Lièvre, Daniel (sous-commissaire de la marine)- Charles Simond - Van Cleemputte, Paul Adolphe. Les Volcans du Japon. 1897-99.

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VILLAGE JAPONAIS DOMINÉ PAR I.N VOLCAN

LES VOLCANS

Les géologues désignent actuellement (1) sous le nom de volcan un appa-reil naturel mettant en communication, d'une manière permanente ou

temporaire, la croûte terrestre avec les matières fondues du noyau cen-

tral. La forme qu'il affecte est généralement un cône dont le sommet est

(1) La question du volcanisme est une de celles qui provoquent, même aujour-d'hui, le plus de contradictions parmi les géologues. D'après M. de Lapparentl'action volcanique, ayant son principal siège aux endroits où les mouvementsde l'écorce terrestre ont été très accentués et l'importance des éruptions étanten rapport direct avec l'amplitude des affaissements, il faudrait voir dansl'existence des volcans une conséquence des réactions provoquées par l'énergieinterne du globe. A la faveur des fentes ouvertes dans l'écorce à proximitédes brusques inflexions do son relief, les matériaux, liquides ou gazeux, ren-fermés dans son intérieur, tendraient à s'épancher au dehors en élevant autourdes orifices de sortie, grâce aux scories rejetées, de gigantesques cônes. Selonsir Robert Mallet, un savant anglais fort. autorisé, la théorie des phénomènesvolcaniques devrait s'exposer différemment. La terre se compose d'un noyauqui se contracte en se refroidissant. Donc son enveloppe s'affaisse et s'écrase.Cet effort mécanique devient une source de chaleur assez puissante pourporter à leur températuro de fusion les particules des roches qui y sont sou-Mises. Les laves des volcans ne seraient que les parties de la couche solideliquéfiées par compression et injectées dans les fissures de l'écorce par lamême cause qui produit l'écrasement. Le volcanisme, au lieu de dépendredirectement de l'énergie calorifique, initiale du globe, n'y serait relié que d'unefaçon indirecte en passant par l'intermédiaire de sa contraction. Telles sont leshypothèses les plus plausibles qui ont cours aujourd'hui dans la science pourexpliquer la formation et l'activité des volcans.

occupé par un cratère qui émet des coulées de lave se répandant à la sur-face du sol, et des produits de projection (cendres, lapillis, bombes) trans-

portés parfois à d'énormes distances.

Les substances en fusion sont amenées à l'extérieur par une cheminéesituée dans l'axe du cône. Ce canal, qu'on croyait autrefois cylindrique,est constitué par un ensemble de fentes entre-croisées qui sillonnentl'écorce terrestre au-dessus de cet endroit et c'est de cet orifice que sortenttles débris dont l'accumulation a formé, au cours des temps, le cùnc

volcanique.Comme exemple le plus frappant, on' peut citer le Jorullo, volcan

du Mexique (1), mesurant aujourd'hui plus de 1,600 mètres de hau-teur et à l'évolution duquel les savants ont été à même d'assister, puis-

que sur son emplacement existait, au xvmc .siècle, un magnifique bois

de goyaves; le 28 septembre 1759, le sol fut bouleversé, et, des cre-vasses qui:se formèrent, jaillit la lave. Elle n'a cessé depuis de s'y accu-muler.

La plupart des volcans ont une activité intermittente. A peine deux ou

trois, comme .le Stromboli (2) (îles Lipari, Sicile), jettent-ils sans cessede la fumée, de la vapeur d'eau et des pierres. D'autres n'émettent des

matières incandescentes que dans des crises nommées éruptions. Tels sontle Sastorin (3), l'Etna (4) et le Vésuve (5).Ces périodes de repos sont plus ou moins longues. Elles varient entre

quelques mois, des années ou des siècles. Si l'inactivité dure depuis une

époque antérieure aux temps les plus anciens dont le souvenir se soitconservé parmi les hommes, on dit qu'on a affaire à un volcan éteint, sans

attribuer au mot « éteint » d'autre signification que l'arrêt d'émission dela lave. Ainsi en Auvergne, en Espagne, en Grèce, etc., on, en signale un

grand nombre de ce genre (6).

(1) Il y a d'autres volcans au Mexique et des plus importants, tels le picd'Orizaba (5.582 m.), le Cofre de Perote (4.090 m.), le Colima (3.886 m.), sans

parler de la montagne fumante (Popocatepetl) qui a 5.391 mètres d'altitude. En

général les éruptions sont rares sur ce parallèle. Cependant on signale encorede fréquentes commotions. M. Lanier rapporte que le 7 mai 1880, à quelquedistance de San Luis de Potosi, au milieu d'un bruit formidable, semblable au

tonnerre, une montagne a disparu. Elle s'est engouffrée dans le sol avec la

rapidité de l'éclair, laissant derrière elle une ouverture béante de 100 mètresde profondeur, de 220 de longueur, de 160 de largeur et enveloppant tous lesenvirons d'un nuage de poussière.

(2) Le Stromboli a 921 mètres de hauteur. Il est situé dans l'ile de même nom.

Tout le groupe insulaire des L:pari est volcanique.(3) Santorin, la plus méridionale des Cyclades est l'antique Théra, celle que

les Grecs appelaient la plus belle (r,xa>,Xt<TT»i)Hérodote (iv. 147-153) etStrabon

(x. 484) en parlent. On croyait, dans l'antiquité, que cette Ile avait émergé sou-dainement des eaux à une époque imprécise. En 237 av. J..C. elle aurait disparuen partie sous les flots la petite Ile de Thcrasia s'en serait séparée, puis, qua-rante ans plus tard, unenouvelle Ile, Hiera (aujourd'hui Palaco-Kaiméni) aurait

apparu. De même, en 1873, Mikra-Kaiméni, et en 1707 Néo-Kaiméni. En 1866

surgit, à la suite d'éruptions volcaniques, l'ilo Aphroessa.En avril 1870une vio-

lente crise volcanique bouleversa Santorin.

(4) Les éruptions de l'Etna ne sauraient se compter, surtout celles des tempsmodernes. Une des plus terribles se produisit en 1669 et fit plus de 30,000 vic-times. Voir: Sur l'Etna, Elisée Reclos, Tour du Monde, 7e année.

(S). Le Vésuve a 1,289 mètres de hauteur. Voir: Courtois, – Bull, de la

Sociétéde Géog. – de Bordeaux, 1880; Palmiebi, Sloria del Vemvio (1882).(6) Les volcans éteints sont rarement isolés comme ceux encore actuellementen activité on les trouve au contraire réunis en groupe.

Mais l'expérience a démontré que .cette extinction pouvait ne pas être

définitive. Avant le règne de Vespasien, il en était ainsi pour le Vésuve.

Strabon, sous l'empereur Auguste, Je décrit comme une montagne aux

flancs revêtus d'une végétation luxuriante, quoique stérile à son sommet.

L'aspect desséché lui parut témoigner de l'action ancienne du feu et il en

conclut qu'ayant brûlé jadis, ce foyer était mort faute d'éléments com-

CARTE DES VOLCANS DU JAPON (')

bustibles. L'avenir devait lui donner un cruel démenti l'incendie quicouvait seulement, se réveilla en l'an 79 de notre ère et coiH'a la vie au

grand naturaliste romain Pline l'Ancien. <

Une autre montagne, riante et fertile, le Gelungung (île de Java),

(1) Lire dans cette carte, au nord de la presqu'île d'Onsen, au lieu de Taka-Dake,l'orthographe Tara-Dake.

retrouva son pouvoir destructeur le, 8 octobre 1825, et c'est aujourd'huiun des volcans les plus redoutables du pays: Le Morné-Garou (île Saint-

Vincent, Antilles) a eu une première éruption en 1718 et une seconde en

.1812. Près de Médine (Arabie), un pic a fait fureur en 1254 et 1275, et

depuis ce temps il parait sommeiller. La montagne d'Orizaba (Mexique) se

-repose actuellement, après avoir causé d'affreux désastres de 1545 à 1585.D'autres fois, les volcans s'abîment dans une éruption. Telle fut la

Gunung-Iependajau (île de Java)^ montagne regardée jusque-là comme

V' exempte de tout phénomène analogue, qui fit sauter sa cime enaoût 1772 et en projeta les débris pulvérisés sur tout lepays environnant.L.Le Wu-zeu (Niphon, Japon) déchira de même le sommet de sa cime dansune violente éruption, en lança au loin des fragments considérables.Parmi les plus curieuses observations analogues, il faut mentionner celle

du Carguairazo (Equateur) dont le sommet s'écroula dans la nuit du 19 su20 juin 1698, en ne laissant debout que deux gigantesques piliers, maigresdébris d'une montagne de 6,000 mètres (1).

Enfin divers volcans sont sous-marins. Leurs cratères s'ouvrent au fondde l'Océan la lave se solidifie au contact de l'eau et se répand alors enmasses coniques plus ou moins importantes dont le point extrême est trèsvoisin du niveau de la mer, et descend même jusqu'à atteindre celui-ci.

Dans le premier cas, à cause de l'agitation des eaux de la surface, l'agita-tion volcanique disparaît le plus souvent dans un délai plus ou moins

court. Ainsi le 18 juillet 1831 on vit surgir dans la, Méditerranée, à· 40 kilomètres de la Sicile, une accumulation de débris rejetés par un foyer

sous-marin dont l'éruption avait à peine commencé le mois précédent. L'île

v Julia, nom donné à cet assemblage de scories, s'accrut jusqu'au milieu dumois d'août, puis démolie peu à peu par les vagues, elle disparut le28 décembre. En 1863, l'ilot apparut de nouveau. Toutefois, plusieurssemaines après, pas un pouce de terre ferme n'en subsistait (2).

Telles sont les diverses sortes de volcans. Indiquons maintenant lescaractères des éruptions et la nature des produits rejetés.

Un certain nombre de phénomènes précurseurs annoncent généralementla mise en activité d'un cratère. Une augmentation de vapeur se-produit,le sol s'ébranle avec des grondements souterrains, les puits environnantsse tarissent et le débit des sources voisines cesse ou s'affaiblit. Puis des

craquementssefont entendre dans la cheminée du volcan, d'oùs'éehappenttenfin de sombres panaches de gaz et de cendres, tandis que le culot et sa

paroi, réduits en frpyments plus ou moins volumineux, sont projetés auloin avec violence. Durant le jour la colonne paraît sombre, mais lanuit elle est rougeâtre à cause du rayonnement de la lave incandescente.Ce panache atteint plusieurs kilomètres (3). Ainsi, en 1822, celui du

(1)Rozet insistait déjà, il y a un demi-siècle,sur cefait très remarquable quela plupart des volcans actifs sont situés dans les Mes ou près de la mer. Lemême auteur ajoute qu'on ne connaissait pas, de son temps, de volcans actifssur le continent africain, mais que les îles qui l'avoisinent en possèdent plu-sieurs.

(8)Il avait fait une première réapparition en 1834et s'abîma peu après dansles eaux. •

(3)Voir à cet égard la remarquable description d'une éruption do l'Etna le28novembre 1842,par un témoin oculaire, Sartorius von Waltershausen, dans°les journaux allemands de l'époque. Comparer également Brongniart, Desvot-•canset ..v's te rraintvolcanique».

Vésuvemesurait 3 kilomètres, et en 1887, celui du Krakatoa alla parfois

jusqu'à 14 kilomètres. Les scories s'échappent non seulement du sommetJu cône, mais le plus souvent de crevasses qui s'ouvrent dans ses flancs.Les coulées descendent vers les vallées comme des nappes lumineuses

qui s'assombrissent insensiblement en se solidifiant.(Juant à la nature des matériaux déversés par le cratère, elle est des

plus variées. Il s'en trouve de solides, de liquides, de gazeux. Les premierssont des fragments irréguliers et plus ou moins gros, provenant de la

désagrégation des parois du cratère. Si la scorie projetée à Vétat liquideest animée d'un mouvement de rotation dans sa chuter elle devient plusferme et porte extérieurement des traces de torsion. On là désigne alorssous le nom de bombe(1). La lave, en se pulvérisant dans les airs, produitunecendre volcanique que le vent entraîne souvent à d'énormes distances.Ona observé en effet, lors d'une éruption de l'Hécla (1876) des poussièresde ce genre jusqu'à Stockholm, ville située à 1 ,900 kilomètres de l'Islande.L'abondance de ces substances est quelquefois fort grande (2) puisque,en 1815, le volcan malaisien le Tomboro projeta un sable fin dans'

l'atmosphère environnante, sur 5Q0»kilométres de rayon et couvrit d'unecouchede 60 centimètres toute l'île Lombock, distante de 120 kilomè-

tres (3).>La deuxième catégorie de matériaux volcaniques comprend les laves

`

proprement dites, qui ne sont autre chose que des roches-en fusion. En

jetant une pièce d'argent dans une coulée, cette pièce se déforme, attes-tant un commencement de fusion, car sa température est supérieure à1000'.Le refroidissement de la coulée à la surface s'opère assez vite et lacroûte formée étant mauvaise conductrice, joue le rôle d'écran thermiquepour les couches sous-jacentes qui conservent souvent pendant des annéesune température notable. Les propriétés physiques et chimiques de lalave sont variables, mais dans sa composition entrent toujours des sili-cates et des éléments ferrugineux (4). Une fois sortie du cratère, près- “

que toujours par une crevasse latérale et rarement par le sommet, la “,

laye, selon sa viscosité et la pente du sol, s'écoule plus ou moins rapide-ment. ••

Enfin on appelle « fumerolles » les produits gazeux qu'émet la lave T-jfondue et qui forment des nuages à l'entour du cratère. Ces émanationssont constituées surtout par des acides (chlorhydriques, sulfureux, carbo-

niques)et de la vapeur d'eau qui réagissent sur les roches voisines en -don-

(1)Suivant quelques géologues, ces bombessont des sphéroïdesplus ou moinsallongés,des portions de la matière fondue, qui, lancées dans l'air, ont pris ense figeant,une forme sphéroïdale. Voir Rozet. Mémoiresur lesvolcansde l'Au-vergneet de l'Italie. •-

(2)Sir John Fr. Herschel dans sa Géographiephysique du globe confirmel'assertion de sir C. Lyell (géologie)relativement aux matériaux éjectés par leSkaptor Jokul (Islande), dont la lave, en 1783, équivalait à 21 milles cubes,soit un volutno égal à celui de toute l'eau portée par le Nil à la mer en uneannée..

(3)L'ile Lombock fait partie de l'archipel de la Sonde.Elle a pour capitaleMalurara son volcan, le ReDdschani, a 3,542mètres de hauteur.

fi) La plupart des géologues admettent que la matière des laves est à peuprosla même sur toute la surface de la terre. Brongniart la rapporte à 1 espècetephrineet en distingue plusieurs variétés tephrine feldspathique,tephrine py-rognique,iepUrinescoriacée.Quelques parties de lave peuvent aussi, suivant cesavant,être rapportées aux basalteset aux trmhjles.

1*

nant des chlorures, des sulfates, etc. La fin des éruptions est marquée-par les émanations d'acide carbonique, les c mofettes » comme les r.orn-ment les naturalistes.

Les volcans;sbnt orientés suivant les très grandes dépressions longitu-dinales (Ouéans Atlantique, Pacifique et Indien) et la grande dépressionméditerranéenne1 transversale (golfe du Mexique, Méditerranée, golfePersique, mer Rouge, golfe de Bengale, etc.) qui séparent les continents.Si on fait abstraction des volcans sous-marins, on voit en effet qu'ils sont

placés, en ces endroits du globe, perpendiculairement à leurs points derencontre. Ils occupent en outre le plan le plus incliné des vides del'écorce terrestre et jalonnent les lignes de brusque dépression. Celte

constatation- semble donc militer en faveur des théories qui rattachentles phénomènes.volcaniques à la contraction progressive du globe (i).Quoi qu'il du nord au sud de l'Atlantique, on rencontre entre

autres les volcans de Jean Mayen, de l'Hécla, des Açores, des Canaries

(Ténérifife), du Cap Vert, ainsi que. les pics volcaniques de Sainte-Hélène

et de l'Ascension. L'Océan Indien est pourvu de nombreux ilots volca-

niques éteints, tels que la Réunion et Saint-Paul. L'Océan Pacifique est le

plus abondamment doté avec ceux de la Nouvelle-Zélande, des Nouvclles-

Hébrides, des îles de la Malaisie (plus de 100 volcans), le Japon, les îles

Kouriles (20), l'Alaska, les Montagnes Rocheuses, l'Amérique centrale. le

Mexique (Jorullo et Popocatepetl),Ia chaîne des Andes (40) parmi lesquelsle Cotopaxi, l'Antisana, le Misti), les volcans Erebus et Terreur dans la

zone antarctique. Enfin la dépression méditerranéenne renferme ceux

déjàcîtésplus hauts Santorin, Vésuve, Stromboli, Etna, Antilles, etc.(2).Notons en terminant que les suffioni de Toscane {jets de vapeur chargée

d'acide borique), les geysers d'Islande ou des Etats-Unis (émission inter-

mittente d'eau bouillante, tenant en dissolution certaines substances) et

la majorité des sources thermales sont d'origine volcanique. (3).

· Charles SIMOND.

(1) C'est la théorie de M. de Lapparent, dont l'autorité est acceptée par tous

les savants. Nous ne ferons pas ici l'historiaue de la querelle des plutoniens et

des neptuniens, qui n'appartiennent plus qu aux curiosités de la science.

(2) A vrai dire, on ne connaît pas le nombre exact des volcans du globe.Hnmboldt estimait qu'il fallait en compter, au cours des 160 années quiavaient précédé son époque, 407, tant éteints qu'en activité; mais ce chiffreest

évidemment de beaucoup inférieur à la réalité, puisque Laugel (Revue des

Deux Mondes), affirme que dans le vaste archipel environnant Bornéo, des

Iles Nicobar, aux Philippine», il n'v en a pas moins de 900.

(3) Outre les volcans qui lancent des scories ou éjectent de la lave, il y a des

montagnes évidemment d'origine ignée, mais dont les matériaux, (trachyte,domite, etc.), ont jailli de la terre dans un état imparfait de fluidité impropreà couler et qui ont formé des masses plus ou moins hantes. Le Puy de Sar-

couj, dans la chaîne volcanique avoisinant Clermont, en est un spécimen

caractéristique, et le Puy-de-Dôme se' rattache également à cette catégorie,

quoiqu'il n'ait, au sens précis du terme, jamais été en éruption.

AU BORD ITC CRATÈRE PENDANT l'ÉKUPTION

(D'ipiès un dessin de l'auteur)

LES VOLCANSDU JAPON(t)

Entre toutes les îles qui composent le Japon, Kiu-Shiu est une de

celles où la puissance plutonienne s'est manifestée avec la plus

grande intensité. On peut dire qu'elle est le produit de ses vol-

cans. Du nord au sud, sur une longueur de trois cents kilomètres,s'échelonnent une série de cratères, les uns en pleine activité, les

autres morts ou simplement endormis

Le Tsurumi yama, en activité solfatarique;VAso San, dont j'ai fait l'ascension en juin 1895, qui possède, à

la fois, le plus beau cratère en pleine activité du Japon et le plusvaste cratère éteint du monde entier, puisqu'il a près de 90 kilo-

mètres de tour; son éruption la plus récente est de i884;Le Kirishima;Le Mi Take, dansl'île de Sakura, en activité solfatarique, depuis

1828,date de sa dernière éruptionLe Kaimon dake, éteint, à l'entrée de la baie de Kagoshima.En dehors de cette chaîne centrale

(1)Cerécit est extrait d'une série de noticesparues dans le Bulletinde laSociétédegéographiedu Havre, en 1896-97-98,sous les titres Uneéruptiontolcuniqueau Jupon, Promenade»japonaiiet et coréennes,par DanielLièvre.

h'Onsen, qui fit explosion en 1792 et, depuis, reste à PéUl de

solfatare;Le Tara-dake, éteint depuis des siècles, et une foule d'autres

importants.

"°:

I. L'ASO-SAN

L'Aso-San, bien qu'il soit situé au centre même de Kiushiu. est

KUROI-YAMA(ASO-SAN)

(D'après un dessin de l'auteur)

facilement accessible grâce aux belles routes qui, en cet endroit,

traversent l'île.Parti de Nagasaki, mon centre d'excursions, je rejoins à Takeo

le chemin de fer qui me dépose à Kumamoto, à huit heures et

demie du matin. Malgré l'heure peu avancée, je suis déjà en

CRATÈHEDEl'aSO-SAN

retard sur tous mes itinéraires je devrais être à moitié cheminde l'Aso et je n'ai encore ni provisions de bouche, ni djin. Comme

je vais voyager en montagne, il me faut un djinrihisha à deux

hommes, attelés en flèche; et, si un Japonais n'est jamais pressé,deux Japonais le sont encore moins. Les pourparlers sont longs;enfin, à neuf heures et demie, le marché est conclu j'ai mon véhi-cule pour deux jours; son attelage est au complet; mais je parssans autres provisions, qu'une boîte de rillettes de Tours et un mor-ceau de pain. Il s'agit maintenant de regagner le temps perdu;

j'excite mon attelage qui brûle le pavé; Kumamoto n'est déjà plus

qu'un souvenir perdu dans une brume lointaine; je vole, je dévore

l'espace. crac!' l'essieu casse et me voilà en panne au milieu duchemin. Heureusement, le Japon est un pays de ressources un demes hommes file.devant et quand j'arrive au premier village, j'ytrouve un aut~e véhicule tout prêt à me couvrir de poussière. Laroute que je suis est celle d'Oita qui fait communiquer les deux

versants de l'île elle est très large, presque entretenue at très

animée. Cen'est qu'une longue caravane de pèlerins qui reviennentde l'Aso-san, de charrettes chargées de riz ou de tabac, de djiusen quête de victimes, de colporteurs écrasés sous un amas de

malles. Comme, celle df- Nikko, elle est, par endroits, bordée

d'énormes cryptomérias qui en font une belle avenue. Mais nous

ne tardons pas à la quitter pour la rive droite du Shiroi-gaw.i,rivière torrentueuse, encombrée de rochers, qui roule jusqu'à la

mer les cendres et les scories de I'Am). A midi, je m'arrête pourboire du thé et consommer ma dernière cartouche; hélas! je la

regretterai plus d'une fois, cette modeste boite de rillettes; il se

passera maintenant de longues heures avant que je puisse prendreun repas aussi substantiel.

A mesure que la route morte, le pays devient de plus en plus

pittoresque. Bien que je sois encore à près de vingt kilomètres du

volcan, j'aborde: d<éjà la gigantesque coupure qui lui a servi de

déversoir et par laquelle s'écoule aujourd'hui le Shiroi-gawa, son

dernier-né. Là route est perchée à mi-côte et domine l'étroite val-

lée qu'encaissent deux hautes murailles de forêt; tout au fond, la

rivière coule, semant son écume au milieu des rizières; des pontsde bois, éclatants de blancheur, sautent d'une rive à l'autre, tan-

dis que, perdus dans l'épaisse verdure, les villages laissent à peineentrevoir les toitures grises de leurs maisons. Au bout de ce cou-

loir grandiose, l'Aso jaunit le ciel de ses fumées.

Nous arrivons bientôt à Tateno où je dois laisser ma voiture

jusqu'au lendemain. Un de nies hommes me sert de guide et me

voilà pédestrement en route' pour Boju, village mystérieux qui gîttt

au pied du volcan. Boju est le point de départ ordinaire des tou-

ristes et des pèlerins, l'ascension, de ce côté, étant plus courte et

moins pénible: à part cela, c'est un village absolument dépourvu

d'intérêt. Mon guide ne connaît pas le chemin, mais fait comme,

s'il le connaissait et cela me suffit quand on est trompé sans le

savoir, c'est comme si on ne l'était pas. Aussi ignorants l'un queJ'autre, nous partons allègrement, lui portant mon sac et moi ne

portant rien. Tout d'un coup, le plateau que nous parcourons sans

méfiance, nous manque brusquement sous les pieds au fond d'un

précipice, deux rivières mêlent leurs eaux tumultueuses et c'est à

peine si les grondements de leurs rapides montent jusqu'à nous.

Au confluent, un hameau, pêle-mêle au milieu des basaltes effon-

drés de la fumée bleue qui flotte sur ses toitures semblent sor-

tir des promesses alléchantes d'un copieux souper. Mon guide,

qui a duflair, crie « Boju » et, convaincu, je répète « Boju! »

Boju, la terre promise, c'est le lit aux chauds ftttons, c'est la

truite à la japonaise, l'omelette aux tomates et, peut-être, le pou-let aux oignons – Nous descendons les lacets rapides accrochés

au flanc de la montagne; nous arrivons. c'est Tochinoki-Shinyu.Je m'informe pas une place dans les auberges tout a été réqui-sitionné par le gouvernement qui y envoie ses blessés de Formose.

La police ne perd jamais ses droits l'agent qui me donne

obligeamment ces renseignements termine en me demandant mon

passeport. Ce simple bout de papier lui inspire, j'en conviens, plusde respect que ma maigre personne. Il s'offre aimablement à me

conduire jusqu'à Kuroi-yama où je trouverai, m'assure-t-il, un

excellent gîte pour la nrait. Je remonte donc sur l'autre rive, pourredescendre, une demi-heure après, dans le fond d'une gorge où

se nichent une quinzaine de maisons. Mon guide, en'les voyant,crie encore « Boju » mais il a perdu ma confiance et sa voix

reste, cette fois, sans écho. Mon policier me trouve i ne chambre,comme il me l'avait promis, mais son influence ne va malheureuse-

ment pas jusqu'à me procurer le dîner espéré^ je. me contente

de deux œufs et d'un bol de riz. Mon auberge est dans un site

merveilleux, au fond d'un abîme de chaque côté, les murailles,convertes c!e verdure, s'élèvent à pic à quatre ou cinq cents

mètres et le village s'accroche à leurs parois, surplombant le tor-

rent. Du seuil de la porte, je vois la cascade d?Aigaerie qui tombe

d'un seul jet dans un cirque de rochers. A deux pas, j'ai une

source chaude je me plonge avec délice dans la piscine publique

que je partage avec une vieille dame et un rhumatisant, gens aux

manières affables et au costume simple. Tous les habitants du vil-

lage viennent me contemplerèt, si indiscrète que puisse paraîtreleur curiosité, je ne peux leur refuser le spectacle de mes ébats

aquatiques. A ma sortie du bain, une famille m'invite à passer la

soirée avec elle; j'accepte sans me faire prier et je vais voir ces

dames gratter le shamixen, miauler comme des^chattes et mimer

quelques danses indigènes. Je me retire, du;' reste, de bonne

heure, car j'ai peu mangé dans la journée "éï^tonflant dans la

sagesse des nations, j'espère pouvoir remplacer par un bon som-

meil, le diner qui m'a fait défaut. Mais j'avais compté sans les

moustiques et, de toute la nuit, c'est à peine si j'ai pu fermer l'œill

un instant.

Kuroi-yama est situé à la sortie de l'ancien cratère de l'Aso-san

qui, avec ses 90 kilomètres de tour est le plus vaste du monde. Il

est d'une régularité presque parfaite; ses bords sont formés de

hautes montagnes basaltiques, abruptes vers l'intérieur, en pentes

plus douces vers l'extérieur.

II n'avait qu'un seul déversoir, l'étroite coupure par laquellejesuis entré et par laquelle sort le Shiroi-gawa, qui draine toutes les

rivières auxquelles il donne naissance. Il est bien cultivé et les vil-

lages y sont nombreux." Le nouveau cratère se trouve à l'autre

extrémité, près du rebord opposé, où il forme un amoncellement

énorme de montagnes. C'est une ascension peu pénible, mais très

longue; aussi, jepars dès le matin, avant le lever du soleil, accom-

pagné d'un guide professionnel, pris dans le pays et qui promet de

ne pas me conduire à Boju.•

Nous traversons d'abord le fond de la cuvette qui, grâce à ses

cultures, ressemble à n'importe quelle vallée un peu pittoresquedu Japon. Au bout d'une heure environ, une montée un peu rude

me transporte dans un autre pays; c'est une région déserte, bou-

leversée, étrangement ravinée, où les scories, les cendres et les

laves tracent sur les croupes de grands sillons noirs. Le sentier

serpente dans les hautes herbes semées des fleurs les plus variées;les groupes de jeunes femmes, qui montent en pélerinage à la

montagne sainte, cheminant dans leurs gais costumes d'été, se

marient si bien aux brillantes couleurs de la prairie, qu'on ne les

distingue plus sur ce tapis aux teintes merveilleuses.

La montée nous mène à Tarutama, dont les bains sulfureux

sont très fréquentés. Quelques minutes plus haut, à Kojigoku-Onsen, un lac circulaire, d'un noir épais, occupe le fond d'un petitcratère et, tout autour, jaillissent encore des sources thermales,avec leur clientèle ordinaire de malades, réels ou imaginaires et

de sybarites qui préfèrent l'eau tiède des piscines aux cascades

glaciales des régions inférieures. Au sortir du village, exclusive-

ment composé d'hôtels pour les baigneurs, nous traversons un

fond de vallée tout dévasté qui lance dans l'air des jets étouffants

de vapeurs sulfureuses. Mais c'est à peine si nous nous arrêtonsnous en verrons bien d'autres t Enfin, nous arrivons à un pointculminant d'où j'aperçois l'Aso-san que j'ai perdu de vue depuisla veille. Il a toujours son panache de fumée qui retombe sur nous

en fine pluie de cendres, et ses grondements font vibrer l'air.

Encore une heure de marche pénible dans les scories ravinées etnous sommes au pied du cône de déjections. Une dizaine de

huttes, une auberge'et des temples sont groupés là, aux dernières

limitas de la végétation. C'est un simple village de mineurs qui,pendant la belle saison, de mars à octobre, viennent exploiter les

soufres du volcan, dur métier qui fait chaque année ses victimes;ils redescendent vers des régions plus hospitalières quand les

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neiges envahissent le sommet. C'est là qu'on prend la dernièretasse de thé avant d'entreprendre l'ascension finale. [Elle est beau-

coup moins pénible que je ne l'aurais cru le pied trouve un appuisolide sur les laves et les cendres durcies. Vingt minutes suffisent

pour atteindre l'arête supérieure. Mais, arrivé au faite, il me fautredescendre sur l'autre versant, dans l'intérieur même du cratèrec'est là seulement que je trouverai les merveilles que je suis venuvoir. Ce cratère forme une vaste cuvette ovale au fond de laquelledébouchent, alignées aveç son grand axe, trois cheminées, dontla première, en pleine activité, est largement ouverte. M'avancantd'un pas léger sur les crêtes de cendres qui surplombent, je plongeun regard avide dans l'abîme au-dessous de moi, presqu'à pic,s'ouvre un entonnoir gigantesque, un puits immense de douzecents mètres de tour. Sa profondeur devrait le faire paraîtresombre; il est, au contraire, brillamment illuminé par un foyerinvisible et ses parois étincellent comme des facettes d'argent, d'oret de feu. Du fond de ce gouffre sort, avec un mugissement sourd,

plus puissant que celui d'un millier de tonnerres, un souffle géant

ijui lance des gerbes de matières en fusion et remplit le ciel de

nuages de cendres; les pierres montent jusqu'à moi, retombent etremontent encore pour retomber, dans une jonglerie incessante

qui fascine et donne le vertige. On est aveuglé par la fumée, suf-

foqué par les vapeurs sulfureuses, pris à la gorge, comme aucoin d'un bois, étourdi par le bruit, et les jambes flageolent à la

pensée qu'un simple coup de pied sur ce sol vacillant nous ferait

piquer une tète dans la fournaise. Quand on entreprend une

excursion comme celle-ci, l'imagination travaille, décide à l'avance

ce qu'on doit voir, dépasse la nature et prépare, le plus souvent,de belles désillusions. Mais ici, je dois avouer qu'elle était restée

bien au dessous et que je n'avais encore rien vu qui fût aussi

grandiose. Il faut dire que l'\so s'était mis en frais pour recevoirma visite sa dernière éruption date de 1884; depuis cette époqueil ne s'est pas encore éteint sa cheminée, largement ouverte, a

toujours projeté des matières en fusion, dans d'incessantes explo-sions qui se succèdent avec tant de rapidité qu'on ne perçoit, le

plus souvent, qu'un grondement continu d'une terrifiante puis-sance mais, soit que la force d'expansion des gaz ait diminué,soit que la croûte de lave, qui remplit le fond de la cheminée, ait

pris une consistance trop liquide, les matières ainsi projetéesarrivent avec peine jusqu'à l'orifice et retombent rarement à l'exté-rieur. On peut dire que si le volcan dort, les ronflements sonoresde son sommeil montrent qu'il peut se réveiller d'un moment àl'autre. Depuis quelques jours, on signalait une recrudescenced'activité qui a atteint son maximum au moment même de mon-aixivée.

A côté de cette première bouche, s'en trouve une deuxième, un

peu moins large, qui vomit de gros flocons de vapeurs jaunessuffocantes; puis, séparée de la précédente par une mince cloison

de cendres s'en ouvre une troisième, en simple activité solfota-

rique, d'où fusent des jets de fumée bleue, jaune et blanche. Il

faut avoir le pied solide et les poumons accommodants pours'aventurer dans ces tourbillons asphyxiants qui, par moments,vous enveloppent et vous aveuglent on tousse, on pleure comme

si on assistait à l'incendie de toutes les fabriques d'allumettes

chimiques de la création et on admire quand même, dès qu'on

peut rouvrir les yeux.L'Aso-san est une montagne sainte que viennent vénérer, chaque

année, des milliers de pélerins et de pèlerines, car les Japonais ontle bonheur d'avoir une religion qui leur prescrit le culte de la

patrie, l'adoration de la nature, le respect de tous les grands sites;aussi n'existe-t-il pas un peuple chez qui les touristes soient aussi

nombreux et plus convaincus. C'est par milliers qu'ils vont à

Nikko, au Fuji-Yama, à Kyoto; c'est par bandes qu'ils arrivent à

l'A?o pendant que j'y suis; c'est par longues processions que je les

croise sur le chemin du retour en tête, le père et les garçons

portant les bagages de la caravane, puis la femme et la fille, cha-

cune un bébé sur le dos, jupe retroussée et la canne à la main.

La descente me fait traverser toute une série d'anciens cratères,intermédiaires entre la bouche active et le grand cirque primitif.Il est facile de suivre ainsi la marche de l'extinction des feux et de

voir comment l'activité s'est peu à peu réfugiée dans le coin

extrême qu'elle bouleverse actuellement. II me reste encore beau-

coup de choses intéressantes à visiter à Yunotan, une montagnebrûlante et un geyser qui jaillit à quatre mètres de hauteur me

rappellent certaines régions de la Nouvelle-Zélande, mais il est

midi et le moindre' grain de riz, ferait bien mieux mon affaire. A

l'auberge, installée aux sources thermales, on n'a rien, ni poulets,ni œufs, ni riz et me voilà obligé de remplacer le déjeuner tant

espéré par un bain chaud; mais la piscine est bouillante j'y suis

à peine entré que j'en doit ressortir au plus'vite à moitié cuit et

mon aspect me rappelle involontairement qu'il y a des pays bien-

heureux où l'on mange du homard. Mon guide, lui, s'est assuré un

repas, t-u'en égoïste affamé il ne m'invite pas à partager: c'est un

petit serpent violacé qu'il a déniché dans un buisson et qu'il se

promet de mettre sur le gril à la première relâche.

Au bas de la montagne nous passons devant plusieurs cascades,

Sugaruga, Shiraito qu'enjambe un vieux pont dont les pierresmoussues disparaissent sous les lianes fleuries. A deux heures,nous arrivons à Tateno.

Il. LE KIRISHIMA

Il semble que, depuis quelques années, les régions volcaniques

soient, sur toute la surface de la terre, entrées dans une période

de recrudescence d'activité.. Les journaux signalent, de tous les

côtés, des réveils de cratères endormis, des éruptions violentes et

KUnOI-YA.MACASCADEO A1GAERI

iD'opiès un dessin de l'aulcur)

d'autres phénomènes qui s'y rattachentj^sans aucun doute ici

des apparitions ou des disparitions d'îles, ailleurs, des tremble-

ments de terre ou des raz de marée qui dévastent des provincesentières. Tout le-monde a encore présent à l'esprit les épouvan-tables catsclysmes qui, récemment, dans le nord de Hondo, boule-

versèrent le Rikuehu, détruisirent la ville de Kamaishi et firent

en quelques instants plus de trente-cinq mille victimes.

Ce qui étonne, tout d'abord, dans l'apparition de ces phéno-

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Au sommet du Kirishima, dans l'île de Kiushiu, je fus surpris parune éruption si soudaine que la fuite m'a été impossible et que j'aidû, malgré moi, assister, des bords mêmes du cratère, à ce spec-tacie unique et terrifiant.

Dans les mêmes circonstances, Empédocle et Pline l'Ancien

payèrent de leur existence leur téméraire curiosité. Plus heureux

qu'eux, j'ai miraculeusement échappé à la mort et j'ai pu raconterce que j'avais vu. Il m'en reste le souvenir, aujourd'hui sans amer-tume, d'un quart d'heure désagréable, quelques légères infirmitéset dans la main gauche, un fragment de lave qui n'a pu êtreextrait. J'espère que le peuple japonais me pardonnera cetteannexion involontaire d'une parcelle de son territoire.

Le massif du Kirishima fait partie de l'ossature même de Kiushiudont il est le point le plus élevé et se rattache, par suite, à la

longue chaîne volcanique qui, passant par le Japon, entourel'Océan Pacifique d'un immense cercle de feu.

Bien qu'il n'ait plus, aujourd'hui, qu'une seule bouche active, iln'en a pas moins été, à une époque relativement récente, un descentres ignivomes les plus puissants du pays. Sur une longueurde vingt kilomètres, à peine, s'ouvrent cinq cratères alignés du

N.-O. au S.-N. les trois cratères-lacs du Shiratori San; le Nishi

Kirishima ou Karakunimidake, avec ses deux cratères du sommet

et du lac Onami; le Shimo oitake, et le Higashi Kirishima ou Taka-chiho.

Vue dans son ensemble, la chaîne se présente sous un aspectassez grandiose avec sa base de sombres forêts d'où émergent les

pics aigus du Takachiho et du Karakunimi et le dôme dévasté du

Shimo oitake. Le Nishi Kirishima, avec ses 1,839 mètres, est le

point culminant du massif, le Higashi Kirishima n'ayant que

1,681 mètres. Mais ce dernier, sentinelle avancée quelamontagne

projette vers le sud, doit à sa position plus isolée et aux lourds

nuages de fumée dont il se drape, une majesté plus imposante.C'est sur son sommet qu'il y a près de vingt-sept siècles, le dieu

Ameno-oshi-ho-mimi-no-mikoto (1), petit fils du Soleil et père de

Jimmu Tenno, le premier mikado, descendit du ciel sur la terre

pour fonder la nation japonaise; sa pique, hoho, y est encore,

scellée dans le roc, à la cime du Takachiho, ou Hoko-dake.

Ces montagnes, les plus grandioses peut-être qu'il y ait à Kiu-

shiu, sont cependant presque inconnues des touristes, que rebutent

sans dôute leur aspect sévère et leur situation loin de toute grandevoie de communication. La belle route de Kagoshima à Miyazaki,

(1) Ou plus brièvement Sumemima-ni-nigi-no-Mikoto.Cet ancêtre des

mikadoest le filsd'Amaterasu,personnificationdu Soleil.Amaterasuest,elle-

n&ne,néede l'œilgauchedu dieu terrestre Isanagi,aprèsla mort desa tWnmeIsanarai.

qui les fait entrer aujourd'hui dans le champ des excursionnistes,

n'était pas encore achevée, lorsque je les visitai.

Le 13 mars 1896, je quittai Nagasaki sur le Keishinmaru, un de

ces vapeurs minuscules qui transportent, sans le moindre souci

de confortable, voyageurs et marchanda es sur les côtes de Kiu-

shiu. Point de cabines une simple chambre commune, à l'arrière,où s'étendent, pêle-mêle, sur les nattes, les hommes de l'équipageet les passagers. Mais une nuit est vite passée. Le lendemain, un

peu avant le lever du soleil, nous contournions le Kaimon-dake,un des profils volcaniques les plus majestueux du Japon et, quel-

ques heures après, je débarquai à Kagoshima.Monintention était de remonter dans le nord, d'allervoir le cra-

tère actif du Kirishima et de visiter les volcans éteints qui l'avoi-

sinent. Mes ascensions terminées, je devais gagner Hitoyoshi,descendre les rapides du Kumagawa et rentrer à Nagasaki parl'Onsen.

