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DES VACHES MANIFESTENT LORS DE LA JOURNÉE DE L’AGRICULTURE L e 21 septembre 2013, à l’occasion de la journée de l’agri- culture en Flandre (l’équivalent des journées fermes ouvertes en Wallonie), une manifestation insolite s’est déroulée dans des fermes laitières. Des vaches, ayant des slo- gans sur la mamelle, ont défilé pour« protester » de façon lu- dique contre un fléau qui accable la production laitière : les mammites. Un message que certains prennent à la légère. Ce n’était pas le cas des vaches à l’origine de la manifestation. Les vaches circulaient librement parmi les visiteurs et donnaient ainsi une allure un peu singulière à l’événe- ment. Les slogans inscrits sur les mamelles étaient du style: « No milk today (pas de lait aujourd’hui) » ou bien en- core « We want Kenocidin® (nous voulons Kenocidin®)». Le nœud du problème Le problème est loin d’être nouveau. Les vaches laitières produisent toujours d’avantage. Les vaches sont jugées sur leur productivité. On en demande toujours plus. Les ma- melles sont alors plus susceptibles d’être infectées. Dans l’élevage laitier, 60% des antibiotiques utilisés sont destinés à la prévention ou au traitement des mammites. Il s’agit là d’une moyenne. Or, à terme, il faudra diminuer les trai- tements antibiotiques. Prévenir, c’est mieux que guérir! Annie, porte-parole des « manifestantes », exprime leurs réac- tions : « On ne nous demande jamais notre avis! Est-ce que nous voulons donner autant de lait? Devons-nous souffrir pour y parvenir ? Rita, autre membre du comité organisateur, poursuit : « Nous ne voulons pas la guerre et sommes prêtes à donner du lait, plus de lait parce que le monde a besoin de lait. Mais nous demandons le respect. Une petite tape sur l’épaule, cela ne suffit pas. Non seulement nous souhaitons être soignées en cas de mammite, mais nous souhaitons également un logement sain et confortable, une hygiène parfaite et une préparation correcte avant et après la traite. En résumé, nous souhaitons être traitées comme décrit dans le programme «Manage Mastitis». Annie ajoute qu’elles n’en resterons pas là si la situation n’est pas prise au sérieux : « Nous pensons d’ailleurs à créer un syndicat ou alors un GPL (groupement de productrices de lait). Nous sommes prêtes à discuter. Il est évident que la prévention, même des mammites subcliniques, rapporte au producteur laitier. C’est d’ailleurs pour- quoi une des manifestantes porte sur la rondeur de sa mamelle: « Notre taux cellulaire, c’est la mesure de votre porte-monnaie. » Dans l’intérêt du producteur laitier Dans une ferme du côté de Deinze, nous avons rencontré le Docteur Sofie Piepers, du M-Team ; elle avait rendez-vous avec Joséphine Verhaeghe, responsable chez CID LINES . Elles ont été étonnées par la manifestation et ne pouvaient réprimer un grand sourire. Nous leur avons demandé si elles étaient au cou- rant. Sofie Piepers : « Pas du tout. La surprise était complète. Elles ont raison, naturellement. Je ne pensais pas que ces braves vaches seraient aussi vite intéressées par notre technique. » Les vaches ont-elles raison d’affirmer que le taux cellulaire est une mesure du portefeuille ? Joséphine Verhaeghe : « C’est absolument certain. Le taux cellulaire est la référence pour la mammite et par conséquent, pour la rentabilité de l’exploitation. La mammite coûte en moyenne 182 euros par vache. » Sofie Piepers insiste : «En Flandre, on estime qu’on jette chaque année 17 à 18 millions de litres de lait par an à cause des mammites. Un taux moyen de 200.000 cel- lules/ml représente déjà une perte de 1,4 l de lait par jour et par vache vis-à-vis d’un taux moyen de 50.000 cellules/ml. Les vaches FEMEN nous ont donc clairement donné une leçon. La population humaine augmente ; des éco- nomies sont en croissance. Leur conjonction favorise la demande de produits de haute qua- lité, comme les produits laitiers, principalement dans les pays à économie émergente : Chine, Inde, Amérique du Sud, Afrique du Sud, Rus- sie. Dès qu’une certaine partie de la population dispose d’un minimum de ressources financiè- res, la demande de protéines animales explose, et certainement celle des produits laitiers. La hausse intérieure de la production laitière MANIFESTATION DES VACHES FEMEN BRUXELLES NOTRE TAUX CELLULAIRE C’EST LA MESURE DE VOTRE PORTE-MONNAIE LA MISSION DE JOSEPHINE 3 2 MARCHÉ LAITIER MONDIAL : COMMENT LE SATISFAIRE ? STAND 36-01 VISITEZ NOUS Dairy Daily by GAGNEZ 4x250E EN BONS D’ACHAT P5 Nr. 0001 Magazine Semestriel du secteur laitier

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Magazine professionel pour les éleveurs laitiers.

