D’ CTIVITÉ R PPORT A 2015• de contrôler l’activité de la Caf en se prononçant notamment sur les rapports remis par la directrice concernant les relations avec les usagers

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D’ CTIVITÉAR PPORT 2015

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D’ CTIVITÉAR PPORT

20015Directrice de la publicationBéatrice Martellière

Rédactrice en chefDominique Quintin

Maquette et mise en pageGuénhaël Le Coq

ImpressionFabrice Allain

Crédits photos Caf56 - Cnaf - Fotolia © Caisse d’Allocations familiales du Morbihan - juin 2016

- 4 - - 5 -

665,8 M€ de prestations verséesen faveur des allocataires

Repères

118 060

points d’accueil

budgetd’action sociale

352 agents

8

43 % de la population couverte par au moins une prestation

allocatairessoit - 0,1 %

50,8 M€

C’est peu de dire que le monde change. Le contexte économique du département connait depuis quelques années une dégradation qui se répercute sur l’activité de la Caf.

L’augmentation des bénéficiaires du Rsa a cru en 2015 de 5,8% soit 2 points de plus que la progres-sion nationale. Cela ne signifie pas que le pourcentage des béné-ficiaires de Rsa est supérieur au niveau national mais, bien qu’en deçà de la moyenne nationale, nous constatons un certain rattra-page.Lorsque leur situation familiale et professionnelle se fragilise, les allocataires ont plus que jamais besoin de la Caf : soutien finan-cier, mais aussi accompagnement social adapté à leur parcours de vie et aide dans leurs démarches administratives.

Sur ces 3 plans, la Caf a été parti-

culièrement active en 2015. Le soutien financier : avec près de 666 millions de prestations légales versées, l’impact écono-mique et social de la Caf est im-portant. Ainsi en moyenne, l’allo-cataire Morbihannais perçoit par mois 438 € en 2015.

L’offre de service, adaptée à chaque situation et portée par des professionnels du travail social, s’adapte aux besoins des alloca-taires. En 2015, notons que 4 068 rendez-vous des droits ont eu lieu et la Caf apporte une aide dans le cadre de la Garantie contre les impayés de pensions alimentaires.

Parallèlement, la Caf poursuit son soutien actif, expertise et finan-cement, à tous les porteurs de projets qui contribuent à dévelop-per ses missions : petite enfance, jeunesse, parentalité, logement et animation de la vie sociale.

Accéder à ses droits reste encore pour beaucoup assez difficile. Le développement des services en ligne est attendu par les allo-cataires et nous remarquons une progression constante des télé-procédures : tant mieux ! Ces procédures simplifiées évitent dé-marches et déplacements inutiles. Elles permettent aussi de consa-crer plus de temps au traitement des dossiers.

Pour autant, nous ne sommes pas tous à égalité face à ces évolutions du numérique. C’est pourquoi la Caf s’emploie, dans ses accueils, à mettre au service du public des conseillers de service à l’usager qui l’aident à utiliser le caf.fr et à devenir plus autonome.

La dématérialisation doit aller de pair avec la personnalisation et la prise en compte du besoin d’accompagnement de certains allocataires. La Caf s’est associée aux Restos du cœur et à Habitat

et Humanisme pour être au plus près des allocataires qui en ont besoin. Le développement des techno-logies de l’information et de la communication a également une influence forte sur les relations de la société et au sein des familles.

On n’a jamais autant communi-qué mais la solitude, l’exclusion, l’absence de dialogue, n’ont pas vraiment disparu. Sur ces sujets aussi, la Caf veut agir et favoriser les relations harmonieuses au sein de la famille, le vivre ensemble et s’appuyer sur la jeunesse, fonde-ment de la société de demain.

Pour cela, elle promeut la pré-sence éducative sur les réseaux sociaux (Promeneurs du net), le soutien à la parentalité et le tra-vail partenarial local (Schéma départemental des services aux familles et Convention territoriale globale).

Les actions individuelles ou col-lectives menées en 2015, le volume important de dossiers traités, les aides conséquentes accordées sous forme de subventions et de prêts constituent un ensemble cohérent, adossé aux valeurs de la République, qui permet d’amé-liorer la vie quotidienne des familles Morbihannaises. Ceci a été possible grâce à l’engagement des services et du Conseil d’admi-nistration de la Caf.

Je les en remercie sincèrement.

Béatrice MartellièreDirectrice

Le monde change,

la Caf aussi

Edito

- 6 - - 7 -

1

3

2 L’offre globale de service - 36

Les missions de la Caf - 53

Panorama - 7

chapitre 1 . Le Conseil d’administration 8

chapitre 2 . Nos équipes 14

chapitre 3 . Évolutions et innovations 22

chapitre 4 . Notre environnement impacte notre activité 30

chapitre 5 . Les allocataires 34

chapitre 6 . Accessibilité aux services : l’offre multicanale 38

chapitre 7 . Parcours généraux et parcours spécifiques 44

chapitre 8 . Écoute des allocataires 46

chapitre 9 . Prestations versées 48

chapitre 10 . Nos engagements de service 50

chapitre 11. Aider les familles à concilier vie familiale, vie professionnelle... 56

chapitre 12. Soutenir la fonction parentale 82

chapitre 13. Accompagner les familles dans leurs relations avec leur environnement 92

chapitre 14. Autonomie, insertion sociale et retour à l’emploi 104

chapitre 15. Notre gestion 112

Glossaire 119

Sommaire

- 8 - - 9 -

PanoramaÉvolutions et innovations - 22

Le Conseil d’administration - 8. Composition et rôle 8

. Décisions et activités 10

. Commissions internes 12

Nos équipes - 14. Équipe de direction 14

. Organigramme fonctionnel 15

. Structures des effectifs 16

. Gestion du personnel 19

. Formation 20

. Mesures 2014 22

. Année en images 24

. Développement durable 26

11

Notre environnement impacte notre activité - 30

. Nombre d’allocataires 34

. Typologie des allocataires 35

Les allocataires - 34

. Département du Morbihan 30

. Repères économiques 32

5

4

3

2

- 10 - - 11 -

1Panorama - chapitre 1 - Le Conseil d’administration

Représentants des assurés sociauxMichel Le Diréach (Cfdt), Nadine Le Boëdec (Cfdt), Alain Pedron (Cftc), Jean-Yves Nicol (Cfe/Cgc), Corinne Perrodo (Cgt), Alain Le Guennec (Cgt), Léa Moussard (Cgt/Fo), Jean-Marie Toussaint (Cgt/Fo)

Représentants des employeursFrank Nicolas (Cg/Pme), Monique Raoul (Cg/Pme), Fabrice Rivaille (Medef), Philippe Tatard (Medef), Jacques Vincent (Medef), Arnauld Rossignol (Upa), Patrick Couriaut (Upa)

Udaf (Union départementale des associations familiales)Laurence Hermann, Catherine Meillat, Anne Saliou, Florence Vigneau

Personnes qualifiéesJean-Yves Letinois (démission en juin 2015), Florence Riousse, Claudine Le Cruguel, Jérôme Bouthier

Représentants du personnelAndré Allanic (Cfdt), Fabien Braud (Cfdt), Sandrine Jagu (Cfdt)

Représentants des assurés sociauxNorbert Helluy (Cfdt), Annie Doré (Cfdt), Danièle Abgrall (Cftc), Christiane Lorant (Cgt), Nelly Balva (Cgt), Stéphane Jouan (Cgt/Fo), Olivier Allanic (Cgt/Fo)

Représentants des employeursJacques Boulais (Cg/Pme), Janick Vigo (Medef), Jacques Audo (Medef), Jean-Yves Abguillerm (Medef), Katia Morio (Upa), Chantal Rio (Upa)

Udaf (Union départementale des associations familiales)Loïc de l’Estourbeillon, Christine Guillo, Louis Houlbrecque, Christophe Oliviero (démission en novembre 2015)

Représentants du personnelMarie-Françoise Tanter (Cfdt), Nolwenn Le Drévo (Cfdt), Bernadette Marécaux (Cfdt)

Composition et rôle

Titulaires

Suppléants

Le Conseil d’administrationMichel Le DiréachPrésident

Jean-Yves Nicol3e Vice-Président

Monique Raoul2e Vice-Président

Jacques Vincent1er Vice-Président

Sa mission principale étant de régler par ses délibérations les affaires de l’organisme, le Conseil d’administration a pour tâches essentielles : • de valider le Contrat pluriannuel d’objectifs et de gestion de la Caf,• de voter les différents budgets de la Caf,• d’approuver les comptes de l’exercice,• de contrôler l’application des dispositions législatives ainsi que l’exécution de ses propres délibérations,• de contrôler l’activité de la Caf en se prononçant notamment sur les rapports remis par la directrice

concernant les relations avec les usagers et sur l’action sanitaire et sociale, de définir et de mettre en oeuvre la politique d’action sociale,

• de valider les propositions de la directrice,• de valider les propositions de la Cnaf concernant les nominations du directeur et de l’agent comptable.

24 membres du conseil ont voix délibérative :• 8 représentants des assurés sociaux,• 8 représentants des employeurs,• 4 représentants des associations familiales,• 4 personnes qualifiées désignées par le Préfet de région.

3 représentants élus du personnel de l’organisme siègent également au Conseil d’administration.

- 12 - - 13 -

Action sociale

• Adoption de la règlementation 2016 des aides financières d’action sociale aux familles et de la règlementation 2016 des aides individuelles et aux vacances.

• Adoption du principe de non financement sur fonds d’action sociale des micro crèches Paje.

• Modification de la règlementation d’action Sociale concernant : les aides à l’investissement pour les garderies périscolaires, les subventions d’équi-pement informatique, les aides à l’équipement.

• Participation au forum handicap le 13 juin 2015.

• Renforcement de la politique jeunesse.

• Financement 2015 des contrats de ville (Lanester, Lorient et Vannes).

• Renouvellement agrément centre social/espace de vie.

• Prolongation ou reconduction d’agrément Ram

pour un an.

• Actualisation de la répartition des enveloppes Fonds «Public et Territoires».

• 1er agrément centre social «gens du voyage».

Décisions et activités 2015

Panorama - chapitre 1 - Le Conseil d’administration

Organisation générale

• Approbation du Rapport d’activité 2014 de la Caf du Morbihan.

• Présentation de la démarche du Schéma départe-mental des services aux familles et signature en 2016 de la Convention territoriale globale avec la Ville de Vannes.

• Désignation de Stéphanie Williot en qualité de sous directrice en charge de l’action sociale.

• Mise en place de l’accueil numérique et sur rendez-vous sur les territoires 2 et 3.

• Mise en vente des locaux de Bellefontaine à Lorient et du terrain de Beaupré Lalande à Vannes.

• Nouvelles modalités de fonctionnement de la Cra et modalités d’examen des demandes de remise de dettes pour 2016.

• En 2015, un jury composé de cinq administra-teurs, de la directrice et de trois maîtres d’oeuvre désignés par le conseil de l’ordre des archi-tectes s’est réuni à deux reprises dans le cadre de l’appel d’offre restreint du marché de maîtrise d’oeuvre relatif à la réhabilitation de l’accueil du siège et le changement des menuiseries exté-rieures. Désignation de l’architecte Lionel Dunet pour la maitrise d’œuvre des travaux de réhabili-tation du siège.

Gestion

• Approbation des comptes 2014 de la Caf du Morbihan.

• Vote du budget d’action sociale 2016.

- 14 - - 15 -

Les administrateurs siègent dans des commissionsinternes, ils représentent la Caf du Morbihan auprès de partenaires et de structures extérieures

TitulairesAnnie DoréAlain PedronPhilippe TatardMonique Raoul

SuppléantsLéa MoussardJean-Yves NicolJean-Yves AbguillermArnauld Rossignol

TitulairesAnnie DoréAlain PedronPhilippe TatardMonique Raoul

SuppléantsLéa MoussardJean-Yves NicolJean-Yves AbguillermArnauld Rossignol

Commission de recours amiable (Cra)

Michel Le DiréachJean-Yves NicolAlain PedronPhilippe TatardArnauld RossignolFlorence Riousse

Florence VigneauFrank NicolasJacques VincentJean-Marie ToussaintCorinne PerrodoMonique Raoul

Bureau du Conseil d’administration

1 réunion en 2015

12 réunions en 2015et 1 réunion plénière

Commission des pénalités

3 réunions en 2015

Commissions internes

Panorama - chapitre 1 - Le Conseil d’administration

TitulairesAlain PedronJean-Marie ToussaintNadine Le Boedec Alain Le GuennecJean-Yves NicolJacques AudoJean-Yves AbguillermMonique RaoulArnauld RossignolPatrick CouriautLoïc de l’Estourbeillon

Suppléants

Léa MoussardAnnie DoréChristiane LorantJennifer CrosPhilippe TatardJanick VigoFrank NicolasChantal RioKatia MorioChristophe Oliviero

TitulairesAlain PedronLéa MoussardMonique RaoulArnauld RossignolAnne SaliouJérôme Bouthier

SuppléantsAlain Le GuennecAnnie DoréPhilippe TatardJean-Yves AbguillermCatherine MeillatFlorence Riousse

TitulairesMichel Le Diréach Jean-Yves NicolAlain PedronJean-Marie ToussaintLaurence HermannMonique RaoulPhilippe TatardJean-Yves AbguillermArnauld RossignolJérôme BouthierCorinne PerrodoPatrick Couriaut

SuppléantsNorbert HelluyJennifer CrosDanièle AbgrallLéa MoussardFlorence VigneauFrank NicolasJacques AudoJacques VincentChantal RioFlorence RiousseChristiane Lorant

Commission des aides financières individuelles (Cai)

12 réunions en 2015et 1 réunion plénière

Commission d’action sociale (Cas)

5 réunions en 2015

Commission des marchés

Aucune réunion en 2015

- 16 - - 17 -

Equipe de direction

Panorama - chapitre 2 - Nos équipes

2Nos équipes

La directriceBéatrice MARTELLIÈRE exerce une compétence exclusive et générale en matière de personnel, fixe l’organisation du travail dans les services, assure de plein droit la représentation de la Caf, notamment en justice et dans tous les actes de la vie civile, propose au Conseil d’administration les nominations aux emplois de direction autres que celui de l’agent comptable, soumet au Conseil les divers projets de budgets ainsi que le rapport annuel sur le fonctionnement administratif de l’organisme, préside le Comité d’entreprise et le Comité d’hygiène et de sécurité, peut recevoir délégation du Conseil pour exécuter certains actes (attribution de certaines aides aux familles ou aux partenaires).

La directrice adjointeMarina LEMONNIERdotée d’une délégation générale de la directrice, assure plus particulièrement la supervision des services en charge de l’offre globale de service aux allocataires et de la médiation administrative. Elle exerce de droit les fonctions de directrice en cas de vacance d’emploi, d’absence momentanée ou d’empêchement de celle-ci.

L’agent comptableEmmanuel KLEIN

est l’agent de direction responsable des services de la comptabilité, du contrôle de la qualité, du contrôle sur place, du recouvrement, du contentieux et de l’informatique. Il est placé sous l’autorité administrative de la directrice. L’agent comptable est personnellement et pécuniairement responsable de l’ensemble des opérations finan-cières de l’organisme.

Le sous-directeur des ressourcesPatrick LAUNAY placé sous l’autorité de la directrice, a en charge la gestion des ressources humaines et matérielles autres qu’informatiques. Il veille à ce que les missions de la Caf puissent se dérouler dans de bonnes conditions d’accueil, de travail et de sécurité tant pour les publics reçus que pour les personnels.

Le sous-directeur chargé de l’action sociale partenarialeErwan OLLIVIER remplacé par Stéphanie WILLIOT le 1er septembre 2015placé sous l’autorité de la directrice, est chargé du développement et de la mise en oeuvre de dispositifs partenariaux d’action sociale.

Erwan Ollivier, Marina Lemonnier, Béatrice Martellière, Emmanuel Klein, Patrick Launay

Stéphanie Williot

Organigramme fonctionnel

- 18 - - 19 -


Composition et répartition de l’effectif

352 agentsGestion administrative 71,6%

252 agents191 femmes (54,3%) - 61 hommes (17,3%)

gestion administrative

action sociale

Qualification professionnelle

Structures des effectifs

Action sociale 28,4%

100 agents92 femmes (26,1 %) - 8 hommes (2,3%)

Effectifs par niveau et par gestion

2

3

4

5-6

7-9

274

28

142

37

8

4

6

16

58

3

1

18

Ensemble des personnels présents au 31/12/2015 tous types de contrats confondus (Cdi-Cdd)

Un temps de convivialité à l’ocasion de la nouvelle année 2015

agents de direction

informatique

niveaux

Répartition selon l’âge et le sexe

283 Femmes (80,4%)

60 ans et plus

55 - 59 ans

50 - 54 ans

45 - 49 ans

40 - 44 ans

35 - 39 ans

30 - 34 ans

25 - 29 ans

- de 25 ans

17

48

14

3

7

3

2

L’âge moyen est de 45,1 ans

53

41

23

59

12

14

21

4

19

9 3

69 Hommes (19,6%)

femmes : 44,9 ans hommes : 45,8 ans

Mise à disposition en février 2015 pour tous les salariés de l’organisme d’un Service Social Inter Entreprise (SSIE).

Ce service associatif indépendant leur permet d’évoquer auprès d’une assistante sociale toute situation personnelle difficile qu’il pourrait rencontrer et touchant la famille, le budget, et l’interaction entre vie professionnelle et vie familiale.Les entretiens sont réalisés par téléphone ou en rendez-vous sur le site de l’association.

ACTU

SERVICE SOCIAL INTER-ENTREPRISE

- 20 - - 21 -


Ancienneté des agentsplus de 30 ans

de 26 à 30 ans

de 21 à 25 ans

de 16 à 20 ans

de 11 à 15 ans

de 6 a 10 ans

de 1 à 5 ans

moins de 1 an

82

14

34

54

41

34

30

63

54,8% de l’effectif a plus de 16 ans d’ancienneté

49%du personnel féminin

68%du personnel masculin

Mouvements du personnel

gestion administrative

action sociale

total

Entrées

CDI 18 3 21CDD 30 3 33

54Sorties

Retraites, pré-retraites 8 1 9Licenciement 1 - 1

Mutation 1 - 1Fin CDD 31 3 34

45

Ancienneté moyenne17,3 ans pour les femmes et 20,5 ans pour les hommes.

15,7 ans pour les femmes et 20,2 ans pour les hommes en gestion administrative. 20,8 ans pour les femmes et 23,1 ans pour les hommes en action sociale.

15 stagiaires en 2015 (8 auprès des travailleurs sociaux, 7 au service prestations)

401 993 heures effectives de travail,

72 agents travaillent à temps partiel (dont 8 animateurs intermittents).

hommes femmes total%

(par rapport au nombre d’heures de travail théorique)

heures heures heures

Maladie 3 185 21 382 24 567 4,20%

Maternité, congé paternité 192 12 912 13 104 1,40%

Accident du travail - - - -

Formation 1 952 10 054 12 006 1,04%

Les journées de travail

L’absentéisme

Gestion du personnel

Le pourcentage d’absentéisme est un rapport entre le nombre d’absences et le nombre d’heures de travail théorique (581 912).En 2015, l’absentéisme pour maladie est de 4,20% contre 4,29% en 2014.Le nombre d’heures d’absence pour maternité a augmenté en 2015.Il n’y a pas eu d’arrêt maladie à la suite d’un accident de travail.

Du 4 mai au 3 novembre 2015, la Caf a accueil-li Manon et Tanguy en service civique.

La mission des volontaires en service civique dans les Caf consiste à faciliter l’accès aux droits en assurant notamment la promotion des usages numériques auprès des allocataires et des partenaires.Après la découverte de la Caf et de ses missions, Manon et Tanguy ont bénéficié d’une formation sur le caf.fr et de temps

d’immersion au sein de nos accueils numériques. Ils étaient intégrés à l’équipe d’accueil. Munis d’une tablette numérique, ils prenaient en photo les documents apportés par les allocataires afin de les déposer dans leur espace «Mon compte». «Les allocataires étaient très contents de ce service et rassurés de voir concrètement la pièce ajoutée à leur dossier». Accueil des allocataires, action auprès des bail-leurs, campagne d’appels téléphoniques… leur mission était variée.

«C’est une expérience enrichissante qui nous a permis, entre autre, de porter un regard différent sur la Caf et de prendre confiance en nous.On s’est senti utile dans l’aide et l’accompa-gnement des usagers».

ACTU2 JEUNES EN SERVICE CIVIQUE

À LA CAF DU MORBIHAN

- 22 - - 23 -


La Caf du Morbihan renforce son engagement dans la professionnalisation des emplois, l’accompagnement des personnels au changement et l’adaptation aux évolutions techniques et réglementaires.

La formation professionnelle est un levier pour accompagner les salariés face aux évolutions des emplois, des métiers et/ou des compétences à maîtriser.

La Caf du Morbihan développe au cours de la présente COG les formations nécessaires à l’optimisation des potentiels des salariés pour s’adapter au changement.

Les principaux axes d’intervention portent sur :

• l’accompagnement des professionnels visant un renforcement de l’offre globale de service et/ou répondant à de nouvelles formes d’accueil des allocataires (espace numérique, accueil sur rendez-vous),

• la professionnalisation de l’équipe en charge de la mutualisation de l’Asf (Droit de la famille, Processus recours et recouvrement),

• l’accompagnement des personnels à des reconversions professionnelles ou des perfectionnements techniques suite à des activités mutualisées ou à des réorganisations d’activités (Système d’accompagnement des managers, bilan de compétences, Isiac, Omega, Gestion des réclamations),

• le développement du numérique (caf.fr),• l’accompagnement des managers dans la conduite du changement (Ateliers d’échanges de pratiques

managériales, Sam Picking).

En 2015 l’effort de formation s’élève à 5,64% (4,10% en 2014).

Formation

Répartition des dépenses de formation

Congés de formation (0,2%)22 183 €

127 551 €

Professionnalisation (0,4%) 44 366 €

CPF (0,2%)22 183 €

FPSPP (0,2%)22 183 €

Plan (0,15%)16 636 €

Frais divers (formateurs/matériel) 57 218 €

Frais pédagogiques pris en charge par la Caf 128 198 € Rémunération des stagiaires 264 227 € Frais de transport et d’hébergement 48 893 €

Total général 626 087 €

Les

cont

ribu

tion

s ob

ligat

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t à

Uni

form

atio

n1,

15%

de

la m

asse

sal

aria

le

Principales formations

Formations externes

Formations de perfectionnement technique

• Ateliers d’échanges de la pratique managériale 490 h• Bien vivre sa retraite 490 h• L’Asf ( recouvrable et non recouvrable) 434 h• Connaissance de l’environnement Sécurité Sociale et Branche Famille (Pass et Prem’ss) 238 h• Participation des habitants dans le centre social 126 h• Médiation administrative 42 h• Mettre en place un projet de service 39 h• Accompagnement des secrétaires sociales, prise en charge des communications difficiles 28 h

• Techniciens conseils (vademecaf)-partie pratique 2 716 h• Conseiller de service à l’usager-partie pratique 669 h• Ateliers logement 489 h• Contrôleurs prestations familiales-partie pratique 437 h• Téléprocédure 329 h• Bonnes pratiques 263 h• Aah 224 h

Formations externes : 8 764 h Formations internes : 6 731 h15 495 h

Total d’heures de formation

Formations professionnalisantes

• Techniciens conseils (vademecaf) 898 h• Conseillers de service à l’usager 628 h• Sam management 343 h• Contrôleurs prestations familiales 105 h

+ 67%

Vademecaf, promotion 2015 , formateurs et agents

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Mesures 2015

Janvier• Au 1er janvier 2015 : - revalorisation de 0,7 % des plafonds de ressources des prestations familiales en vigueur en métropole et dans les Dom, - revalorisation de 0,9 % des montants du Rsa.• Aeeh : prise en compte, dans le calcul de la

prestation, des changements de modalités de placement de l’enfant.

