

PA

CT

de

l’AD

EM

E,

à pa

rtir

des

donn

ées

et h

ypot

hèse

s pr

écéd

ente

s.

Situ

atio

n en

203

0 sa

ns a

mén

agem

ent :

E

ssen

ce

Co

nso

(t)

) D

iese

l C

on

so (

t)

CO

(kg

) N

ox

(kg

) C

OV

(kg

) P

arti

cule

s (k

g)

CO

2 (k

g)

SO

2 (k

g)

RD

313

No

rd

53

294

2 64

0 2

995

304

130

1 08

6 38

2 28

RD

675

Est

61

33

8 3

065

3 45

6 34

7 15

1 1

251

730

32

RD

675

Ou

est

160

891

8 01

8 9

091

921

394

3 29

7 23

2 84

RD

313

E

30

169

1 52

2 1

727

175

75

626

573

26

TO

TA

L

305

1692

15

245

17

269

1

748

750

6 26

1 91

7 16

0

Situ

atio

n en

203

0 av

ec a

mén

agem

ent :

E

ssen

ce

Co

nso

(t)

D

iese

l C

on

so (

t)

CO

(kg

) N

ox

(kg

) C

OV

(kg

) P

arti

cule

s (k

g)

CO

2 (k

g)

SO

2 (k

g)

RD

313

No

rd

62

345

3 10

3 3

517

357

153

1 27

5 59

5 32

RD

675

Est

32

17

9 1

613

1 82

8 18

5 79

66

3 07

7 17

RD

675

Ou

est

38

213

1 91

5 2

171

220

94

787

672

20

RD

313

E

81

450

4 04

5 4

586

465

199

1 66

3 46

9 42

Co

nto

urn

eme

nt

122

677

6 10

2 6

912

700

300

2 50

6 59

0 64

TO

TA

L

335

595

956

1864

3286

88

16 7

79

19 0

16

1 92

7

825

6 89

6 40

3 17

6

Com

para

ison

ent

re le

s si

tuat

ions

ave

c et

san

s am

énag

emen

t en

2030

:

Sit

uat

ion

C

on

so (

t)

CO

(kg

) N

ox

(kg

) C

OV

(kg

) P

arti

cule

s (k

g)

CO

2 (k

g)

SO

2 (k

g)

San

s am

énag

emen

t 1

997

526

15 2

45

17 2

69

1 74

8 75

0 6

261

917

1602

Ave

c am

énag

emen

t 2

199

925

16 7

79

19 0

16

1 92

7 82

5 6

896

403

176

Var

iati

on

10

,1%

10

,1%

10

,1%

10

,2%

10

,0%

10

,1%

10

,1%

Page 4: D viation Nord-Ouest de Bourg-Achard - Eure

Con

tour

nem

ent N

ord

-Oue

st d

e B

ourg

-Ach

ard

Dos

sier

d'e

nquê

te p

réal

able

à la

Déc

lara

tion

d’U

tilité

Pub

lique

– E

tude

d'im

pact

P

age

G-1

17

Sep

tem

bre

2012

- in

dice

D

On

cons

tate

qu’

à l’é

chel

le d

e l’a

ire d

’étu

de,

la s

ituat

ion

avec

am

énag

emen

t es

t lé

gère

men

t dé

favo

rabl

e pa

r ra

ppor

t à

la s

ituat

ion

sans

am

énag

emen

t, si

l’on

se

réfè

re à

l’én

ergi

e co

nsom

mée

et

aux

émis

sion

s de

pol

luan

ts.

Cet

éca

rt

entr

e le

s de

ux s

ituat

ions

est

de

l’ord

re d

e 10

% d

’aug

men

tatio

n. C

ette

aug

men

tatio

n s’

expl

ique

par

l’ap

pel d

e tr

afic

néré

dan

s la

zon

e d’

étud

e pa

r le

con

tour

nem

ent.

En

effe

t, le

vol

ume

tota

l de

véhi

cule

s su

r le

s ro

utes

con

cern

ées

est

de 3

5 60

0 vé

h/j

en 2

030

dans

la

situ

atio

n au

fil

de l

’eau

et

de 3

8 0

00 v

éh/j

une

fois

le

proj

et r

éalis

é, s

oit

une

augm

enta

tion

de tr

afic

de

6,5%

ent

re le

s de

ux s

ituat

ions

.

L’au

gmen

tatio

n de

s ém

issi

ons

pol

luan

tes

est

égal

emen

t lié

e à

l’allo

ngem

ent

du t

racé

. S

ans

amén

agem

ent,

le t

rafic

le

plu

s im

port

ant

(11

000

à 1

2 00

0 vé

h/j)

empr

unte

la R

D 6

75. C

e tr

afic

ser

a re

port

é su

r le

con

tour

nem

ent d

e B

ourg

-A

char

d : R

D 3

13E e

t rou

te p

roje

tée,

ent

rain

ant u

n tr

ajet

plu

s lo

ng.

4

Mes

ure

s d

e ré

du

ctio

n d

es e

ffet

s d

u p

roje

t

La c

réat

ion

d’un

con

tour

nem

ent

Nor

d-O

uest

de

Bou

rg-A

char

d, c

ompl

étan

t la

RD

313

E (

cont

ourn

emen

t N

ord-

Est

) en

traî

nera

une

légè

re a

ugm

enta

tion

des

émis

sion

s po

lluan

tes

sur

l’ens

embl

e de

l’ai

re d

’étu

de.

En

con

trep

artie

, un

e ét

ude

plus

fin

e de

s flu

x su

r le

s di

ffére

nts

brin

s m

et e

n év

iden

ce q

ue c

et a

mén

agem

ent

soul

ager

a fo

rtem

ent

la

RD

675

et

par

cons

éque

nt l

e ce

ntre

-vill

e. L

e bo

ucla

ge d

u co

ntou

rnem

ent

appo

rter

a un

gai

n no

n né

glig

eabl

e en

te

rmes

de

qual

ité d

e v

ie p

our

les

river

ains

, no

n se

ulem

ent

par

une

rédu

ctio

n de

s po

llutio

ns d

ans

le v

oisi

nage

im

méd

iat,

mai

s ég

alem

ent

par

une

dim

inut

ion

des

nuis

ance

s so

nore

s,

de

l’enc

ombr

emen

t de

s ro

utes

, de

s dé

grad

atio

ns s

ur l

es b

âtim

ents

(no

ircis

sem

ent

des

faça

des…

), e

t u

ne a

mél

iora

tion

de l

a sé

curit

é. A

ucun

e m

esur

e pa

rtic

uliè

re n

’est

à p

révo

ir.

D’a

utre

par

t, on

peu

t no

ter

que

l’am

élio

ratio

n te

chno

logi

que

des

véhi

cule

s, q

ui c

herc

he à

réd

uire

leu

r po

llutio

n,

com

pens

era

l’acc

rois

sem

ent n

atur

el d

u tr

afic

. Cet

te c

arac

téris

tiqu

e te

chni

que

asso

ciée

à la

réd

uctio

n du

traf

ic s

ur la

R

D 6

75 E

st a

ppor

tera

une

am

élio

ratio

n de

la

pollu

tion

atm

osph

ériq

ue s

ubie

par

les

pop

ulat

ions

riv

erai

nes,

par

ra

ppor

t à la

situ

atio

n ac

tuel

le.

7.2

MIL

IEU

NA

TU

RE

L

Le p

roje

t est

impl

anté

en

trac

é ne

uf s

ur d

es te

rrai

ns a

ujou

rd’h

ui d

évol

us à

l’ag

ricul

ture

. Il e

ntra

îne

la d

estr

uctio

n d’

un

mili

eu n

atur

el d

éjà

fort

emen

t tra

nsfo

rmé

par

l’hom

me.

Les

espè

ces

obse

rvée

s so

nt c

omm

unes

, ty

piqu

es d

e m

ilieu

x ou

vert

s en

pér

iphé

rie d

e zo

nes

bâtie

s. A

ucun

e es

pèce

ra

re o

u pr

otég

ée n

’a é

té o

bser

vée

ou c

onta

ctée

.

Les

mili

eux

natu

rels

ne

prés

ente

nt p

as d

’inté

rêt

écol

ogiq

ue f

ort

au s

ens

habi

tat

pour

des

esp

èces

par

ticul

ière

s, i

ls

sont

com

me

tous

les

espa

ces

des

mili

eux

de v

ie, i

ci p

our

la p

etite

faun

e et

l’av

ifaun

e co

mm

une.

Leur

tra

vers

ée p

ar l

e pr

ojet

rou

tier

ne c

onst

ituer

a pa

s un

e vé

ritab

le c

oupu

re p

our

les

écha

nges

bio

logi

ques

, en

de

hors

de

la c

onso

mm

atio

n d’

une

part

ie d

e ce

s es

pace

s pa

r l’e

mpr

ise

rout

ière

. Le

s ef

fets

ser

ont

plus

lié

s au

x éc

rase

men

ts e

t au

x co

llisi

ons

pour

l’av

ifaun

e, c

omm

e da

ns t

out

proj

et r

outie

r. D

ans

le c

adre

du

prés

ent

proj

et,

les

risqu

es d

’écr

asem

ent

ou d

e co

llisi

on s

eron

t re

lativ

emen

t lim

ités

du f

ait

que

la r

oute

n’in

terc

epte

auc

un a

xe o

u co

rrid

or d

e dé

plac

emen

t.

Le p

rinci

pal

impa

ct d

u pr

ojet

est

lié

à l

a de

stru

ctio

n d’

une

haie

con

stitu

ée d

e vi

eux

arbr

es t

aillé

s en

têt

ards

, d’

aubé

pine

s et

de

peup

liers

. C

ette

hai

e pr

ésen

te u

n in

térê

t éc

olog

ique

pou

r la

fau

ne l

ocal

e. E

lle e

st e

n pa

rtic

ulie

r su

scep

tible

d’a

brite

r de

s in

sect

es x

ylop

hage

s.

Situ

ée e

n bo

rdur

e d’

une

prai

rie d

e fa

uche

, cet

te h

aie

est t

rave

rsée

par

le tr

acé

de la

futu

re r

oute

.

F

igur

e 57

: Im

plan

tatio

n de

la h

aie

impa

ctée

4

Mes

ure

s d

e ré

du

ctio

n d

es e

ffet

s d

u p

roje

t

La

coup

ure

de

cette

ha

ie

devr

a êt

re

com

pens

ée

par

la

plan

tatio

n d’

espè

ces

végé

tale

s id

entiq

ues.

C

ette

co

mpe

nsat

ion

est

inté

grée

au

proj

et p

aysa

ger.

Une

hai

e vi

ve d

e co

mpe

nsat

ion

est p

ropo

sée

entr

e la

dév

iatio

n et

le

ham

eau

des

Rue

s (c

f. ch

apitr

e «

7.5

.2 P

aysa

ge »

, pag

e 12

8).

Page 5: D viation Nord-Ouest de Bourg-Achard - Eure

Con

tour

nem

ent N

ord-

Oue

st d

e B

ourg

-Ach

ard

Pag

e G

-118

D

ossi

er d

'enq

uête

pré

alab

le à

la D

écla

ratio

n d’

Util

ité P

ubliq

ue –

Etu

de d

'impa

ct

Sep

tem

bre

2012

– in

dice

D

7.3

MIL

IEU

HU

MA

IN

7.3.

1 O

ccu

pat

ion

du

so

l et

do

cum

ents

d’u

rban

ism

e

4

Sch

éma

de

Co

hér

ence

Ter

rito

rial

e (S

CO

T)

Bou

rg-A

char

d ap

part

ient

à l’

entit

é ré

gion

ale

du P

ays

du R

oum

ois

(SY

DA

R,

Syn

dica

t d’

Am

énag

emen

t du

Rou

moi

s),

com

posé

e de

s co

mm

unau

tés

de c

omm

unes

du

Rou

moi

s N

ord,

de

Bou

rgth

erou

lde

et d

’Am

frev

ille

-la-C

ampa

gne.

En

1997

, le

sch

éma

dire

cteu

r du

Pay

s du

Rou

moi

s a

fait

l’obj

et d

’une

rév

isio

n. L

es o

rient

atio

ns d

e ce

doc

umen

t co

nfor

taie

nt B

ourg

-Ach

ard

com

me

une

com

mun

e ce

ntra

le a

yant

des

ser

vice

s, c

omm

erce

s, a

insi

qu’

une

zone

d’

activ

ités

ayan

t vo

catio

n à

se d

ével

oppe

r. C

e do

cum

ent

insi

stai

t ég

alem

ent

sur

le r

espe

ct d

e la

qua

lité

des

pays

ages

et d

e l’e

nviro

nnem

ent.

Dep

uis

le

débu

t de

l’a

nnée

20

08,

le

Pay

s du

R

oum

ois

a en

gag

é l’é

labo

ratio

n d’

un

Sch

éma

de

Coh

éren

ce

Ter

ritor

iale

(S

CO

T)

qui v

a re

défin

ir le

s or

ient

atio

ns d

’am

énag

emen

t et d

’urb

anis

me

à l’é

chel

le in

terc

omm

unal

e.

Ce

docu

men

t d’u

rban

ism

e es

t en

cou

rs d

’étu

de. I

l est

néa

nmoi

ns in

tére

ssan

t d’a

naly

ser

les

orie

ntat

ions

don

nées

au

Pro

jet

d’A

mén

agem

ent

et d

e D

ével

oppe

men

t D

urab

le (

PA

DD

), m

ême

si c

e do

cum

ent

n’es

t pa

s en

core

tot

alem

ent

final

isé.

Ce

docu

men

t dé

finit

une

sect

oris

atio

n du

ter

ritoi

re e

n tr

ois

zone

s. B

ourg

-Ach

ard

appa

rtie

nt à

la

zone

de

déve

lopp

emen

t priv

ilégi

é s

’app

uyan

t sur

des

pôl

es d

e dé

velo

ppem

ent (

habi

tat,

serv

ices

, act

ivité

s).

La

créa

tio

n d

’un

e d

évia

tio

n d

e B

ou

rg-A

char

d,

assu

re u

ne

mei

lleu

re d

esse

rte

de

la c

om

mu

ne

(hab

itat

, se

rvic

es)

et d

e se

s zo

nes

d’a

ctiv

ités

. Le

pro

jet

rou

tier

co

nst

itu

e u

ne

rép

on

se a

ux

ori

enta

tio

ns

du

SC

OT

.

4

Pla

n L

oca

l d’U

rban

ism

e (P

LU

)

Ø

Bo

urg

-Ach

ard

D’a

près

le z

onag

e du

PLU

, la

zone

d’é

tude

inte

rcep

te d

es z

ones

A (

agric

ole)

et U

Z (

écon

omiq

ue).

Dan

s la

zon

e A

, «

son

t ad

mis

es l

es c

onst

ruct

ions

et

inst

alla

tions

néc

essa

ires

à l’i

mpl

anta

tion

des

rése

aux

(eau

po

tabl

e, a

ssai

niss

emen

t, él

ectr

icité

, voi

rie…

) »

Le r

ègle

men

t de

la z

one

UZ

dét

aille

les

utili

satio

ns d

u so

l int

erdi

tes,

à s

avoi

r le

s co

nstr

uctio

ns à

usa

ge a

gric

ole,

les

da

ncin

gs e

t di

scot

hèqu

es,

les

cam

ping

s et

car

avan

ing,

les

entr

epris

es d

e ca

ssag

e de

voi

ture

s et

d’e

ntre

posa

ge d

e m

atér

iaux

, les

car

rière

s, le

s af

foui

llem

ent e

t exh

auss

emen

ts d

e so

l san

s ra

ppor

t ave

c de

s tr

avau

x. L

a cr

éatio

n d’

une

rout

e n’

étan

t pas

incl

use

dans

la li

ste

des

inte

rdic

tions

, le

proj

et e

st c

ompa

tible

ave

c le

règ

lem

ent d

e la

zon

e U

Z.

On

peut

not

er q

u’un

em

plac

emen

t a é

té r

éser

vé d

ans

le P

LU p

our

la r

éalis

atio

n de

la d

évia

tion

Nor

d-O

uest

.

Le

pro

jet

est

com

pat

ible

ave

c le

PL

U d

e B

ou

rg-A

char

d.

Ø

Bo

uq

uet

ot

D’a

près

le P

LU d

e B

ouqu

etot

, le

proj

et in

terc

epte

des

zon

es N

(na

ture

lle),

A e

t Aa

(agr

icol

e)

Le r

ègle

men

t de

ces

troi

s zo

nes

préc

ise

que

les

équi

pem

ents

d’in

fras

truc

ture

s y

sont

adm

is.

Le

pro

jet

est

com

pat

ible

ave

c le

PL

U d

e B

ou

qu

eto

t.

7.3.

2 R

ésea

ux

et s

ervi

tud

es

L’am

énag

emen

t ne

mod

ifie

pas

les

rése

aux

exis

tant

s.

Les

rése

aux

de d

istr

ibut

ion

alim

enta

nt le

ham

eau

des

Mitr

iaux

, im

plan

tés

le lo

ng d

e la

VC

4 (

rue

du C

hâte

au d

’eau

),

et le

long

du

chem

in a

gric

ole

sero

nt c

onse

rvés

en

l’éta

t ou

réta

blis

.