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DES VACHES MANIFESTENT LORS DE LA JOURNÉE DE L’AGRICULTURE

Le 21 septembre 2013, à l’occasion de la journée de l’agri-culture en Flandre (l’équivalent des journées fermes ouvertes en Wallonie), une manifestation insolite s’est

déroulée dans des fermes laitières. Des vaches, ayant des slo-gans sur la mamelle, ont défilé pour« protester » de façon lu-dique contre un fléau qui accable la production laitière : les mammites. Un message que certains prennent à la légère. Ce n’était pas le cas des vaches à l’origine de la manifestation.

Les vaches circulaient librement parmi les visiteurs et donnaient ainsi une allure un peu singulière à l’événe-ment. Les slogans inscrits sur les mamelles étaient du style: « No milk today (pas de lait aujourd’hui) » ou bien en-core « We want Kenocidin® (nous voulons Kenocidin®)».

Le nœud du problèmeLe problème est loin d’être nouveau. Les vaches laitières produisent toujours d’avantage. Les vaches sont jugées sur leur productivité. On en demande toujours plus. Les ma-melles sont alors plus susceptibles d’être infectées. Dans l’élevage laitier, 60% des antibiotiques utilisés sont destinés à la prévention ou au traitement des mammites. Il s’agit là d’une moyenne. Or, à terme, il faudra diminuer les trai-tements antibiotiques. Prévenir, c’est mieux que guérir!

Annie, porte-parole des « manifestantes », exprime leurs réac-tions : « On ne nous demande jamais notre avis! Est-ce que nous voulons donner autant de lait? Devons-nous souffrir pour y parvenir ? Rita, autre membre du comité organisateur, poursuit : « Nous ne voulons pas la guerre et sommes prêtes à donner du lait, plus de lait parce que le monde a besoin de lait. Mais nous demandons le respect. Une petite tape sur l’épaule, cela ne suffit pas. Non seulement nous souhaitons être soignées en cas de mammite, mais nous souhaitons également un logement sain et confortable, une hygiène parfaite et une préparation correcte avant et après la traite. En résumé, nous souhaitons être traitées

comme décrit dans le programme «Manage Mastitis». Annie ajoute qu’elles n’en resterons pas là si la situation n’est pas prise au sérieux : « Nous pensons d’ailleurs à créer un syndicat ou alors un GPL (groupement de productrices de lait). Nous sommes prêtes à discuter. Il est évident que la prévention, même des mammites subcliniques, rapporte au producteur laitier. C’est d’ailleurs pour-quoi une des manifestantes porte sur la rondeur de sa mamelle: « Notre taux cellulaire, c’est la mesure de votre porte-monnaie. »

Dans l’intérêt du producteur laitierDans une ferme du côté de Deinze, nous avons rencontré le Docteur Sofie Piepers, du M-Team ; elle avait rendez-vous avec Joséphine Verhaeghe, responsable chez CID LINES . Elles ont été étonnées par la manifestation et ne pouvaient réprimer un grand sourire. Nous leur avons demandé si elles étaient au cou-rant. Sofie Piepers : « Pas du tout. La surprise était complète. Elles ont raison, naturellement. Je ne pensais pas que ces braves vaches seraient aussi vite intéressées par notre technique. »Les vaches ont-elles raison d’affirmer que le taux cellulaire est une mesure du portefeuille ? Joséphine Verhaeghe : « C’est absolument certain. Le taux cellulaire est la référence pour la mammite et par conséquent, pour la rentabilité de l’exploitation. La mammite coûte en moyenne 182 euros par vache. » Sofie Piepers insiste : «En Flandre, on estime qu’on jette chaque année 17 à 18 millions de litres de lait par an à cause des mammites. Un taux moyen de 200.000 cel-lules/ml représente déjà une perte de 1,4 l de lait par jour et par vache vis-à-vis d’un taux moyen de 50.000 cellules/ml.Les vaches FEMEN nous ont donc clairement donné une leçon.

La population humaine augmente ; des éco-nomies sont en croissance. Leur conjonction favorise la demande de produits de haute qua-lité, comme les produits laitiers, principalement dans les pays à économie émergente : Chine, Inde, Amérique du Sud, Afrique du Sud, Rus-sie. Dès qu’une certaine partie de la population dispose d’un minimum de ressources financiè-res, la demande de protéines animales explose, et certainement celle des produits laitiers. La hausse intérieure de la production laitière

MANIFESTATION DES VACHES FEMENBRUXELLES

NOTRE TAUX CELLULAIRE C’EST LA MESURE DE VOTRE PORTE-MONNAIE

LA MISSION DE JOSEPHINE 3

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MARCHÉ LAITIER MONDIAL : COMMENT

LE SATISFAIRE ?