• Prime à la naissance : paiement non plus au 7ème mois de grossesse mais au cours du 2ème mois de vie de l’enfant.

• Prestation partagée d’éducation de l’enfant (PreParE) : qui remplace le Clca (complément de libre choix d’activité).

• Allocation de base : ouverture de droit à compter du mois suivant celui de l’arrivée de l’enfant.

Avril• Bmaf : absence de revalorisation au 1er avril

2015, à l’exception de la revalorisation de l’Asf et du Cf.

• Réfugiés syriens et irakiens : conditions particulières d’ouverture des droits à prestations.

• Rsa : révision des modalités de mise en œuvre de la subsidiarité du Rsa vis-à-vis des avantages vieillesse.

• Allocation logement : mise en œuvre de la consignation de l’Al lorsque le logement est qualifié de non décent.

• Livret de paternité : arrêt de son envoi par les Caf.

Août • Promulgation de la loi du 17 août 2015 :

création de la Prime d’activité à compter du 1er janvier 2016.

• Paiement de l’Ars avec extension de la télédécla-ration sur le caf.fr à toutes les situations d’enfants.

Septembre

• Revalorisation du Rsa et de l’Aah. • Simplification et dématérialisation de la déclaration

de grossesse.

Décembre

• Versement par la Caf de la Prime exceptionnelle de fin d’année.

3Panorama - chapitre 3 - Evolutions règlementaires et innovations

Evolutions et innovations

Février• Avpf : assouplissement des conditions d’affilia-

tion à l’Assurance vieillesse des parents au foyer (Avpf) au titre de la charge d’un proche handicapé ou présentant une perte d’autono-mie : suppression rétroactive de la condition de ressources depuis le 1er février 2014.

Mai• Aah : possibilité de porter la durée du droit à

l’Aah de 2 à 5 ans dans certains cas (limité par décret)

• Rsa : précisions sur les modalités d’application des sanctions en cas de non-respect des devoirs associés au bénéfice du Rsa.

Juin• Préparation du transfert des allocataires de la

Caisse Maritime d’Allocations familiales vers les Caf de résidence (600 pour le Morbihan).

Juillet• Mise sous condition de ressources des Af.

Octobre• Réforme de l’authentification : désormais c’est

l’allocataire qui créé son code confidentiel à 8 chiffres pour accéder aux services du caf.fr. La Caf ne fournit plus de code confidentiel.

Filmer les changementsCe virage numérique a fait l’objet d’un film qui raconte cette évolution majeure et donne la parole aux alloca-taires, aux partenaires et aux salariés. Comme tout chan-gement, celui-ci se doit d’être expliqué, accompagné.

Les échanges avec les salariés lors des rencontres de proximité sur chaque territoire, l’écoute des interro-gations voire des inquiétudes ont permis de prendre la mesure de ce changement. L’accompagnement se poursuit. Donner la parole à nos publics nous a permis de confirmer que les familles sont favorables au numé-rique et demandent même davantage de démarches en ligne pour leur simplifier la vie.

Par ailleurs, les partenaires sont engagés dans le numérique comme la Caf, et souvent avec nous. Comme le souligne Erwan Robert, directeur de Bretagne Sud Habitat : «le partenariat avec la Caf est un atout pour les familles, le premier objectif étant de simplifier leurs démarches auprès de nos organismes».

InnovationLe monde change…

2015 est marquée par une série d’événements qui confirment le virage numérique entrepris par la Caf du Morbihan.

Fin de la mise en place de l’accueil numérique et sur rendez-vous avec le passage à ces nouvelles modalités d’accueil du territoire Vannes-Auray en juin 2015 et du territoire Pontivy-Ploërmel en septembre 2015.Désormais, les allocataires sont accueillis dans un es-pace numérique à Lorient, Lanester, Vannes et Pontivy.Une équipe de conseillers les accompagne sur les ordinateurs mis à leur disposition pour effectuer leurs démarches sur le caf.fr. Dans tous ces sites, ainsi qu’à

Auray et Ploërmel, les allocataires peuvent être reçus sur rendez-vous, en fonction de leur situation person-nelle.

L’accueil téléphonique s’est développé pour aboutir à une offre structurée autour du rappel de l’allocataire par un agent expert. Véritable rendez-vous télépho-nique, il permet de résoudre 95 % des demandes et leur évite ainsi un déplacement dans nos sites.

La pub grand format !

Ce virage numérique, c’est aussi l’appli mobile caf.fr qui répond aux évolutions des modes de vie des familles : 68% des français consultent internet sur mobile et ils sont 90 % chez les jeunes. (Baromètre du numérique – Arceps et CGE 2015)

56 % des consultations du caf.fr se font sur smart-phone ou tablette.C’est pourquoi, pour valoriser la dynamique de la Caf, une campagne de publicité sur l’appli mobile du caf.fr a été réalisée en 2015 : concep-tion de l’accroche et du visuel avec un groupe de travail, diffusion sur 70 abribus à Vannes en avril et 180 abribus sur l’ensemble du Morbihan en décembre.

Extrait du film «Le monde change, la Caf aussi».

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Panorama - chapitre 3 - Evolutions règlementaires et innovations

…La Caf aussi !Pour être en adéquation avec cette dynamique il fallait offrir aux salariés un intranet qui reflète la modernité de l’entreprise. Un projet piloté par le service communication, en lien avec la direction et réalisé avec le service informatique.

Décembre 2015, le nouvel intranet est lancé avec au cœur du projet un espace de communication dynamique pour parler de la stratégie de la Caf, des projets phares, de la vie des équipes… sans oublier les informations utiles au travail de chacun.

Un nouvel intranet construit sur un mode collaboratif, sur la base d’un sondage auprès de salariés de l’ensemble des services, et testé par un groupe d’agents de tous les territoires.

93% des bretons de moins de 45 ans sont internautes

81% vont sur internet tous les jours (78% en France)

La recherche d’informations vient en tête des usages d’internet : 94%

Dans une approche équilibrée, il n’y a pas d’antagonisme entre modernisation et accès aux droits et aux services. Au contraire, ne pas moderniser la relation de service conduirait à renoncer à l’ac-cès aux droits.

»« Les nouvelles technologies sont des opportunités

pour moderniser sans exclure

Les Caf sont en permanence dans le changement… nouvelles organisations, nouveaux projets, nouvelles prestations…

La préparation de la Prime d’activité a marqué l’année 2015 avec notamment son offre de service 100% dématérialisée : simulation, demande… toutes les démarches se font sur le caf.fr.Là aussi, la Caf a démontré son dynamisme avec un groupe de travail très impliqué, piloté par la direction, qui a permis d’être au rendez-vous des allocataires fin décembre 2015.

Payer sa dette en ligne Depuis 2015, la Caf propose de régler sa dette par un service web sécurisé. Il s’adresse aux allocataires qui ne perçoivent pas de prestations. Rendez-vous sur les pages locales «Morbihan» du caf.fr.

Yves Hirrien, responsable développement relation de service et Cnam à la Cnaf

Schéma départemental des services aux familles :

Pour soutenir efficacement les familles et permettre aux parents de concilier vie personnelle et familiale, le Gouvernement s’est fixé pour objectif de créer 275 000 solutions d’accueil supplémentaires pour les jeunes enfants entre 2013 et 2017. Par ailleurs, la Convention d’objectifs et de gestion (Cog) signée avec la Cnaf prévoit des objectifs ambitieux de développement du soutien à la parentalité.

Pour impulser une dynamique partenariale sur ces sujets, des Schémas départementaux de services aux familles (Sdsf), pilotés par les préfets, doivent être déployés dans chaque département.Cette démarche vise à développer les services aux familles et corriger au mieux les inégalités territo-riales et sociales. Il s’agit de coordonner les disposi-tifs et les différents acteurs afin d’améliorer la qua-lité, la complémentarité et la cohérence de l’offre.

La Caf du Morbihan assure, en lien avec les principaux partenaires, le suivi, l’animation de la démarche ainsi que la rédaction des documents préparatoires et du schéma.La première étape des schémas est engagée en 2015 avec la réalisation d’un diagnostic qui doit être partagé avec les partenaires concernés.

Les Promeneurs du net :

La démarche « Promeneurs du Net » (Pdn) initiée en Suède depuis plus de 10 ans, part du constat que, si les adultes, professionnels de la jeunesse (éducateurs, animateurs, etc), sont bien présents dans différents espaces physiques (école, espaces éducatifs etc.), ils ne le sont pas forcément dans la «rue numérique». Or les jeunes utilisent internet (et notamment les réseaux sociaux) média incontournable, lieu de rencontre, de partage et d’échange qui présente des potentialités mais aussi des risques.

Les «Promeneurs du Net» sont des professionnels : éducateurs, animateurs, conseillers en insertion, in-firmières, psychologues, médiateurs numériques issus de différentes structures (centres sociaux, foyers de jeunes travailleurs). Les Pdn ont pour vocation de se «promener» sur le net et de dialoguer avec les jeunes. Les missions de ces professionnels sont variées.

Il s’agit notamment de rompre l’isolement des jeunes, contribuer à la mise en place de projets individuels ou collectifs, conseiller, informer, prévenir, proposer un soutien, une rencontre ou une orientation vers une structure adaptée.La Caf du Morbihan accompagne techniquement et financièrement le déploiement du réseau des promeneurs dans le département.Entre 2014 et 2015, 17 structures soit 28 Pdn ont répondu à un appel à projet lancé par la Caf.

Les Pdn contribuent à la définition de nouvelles modalités d’accompagnement des jeunes par leur présence éducative sur tous les espaces en lignes fré-quentés par les jeunes, en phase avec leurs besoins et préoccupations actuelles.

Sur des temps dédiés, le Pdn communique avec les jeunes. Il a un compte Facebook sur lequel il est clai-rement identifié. Le Pdn s’inscrit dans un réseau de promeneurs au niveau national.

L’accompagnement du jeune sur ce nouveau ter-ritoire est un complément à l’activité habituelle en présentiel.

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Développement durableDepuis plusieurs années, la Caf du Morbihan est investie dans une démarche de développement durable au quotidien. Les équipes veillent à la préservation des ressources par une meilleure maîtrise de l’eau et des énergies.

La baisse des consommations d’énergie électrique se poursuit en 2015 avec -2% par rapport à 2014 (852 MW).La consommation de gaz évolue en hausse :+7% (386 MW).Les consommations d’eau (2 200 m3) sont en baisse de 11%.

Energies La gestion des déchets Par son activité quotidienne, la Caf génère des déchets de différentes natures. Ainsi les déchets papier confi-dentiels sont traités par l’ESAT du Prat : 11,87 tonnes en 2015 contre 10,1 tonnes en 2014.

Dans le cadre d’un partenariat actif avec l’entreprise Retrilog, ce sont les mobiliers de bureau, les car-touches d’encre usagés, les D3E ( Déchets d’équipe-ments électroniques et électriques), les piles usagées récupérées dans des conteneurs mis à disposition des salariés qui sont recyclés.

En 2015, la Caf a recyclé :• 7 tonnes de matériels de bureau, • 2.5 tonnes de D3E et cartouches d’encre,• 50 kg de piles usagées.

A titre d’exemple, les mobiliers de bureau sont recyclés à 89%, en séparant le bois, les plastiques et les métaux. Les 11% restants sont appelés «Déchet industriel banal». Ce sont des matériaux dont le trai-tement peut éventuellement être effectué dans les mêmes installations que les ordures ménagères.

A chaque opération de retrait de mobiliers, 2 à 6 sala-riés de Retrilog interviennent.

Ce partenariat permet à la Caf de soutenir Retrilog et la réinsertion de personnes en difficulté. Actuelle-ment, Retrilog emploie 45 personnes dont 10 perma-nents et 35 personnes en insertion. En 2015, Retrilog a signé 70 contrats de travail à vocation d’insertion.

La Caf du Morbihan fait partie de la cinquantaine d’entreprises qui fait régulièrement appel à Retrilog pour des opérations de retraitement de ses différents déchets.

la Caf du Morbihan recycle

Papiers confidentiels11,8 T8 T7 T

2,5 T 50 Kg

Papiers de bureau

Piles usagées

Mobiliers de bureauEquipements électroniques et cartouches d’encres

Mesures d’accompagnement

Les mesures d’accompagnement individuel ou collectif des salariés et de prévention des risques touchant le salarié dans sa vie professionnelle et personnelle.

La Direction de la Caf du Morbihan, très attachée à la qualité de vie au travail, a développé, en lien avec les personnels et les instances représentatives du personnel, des outils, des méthodes de travail ou des actions visant à garantir un cadre de travail équilibré et stable favorisant l’atteinte des objectifs de l’organisme et le bien-être au travail des salariés.

Pour appuyer cette volonté de la Direction, deux évènement importants ont marqué l’année 2015 :

La mise à disposition en février 2015 de tous les salariés de l’organisme d’un Service social inter en-treprise. Ce service associatif indépendant leur per-met d’évoquer auprès d’une assistante sociale toute situation personnelle difficile touchant la famille, le budget et l’interaction entre vie professionnelle et vie familiale. Les entretiens sont réalisés par télé-phone ou en rendez-vous sur le site de l’association.

Une note diffusée en mai 2015, reprend 7 dispo-sitions spécifiques et adaptées permettant d’aider le salarié en difficulté à trouver des solutions à la problé-matique qu’il rencontre :

• La relation de proximité et d’échange avec le manager,

• La disponibilité de la responsable du service des ressources humaines,

• Le service de santé au travail (Médecine du travail),• Une cellule nationale d’écoute et d’accompa-

gnement psychologique,• Un dispositif soutenu et appuyé visant la prévention

et la gestion des incivilités et agressions,• La prise en charge d’évènements dramatiques

affectant l’équilibre de l’individu et du collectif au travail,

• Le recours à un service social d’entreprise indépendant pour faire face à des situations personnelles délicates.

Responsabilité sociale dans le cadre du développement durable

Handicap

Une attention portée aux personnels en situation de handicap.

La Caf reste toujours attentive à l’embauche des personnes handicapées. En 2015, elle maintient un taux d’embauche sensi-blement au-delà de l’obligation légale d’embauche des personnes handicapées fixée par les pouvoirs publics à 6 %. En 2015, le taux d’embauche de personnel en situation de handicap est de 9,56 % contre 8,83 % en 2014.

Dons du sang et de plasma

Des personnels mobilisés

Depuis plusieurs années déjà, la Caf du Morbihan montre son attachement aux actions citoyennes auxquelles les salariés de l’organisme sont invités à participer. Les campagnes de don du sang 2015 ont été suivies par 25 personnes et 5 agents ont participé au don de Plasma.

La Caf du Morbihan permet aussi chaque année à l’association don du sang de communiquer vers l’ex-térieur en apposant sur le grillage d’enceinte du siège et sur le site de Ploërmel, une banderole avec les dates des collectes.

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Conditions de travail :

L’amélioration des conditions de travail : des décisions auxquelles sont associés les instances et les personnels.

2015 a été l’année de nombreux travaux à la Caf du Morbihan :

• Le chantier le plus marquant fut sans nul doute le renouvellement des revêtements de sols sur les sites de Lorient, Pontivy et au siège, chantier réalisé en site occupé. Cette opération qui s’est déroulée à la rentrée 2015 a permis la pose de sols dont l’entretien répond aux normes environnementales.

• Le réaménagement de l’accueil de Vannes est le fruit d’une réflexion commune de la Direction, du Chsct et des personnels. Réalisés principalement en interne par le Sgi, les travaux ont été livrés au début de l’été 2015. En fin d’année, des travaux de signalétique sont venus compléter ces travaux pour rendre cet espace dédié aux allocataires encore plus accueillant.

Dons de lunettes :

La générosité en action par les Caisses de Sécurité sociale de l’Ouest.

La Caf du Morbihan adhère au Club régional respon-sabilité sociétale des organismes qui rassemble les orga-nismes de Sécurité sociale de la région ouest mobilisés sur des objectifs solidaires définis en commun et asso-ciant parfois les partenaires du secteur public ou privé. En 2015, une opération « dons de lunettes » a été propo-sée aux personnels des organismes pour recueillir leurs vieilles paires de lunettes.

154 paires de lunettes ont été récoltées par la Caf du Morbihan. Elles ont été remises à la Direction au Lions Club, partenaire régional de cette opération. Ces lunettes usagées, une fois retraitées, sont expédiées à des équipes humanitaires à travers le monde pour une distribution auprès des populations.

• Enfin à l’automne 2015, un tout nouvel espace de travail sous forme d’Open space a vu le jour. Des-tiné au pôle en charge de la gestion de la mutua-lisation de l’Asf, ce bureau regroupe 25 postes de travail. Les personnels ont été associés aux déci-sions quant aux choix d’aménagements mobiliers de cet espace. Une approche technique globale et novatrice a permis de traiter la question du bruit, principale source d’inquiétude des personnels. Ainsi un traitement acoustique des plafonds et l’acquisition de cloisons acoustiques ont réduit notablement la sensation de bruit.

JUINRencontres de proximité avec le personnel

Année en images

MAIpartenariat Caf du Morbihan - restos du coeur

MAIFormation des bénévoles des Restos du coeur

JUINRéunion autour du processus 43

OCTOBREInauguration du bâtiment multifonction de Lanoué

OCTOBRE70 ans de la Sécurité sociale

JUINRemise des médailles du travail

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4Panorama - chapitre 4 - Notre environnement impacte notre activité

Notre environnementimpacte notre activitéDépartement du Morbihan

Au 1er janvier 2016, le Morbihan compte256 communes soit 5 communes de moins qu’en 2015.

3 nouvelles communes ont été créées : Evellys, Theix-Noyalo et Val d'Oust.Elles sont le fruit de la fusion de 8 communes.

737 778 habitants (recensement 2013), en 5 ans, la population morbihannaise a augmenté de 27 744 habitants. Parmi les 96 départements métropolitains, le Morbihan occupe le 30ème rang par sa population et le 20ème rang par sa croissance démographique.

Son taux de croissance annuel moyen est de 0,8 % supé-rieur aux niveaux régional (+ 0,7 %) et national (+ 0,5 %).

Parmi les communes de 10 000 habitants ou plus, Hennebont (+ 1,5 %) présente une croissance très supérieure à la moyenne départementale.

Les communes de Guidel et Saint-Avé, qui ont dépassé récemment le seuil des 10 000 habitants, poursuivent toutes deux leur progression démographique à des rythmes comparables (respectivement + 1,3 % et + 1,2 %). Avec un taux de croissance annuel moyen de + 1,6 %, Ploërmel se rapproche du seuil des 10 000 habitants.

Concernant les 2 grandes communes d’au moins 50 000 habitants, Lorient voit son nombre d’habitants baisser très légèrement tandis que Vannes observe une stabilisation de sa population.

108 Habitants/Km2 84% des communes ont moins de 4 000 habitants.

5 grands pôles urbains : Vannes, Lorient, Auray, Pontivy, Redon.

10 728 Saint-Avé

57 961 Lorient

53 032 Vannes

21 874 Lanester

18 039 Ploemeur

15 765 Hennebont

13 915 Pontivy

12 946 Auray

10 760 Guidel

9 communesde plus de 10 000 habitants

La Caf du Morbihan couvre 43,5%de la population du département soit

320 635 personnes

Nombre d’habitants par commune

Réalisation Caf du Morbihan février 2016Source Caf du Morbihan (c) IGN

Dans le cadre de la loi relative à la nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe), le seuil minimal de population est fixé à 15 000 habitants par Epci. Toutefois, ce seuil peut être adapté, sans pouvoir être inférieur à 5 000 habitants. Le Morbihan devrait passer de 23 à 14 Epci à compter du 1er janvier 2017.

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Panorama - chapitre 4 - Notre environnement impacte notre activité

Des signes de fragilité sont apparus dans l’économie bretonne et morbihannaise. Relativement épargnée au début de la crise en 2008-2009, elle a été touchée plus tardivement.Bien qu’une reprise de l’emploi soit constatée, le taux de chômage a tendance à se stabiliser depuis mi-2013 autour de 9,3%. Il reste inférieur à celui de la France métropolitaine mais est supérieur au taux de chômage breton.

Cette situation économique entraîne des difficultés sociales.

Repères économiques

Une situation économique en amélioration mais toujours fragile

Taux de chômage localisé de 2008 à 2015 Source : Insee, Taux de chômage localisés corrigé des variations saisonnières (CVS).Les données du 4ème trimestre 2015 sont provisoires.

Répartition des emplois selon le secteur d’activité (source Insee 31/12/2014)

Malgré des disparités importantes de revenus des habitants notamment entre ceux des communes littorales et rurales et au sein des villes centres comme Vannes et Lorient, le Morbihan reste un des départements les moins inégalitaires de métropole. L’écart entre les revenus extrêmes est un des plus faibles.

Le Morbihan est un département moins marqué par la pauvreté. En France, un individu est considéré comme pauvre quand ses revenus mensuels sont inférieurs à 60% du niveau de vie médian (993 € - données Insee 2012).

Avec un taux de pauvreté de 10,9% en 2012, le Morbihan se situe à la 17ème place des 95 départements de la France métropolitaine (le premier du classement ayant le taux le plus faible). Ce taux est inférieur de 3,4 points à la situation nationale.

La pauvreté et les inégalités restent contenues

L’action de la Caf s’adapte aux besoins de chaque territoire. Elle consiste notamment à mobiliser les partenaires, dans une dynamique de projet sur des champs d’intervention partagés.Elle accompagne ainsi le développement des projets par son ingénierie et ses outils techniques et financiers.

La Convention Territoriale Globale (CTG) est un dispositif proposé par les Caf. Elle se concrétise par la signature d’un accord-cadre politique entre la Caf et une commune ou communauté de communes, sur une période pluriannuelle de quatre ans.

Son objectif est de définir des moyens et des actions à mettre en œuvre afin de répondre à des attentes et des besoins des habitants, sur des thématiques partagées par la Caf et la commune.

La préparation de la première CTG du dépar-tement est engagée avec la Ville de Vannes*. L’année 2015 a été consacrée à l’élaboration d’un diagnostic partagé sur les thématiques de la petite enfance, l’enfance, la jeunesse, la parentalité, l’animation de la vie sociale, la vulnérabilité sociale et familiale, l’éducation, le logement et le cadre de vie. Les éléments recueillis permettront de définir les priorités et un plan d’actions pour répondre aux besoins des habitants.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’un par-tenariat déjà fructueux avec la Ville et nécessite une implication et une mobilisation forte de la part des élus, de la Direction de la Caf et des équipes.

*Signature prévue en 2016

ACTUCONVENTION TERRITORIALE GLOBALE (CTG)

ENTRE LA CAF ET LA VILLE DE VANNES

Michel Le Diréach, David Robo et Béatrice Martellière

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5Panorama - chapitre 5 - Les allocataires

Les allocatairesNombre d’allocataires au 31/12/2015

Nombre d’allocataires par Pays

Pays du Centre-Ouest Bretagne

Pays de Lorient

Pays de Pontivy

Pays de PloërmelCoeur de Bretagne

Pays de Redon et Vilaine

Pays d’Auray

Pays de Vannes

3 0703 %

12 75911 %

39 08533 %

13 32211 %

9 4878 %

35 36630 %

3 8883 %

801 1%

Pays de Loire Atlantique

118 060 allocatairessoit une baisse de 0,1 % par rapport à 2014

43,5 % de la population du Morbihan est couverte par au moins une prestation versée par la Caf, soit 320 635 personnes

282 allocataires hors départementpour lesquels une mutationétait en cours au 31/12/2015

Territoire 326 134

Territoire 142 155

Territoire 249 489

Typologie des allocataires

Les allocataires en fonction de leurs ressources 2014

Moins de 2 000 € 21 277 (18%)

De 2 000 à < 10 000 € 17 663 (15%)

De 10 000 à < 20 000 € 23 216 (20 %)

De 20 000 à < 50 000 € 38 777 (33%)

50 000 € et plus : 14 523 (12%)

Ressources indéterminées 2 604 (2%)

La part des allocataires dont les ressources sont inférieures à 10 000 € augmente de 2 points par rapport à l’année précédente.+ 8% de bénéficiaires avec moins de 2 000 € de ressources annuelles par rapport à l’année précédente.