Kagoshima est loin d'offrir aux regards un aussi ravissant

tableau que Nagasaki. La ville est, il est vrai, entourée de col-

lines verdoyantes; mais, masquée derrière les noires jetées de son

port, écrasée par la cime imposante du Mi-take, dans l'tle de

Sakura, qui surgit au milieu de sa rade, elle apparaît à peine,comme perdue dans la large plaine où elle s'étale.

Aujourd'hui chef-lieu de préfecture, Kagoshima est devenue une

des cités les plus importantes du Japon méridional. Ses fila-

tures de coton, ses manufactures de cigarettes et surtout ses

fabriques de farences en font un des principaux centres industriels

deKiu-shiu.A peine sorti de la ville, je commence ^apercevoir le but loin-

tain de ma promenade, le Kirishima qui, lentement, essaime dans

le ciel de gros nuages de vapeurs. Jusqu'au soir, je ne le perdrai

plus de vue.

Bien que les rivages de la baie soient très peuplés, les villes ysont rares. Le chef-lieu de sous-préfecture Kachiki (10,000 habi-

tants) et Kokubu (17,000), à l'embouchure du Shin-Kawa, sont les

deux seules agglomérations importantes.De Hamanoichi, point .où on tourne le dos à la rade, jusqu'à

Matsunaga, on traverse une vaste plaine conquise sur la mer et

cultivée aujourd'hui en rizières. Les fermes, les villages se s,uc-cèdent presque sans interruption sur les bords de la rivière, quicoule tortueuse vers la baie au milieu des cultures. 'iMais à Matsunaga on se heurte brusquement à la montagne, quise dresse, comme une muraille inaccessible, au-dessus des bassesterres. Il faut l'escalader. Un sentier monte en serpentant dans les

éboulis de rochers, surplombant par endroits des ravins pro-fonds. Sur le plateau, plus de villages à peine, de loin en loin,

quelque hutte isolée qui se cache dans la verdure. Une vieille allée

de pins tordus par le vent, à demi rongés par les incendies, fait. à

travers cette vaste solitude, une avenue imposante au Kirishima

Mais le sentier actuel ne suit plus cette- allée. Après une prome-

nade de quelques kilomètres sur la hauteur, il redescend tout à

coup, à Okubo, dans la vallée de Shinkawa, qu'il avait abandon-

MASSIF DU KIRISHIMA

née plus bas et à laquelle le volcan fumeux fait dans le lointain un

couronnement grandiose. On traverse de nouveau la rivière;

encore quelques montées, quelques descentes et on arrive au piedd'un escalier délabré, entouré de cryptomérias, que domine un

portique en bois rouge. Ce torii est l'entrée du village de Kirishima.

Il fait nuit; je m'arrête à 1&première auberge, Yoshimatsu. Le

village ne se compose, du reste, que d'un petit nombre de mai'

sons, groupées au pied d'un temple de Shinto.

Le guide qui m'avait accompagné jusque-là m'abandonne et

retourne à Hamanoichi. Le maître de l'hôtel où je suis descendu,

Sakamoto Magoso, consent à le remplacer. Comme le programmede notre journée est très chargé, nous nous mettons en route, le

lendemain 15 mars, avant le lever du sohil.

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Qu'on me permette, maintenant, d'emprunter la suite de monrécit aux lettres que j'adressai à ma famille et à mes amis peu de

jours après cette excursion. Les descriptions que j'y fais, écritessou l'impression encore brûlante du spectacle unique auquel jevenais d'assister, ne pourront que s'y présenter avec une réalité

plus saisissante.« Laissant le temple sur la gauche, nous allons rejoindre à tra-

vers la forêt la nouvelle route de Hamanoichi à Miyazaki, qui con-

tourne le massif à mi-côte. Au bout d'une heure, nous commençonsà apercevoir le volcan, invisible du village, masqué qu'il est parun contrefort de la montagne et un épais rideau d'arbres. Le cra-

tère ne s'ouvre pas au sommet, mais un peu au-dessous, dans lesud-ouest. Des vapeurs de la veille, il ne reste plus trace. Un mincefilet de fumée blanche, aussi ténu que celui d'une cheminée, s'é-

lève cependant à côté d'un bloc de rocher, au point le plus élevé

de l'arète, mais sur la face extérieure; puis, à mesure que je m'ap-

proche, je distingue une légère vapeur rouge qui sort du cratère.,voile presqu'imperceptible que la brise" disperse aussitôt dans le

ciel bleu. Mais aucun bruit ne se fait entendre: le silence enveloppela montagne. Nous sommes parvenus à l'extrême limite de la

végétation le volcan s'est entouré d'une zone de mort. Aucune

plante ne verdit ses flancs, aucun oiseau, aucun insecte ne trouble

de son vol le calme effrayant de son ciel. Est-ce ce silence, est-ce

le souvenir de sa récente éruption où des touristes japonais périrentdans un flot d'eau bouillante qu'il leur lança traîtreusement, est-ce la

vue de ces immenses pentes de rochers éboulés où ni l'œil ne perçoitune couleur amie, ni le pied ne trouve un sol ferme où se poser?Je ne cherche pas à me l'expliquer; mais cette première entrevue

avec le Kirishima me glace d'un frisson de terreur, bien que je n'en

sois pas à mes débuts dans les volcans.

« Aucun sentier ne mène au cratère. Après entente avec mon

guide, je décide de l'aborder par l'ouest; c'est le côté le moins

élevé et le vent chasse les vapeurs sur l'autre versant. Je choisis

un petit dos d'âne, entre deux ravins, où la pente me semble

moins raide, et l'acension commence. Ces ravins, espacés, à

l'origine, d'une cinquantaine de mètres, finissent par se rejoindreau sommet. Ils sont peu profonds, mais, dès les premiers pas, je

m'aperçois qu'il est prudent de s'en éloigner: à chaque instant,

sans cause apparente, une pierre se détache de leurs bords et

roule silencieusement jusqu'au fond. Je me suis demaudé, depuis,si ces éboulements mystérieux n'étaient pas dus à des trépidations

imperceptibles de la montagne, trop faibles pour être perçues parr

le pied, malgré l'extrême attention que j'y apportais. A mi-

chemin environ, j'abandonne mon guide qui, absorbé dans ses

prières, marchait trop lentement à mon gré, et je continue rapi-dement mon ascension.

« Le sol sur lequel je marche est un tuf dur et glissant com-

posé de cendres et de laves durcies. A quelques pas du sommet,la pente devient brusquement si raide que je me demande s'il ne

serait pas prudent de rebrousser chemin, car je ne me sans passùr de pouvoir redescendre; mais je suis si près du but que je me

décide, malgré tout, à reprendre ma marche. Un simple arête de

cendres dures, de quatre ou cinq mètres au plus, me sépare du

cratère qui s'ouvre à pic de l'autre côté.« Jusque-là je n'ai rien vu, rien senti, rien entendu. Le volcan

garde le silence; pas un bruit ne sort de la terre; pas un frisson-

nement n'a secoué la montagne La pente étant très abrupte, je

grimpe, le visage presque sur le sol. Je vais arriver au bord du

cratère, je le touche. lorsqu'une détonation effroyable se fait en-

tendre. Le bruit est si immense, il emplit tellement l'air, que jene lui assigne, tout d'abord, aucune direction. Mon premier mou-

vement est de me retourner vers mon guide, qui était resté assez

loin derrière moi. Je le vois qui, les bras en l'air, s'enfuit de toute

la vitesse de ses jambes. Je regarde alors vers le cratère: une

colonne épaisse de vapeurs blanches, de fumée et de cendres grisesmonte vers le ciel, sillonnée de roches en ignition, illuminée de

lueurs rouges qui l'embrasent comme des éclairs.- D'un coup d'œil

je calcule le point extrême où va s'abattre cette pluie de projec-tiles aucune illusion n'est possible il faudrait dix minutes, peut-être plus, pour être hors de danger et, dans quelques secondes le

sol sera couvert de pierres et de scories en feu. La fuite est inutile;la mort certaine. Je tire ma montre il est 8 heures 35 avant une

minute tout sera fini. La colonne monte, s'élève à plus d'un kilo-

mètre elle se recourbe en une gerbe grandiose et, de tous côtés

part une fusillade si puissante qu'elle couvre le grondement mêmedu volcan. Ce sont les rochers incandescents qui éclatent dans

l'air. La gerbe s'incline et tombe c'est un moment effroyable-ment beau; je me trouve au centre d'une sphère de feu le ciel,la terre disparaissent et je n'ai plus devant les yeux, au-dessus

de ma tête et au-dessous de moi, qu'un immense voile rouge quise déploie comme le bouquet d'un inépuisable feu d'artifice. Il

s'enroule, tourne, crépite, tombe et. je reçois un éclat sur la

tête. Je tourne sur moi-même et je m'étale sur le sol, la face con-

tre terre, présentant le flanc droit au cratère. Je reste immobiledans cette position. Pourquoi bouger? Mourir ici ou là, debout ou

couché, qu'importe? Une grêle de pierres s'abat sur mon dos

qu'elle frappe comme une volée de coups de bâton; une pluie de

grains de cendres agglomérées, gros comme des noix, me maintient

irrésistiblement cloué à terre. Autour de moi tombent des blocs

incandescents qui creusent dans le sol des trous profonds et me

couvrent de leurs éclats.

Quelques-uns de ces projectiles monstrueux ont été cubés à la fin

de l'éruption, et ce qui en restait, après éclatement, ne mesurait

pas moins de 200 mètres cubes

Mais je ne devais pas mourir lapidé la crémation m'était réser-vée. Le cratère se met à dégorger un torrent de cendres brûlantes,de pierres et de roches incandescentes. En quelques secondes lefleuve est sur moi. Je porte la main à mes yeux pour les préserveret tâcher de mourir avec moins de souffrances. Le torrent de feu

passe sur mon corps; je ne respire plus que des vapeurs brûlan-

PE.NDANT l.'ÉRIPTIO.N

tes; les rochers s'amassent sur mon flanc droit, qu'ils comprimentlentement, j'étouffe. lorsque, toutd'un coup, cet amoncellement,sans doute sous la poussée d'un bloc plus vigoureux, se disperse,saute et rebondit sur ma hanche gauche qu'il écrase; des éclalsviennent me frapper au talon et à la main gauches qui sont atro-cement blessés. et je me trouve debout, je ne sais comment

Puisque la mort a consenti à m'épargner, je vais tenter de fuir. ,)laisse mon chapeau fumant à côté de mon parapluie; je ramassa

ma montre, collée sur ma nuque dans un caillot de sang, et je me

mets à descendre lentement, péniblement, sous l'averse de pierres

qui continue, au milieu des fumées qui m'aveuglent, des cendres

TORII DE KIRISHIMA

et des fragments de roche qui dégringolent en cascade sur les

flancs de la montagne et me roulent entre les jambes. Passant

près de l'endroit où j'avais aperçu mon guide pour la dernière

fois, je lance trois appels; mais, moi-même, je n'entends pas mavoix et son corps serait étendu à mes pieds que je ne pourrais pasle voir dans ce torrent de débris et de poussières qui me monte

jusqu'à mi-jambe. Je descends; mais où me diriger? Le matin, j'aipris le chemin des écoliers et, pour le moment, il me reste si peude forces que ie ne sais si je pourrai atteindre le village par lavoie la plus courte. Et puis, où est le village? Avant de me lancerdans l'inconnu, je m'arrête de nouveau pour prendre rapidementquelques points de repère, et je recommence ma marche automa-

tique. Encore quelques pas et je vais me trouver hors de la zone

dangereuse. Une détonation immense se fait entendre derrière

moi, comme si la montagne entière s'effondrait dans un suprêmecataclysme. C'est une deuxième explosion du volcan. Les rochersde la première ne sont pas encore tous tombés, que ceux de la

deuxième éclatent déjà au-dessus de ma tête. Un dernier pas, un

regard d'adieu au volcan et je suis hors de ses atteintes,« J'entre dans la région herbue et broussailleuse qui l'entoure.

Elle est tout en feu. La chaleur me suffoque et les flammes s'ac-

crochent à mes vêtements en lambeaux comme si la montagnefaisait un dernier effort pour me ressaisir.- -Je descends dans unchaos de rochers éboulés, crevassés de, profonds ravins et j'arriveenfin à la lisière de la grande forêt, que le. feu n'a pas entamée.

Je trouve là une vague sente, à peine foulée; je la suis, tout en

pansant mes plaies avec mon mouchoir. Je croise plusieurs sen-

tiers mieux tracés que le mien; mais je ferme les yeux pour ne

point les voir. Si je me suis trompé, si je m'égare, c'est la mort,car personne ne viendra me chercher dans le coin de cette forêt

déserte où je serai tombé. A chaque pas que je fais, il me semble

que c'est le dernier que je puisse faire. De dernier en dernier, jefinis par déboucher dans une clairière qu'entoure un groupe de

cryptomerias. C'est le temple de Kirishima. La première per-sonne qui m'aperçoit s'enfuit épouvantée: je n'ai plus forme hu-

maine. De la tête aux pieds, mon corps n'est qu'une plaie san-

glante où pendent des lambeaux de vêtements brûlés. Un homme

qui passe ensuite vient à mon secours et m'aide à descendre l'es-

calier délabré qui conduit au village, pendant que son fils, un

enfant, déchire sa ceinture et.étanche le sang qui coule à flot de

mes blessures. A la première maison je me laisse aller épuisé sur

le tcUami.Je viens de faire huit kilomètres en deux heures.« Mon guide n"a pas reparu. Sur les indications que je donne,

quelques hommes du village partent pour lui porter secours s'il

en est temps encore. Les renseignements qu'ils rapportent, le soir,

ne me laissent aucun doute sur son malheureux sort. Ils l'ont

aperçu, de loin, étendu sur le flanc de la montagne, mais la vio-

lence de l'éruption les a empêchés d'approcher. C'est le surlende-

main seulement que, pendant une courte accalmie, quelques hom-

mes courageux ont pu monter chercher son corps. La tête, sépa-rée du tronc, avait été projetée à six mètres en avant, ce quisemble indiquer que la mort est venue le surprendre en pleinefuite sans qu'il ait eu le temps de s'en apercevoir et de souffrir.

Sa montre gisait à côté de lui, à moitié fondue

Une heure et demie après mon arrivée iu village, le médecin

d'Okubo, qu'on était allé chercher, accourait en toute hâte, me

débarrassait, a coups de ci seaux, de mes vêtements brûlés que le

sang collait au c orps, et faisait les premiers pansements. Dans la

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soirée, un deuxième médecin, celui de Kokubu, venait prêter sonconcours à son collègue.

Tout'mon corps est couvert de blessures sur la tête, sillonnée de

plaies, les cheveux roussis forment, avec le sang coagulé, comme

un feutrage compacte. Le côté droit de la poitrine est écrasé et

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les caillots de sang qu'y promène la respiration râlent d'une façon

désespérée. Mais c'est le côté gauche surtout qui a été atteint: les

amoncellements de débris vomis par le volcan ne l'on pas, comme

l'autre, recouvert d'une cuirasse protectrice: les quatrième et cin-

quièmes métacarpiens sont broyés et les deux derniers doigt'

presque détachés de la main, pendent lamentablement; l'os iliaqueest écrasé et fendu; le talon fortement entamé. Un peu partout la

peau est brûlée et même carbonisée; quelques endroits ont été

préservés par les vêtements imprégnés de sang.Le télégraphe avait à peine annoncé mon accident que les gou-

verneurs des provinces voisines, Kagoshima et Miyazaki, en-

voyaient sur les lieux leurs inspecteurs de police (Keibu) et les agents

(junxa) des bourgs les plus proches; de telle sorte que, dès le pre-mier moment, j'ai reçu les soins éclairés des médecins et on a pu,en même temps, improviser, pour les seconder, un véritable corpsd'infirmiers et de garde-malade intelligents et dévoués; je ne parle

pas des marques de sympathie que j'ai reçues aussi bien des agentsde l'autorité, de tous les fontionnaires, des prêtres du temple shin-

toïte, que de la population elle-même. <.

Le 18 mars, mon état s'étant un peu amélioré, j'étais transporté

jusqu'à l'hôpital de Kagoshima (1), où j'arrivais le 19, au soir, aprèsun voyage que les secousses de mon Kayo(chaise à porteurs) avaient

transformé en un véritable supplice. »

L'hôpital de Kagoshima était le port où j'allais, dans un long,

repos, oublier les fatigues et les souffrances des jours passés. Je

n'ai eu qu'à me laisse revenir à la vie au milieu des soins dont

m'entouraient. les médecins, des prévenances de mes aimables

infirmières, des attentions délicates que me prodiguaientles prêtresdesMissions étrangères dont tout le monde connaît l'inépuisabledévouement.

Cette éruption du Kirishima me parfit n'être qu'une manifesta-

tion locale de la recrudescence générale d'activité que jai signaléeau début de ce récit. Depuis de longues années le volcan pouvaitêtre considéré comme éteint, lorsqu'en juillet 1891., il sortit un

instant de son inaction. Ce réveil momentané fut suivi d'une pé-riodede calme pendant laquelle le cratère obstrué se remplit d'eau.

Aumois d'octobre 1895, une explosion soudaine projeta en l'air ce

lac intérieur et d'énormes fragments de roches. Une quinzainede touristes japonais, surpris dans leur ascension, furent noyésdansun flot d'eau bouillante et de cendres; Cette deuxième érup-tion dura un mois environ, après lequel le volcan parut retomberdans son calme primitif. Mais ce n'était qu'ure paix armée," carl'eau continua à bouillonner au fond de son cratère. Cette eau de-vait exister encore la veillle même de l'éruption à laquelle j'ai

assisté, comme l'attestaient les épaisses vapeurs blanches qui sor-

taient de la montagne; elle disparut sans doute, dans la nuit, car,lematin, les vapeurs s'étaient entièrement dissipées et avaient été

(1)Kagoshima(18,000habitants) est un chef-lieude ken. La ville est situéesurla rive occidentalede la baie et possède des manufacturesde porcelaineetdecoton, ainsi qu'une filature de coton. La population de Kagoshimaestsupérieureà cellede Nagasaki(45,000habitants). 1

remplacées par une légère fuméeàpeineperceptible(l).C'estpeut-être l'irruption du liquide au milieu des matières en fusion dansl'intérieur du volcan, suivie de quelques éboulements, qui auradéterminé l'explosion subite du 15 mars, explosion que rien ne

pouvait faire prévoir une minute auparavant.

L'éruption a eu lieu par un temps calme et clair, sous un cielsans nuages, dont elle n'a pas réussi à troubler la sérénité; elle n'adonné lieu à aucun orage, ni pluie, ni vent.

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, je n'ai senti, au cen-

tre de l'activité, où je me trouvais, aucuns ébranlement du sol, ni

avant, ni pendant les explosions. Quelques jours après à Miyazaki,dans l'Est, les tremblements de terre furent si violents qu'ils don-naient presque des nausées, tandis qu'à l'Ouest, vers Kaf ishima,on n'a ressenti aucune secousse.

Le cratère, cette fois, n'a pas rejeté d'eau; il a vomi seulement

des cendres, des lapilli, des fragments de laves anciennes détachées

des parois de la cheminée et des pierres de toutes les dimensions,

depuis le simple grain de sable jusqu'à des blocs de plus de 200

mètres cubes. Ces r iches incandescentes, lourdes, compactes et

d'un jaune clair une a^is éteintes, étaient projetées à une hauteur

de plus d'un kilomètre. Elles éclataient soit dans l'air, soit en tou-

chant le sol, où elles creusaient des trous profonds.Dans les vapeurs brûlantes que j'ai été obligé de respirer, je

n'ai senti aucune odeur acide, mais simplement une odeur violente

et désagréable rappelant celle de la pierre à fusil qu'on frappe du

briquet. Il est vrai de dire que, dès le premier moment, mon odo-

rat avait presqu'entièrement perdu sa sensibilité par suite de la

brûlure des muqueuses.

L'éruption a débuté par deux explosions, qui se sont succédé

sans interruption, et a duré une quinzaine de jours, pour repren-dre un peu plus tard et continuer jusqu'à aujourd'hui (1898). J'es-

time être resté sur le cône de déjections quinze minutes, le tempsde subir entièrement la première explosion et de voir débuter la

seconde.

La lave, dont l'éclat illuminait de rapides éclairs la colonne de

fumée, était évidemment très compacte, comme l'atteste la violence

des explosions. Elle a dû monter jusqu'aux bords même du cratère,

y portant l'écume de cendres et de rochers qui, au bout de quel-

ques minutes, a débordé, m'ensevelissant sous un fleuve de débris.

Fort heureusement pour moi, elle s'est arrêtée là dans sa course

ascendante, car je me trouvais sur la partie la plus basse de

l'arête, et c'est par là que, sans aucun doute, elle se serait déversée.

(1)En général, après une éruption,chaquevolcanreste calme pendantun

tempsplus ou moinslong.Quandlecalmeest devenuparfait on voitquetque-fois cratère s'obstrueret les alentours se couvrir de culture. Milneditquedans la vaste enceintede l'Aso-Yama,qui fut jadis la bouche d'un volcan,viventplus de 10,000personnes(c. s.

ï,Y'ruption du 15 mars a laissé le cratère rempli de cendres

fumantes (1).

COL DE MATUNAGA (kIRISHIMa)

Si elle n'avait pas causé la mort d'un brave homme, guide cou-

rageux et excellent père de famille, je ne regretterais certainement

(1)C'est le ph énomène constaté à peu près partout. Aussitôt après la sortiedela lave, les secousses cessent, les explosions et les directions diminuent et

levolcan parait vouloir s'assoupir mais bientôt une nouvelle crise succède àlapremière et le a mêmes phénomènes se reproduisent plus ou moins long-

pas, aujourd'hui que mes blessures sont cicatrisées, d'y avoir as-

sisté, non pas seulement parce qu'elle-m'a permis de contemplerla manifestation la plus grandiose de la force la plus puissante dela nature, mais aussi parce qu'elle m'a fait connaître une vertu de

y plus chez un des peuples les plus sympathiques de la terre.

Daniel Lièvre.

Sous-Commissairede la Marine.

temps; à la fin, la tranquillité se rétablit complètement, et peu d'années aprèsla végétation et la culture ont repris toute leur activité; il ne reste plusd'autres traces du désordre que les amas de cendreset de scories et les courantsde lave qui s'étendent quelquefois à des distances considérables (Rosbt).

• HABITATION JAPONAISE AB PIED d'CN VOLCAN -

83

1^ f^W'"UM^%'d

MEMENTO

GÉOGRAPHIQp^I

ÉVÉNEMENTS ET FAITSIMPORTANTS jS'^jf Jj

'Courrier de la Semaine. LXII. (Janvier 1899.) '1j

GÉNÉRALITÉS#ll

Paye tropicaux. – .Aceh'matetnenJ

ff Européens. Une très intéressante

discussion <>eu lieu dernièrement à laSociété rovaîe de géographie de Lon-dres au sujet de l'acclimatement d'Euro-

péens dans les pays chauds. Le Dr L.-W.

Sambon essayait de prouver que lachaleur n'influe que d'une manière insi-

gnifiante sur la santé des Européensnouvellement établis dans les pays tro-

picaux. Le conférencier citait comme un

exemple typique la colonie française de

l'Algérie, au sujet de laquelle un généralexprimait au début de la conquête que,

les cimetières sont les seules colonies

Russie. Une nouvelle .ville, Eka-

térininsk, a été fondée, il y a deux ans

seulement, à l'extrémité nord du conti-nent européen, sur la côte nord-est dela presqu lle de Kola. La ville offre

l'avantage d'un port libre de glaces, d'en-viron 2,000mètres de long sur 400 mètresde large. La ville a déjà été pourvue de.

Kilimandjaro. Nous avons an-

noncé, au mois de juin dernier (Mé-mento n° 33), le départ d'une nouvelle

expédition pour le roor.'t Kilimandjaro,imposant massif neigeu de Vor>ent afri-cain. L'explorateur, D' Hans Meyer, qui,le premier, gravit cette montagne en

1887,réussit cette fois encore à fairel'ascension du massif conformément au

programme qu'il s'était imposé; il par-vint au sommet nord de la montagne(5,860 mètres) et découvrit plusieursglaciers qui n'étaient pas encore soup-çonnés jusqu'à présent. L'explorationdu mont Kilimandjaro formera l'une des

plus belles pages dans l'histoire de

l'alpinisme.Mission de Bonchamps. – Le

marquis de Bonchamps; dont nous avonsannoncé le retour en France (Mémenton°38), a fait le 23 décembre dernier jin

exposéde son voyage devant la Sociétéde

Géographie. La mission était com-

posée de six Européens MM. de Bon-

champs, chef; Michel, second; Bartho-lin, ingénieur des mines; Potter, peintredessinateur; Faivre et Veron, du cadre

toujours croissantes ». A présent,ajoute M. Sambon, nous y envoyons nosmalades pour chercher la santé Les con-ditions de là vie y sont si favorables, re-

marque le savant hygiéniste, que les

Espagnols, qui, dans leur propre pays,comptent 37 naissances sur mille, en en-

registrent 41, à Cuba et 46en Algérie. Lesnaissances françaises sont de 26 pourmille en France, de 46 en Algérie.M. Sambon attribue la mortalité qu'onconstate chez les nouveaux arrivés dansune colonie, d'abord au grand nombred'animaux nuisibles (Indes, Australie),ensuiteaumanque de soins élémentaires.

EUROPE

stations de poste, de télégraphe et de

téléphones. 11 est question de la relier

par une voie ferrée à un point du centrede l'empire. La ville est éclairée entiè-

rement, parait-il, à l'électricité, ce quin'est pas à dédaigner dans ces latitudesoù la nuit a souvent des durées de15 à 20 heures consécutives.

AFRIQUE

de l'administration coloniale. La cara-vane comptait 160 Abyssins et Gallas.,quelques Arabes, Soudanais, Somalis et

guides yambos. La mission avait aussi,au départ, une quinzaine de chameaux,125 mulets, ânes, chevaux de sell" et deù<u. La mission a, comme on sait, tra-versé l'Abyssinie de l'est à l'ouest. Sonitinéraire partait de Djibouti, sur lacôte; elle est arrivée àlanvi^re Djouba,sous-affluent du Nil, le 29 décembre del'année 1897. D'immenses marécages,r absence complète de sentiers et la fa-mine empêchèrent la mission d'atteindrele Nil, qui n'était plus qu'à trois j ournéesde marche. Elle a été aussi fortement

éprouvée par la température. Pour des-cendre du plateau abyssin à la plaine il

y a une dill'érence d'altitude de près de

1,000 mètres. Sur le plateau, la tempé-rature est fraîche et eulubre; dcna la

plaine, le climat est torride, l'air humideet malsain. Aussi, sur les 150 hommesquiétaient partis, 80 environ sont revenus

indemnes les autres ont été tués par desrôdeurs ou succombèrent a la famine,à la fièvre et à l'épuisement. Une qua-

les anuaaÙK am#a*s par là mUsiOn/ é~8bu<t)~t~~a&?-M~n)'~6~<ie-

Samory est un événement capital dansrbistoîretîe ûotre établissement au Sour

"dan. Aussi convient-il de préciser dès à

présent les faits que l'Histoire aura plustard â'enregistrer. ïfous avons relaté

v cette capture d'après les renseignements? parvenus en Europe au mois d'octobre

'1, dernier.(V. Mémento*, n1»SI, 53.) Voici

quelques détails complémentaires. Le29 septembre (1S98),la. colonne du capi-

taine Gouraud parvint au camp des/femmes de Samory. La consigne donnée

i"~à«ravant-garde" 'était, d'avancer aussi

loin que possible sans tirer, mêmesi

l'on recevait des coups de feu, La petitecolonheavance à pas rapides, trayerselesJîgnes des sofas (guerriers), déconcertés

><ft."'>'

·

> ~'r' r r wAsie, Jtj-3"' .C-C

J" Asie centrale.– Une nouvelle ligne&'ferrée vient- d'être ouverte entre les-pos-

sessions russes en Asie et la frontière

-i de J' Afghanistan. “•• Cette ligne part de Merv, oasis du

Turkestan, et aboutit àKouchk, localité* v .située à quelques kilomètres du poste.afghan le plus rapproché, à lSà kilomè--

tires au nord de Hérat. La dislancé entre

';f;>v;f, '• 'ÀMiéRiQUB"r .•

v Canal interocéanique. – Encou-ragés .par le succès obtenu dans leur

/guerre avec l'Espagne, lesEtats-Unis.sepréparent actuellement à accomplir uneœuvred'ordre pacifique, maisqui n'aura

pas moins une -portée considérablerexécution, sans le concours d'aucunei puissanceeuropéenne, du canal de Nica-

r ragua. Cette république du centre amé>: ricain offre,commel'isthme de Panama,

>unebande de terre étroite séparantles-deux océans, Atlantique et Pacifique.

'La ij§giôn possède en outre l'âVanfageedepouvoir utiliser un lac immense, lelac Nicaragua, 'situé sur une élévation'

peu sensible et dont la t profondeury, atteint 80mètres.Aenëçoire les histo-

rlens,dégà,enrannéel529,SaaTidra>run

`nkir ~rS r 7r"t '1 ",n ~y~PKB~is. =~,

f.?tl Iles Samoa. – iSncoréun partage.– 'A! la suite de, la mortdu roi des Hes

vf Samoa;Malëatoa*,une proposition ytent^;d%tef soumise' ftar râî^letèrr© ^Éaït'

gouvernements allemand et américain• ïin ftae'dtt'pftrtage dè'cet archipel entre<i «eiHrbïs^guissaJiceS'^a^lttse, tÈHé*-- àidttdff'et• yankéerDepuis longtemps>rvdéjà, unerivalité existait entré le* trois

nations pour l'ipiluence a etercer' dansl'iêèiteï.Xi'aifeMpeiî situé vers le 14*'de-

gré sud, a été découvert en 1768par leP. Lrmosop.

~ëe~mîve à MOoul~¡¡"Hêeftt. ~¡'i',èt~Hve à600 oupfÇtoJtte^dU'-caéB-aèSâmory mômef Onpénètre au campau pas de courseVJ-Ug éussii" B:5urôrlse,Ja faim, le dé-

couragement, ont hypnotisé tout -lemonde unegrandeville ambulante » {La case de>Samory est à 100 metres, 3Surpris, le potentat cherche à fuir, tra. jverse son campement,-se faufile entreles casés; trois .tirailleurs lui barrent lechemin et le sergent Bratière peut se.saisir de lui. Le lieutenant Jacquin sur..vient quelquesinstants ^après avec sasection et reçoit des mains de son sub.

ordonné l'Abd-el-Kader du Soudan..C'est donc à, cet humble sous-officier,,querevient; l'honneur, d'avoir appré-hendé,l'ennemi la fois le plus tenaceet: le plus puissant de la pénétration

française dansl'Afrique occidentale.

-le peint' terminus- açtuel: et Merv est de382 kilomètres. Il est donc à prévoirque d'ici peu les .-volés-ferrées russespénétreront dans le l«œur même de

l'Afghanistan. C'est un grand succès

pour la-politique, des Russes dans leurconflit ayée la Grande Bretagne pour la

prépondérance sur le continent asia-

tique (ij. '.

dés parents du célèbre Cervantes, conçut-le

projet de percer l'isthme de Nicaraguaa..afind'unir les deux océans. Les études

approfondies se {datent toutefois quedune vingtaine d'années. Les Etats-Unissont maîtres de fait'dë tout le pays

dont ils possèdent les principales plan-tations. Xa. déconfiture de l'entreprisedu Panama devait donner un regaind'activité à un projet longtempscaressé

réunir entre les mains exclusivement

américaines, .tout cèt;qat louche oa setrouve dans le Nouveau-Monde. Aussi,

-p&ratt-il, la compagnieqjçii se forme en

ce moment pour l'exécution du canal

refuse-t-elle d acquérir,' n'importe quelpris, le matériel de l'ancienne Compa-

gnie dû Çanamal y .c, Ja^,

navigateur francs .BofgainviHe. Il a

h'tUIe8uper~èie'tOtidè:ù.peu plus deJ3M,MO.he<Mreset cornp~euhepopula-1

:.t!on d'envtr~ 3T[,(<OCK&t<mnits.Lesin-

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1,Bonne année – 2. Le comte Tornielli, ambassadeur d'Italie en France. S.L'Expositiondu Cycle au palais des machines. –t. La catastrophe de la rue des Apennins, aspect dela cour après l'effondrement. 5. Le peintre Cormon dans son atelier. 6, 7. La vieau régiment L'épluchage des pommes de terre; Exercice de tir. 8, 9. An Caucase Laroute militaire dn Caucase et la forteresse du ravin Dariel Tiflls. La ville et la citadelle.10. M. Lucien Fugère, de l'Opéra-Comique. 11, 12. Théâtre Struensèe, prologue et1" acte (Comédie-Française).

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63

MEMENTO

GÉOGRAPHIQl/–^iÉVÉNEMENTS ET FAITS IMPORTANTS I l/$$ 1 -V J

– – l iw~*

Qturritr de la Semaine. LXIIj. (Janvier 1899.) <

EUROPEjjJB

Suisse. £» <ta:ff<e*e»d'une indui-

trie. -L'industrie de l'horlogerie, autre-

fois si prospère en Suisse, est dans le

marasme. En 4891, la Suisse exportait4.S50.000 montres pour la somme de

Iu3 millions. Or, en 1897, l'exporta-tion de ces mêmes articles comportait5,4So,000piècesde même qualité, pour la

somme identique de 103 millions. La

valeur des appareils a donc diminué de

près d'un quart t

Allemagne. Berlin. – Comme 9

complément à notre information sur le Wbudget de.cette ville (Mémento, n» 12), '

ajoutons qu'au fer décembre 1898 on 9

comptait à Berlin 1,800,000 habitants. ML'accroissement de la population a été, 'adepuis 1893, c'est-à-dire durant cinq an- 'mnées seulement, sans précédent dans jBl'histoire des grandes villes modernes Sde l'Europe. Berlin ne comptait, en effet, J9en 1893 que 1,580,000 âmes. M

AFRIQUE' M

Afrique orientale. – Nos lecteursconnaissent déjà le projet, en partieréalisé, du chemin de fer de Djibouti àHarar. Un tronçon considérable de cettevoie ferrée est déjà livré à la circula-tion. Cette ligne, qui reliera l'Abyssinieet une grande partie de l'intérieur afri-cain à la côte, est destinée à donner unevaleur très grande à notre possessionde Djibouti. Or, voici que des offressérieuses sont faites actuellement pardes capitalistçs anglais pour construireune voie ferrée entre Massaoua et Khar-touin. Le projet comporterait mêmel'aliénation de toute l'Erythrée au pro-fit du capital britannique. Les recueils

géographiques italiens poussent leshauts cris. Souhaitons à nos voisins

de conserver et de tirer un meilleur 9profit d'une colonie dont la conquête flleur a déjà coûté tant d'efforts en Shommes et en argent. ;11

Le budget de la colonii de l'Erythrée :mest fixé pour l'année 1899 à 10,622,400 Mlires (ou francs), dont 8,300,000 four- Mnies par la métropole le restant à la M

charge de la colonie (douanes, impôts 9en nature, biens domaniaux, hypo- J9thèques.). Les frais du personnel ac- Stuellement- employé dans l'Erythrée se 'jimontent ù 369,000 francs pour le per- ajsonnel civil, et à 5,634,500 francs pour ales services militaires; dans ce dernier mchiffre sont compris les frais d'entretien Mdes soldats indigènes (Ascaris), 400,000 SUfrancs.

ASIB £*

Chine. Les Missions catholique»annoncent de nouveaux massacres demissionnaires en Chine. On n'a pasencore reçu jusqu'à présent de détails

prénssur ces événements. Nous devonstoutefois signaler un édit promulguépar l'impèratrice-mère, qui semble dé-tenir en ce moment tout le pouvoirdans ce pays. Cet édit recommande

expressément aux autorité' de protégeren toutes occasions les étrangers etd' « aecorderparticulièrementaux explo-rateurs européens tentes les facilités

pour l'accroissement de leurs mis-sions. » Nous avons, en ce moment,en Chine, un explorateur de grandmérite, M. E. Bonin, dont on est depuisplusieurs mois déjà sans nouvelles.Espérons que l'édit impérial servira de

sauvegarde à notre courageux compa-trioto.

Indo-Chine. Tonkin. Une con- 4Hférence intéressante a été faite dernié- Srement devant l'Union coloniale sur la *9colonisation agricole ians l'Indu-Chine, j9par M. Depincé, ancien résident de pre- j9niière classe au Tonkin. C'est surtout de 3Êce pays que l'honorable conférencier a 9entretenu son auditoire. M. Depincé JHexamine les entreprises agricoles qu'il Sconvient de conseiller aux colons dési- jflreux de s'établir dans notre vaste pos- <session. Parmi les cultures tropicales, Mle cacao, la vanille, le coton, n'ont pas 'Mdonnéjusqu'àprésentde bons résultats. flAu-dessous de 10°, la température ne jflleur est pas favorable. ,9

Un essai très important de plantation J9de café a fait naître des espérances, '^sjmais il serait prématuré de se prononcer. Œd'une manière décisive. Par contre, le jmthé, le tabac, l'arachide, le ricin, les 9

P. Lbmoso;.

plantes tinctoriales rieuMnt d'une ma-nière parfaite1 et pourraient donner debeaux bénéfices; sans compter les im-menses forêts, mais dont l'exploitationéconomique reste subordonnée à la con-struction de-routes et des chemins defer. Parmi les entreprises intéressantes,M. Depincé cite encore la vigne et le Mé,dont divers essais ont donné des résul-tats des plus satisfaisants. Abordant la

question de la main-d'œuvre, M. Depincécite l'exemple d'un colon, M. Thomé, quia créé aux environs de Sept Pagodesune exploitation de 6,000 hectares et afait appel aux nomades de la contrée,aux familles du voisinage qui pei-

Terre-Neuve. La question de

Terre-Neuve, vieille comme le siècle,revient à l'ordre du jour. C'est l'un des

principaux sujets de discorde entre les

gouvernements français et anglais. Deuxmots a ce sujet. L'île est située, commeon sait. en face de l'embouchure dufleuve Saint-Laurent, entre 46° 38' et SI038' lat. N. et 55°.et 61° long.0. Son cli-mat est très rigoureux. Dans le sud de

111e, le thermomètre est le plus souvent& – 10 > C, maisil arrive quelquefois qu'ildescend à – 25 la température moyennede l'année est de -(- 6° environ. Dans la

partie nord de i'île, l'hiver est beaucoupplus rude. La découverte de l'Ile estattribuée à Sébastien Cabot, qui yaborda le 24 juin 1497. Les expéditionsde pêche qui suivirent de très près ladécouverte furent bientôt le sujet de

compétitions et de luttes sanglantesentre les Français et les Anglais. Par letraité d'Utrecht, quelque peu modifié

par les traités de 17i»3et de 1813, Terre-Neuve fut déclarée tout entière pro-priété anglaise; seulement la Franceconservait le droit exclusif de pécher la

morue, de la préparer et de la fairesécher, sur une étendue de côtes de

près de 140 lieues; c'est la French Shore

(côte française). Les Anglais se sont ré-servé le reste du littoral qui présenteune étendue de côtes de 180 lieues envi-ron. C'est là surtout que s'est développéela colonisation. On y compte environ160,000 habitants et plusieurs centresassez importants, dont Saint-Jean, la

capitale de l'île. La population do lacôte française n'est, par contre, que de8 à 9,000 individus, presque tv,us de na-tionalité anglaise et irlandaise. Leur

principale occupation est de garder

ivatent misénubfemeat faute d'outillage.M. Thotné les emploie sur ses terrainsen leur fournissant les animaux et lesenginauéaaeBairzB. C'est lui aussi qui lesreprésente, tant devant les mandarinsque devant les autorités françaises. Ledomaine de M. Thomé compte à présentvingt-quatre villages, une population de1,800 âmes, et les bénéfices sont d'envi-ron 30,000 franco par an.

D'autres colons, suivant l'exemple deM. Thomé, ont également fortbien réussi«t l'on voit des cultivateurs ayant engagéun capital de 50,000 francs réaliser plusde 80,060 francs de bénéfices par an, soit

plus de 40 pour 100 1

AMÉRIQUE

pendant l'hiver les établissements denos pécheurs. Eux-mêmes s'adonnentaussi à cette industrie, et c'est encoreleur présence qui crée le plus de dif-ficultés à notre gouvernement. Encou.

ragés yàr leurs voisins et compatriotesdu sud, ils cherchent à évincer complè-tement les Français de ces parages. Delà, les incessants conflits.