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Renaat Debergh - BCZKevin Bellamy

MANIFESTATION VACHE

J’ose le dire : c’est du jamais vu ! Des vaches laitières qui manifestent avec leurs ma-melles, à l’exemple des FEMEN, ces

jeunes femmes qui protestent, seins nus, ces porte-messages attirent le regard. Cela s’est dé-roulé en masse lors de la journée de l’agriculture.

Enfin, c’est arrivé, et cela paraît aujourd’hui na-turel. On peut même se demander pourquoi on a tellement attendu, pourquoi nous nous sommes tues aussi longtemps. Le problème n’est pas nouveau, et nous devons reconnaître que plusieurs institutions, comme l’OSaM, à l’Université de Liège, et M-Team, à l’Univer-sité de Gand, ont longuement étudié le sujet, certes complexe. Il faut aller de l’avant. CID LINES prend la chose à cœur, non seulement en Belgique, mais dans bien des pays à travers le monde. On veut désormais juguler le problème de façon préventive, de manière professionnelle, avec les vétérinaires, pour préserver ce que nous faisons le mieux, notre lait. En résumé: nous faire belles avant, nous aider pendant et nous protéger après… notre tâche bi-quotidienne. Ce serait bien si nous pouvions accomplir notre travail sans ce souci constant. D’autant plus que, bien souvent, le mal est insidieux, mais trop ténu pour que nous tombions malades. Pas moyen de leur faire signe, à part que nous ne sommes pas trop dans notre assiette. Lorsque le mal nous tenaille, nous n’avons pas la forme olympique, c’est sûr. Car nous sommes des vaches laitières à haute performance, c’est-à-dire des athlètes de haut niveau. Bien nous soigner, nous en se-rons les principales bénéficiaires. Enfin, je dis cela pour leur faire plaisir. Car, entre nous, c’est quand même les pa-trons qui en profitent le plus. Ils n’ont pas l’air de le croire. Cela valait donc bien une démonstration vache.

Béa DesveauxRédactrice en chef

La population humaine augmente ; des écono-mies sont en croissance. Leur conjonction fa-vorise la demande de produits de haute qua-

lité, comme les produits laitiers, principalement dans les pays à économie émergente : Chine, Inde, Amérique du Sud, Afrique du Sud, Russie. Dès qu’une certaine partie de la population dispose d’un minimum de ressources financières, la demande de protéines animales explose, et certainement celle des produits laitiers. La hausse intérieure de la production laitière ne suffit pas toujours, ren-dant les importations nécessaires. Qui peut satis-faire cette demande ? Les vaches, naturellement… mais dans quel pays ? Un fait est certain : cela ne se fera pas sans la technicité des producteurs laitiers.

La Chine, le moteurComme dans d’autres domaines de l’économie, la Chine est le moteur du marché mondial. Sa popula-tion (1,36 milliard de personnes) est immense, plus de 100 fois celle de notre propre pays, deux fois et demi celle de l’Union Européenne… La croissance de la classe moyenne chinoise attise la demande, mais l’insuffisance de la production intérieure oblige le pays à importer. Selon Renaat Debergh, administrateur délégué de la Confédération Belge des Laiteries (CBL), la Chine a joué un rôle très important en 2013 et début 2014, en impor-tant de grandes quantités de poudre de lait. Les importa-tions ont été multipliées par 8, de 46.000 à 406.000 tonnes, entre 2008 et 2012. En 2013, les importations ont grim-pé à 619.000 tonnes. Au cours du premier trimestre 2014, l’importation de poudre de lait entier a grimpé de 72%.

Par ailleurs, les autorités chinoises ont renforcé les normes

de qualité pour leur propre production, surtout pour l’ali-mentation infantile. En grande partie en raison des scan-dales laitiers qui ont éclaté durant la dernière décennie.

L’offre et la demande au niveau mon-dialLa population asiatique devrait augmenter de 42% d’ici à 2050 et atteindre 5 milliards d’individus. La croissance de-vrait augmenter encore plus vite en Afrique. Une croissance de 48% devrait propulser sa population à 2,2 milliards de per-sonnes, alors que la population d’Amérique latine n’augmen-terait que de 6%, tandis qu’elle régresserait de 1% en Europe.

La consommation de lait devrait augmenter de 14 à 15%. Michel Nalet, porte-paroles de Lactalis, président de l’Eu-ropean Dairy Association (association européenne des lai-teries), estime que la hausse de la demande se fera surtout en raison de la croissance de la classe moyenne dans quelques pays comme la Chine, l’Inde, quelques pays asiatiques, l’Afrique du Nord, le Brésil, la Russie et l’Europe de l’Est.

Pour Kevin Bellamy, le spécialiste de l’alimentation chez Ra-bobank, le marché mondial du lait sera stimulé par la crois-sance de la population, l’urbanisation, la mondialisation et la hausse des revenus. A noter que la consommation augmente le plus dans les pays où le déficit de production est flagrant, souvent de façon structurelle. Une population au bien-être croissant cherche d’abord à combler ses besoins en nourriture (surtout en protéines), puis lorsque l’alimentation devient une commodité, on tend alors vers une consommation de masse avant de passer à l’étape suivante: les produits de luxe.