70 506 familles (60% des allocataires), 144 135 enfants24% des familles sont monoparentales

18 673 familles avec 1 enfant

2 879 familles avec 4 enfants ou plus

12 763 familles avec 3 enfants

36 191 familles avec 2 enfants

47 554allocataires sans enfant

16 685familles mono-parentales

14%40%46%

53 821familles bi-parentales

27% 4%18%51%

37 267 allocataires vivent sous le seuil de bas revenus en 2015.Ces allocataires ont un re-venu par unité de consom-mation inférieur à 1 043 €. En 5 ans, ce chiffre a progresséde 18%. Ces foyers représentent81 267 personnes.

ACTU SEUIL DE BAS

REVENU

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L’offre globalede service

Écoute des allocataires - 46

Accessibilité aux services : l’offre multicanal - 38. Notre offre numérique 38

. Courrier 40

. Accueil téléphonique 40

. Accueil physique 41

. Relais services publics 43

Parcours généraux, parcours spécifiques - 44. Parcours généraux 44

. Parcours spécifiques 45

. Médiation administrative 46

. Satisfaction des allocataires 46

66

Prestations versées - 48

. Résultats 50

Nos engagements de service - 50

. Nombre de bénéficiaires 48

. Montants versés 49

1010

9

8

7

- 40 - - 41 -

6L’offre globale de service - chapitre 6 - Accessibilité aux services : l’offre multicanale

Accessibilité aux services : l’offre multicanaleAfin de proposer une offre adaptée à un public de plus en plus segmenté, avec une demande d’autonomie importante pour certains allocataires, la Caf évolue. Plusieurs moyens de contact correspondant à chaque mode de vie sont mis à dispositon des familles.

www.caf.fr : une explosion des consultations

Déclarations trimestrielles de ressources Rsa 61,7%Demandes d’aide au logement 41,1%

Déclarations de changement de situation 70,5%

Notre offre numérique

En Morbihan, 120 441 allocataires * ont consulté au moins une fois la rubrique «Mon compte» du caf.fr.+29% en 1 an.

192 000 pièces arrivées via le caf.fr +41,6% en 1 an.

Rubrique mon compte :1,5 million d’authentifications réussies (+10%).

Simulation Paje : 5 500 000 (225 000 en 2014).

Simulation logement : 16 500 000 (104 000 en 2014).

Simulation Rsa : 12 300 000 (237 000 en 2014).

Déclarations effectuées sur le caf.fr

* Inclus les mouvements d’affiliations et de radiations

Octobre 2015 :réforme de l’authentificationDepuis octobre 2015, le code confidentiel a 4 chiffres attribué aux allocataires pour accéder à leur espace « Mon compte » a été remplacé par un mot de passe à 8 chiffres.Sécurisé et personnalisé, ce nouveau mot de passe créé par les allocataires leur per-met de mieux mémoriser leur code d’accès.

Septembre 2015 : déclaration de grossesse simplifiéeDepuis le 1er septembre, les futures mamans n’ont plus à envoyer la version papier du certificat de déclaration de grossesse si le professionnel de santé en fait le choix. C’est désormais le professionnel de santé et non plus l’assuré, qui déclare en ligne la grossesse, lors du premier examen prénatal. Les médecins transmettent électroniquement la date présumée de grossesse et le nombre d’enfants attendus.Seuls les médecins libéraux, s’ils le souhaitent, peuvent faire cette déclaration de grossesse auprès de l’Assurance maladie et enregistrer les données avec leur carte professionnelle et la carte vitale de la patiente.

Dès que la Caf est informée de la grossesse par l’Assurance maladie, elle invite la future maman à remplir son dossier sur le caf.fr.

SIMPLIFICATIONACTU

Le caf.fr est majoritairement utilisé pour les déclarations ou les demandes.

Cafpro

Nombre d’utilisateurs distincts 1 202 (1 143 en 2014) +5%

Nombre de comptes allocataires consultés 244 780 (229 771 en 2014) +6%

Nombre de pages vues : 2 093 723 (1 941 469 en 2014) +8%

Accessible depuis le portail du caf.fr, Cafpro est réser-vé aux partenaires habilités par la Caf.

Cafpro est régi par une convention de service souscrite entre la Caf et le partenaire. C’est un outil à accès sécurisé par un identifiant et un mot de passe. Les consultations sont tracées.

Cafpro permet la consultation des dossiers des allocataires par les partenaires de la Caf.

Les informations consultables diffèrent selon les profils de partenaires en vertu des préconisations de la Cnil.

Des contrôles mensuels de connexions atypiques sont réalisés qui peuvent conduire à interroger les partenaires, voire à mettre fin à certaines habilitations.

Une nouvelle fois, tous les indicateurs affichent une évolution conséquente.

• les travailleurs sociaux des collectivités territoriales, des Centres communaux d’action sociale, des hôpitaux,• les gestionnaires de structures de garde d’enfants : crèches, halte-garderies, accueils de loisirs…,• les bailleurs sociaux,• la Cpam,• les services du Conseil départemental dans le cadre de la gestion du Rsa, du Fsl• les gestionnaires de tutelles,• la commission de surendettement.

LES UTILISATEURS DE CAFPRO

ACTU

Mails allocataires

42 500 courriels d'allocataires reçus en 2015

Près de 85 600 allocataires ont une adresse mail connue, soit 73% de nos allocataires (69% en 2014).

mon-enfant.fr

parentalite56.com

Site de référence pour trouver un mode de garde partout en France, mon-enfant.fr présente les multi-accueils, assistantes maternelles, Ram, accueils de loisirs… Tout pour les enfants de 0 à 12 ans. (cf page 70)

Portail pour les parents en Morbihan, ce site géré par la Caf pour le compte du Reapp (Réseau parentalité qui regroupe la Caf, le Conseil général, la Ddcs et la Msa) présente les actions et les acteurs de la parentalité sur le département. (cf page 83)

+ 43%

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L’offre globale de service - chapitre 6 - Accessibilité aux services : l’offre multicanale

L’accueil téléphoniqueUn numéro unique : 0810 25 56 10 qui permet de joindre un conseiller du lundi au vendredi de 9h à 16h30. Les appels sont pris en charge par un plateau téléphonique mutualisé basé à la Caf des Côtes d’Armor. 267 983communications reçues 136 860communications traitées par les agents 91 242communications traitées par le serveur vocal 83,8 %des appels destinés aux techniciens sont traités 37,5 heures d’amplitude hebdomadaire

Lorsque le plateau téléphonique ne peut apporter une réponse, la Caf s'engage à rappeler l'allocataire dans les 2 jours ouvrés. 29 000 appels ont été réalisés en 2015.L'engagement de rappel dans ce délai est respecté à 92%.

Le courrierEn 2015, la Caf du Morbihan a reçu 870 000 courriers soit une hausse de près de 10% par rapport à 2014. Un allocataire adresse en moyenne 7,4 courriers par an.

Appli mobile caf.fr : un cap est franchi !

Mi 2015, l’appli « Caf Mon compte » dépasse la barre des 2 millions de téléchargements sur smartphones et tablettes.

Derrière ces chiffres, il faut lire avant tout la place prépondérante que prend le téléphone mobile dans notre vie quotidienne. 69 % de Français sont mobinautes.(Source Médiamétrie 2015)

ACTU

APPLI MOBILE

59 003 personnes accueillies hors espaces numériques 5 195 personnes reçues en rendez-vous 3 731 par les travailleurs sociaux (T1 1 596, T2 1 555, T3 707) 1 464 par les techniciens conseils (T1 1 137, T2 240, T3 87)

53 808 personnes reçues hors rendez-vous

L’accueil physique

Territoire 1 : Lanester 1 122 Le Faouët 1 200 Lorient 2 967

Territoire 2 : Auray 2 516 Vannes 35 490

Territoire 3 : Ploërmel 4 781 Pontivy 5 732

Redon : 1 540 allocataires morbihannais accueillis (dont 298 en rendez-vous)

Le Faouët

Lorient

Lanester

Pontivy

Grand-Champ

Auray

Le Palais

St Jean Brévelay

La Trinité Porhoët

Mauron

St Avé

Ploërmel

VannesRedon

Accueil numérique et rendez-vous

Rendez-vous

Accueil prestations

Accueil inter Caf (35, 44 et 56)

Visio-accueil

Relais services publics

Relais famille

L’accueil sur rendez-vous s’est mis en place en juin 2015 sur les territoires de Vannes, Auray, Ploërmel et de Pontivy.

Dans la continuité des travaux réalisés pour la mise en place de l’accueil sur rendez-vous sur le territoire de Lorient, le déploiement s’est effectué sur l’ensemble du département.L’enjeu pour le service prestations était de pouvoir modifier les modalités d’accueil en améliorant la qualité de service pour nos allocataires tout en augmentant nos capacités de production.Tout au long du projet l’ensemble de l’équipe a pu s’exprimer, faire part de ses besoins. De nombreux changements dans l’organisation ont vu le jour : prise en charge des rappels téléphoniques par l’équipe locale, nouvel outil de prise de rendez-vous, développement de la dé-marche d’approche globale du dossier avec la liquidation en entretien, accueil de nouveaux professionnels : les conseillers de service à l’usager. Ils ont été force de proposition, volontaires et déterminés. La Direction a présenté ce nouveau mode d’accueil lors de 2 rencontres dépar-tementales avec les partenaires et lors d’échanges directs avec certains élus.La Direction a manifesté un soutien actif envers les équipes de terrain. Quelques travaux d’aménagement ont été nécessaires. Le bilan est très positif. L’accueil en espace numérique est apprécié tant des allocataires que des professionnels. Les nouvelles activités prises en charge permettent de développer d’autres formes de contact avec le public. Les techniciens sont davantage affectés à la liquidation, ce qui permet de garantir de meilleurs délais de traitement.

L’ACCUEIL SUR RENDEZ-VOUS

ACTU

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L’offre globale de service - chapitre 6 - Accessibilité aux services : l’offre multicanale

Depuis le 26 octobre, la Caf du Finistère prend en charge la numérisation des courriers allocataires du Morbihan avec un nouvel outil national : Usape (Uniformisation système d’acquisition papier électronique).

Ce projet prévu dans le cadre des mutualisations d’activité entre Caf a été l’occasion de modifier les circuits papier dans le département. Ainsi, un trans-porteur achemine le courrier des antennes vers le siège, ce qui permet de centraliser l’affranchissement sur un site unique.

Par ailleurs, le même transporteur achemine chaque jour les documents allocataires vers la Caf du Finistère qui prend en charge la numérisation, l’in-tégration dans les corbeilles numériques et l’archivage.

L’outil national Usape réalise ces opérations de traitement du papier. Les différents paramètres sont réglés pour que chaque service de la Caf du Morbihan retrouve ses corbeilles numériques habituelles.

Le service gestion des

flux s’est préparé depuis plusieurs mois à l’évolu-tion de son activité.

Ainsi, le quotidien a progressivement évolué :

• préparation des colis pour Brest,

• prise en charge de l’affranchissement centralisé des plis,

• numérisation des documents hors allocataire pour le compte de plusieurs services internes (outil S@FIR),

• traitement de dossiers allocataires premier niveau,

• accueil des allocataires en espace numérique,

• 2 agents de ce service se sont orientés vers l’accueil en espace numérique.

DU PAPIER À LA CORBEILLE NUMÉRIQUE : L’ÉTAPE FINISTÉRIENNE

ACTU

Dans le cadre du plan d’action gouvernemental, en 2015 les Relais de services publics deviennent des Maisons de service au public. Le Pimms (Point in-formation médiation multi services) de Lorient a été labellisé Msp en 2015.La Caf participe avec d’autres partenaires tels que la Carsat, Cpam, Msa, Pôle Emploi à la mise en place des Msp sur le Morbihan.

Les points relais en Morbihan :

• Grand Champ,

• La Trinité-Porhoët,

• Mauron,

• St Jean-Brévelay,

• Belle-Ile-en-mer (un visio-guichet pour être en visio-conférence avec un gestionnaire conseil de la Caf).

Maison de service au public

Toujours attentive aux personnes les plus démunies, la Caf du Morbihan a souhaité créer un partenariat avec des associations qui les accompagnent au quotidien.

C’est ainsi qu’en 2015 des conventions ont été signées avec Les Restos du Cœur et Habitat et Humanisme afin qu’ils soient des relais auprès des personnes précaires pour leur permettre de les sensibiliser au caf.fr.

La Caf du Morbihan a assuré la formation sur le caf.fr des intervenants de ces deux associations.

LA CAF EN PARTENARIAT

ACTU

Ces relais ont vocation à permettre aux usagers un accès aux droits avec un accompagnement dans leurs démarches en ligne.

Le rôle des Caf est d’accompagner les agents d’accueil des Rsp, de les informer sur l’actualité de la Caf, de mettre à leur disposition notre documenta-tion pour leur permettre d’accompagner au mieux les publics dans leurs démarches auprès de la Caf et de faciliter l’usage des outils numériques : caf.fr, applimobile, Facebook étudiants, mon-en-fant.fr, parentalité56.com, vacaf.org.

La Caf du Morbihan cherche à établir de nouveaux partenariats pour aider les familles au plus près des territoires.

- 46 - - 47 -

L’offre globale de service - chapitre 7 - Parcours généraux et parcours spécifiques

7Parcours généraux et parcours spécifiquesLes allocataires sont multiples et ont des besoins différents. Afin d’apporter une réponse adaptée, la Caf a distingué deux modes d’accès aux aides et services.D’un côté les parcours généraux qui concernent les allocataires dont les besoins peuvent être satisfaits via Internet, téléphone ou mail et ne nécessitent pas d’accompagnement particulier.De l’autre côté, les parcours spécifiques pour les familles qui rencontrent une situation de vulnérabilité. La Caf leur propose une rencontre avec un travailleur social à l’écoute de leurs demandes spécifiques.

Parcours générauxIls constituent le socle de service que la Caf du Morbihan apporte aux usagers sur l’ensemble du territoire. L’objectif est de les accompagner dans leurs démarches sur le caf.fr et de les informer sur leurs droits et leurs dossiers.

La Caf du Morbihan propose une offre diversifiée

• 4 sites avec des espaces numériques où des ordinateurs sont à la disposition des allocataires ainsi qu’une équipe de Conseillers de service à l’usager (Csu) pour les accompagner dans les démarches sur le caf.fr : Vannes, Lorient, Lanester, Pontivy. Sur ces quatre sites, un accueil prestations et un accueil social, tous deux sans rendez-vous, sont assurés pour les allocataires dont la situation le nécessite,

• 6 sites d’accueil sur rendez-vous pour les dossiers prestations complexes : Vannes, Auray, Lorient, Lanester, Pontivy, Ploërmel. Sur ces mêmes sites, des rendez-vous téléphoniques et une réponse par mail sont assurés chaque jour, ainsi qu’une prise en charge sociale sur rendez-vous,

• 5 Relais de service au public (Rsp) auxquels la Caf a adhéré dès leur labellisation et qui relaient les informations sur les prestations sociales et accompagnent les usagers sur le caf.fr : Saint Jean Brevelay, Belle Ile en mer, Grandchamp, La Trinité Porhoët, Mauron,

• des associations avec lesquelles la Caf a conventionné pour être des relais auprès des publics les plus précaires : Les Restos du cœur, Habitat et Humanisme.

Cette offre s’appuie sur des professionnels

• des conseillers de service à l’usager, des secrétaires sociales et des agents d’accueil experts qui accompagnent les allocataires sur le champ de l’appropriation du caf.fr,

• des gestionnaires conseils qui renseignent les allocataires sur leurs dossiers prestations,

• des travailleurs sociaux qui accueillent sans rendez-vous les allocataires en difficulté.

Parcours spécifiquesIls s’adressent aux familles allocataires qui sont confrontées à des évènements ou des difficultés fragilisant la vie familiale.28 travailleurs sociaux de la Caf, assistants sociaux et conseillers en économie sociale et familiale, reçoivent les familles.

Offres relevant du socle national

Logement :• Impayés de charges de loyer Alf et Apl,• Indécence du logement.

Soutien à la parentalité : • Séparation,• Deuil d’un enfant,• Deuil d’un parent,• Naissance (1ère grossesse, naissance multiple,

future maman de moins de 20 ans),• Familles ayant 1 enfant à charge présentant une

maladie longue ou un handicap.

Insertion sociale et professionnelle : • Familles bénéficiaires du Rsa majoré pour isolement

et ayant au moins 1 enfant de moins de 3 ans. Ces familles sont orientées par le Conseil dépar-temental.

Offres de la Caf 56

Soutien à la parentalité : • Familles nombreuses (au moins 3 enfants à

charge) arrivant dans le département,• Aîné des enfants va avoir 20 ans,• Soutien budgétaire.

Dans une démarche pro-active, la Caf adresse un courrier à toutes les familles allocataires concernées par l’une des offres citées, en proposant une ren-contre avec un travailleur social. Sans réponse dans les 15 jours, le travailleur social rappelle la famille pour lui expliquer la démarche.En parallèle, les agents de la Caf en contact à l’accueil, par téléphone ou mail, avec les familles allo-cataires rencontrant un évènement de vie en lien avec une offre de service, leur proposent un rendez-vous avec un travailleur social.

Lors des entretiens, les travailleurs sociaux effectuent systématiquement un bilan des droits aux prestations familiales, mais également des droits potentiels sur le champ de la santé (cmu-c, acs) du logement (Fsl) et de l’énergie (tarifs sociaux électricité, gaz…).

A l’issue, le travailleur social active les droits Caf détectés et remet à la famille une fiche de synthèse des autres droits précisant les démarches à réaliser et les organismes à contacter.

4 068 allocataires ont bénéficié d’un rendez-vous des droits par un travailleur social en 2015.

Au-delà de l’examen des droits, les travailleurs sociaux accompagnent également les familles dans leur rôle de parents et sur la gestion du budget. Ils les familiarisent avec l’environnement associatif et peuvent les orienter vers des partenaires ou leur proposer la participation à des actions collectives.

En 2015, 4 595 familles ont rencontré un travailleur social de la Caf.

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L’offre globale de service - chapitre 8 - Ecoute des allocataires

8Ecoute des allocatairesMédiation administrative

Sur l’année 2015, les réclamations ont été distinguées des médiations administratives.

En effet, il était important de dissocier ces 2 thématiques dans la mesure où la médiatrice administrative ne doit intervenir qu’au second stade (une fois que la réclamation a été posée et que la réponse apportée n’a pas donné satisfaction à l’allocataire).

17 248 réclamations ont été posées en 2015 par les allocatairespar téléphone, courrier, mail ou à l’accueil.

La médiatrice administrative a assuré la supervision des réclamations écrites, a participé aux bilans mensuels et a élaboré le bilan annuel avec le pilote du processus « réclamations ». Des actions concrètes ont été mises en place suite à ces travaux.

La médiatrice a traité 369 dossiers de médiation en 2015.Dans 46 % des cas, la médiatrice a été saisie par l’allocataire et dans 27 % par des tiers.52 % des saisines ont été effectuées par mail.

Le logement et le Rsa sont les prestations les plus concernées par la médiation, comme habituellement.A noter cependant que les problèmes liés aux charges d’enfants (parents séparés qui ne sont pas d’accord sur le versement des prestations) ont généré beaucoup plus de médiations que les années passées.Une conséquence de la suppression des contrôles sur place par les agents assermentés sur la thématique des charges d’enfants.

Faciliter les relations allocataires

Usages et satisfaction des allocataires

Une étude a été réalisée suite à la mise en place de l'accueil sur rendez-vous des espaces numériques.

Des modes de contacts qui évoluent

Même si l'accueil reste un des mode de contact privilégié, de plus en plus les allocataires apprécient et plébiscitent le caf.fr et l'application mobile. Pour les déclarations de naissance, plus d'un allocataire sur deux privilégie le caf.fr.

Des allocataires satisfaits par l'accueil dans les espaces numériques

Des pistes d'amélioration

Un allocataire sur deux nous a indiqué méconnaître les offres de service des travailleurs sociaux Caf. Des actions ont été menées et le seront courant 2016 pour promouvoir cet accompagnement social.En effet, les allocataires en ayant bénéficié ont exprimé un taux de satisfaction de 88%.

Des améliorations sont demandées sur le délai d'attente et les délais de traitement des dossiers.Q

ualit

é es

pace

num

ériq

ue

Terr

itoir

e 1

Un accompagnement a été proposé à 81% des allocataires.

Pincipaux motifs d’accompagnement : • les estimations de droit (notamment logement), • la Cmu (partenariat en cours avec la Cpam), • l’aide à la complétude des documents.

Ils ont également été interrogés sur leur perception des points suivants : • les locaux, • le nombre de postes informatiques à disposition, • la qualité de la réponse apportée, • le délai d’attente.

Sur tous les points, le taux d’allocataires «très satisfaits» ou «satisfaits» est supérieur à 80%. Le taux global d’allocataires très satisfaits ou satisfaits est de 95%.

- 50 - - 51 -

L’offre globale de service - chapitre 9 - Prestations versées

9Prestations versées

2015 2014

Naissance 20 986 - 5,7 % 22 248

Prime naissance/adoptionAllocation de baseComplément libre choix d’activité (y compris Colca)Prestation partagée de l’éducation de l’enfant (PReParE)Complément mode de garde

431

17 677

3 613

1 531

10 843

- 11,0 %

- 5,0 %

- 2,1 %

484

18 604

11 078

Enfants 59 714 0,9 % 59 176

Allocations familiales (Af)Complément familial (Cf)Allocation de rentrée scolaire (Ars)

52 489

9 440

30 016

0,7 %

2,6 %

2,1 %

52 135

9 205

29 394

Logement 58 816 - 0,6 % 59 160

Allocation de logement familiale (y compris prime déménagement) (Alf)Allocation de logement sociale (Als)Aide personnalisée au logement (Apl)

11 589

21 249

25 978

- 0,1 %

0,0 %

- 1,3 %

11 595

21 241

26 324

Isolement 5 853 - 1,0 % 5 912

Allocation de soutien familial (Asf) 5 853 - 1,0 % 5 912

Invalidité 13 725 2,5 % 13 395

Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (Aeeh)Allocation journalière de présence parentale (Ajpp)Allocation adultes handicapés (Aah) et compléments

1 591

95

12 181

- 3,8 %

15,9 %

3,3 %

1 653

82

11 796

Précarité 19 351 5,8 % 18 283

Revenu de solidarité active (droit commun et jeunes) 19 351 5,8 % 18 283

Nombre d’allocataires 118 060 - 0,1 % 118 221

Nombre de bénéficiaires (au 31/12/2015)

- 5,3 % 5 432}

ns : non significatif

2015 2014

Naissance 137 538 301 -5,2 % 145 050 817

Prime naissance/adoptionAllocation de baseComplément libre choix d’activité (y compris Colca)Prestation partagée de l’éducation de l’enfant (PReParE) Complément mode de garde

3 605 18939 957 380 15 941 982

2 176 06675 857 684

- 40,5 %- 5,1 %

- 1,7 %

6 060 97342 086 685

77 144 558

Enfants 172 067 676 -0,3 % 172 519 268

Allocations familiales (Af)Complément familial (Cf)Allocation de rentrée scolaire (Ars)

132 682 03420 108 89319 276 749

-1,4 %6,2 %1,4 %

134 573 87418 939 06319 006 331

Logement 149 613 742 1,9 % 146 861 570

Allocation de logement familiale (y compris prime déménagement) (Alf)Allocation de logement sociale (Als)Allocation de logement temporaire (Alt)Aide personnalisée au logement (Apl)

33 356 53744 260 250

1 359 64370 637 312

2,2 % 1,5 %4,5 %1,9 %

32 625 42143 600 466

1 300 77969 334 904

Isolement 11 302 318 8,3 % 10 431 857

Allocation de parent isolé (y compris Rsa expérimentation, Api)Allocation de soutien familial (Asf)

3 98711 298 331

ns8,3 %

2 46210 429 395

Invalidité 102 500 999 4,5 % 98 061 545

Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (Aeeh)Allocation journalière de présence parentale (Ajpp)Allocation adultes handicapés (Aah) et compléments

4 992 950949 086

96 558 963

-3,5 %31,3 %

4,8 %

5 174 403722 597

92 164 545

Précarité 92 694 824 8,8 % 85 192 936

Revenu minimum d’insertion (y compris intéressement Rmi)Revenu de solidarité active “jeune”Revenu de solidarité active généraliséAide personnalisée de retour à l’emploi (Apre)Prime exceptionnelle Rmi/RsaPrime exceptionnelle Psa

7 004229 285

89 347 9250

3 110 764-154

ns -25,7 %

9,1 %- 100,0 %

6,9 %ns

- 7 019308 630

81 871 019 111 629

2 908 629 48

Allocations diverses et conventions internationales 73 346 45,7 % 50 353

Total général 665 791 206 1,2 % 658 168 346

Montants versés (en euros)

} - 8,3 % 19 758 601

- 52 - - 53 -

L’offre globale de service - chapitre 10 - Nos engagements de service

10Nos engagements de serviceRésultatsSur l’année 2015, 4 engagements de service sur les 5 sont respectés. Seul le taux d’appels traités par les agents est en-deçà de l’objectif de 90%.