États-Unis. – L'esprit pratique detAméricains. – Dans notre vieux monde,lorsque le capital fait défaut àune entre-

prise, cette dernière n'aboutit pas ou

périclite dès le début de son fonctionne-ment. La lutte du Travail et du Capi-tal, aussi intense, aussi âpre, sur leNouveau Continent qu'en Europe, a

inspiré aux Yankees une solution toutà l'honneur de'leur génie. Les citoyensd'Henrietta, ville du Texas, ont reconnu,il y a quelque temps, la nécessité cVreher cette ville à une station de cheminde fer, distante de 200 kilomètres envi-ron. La municipalité ne disposant d'au-cuns fonds pour cette entreprise, la villes'adressa à des capitalistes; mais ceux-cifirent la sourde oreille. Les habitantsd'Henrietta se décidèrent alors à pro-céder eux-mêmes à cette construction.La population entière se mit à l'œuvre,chacun apportant, qui une pioche, quiune pelle; d'autres s'emplovèrent à la

pose des traverses et des- rails. Chacunde ces ouvriers improvisés devint na-turellement actionnaire de la future

voie, dont l'achèvement est chose faite,

parait-il, à l'heure actuelle. Les actionsseront d'excellentes valeurs, car la

ligne doit relier toute une contrée fer-tile aux marchés de l'est et du sud à

Saint-Louis et à Galveston, sur le golfedu Mexique.

I. HH.WWWff fr,«fWWWB-to!Wlt8,mGnaefln,», n«|e

L'INSTANTANÉ1SOMMAIRE DU H» DU 7 JANVIER 1899 M

1. M.Constans, ambassadeur de France i Contrtantmople. – t. Le général Dodds, lngpeo- Mteur gtnéral adjoint des troupes de la marine. – s, i. AuCaucase j La route militaire, Mle KaKbfck et l'église Le mont TTshba. – ;•• H. Chamberlain, ministre dee ctionlM fld'Angleterre. – «, 7. En Algérie Le marché de GhanJaïa (Mzab) Une rua à Qhardab.– mi, 9. La vie au tégiment La soupe Etudiant la théorie. 10. MM. Paul Tidal, Emile mBergerat, Camiile de Sainte-Croix, auteurs de la Bwrçoade. – il, 12.Académie nationale mde musique et de danse M. Noté, iwle de Hagen, dans la Bwvonde- M"«' Eobin et mlorri, danseuses mimes du corps de taHet. m

Prim du numéro i« setU.; «mt la porte, •• «M. 1

ENVOI D'UN VVMtRO 8PÉCIMKN SUR DBMAHBg I

i. bu, munn n c-. iihuwm-Hhiiiih, w tonde», m, pimi

..a18, TYPOOa"PBIB DB B. PLON, HOORIIilÿ 1T C~, 80E A·IIAÜCt~RS, 8

<~z:

CAMESVÉLO-KILOMÉTRIQUESAu250,000EN TROIS COULEURS

triiquant les rouie» vilocipêdiques. Us cites, pavts, altitudes, distances et la population:im routes e' chemins vicinaux-, tee chemins de fer, canaux, rivières; enfin, toutes lt»MnmuiMi ei la plupart des hameaux, sur une étendue de quatre à cinq département*.

ENVIRONS DE PARIS (PARis AU CENTRE)A195kilomètre».

OBnpranant Paris – Versailles – Rambouillet – Chartres Dreux Évreux Louviers– Rouen – Les Andelys – Mantes Pontoise – Beauvais – Clermoat – Senlis Corn-niègne – Soissons Meaux – Château-Thierry – Provins – Sens – Fontainebleau –

Mdon– Oorbeil – a>taœpes.Prix i En feuille sous couverture 1 fr. î– Collée sur toile et pliée pour lu poche a f r.26

ENVIRONS DE PARIS (NORD-OUEST)A 250 kilomètres.

QMBRnanti Paris Fontoise– Hantes – Vernon Évreux – Les Andelys Beaovaii– Amiens – Àbbeville Neufch&tol – Dieppe Rouen – Yvetot Le Havre Tro»fflto PonWEvêqne – Pont Audemer – Bernay Lisieux – Caen Falaise.

Prixi En feuille sous couverture. 1 fr. 50– Collée snr toile et pliée pour la poche. 3 fr. 76 i

ENVIRONS DE PARIS (SUD-OUEST).A 250 kilomètre». <

Comprenant sParis Sceaux – Versailles Rambouillet – Étampes – Chartres – CM-teandnn Dreux Nogent-le~$otron Alençon Argentan Mortagna Le MansBaintCalaie La Flèche Mamers Blois Vendôme Orléans – Pithiviers.

PHx Eu feuille sons couverture 1 fr. 60– Collée sur toile et pliée pour la poche 3 fr. 75

ENVIRONS DE PARIS (NORD-EST)A200kilomètres.

Comprenant s Paris – Saint-Denis – Senlis – Clermont – Comptègne – Montdidler –Péronne – Saiut-Quentin – Laon Soissons Châlean-Thlerry – Vervins – Mézlères –Bethel Rocroi – Sedan – Vouziers – Châloua^ur- Marne – Reims – Bpernay – Meaax,

Prix Eu feuille sons couverture i fr. 50– Collée sur toile et pliée pour la poche. 3 fr. 75

ENVIRONS DE PARIS (SUD-EST)A 200kilomètre».

'Comprenant i Paris – Oorbeil Melon – Fontainebleau – Montereau – Provins – Oo»hunmiers – Vitry-le-François – Nogent-sur-Seine – Ard»eur-Anbe – Bar-snr-Seine –ChàtillOD-sur-Seine Anxerre – Tonnerre Joigoy – Sens – Hontargis – Gien.

Prix de chaque carte En feuille sous couverture 1 fr. 50– – Collée sur toile et pliée pour la poche.. 2 fr. 76

CARTEVÉLO-KILOMÉTRIQUEDELANORMANDIEAMIENSAUMONTSAINT-MICHEL.

Oanpienant Amiens – NeufchAtel – Dieppe Rouen – Tvetot – Le Havre – Trou-

fille – Pont-1'Byeqne – Pont-Audemer – Bernay – Liatenx – Caen – Bayeux – Saint-IA

Vulognes – Cherbourg – Coutaaces – Granville – Avranches – Vire Falaise

Argentan – Laigle.Prix En feuille sons couverture i fr. 50

– Oellée sur toile et pliée pour la poche.. 3 fr. 76

Ci

Renseignements commerciaux.Chambres de commerce française/ à

télraitger. La Chambre de commerce

française do Montréal se plaint avec

juste raison du ton et des termes

qu'emploient souvent les commerçantsfrançais dans leurs demandes de ren-

seignements. Les chambres de com-

merce françaises à l'étranger rendent,comme on sait, de signalés servicesau commerce national auquel elles four-nissent gratuitement toutes les informa-tions concernant les divers produits oules maisons de commerce de leurs res-sorts. Les formes dans lesquelles cesdemandes se produisent sont quel-quefois de nature à enlever toute envie

d'y donner suite. Tel correspondant dela chambre de commerce de Montréallui demande de lui procurer un ache-teur ferme pour ses produits. Une autre

fois, le président de cette chambre re-

çoit une demande de renseignementssur une maison de commerce dontle siège se trouve daps la provinced'Ontario. Comme il faut s'adresser à

quelqu'un sur les lieux, lt réponse estretardée de quelques jours L'honorable

président do. l'association roçoit bientôtune lettre très verte, « telle lu'un chefde maison n'en écrirait pas à un de ses

employés. »

Quelquescorrespondanteémettent des

externes d'av!> nature. On demande àlst'finiiibro une foule de renseignementstechniques, nui ne sont pas toujoursà la connaissance do ses membres.«Onne devrait pas exiger des chambresde commerce à l'étranger d'entrer dansle menu détail des affaires possibles,détailsqui ne peuvent être établis exac-tement que par ceux qui sont en me-sure de faire eux-mêmes l'opérationsupposée. Les chambres se font undevoir de mettre en communicationl'acheteur et le vendeur; elles ne peu-vent arrêter les conditions de l'achat oudela vente.» – Nous avons cru devoirsoumettre ces réflexions fort judicieusesaux nombreux négociants que nousavonscertainement i'honnour de comp-ter parmi les lecteurs de la Bibliothèqueilluslrée.

Orages et bourrasque». – Les

MEMENTO GÉOGRAPHIQUEÉVÉNEMENTSETFAITSIMPOUTANTS

Courrier de la Semaine. LXIV. (Janvier 18W.)

GÉNÉRALITÉS

observations ont permis de constater

jusqu'à-présent qu'à l'approche des

orages, des signes d'inquiétude se ma-nifestent chez divers animaux, notam-ment chez les animaux domestiques(bœufs, chevaux). Une constatation trèscurieuse a été faite récemment surl'effet que produit l'approche de ces

phénomènes sur les oiseaux. Un obser-vateur américain, M. E. Warner, a re-

marqué que durait les quarante-huitheures qui précédèrent le grand ou-

ragan du 15-16 août dans l'Illinois, onn'entendit aucun chant d'oiseau. l'ne

enquête faite dans la région a confirméles observations du savant naturalistedu 13 au 10 août la gent volatile n'a pasdonné signe de vie et s'est tenue blottiedans las nids ou sous les rochers.

Qu'on nous permette, à ce sujet. derééditer une légende qui touche de très

prés le folk-lore des pays orientaux.« Un prince persan, dit-on, se prome-nait en compagnie de son médecin etd'un astronome. S'étant égarés dans la

campagne, ils avisèrent un paysan qui

prenait son repas Cet homme tom-bera dans une heure foudroyé, dit le

médecin, il mange trop. » Lorsqu'onlui eut demandé le chemin pour retour-ner en ville, le paysan répondit qu'unorage était sur le point dYclator et qu'ilserait prudent de- se mettre ù l'abri.L'astronome examina le ciel et affirmaau souverain qu'aucune pluie n'était àcraindre pour la journée. Quelques mi-nutes s'étaient à peine écoulées, qu'unorage épouvantable déchira l'atmos-

phère et les trois promeneurs n'eurent

que le temps de se réfugier dans la ca-bane du laboureur. Le prince lui de-manda alors comment il pouvait absor-bertantd'aliments sans etreincommodé.– C'est, dit-il, que je me. mets au tra-vail immédiatement après mon repas,ce qui facilite ma digestion. » – « Etcomment as-tu pu deviner qu'il y aurau'.i orage? – Mon boeuf, répondit lo

paysan, s'est couche, la tête vers lacour et la queue du côté do la porte;c'est signe de mauvais temps. »

« Bien, fit le. souverain, à l'avenir, jeconsulterai pour ma santé, les paysans,et pour le temps, leurs animaux. »

EUROPE

P. Lbhosof.

France. Démographie. On vientde publier le mouvement de la popula-tion française durant l'année 1897. Con-statation consolante les chiffrés desdécès diminuent sensiblement d'annéeen année. En 4895, la proportion étaitde 22,4 par 1,000 habitants en 1896, elleest descendue i 20,2 en 1897,elle n'était

Algérie. – L'Algérie est sur le pointd'être dotée d'un nouvel animal de la-

bour, qui sera fort apprécié dans les

régions dont le climat ne permet pasl'élevage de nos animaux domestiques.Le zébu, l'animal en question, est unesorte de bœuf originaire du Bengale.D'une très grande douceur, quoique vif,il se prête aux différents travaux d'agri-culture avec une agilité que ne possè-dent pas nos bœufs ordinaires. Il estd'un entretien f&cile, d'une grande rus-ticité et a l'avantage de pouvoir résisteraux nombreuses maladie;, comme lecharbon, auxquelles succombent si faci-lement les autres animaux.

L'état économique de nuire grande co-lonie africaine est très satisfaisant. Lemouvement commercial de l'Algérie avecla France et les pava étrangers s'estélevé en 1897 chiffre du commerce

fénéral à la somme respectable de

572,629,000 francs, dont 512 millionsenviron avec la France continentale, et60 millions avec les pays étrangprs, no-

tamment, avec l'Angleterre, 24 millions

environ, Russie, 10 millions, Espagne,8 millions, Maroc, Tunisie, Italie, Alle-

magne. Les exportations d'Algérie com-

prennent les vins, les céréales, les mou-

tons, la laine, les chevaux, les tabacs.

L'importation consiste en tissus, objetsfabriqués, meubles et ouvrages en bois.La progression dans les chiffres du mou-vement commercial est; d'ailleurs, régu-lière depuis nombre d'années et se traduit

par près de 76 millions sur l'année 1892,c'est-à-dire sur une période de cinq ans.

Afrique orientale anglaise.Le lac Victoria Nyanza sera bientôt re-lié A la côte, c'est-à-dire à l'océan In-

dien, ^ar une voie ferrée qui, de Mom-

bassa, point de départ de la ligne, est

déjà livrée à la circulation sur les deuxtiers de son parcours (prts de 400 kilb-

mètres). Pour atteindre ce vgste lac, les

Anglais auront donc deux voies l'une,au nord, par le Nil la seconde, à l'est,

par ie chemin de fer. Une fois de plus,nous constatons avec tristesse l'infério-rité de nos administrations coloniales.

Pourquoi n'emploie-t-on pas la niémeactivité dans les possessions françaises?Un ingénieur fort distingué, qui revient

plus que «te4»,8 sur 1,000; soit, au totalsur une population de 38,269,091 liabi'tants (d'après le recensement île 1896)751,019 décès. Les naissances étaient au.nombre de 85JM07 excédent des nais-sances, 108,088. Ajoutons encore qu'on.a enregistré, durant cette annén 1897191,462 mariages et 7,460 divorce

AFRIQUE

d'un voyage à Madagascar, nous dépei-gnait, ces jours-ci, les doléances de noscolons de là-bas auxquels on.retire touteinitiative et dont les efforts, y comprismême ceux de l'admirable gouverneurGallieni, sont paralysés par l'iudolenceet l'apathie de nos administrations cen-trales. Quand y remédiera-t-on?

Au Klondyke. – Le Mémento a-tenunos lecteurs au courant des diversespéripéties des voyages accomplis dansle « pays de l'or » durant les deux der-nières années.

Un volume spécial a été égalementconsacré à l"Edeu. glaoé {Bibliothèqueillustrée, n*27). Le Klondyke a été encorel'objet d'une conférence laite récemment(6 janvier) à la Société de Géographie,par M. Loicq deLooel. Témoignage pré-cieux, confirmant les données que nousavons pu fournir sur cet ctra^ie pays.Après plusieurs napfrages et milleautres difficultés, le voyageur. parvintà la rivière Biz Salmon, l'un.des aliluents.du Yukon. Il remonta cette rivière, encompagnie de deux officiers- de policependant trois jouos, ils durent trainerlecanot, ayant de l'eau jusqu'aux aisselles.Un moment, ils veulent traverser le tor-rent en canot; à peine installés, le frêle

esquif est culbuté dans le rapide leurs

provisions sent pendues et' les troisaventuriers sont obligés de revenir àl'embouchure. Quelque temps après,M. Loicq de Lobel remonte avec un deses compagnons la rivière- S tuart, autre

affluent, avant d'arriver à Dawson-City.Après une marche de six jours sûr

l'eau, ils s'enfoncent dans les montagnes.Mais une nuit un<ours dévore toutes les

provisions, ne leur laissant qu'un bis-cuit de mer. Pendant trois jours, les

explorateurs souffrent de la faim et sontassez heureux pour rencontrer des In-

diens- qui leur cèdent un quartier d'ours.M. Loicq de Lobel est toutefois d'avis

que l'Alaska est un pays de grandavenir on v trouve en abondance nonseulement d"el'or, mais aussi de l'argent,du cuivre et, ce qui est plus precieuiencore dans ces pays glacés, du cliar-bon. Le-gouvernement canadien s éver-tue de son côté pour rendre ce paysaccessible aux blancs.

f. PLOII,WBHIf il P-. nnmiMMmM, m kmeat, I», WTO 1

L'INSTANTANÉ

SOMMAIRE DU «• O0< it JANVIER 1«99

1. M L'abbé Lanasse, «nrnftntwr de l'Ecole spéciale militaire de St-Cyr. – 8. S. A. A. la

princesse Victoria de Galles.– S,41.La nouvelle salle du musée de l'année aux Invalides.5. M.Albert Sorel, de l'Acaiémo française. – 6. JW.Iglesias, président de la répobUqae

de Costa-Rica. 7, 8. Ia vfe au régiment La mise à l'air de la literie; Le remplissagedes paillasses. – 9. LWnc on Russie Une troïka de village. – 10. Le lutteur Pons,champion du mondât. – 11, U. Théâtre Chéri (Palais-Royal) Mademoiselle. Mentetet(Gymnase).

Pria « – i iiu f S cent.; par la poste. « cent.

EKTO1 >'ll HDM&HO 6-PKGUIKN SU a DEMA.NDB

L fm, NOURRITETO, IMPRIMEURS-EDITEURS,ne Garaicièr»,10, PARIS

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CARTESVÉLO-KILOMÉTRIQUESAu 350,000*

EN TROIS COULEURS

tniiquant lis routes vèlocipidiqves, les côtes, pavés, altitudes, distanças et la population,ta rouies et chemins vicinaux; les chemins de fer, canaux, rivières t enfin,toutes Uttommunes et la plupart des hameaux, sur une 6tendue de quatre a cinq département*.

ENVIRONS DE PARIS (PARIS AU CENTRE)A 125 kilomètres.

•Surprenant sParis – Venailles – Rambouillet – Chartrea Dreux – livreur – Loarien– Rouen – Les Andelys Mantes Pontoise- Beauvais – Clermont Senlis – Oom-

fâ^e Boissons – Meanz – Oh&teau-Thieny – Proylns – Sens – Fontainebleau –an – Oorbeil «.tainpes.

Prix s En feuille sons couverture. • fr. »– Collée sur toile et pliée pour la poche. a fr. 25

ENVIRONS DE PARIS (NORD-OUEST)A 260 kilomètres.

tonpreuaut Paris – Pontoisé Mantes – Ternon – Évrenx – Les Andelys BeanrataAmiens – Abbeville Nenfchatel – Dieppe Bouen – Yvetot Le Havre Troo-

«me – Pont-Evéqao Pont-Audemer Bernay Lisieux Caen Falaise.> Prix En feuille sono couvertnre • 1 fr. 50

r, – Oollée sur toile et pli6e pour la poche. 2 fr. 75

I ENVIRONS DEc PARIS (SUD-OUEST)A 250 kilomètre».

••prenant Paris – Sceaux – Versailles – Bamboaillet – Étampes – Chartres – Ghi.tcaudnn – Dreux – Nogent-le-Botrou – Alençon – Argentan Mortagne – Le Mans –lalntrCalais – La Flécha – Marnera – Blois Vendôme – Orléans – Pithiviers.

Prix: En feuille bous couverture 1 fr. 50– Collée sur toile et pliée pour la poche a f r. 75

ENVIRONS DE PARIS (NORD-EST)A 200 kilomètre*.

Comprenant Paris Saint-Denis Senlis Clermont Compiègne Montdidier –Peronne – Saint-Quentin – Laon Boissons – Château-Thierry – Vervins – Méztères –Bcthel – Bocroi Sedan – Vouziers – Châlons-Bur-Marne – Reims – Kpernay – Meau,

Prix En feuille sous couvertnre i fr. 50– Collée sur toile et pliée pour la poche a fr. 75

ENVIRONS DE PARIS (SUD-EST)A 200 kilomètres.

<~–iiinriin ut Paris – Corbeil – tlelun – Fontainebleau Montereau Provins – Oo»lommiers – Vitiy-lé-François – Nogent-sur-Seine – Arcis-sur-Anbe – Bar-stir Seins

'•; QhitUlon-snr-Seiiie – Anxerre – Tonnerre Joigny – Sens – Montargii – Gien.

Prix de chaque carte En feuille sous couverture 1 tr. 50– Collée sur toile et pliée pour la poche.. a tr. 75

i

l CARTEVÉLO-KILOMÉTRIQUEDELANORMANDIE• AMIENSAUMONTSAINT-MICHEL

Oomurenant Amiens – Nenfchâtel Dieppe Rouen Yvetot – Le Havre – Tro«;

^e – Pont-rKvêque – Pont- Aaderaer – Bernay – Lisieax – Caen – Bayeax – Saint-LA i

– Vaiognes – Cherbonrg – Coutauces Qranville – Avranches – Vire Falaise –

Argentan- Laiglo.Prix En feuille sous couverture • 1 fr. 5C

f – Collée sur toile et pliée pour la poche a fr. 75

65

[ .-- ^IEMENTOGÉOGRAPHIQUE ]"/À^- 'ÉVÉNEMENTSETFAITSIMPORTANTS ]

t^ Courrier de la Semaine. LXV.( Janvier 1899.)\v- v

/Vîi#>'EUROPE |

France-– 'Angleterre. – Nous

avons exprimé nos sentiments, lors de

l'incident de Fachoda (V. Memento, n»

56), sur les chances d'une guerre entre

la France et l'Angleterre. Css senti-

monts, nous avons la satisfaction de le

constater, sont aussi ceux de l'éminent

économiste, M. Paul Leroy-Beaulieu. Une

guerre entre les deux nations, funeste

pour la civilisation, serait égalementdésastreuse pour les deux belligérants.Rien, toutefois, n'autorise à affirmer à

priori une défaite pour la France. A

présent que cet incident est considérécomme clos, des difficultés sont soule-vées sur d'autres points du globe. LeMémento a signalé (n° 63) le conflit au

sujet de Terre-Neuve. Dans un LivreBleu (document parlementaire) publiépar le gouvernement britannique, lesministres do la reine se plaignent des

entraves apportées au commerce anglais,à Madagascar. Quelques-unes de ces

plaintes sont puériles. D'autres, au

contraire, trouvent de l'écho mêmedans des organes de la presse fran-

çaise. La question de Terre-Neuve .estaussi fort sagement discutée par la

presse sérieuse de France, et des espritsjudicieux préconisent un terrain d'en-tente en vue de calmer les susceptibi-lités de la Grande-Bretagne. Un re-

proche, entre autres, est fait à notre

système colonial dans certaines denos possessions, les droits prélevéssur les marchandises de provenanceétrangère (et quelquefois même surceiles de provenance française) sontexorbitants et presque prohibitifs. Le

Éléphants d'Afrique. – Le con-seil municipal de Paris vient d'allouerune somme de 1,000 francs à la Sociét'jd'acclimatation de France. Cette sociétéavait institué un comité en vue c".e«com-battre les agissements des chasseursdont la rapacité menace de détruireentièrement les éléphants en Afrique en

privant ainsi l'industrie parisienne del'ivoire dont elle a besoin ». Le travailde l'ivoire, dit le rapport, V qui con-stitue un art si délicat et si gracieuxdont Paris est le centre. pourrait dis-

système anglais, par contre, encourage ]les transactions sous toutes les formes. i

L'opinion publique, en France, semble 1tendre vers cette dernière solution.Nul doute que le gouvernement tiendra 3compte de cette nouvelle orientation )de l'esprit colonisateur et colonial de inotre pays..

5

Jardins d'essai. – Le Mémento a i

signalé (n° Si) le projet d'établissement |de jardins d'essai dont quelques-uns |fonctionnent déjà dans différentes colo- 1nies. Un jardin de cultures coloniales, Jsur le modèle des Neio Gardens de 1Londres, va être incessamment installé jà proximité de Paris, à Joinville-le-Pont. «II sera placé sous la surveillance des

professeurs du Muséum d'histoire natu-relle (Jardin des plantes) et rendra, nous iosons l'espérer, de grands services à itous ceux qui cherchent à étudier au ipoint de vue pratique le vaste domaine Icolonial de la Franco. ,-|

Bordeaux. Caoutchouc. Au point ]de vue commercial nous devons consta- 1ter un succès pour notre grand port du :|sud-ouest. La ville de Bordeaux est sur |le point de deven;<- un grand entre- gjaÊpôt de caoutchouc, ce produit auquel .WBuest réservé un si bel avenir. Jusqu'à 'kprésent, les villes de Liverpool, Anverset Hambourg paraissaient détenir le mo- 1

nopole de la vente du caoutchouc. En1898, la quantité de caoutchouc im-

portée et consommée par le port de -ïjBordeaux aura atteint le chiffre de :1200 tonneaux. Ce début fait bien présa- -jeger de l'ave.ir. ^H

AFRIQUE WM

paraltre ou tout au moins décroître

beaucoup si aucune mesure de protec-tion n'est prise. La Société d'ac-climatation s'occupe non seulement de

protéger .'es éléphants des possessionsfrançaises en Afrique, mais étudieaussi les meilleurs moyens d'élevageet de dressage de cet intéressant animalde sorte que nos colonies pourraientêtre pourvues d'un serviteur nouveau,délaissé depuis longtemps, mais dontles qualités ont été admirées par tous les

peuples depuis l'antiquité.

P. LsMOSOf.

; j, ', ? • •; ; ~?*,ygtsta ffif^?'7" *•;. 111.

1 mm ']1"1

Chine. – Kiao-tchéou t- ,Lo

gouvernement allemand vient de dlstii-buer au Reichstag (parlement allemand)un rapport sur l'état actuel du territoirede Kiaq-tcbéou. La délimitation duterritoire a été définitivement régléeentre les plénipotentiaires allemands etchinois le 8 octobre 1898. Durant cemémo mois ont eu Il m les ventes surenchère de terrains à exploiter. 105.390mètres carrés ont < éjà trouvé acqué-reurs à des prix asez élevés. Une

compagnie allemande se forme actuel-lement pour la construction d'unchemin de fer dans la province de Chan-

toung. Une ville entièrement allemandesera prochainement construite sur lemodèle des stations balnéaires des

ports de la Baltique. -Autre avantage:tout chemin de fer ou toute compagnieminière pour la province de Chan-

Toung devra avoir son siège,dans laconcession allemande et se soumettreaux lois et aux tribunaux allemands.

Le « Tour d'Asie » de M. Monnier.Les lecteurs de la Bibliothèque univer-

selle connaissent la réputation si justi-fiée- de cet infatigable ylobe trotter. Le

premier volume de noil'O Bibliothèque

Etats-Unis. – Nos prévisions sont

sur le point dfi se réaliser. Au moment

où, en Europe, on discute la questiond'un désarmement général, les Etats-

Unis, qui raillaient notre vieux mondeau sujet de ses dépenses en armements,sont bien à la veille de devenir une puis-sance militaire de premier ordre. Lesrésistances inattendues qu'opposent àleurs « libérateurs » les habitants des

Philippines, la nécessité d'entretenir des

troupes assez nombreuses sur les autres

points des colonies récemment con-

quises sur l'Espagne, forceront, paraît-il,la grande République à créer plusieurscorps d'armée, soit un effectif totalde 130 à 150 mille hommes. Or, aux

Indes néerlandaises. – Un bâti-

ment tout neuf de la marine hollan-

daise, le Siboga, a quitté Amsterdam le12 décembre dernier pour une campagnescientifique dans les eaux de l'Insulinde.Il s'agit de continuer les travaux du

fameux navire le Challenger, étudier la

,est dû-à la plume de ce voyaucur sa- ayani et «agace, qai est aussi un '"îîcat iécrivain. M. Monnier a ex^n,. !0 120 janvier dernier, devant la Société deGéographie les lignss générales .le satournée. Plus de cent vues photogra-phiques ont défilé devant l'assembléeleur montrant tour à tour les pay?an-e9'les monuments et des scènes de Ja vieintime des peuples du continent asia.tique. Le voyage a duré quatre années,durant lesquelles notre vaillant compa-triote (les Français ne sont pas voya.geurs !) à parcouru successivement etexploré l'Indo-Chine, la Chine proprejusqu'aux confins du Thibet, la Mongo-ie, la Corée, la Sibérie, les steppes Kir-ghizes, la Perse. Retour par le Caucase.L'itinéraire parcouru par le voyageurne comporte (comme nous avons déjàdit lors de son retour, Memento, u° 8), 1pas moins de 30,000 kilomètres en Jtous sens, et dans des régions qui. pourune grande partie n'ont jamais encore bété visitées par des Européens. Les 1documents rapportés par M. Monninr Isont de la plus haute importance tant

j!

pour la connaissance physique que pourl'ethnologie des pays asiatiques. 3j

AMÉRIQUE 1

Etats-Unis, le tempérament national

répugne fort au métier militaire la viecivile offre, d'autre part, un clian'pd'activité considérable. Le recrutementdes troupes est volontaire -et la paieassez élevée 100 francs par mois. On

prévoit qu'un établissement militairede 150 mille hommes ne coûtera pasmoins de 1100 à 1200 millions par an.En y ajoutant les sommes assez consi-dérables payées aux anciens militaires,vétérans de la guerre de Sécession, pen-sions diverses, etc., on arrive au total de1.450 à 1,500 millions, chiffre bien supé-rieur à ceux des pays les plus milita-risés de l'Europe 1

OCÉANIE

faune sous-marine, la flore, la compo-sition de l'eau, la profondeur, les fiesde corail, etc. La direction scientifiquea été confiée au professeur Maa Weber.La campagne devra durer deux ansenviron.

I. tëfcftWMfT-tr>. flP|ntl^3-@miltt3(miîiraiiaèw, 10, PM13

•L'INSTANTANÉ- 1

SOMMAIRE DU N« DU 21 JANVIER 1899|

l. M. Edouard Hervé, de l'Académie française. 2. M.Poubelle, ancien ambassadeur de 1France auprès du Saint-Siège. 3. M. Xi.-arj, ambassadeur de France auprès du Saint- ISiège. 4, 5. Les possessions anglaises dans la Manche. Ile*de Jersey Le phare deCorbière; Le château de Moutorgueil. 6. La neuvaine de Sainte-Geneviève Le jubéde l'église Saint-Etienne du Mont et la châsse contenant les reliques de sainte Geneviève.

7. La tempête dans la Manche Naufrage du steamer Angers, à Dieppe. 8, Leschâteanx de France Château de Pau. 9. La vie au régiment Le lavage de la capote.

10. Les hommes de lettres M. Maurice Donnay. – 11, 12. Théâtre du Vaudeville tM»e Réjane, M1'»Suzanne Avril, daus Georgette Lemennier.

Prias du hxanéro Ift cent.; par la poste, *• cent.lM

ENVOI D'UN NUMÉRO SPÉCIMEN SUR DBMANDB

1

l m», iwiuitn y-, iinmms-tiiiiim, m s»«*<,te, hiu

rAMS. TTPOBnAPBH D« PLON, ItODRRIT, «t Cto, BOB OAHAHCIÉBB, 8./

CARTESVBLO-KILOMÉTRIQUESAu260,000EN TROIS COULEURS

todiq%uuti routes vêtocipé&iqueê, les côtes, pavés, altitudes, dista icts et la population,les routes et chemins vicinaux; Me chemins de fer, canaux, rivières i enfin,toutes 1meommune* et la plupart des hameaux, sur une étendue de quatre à cinq diparUmtnU.

ENVIRONS DE PARIS (PARIS AU CENTRE)A 125 kilomètre».

Comprenant t Farts – Versailles – Rambouillet Chartres – Dreux – Érrenx – LonvtenBoaen – Les Andelys – Hantée – Pontoise Beaarais – Olermont – Senlis Oom-

piegne – SoissonB – Meaoz – Château-Thierry – Provins – Sens Fontainebleau –Utim – Oorbeil – utampes.

Prix En feuille sou couverture t fr. »Collée sur toile et plite pour la poche. SXr. 35

ENVIRONS DE PARIS (NORD-OUEST)A. 250 kilomètres.

Osœprenant s Paris Pontoise – Hantes – Vernon – Évreux – Les Andelys BeatmlsAmiens – Abbeville Nenf chàtel – Dieppe Bonen – Yvetot Le Havre Trou-

Tille – Pout-1'Evêqne – Pont-Audemer – Bnrnay – Ldsieux Oaan – Falaise.Prix i En feuille sons couverture 1 fr. 60– Collée sur toile et pliée pour la poche. 3 tr. 75

1ENVIRONS DE PARIS (SUD-OUEST)

A 250 kilomètres.

Comprenant Paris – Sceaux – Versailles – Rambouillet Étampes Chartres -r Ohft-toandnn – Drenx – Nogent-le-Rotron Alençon – Argentan – Mortagne Le Mann –gaint-Oalais – La Flèche Mamers Blois Vendôme Orléans – Pithiviera.

Prix s En feuille sous convertare 1 fr. 50– Collée sur toile et pllée pour la poche. 2 fr. 75

ENVIRONS DE PARIS (NORD-EST)A 200 kilomètres.

Comprenant s Paris – Saint-Denii Senlis Clermont Oomplègne – Montdidler –Péronne – Saint-Quentin – Laon Soissons Château-Thierry Vervins – Hézières –Sethel – Eocroi Sedan – Vonriers – Chalons-sur-Marne – Keims – Epernay – Meaas.

Prix En feuille soas conrertare 1 fr. 50– Collée sur toile et pliée pour la poche. 3 fr. 75

ENVIRONS DE PARIS (SUD-EST)A200kilomètre».

Comprenant Paris – Oorbeil Helun – Fontainebleau – Monterean – Provins – Oo»Imnmiers – Vitry-le- François – Nogent-anr-Seine Ards-mir-Aube Bar-snr-Sdu» –ChAUllon-sur-Seiiie Auxerre – Tonnerre Joigny – Se1» – Mont&rgU – Gien.

Prix de chaque carte En fenille eo couverture 1 fr. 50.– – Collée sur toile et pliée pour la poche.. 2 fr. 76

CARTE VÉLO-KILOMÉTRIQUE DE LA NORMANDIE

AMIENS AU MONT SAINT-MICHEL

Comprenant Amiens – Neufchltel – Dieppe – ttonen – Tvetot – Le Havre Tro»-

Tille – Pol t-1'Evêque – Pont-A udemer – Bernay – Lisieux – Caen – liayeux – Saint- Là– Valoguei Cherbourg – Ooutances – Granville – Avrauches – Vire – Falaise –

Argentan – Lalgle. •Prix En feuille sous couverture. 1 fr. 50

Collée sur toile et puée pour la poche. 2 f r. 76

66

F~ MEMENTO GÉOGRAPHIQUE

i:

ÉVÉNEMENTS ET FAITS IMPORTANTS

1 Wje

\i-'•

Courrier de la Semaine. LXVI.(Janvier 1899.) 9

• »< GÉNÉRALITÉS '^Ê

Nos colonies. – Le vote du budget

est, comme on sait, l'occasion d'une

revue générale, le plus souvent défavo-

rable, des divers services administratifs.

La discussion qui a en lieu à la Chambre

au sujet du budget des colonies a été

cette année encore fort instructive. Nous

n'en retiendrons que les faits brutaux.

L'Angleterre, avec un empire colonial

dont elle tire des bénéfices se chiffrant

par plusieurs centaines de millions, dé-

pense pour son administration 30 mil-

lions de francs par an. Les budgetscoloniaux des autres pays d'Europe,Hollande, Espagne, Portugal, Danemark,

Allemagne et Italie, se montent à un

chiffre à peu près égal, 30 millions de

francs, soit pour l'ensemble des colonies

européennes (sauf celles de la France),60 millions de francs par an. Le budgetdu beau pays de France (année 1899) sesoldera par la bagatelle de 88 millions,soit 28 millions de plus que. toutes les

puissances coloniales réunies. En com-

pensation de ces sacrifices, la Francerecevra de ses colonies durant cettemêmeannée (abstraction faite,il est vrai,de quelques avantages commerciauxbien faibles, hélas 1)la somme formidablede 462,000francs environ, ainsi répartis

en chiffres ronds: Indo-Chine, 100,000; ^MMartinique, 65,000; Guadeloupe, 71,000 'iH!Réunion, 67,000; Nouvelle-Calédonie,33,000; Guyane, 32,01=0; Inde, 25,800;Madagascar, 9,600; Saint-Pierre et Mi-

quelon, 8,000; Congo, 4,500; Soudan,Guinée, Côte d'ivoire, Dahomey, cha-cune, 3,600; Mayotte, 2,400 Côte Soma-lis, 300. En déduisant cette somme de •

462,000 francs des 88 millions inscrits au >

budget, il na restera plus aux citoyensfrançais que la quantité négligeable de i87 millions, 538,000 francs à payer pour ile bonheur d'avoir un placement defonctionnaires. ]

Les restes de Christophe Co- :|lomb viennent d'être transférés en Es- |pagne. On ne saurait que s'incliner dev 1vant cette grandeur d'iine de nos voisins, àlesquels, au milieu de tant d'infortunes, ;]songent à sauver, pour les conserverdans leur patrie, les ossements de celui

quirappelleencoreleurgloire.il n'existe,à notre connaissance, que cinq épreuvesphotographiques de ces ossements, nu- imérotées et cataloguées, le gouverne-ment espagnol s'étant toujours refusé 1à laisser profaner ces précieuses reli- -5

ques même par la simple reproduction. A

AFRIQUE!:^M

Le Soudan égyptien ou plus pro-prement dit le Soudan anglait, vientd'être pourvu d'une administration. Là

encore, les Anglais se sont montrés aus-sitôt à la hauteur de leurs ambitions.L1derniersoldatde la mission Marchandà peine parti, les drapeaux égyptiens et

anglais furent partout hissés, des postesétablis, et le Soudan est placé sous les

i ordres du sirdar, lord Kitchener, vain-

queur de Khartoum. Une conventioni Imposée au gouvernement égyptien sti-

pule que la région entière sera soumise

i au contrôle du gouvernement britanni-

I -que, qui aura seul droit de faire les no-

j; minations consulaires. C'est, en somme,de régimede protectorat tel quela Francel'exerce en Tunisie. Une clause parti-

I <!ulière prohibe le trafic des armes et des«sclaves. Un autre article de ce traité•mérite une mention spéciale En ce

I

qui concerne les conditions sous les. WÊMquelles les Européens sont admis à ré- ^*t|sider, à faire du commerce ou à acquérir ades propriétés au Soudan, aucun privi- «^3lège spécial ne sera accordé aux sujets |9Hd'aucune puissance C'est l'application .-|^Bdu principe de la « porte ouverte » dont "J^Hnous ne pouvons pour notre part que 19^|féliciter le gouvernement anglais. C'est 'Êpeut-être aussi l'un des principaux fac- ^Hteurs dans les succès des entreprises >|coloniales de la Grande-Bretagne. |^H

Afrique occidentale française. j^^lA côté des critiques très justifiées quo .:S^|

soulève la discussion du budget de nos ;|colonies et dont il est questi on ci-dessus, 9^|nous devons néanmoins relever une note ^^Hde consolation. Rapporteur général et -Hopposants sont d'accord pourreconnaltre ^Hque diverses colonies récentes de l'Afri- ^^Hque occidentale. Côte d'Ivoire, Dahomey ^^H

P. Lbhomf.

et Guinée, ne coûtent rien à la métropoleet lui rapportent beaucoup (sous formede transactions «omm«reial«8, bien en-

tendu). Notre Mémento a déjà signalé àHT

Bp ASIE

Sibérie. La température excep-tionnellement douce dontnous jouissonscet hiver dans nos pays d'Europe prêteun caractère d'actualité à une étudefaite par M. Studnicki dans l'excellenterevue autrichienne Deultche /îu»d-tchauv Géographie. Dans la Sibériecontinentale, les variations de tempéra-tures d'été et d'hiver sont de 60. à 100°.On sait qu'au mois de janvier, les froidsdans certaines localités de Sibérie sontde 50 à 60 degrés au-dessous de zéro. Lanature a pourvu les habitants de Sibériede vastes forêts quelques-unes s'éten-dent sur plusieurs milliers de kilomètres

Mexique. Une découverte inté-ressante a été faite récemment dans lesruines de Cliichen-IUa, Et&t de Yueatan,

Mexique. Un hasard permit de découvrirsous des décombres sept .statues en

pierre, œuvres des anciens habitants duYucatan. Une de ces statues ressembleà un Chinois. Il est donc permis de sup-poser que les anciens habitants mayasavaient des relations avec les peuplesasiatiques. Une autre statue présenteune idole peinte en trois couleurs, jaune,vert et rouge. Les couleurs se sont con-

Les Philippines. -Les démêlés desAméricains avec le peuple des Philip-

pines semblent devoir se prolonger. Voici

irelquee extraits d'une notice parueces jours-ci dans une publication amé-

ricaine, Th* Amtriean Anthropologie,et due au savant ethnographe, le pro-fesseur E. G. Brinton. M. Brinton evaluela population totale de l'archipel à envi-ron 6 miltions et demi d'habitants. (Les

Espagnols l'estimaient à 8 millions.) LaMoitié de cette population habite Luçonet les Mes adjacentes; 500,000 environ,babKent Mindanao 100,000 environles Iles Soulou; le restant, Hisséminédans les Iles secondaires de l'archipel.Les Espagnols d'Espagne n'y seraient

qu'au nombre de 9,000 (déduction faitedes anciennes gamisons), i ,201) seraient

mette 50,000 chinois et japonais19,060 négritos. Divers savants fontdescendre ces derniers des Fapou.u, de

diverses reprises l'état satisfaisant ii0ces possessions. Il n'est que juste derendre hommage aux divers administra-teurs de ces colonies.

earrés et fournissent une ample provi-sion de bois de chauffage. Ce qui estmoins connu, c'est que, même en t'-té,des froids survenant brusquement neproduisent pas les mêmes ravages surles plantes que dans nos pays de la zonetempérée. Ainsi, Ie23 juillet 1889, lorsquel^s blés étaient à peine mûrs, le llieriuo-mètre descendit subitement à 0° uneforte rafale de neige fut amenée par desvents N.-E., couvrant le sol d'une épais-seur deâiiO millimètres. Durantplusieursjours la température variait de 18»(aujour à 6 le soir). Or la récolte fut cetteannée-là, une dec plus abondantes

AMÉRIQUE

servées très vives. Parmi les autres sta-tues, l'une emble représenter unnn'tre;une autre a la tête coifée d'un chapeaudont les ailes ont trois pouces de large.Enfin, quatre statues personnifient dessoldats. Leur posture fait croire qu'ellesservaient à supporter quelque chose:

c'étaient probablement des cariatides.De nouvelles recherches vont être entre-

prises afin de découvrir, si possible,d'autres vestiges, si précieux pour l'his-toire antique du Nouveau Monde.