Les régions qui exportent, ....la demande qui se fait jour en Amérique centrale, au Brésil, dans plusieurs pays d’Amé-rique du Sud, en Russie, en Europe de l’Est, en Asie (prin-

cipalement en Chine), en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Kevin Bellamy admet que cela prendra encore un peu de temps. Il estime que l’Union Européenne produira, en 2024, 25 millions de tonnes au-delà de sa consommation.

Les conséquences pour le secteur laitier et l’élevage laitierLorsque l’on analyse les flux commerciaux de produits lai-tiers, on constate que même si les Européens s’intéressent à la Chine, ils exportent peu vers ce marché. La Chine importe surtout de la poudre de lait, en provenance de Nouvelle-Zé-lande et d’Australie. Les Etats-Unis exportent surtout vers l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud, un peu vers la Chine et le Moyen-Orient. L’Argentine et l’Uruguay misent sur les mêmes marchés. Le marché russe et l’Afrique du Nord sont principalement fournis par l’Union Européenne.

Renaat Debergh constate que la production laitière migre en Europe, augmentant dans le Nord de l’Europe, dont la Bel-gique, régressant dans le Sud. Kevin Bellamy souligne tou-tefois que le coût de production du lait est très élevé dans le Nord de l’Europe, en raison des normes sévères en matière d’environnement et de sécurité alimentaire, à cause des sa-laires, du prix des terres, de la fiscalité… D’un autre côté, les prix payés par les consommateurs sont bas à cause de la concurrence féroce que les chaînes de distribution se livrent. Il est donc nécessaire que tout soit mis en œuvre pour di-minuer les coûts de production. Renaat Debergh constate que la production laitière augmente de 1 à 2% par an en Belgique sans qu’il y ait augmentation du nombre de vaches laitières. La productivité des vaches ne fait qu’augmenter.

On demande toujours davantage aux vaches. Une lutte ef-ficace contre les mammites est un moyen simple de frei-ner les coûts de production et de produire davantage.

MARCHÉ LAITIER MONDIAL : COMMENT LE SATISFAIRE ?

A GAGNER: 4 BONS D’ACHAT D’UNE VALEUR DE 250E P5

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Au départ, Joséphine Verhaeghe était vétérinaire de terrain à Lumbres, dans le Pas-de-Calais (F). Les producteurs laitiers constituaient une bonne partie de sa clientèle. Bien souvent, elle

se sentait frustrée parce qu’elle devait « faire le pompier », c’est-à-dire traiter les mammites déclarées, alors qu’elle aurait préféré accomplir un boulot de prévention. En 2007, CID LINES était à la recherche d’un vétérinaire pour la France. Elle a répondu sans hésiter à l’annonce. Au-jourd’hui, elle parcourt le monde pour former et guider ceux qui dé-sirent trouver des solutions en matière de mammites. Nous avons eu l’occasion de la rencontrer à Ypres, alors qu’elle venait d’Inde, qu’elle était en partance pour l’Irlande, avant de s’envoler vers la Colombie.

Produit de trempage agrééAux suites d’une procédure longue et stricte, CID LINES a obtenu, pour plusieurs de ses produits de trempage, un enregistrement médicinal européen. C’était en 2006. L’autorisation de mise sur le marché en tant que médicament vétérinaire ne peut être obtenue qu’après avoir démontré l’efficacité et la sécurité des produits. Ces conditions sont vérifiées au moyen d’une batterie de tests bien précis. L’enregistre-ment en tant que médicament offre non seulement une sécurité pour le producteur laitier mais procure aussi davantage de confiance, notamment, chez le vétérinaire d’exploitation. Ces produits de trempage sont donc des médicaments préventifs. Jo-séphine : « Le produit de trempage fait reculer les mammites de 50% par rapport à zéro traitement. Cela ressort de nombreuses études, tant en Amérique qu’en Europe. »

Pour Joséphine, voilà la base de sa mission chez CID LINES. Responsable de la stratégie de gestion des mammites, elle mène au niveau mondial des formations pour la lutte anti-mammites. Joséphine : « A la demande des distributeurs de CID LINES, je visite les élevages pour voir ce qui peut être mis en place. La stratégie classique est princi-palement curative, nous travaillons sur l’approche préventive» La deuxième fonction de Joséphine concerne le conseil, qu’elle accomplit dans plus de 30 pays :« Il y a de nombreux types de distributeurs. Il peut s’agir de vendeurs de machines à traire, de fournisseurs d’aliments du bétail, ou bien des coopératives. Hors Europe, il s’agit sur-tout de vendeurs de médicaments. L’approche préventive a encore du chemin à faire!