85,3 % des pièces traitées en moins de 16 jours ouvrés *

2015201420132012

0 % 50 % 100 %

objectif 85 %

87,2 % des pièces à traiter ont une antériorité inférieure ou égale à 15 jours ouvrés *

0 % 50 % 100 %

objectif 85 %

2015201420132012

97,7 % des pièces relatives à un minima social traitées en moins de 10 jours ouvrés *

0 % 50 % 100

objectif 90 %

2015201420132012

* De 2011 à 2013, ces indicateurs étaient calculés en jours calen-daires et non en jours ouvrés.

1,6 million de pièces arrivéeshausse de 6,3% de pièces par rapport à l’année 2014

13,2 piècesen moyenne par allocataire

6 200 piècesreçues par jour ouvré

87,6 % des allocataires reçus en moins de 20 minutes

0 % 50 % 100 %

2015201420132012

83,8 % des appels téléphoniques traités par les agents

0 % 50 % 100 %

objectif 90 %

2015201420132012

objectif 85 %

La branche Famille est au cœur des politiques de soli-darité. Au titre de l’accès aux droits, de l’accompagnement des publics fragilisés par la crise, et de la défense des prin-cipes de laïcité, de tolérance et de mixité, elle se mobilise.

Cette mobilisation a été initiée à la demande de la Ministre en charge des affaires so-ciales, de la santé et des droits des femmes et de la secrétaire d’État chargée de la famille, de l’enfance, des personnes âgées et de l’autonomie

Ces travaux pilotés par Daniel Lenoir, Directeur général de la Cnaf, ont abouti à une Charte de la laïcité, adop-tée par le Conseil d’administration de la Cnaf le 1er septembre 2015 et à un plan d’action institu-tionnel, en lien avec le Ministère.

La charte de la laïcité de la branche Famille avec ses partenaires.

Ce document a été élaboré en ré-férence aux valeurs républicaines et aux principes que les structures, équipements et services financés par la Branche et les Caf doivent appliquer et respecter :

• le respect de la dignité humaine et des convictions de chacun,• la laïcité et la neutralité du service public, • l’égalité, la liberté et la fraternité,• la solidarité, la mixité et la cohésion sociale, • la participation et le partenariat.

La charte sera diffusée dans le réseau et auprès des partenaires des Caf.

ACTUCHARTE DE LA LAICITE

LA BRANCHE FAMILLE S’ENGAGE

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Les missions de la Caf

Accompagner les familles - 92

Aider les familles à concilier vie familiale... - 56Petite enfance. Accueil des jeunes enfants (Paje, Colca) 56

. Accueil collectif du jeune enfant 58

. Parcours spécifiques pour les familles 65

. Aides financières aux partenaires 66

. Accueil individuel du jeune enfant 68

. Relais assistantes maternelles 71

Enfance - Jeunesse. Allocations familiales 74

. Aides aux vacances et aux loisirs des enfants 76

. Aides financières 78

. Foyer jeunes travailleurs 80

Soutenir la fonction parentale - 82. Allocation de soutien familial 82

. Parentalité56 83

. Développement des Laep 84

. Aide à domicile des familles 86

. Accompagnement à la scolarité 87

. Médiation familiale 88

. Actions locales innovantes 89

. Aides aux vacances des familles 90


Logement. 3 types d’aides au logement 92

. Aide d’action sociale aux familles 94


. Aides aux partenaires 95

. Dispositifs inter-partenariaux 96

Animation et vie sociale. Centres sociaux 98

. Centre social Albert Jacquard 102

. Politique de la ville 103

1111

1313

1212

- 56 - - 57 -

1515

Glossaire 119

Autonomie, insertion sociale, retour à l’emploi - 104

Handicap. Allocation aux adultes handicapés 104

. Allocation d’éducation de l’enfant handicapé 106

. Allocation journalière de présence parentale 106


. Les enfants en situation de handicap dans les Alsh et les Eaje 107

Précarité. Revenu de solidarité active 108

. Aides exceptionnelles 110


Notre gestion - 112

. Qualité de service à l’allocataire 112

. Juste droit 114

. Recettes et ressources de l’action sociale 116

. Dépenses de l’action sociale 117

. Gestion administrative 118

1414 Cog« Le pari de la qualité de service et de l’efficacité »

C’est le mot d’ordre de notre Convention d’objectifs et de gestion (Cog) 2013-2017 avec le développement d’une offre de service performante auprès des familles et des partenaires.

La Cog affiche trois ambitions majeures :

• Développer les services aux familles et réduire les inégalités avec toujours davantage de places en crèche (100 000 solutions d’accueil collectif et 100 000 solutions d’accueil individuel) et des actions renforcées sur la parentalité et l’animation de la vie sociale.

• Apporter une réponse globale aux besoins des allocataires, renforcer l’accès aux droits et simplifier les démarches avec la participation au « choc de simplification », aux « rendez-vous des droits » et avec le développement de notre offre digitale et des démarches 100 % en ligne sur le caf.fr.

• Renforcer l’efficacité de la production du service à l’allocataire et améliorer la qualité du traitement des droits avec la maîtrise des risques, le juste droit et l’efficience des processus de gestion.

Forte de cette ambition, et dans un environnement qui bouge, la Caf du Morbihan évolue et propose des services innovants qui répondent aux nouveaux modes de vie des familles.

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Les missions de la Caf - chapitre 11 - Aider les familles à concilier vie familiale, vie professionnelle et vie sociale

11Aider les familles à concilier vie familiale, vie profession-nelle et vie sociale

Petite enfancePour accompagner les parents lors de la naissance de leurs enfants, la Caf leur verse des prestations légales pour mieux faire face aux dépenses. Elle développe aussi une politique forte de création de modes de garde collectifs et individuels pour favoriser l’équilibre entre vie familiale et vie professionnelle. Son action intègre les trois axes majeurs de la branche Famille sur le territoire. Elle s’investit avec les partenaires (Ram, Inter-net…) pour faciliter la recherche d’un mode d’accueil.

2014 2015Prestation d’accueil du jeune enfant (Paje) 22 248 20 986 - 5,7% - Prime naissance ou adoption 484 431 - 11,0% - Allocation de base 18 604 17 677 - 5,0% - Complément Libre Choix d’Activité (y compris Colca)

- Prestation partagée de l’éducation de l’enfant (PreParE)5 432 3 613

1 531- 5,3%

- Complément Mode de Garde 11 078 10 843 - 2,1%

L’arrivée d’un jeune enfant constitue un élément majeur dans la vie des familles. Outre l’ambition de favoriser cet accueil, la politique familiale vise aussi à rendre possible de concilier vie familiale, vie professionnelle en permettant aux parents de prendre les décisions d’organisation selon le principe du libre choix.

L’accueil des jeunes enfants

PRESTATIONS

nombre d’allocataires

Naissance du jeune enfant

2014 2015Clca Clca PreParE Total

Taux plein sans intéressement 2 478 1 556 732 2 288 - 7,7% Taux d'activité compris entre 51 et 79 % 2 389 1 675 673 2 348 -1,7%Taux d'activité inférieur à un mi-temps 403 286 94 380 -5,7%Couples 96 79 23 102 6,3%Taux avec intéressement 26 17 NC NCColca (Complément optionnel de libre choix d’activité) Majoré 0 NC NC

Total 5 432 3 613 1 531 5 144 -5,3%


Une nouvelle fois, toutes les composantes de la Paje évoluent à la baisse, avec une diminution marquée des naissances sur le mois de décembre. Le nombre total de naissances en 2015 est égal à 6 207 (- 608 par rapport à 2014).

197 naissances multiples survenues dans 98 familles

10 117 allocataires bénéficient du Complément mode de garde assistante maternelle : • 1 830 perçoivent le montant maximal de l’aide• 7 296 perçoivent le montant médian de l’aide• 991 perçoivent le montant minimal de l’aide

326 allocatairesbénéficient du Complément mode de garde à domicile

513 allocataires bénéficient du Complément mode de garde structure d’accueil

Les plafonds de ressources pris en compte dans le calcul du Complément mode de garde peuvent être majorés.

Majoration de 10% : 43 allocataires Horaires spécifiques (lundi au samedi de 22h à 6h, dimanche et jours fériés) Majoration de 30% : 34 allocataires bénéficiaires de l’Aah Majoration de 40% : 733 allocataires familles monoparentales

ACTULES BÉNÉFICIAIRES

DU COMPLÉMENT MODE DE GARDE

Complément libre choix d’activitéet Prestation partagée de l’éducation de l’enfant

1er janvier 2015 la Prestation partagée d’éducation de l’enfant (Prepare) remplace le Complément libre choix d’activité (Colca).Le congé parental pour un enfant est porté de 6 mois à 1 an à condition d’être partagé par les 2 parents. Pour les enfants suivants le congé parental reste de 3 ans si le deuxième parent prend au moins 12 mois de congé.

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2 367 places en Eaje soit une création nette de 122 places en 2015.

7 nouvelles structures créées :

• 1 multiaccueil de 40 places à Pontivy géré par la communauté de communes, en remplacement d’une crèche collective et d’une halte- garderie,

• 1 multiaccueil de 12 places à La Gacilly géré par la communauté de communes,• 1 multiaccueil de 30 places à Ste Anne d’Auray géré par l’Adpep,• 1multiaccueil de 36 places à Sarzeau géré par la commune, en remplacement

d’un équipement de 29 places,• 1 micro crèche de 10 places à Plouray géré par Roi Morvan Communauté,• 2 micro crèches Paje (sans barème Psu) de 10 places à Baud et Plescop,• le multiaccueil La Touline à Lorient est passé de 12 à 30 places,• le multiaccueil de St Jean Brevelay est passé de 12 à 18 places,• le multiaccueil de Quiberon est passé de 35 à 47 places.

La rénovation du multiaccueil Elsa Triolet à Lorient a été menée à son terme avec un réaménagement sur la base de 15 places.

Répartition des places dans les 96 équipements

• crèche collective : 71 places

• crèche familiale : 123 places

• halte-garderie : 65 places

• micro crèche : 109 places

• multiaccueil : 1 999 places

Les équipements

L’accueil collectif du jeune enfant

Part des places par modes de gestion

Cias 0,8%

6,5% Autres12,0% Communautés de communes

15,2% Entreprises 13,9% Associations

33,2% Communes

18,5% Ccas

ACTION SOCIALE

Le nombre de places en micro crèche est passé de 79 à 109, le nombre de places en multiaccueil a progressé de 8,22%, le nombre de places en crèche familiale est passé de 88 à 123 avec l’intégration de celles gérées par l’Igesa (Institution gestion sociale des armées) à Guer.

Le nombre de places en crèche collective et en halte-garderie a baissé suite à la fermeture des 2 équipements sur Pontivy, remplacés par un multiaccueil.

96 équipements d’accueil du jeune enfant

Réalisation Caf du Morbihan janvier 2016Source Caf du Morbihan(c) IGN

En 2015 la Caf a déployé le portail partenaires auprès de l’en-semble des Eaje. Projet national porté par la Cnaf, ce portail permet aux gestionnaires d’Eaje de transmettre leurs données de gestion à la Caf de manière dématérialisée.

La Caf a organisé quatre réunions en avril et juin à Vannes et Lorient, pour présenter le portail et les modalités d’utilisation.

LE PORTAIL PARTENAIRESACTU

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Animation du réseau des directeurs d’Eaje

Etat des lieux de l’accueil collectif et individuel par Pays

Créé en 2012, ce dispositif co-animé par la Caf et le Département a pour objectif :

• de rompre l’isolement en créant du lien entre responsables,• de faciliter la communication en faisant circuler les informations,• de partager les expériences et les pratiques et de mutualiser les projets.

Une réunion des directeurs d’Eaje s’est déroulée en 2015. Celle-ci a porté sur l’accueil des enfants issus de familles engagées dans un parcours d’insertion professionnelle. Elle a été co-animée par la directrice de l’inser-tion et de l’emploi du Département et une conseillère technique enfance jeunesse Caf. Une représentante de l’entreprise Optimômes a quant à elle témoigné de l’expérience mise en œuvre au sein de la crèche Les Minus-cules à Vannes.Les groupes locaux continuent leurs échanges de pratiques sur la réforme de la PSU, les outils de gestion, d’orga-nisation, de management...

En foncé : Taux de couverture global d’accueilEn clair : Taux de couverture en accueil collectif

Objectif 2017Taux d’équipementcollectif de 11 %(Cpog 2013 - 2017)

10,0

4,47,2

77,080,1

77,4

4,5

70,5

11,712,0

74,9

11,2

77,2

12,7

63,9

80,9

Pays centre ouest

Bretagne

MorbihanPays de Ploërmelcoeur deBretagne

Pays de Pontivy

Pays de Vannes

Pays d’Auray

Pays de Lorient

Pays de Redon et de Vilaine

5 178 assistantes maternelles agréées par le Conseil départemental (-3,53%) dont 150 nouvelles en 2015.

Aides financières aux assistantes maternelles

Prime à l'installation des assistantes maternelles Elle vise à renforcer l’attractivité du métier en facilitant l’installation des assistantes maternelles par l’octroi d’une subvention d’un montant de 300 €, portée à 600 € selon le taux de couverture en mode de garde du lieu de résidence de l’assistante maternelle.

30 300 € ont été accordés par la Caf du Morbihan en 2015 :• 97 primes à 300 €• 2 primes à 600 €

Prêt à l'amélioration du lieu d'accueil (Pala) Il est destiné à financer des travaux soit au domicile de l’assistante maternelle, soit dans une maison d’assistantes maternelles pour améliorer l’accueil, la santé ou la sécurité des enfants. C’est un prêt sans intérêt qui peut couvrir jusqu’à 80 % des dépenses.

145 021 € ont été versés par la Caf du Morbihan en 2015 (35 prêts).

Aides financières aux assistantes maternelles accueillant un enfant en situation de handicap

Le Conseil d’administration de la Caf a voté la création d’une aide au fonctionnement pour les assistantes maternelles qui accueillent des enfants en situation de handicap.

Sous réserve de certaines conditions, l’assistante maternelle pourra prétendre à une aide forfaitaire mensuelle (100 € à 200 €).

Cette offre est en cours de déploiement.

3 983 assistantes maternelles actives (2014), soit un taux d’activité de 76,9% (-3%). Elles ont accueilli 13 092 enfants dont 9 975 enfants de moins de 3 ans*.Les gardes à domicile ont accueilli 140 enfants de moins de 3 ans (+13,8%).*(source Imaje 2014)

L’accueil individuel du jeune enfant

Les assistantes maternelles

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Réalisation Caf du Morbihan févier 2016(c) IGN

3 983 assistantes maternelles actives -3% Les Maisons d’assistantes maternelles (Mam)

Cette formule d’accueil permet à quatre assistantes maternelles au plus d’accueillir chacune un maximum de quatre enfants simultanément dans un local garantissant la sécurité et la santé des enfants.L’assistante maternelle exerçant dans une Mam est salariée du parent qui l’emploie.

Aides financières auxMaisons d’assistantes maternelles 7 aides au démarrage d’un montant de 2 000 € ont été versées aux Mam, soit 48 places supplémentaires créées (en 2014, 3 aides pour 19 places nouvelles).La liste des aides de la Caf figure dans le guide réalisé par le Conseil départemental pour les porteurs de projet.

14 maisons d’assistantes maternelles45 assistantes maternelles 170 places

Réalisation Caf du Morbihan février 2016Source Conseil Général du Morbihan(c) IGN

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Les Relais assistantes maternelles (Ram) sont des lieux d’information, de rencontre et d’échange au service des parents, des assistantes maternelles et des professionnels de la petite enfance.L’implantation des Ram sur le département est quasi-totale. Seules quelques îles restent privées de ce service.50 Ram, environ 190 ateliers accueillant assistantes maternelles et enfants, 44 gestionnaires pour 74 animatrices avec 52,77 équivalents temps plein.

Relais Assistantes Maternelles

Animation du réseau des Ram Le réseau des 74 animatrices de Ram rassemble les 50 Ram du Morbihan.La coordination des Ram a pour objectifs d’organiser l’échange sur les pratiques professionnelles, d’assurer l’accompagnement des animateurs, de garantir l’homogénéité des missions, de développer et adapter des outils communs à tous les Ram, de contribuer à la professionnalisation des animateurs tout en luttant contre leur éventuel isolement.

Temps forts 2015 :

3 réunions avec une soixantaine de participantes pour présenter :

• le nouveau dispositif de formation par Ipéria,• le guide des Mam réalisé par le Conseil départemental,• les missions du Centre d’Accès au Droit du Nord Morbihan,• les nouveaux outils Cnaf par les conseillères techniques,• la co-animation de projet : mise en place, outils, démarches.

40 animatrices ont participé à l’actua-lisation annuelle juridique d’une demi-journée.

1 réunion pour les nouvelles animatrices de Ram animée par la Caf (service Pres-tations, service Parentalité, service Enfance Jeunesse) et le Conseil départemental.

26 animatrices ont suivi 94 journées de formation financées par la Fédération Bretonne des Caf sur le droit du travail, construire le projet d’un Ram, l’analyse de pratiques…

Blog des Ram :

6 600 consultations - 75 abonnés

Ram couvrant plusieurs communes

34 Ram (77%) couvrent plusieurs communes.

Parmi les 23% restant :• 60% sont gérés par une commune• 40% sont gérés par un Ccas.

Le Ram de Baud est passé sous la compé-tence de Baud Communauté.

2 gestionnaires ont prolongé d’un an leur engagement.

12 gestionnaires ont renouvelé leur enga-gement dans un nouveau contrat de projet pour 4 ans (2015-2018).

BAUDCOMMUNAUTÉ

ACTU

41% 38% 3%18%

Ram

inte

rcom

mun

aux

Ram

com

mun

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ssoc

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Ram

ass

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Ram

Cca

s ou

com

mun

es

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Les relais assistantes maternelles : 257 communes couvertes

98,5 % des communes sont couvertes, représentant 99 % des assistantes maternelles

Réalisation Caf du Morbihan février 2016Source Caf du Morbihan(c) IGN

Actualités du service enfance jeunesse

Pôle petite enfance de Pontivy

Le nouveau multi accueil de Pontivy de 45 places est intégré au pôle petite enfance et comporte également un Ram.

Il a accueilli ses premiers enfants début janvier 2015. Cet équipement a bénéficié des financements de la Caf : 414 000 € pour l’investissement et 205 000 € pour le fonctionnement.

De nouvelles structures petite enfance en 2015

Pôle enfance de Carentoir

La communauté de communes du Pays de la Gacilly a créé un pôle enfance composé d’un Alsh, d’un Ram et d’un multi accueil de 12 places pour lequel elle a béné-ficié d’un plan crèche d’investissement de 153 600 € (et 355 690 € au total pour les 3 services) et d’une aide au fonctionnement pour le multi accueil de 66 662 €.

Micro crèche de Plouray

10 nouvelles places créées pour l’accueil des enfants. Le montant de l’aide à l’investisse-ment sollicité est de 111 320 € et celui pour le fonctionnement de 15 330 €.

Espace petite enfance à Sarzeau

Il regroupe un équi-pement d’accueil du jeune enfant de 36 places, un Ram et un Laep. Le montant attribué au titre du plan crèche s’élève à 297 000 € et plus de 200 000 € pour le fonctionnement.

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Les Contrats enfance jeunesse (Cej)

Le contrat enfance jeunesse est un contrat d’objectif et de cofinancement passé entre la Caf et une collectivité territoriale, un Epci… pour accompagner le développement en matière d’accueil des moins de 17 ans.

69 Contrats enfance jeunessedont 7 uniquement sur le volet enfance et 1 uniquement sur le volet jeunesse en 2015.

Le regroupement des communes et l’extension de l’intercommunautalité sur certains territoires a entrainé la fusion de Cej.

258 communes sont couvertes par un Cej, soit un taux de couverture de 98,85%.

En 2015, la Caf a renouvelé les Cej de :

Communauté de communes Pays de Guer,Communauté de communes Pays de La Gacilly,Communauté de communes du Porhoët, Communes associées Languidic-Brandérion, Ploemeur, Communes associées Quéven-Gestel, Guidel, Lanester, Hennebont, Larmor-Plage, Inzinzac-Lochrist, Ploeren, Sarzeau, Plescop, Colpo, Plaudren, Communes associées Locqueltas-Locmaria Grand Champ, Brandivy, Communes associées de l’Argoët, Theix, Vannes, St Gildas de Rhuys,Pontivy Communauté,Nostang, Ste Hélène, Merlevenez, Kervignac, Plouay, Questembert Communauté, Roi Morvan Communauté, Communes associées Calan-Lanvaudan-Quistinic, Arc Sud Bretagne, Baud Communauté, AQTA,

et signé 13 avenants.

Volet enfance : 5 718 911 € soit une progression de 4,7% par rapport à 2014. Cette évolution témoigne de la dynamique d’ouverture de places en Eaje. Volet jeunesse :7 727 001 € soit une hausse de 11,41% par rapport à 2014. Cette forte progres-sion s’explique par le nombre de Cej renouvelés en 2015 avec une prise en compte des dépenses de pilotage.

Dép

ense

20

15

La majorité des avenants est motivée par des évolutions réglementaires : meilleure prise en compte des dépenses de pilotage et co-financement des dépenses d’ingénierie dans le cadre de la réforme des rythmes éducatifs.

Réalisation Caf du Morbihan décembre 2015Source Caf du Morbihan (c) IGN

69 Contrats enfance jeunesse

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Le site mon-enfant.fr est un portail d'information pour les familles à la recherche d'un mode de garde pour leur enfant.

Les informations en ligne :

• des informations sur l’accueil des enfants,• un moteur de recherche pour trouver un mode

de garde (assistante maternelle, crèche, halte-gar-derie, accueil de loisirs…) ou un lieu d’information (relais assistante maternelle, lieu d’accueil enfants/parents),

• des outils de simulation pour déterminer les droits à la Prestation d’accueil du jeune enfant ou calculer le prix d’accueil en structure collective.

Répertoriés sur le site :

91 structures d'accueil collectif, 4 accueils familiaux, 13 maison d'assistantes maternelles, 50 relais d'assistantes maternelles, 259 accueils de loisirs, 35 lieux d'accueil enfants parents, 45 lieux d'information, 3 136 assistantes maternelles soit environ 78 % parmi celles en activité.

Laep : 511Ram : 2 067

Assistantes maternelles : 11 815

Eaje : 6 837

Initiatives locales : 4 009

Alsh : 2 104

Site mon-enfant.fr

Consultations des pages :

Chaque année, de nouveaux partenaires sont habili-tés afin de mettre à jour leurs informations en ligne.Les pages les plus consultées sont celles sur la re-cherche des assistantes maternelles, des lieux d’accueil collectif, la rubrique «Près de chez vous», des relais assistantes maternelles, des accueils de loisirs.