Cha

cun

des

conc

essi

onna

ires

des

rése

aux

exis

tant

s se

ra c

onsu

lté a

fin d

e dé

finir

préc

isém

ent

les

cont

rain

tes

inhé

rent

es à

ces

rés

eaux

. A

vant

le

débu

t de

s tr

avau

x, l

e pr

ojet

fer

a l’o

bjet

d’u

ne D

écla

ratio

n d’

Inte

ntio

n de

C

omm

ence

men

t des

Tra

vaux

(D

ICT

) qu

i per

met

tra

d’en

info

rmer

les

conc

essi

onna

ires.

Le

pro

jet

n’in

du

ira

pas

de

dég

rad

atio

n s

ur

les

rése

aux

de

la z

on

e d

’étu

de,

mai

s d

es a

dap

tati

on

s q

ui

sero

nt

pri

ses

en c

har

ge

par

le M

aîtr

e d

’ou

vrag

e, s

’ag

issa

nt

d’u

ne

voie

no

uve

lle.

Page 6: D viation Nord-Ouest de Bourg-Achard - Eure

Con

tour

nem

ent N

ord

-Oue

st d

e B

ourg

-Ach

ard

Dos

sier

d'e

nquê

te p

réal

able

à la

Déc

lara

tion

d’U

tilité

Pub

lique

– E

tude

d'im

pact

P

age

G-1

19

Sep

tem

bre

2012

- in

dice

D

7.3.

3 H

abit

atio

ns

4

Imp

acts

pré

visi

ble

s

Le p

roje

t de

cont

ourn

emen

t se

dess

ine

à tr

aver

s de

s pa

rcel

les

culti

vées

, ent

re d

eux

entit

és u

rban

isée

s :

-

au N

ord,

les

ham

eaux

des

Mitr

iaux

et

des

Rue

s, c

ompo

sé d

e co

rps

de f

erm

es e

t de

mai

sons

indi

vidu

elle

s,

souv

ent

ento

urée

s de

gra

ndes

par

celle

s. B

ien

que

proc

hes

de l

’aut

orou

te,

les

habi

tant

s pr

ofite

nt d

’une

re

lativ

e tr

anqu

illité

dan

s ce

t env

ironn

emen

t à d

omin

ante

rur

ale

-

au S

ud,

le f

ront

bât

i de

la R

D 6

75,

cons

titua

nt u

n «

vill

age-

rue

» et

les

lotis

sem

ents

pér

iphé

rique

s de

Bou

rg-

Ach

ard.

Le

bâti

est c

ompo

sé d

e m

aiso

ns tr

aditi

onne

lles

en b

rique

s et

de

mai

sons

indi

vidu

elle

s ré

cent

es.

Le fu

tur

cont

ourn

emen

t ser

a si

tué

à un

e ce

ntai

ne d

e m

ètre

s de

s m

aiso

ns le

s pl

us p

roch

es, c

e qu

i ris

que

d’en

traî

ner

une

dété

riora

tion

du c

adre

de

vie

de c

es r

iver

ains

, du

poin

t de

vue

pays

ager

et a

cous

tique

.

Fig

ure

58 :

Hab

itatio

ns le

s pl

us p

roch

es d

u pr

ojet

F

igur

e 59

: Lo

calis

atio

n de

s ha

bita

tions

les

plus

pro

ches

4

Mes

ure

s d

e ré

du

ctio

n d

es e

ffet

s d

u p

roje

t

L’en

sem

ble

de l

a vo

ie d

e co

ntou

rnem

ent

sera

im

pla

ntée

en

débl

ais

par

rapp

ort

au t

erra

in n

atur

el (

de 2

à 5

m),

ce

qui p

erm

ettr

a de

réd

uire

fort

emen

t la

perc

eptio

n vi

suel

le d

e la

rou

te. C

ette

con

figur

atio

n re

ndra

le p

roje

t « in

visi

ble

» po

ur

les

river

ains

. E

lle

prés

ente

ég

alem

ent

l’ava

ntag

e de

duire

le

s nu

isan

ces

phon

ique

s (c

f. pa

ragr

aphe

«

Env

ironn

emen

t son

ore

», p

age

122)

.

Des

am

énag

emen

ts p

aysa

gers

ass

urer

ont u

ne tr

ansi

tion

douc

e en

tre

les

habi

tatio

ns r

iver

aine

s et

la r

oute

.

La d

esse

rte

des

ham

eaux

des

Mitr

iaux

et

des

Rue

s, v

ia la

VC

4 e

t la

VC

54,

ne

sera

pas

mod

ifiée

par

le p

roje

t. O

n pe

ut n

oter

cep

enda

nt q

ue l

e ca

rref

our

gira

toire

pro

jeté

à l

’inte

rsec

tion

RD

675

/RD

144

per

met

tra

de f

acili

ter

et d

e sé

curis

er le

s co

nditi

ons

d’éc

hang

e, n

ota

mm

ent a

vec

le h

amea

u de

s R

ues.

Les

Ru

es

Page 7: D viation Nord-Ouest de Bourg-Achard - Eure

Con

tour

nem

ent N

ord-

Oue

st d

e B

ourg

-Ach

ard

Pag

e G

-120

D

ossi

er d

'enq

uête

pré

alab

le à

la D

écla

ratio

n d’

Util

ité P

ubliq

ue –

Etu

de d

'impa

ct

Sep

tem

bre

2012

– in

dice

D

7.3.

4 A

ctiv

ités

éco

no

miq

ues

4

Imp

acts

pré

visi

ble

s

La c

omm

une

accu

eille

au

Nor

d de

son

ter

ritoi

re u

n pô

le é

cono

miq

ue à

voc

atio

n in

terc

omm

unal

e. L

’impl

anta

tion

de

cette

zon

e d’

activ

ités

a ét

é fa

voris

ée p

ar l

a pr

oxim

ité d

e pl

usie

urs

infr

astr

uctu

res

rout

ière

s im

por

tant

es,

port

euse

s de

dév

elop

pem

ent.

Le s

ite e

st c

ompo

sé p

ar tr

ois

zone

s d’

activ

ités

com

mun

auta

ires

:

-

Les

verg

ers

de Q

uica

ngro

gne,

site

de

36 h

ecta

res

dest

iné

à ac

cuei

llir

des

activ

ités

logi

stiq

ues,

art

isan

ales

et

com

mer

cial

es ;

-

Le

Par

c de

s P

orte

s,

site

d

e 18

he

ctar

es

orie

nté

prin

cipa

lem

ent

vers

le

s ac

tivité

s ar

tisan

ales

et

co

mm

erci

ales

;

-

Le P

arc

du R

oum

ois,

impl

anté

prin

cipa

lem

ent s

ur le

terr

itoire

de

Hon

guem

are

-Gue

nouv

ille,

et d

ont 2

,3 h

a se

velo

ppen

t sur

Bou

rg-A

char

d.

Ces

troi

s en

tités

en

proj

et o

u en

cou

rs d

e dé

velo

ppem

ent

auro

nt p

our

cons

éque

nce

une

mod

ifica

tion

prof

onde

de

la

faça

de N

ord

de B

ourg

-Ach

ard.

Leu

r pr

inci

pal

atou

t es

t la

fac

ilité

de

dess

erte

dep

uis

le r

ésea

u dé

part

emen

tal

et

auto

rout

ier.

Dan

s ce

con

text

e, l

a cr

éatio

n d’

une

voie

de

cont

ourn

emen

t, pe

rmet

tant

aux

usa

gers

en

tran

sit

d’év

iter

le c

entr

e-

ville

, ira

dan

s le

sen

s d’

une

amél

iora

tion

de l

a de

sser

te r

outiè

re e

t fa

voris

era

la d

ynam

ique

éco

nom

ique

de

la

com

mun

e. C

’est

ce

que

soul

igne

le S

CO

T d

u P

ays

du R

oum

ois

dans

son

PA

DD

: «

Fav

ori

ser

l’acc

uei

l d

’act

ivit

és

éco

no

miq

ues

: d

ével

op

pem

ent

de

zon

es d

’act

ivit

és,

amél

iora

tio

n d

es c

on

dit

ion

s d

e d

esse

rte

par

la

créa

tio

n

de

dév

iati

on

s R

D 6

75 e

t R

D 3

13

D’a

utre

par

t, le

cen

tre-

ville

, so

ulag

é de

s nu

isan

ces

indu

ites

par

le f

ort

traf

ic,

verr

a so

n a

ttrac

tivité

aug

men

ter.

Une

pl

ace

plus

im

port

ante

pou

rra

être

rés

ervé

e au

x pi

éton

s, e

t le

s riv

erai

ns b

énéf

icie

ront

d’u

ne a

mél

iora

tion

de l

eur

cadr

e de

vie

qui

leu

r pe

rmet

tra

de s

e ré

appr

oprie

r la

vill

e, c

e qu

i de

vrai

t av

oir

un e

ffet

posi

tif s

ur l

es c

omm

erce

s lo

caux

.

4

Mes

ure

s in

tég

rées

au

pro

jet

Le

pro

jet

per

met

tra

d’a

cco

mp

agn

er

la

dyn

amiq

ue

éco

no

miq

ue

init

iée

par

le

s co

llect

ivit

és

loca

les.

E

n

amél

iora

nt

les

con

dit

ion

s d

’acc

essi

bili

aux

dif

fére

nte

s Z

AC

, le

p

roje

t p

arti

cip

e au

d

ével

op

pem

ent

éco

no

miq

ue

de

la r

égio

n d

e B

ou

rg-A

char

d.

7.3.

5 L

ois

irs

Les

prin

cipa

les

activ

ités

de lo

isirs

son

t lié

es a

ux é

quip

emen

ts s

port

ifs c

omm

unau

x, e

t au

x év

ènem

ents

rég

ulie

rs o

u po

nctu

els

orga

nisé

s au

sei

n de

la c

omm

une

par

les

diffé

rent

es a

ssoc

iatio

ns.

La p

roxi

mité

du

Par

c N

atur

el R

égio

nal d

es B

oucl

es d

e la

Sei

ne N

orm

ande

et

l’env

ironn

emen

t na

ture

l qui

ent

oure

la

ville

son

t éga

lem

ent p

ropi

ces

aux

activ

ités

de p

rom

enad

e, d

e ra

ndon

née

et d

e cy

clis

me.

Le

pro

jet

sera

san

s im

pac

t su

r ce

s ac

tivi

tés

de

dét

ente

.

Page 8: D viation Nord-Ouest de Bourg-Achard - Eure

Con

tour

nem

ent N

ord

-Oue

st d

e B

ourg

-Ach

ard

Dos

sier

d'e

nquê

te p

réal

able

à la

Déc

lara

tion

d’U

tilité

Pub

lique

– E

tude

d'im

pact

P

age

G-1

21

Sep

tem

bre

2012

- in

dice

D

7.3.

6 A

gri

cult

ure

4

Imp

acts

pré

visi

ble

s

L’ac

tivité

agr

icol

e pa

rtic

ipe

à la

dyn

amiq

ue é

cono

miq

ue e

t à

la q

ualit

é du

cad

re d

e vi

e et

des

pay

sage

s de

Bou

rg-

Ach

ard.

La

com

mun

e, c

onsc

ient

e de

l’im

port

ance

de

cette

act

ivité

, sou

ligne

dan

s so

n P

LU la

néc

essi

té d

e pr

éser

ver

une

cein

ture

agr

icol

e au

tour

du

cent

re u

rban

isé.

Les

impa

cts

du p

roje

t sur

les

expl

oita

tions

agr

icol

es o

nt é

té é

valu

és g

râce

à l’

étud

e ag

ricol

e m

enée

par

la C

ham

bre

d’A

gric

ultu

re d

e l’E

ure

aupr

ès d

es d

iffér

ents

exp

loita

nts.

Le ta

blea

u et

la c

arte

ci-d

esso

us s

ynth

étis

ent l

es

impa

cts

du p

roje

t sur

les

expl

oita

tions

agr

icol

es.

Im

pac

ts d

u p

roje

t p

ou

r l’e

xplo

itat

ion

1

Un

impo

rtan

t îlo

t de

22 h

a en

gra

nde

cultu

re, s

era

coup

é en

deu

x pa

r la

dév

iatio

n, la

issa

nt u

ne p

artie

de

la p

arce

lle in

culti

vabl

e.

2

Deu

x îlo

ts d

e 1,

5 et

1 h

a se

ront

cou

pés

par

la

dévi

atio

n. L

’impa

ct s

era

impo

rtan

t pou

r ce

tte

expl

oita

tion

qui d

ispo

se d

e pe

u de

sur

face

s ag

ricol

es.

3

Deu

x pa

rcel

les

de 1

,2 e

t 5,2

ha

sero

nt c

oupé

es p

ar

l’inf

rast

ruct

ure.

La

parc

elle

la p

lus

petit

e ris

que

de n

e pl

us e

xplo

itabl

e (t

aille

insu

ffisa

nte)

4

Tro

is îl

ots

sont

con

cern

és p

ar le

trac

é de

la r

oute

, do

nt u

n îlo

t de

10 h

a, d

ans

la p

artie

Oue

st, q

ui r

isqu

e d’

être

div

isé

en tr

ois

par

le fu

tur

trac

é.

5

Une

par

celle

de

0,7

ha e

st c

oupé

e pa

r le

pro

jet.

Sa

petit

e ta

ille

risqu

e de

la r

endr

e in

expl

oita

ble.

6

La p

arce

lle s

ituée

à p

roxi

mité

de

la R

D 3

13 s

era

légè

rem

ent c

once

rnée

par

le p

roje

t

7

L’îlo

t exp

loité

n’e

st p

as c

once

rné

par

le p

roje

t.

8

L’îlo

t exp

loité

n’e

st p

as c

once

rné

par

le p

roje

t.

9

L’îlo

t exp

loité

n’e

st p

as c

once

rné

par

le p

roje

t dan

s la

m

esur

e où

le c

hem

in a

gric

ole

est r

étab

li.

10

Les

îlots

exp

loité

s ne

son

t pas

con

cern

és p

ar le

pr

ojet

.

11

L’îlo

t exp

loité

n’e

st p

as c

once

rné

par

le p

roje

t.

Les

impa

cts

du p

roje

t sur

l’ac

tivité

agr

icol

e so

nt le

s su

ivan

ts :

-

Dim

inut

ion

des

empr

ises

agr

icol

es :

glob

alem

ent,

les

empr

ises

ser

ont

peu

impo

rtan

tes

au

rega

rd d

es

surf

aces

agr

icol

es d

e la

zon

e ét

udié

e. N

éanm

oins

, el

les

peuv

ent

caus

er d

es d

éséq

uilib

res

pour

cer

tain

es

expl

oita

tions

de

petit

e ta

ille

;

-

Dés

truc

tura

tion

du p

arce

llaire

: la

fut

ure

infr

astr

uctu

re e

ntra

îner

a un

mor

celle

men

t de

s pa

rcel

les

cara

ctér

isé

par

la

créa

tion

d’îlo

ts

supp

lém

enta

ires.

C

erta

ins

devi

endr

ont

diffi

cile

men

t ex

ploi

tabl

es

du

fait

de

leur

en

clav

emen

t ou

de le

ur ta

ille

(cas

des

exp

loita

tions

1, 2

, 3, 4

et 5

) ;

-

Circ

ulat

ions

agr

icol

es :

le tr

acé

risqu

e de

pro

voqu

er d

es a

llong

emen

ts d

e pa

rcou

rs p

our

cert

ains

exp

loita

nts

;

-

Acc

ès a

ux p

arce

lles

: le

s pa

rcel

les

situ

ées

au N

ord

de l

a dé

viat

ion

sont

des

serv

ies

par

le c

hem

in a

gric

ole.

C

elui

-ci d

evra

êtr

e ré

tabl

i de

man

ière

à r

endr

e po

ssib

le l’

accè

s à

tout

es le

s pa

rcel

les.

Page 9: D viation Nord-Ouest de Bourg-Achard - Eure

Con

tour

nem

ent N

ord-

Oue

st d

e B

ourg

-Ach

ard

Pag

e G

-122

D

ossi

er d

'enq

uête

pré

alab

le à

la D

écla

ratio

n d’

Util

ité P

ubliq

ue –

Etu

de d

'impa

ct

Sep

tem

bre

2012

– in

dice

D

4

Mes

ure

s d

e ré

du

ctio

n d

es e

ffet

s d

u p

roje

t

Pou

r ré

pare

r le

s pr

éjud

ices

sub

is p

ar le

s ex

ploi

tatio

ns a

gric

oles

con

cern

ées

par

un o

uvra

ge li

néai

re,

l’art

icle

10

de

la l

oi d

u 5

août

196

2 pr

évo

it l’o

blig

atio

n pa

r le

Pré

fet

de m

ettr

e en

pla

ce u

ne C

omm

issi

on C

omm

unal

e ou

In

terc

omm

unal

e d’

Am

énag

emen

t F

onci

er.

Cet

te c

omm

issi

on a

ura

pour

mis

sion

d’a

naly

ser

le c

onte

xte

agric

ole

du

proj

et e

t pou

rra

préc

onis

er, s

i elle

l’es

time

néce

ssai

re, u

n am

énag

emen

t fon

cier

, soi

t des

terr

es d

e pa

rt e

t d’a

utre

de

l’ouv

rage

, soi

t ave

c ré

part

ition

de

l’em

pris

e de

l’ou

vrag

e su

r la

tota

lité

des

terr

es d

u pé

rimèt

re à

am

énag

er.

D’u

ne m

aniè

re g

énér

ale,

l’en

sem

ble

des

préj

udic

es s

ubis

don

nera

lieu

à in

dem

nité

, ta

nt a

u pr

ofit

des

prop

riéta

ires

fonc

iers

que

des

exp

loita

nts

agric

oles

con

cern

és.