Gestion des mammites avec Keno-MCID LINES a mis au point, en collaboration avec M-Team de l’Université de Gand, un logiciel focalisé sur la diminution du taux cellulaire, en vue de réduire la mammite subclinique. Joséphine Verhaeghe : « Nous voulons mettre sur pied une collaboration entre le producteur laitier, le vétérinaire et le distributeur. »

Le programme Keno-M est basé sur l’enregistrement sur 4 à 6 semaines des taux Le programme Keno-M fonctionne sur la base des taux cellulaires individuels des vaches mesurés toutes les 4 à 6 semaines. Au moyen de ces données, les parte-naires veulent améliorer la santé de la mamelle et la qualité du lait dans les exploi-tations. L’objectif est de traduire ces données d’élevage en conseils concrets, pra-tiques et spécifiques pour l’exploitation. Grâce au logiciel, le vétérinaire-conseil peut voir, d’un coup d’œil, les points faibles et les points forts de la gestion de la santé de la mamelle. Il en résulte immédiatement un rapport pour son client producteur lai-tier, avec les principaux enseignements et conseils. C’est un programme total. CID LINES est actif dans tous les pays de l’Union Européenne, mais il l’est aussi en

Chine, en Inde, en Amérique du Sud, en Afrique, bientôt en Afrique orientale et aux Etats-Unis.

Joséphine Verhaeghe signale qu’aux Etats-Unis, la norme des 750.000 cellules/mL devrait être prochainement ra-menée à 400.000 cellules/mL. Dans les pays en développe-ment comme l’Inde et le Pakistan, il faut infor-mer les propriétaires de l’impact conséquent des mammites sur la rentabilité de l’élevage et former les personnes responsables de la traite pour changer les habitudes. Il faut en permanence répéter», dit-elle.

Baisser le coût de production et l’usage des anti-biotiques“Joséphine : « Le taux cellulaire est la ré-férence pour les mammites et, en même temps, une référence pour la ren-tabilité de l’exploitation laitière. La norme euro-péenne ne suffit pas pour déli-miter un espace sans perte. Un taux cellulaire situé entre 150.000 et 300.000 cellules/ml provoque déjà une perte de 5%. La rou-tine de traite se doit d’être pratique et d’apporter les résultats attendus. Une ana-lyse détaillée des pratiques de l’élevage permet de valider leur efficacité. Sur ce point, Keno-M est un outil précieux. Le programme «Manage Mastitis» de CID LINES contrôle l’hygiène (propreté des mamelles et préparation des trayons avant la traite), le logement, la routine de traite ainsi que les données de chaque animal (niveau de production et historique des mammites cliniques et subcliniques).

Outre la rentabilité, la réduction de l’utilisation des antibiotiques est mise en avant. C’est un autre objectif important. Joséphine: « Avec Keno-M, nous voulons et nous pouvons dimi-nuer l’utilisation des antibiotiques, aussi bien en usage préventif qu’en utilisation curative.»

LA MISSION DE JOSÉPHINE

YPRES

DVM Josephine Verhaeghe

VOICI NOTRE LOTTIE VACHPECKI, DE MANAGE MASTITIS, QUI VIENT DE REMPORTER LA DER-NIÈRE ÉTAPE DU TOUR, LA PLUS PRESTIGIEUSE ÉTAPE SUR LA PLUS BELLE AVENUE DU MONDE

QUE SONT LES CHAMPS ELYSÉES ! CE N’EST PAS PAR HASARD POUR CETTE ÉQUIPE SOUDÉE QU’EST MANAGE MASTITIS. LES FILLES SONT SUPER-MOTIVÉES.

C’EST FANTASTIQUE, APRÈS AVOIR PASSÉ LES COLS, ET POUVOIR

ENCORE SE TREMPER LE MAILLOT.

JE VEUX PROFITER DE CETTE OCCA-SION POUR SOUTENIR NOS AMIES VACHES-FEMEN : NOUS VOULONS

MANAGE MASTITIS !

OU ALORS, CE SERA : NO MILK TODAY ! PAS DE LAIT AUJOURD’HUI !

LA MANIÈRE DONT TU AS GAGNÉ AUJOURD’HUI FAIT OUBLIER TOUTES

LES SOUFFRANCES.

TOUTE L’ÉQUIPE S’EST EN EFFET DONNÉE À FOND. MAIS NOUS SAVONS POURQUOI NOUS ROULONS, POUR DE MEILLEURS SOINS POUR TOUTES NOS CAMARADES DE

HAUTE PERFORMANCE DANS LES FERMES. RIEN QUE POUR CELA, CELA NOUS DONNE DES AILES.

AH OUI, QUAND NOUS SOMMES TREMPÉES, CELA NOUS REND PLUS COSTAUDES. BIEN SOIGNÉES, NOUS

SOMMES IMBATTABLES.