Mam : 356

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Le site s’enrichit avec :

Le site s’enrichit avec :

• la création d’un espace documentaire national à l‘attention des familles (118 documents) et des professionnels (74 documents);

• le recensement des services et actions locales destinés aux parents avec la création de la rubrique « Près de chez vous ».

Ouverte en juillet, cette dernière recense : 108 actions pour les parents, 6 services de médiation, 1 espace rencontre.

NOUVEAUTÉS 2015

ACTU

La Caf du Morbihan est partenaire de la Cpam et du Réseau Périnat56 pour les réunions collectives « Infos futurs parents ».

Des travailleurs sociaux Caf interviennent auprès des futurs parents sur l’ensemble du département pour présenter les prestations familiales et échanger autour de l’arrivée de l’enfant.

Les travailleurs sociaux de la Caf accompagnent les familles lors de l’arrivée d’un enfant, qu’il s’agisse d’une première grossesse, de grossesses multiples, ou de futures mamans de moins de 20 ans. C’est l’offre « Naissance » qui permet aux familles de connaître leurs droits ainsi que l’environnement institutionnel et associatif qu’elles peuvent solliciter (Laep, modes de gardes…), et de s’exprimer sur leur projet parental.

En 2015, le nombre de familles rencontrées est quasiment stable par rapport à 2014.En revanche, on note une très nette augmentation (+59%) des familles ayant bénéficié d’un accompagnement social dans le domaine de la naissance.

Offre naissance

Familles destinatrices

d’une offre

systématique de contact

Familles ciblées

ayant eu un contact avec un

travailleur social Caf

Dont familles

bénéficiaires d’un

accompa-gnement

social

2015 2 439 1 177 351

2014 2 435 1 159 221

Un partenariat au service des familles

Des parcours spécifiques pour les familles

Arrivée d’un enfant

En 2015, 30 séances ont regroupé 626 famillessoit 200 familles de plus par rapport à 2014.

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Aides financières aux partenaires

22 160 883 € versés aux partenaires en 2015

Les services Caf

Subvention d’équilibre 330 143 €

Fonctionnement21 383 517 €

Fonds propres

22 750 €

Fonds nationaux

21 360 767 €

Prestation de service unique13 884 257 €

Prestation de service Ram1 124 504 €

Prestation de service contractuelle (Cej)5 718 911 €

Investissement 777 366 €

Fonds nationaux 586 260 €

Fonds propres 191 106 €

Fonds accompagnement PSU

760 €

PPICC (Plans crèches) 504 100 €

Fonds derénovation81 400 €

Subvention 170 981 €

Prêt 20 125 €

Fonds publics et territoire 630 095 €

330 143 € sous forme de services Caf offerts aux familles

Fonds rééquilibrage territoire 3 000 €

Liste des aides attribuées en 2015

Aides au fonctionnement

677 186 € sur fonds nationaux • Pontivy Communauté• SARL Optimômes• SARL Kangourou Kids• Association Gepetto• Ass. Salopette et Pâte à Sel• Ville de Vannes• Ass. ADMR du Blavet de l’Oust• CHBA de Vannes• Commune d’Elven• CC Pays de Redon• Ville de Lorient• Ass. ADPEP 56• SARL Les P’tites Abeilles

Aides au fonctionnement

22 750 € sur fonds propres • CIAS de Ploërmel• Association COSMIX• CC Pays de Redon• Commune de Pontivy• Mam Association Ty Loups Pluméliau• Mam Haut comme 3 Pommes Le Bono• Mam Ass. La Boîte à Doudous Languidic• Mam Ass. Les Zolies Luthanes Landévant• Mam Ass. Les Mini Mousses Larmor Baden• Mam Ass. Le Jardin des Bout’Choux Vannes• Mam Ass. Les Jardins des Bisoudoux Locmaria-Grandchamp

Aides à l’investissement sur fonds nationaux

959 482 € au titre du plan crèche :• Commune de Landaul• CC Pays de La Gacilly• Commune de Plouray• Commune de Quiberon• SCI Les Enfants du Ténénio• Pontivy Communauté

6 304 € au titre du fonds d’accompagnement à la Psu :• SAS Evancia Babilou• CCAS de Questembert• CCAS d’Arradon

34 837 € au titre du plan de rénovationdes Eaje :• Société LPR La Garde

Aides à l’investissement sur fonds propres

149 002 € pour les Eaje • Saint-Jean Communauté• CC Pays de La Gacilly• EURL La Pomme de Touline• CCAS de Sarzeau• AQTA• Pontivy Communauté• CCAS d’Arradon• CCAS de Questembert• Ass. ADPEP 56• UTPPE de Ploërdut• SARL Les Papillons Noyal-Pontivy• SARL Les Libellules Plescop• CCAS de Guidel• Ass. Les P’tits Loups de Carnac• Ville de Lorient• Ville de Vannes• CCAS de Saint-Avé• Commune de Pluvigner• CC Val d’Oust et de Lanvaux• Ass. Le Nid Douillet Quéven• CCAS de Lanester• Commune d’Elven

12 130 € pour les Ram • Pontivy Communauté

• Saint-Jean Communauté

• CC Mauron en Brocéliande

• CC Pays de La Gacilly

• Commune de Pleugriffet

• CCAS de Sarzeau

• Ass. ADPEP 56

• Commune d’Hennebont

• CCAS de Ploemeur

• CCAS de Vannes

1 500 € pour les Ludothèques• Commune de Gestel

• Commune de Malestroit

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Enfance-jeunesseAider les parents à financer les dépenses de la vie quotidienne, les vacances, les loisirs pour leurs enfants, mais aussi leur proposer des services, autant d’actions qui illustrent la politique de la Caf pour accompagner les familles tout au long de la vie.Aider les jeunes, soutenir les « projets adolescents » pour favoriser leur autonomie, aller à leur rencontre, leur proposer des modes de contact qui leur correspondent, autant d’actions menées par nos équipes dans le cadre d’une politique enfance/jeunesse.

Les Allocations familiales sont servies, sous conditions de ressources, dès lors que la famille assume la charge effective et permanente d'au moins 2 enfants.

2014 2015

Allocataires 52 135 52 489 0,7% Allocataires percevant les forfaits

879 910 3,5%

Familles avec partage des Af (résidence alternée)

1 253 1 432 14,3%

2014 2015Plus de 14 ans 9 664 11 641Plus de 16 ans 983 300Mixte 2 609 1 597

Les Allocations familiales

PRESTATIONS


nombre de bénéficiaires

2015100% des Af 49 06250% des Af 1 72925% des Af 1 698


Si la répartition du nombre d’enfants par famille est stable, il faut noter la présence de familles à la dimension remarquable : 2 879 familles comptent au moins 4 enfants.

ACTUFAMILLES

NOMBREUSES

93.4 % des foyers perçoivent le montant maximum des Af.

14.3 % taux de progression du nombre d’enfants en résidence alternée.

6 773 familles ont adhéré à l’offre de télédéclaration, contre 5 714 en 2014.

Allocations familiales (Af)

Majorations pour âge

Modulations du montant des Af

le Complément familial à la condition d'avoir au moins 3 enfants à charge, tous âgés de plus de 3 ans.

l'Allocation de rentrée scolairepour les enfants scolarisés âgés de 6 à 18 ans.19,3 millions d’euros versés en 2015.

2014 2015

Allocataires 29 791 30 016 0,8% Dont allocataires percevant l’Ars différentielle

732 755 3,1%

Enfants bénéficiaires de l’Ars 50 541 50 592 0,1%Dont enfants bénéficiaires l’Ars différentielle

1 420 1 446 1,8%


l’Assurance vieillesse des parents au foyerpour garantir une conti-nuité dans la constitution des droits à la retraite

Assurance vieillesse du parent au foyer (Avpf)

En 2015, 17 394 bénéficiaires de l’Avpf au titre de l’année 2014

Autres prestations sousconditions de ressources

2014 2015

Sans majoration du montant 5 181 5 296 2,2% montant différentiel 233 308 32,2%Avec majoration du montant 3 791 3 836 1,2%Total 9 205 9 440 2,6%


2014 2015

Enfants de 6 à 10 ans 22 206 22 071 -0,6% Enfants de 11 à 14 ans 16 900 16 948 0,3%Enfants de 15 à 17 ans 11 400 11 531 1,1%Autres 35 42 20,0%Total 50 541 50 592

nombre d’enfants

Complément familial (Cf)

Allocation de rentrée scolaires (Ars)

Enfants bénéficiaires de l’Ars selon l’âge

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Aides aux vacances et loisirs des enfants

La Caf du Morbihan attribue, sous conditions de ressources, des aides à destination des enfants pour :

• financer tout ou partie des frais d’inscription à une activité sportive ou culturelle,• permettre le départ en vacances avec ou sans hébergement : accueil de loisirs, mini-séjours, séjours dit

«conventionnés».

Pour ce dernier type de séjour la Caf du Morbihan a passé convention avec 35 opérateurs locaux qui organisent des séjours de plus de 7 jours, dont 3 nouveaux opérateurs en 2015 :

• Les communes de Quiberon et Damgan,• L’association Lutig.

Ce dispositif permet de diversifier l’offre et de soutenir les initiatives locales.

254 jeunes et enfants ont bénéficié de séjours conventionnés en 2015 pour un budget de 52 791€.

Vacances

ACTION SOCIALE Accueils de loisirs sans hébergement des enfants et des jeunes

• 15 sont des accueils jeunes,• 227 concernent des Alsh extrascolaires,• 117 des Alsh périscolaires dont parmi ces derniers

51 avec uniquement «l’aide spécifique rythmes éducatifs».

Cette forte progression est pour partie la conséquence de la réforme des rythmes éducatifs avec :• La déclaration de nouveaux temps d’accueil périscolaire auprès de la Ddcs,

• La transformation de garderies périscolaires en accueils périscolaires ou la création d’accueils périscolaires (Belz-Bignan-Le Croisty-Vannes).

Elle résulte aussi de l’éclatement administratif de dossiers Alsh extrascolaires en plusieurs dossiers.

Montant des prestations de service :3 037 423 € soit une progression 6,8%.

Cette augmentation s’explique par le développement des accueils périscolaires.

Montant de l’aide spécifique :1 394 614 € soit une progression de 87,2%. En 2015 les droits sont ouverts pour une année com-plète, alors que sur 2014 ils démarraient en sep-tembre pour un grande majorité des communes.

Fin 2015, la Caf recense 359 dossiers de prestations de service Alsh pour l’accueil des enfants et des jeunes (321 fin 2014).

La branche Famille contribue à la mise en œuvre de la réforme sur deux axes majeurs : la conciliation de la vie fami-liale et vie professionnelle et l’épanouis-sement de l’enfant à travers la qualité des accueils.

La Caf s’est fortement impliquée dans la mise en place de cette réforme en Morbihan, en partenariat étroit avec les services de l’Education nationale, la Ddcs et le Cnfpt.

Au cours de l’année 2015, la Caf a contribué à la validation de 105 projets éducatifs de territoire (Pedt) pour l’année scolaire 2015-2016.

ACTU LA RÉFORME DES RYTHMES

ÉDUCATIFS

Réforme des rythmes éducatifs :187 communes sur 190 possédant au moins une école publique ont contractualisé un Pedt (98,4%).9 communes sur 58 n’ayant qu’un école privée ont contractualisé un Pedt (15,5%). 196 communes sur 248 disposant d’une école ont un Pedt (79%).101 communes ont déclaré leur Tap/Nap en Alsh périscolaire.

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Les aides aux vacancesLes aides aux vacances et aux loisirs 758 640 €Alsh 200 874 €

Forfaits passion 150 777 €

Séjours 2-6 jours 33 317 €

Séjours enfants conventionnés 52 791 €

Sous-total enfants 437 759 €Vacaf Avf 275 763 €

Vacaf Avs 7 130 €

Séjours conventionnés familles 35 805 €

Sorties familiales 2 183 €

Sous total familles 320 881 €

Les aides aux Bafa 44 681 €

Total 803 321 €


Fonds propres249 305 €

Fonds nationaux12 602 181 €

Aux partenaires Aux familles

Investissement1 424 704 €

Fonds propres1 360 467 €

Fonds nationaux64 237 €

Subvention Prêt Subvention

530 955 € 829 512 € 64 237 €

Les services CafSubvention d’équilibre

330 143 €

Subvention835 777 €

Fonds propres803 321 €

Fonds nationauxBafa 32 456 €

Les aides financières

Les chèques d’accompagnement personnalisé ont été distribués à 154 jeunes en insertion pour un montant de 73 632 €.

607 bourses BAFA ont été versées en 2015dont 231 sur fonds propres.

Prestation de service Cej 7 727 001 €

Prestation de service ordinaire Alsh3 037 423 €

Projet Ados125 402 €

Accueils enfants handicap135 893 €

Facej 3141 801 €

Aide spécifique rythmes éducatifs 1 394 614 €

Innovation jeunesse40 047 €

Liste des aides attribuées en 2015

Aides au fonctionnementSubventions sur fonds propres 249 305 €• Ass. Les Restos du Coeur• Ass. Jeunesse en Plein Air• Ass. CEMEA• Ass. Loisirs et Culture de Missiriac• Ass. Intercom du Pays d’Elven• Ass. ADPEP 56• Commune de Pluvigner• Commune de Lorient• Commune de Brandérion• Commune de Locmiquélic• Commune de Riantec• Fédération Familles Rurales• Commune de Languidic• Ville de Vannes• Ass. PLL• Commune de Ploemeur• Commune de Pontivy• Commune d’Hennebont• Commune de Saint-Nolff• Ploërmel Communauté• Commune de Lanvaudan• Commune de Calan• Commune d’Erdeven• FJT Agora• Fédération d’Animation Rurale en Pays de Vilaine• Commune de Quéven• Ass. Animation Nouvelle Ville Lorient• Ass. Eveil Caden• Ass. Animation et Gestion du CS Bois du Château• Ass. Maison pour Tous de Kervénanec

Subventions sur fonds nationaux 472 989 €• Ass. Loisirs Pluriel• CC Arc Sud Bretagne• Commune de Brec’h• Commune de Pontivy• Roi Morvan Communauté• Commune d’Arzon• Commune de Cléguérec• Commune de Lanester• Commune de Groix• Commune de Pluvigner• Ass. PLL• Commune de St Gérand• Commune de St Perreux• Commune d’Etel• Fédération d’Animation Rurale en Pays de Vilaine• Ass. ADPEP 56• Guer Communauté• CC Val d’Oust et de Lanvaux• Josselin Communauté• Locminé Communauté• CC de Mauron en Brocéliande• CC du Porhoët• Questembert Communauté• Commune de Plougoumelen• Commune de Surzur• Ass. Familles Rurales• Ass. MRJC• Ass. Eveil de Caden• Commune de Ploemeur• Ass. Maison pour Tous de Kervénanec• Commune de Quéven• Commune de Locmiquélic• Ass. Les Petits Débrouillards• Commune de Treffléan• Commune de Sulniac• Commune de Pluneret• Commune d’Arradon• Commune de Pluméliau• Ass. BIJ• Commune d’Allaire• Ass. UFCV de Bretagne• Centre Social Albert Jacquard• Commune de Séné• Guer Communauté• Commune d’Auray

Aides à l’investissementSubventions sur fonds propres 341 924 €• CC Pays de Questembert• Commune de Ste Anne d’Auray• Commune de Colpo• Commune de Caden• Roi Morvan Communauté• Commune de Plescop• CC Pays de La Gacilly• Ass. Planète Loisirs Allaire• Ass. ADPEP 56• Commune d’Arradon• CCAS de Guidel• Commune d’Hennebont• Ass. EEDF Lorient• Commune de Saint-Barthélémy• Ass. PLL• Commune de Pluvigner• Commune de Rieux• Commune de Le Cours• Commune de Plouhinec

• Commune de Lanvaudan• Commune de Péaule• Ass. Eveil de Caden• Commune de Damgan• Commune d’Erdeven• Fédération d’Animation Rurale en Pays de Vilaine• Locminé Communauté• Fédération Familles Rurales• Ville de Vannes• Commune de Quéven• Commune de Riantec

Prêts sur fonds propres 396 470 €• ADPEP 56• Commune de Rieux• Commune de Le Cours• Commune de Colpo• Commune de Caden• Commune de Plescop

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Foyers jeunes travailleurs Le Morbihan compte 6 foyers de jeunes travailleurs (FJT) soit une capacité d’accueil de 621 places. Ils sont essentiellement implantés sur les villes centres : Lorient, Vannes et Auray. Près de 1750 jeunes ont été hébergés au cours de l’année 2015.

Le profil des jeunes :

• une proportion croissante de jeunes de 16 à 17ans,

• une dominante de jeunes âgés de 18 à 21 ans,

• une légère évolution de la tranche d’âge 25 - 30 ans, plus élevée dans le Morbihan,

• une forte disparité de niveau d’étude avec une dominante de jeunes disposant du Bep Cap et à l’extrême une forte proportion de résidents avec un niveau Bac + 3 et plus.

La durée des séjours en foyer :

• les séjours de courtes durées (alternance entre-prise centre de formation),

• les séjours de longues durées.

Les Fjt présentent des situations financières contrastées. La Caf constitue le principal partenaire institutionnel avec le Conseil départemental.

En 2015, la contribution de la Caf au titre de la prestation socio-éducative s’élève à 386 898 €.

• Le projet de réhabilitation de l’ancien hospice de Pontivy composé de 46 logements jeunes et de 16 logements séniors, porté par Pontivy commu-nauté évolue très favorablement. Le dossier administratif et financier est à présent bouclé. L’échéance d’ouverture de la résidence sociale est fixée fin d’année 2017.

• A Muzillac le projet de résidence intergénérationnelle de 23 logements dont 6 destinés aux jeunes travailleurs et 17 à des seniors autonomes est entré dans sa phase opérationnelle, avec le lancement des travaux. Son ouverture est prévue pour la fin 2017.

ACTUZOOM

SUR LES PROJETS

Dispositif : 1 toit 2générations

La Caf soutient depuis 2013 ce projet original porté par le Bureau information jeunesse de Lorient et le Ccas de Lanester. Il repose sur une cohabitation entre jeunes et personnes âgées, garantie par un suivi et un accompagne-ment social assuré par le Bij.

La commission d’action sociale de juin 2014, a établi une convention pour un montant annuel de 5 000 € sur la période 2014- 2016. Cette action qui propose une solution alternative et solidaire en matière de logement s’inscrit dans le cadre de la politique de soutien à l’autonomie des jeunes. Elle contribue à renforcer le lien social et intergénérationnel et à lutter contre l’isolement des personnes.

6 foyers jeunes travailleurs 621 places

Situation au 31/12/2015Source Caf du Morbihan(c) IGN

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L’offre globale de service - chapitre 12 - Soutenir la fonction parentale

12Soutenir la fonction parentale

L’Allocation de soutien familial

PRESTATIONS

La Caf du Morbihan est très présente sur la parentalité. Pilote du Reaap, elle intervient aussi dans l’accompa-gnement à la scolarité, l’aide à domicile et la médiation familiale.Les travailleurs sociaux accompagnent les parents dans les moments clés de la vie familiale.

L’Allocation de soutien familial est attribuée au parent isolé assumant seul la charge d’un enfant.

Elle peut être versée :

• à titre d’allocation, afin de compenser l’absence de contribution financière de l’autre parent (Asfn).

• à titre d’avance, lorsqu’une pension alimen-taire, fixée par décision de justice à la charge de l’autre parent, est impayée depuis deux mois consécutifs. La Caf doit alors mettre en œuvre le recouvrement de la pension alimentaire (Asfr).

Cette prestation peut également être attribuée à un tiers recueillant (grands-parents, frère/sœur…) assumant la charge d’un enfant et dont il a obtenu la garde juridique.

96%des bénéficiaires percoivent

l'Asf non récupérablesoit 8 351 enfants

2014 2015

Allocataires 5 912 5 853 -1,0% Nombre d’enfants 8 954 8 804 -1,7%

Asfr 216Asfn 5 616Asfr et Asfn 21

Ventilation des bénéficiaires

Allocation de soutien familial (Asf)


ACTION SOCIALE

Parentalité 56

Le réseau parentalité 56 est un Réseau d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parents, dispositif interins-titutionnel qui vise à informer les parents sur les services à leur intention, à mettre en réseau et soutenir technique-ment les porteurs d’actions parentalité.

Les pilotes de ce dispositif sont en Morbihan la Caf, la Ddcs, le Conseil départemental et la Msa.

Depuis 2002, l’animation de ce réseau est assurée par une équipe Caf qui gère et alimente le site parentalite56.com à destination des parents et apporte son expertise aux porteurs d’actions.

• 218 actions et services référencés et mis en valeur auprès du public,

• 111 liens vers des ressources locales ou nationales pour les parents,

• Plus de 450 temps forts conférences, ateliers, réunions collectives relayés,

• 11 dossiers spéciaux «à la Une» sur le site en 2015,

• 67 porteurs d’actions rencontrés et/ou accompagnés par le réseau dans l’évolution de leur projet,

• 30 Laep sont mis en réseau (sur 3 collectifs déployés sur le département).

En 2015 le site parentalité est toujours très actif

Le réseau dispose de relais nombreux (communes, associations, établissements et professionnels de santé, collèges, écoles, etc. ) et demeure plutôt bien repéré dans sa fonction «structure ressources - aide à l’ingénierie» . En témoignent les demandes toujours plus nombreuses pour être aidé dans l’élaboration des projets.

De son côté, le réseau des Laep en Morbihan regroupe toujours la quasi-totalité des équipements.

L’articulation entre «mon-enfant.fr» et «parentalité56» a été structurée de manière précise : le site mon-enfant.fr dispose d’une documentation particulièrement importante pour les parents et les porteurs d’action, le site parentalite56.com rend visible l’ensemble des services aux parents en proximité, les temps forts et événements, et les ressources locales.

Les deux sites sont en liens réciproques pour faciliter la navigation des internautes.

De surcroît, le Reaap appuyé par le service informatique Caf a engagé en 2015 des travaux sur parentalite56.com pour une consultation sur tablette et smartphone.

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ACTUNATIONAL ET LOCAL2 animateurs réseau Caf (3 en 2014).

Un site départemental à destination des parents recensant :

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Lieux d’accueil enfants-parentsLes Lieux accueil enfants parents sont des petites structures qui accueillent les familles avec de jeunes enfants (moins de 6 ans) dans des espaces collectifs. Il s’agit d’espaces conviviaux favorisant les échanges entre parents sur leurs préoccupations et où les enfants peuvent jouer entre eux. Ils contribuent à réassurer les parents dans leur rôle et à la socialisation des jeunes enfants avant l’entrée à l’école ou en structures collectives.

33 Laep sont implantés en Morbihan et se déploient sur 44 communes différentes (43 sites).

61,69% des communes du Morbihan proposent un Lieu d’accueil enfants-parents sur leur territoire ou dans la commune limitrophe.

Ainsi 80,94% des parents d’enfants de moins de 6 ans disposent d’un Laep près de chez eux.

Au plan national, en 2012, il existait un Laep pour 4 181 enfants de moins de 6 ans (base RP 2010).

En Morbihan il y a désormais un Laep pour 1 511 enfants de moins de 6 ans (base RP 2012).

En 2015, les aides de la Caf s’élèvent à109 080 soit +31,1% par rapport à 2014.

Le Morbihan reste le département breton et un des départements français dont le maillage est le plus étroit.

89% communes de plus de 10 000 habitants et 66% des communes de plus de 5 000 habitants disposent d’un accueil sur leurs communes. Près de 2 000 familles Morbihannaises fréquentent les Laep chaque année.

L’objectif national 2017 est d’un Laep pour 3 500 enfants de moins de 6 ans. Le département du Mor-bihan dispose donc d’un taux d’équipement bien au-delà des objectifs mais des disparités territoriales persistent au nord du département.