OCÉANIB

la Nouvelle-Guinée. D'autres leur attri-buent une origine malaise, commed'ail-leurs la grande majorité des habitantsde l'archipel. L'immigration des pre-miers habitants remonterait, d'aprèsM. Brinton, aux premiers siècles denotre ère.

Samoa. Le Mémento (n° t>2) a

déjà signalé le projet de partage de ci-t

archipel entre les trois puissances, An-

gleterre, .Etats-Unis et Allemagne. Uneinsurrection survenue fort à propos ces

jours derniers va, parait-il, precipiter lesévénements. Deux partis étaient en pré-sence, combattant etiacunpour le coninted'un prétendant. Les puissances les plusdirectement intéressées, Etats-Unis et

Allemagne, ont déjà envoyé des naviresde guerre avecmissionderétablirl'ordie.Nous verrons donc prochainement un

nouveau partage de territoires entre les

puissances européennes et américaines.

t. PMX.Mt)M!ïN C' HMtMOM-eMitMS.ne BtMci~. M. MM

L INSTANTANE· SOMMA!RE M! Ne M] M JANVIER iM9

t. M.Jules Lemaitre, de l'Académiefrançaise.

a, 8. Mission Marchand L'adjudanUePrat; Tirailleurs sénégalais. 4 A t.Dans l'Oubanghi Ca~es sango; Le pmeaeutdespagayeurs avec dee perlee; Le Faidherbe; Halage d'une pirogue dans un rapide

1

8.Marine tmattiM) Lancement du torpilleur sous-marin GMs(<K)eZédé.- 9. M. Mazean,premier prëoident à la Oour de cassation. 10 à 18. Exposition de 1900 Constructiondu petit palais des beanx-arta Travaux du pont Alexandre UL 18, 14. Théâtre duChatelet M. Pougaud et M"' Milty Meyer, M' CazaUa. dans la fottdM dePerKKt~ttpfn.

ft~t du numéro <t Mttt.; par ta posta, « eext.

ENVOI D'UN NDMittO SP&C!MBN SCR DE-tANDB

&' PLOtf.NOURRITETC". tMPMMEURS-~tïBUM.ru 6~M~, <0.fM)~

PARIS. TYMQHtM!t. Pt 6. FMN, NOURRIT ET C", RUE GARANCtÉBE. 8.

CARTESVÉLO-KILOMÉTRIQUESAu250,000*EN TROIS COULEURS

Itt<!<9M<ttt<tM rottes

tjetoctpedt~M~,les cotea, paces. altitudes, distances

etla poptttatton,tes routes et chemins McfMtM'; tea chemins de fer, canaux, W~t~ea; ettam, toM;~ ;McoMMMtteaet ta plupart d~ yMMMeeMM-,sur une étendue de quatre à cinq (MpartemM~.

ENVIRONS DE PARIS (PARIS AU CENTRE)A 125 kilomètres.

Comprenant Paris Versailles Rambouiltet – Chartres Dreux Ëvrenx – Louv;eM–Boueu – Les Andetys – Mantes Pontoise – Beauvais – Clermont- Senlis- Cont.m~e Sotssoni? – Meaux – Château-Thierry – Provins – Sens – FontaiMNeau –Meh)n.– Corbeil – ~.tampes.

Prix En feuille sous couverture. ifr x– Collée sur toile et pliée pour la poche. 9f~ 25

ENVIRONS DE PARIS (NORD-OUEST)A 250

kUomètrea.Comprenant Paris Pontoise 'Mantes – Vernon Mvreux – Les Andelys Beauvais

Amiens Abbeville NeufcMtel – Dieppe Rouen Yvetot Le Havre Trou.ville Pont l'Ev&que – Pont-Audemer – Bernay Lisieni– Caen Falaise.

Prix: En feuille sous couverture. 1 fr. 50– Collée snr toile et pliée pour la poche. 9 fr. 75

ENVIRONS DE PARIS (SUD-OUEST)A 250'kilomètres.

nant Paris Sceaux VetsaiUes – Rambouillet Etampes – Ct't.res – CM-teaudun – Dreux NogenMe-Rotrou – Alençou – Argentan – Mor~agne – Le ]~ans –

SainKalais – La Flèche Mamers Blois Vendôme Orléans – Pithiviers.Prix En feuiUe sous couverture. 1 fr. 50

Collée sur toile et pliée pour la poche. 2 fr. 75

ENVIRONS DE PARIS (NORD-EST)A 200 kilomètres.

Comprenant taris Saint-Denis – Senlis Clermont – Compiègne Montdidiet–Péronne 8a.int-Qnentin – Laon Soissons Château-Thierry – Vervins – Mézières –Rethel Rocroi – Sedan – Vouziers – Chàtons-sur-Marne – Beims – Epernay – Meaux.

Prix En feuiHe sons convertnre. 1 fr. 50– CoUéesurtoiteetpUéeponrtapoche. 2 fr. 75

ENVIRONS DE PARIS (SUD-EST)A 200 kUomètrea.

Comprenant Paris Corbeil Melun – Fontainebleau – Montereau – Provins – Coa-lommiers – Vitry-le-François – Nogent-sur-Seine Arcis~ur-Aube – Bar-sur-SeineChatiIIon-sur-Seine Anxerre – Tonnerre Joigay <- Sens Montargis – Gien.

Prix de chaque carte En initie sous convertnre. 1 fr. 50– – CoUénsur toile et pliée pour la poche.. 2 fr. 75

CARTEVÉLO-!(tLOHÉTR!OUEDELANORMANDIEAMIENS AU MONT SAINT-MICHEL

Comprenant Amiens Neafch&tet Dieppe – Rouen Yvetot Le Havre Trou-ville Pont-rEvéque – Pont-Andemer – Bernay Lisieux Caen Bayeux Saint-LA

Valognes Cherbourg Coutanees – Granville Avranches Vire Falaise

Aï~enu.n – Laigle.Prix Mn feuille sons converttre. 1 fr. 50

Coltée sur toile et pliée pour la poche. 2 fr. 75

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7~Ë~EMENTS~ETFAITS~MPORTANTS"f~"

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'7- COtuTier de la 'LXVU;<Février i89~:>:t;: ""¡~< CoMtTMf<!e<<tSemotM.LXVn. (Février 1899~)~\

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1 EUROPE

0(

Angleterre. – CommefM 6!'t(<tM-

M'~M~. On vieht de publier le rapport

gÈnéra.1sur le commerce extérieur de

f Angleterre durant l'année 1898. Letotal du mouvement s'élève au chiffreformidable de plus de iC milliards de

francs, ainsi décomposé importations,il milliards 76S millions de francs

exportations, 5 milliards 835 millions;,réexportations, 1 milliard 500 militonsde francs. Ce mouvement a été pro-

gressif depuis nombre d'années déjà.Les économistes ~anglais considèrenttoutefois ces chiffres comme peu favo-'

rables, ils déplorent surtout l'énormeexcédent des importations sur les expor-

tations. Ainsi, durant les six dernièresannées, l'Angleterre a importé pour55milliards de marchandises destinées

1

'AFRIQUE-'

Tunisie. – Culture du tabac. Un

rapportofficiel adressé au directeur del'Agriculture de Tunisie, par M. F. Ma-]et, ingénieur agronome, fournit desrenseignementsintéressants sur la cul-turedu tabac dans notre belle colonie'deTunisie. Nous en extrayons les con-clusionsgénérâtes l°le soi et le climatdela Tunisie 'conviennent en générât àla culture du-tabac. Les tèrrains lesmieux

appropriéssont la presqu'île

duCapBon, tes Contrôles (régions) deBizerte, Béja, Souk-el-Arba, le Kef,Teboursouk;S'*la culture du tabac étaitautrefois prospère en Tunisie: 3" lesvariétéscultivées sont l'arbi et le béji.Productionen année moyenne, en terresèche,750kilos par hectare.

L'honorable ingénieur recommandeauxcolonsdésireux de se livrer à cetteculture,de se limiter à de'petites sur-faceset de mélangerles* variétés indi-gènesavec quelques autres plants pou-vant produire, de bons scaferlatis,caporal,etc.J.

Madagascar, Fidèles a !t pro-messefaite .&nos lecteurs, nous signa-lans tous les faits importants relatifs

°

à nospossessions coloniales. Nous de-Tonsciter, dans cet ordre"d'idées, unecommunicationfaite dernièrement 1\

à sa consommation et à ses manu-factures; elle n'a. exporté que pour:

'f

35 milliards, soit une balance en faveurdes importations de 23 milliards envi-ron, soldée, il est vrai, par les béné-nées que le Royaume-Uni tire de son <industrie des transports.-L'AngleteMe,'s'adonnant de plus en plus à l'industrie,semble négliger beaucoup les produc-~tiona agricoles du pays et reste soua~ce rapport tributaire de l'étranger. Rieni~ `oue pour l'année 1898, les articles d'ali-mentation importés en Angleterre ngu-rent pour plus de S milliards de francs::Le blé récolté dans le Royaume-Uni;ne suffirait pas, parait-il, au tiers de la'consommation annuelle de ses habi-tants. C'estpeut-être l'un des points les,

plus faibles de notre puissante voisiner '`

l'Union coloniale, par M. Grosclaude~.qui

nos lecteurs le savent déjà–,s était improvisé explorateur, et avait

parcouru notre grande colonie, il, y aenviron deux ans. Les journaux ont;reproduit, ces jours-ci, les griefs expo-~ses par les ministres anglais, surpris;de ce que nos autorités à Madagascar;s'efforcent de favoriser l'industrie'et te'commerce français, au lieu de prêcher:devant les .indigènes l'excellence desproduits britanniques. Inutile d'insister';sur l'inanité de pareilles prétentions."Voit-on un marchand de comestiblesfaire des

sacrincespourl'installation do

son magasin et dire aux clients quiviendraientluifaire desachats Adres-vous donc chez mon voisin ses mar-~

chandises sont de meilleure qualité t »-Dans une conférence aussi spirituelleque patriotique, M.. Grosclaude a faitressortir les avantages de notre <êta-btissemënt à Madagascar et les moyensde compenser tes efforts que nousavons faits pour sa conquête. A citer,l'un des moyens auxquels ont recoursnos colons pour s'attirer !a denteléindigène, moyen aussi ingénieux quo~'simple, et bien familier aux industnebde

nos paysd'Europe (lisez la quatrième

page desjournaux). Un petit jourm&t

*P. LmMMF.

tpopNlaïre UtasMa e<~<oadt &yana-lMBiye; es~ rédigé en ianguertaît~tgâcheet renfermedans Mamu~tr~tiomsmveraes sceneBMen faites pour &&p-r

par l'imagination de ces peuples pri-mitifs. On y voit, par exempte/deux

hommes, l'un h&ve,sordide, toqueteux,m'ayantque les os.p!ac6 en face d'un

compatriote, gras et luisant, habillé à,-ia-dernière mode. Le pauvre hère

a'exctame, en malgachebien entendu

Peste, mon cher, te voilà bien mis

,')' :~L- v · ,~¡' y

'Ma~i~~omd' Hsuffitpour<ie!aâ'eM'e<ntt!!t avec tes FrMf'a.is-c'C8t° ainsi que :a6mt traites tous leurs

:amis. Ce~ mous ràppeMe les tableauxqu'on voit~eotiveïtt dahs les cabaretsdes petites villes de Fr&nce. L'un repré.sente un vendeur au comptant; untableau qui lui fait pendant reproduit

'les angotsses d'un commerçant, ruinépour avoir fait crédit. Franchement,nous serait-il interdit de tirer le moin-dre profit de nos colonies?

'f, AMERIQUE

i~ea trous dans la terre. -Entre-

?<)~MMcnnet'MOtMj!.– Les Américains

~'auront bientôt rien à envier à l'Eu-

rope. Jusqu'à présent, les mines les plus

profondes étaient: Schladebach, prèsLeipzig, 1748, 4 mètres Paruechowitz,

"Sitésie, 2003. 34 mètres.

Une mine de cuivre dans le Michigan,Red Eacket-Shaft, apparten~talacom.

J pagnie Catmnet et HeMa Mine, a d~j&

iiM, mètres de profondeur. – Cette

t mine possède aussi la plu~ grande

pompe du monde, 15 mètres de haut,?a trtpte expansion,- actionnée par une

machine de l.MO chevaux vapeur, four-;:mssant journellement 270,000 mètres

~cubes d'eau nëeesssdre aux travaux.

Elle pourrait, d'ailleurs, fournir jusqu'à.337,000 mètres cubes par jour. Plus de

300 machines électriques sont employées

~pour les divers services de la mine (des-eentë et remonte de l'eau, desmmerais,

~lavages, éciairagè. téléphone.)– CdM

SA<me!M'de r«t<<-ep<t!!e: – Le capitalaction était, au commencement de l'an-

? née 1898, de 2,500,000 dollars (M millions

~ëtdemi de francs), divisé en 100,000 ac-

tions de SS dollars. Or, pour le premiersemestre, de cette même année, les ac-

tionnaires ont touché un dividende de

3~niHuons de dollars. On prévoit une

'somme au moins égale pour le secondM&estre. soit 60 dollars DM action,

ce qui revient & un placement de 2MpourlOOtCanal de Nicaragua. – Le

Jtfemettto n° 62,, a. déjà signalé l'impor-tance de cette nouvelle voie maritimeréunissant tes deux océans Atlantiqueet Pacifique, & travers l'isthme amé-ricain.' Le 6'H concet-nant le projet decanal interocéanique a passé au Sénat

américain~ La compagnie actuelle Nica-<'<t~M<t~W(t)n.pC<ttKttComj!)<ttM/est char

gée de la construction. Les Etats-Unisconserveront le contrôle des opérationset se réseryent.en outre l'entretien ulté-rieur du canal. La dépense est fixée àtIS millions de dollars /S7S millions defrancs),: dont la majeure partie (92 etdemi pour 10C) sera couverte par lagrande République américaine.? et demi

pour cent de la valeur sont réservés aux

républiques du Nicaragua et de Costa-Rica. Ces dernières auront aussi cha-cune un représentant dans le comité dedirection, soit cinq directeurs nomméa

par les Etats-Unis, deux par les Etats

du centre américain. Par. mesurede pru-dence, sans doute, le gouvernement desEtats-Unis n'avancera tes" fonds néces-saires à la construction que par des an-nuités de 2d millions de dollars. La duréede la construction est iixée à six ans.L'Etat américain garantit la neutralitédu canal pour toutes les puissances.

"r- NECROLOGIE:.

Annenkoff. Le Le nom du généralrusse Mic!*e! AnnenkoS, décédé le

~81; janvier dernier, & t'Age de 64 ans;

appartient &la Géographieptr fœuvr~hard!e créée au Turkestan. n y a moins

d'un demi siècle, un Européen ne pou-!? ,'vait s'aventurer dams ce pays que sous

un déguisement, four arriver A.Samar-

cand ou à Tachkent, il fallait revêtir un

coBtume dé derviche ambulant. Encore,risquaH~on,neuffoi9 sur dix, d'être mas-

sacré comme un inndéle..

-Après avoir coDaboréata cfnquétedu'~P~ys' enquanté de.mHitaireJe générât =

AnnenkoGa puissamment aidé tFaasi-milation duTurkeatan par Ift création.

d'un chemin dé fer, le'fameux clieminde fer transeaspien, qui transporte, denos jours, des touristes de Londres etde Paris jusqu'aux premiers contrefortsdu Pamir. Un Voyage à Samarcand ouMerv est devenu une simple baM!ite,tout comme une excursion de Paris à

Brest, – Annenhpff était aussi un veri-

taMo&'MMO-ruMe, ayant épousé une

n'ancaise et se tenant constamment ea

relations intimes avec nos compatriotes.Ces titres, joints ~ses mérites de géo-

graphe et d'explorateur, eumsent pourlui: valoir -un tomnMtKe dans notro

Revue. ');

~M. MtJMtTETC~. tNPmtEMS-tMECM.roeC~Miere.M. PAM!

L'INSTANTANÉSOMMAIRE DU N. bU 4 FÉVRIER 1899

t. M.AUted Picard, commissaire gèlerai de l'Exposition de 1900. 2. Le généri'l AnmenM~S à 6. AM Indes u.uglaises Jeypore. Porte d'entrée du palais du rajah; Amba ehowk,

Amber. Vue générale du palais et des forts la vieille ville. 7, 8. Travaux du métropo-titain Construction de la voûte à la place de la Nation vue du chantier à la place de laBastille. 9 à 11. Dans l'Oubanghi Une défense d'éléphant de 45 kilos; nn poisson de

t l'Oubanghi; pécheurs dans la Mobaye. M. La Dame de chez J)f<Mt)M(the&tredMNonveautës).

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M

MEMENTO GEOGRAPHIQUE.~q~VË~MENTS ET FAITS IMPORTANTS

~––––Cet<tTt«-<f<<oS<MatM.LXVHI.(FévriertM9.)

n1 n t 1

C'Ti", de ta Semainc. LXVIII. (Février i899.)

GÉNÉRALITÉS/tt 'T: GENERALITESCulture~eaioni*tM. – Le Jour-

nal o~ctet a publié récemment les rap-

ports,décrets et réglements concernant

la création, près Paris, d'un grand jardinde cultures coloniales, sur le modèle decelui qui fonctionne à Londres et connusous le nom de New Gardens. NotreAf<mcH<oa déjà entretenu ses lecteursde cette intéressante création (voirn" 5t et 65).

L'établissement de ce jardin n'estencore qu'à l'état de projet, et déjà ilsoulève des difficultés d'ordre judiciaire.Le terrain, choisi à Vincennes (près

1EUROPE

Suisse. Le 27 décembre dernier,une masse de roche s'est détachée duMont Sasgo-Roaso, sur la route du

Saint-Gothard, ensevelissant plusieurspersonnes et détruisant un hôtel etdiverses maisons d'Airolo situées au piedde la montagne. Le volume des maté-riaux tombés d'une hauteur de près del.MO mètres est évalué à 400,000 mètrescube?.

D'autres éboulements de moindre

importance ont eu lieu depuis et les géo-logues suisses expriment la crainte de

Kilimandjaro. – Le Memento a

déjàsignalé l'importante exploration du

Kilimandjaro faite par le célèbre alpi-niste Hans Meyer. Comme pour noshautes montagnes des Alpes, il a sufïld'un signal donné par un ascensionnistehardi pour entrainer d'autres touristes.Le curieux massif de l'Afrique équato-riale, glacier situé dans la zone la plustorride du globe, et dont l'existenceétait à peine connue il y a quetquesannées, n'aura bientôt plus de secrets

pour le -ffonde civitisé. Un officier alle-mand, M. Johannes, a gravi le Kili-

mandjaro au mois d'octobre dernier. Ilest parvenu à une altitude de près de6,000 mètres. Détail remarquable, lefroid n'y était pas excessif, 3" centi-grades environ au-dessus dezéro.

Joinville), appartient &la ville de Paris.Il avait été prêté autrefois, pour y effec-tuer diverses expériences, à l'éminent

agronome G. Ville. H est resté jusqu'àce jour sous la dépendance nominale duMuséum d'histoire naturelle. La main-mise de l'Etat sur ce terrain va donc

engendrer un procès avec la ville deParis. Espérons toutefois que les diffi-cultés seront aplanies et que les Fran-

çais ne seront pas privés pluslongtempsd'un champ d'études si indispensable e

aux entreprises d'agriculture coloniale.

voir la catastrophe se reproduire à nousveau. Une masse de roches semblable-àceUes tombées le 27 décembre se trouveencore suspendue en effet. au-dessusde la ville, qu'elle menace de ruine.

Les catastrophes de ce genre soiitmalheureusement assez fréquentes dansles pays montagneux, et l'histoire aconserve le souvenir de l'éboulement

qui s'était produit à Bienz, en 1749, oùla masse de terre tombée de haut pou-vait être évaluée p 40 millions de mètrescubes.

AFRIQUE

Grande forêt d'Afrique équa-toriale. Une nouvelle traversée de

l'Afrique, de l'Ouganda à Léopoldville,au Congo belge, vient d'être effectuée,durant les mois d'octobre et novembre

derniers, par un missionnaire anglais,M Hyod. L'itinéraire de M. Llyodcoïncide en grande partie avec celui

suivi par noscompatriotes, MM. Ver-

sepuy et de Romans, en 1896. M. Llyoda traverse la grande forêt équatorialedéjà décrite par !n célèbre Stanley. Il ya rencontré une population inconnue'

encore, des nains barbus (Stanley etd'autres ont vu des nains saus poils),et dont la barbe descendant jusqu'audelà de la poitrine I~ur donne une phy-sionomie des plus étranges.

Les habi-tants de la forêt se sont ailleurs prêtés

P. LMOMF.

de bonne grâce aux expérience* du voya-geur, qui rapporte de nombreuses pno-tographies. Le ptus haut des indivtduarencontrés par M. Uyod ne dépassaitpas 4 piedc~(i m. 20 environ). La forêtrenferme des arbres gigantesques quine mesurent pas moins de 6 mètres decirconférence et qui obstruent souventles rares sentiers qu'on y découvre.

Soudan. – Un rapport de M. LeHéhssé adressé à la Chambre des dé-

putes renferme diverses informations

intéressantes, relatives au chemin defer qui doit relier les deux grandes voiesfluviales de l'Afrique, le Sénéea! et le

Niger. Les travaux de cette voie ferréeont été commencés en i88i. Seize an-nées après, en 1897, il n'y avait encore

que i88 kilomètres de construits, soitun peu plus de il kilomètres par an.

Tibet. Le Tibet reste décidé-ment impénétrable. Nous avons signatédéjà les diverses tentatives faites partes explorateurs de différentes natio-naiités (russe, Pievtzoff; anglais, LitUe-

dale, Landor, WeUby; américain, W.

Rockhiti.; français, Bonvalot, princed'Orléans. Dutreuil de Rhins.). Toutesont échoué. Un explorateur anglais,M. Deasy, qui se trouve en ce momentdans le centre asiatique, informe lasociété royale de géographie de Lon-dres que tes essais qu'il avait faits pour

Guyane. – Dans une communica-

tion adressée à la Société de Géographiele 3 février, M. G. Brousseau a fait res-sortir la valeur de notre colonie de la

Guyane et l'avantage que des colons etindustriels pourraient ttrer de l'immense

At't- OCÉANS

Ïtignea de navigation. Tout le

monde conserve encore le pénible sou-

tenir du désastre de la Bourgogne. Une

convention conclue entre les diverses

compagnies de navigation, entrée en

vigueur à la date du Ï5 janvier dernier,

règle les itinéraires que les bâtiments

devront suivre, dans leur traversée de

l'Atlantique, afin d'éviter autant que

possible les collisions Le règlement

prévoit deux dates i6 janvier-Ït août

Pi les travaux devaient se coitinuefdana tes mêmes cunditions; lapremière

locomotive ne serait pas parvenue surle Niger avant 1930. Une grande unpu).sion a été donnée heureusement, en cesdernières années, aux travaux du che-min de fer qui avancent avec plus decélérité. L'exploitation régulière de lavoie a été assurée par le service dugénie en 1893. Depuis cette époque, tesrecettes ont été en progression constanteet atteignaient, en 1898, 420,000 francs.La colonie du Soudan doit faire prochai-nement un emprunt pour être à moued'activer la construction dont t'achevé.ment est prévu pour t'année 1906.

L'Afrique occidentale française est

appelée à profiter largement de ce"enouvelle voie.

AStE

pénétrer dans le cœur du Tibet ontété

jusqu'àprésent infructueux. Le

motif aûégué par ces semi-sauvagespour empêcher M. Deasy de s'avancerdans l'intérieur du pays est. le meurtrede notre compatriote, M. Dutreuil deRhins, survenu, comme on sait, durantsa mission, en 1894. Le but de tant de

voyageurs européensLhassa, n'est

donc pas près d'être atteint. Il est pro-bable aussi qu'une g"aade désiHu~-ionattend ceux qui parviendront à forcerles portes de la cité sainte..

AMERIQUE

région Mmue sous le nom de Con<«M

franco-brésilien. Les grandes richessesminières feraient cie cette contrée unedes plus intéressantes du continent sud-américain.

et 15 aoùt-i4 janvier. Les routes devrontse confondre à peu près d'Europe en

Amérique, avec le parallèle 47° 0.et 4:' lat. N.; 49' 0., 46° lat. et 60° 0.43*iat. Ceux venant de New-York pas-seront par 70* 0. jamais au-deMusde tO'lO tat. N. Une stricte applicationde ce règlement assurera nécessaire-ment une plus grande sécurité auxnombreux voyageurs qui traversentannuellement l'Atlantique.

~PM~M'JM't ETP*. MPBiaEHRS.tBitEtJM.nx C~ntitM.10. PtM!

L INSTANTANÉSOMMAtRE DO Ne DO U FÉVRIER 1899

1. M.Bouvard, directeur des services d'architecture de la ville de Paris et de l'Expositionde 1900. 2. Construction du grand palais du Beaux-Arts aux Champs-Elysées. –

S. S. A. la princesse de Bu'~arie. 4. Monument de Fontenoy, élevé à la mémoire descombattants de 187C-71. – 6. Pécheurs d'Mande la prière à bord du bateau-hopitat&!<nt-P<Htt. 6. A Terre-Neuve la poche à l'encornet. 7 à 10. Aux Indes angiaieeaAgra, tombeau d'Akbar; Delhi, intérieur d'un palais; GwaHor, entrée dufort tempte Ja!n.– H, 12. L'~etur (thé&tre Antoine) la Poule &t<tn<:he(théâtre Cluny). ·

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M

MEMENTO GËOGRAPHïQtTBT~

~ËV~MEN~~

ET FAITS IMPORTANTS

z,,_––

'&\

1! -.qt CeM!Wef<teh Semattte.LXtX.(Février 1899.)

·

/t.t.S~ EUROPE

France.JjBMe~a<tOMot <!« eoM-

mexe M<eff~Mf.-Le Memento. a signalé

déjà cette intéressante création dès son

début, au mois de juillet de l'année der-

nière (Voir Memento n" 41). Voici quel-

ques détails sur cet office tels qu'ilssont exposés dans le premier

rapportpublié ces jours dermers par son direc-

teur, M. Collin Delavaud Le service estassuré par une allocation de 70.000 fr.

pris sur le budget du ministère du com-

merce beaucoup de chambres de com-

Télégraphetransafricain.

Les journaux d'Outre-Manche a'occu-

pent fort en ce moment des travaux de

pose du télégraphe en Afrique. Les lec-teurs de la Bt6Ko<A~tM illustrée con-naissent le hardi projet dont M. Cecil

Rhodes, créateur de la Rhodesie (Afri-

que du Sud) est te principal champion.11s'agit simplement d'unir le Cap à

Alexandrie, c'est-à-dire les deux extré-

mités sud et nord du continent africain.La ligne entière aura un développementde M,500 kilomètres. L'activité que les

entrepreneurs déploient pour la posedes ris fait supposer que le travail seraterminé dans trois ans. Ce sera, bienentendu,ungrandpas defaitpour la civi-lisationen Afrique, mais, aussi, confes-sons-le, c'est la Grande-Bretagne qui enbénéficiera le plus largement.

Luttes en Afrique. –Co~o belge.Quatre agents de la société anver-

soisepour le commerce du haut Congoavaient été victimes récemment d'un

guet-apens de la part des Cannibales de

hMongala. M. Lothaire, directeur dela société,

accompagnéde 250 soldats,

résolut de les châtier. En dix journéesde marche, la petite troupe, avançantavecbeaucoup de préeauttons, parvintdans une clairière du pays de Hudja et

eut la chance de rencontrer les pnnci-taux guerriers de la tribu rassemblés.unebataille en ?eg!e eut lieu, les noirs

furent naturellement décimés (on acompta près de 1,800 boucliers aban-.donnes sur le champ de

bataille)et les

chefsvinrent faire leur soumission.

merce contribuent aussi par diversessouscriptions. Durant les cinq

premiersmois de son fonctionnement, Tonice a

échangé plus de 8,000 correspondanceset donné environ i,25t) consultationsverbales sur des questions d'ordre com-mercial ou industriel concernant lescolonies ou l'étranger. Le ministre s'estassuré en outre la collaboration de di-vers commerçants notables établis horsde France et qui auront les titres de<onMtMeMdu commeree Mt~teM'.

AFRIQUE!

Résultats Annexion d'une vaste con-trée encore inconnue à l'Etat indépen-dant du Congo.

Madagascar. –tTananarive. –Conseils aux eo<om!et aux voyageurs.Le D' Fontoynont, dans une étude surTananarive, signale les précautions hy-giéniques que les cotons et les voya-geurs devront prendre durant leur se-

jour dans la capitale de Madagascar. Hconvient de rappeler tout d'abord quela situation élevée de cette ville,1,402 métres au-dessus de la mer, lutassure une très grande salubrité. On

n'y a jamais signalé ni fièvre typhoïde,:ni choléra, ni Sevré jaune. La dysenteriey est bénigne. Seule, la variole-y fait

quelquefois de grands ravages. Les co-Ions y auront principalement Acraindre~;

`

tes fièvres intermittentes et leurs consé- -v

quences; diarrhées et dysenterie. Les ~`

Européens devront surtout redouter le)`

soleil et le froid. Le climat moyen etconstant de Tananarive est de 18'. La

température laplus

élevée (26 octobre

i89t), 89°8; la plus basse (il août), S'?.Mest indispensable de se munir de vê- ·'

tements chauds qu'on utilisera souvent,le soir; le soleil. couché, la température

change souvent fort brusquement. L'ho-'norable médecin conseille surtout le

portde flanelles et particulièrement de °.

la ceinture de CactUe qu'on ne devra

quittermême (ou plutôt <Mf<ow<)pen-

dant les plus fortes chaleurs (ta même,recommandation est faite d'ailleurs, par"beaucoup de praticiens, pour nos paytdu midi de t'Ëurope); Il faudra aussi M

..)., i'

munir d'une ~cepttina'amanite ~e~u~nine qu'on prendra s doses~r&gresaivM

et qu'on n'abandonnera qae progressi-

ASIEInde-Bombay. La ville de Bom

bay occupe la partie méridionale d'une

Ue, du même nom, étroite et longue,

qu'une digue relie à l'ile de Salsette et

au continent. C'est (ou' plutôt c'était) la

métropole du commerce de l'Inde. On yest charmé, dit le baron de Hubner, dans.son A iraoeM !'jEmpM'e 6ft<<M~ttytte.parla « irariétê qu'on trouve tant dans ses

sitesque

dans la physionomie de sesrues et dans sa population. Hélas) 1

cette ville de Bombay ne sera bientôt

plus qu'un souvenir. La peste, la ter-

rible peste qui travaille en ce momentl'Inde et particulièrement la < métropolecommerciale a déjà fait des videsimmenses dans la cité. Ceuxquin'ontpassuccombé ont fui. Or évalue à plus de

400.000 individus ceux qui ont quitté laville sans esprit de retour, pour échap-per au fléau. Le commerce est annihûéet on ne prévoit aucune possibilitéd~effeetaer les travaux de canalisationnécessaires pour obvier aux désastresdes inondations. On a constaté avec ter-

reur que les,eaux souterraines augmen-taient à raison de 20 centimètres paran. Il y a onze ans, l'eau se trouvait àune profondeur de 3 mètres. Il suffit

actuellement de creuser un puits de'< i m. 20 pour atteindre l'eau. Si des

mesures énergiques ne sont pas prises,dans dix années toutes les rues de Bom-o

bay seront submergées. On prévoitd'Mlleurs que la ville sera abandonnée,

d'ici quelques années, par tous ses habi-tants. Ce sera certes, t'un des phéno-mènes les plus ..cmarquables dans l'his-toire économique des peuples (Bombaycomptait en ces dernières années,770.000 habitants environ).t!Mne.– Un pasteur américain. le

révérend Gilbert Reid, a fait récemmentdevant l'Institut impérial de Londres

· AMERIQU-E 1

~Mexique. – Une nouvelle décou-· verte d'un haut intérêt archéologique

(voir Jfem~to n" €6). vient d'être faite

miMexique. Il s'agit d'un Co<!e:c(reoueHde ibrmutea.) inconnu jusqu'à ce jourdatant de l'année iS4S, et qui se rap-

cernent, ~méme~après le retour enEurope.

une conférence sur la Chine. Le confé-rencier, qui vitdepuis de longues annéesdans l'empire du Milieu, affirme que lesChinois sont le peuple le plus

inteUigentet le plus habile de la terre. Pour fairesa conférence, l'honorable

ecclésiastiqueavait endossé le costume chinois. Entin,M. Reid annonce l'ouverture prochaineà Pékin d'un Institut international surle modèle de l'Institut impérial deLondres et qui renfermera un musée,des salles pour le public, des sallesd'études, des salons pour sociétés. Cesera la première création de ce genre enChine.

Siam. – Les compétitions franco-anglaises au Siam,

lepa~-<<tMpOMentre

nos possessions indo-chinoises et laBirmanie anglaise, ont eu pour résultatque les travaux publics dans ce royaumesont dirigés actuellement par des Allé.manda, t! est à présumer que le gouver-nement siamois, en présence du désac-cord qui régne entre ses deux puissantsvoisins, s'est décidé à s'adresser à unenation neutre pour' lui demander ses

ingénieurs.La ligne principale, notamment, qui

doit relier Bangkok,la capitale, à Korat,

première étape entre cette ville et le Mé-

kong est confiée à deux ingénieurs,MM. Bethge et Gerhrts. La constructionde cette voie avait d'abord été entre-

prise par une compagnie anglo~danoise.Les premiers tronçons ne furent paslivrés à temps, et ceux qui étaient ter-minés ne pouvaient être utilisés parsuite de défauts dans la construction.Les rapports de MM. Bethge et Gerhrtslaissent prévoir que la ligne sera ter-minée entièrement au 1" avril i900. La

longueur totale de cette première voieferrée du Siam est de 365 kilomètresenviron.

porte aux tributs payés par la villedeTopéa!. Cette découverte faite par leD'N. Léon, archéologue mexicain, con-tribuera beaucoup à 1 étudede l'histoiresi curieuse des. peuples du nouveaumonde.

!P. Lsmosop.P.

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L'INSTANTANÉSOMMAIRE DC Ne DO i8 FËVRtER 1899

). M. W. nay. président de la commission américaine. 2. Le général de Caprivi, andenchat ~elier de l'Empire aUemand – 3 à 6.Les inondations dans le Jura Le pont de Jemztaprès la crne de la Bienne (14 janvier J8S9; Le sant dn mortier, eu temps ordinaire etpendant l'inondation. 6, 7. L'hospice Favier. ù. Bry-sur-Marne; Serre d hiver del'hospice Favier. 8 à 11. Aux Indes anglaises Intérieur de mosquée, à Agra; Tour deKoutab; Porte d'Aladin, à Koutab. 12. Le roi des Mendiants (théâtre de l'Ambigu).

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J~~ EUROPEI~tj;

FranM.t–Bordeaux. – Notre

grandport-do Sud-Ouest serait-il réet-

lement menacé? A la Société de géo-

graphie commerciale de cette ville on

pousse un cri d'alarme. La Pallice a

enlevé à Bordeaux le trafic des Cha-

rentes, une partie de celui de Paris et

des départements au nord des Charcutes

Bavoirne prend en charge le gros des

expéditions des minerais des Pyrénéesqui s'embarquaient autrefois a Bor-

deaux. Cette n'a plus besoin des lignesmaritimes de Bordeaux, ayant des com-munications directes avec le nord. Mar-

seille reçoitles vins de Narbonne qu'elleexpédie directement en Hollande, en

Allemagne et aux ports russes de ta Bat-

tique. Enun, les appontements cons-truits a. Pauillac ont ruiné à peu prèsla batellerie fluviale. Le trafic des char-

geurs réunis vers le Brésil, la Plata et

l'Afrique, celui de laCompagnie

trans-

atlantique pour t'AIgérie, l'Amériquecentrale et Londres, celui de la compa-

gnie havraise péninsulaire vers Mau-

rice, la Réunion et Madagascar, se font

par les appontements de Pauillac, etsouvent on peut voir les beaux

quaisde Bordeaux veufs de tout navire, alors

qu'à la gare de Saint-Louis-Pauillac onvoit partir des marchandises qui fai-saient la richesse de Bordeaux. Ajoutonstout de suite que, aux yeux des Borde-

lais, les intérêts de leur cité ne doivent

pas être confondus avec ceux dePauillac. La grande ville serait doncmenacée d'une ruine prochaine (mine

AFRIQUE ..<

Abyssinie. Harar. Bien sou.vent il a été question de cet important

centre de l'Abyssinie avec lequel se'nouent les relations de nos commer-çants et de nos industriels de la côtedes Som~is. Une étude très substan-tiellefaite par M. Maurice Riès, con-seiller du commerce extérieur, nousrenseigne sur t'état actuel de la régiondu Harar, ses besor-s et les produitsqui y trouveraient un écoulement. La

populationde Harar (ville) est de 40,000

habitants ainsi répartis Abyssins,

commerciale bien entendu), si elle ne~

parvient pas à établir des communi-cations fréquentes et régulières avecl'intérieur du pays, notamment avecLyon. C'est à cela que semblent tendre iles efforts du haut

négoce bordelais.Russie. Le 17 février dernier, `-

M. Paul Labbé a renNu compte à laSociété de géographie de sa missiondans la Russie orientale, chez les Bach-kirs et les Cosaques. Le voyageur se ren-dit à Oufa et choisit comme

pays~d'études les districts de Bélebei, d'bufa-et do Sterlitamak

(provinced'Oufa et

de Verkhné Ouratsk (province d'Oron-

bourg). Dans ce pays peuplé de Bach-kirs, on trouve pourtant des villages-

°

russes, tchouvaches, mordves. Les =

Bachkirs ont perdu ou vendu à vil prix ->une partie de leurs terres.

M. Paul Labbé habita au milieu desBachkirs de la steppe, dont l'existence aété durement modifiée par l'arrivée des

colons, la diminution des terrains, 1&nouveau genre de vie: au grand détri-ment de leur santé, d'insouciants me- vneurs de troupeaux qu'ils étaient, ilssont devenus de mauvais agriculteurs.Traversant les montagnes Bik-Taou etAla-Taou et la vallée du Chichiniak,

`

M. Labbé se rendit chez les Bachkirsdes hauteurs, à moitié nomades, et quivivent l'été avec leurs troupeaux surla cime des montagnes, se nourrissant

de- koumys et de fromage fumé (krout).Ils s'occupent beaucoup de l'élevagedes abeilles.

15,000; Hararis, 17,500; GaUas et So,malis, 6,500; étrangers (Arabes, Turcs.Arméniens, Indiens, quelques Européens), 1,000. Le haut commerce deHarar est représenté par une matsom <grecque, une maison juive arabe, deuxmaisons indiennes, une maison fran-çaise. M.Ries insiste sur tes ressources <

immenses du pays; la fertUité du solserait incomparable de vastes terrainsnon cuttivés rendront au centuple lessemences qu'on y jettera. » Lorsque

la ligne du chemin de fer de Djibouti

<era. terminée, le Harar deviendra le

.grand centre d'approvisionnement demoutons, chèvres, bœufs de la Côtedes Somalis et des contrées voisines'd'Arabie.