Enf

in,

le c

hem

in a

gric

ole

sera

rét

abli

sous

la f

orm

e de

deu

x ch

emin

s, a

u N

ord

et a

u S

ud d

e la

dév

iatio

n. A

u N

ord,

il

rest

era

acce

ssib

le d

epui

s la

VC

54,

com

me

c’es

t le

cas

aujo

urd’

hui.

Au

Sud

, un

chem

in s

era

créé

dep

uis

la R

D 6

75,

le l

ong

de l

a no

uvel

le r

oute

, af

in d

’ass

urer

la

dess

erte

de

tout

es l

es p

arce

lles

expl

oité

es,

sans

pré

judi

ce p

our

les

agric

ulte

urs.

La

posi

tion

de c

e ch

emin

le lo

ng d

e l’i

nfra

stru

ctur

e fa

voris

era

les

opér

atio

ns d

’am

énag

emen

t fo

ncie

r si

ce

lles-

ci s

’avè

rent

néc

essa

ires

à la

val

oris

atio

n de

s dé

lais

sés.

F

igur

e 60

: R

étab

lisse

men

t du

chem

in a

gric

ole

L’im

pac

t d

u p

roje

t su

r le

s ex

plo

itat

ion

s ag

rico

les

fera

l’o

bje

t d

’un

e co

mp

ensa

tio

n f

inan

cièr

e. L

es c

hem

ins

agri

cole

s se

ron

t to

us

réta

blis

.

7.3.

7 E

nvi

ron

nem

ent

son

ore

4

Rég

lem

enta

tio

n

- Le

cod

e de

l’e

nviro

nnem

ent

(livr

e V

, tit

re V

II) o

rdon

nanc

e n°

2000

-914

du

18 s

epte

mbr

e 20

00,

repr

enan

t to

us

les

text

es r

elat

ifs a

u br

uit.

- Le

déc

ret

n° 9

5-2

2 du

09/

01/1

995

rela

tif à

la

limita

tion

du b

ruit

des

amén

agem

ents

et

infr

astr

uctu

res

de

tran

spor

t ter

rest

res

- L’

arrê

té d

u 05

/05/

1995

rel

atif

au b

ruit

des

infr

astr

uctu

res

rout

ière

s qu

i pr

écis

e le

s rè

gles

à a

ppliq

uer

par

les

Maî

tres

d’O

uvra

ge p

our

la c

onst

ruct

ion

des

voie

s no

uvel

les

ou l’

amén

agem

ent d

es v

oies

exi

stan

tes.

- La

circ

ulai

re in

term

inis

térie

lle d

u 12

/12/

1997

rel

ativ

e à

la p

rise

en c

ompt

e du

bru

it da

ns la

con

stru

ctio

n de

rou

tes

nouv

elle

s ou

dan

s l’a

mén

agem

ent d

e ro

utes

exi

stan

tes

du r

ésea

u na

tiona

l.

- La

dire

ctiv

e 20

02/4

9/C

E d

u 25

/06/

2002

rel

ativ

e à

l’éva

luat

ion

et à

la g

estio

n du

bru

it da

ns l’

envi

ronn

emen

t.

D’a

près

la

circ

ulai

re i

nter

min

isté

rielle

du

12/1

2/19

97,

en c

as d

e m

odifi

catio

n si

gnifi

cativ

e d’

une

rout

e ex

ista

nte,

sa

cont

ribut

ion

sono

re e

n fa

çade

des

bât

imen

ts r

iver

ains

ne

doit

pas

dépa

sser

des

seu

ils d

éter

min

és.

Une

mod

ifica

tion

ou t

rans

form

atio

n es

t con

sidé

rée

com

me

sign

ifica

tive

si e

lle e

ngen

dre,

à te

rme,

une

aug

men

tatio

n de

plu

s de

2 d

B(A

) de

la

cont

ribut

ion

sono

re d

e la

rou

te,

à te

rme,

en

l’abs

ence

de

tran

sfor

mat

ion

(art

icle

2 d

u dé

cret

).

L’ex

pert

ise

déta

illée

réa

lisée

sur

le s

ite d

ans

la p

hase

d’a

naly

se d

e l’é

tat

initi

al a

per

mis

de

défin

ir qu

e le

s fa

çade

s de

s ha

bita

tions

exp

osée

s au

pro

jet é

taie

nt e

n si

tuat

ion

prée

xist

ante

mod

érée

.

Dan

s ce

tte

situ

atio

n, l

es n

ivea

ux

son

ore

s à

ne

pas

dép

asse

r ap

rès

la m

ise

en s

ervi

ce d

e la

dév

iati

on

so

nt

:

-

60 d

B(A

) le

jou

r

-

55 d

B(A

) la

nu

it

4

Imp

acts

pré

visi

ble

s

La s

imul

atio

n de

s ni

veau

x so

nore

s gé

néré

s pa

r le

pro

jet

en f

açad

e de

s ha

bita

tions

a é

té r

éalis

ée s

ur l

a ba

se d

es

nive

aux

de t

rafic

à l

’hor

izon

20

ans

(est

imé

à 88

50 v

éh/j)

, de

la

vite

sse

des

véhi

cule

s, d

u ta

ux d

e po

ids-

lour

ds

atte

ndu,

mai

s au

ssi e

n te

nant

com

pte

de la

géo

mét

rie d

u pr

ojet

(dé

blai

s…).

Il ap

par

ait

qu

e to

us

les

niv

eau

x so

no

res,

en

faç

ades

des

hab

itat

ion

s, s

on

t in

féri

eurs

à :

-

59 d

B(A

) p

ou

r la

pér

iod

e jo

ur

;

-

53,5

dB

(A)

po

ur

la p

ério

de

nu

it.

Ils s

on

t d

on

c in

féri

eurs

au

x se

uils

rég

lem

enta

ires

.

4

Mes

ure

s in

tég

rées

au

pro

jet

Les

niv

eau

x so

no

res

ind

uit

s p

ar l

e p

roje

t so

nt

infé

rieu

rs a

ux

seu

ils r

égle

men

tair

es c

ar s

a p

osi

tio

n e

n

déb

lais

ass

ou

rdit

les

bru

its

de

circ

ula

tio

n a

uto

mo

bile

. A

ucu

ne

pro

tect

ion

aco

ust

iqu

e sp

écif

iqu

e n

’est

à

pré

voir

.

Page 10: D viation Nord-Ouest de Bourg-Achard - Eure

Con

tour

nem

ent N

ord

-Oue

st d

e B

ourg

-Ach

ard

Dos

sier

d'e

nquê

te p

réal

able

à la

Déc

lara

tion

d’U

tilité

Pub

lique

– E

tude

d'im

pact

P

age

G-1

23

Sep

tem

bre

2012

- in

dice

D

C

art

e d

e b

ruit

calc

ulé

e à

5 m

ètr

es

du

so

l S

itu

ati

on

pro

jet – H

ori

zo

n 2

0 a

ns a

prè

s la m

ise

en

serv

ice

- P

éri

od

e j

ou

r (6

h-2

2h

)

Page 11: D viation Nord-Ouest de Bourg-Achard - Eure

Con

tour

nem

ent N

ord-

Oue

st d

e B

ourg

-Ach

ard

Pag

e G

-124

D

ossi

er d

'enq

uête

pré

alab

le à

la D

écla

ratio

n d’

Util

ité P

ubliq

ue –

Etu

de d

'impa

ct

Sep

tem

bre

2012

– in

dice

D

Ca

rte

de b

ruit

calc

ulé

e à

5 m

ètr

es

du

so

l S

itu

ati

on

pro

jet – H

ori

zo

n 2

0 a

ns a

prè

s la m

ise

en

serv

ice

- P

éri

od

e n

uit

(2

2h

-6h

)

Page 12: D viation Nord-Ouest de Bourg-Achard - Eure

Con

tour

nem

ent N

ord

-Oue

st d

e B

ourg

-Ach

ard

Dos

sier

d'e

nquê

te p

réal

able

à la

Déc

lara

tion

d’U

tilité

Pub

lique

– E

tude

d'im

pact

P

age

G-1

25

Sep

tem

bre

2012

- in

dice

D

N

ive

au

x s

on

ore

s e

n f

ad

e d

es h

ab

ita

tio

ns

S

itu

ati

on

pro

jet – S

ec

teu

r O

ue

st – H

ori

zo

n 2

0 a

ns

ap

rès

la m

ise e

n s

erv

ice

- P

éri

od

es

jo

ur

et

nu

it

Page 13: D viation Nord-Ouest de Bourg-Achard - Eure

Con

tour

nem

ent N

ord-

Oue

st d

e B

ourg

-Ach

ard

Pag

e G

-126

D

ossi

er d

'enq

uête

pré

alab

le à

la D

écla

ratio

n d’

Util

ité P

ubliq

ue –

Etu

de d

'impa

ct

Sep

tem

bre

2012

– in

dice

D

C

art

e d

e b

ruit

calc

ulé

e à

5 m

ètr

es

du

so

l S

itu

ati

on

pro

jet – H

ori

zo

n 2

0 a

ns a

prè

s la m

ise

en

serv

ice

- P

éri

od

e n

uit

(2

2h

-6h

)

Page 14: D viation Nord-Ouest de Bourg-Achard - Eure

Con

tour

nem

ent N

ord

-Oue

st d

e B

ourg

-Ach

ard

Dos

sier

d'e

nquê

te p

réal

able

à la

Déc

lara

tion

d’U

tilité

Pub

lique

– E

tude

d'im

pact

P

age

G-1

27

Sep

tem

bre

2012

- in

dice

D

7.4

DE

SS

ER

TE

S E

T C

OM

MU

NIC

AT

ION

S

7.4.

1 P

révi

sio

n d

e tr

afic

4

Imp

acts

pré

visi

ble

s

Une

étu

de d

e tr

afic

a é

té r

éalis

ée

en 2

008

par

la s

ocié

té S

OR

ME

A, s

péci

alis

ée d

ans

les

mes

ures

, enq

uête

s, é

tude

s et

mod

élis

atio

n de

tra

fic.

L’ét

ude

de c

ircul

atio

n de

Bou

rg-A

char

d a

com

port

é un

e ét

ude

min

éral

ogiq

ue e

nreg

istr

ant

tous

les

véhi

cule

s en

tran

t ou

sort

ant d

e B

ourg

-Ach

ard,

ain

si q

ue d

es p

révi

sion

s de

traf

ic

Cet

te é

tude

inté

grai

t une

est

imat

ion

des

effe

ts d

u pr

ojet

sur

le tr

afic

loca

l.

Les

deux

car

tes

ci-c

ontr

e pe

rmet

tent

de

com

pare

r le

traf

ic s

ur le

s pr

inci

pale

s ro

utes

de

la z

one

d’ét

ude

avec

et s

ans

cont

ourn

emen

t (do

nnée

s T

MJA

200

7).

La c

ompa

rais

on d

es s

ituat

ions

ave

c et

san

s co

ntou

rnem

ent m

ontr

e un

e ne

tte r

éduc

tion

du tr

afic

sur

la R

D 6

75 :

-

A l’

Est

de

la R

D 3

13, l

a R

D 6

75 v

oit s

on tr

afic

pre

sque

div

isé

par

deux

.

-

A l

’Oue

st,

la d

imin

utio

n es

t en

core

plu

s m

arqu

ée,

puis

que

de 7

600

véh/

j ac

tuel

lem

ent,

le t

rafic

tom

be à

18

00 v

éh/j.

De

plus

, ce

tte n

ouve

lle v

oie

vien

dra

com

plét

er l

e co

ntou

rnem

ent

Nor

d de

Bou

rg-A

char

d, o

ptim

isan

t l’e

ffica

cité

du

cont

ourn

emen

t N

ord-

Est

(R

D 3

13E).

En

effe

t, ce

tte r

oute

ne

supp

orte

auj

ourd

’hui

qu’

un t

rafic

rel

ativ

emen

t fa

ible

. E

lle

ne

joue

ra

vérit

able

men

t so

n rô

le

de

dévi

atio

n qu

e lo

rsqu

e ce

lle-c

i se

ra

com

plèt

e et

pe

rmet

tra

d’év

iter

com

plèt

emen

t le

cent

re-v

ille.

L’ef

fet

de la

dév

iatio

n se

ra t

rès

posi

tif p

our

la c

omm

une.

Le

proj

et p

erm

ettr

a de

dév

ier

du c

entr

e-vi

lle la

plu

s gr

osse

pa

rtie

du

traf

ic,

et e

n pa

rtic

ulie

r le

tra

fic d

e po

ids-

lour

ds.

Cet

te s

ituat

ion

appo

rter

a un

e am

élio

ratio

n de

la q

ualit

é de

vi

e de

s riv

erai

ns :

-

Réd

uctio

n du

bru

it et

des

pol

lutio

ns

-

Flu

idité

du

traf

ic

-

Séc

uris

atio

n

-

Mei

lleur

e ap

prop

riatio

n du

cen

tre-

ville

par

les

piét

ons

-

Pos

sibi

lité

d’am

énag

emen

ts q

ualit

atifs

4

Mes

ure

s in

tég

rées

au

pro

jet

Le

pro

jet

aura

un

imp

act

po

siti

f p

ou

r le

s h

abit

ants

de

Bo

urg

-Ach

ard

Fig

ure

61 :

Tra

fic T

MJA

200

7 sa

ns a

mén

agem

ent

Fig

ure

62 :

Tra

fic T

MJA

200

7 av

ec a

mén

agem

ent

Page 15: D viation Nord-Ouest de Bourg-Achard - Eure

Con

tour

nem

ent N

ord-

Oue

st d

e B

ourg

-Ach

ard

Pag

e G

-128

D

ossi

er d

'enq

uête

pré

alab

le à

la D

écla

ratio

n d’

Util

ité P

ubliq

ue –

Etu

de d

'impa

ct

Sep

tem

bre

2012

– in

dice

D

7.4.

2 A

ccid

ents

4

Imp

acts

pré

visi

ble

s

L’an

alys

e de

séc

urité

a m

ontr

é qu

e pl

usie

urs

acci

dent

s on

t eu

lie

u su

r la

RD

675

et

que

ces

acci

dent

s on

t eu

des

co

nséq

uenc

es g

rave

s :

les

5 ac

cide

nts

surv

enus

dur

ant

la p

ério

de 2

004

-200

8 on

t en

trai

né 3

tué

s et

2 b

less

és

hosp

italis

és.

Tro

is d

e ce

s ac

cide

nts,

don

t deu

x m

orte

ls, o

nt e

u lie

u da

ns le

cen

tre

-vill

e. L

es r

ues

du c

entr

e-vi

lle e

t en

part

icul

ier

la

RD

675

, re

prés

ente

nt d

es z

ones

de

conf

lit d

u f

ait

de l

a m

ultip

licité

des

usa

ges

qui

s’y

déro

ulen

t :

dess

erte

des

co

mm

erce

s, d

épla

cem

ents

de

prox

imité

, man

œuv

res

de s

tatio

nnem

ent,

prés

ence

de

nom

breu

x pi

éton

s et

cyc

liste

s.

Dan

s ce

con

text

e, la

pré

senc

e de

poi

ds-lo

urds

rep

rése

nte

un d

ange

r. O

n pe

ut n

oter

que

les

deux

acc

iden

ts m

orte

ls

ont i

mpl

iqué

un

poid

s-lo

urd

avec

rem

orqu

e.

De

plus

, de

ux a

ccid

ents

son

t su

rven

us a

u ni

veau

de

l’int

erse

ctio

n R

D 6

75/R

D 1

44 (

Y d

e B

ouqu

etot

), e

t on

t fa

it un

bl

essé

gra

ve e

t un

tué

. C

ette

int

erse

ctio

n es

t ca

ract

éris

ée p

ar u

ne g

éom

étrie

par

ticul

ière

, en

Y,

qui

pose

des

pr

oblè

mes

réc

urre

nts

de li

sibi

lité

et d

e vi

sibi

lité.

Fac

e à

la g

ravi

té d

es a

ccid

ents

, la

sécu

risat

ion

du c

entr

e-v

ille

est d

even

ue u

ne p

riorit

é.

Le p

roje

t de

cont

ourn

emen

t app

orte

une

rép

onse

à c

ette

que

stio

n d

e sé

curit

é, a

u ni

veau

des

deu

x po

ints

sen

sibl

es,

à sa

voir

le c

entr

e-vi

lle e

t le

Y d

e B

ouqu

etot

:

-

La m

ajeu

re p

artie

du

traf

ic e

mpr

unta

nt a

ctue

llem

ent

la R

D 6

75,

sera

dév

iée

sur

la n

ouve

lle r

oute

. E

lle

perm

ettr

a de

dél

este

r le

cen

tre

-vill

e de

son

tra

fic d

e tr

ansi

t et

par

ticul

ière

men

t de

s po

ids-

lour

ds,

rédu

isan

t ai

nsi f

orte

men

t les

ris

ques

d’a

ccid

ents

.

-

Un

carr

efou

r gi

rato

ire

sera

cr

éé

au

nive

au

de

l’int

erse

ctio

n R

D 6

75/R

D 1

44

(Y

de

Bou

quet

ot).

C

et

amén

agem

ent r

endr

a le

s éc

hang

es p

lus

lisib

les

et é

vite

ra le

s m

anœ

uvre

s da

nger

euse

s. L

e ca

rref

our

de ty

pe

gira

toire

est

l’am

énag

emen

t le

plus

séc

uris

é po

ur u

ne in

ters

ectio

n no

n dé

nive

lée.