La Caf du Morbihan a largement soutenu la création et le fonctionnement des Laep y compris par la mise à disposition de travailleurs sociaux Caf.

108 communes contribuent aujourd’hui directement ou indirectement par les Epci au fonctionnement de ces lieux.

En 2015, la prestation de service et le cahier des charges Laep ont été modifiés pour permettre de prendre en compte, au-delà des heures d’ouverture, les heures de préparation, de formation et de supervision des accueillants, gages de la qualité de service de ces équipements.

En 2015, la Caf a poursuivi son implica-tion sur la formation des accueillants (64 personnes ont bénéficié de la formation de la Fédération bretonne des Caf depuis 2012). La Caf contribue également au travers du réseau parentalité à mettre en lien les quelque 180 accueillants du département.

ACTUSOUTIEN

AUX LAEP

33 Laepimplantés en Morbihan

déployés sur

44 communes(43 sites au total)


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L’aide à domicile des familles

L’aide à domicile des familles intervient lorsqu’un événement ponctuel et temporaire vient fragiliser l’équilibre familial. Les familles bénéficient de l’intervention d’une auxiliaire de vie sociale ou d’une travailleuse en intervention sociale et familiale pour la prise en charge des enfants et la gestion du quotidien.

Selon un barème national, la famille s’acquitte d’une participation horaire (de 0,26€ à 11,88€ par heure).

3 associationsconventionnées et financées par la Caf (Afp, Amper ,Admr).

751 familles aidées soit environ 44 heures d’interventions par famille.

69,64% des familles aidéesont des quotients familiaux inférieurs à 1 000 €.

33 085 heures ont été déployées en 2015 (stable par rapport à 2014) pour un financement engagé de 737 485€.

Le public concerné est orienté principalement par des travailleurs sociaux Caf et Conseil départemental, précieux relais d’information pour les familles qui peuvent néanmoins se saisir directement de ce service.

A noter une stabilisation des heures déployées cette année après des baisses significatives les années précédentes même si le nombre d’heures par famille reste stable.

Les participations familiales exigées et la visibilité relative de ces dispositions pour les familles sont des facteurs déterminants et ont fait l’objet de modifications fin 2014.

La baisse des heures utilisées à l’échelle nationale a conduit en fin d’année 2014 la Cnaf à revoir le dispositif national.

Les nouvelles dispositions mises en place au 1er janvier 2015 visent notamment à lutter contre le non recours des familles (révision du barème, assouplissement des conditions d’accès, action de communi-cation accentuées).

ACTUNOUVELLES

DISPOSITIONS

L’accompagnement à la scolarité

Les Contrats d’accompagnement à la scolarité (Clas) sont des actions menées auprès des parents et des enfants avec un triple objectif :

• favoriser l’accès des enfants aux structures locales associatives et culturelles,• valoriser et renforcer les acquis scolaires des enfants par l’utilisation ludique des savoirs de base et ren-

forcer leur autonomie,• accueillir, accompagner et favoriser les rapports parents- écoles .

Ils s’adressent aux enfants scolarisés principalement en primaire, et avant tout à ceux qui ne bénéficient pas des conditions optimales de réussite scolaire.

16 porteurs d'action interviennentsur 15 communes différentes.

11 acteurs sur les villes de Vannes, Lorient, Lanester et Auray représentent 75% des enfants accueillis.

1 066 enfants bénéficiaires sur l’année scolaire 2014-2015et 890 familles.

87 intervenants et 453 bénévoles mobilisés en 2015.

190 554 € engagés par la Caf en 2015.

La contribution Caf représente environ25,11% du budget des équipements.

Les Clas sont largement soutenus par les communes qui restent les premiers contributeurs, ce qui explique no-tamment leur sur-représentation en zones urbaines prioritaires qui bénéficient assez souvent de financements spécifiques (CUCS et Réussite éducative).

Si la couverture territoriale reste partielle au plan départemental, 8 des 9 communes de plus de 10 000 habitants disposent cependant d’un Clas.

Le nombre de bénéficiaires reste stable depuis 2012.

En 2015 un seul nouveau porteur est venu proposer ce service sur son territoire. Le déploiement en zone rurale reste en définitive modeste.

ACTU

UN DÉPLOIEMENT MODESTE

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La médiation familiale

La médiation familiale est un processus de gestion des conflits intra-familiaux. Les services de médiation familiale conventionnés permettent aux parents d’élaborer des accords mutuellement acceptables autour des conséquences de la séparation.Les services de médiation familiale en Morbihan font l’objet d’un pilotage concerté associant la Caf, la Msa, la Ddcs, les villes de Lorient, Lanester et Vannes ainsi que les deux tribunaux de grande instance du département.

2 services conventionnés et financés dont un service en gestion directe :3 etp de médiateurs familiaux (1,5 etp service Caf et 1,5 etp service Udaf).

6 communes accueillent des entretiens ou séances.

690 personnes reçues par les services. La Caf contribue à hauteur de 179 959 € ce qui représente plus de 75% du financement des services.

Les deux services couvrent aujourd’hui l’ensemble du département.

Le déploiement sur les communes permet d’offrir un service accessible aux habitants y compris en zone rurale, la dispersion des personnes reçues en témoigne.

L’activité du service Caf a été réduite cette année avec le départ en retraite d’une médiatrice.

Les deux services sont coordonnés par la Caf et partagent des outils communs pour travailler auprès des familles et rendre compte de leur activité.

L’année 2015 est marquée par la mise en place des séances «être parents après la séparation» à partir de juin pour les habitant du territoire 1 (Lorient agglomé-ration et Roi Morvan Communauté). Ces temps de sensibilisation initiés dans le cadre de la Garantie contre les impayés de pen-sions alimentaires ont mobilisé la média-trice familiale Caf et devraient conduire à une généralisation de l’expérimentation à l’échelle départementale avec l’appui de l’Udaf56.

Les partenariats se traduisent par une orien-tation toujours importante des tribunaux et des travailleurs sociaux. La mise en place de l’expérimentation Gipa depuis septembre 2014 a renforcé le travail de synergie entre les services Caf et avec les partenaires.

ACTU ÊTRE PARENTS APRÈS

LA SÉPARATION

Actions locales innovantes

Communes d’accueil des actions parentalité subventionnées par la Caf

Réalisation Caf du Morbihan mars 2016Source Caf du Morbihan (c) IGN

La Caf soutient un certain nombre d’initiatives locales complémentaires aux dispositifs nationaux en matière de parentalité. Elle s’associe aux porteurs d’action et contribue financièrement aux opérations. Les porteurs d’action peuvent être départementaux ou locaux. Chaque année, la Caf lance un appel à projet parentalité.

22 porteurs soutenus en 2015 sur34 projets.

25 communes accueillent au moins une offre sou-tenue financièrement par la Caf.

Plus de 4 478 participants aux actions.

134 946 € engagés en 2015 soit une stabilité par rapport à 2014 après plusieurs années de hausse.

Les actions :• 41 conférences, rencontres, débats, • 30 groupes d’échange ou ateliers parents-enfants

réguliers sur l’année,• 18 points «écoute parents», • 1 offre d’accompagnement spécifique pour les

parents de la communauté des gens du voyages.

La collaboration avec le Département se poursuit pour offrir des services adaptés aux familles.

L’implantation des actions parentalité se concentre sur les communes de plus de 5 000 habitants (15 communes) et correspond à des bassins de vie ou à l’existence d’équipements associés (Centres médico-sociaux, équipements d’accueil du jeune enfant, centres sociaux, etc...).

La coordination des partenaires financeurs (Ddcs, villes, Msa , Conseil départemental) est toujours effective en 2015.

L’engagement de la Caf du Morbihan reste important auprès des associations et des petits porteurs d’action parentalité dans un contexte de raréfaction des financeurs.

ACTU COORDINATIONDES

PARTENAIRES

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Aide aux vacances des famillesLa Caf du Morbihan adhère depuis 2008 au dispositif mutualisé VACAF, c'est donc cette forme de départ en vacances qui est privilégiée.

318 698 €, c’est le budget total des aides aux vacances familiales versées par la Caf en 2015. Le niveau d’intervention est quasi-équivalent à 2014.

Afin de répondre aux différents degrés d'autonomie et aux besoins d'accompagnement des familles, trois types de séjour sont proposés :

Les séjours familiaux conventionnés

Les séjours VACAF AVS (aide aux vacances sociales)

Organisés par des opérateurs locaux (associations, centres sociaux) leur objectif est d'aider aux premiers départs en vacances des familles peu autonomes.88 familles bénéficiaires en 2015pour un budget de 35 805 €.

Avec ce dispositif, les familles bénéficient d'un accompagnement par un travailleur social pour préparer leur séjour.18 départs en 2015 correspondant à une dépense de 7 130 €le dispositif ne sera pas reconduit en 2016 du fait du peu de sollicitations.

Avec 828 départs (+6% par rapport à 2014) et un budget utilisé pleinement (275 763 €), le dispositif VACAF correspond aux attentes des allocataires : choix et réservation sur site Internet, aide financière directement déduite du coût du séjour.• 62% des familles sont monoparentales. • 90% des séjours se sont déroulés dans un camping.Les 2 départements les plus prisés sont la Vendée et le Morbihan avec un taux d’utilisation équivalent à 22.95%.

Victime de son succès, le budget était totalement utilisé au 15 juillet 2015.

Les séjours VACAF AVF (aide aux vacances familiales)

Le dispositif phare

La Caf finance également d’autres pro-jets sur la thématique des loisirs ou des vacances en familles dans le cadre des actions partenariales de territoire Caf/Conseil départemental.

15 actions ont été financées pour un mon-tant total de 53 150 € en 2015.

ACTU LOISIRS VACANCES

EN FAMILLES


La Caf du Morbihan propose un parcours spécifique :• pour les familles vivant un deuil de parent ou

d’enfant,• pour les familles en situation de séparation, • pour les familles dont l’aîné va avoir 20 ans,• pour les familles nombreuses arrivant dans le

département.

Ces parcours sont pris en charge par des travailleurs sociaux qui interviennent sur l’accès aux droits Caf ou d’autres partenaires (tarifs sociaux énergie, Cmu-c, Acs…) et en soutien à la fonction parentale.

Deuil d’un enfant

2015 62 37 72014 70 27 10

Deuil d’un parent

2015 233 142 442014 242 103 32

Séparation2015 1 792 1 126 4492014 1 693 832 273

Mon aîné va avoir 20 ans

2015 191 93 172014 294 138 20

Famille nombreuse arrivant dans le département

2015 106 27 8

2014 134 40 7

En 2015, l’offre «Séparation» connaît une progres-sion importante avec +35% de familles rencontrées et +64 % de familles accompagnées. Un développement en lien avec les actions de commu-nication réalisées notamment auprès des partenaires.Les autres offres progressent légèrement.

Concernant le décès, la Caf verse la Prestation extra-légale décès pour aider les familles à faire face aux frais d’obsèques.En 2015, 49 primes versées, soit 16 041 €, + 16% par rapport à 2014.

Un parcours spécifique au service des parentsLes ruptures familiales sont génératrices de vul-nérabilité au sein de la famille.Afin de permettre aux parents de mieux com-prendre ce qui se joue lors d’une séparation, pour eux et pour leurs enfants, la Caf du Morbi-han propose 2 modalités d’accompagnement.

Entretiens individuelsDepuis 2010, les travailleurs sociaux de la Caf proposent des rendez-vous individuels. Auparavant réservés aux parents qui ont la garde des enfants (90% des mères), depuis fin 2015, à titre expérimental elles s’adressent également à l’autre parent, en majorité le père. Cette expérimentation a démarré sur les pays de Pontivy et Ploërmel.

Séances d’information collective «Etre parents après la séparation»La Caf du Morbihan participe à l’expérimen-tation nationale «Etre parents après la sépara-tion», initiée au Québec.Ces séances ouvertes depuis juin 2015 sur le Pays de Lorient sont animées par une média-trice familiale et un travailleur social de la Caf, assistés d’une juriste du Centre d’information des droits des femmes et des familles (Cidff).

Les thèmes abordés :• les aspects psychologiques de la sépara-

tion : le choc, le «besoin» des enfants,• les aspects juridiques : autorité parentale,

droits de l’enfant, • les modes de résolution des conflits,• la communication entre les parents, entre

les enfants et les parents,• les services et professionnels de proximité

: médiation familiale, travailleurs sociaux Caf et Msa, lieux de ressources pour les parents.

A l’issue de ces séances, les participants disent mieux comprendre ce qui se passe pour leurs enfants et mieux gérer la rela-tion avec l’ex-conjoint.

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ACTU

LA SÉPARATION

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L’offre globale de service - chapitre 13 - Accompagner les familles dans leurs relations avec leur environnement

13Accompagner les familles dans leurs relations avecleur environnement

PRESTATIONS

Les 3 types d’aides au logement, servies sous condition de ressources, visent à solvabiliser les bénéficiaires. Le montant de l’aide prend en considération plusieurs paramètres : la composition du foyer, la zone géographique de la résidence, la situation professionnelle, les ressources, le montant des loyers ou des remboursements de prêts dans certaines limites.

Logement

Pour le 1ère fois, le nombre d’allocataires s’oriente à la baisse.

De son côté, le nombre des accédants à la propriété accélère sa baisse continue depuis plusieurs années.

Dans 61,7% des cas, l’aide est versée en tiers payant.

2014 2015

Allocation logement à caractère familial (Alf) 11 595 11 589 - 0,1%

Allocation logement à caractère social (Als) 21 241 21 249 0,0%

Aide personnalisée au logement (Apl) 26 324 25 978 - 1,3%

Total 59 160 58 816 - 0,6%

Alf Als AplTotal 2014

Total 2015

Foyer 0 1 727 3 007 5 105 4 734 -7,3 %

Location 8 223 18 607 21 413 47 890 48 243 0,7 %

Accession 3 360 912 1 555 6 151 5 827 -5,3 %

nombre de bénéficiaires

Alf Als Apl

Loyer moyen 587 € 477 € 410 €Aide au logement moyenne 244 € 185 € 230 €

Taux de couverture2014 41 % 38 % 55 %

2015 42 % 39 % 56 %

Selon le type de parc 1 784 allocataires

ne perçoivent pas leur aide au logement car elle est inférieure au seuil mensuel de 15 €.

3 types d’aides au logement

Montants moyens des loyers ou charges d’accession

Versement d’une prime légale aux familles nombreuses, sous certaines conditions. Pour les familles n’ouvrant pas droit à cette prime légale et dont les ressources ne dépassent pas un certain plafond, la Caf verse une prime extra-légale d’un montant maximum de 408 €.

80 primes légales au déménagement ont été versées en 2015 pour un montant de 51 948 €.(Soit -23% de primes accordées en un an).

Les impayés de charges de logement

2014 2015

Isolés sans personne à charge 722 669 -7,3%

Isolés avec personne à charge 525 483 -8,0%

Sous Total 1247 1 152 -7,6%

Couples sans personne à charge 64 64 0,0%

Couples avec personne à charge 391 337 -13,8%

Sous Total 455 401 -11,9%

Total 1 702 1 553 -8,8%

1 553 bénéficiaires d'une aide au logement sont en situation d'impayé dont 80,7% perçoivent l’Apl.

L’amélioration du logement

Le déménagement

Prêt à l’amélioration de l’habitat (Pah)Il s’agit d’une prestation légale qui vise à financer des travaux liés au logement (chauffage, isolation, aménagement de combles,…)

26 Pah accordés pour un montant de 20 685 €.

En 2015, 1 796 bénéficiaires d'une aide au logement sont en cohabitation soit 3,1% des bénéficiairesdont 752 étudiants.

Bénéficiaires d’une aide au logementen situation d’impayé de loyer

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ACTU

Une action collective, initiée par des travailleurs sociaux de la Caf, du Conseil départemental et de la Sauvegarde 56 a démarré en janvier 2015 sur le territoire d’Auray.

Elle est à destination de publics rencontrant des difficultés de maintien dans le logement.Les professionnels ont développé une démarche participative : tout est construit avec le groupe de participants avec pour objectifs de :• mutualiser les savoirs faire, les idées,

les expériences locatives,• valoriser les compétences de chacun,• sensibiliser au développement durable,• aborder de manière ludique diverses

difficultés en lien avec le logement et trouver ensemble des solutions.


Pour permettre aux familles d’améliorer leurs conditions de vie dans leur logement ou pour faciliter leur installation, la Caf accorde différentes aides :

Aide d’action sociale aux familles

2013 2014 20151066 prêts 932 prêts 985 prêts

1 365 522 € 1 170 528 € 1 248 056 €

Le déménagement

Cela permet de financer des travaux, l’acquisition de mobi-lier ou d’électro-ménager.

Parcours spécifiques pour les familles

L’offre de contact est adressée à l’en-semble des familles concernées par un impayé de loyer ou une situation d’indé-cence du logement déclarée.

En 2015, on note une diminution de ces familles. En revanche, elles sont proportionnellement plus nombreuses à répondre favorablement à l’offre de rencontre d’un travailleur social.

Afin d’accompagner les familles les plus vulnérables au regard de leurs conditions de logement, la Caf du Morbihan réalise des parcours spécifiques pris en charge par ses travailleurs sociaux.Ces derniers interviennent à titre préventif dans le cadre :• d’impayés de charges de loyer en Alf et Apl pour lutter

contre les expulsions, • de l’indécence du logement.

Thématique Année

Famillesdestinataires d’une offre de contact

Familles ciblées

ayant eu un contact avec un

travailleur social Caf

Dont familles

bénéficiairesd’un accom-pagnement

social

Impayés de loyer

2015 422 208 822014 534 238 71

Indécencedu logement

2015 37 23 92014 58 35 15

L’amélioration du logement

98 primes extra-légales ont été versées pour un montant de 21 497 €.Le niveau d’intervention a baissé de près de 30% par rapport à 2014 à l’instar de la prime légale.

ACTION SOCIALE

ACTION COLLECTIVE

Prêt confort

Aides aux partenaires

Aide au logement temporaire des personnes défavorisées :• 12 organismes conventionnés• Environ 179 logements à disposition• Un budget de 628 852 €

Aide à la gestion des aires d'accueil des gens du voyage :• 10 communes ou intercommunalités• Environ 540 emplacements• Un budget de 694 942 €

Communes disposant d’aires pour les gens du voyage et montants versés par la Caf en 2015

Cap Lorient 266 907 €Arc Sud Bretagne 24 478 €AQTA 85 625 €Pontivy Communauté 36 439 €Commune de Quiberon 10 588 €Vannes Agglo 176 265 €CC de la Presqu’île de Rhuys 19 620 €CC Blavet Bellevue Océan 29 614 €Josselin Communauté 13 916 €Ploërmel Communauté 31 490 €

Total 694 942 €

Aide destinée aux organismes logeant à titre temporaire des personnes défavorisées

(loi n° 91-1406 du 31 décembre 1991, entrée en vigueur en mars 1993). Elle est servie aux associations à but non lucratif dont l'un des objets est l'insertion ou le logement des per-sonnes défavorisées ainsi qu'aux centres com-munaux ou intercommunaux d'action sociale. Son attribution est subordonnée à la signature d'une convention annuelle entre l'Etat et l'or-ganisme.

Elle est calculée en fonction d'un plafond de loyer, déterminé par rapport à la zone géo-graphique et au type de logement, augmenté d'une majoration forfaitaire pour charges.

Aide à la gestion des aires d'accueil des gens du voyage

Créée par la loi du 5 juillet 2000 relative à l'accueil et à l'habitat des gens du voyage. Cette aide est servie aux communes, aux éta-blissements publics de coopération intercom-munale ou aux personnes morales qui gèrent une ou plusieurs aires permanentes d'accueil destinées aux gens du voyage itinérants. Une convention annuelle doit être signée entre le préfet et le gestionnaire de l'aire.

Elle est calculée sur la base d’un montant fixe déterminé en fonction du nombre de places disponibles figurant dans la convention et d’un montant variable déterminé en fonction du taux moyen d’occupation.

Aide au logement temporaire (Alt)

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En 2015, la Caf a aidé les partenaires impliqués dans le domaine du logement à hauteur de 80 810 € sous forme de subventions, un montant identique à celui de 2014.Elle a poursuivi le soutien à 3 associations : l’Adil, Soliha 56 (ex Pact- HD) et les Compagnons Bâtisseurs qui interviennent à Lorient, Lanester et en diffus sur le reste du département. La Caf a également apporté un soutien financier à Soliha 56 Ais (ex Sirès) pour la poursuite en 2015 d’un service d’accès au logement en milieu urbain.

La Caf dans les dispositifs inter-partenariaux

• En tant que membre du Pdalhpd (Plan départemental d’action pour le logement et l’hébergement des personnes défavorisées), la Caf a participé à un comité responsable et à un comité technique.

• En tant qu’organisme payeur des aides au logement, la Caf est membre de droit de la Commission de coordina-tion des actions de prévention des expulsions locatives (Ccapex). 4 instances techniques et plénières en 2015.Cette commission, co-présidée par les services de l’Etat (Ddcs) et le Conseil départemental (Dgiss), définit des orientations et une doctrine en matière de prévention des expulsions locatives.

• La Caf a également participé au Comité technique départemental de lutte contre l’habitat indigne (10 en 2015). Cette instance suit les logements repérés en situation d’indécence voire d’insalubrité ou de péril jusqu’à leur mise en conformité ou jusqu’à l’interdiction d’y être logé suivant le cas, tout en tenant compte de la situation globale du dossier pour une orientation vers la procédure la plus adaptée.

La réglementation relative à la décence des logements a été modifiée par la loi Alur (décret du 18/02/2015). Ce qui a conduit la Caf à réviser les conventions signées avec Soliha 56 et le Service communal d’hygiène et de santé (Schs) de la ville de Lorient.

Le Pdalhpd

Les missions de la Caf - chapitre 13 - Accompagner les familles dans leurs relations avec leur environnement

89 logements ont fait l’objet d’un diagnostic«décence logement»

OpérateurNombre

dediagnostics

Nombre de non décents

% de non décents

Nombre de mises

aux normes

Soliha 56 75

77 86,5% 13

Schs ville de Lorient

2

Agence régionale de santé

12

Un contexteDans le cadre du Cpog «mission 3 logement», un groupe de réflexion Caf/Dgiss relatif au Fsl et validé par la commission des Finan-ceurs du 17/10/2013 a été mis en place fin 2013, après constat d’une baisse durable des aides attribuées au titre du maintien dans le logement. Deux objectifs :• densifier les interventions en faveur

du maintien dans le logement,• tripler les aides au maintien en année

pleine.

Des actionsLe Règlement Intérieur et les critères relatifs à l’accès et au maintien sont modifiés au 1er janvier 2016, après validation par le Conseil départemental.Tous les travailleurs sociaux du dépar-tement (Conseil Départemental, Caf, associations…) ont été informés de ces changements par le Conseil Départe-mental et la Caf au cours de 10 séances organisées en novembre et décembre 2015 sur l’ensemble des territoires morbihannais.

Favoriserle maintien

dans le logement

ACTU

Fonds solidarité logement (Fsl)Le Fsl est un des moyens de mise en œuvre du droit au logement inscrit dans la loi.

Il se traduit par :• le droit à une aide de la collectivité pour accéder

ou se maintenir dans un logement décent,• le droit de disposer de la fourniture d’eau, d’énergie

et de services téléphoniques.

Depuis 2005, la gestion du Fsl est assurée par le Département dans un cadre partenarial. Depuis 2007, la Caf adhère au Fsl, dont elle est le deuxième financeur, à hauteur de 430 000 €, identique en 2013 et 2014.

Cette contribution participe au financement des sections :• accès et maintien dans le logement,• eau et énergie.

La Caf a partipé à une étude visant à une meil-leure utilisation des fonds Fsl et des impayés de loyer (maintien dans le logement). Il en résulte une modification des règles d’attribution des aides à compter de janvier 2016.

Les dépenses relatives au logement (ac-cès-maintien) représentent 876 445€ pour 2 072 aides, en progression de 2,65% par rapport à 2014.