Djibouti. Annonçons aussi l'ap-

paritionà Djibouti d'un journal Le

Djibouti. La publication d'une feuillepériodique est justement considéréecomme l'un des signes manifestes desprogrès faits par la colonie naissante.

Sénégal. – S!<M<t<MM<<e<ocolonie.En ouvrant la session du conseil géné-ral du Sénégal, le gouverneur, M. Chau-dié, a fait ressortir l'état très prospèrede cette grande colonie. « J'ai tenu à.établir, dit-il, que. le pays est en voiede prospérité, puisque, sans qu'aucunetaxe ait été augmentée, les recettes,du budget ont dépassé toutes les prévi-sions. Parmi les travaux signaléscomme les plus urgents et propres àdonner une impulsion nouvelle à lacolonie, le gouverneur général cite les'conduites d'eau destinées à améliorer ouà établir à Saint-Louis, à Dakar et &Rufisque, les routes et l'établissementd~un warf à Saint-Louis.

Congo. On n'en dira pas autantmalheureusement de notre possessiondu Congo. Péja, à plusieurs reprises,le Mémentoa signalé le grand désavan-tage qui résulte pour notre grande co-lonie africaine lorsqu'on la compare à

AStEe Sibérie. – M. Ignatoff. explora-

-teur russe, a fait connaître récemment

quetques-unsdes principaux résultats

de son exploration dans la Sibérie oeci-.dentale. M. Ignatoff examiné plusieurslacs salés et qui, d'après le dire des

indigènes Kirghizes,. ne généraientjamais l'explorateur pour déterminer la

température de ces lacs, 14 a. 16° à la

surface, 18 à 20" au fond. Sur la terre

ferme, le froid se fait pourtant sentir

BIOGRAPHIE.

Joseph Martin. Les journauxannoncent l'inauguration en grande

pompe à Marghelan, province de Fer-ghana(Turkestan russe) d'un monument&la mémoire d'un explorateur français,.Joseph Martin, décédé dans cette villele 23 mai 1893,au retour de son secondvoyage en Asie. Joseph Martin était ori-ginaire de Lyon. Il avait fait la cam-

pagne russo-turque en 1877 et con-serva de nombreuses amitiéa dans lemonde militaire russe. Ayant accompli.avec succès une mission en Sibéne,M. Martin fut chargé à nouveau d'une

mission d'exploration dans ce mêmepays et en Chine. Ce fut au retour de

-t.

P. LEWOSOF.

sa voisine, le Congo belge. Le rapportde M. Doumergue, rapporteur du bud-

get des colonies pour i899, eanfu~een les aggravant plutôt, nos app~r.~ltions. «. La situation n'a pas e)é ~t'.t-lante jusqu'à ce jour, dit le rapport.. »L'année dernière, la colonie avait unarriéré de plus de 2 millions de fr ics.« A part quelques travaux d'assainie.ment à Libreville et la constructiotid'une ligne télégraphique entre Loangoet le cap Lopez et Loango et Brazzaville,on ne trouve guère de travaux pubiicsau Congo. notre domination y est plusfictive que réelle, on n'y rencontretrace d'aucune administration organisée,encore qu'il y ait bon nombre de fonc-tionnaires. » Ces critiques, trop justi-fiées, hélas, expliquent pourquoi nousnous trouvons dans une telle inférioritévis-à-vis de nos voisins. Y remediera-t-on ?q

Transvaal. – Le gouvernement duTransvaal vient de prendre une mesureassez originale la vente de boissonsest interdite, sous les peines les plussévères, aux gens de couleur an'icams,asiatiques, aborigènes de l'Amérique.Cette prohibition comprend les vins, les

liqueurs alcooliques, liqueurs de grains.alcool à brûler, etc. On ne sait pas biensi c'est une mesure prise contre l'intem-

pérance ou, plutôt, le désir d'établir undroit restrictif au profit des blancs.

d'une manière excessive, et ie sot est

gelé jusqu'à une profondeur'deSO centi'mètres s environ. Jbeslocalités parcouruespar M. Ignatoff, où se trouvent les lacsen question, ne diffèrent cependant pas

beaucoupen latitude de nos zones tem-

pérées d Europe, centre de l'Angleterrepar exemple (85°). Les lacs nourrissent

beaucoup de crustacés, ce qui expliquela couleur rose de certaines de ces

nappes d'eau.

ce second voyage que, épuisé, malade,sans ressources, aigri par les nnsM'es,

l'explorateur mourut à Marghelan. Lemonument élevé & ta mémoire du voya-geur français semble être dû. à t'mit.ia-tive exclusive des Russes. H convienttoutefois de rappeler que torr de son

arrivée dans cotte viHe~t dés qu'on eut

connaissance à Paris de la situation

précaire de l'explorateur, la Société de

géographie s'empressa de lui faire par-venir un subside important. La maladie

avait malheureusement fait son œuvreet notre compatriote mourut loin Je sa

patrie.

B. PLON,NOURRITEt C". t!!P)UMm-EC)IEMS.rueGarancière.10. PM!!

L'INSTANTANÉSOMMAIRE DU N* DU 25 FÉVRIER 1899

]. Le comte de Chambrun. 2. Sépulture du généra! Bourbaki à Bayonne. S. Statue dagénéra! Bourbaki, œuvre de M. Millet de Marcilly. 4. La Giralda portant les cendres deChristophe Colomb. e. Le Catafalque. 8. Le corMge dans une rue de Séville.7, M. Emile Bertin, directeur des constructions navales en France. 8. la grande Ro-quette cellule des condamnas à mort. 9. Travaux de la C" du chemin de fer d Orléansau quai Saint-Michel. 10 à 12. Terre-Neuve Barques de pêche à l'ancre; Cabanes depécheurs, He Rouge; Vue de la rivière Humber (baie des lies). JS.Les reines de la Mi-Caréme. – 1*, 15, Théâtre M't}aron, dans La Poudre de Perlinpinpin; Le Constat.Pott!<M'<MM(théâtre Déjazet).

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<CM<)ftef<!e<ft&MtOMe.LXXL(M&rBi8~~t .<

G~KfBRAtjIT~SMédailles aux explorateurs et

aux savants. – Parmi- les récom-

penses décernées cette, année par taSociété de géographie, nous relevons:une grande médaille d'or, à titre excep-tionnel, au généra! Gallieni pour l'œu-vre accomplie dans les trois grandescolonies qu'il eut à administrer Sou-dm, Tonkin et Madagascar. La grandemédaille d'or de la Société, AM. Gentil,dont nos lecteurs connaissent la belle

exploration de la région du Tchad. Di-verses autres médaiUes d'or et d'argentont été attribuées à des explorateurs(MM. Baud, -Vermeesch, Biondiaux,

)'c\p!orateur.po!aire Jackson, M°" Mas-sien); à des auteurs (le R. P. Piolet,M. Deschamps, M. Huparc). Le prixF. Fournier, d'une valeur de t,300 francsenviron en espèces, a été adjugéau directeur de la mission lyonnaised'exploration commerciale en Chine

pour son livre sur cette mission. Ce

prix doit, en effet, selon le vœu du

testateur, récompenser t'œuvre fran-

çaise la plus utile à la science géogra-

phiqueparue durant l'année. La Société

de géographie décerne aussi,comme onsait, des prix aux élèves des lycées,des cotléges et des écoles militaires

a; ant obtenu le plus, grand nombre de

points aux épreuves des concours gé-néraux. EnBn. cette association disposede divers .fonds qui lui avaient été

légués et qui sont destinés, l'un ,&accorder tous leb trois ans un prix d'en-viron 6,000 francs pour l'œnvre d'ex-

ploration la plus méritante accompliepar un Français; un autre legs lui

permet d'assurer une rente viagère &des explorateurs âgés et nécessiteux.Le regretté A.Marche, dont nous avonsdernièrement annoncé le décès (JK-meHion" 47), était l'un des premiersbénéficiaires de cette libéralité. Deux

explorateurs méritants' sont actuelle-

menttitulaires de- ces rentes, qui se

montent pour chacun d'eux &la sommede 1,200 francs.

Congrès de géogràpnie. LSprochain congrès national 6'ancait. dé

géographie (20<session) doit se tenir àAlger, du 26 mars au 1" avril prochain.

Leprogramme

comporte un certain!nombre de questions et de communiertions dont les principales sont ensei-

gnement de ta géographie, enseigne-ment agricole, chemins de fer africains,'chemin de fer transsaharien, colonisa-tion officielle en Algérie, naturalisation;la main-d'œuvre indigène. On voit queles questions concernant l'Afrique et

particulièrement l'Algérie occuperontunelarge place dans les délibérationsdu congrès. On sait déjà que cette an-née dot avoir lieu aussi le septièmecongrès international de géographie, ABerlin (V. Mémento n" 61).

Mouvement maritime. Dansune communication faite à rAssociatiomaméricaine pour l'avancement dessciences, le docteur CortheU établit un,

parallèle entre le mouvement commer-cial actuel (Nn 1898) avec celui d'il y a

cinquante ans (1848) le tonnage des'navires est monté de 28,800,000 tonnes&201 millions le nombre des vapeurs,de 243 à 11,278. La vitesse moyennedes bâtiments est de 18 noeuds; 20 nt~vires marchent à la vitesse normale de22 nœuds. Le plus fort tirant d'eau

adopté est de 9 mètres environ; ma~s"on prévoit la nécassitê d'approfondirun certain nombre de canaux, havres,baies. Les travaux les plus considéra-

bles ont été faits àLiverpool, aménages.

pbtu' recevoir des navires de 9 métrer

detirantd'eau; beaucoup d'autres ports:Londres, Hambourg, Anvers, New'Tortrsont aussi en vote de transformation.

Enfin, on" a dû approfondir de prèsd'un mètre le canal de Suez et on pi'e-voit une nouvelle excavation jusqu'tune profondeur d'environ 10 mëtrea.

EUROPE"'

Population des divers États.On vient d'établir le mouvement de

la poputSttton des divers Ëtats de l'Eu-

rope durMt tea dix dernières années,

1887-1897).L'augmentation a 6M dephMde 35 millions d'individus (379 miUions700.000) au lieu de 343 miiMona en1887), soit 10.3 pour 100 pour tendit

Ptt'M<MOF.

années,T

ZS~r~`,·:OrtÉOII1 ~~c â~p~.

h Russie, Mtt ~,0~ pem* «Mpar an, Ta

lus MMe pM~'Rtascc, ~p& pouf M~'Quant & ta deMtM de la population,'c'est toujours la Belgiqueqat yJ~nt.AU.-

premier rang 220 habitants par kilo-

,JM6ù'e ca<r6;jM dernieM sont la Fin-

MMM; et la 'Norv~ 6 habH.Nit~ parMtomètre. Enfin, les principaux États

~Nil. – P~eh<W«. – Les Anglais'~ien'tieht d'tnatttuërna service ~spéciat, <

sous les,, ordres, de jM.sW.L.&.Loat,~

'ponr<ë<Me~<ie~ p~ehenes~uNit. Nos;f<MtMaiSBa.ne99'MiT~M diverses espèces"~dë'pni~ons qui peuplent le bassin da i

.?< ne remonteAt qu'A t'a:aneel75&. La

~aB grande partie des recherches a été .<

'Ntte'pM de~ FraaçNS;;<}eoS'roy Saint- ]

Htiaire,aaav<Me; et, en dernier lieu, te

"profeMemr'yaiH9nt." Depuis J869, ces j

~tttïaes ent ét~ complètement cégttgées.. .·

=Oit compte juaq~'à présent 90 espèces"'Y~'s.. i,7i.~ r°

.a. · ..·

'r't-)-<r.- .AME

~às6afe. – Les journaux font grand,bruit autour d'un incident qui se serait

jprodtHt'da&s le sultanat d'Oman, dont

~<'he~ dansÏe but de se pfocm'erquë!-

·

.Mîes: Subsides,'aurait proposé & laFrance un point 'du littoral de son do-

` matne~e goil'Mrnement britannique, y~O~&nt une atteinte des prérogatives~cdnSeBties'&n'térieurement a t'ÂngIe-

tërre, à forcé le sultan' à renoncer àcette aubaine: Nous renvoyons nos

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~de n~iMM&. )L<epttmaiidpté jusque m'6-~Mnt conforte, Quatre na/MMs, deux

· `' ruasése't ûén~ suédoie:navires,

rusMBétdèux'suëdoîs.Andrée.–Par contre,'on reste tou-

jours fort mq'tiet au sujet dn malheu-

T,Teu:fAh~ëe ~t de ses compagnons. Les

'~où~èttéaeoUrEfes~sjoms demiefs sûr!a découverte de traces du ballon et de

pap!er6 66nt matheureusement; con-

ne et {]".AUemagne, <7,t)SStMnë Autriche-RmIigné..40 jm!H!f!MtFrance, 38 miUinn'Âng)eterre, 37 miUiëns; !ta!ie, 30 r!)!,Mpjn6 Espagne, 17 rniHions. VienLf~t

ensuite Roumanie, Turquie d'Euro!!<.Belgique, Pays-Bas, Portugal. (4b '}

miUions d'habitants chaque Ëtai )

.AFRIQUE

connues de poissons mais ce cht;'reast èvtdenunent bien ~au-.deësous de).iréatite du nombre existant, puisque !esÉtudes. n'ont pprte encore que su) bpartie, dn.NH en aval df !$ premièrecataracte. Le

service, qui vient d'êtreinstitué comporte- rétablissement d'uncertain nombre de stations (Damiette.lac MenzaMt. Rosette. Caire, Luqsor,àesouan.) et s'étendra sur tout le bas-sin du vaste fleuve africain, usques ety. compris tes possessions belges duhaut Congo.

impressionnable aux gestes des voi-sins? L'Afghanistan: (1) a pour l'An:;te-terre une importance politique couside-rable; il sert d'État-tampon entre )ea

possessions britanniques de l'Inde et [es

province russes de l'Asie centrale.Pour contrebalancer rfnRuence russedans ce pays, le gouvernement del'Inde a obtenu, moyennant une sub-vention, le droit d'exercer une sorte decontrûie ~ur tes affaires afghanes. Or,on annonce la mort de l'émir de l'Afgha-nistan, Abdod-Rhama.n-Khan. Ceprinceétait &gède soixante-huit ans et parais-sait pencher pluMt du côté des Angtajs.Ces derniers se demandent donc, nonsans quelque anxiété, si son successeurne subira pas forcément l'e.scendMtd'une puissance voisine, la Russie, dontl'influence sur tout le continent-asia-

tique croit si rapidement.

trouvées ?9 indigènes du nord del'Asie, tout comme dans nos régions,allèchés par la piomesse d'une forte

récompejuse, prope~ent quelquefois des

mensonges dane t'MpOir d'un gain. Il

n'y~ aura plus Meu maintenant d'yajouter ta tnotndfe foi. ~'·

De Cerlach.– De même, m!tt)ieu-reusement, pour !a misaiôn dé la A~i-

gica, commandée par de Geriach, et quise trouve dans l'Océan arctique. R!enn'est venu renseigner le monde sur lesort du vaillant petit navire.

(i)Vetr-!evott<me~eMeonsM~H'Afe'hi!nis-tmpM'e.S!i)ONB(a'H2dt]<tJB~<~t~tMiHtt!tfee.)

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72

M EMENTO6ËMRAPHIQUÈ~ ?

E VËNEMENTSET FAÏTS IMPORTANTS~

/%5~r~\CoMt-rtM-de la Sem«me.LXXH.(Mars1999.)

\~?'M~/ OCEANOGRAPHIE. `LepMfsSëur Chun, chef de l'expédi-

tionhydrographique allemande de la7aHtMo, vient d'envoyer de ses nou-vellesà la Société royale de Géographiede Londres.

Levoyage effectuépar ce navire com-

prend tout l'Atlantique, le long de lacôteoccidentaledu continent africain etdescendjusqu'au point 64°14' 3" de lat.S. pour remonter ensuite dans la direc-tion N.-E., vers Sumatra.

Soudan oriental. – Des disposi-tions ont été prises par les

Anglaispour

!'édiRcation d'une ville nouvelie, Nou-

yeau-Khàrtoum,qui

sera la future capi-tale du Soudan. Le terrain choisi pour

l'emplacement de la nouvelle cité serait,

d'après le rapport de M. Gorst, conseil-

ler financierd'Egypte,

le plus favorable

au point de vue chmatérique, non seu-

lement du Soudan, mais aussi de toute

Arabie.- Noua avons annoncé (Mé-menton* 54) le départ, pour l'Arabie,d'une importante mission scientifique,mi-autrichienne, mi-suédoise, sous lesordres du célèbre orientaliste comte

Landberg.Cette mission semble devoirse dissoudre avant même d'avoir com-mencéses travaux.

Soit par caprice, soit par crainte d'unconflitavec les indigènes, le chef de lamission a cru devoir renoncer à con-duire la caravane. Il a, en outre, pardiversprocédés peu habiles, fortement

indisposé les chefs de divers sultanatsde la côte d'Arabie et compromis ainsi,pour untemps assez long, les voyagesd'Européens dans ces régions.

Lesmembres de l'expéditionrevinrentrécemment à Aden, et, après avoir dé-

barqué le comte de Landberg, retour-nèrent au sud, avec l'espoir de pouvoiraccomplirla mission qu'us s'étaient im-

posée. Ils sont actuellement dans niede Socotra, où opère déjà une mission

scientifiqueanglaise. Onprévoit un con-Ditprochain, et il est probable que l'ex-

Les résultats sont considérables et

préparent bien le terrain pour l'expédi- <tion projetée dans la mer antarctique.Les profondeurs atteintes par tes sondesdans l'Atlantique sud dépassent S,6<Mmètres. Les explorateurs ont visité éga-lement différentes îles et îlots, notam-

`

ment l'Ue Bouvet, située par S4" 26' lat..S. eti°4' long. E., qu'ils ont trouvéeentièrement couverte de gtaces elle est

T

inaccessible aux navires.

AFRIQUE

l'Egypte, de sorte qu'il est déjà questiond'y établir un sanatorium. Les travaux

°

d'mstallation semblent marcher rapide-ment; à côte de la gare, on construitun vaste hôtel pour voyageurs, etun appel est fait aux anciens cheikset aux :ndigènes auxquels il est accordéde grandes facilités et des franchisespour leur étaMissement dans la région.

ASIE`

péditionprojetée en Arabie n'aura pas

lieu.Asie centrale. Une nouvelle

grande exploration de l'intérieur deFAsie est sur le point d'être entreprisepar les soins de la Société impériaterusse de Géographie. Cette puissanteassociation joue, en Russie, à peu prèsle même rôle à la Ms dé notre Sociétéde Géographiede France et du Comitédes Missions institué au Ministère de'l'Instruction publique. Aussi, est-eUechargée de l'organisation des diffé-rentes missions officieusesscientinqueset même politiques. Une somme de42,000roubles, soit environ 130,000fr.,vient d'être allouée, par le tzar, pourcette nouvelle expédition.Inde. – On vient d'établir le bilan

des décès causés par les bêtes férocesdans l'Inde. La statistique n'est guèreconsolante. '“'

On constate, en effet, que, au lieu dediminuer, les ravages causés par les

tigres et les serpents vont en augmen-tant d'une année à l'autre. hn i87S, on

P. L.~OSOF.

a compté S1,2M décès dus &cette eaMse*En 18M. il y. en j~mtsSM~ tatH~~

26,00$ hommes :tu&s. De 1876 A'iMS,soit dans l'espaee/d'tme pe& phis da80années, 497.C84personnes ont succombé

à l'attaque des tigres et aux morsuresdes serpents. Ces derniers sont particu-lièrement redoutables, car ils se glissentsouvent dans l'intérieur des habitations

et attaquent les hommes durant leur

sommeil.Indo-Chine. – Il y a quelques an-

nées, une excursion parlementaire~ et~

scientifique fut organisée parie tfésident? de France i Tunis, aOn de fairef con-

naitEeaux savants et au~homHnas<ï't!tftt

&ançaisnatre belle colonie'du mondde.

l'Afrique. Un projet semblable e~ sur le

point d'être réalisé pour l'tndo-Ghine.M. Boumer, gouverneur général, orga-mse an voyage parlementaire pour lesmois d'août, septembres et octobre pro-chains, :auquel oeront invités! plusieursmembres du Parlement, deajom'naiistea

et des savants. La caravane visitera la`

Cochinchine, remontera le Mëhongjus-t qu'aux ruines d'Angkor, parcourra lequ'aux ruin?s d'Angkor, parc~Cl'ra le

Cambodge, l'Annam et le TonMn. 1

Le voyage en Tunisie a aidé beaucoup&faire apprécier en France I&valeur de

cette colonie. Nul doute qu'un résultatsemblable ne soit obtenu par une visite

dé personnes compétentes dans notre

grande colonie de l'extrême Orient.

Ceyian. – Un volume spécial de la

$s6diolTaPqa~iddüedréë~ne~Q)a déj~ été con~t6~<~o~tH!t~r~ (a'SO) a déjà été con-.~aere

à~Cfa~ N<K)~ jr~n~ranscompte,

&titre d'inMrmatioas cbmptémentaires

'd~une~con~Mnce îaitë le t7 févrie" der~mer par M. RenéDélaporte, ex-chargédes missions par le MuuatereduCM).merce, sur son récent séjour dans cetteîle. D'abord, les populations. Les Ved-d&hs sont les restes à demi sauvages dela population aborigène. Les Cingti&ta.sse distinguent par leur~apparehce fénn-t-nine ils ont'tes traits ~ins et regutiers,

plutôt délicats que vinIs;Lee Mataissont venus de Java<jiLa&;Mam'èsou Mu-aulmans cpmstttuëntJ~eIasse marchandeet, industrielle, Les Parais', adorateursdu. feu, exercent g~nëBalement Ja pro-fession de banquiers, H y en a encored'autres Tamonles, Bodiyas, Àmbat-tyosf. Le voyageur fait une descriptionenthousiaste de Cotoctbo,.ta capitale denie,e*,dese8.ehy.iMn&iL$, on admire une végétation luxu-'riante, éctairee le soir par. miUe feux,qui ne sont autres que des mouches lu-mineuses. <

Au point de vue économique, M. De-

laporte constate qu'on trouve encoredes pierres précieuses Ceylan (rubis,saphirs, grenats), mais que les pêcheriesde perles sont devenues insignifiantes.La culture du thé y a pris un grand dé-

veloppement, ainsi que celle du cacao,qui fournit un rendement <~B400 p. 100.

AMERIQUE

Cyclones. – Les Américains recon-naissent même que leur victoire sur les

1 Espagnols dans les Indes occidentalesfut due en partie à l'exceptionnelle

tranquUlité qui régnait dans ces paragesdurant la dernière saison d'été, août-

octobre. Leur flotte ne serait pas par-venue,en effet, à opérer tes mouvements;si les tempêtes qui sévissent habituelle-

ment à cette époque de l'année avaient eulieu durant ies hostilités. Les cydones

sont très fréquents à Porto-Rico au mois

d'août; à Cuba durant le mois d'octobre.L'année dernière, seul le groupe des

ites Windward a été visité par un fort

cyclone; H fut rencontré en mer vers12° 2' latit., par ta barque française~<W)t~ commandant Mortois, le 9 sep-tembre. Le lendemain, 10, ie cydonearriva à Barbados, où il occasionna deforts dégâts, et, le surlendemain, li. àSaint-Vincent et à Sainte-Lucie. A Bar-

bados, il y eut 83 personnes tuées, MO

bteMés.~ f,· = OCÉA-NUB..

L'Hed&Pât~esouChrJstmaaa a-'été l'objet d'une mtéressnnte commuai*

cation faite à la fois à la Société royale'de Géographie et à celle de Paris, où

'l'auteur, le capitaine Barclay, est vemu

exprès, le 3 mars dernier, exposer les~.résultats de ses recherches.

L'ile de Pâques, située, comme on

sait, dans l'Océan Pacifique,. n'a que Met quelques kilomètres. de superficie

'paj' contre, elle renferme un. grand

nombre de stataeS).quelc[ues-unes colos

sales, disposées avec. méthode le longdes côtes, face. à la mer. Certaines deces statues, probablement anciennes

idoles, atteignent 2S mètres de haut et

ne.pôaent pas moins de 3SOtonnes. On

découvre, en outre, sur toute la surfacede File, d'anciennes h&bitàtions dontles murs ont jusqu'à ~mètres d'épais-seur..

!)'

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L'INSTANTANÉSOMMAIRE DU N* DU 11 MARS 1899

1. M. JeM AtcMd. – 2, 3. Comédie-Française M"' Lara, M. Mounet-SuIIy, dans OfteMo.– t. Travaux de la C'' d'Orléans &la Cour des comptes. – S. Exposition de 1900 Etatdes travaux du pont Alexandre IU. 6. Le mascaret de la Seine à Pont-Audemer.7. Le plus petit conscrit de France. 8 à 12. Funérailles du président Félix Faure Lechar funèbre, Les membres du gouvernement Les officiers étrangers La Cour de cassa-tion La po!~e refoulant le public (boulevard de Ménilmontant).

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73

MEMENTO GÉOGRAPHIQUEËVËMËMEMSETFAITSIMPORTANTS

CoM'-<-«fde la Semaine. LXXIII. (Mars t899.)

EUROPE

L'Office colonial. La création de

tW/tMcolonial. dont

te

Journal P/~cie~a fiii' connaître l'objet, le fonctionne-ment f.t le personnel dirigeant, est appeléà embrasser une série Tie mesures quipou ont être fécondes en excellents ré-

sultats, si la bureaucratie ne revise pasle programme de l'institution Le gou-vernement. et dans l'espèce le ministèredes colonies, devient, grâce à cette inno-

vation, un guide stimulant daus notretransformation économique. On ne sau-

rait que t'en féticiter. à la eondidon quefO~ce colonial ne se borne pas à être uncentred'informations, mais soit aussi uncentre d'études actives, et que le publicsoit régulièrement tenu au courant deces études. Dresser des statistiques colo-

niales plus précises, plus détaillées.

p)u~ utiles que celles qu'on possédaitjusqu'ici en France, faire connattre sur-tout les rapports consulaires en exigeantqu'ils soient complets, fonder des jar-dins d'essais, donner une publicité éten-due à tout ce qui peut multiplier etaméliorer nos débouchés, nos res-

sources, nos entreprises dans nos di-verses colonies, voilà sans doute detrès bons moyens et outils pour favo-riser )'a!:ricutture, l'industrie, le com-

merce. l'utilisation des capitaux fran-

çaisetdes efforts français. Mais il importeque ces moyens ne soient pas simple-ment théoriques Si, comme tout le fait

espérer, le but de l'Office colonial estsurtout de faire œuvre pratique, il con-

tribuera certainement et efficacement àremédier & des maux actuels qui sont

nombreux et que tout le monde connaît.La marine marchande fran-

çaise. -M. Charles Roux, ancien dé-

puté de Marseille, mène en ce moment

partitplume et la parole une campagne

des plus méritoires en faveur du relève-ment de notre marine marchande. Tousles bons esprits s'associeront à t'éminent

économiste, qui n'a pas de difficutté àdémontrer les dangers de décadence .1

complète dont est menacée notre ma-rin putrefois si prospère.

Ainsi, durant les dix années de i886

41896. le nombre des navires marchands

français est tombé do <3i0 à 880, et te 4thittre du tonnage, de 7H.743 à<H,77Ztonneaux. Pendant cette même pé-

riode, les effectifs d'équipages ontsubi une diminution fie près de 5."00hommes (20.M3 au lieu du 25.185 en<886). Autres symptômes De <870 ài879, la moyenne des capitaines marinsreçus à l'examen était de i44; dnit890à <897. ce chiffre tombe à 651 Cette si-tuation semble d'autant plus critiqueque toutes les autres puissances, nosrivaux notamment, voient les chiffresde leur marine marchande augmenterd'une manière très sensible. ht nous

possédons de vastes colonies sur tousles points du globe

Espagne. Nous avons fait pres-sentir, dans l'un de nos derniers cour-

riers, qu'a la suite de la perte de leurscolonies, les Espagnols seront amenésà mieux utiliser les innombrables ri-chesses que renferme le sol de leur pa-trie en Europe, trop négligées jusqu'àprésent. Notre humble avis serait-ilécouté? On s'occupe, parait-il, à mettreen valeur les vastes étendues de gise-ments houillers enfouis dans te sol, etdont l'exploitation affranchirait t'Espa-gne d'un )oug aussi dangereux pour son

indépendance que préjudiciable à sesintérêts économiques.

Le charbon anglais, dont on introduitenviron 600,000 tonnes tous les ans. estd'un prix si étevé qu'il ne peut pas être

question de l'utiliser dans un but in-dustriel. Or. l'Espagne renferme desmines importantes de charbon, notam-ment enJJatalogne. où deux mines Ca-laff et San-Juan de las Abadesas, pour-raient alimenter toute t région. Cellede Calaft a été presque abandonnée il ya quelques années déjà. Une autre mine

de grande valeur,dans la province de Ter.ruel,s'étend sur 15.000 hectares, et norenfermerait pas moins de 220 millionsde tonnes de houille. Elle est restée jus-qu'ici intacte. Enfin, la province d<Huesca renfermerait également d'excel-lentes mines de charbon qui ont à peineété entamées. On s'attend, parait-il, &ce

que des capitalistes étrangers s'en ren-dent acquéreurs. Ce serait peut-être leseul moyendeles mettre en exploitation.

Italie. –f.HMO)'to<<o<t<<teo «aMatto,

:)ui vient deparaitre,étab)it,pour l'année

1898, le chinre de la population italienne

3i.SOO.OOOhabitants, en augmentation

P. LKMOSOF.

de 3 mi)HoM sur les données de 1881;en y comprenant 'M Itatienft émigrés à

l'étranger du.f:~ ce laps de temps, en-

viron 100 000 par an, on arrive à une

augmentation totale de près de 5 millionsd'individus. Les journaux populaires de

)ap' ninsute en tirent quelque vanité. Ilsfont ressortir la vitatité du peuple italienen face de l'état stationnaire de la po-pulation en France et de la diminution

constante de la natatité chez les autres

peuples d'Emope 31.3 pour 1.000 en An-

gleterre et en Belgique 33.4 en Hol-

tande, etc. En France, on le sait, la nata-

.Mté n~est plus que de 23 p. 1000. Nos ex-

Algérie Tunisie. Nous devons

signaler un rapport de M. Mares au Mi-nistre de l'Agriculture sur la culture del'olivier dans notre grande colonie afri-caine.

En Aigerie. 't'olivier s'accommode detous tes terrains; it résiste égatement aux

plus fortes chaleurs et aux abaissementsextrêmes de température. On cite commeun modéle de plantation l'essai qui a étéfait dans le Sahel tunisien. Le sot y est

Arabie. Mascate. L'incident deMascate (V. Mémento n" 7i) s'est ter-miné, comme nous l'avions fait presses-tir, à la satisfaction des deux p&ys. LaFrance, qui y jouit des mêmes droits

quela Grande-Bretagne, possédera danscette localité un dépôt de charbons.

Qu'il nous soit permis à présent, sansentrer dans des questions de peMon-nalités, judicieusement bannies de nosJtf<<K<tt<o<.d'établir un point qui n'a pasété – que nous sachions relevé suf-fisamment par la presse quotidienne. ou

scientifique et coloniale. L'incident sou-levé à Mascate a eu pour auteur le vice-roi actuel des Indes, M. Curzoi. C'estun homme que nous avons eu l'hon-neur d'approcher d'une très haute

culture scientifique, connaissant à fondl'Orient, )u plutôt ce qu'il est convenu

d'appeler Extrême-Orient, Perse, IndeetC.hine.MaHieureusement.a ces grandesquatitée, doit être opposée une haineaveugle – défaut capital chez un admi-nistrateur de tout ce qui n'est pasanglais. La francophobie particulière-ment (jalouse ou rivalité ?) est pousséepar ce fonctionnaire Aun degré inconnuchez ies hommes d'Etat les moins biendisposés pour notre pays. Ceci étabti

pourdégager quelque peu la responsa-

bitité de l'Angleterre dans ce sot et pé-n'bte incident

Chine. San-Moun. – Après l'Alle-magne, la France et l'Angleterre, voici ]encore l'Italie qui demande à la Chine

cettents confrères pour lesquels nousressentons d'ailleurs la p)us vue sym-pathie semblent, nifuheureuse<mnt,oublier que <)t<ait<<'et tta<o<tMsont t)(;mchoses fort distinctes. Il est avéré, ';noutre, que presque tous tes emigrantsitaliens la plupart sans esprit de re-tour- sont vite absorbés par leb nationschez lesquelles ils viennent cherchet re-

fuge, notamment aux Ktats-Unis et dans

i'Amérique du Sud. Nous en avons aussidivers exemples chez nous, en Fran 6.H serait donc téméraire de tes compren-dre dans les ettitTres de la /«)'« e««<edu royaume.

AFRIQUE

aride, crayeux, blanc et desséché. 4 uni.lions d'oliviers donnent, bon an, tn.t)an, 15 millions de litres d'huiles, ht.iti2 millions de francs. Le rapporteurrecommande la création de pépinibiespour l'étude des diUerentes espèces d o-livier et de leurs traitements. Diver.es'erreurs dans le choix des plants et (tel'emplacementont été ta cause de pe!)eiimatérieUes et pourraient décourago .(.sentreprises.

ASIE

la concession d'un point de son vasteterritoire pour y établir une station na-vale. Les demandes de concessions sonten quelque sorte légitimées pat la né-cessité, pour toute puissance maritime.d'avoir un point sûr de ravitaUtemcntet de défense dans l'Océan Pacifique.On parle même d'une prochaine inter-vention de l'Autriche. Hest à remarquertoutefois que ces demandes se sont sur-tout multipliées depuis la défaite subiepar les Chinois dans leur guerre avecles Japonais. Ce n'est pas à ces derniersnon plus que les puissances européenuess'adressent pour des concessions de ter-ritoires. Il y aurait pourtant quetques

portsdisponibles dans ce même t'aci-

que. Enfin, it n'est pas à notre connais-sance qu'une puissance asiatique, Chineou Japon, ait demandé une concessionde territoire sur les bords de la Medi-terranée ou de la Manche. ~<Bt'tct~

1~. baie <ieSan-Moun visée par l'fttdieest considérée par les marins cmmtc of-frantun abri sùraux navires, etteest~ien

protégée au Nord et à l'Ouest, et )~r-tiellement aussi à l'Est. Sa profou.i~'rest suffisante. L'entrée de cette La;) setrouve à ~0 milles dans i'O.-N.-O t~cslles Hieshan. On la reconnait facilementà la vue d'un pic remarquable, en tortued'un pouce, étevé à 245 mètres au dessusdu niveau de la mer (Pic Tafou ou t'ic

Albert). La région de l'intérieur est ré-

outée comme fort productive eu thé.

fMX, MMMt tt < MP)t)!!tC)!S-M)7EMS.rae 6<MX!iww.H. PA)!M

LINSTANTANË1

SOMMAIRE DU N* DU 18 MARS 1899

L S. M. Oscar II, roi de Suède et Nor~. – 2. M. Faîtières, président du Sénat. S. Ré-fection de la gare de Lyon. 4. Le Concours agricole. 5. Ranayalo, ex-reine d'Emyme.

a9. Explosion de Lagoubran Graude rue de Lagoubran (ouest et est); Maison située t'i~f mètres de la poudrière; Les mines. – M. Travaux de l'Exposition de 1MUau Chanrp-<)(-)tars. – U, 12. Le métropotitain travaux avenue de la Graude-Armée; Le tunnel sonala gare de Lyon. 13. Fête foraine sur l'emplacement de Mazas. 14. M. Paul Mounet,n~e de lago daus Ot~eHo (Cowédie-Française).

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7t

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~t ~t Cetfn-tert:e<ttSeMatHe.LXXtV.(Marsl899.)

~< ¡EUROPE

France.JVotr<! im<n'ttM marchande.Nous avons 'signalé dans notre dernior&

c!onique le cri d'atarme jeté en Francs

pour le relèvement de notre marine mar-chMde, menacée de décadence.

Une discussion intéressante a eu lieu

à ce sujet, il y a quelques jours, au seifide l'Union eotOKM~, et voici quelques-uns des remèdes qui ont été proposés

Modifier, pour tes navires naviguantdans les mers coloniales, la loi sur la.

composition des équipages, et réduireses exigences quant au nombre des ins-crits maritimes.

Modifier pour les mêmes navires laloi sur les examens, et faciliter l'accèsaux emplois de mécaniciens.

Permettre la francisation d'un navire

étranger dans les ports français des co-lonies. (Actuellement un navire acheté à

)'etranger ne peut être francisé que dans

Colonies allemandes d'Afrique.– 7'<MS d'en<re<teM.Nous avons indiqué.t plusieurs reprises les frais qui résul-tent.pour notre pays de la conquête denouveUcs colonies. Voici, à titre de com-

paraison, quelques renseignements surle coût de colonies atiemandes dans

)'Affique, renseignements que nous em-

pruntons à un rapport adressé récem-ment au ministère des Araires étran-

gère~ d'Italie.La colonie de la Côte orientale d'Afri-

que a été proctamée colonie allemandele i" janvier 1891. Le gouvernement yentretient une troupe d'environ 1.800hommes répartis en 12 compagnies.Les frais d'entrotien (administration ci-Y'te et militaire, flottille, constructionsdn'erses, voie ferrée de Tanga) se sontmontés, l'année dernière, à 8,500,000 fr.Les revenus (douane, impositions) ont~te du 2.SOO.OO!)fr.; soit différence, à la

chirge de l'Etat, environ 6 millions dehM~ics.Le Cameroun a coûté à l'Alle-

n~gne, l'année dernière, environ 1 mil-iion 200,000 fr., soit 1SO000 fr. de plus<]nel'année 1897. Pour l'Afrique Sud-Ouest. les frais d'entretien se sont mon-tés a.C,SOO,000fr.; avec une augmentationde près de :2 millions sur le budset de

tes ports de la métropole. De sorte qu'unbatimentdans un port de la merdo Chine,par exemple, doit, pour obtenir le béné-,nce de la francisation, faire un voyagelong et coûteux. parfois même dange-reux, jusqu'en France.)

Abrogation de la loi en vertu do la-

quelle tout navire perd sa nationalité:française lorsqu'il aura faiten port étran-

per des réparations dépassant 6 francs

par tonneau.Enfin,, accorder toutes facilités aux

jeunes gens désireux de se rendre aux

colonies, surtout pour ce qui concerneles obligations militaires, en les mettantsur le même pied que ceux qui he ren-;dent à l'étranger. Ces derniers jouissent,comme on sait. d'exoneratior. totale ou

partielle du temps de service, selon ladurée du séjour qu'ils font hors deFrance.

AFRIQUE

l'année précédente. Seule, la colonie'de

Togo se suffit a. elle-même et ne reçoitaucune subvention de la métropole.

Lacs d'Aîriqae. – L'Académie dessciences de Berlin vient d'organiser une

expédition scientifique dans l'Afrique,orientale en vue d'étudier la fxune et !&.flore du lac Nyassa et de la région en-.vironr.ante. Cette expédition a été déci-dée à la suite des découvertes remar-f

quables faites dans le même ordre d'idéesdans la région du Tanganyka. La duréede la mission, à la tûto de laquelle sont'

placés le botaniste Gotz et le zoologueFtiteborn. est calculée pour 14 mois.Le gouvernement de,la colonie de laCôte orientale d'Afrique prètera natu-rellement son appui pour le transportdes divers matériaux de la côte au lac.

Ajoutons encore que les Allemands vontavoir bientôt un steamer sur la Tanga-

nyka. Le transport, qui ne comporte pasmoins de 2,S<M charges, se fait en cemoment depuis le lac Nyassa. On espèrev parvenir au mois de juin. Il n'y a,

jusqu'à présent, qu'un seul steamer surle Tanganyka, un petit vapeur apparte-nant à la Compagnie anglaise des Lacsafricains (~/ft(:<ttt LatM Ccmp<t<n/).<

tUn voyage conteaté. – Il y a

P.LEMOSOF.

quetque '.amps, un M. te D'J~ser Ht

paraître. à Berlin, un ouvrage sur una

exploration qu'il aurait effectuée dansle nord de la colonie ~Demande du Sud-'Ouest africain, entre MossamÈdM (Gui-née portugaise~ et le Counéne. tt avaitmême fait à ce ujet une conférence &la

Société a))ernande de Géographie. Or.

piusicurs saints allemands, et parti-cuHerement un géographe connu, le&' Hans Wagner, viennent de prouverque le voyage de M. Esser n'a jamaisété exécut' qu'en son imagination. Delà vive polémique entre le prétendu ex-

plorateur et les géographes berlinois,

qui sont décidés à considérer ce voyagecomme apocryphe –jusqu'à preuve ducontraire.