4

Mes

ure

s in

tég

rées

au

pro

jet

La

réal

isat

ion

du

co

nto

urn

emen

t N

ord

-Ou

est,

ass

ura

nt

le b

ou

clag

e d

u c

on

tou

rnem

ent

No

rd d

e B

ou

rg-

Ach

ard

, p

erm

ettr

a d

e d

évie

r le

tra

fic

de

tran

sit,

no

tam

men

t ce

lui

des

po

ids

-lo

urd

s, h

ors

du

cen

tre-

ville

. C

et

amén

agem

ent

app

ort

era

un

e ré

po

nse

au

pro

blè

me

de

sécu

rité

ren

con

tré

su

r la

RD

675

en

tra

vers

ée d

u

cen

tre

urb

ain

.

En

ce

q

ui

con

cern

e le

Y

d

e B

ou

qu

eto

t,

l’am

énag

emen

t d

’un

ca

rref

ou

r g

irat

oir

e g

aran

tira

d

e b

on

nes

co

nd

itio

ns

d’é

chan

ge

entr

e le

s ci

nq

ru

es c

on

cern

ées,

et

un

hau

t n

ivea

u d

e sé

curi

té.

7.4.

3 T

ran

spo

rts

en c

om

mu

n

Le p

roje

t se

ra s

ans

impa

ct s

ur l

a de

sser

te d

e tr

ansp

ort

en c

omm

un.

Les

ligne

s de

car

qui

em

prun

tent

la

RD

675

se

ront

con

serv

ées

afin

d’a

ssur

er u

ne d

esse

rte

optim

ale

de B

ourg

-Ach

ard.

On

peut

not

er q

ue l

e re

port

du

traf

ic d

e tr

ansi

t su

r le

con

tour

nem

ent

déco

nges

tionn

era

la R

D 6

75 e

t fa

cilit

era

les

cond

ition

s de

dép

lace

men

t des

véh

icul

es d

e tr

ansp

ort e

n co

mm

un.

L’a

mén

agem

ent

sera

san

s im

pac

t su

r le

fo

nct

ion

nem

ent

des

tra

nsp

ort

s en

co

mm

un

. L

’am

élio

rati

on

des

co

nd

itio

ns

de

circ

ula

tio

n s

ur

la R

D 6

75 d

ans

Bo

urg

-Ach

ard

po

urr

a av

oir

un

imp

act

po

siti

f su

r la

des

sert

e et

l’o

ffre

en

tra

nsp

ort

s en

co

mm

un

.

7.4.

4 C

on

vois

exc

epti

on

nel

s

La R

D 6

75 e

st u

n iti

néra

ire d

e tr

ansp

orts

exc

eptio

nnel

s de

cat

égor

ie 2

.

Le p

roje

t de

con

tour

nem

ent

dévi

era

une

part

ie d

u tr

afic

, m

ais

ne m

odifi

era

pas

les

cara

ctér

istiq

ues

de l

a R

D 6

75,

qui c

ontin

uera

à s

uppo

rter

le p

assa

ge d

e vé

hicu

les

au g

abar

it ex

cept

ionn

el.

Le

pro

jet

est

san

s im

pac

t su

r l’i

tin

érai

re d

e co

nvo

is e

xcep

tio

nn

els.

7.5

PA

TR

IMO

INE

ET

PA

YS

AG

E

7.5.

1 P

atri

mo

ine

4

Imp

acts

pré

visi

ble

s

Le p

roje

t est

situ

é ho

rs d

e to

us p

érim

ètre

s de

s m

onum

ents

his

toriq

ues

ou in

scrit

s. L

es m

onu

men

ts le

s pl

us p

roch

es

sont

l’ég

lise

de B

ouqu

etot

, in

scrit

e au

titr

e de

s m

onum

ents

his

toriq

ues

depu

is le

17

avril

192

6, e

t l’é

glis

e de

Bou

rg-

Ach

ard,

cla

ssée

par

tielle

men

t m

onum

ents

his

toriq

ues

depu

is l

e 13

jui

llet

1911

. C

es é

glis

es n

e so

nt p

as u

ne

cont

rain

te p

our

le p

roje

t ca

r la

zon

e d’

étud

e n’

inte

rcep

te p

as l

e pé

rimèt

re d

e pr

otec

tion

de 5

00

m q

ui e

ntou

re l

es

mon

umen

ts.

En

ce q

ui c

once

rne

le p

atrim

oine

arc

héol

ogiq

ue,

la d

écou

vert

e de

ves

tiges

est

pos

sibl

e pe

ndan

t le

s tr

avau

x et

co

nfor

mém

ent

à la

rég

lem

enta

tion,

un

doss

ier

sera

tra

nsm

is à

la

Pré

fect

ure

qui

déte

rmin

era

les

pres

crip

tions

cess

aire

s af

in d

’ass

urer

la s

auve

gard

e du

pat

rimoi

ne a

rché

olog

ique

, par

la r

éalis

atio

n d’

un d

iagn

ostic

pré

alab

le.

4

Mes

ure

s d

e ré

du

ctio

n d

es e

ffet

s d

u p

roje

t

Au

cun

e m

esu

re n

’est

à e

nvi

sag

er.

7.5.

2 P

aysa

ge

4

Imp

acts

pré

visi

ble

s

La z

one

d’ét

ude

est

situ

ée d

ans

un e

spac

e tr

ansi

toire

pér

iurb

ain

com

posé

de

plus

ieur

s él

émen

ts a

u ca

ract

ère

dist

inct

:

-

La fr

ange

pav

illon

naire

Nor

d de

Bou

rg-A

char

d, c

arac

téris

ée p

ar l’

abse

nce

d’in

terf

ace

entr

e le

fron

t bât

i et

les

éten

dues

agr

icol

es.

-

Les

ham

eaux

des

Mitr

iaux

et

des

Rue

s, à

l’é

cart

du

cent

re-v

ille,

con

stitu

és d

’un

bâti

indi

vidu

el é

pars

, bi

en

inté

gré

dans

son

env

ironn

emen

t gr

âce

à un

mai

llage

de

haie

s et

d’a

rbre

s de

hau

t je

t, do

nt c

erta

ins

asse

z an

cien

s.

-

La z

one

d’ac

tivité

s, e

n co

urs

de d

ével

oppe

men

t, co

mpo

sée

de b

âtim

ents

à l

’arc

hite

ctur

e m

oder

ne,

qui

crée

nt d

es r

uptu

res

nette

s da

ns le

pay

sage

et f

erm

ent l

es p

ersp

ectiv

es.

-

Un

espa

ce a

gric

ole,

cha

mps

cul

tivés

et

pâtu

rage

s, a

ssur

ant

la t

rans

itio

n en

tre

ces

diffé

rent

s él

émen

ts e

t pa

rtic

ipan

t à la

cré

atio

n d’

ambi

ance

s de

qua

lité.

Page 16: D viation Nord-Ouest de Bourg-Achard - Eure

Con

tour

nem

ent N

ord

-Oue

st d

e B

ourg

-Ach

ard

Dos

sier

d'e

nquê

te p

réal

able

à la

Déc

lara

tion

d’U

tilité

Pub

lique

– E

tude

d'im

pact

P

age

G-1

29

Sep

tem

bre

2012

- in

dice

D

Dan

s ce

con

text

e, l

es t

erra

ins

agric

oles

jou

ent

un r

ôle

esse

ntie

l et

ren

forc

ent

l’ide

ntité

de

la c

omm

une,

mal

gré

le

déve

lopp

emen

t de

l’urb

anis

atio

n et

la p

rése

nce

des

gran

ds a

xes

rout

iers

.

Le p

roje

t en

traî

nera

la

dest

ruct

ion

d’un

e pa

rtie

des

ter

rain

s cu

ltivé

s. U

n am

énag

emen

t pa

ysag

er p

ourr

a êt

re

envi

sagé

afin

de

favo

riser

une

bon

ne i

ntég

ratio

n pa

ysag

ère

de l

a no

uvel

le i

nfra

stru

ctur

e et

de

limite

r so

n ef

fet

de

coup

ure.

D

e pl

us,

la n

ouve

lle r

oute

mar

quer

a un

e de

s en

trée

s de

Bou

rg-A

char

d. L

es e

ntré

es d

e vi

lle s

ont

à la

foi

s de

s lie

ux

port

eurs

de

l’ide

ntité

de

la c

omm

une,

mai

s ég

alem

ent

de t

rans

ition

ent

re l

’esp

ace

rout

ier

et l

’esp

ace

aggl

omér

é.

L’am

ende

men

t D

upon

t en

traî

ne l

a né

cess

ité d

’avo

ir un

tra

item

ent

pays

ager

de

cet

axe,

à l

’imag

e de

ce

qui

a é

réal

isé

le lo

ng d

e la

RD

313

, de

la R

D 6

75 e

t de

la d

évia

tion

Nor

d-E

st. U

ne g

rand

e pa

rtie

de

ces

entr

ées

a bé

néfic

d’un

tra

item

ent

pays

ager

aya

nt p

our

obje

ctif

de v

alor

iser

le

site

, m

ais

auss

i d’

amél

iore

r so

n fo

nctio

nnem

ent

en

rédu

isan

t le

s nu

isan

ces

liées

au

traf

ic.

Les

amén

agem

ents

réa

lisés

le

long

de

la d

évia

tion

Nor

d-O

uest

dev

ront

pond

re a

ux m

êmes

orie

ntat

ions

, le

rel

ief

doux

et

la v

égét

atio

n pe

rmet

tant

de

met

tre

en s

cène

l’a

ppro

che

de l

a vi

lle.

4

Mes

ure

s in

tég

rées

au

pro

jet

Les

amén

agem

ents

pay

sage

rs p

ropo

sés

se s

ont

appu

yés

sur

les

prin

cipe

s su

ivan

ts,

favo

risan

t l’i

nser

tion

des

gran

ds o

uvra

ges

rout

iers

:

Ø

Ret

rava

iller

sys

tém

atiq

uem

ent l

es ta

lus

rout

iers

en

adou

ciss

ant

les

arêt

es s

upér

ieur

es p

ar u

n gr

atta

ge s

ur 1

m à

2,

50 m

sur

l’e

nsem

ble

du l

inéa

ire c

once

rné

par

des

terr

asse

men

ts.

Lors

que

le t

alus

com

pren

d un

pal

ier,

la

terr

e gr

atté

e su

r l’a

rrêt

e (c

onve

xe)

du ta

lus

infé

rieur

pou

rra

être

dép

osée

au

pied

du

talu

s su

périe

ur

(arr

ête

conc

ave)

.

F

igur

e 63

: P

rofil

s en

trav

ers

type

du

trai

tem

ent p

aysa

gers

des

talu

s (s

ourc

e A

telie

r G

le M

oalig

ou)

Ø

Evi

ter

l’« e

ffet c

oulo

ir »

par

une

succ

essi

on

d’am

bian

ces

diffé

rent

es,

en

mai

nten

ant

des

ouve

rtur

es

alte

rnat

ivem

ent

d’un

côt

é ou

de

l’aut

re d

e la

rou

te.

Les

diffé

rent

s sc

hém

as d

e pl

anta

tion

sont

dét

aillé

s su

r le

pla

n pa

ysag

er, p

age

suiv

ante

.

Dis

tinct

ion

des

séqu

ence

s en

fonc

tion

de p

lusi

eurs

typo

logi

es :

è S

éque

nces

agr

icol

es :

haie

s lim

itées

au

stric

t m

inim

um,

dest

inée

s à

atté

nuer

les

vis

-à-v

is d

epui

s le

s ha

bita

tions

. Elle

s se

ront

exc

lusi

vem

ent a

rbus

tives

.

è S

éque

nces

pér

iurb

aine

s :

on p

rivilé

gie

la r

econ

stitu

tion

de t

alus

boc

ager

s co

mm

e «

filtr

es v

isue

ls »

, pl

anté

s de

hai

es a

rbor

ées

ou a

ltern

ent

arbu

stes

(1

arbu

ste

par

ml)

et a

rbre

s en

bal

ivea

u (1

pou

r 5

ml)

d’es

senc

es

loca

les

excl

usiv

emen

t. D

iffér

ente

s co

mpo

sitio

ns

de

haie

s so

nt

utili

sées

, po

ur

évite

r le

s se

nsat

ions

de

mon

oton

ie.

F

igur

e 64

: pr

ofil

en tr

aver

s ty

pe d

’une

séq

uenc

e p

ériu

rbai

ne (

sour

ce A

telie

r G

le M

oalig

ou)

è

Séq

uenc

es

urba

ines

: ut

ilisa

tion

d’un

vo

cabu

laire

d

’ava

ntag

e ur

bain

, av

ec

un

choi

x d’

espè

ces

orne

men

tale

s (a

rbre

s, a

rbris

seau

x et

arb

uste

s ch

oisi

s po

ur le

ur a

spec

t déc

orat

if)

Page 17: D viation Nord-Ouest de Bourg-Achard - Eure

Con

tour

nem

ent N

ord-

Oue

st d

e B

ourg

-Ach

ard

Pag

e G

-130

D

ossi

er d

'enq

uête

pré

alab

le à

la D

écla

ratio

n d’

Util

ité P

ubliq

ue –

Etu

de d

'impa

ct

Sep

tem

bre

2012

– in

dice

D

Ø

Un

trai

tem

ent s

oign

é de

s gi

rato

ires,

et e

n pa

rtic

ulie

r de

cel

ui d

e la

VC

4.

Un

anci

en c

los

mas

ure,

le «

Mou

lin Q

uica

ngro

gne

» a

été

iden

tifié

à p

roxi

mité

du

gira

toire

. B

ien

que

les

bâtim

ents

so

ient

man

ifest

emen

t dé

lais

sés,

il

s’ag

it d’

un p

atrim

oine

rur

al t

ypiq

ue d

u pa

ys d

u R

oum

ois

et d

u pa

ys d

e C

aux.

L’

orga

nisa

tion

des

bâtim

ents

est

un

mar

queu

r ar

chite

ctur

al e

t pa

ysag

er

embl

émat

ique

, id

entif

ié d

ans

le c

adre

du

SC

OT

du

pays

du

Rou

moi

s.

Il es

t pr

opos

é un

e co

mpo

sitio

n vé

géta

le a

utou

r d’

un a

xe d

e pe

rspe

ctiv

e di

rigé

vers

le

bâtim

ent

prin

cipa

l du

clo

s-m

asur

e.

F

igur

e 65

: C

roqu

is d

e pr

inci

pe :

com

posi

tion

auto

ur d

’un

axe

dirig

é ve

rs le

bât

imen

t prin

cipa

l du

« M

oulin

Qui

cang

rogn

e »

(sou

rce

Ate

lier

G

le M

oalig

ou)

F

igur

e 66

: C

oupe

sur

le g

irato

ire, a

vec

élév

atio

n ph

otog

raph

ique

(so

urce

Ate

lier

G le

Moa

ligou

)

Ø

La p

lant

atio

n de

hai

es

Des

hai

es s

ont p

ropo

sées

pou

r at

ténu

er la

per

cept

ion

visu

elle

dep

uis

les

habi

tatio

ns le

s pl

us p

roch

es. C

elle

s-ci

son

t po

sitio

nnée

s en

lim

ites

d’em

pris

e. A

pro

xim

ité d

es z

ones

hab

itées

, le

s ha

ies

plan

tées

sur

tal

us s

eron

t co

mpo

sées

d’

arbu

stes

et

d’ar

bres

. E

n zo

ne a

gric

ole,

les

hai

es s

eron

t ex

clus

ivem

ent

arbu

stiv

es,

sans

tal

us,

pour

pré

serv

er l

a se

nsat

ion

d’un

pay

sage

ouv

ert.

Une

hai

e es

t pr

opos

ée h

ors

empr

ise

: il

s’ag

it d’

une

haie

arb

ustiv

e at

ténu

ant

les

perc

eptio

ns v

isue

lles

depu

is l

e ha

mea

u di

t «

Les

Rue

s ».

Elle

ser

a pl

anté

e le

lon

g d’

un c

hem

in a

gric

ole,

rét

abli

dans

le

cadr

e du

pro

jet.

Elle

pe

rmet

tra,

par

aill

eurs

, d’

acco

mpa

gner

le f

utur

bas

sin

SY

DA

R,

géra

nt le

s ea

ux d

e ru

isse

llem

ent

du b

assi

n du

Fay

. C

es p

lant

atio

ns p

euve

nt ê

tre

cons

idér

ées

com

me

des

mes

ures

com

pens

atoi

res

à la

des

truc

tion

de la

hai

e d’

arbr

es

têta

rds

(cf.

chap

itre

7.2

Mili

eu n

atur

el, p

age

117)

.

Page 18: D viation Nord-Ouest de Bourg-Achard - Eure

Con

tour

nem

ent N

ord

-Oue

st d

e B

ourg

-Ach

ard

Dos

sier

d'e

nquê

te p

réal

able

à la

Déc

lara

tion

d’U

tilité

Pub

lique

– E

tude

d'im

pact

P

age

G-1

31

Sep

tem

bre

2012

- in

dice

D

Page 19: D viation Nord-Ouest de Bourg-Achard - Eure

Con

tour

nem

ent N

ord-

Oue

st d

e B

ourg

-Ach

ard

Pag

e G

-132

D

ossi

er d

'enq

uête

pré

alab

le à

la D

écla

ratio

n d’

Util

ité P

ubliq

ue –

Etu

de d

'impa

ct

Sep

tem

bre

2012

– in

dice

D

8. I

MP

AC

TS

TE

MP

OR

AIR

ES

DU

PR

OJE

T

ET

ME

SU

RE

S P

RO

PO

SE

ES

EN

FA

VE

UR

DE

L’E

NV

IRO

NN

EM

EN

T

La p

hase

de

chan

tier

corr

espo

nd à

une

pér

iode

tran

sito

ire e

t don

c, la

plu

part

du

tem

ps, à

des

effe

ts p

assa

gers

. Elle

cess

ite n

éanm

oins

une

vig

ilanc

e pa

rtic

uliè

re d

e m

aniè

re à

évi

ter

des

effe

ts q

ui p

ourr

aien

t dev

enir

pére

nnes

.