Sur ce total 250 aides concernent le «main-tien» pour un montant de 129 170 € (en progression de +1% par rapport à 2014).

Les aides à l’accès représentent 85,26% du budget 2015 «accès/maintien» contre 14,74% pour les aides accordées au titre du maintien.

LE FSL EN 2015ACTU

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L’équipe du centre social Caf

Animation et vie socialePartenaire majeur de tous les centres sociaux du Morbihan, la Caf s’implique fortement dans l’animation de la vie sociale. Elle dispose d’un centre social Caf à Lanester qui déploie une offre variée pour tous les publics. Il s’agit de favoriser la cohésion sociale et l’autonomie des jeunes et des familles. Partenaire de la politique de la Ville, la Caf soutient de nombreux projets pour les jeunes et les familles dans les grands centres urbains du Morbihan.

Composante de l’offre globale de service des Caf, cette mission contribue à :• accompagner l’intégration des familles dans la

vie locale et citoyenne, • promouvoir le développement d’initiatives et de

prise de responsabilité des habitants.

Ce mode d’intervention prend appui sur les équipements de proximité à vocation familiale et intergénérationnelle que sont les centres sociaux et les espaces de vie sociale.Cette approche globale de territoire permet une meilleure prise en compte des besoins des habitants et des problématiques sociales dans le cadre d’un partenariat local.

L’animation de la vie sociale

Un partenariat privilégiéDans le cadre de l’agrément du projet social, le centre social du Pays de Guer ainsi que l’espace de vie sociale de Camoël et Penestin ont sollicité un re-nouvellement d’agrément pour les périodes respectives de 2016-2019 pour le centre social et 2016-2018 pour l’espace de vie sociale.Ces deux équipements ont défini des axes d’intervention avec des problématiques respectives :• un accompagnement renforcé des familles

isolées et fragilisées,• un brassage et une plus grande mixité des

publics accueillis,• l’implication et la prise d’initiative des parents

dans les projets,• réduction des inégalités d’accès au numérique

sur le territoire.

Le centre social agit en lien avec les travailleurs sociaux de secteur.L’espace de vie sociale a pour mission de répondre aux besoins des familles en terme d’activités, d’actions de solidarité et d’implication collective dans la vie locale.

Centres sociaux

L’équipe du centre social Caf

Un premier agrément a été délivré pour un centre social destiné plus particulièrement à l’accueil et à l’insertion sociale de la com-munauté des gens du voyage.

L’association départementale Sauvegarde 56 qui bénéficie d’une expérience avérée auprès de ce public est porteuse de ce projet innovant.

Compte tenu des problématiques d’insertion sociale et professionnelle auxquelles sont confrontés plus spécifiquement les voyageurs, l’association s’est fixée 4 priorités d’intervention :

• lutter contre les discriminations,• favoriser l’accès aux droits,• soutenir la fonction parentale, l’accès

aux loisirs et à la culture,• favoriser l’insertion professionnelle.

ACCUEIL ET INSERTION

SOCIALE

ACTU

Les moyens financiers

La Caf est, avec les collectivités locales, le partenaire majeur des politiques d’animation de la vie sociale. Outre sa responsabilité en matière d’agrément des centres sociaux et espaces de vie sociale, elle accompagne sur le plan technique et financier la mise en œuvre des interventions sociales au titre d’une animation globale et familiale sur les territoires.

1 664 983 € versés aux partenaires en 2015

Les services Caf Subvention d’équilibre

845 741 €


Fonds propres

707 039 €

Fonds nationaux

952 264 €

Prestation de service animation globale729 733 €

Prestation de service animation collective famille 194 175 €

Prestation de service animation locale 28 356 €

Investissement (subvention fonds propres)5 680 €

845 741 € sous forme de services Caf offerts aux familles

Aides financières aux partenaires

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Couverture territoriale d’animationde la vie sociale• Une forte concentration des centres sociaux sur la bande littorale autour des villes de Lorient, Lanester, Vannes• L’est du département compte 3 centres sociaux et 1 espace de vie sociale qui couvrent 23 communes soit

38 500 habitants : Pays de Guer, Canton de Rochefort-en-terre, Canton d’Allaire, communes de Camoël et Pénestin.

• La ville de Pontivy comporte un centre social, celle de Riantec un espace de vie sociale.


12 centres sociaux, 1 centre social itinérant

Dans le cadre d’un partenariat entre la communauté de communes Arc Sud Bretagne, le Ccas de Muzillac la Sa Hlm Les Ajoncs et l’association «Cap Avenir», une résidence sociale de 23 logements dont 6 destinés à de jeunes travailleurs et 17 à des seniors autonomes va être construite sur la commune de Muzillac.

Ce projet social prévoit d’intégrer au sein de la ré-sidence un espace de vie sociale, c’est à dire, un espace d’accueil et d’initiatives ouvert à une large population familiale au-delà des résidents.

Un tel montage innovant ouvre de nombreuses pers-pectives et présente l’intérêt d’inscrire pleinement le Fjt dans la vie sociale locale.

La résidence aura pour vocation via l’espace de vie sociale d’impulser une dynamique d’animation culturelle et de mixité sociale et générationnelle au sein de la structure mais plus largement sur l’ensemble du territoire.

ACTU ESPACE DE VIE SOCIALE AU SEIN D’UNE RÉSIDENCE INTERGÉNÉRATIONNELLE

Fédération des centres sociaux de Bretagne et CafUn partenariat de longue date formalisé par une convention

La Fédération des centres sociaux de Bretagne a, depuis quelques années, renforcé sa présence au côté des centres sociaux des départements bretons. Elle compte aujourd’hui 56 centres adhérents (dont 9 dans le 56) sur les 75 équipements présents sur la région. Une collaboration s’est intensifiée et structurée sur le plan régional avec la création d’une instance de coordi-nation animée par la Fédération Bretonne des Caf.

Sur ce même principe, la Fédération des centres sociaux de Bretagne et la Caf du Morbihan ont formalisé en 2015 des axes et des modalités de colla-boration autour de 3 points :

• renforcer le partenariat local des acteurs de la vie sociale,

• contribuer à l’élaboration du schéma directeur de l’animation de la vie sociale,

• participer au déploiement de l’observatoire des centres sociaux.

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Centre social Albert JacquardC’est un centre social géré et financé par la Caf du Morbihan. Ses missions prioritaires portent sur le soutien à la fonction parentale et familiale et sur la création de lien inter-générationnel pour rompre l’isolement et développer les solidarités.

Soutenir les parents dans leur responsabilité éducative et favoriser leur participation : • le lieu d’accueil enfants-parents a accueilli 190 familles, 203 enfants, • les éveils enfants-parents ont réuni 106 familles, 114 enfants, • décentralisation d’actions enfant-parent à la PMI, animations enfant-parent à l’épicerie solidaire…

Petite enfance

1 530 personnes accueillies au centre social : 418 familles, 528 enfants

Accompagnement à la scolarité : 30 enfants et 14 ados.

• Ateliers, débats sur la parentalité : 90 parents ont participé sur les thèmes de l’alimentation, des colères, de l’autorité, les liens parent/enfant, parent/jeunes…• Temps de loisirs, sorties, spectacles pour renforcer la famille autour de valeurs partagées : 47 journées ou soirées d’animations familiales qui ont regroupé 514 présences parents, 812 présences enfants et jeunes.• Temps forts : la semaine du jeu, le Festival et la fête de fin d’année ont rassemblé près de 500 personnes.

2 825 présences enfants recensées lors des animations régulières du mercredi et du samedi ainsi qu’en soirée.

Enfance, famille parentalité

Lieu très prisé des familles, la ludothèque a réalisé 255 séances d’animation, soirées, ateliers de créations de jeu… prêts de jeux aux familles.En présence cumulée : 3 813 enfants et 2 832 parents.En moyenne , 6 malles de jeux empruntées tous les mois.

Ludothèque

9 associations hébergées au centre social.

Partenariat Caf-association Multisocial-loisirs pour les loisirs adultes.

Autres partenariats avec :

• la ville de Lanester, le Conseil départemental, les structures Epicerie solidaire, IME, SESSAD, sauvegarde de l’enfance, les associations SESAM (point écoute parent enfant), CIDFF,• les acteurs de la petite enfance (CPEA, PMI, maison de la petite enfance),• Prévention et accompagnement vers l’insertion des publics fragilisés.

Partenariat : mutualisation, complémentarité

Une dynamique collective autour :

• du Café d’Albert : revue de presse, documentation, prêt et troc de livres, petites annonces… Un accès libre internet pour les démarches, recherches, activités ,• de la Ptit fabrik : atelier permanent de réseau et de pratiques pour tous, • de l’expo interactive pour aborder l’actualité, croiser les regards, ouvrir les échanges.

Près d’une centaine de familles ont participé au projet famille du centre social.

«Le café d’Albert» Nouveau

• Cycle d’animations sur la participation au centre social : débats, échanges sur la place des bénévoles, les formes de participation possibles pour favoriser et valoriser une plus grande implica-tion des familles à la vie du centre. Ce cycle a réuni plus 300 personnes,

• Semaine du jeu : soirée ludique, exposition, débats, animation jeunes. Participation de 113 parents, 228 enfants/jeunes.

• Implication bénévole de familles à la vie du centre autour de l’accompagnement à la scolarité, les animations familles, la ludothèque : 35 bénévoles.

Débats tout public sur les économies d’énergie, les enjeux du numérique…«ça se discute» : pour sensibiliser et laisser s’exprimer tous les publics qui fréquentent le centre social.

TEMPS FORTSACTU

Un nouveau cadre défini par l’EtatLa loi de programmation pour la ville et la cohésion urbaine du 21 février 2014 a fixé le nouveau cadre et les objectifs stratégiques de la politique de la ville pour la période 2015-2020 autour de 4 domaines d’intervention :

• la cohésion sociale,• le cadre de vie et le renouvellement urbain,• l’emploi et le développement économique,• les valeurs de la République et la citoyenneté.

Une nouvelle géographie des territoires prioritaires a été établie par les services de l’État sur la base d’un critère unique « les ressources des ménages ».13 quartiers sont retenus dans le Morbihan :

• les quartiers du Bois du Château, de Kerguillette-Petit Paradis, de Frébault-Polygône et de Kervé-nanec Nord à Lorient,

• les quartiers du Centre Ville et de Kerfrehour à Lanester,

• les quartiers de Kennedy, Kergohic et Kerihouais à Hennebont,

• les quartiers du Gumenen-Goaner et Parco Poin-ter sur Auray,

• les quartiers de Kercado et Ménimur à Vannes.

Les contrats de ville signés par l’État, les collectivités locales et les partenaires institutionnels, dont la Caf, portent sur la période 2015-2020.

Conformément aux orientations de la Cnaf, la Caf du Morbihan s’est impliquée, pendant toute l’année 2015, dans le processus d’élaboration des contrats de ville : phase de diagnostic, rédaction des enga-gements stratégiques et définition des programmes d’action par quartier.

Politique de la ville

Au delà de la mobilisation des fonds nationaux (prestations de service, fonds publics et territoires), des aides directes aux familles, la Caf a inscrit une enve-loppe financière de 82 100 € pour sou-tenir diverses actions mises en oeuvre par les villes et des associations.

• Ville de Lorient 25 500 € (15 actions)

• Ville de Lanester 20 300 € (7 actions)

• Ville de Vannes 29 250 € (14 actions)

• Ville d’Auray 4 050 € (5 actions)

• Ville d’Hennebont 3 000 € (1 action)(étude sur la jeunesse)

PROJETS DES COMMUNES

ACTU

Ces actions permettent de travailler sur le lien social, de développer des solidarités entre habitants sur un même territoire, de soutenir et de promouvoir des initiatives locales, comme par exemple un carnaval ou une fête de quartier, des activités ludiques, d’expression artistique ou sportive, un jardin partagé, l’aménagement d’un es-pace collectif, l’organisation avec des bénévoles de séances d’alphabétisation, des actions valorisant les formes d’expression et les compétences des habitants jeunes et moins jeunes.

Les contributions de la Caf ont été identifiées sur l’ensemble de ses champs d’intervention, au titre du droit commun comme au titre des financements spécifiques :

• l’accès aux droits,• l’accueil des enfants et des jeunes,• l’éducation à la citoyenneté,• le départ en vacances,• le soutien à la parentalité,• l’animation de la vie sociale,• le logement.

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L’offre globale de service - chapitre 14 - Autonomie, insertion sociale et retour à l’emploi

14Autonomie, insertion sociale et retour à l’emploi HandicapLa Caf du Morbihan verse des aides légales pour aider à faire face aux dépenses des personnes porteuses de handicap. Elle favorise leur insertion et investit dans les modes de garde et de loisirs qui accueillent des enfants handicapés. Un travail en partenariat avec les organismes spécialisés du département.

Elle vise à compléter les ressources des adultes handicapés pour garantir un revenu minimal. Des conditions de taux de handicap, d’âge, de ressources du titulaire et de son éventuel conjoint ou concubin notamment doivent être remplies. L’Aah peut être augmentée d’une Majoration pour la vie autonome ou d’un Complément de ressources.

Une progression constante du nombre de bénéficiaires de l'Aah (+3,3%).

Allocation aux adultes handicapés

2014 2015

Répartition suivant le taux de handicap Aah annuelle Aah trimestrielle Total

50 à 79 % 5 390 5 138 596 5 734 6,4%80% et plus 6 404 5 947 500 6 447 0,7%

Total 11 794 11 085 1 096 12 181 3,3%Répartition suivant le taux de perception 50 à 79 % 80 % et plus Total

taux plein 6 563 2 974 3 843 6 817 3,9%taux réduit 5 233 2 760 2 604 5 364 2,5%

Total 11 796 5 734 6 447 12 181 3,3%

Compléments d’Aah 2013 201550 à 79 % 80 % et plus Total

Majoration pour la vie autonome (Mva) 1 199 0 1 262 1 262 5,3%Complément de ressources 1 106 0 1 130 1 130 2,2%

PRESTATIONS

Allocation aux adultes handicapés (Aah) nombre d’allocataires

Depuis janvier 2011, pour les bénéficiaires de l'Aah qui travaillent en milieu ordinaire ou qui sont travailleurs indé-pendants, le calcul du montant de cette prestation s'effec-tue selon les ressources trimestrielles.

1 096 Aah "trimestrielles" contre 1 059 en 2014.

6 105 hommes

Typologie des bénéficiaires

6 076 femmes

12moins de 20 ans

L’âge des bénéficiaires

1 411de 20 à 29 ans

1 995 de 30 à 39 ans

3 332de 40 à 49 ans

4 073de 50 à 59 ans

1 35860 ans et plus

8 928 bénéficiaires isolés sans enfants

La composition familiale

649 bénéficiaires isolés avec enfants à charge

1 655 personnes en couple sans enfant

949 personnes en couple avec enfants à charge *

* (dont 279 couples dont chaque membre perçoit l’Aah, avec ou sans enfant)

De 2010 à 2015,le nombre de bénéficiaires de l'Aah âgés de 60 ans et plusest passé de 715 à 1 358 soit + 90%

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L’Aeeh aide les familles dans les soins à apporter à l’enfant handicapé. Elle permet la compensation des frais supplémentaires induits par le handicap de l’enfant. Elle permet aussi de financer l’embauche (totale ou partielle) d’une tierce personne.

Allocation d’éducation de l’enfant handicapé

L'Ajpp peut être versée pour permettre au parent de s'occuper d'un enfant gravement malade, accidenté ou handicapé.

2014 2015

Sans complément 1 063 995 -6,4%

Avec complément 465 464 -0,2%

Avec majoration de parent isolé 95 100 5,3%

De base versée et complément virtuel 30 32 6,7%

Total familles 1 653 1 591 -3,8%

dont familles Aeeh «retour au foyer» 220 149 -32,3%

Allocation journalière de présence parentale

2014 2015

Allocataires 82 95 15,9%

Allocataires complément frais

31 30 -3,2%

Comme en 2014, la progression a été remarquable cette année. Cependant, l’Ajpp demeure toujours trop méconnue du public.

Les données relatives à l’Aeeh affichent un léger recul du nombre de familles concernées.

38 % des 1 591 enfants bénéficiaires de l’Aeeh ont moins de 10 ans.

Le milieu familial :• 395 enfants handicapés sont à la charge d’un parent isolé (dont 100 perçoivent la majoration de parent isolé)• 1 268 sont à la charge d’un couple.

L’âge des enfants

bénéficiaires

ACTU

Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (Aeeh)

Allocation journalièrede présence parentale (Ajpp)

La Caf du Morbihan propose un parcours spécifique pour les familles ayant un enfant malade ou porteur de handicap : un travailleur social accompagne la fa-mille en veillant à l'articulation entre l'évolution de la situation et l'accès aux droits (Ajpp, Aeeh).Il l’informe sur l'environnement institutionnel et associatif et aide les parents à trouver l'organisation familiale la plus adaptée à la situation.


Thématique enfant malade ou porteur d'un handicap

41 familles ciblées ayant eu un contact avec un travailleur social Dont 17 familles bénéficiaires d'un accompagnement social

On note une baisse du nombre de familles destinataires de cette offre. Mais elles ont toutes été rencontrées par un travailleur social.

41 familles destinataires d'une offre de contact

Les enfants en situation de handicap dans les Alsh et les Eaje

ACTION SOCIALE

Depuis 2010, le nombre d’enfants accueillis au sein Alsh a progressé de façon significative : de 101 à 216 enfants en 2015 et de 25 à 85 enfants dans les structures petite enfance.En 2015, la Caf a accordé des subventions au titre des fonds publics et territoires afin de favoriser la qualité de ces accueils dans les équipements :• Volet petite enfance : 5 dossiers pour un montant de 192 482 €• Volet jeunesse : 28 dossiers pour un montant de 292 728 €.

HANDICAP ET CITOYENNETÉACTU

La participation : un défi à partagerCette quatrième édition des journées d’études, portée par la Ddcs et la Caf, s’ins-crit dans une volonté forte de nos institutions de réaffirmer leur politique départementale

**Professeur émérite à l’université de Paris-Descartes, membre du Cerlis, Président de l’Apajh*Expert handicap à la mission expertise du défenseur des droits

engagée depuis 2009 en faveur de l’accueil des enfants en situation de handicap au sein des accueils de loisirs sans hébergement.L’objectif étant d’être en accord avec la loi de février 2005 et que l’accueil d’enfants en situation de handicap soit assuré, autant que possible, au milieu des autres enfants et notamment dans le cadre des accueils de loisirs extra et périscolaires.

Cette année encore, les différents professionnels (animateurs et directeurs d’Alsh, fédérations d’éducation populaire, éta-blissements médico-sociaux, éducation nationale…) ont pu se rencontrer et faire progresser les mentalités et les repré-sentations autour de cette question.160 professionnels et élus ont pu bénéficier de l’intervention de Fabienne Jegu* et d’Eric Plaisance, sociologue ** .

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PrécaritéLa Caf verse pour le compte du Conseil départemental (Rsa socle) et de l’Etat (Rsa activité) le Rsa pour aider les allocataires fragilisés.Faciliter les échanges avec ce public est notre priorité pour favoriser leur insertion sociale. Nos équipes proposent un parcours spécifique à certaines familles pour les accompagner vers le retour à l’emploi, dans le cadre d’une gestion prioritaire de ces dossiers.

Le Rsa a vocation à garantir un revenu minimal pour les personnes démunies et celles dont les ressources sont faibles. Ce revenu est fonction de la composition familiale et des ressources perçues par ailleurs. Il peut être majoré durant une période limitée pour les foyers mono parentaux avec enfant à charge ou grossesse déclarée.

Prime exceptionnelle :• 17ème année d'existence• 13 486 bénéficiaires fin 2015• 3 110 764 €

Revenu de solidarité active

2014 2015

Socle seulement 11 095 11 381 2,6%

Socle + activité 2 353 2 587 9,9%Activité seulement 4 835 5 383 11,3%

Total 18 283 19 351 5,8%Nombre de personnes couvertes 36 786 39 119 6,3%

2014 2015

Socle seulement Maji 1 365 1 332 -2,4%

Socle + activité Maji 209 207 -1,0%Activité seulement Maji 506 524 3,6%

Total 2 080 2 063 - 0,8%

59% (11 381) socle seulement

13% (2 587) socle + activité

28% (5 383) activité seulement

Montants moyens versés 2014 2015

Rsa global 397 € 404 € 1,8%

Rsa socle 443 € 453 € 2,1%Rsa activité 180 € 187 € 3,7%

Répartition des bénéficiaires selon le type de Rsa

PRESTATIONS

Une progression moins soutenue. Après +10,5% fin 2013, +7% en 2014 et +6,3% en 2015, la progression ralentit.

L'enracinement des effets de la crise économique est bien réel.En effet, de 2010 à 2015 l’évolution est de +37 % (+39 % d’hommes seuls contre +31% pour les femmes seules).

• 13 571 allocataires Rsa (70%) perçoivent simultanément une autre prestation de la Caf.

• 927 allocataires Rsa ont plus de 60 ans (+18,8% en 1 an)

• 69 bénéficiaires de Rsa jeune.

Montant mensuel du Rsa > 500 € dans 22% des cas.Le revenu trimestriel moyen déclaré pour le Rsa socle est de 482 € : -13% en 1 an.

Revenu de solidarité active (Rsa)

Revenu de solidarité active avec majoration

5,3% de la population couverte par le Rsa

Réalisation Caf du Morbihan mars 2016Source Caf du Morbihan (c) IGN

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Afin d’aider les familles allocataires disposant de faibles ressources et confrontées à des évènements ou des difficultés fragilisant leur vie familiale, la Caf attribue des aides financières exceptionnelles, sur décision de la Commission des Aides Individuelles (Cai).

La demande d’aide est instruite par un travailleur social, elle intègre une évaluation de la situation de la famille et une proposition d’aide.Ces aides ne revêtent pas un caractère d’assistance et ne doivent donc pas compenser une insuffisance de ressources primaires.

Les aides exceptionnelles

Deux types d’aides Aide ponctuelle dans le cadre d'un déséquilibre

ponctuel ou d'une impossibilité de paiements de dettes et aide sur projet. Leur montant est fixé en fonction des justificatifs fournis à la Caf tels que factures, devis…

La Commission des Aides Individuelles a versé 763 aides :• 278 630 € en subvention

soit une baisse de 6,8% par rapport à 2014.• 268 159 € en prêt

soit une baisse de 27% par rapport à 2014.

ACTION SOCIALE

Un prêt véhicule pour permettre le maintien dans l’emploi d’un des parents :15 véhicules financés pour un montant total de 24 614 €.

Ces achats doivent être réalisés avec des associations ayant passé convention avec la Caf : les autos du cœur et le garage soli-daire de Carhaix/Guichen.

Le montant maximum accordé est de 2 000 €.

PRÊT ACHAT D’UN VÉHICULE

ACTUDes actions auprès de travailleurs sociaux pour mieux appréhender la question du surendettementLa commission des aides individuelles, dans son règlement intérieur, a vocation à aider les familles à prévenir le surendette-ment par l’octroi d’aides financières sous forme de subvention ou de prêt. Une analyse de ces demandes a montré que dans un grand nombre de cas la situation était déjà bien obérée et le dépôt d’un dossier de surrendettement inéluctable.

Afin de sensibiliser les travailleurs sociaux de la Caf et du Département, 5 réunions d’information ont été organisées de façon conjointe et animées par la banque de France. 150 travailleurs sociaux des 2 institutions y ont participé et 99% d’entre eux ont été satisfaits.

Pour poursuivre la démarche, un outil d’évaluation du surendettement a été créé afin d’aider les travailleurs sociaux dans le repérage de ces situations.

ACTIONS AUPRÈSDES TRAVAILLEURS

SOCIAUX

ACTU

En partenariat avec le Conseil départemental et dans le cadre des parcours spécifiques, les travailleurs sociaux de la Caf accompagnent les familles monoparentales bénéficiaires du Rsa avec majoration pour isolement ayant un enfant de moins de 3 ans. Il s’agit d’aider ces familles à concilier vie familiale et insertion sociale et professionnelle.94 familles prises en charge par les travailleurs sociaux Caf.