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CID LINES collabore depuis plusieurs mois avec M-Team, de l’Université de Gand. Fin 2013, ils ont lancé ensemble le logiciel Keno-M, programme de

suivi de la santé de la mammelle et de la qualité du lait. M-Team est une équipe vétérinaire mise sur pied par le professeur Sarne De Vliegher et le Docteur Sofie Piepers. Depuis plusieurs années, cette unité de recherche mène des travaux sur la prévention, les origines et l’importan-ces des mammites chez les vaches laitières en collabo-ration avec des partenaires belges et internationaux, en collaboration avec des partenaires nationaux et étran-

gers. Grâce à son dynamisme, elle a acquis une renommée internationale. M-Team pro-

pose un plan d’action en 10 points pour prévenir et contrôler la mammite chez les vaches laitières. Celui-ci a été repris dans le programme de prévention et de lutte du National Mastitis Council

aux Etats-Unis. Rencontre avec les doc-teurs Sarne De Vliegher et Sofie Piepers.

PrésentationOutre le Professeur Sarne De

Vliegher et le Docteur So-fie Piepers, M-Team com-prend 8 vétérinaires et 3 techniciens. Leur objectif est de mener des tra-vaux de recherche tout en s’impliquant sur le terrain : Des solutions concrètes sont mises en pratique pour com-

battre les mammites qui constituent une lourde perte pour les élevages laitiers. M-Team fournit divers services : suivi à la ferme, forma-tion, communication, analyses en laboratoire, études cli-niques et recherche scientifique. En collaboration avec le National Mastitis Council, M-Team organise du 4 au 7 Août à Gand le Congrès international sur les mammi-tes. Il aura lieu pour la première fois en dehors des USA.

Le problème de l’élevage laitier« Au niveau mondial, la mammite ou infection mam-maire, constitue l’affection la plus fréquente et la plus coûteuse, en exploitation laitière », dit Sofie Piepers. La majeure partie des antibiotiques utilisés dans les exploi-tations laitières est destinée à combattre les mammites. Cette infection occasionne des pertes économiques en raison d’une diminution de la production, des frais vé-térinaires et d’un remplacement précoce des animaux. Elle menace également la bonne image du secteur laitie.

Il est important de faire la distinction entre les mammites cliniques et subcliniques. La mammite clinique se caractéris par une mamelle dure, gonflée et chaude, mais surtout par la présence de cailles ou grumeaux et par un aspect anor-mal du lait. Généralement, les vaches sont également mala-des, fiévreuses et manquent d’appétit. Sarne De Vliegher : « 26% des vaches (40% des vaches, 10% des primipares) pré-sentent au moins une fois par an un cas de mammite cli-nique en Flandre. On parle également de mammites sub-cliniques, uniquement, uniquement dépistable par un taux cellulaire plus élevé (au-delà de 100 000 cellules/mL pour les primipares, ou 250 000 pour les vaches) ; 22% des vaches laitières en Flandre se trouvent dans cette situation, elles souffrent donc d’une infection subclinique. La norme eu-ropéenne est inférieure à 400.000 cellules par ml. En Fland-re, malgré une moyenne de 210.000 cellules/ml, nous esti-mons que le nombre de mammites est encore trop élevé. »

Pertes économiquesSofie Piepers souligne les pertes économiques élevées que les mammites provoquent pour l’éleveur. Il y a les coûts di-rects comme les frais vétérinaires, les traitements – dans le secteur laitier, la majeure partie des antibiotiques est em-ployée pour lutter contre les mammites – et le lait jeté. Il faut ajouter à celà les pertes indirectes, comme la réduction de la production, les éventuelles pénalités, le supplément de travail nécessaire au traitement des animaux et, souvent, le départ précoce des animaux. Les problèmes de mammi-tes entraîneraient chaque année le rejet de 17 à 18 milli-ons de litres de lait en Flandre. Un taux moyen de 200.000 cellules par ml entraîne déjà une diminution quotidienne de 1,4 l de lait par vache par rapport à un taux de 50.000 cellules/ml. Selon une étude néerlandaise, cela se traduit en moyenne par une perte de 140 euros par vache par an.

Réduire l’utilisation des antibioti-ques« Dansles élevages laitiers, 60% des traitements antimicrobi-ens sont destinés à la santé de la mamelle, de façon préventive ou curative », dit Sofie Piepers. La loi prévoit la diminution drastique de l’utilisation des antibiotiques. Nous devrons alors agir de façon pro-active pour que la qualité supérieu-re de notre lait reste notre principal avantage concurrentiel.