8.1

INS

TA

LL

AT

ION

S D

E C

HA

NT

IER

Les

inst

alla

tions

de

chan

tier

sont

com

posé

es d

e zo

nes

de s

tock

age

des

mat

éria

ux,

de la

bas

e-v

ie e

t de

s pi

stes

de

chan

tier.

Les

aire

s de

sto

ckag

e et

la b

ase

-vie

doi

vent

êtr

e pr

éfér

entie

llem

ent i

mpl

anté

es h

ors

zone

de

talw

eg, a

fin d

'évi

ter

un

tran

sfer

t rap

ide

des

subs

tanc

es p

ollu

ante

s en

cas

de

déve

rsem

ent a

ccid

ente

l d’e

fflue

nts

liqui

des.

Pou

r la

déf

initi

on d

es p

iste

s de

cha

ntie

r, u

n ét

at d

es li

eux

avan

t tra

vaux

ser

a ét

abli

afin

de

ne p

as c

réer

de

zone

s de

pres

sion

pou

vant

favo

riser

la s

tagn

atio

n de

s ru

isse

llem

ents

, voi

re le

ur in

filtr

atio

n.

Leur

trac

é re

spec

tera

éga

lem

ent l

es p

resc

riptio

ns li

ées

à la

faun

e et

à la

flor

e.

8.2

CIR

CU

LA

TIO

N D

UR

AN

T L

A P

HA

SE

DE

S T

RA

VA

UX

Les

réam

énag

emen

ts p

ropo

sés

par

le p

roje

t glo

bal a

uron

t un

impa

ct f

ort s

ur le

s co

nditi

ons

de c

ircul

atio

n de

la z

one

d’ét

ude.

Sur

le r

ésea

u de

voi

rie d

épar

tem

enta

le, l

es im

pact

s se

ront

impo

rtan

ts, a

vec

nota

mm

ent

:

-

Réd

uctio

n po

nctu

elle

des

larg

eurs

rou

labl

es ;

-

Lim

itatio

n de

s vi

tess

es a

utor

isée

s ;

-

Acc

rois

sem

ent

tem

pora

ire d

e la

circ

ulat

ion

des

poid

s lo

urds

(tr

ansp

ort

de m

atér

iaux

et

d'éq

uipe

men

ts d

e ch

antie

rs).

L'es

pace

des

tra

vaux

ser

a is

olé

et b

alis

é à

l'aid

e d'

un d

ispo

sitif

ada

pté

ass

uran

t la

séc

urité

des

usa

gers

. L’

accè

s à

la

VC

4

pour

ra

être

in

terd

it pe

ndan

t ce

rtai

nes

phas

es

du

chan

tier

avec

m

ise

en

plac

e de

viat

ions

. D

es

info

rmat

ions

pré

alab

les

sero

nt l

arge

men

t di

ffusé

es a

ux u

sage

rs p

ar d

es m

oyen

s ad

apté

s (p

anne

aux,

pla

quet

tes,

pr

esse

) et

une

sig

nalis

atio

n d'

info

rmat

ion

sera

mis

e en

pla

ce s

ur le

s iti

néra

ires

alte

rnat

ifs.

Le p

hasa

ge d

es p

ério

des

de c

hant

ier

sera

déf

ini a

vec

préc

isio

n ul

térie

urem

ent.

8.3

NU

ISA

NC

ES

RE

LA

TIV

ES

AU

X T

RA

VA

UX

Sal

issu

res,

bo

ue

et p

ou

ssiè

res

: en

pha

se d

e te

rras

sem

ent

et p

enda

nt le

s au

tres

pha

ses

du c

hant

ier,

par

tem

ps

de p

luie

, le

s so

rtie

s d'

engi

ns e

t de

cam

ions

sur

la

voie

pub

lique

pro

voqu

ent

des

dépô

ts d

e bo

ue.

En

plus

des

nu

isan

ces

visu

elle

s du

es à

la

sale

té d

e la

cha

ussé

e, s

e po

sent

des

pro

blèm

es d

e sé

curit

é. L

a ch

auss

ée d

evie

nt

glis

sant

e et

les

risqu

es d

'acc

iden

ts s

ont a

ugm

enté

s.

Par

tem

ps s

ec,

se p

ose

éven

tuel

lem

ent

le p

robl

ème

des

pous

sièr

es e

ngen

drée

s pa

r le

s en

gins

de

terr

asse

men

t.

Les

émis

sion

s de

pou

ssiè

res

dégr

aden

t tem

pora

irem

ent l

a qu

alité

de

l'ai

r et

leur

s pr

ojec

tions

ris

quen

t d'a

ttein

dre

les

zone

s ha

bité

es p

roch

es.

Cer

tain

es m

esur

es s

impl

es p

euve

nt ê

tre

pris

es d

uran

t cet

te p

hase

tem

pora

ire :

-

Lim

iter

la v

itess

e de

circ

ulat

ion

des

engi

ns s

ur le

s pi

stes

de

chan

tier

;

-

Arr

oser

le

s pi

stes

pa

r te

mps

se

c to

ut

en

gara

ntis

sant

la

cupé

ratio

n et

le

tr

aite

men

t de

s ea

ux

de

ruis

selle

men

t cha

rgée

s en

par

ticul

es (

bass

ins

de s

tock

age

et /

de d

écan

tatio

n te

mpo

raire

s).

Les

déc

het

s d

e ch

anti

er :

les

dépô

ts d

iver

s, l'

enco

mbr

emen

t du

cha

ntie

r gé

nère

nt u

ne d

égra

datio

n te

mpo

raire

du

pays

age

loca

l.

Sel

on l

eur

natu

re,

les

déch

ets

peuv

ent

égal

emen

t oc

casi

onne

r de

s po

llutio

ns i

rrév

ersi

bles

de

l'env

ironn

emen

t no

tam

men

t en

ce

qui c

once

rne

les

déch

ets

toxi

ques

(po

llutio

n de

s so

ls,

des

eaux

,..).

De

plus

, la

pro

duct

ion

ind

uite

pa

r le

s tr

avau

x né

cess

ite u

ne é

vacu

atio

n et

un

trai

tem

ent a

ppro

prié

.

D'u

ne m

aniè

re g

énér

ale,

le M

aîtr

e d’

ouvr

age

devr

a s'

assu

rer

:

-

Que

les

ent

repr

ises

cha

rgée

s de

s tr

avau

x ap

pliq

uent

bie

n to

utes

les

mes

ures

de

sécu

rité

néce

ssai

res

au

bon

déro

ulem

ent d

es in

terv

entio

ns ;

-

De

la m

ise

en œ

uvre

des

mes

ures

pré

vent

ives

et

corr

ectiv

es.

Pré

alab

lem

ent

au d

ébut

des

opé

ratio

ns,

les

entr

epris

es e

t le

per

sonn

el s

eron

t in

form

és d

es p

réca

utio

ns à

pre

ndre

sur

le

chan

tier

et d

es c

ontr

aint

es

biol

ogiq

ues

à co

nsid

érer

;

-

Que

le

s po

pula

tions

riv

erai

nes

soie

nt

info

rmée

s av

ant

et

pend

ant

les

trav

aux

du

déro

ulem

ent

des

opér

atio

ns.

Des

clô

ture

s ef

ficac

es e

ntou

rero

nt, s

i néc

essa

ire, l

es in

stal

latio

ns d

e ch

antie

r.

La s

écur

ité s

ur le

cha

ntie

r sa

tisfe

ra a

ux o

blig

atio

ns d

e la

loi n

°93-

1419

du

31 d

écem

bre

1993

rel

ativ

e à

la s

écur

ité

sur

les

chan

tiers

tem

pora

ires

et s

es te

xtes

d'a

pplic

atio

n.

A l

a fin

du

chan

tier,

les

ent

repr

ises

ass

urer

ont

le r

epli

de l

eurs

mat

érie

ls,

le d

émon

tage

des

log

emen

ts e

t le

ne

ttoya

ge d

u ch

antie

r.

Les

bru

its

: le

s nu

isan

ces

acou

stiq

ues

conc

erne

nt l

es r

iver

ains

, m

ais

auss

i le

per

sonn

el d

u ch

antie

r et

la

faun

e.

Elle

s pe

uven

t nui

re a

u co

nfor

t et à

la s

anté

et t

roub

ler

les

river

ains

.

Afin

de

limite

r ce

s im

pact

s dé

favo

rabl

es,

le m

atér

iel

utili

sé r

espe

cter

a le

s no

rmes

en

vigu

eur,

tan

t en

ter

mes

de

reje

ts p

ollu

ants

que

de

nuis

ance

s ac

oust

ique

s. U

ne p

oliti

que

de c

omm

unic

atio

n se

ra m

ise

en p

lace

pou

r in

form

er

les

river

ains

du

proj

et e

t des

mes

ures

pris

es p

our

limite

r le

s nu

isan

ces.

8.

4 IM

PA

CT

S S

UR

LE

S E

AU

X S

UP

ER

FIC

IEL

LE

S E

T S

OU

TE

RR

AIN

ES

PE

ND

AN

T L

ES

TR

AV

AU

X

Cet

te p

ollu

tion

a es

sent

ielle

men

t pou

r or

igin

e :

-

L'ut

ilisa

tion

de p

rodu

its b

itum

eux

et l

es e

ngin

s de

trav

aux

publ

ics

;

-

L'ér

osio

n lié

e au

x dé

fric

hem

ents

et a

ux te

rras

sem

ents

qui

pro

voq

uent

un

appo

rt im

port

ant d

e M

ES

.

Les

risqu

es s

ont

aléa

toire

s et

diff

icile

men

t qu

antif

iabl

es,

cepe

ndan

t, il

est

asse

z fa

cile

de

s'en

pré

mun

ir m

oyen

nant

qu

elqu

es p

réca

utio

ns é

lém

enta

ires

qui s

eron

t im

posé

es a

ux e

ntre

pris

es c

harg

ées

des

trav

aux.

Les

mes

ures

rég

lem

enta

ires

conc

erna

nt le

s po

llutio

ns a

ccid

ente

lles

sero

nt r

espe

ctée

s :

-

Res

pect

du

décr

et n

°77

-254

du

8 m

ars

1977

rel

atif

à la

rég

lem

enta

tion

du d

éver

sem

ent

des

huile

s et

des

lu

brifi

ants

dan

s le

s ea

ux s

uper

ficie

lles

et s

oute

rrai

nes

;

-

Obl

igat

ion

de s

tock

age,

réc

upér

atio

n et

élim

inat

ion

des

huile

s de

vid

ange

des

eng

ins

de c

hant

ier

;

-

Les

zone

s de

sto

ckag

es d

es lu

brifi

ants

et

hydr

ocar

bure

s se

ront

éta

nche

s et

con

finée

s (p

late

form

e ét

anch

e av

ec r

ebor

d ou

con

tene

ur p

erm

etta

nt d

e re

cuei

llir

un v

olum

e de

liq

uide

équ

ival

ent

à ce

lui

des

cuve

s de

st

ocka

ge).

Elle

s se

ront

situ

ées

hors

talw

eg ;

Page 20: D viation Nord-Ouest de Bourg-Achard - Eure

Con

tour

nem

ent N

ord

-Oue

st d

e B

ourg

-Ach

ard

Dos

sier

d'e

nquê

te p

réal

able

à la

Déc

lara

tion

d’U

tilité

Pub

lique

– E

tude

d'im

pact

P

age

G-1

33

Sep

tem

bre

2012

- in

dice

D

-

Les

vida

nges

, ne

ttoya

ges,

ent

retie

n et

rav

itaill

emen

t de

s en

gins

ser

ont

réal

isés

sur

les

pla

tes-

form

es

étan

ches

am

énag

ées

à ce

t ef

fet

(ave

c re

cuei

l de

s ea

ux d

ans

un b

assi

n te

mpo

raire

). L

es p

rodu

its d

e vi

dang

e se

ront

éva

cués

ver

s de

s dé

char

ges

agré

ées

;

-

Pou

r lim

iter

les

risqu

es d

e po

llutio

n de

s ea

ux,

les

engi

ns d

e ch

antie

r de

vron

t st

atio

nner

en

deho

rs d

es

zone

s de

talw

egs

;

-

En

cas

de d

éver

sem

ent

d’él

émen

ts p

ollu

ants

, le

s se

rvic

es d

e se

cour

s se

ront

ale

rtés

im

méd

iate

men

t. Le

s pr

odui

ts d

éver

sés

sero

nt r

écup

érés

le p

lus

vite

pos

sibl

e et

éva

cués

en

déch

arge

s ag

réée

s ;

-

En

fin d

e ch

antie

r, l

es a

ires

de s

tock

age

sero

nt n

etto

yées

de

tous

les

déc

hets

pro

vena

nt d

es t

rava

ux e

t re

mis

es e

n ét

at.

Ces

dis

posi

tions

ser

ont

expl

icité

es d

ans

les

pièc

es c

ontr

actu

elle

s du

mar

ché

des

trav

aux.

Leu

r ap

plic

atio

n se

ra

cont

rôlé

e pe

ndan

t tou

te la

dur

ée d

u ch

antie

r.

8.5

IMP

AC

TS

SU

R L

A F

AU

NE, L

A F

LO

RE

ET

LE

S H

AB

ITA

TS

PE

ND

AN

T L

ES

TR

AV

AU

X

Ø

Imp

acts

tem

po

rair

es p

end

ant

la p

has

e tr

avau

x

Sto

ckag

e de

s m

atér

iaux

:

Pen

dant

la

cond

uite

des

tra

vaux

, le

s co

ntra

inte

s te

chni

ques

im

pose

nt u

n st

ocka

ge d

e m

atér

iaux

ain

si q

ue d

e m

atér

iels

. E

lles

entr

aîne

nt a

ussi

un

risqu

e de

pol

lutio

n po

nctu

elle

par

les

eng

ins

de c

hant

ier.

Ces

act

ions

peu

vent

av

oir

des

cons

éque

nces

non

nég

ligea

bles

sur

la fl

ore

et la

vég

état

ion

mêm

e si

la c

apac

ité d

e ré

géné

ratio

n du

mili

eu

perm

et d

ans

cert

ains

cas

de

réta

blir

l’équ

ilibr

e éc

olog

ique

.

Pou

r en

lim

iter

l’im

pact

, il

est

impo

rtan

t de

res

pect

er l

es p

érim

ètre

s d’

enje

ux m

ajeu

rs e

t fo

rts

pour

la

flore

et

la

végé

tatio

n. I

l es

t co

nsei

llé d

e pl

acer

les

site

s de

sto

ckag

e su

r le

s zo

nes

à en

jeux

éco

logi

ques

plu

s fa

ible

s (e

njeu

x m

oyen

et f

aibl

e) e

t d’é

tabl

ir un

sui

vi r

égul

ier

en p

hase

trav

aux.

Les

impa

cts

indu

its p

ar l

e st

ocka

ge d

e m

atér

iaux

et

les

risqu

es d

e po

llutio

n pa

r le

s en

gins

de

chan

tier

sont

co

nsid

érés

com

me

faib

les

dans

la m

esur

e où

les

pres

crip

tions

éco

logi

ques

son

t res

pect

ées.

Dép

lace

men

ts d

’eng

ins

:

La p

hase

tra

vaux

de

la c

onst

ruct

ion

de la

rou

te in

duit

des

dépl

acem

ents

d’e

ngin

s de

cha

ntie

rs e

t de

mat

éria

ux q

ui

peuv

ent

indu

ire

des

pert

urba

tions

im

port

ante

s et

pa

rfoi

s irr

éver

sibl

es

pour

le

s ha

bita

ts

et

espè

ces

les

plus

se

nsib

les,

dan

s le

s m

ilieu

x pé

riphé

rique

s.

Les

orni

ères

, cr

ées

par

les

engi

ns s

ur t

erra

ins

déca

pés

sabl

eux

et c

aillo

uteu

x ris

quen

t d

’atti

rer

des

amph

ibie

ns s

ur

le s

ite e

n pé

riode

de

repr

oduc

tion

(déb

ut M

ars

à fin

Aoû

t).

La m

ajor

ité d

es e

spèc

es d

’am

phib

iens

act

uelle

men

t pr

ésen

tes

dans

la

zone

d’é

tude

son

t su

scep

tible

s de

col

onis

er d

es o

rniè

res,

fla

ques

, ba

ssin

s te

mpo

raire

s. L

es

espè

ces

pion

nièr

es,

com

me

le

Cra

paud

ca

lam

ite

risqu

ent

de

colo

nise

r l’e

mpr

ise.