Guinée. Conakry. – L'excellente

nouvelle que nous avons donnée récem-

Caucase. 0&6«'t!<t!o:')'e<!eM0)t-

toptM. Un nouvel observatoire météoro-

logique sera bientôt établi sur l'une des

montagnes les plus élevées du globe,l'Elbrouz. L'emplacement choisi est unimmense rocher situé au milieu de gta-ciers qui couvrent le versant septentrio-nal de la montagne. On sait que l'E)-brouz. le massif le plus puissant du

Caucase, a une attitude de près de 5,650mètres.

Asie centrale. Les Russes ontterminé récemment laconstructiond'une

Australie. – Une fort intéressantecommunication a été faite récemment àla section australienne de la Société

royale de Géographie de Londres, surles aborigènes de Mac Donne! Rauge, du

centre du continent. Là aussi règne en-core une sorte d'aristocratie de caste:en aucun cas, un individu d'une tribu

réputée supérieure n'épouserait unefenfme d'une condition autre que la

sienne. Impossible aussi de leur faire

adopter la manière de vivre des blancs.Les vêtements que les rares Européens

ont essayé de faire endosser il nuetaues

Projet d'expédition antarc-

tique. Un appel fut fait, il y a quel-que temps déjà, au public allemand, etune souscription nationale fut ouverte,

afin d'équiper une expédition scienti-

fique pour l'exploration des mers an-

tarctiques. La souscription, qui resteencore ouverte, n'ayant produit jusqu'àprésent qu'une somme insignifiante, te

gouvernement se décida à demander Uo

ment au sujet de cette possession de lacôte africaine se confirme et se précise.Un communiqué officieux nous informe

queta. prospérité de Conakry augmente

dans des conditions qui « dépassent iesespérances".

En une année, le mouvement de&ca-ravanes a triplé. Le nombre des chargesrecensé dans cette ville au mois de jan-vier 1898 était de 2.304. ti a.été de prèsde 7,000 en janvier 1899. Les paquebotsd'Anvers qui, précédenunent, touchaientà Sierra Leone. ont abandonné ce portpour faire escale à Conakry Cette ville,par suite de l'extension de son mouve-ment commercial, s'agrandit considut'a.-Memen.t et deviendra bientôt un des

principaux centres du continent afri-cain. C'est avec une réeite satisfaction

que nous enregistrons cette information.

ASIE1

nouvelle voie ferrée destinée à jouer un 1rôle stratégique de première importancedans leurs possessions du centre asia-

tique. Le chemin de fer deMervà Kouchk

qui vient d'être livré à l'exploitation aune longueur de 3St kilomètres. Kouchk,situé sur la frontière septentrionale dela Perse, à 132 kilomètres au nord deHérat, se trouve ainsi directement reliéà la grande ligne

transcaspiennedont

nous avons déjà eu l'occasion d'entre-tenir nos lecteurs.

OCBANIB

indigènes, avec lesquels ils s'étaienttrouvés en contact, étaient enlevés aus-sitôt après le départ des blancs. M. S,

Newland, qui a passé plusMurs années

parmi ces sauvages, a assisté à diverses

cérémonies (sacrifices, cérémonies de

mariage) qui semblent analogues à celles

qu'on observe chez les aborigènes d'A-

frique. Ces sauvages paraissent toute-fois posséder une quatitérare chez leurscongénères d'AtMqae ils sont fidèles,'très endurants, et s'accommodent facile-ment du voisinage de blancs.

REGIONS POLAIRES

crédit spécial au Parlement. Le Reifhs-

tag vient d'accorder, à cet effet, unesomme de 1,020,000 marcs (1,300.000 fr..

environ), qui sera répartie sur cinqexercices annuels. On compte encoresur une somme d'environ 500,000 fr.

provenantde souscriptions privées. La

réatisation du projet d'expédition an-

tarctique se trouve de la sorte assurée.

E. PLM. NOURRITETC". )N)'tt)t)M)M-tMEM!nte 6: «.PARIS-

L'INSTANTANÉSOMMAIRE DU N' DU 25 MARS 1899

1. MgrClan, nonce apostolique. – 2, 3. Explosion de Lagoubran Panorama, de Lagoubran

:<j)~sla catastrophe: Aspect d'une maison située à 200 mètres de la poudrière. – 4. Le

<mi.eur anglais Terrible. 5. M. Kmiie Hrekmaun. – < Pécheurs d'tstaude Travail def.t n~orueà bord d'uu buukerquois. 7. Le priuce de Hohenlohe, chanctiher de mmpireaticmand. 8 & H.Aux Indes anglaises Ktiora, la montague sainte. )2. Mt)e BlancheToutam, de la ComédieParisieuue.

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MEMENTOGËOGRAPHtQUE

~VËNRMENTSET FAITS IMPORTANTS

JCe«fn'ef<!«<tS<maMK.LXXV.(avriM899.;

GENERALITES.

Baltb)Mp)MgmSs. Les journauxont annonce dernièrement le départ si-muttMiéde ballons-scndes de différentesvilles d'Europe.

Les ballons-sondes sont des aérostatsmunis de divers appareils scientifiqueset qui enregistrent automatiquement tes

phénomènes météorologiques des hautes

régions (intensité du vent, de la lumière,température, etc.).

Les résultats que fournissent ces bal-lons sont fort appréciables. L'homme ne

pouvant pas vivre à ces altitudes, nousresterions dans l'ignorance des phéno-mènes de la nature à une certaine éléva-tion au-dessus de nos têtes. Parmi les

personnages éclairés qui encouragentces intéressantes expériences en France,nous devons citer le prince Roland Bo-naparte, dont le concours est toujoursassuré à une œuvre utile à la soeneeet au

pays,et M. Balaschoff, nom

donné a 1un de ces ballons, parti ré-cemment de la Villette, M.Balaschofest

un Mécënerusse, établi depuis longtemps'en France, et auquel nous devons plusd'une libéralité tant en faveur de iascience française qu'au profit d'un cer-tain nombre de nos compatriotes dignesd intérêt. Qu'il nous soit permis de ren-dre dans cette Revue un hommage per-sonnel à la générosité éclairée de cethomme de bien. Il y a une douzaine d'an-nées, trois de nos compatriotes se trou-

EUROPE

Espagne. Nous avons eu maintesoccasions de parler de ce beau pays,pour lequel tous tes Français professentlaplus vive sympathie. Raison de pluspour en signaler les défauts et lui aou-haiter un avenir meilleur. Nous ne pou-vons pas résister à l'envie de signaler,dans cette chronique, une conférencedes plus intéressantes faite récemmentà la Société de Géographie de Bordeauxsur un séjour d'unPan~ien.M. Bolland,à Barcelone et dans les Iles Baléares.

D'abord, les tribulations d'un voya-geur. Il y a beaucoup de fausse monnaieen

Espagne aux bureaux des gares, de

superbes pancartes mettent en garde tes

-< 75

valent en détresse dans l'intérieur del'Asie. Lorsque Ia nouvelle de leurs em.bar"as fut parvenue en France, M. Ba-laschoff est venu spontanément offrirune somme importante en faveur desvoyageurs. Ce secours, aussi prompt

ou inattendu,permit aux trois braves

de mener &bien leur périlleuse expio-ration. ·

La Société de Géographie com-merciale a tenu, le 21 mars dernier,, ison assemblée générale. Les pri~M~me-dailles ont été distribués à cett~~&e.' LNous relevons, parmi les iaurëjSS~'Jes inoms de M. Liotard, <'réateurde!fp'ostesde l'OueMé et de Ngomo, dans t'ihtérieurafricain; les généraux de Gallieni, et de c'Trentinian (services rendus à Madagas-car et au Soudan); de M. Gentil, l'heu.

reux explorateur du'Tchad; M. Gré-'nard, ancien compagnon de M. Outreuiide Rhins en Asie, auteur d'un ouvrage ¡

remarquable sur la haute Asie M. Deiss(études économiques et industrielles en'.

Angleterre); leprince Ou):htomski, corn-pagnon du tzarevitch (actuellement em- )¡

pereur régnant de Russie), dans sonvoyage autour du monde; M. Len~re,ancien explorateur, publiciste colonialM. Agostini (explorations en Océanie)M. Lecomte, dont nous avons eu l'occa-sion de signaler l'important travail surta création des jardins d'essais colo-niaux.

voyageurs, ce qui n'empêche pas qu'ont reçoivede fausses pièces à certains gui-chets. Lorsque, dans une gare de bifur-cation, vous vous adressez au chefpoursavoir quel train vous mène dans votredirection, ce chef vous renvoie au sous..chef,lequel vous engageà vous adresserà un employé quelconque; celui-ci vous ·'en indique un autre, et ainsi de suite.Le seul hommecapable de donner lerenseignement serait. le mécanicien1 jjN'essayez jamais de faire la charité..¡ j 1Un sou donné à deux, enfants pâtesdans la rue amena autour de notre voya-

geurune quarantaine de mendiants dont

H ne put se débarrasser qu'on jetant à la t

P. LBiMMf.

volée une poignée de monnaie, pour !&-quelle, comme bien l'on pense, les p!usinfirmes de ces mendiants firent preuved'une surprenante agi)iM. < r

U ne doit pas être diMeUe de se faireservir dans ce pays. A Majorque, parexemple, certaines maisons, ne comp-

< tent pas moins de 150 (cent cinquante)

AFRIQUE

Mission Foureau-Lamy. – Lamission Foureau-Lamy a donné une cer-taine inquiétude. La mission, partie aumois d'octobre de l'année, dernière, a.

pour objet de relier, par des itinérairestravers le Sahara, nos possessions

algériennesà celles, de l'intérieur de,

l'Afrique (Tombouctou o~ Tchad). Des`bruits, dont la presse, s'est fait l'écho,

ont représenté la mission comme en par-tie détruite par les Touaregs. U n'en est

rien, heureusement. L'expédition, quicompte plus de 300hommes; armés, vientd'arriver sans encombre à Agadés, dans

`. l'Aïre.M. Foureau, que nos lecteurs connais-

sent déjà, en est à sa dixième tentativede pénétration dans le Sahara. (V. J)M-

Meitto n° 3). Les moyens mis cette fois-ci à sa disposition ont permis au, voya-geur d'accomplir un programme plein

de promesses. L'expédition t'oureau-t-amy (ce dernier commandant militaire.de la mission) a été organisée par la

Société de Géographie, avec des fonds

qu'un généreux donateur, M. Renoustdes Orgeries, lui avait légués, il y a

quelques années, à charge pour,elle de« concourir à la conquête pacifique d'un,territoire neuf en Afrique en faveur de

la France ».

Agadèa, vilte prés de laqueUe'setrouve en ce moment l'expédition Fou.reau, est considérée comme l'un. des

principaux centres de l'intérieur afri-.cain (vers 17" lat. N. et 5<'i0' long. E. deParis). – La ville n'a été visitée jusqu'à

présent que par un seul Européen,

-_ASTE~Thibet. – L'attrait de l'inconnu vient

de faire deux nouvelles victimes. Unmissionnaire hollandais, M. RijnhMd.accompagné de sa femme et d'un enfantde six mois, s'aventura, au commence-ment de l'année dernière, dans cette ré-gion, si néfaste aux voyageurs euro-'

péens.L'enfant mourut de privations

dès leur entrée sur !e territoire thibe~tain. Parvenus à la limite du royaumede Lhassa, M. Rijnhard et sa courageuse

compagne furent attaqués par une bandede 35 à 40 cavaliers thibétains et obligés

domestiques là oùt ou S suffiraient Murlé service. Un individu est-il engage pourun travail mercenaire,le lendem ain uet-ques membres de s~ famille arrivon!et restent. « On conçoit qu'avec d 'i~-reils usages la noblesse soit loin <i'e eriche. – Le peuple non plus ne 1estpas 1

H. Barth, en 1855. Le célèbre voyageurévaluait, à cette époque~ ~.poputationdAgadès à 7,000 âmes, y'.compris lesesclaves. Le nombre des maisons étaitd'environ 700. « L'aspect d'Aga.des,dans son ensemble, est celui d'une illeabandonnée partout on y retrouve lesvestiges d'une splendeur évanouio. Aucentre de la. ville, les maisons sont poufia plupart en ruines, et des mosfjucesautrefois nombreuses, il ne reste (]uefort peu. » Nous serons donc renseignes

prochainementsur l'état actuel de cette

étrange cité.La France au Tchad. L'arrange-

ment .franco-itnglais du 20'mars dernier,faisant. suite -à la convention franco-anglaise du 14 jùm,l898,' met hors con-testela domination française suries paysau nord et à l'est du 6rand lac Kaocm,Bagurmis, Ouadaï,(ou Wada'!). Ce so)itdes pays.riçhes, peuplés, organises, etdont les habitants, d'une eiviiisation re-lativement avancée, deviendront <.eftin-nement des consommateurs de produitseuropéens. Par cette même convention,la France conserve le droit de libre tra-fic dans tout le Soudan et sur le Nit.

Nous ne saurions trop insister surla nécessité, pour notre pays, de s'ecarrêter, là dans la voie des, conquêtes.Le devoir de notre gouvernement est

d'y créer des routes, des voies de com-munication rapides. Le succès déjà as'sure de la mission Foureau-Lainy con-tribuera puissamment à la. réatisationdu projet de chemin de fer transsaha-rten.

de rebrousser, chemin. I)s atteignirent,au mois de septembre, les sources du

Mékong. Cette contrée n'avait encore été

visitée que.par trois Européens: Nos

compatriotes Dutreuit,de Rhins et Gre-

nard, et t'Amérieain Koekhiti.Le 19 dm même mois, une fusi)hdeéclatait snr le haut d'un rocher. Dantla mêlée,' l'infortuné missionnaire dis-

parut. S't femme revint seule &travers~s pay~ les plus sauvages du contuic'~

astatique. j <

1" .:)1, .(;.1,

E. PLONMtJMtTH C". MPMEMS-tMïEtJM.rueG~Miere.tO. PMH

L'INSTANTANÉSOMMAIRE DU N8 DU!" AVRIL 1899

1. I.M grandes villes du monde, Prague Hôte! de ville. 2. Vue génerate de Prague prkeduBelvédère. – 3. Pont Charles IV et château royal Hradcany. – 4 à 7. Château royal-l.e salon espagnol; Le salon atiemaud Le salon des hommages. – 8. Tour du poutCharles JV. – 9. Vieille horloge de l'Hùtel de ville.- 10. Musée Tchèque. –11. «Prikonyrue principale de Prague. 12. Eglise de Tyn.

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J'~ 'A SOO !tUemMrea.~ .t~t. << 't.~

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< RetM–BocMt -.Seam–TotBieta–ChMenMat-MM'ne'-Reims–Bpemtty.–~Mea.aï.Mx: BnfeniUe 6<m<comrettttM. ;M 1 Cf. 50

– CoUee6Mtoi)BetpUeeBoar!atoche. afr.VS

EMVtROMS DE PARtS (SUD-EST)

"aoo''tdlbiBMfëtr"<` '· Cm~MBMt tmtt – OMt!eN – tMoa – Bonttdnebteim – MtmtereM~– Pto~iM – Co't'

e tommieta – Vitry-Ie-~tM~ois – NOt~ntou'-Setne – AMiMtn'-Aabe – BaMa~Seine –

<!httiDon<at-Seine – Aaxene – Tôtnette '– Joigny – Sen~ MantMgM CHen,PtttdechaqaecMte: BnîeniUemMcoavettaTe.. t Ift. 60 50

~t – ''– Ce!t~nrMteetpUeepOM,tapo<!ht.aî):.Ta

jcmE~DE LIt IORMINBIE

"AMIENS AU~MONT'SAÏNT-NKCHBI.

tMBBtehMt Aintens – Neatehttet Dieme – Bonen – Tr~etot –' Le H&tte – '&oa-

tBte–POnM'Bvèqne–Pent-Andemer–Bemay–LMenx–Oaen–Bayeex–StttU~--Y~e°es-Oherbonte–Contsaees–atamtiUe–A~'Mohes–Yi!'e–t)tMM–

.~entM–tAigte. ~i -L.r-t Ptix: En fenBtesoaacoavettNt. i <t. 60

·.

-–~CoUeemrtoiIeetpUéepMtr!)ttMChe.j aft.7S,

76;

.ENTO~€~MÏ(~~

ÉVËNEMENTSET fATtS tMPOMTÀNTS' .r~

/Cet<tvt«'<<e<aS<mM)M.t.XXVL(Avri!1899).. v ?

Tunisie. – Vo~M ~<M~M. Nousavons signalé la voyage eS~ctué, il y a

queiqne temps, par des savauts spécia-:listes dans notre colonie tunisienne, o&les avait conviés le résident gën~r<tt,M. MiUet. Cette année, durait les va-cances de Pâques, une autre excursion,non moin~ intéressante, a été accom-

phepar une caravane, d'une centaine

d'instituteurs, pour la plupart de nos,ecotes rurales, guidés cette fois'.par desfonctionnaires de renseignement et de'la direction de l'agriculture. Les. tou-ristes ont visité les principales exploi-tations agricotes du paya. leur retaùr,en France, ils seront à même de fournir,à leurs disciples, enfants et adultes, desreaMigMnaents précis sur !a coioaisa-tion en Tunisie, )e climat, la nature desterres, les pxktes de culture, d'élevage,e).c.Ëxcetlente!nanieredefaireconna!treaux Français la valeur réelle de tewscolonies.

Au Tchad.– Voici quelques ren-seignements sur les nouveaux; terri-

1 -.1 -.ÀM~BBIQ'U-E. >'

États-Unis.– i?a;o<te <ttoM~<jf~<!MM.Prés dé M,OM-ïodtens Peaux-Rougesquittent, en, ce moment, te ter-ritoire ind!en des Etats-Unis pout, serendre au Mexique (I&grande Ifepu-btiqueamertcainen'est gueM ~osptta-~tieiepoNr le? matheureux indigènes, a.visages de c&aleor): 4,70<) CM6rO&ecs,

Il ~i 1 1-'¡: iyF.,i-, ,1. 1,

i- r~'oe~A~ –1"· i't: d. ?.. 1. 't.1!r. j. s. i

ÈtaiMNMe~tttMtMtt~ai)~ T~éMK;ï<t Caantbre ~def'comtnetce dePapeete,rëp&nd&M~~<Meth!ûtMMtai-~nistërieHe,fofifnitT~tMqtie~ ~iM~~e-<!tentsiiBMMs~mMs<H-Ï'étt~ )t<~<~f~enoire eatmB~acTa~taTOe. ~$tttm~oBderi~'tMt p<thtt <?~M dt M~a~vebppëmët~etgHë~qa'eha peitM dé MeideM~~îoatt~~mmettitttës ttree tf s

mctm~i~B ii'êtM NMBë~D'uneBMM~16:M~ ? aè~M~é.mentde :'Mriea!~ttre & TtthM eet M.travé,d'uMë&M.pâr ta raretédela main-d'œuvrej'a'mt aNtre côte, par l'absenced'undomaine tocat propre à être loti etuvrëaux cotons immigrés. La moyenne

.APR.IQUB' 'f.

toires autour du grand lac africain,' °entré déBnitivement dans la sphère

d'action française à la suite de la con-ventiondu20 mars 1899, conclue avec~

le gouvernement britannique et dont·

nous avons entretenu nos lecteurs dansla dernière 'chronique. Le Kânem; d'une?superpcted'envir&n8,000,000 d'hectares,produit;'en assez grande quantité, des;'[céréales, du coton, du tabac et diverses

espéee~JÉgumineNses. Sa population, unpeu turbulente, semble être a!!iée aux:

peuplades tripotitaines..LapopuïatMnduTibesti.auncrd.es~. ').évaitlue.a environ 12,000 âmes. Le cli-mat, très chaud, passe pour sain.

Le&~pluies y sont peu abondantes. L'Ouadaï~et le Baguirmi, à l'est du Tchad, sont

mieux connus, ayant déjà reçu. ptu- “sieurs visites d'Européens, et, notam-

mant, de voyageurs français. Ceux-ëi~s'accordent ~énératement à louer ces~

pays,tant sous Je rapport physique~

qu-au -point de vue des mœurs de ieurs"habitants, facilement maniaMes.

3,<MOC!'eeks,l,SO<~Mawttrs,tôuscivt-ttses, ayant reçu même; presque tous,~une bonne'.édacatmn, mais dêctarant~

ne t)!us pouvnir supporter les perae~u-ttaas~dps b!anies.I]s oat vendu tëars

bien? et se traMpartent en maase an`

6feït4~<~s espèrent trouver b~a

ac~rM~ont.tpthagric~tteKrs.

dMe~MtaUons annuelles da Tahiti~: 1 <

de9;Ma,eMftaBca.Or,M'excepUonda.cfnetq<tespetits lots de nacra et~de.y&mBe,<tOa&tee<m&'espMtMt8seetdiet~g6ttmtBTAngteteBM,t'AHem<agneeH<9Bttt~4M< 'CetM MMont6 du. eom-~aMpee Ër~a6a!~<4an~ah&c~bm~6m~'nentmëet- &'atpaise refait .d'Nt&.plt)<~eieamctMeséBnmtrée~papJaChtMnbr~decomttKM'ceetdeht«ms,sigta.te':oe~j

ttt)i«nNt«tM&~<tatant]~aaqm[A&9s~avMMd~eKat'oceMioBd'tMMtet.atMces M~metttoe,sur les défauts eapttaux -r:de notre système colonial.i' Les maisons allemandes, anglaises r <et américaines entretiennent,dans i'ar..

n t

eMpet de nombreux agent~; St !m n6-jgociantsfrancttsqmtraaquent~Tt.Mti'· ne possèdent pas te~ capital néces-saires et ne sont pas sufneamment sou-,

t tenus par les capitalistes de la métro-°

pote 3"it n'existe pasde communication?directes-et rapides entre nos posses-siens de l'Océanie avec la France euro-o

péenne.Afa~MMM. Ce que nous venons d'ex-

``

poser pour t'archipel de Tahiti s'ap-.ptique avec non moins de rigueur aux

MesMarauises, situées, comme on sait,Al'est du grand archipel océanien, et

qui forment une dépendance administra-t've de nos établissements de Tahiti. Là,nous avons un témoignage tout aussi

probant. Un .voyageur allemand 'de

grand mérite, Karl von de'n Steinen,vient notamment de faire une commu-

nication à la Société de géographie deBerlin sur un voyage d'exploration

scientifique accompli Tannée dernièreaux Marquises. L'explorateur, dont la

bonne tbi ne saurait être suspecte, cons-tate avec surprise l'abandon dans

i lequel cette-colonie est laissée par lesautoritéa françaises. La population des

Marquises, qui était en 1838 de plus de

80,<MC habitants, est représentée actuel-lemeat par environ o.OOOindividus dontle nombre tend encore à diminuer, tant

par suite des maladies (la lèpre notam-

Tnent) qu'à cause de la faiblesse de lanatalité. Le commerce français, dit

N~CROLOCHB

F Louis Mizon, qui vient de mourir A

Zanzibar, à l'âge de 46 ans, s'était acquisune juste popularité en France par l'in-

v telligente initiative dont it a fait preuvedurant ses diverses pérégrinations en

Afrique. Le voyage qui devait le mettre` pMhcntierement en relief fut accompli

durant tes années 1890-1892. Parti duL Congo, il parvint, non sans mille diffi-

f cuites, à Yola, capitale de l'Adamona, et

revint à la côte en longeant le Niger.Les misères qui lui furent suscitées par

ia Compagnie royale anglaise du Nigerdevaient le rendre plus sympathiqueencore à nos compatriotes. Durant cettemëmorabte équipée, Mizon fut à la fois

capitaine, chauffeur, mécanicien,' pilote».H réussit à tenir en échec, à la fois tes° bandes indigènes et tes agents de la'

Compagnie 'fvale angtaise. il fut reçnen triomphe, par la Société de géogra-

.pMe, té iOjuiBet 1892:!t repartit quetque temps &ptô8,pour-

vu d'un tôt ae~ marchandises diverBesJ'~ r

?. LMMM.

.'`i~

r~ptora.teur, ~t nu!. Dans ?es efuj<d~iPaet&qne sud,le Soct)fMMmmef<:t<!)'de

!'0e~atne (titre français) est une ~.)-ciation essentiellement allemande, j;it

le siège sociat est & Hambourg.Le <f.sentant de cette Société dans le Ph~H-

que(à Tahiti) est le consul a!)ennad

&Papeete, M. Hoppenstedt.Nous nous sommes associés demi re-

~ment~(Voir Mémento), aux fêtes 'e-"tebrées en

Espagne

on l'honneur deMendana, le découvreur des Marqui~'sOr, ceux qui utilisent ou mettent à profitces !!es ne sont ni les Espagnols, aux-

quels oh doit leur découverte ni les

Français, maîtres actuels du pa\s:elles sont exploitées par des peuplesgermains ou anglo-saxons. Devons-nousen rester ta?

Iles Samoa. La question des!les Samoa, sur laquelle nous avons étédes premiers à appeler l'attention, (voirBtthoth~Me illustrée des Voyages,n' 62,

préface de Charles Simond), entre dansune nouvelle phase de complications,par suite de t'mtervention directe desEtats-Unis dans ce litige. On ne saitencore comment il sera régM mais on

pense généralement que Ye projet dehaute commission suggéré par le gou-vernement de Washington n'aboutira

pas et qu'il faudra finir par recourir àun arbitrage. Dans ce cas, on croit quele roi de Suède serait choisi pour ar-bitre.

qui lui avaient été fournies par diversindustriels et négociants de France Descirconstances d'ordre diplomatique ontété cause de la non-réussite de cette se-conde mission. Le gouvernement a erndevoir dignement récompense!- t'exp)o-

..rateur en te nommant gouverneur denotre colonie de la Côte des Somalis

(Djinouti). Ses connaissances de la vie

africaine lui auraient certainement servi

dans cette haute fonction. La mort tm

pitoyable l'a enlevé avant même qu'ilil

eût atteint son; poste. Qu'il, nous soit

permis de rendre ici un hommage per-sonne! à- la mémoire d'mi ami éclaire e!

d'un -vaillant FrançaisA!.bett DoUn~ qui vient de mcmrir

aussi presque subitement, était ~)e-ment un explorateur africain. C'est au

Coûgo qu'il s'était particulièrement dis-

tingué, Où ilaeeondatrësiRtoUigemmentieseHb~ts de M: de Brazza. MsuccM& à

ce dernier ett qualité de Uautehant gou-verneur de notre eotonië;

1 ¡.J v.o.:

L PLM. MUttttï M C". JMPmtMM-tMIEtJM.n.t 6~Mitt.. M. PM)!

LINSTANTANËSOMMAIRE DU N' DU 8 AVRIL ~899

Le 'ribunal de commerce de la Seine. 1. M. Victor Legrand, président. 2. M. Victor;;rand dans son cabinet. –3 Grande Chambre du Cousei) – 4. Vue prise du pont an

( an~e. – B.Vue prise du quai de l'Horloge. – 6,7. SaUe d'audieuce. – 8. Cour d'honneur.'j. Salle des Pas-Perdus. 10. Grand escalier. il. La Seine, bas-ralief de M. Denis

r..ech. – 12. Reddition de la ville de Marsall en ~663, tapiserie du XVII* siècle.

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-~Yaiognet <<9Mrh<)m)[ – Contante* <- GttKTtMt – Attanohta. – Vite '-tFtt!' 'g-~<tj[entM–ija<ttIe.

-P<i<;BB{eaiHeMnsco)ttertwre. ~5~

-<mtot!eetpti<epottt)<pocM.< -ah.W-'p < -i.t'f .A' .<'

77

-i'tt'~e';Tit.t.:v'ë'S'

.M~ME.NT~io~R~~,f'?'-L"t' '.ir')-

.E~TS~FA~PO~NTS'~ ~Y

Cew~~<t«*Som<tttt<.LXXVM.(AvnH899.)

JEURÔ~Bt ~i

Paris et Crëé&with. Onttait

qae)es métidieha~hitî&ux tejtp!us géné-ralement adoptés pour la eoMtmetioft

des cartes sont ceux de Paris (Obeerva-

toire)et de Greënwïch.' près Londres

Or, ii n'a pas encore été possible de dé-

terminer, jusqu'à ce jour, la diSet'eneaexacte de ces deux poiats-es observa-

tions eatrepfise~en <888otetH802 ont

présenté, eNtreIesdonuées fournies parles astronomes ~~a)&is et frMçans, uh

écartd'environ'depx secondes (à m. 20 s:

S5,chiffre anglàis'/9 m. 2i<. 06; chit!'refoarui par les Français)'et qui corrës'

pond à près de 3 s. d'arc ou 60 mètres

environ. La.demïere ~o~fërèace' guodé-

sique interNMMn~te, tenue &Stuttgart,a décidéde ffure une révision des calculs

des (iiaeKnts observateura et, le cas

échéant, d'organiser une nouveHo série

d'observations pour obtenir l'écart exact

entre ces deux points.France. P~te de ~ffam. – Le

congrès annuel des sociétés savantes

N'est tenu cette ~nnee, du 4 tu7<tVf)!.&Toulouse. À~la section de géographieNstorinNo et descriptt~a. M. DnBart;secrétatredetaSoc'étédegêbgrspMecommerciale do Bordeaux, a presë&tëone étude sur !es <' Origihosifies ~Mes

ayant, contribué aux formations éolien-nes quaternaires qui caractérisent leprateau landais et la côte de Gascogne a.Il r~su~erait des recherches de M. Duf-

fart que les'dunes anciennes continenttales de Gascogne; les dtt&es'ancienneslittorales et tes dunes,modernes sontformées de matériaux ayant une oMginecommuhë~ transportés et poussas 1l'est par tes Vents dominants. Dea vat-tëes sou~-marines se sont constituée~

parallètes à ta côte. Ce phénomène, ditM. Bouquet de la Grye. président~de tasection, 'se traduit par une perte !at~-nuelle d'une bande de l'SO de terrain }le long du littoral, perte qui n'est' pascompensée par tes atternssements end'autres points des côtes françaises.

AFRIQUEt-

Le Transsaharien.– Le vingtièmecongrèsnational de géographie qui s'esttenu à Alger vient de clôturer ses tra-vaux. Parmi les vœux émis. Nous signa*lerons celui relatif'au chemin de fer

transsaharien, dont nous avons déjà. en.

tretenu à plusieurs reprises noslecteurs.Le congres,! sans se prononcer d'unemanière décisive, semble incliner! en

majorité,pourlavoie daTouat.be trans-saharien partirait du Sud oranais auTouat et a la frontière marocaine. L'oc-

cupation du Touat parait l'une de's coh-

ditioMesMntiettes de"réussite pour la

pénétration française dans te Sahara.Le Touat forme, co~trne en sait, un

groupe d'oasit de~OfhkitometrM de

longsur <60de large, &,a)j-<:hemjinentre

Algeret Tombouotou~Pea d'Européens(3ou 4 seulement) on.t pénétre dans ceseMis haMMeapar.de turbulents. T~ua-

Mgs..Les: oasis du, Touat.avec celles

d'In-Çatah )f<t)'mentfjusqti'& présent leseitadei~s ttës: ptne 'redoutabtes duSajMPit~r.{it f~n~ A'!CUmaiidnSSahara. Nous reto-vons une particularité ~remarquabledansla~oNw~pptdMce adressée récem-

ment par M. Foureau à la Société de

géographie. Cet explorateur se trouvé,comme on sait, au coeur du Sahara. Or~voici ce qu'il écrit < Depuis 15 ~ours(janvier 1899) nous subissons des jours <de froid rigoureux et nous avons eu &

plusieurs reprises des minima de –~ 8°et de– ~0* Ce fait nouef a paruassez caractéristique pour l'enregistrerdans ces colonnes. :=; .~?~

Congo Irttmçeds. – Nous avonsinsisté &ptusieurs reprises sur la néces-

sité pour notre pays de mettre en va.leur le domaine colonial de la France, et

particulièrement la région du Congo,dont l'administration avait soulevé des

critiquestrop justiSées. Nous avons la

satisfaction d'enregistrer, cette fois, unemesure prise à l'égard de notre grandecolonie africaine~ de nature à contribuerà son relèvement Trois décrets sigpésle 28 mars dernier

règlentle régime

>

forestier du Congo z* le ~egime~de. lapropriété foncière: 3*.)e. régime de laterre domaniale. Trois concession~ de

°

tetraina ont, entOMtre, été accordées& de~ compagnies francaisea., :pourl'exptoitatioB ,4es//dMjérantes :porjnon?

;dn Congo. La concession de terres àc~

~apciétés privées f~t considérée., avec

juste raiBon, comme le facteur leptus

puissant de la mise en valeur d uneeotonM. Il y a donc lieu d'espérer quetes richesses que renferme le Congofrancs richesses qui ne doivent pasêtre moindres que celles du Congo

Sarykol, que les Ruases semblentsur le point d'annexer à leurs posses-sionsde l'Asie, est une province chinoiaede l'est du Pamir. Ses limites sont fortindécises. La rég!on convoitée par lesRusses s'étend, au sud, jusqu'au Tag-doumbache au nord-est, aux monts Sa-

rykol et Ja région de Kachgar où réside

Hép~Miq&e Argentine. LePat'ama. Une correspondance de Para-ma rapporte uae curieuse légende in-dienne tjuitta cours parmi cartaices peu-plades de ces régions, notamment les

Botocudos, tribu entièrement sauvageet rebelle à toute tentative civilisatrire.Cette légende a ceci de particulier qu'elleprésente une certaine analogie avecl'histoire biblique de l'arche deNoé. LesBotocudos ne connaissent que tachasse,ie pillage et le meurtre. lis prétendentdescendre d'un nommé Are qui, lorsd'une grande inondation, parvint à se

réfugier sur le sommet d'un palmier. Neant pas nager, il y serait mort defaim si deux oiseaux, un Mp<t<<tftt(espèce d'ibis de rivière) et une «Ma-cura (poule d'eau) n'étaient venus àson secours en apportant dans leur-bec des mottes de terre qu'ils jetèrentdans l'eau; peu à peu une montagnesurgit et notre Noé put non sealemeutatteindre des champs cultivés, mais ytrouva aussi une compagne avec la-

quelle il eut une nombreuse descen-dance. Voilà donc un nouveau-champd'études ourles ethnographest

Bello-Horizonte est le nom de lanouvelle capitale de la province de Mi-

Régions antaroti<p.tea. – JBa:p<-<<t<tOM<!t Geftoete. Nos lecteurs n'au-ront pas appris sans satisfaction l'an-nonce de i~rrivëe Paata-Arenas (Pa.

tftgonie) de l'expédition de Gerlache,

expéditton belge partie en août 1897 etdont on était sans nouvelle depuisquinze mois environ. L'inquiétude étaittort grande dans ie monde des géo-

graphes,particulièrement en

Belgique.Le navire (la Be(j)f<e<t)a atteint la lati-tude 7l" 36 m.

Ajoutons que trois navigateurs seule-ment avaient dépassé

jusqu'àprésent,

<Mtte tahtude WeddeH, ea 1823, P. LBMMt.

betgs – ne resteront plus longtempsMMroduettves. y <-De ptns.< plusieurs ofacieK topo-graphes doivent ae rendre le

mois prochain au Congoavec la mission d'onë-rer les, délimitations nécessaires etprocéder à la confection du cadastre.

ASÏB!

déjà, depuis nombre d'années, un con.sut général russe. L'empire chinois setrouve ainsi entamé des deux cot~s à tafois par les puissances européennes àl'est, on occupe son littoral; à l'ooest.les Slaves pénètrent insensiblement jus.qu au cœur même du pays 1

AMÉRIQUE

nas Geraes (Brésil), qui doit remplacerOuro-Preto. Le, Bulletin du ministeredes affaires étrangÈres italien fournit

quelques renseignements intéressantssur cette cite naissante dont le dévetop-pement semble toutefois être excessive-ment tent.

Les plans de ta viUe ont été tracés

pour une population présumée de troiscent mille habitants. Elle est située surle versant de la Serra do Curral, dansun endroit des plus pittoresques, bien

pourvu d'eau. Malheureusement, lesfonds alloués pour tes constructions,24 millions environ; sont tout à fait in-

sufRbants, et sauf quelques édifices ofR-ciets palais du président, bureauxadministratifs, peu de constructions sesont élevées depuis. La vie y est fort

chère, et la population atteint (bien querédification de la ville remonte à p!u.sieurs années déjà) à peine douze à

quinze mitte habitants. Une baisse con-sidérable sur tes cafés a produit enoutre une certaine crise économique et

beaucoup d'établissements commer-ciant de la nouvelle capitale ont dit sus-

pendre leurs affaires. L'avenir de cettevitte se présente donc sous des auspices

peu favorables.

REGIONS POLAIRES

(74° 15'): Ross. en 18*2(78'9' 30"), et

Christensen, en 1895 <7t° 15'). Cook. lecélèbre navigateur des terres australes,n'est parvenu qu'au 71'' 10'~at. 8. On a

appns suez M'arrivée au cap Ad~r (côteN.-E. de Victoria) de t'expédition sn

tarctique dirigée par M. Borchgreviok.La réussite de cette expédition don-

nera certainement une impulsion nou-

vetie aux missions scientifiques au p)'esud que

préparenten ce moment jes

Anglais et les Allemands et dontcMHavons déjà entretenu les lecteurs de

nos Afemett<e<. ,'l,

E. PLON,ROURRITR P.. HMXMM-ttnTECM.n~ CMM~. te, PARIS

L'INSTANTANÉSOMMAIRE DU N' DU i5 AVRIL i899

1. La princeme Lnbomirska (t76e l7M). Marine française. Z. Le torpilleur sous-martn< Gymnote x. 3. Le lieutenant de vaisseau Mizon. – Sud algérien. 4. Sahar.) algé-rien Caravane en marche. 6. Biskra Chameaux à la ségnia. 6 Visite du49'de ligne au roi de Suède et de Norvège. Concours hippique de Paris. 7. Examendéqnitttfon pour jeunes gens. 8. Travaux de la Compagnie des chemins de fer del'Ouest à la E~e des Invalides. Exposition de 1900. 9. Reconstitution du vieux Paris.

10. Un pilier de eoutèuement (sous-sol du Palais des Beaux-Arts). Theatre-Francait– U. Foyw des artictes. – i!. Balle du Comité de lecture.

F<~e<tM tmttt~'j <t fent.; par la poa<e. <e cent.

ZNVO! D'UN NUMÉRO SPÉCIMEN SUR CSMANOB

t, PMX.MUMtTH C*. MPBtMïMS.~TEMS.me e~rmeitM.M. PMiS

1 z

ttf.T~PjsnAPHtE DE E. PLON, NOCBfitT ET C* HOE CARANCtÈRB. 8.

CARTESVËLO-MLOMETBMUESJAu2&0,OOQ*EN ~ROtS cbu~-)E~~a ~f~.

<tMtt<ttMMt<eefct!~< t'Mo<!tpMt<~M<'<,tss c<!tee,pores, <ttMtM<tee,tHe<<ttM«e< t<t pop~ttotMMtKMfCM<« et c~enttf* MCttMnu'; les chemin.! d. fer, canaux, rtM~res; Ot~tt, toutes les

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78

MËMENTO GÉOGRAPHIQUE

ÉVÉNEMENTS ET FAITS IMPORTANTS

Congrès national de géogra-

phie. Nous avons signalé déjà levœn ou plutôt l'avis (''mis par le Con-

grès de géographie d'Alger relatif autrMc du chemin de fer à adopter pourrelier o )s possessions algériennes aveci'intt'rie' de l'Afrique. Parmi les autresdesiderata exprimes par les savants

congressistes, quelq'1es-uns sembleront

plutôt anodins. Tels, par exemple, levœu relatif à la décimalisation de

l'heure; celui engageant le gouverne-ment à construire une mosquée à Paris.afin parait-il d'islamiser les idées

France. On sait les diverses dé-eussions auxquelles ont donné lieu lesderniers recensements de la France,et les cris d'alarme .jetés par diuerentséconomistes an sujet de la faible nata-)ttuqu'on constate dans notre pays.Autrefois l'Etat )< plus poipte de l'Eu-

rope, la France n'aura bteutotptus quet'importa.ncc numenquo d'une puis-sance de cinquième ou sixjème catégo-rie. La France se dépeuple; la Franceva dispa.raH.ret – A ces maux, diversremMes ont

L'teproposes.M.J. Bertit-

!oa, l'emment statisttcten, précnmsoquelques mesures qu.'i[ croit elHcaceset qui consistent à assurer une pensionaiunentaire au père et à la mère d'uneNombreuse famille à décerner desmarquer publiques d'intérêt et de res-pcctà ces mêmes famiHes(~te); àétendrela liberté de tester; à exempter lesperes de plusieurs enfants de certatnestaxes; n'accorder des faveurs officiellesqu'aux familles ayant beaucoup d ca-

Tunisie. Nous avons souvententretenu nos lecteurs des progrès réelsfaitsdaus notre colonie depuis t'ëtabhs-setacnt deanitif du régime français.Enregistrons une autre nouvelle conso-lante.Des efforts fructueux sont tentésen ce moment afin de faire revivre lesantiques industries tunisiennes qui fax-saient autrefois d~ ce pays l'une des

CMMTtefde la Semaine. LXXVIII. (Avril 1899).