Sofie Piepers : « A l’avenir, tout devra être mis en œuvre pour produire chaque litre de lait de manière efficace. Il fau-dra travailler de façon structurée. La prévention améliore la qualité et réduit l’emploi des antibiotiques. » La recom-mandation : une utilisation raisonnée des antibiotiques. »

Le mot d’ordre : préventionLa prévention est le moyen le plus efficace pour diminuer les pertes dus aux mammites, qu’elles soient cliniques ou subcliniques. Le tarissement, le logement, l’hygiène et la préparation de la mamelle en sont les fondements. Le pro-gramme Keno-M, développé par CID LINES et M-Team, s’appuie sur ces points-clésLa grille d’évaluation de pro-preté de la mamelle de M-Team est également une aide précieuse pour le producteur laitier (www.m-team.ugent.be). D’après une étude menée par M-Team en Flandre, les exploitations dans lesquelles plus de 50% des vaches pré-sentent une mamelle sale (score 3 ou 4) ont 1,5 fois plus de risques d’infection que les exploitations dans lequelles les mamelles son propres (score 1 ou2). L’hygiène et la désinfection de la mamelle – le trempage – constituent la clé de voûte du contrôle des mammites des mammites.

GAND

LUTTER CONTRE LES MAMMITES AVEC M-TEAM, PARTENAIRE SCIENTIFIQUE

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M A N A G E M A S T I T I SM

Dr. Sofie Piepers M-team (Ugent)

prof. dr. Sarne De Vliegher M-team (Ugent)

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Les 10 commandements pour une mamelle saine

1.Un environnement propre, sec et confortable des vaches laitières tu maintiendras ; 2.Une lutte efficace contre les mouches tu effectueras ; 3.Les carences en minéraux/vitamines tu éviteras ; 4.Balances négatives avant et après vêlage par transition alimentaire adéqua-te tu réduiras; 5.L’œdème de la mamelle tu préviendras ; 6.Tétées des veaux et génisses tu refuseras ; 7.Le stress lors du vêlage et vêlages difficiles tu éviteras ; 8.La san-té des animaux et de la mamelle tu amélioreras ; 9.Le canal de trayons avant le vêlage tu protègeras si les bactéries de l’environnement sont là; 10.TAvant vêlage, les génisses gestantes avec moyens antimicrobiens tu traiteras, en accord et collaboration avec le vétérinaire.

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A l’initiative du Professeur Hanzen de la faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Liège, l’Observatoire de la Santé Mammaire (OSam) re-

groupe tous les spécialistes de la production laitière: l’As-sociation Wallonne de l’Elevage, les facultés universitaires (vétérinaires, agronomes), le comité du lait, l’Arsia…), les sociétés privées (CID LINES…) , des sociétés informati-ques, les vétérinaires du réseau Objectif Lait. Un objectif commun : lutter contre le fléau des mammites bovines.

La santé de la mamelle nécessite une approche multifactoriellePour en savoir plus sur la santé mammaire, lle mieux est encore d’en parler avec avec Léonard Théron, docteur en médecine vétérinaire, chercheur à la faculté de médeci-ne vétérinaire de Liège. Il est intarissable sur le sujet…Léonard Théron: «La santé mammaire est multifactoriel-le. La mammite est un «symptôme», pas un diagnostic. Je dis souvent que les animaux malades vivent dans un système malade. Ils sont finalement le symptôme de la faillite d’un système. Chaque spécialiste, à son niveau, propose une so-lution: logement, technique de traite, nutrition, équilibre du rumen, bilan des oligo-éléments, bilan énergétique dans le sang, scoring clinique… Que fait l’éleveur face à plusieurs options? L’essentiel, c’est de remettre le troupeau en état. D’où l’idée de regrouper toutes les compétences. Le travail du Professeur Hanzen a ainsi permis de créer une syner-gie. Les projets de l’OSam, ciblés sur le territoire wallon, ont toujours été soutenus par le Ministre de l’Agriculture.»

Qualité du lait irréprochableOn pourrait se demander la raison d’une telle effer-vescence. En moyenne, le lait livré en laiterie con-tient 250 000 cellules/mL, soit moins de 0,1% des éle-veurs pénalisés; 99,96% des livraisons sont indemnes d’antibiotiques. Produire un lait de qualité a toujours été un moteur pour les éleveurs belges, pionniers en la matière.Léonard Théron: «A plus de 400.000 cellules/ml, l’industrie y perd. Un bon lait de troupeau se situe à moins de 250.000 cellules; une bonne vache est inférieure à 200.000 cellules. Malgré des résultats encourageants, environ, 25% des va-ches sont atteintes de mammites subcliniques (vaches à cel-lules), ce qui risque de réduire la qualité et la production.

La bonne santé mammaire«Une vache en bonne santé, une primipare, par exemple, produit un lait contenant entre 50 et 100.000 cellules par ml. Les vaches en seconde lactation et plus devraient avoir ent-re 100 000 et 250 000 cellules/mL. Autre fait marquant, les trayons sont sous pression, 20% des vaches présentent des lé-sions pathologiques à ce niveau. Certains laissent penser que peu de cellules signifie faible immunité, pourtant, en général, une vache ayant peu de cellules répond plus facilement à une infection. Génétiquement, il faudrait rechercher des animaux tolérants, c’est-à-dire pouvant présenter des mam-mites peu sévères, non pénalisantes pour la production.»