C

ette

es

pèce

m

obile

es

t pr

oblé

mat

ique

lor

s de

s tr

avau

x ca

r el

les

« ap

para

ît »

souv

ent

sur

les

chan

tiers

rou

tiers

, al

ors

qu’e

lle n

’éta

it pa

s re

cens

ée s

ur l

e si

te,

et p

eut

colo

nise

r l’e

nsem

ble

du c

hant

ier

sur

plus

ieur

s ki

lom

ètre

s. C

ette

esp

èce

est

liée

au

mili

eu o

uver

t (ca

rriè

res)

non

fore

stie

r m

ais

elle

peu

t col

onis

er le

s or

nièr

es d

e ch

antie

r da

ns la

trav

ersé

e fo

rest

ière

.

En

deho

rs d

e ce

s po

ints

par

ticul

iers

, l’i

mpa

ct d

u ch

antie

r re

ste

faib

le,

sous

rés

erve

du

resp

ect

des

pres

crip

tions

éc

olog

ique

s su

ivan

tes.

Ø

Mes

ure

s sp

écif

iqu

es e

n p

has

e tr

avau

x

D’u

ne m

aniè

re g

énér

ale,

le t

rava

il pa

r ph

ase,

qui

per

met

d’o

ccup

er lo

cale

men

t un

sec

teur

, lim

ite le

s dé

rang

emen

ts.

L’en

trep

rise

sera

dot

ée d

’un

resp

onsa

ble

envi

ronn

emen

t qui

vei

llera

à la

bon

ne a

pplic

atio

n de

s m

esur

es s

uiva

ntes

:

-

Dél

imita

tion

de p

érim

ètre

s à

excl

ure

de la

zon

e de

tra

vaux

afin

d’é

vite

r la

dég

rada

tion

des

sect

eurs

abr

itant

de

s ha

bita

ts p

atrim

onia

ux e

t de

limite

r la

pro

paga

tion

des

espè

ces

végé

tale

s in

vasi

ves.

Cet

te m

esur

e im

pliq

ue d

e lo

calis

er d

e fa

çon

adéq

uate

les

pist

es d

’acc

ès, l

es z

ones

de

dépô

t, le

s ba

ssin

s ro

utie

rs e

t au

tres

am

énag

emen

ts a

nnex

es a

u pr

ojet

rou

tier

et d

’effe

ctue

r le

bal

isag

e de

s se

cteu

rs le

s pl

us s

ensi

bles

, de

faç

on

à en

évi

ter

la d

estr

uctio

n ou

la d

égra

datio

n.

-

Dél

imita

tion

des

zone

s à

priv

ilégi

er p

our

l’im

plan

tatio

n de

s pi

stes

d’a

ccès

et d

es z

ones

de

stoc

kage

pen

dant

le

s tr

avau

x et

util

isat

ion

excl

usiv

e de

la p

iste

de

chan

tier

par

les

engi

ns.

La c

ircul

atio

n d’

engi

ns d

evra

obé

ir à

un s

chém

a de

circ

ulat

ion.

La

pist

e de

cha

ntie

r pr

évue

ser

a sy

stém

atiq

uem

ent

utili

sée

par

tous

les

eng

ins.

Auc

un p

assa

ge d

’eng

ins

sur

le m

ilieu

nat

urel

ou

agric

ole

hors

em

pris

e ne

dev

ra ê

tre

réal

isé.

Le

resp

ect

de c

ette

con

sign

e fo

nda

men

tale

per

met

tra

de l

imite

r le

s im

pact

s po

rtés

au

sol

accu

eilla

nt d

es

mili

eux

natu

rels

. E

n ef

fet,

tout

pas

sage

d’e

ngin

s su

r ce

s m

ilieu

x es

t sy

stém

atiq

uem

ent

préj

udic

iabl

e à

la v

égét

atio

n su

ite a

u ta

ssem

ent

des

sols

, au

x or

nièr

es,

aux

dest

ruct

ions

du

tapi

s vé

géta

l pr

ésen

t, su

rtou

t en

pér

iode

de

pluv

iosi

té im

port

ante

.

-

Rev

égét

alis

atio

n de

s se

cteu

rs d

égra

dés

lors

des

tra

vaux

en

vue

de r

esta

urer

/aug

men

ter

leur

qua

lité

biol

ogiq

ue.

Lor

sque

les

activ

ités

de c

hant

ier

auro

nt c

essé

, il

sera

pos

sibl

e de

réa

mén

ager

les

par

ties

dété

rioré

es e

t d’

orie

nter

le

ur r

evég

étal

isat

ion.

Cet

te p

hase

de

rem

ise

en h

erbe

s’in

scrit

dan

s le

pro

cess

us d

e re

stau

ratio

n d’

un c

ouve

rt

végé

tal

herb

acé.

L’o

bjec

tif e

st d

e fa

voris

er l

a flo

re a

utoc

hton

e ai

nsi

que

les

plan

tes

hôte

s de

s in

sect

es g

râce

à l

a ré

colte

des

gra

ines

des

pla

ntes

impa

ctée

s da

ns l’

empr

ise

et s

emis

en

pied

de

talu

s en

lim

ite d

’em

pris

e. I

l fau

t not

er

que

les

proc

essu

s de

res

taur

atio

n so

nt l

ents

et

ince

rtai

ns e

t qu

’ils

ne p

euve

nt a

ppor

ter

une

répo

nse

à to

utes

les

grad

atio

ns.

-

Ges

tion

des

popu

latio

ns d

’esp

èces

inva

sive

s.

Le p

rinci

pe c

onsi

ste

à év

iter

les

activ

ités

hum

aine

s et

les

per

turb

atio

ns d

ans

les

zone

s où

son

t si

gnal

ées

des

espè

ces

inva

sive

s, e

t à fa

uche

r de

s te

rrai

ns c

olon

isés

par

les

espè

ces

inva

sive

s se

rep

rodu

isan

t pa

r gr

aine

s.

-

Pris

e en

com

pte

des

am

phib

iens

.

Les

orni

ères

de

chan

tier

risqu

ent

d’at

tirer

des

am

phib

iens

et

inse

ctes

aqu

atiq

ues

sur

le s

ite n

otam

men

t le

s es

pèce

s pi

onni

ères

co

mm

e le

C

rapa

ud

cala

mite

, en

riode

de

re

prod

uctio

n.

Il es

t do

nc

cons

eillé

de

re

bouc

her

les

éven

tuel

les

orni

ères

sur

les

pist

es d

’acc

ès e

t d’é

vite

r au

tant

que

pos

sibl

e de

cré

er d

e pe

tites

zon

es h

umid

es (

foss

és

en e

au,

flaqu

es,

bass

ins)

. A

pro

xim

ité d

es m

ares

for

estiè

res

exis

tant

es,

la c

ircul

atio

n d’

engi

ns é

vite

ra l

a m

igra

tion

noct

urne

pré

nupt

iale

des

am

phib

iens

(fin

Fév

rier

à M

ars)

. Le

s vé

hicu

les

rest

eron

t su

r le

s pi

stes

d’a

ccès

pré

vues

à

cet

effe

t et

rou

lero

nt a

u pa

s af

in d

’évi

ter

d’éc

rase

r de

s es

pèce

s à

faib

le c

apac

ité d

e lo

com

otio

n. D

e ce

fai

t le

s in

terv

entio

ns n

octu

rnes

ser

ont

pros

crite

s. E

n ca

s de

déc

ouve

rte

d’am

phib

iens

sur

le s

ite lo

rs d

u ch

antie

r, il

ser

a fa

it ap

pel à

des

spé

cial

iste

s po

uvan

t inv

ento

rier

les

espè

ces

et s

i néc

essa

ire le

s dé

plac

er.

Page 21: D viation Nord-Ouest de Bourg-Achard - Eure

Con

tour

nem

ent N

ord-

Oue

st d

e B

ourg

-Ach

ard

Pag

e G

-134

D

ossi

er d

'enq

uête

pré

alab

le à

la D

écla

ratio

n d’

Util

ité P

ubliq

ue –

Etu

de d

'impa

ct

Sep

tem

bre

2012

– in

dice

D

9. B

ILA

N D

ES

EF

FE

TS

DU

PR

OJE

T S

UR

LA

SA

NT

E

Les

effe

ts p

oten

tiels

d’u

n pr

ojet

d’a

mén

age

men

t su

r la

san

té d

oive

nt f

aire

l’o

bjet

d’u

ne a

naly

se s

péci

fique

dan

s l’é

tude

d’im

pact

, con

form

émen

t à l’

artic

le L

.122

-1 à

L.1

22-3

du

Cod

e de

l’E

nviro

nnem

ent.

Tou

t en

app

liqua

nt le

prin

cipe

de

prop

ortio

nnal

ité d

'inci

denc

es e

n fo

nctio

n de

l'am

énag

emen

t, il

s'ag

it d'

éval

uer

les

risqu

es,

dire

cts

ou i

ndui

ts,

sur

la s

anté

des

pop

ulat

ions

riv

erai

nes

et d

e pr

évoi

r le

s di

spos

ition

s de

stin

ées

à su

pprim

er, r

édui

re, o

u co

mpe

nser

les

cons

éque

nces

dom

mag

eabl

es d

u pr

ojet

sur

la s

anté

hum

aine

.

Cet

te é

valu

atio

n co

nsid

ère

les

effe

ts d

u pr

ojet

sur

les

diffé

rent

s th

èmes

de

l'env

ironn

emen

t pe

rtin

ents

au

rega

rd d

e le

urs

inci

denc

es p

atho

gène

s po

ur le

s riv

erai

ns.

Dan

s le

cad

re d

'un

proj

et r

outie

r, l

es e

ffets

ind

uits

sur

la

sant

é ré

sulte

nt d

e la

circ

ulat

ion

des

véhi

cule

s et

, le

cas

éc

héan

t, du

tran

spor

t de

mat

ière

s da

nger

euse

s.

Le

traf

ic r

ou

tier

est

res

po

nsa

ble

:

Ø

d'ém

issi

ons

de s

ubst

ance

s po

lluan

tes

dans

l'ai

r (m

oteu

rs a

tmos

phér

ique

s) s

ous

form

e d'

aéro

sols

;

Ø

d'ém

issi

ons

sono

res,

mes

urée

s ou

est

imée

s en

déc

ibel

;

Ø

de r

ejet

s de

par

ticul

es p

ollu

ante

s po

ur l'

eau

ou le

s so

ls (

repr

is p

ar le

s ea

ux p

luvi

ales

) ;

Ø

d’ac

cide

nts

de la

circ

ulat

ion.

L'a

nal

yse

po

rter

a d

on

c es

sen

tiel

lem

ent

sur

:

Ø

la q

ualit

é de

l'ai

r ;

Ø

l'env

ironn

emen

t son

ore

;

Ø

la q

ualit

é de

la r

esso

urce

en

eau

;

Ø

la q

ualit

é de

s so

ls ;

Ø

la s

écur

ité a

utom

obile

.

9.1

LA

PO

LL

UT

ION

AT

MO

SP

HE

RIQ

UE

4

Do

nn

ées

gén

éral

es s

ur

les

po

lluan

ts é

mis

La

po

lluti

on

atm

osp

hér

iqu

e, m

ajo

rita

irem

ent

imp

uta

ble

au

x tr

ansp

ort

s ro

uti

ers,

peu

t êt

re a

pp

réh

end

ée à

dif

fére

nte

s éc

hel

les

:

·

La p

ollu

tion

loca

le,

à pr

oxim

ité d

es s

ourc

es d

’ém

issi

on d

e ga

z et

aut

res

subs

tanc

es p

ollu

ante

s, a

ffect

e le

s po

pula

tions

par

son

act

ion

dire

cte

sur

la s

anté

.

·

La p

ollu

tion

phot

ochi

miq

ue,

dans

laqu

elle

on

retr

ouve

la p

rodu

ctio

n d’

ozon

e et

les

plui

es a

cide

s, c

arac

téris

e pl

utôt

une

pol

lutio

n à

éch

elle

rég

iona

le,

qui

résu

lte d

e la

for

mat

ion

de p

ollu

ants

dér

ivés

des

pol

luan

ts

prim

aire

s ém

is, e

n pa

rtic

ulie

r, p

ar le

s vo

iture

s.

·

Enf

in l

a di

min

utio

n de

la

couc

he d

’ozo

ne à

hau

te a

ltitu

de e

t l’e

ffet

de s

erre

car

acté

risen

t ce

s pr

oblè

mes

à

l’éch

elle

pla

néta

ire.

La p

ollu

tion

de l’

air

est d

ue à

l’ém

issi

on d

e pr

odui

ts g

azeu

x et

de

part

icul

es is

sues

de

la c

ombu

stio

n de

s ca

rbur

ants

, de

l’u

sure

de

cert

aine

s pi

èces

ou

cons

titua

nts

(fre

ins,

pne

umat

ique

s, e

mbr

ayag

es...

) et

des

rev

êtem

ents

, dé

posé

s su

r la

cha

ussé

e. C

es p

ollu

ants

son

t rem

is e

n su

spen

sion

par

la c

ircul

atio

n, le

s ve

nts.

..

Les

gaz

d’éc

happ

emen

t se

com

pose

nt d

es é

lém

ents

sui

vant

s :

·

les

prod

uits

de

com

bust

ion

des

carb

uran

ts s

ans

effe

t di

rect

sur

la

sant

é :

le d

ioxy

de d

e ca

rbon

e (C

O2)

, la

va

peur

d’e

au (

H2O

), l’

azot

e (N

2) ;

·

les

part

icul

es d

e to

utes

tai

lles

cons

titué

es d

e ca

rbon

e et

sur

les

quel

les

sont

abs

orbé

s di

vers

com

posé

s (h

ydro

carb

ures

, m

étau

x lo

urds

, co

mpo

sés

souf

rés)

. Le

s m

oteu

rs

dies

els

sont

le

s pl

us

pollu

ants

en

pa

rtic

ules

;

·

Les

com

posé

s ga

zeux

con

sidé

rés

com

me

dang

ereu

x po

ur la

san

té :

le m

onox

yde

de c

arbo

ne (

CO

) ré

sulta

nt

d’un

e co

mbu

stio

n in

com

plèt

e,

les

com

posé

s or

gani

ques

vo

latil

es

(CO

V)

résu

ltant

d’

une

com

bust

ion

inco

mpl

ète

du c

arbu

rant

et

de l

’hui

le m

oteu

r et

de

leur

tra

nsfo

rmat

ion

chim

iqu

e (m

étha

ne,

buta

dièn

e,

benz

ène.

..), l

es o

xyde

s d’

azot

e (N

Ox)

, ess

entie

llem

ent N

O e

t NO

2, a

près

oxy

datio

n de

l’az

ote.

4

Eff

ets

de

la p

ollu

tio

n a

tmo

sph

ériq

ue

sur

la s

anté

Ø

Effe

ts e

n ph

ase

chan

tier

En

phas

e ch

antie

r, l

es t

erra

ssem

ents

en

pério

de s

èche

von

t gé

nére

r de

s po

ussi

ères

qui

peu

vent

occ

asio

nner

des

nu

isan

ces

au d

roit

du b

âti.

Ø

Effe

ts e

n ph

ase

d’ex

ploi

tatio

n

Les

eff

ets

dir

ects

: la

con

tam

inat

ion

par

effe

t dire

ct s

'effe

ctue

ess

entie

llem

ent p

ar in

hala

tion.

Les

eff

ets

ind

irec

ts :

les

effe

ts d

es p

ollu

ants

atm

osph

ériq

ues

sur

la s

anté

hum

aine

peu

vent

êtr

e in

dire

cts,

et

résu

lter

du tr

ansf

ert d

e su

bsta

nces

toxi

ques

à tr

aver

s la

cha

îne

alim

enta

ire.

4

Mes

ure

s d

’inse

rtio

n

Ø

En

phas

e ch

antie

r

Pen

dant

les

tra

vaux

, le

s nu

isan

ces

dues

aux

pou

ssiè

res

sero

nt l

imité

es p

ar l

es m

esur

es r

égle

men

taire

s (n

orm

es

appl

iqué

es a

ux e

ngin

s, d

urée

des

trav

aux)

et p

ar l’

utili

satio

n de

l’ar

rosa

ge p

our

limite

r le

s po

ussi

ères

.

Ø

En

phas

e d’

expl

oita

tion

En

phas

e d’

expl

oita

tion,

la

rédu

ctio

n du

niv

eau

de t

rafic

sur

la

RD

675

ent

raîn

era

une

rédu

ctio

n de

s ém

issi

ons

pollu

ante

s de

pro

xim

ité,

pour

les

habi

tant

s du

cen

tre

-vill

e. E

n te

rmes

de

pollu

tion

atm

osph

ériq

ue,

on d

istin

gue

deux

ty

pes

de p

ollu

tion

: gaz

euse

ou

part

icul

aire

. U

ne p

artie

des

pol

luan

ts (

CO

, N

Ox,

SO

x, p

artic

ules

…)

se d

épos

e su

r le

so

l dan

s le

s pr

emie

rs m

ètre

s et

les

effe

ts d

e la

pol

lutio

n at

mos

phér

ique

s’e

stom

pent

par

tielle

men

t av

ec la

dis

tanc

e,

par

effe

t de

dilu

tion.

La

nouv

elle

rou

te a

ura

pour

effe

t d’

éloi

gner

le f

lux

de v

éhic

ules

des

hab

itatio

ns r

iver

aine

s. L

es

risqu

es d

e co

ntam

inat

ion

dire

cte

par

inha

latio

n so

nt d

onc

rédu

its.

L’a

mén

agem

ent

est

san

s ef

fet

sur

la s

anté

des

riv

erai

ns.