GENERALITES

/T[Mtj;aMM.D'un caractère plus sérieuxsont les vœux demandant un servicede paquebots plus fréquent entre Mar-seiUeet Alger; )a. créationde port s francsà Dunkerque, au Havre, à Saint-Nc-zaire, à Bordeaux, à Marseille et a.

A)ger; réunion de toutes les colonies

françaises par des câbles sous-marins

français. Entin, un dernier vœu de-mande «que le nom du vaillant expio-rateur Mizon (dont nous avons annoncéle décès dans notre avant-dernière

chronique)soit donné à un des villages

d!' t'A)gërie

EUROPE

fants;cti(ia,–ce qui nous parait la

plus sensée et la plus pratique desmesures prendre.– une large protec-tion à accorder à l'enfance.

Indigence. Nous apprenonsd'autre part, par une étude faite parM.FournierdoFlaix.qu'onpeuteva-Iuer)ainoyfnnede l'indigence enFrance à 6 pour JOOde la populationtotale, avec des inégalités considérablesentre les diverses zones du territoire,de même qu'entre les villes et les cam-

pagnL's. Dans les villes, la proportionpeut s'élever jusqu'à. 10 pour 100; dansles campagnes, elle peut descendre

jusqu'à 4 pour 100. A Paris, la propor-tion est de 8 pour 100, soit environ200,000 individus, sur une populationde 2,000,000 d'habitants. II est justed'ajouter que c'est surtout dans lesclasses les moins aisées que se rencon-trent aussi les familles les plus nom-breuses 1

AFRIQUE

provinces les plus prospères de l'Afriqueromaine. Une soen:'6 vient de se créer,avec des capitaux français naturelle-ment. pour l'orgaaisa.t<on, H, Tunis,d'ub atelier de maroquinerie, établisse-ment d'une teinturerie, d'un atelier dolissage et d'une fabrique de carreaux f*ofaïence. La société s'attache a repro.,duire les anciens motifs' dé décoration

P. LEMOMF.

de l'art arabe elle obtient ainsi des pro-duits du meilleur goù*. et à des prixpeu élevés. Ailleurs, à Nabeul, onvient de construire un four perfec-tionné où l'on fait cuire les objets fabri-

qués par les potiers indigènes.– Toutesces créations sont autant de vastes

champs d'activité pour nos industrielset nos ingénieurs.

Ërythrée italienne. – L'admi-nistration exemplaire du général Gal-lieni, àMadagascar, asuscitédes émûtes.Dans l'Erythrée italienne, le gouver-neur, M. Martini, semble travailler

énergiquement à la mise en vf~eurdala

Sibérie. Tchouktchis. Les tra-vaux du grand chemin de fer transsibé-rien ont. déjà servi à étendre d'une mn-niére considérable nos connaissancessur le vaste pays qui embrasse tout lenord du continent asiatique. Une confé-rence faite récemment au musée histo-

rique de Moscou, pM'M.Gondatti, délé-

gué du gouvernement russe pour l'étude

des peuples Tchouktchis, nous révèlentdes données fort curieuses sur cette po-pulation presque ignorée jusqu'en cesderniers temps. Les Tchouktchis oc-

cupent l'extrémité nord de la Sibérieorientale. Mn 1644. les Cosaques en-trèrent pour la prêtre fois en rela-tions avec les Tchouktchis et fondèrentdans leur

paysquelques villages retran-

chés. Avec les Tchouktchis, nous re-montons au véritable âge de pierre.Cette peuplade se sert d'instruments en

pierre et en os pour tous les usages do-

mestiques. Pour allumer le feu, ils em-

H. de Bizemont. Aux noms desdeux explorateurs décèdes que DMsavons enregistrés dans l'avant-dernierMémento (n" 76), MM. Mizon et Dolisie

(et non Dolénie, erreur typographiqueque nos lecteurs auront recuSÉe eux-

mêmes), nous avons le regret d'ajoutercelui de M.le comte Henri de Bizemont,ancien capitaine de vaisseau, explora-teur etgéographe. Le défunt avait été dé-

signéy~en 1870, pour suivre, en qualitéd'attaché scientifique français, fexpe-dition conduite par le célèbre Sir Samuel

colonie. Des rouies se construisent ra-pidement un chemin de fer est mate-ment en construction entre Saau etAsmaro; il est mêmequestion de lepousser jusqu'à. Seganeit et l'on espèreque les Ethiopiens ne s'opposeront pasà son prolongement jusqu'à Adaoua.Une ligne télégraphique doit aussi êtreprochainement posée entre M~ssombet Adis-Ababa. M. Martini fait venir descultivateurs de café du Yémen et faitfaire des essais de plantations de caout-chf)uc. Le négus Ménélickse montrerait,p&rait-it, favorable à ces diverses entre-

prises.

ploientun instrument curieux, sorte de

Sgcre humaine grossièrement tailléedans une bûche et dans laquelle ti?

appuient un petit bâton. Ils y imprimen!.ensuite un mouvement rapide au

moyen d'un petit are en os. Toutesleurs coutumes et cérémonies intimes(naissances. mariages, décès) décèlentle degré primitif de leur culture. La

pêche est leur principale ressource etle

renne, sauvage et domestique, leur sertà la fois de nourriture et de vêtement.La faune est représentée en outre par lerenard blanc, le renard ordinaire, l'her-

mine, l'ours et le loup. Les phncipMïvillages commencent actuellement à êtrerussiEés, et il est à prévoir que d'ici

peu, avec la pénétration en avant del'élément russe, ce petit peuple, comme

beaucoup de ses congénères d'Amérique0et d'Australie, disparaîtra pour faire

place à l'envahisseur Manu.

ASIE

N~CROIjOCHE

Baker, dans l'Afrique équatoriale. Ala

nouvelle de la guerre, M. de Bizemont

quitta la mission et revint précipitam-ment en France prendre sonposte de com-bat. Ses dernières années ont été entiè-rement vouées &la cause géographique,qu'il servit soit par ses écrits, soit ensecondant les efforts des explorateurs.H a été, depuis nombre d'années, l'undes membres les plus écoutés de là com-mission centrale (conseil) de h Sociétéde Géographie.

E. PLM.KMiMiTETC". mPHtttEUM-ttm'fttS.fm G~anciere.tO. PAMS

L' I NSTANTANÉSOMMAIRE DU Ne DU 22 AVRIL 1899

1.Le général de brigade Roget. 2 &6. Voyage de M. Lockro;' Le ministre do la marinevisitant 'e front de mer do Dunkerque Dunkerque, perspective dt l'avant-port et desjetées; Bomjgne-sur-Mer, vue génÉrale; Le Havre, la vallée de Sainte-Adresse.?. 7 Auteuil Courses de haies. 8,9. Concours hippique Prix des Dames. 10, 11. In-t~'rieNrd'un wagon-poste. 12. Marine française Le croiseur de' 2' classe d'~isscts.38.Lafoire au pain d'épices parade des lutteurs. 14, 15. Sud algérien Une charruedans le Sahara. Cavaliers d'un goum du Sud.

ffM du numéro <&cent.; par la voste, <e cent.

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79

ME;~JE;JNT(f:\ G É6GBA 1'8;1 Q,U;lr:?'"

'• .ilÏYENÉMENTS ET FAITS IMPORTANTS • >'<' :i

Colonisation. – Les femmes aux

colonies. Le Mémento.a a signalé, en son

temps, le départ d'une caravane de

jeunes filles allemandes pour la colonie

de l'Ouest africain. Les journaux colo-

niaux allemands. publient actuellement

diverses lettres, ,de ce3 êmigrées. Les

premières impressions étaient plutôtdéfavorables. La traversée, le milieu

inconnu et étrange où ces demoiselles

étaient brusquement transportées, ins-

piraient à quslquos-unos d'entre elles

une certaine eraintr, presque ds la tir-

reur. Peu à peu, e'Ias semblent toute-

fois s'habituer. auxnouvDlles conditions

de leur' existence. 3t le", lettres les

plus récentes dénotent ,ehez elles une

véritable satisfaction. QuelquesTu^esenvisagent l'avenir (en qualité de fu-

tures épouses, bien entendu) sous les

plus riants aspects.A Madagascar.- – Ce problème de

colonisation par la femme préoccupe,à bon endroit, les esprits coloniaux

français, et particulièrement les diverscomités qui se sontfood'S récemment

pour encourager l'émigration françaiseà Madagascar. Il est indéniable qusc'est surtout par la femme et par l'en-fant que la colonisation peut devenirdéfinitive. Or, dans notre possession da

Madagascar les soldats-colons ne peu-vent pas fonder de famille, pour la rai-son qu'ils ne trouvent pas à sa marier.Aussi est-il fortement question d'orga-niser une sorte d'office central de patro-nage et d'émigration, avec des suceur-sales dans les villes de provinca at dansles campagnes. On rechercherait des

émigrantes auxquelles on faciliterait

par tous las moyens possibles le trans-port. Las déoenses résultant de la fon-

EUROPE

Suède et Norvège. – La récent

séjour en France et lï visite à Paris duroi Oscar coïncident avec des événe-ments très graves qui se passent dansles Etats de ce souverain. Un mouve-ment séparatiste fortement prononcé sedessine dans la Norvège. Ce pays est

placé yis-à-vis de la Suède comme la

Hongrievis-à-vis de l'Autriche. L'Union-ou plutôt là réunion des <rmx Etats

Courrierde la Semtmt. LXXIX..(Mai 1899,)

dation d'une nouvelle famille seraientrelativement minimes 300, francs letrousseau, 50 francs pour le voyage au

portd'embarquement, 100 francs pour

l'argent de poche, soit environ 430 fr.L'établissement de 200 familles par anreviendrait ainsi à 80 on 100,000 fr.- Lasomme paraît insignifiante, en égardaux résultats qu'on eu tirerait.. 'Anotreavis, la question pourrait être élargie.Nos colonies de l'indo-Chineet del'Océu-nieméritentautant de sollicitude. Seule-ment, les frais résultant, de ces.,tenta-tives devraient être supportés, .non paspar la métropole, déjà suffisamment sur-chargée, mais par les colonies mêmes,où les premiers colons établis sootappe-lés à bénéfisisr le plus d'reetemeutr. deces essais.

Muséum d'océanographie –Leslecteurs du Mémento ont été tenus aucourant des recherches océanographi-ques poursuivies depuis plusieurs an-nées déjà par S. A. le prince, Albert deMonaco. Afin de donner à ces 'étudesune sanction en quelque sorte pratiqueet utilitaire, le jeune et éclairé souve-rain va faire édifier, à Monaco même,un établissement destiné à centraliseret à mettre en œuvre tous les élémentsrecueillis durant ses divers voyages.

LeMuséum comprendra de vastes salles

d'exposition et des séries de labora-toires devant être mis à la dispositiondes savants de toutes les* nationalités jqui viendront travailler sur les tollec-tions. En plus de la faune sous-marine, ·

te Muséum renfermera toutes les don-nées relatives à la météorologie, danssss rapports avec la navigation. Cet éta-blissement sera donc utile à la fois auxsavants naturalistes at aux marins.

sous le même sceptre date de 1814.Mais cette union n'a pas été faite spon-tanément. Elle fut imposée à la Nor-

vège par le Congrès de Vienne.Les deux Etats ont leurs armées, leurs

flottes et leurs Parlements distincts. Siles Suédois semblent animés de senti-ments bienveillants envers leurs semi-

compatriotes, les Norvégiens' nour-rissent une véritable haine contre ceux

P. Lbmpsoi.

qu'ils considèrent comme leurs domina-tours. Cette aniinosité s'est même ma-nifestéo, à notre connaissance particu- 1

y lière, lors d'une solennité récente à i

laquelle avait pris part le représentant. <

s AFRIQUE

Algérie. – L'opinion publique estsollicitée par les événements qui se dé-roulent dans notre colonie algérienne.Ces événements, d'ordre plutôt poli-tique, auront leur répercussion sur lesdestinées du pays, en ce sens qu'ils

'. éveilleront l'attention des gouveruantset détermineront un vif sentiment d'in-

• térêt parmi les Français de la métro-

pole. A Paris, comme en province, dansles grandes villes surtout, le publicsemble s'intéresser à ce qui se passe del'autre côté de la Méditerranée. A Mar-

seille, il y a quelques jours, M. Hugues<, Le Roux, le délicat écrivain, a fait une

conférence très applaudie sur l'Algérie,en insistant particulièrement sur les

vices de notre organisation coleniale etsur les richesses que cette terre fécondeserait susceptible de produire. L'exploi-

OCBANIB

Samoa. Nos lecteurs ont été tenusau courant des événements dont les

•. Iles du Pacifique sud ont été la théâtre.Le volume 62 de la Bibliothèque illustréeleur a donné, d'autre part, une vued'ensemble de cet archipel dont la dé-couverte est due au navigateur fran-

çais Bougainville, Nous nous borneronsdonc à enregistrer la signature d'une

convention entre les trois Etats inté-ressés Allemagne, Angleterre et Etats-Unis, convention qui met fin – provi-

` soirement au conflit survenil entre

NÉCROLOGIE

Jules Ferry. Le monument quela colonie de Tunisie vient d'élever àJules Ferry (84 avril 1699) est un hom-

mage rendu à la mémoire de l'un des

premiers initiateurs de l'expansion colo-niale française. Jules Ferry est décédéen mars 1893, à l'âge de soixante et unans. Ce fut sous son ministère que laTunisie et le Tonkin furent acquis à laFrance. A ce titre, notre Mémento luidoit un respectueux hommage.

Henri Kiepert, dont on-annonce lamort à Berlin, à l'âge de quatre-vingt et

Ses' deux royaumes, ta personnaliténorvégienne, héros de la t&tè,ne voulutpas qu'un drapeau suédois fût placé1 côté du drapeau norvégien parmi leslécors de la salle des fêtes t

tation des 12 millions de moutons quepossède l'Algérie pourrait, à ne citer quecet exemple, faire la fortune du pa\ s.Lui-même éleveurde bétail, M. Le Houxfait des voyages fréquents d'inspectiondans le Sahara. Quel excellent exempleà imiter 1

Nous avons au la bonnefortune, d'autrepart, de causer avec quelques-unes despersonnalités ayant lait récemment le

voyage de l'Algérie, à l'occasion ducongrès géographique qui s'est tenn àAlger. Toutes s'accordent à exalter le

pays au point de vue de sa valeur phy-sique, mais déplorent la manière dontla colonie est administrée la politiquemilitante y fait des ravages; la plaieélectorale, le règne de l'usure, l'envahis-sement des étrangers, voilà les princi-paux maux signalés. Qu'on y remédie

ces nations au sujet des Samoa. Les îlesseront administrées, jusqu'à nouvelordre, par une commission mixte inter-nationale. La convention prévoit cer-taines difficultés pour lesquelles lesmembres de la commission seront tenusd'en référer à leurs gouvernements res-

pectifs.Nous avons exprimé l'avis que

l'archipel sera purement partagé entreles trois puissances. C'est la solution

qui nous parait encore la plus ration-nelle et la plus probable dans un avenir

prochain.

un ans, est considéré, dans les milieux

géographiques, comme le plus grandcartographe du siècle. Innombrablessont, en effet, les productions carto-

graphiquesde ce savant auquel on

doit une bonne part des perfections ap-portées durant le dernier quart de

siècle, dans fa confection des cartes.Les soins et la probité

scientifiqueap

portés dans toutes ses œuvres lui onivalu l'estime des géographes de toutesles nations du monde.

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L'INSTANTANÉI SOMMAIRE DU Nt DU 29 AVRIL 1899

I \a vice-amiral Fourmer, commandant en chef l'escadre de la Méditerranée. 2. 8. M.HumbertI", roidltahe. – 3. S. M. la reme Marguerite d Italie. – 4. Voyage du Présidentde la République Arrivée de M. Loubet à Moiitèlnnar. – 5. Remisedu drapeau de lagarde républicaiue par le colonel Quincy. – (i, 7. Moiiuinent commémoratif de l'impéra.trwe Kl,abeth d'Autnche au Cap Martin; Mgr Chapon, évèque de Nice, à l'inaugura-tion du monument. – S. Mlle Jane blyriell du XouveauThéàtie. – 9. Festival donné au

• TrocadOrole 8 avril I8!t9, au bénéfice des victimes de l'explosion de Lagoubran (Var).10à 12.Chasses aux grands fauves dans 1Afrique centiale L'explorateur Kdouard Foàet ses chasseurs; Un campement après une chasse à l'éléphant, Dépeçage d'un éléphant.

Pria du numéro l& cent.; par la poste, to cent.

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du Muséum dliisl'6iro(nàtur6lle, M. A.Milno h Jwarcïs', ont repris, 'celte annte,I iS aviil ct's'e continueront- Jusqu'auî 5 uin Les'leçons,atnvombro<lé vingt-quatre, nirloM' sur l'anthropologie, lazoologio.ranatomiojfùmafiralogiô.luniil1-t oiologie.la topographie, lagéo lesic.la j

jiliologra; liic, levers doscartes rt plans.Des coulV'i-enc^spratiques sont -fuitesdans les laboratoires bu sur lo lorrain!

Dépôts de charbons. – Lositè-

pôls do charbons .sont dewniis l'une jlits nécessités Ifcs pius ur^onli-s d.'sna-tions uiariliiiios. Lostrois quarts des

Iraosporls c.oiliinerçiatix 'cl j'/rostjiicloulcil.'s ma'riîws'd.o'guorro'd'Optiiuluhten iiajourc p^rfie' du càiàbnstiul'c dont

dispossal lofe- bâtioioûts.'La;Geaudo-

Brolagne, pdar. établir sa suprématiesur mer, s'est assuré la possession, d0nômbreùv points sur les grandes lîgn'esiiâ navigation qui lui servent de dépôtsio charbofi' On compte actueîî^nàeiit^liors d.'Jiui'opo;. environ230 ports où lès

aavîresde toutes lés nationalités peuvent

s'approvisionner; les jTincipaux' 'se “trouvent côte nord d'Afrique,- huitports; côte occidentale d'Afrique,' 13; r

*oU'edu Mexique, 1-4;Indes occidentales;î\ Amérique du Nord (Atlantique), >

22; Hi^s de l'Atlantique, 5j Al'riquo3rientalto';Ô;Àsiô'niôridionaIe;18;vOcéaij^ '

indien, ,(};' Indes orientales et Philip*•

innés, 26; Asie orientale,' 14; Japon,Sakhaliën, Kainluliàtka,' 5; Australie,10 .Nouvellë-Zélai.'de, 7 Côte ouest de •

l'A'tncrjqûe du Nord, 19; Côte' Ouest de

l'Amérique (lu Sud,'10; Honolulu et vHilOilansle Paciflque nord; plus, quatreiaûs des îles du Pacifique méridional.

-('.• ASIE --• - ~z, 1

Cochincîiihe: – D'après une élude

que vient de publier, imjouruttl local debaïgon, la'Copliincliine çjttuprondraitenvii-on"3,6SO:,Î)00hui-tarôs de fciVes

cullHablèsiiOn'H'utilise, jusqu'à pré-sent, queJa .nipitié à peu près de cellecUsmluo,' boH":1,40Q,0J0. L'autour deceilc étude préconise "divers moyenssus cpliblés dû.njeltro en-valeur lusterres restées cn.i'riclie, notamment: uhoîueilleare utilisation de la înaïh d'oeuvré

iadigène, l'organisation del'iniuiigralio'n(.Jiinoi.-e,cl la, constitution, de grandessocièlés do cbjonisâtiôn.

Salgon.Oa annonce,' d'a'utro part, la

l'oriudliun, à'Saifgoiï, de deux Sociétés

liiwnciêres, ayant pour but l'une: laconstruction <fuli iurtnehserliôtcl, pour-vu de tous • les -'conforts modernes du

'goiji-ode coux/qu'ou'trôuvo a Coloinbo,Hong-koug, S'UuaghaYctiqui coutribùen^si iiuissauimeut à la jirospériÇé. d.e fcûscités eu y attirant las ctrtt'ngïirà' cft Ids(uui-isles edro|)éons.! 1,'auti'e Société aen uc la coïtëtrucUoh de maisons par»ticdlicres avec" W'^sans "étàg6S,tanïpour liùf Optons tjuè-fjiôw< Asiatiques:L'tttcroièscuionf'de'-Ja pbpùïàlîôa frain*çaise ta Coxilùnéliinè^ Ci lfe nddyel "ùf-!lu\ qu'y atnône Taûliôaco des graùdstravaux ^ûblicï^iirûissent^prdiniettrd

une réussite à ces entreprises. La colo-`

nie ne pourra qu'y gagner'•

Chine. '–- Le? graves, événements

politiques qui se sont déi'oulésen Chinedurant l'année" 1S98, ne semblent pasavoir' apporté un grande perturbation • •

ilans' ce pays. Le- cooimèrco extérieurde'la ChiDe, par-exemple, ii'eh a nulle-mentsoull'ort. Un rapport officiel donneles chiffres suivants importations:209,5.79,B34laéls iaikwan, (la valeur du%aelkaikwan.pour 1898, était de 3 fr. 70);

exportations,159,037,149.- " J-

1 Unrapport de M-.Wehrung, con^eili1er du commerce extérieur, fournit enoutre quelques dqnnéôs sur les'.établis-

`

eements des .Européens en Chine. LesAnglais occupeat là. première place393 maisons de commerce, 518 résidentsimmatriculés. Viennent ensuite lés Amé-

`

ricains (que nous confondons avec r

Européens), "~43'' maisons, 2^056. résjrdents; Allemands, 107 maisons, 1,043rùsidents; Portugais, 20' maisons,l,0i3 résidents; Français, 37 maisons;

S20 résidoiits; Asiatiques Japonais,114' "niaisons, 1394' résidents. Total,-773 maisons étrangères, 13,421 «ommer-

çants non 'chinois (sans compter Autri-chions. Russes, etc.). -l'our ce' qui estde la France, M; Wehrung est d'avis que

«--*i l'on considère^bs ïeffbrlsf jsolés;»,l'énergie dtfnt"' Quelques-uns'<&tità-tût?

prenvn sur certains points, à llunkau,notamment. ou Ia;eoneessiûn française

»' AMÉRIQUE 7

Klpndike. – On-vieiit d'établir,,•, d'aprts"dcs'observali(fns'"prSMs<S« 'fanes'• sut- les lieux, les températures, m&xjma

de cette région de l'Alaska. n\î,' ieoWiiié"

i/ • n,03.,lectettrs le pavent d&à;, la docqu?

ve^rto dé "l'or, attire, .açtnoîlçnieut .tantd 'immigrants, 'colons ou chejcheurs.Loi; qJjsçi valions portaionj. sur. -trois.

pgiàts ? Dawsou (6 i» 5,'lat. n.; e\ 137" 5'

long.JS". de Paris); port Reliante,, situé

^-5; plus,nu nord .et. Fort Yukon. a

'•66"34'lâ4.N.etli3>.Jong.j!;j.ADâ^son>\i moyenne annuelle tst.do 7" 9. Lo*

extrêmes sonf :– -,5S» 5, enjaavier,^27° 2.:aii'niiilet"A J'ôct tteliance. on a

.•' • OC^ANIE •

AVaiiil^brp. – Relique* de la Pérouée:jlui(savurçt "ef. &airé,.touriste, ,M. I'.

· \Venz, île passage à' Vanikoro. vkiitda'•- so rendre

acquéreurLie divers

obipt*provenant de 1expédition <!cLa Pjôrouse

et retrouves par un .armateur anglais',M. Wildes-Browne, qui séjourna pen-oliant plusieurs mois dans l'île. Ces reli-

ques sont une pièce d'or Louis XV,1728; une pièce d'argent Louis XV,1727: trois ]ii<yes espagnoles d'argent;sun bouton d'unit'oiine, des silex de

mousquets; des fragments do porce-laine, une ferrure, tête do marteau,clous, etc. M. Wunz avait déjà obtenu

auparavant, d'un autre marin, des mor-

çeaux de chêne et de teck provenant dnbateau ïEndeavour, de l'expédition

• Cook. Particularité curieuse ce bois

qui a séjourné trois cents ans dans l'eau

,_x, est aussi sain et aussi solide que s'il

l f~.t sortait du chantier.Pour ce qui est de l'expédition Lapérousé.on sait que notre grand naviga-teur lit naufrage aux lies Vanikoro, en1788. Ces lies, appartenant à la Mélaoé-sie se trouvent vers 11» 40' ht. S. eti«i« 37' long. JE. Dillon et, plus tard;Dumont d'Urville, recueillirent les dé-bris de l'expédition, dont ia majeurepartie figure actuellement au musée

duLouvre, à l'aris.Nouvelle-Zélande. – Mesures an-

ti-européennes. Un incident diploma-tique qui a passé à peu prés inaperçudans la presse européenne a été soulevudernièrement entre lo gouvernement

autrichien 01 la coloniè britannique da`la Nouvelle-Zélande.. Dans ces Iles, surlés- terres db la couronne de la provincQd'Auckland, l'exploitation des (lamraa-ras "attiie divers Européens tt parti-culièrement des Autrichiens. Ces der-

niers, formeraient actuellunient une V. Lemosoi

•» été si bien, organisée parimo comnn;-«anlé prospère, «n peut avoir foi dansl'avenir,

ÏTH&Y~7~ e ï

cons^atô en décembre 1880, 53J 9" au-(le'sêous de zéro; la température la luisélevée connut!, en mai, – 14°4. Dînantleinême" mois, la tcmpé>a'nre dcsccmlausjsi-jj}S(iutà^-T-ia.iVrtfort.-Vokon,3|,7,cn janvier; -,l««;4,pn;,Mil|et. L'din-

pliMidoexlrêmqjleJn tçiiJpuralure, U.iii.ilo. Klondikç.cst ainsi- d'environ su>(-7- 55,5 eti?7,a)>1cft,qMiii'airien U'cx-cessif pour pes hautes régions, puisi|iiL>aMX,nième>atHHdes, dans la Silji-iioi,;orientale, ee(ta,aiflpiitud"e attamt l«0 itc-

?ré»eijvkou al dansées nipnts du Pamir,£0. degrés environ(70° en lètè, au soleil,t- 30°, en hiver.)

coJonie d'environ 2,000, personnes, Legouveruemèiil colonial leur repro<lie Jone jamais se Iftèr duiis le. pa>».niais ilos'c')i ri; tourner eh liuropo aussitôt qu'il,réussissent 1^réaliser ua polit pi'cule.Les gains sont relativement faciles. Latonno do résine su pâle 13 à 5Ulivre»sterling (1.125 à l,2âo Ir,') et les snl.iin-.des ouvriers, environ.40.fr. par se-maine. Aussi, des mesures spitialosfurent édictées, n'admetlant dans l.i to-lonic, que ceu\- des ouvriers- autri-chiens qui justilieraieïit de l'a possessiond'un petit capital, ils ne sCraiont aduu*,en outre, à travailler dans ces exploita-tions qu'après un séjour,de treize se-maines dans la colonie'. Uu grouped'émigrants arrivait justeilient, peuaprès la promulgation de ce dteret, util a ftillu l'intervention énergique duconsul autricliien. pour' ne pas forcerces malheureux, dénués de toutes res-sources, à repartir immédiate ment pourl'Kurope. “

Ile Wake. f^.A'vanfa'engager lesnouvelles hostilités ;avec les habitanUdes Philippines,' après' les Espagnols.le gouvernement des États-Unis avaitdonné l'ordre à un. navire do guerra du

prendre possession,' effective de l'iliiWako. Cette Ue/Tocher isolé dans le

Pacifique, "su troUjVO4 19°25'. iat. N. et464° tong. K. iillo fut découverte parMeodaua; en 1368. Elle a. environ ti-obmillcs duns sa plus grandi) largtiur.Elle est inhabitée, entourée de lécikcorallifères," et' pourvue' d'excelluiiU

mouillages. Les Américains y établirentun dépôt de churlioii'ct une station :1c

tëlégrapho'. Jl uVxisle, parait-il, qu'uitseul documijn^ SAir celle- llo, c'est uim

carte élabliui piïrj'équ'ipoge d'une barqueCulte éta4llùp rÿqú¡ page d'un~ bal'<lUU

allemande, lu Libëlk/vvrs 1866.

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81

MEMENTOGÉOGRAPHIQUEr SÉVÉNEMENTS ET FAITS IMPORTANTS/ .'

Armée coloniale. Les propor-tions formidables qu'a prises, dans ces

vingt dernières années l'expansioni filoniale française, les vastes étendues

tie territoires, véritables empires, qu'il

s'agit actuellement de conserver et de

drfendre, ont créé en France un mouve-

rent d'opinion en faveur de l'institu-

tion d'une armée coloniale, distincte del'armée nationale de terre et de mer, et

qui. par son recrutement, serait apte àrésider dans nos possessions lointaines

et à supporter un climat quelquefoismalsain, presque toujours fort différentde celui dont nous jouissons en Eu-

rope. Des critiques, souvent très justi-fiées,*1ont été émises contre l'emploi

dans les colonies. de jeunes soldats deTannée nationale, qui eurent à lutter

,plus,.fréquemment contre les éléments,de la nature que cqnt're des ennemis

indigcr.es. Ce. sont ces considérations

qui dictent en ce moment une série de

projets ministériels dont il sera rendu

compte ici, dès qu'ils auront été consa-crés par un vote de la Chambre.

Hommage à des explorateursfrançais. C'est avec un vif plaisirque nous enregistrons l'attribution desdeux principales médailles de la Société.o.yale de

géographiede- Londres à

MM.L. Binger, éminent et sympathiquedirecteur des atfaires d'Afrique au mi-nistère des Colonies, et F. Foureap, quiaccomplit actuellement sa douzième

exploration ds as le Sahara.Câbles soue marins. Le câble

récemment établi entre Brest et New-ï'ort a une longueur de 5,700 kilomè-'très. Il est compose de 13 fils, dont le filcentral. 3.040 m/m; les t2 autres de

1.07ra/ru. Son poids est "de 300 kilo-

Allemagne. Mouvemette-mari-lime. Nous avons s'.gnalé déjà dans de

précédentes chroniques l'état relative-ment satisfaisant de la marine mar-chande française.' Voici quelques don-nées sur le mouvement de la marinemarchande allemande, tel qu'il vientd'être établi pour l'année 1897.' Leschiffres officiels sont 154,851 navirebc'iin

tonnage net de 33,116,598 tonnes.Augmentation sur l'année précédente

Courrier de la Semaine.LXXXI.(Mai1899.)

GÉNÉRALITÉS

grammes par mille marin, soit près de200,000 kilos pour,toute sa longueur.En Allemagne, aussi, une Compagnienouvelle vient de se constituer, au capi-tal de 12 millions de fraies, pour l'éta-blissement d'un câble entre Brème etNew-York..

Navires voiliers. La navigationà voile semble rentrer en faveur auprèsd'un certain nombre d'armateurs. EnFrance la Compagnie des voiliers fran-çais vient de lancer un nouveau bâti-ment, la Ville-de-Mu>:iûase,quatre-mâtsde 99 mètres de longueur, d'une largeurde 14 mètres et d'un tonnage do 3,500tonnes. Signalons, à ce propos, une in-formation d'un très grand intérêt adros-sée à la Société de Géographie parM. P. Serre, sur les deux routes d'Eu-

rope à San -Francisco par le cap Hornet par le cap de Bonne-Espérance* La.distance de Hambourg à San-Francisco,

par la voie du cap Horn, est d'un peuplus, de 14,000 milles, soit près de

10,000 milles moindre que la voie du

cap de Bonne-Espérance. Or, des voi-liers, ayant pris la route du cap de

Bonne-Espérance, sont arrivés à San-

Franciscoplusieurs jours avant les bâti-ments partis à la même époque du

port européen. La route' du cap de

Bonne-Espéranco, la. plus longue, a étédcouis longtemps déjà abandonnée parles navires, mais les expériences faitesen ces derniers temps par- divers voi-

liers, expériences suivies avec beaucoupd'intérêt par les armateurs, semblentdevoir engager ceux-ci à reprendrel'ancienne voie, qui offre plus de sécu-rité et, par temps favorable, une rapi-dité plus grande que la voie du cap <,Horn.

EUROPE

7,315 navires, 2,070,110 tonnes. Le ton-

nage dos voiliers a diminué de 172,368tonnes, bien que le nombre des bâti-ments en circulation ait été supérieurà celui de l'année 1898 de 5,U57. na-vires. Dans ces chiffres, on constate73.8 0/0 navires allemands, 26.2 0/0 na-vires étrangers. Pour le tonnage, lit

proportion des bâtiments sous pavillcnallemand et pavillons étrangers est de52.9 et 47.1 0/0.

afriqub > •.

Soudan! – Capture de Samory.Le Mémenlu a annoncé en son temps lefait d'armes accompli par nos troupessoudanaises en opérant la c?pture du

plus redoutable ennemi de la Francedans ces parages. Ï'almamy Samory.Le capitaine Gouraud, le héros Je cettflaction glorieuse, a rendu compte a laSociété de géographie, le 5 mai dernier.de son séjour au Soudan et des diverses

péripéties -qui précédèrent et suivirentladéroute du célèbre almamy. >.

Après un violent rombat livré en

juillet de Tannée dernière à toute l'ar-mée de Samory, le capitaine Gouraudfut chargé par le commandant de Lar-

tigue de poursuivre Ï'almamy avec unereconnaissance de 200 fusils.

Chemin de fer transsibérien. –Le MëmeiUo a di'jà exposé à ses lec-

tenrsles diverses étapes de cette grandeentreprise. Signalons encore une com-munication faite dernièrement à la So-ciété impériale de géographie de Vienne

par M. G. Huth, qui avait, été chargépar le gouvernement uustro- hongroisd'une mission. s/'ïrntifique chez les

Toungouzes. M. lluth a ntilisé le che-5 min de fer transsibérien entre Tomsk

et Krasnoyarsk. Il y a quatre classes.Les'trains sont pourvus de tout leconfort désirable. Mais quelle len-teur I 11 à 13 kilomètres à l'heure. Les

i haltes aux stations sont souvent de plu-v sieurs heures. Les voyageurs demeu-

rent à distances si éloignées, et un re-tard de quelques minutes les obligeraità des attentes de' 24 heures La voiemême laisse encore beaucoup à désirer

sous lerapportde la stabilité et par suitede la sécurité. Le conférencier constate

toutefois qu'au point de vue straté-

giquole nouveau chemin de fer produira

des résultats appréciables. En cas d'un

conflit avec l'Angleterre, cette dernièremettra trente jours pour transporterses troupes de Liverpool par la voie du

Canada, tandis que les Russes mettront20 jours à amener leurs troupes de

Moscou à la frontière de Chine.

Australie. – Un rapport, inédit

encore, .sur la population australienne

en fixe le chiffre a près de quatre millions

et demi d'habitants, ou plus exacte-

ment 4,362,758. Ce chiffre se décom-

pose ainsi Nouvelle-Galles du Sud,

1,311,440 Victoria, 1,170,304 Queons-

land, 480,000 Australie du Sud.157,781Tasmanie, 167,072; Nouvelle-Zélande./ 1 P. Leuosop.

Seconde, par lo capitaine Gadon, leslieutenants Jacquin et Mangin, le doc-teur Boyé, les souê-offleiers Brniières

Brail, ijfaire et Lafon, le capitaine Gou-raud réussit, après une marche exces-sivement pénible, à surprendre et àprendre Samory et toute sa smala, lo29 septembre i898, au camp de Guè-lémou.

Comme nous avons déjà eu l'occasionde l'exposer, cet événement assure la

pacification du Soudan et va purmjUroà son gouverneur actuel, le générai deTrentinian, de reprendre et de par-faire l'œuvre d'organisation et domise en valeur de la colonie, qu'il pour.suit avec autant d'opiniàtiete que desuccès.

I

ASIE

Louang-Prabang. Certainsjournaux de la capitale' ont annoncé,avec force détails, I annexion à la France

d'une grande province du Siam. Ils'agit du Louang-Prabang. Or, c'estavec regret que nous constatons l'igno-rance, en matière de nos propres colo-nies, d'une grande partie de la presse.Nos lecteurs voudront bien se repor-ter au volume n° 44 de la Bibliothèqueillustrée: – Le Laos, par M. le comte de

Barthélemy. Le Louang-Praboiig appar-tient définitivement au Laos français,c'est-à-dire à l'Indo-Chine française, de-puis 1896. La province, d'onviron

tSOO.OOOhectares, renferme une popula-tion de plus de 100,000 aines. La ville,réunion de plusieurs villages, compteune population de 12à 15,000 habitants.Le marche de Louang-Prabang 1 ourrait

devenir l'un des centres commerciauxles plus actifs de l'Indo-Chine son dé-

veloppement est intimement lié à la

question de la navigation du Mékong.On sait que c'est sur larive droite de ce

grand fleuve que se trouve située la ca-

pitale du Laos français. L'annonce, parquelques journaux, de cette grandeconquête a eu pour résultat, parait-il,

d'engager le gouvernement britanniqueà exiger du Siam une nouvelle compen-

sation I

OCÉANIE

719,292. Rappelons que ce continent a

une étendue de près de 800 millionsd'hectares, 'soit 1S fois la France. Un

dixième au moins du continent est pro-

pre à toutss les cultures et partant fort

habitable. Le continent australien pour,rait donc nourrir plus de dix fois sa

population actuelle.

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^^ÉMENTOGÉOGRAPHIQUE

/£/ -^ÉVÉNEMENTS El FAITS IMPORTANTS

<*Vh$$V^Courrier de la

Semaine.LXXXII. (Mai 1899).

AFRIQUE

Madagascar. te Journal officiela publié, les 6 et 8 mai derniers, un

rapport du général Gallieni sur. son

adiuiuislration à Madagascar et sur les

progrès généraux de l'île durantles trois

années qui viennent de s'écouler. On

suit que le gouverneur général de notre

colonie est en ce moment en France où

il vient prendre un repos de quelquesmois.

A côté du rapport qui figure à l'Offi-'ciel, et dont il nous est impossible de

faire ici une analyse même sommaire,nous devons en signaler un autre, ré-

digé sous forme d'instructions aux offi-

Les Russes en Asie. D'aprèsune information parvenue à la société

ion aie écossaiese de géographie, lesRusses se proposeraient de faire une

voie ferrée d'Alexandropol (sur la ligneactuellement en construction de Tiflisà Kars) à Jonlfa, sur la frontière per-sane. Déjà, comme on sait, la frontièrenord de l'Afghanistan (à Kouchk) estreliée à Merv (Turkestan russe), par unchemin de fer inauguré il y a trois mois

environ.La nouvelle ligne aura une longueur

de 250 kilomètres environ. La régiontraversée est en partie (vers le milieu)complètement désertique. Les deux sec-tions extrêmes, par contre, passentpourdes pays bien cultivés.

Un embrancliement ira rejoindre Eri-van. Une grande partie de la Perse setrouvera ainsi rattachée par des routes

stratégiques au grand empire slave.Le coût de la nouvelle voie est esti-mée à 33 millions de francs.

Les ruines dé Babylone vontêiro l'objet d'une explort/.ion systé-matique que viennent d'entreprendreplusieurs savants allemands sous lailiicclion du Dr R. ICoidewcy. La Baby-looiea déjà été fouillée sur divers pointsdurant la seconde moiLié de notresièciopar des archéologues français et

anglais." Les résultats considérables

obtenus par ces diu"é'"anles missionssont toutefois loin d'avoir épuisé le su-

jet, et les rives de l'E jphiate recèlentencore nombre de ruinoi et de tumulus Si

ciers et fonctionnaires chargés des di-vers services

administratifsde l'île.

Le général Gallieni y fait ressortir quele Malgache, indolent plutôt que pares-seux, aurait la force physique néces-saire pour tous les travaux.