L’offre Rsa avec majoration pour isolement (maji)

Dans un contexte économique difficile, la Caf du Morbihan a souhaité accompagner les familles précaires dans la gestion de leur budget.Pour cela elle a développé plusieurs modalités d’intervention :

L’intervention des Conseillères en économie sociale et familiale (Cesf)Elles accompagnent les familles rencontrant des difficultés budgétaires orientées par des collègues de la Caf mais aussi par les assistants sociaux du Conseil départemental dans le cadre d’une convention de partenariat.Les Cesf interviennent en matière de diagnostic financier, d’accompagnement éducatif budgétaire et d’aide à la constitution d’un dossier de surendettement.L’objectif est de permettre aux familles d’améliorer leur situation financière, d’optimiser l’utilisation de leurs ressources et de prévenir d’éventuelles difficultés ultérieures.

L’offre de service «Soutien budgétaire»Les travailleurs sociaux de la Caf proposent un entretien individuel aux familles qui rencontrent des difficultés budgétaires en lien avec des créances Caf.

Les travailleurs sociaux s’appliquent à :• établir un diagnostic financier, anticiper une

éventuelle baisse significative des ressources familiales et dégager des pistes d’action

• accompagner la famille dans la résolution de ses problèmes financiers jusqu’à la constitution d’un dossier de surendettement

• prévenir, par une action pédagogique, de nouvelles créances.

En 2015, 418 familles ont rencontré un travailleur social dans ce cadre.

Soutien budgétaire : la Caf aux côtés des familles

Des actions collectives pour consommer malin !

Dans le cadre d’un partenariat regrou-pant Ccas, épiceries solidaires et Conseil départemental, les travailleurs sociaux de la Caf participent à la mise en œuvre d’actions collectives à destination des familles. Les objectifs :

• mobiliser dans une réflexion collective autour de la consommation et/ou de la vie quotidienne,

• permettre d’optimiser les choix de consommation,

• favoriser les échanges entre les parents : échanger des recettes, des astuces,

• permettre de rencontrer des personnes ressources (partenaires experts) leur donnant accès à des connaissances et des outils qui peuvent aider à un cheminement sur la consommation familiale.

Thèmes abordées : la téléphonie, «gaspillage et récupération », les loisirs familiaux et les vacances…

Ce type d’action permet également de développer la confiance en soi en expérimentant certaines démarches dans le cadre de l’action collective.

SOUTIEN BUDGÉTAIRE

ACTU

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L’offre globale de service - chapitre 15 - Notre gestion

15Notre gestionChaque année, la Caf conçoit et met en place un plan de contrôle interne (PCI) dont l’objet est d’assurer la maîtrise des risques de toute nature et notamment la maîtrise de la qualité.

La maîtrise des risques

Elle permet de garantir la bonne utilisation des fonds publics confiés à la Caf et de verser des montants corrects de prestations aux allocataires et aux partenaires.Elle vise notamment à limiter les risques financiers sur divers axes :

Les données entrantes :• La Caf s’appuie sur les déclarations des allocataires pour étudier les aides qu’elle accorde. En contrepartie,

elle contrôle les informations transmises par ces allocataires via des appels de pièces ou des contrôles sur place dans le cadre notamment du datamining.

• La Caf procède à des échanges d’informations auprès de partenaires afin de sécuriser ces données : échange annuel des ressources avec la Direction générale des finances publiques (Dgfip), échange mensuel avec Pôle emploi, transmission des loyers par les bailleurs lors du renouvellement des droits.

Le contrôle métier :• Sous la responsabilité de l’Agent comptable, il vise à s’assurer de la bonne application de la législation en

vigueur, de la présence de pièces justificatives et de l’exactitude de la saisie des informations.

La maîtrise de la qualité

La Démarche qualité intégrée (Dqi) initiée par la Cnaf en 2011 vise à promouvoir l’amélioration permanente de la performance globale en prenant en compte de façon intégrée les enjeux de qualité, d’efficience et de maîtrise des risques. Cette démarche a pour but de garantir à nos partenaires et allocataires une qualité de service en constante amélioration.

La Caf a déployé les processus livrés en 2015 et a mis en place les actions de supervision prévues conformément aux instructions de la Caisse nationale des Allocations familiales :5 nouveaux processus ont été mis en place en 2015 : • gérer les Allocations familiales, le Complément familial et l’Allocation de rentrée scolaire, • gérer l’Assurance vieillesse (Avpf)• gérer l’Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (Aeeh) et l’Allocation journalière de présence parentale (Ajpp)• traiter les recours et les créances• gérer l’information et la documentation générale

La qualité au service à l’allocataire : le contrôle interne

Nombre de dossiers contrôlés

Les données entrantes :Des contrôles sur place sont réalisés auprès des structures d’accueil des jeunes enfants et centres de loisirs bénéficiant de la prestation de service : 10 % des structures. En 2015, 39 contrôles de structures ont été réalisés soit une masse financière contrôlée de 2 268 696 € :• 15 contrôles sans incidence financière, • 5 rappels pour un total de 2 601 €,• 19 indus pour un total de 33 521 €.

Le contrôle métier :Il permet de s’assurer de la correcte application des procédures de paiement et du respect de la réglementation pour les aides financières individuelles (Afi) et les aides financières collectives (Afc). Il s’agit d’un contrôle réalisé sur un échantillon de dossiers. En 2015, nous avons fixé l’objectif à 30% des paiements pour les Afc et 5% des paiements pour les Afi.

La maîtrise des risques en action sociale

• 1 221 contrôles sur place dont 835 datamining • 65 257 contrôles sur pièces dont - 34 876 contrôles des données entrantes (hors datamining) : dont 13 610 ont fait l’objet d’un contrôle sur les ressources annuelles - 28 403 contrôles métier - 1 978 datamining • 39 contrôles de structures d’accueil d’enfants• 893 contrôles métier sur les dossiers d’aides financières en action sociale Soit un contrôle global de 67 410. Ansi 59 041 allocataires ont été contrôlés une fois en 2015.50 % des allocataires ont été contrôlés en 2015.

La démarche qualité intégrée consiste à :

• réaliser un auto-diagnostic de nos processus métier pour s’approprier le processus et identifier les écarts entre notre pratique locale et celle décrite dans le processus,

• mettre en place le processus national et les bonnes pratiques visant à l’amélioration de la qualité de la production,

• évaluer la mise en œuvre du processus à partir des outils suivants : - Cibles qualité : à partir d’un échantillon de dossiers, les cibles qualité permettent d’évaluer la bonne appli-cation des règles de traitement de la prestation étudiée et notamment l’application des bonnes pratiques. En 2015, trois cibles qualité sur les affiliations (200 dossiers), l’allocation adulte handicapé (220 dossiers) et les prestations d’entretien Aeeh et Ajpp (200 dossiers) ont été mises en œuvre. - La supervision : 2 826 actes de management de la qualité du traitement ont été effectués en 2015 tous domaines confondus. - Indicateurs de liquidation en sortie de liquidation (IQL0) et à 6 mois (IQL6) : ces indicateurs mesurent la qualité du traitement des droits immédiatement après

leur liquidation et à 6 mois de leur liquidation (sur un fait générateur particulier). Les contrôles sont réalisés sur un échantillon de dossiers et sont fondés sur le taux d’impact financier des anomalies « métier» résultant du traitement de liquidation. 2 287 liquidations véri-fiées au titre de l’IQL0 et 873 liquidations vérifiées au titre de l’IQL6 en 2015. - Indicateur de risque résiduel (IRR) : l’objectif de l’Irr métier est de mesurer strictement les risques d’erreur de liquidation imputables à des causes internes (erreur métier du technicien, dysfonctionnement de l’outil ou du processus). La base du contrôle effectué repose sur l’ensemble des droits valorisés ou non relatifs au matricule sélectionné et le mois concerné. 80 dossiers ont été contrôlés en 2015 à la Caf du Morbihan.

• mettre en œuvre des plans d’action à partir des résultats obtenus lors de l’évaluation (formation, ateliers métier, modification de mode opératoire…).

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Le juste droit

Les indus de prestations

La mise à jour des dossiers induite par les échanges d’information entre les Caf, les familles et divers organismes engendre tantôt des indus (trop perçus de la part des allocataires) tantôt des rappels (sommes dues aux allocataires). Du côté des ménages, ces régularisations peuvent s’accompagner de difficultés préjudiciables dans leur budget. Du côté des Caf, elles sont synonymes de charge de gestion des dossiers (appels téléphoniques, réclamations....).

Le «paiement à bon droit», défini comme le versement au bon moment des sommes exactes de prestations auxquelles l’allocataire a droit est donc un enjeu majeur.

2014 2015

Nombre d'indus émis 47 129 47 914 1,7%

Montant des indus émis 22 456 681 € 22 974 990 € 2,3%Montant des indus recouvrés (*) 21 171 860 € 22 294 530 € 5,3%

Solde au 31/12 des indus à recouvrer 10 559 445 € 11 239 905 € 6,4%

Nombre d'allocataires avec indus en solde non disponible 10 061Endettement moyen des allocataires non disponible 1 117 €

* Montant du recouvrement réel(hors remises, annulations et transfert au Conseil départemental)

19 057 379 € 20 276 697 € 6,4%

Le solde des indus progresse de 6,4%, (contre +13,9% entre 2013 et 2014) malgré une progression du recouvrement des indus (+5,3%) et le ralentissement de la hausse des implantations d’indus (+2,3%).

Le taux de recouvrement réel des indus a progressé et se situe à 60,47%contre 60,06% en 2014.

recouvrement réel de l'année (hors remises, annulations, transferts)Taux de recouvrement réel des indus montant total des indus (solde à fin 2014 + indus implantés en 2015)

=

Dans le cadre du schéma régional de mutualisation, la Caf d’Ille et Vilaine assure désormais la gestion du recouvre-ment pour le compte de la Caf du Morbihan.Ce projet a abouti en juin 2015 pour le recouvrement forcé et en novemebre 2015 pour le recouvrement amiable après un travail important d’échange de pratiques avec nos collègues d’Ille et Vilaine.

En 2015, la Caf du Morbihan a mis en place de nouveaux services pour les allocataires : un «questions/réponses» sur les pages locales du caf.fr pour expliquer les notions de dettes et les aspects pratiques liés au remboursement, le paiement en ligne de sa dette par carte bancaire ainsi que les campagnes emailing et sms.

La lutte contre la fraude en 2015 Trois principes d’action : prévention, détection et qualification, sanction

La prévention des fraudes : les outilsDans le cadre de la lutte contre la fraude, les services ont à disposition différents outils, à titre d’exemple :

• Référentiel national des bénéficiaires (Rnb)Il s’agit de détecter les «doublons» de bénéficiaires qui seraient enregistrés sous deux matricules différents dans une ou plusieurs Caf.1 663 signalements ont été traités en 2015contre 1 335 en 2014, soit une augmentation de 25 %.

• Répertoire national commun de protection sociale (Rncps). Il recense toutes les prestations versées et les organismes de rattachement et est directement intégré à notre système d’information.

• Fichier national des comptes bancaires et assimilés (Ficoba). Il sert à recenser les comptes de toute nature (bancaires, postaux, d’épargne …), et à fournir aux agents habilités des informations sur les comptes détenus par une personne ou une société.

• Déclarations préalables à l’embauche (Dpae) :consultation des Dpae.Au niveau régional, des échanges d’informations ont lieu entre les organismes de protection sociale, Pôle emploi et la Direc-tion générale des finances publiques (Dgfip) dans le but d’aler-ter sur des dossiers potentiellement frauduleux.Au niveau départemental, le Comité opérationnel départe-mental anti-fraude (Codaf) installé par le Préfet du Morbihan en 2010 s’est réuni une fois en 2015 en réunion plénière.Sa mission est de mettre en œuvre des actions communes (exemple : lutte contre le travail illégal) et de développer un réseau partenarial en matière de lutte contre la fraude. - 63 signalements adressés à nos partenaires- 22 signalements transmis par nos partenaires

La détection des fraudes et leurs qualificationsComme les années antérieures, la fraude a porté essentiellement sur les minima sociaux et les aides au logement.170 fraudes ont été qualifiées en 2015 pour un préjudice financier de 1 501 918 € (soit 6,5% des indus et 0,23% du montant total des prestations versées).Les principales typologies des fraudes repérées sont :- les omissions et fausses déclarations 72%,- les fraudes à l’isolement 28%.

Les sanctions prises en 2015 :- 12 dépôts de plaintes auprès des parquets de Lorient et Vannes,- 85 pénalités définitives pour un montant total de 22 999 €,- 57 avertissements,- 66 signalements au Conseil départemental s’agissant du Rsa. Ces signalements ont donné lieu pour partie à dépots de plaintes auprès des parquets de Lorient et Vannes. Parmi les 170 dossiers qualifiés de frauduleux, 144 comportent un indu de Rsa.

Les cas de récidive sur les dossiers frauduleux sont identifiés et font l’objet d’un examen particulier.La qualification de la fraude et la sanction sont déterminées par la commission administrative fraudes (8 séances en 2015).

Un barême national de sanctions de la fraude a été expérimenté en 2015 afin d’harmoniser les sanctions de la fraude dans le réseau des Caf. Ce barème sera opposable en 2016.Critères pris en compte pour fixer la sanction :• typologie de la fraude : omission, fausse

déclaration, faux et usage de faux et es-croquerie,

• montant du préjudice détecté,• situation du débiteur au niveau de sa

solvabilité. Pour ce faire, le Qfprp (quotient familial/plan de recouvrement personna-lisé) est une des composantes du calcul et définit les circonstances atténuantes ou aggravantes par rapport à la sanction,

• récidive,• surendettement (en raison de contraintes

réglementaires).

Présence du Conseil départemental en commission administrative fraudeLa Caf du Morbihan n’a pas de délégation du Conseil départemental en matière de Rsa, c’est au Conseil départemental de se pronon-cer sur la notion de fraude pour cette presta-tion et sa sanction. Depuis février 2015, le Conseil départemental représenté par la responsable du Pôle «Gestion du droit Rsa» et la responsable du service de l’assemblée / Juriste participe à la commission administrative fraude.

Convention avec les parquets de Vannes et de LorientCette convention a pour objet de prévenir et de lutter plus efficacement contre tout comportement délictueux, de poser les bases d’une coopération entre les services de la Caf, les services de police et de gendarmerie en charge d’enquêtes judiciaires et les Parquets de Vannes et Lorient tant au niveau de la prévention que de la détection et de la répression des fraudes aux prestations sociales. Elle a aussi pour objectif d’aboutir à la meilleure mise en œuvre possible des textes régissant la lutte contre la fraude et au remboursement intégral de l’indu.Elle a été signée en décembre 2015.

FRAUDE

ACTU

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2015 2014

Produits d’Exploitation46 692 350 8,9% 42 860 704

• Dotation Action Sociale • Prestations de Service ordinaires • Prestations de Service contrats • Dotation aide spécifique Alsh • Subventions financières Cnaf : aide à domicile • Autres participations Cnaf (y compris fonds crèches)

9 165 95420 211 67714 522 150

1 394 614436 458961 497

0,2%7,7%8,8%

87,2%-21,4%225,6%

9 144 79118 771 21313 349 097

745 102555 182295 320

Produits financiers (y compris reprises sur provisions) 21 106 97,8% 10 670

Produits exceptionnels 61 100 non significatif 1 971

Reprises sur provisions subventions investissements 1 518 798 -19,0% 1 874 743

Ressources (opérations en capital) 2 775 087 3,6% 2 678 461

• Remboursement des prêts des allocataires • Remboursement des prêts des partenaires • Autres remboursements de prêts et avances de trésorerie

1 699 8431 074 965

280

-3,0%16,0%

1 751 816926 645

TOTAL 51 068 441 7,7% 47 426 550

Ressources de l’action sociale

Ressources par nature

Dépenses de l’action sociale

2015 2014

Investissement 2 589 384 -11,3% 2 917 730

• Prêts aux partenaires• Prêts aux allocataires• Œuvres et services en gestion directe

1 049 6371 516 351

23 396

-21,8%0,6%

-66,0%

1 341 5481 507 465

68 716

Fonctionnement 48 247 976 8,1% 44 630 091

• Aides aux familles Fonds propres (y compris remises sur créances) Fonds affectés (Aad, Bafa) • Aides aux partenaires Fonds propres Fonds affectés (prestations de Service,Fonds Crèches, Reapp...)

Fonds régional, Fonds de solidarité logement (Fsl) et Vies de familles

• Œuvres et services en gestion directe Fonds propres (y compris VNC des biens cédés) Fonds affectés (prestations de Service)

2 722 89937 554 829

630 828

5 401 300173 633

-2,2%-20,4%

11,3%10,4%-5,6%

0,2%-2,7%

1 324 097589 422

2 445 76434 031 053

668 464

5 392 776178 516

TOTAL 50 837 359 6,9% 47 547 821

Dépenses par nature

2015 2014

• Accueil des enfants de 0 à 6 ans • Temps libre des enfants et des familles • Accompagnement social des familles et de leurs enfants • Logement et Habitat • Animation de la vie sociale • Autres actions (dont Parentalité et Vies de Familles) • Dépenses hors fonctions (Remises/ créances, VNC / biens cédés)

23 672 08715 798 655

4 765 1291 980 1693 458 0741 024 007

139 238

8,7%8,3%

-4,6%3,4%

13,9%-3,9%

-16,8%

21 778 60514 589 322

4 994 4141 915 7253 036 5251 065 970

167 261

TOTAL 50 837 359 6,9% 47 547 821

2014 2014

• Aides aux Familles • Aides aux partenaires • Services Caf

3 280 83741 958 193

5 598 329

-4,1%9,0%

-0,7%

3 420 98438 486 829

5 640 008

TOTAL 50 837 359 6,9% 47 547 821

Dépenses par fonction

Dépenses par destinataire

1 295 572468 915

- 120 - - 121 -


InvestissementDépenses sur fonds locauxDépenses sur fonds nationaux

308 083 €14 178 €

Total 322 261 €Pour ordre : immobilisations reportées 51 850 €

FonctionnementFrais de personnel 12 826 356 €

Autres dépenses de fonctionnement hors amortissement 1 921 342 € Amortissement 543 205 € Provision 238 836 €Valeur nette comptable des immobilisés cédées 59 960 €

Total 15 589 699 €

Financement local- Travaux bâtiments 199 718 € - Véhicules 33 045 €- Matériel et logiciel 28 730 € - Mobilier de bureau 46 590 €

Financement national- Matériel informatique 14 178 €

Principaux postes de dépenses

Affranchissements Déplacements et missions

Formation continue Électricité et gaz

Frais de Conseil d’administrationContrat de nettoyage

Taxes foncières Maintenances informatiques

Maintenances immeubles Téléphone

349 987 €120 998 € 106 477 €

90 970 € 90 282 €

86 164 € 48 514 € 41 565 €

28 716 € 21 226 €

Ratio 2014 : 2,53 % 2015 : nc

Soit 2,53 € de dépenses de fonctionnement pour

100 € de prestations légales versées.

Prestations versées

Dépenses de fonctionnement /

Les recettesLes recettes sont principalement constituées du crédit de référence, calculé selon des paramètres établis par la Caisse nationale pour la répartition des ressources entre les Caf.

Les dépensesLes dépenses sont retracées dans le budget unique de gestion qui intègre les charges inhérentes à la gestion des prestations légales, des prestations extra-légales et des différentes interventions d’Action sociale (aides individuelles et collectives).

Gestion administrative

Glossaire

Aad Aide à domicileAah Allocation aux adultes handicapésAdil Agence départementale d’information sur le logementAeeh Allocation d’éducation de l’enfant handicapéAf Allocations familialesAfc Aides financières collectivesAfi Aides financières individuellesAgaa Aide à la gestion des aires d’accueilAjpp Allocation journalière de présence parentaleAlf Allocation de logement familialeAls Allocation de logement socialAlsh Accueil de loisirs sans hébergementAlt Allocation de logement temporaireAnv Admission en non valeurApajh Conseil scientifique et pédagogique pour adultes et jeunes handicapésApe Allocation parentale d’éducationApl Aide personnalisée au logementApre Aide personnalisée de retour à l’emploiArs Allocation de rentrée scolaireAs Action socialeAsf Allocation de soutien familialAvf Aide aux vacances familialesAvpf Assurance vieillesse du parent au foyerBafa Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateursBij Bureau Information jeunesseCa Complément d’activitéCaf Caisse d’Allocations familialesCai Commission des aides financières individuellesCas Commission d’action socialeCc Communauté de communesCcapex Commission spécialisée de coordination des actions de prévention des expulsionsCcas Centre communal d’action socialeCdaph Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapéesCej Contrat enfance-jeunesseCerlis Centre de recherches sur les liens sociauxCesf Conseiller en économie sociale et familialeCf Complément familialCidff Centre national d’information sur droits des femmesCimap Comité interministériel pour la modernisation de l’action publiqueClas Contrat local d’accompagnement à la scolaritéClca Complément libre choix d’activitéCmg Complément mode de gardeCmu-C Couverture maladie universelle complémentaireCnaf Caisse nationale d’Allocations familialesCnfpt Centre national de la fonction publique territorialeCodaf Comité opérationnel départemental anti-fraudeCog Convention d’objectifs et de gestionColca Complément optionnel de libre choix d’activité Cpam Caisse primaire d’assurance maladieCpog Contrat pluriannuel d’objectifs et de gestion Cra Commission de recours amiableCss Code de la Sécurité sociale

Cucs Contrats urbains de cohésion socialeDatamining Technique qui consiste à repérer les dossiers à risques à partir des dossiers présentant des indus. Ddcs Direction départementale de la cohésion socialeDgfp Direction générale des finances publiquesDgiss Direction générale des interventions sanitaires et socialesDgme Direction générale de la modernisation de l’ÉtatDpe Déclaration préalable à l’embaucheDrcs Direction régionale cohésion socialeEaje Établissement d’accueil du jeune enfantEhpad Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantesEpci Établissement public de coopération intercommunaleEsat Établissements et services d’aide par le travailFaf Fonds assurance formationFjt Foyer de jeunes travailleursFnal Fonds national d’aide au logementFsl Fonds de solidarité logementGa Gestion administrativeGipa Garantie contre les impayés de pensions alimentairesGrph Garantie de ressources des personnes handicapéesIgas Inspection générale des affaires socialesIgf Inspection générale des financesLaep Lieu d’accueil enfants/parentsLfss Loi de financement de la Sécurité socialeMaji Majoration isolement (Rsa)Mam Maison d’assistantes maternellesNir Numéro d’identification au répertoireNs Non significatifPah Prêt à l’amélioration de l’habitatPaiam Prime pour l’aide à l’installation des assistantes maternellesPaje Prestation d’accueil du jeune enfantPch Prestation de compensation du handicapPdalhpd Plan départemental d’action pour le logement et l’hébergement des personnes défavorisésPdlhi Pôle départemental de lutte contre l’habitat indignePdt Projet éducatif territorialPll Patronage laïque lorientaisPmi Protection maternelle infantileRam Relais d’assistantes maternellesReaap Réseau d’écoute, d’appui et d’accompagnement des parentsRnb Référentiel national des bénéficiairesRncps Répertoire national commun de la protection socialeRsa Revenu de solidarité activeRso Référentiel des sécurisations obligatoiresRsp Relais services publicsSdapl Section départementale des aides publiques au logementSfp Signalement de fraude potentielleSngi Système national de gestion des identifiantsUdaf Union départementale des associations familialesUrhaj Union régionale pour l’habitat des jeunesUrssaf Union de recouvrement des cotisations de Sécurité sociale et d’Allocations familiales

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Documents

D’ CTIVITÉ R PPORT A 2015• de contrôler l’activité de la Caf en se prononçant notamment sur les rapports remis par la directrice concernant les relations avec les usagers