Page 22: D viation Nord-Ouest de Bourg-Achard - Eure

Con

tour

nem

ent N

ord

-Oue

st d

e B

ourg

-Ach

ard

Dos

sier

d'e

nquê

te p

réal

able

à la

Déc

lara

tion

d’U

tilité

Pub

lique

– E

tude

d'im

pact

P

age

G-1

35

Sep

tem

bre

2012

- in

dice

D

9.2

PO

LL

UT

ION

SO

NO

RE

Pou

r un

e in

fras

truc

ture

de

tran

spor

t, la

sou

rce

de b

ruit

prov

ient

prin

cipa

lem

ent

du t

rafic

rou

tier,

et

nota

mm

ent

du

roul

emen

t sur

la c

haus

sée

et d

u m

ouve

men

t de

l’air

lié a

u dé

plac

emen

t de

l’aut

omob

ile.

Les

effe

ts

du

brui

t su

r la

sa

nté

sont

m

al

conn

us.

Les

éven

tuel

les

cons

éque

nces

so

nt

esse

ntie

llem

ent

psyc

holo

giqu

es,

du f

ait

du d

ével

oppe

men

t d’

un é

tat

de s

tres

s ch

ez le

s pe

rson

nes

situ

ées

à p

roxi

mité

de

la s

ourc

e et

sub

issa

nt e

n pe

rman

ence

ces

nui

sanc

es s

onor

es.

On

peut

not

er q

ue, q

uelle

qu’

en s

oit l

’orig

ine,

les

effe

ts s

onor

es s

ont r

apid

emen

t réd

uits

par

la d

ista

nce.

Dan

s le

cas

du

prés

ent

doss

ier,

l’a

mén

agem

ent

a po

ur c

onsé

quen

ce u

ne r

éduc

tion

du t

rafic

à p

roxi

mité

des

ha

bita

tions

riv

erai

nes,

et p

ar c

onsé

quen

t une

dim

inut

ion

des

nive

aux

sono

res.

De

plus

, le

con

tour

nem

ent

sera

im

plan

té e

n dé

blai

s, c

e qu

i au

ra p

our

cons

éque

nce

d’as

sour

dir

les

émis

sion

s so

nore

s lié

es à

la r

oute

. C

elle

-ci s

era

sans

impa

ct a

cous

tique

pou

r le

s ha

bita

nts

des

ham

eaux

des

Mitr

iaux

et

des

Rue

s.

L’a

mén

agem

ent

ne

con

stit

uer

a p

as u

n r

isq

ue

po

ur

la s

anté

des

riv

erai

ns.

9.3

PO

LL

UT

ION

DE

S E

AU

X

4

Eff

ets

gén

érau

x d

es r

ejet

s su

r le

s re

sso

urc

es e

n e

aux

La c

haus

sée

est

le r

écep

tacl

e de

nom

breu

x po

lluan

ts,

esse

ntie

llem

ent

d'or

igin

e m

étal

lique

, m

obili

sés

à la

fav

eur

des

phén

omèn

es d

e pr

écip

itatio

n. C

es l

ixiv

iats

1 , no

n pi

égés

dan

s le

s sy

stèm

es d

e tr

aite

men

t et

d'a

ssai

niss

emen

t de

s ea

ux,

mig

rent

dan

s le

sol

et

peuv

ent

ains

i au

gmen

ter

la p

ollu

tion

des

napp

es a

quifè

res.

La

vuln

érab

ilité

de

la

napp

e dé

pend

de

l'épa

isse

ur e

t de

la

natu

re d

e la

cou

che

supe

rfic

ielle

pro

tect

rice

et d

e la

qua

lité

des

sols

(g

ranu

lom

étrie

, per

méa

bilit

é).

Les

pollu

ants

issu

s du

traf

ic r

outie

r so

nt e

ssen

tielle

men

t le

s m

étau

x lo

urds

(C

adm

ium

, et

dan

s un

e m

oind

re m

esur

e P

lom

b, Z

inc…

) et

les

hydr

ocar

bure

s, s

ouve

nt a

ssoc

iés

aux

Mat

ière

s en

Sus

pens

ion

(ME

S).

Ce

risqu

e de

pol

lutio

n de

s na

ppes

, es

t lié

à l

a po

llutio

n ch

roni

que

de l

a ro

ute

(en

rela

tion

avec

le

traf

ic)

et à

l'é

pand

age

acci

dent

el d

e pr

odui

ts p

ollu

ants

(en

pha

se tr

avau

x ou

d'e

xplo

itatio

n). C

e de

rnie

r ph

énom

ène

est à

la fo

is

le p

lus

grav

e et

le p

lus

rare

.

Vis

-à-v

is d

e la

san

té h

umai

ne,

la p

ollu

tion

indu

ite s

ur la

res

sour

ce e

n ea

u pe

ut e

ntra

îner

des

con

séqu

ence

s gr

aves

su

r l'e

xplo

itatio

n d'

un c

apta

ge (

ferm

etur

e av

ec r

eche

rche

de

nouv

eaux

poi

nts

d'al

imen

tatio

n en

eau

pot

able

, ...

),

mai

s fin

alem

ent

peu

sur

les

path

olog

ies.

En

effe

t, le

s m

esur

es d

'urg

ence

son

t pr

ises

ins

tant

aném

ent

(en

cas

d'ac

cide

nt)

prés

erva

nt a

insi

la p

opul

atio

n de

tou

t co

ntac

t al

imen

taire

ave

c la

res

sour

ce p

ollu

ée.

Ce

qui e

st le

plu

s à

crai

ndre

est

l'e

ffet

de s

yner

gie

avec

d'a

utre

s po

lluan

ts e

t l'a

ugm

enta

tion

de l

a "p

ollu

tion

de f

ond"

qui

ren

drai

t la

re

ssou

rce

inex

ploi

tabl

e po

ur l'

alim

enta

tion

en e

au p

otab

le.

Le c

ontr

ôle

sani

taire

des

eau

x d’

alim

enta

tion

en F

ranc

e es

t as

suré

dan

s ch

aque

dép

arte

men

t so

us l

’aut

orité

pr

éfec

tora

le p

ar le

s se

rvic

es d

e l’A

RS

(A

genc

e R

égio

nale

de

San

té).

4

Eff

ets

du

pro

jet

et m

esu

res

d’in

sert

ion

Il n’

exis

te p

as d

e po

int

de c

apta

ge à

pro

xim

ité d

e la

zon

e d’

étud

e, m

ais

les

talw

egs

d’O

ffran

ville

et

de l

a Lo

nde

-R

ouvr

ay,

situ

és à

l’av

al h

ydra

uliq

ue d

u pr

ojet

, on

t ét

é in

clus

dan

s le

pér

imèt

re d

e pr

otec

tion

rapp

roch

é de

cap

tage

s d’

alim

enta

tion

en e

au p

otab

le.

Les

risqu

es d

e po

llutio

n de

la n

appe

son

t ré

els

et la

pro

blém

atiq

ue d

e la

sau

vega

rde

de la

qua

lité

de l’

eau

pota

ble

est s

ensi

ble.

1 Li

xivi

ât :

élém

ents

en

susp

ensi

on d

ans

les

eaux

Un

syst

ème

d’as

sain

isse

men

t co

mpl

et a

ccom

pagn

era

l’am

énag

emen

t de

la d

évia

tion

de B

ourg

-Ach

ard.

Il p

erm

ettr

a de

col

lect

er e

t de

trai

ter

les

eaux

pol

luée

s de

la c

haus

sée

grâc

e à

un s

ystè

me

d’as

sain

isse

men

t com

plet

, av

ant

leur

re

jet,

aprè

s tr

aite

men

t, da

ns le

mili

eu n

atur

el.

Les

eaux

rej

etée

s, li

béré

es d

e le

ur c

harg

e po

lluan

te,

ne p

orte

ront

pas

at

tein

te à

la

ress

ourc

e en

eau

x. C

e sy

stèm

e d’

assa

inis

sem

ent

perm

ettr

a ég

alem

ent

le c

onfin

emen

t de

s m

atiè

res

toxi

ques

en

cas

de p

ollu

tions

acc

iden

telle

s pa

r un

sys

tèm

e de

clo

ison

nem

ent,

évita

nt l

eur

diffu

sion

dan

s le

mili

eu

envi

ronn

ant.

Pen

dant

la p

hase

trav

aux,

les

risqu

es d

’atte

inte

à la

res

sour

ce e

n ea

u se

ront

lim

ités

par

les

mes

ures

rég

lem

enta

ires

et l

es p

réca

utio

ns p

rises

. U

n di

spos

itif

prov

isoi

re s

era

mis

en

plac

e af

in d

e ré

cupé

rer

les

eaux

de

la p

late

-for

me

rout

ière

. C

es m

esur

es,

ains

i que

le

fonc

tionn

emen

t du

sys

tèm

e d’

assa

inis

sem

ent,

sero

nt d

étai

llés

dan

s le

Dos

sier

Lo

i sur

l’E

au.

Le

pro

jet

n’a

ura

pas

d’im

pac

t su

r la

res

sou

rce

en e

au.

9.4

PO

LL

UT

ION

DE

S S

OL

S E

T D

E L

A V

EG

ET

AT

ION

La p

lupa

rt d

es p

ollu

ants

(pl

omb,

CO

, N

Ox,

hyd

roca

rbur

es,

SO

x, p

artic

ules

…)

émis

se

dépo

sent

sur

les

sol

s et

la

végé

tatio

n pa

r vo

ie s

èche

ou

par

voie

hum

ide

lors

des

plu

ies.

La

dist

ance

de

dépô

ts d

ans

les

sols

ser

a lim

itée

aux

prem

iers

mèt

res

quan

d la

rou

te e

st e

n dé

blai

, el

le s

era

de p

lus

du d

oubl

e en

rem

blai

(le

sol

à n

ivea

u es

t un

cas

in

term

édia

ire),

les

résu

ltats

son

t ass

ez s

imila

ires

pour

les

dépô

ts fo

liaire

s su

r le

s vé

géta

ux.

La p

ollu

tion

des

sols

et

des

végé

taux

le

long

de

la r

oute

pou

rrai

t av

oir

des

cons

éque

nces

sur

la

sant

é pa

r l’i

nter

méd

iaire

de

la c

haîn

e al

imen

taire

, sur

tout

lors

de

la p

hase

exp

loita

tion

(pol

lutio

n ch

roni

que

et a

ccid

ente

lle).

Il y

a

un e

ffet c

umul

atif

dans

le te

mps

et c

es p

héno

mèn

es a

ugm

ente

nt a

vec

le tr

afic

. 4

Eff

ets

du

pro

jet

et m

esu

res

d’in

sert

ion

La m

aîtr

ise

de l

’ass

aini

ssem

ent

du p

roje

t su

pprim

e le

ris

que

de p

ollu

tion

du s

ol p

ar l

es e

aux

de v

oirie

. C

elle

s-ci

néfic

iero

nt d

’un

trai

tem

ent

avan

t d’

être

rej

etée

s da

ns l

e m

ilieu

nat

urel

, de

man

ière

à c

e qu

e l’e

au p

orte

use

d’él

émen

ts p

ollu

és n

e se

diff

use

pas

dans

le s

ol.

En

ce q

ui c

once

rne

les

risqu

es d

e po

llutio

n de

s so

ls p

ar v

oie

aérie

nne,

les

élém

ents

pol

luan

ts s

e dé

pose

ront

dan

s le

s pr

emie

rs m

ètre

s bo

rdan

t la

rou

te.

Ces

abo

rds

imm

édia

ts s

ont

occu

pés

par

les

acco

tem

ents

et

les

foss

és q

ui

cons

titue

nt l

e sy

stèm

e d’

assa

inis

sem

ent

du p

roje

t. Le

s ef

fets

se

rédu

isan

t tr

ès r

apid

emen

t av

ec l

a di

stan

ce,

les

terr

ains

cul

tivés

situ

és l

e lo

ng d

u co

ntou

rnem

ent

ne c

olle

cter

ont

qu’u

ne i

nfim

e pa

rtie

des

élé

men

ts p

ollu

ants

ém

is.

Ces

der

nier

s se

ront

san

s co

nséq

uenc

e su

r la

san

té h

umai

ne.

Le

pro

jet

est

do

nc

san

s ef

fet

sur

la p

ollu

tio

n d

es s

ols

et

de

la v

égét

atio

n.

9.5

SE

CU

RIT

E A

UT

OM

OB

ILE

Le p

roje

t ap

port

e un

e ré

pons

e au

x pr

oblè

mes

de

sécu

rité

sur

la R

D 6

75,

au n

ivea

u de

s de

ux p

oint

s se

nsib

les

: le

ce

ntre

-vill

e de

Bou

rg-A

char

d et

l’in

ters

ectio

n R

D 6

75/R

D 1

44 (

Y d

e B

ouqu

etot

).

La r

éduc

tion

du t

rafic

en

cent

re-v

ille,

et

en p

artic

ulie

r le

rep

ort

des

poid

s-lo

urds

sur

le c

onto

urne

men

t sé

curis

era

la

circ

ulat

ion

des

river

ains

et e

n pa

rtic

ulie

r de

s us

ager

s le

s pl

us v

ulné

rabl

es,

tels

que

les

piét

ons

et le

s de

ux-r

oues

. En

effe

ts, l

es a

ccid

ents

con

stat

és c

es d

erni

ères

ann

ées

dans

Bou

rg-A

char

d im

pliq

uaie

nt d

es p

oids

-lour

ds e

t ont

eu

des

cons

éque

nces

gra

ves

sur

la v

ie h

umai

ne.

Le p

roje

t pe

rmet

tra

de s

uppr

imer

les

zon

es d

e co

nflit

ent

re l

es u

sage

rs

loca

ux e

t ceu

x en

tran

sit,

et a

insi

d’a

mél

iore

r le

s co

nditi

ons

de s

écur

ité.

Le Y

de

Bou

quet

ot a

éga

lem

ent

été

le s

iège

de

plus

ieur

s ac

cide

nts.

La

réal

isat

ion

d’un

car

refo

ur g

irato

ire à

cet

en

droi

t per

met

tra

une

mei

lleur

e ge

stio

n de

s éc

hang

es q

ui v

a da

ns le

sen

s d’

une

mei

lleur

e sé

curit

é.

L’a

mén

agem

ent

app

ort

era

un

e ré

po

nse

à la

pro

blé

mat

iqu

e d

e sé

curi

té r

elev

ée s

ur

la z

on

e d

’étu

de.

Page 23: D viation Nord-Ouest de Bourg-Achard - Eure

Con

tour

nem

ent N

ord-

Oue

st d

e B

ourg

-Ach

ard

Pag

e G

-136

D

ossi

er d

'enq

uête

pré

alab

le à

la D

écla

ratio

n d’

Util

ité P

ubliq

ue –

Etu

de d

'impa

ct

Sep

tem

bre

2012

– in

dice

D

10.

AN

ALY

SE

DE

S C

OU

TS

CO

LL

EC

TIF

S D

ES

PO

LL

UT

ION

S, D

ES

N

UIS

AN

CE

S E

T D

ES

AV

AN

TAG

ES

IND

UIT

S P

OU

R L

A C

OL

LE

CT

IVIT

E

10.1

C

OU

TS

DE

S P

OL

LU

TIO

NS

ET

DE

S N

UIS

AN

CE

S

Pou

r l’e

stim

atio

n de

s co

ûts

rela

tifs

à la

pol

lutio

n at

mos

phér

ique

, on

se

réfè

re a

ux v

aleu

rs r

elat

ives

aux

mét

hode

s d’

éval

uatio

n éc

onom

ique

des

gra

nds

proj

ets

d’in

fras

truc

ture

et

de t

rans

port

. Le

s va

leur

s ut

ilisé

es r

ésul

tent

de

l’ada

ptat

ion

au d

omai

ne r

outie

r de

l’in

stru

ctio

n ca

dre

du 2

5 m

ars

2004

qui

rem

plac

e l’i

nstr

uctio

n ca

dre

join

te à

la

circ

ulai

re d

u 3

octo

bre

1995

du

Sec

réta

ire d

’Eta

t aux

Tra

nspo

rts.

La p

ollu

tion

loca

le e

t rég

iona

le e

t l’e

ffet d

e se

rre

sont

seu

ls e

stim

és.

En

l’éta

t ac

tuel

des

con

nais

sanc

es e

t co

mpt

e te

nu d

u fa

it qu

e le

s tr

avau

x re

latif

s à

la p

rise

en c

ompt

e de

la

dim

ensi

on é

cono

miq

ue d

e la

pol

lutio

n de

l’a

ir n’

ont

pas

fait

l’obj

et d

’agr

émen

t et

de

cons

ensu

s pa

r le

s se

rvic

es

offic

iels

des

aut

orité

s de

tute

lle, u

ne r

éser

ve s

era

acco

rdée

qua

nt à

l’év

alua

tion

mon

étai

re.

4

Po

lluti

on

loca

le e

t ré

gio

nal

e :

Le ta

blea

u su

ivan

t pré

sent

e le

s co

ûts

unita

ires

rete

nus

: P

ollu

tio

n d

e l'a

ir lo

cale

et

rég

ion

ale

(€/1

00ve

h/k

m)

Urb

ain

den

se

Urb

ain

dif

fus

Ras

e ca

mp

agn

e

Véh

icu

les

lég

ers

2,9

1,0

0,1

Po

ids-

lou

rds

28,2

9,

9 0,

6

Pou

r la

m

onét

aris

atio

n de

la

pollu

tion

loca

le

et

régi

onal

e,

les

calc

uls

ont

été

effe

ctué

s à

part

ir de

s va

leur

s co

rres

pond

ant

à la

situ

atio

n en

mili

eu u

rbai

n di

ffus,

ce

qui c

orre

spon

d à

une

dens

ité d

e po

pula

tion

com

pris

e en

tre

37 h

ab/k

et 4

20 h

ab/k

m².