Des pratiques à risquesUn tiers des exploitations appliquent une bonne routine de traite. Léonard Théron: «L’OSaM a lancé un projet d’obser-vation sur 350 fermes en Wallonie. Au total, 400 paramètres d’élevage (traite, alimentation, logement, âge des vaches…) ont été étudiés. D’après les observations, des pratiques à ris-que sont très ancrées, quel que soit l’élevage. Malgré que le fait que 70% des exploitations réalisent le post-trempage, il exis-te d’autres paramètres qui sont mal maîtisés et ont un impact significatif sur la quaité du lait. Par exemple, on estime grâce à l’OSam que 50% des machines à traire sont inadaptées aux vaches modernes en Wallonie. La recherche des solutions est compliquée par la diversité des situations: nombre d’a-nimaux, bâtiments, alimentation… L’important est de bien former les éleveurs afin qu’ils améliorent leurs pratiques.

Le coûtConnaît-on le coût des mammites dans l’exploi-tation, l’efficacité de la stratégie thérapeutique? Léonard Théron: un troupeau en bonne santé mammai-re investit en moyenne 70 euros/vache/an. Les pertes sont fortement corrélées avec la capacité à guérir lors du tarisse-ment. Une bonne stratégie peut améliorer les performances, car cela se planifie lors du tarissement. Le site Internet www.mammite.be propose des outilsaux producteurs laitiers, no-tamment la fréquence de renouvellement des manchons, et le diagnostic des lésions de trayon. Les recherches menées par l’OSaM démontre à l’heure actuelle que traiter avec un antibiotique par voie musculaire, et/ou un anti-inflammatoi-re améliore les chances de guérison d’une vache en lactation. Aujourd’hui, la gestion se limite trop à des traitements au ni-veau de la mamelle. En matière de dépistage, il y a la palpati-on, l’observation des premiers jets, le contrôle laitier. C’est le meilleur outil mais seulement 30% des producteurs sont in-scrits au contrôle laitier. Il y a encore des progrès possibles…»

L’hygièneQuel sera l’apport des produits d’hygiè-ne dans la stratégie de lutte contre les mammites?Léonard Théron: Les produits d’hygiène de la mamelle ap-portent des solutions pour le nettoyage des lavettes, pour le pré-trempage et le post-trempage. Ils ont trois fonctions possibles: la désinfection, la cosmétique, l’effet filmant. La désinfection, on sait ce que c’est. La cosmétique est abso-lument nécessaire parce que le trayon subit des contraintes importantes pendant la traite, mais également en foncti-on des saisons. Le film protecteur peut créer une barrière contre les bactéries de l’environnement. On ne peut toute-fois pas s’arrêter là. Les produits de trempage constituent un outil de prévention indispensable mais l’important est avant tout de s’attaquer au problème de manière globale.

UNE PREMIÈRE MONDIALE : L’OBSERVATOIRE DE LA SANTÉ MAMMAIRE EN WALLONIE

LIÈGE

Le Docteur Théron: On ne résout pas les mammites avec des produits, mais avec une stratégie et un grand respect de l’animal.

La question concours:Combien de litres de lait ma vache pro-duira en plus si les cellules baissent de 400.000 à 100.00, par année de lactati-on ?

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Page 6: Dairy Daily FR

CID LINES

CID LINES à développé un concept de MANAGE MASTITIS pour pouvoir offrir une réponse aux exploitations laitières sur la pro-blématique des mammites. Le but est d’implémenter des mesu-

res préventives afin de protéger l’exploitation contre les contaminations , les maladies et la vermine. Etant donné que la mammite est une mala-die multifactorielle, le programme MANAGE MASTITIS est le moyen indispensable en prévention de mamittes. CID LINES fait référence aux 10 points prescrits par la FAO en matière d’hygiène pendant le traite. Ces 10 points sont repris dans ce PROGRAMME sous 4 catégories ...

LA REPONSE DE CID LINES: LA PROGRAMME MANAGE MASTITIS

Evitez les mammites

causées par des contami-

nations.

HYGIÈNE DE LA MACHINE À TRAIRE

Réalisez un potentiel maximum à l’aide de dispotifs, qualitatifs et d’outils.

NETTOYER DÉSINFECTER HYGIÈNE DE LA GRIFFE À LAIT

PROCÉDURE DE TRAITE

Le sphincter des trayons offre une porte d’entrée aux bactéries pendant et après la traite. Evitez que les bactéries puissent rentrer

par le sphincter ouvert.

AVANT-TRAITE ESSUIER APRÈS-TRAITETEST CMT

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Prevoyez un environnement propre, sec et comfortable pour une production optimale.

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Quel est le profil de votre exploitation en terme de mam-mites ? Y-a-t-il beaucoup des cas chroniques?

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Réalisez un potentiel maxi-mum à l’aide de despotifs,

qualitatifs et d’outils.

Assurez-vous que les trayons soient propres et

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giène de l’envi-ronnementNETTOYER DÉSINFECTER GARDER AU SEC

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