On

rem

arqu

era

que

cette

éva

luat

ion

repo

se u

niqu

emen

t su

r le

s do

nnée

s de

tra

fic e

t n’

intè

gre

pas

les

donn

ées

rela

tives

aux

ém

issi

ons

de p

ollu

ants

. A

insi

, en

ter

mes

d’é

valu

atio

n m

onét

aire

, la

situ

atio

n la

plu

s pé

nalis

ante

est

ce

lle q

ui e

ngen

dre

le p

lus

fort

traf

ic.

Com

para

ison

de

la s

ituat

ion

avec

et s

ans

amén

agem

ent (

horiz

on 2

030)

co

ût

San

s am

énag

emen

t 55

9 €/

j

Ave

c am

énag

emen

t 61

9 €/

j

4

Eff

et d

e se

rre

La m

onét

aris

atio

n de

l’ef

fet

de s

erre

est

obt

enue

sou

s la

for

me

d’un

prix

de

la t

onne

de

carb

one.

Il s

’agi

t du

niv

eau

de t

axat

ion

du c

arbo

ne c

onte

nu d

ans

les

émis

sion

s de

gaz

à e

ffet

de s

erre

qui

per

met

trai

t à

la F

ranc

e de

sat

isfa

ire

aux

enga

gem

ents

issu

s de

la C

onve

ntio

n de

Kyo

to (

1999

). C

e pr

ix e

st à

util

iser

dan

s le

cal

cul é

cono

miq

ue e

n ta

nt

que

coût

mon

étar

isé

de to

ute

tonn

e de

car

bone

rej

etée

dan

s l’a

tmos

phèr

e.

Le t

able

au s

uiva

nt in

diqu

e le

prix

de

la t

onne

de

carb

one

reje

tée

dans

l’at

mos

phèr

e, e

t pe

rmet

éga

lem

ent

d’év

alue

r le

mon

tant

de

l’effe

t de

serr

e en

fonc

tion

de la

con

som

mat

ion

en c

arbu

rant

2000

-201

0 A

prè

s 20

10

100

€/to

nne

de c

arbo

ne, s

oit

6,6

cent

imes

d’€

par

litr

e d’

esse

nce

et 7

,3 c

entim

es d

’€

par

litre

de

dies

el

+ 3

%/a

n,

La c

onso

mm

atio

n qu

otid

ienn

e de

car

bura

nt e

st o

bten

ue g

râce

au

logi

ciel

IM

PA

CT

de

l’AD

EM

E à

par

tir d

es v

aleu

rs

de tr

afic

et d

e la

dis

tanc

e pa

rcou

rue

(voi

r pa

ragr

aphe

qua

lité

de l’

air)

. 4

Co

ncl

usi

on

La s

omm

e de

s co

ûts

de p

ollu

tion

loca

le e

t ré

gion

ale

et d

e l’e

ffet

de s

erre

per

met

tent

d’o

bten

ir un

e es

timat

ion

du

coût

de

la p

ollu

tion

atm

osph

ériq

ue à

l’ho

rizon

202

5.

Les

résu

ltats

figu

rent

ci-d

esso

us s

ous

la fo

rme

d’un

tabl

eau.

P

ollu

tio

n lo

cale

et

rég

ion

ale

Eff

et d

e se

rre

Co

ût

tota

l

jou

rnal

ier

San

s am

énag

emen

t 55

9 27

5 51

7 27

6 07

6 €

Ave

c am

énag

emen

t 61

9 30

3 43

3 30

3 99

1 €

En

term

es d

e co

ût d

es p

ollu

tions

, l’é

cart

ent

re la

sol

utio

n «

au

fil d

e l’e

au »

et

la s

ituat

ion

avec

am

énag

emen

ts e

st

de l’

ordr

e de

10%

. Cet

éca

rt e

st d

û à

la fo

is a

u lé

ger

allo

ngem

ent d

e tr

acé

indu

it pa

r la

voi

e de

con

tour

nem

ent,

mai

s ég

alem

ent

à l’a

ppel

de

tr

afic

in

duit

par

l’am

élio

ratio

n de

s co

nditi

ons

de

circ

ulat

ion,

su

ite

à la

cr

éatio

n du

co

ntou

rnem

ent.

Cet

te

augm

enta

tion

des

coût

s de

s po

llutio

ns

est

cohé

rent

e av

ec

la

haus

se

de

la

cons

omm

atio

n d’

esse

nce

cons

taté

e au

par

agra

phe

« q

ualit

é de

l’ai

r ».

Co

nso

mm

atio

n

Co

nso

mm

atio

n

Pri

x/l

Co

nso

mm

atio

n

Co

nso

mm

atio

n

Pri

x/l

Eff

et d

e

esse

nce

(kg

/j)

esse

nce

(l/j

) es

sen

ce

Die

sel (

kg/j)

D

iese

l (l/j

) d

iese

l se

rre

San

s am

énag

emen

t 30

5 06

7 47

6 75

5 0,

106

€ 1

692

459

1 99

1 12

9 0,

117

€ 27

5 51

7 €

Ave

c am

énag

emen

t 33

5 59

6 44

7 46

1 0,

106

€ 1

864

329

2 19

3 32

8 0,

117

€ 30

3 43

3 €

Page 24: D viation Nord-Ouest de Bourg-Achard - Eure

Con

tour

nem

ent N

ord

-Oue

st d

e B

ourg

-Ach

ard

Dos

sier

d'e

nquê

te p

réal

able

à la

Déc

lara

tion

d’U

tilité

Pub

lique

– E

tude

d'im

pact

P

age

G-1

37

Sep

tem

bre

2012

- in

dice

D

10.2

A

VA

NT

AG

ES

IND

UIT

S P

OU

R L

A C

OL

LE

CT

IVIT

E

En

dim

inua

nt l

e tr

afic

dan

s le

cen

tre

-vill

e de

Bou

rg-A

char

d, l

a m

ise

en p

lace

de

la d

évia

tion

devr

ait

perm

ettr

e de

duire

les

nuis

ance

s qu

i s’y

atta

chen

t, et

ain

si d

’am

élio

rer

la q

ualit

é de

vie

des

hab

itant

s.

Le p

rinci

pal a

vant

age

indu

it pa

r l’a

mén

agem

ent

conc

erne

ra l

’aug

men

tatio

n de

la

sécu

rité

dans

le

cent

re u

rbai

n, e

t no

tam

men

t su

r la

RD

675

. C

ette

que

stio

n es

t pa

rtic

uliè

rem

ent

sens

ible

, la

pré

senc

e de

poi

ds-lo

urds

aya

nt e

ntra

iné

plus

ieur

s ac

cide

nts

mor

tels

dan

s le

cen

tre

-vill

e de

Bou

rg-A

char

d.

Du

poin

t de

vue

de

la p

ollu

tion

de l

’air,

le

bila

n ef

fect

ué s

ur l

es é

mis

sion

s de

pol

luan

ts p

révo

it un

e im

port

ante

di

min

utio

n de

s ém

issi

ons

de p

ollu

ants

sur

la R

D 6

75 q

ui tr

aver

se le

bou

rg a

vec

la m

ise

en p

lace

de

la d

évia

tion.

Mêm

e s’

il n’

y a

pas

de n

ivea

u de

pol

lutio

n en

des

sous

duq

uel o

n pu

isse

affi

rmer

que

le r

isqu

e es

t nu

l, la

dév

iatio

n ne

sup

port

era

pas

un t

rafic

sus

cept

ible

de

géné

rer

des

conc

entr

atio

ns d

e po

lluan

ts d

ange

reus

es p

our

la s

anté

des

riv

erai

ns.

En

term

es d

’impa

ct s

ur l

a sa

nté,

le

proj

et a

ura

plut

ôt u

n ef

fet

posi

tif d

ans

la m

esur

e où

il

éloi

gner

a un

e pa

rtie

du

traf

ic d

es z

ones

hab

itées

les

plus

den

ses.

Les

avan

tage

s se

ront

sen

sibl

emen

t ide

ntiq

ues

du p

oint

de

vue

des

nuis

ance

s so

nore

s : l

e co

ntou

rnem

ent p

erm

ettr

a d’

extr

aire

la

plus

gro

sse

part

du

traf

ic d

e tr

ansi

t du

cen

tre

-vill

e, e

ntra

inan

t un

e ba

isse

de

l’am

bian

ce s

onor

e à

prox

imité

des

hab

itatio

ns r

iver

aine

s. D

e pl

us,

la n

ouve

lle i

nfra

stru

ctur

e, c

onçu

e en

déb

lais

, ne

gén

érer

a pa

s de

nu

isan

ces

acou

stiq

ues

pour

les

hab

itant

s de

s ha

mea

ux.

Enf

in,

la r

éduc

tion

du t

rafic

au

cœur

de

la v

ille

favo

riser

a la

réa

ppro

pria

tion

des

espa

ces

par

la p

opul

atio

n, e

t en

pa

rtic

ulie

r pa

r le

s pi

éton

s.

10.3

E

VA

LU

AT

ION

DE

S G

AIN

S O

U P

ER

TE

S D’E

NE

RG

IE R

ES

UL

TA

NT

DE

L’E

XP

LO

ITA

TIO

N D

U

PR

OJE

T

Evo

lutio

n pr

évis

ible

de

la c

onso

mm

atio

n én

ergé

tique

en

2030

:

C

on

som

mat

ion

de

carb

ura

nt

en k

g/j

Sit

uat

ion

san

s am

énag

emen

t 1

997

526

Sit

uat

ion

ave

c am

énag

emen

t 2

199

924

Mêm

e si

la v

itess

e et

les

cond

ition

s de

circ

ulat

ion

influ

ence

nt la

con

som

mat

ion

en c

arb

uran

t, l’é

nerg

ie d

épen

sée

est

dire

ctem

ent

liée

au n

ivea

u de

tra

fic.

En

effe

t, pl

us il

y a

de

véhi

cule

s su

r la

zon

e d’

étud

e, p

lus

la c

onso

mm

atio

n es

t im

port

ante

. La

com

para

ison

de

ces

deux

val

eurs

mon

tre

une

augm

enta

tion

de la

con

som

mat

ion

de l’

ordr

e de

10%

da

ns le

cas

l’am

énag

emen

t est

réa

lisé.

Cet

te a

ugm

enta

tion

s’ex

pliq

ue p

ar l’

appe

l de

tra

fic g

énér

é da

ns l

a zo

ne d

’étu

de p

ar le

con

tour

nem

ent.

En

effe

t, le

vo

lum

e to

tal d

e vé

hicu

les

sur

les

rout

es c

once

rnée

s es

t de

35

600

véh

/j en

203

0 da

ns la

situ

atio

n au

fil

de l’

eau

et

de 3

8 00

0 vé

h/j u

ne fo

is le

pro

jet r

éalis

é, s

oit u

ne a

ugm

enta

tion

de tr

afic

de

6,5%

ent

re le

s de

ux s

ituat

ions

.

L’au

gmen

tatio

n de

s ém

issi

ons

pollu

ante

s es

t ég

alem

ent

liée

à l’a

llong

emen

t du

tra

cé.

San

s am

énag

emen

t, le

tra

fic

le p

lus

impo

rtan

t (e

nviro

n 12

000

véh

/j) e

mpr

unte

la R

D 6

75.

Ce

traf

ic s

era

repo

rté

sur

le c

onto

urne

men

t de

Bou

rg-

Ach

ard

: RD

313

E e

t rou

te p

roje

tée,

ent

rain

ant u

n tr

ajet

plu

s lo

ng.

11.

CO

UT

DE

S M

ES

UR

ES

EN

FA

VE

UR

DE

L’E

NV

IRO

NN

EM

EN

T

Les

mes

ures

pris

es e

n fa

veur

de

l’env

ironn

emen

t inc

luen

t les

dis

posi

tions

sui

vant

es :

-

Les

am

énag

emen

ts h

ydra

uliq

ues

: no

ues,

fos

sés,

can

alis

atio

ns...

Ces

am

énag

emen

ts s

ont

estim

és à

29

5 28

0 €

HT

;

-

L’in

sert

ion

pay

sag

ère

dan

s le

sit

e et

les

am

énag

emen

ts p

aysa

ger

s d

es a

bo

rds

. C

es a

mén

agem

ents

so

nt e

stim

és à

275

504

€ H

T.

Le c

oût t

otal

des

mes

ures

en

fave

ur d

e l’e

nviro

nnem

ent s

’élè

ve à

570

784

€ H

T, s

oit 1

0,5%

du

mon

tant

des

trav

aux.

Page 25: D viation Nord-Ouest de Bourg-Achard - Eure

Con

tour

nem

ent N

ord-

Oue

st d

e B

ourg

-Ach

ard

Pag

e G

-138

D

ossi

er d

'enq

uête

pré

alab

le à

la D

écla

ratio

n d’

Util

ité P

ubliq

ue –

Etu

de d

'impa

ct

Sep

tem

bre

2012

– in

dice

D

12.

AN

ALY

SE

DE

S M

ET

HO

DE

S

D’E

VA

LU

AT

ION

UT

ILIS

EE

S

La m

étho

de u

tilis

ée c

onsi

ste

à dé

finir

pour

cha

que

thèm

e un

ens

emb

le d

e cr

itère

s pe

rtin

ents

exp

riman

t le

s co

nséq

uenc

es d

e l'a

mén

agem

ent.

L'ex

amen

de

ces

critè

res

en v

ue d

'une

éva

luat

ion

s'ap

puie

sur

:

Ø

la c

olle

cte

des

donn

ées

;

Ø

l'exp

érie

nce

des

aute

urs.

Cet

te é

tude

se

com

pose

de

plus

ieur

s ph

ases

:

-

L’ét

ablis

sem

ent

de l

’éta

t in

itial

du

mili

eu é

tudi

é, c

’est

à d

ire d

e la

situ

atio

n ac

tuel

le,

sans

am

énag

emen

t ré

alis

é ;

-

L’id

entif

icat

ion

et l’

éval

uatio

n de

s ef

fets

pos

sibl

es (

dire

cts

et in

dire

cts)

de

l’am

énag

emen

t su

r le

mili

eu d

ans

lequ

el il

va

être

réa

lisé

;

-

La r

eche

rche

d’u

ne s

olu

tion

max

imis

ant l

es e

ffets

pos

itifs

indu

its e

t min

imis

ant l

es e

ffets

nég

atifs

.

La c

olle

cte

des

donn

ées

pour

éta

blir

l’éta

t ini

tial s

e co

mpo

se d

e :

Ø

l'étu

de d

es d

ocum

ents

exi

stan

ts (

cart

es g

éolo

giqu

es, c

arte

s to

pogr

aphi

ques

, pho

togr

aphi

es,..

.) ;

Ø

la c

onsu

ltatio

n de

s se

rvic

es a

dmin

istr

atifs

con

cern

és :

- A

RS

;

- D

DT

M, s

ervi

ce d

e l’é

quip

emen

t rur

al

- B

RG

M, S

GR

Hau

te-N

orm

andi

e ;

- D

ISE

de

l’Eur

e ;

- C

onse

rvat

oire

des

site

s na

ture

ls d

e H

aute

-Nor

man

die

;

- D

RE

AL

de H

aute

-Nor

man

die

;

- T

rapi

l ;

- G

DF

, Dire

ctio

n pr

oduc

tion

et tr

ansp

orts

;

- E

DF

Pro

duct

ion

Tra

nspo

rt ;

- A

ir Li

quid

e ;

- E

lf A

ntar

Fra

nce

;

- F

ranc

e T

éléc

om, U

IR H

aute

-Nor

man

die

;

- A

ir N

orm

and

;

- C

ET

E ;

- IN

SE

E ;

- C

omité

Dép

arte

men

tal d

u T

ouris

me

de l’

Eur

e ;

- D

RA

C d

e H

aute

-Nor

man

die,

Con

serv

atio

n R

égio

nale

des

Mon

umen

ts H

isto

rique

s e

t S

ervi

ce R

égio

nal

de

l’Arc

héol

ogie

;

- S

ervi

ce d

épar

tem

enta

l de

l’arc

hite

ctur

e et

du

patr

imoi

ne

Ø

Des

m

issi

ons

de t

erra

in,

perm

etta

nt

d'ét

udie

r no

tam

men

t l'o

ccup

atio

n du

sol

(bâ

ti,

serv

ices

, co

mm

erce

s,

entr

epris

es, p

atrim

oine

, agr

icul

ture

, loi

sirs

...),

la fl

ore,

la fa

une,

le p

aysa

ge ;

Ø

L'ex

périe

nce

acqu

ise

par

les

aute

urs

perm

et d

e dé

duire

cer

tain

s ré

sulta

ts p

ar a

nalo

gie,

les

im

pact

s ay

ant

été

cons

taté

s po

ur c

erta

ins

amén

agem

ents

du

mêm

e ty

pe d

éjà

réal

isés

.

L’an

alys

e de

s co

nséq

uenc

es d

u pr

ojet

sur

la s

anté

con

form

émen

t à

l’art

icle

19

de l

a lo

i su

r l’a

ir co

difié

e à

l’art

icle

12

2-1

à L.

122-

3 du

Cod

e de

l’E

nviro

nnem

ent e

st b

asée

en

part

ie s

ur d

es d

onné

es b

iblio

grap

hiqu

es.