Aux administrateurs à élever l'espritde l'indigène, le travail d'un hommedevenant d'autant plus productif qu'ilest plus intelligent. =

« Les populations qui nous en-tourent sont perfectibles: il convientdonc d'employer une politique'fermemais bienveillante et d'éducations pro-gressives. ».

ASIE

qui intriguent fort le monde savant.On espère notamment découvrir en unendroit nommé El-Cassr, le fameux •

palais de Nabuchodonosor. C'est par làaussi que la mission entreprend sesrecherches. L'appui assuré du sultansera d'un puissant secours pour cette

expédition.Indo-Chine française. – Cochin-

chine et Cambodge. Nous avons signalérécemment (mémento n" 80) les progrèsconstatés dans notre colonie de la Co-chinchine. La direction des douanes et

régies, vient de publier le tableau ducommerce général de la Cochincl'ine et tdu Cambodge durant l'année 1898. Ce •

°

tableau est fort satisfaisant. On y voitune notable augmentation du mouve-ment des échanges de la colonie avec c'

les pays européens, et, ce qui est plusimportant, avec la métropole. Le com-merce général, non compris le numé-

raire. s^ist élevé, durant l'année 1898,à la somme de 171.083.555 francs, en

augmentation de près de 17 millions,sur l'exercice del'année 1897. Un tableau, >

complémentaire donne les chiffres del'accroissement de l'importation euro-

péenne depuis l'année 1894. En cinqannées, 1894-1898, cet accroissement a

été de 18 0/0 pour les marchandises °

étrangères et 133 0/0 pour les mar-

chandises françaises. C'est donc avec

raison qao dans les milieux coloniauxon se félicite des résultats de. nos rela-

tions avec la grande colonie de l'Indo-

Chine.

P. Lbuosof.

' AMÉRIQUE-> ''' '•L'Amérique précolombienne: –

Une question qui revient périodiquementà l'ordre du jour est celle de la décou-verte de l'Amérique.

La Société de géographie de Whs--

hington vient d'instituer un nouveauconcours pour le meilleur mémoire surl'arrivée et le séjour des Normands(Northmen) dans le nouveau monde. Lesannales chinoises parlent, d'autre part,d'un pays Fousang que les archéolo-

gues moclernes croient pouvoir identifieravec le Mexique. Cette opinion est vi-vement combattue par le professeurE.-H. Morse, qui consacre une longueétude à ce sujet.

Rien, dit-il, dans la vie des peuplesdu Centre-Amérique, ne révèle uneaffinité quelconque avec les mœurs etcoutumes des populations asiatiques.Les nations de l'Amérique centrale, vu.leur état semi-civilisé, n'auraient pasmanqué de s'approprier quelques unes

des coutumes chinoises, ou d'emprunterà ces derniers différents outillagescharrues, roues, etc., ou des spécimensde leurs écritures. Il est pourtaut uni-versellement admis que le tabac a étéintroduit d'Amérique sur le vieux con-

tinent, bien avant l'époque colombienne.

République Argentine. L'im-

migration dans la République Argentinene se ralentit pas. En 1897, la Répu-

blique reçut 105.143 immigrés. En 1898,ce chiffre est un peu moindre, 95.188.

RÉGIONS POLAIRES

Région antarctique. .–Le mémento

a parlé déjà du mouvement créé en

Angleterre, par la Société royale degéo-

graphie de Londres, en faveur d'une

expédition antarctique anglaise. La so-

ciété a ouvert une souscription publi-

que et s'était inscrite pour la somme

de 5000 livres, (125.000francs). Le pro-

jet ne semblait pas devoir aboutir, le

gouvernement anglais s'étant désinté-

ressé de la question.A la suite de la décision prise par le

gouvernement allemand, et en présencedusuccès de la mission antarctiquebelge de Gsrlache, un revirement s est

produit dans l'opinion.

M. P. LA.BBÉ, explorateur ou plu-tôt touriste éclairé auquel on doit déjàde nombreux et intéressants renseigne-ment sur le nord-est de la Russie, vient

La majeure partie "de ce contingent cfournie par l'Italie, environ le ti^rsinombre total des immigrants. En liss44.678 Italiens débarquaient en Ai -ëtine; en 1898, 39.13i. L'émigration illionne se fait par familles. Sur le ciiiifci-dessus, il y avait 24. OIS homme8.235. femmes, 3.577 garçonnets2.708 filles. Le ministre d'ItalieBuenos-Ayres, accorde tout son appaux ^migrants. Le territoiro det, Jsiones se prêle, parait-il, à la coloisation agricole. Des terrains y ont élotis. au prix de 5 fr. 30 environ l100 hectares, fractionnés en cinq hetares pour ceux des colons qui ne di

posent que de petits capitaux. On leiaccorde aussi des facilités de paiemenLe climat y est chaud mais sain. I

département fédéral de l'émigration rcommande particulièrement ces terraiiaux colons qui disposent d'un capitd'au moins 800 fr.

Amazonie. – D'autre part, un fontionnaire de l'Instilut royal botaniqide Rome a été envoyé en mission sile codrs de l'Amazone, notammeidans la province de Manao, afin d'étidier ce pays au point de vue agrcole.

` ZD

Là aussi il s'agit de trouver des terains propices pour l'établissement cfamilles italiennes, qui semblent décdément se trouver beaucoup tropl'étroit dans leur péninsule I

Un généreux Mécène, M. Longstaloffre la jolie somme de 25.000 livres, o625.000 fr. Une dizaine de mille livresouscrits par divers particuliers, joinlau capital fourni par la Société royalde géographie, font jusqu'à présent utotal d un million de francs. Les frainécessaires pour équiper convenablement deux navires se montent au triplde ce chiffre. Aussi le monde des gecgraphes, tantenAngleterrequ'en Ecossefait-il les plus grands efforts pour provoquer des souscriptions. Il est probablque les Anglais se contenteront de

coopérer à l'expédition allemande .dont le de

part est remis à l'année 1901.

VOYAGEURS ET GEOGRAPHES`

d'entreprendre un nouveau voyage. Cettfois notre intelligent compatriote si

rend à l'ile Sakhalien, et se propose di

visiter la Mandchourie et la Corée.

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L'INSTANTANE 1SOMMAIRE DU N" DU 20 MAI 1899

1. M. Carolus Durai). – 2 à 1. Imposition dej Jteaux-.Vi-ts Le vernissage; Gare ladmrhe! (Ed. Defonte): La prise dd Jloutbéliard (J. Delahaye). 5. Le géné-ml liOizillon. 6, 7. L'Ossuaire de IJnzeilleâ la maison des Dernières Cartouches.s. M. Jules Oambou, ambassadeur de France, signant le traité de paix entre les Etats-

v

l.'nis et l'Espagne. – 9. Monument élevé à la mémoire de Pierre Dupont à Lyon. –lu.Pierre Dupont, chansonnier français. – 11 à l-l. FMes de Tunisie Vue de Bizerte;Le port de Uizerte; Le nouveau pont transbordeur (le Bizerte; Embarcadère du ponttransbordeur. 15. Travaux du Métropolitain, un bouclier en fonctionnement.

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83

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ht' ^ÉVÉNEMENTSET FAITS lMk>Ottï'ANTS ;'S v.

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–––––––––.•/

\<£• > x lOTimer (te to $«»iaine. LXXXIII. (Mai 1899.)

/~7 t'<'Mt'!<f<<e<ft~m<tttte.LXXXnL(Mail8M.! "1

KùlmaitsP/ GÉNÉRALITÉS1-1- ua·-

Le îsriVmi monde en 33 jours.Nous avons exposé les différentes

phases du chemin de fer transsibérien.

montré ses nombreux avantages et

ciéme ses imperfections. Le ministère

des voies et communications Je Russie

(analogue au ministère des travaux pu-ilios en France), pour faire valoir l'im-

portance de la nouvelle voie, a fait éta-

blir le calcul suivant, d'après lequel,eu utilisant le chemin de fer sibérien,on pouird faire le tour du monde en

33 jours:un jour etBiàme-baint-Pétersbourg, un jour et

demi Saiiit-Pélersboure-Vïadisvoslock,10jours; Vladisvostock-San-Francisco(en vapeurs sur le Pacifique), 10 jours;San-Francisco-New-Vork (voie ferrée),

4 jours î/i; New-York-Brêtne (naviga-lion), 7 jours. Actuellement, et en em-

ployant les voies les plus rapides, ilUut 66 jours pour faire le tour duinonde. Ceux qui voudront exécutercette intéressante promenade aurontdonc au moins quelques jours pour se

leposer ou pour visiter les localités jintermédiaires.

Un bolide. L'Académie dessciences a reçu une information pela-tive à un bolide tombé au mois de marsdernier dans la mer de Finlande, près ide Borgo. La mer étant gelée à cetteépoque de l'année, la masse de pierre a

produit, en tombant sur la glace, untrou de neuf mètres de diamètre qui ser-vit aux recherches entreprises pour le

repêcher. Le météorite semble avoirunl'Oidsde plus de mille kilogrammes.L'état de la mer

a empêché,jusqu'à

j'houre actuelle, de retirer le bloc; maisoune désespère pas d'y parvenir dansle courant de ce mois,

Navires brise-glace. Le Mé-mento a déjà signale cette invention,

importante jurtoutpour ta. naviga.-

tion dans les hautes latitudes, où faglace s'oppose parfois cinq ou six moisde l'année au passage des navires. C'estsur les indications de l'amirs,! russeMakaroff qu'une maison anglaise a <construit lo premier bâtiment, de ce

genre, l'Ermak, qui vient de faire sesessais.. Disons, entre, parenthèses, quele nom d'Ermak a été donné au navireen mémoire du conquérant cosaque dela Sibérie. • • 1"

`

L'Ermak vient de rentrer à Cronstad t,après une croisière dans la mer deKara, où il eut à se frayer un cheiniuà travers des glaçons de I m. 30 d'épais-seur. Ce premipr essai est un triomphe »,à la fois pour l'amiral russe qui en a

conçu le projet et pour le constructeurquil'a exécuté, Le navire ne se distingue

pas particulièrement des bâtiment,» ordi-naires; il a une longueur de 93 mètressa largeur du milieu est de 21 m. 50;. 7 ';i\, t-là m. 8l) de creux. Sa force est de • ;V'12,000chevaux. 11 est pourvu de quatre 7\hélices, dont deux' ont' pour fonction*' -îr-spéciale de produire une grande agita-tion dans.l'eau et de couper la glace..Dansl'essai, VErmàkaréalisé en vitesse ·

jusqu'à 15 1/4 nœuds à l'heure. Les

glaces rencontrées ont eu en épaisseurjusqu'à 7 m. 60; la marche, réduite àdix nûeuds, était surtout entravée parune couche de neige d'environ 0 m. 50.'Le type de l'Ermal: a déjà été adopté,'dans des proportions moindres, pour lu

construction des deux bâtiments qui`

doivent exécuter, l'année prochaine," t 1Ilune "expédit.on arctique, en vue de .*»mener un ans

de méridien au Spilzberg.(Vôii- Mémento u" 71.) 'Ajoutons queVErmak sera. employé dorénavant pourmaintenir libre la mer de Kara et pour ,Nassurijrl'accèsauxlleuvesObietYenisseï.

EUROPE ».

Norvège. La pêche de la moruesur la côte de Norvège a donné cetJiiver de très mauvais .résultats. AuxLoÛodcu,comme sur les bai^-s du Roms-ual, ies marins .n'ont capturé qu'une

quantitéde poissons inférieure au pro-

duit normal. Pour toute la Norvège, lerendementtotal de la pèche à la morue

au milieu d'avril ne dépassait pas lechiurede vingt-six millions de poissons,

alors qu'en moyenne, à cette date, ils'élève à 48 millions. En Finmark, lesrésultats sont également médiocres;l'hiver se prolongeant cette année t^èstard, la température de la mer ne dé-

passe pas, paraît-il, 2», et c'est à cettecirconstance que les pêcheurs attri- *ybuent l'absence de la morue. ' V-;

Angleterre. Oxford. Une «ou- >velle école de géographie. Imitant en

P. Lehosop

cela l'exemple donné récemment enFrance, où luteréA, comme on sait,' à laSorbonne. un Institut géographique, les

Anglais ont décidé d'ouvrir dans lacé-,Jobre université d'Oxford une école deliaulb géographie. L'initiative en revientIl la Société royale de géographie de

Londres, qui a voté, à cet effet, une1 somme annuelle, durant cinq années,de 400 livres ou 10,000 francs. Unesomme égale devra être fournie pourl'administration de l'Université. Cettedernière n'a pu, jusqu'àprésent extraire'de son budget que 300 livres, mais on

compte sur la générosité de quelqueparticulier pour parfaire la somme exi-

• g"ie.Suisse. Population. – Au 31 dé.cembre 1898. la population de la SuisseiUail de 3,f 03,343, avec une augmenta-tion de 10,614 sur l'année précédente*Ces chiffres portent naturellement surla population stable, la population flot-tante (touristes étrangers) n'arrivant

que vers le mois de juin. On a enregistrédurant l'année dernière 01,983 nais-sances et 59,367 décès.

Italie. Colonisation. Une polé-mique à la fois curieuse et suggestiveest engagée en ce moment entre divers

Soudan français. – Le Mémentoa déjà signalé les efforts intelligents etfructueux tentés par le lieutenant-

gouverneur du Trentinian pour la miseen valeur de notre colonie du Soudan.Un nouveau rapport de cet habile admi-oistrateur fournil aux commerçantsfrançais des renseignements précieuxsur l'ensemble du mouvement commer-cial de notre colonie. Les cliiilïes totauxde ce mouvement sont: 3,250,001)francs

pour l'importation, 4 millions et demi

pour l'exportation. Parmi les articles

importés d'Europe, les tissus seulsentrent pour près de trois millions defrancs (soit exactement 2,993,000 fr.).Le général de Trentinian fait remarquerfort judicieusement que les tissus

Bolivie. Disparition éventuelled'une république. Un bruit court avec

persistance la république de Bolivieserait sur le point de disparaître, commeEtat indépendant, bien entendu. Lesdifficultés intérieures auxquelles fe paysest tu butte, ses

querellesfréquentes

avec les pays voisins Chili et Répu-blique Argentine. engageraient ceux-ci

>:à se partager le territoire, comme lesEtats européens se sont partagé la Po-

logne. Un fort parti antinational créé et

économistes italiens $W l'opportunitépour co pays d'occuper le port de San-Moun," en Chine. Les lecteurs du Mé-mento- connaissent déjà les visses denos voisins sur ce point de la Chine,quecette dernière puissance se refuse d'ail-leurs à céder. (Voir Mémento n° 73) Leprofesseur G Bicchieri, de l'Université

de Palerme, s'élève contre les tendancesdu gouvernement italien pour engagerle pays dans cet'.e aventure. « Si, thtil,nos industriels CLnos commerçants ontle désir et les capitaux nécessaires –ce qui n'est pas le cas-pour les entre-

prises colomales, qu'ils s'arrangent; le

gouvernement fera la ruine du pays's'il l'entraine dans les expéditions.» »Se basant sur les arguments produits àla tribune française par M. Pelletan etdivers économistes français. Levassour.Dubois, Leroy-Beauheu, etc., le savant

professeur fait ressortir non sans

quelque'raison'apparente que l'Alle-

magne, qui n'a jusqu'à, présent rien dé.

pense pour des colonies, réussit à enva-hir tous les marchés du globe. et c'estelle qui profite le plus des entreprisescoloniales des peuples européens, no-tamment des entreprises françaises.

AFRIQUE

forment pour les noirs les articles de

première nécessité. «. le premier besoin

qui vient au noir à notre contact, le pre.mier luxe dont le goût se développe0chez lui est celui du vêtement. Or, if luiest 'infiniment plus facile d'acheter,moyennant quelques boules de caout-

chouc, une pièce d'étoffe, que de la tirerdu pays à 1 aide de son métier rudimen-taire. » L'honorable gouverneur faitressortirla nécessité pour les industriels

français de suivre malgré leur répu-gnance -les méthodes employées avectant de succès par nos rivaux anglais et

belges, en fabriquant de l'étoffe de qua-lité inférieure alin de pouvoir l'écouler

plus rapidement,-ce qui engagele noirà faire des achats étant le bon marché!

AMÉRIQUE

développé dans le sein même de la

république contribuerait puissammentà sa désagrégation. D'autre part, sur les

1,500.000 individus dont se compose la

population de ce vaste pays (130 mil-

lions d'hectares environ), une très

grande partie. Indiens demi-sauvages,n'ont* naturellement aucune notion de

patrie et sont facilement enrôles dans

les divers camps politiques opposés,D'où de nombreux conflits.

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L INSTANTANÉSOMMAIRE DU Ne DU 27 MAI 1899

1. M. Ballot-Beaupré. 2. M. heurjr Becque. – 3. Le Palais du Bois, où se tient laconférence de la Haye. – 4. Exercice de tir pratique au cauou. 5. M. Moliestier,minutie des Travaux publics. 6. 7. La guerre aux Philippiuas Le major généraiOtis et sou état-major Artillerie américaine devant Caloocan. – S à 10. Exposition de1900: Projet pour la salte des fêtes de la galerie des machines et pour le palais du géniecivil. il à 13, Salon de 1899 Bftttftc (statue de 31. FatgUtère~: Le, Reliquaire(Emile Adan); Chacun son tour (M. Chocarne-Moreau).

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1. La Boucle du Niger, par Marcel

JIONMKIi.

2. Le Toit du monde, par Gabriel BON-

VALOr.r.

3. Le Siam, par S. CUËVILLVltD.

4. Le Canada, par Sylva CLU'IN.

6. Les Muongs du Tonkin, par FrédéricCAKC1.Y

6. Les Barcelonneltes au Mexique, parl.wileCiiAijRAND.

7. L'Ukraine – Kiew, par Victor TISSOT.

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8. A travers les Pampas (Républiqueargentine), par Kdou.ird AlUM'El'.r.

10. L'Ile du Diable (Guyane fran-

çaise), par Xavier L1NARD.

11. Les Iles du Pacifique Taïti, parl'nul CLAVERIE.

12. L'Afghanistan, par Charles S1M0.ND.

13. Les Boubous du Congo, par le duc

Jacques d'UZES.

14. Madagascar, par Eug. CAUSTIER.

15. L'Abyssinie, par Achille RAFFRAY.

16. La Martinique, par Louis GARAUD.

17. Les Mines de diamant du Cap, parEdouard 10 A.

18. Les Nouvelles- Hébrides, par laD'brnest DAV1LL.

19. Suriname, par le prince Roland BO.N'A-l'AKlL.

20. Le Zambèze, par l'aul GUYOf.

21. Lee Anthropophages du Pérou,par Olivier ORDL\AIRE.

22. Yokohama et Tokio. par Ch. LOONEiN.

23, le Brésil, parle C" Charles d'URSEL.

24.t,esBassoutos,parFrédéucCHUISI0L.

25. Les Fjords de Norvè te, par AlbertVASDAL.

26. Les Iles Marquises, par Albert DAVI.N.

27. Au Klondyke, par Mienne RIC1IET.

28. La Sénègambie, parle Général PREY.

29. Vasoo da Gama, par CASTOMMi'fDES l'OSSIvS.

30 Le Maroo, par Arthur dk GANN11ÎUS.

SI. Cuba et Puerto -Rico, par CAS-ÏONM-.T UBS FOSSES.

VOLUMES IM1ÎUS

32. La Chine chinoise, par Gaston deIil./Aflih.

33. La Havane – Matanzas, par QUA.UiKLLLS.

34. Les Philippines, par A. de Glï-UIOl.LhS.

35.Chicago,

par le baron li. de MANUVT.GRANChY.

36. Mascate, par D«_.tisde R1V0YRE.

37. Sébastopol et la Crimée. par le vi.

comte E.-JI. de VOUUÈ.

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40. Bombay, la ville des Parsis, parV..COl'ltAU.

41. En Laponie, par !• ESCAR1).

42. La Ville des Derviches tourneurs,par CL 11 U.llil'.

43. De Guayaquil à Quito (Équateur), ¡,par JljrcdiMO.NMER.

44. Le Laos, par le comte l'. de liARTIIE-LE.MY.

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47. Les Sauvages de Formose, parC. lMBAULI-UUAlVr.

48. Le Pays desHaoussas-Kano, parCh. Henry HOIJLNSON.

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50. Ceylan, par E. COÏTEAU.

51. -En Suède, par Albert VANDAL.

52. L'Oklahoma, par Paul de ROl'SIERS.

53. L'Ararat, par Jules LECLF.RCQ.

54. Amsterdam. par Henry I1AVARD.

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56. Agram, par Victor 'IISS01'.1'.

57. Obock, par Denis de K1V0IRE.

58. En Palestine, par le vicouleE.-M. de

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59. Fachoda et le Bahr-el-Ghazal, parl'aul BARRE.

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PARIS. TYP DE B. PLOH, NOUHRIT ET C", 8, RUB QARAHCIBRB.

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plus souvent à l'actualité; grâce aussi à l'abondance, à la variété, à la

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accompagnent chaque fascicule. Le Mémento (Cotirrier de la semaine)raconte et explique tout ce qui, dans le domaine géographique, colo-

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La Bibliothèqueillustrée,des Voyagesautour du monde se compose d'ou-

vrages français d'une haute valeur, d'ouvrages étrangers traduits avec

soin de travaux inédits. Sous une direction compétente qui a déjàété couronnée par l'Académie française pour une collection analogue,elle a comme collaborateurs l'élite des écrivains contemporains de la

France, de l'Angleterre, de l'Allemagne, de la Russie, de la Suède, de la

Norvège, de l'Italie et des deux Amériques.

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Depuis la plus haule antiquité jusqu'à la fin du XIXe siècle (1899),

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qu'ici en France ou ailleurs, donne LE TRACÉ COMPLET ET DISTINCT DE

TOUS LES ITINÉRAIRES suivis par les grands explorateurs et voyageurs. C'est le

complément de tous les atlas, le guide indispensable a consulter sari cesse dans toutes les

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comparée, l'histoire et l'expansion coloniales de chaque peuple.Tout acheteur des numéros 53 à 102recevra gratuitement cette prime dont on ap-

préciera la valeur. Pour y avoir droit, il suffit d'envoyerà l'éditeur E. Plon, Nourrit etC'soit directement, soit par l'intermédiaire du libraire, les bulletins à découper de

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deront la première année recevront pour 9 francs (France) ou 11francs (Union postale) les

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VoyagesautourduMondePAR TERRE ET PAR MER

DIRECTEUR C. SI MON D

Éditeurs E. PLON, NOURRITet C<°,10, rue Garancière, PARIS

IL PARAIT UN VOLUME PAR SEMAINE

Chaque volume contient 34 pages de texte, en caractères

neufs, enrichies de 12 à20 gravures d'après les photographieset dessins originaux fournis par les voyageurs eux-mêmes.

Des cartes et plans permettent de suivre le récit. Un Courrier

de la semaine tient au courant de tous les événements se ratta-

chant à la géographie et donne ainsi à chaque fascicule la

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1. La Boucle du Niger, par Marcel

MON.MKIl.

P.. Le Toit du monde. par Gabriel BON-VALOT.

3. Le Siam, par S. CHEVILLARD.

4. Le Canada, par Sylva CLAI'IN.

5. Les Muongs du Tonkin, par FrédéricG.UIC1N.

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10. L'Ile du Diable (Guyane fran-

çaise), par Xavier j.hNIRD.

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12. L'Afghanistan, par Charles SlMO.ND.

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Jj«|nes d'UÏES.

14. Madagascar, par Eug. CAUSTIER.

15. L'Abyssinie, par Achille IUFP1UV.

1G. La Martinique, pa? Louis GARAUD.

17. Les Mines de diamant duCap, parLMoujhIIOA.

18. Les Nouvelles- Hébrides, par leD'Ernest DAV1U.

19. Suriname, par le prince I:oland BO.N'A-l'Ali11..

LO. Le Zambèze, par l'.iul GUYOT.

21. Les Anthropophages du Pérou,liarOlnierOKlH.YUUh.

22. Yokohama et Tokio, par Ch. LOONEN.

23. Le Brésil, par le O CnaHes .riJHSKL.

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25. Les Fjords de Norvège, par AlbertVAMJAL.

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28. La Sênêgambie. par le Général l'HKY.

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40. Bombay, la ville des Parsis, parE. COilLAU.

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42. La Villedes Derviches tourneurspar CI. HUAKl.1'.

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47. Les Sauvages de Formose, parC. liMISAULT-llUART.

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49- Le Congo français – De Loango àBrazzaville, par J. DYB0WSK1.

50. Ceylan, par E. COTTEAU.

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53. L'Ararat, par Jutes LECLERCQ.

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55. Les Steppes kirghises, par HenriMOSER.

56. Agram, par VictorTISSOT.

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62. Sampa et Tonga (Océanie centrale),par Paul CLAVERIE.

63. Le Sahara algérien. – El Ouad,Touggourt, parle C'«Gobletd'ALVIELLA.

PARIS. TTO. DE B. M.0H, NOURRIT ET C'«, 8, RUE OAIUNCIÊRB.

PLANDELAPUBLICATIONLes livres qui parlent des explorations et voyages sont lus avec avidité,

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Depuis la plus haute antiquité jusqu'à la fin du XIX' siècle (1899).

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N. B. – Les nouveaux abonnés et acheteurs qui, pour recevoir toute la collection, deman-deront la première année recevront pour 9 francs (France) ou il francs (Union postale)ie»52 numéros et, en outre, l' ATLASUNIVERSEL, qui se vend séparément 1 fr. 60.

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BIBLIOTHÈQUE ILLUSTRÉE

DES

Voyagesautour du Monde

PAR TERRE ET PAR MER

DIRECTE UR C. SI MON D

Éditeurs E. PLON, NOURRITet C-, 10, rue Garancière, PARIS

IL PARAIT UN VOLUME PAR SEMAINE

Chaque volume contient 34 pages de texte, en caractères

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et dessins originaux fournis par les voyageurs eux-mêmes.

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de la semaine tient au courant de tous les événements se ratta-

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1. La Boucle du Niger, par MarcelJ1ONN1ER.

2. Le Toit du monde, par Gabriel BON-VALOT.

3. Le Siam, par S. CHEVILLARD.

4. Le Canada, par Sylva CLAPIN.

6. Les Muongs du Tonkin, par FrédéricGARC:N.

6. Les Barcelonnettes au Mexique, parEmile CHABRAND.

7. L'Ukraine – Kiew, par VictorTISSOT.

8. L'lie Maurice, par Jules LECLERCQ.

9. A travers les Pampas (Républiqueargentine), par Edouard MONTET.

10. L'lie du Diable (Guyane fran-

çaise), par Xavier LINARD.

11. Les Iles du Pacifique Taïti, parPaulCLAVERIE.

12. L'Afghanistan, par Charles S1M0ND.

13. Les Boubous du Congo, par le duc

Jacquesd'UZES.

14. Madagascar, par Eug. CAUSTIER.

15. L'Abyssinie, par Achille RAFFRAY.

16. La Martinique, par Louis GARAUD.

17. Les Mines de diamant du Cap, parEdouard FOA.

18. Les Nouvelles- Hébrides, par laD' Ernest DAVILL.

19. Suriname. par le prince Roland BONA-PARTE.

20. Le Zamhéze, par Paul GUYOT.

21. Les Anthropophages du Pérou,par Olivier0RDUSA1RË.

22. Yokohama et Tokio, par Ch.LOONEN.

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24.tesBassoutos,parFrédéricCHRIST0L.

25. Les Fjords de Norvège, par AlbertVANDAL.

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27. Au Klondyh j, par Etienne RICIIET.

28. La Sénègambie, par le Général FREY.

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30. Le Maroc, par Arthur dxGANNIERS.

31. Cuba et Puerto-Rico, par CAS-TONNETDES FOSSES.

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34. Les Philippines, par A. de GÉ-R10LLES.

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37. Sébastopol et la Crimée, par le vi-

comte E.-M. de VOGUÉ.

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40. Bombay, la ville des Parais, parE. COTTEAU.

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46. Darjiling (Himalaya), par le comteGOBLETD'ALVIELLA.

47. Les Sauvages de Formose. parC. 1MBAULT-HUART.

48. Le Pays des Haoussas – Kano, parCh. Henry ROBINSON.

49- Le Congo français De Loango àBrazzaville, par J. DYBOWSKI.

50. Ceylan, par E. COTTEAU.

51. En Suède, par Albert VANDAL.

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VoyagesautourduMondePAR TERRE ET PAR MER

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29. Vasco da Gama, par CASlONN'IsTDES FOSSES.

30. Le Maroc, par Arthur DEGANNIBRS.

31. Cuba et Puerto -Rico, par CAS»10NSCT DES FOSSES.

32. La Chine chinoise, par Gaston deBE2AURK

33. La Bavane – Matanzas, par QUA-TlïELLIiS,

34. Les Philippines, par A. 4s fifi..MOLLES.

A

35. Chicag o, par Je baron E. de .MANDAT.GRANClif.

36. Mascate.'par Denis de R1V0YKE.

37. Sébastopol et la Crimée. par la vi-

comte E.-M. de VOGÙ'É.

38. Les Annamites, par F. BAILLE.

39. Santiago de Cuba. par UippolylsPlliO.V.

40. Bombay, la ville des Parsis, parE. COriïAU.

41. En Laponie, par F. ESCARD.

42. La Villedes Derviches tourneurs,par Ci. HUAKT.

43. DeGuayaquil à Quito (Equateur),par MarcelMOJiiNLlSR.

44. Le Laos, par le comte P. de BAItTIIÉ-LEJIY.

45. £n Tunisie, par Charles S1M0ND.

46. Darjiling (Himalaya), par le comteGOBLET DALV1ELLA.

47. Les Sauvages de Formose, parC. IiUBAULT-HUART.

48. Le Pays des Haoussas Kano, parCh. Henry ROBliNSON.

49. Le Congo français De Loango àBrazzaville, par J. DYBOWSKI.

50. Ceylan, par E. COTTEAU.

51. En Suède, par Albert VAND*L.

52. L'Oklahoma, par Paul de ROUTIERS.

53. L'Ararat, par Jules LECLERCQ.

64. Amsterdam, par Henry I1AVARD.

55. Les Steppes kirghises, par HenriMOSER.

56. Agram, par Victor T1SS0T.

57. Obock, par Denis de RIVOIRE.

58. En Palestine, par le vicomte K.-M. de

VOGUÉ. -

59. Fachoda et le Bahr-el-Ghazal,par

PaulBARRK.

60. Au Cambodge, par Jules AGOS'l'INI,

61. Samarcande, par Jules LECLERCQ.

62,Samoa et Tonga (Ocêanie central e),par l'aul CLAVERIE.

63. Le Sahara algérien. – El Ouad

Touggourt, parte C*>Gobletd' ALVIELLA.

64. Tanger, la ville des chiens, parAchille et René GARN1ER.

65, Cajamarca, la capitale de l'Inca,par Marcel M0N1S1ER.

FARM. TTP. »E E. PLON, NOURRIT ST C*. 8, «Dl OARANCIMI.

PLANDELAPUBLICATIONLes livres qui parlent des explorations et voyages sont lus avec avidité,

cités, commentés, traduits partout.Ils seraient, dès qu'ils paraissent, dans les mains de cent mille per-

sonnes s'ils ne coûtaient trop cher.

La Bibliothèqueillustrée des Voyagesautour du mondepar terre et par mer

les rend accessibles à tous par la modicité de son prix.Elle a obtenu un accueil empressé auprès du grand public, grâce à

l'importance de ses auteurs, au choix des sujets, qui sont empruntés le

plus souvent à l'actualité; grâce aussi à l'abondance, à la variété, à labeauté et à l'exactitude des illustrations (plans, cartes, portraits, vues),aux préfaces, aux annotations et renseignements bibliographiques qui

accompagnent chaque fascicule. Le Mémento (Courrier de la semaine)raconte et explique tout ce qui, dans le domaine géographique, colo-

nial, etc., offre un intérêt actuel.La Bibliothèqueillustrée des Voyagesautour du monde se compose d'ou-

vrages français d'une haute valeur, d'ouvrages étrangers traduits avec

soin, de travaux inédits. Sous une direction compétente qui a déjàété couronnée par l'Académie française pour une collection analogue,elle a comme collaborateurs l'élite des écrivains contemporains de la

France, de l'Angleterre, de l'Allemagne, de la Russie, de la Suède, de la

Norvège, de l'Italie et des deux Amériques.

Nouvelle Prime GratuiteA TOUS LES ABONNÉSET ACHETEURSAU NUMÉRO

LES GRANDES EXPLORATIONSETDECOUVERTESGÉOGRAPHIQUESDepuis la plus haute antiquité jusqu'à la fin du XIX' siècle (1899).

Cet ouvrage, en préparation, entièrement inédit, et le seul de ce genre publié jus-

qu'ici en France ou ailleurs, donne LE TRACÉ COMPLET ET DISTINCT DETOUS LES ITINÉRAIRES suivis par les grands explorateurs et voyageurs. C'est le

complément de tous les atlas, le guide indispensable à consulter sans cesse dans toutes les

é'udes, lectures ou leçons relatives & la géographie ancienne et moderne. Grâce a uneméthode synoptique et synchronique, ces tracés, exécutés avec le plus grand soin et avecune exactitude documentaire, permettent de suivre, d'époque en époque, d'une manière

comparée, l'histoire et l'expansion cc'cmiales de chaque peuple. •

Tout acheteur des numéros 53 a 102 recevra gratuitement cette prime doatonap-

précierala valeur. Pour y avoirt-iolt, il suffit d'envoyerà l'éditeur E. Ptoir, Nourrit etC'toit directement, soit par l'intermédiaire du libraire, les bulletins à découper de

53 à 102 qui figurent à l'avant-dernière page de chaque livraison.,N. B. -Les nouveaux abonnés et acheteurs qui, pour recevoir toute la collection, deman-'

deront la première année recevront pour 8 francs (Franee) ou 11 francs (Union postalc)\t*tt numéros et, en outre, l' ATLASUNIVERSEL, qui se vend séparément 1 fr. 60.

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BIBLIOTHÈQUE ILLUSTRÉE

DES

Voyagesautour du Monde

PAR TERRE ET PAR MER

DIRECTEUR C. SI MON D

Éditeurs E. PLON, NOURRITet C1',10, rue Garancière, PARIS

IL PARAIT UN VOLUME PAR SEMAINE

Chaque volume contient 34 pages de texte, en caractères

neufs, enrichies de 12 à 20 gravures d'après les photographieset dessins originaux fournis par les voyageurs eux-mêmes.

Des cartes et plans permettent de suivre le récit. Un Courrier

de la semaine tient au courant de tous les événements se ratta-

chant à la géographie et donne ainsi à chaque fascicule la

valeur de l'actualité.

PRIX DE CHAQUE volume EN librairie: 15 CENT.

PAR LA poste itO CENT.

En vente chez Ions les libraires et marchands de journaux, dans les gareset chez l'Éditeur.

ABONNEMENT

AUX 52 VOLUMES D'UNE ANNÉE

France. 9 francs

Union postale il–

Les abonnementsparlent dit 1ernuméro de chaquemois.

Le servicedes abonnésest remis à la jiotie lejeudi de chaque semaine.

Pour s'abonner, envoyer à MM. E. PLON, NOURRIT et G",Édi-teurs, 8 et 40, rue Garancière, PARIS, le montant de l'abonne-ment en mandat-poste, timbres-poste français ou valeur à vue sur Paris.On peut également s'abonner chez tous les libraires.

VOLUMES PARUS

t. La Boucle du Niger, par Marcel

filjNMl.K.

2. Le Toit du monde, par Gabriel BON-iAi.01.1

S. Le Siam, par S. CHEVILLAI!!).

4. Le Canada, par bylva CLAI'IM.

5. Les Muongs du Tonkin, par FrédéricGAKU.V

6. Les Barcelonneltes au Mexique, parLnuleUlABRAND.

7. L'Ukraine Kiew, par Victor TISSOT.

8. L'lie Maurice, par Jules LECLERCQ.

9. A travers les Pampas (Républiqueargentine), par Ldoiurd MOME l'.

10. L'Ile du Diable (Guyane fran-

çaise), par Xavier JLINAKD.

11. Les Iles du Pacifique Taiti, parr*ulCLAVElllE.

12. L'Afghanistan, par Charles SIMOND.

13. Les Boubous du Congo, par le du::

Jacquesd'UZES.

14. Madagascar, par Eug. CAUSTIER.

15. L'Abyssinie. par AchilleRAFFRAY.

16. La Martinique, par Louis GARAUD.

17. Les Mines de diamant du Cap, parEdouard 10A.

18. Les Nouvelles- Hébrides, par leD'brnest DAV1LL.

19. Suriname, parle prince Roland BONA-PAR'JE.

20. Le Zambèze, parl'aul GUYCT.r.

21. Les Anthropophages du Pérou,par OlivierORDINAIRE.

22. Yokohama et Tokio, par Ch, lOONEN.

23. Le Brésil? pu. *e C'«Charles d'URSEL.

24.LesBassoutos,par Frédéric CHRISTOL.

25. Les Fjords 'le Norvège, par AlbertVAKDAL.

26. Les Iles Marquises, par Albert DAVIN.

27. Au Klondyke, par Etienne RICHET.

28. La Sénêgambie, parle Général FREY.

29. Vasco da Gama, par CASTONNETDES FOSSES.

30. Le Maroc, par Arthur DEGAN.NIERS.

31. Cuba et Puerto-Rico, par CAS.'lONiMiTDES FOSSES.

32. La Chine chinoise, par Gaston daUEZAUHE.

33. La Havane Matanzas, par QUA.TRELLES.

34. Les Philippines, par A. de GE.K10LLES.

35. Chicago, par le baron E. de MANDAT.GRANCEY.

36. Mascate, par Denis de RIVOYRE.

37. Sébastopol et la Crimée, par le vi-

ceinte E.-M. de VOGLJLi.

38. Les Annamites, par F. BAILLE.

39. Santiago de Cuba, par llipiwlyleP1U0N.

40. Bombay, la ville des Parsis, p.xrE. COTTEAU.

41. En Laponie. par F. ESGARD.

42. La Ville des Derviches tourneurs,par CI. HUAKT.

43. DeGuayaquil à Quito (Equateur),par Marcel iMO.NMIER.

44. Le Laos, par le comte P. de BAlU'iIli-LEMY.

45. En Tunisie, par Charles SIMOND.

46. Darjiling (Himalaya), par le <•)ntaGOBLET DALV1ELLA.

47. Les Sauvages de Formose. ij.trC. IMBAULÏ-I1UART.

48. Le Pays des Haoussas Kano, parCh. Henry ROBLNSON.

49- Le Congo français De Loangj ààBrazzaville, par J. DYBOWSKI.

50. Ceylan, par E. COTTEAU.

51. En Suède, par Albert VANDAL.

52. L'Oklahoma, par Paul de ROUalEUÀ

53. L'Ararat, par Jules LECLERCQ.

54. Amsterdam, par Henry HAVARD.

55. Les Steppes kirghises, par HenriMOSER.

56. Anram, par VictorTISSOT.

57. Obock, par Denis de RIVOIRE.

58. En Palestine, par le vicomte E.-M. de

VOGUÉ.

59. Fachoda et le Bahr-el-Ghazal, pwPaul BARRE.

60. Au Cambodge, par Jules AGOSTINI.

61. Samarcande, par Jules LECLERCQ.

62. Samoa et Tonga (Océanie centrale),par Paul CLAVEKIE.

63. Le Sahara algérien. – El Ouad

Touggourt, parle CMGoblotd'ALVlELLA.

64. Tanger, la ville des chiens, parAchille et René UARMEII.

65. Cajamarca, la capitale de l'Inca,par Marcel410NNIER.

66. Le Pays du Fleuve Bleu, par Gastonde BEZAURE.

IRIS. TOP. DE E. FL0N, NOURRIT KT C'«, 3, BOB 0ARANCI3RS.

PLANDELAPUBLICATIONLes livres qui parlent des explorations et voyages sont lus avec avidité,

cités, commentés, traduits partout.Ils seraient, dès qu'ils paraissent, dans les mains de cent mille per-

sonnes s'ils ne coûtaient trop cher. 1

La Bibliothèqueillustrée desVoyagesautour du mondepar terre et par merles rend accessibles à tous par la modicité de son prix.

Elle a obtenu un accueil empressé auprès du grand public, grâceà

l'importance de ses auteurs, au choix des sujets, qui sont empruntés le

plus souvent à l'actualité; grâce aussi à l'abondance, à la variété, à labeauté et à l'exactitude des illustrations (plans, cartes, portraits, vues),aux préfaces, aux annotations et renseignements bibliographiques quiaccompagnent chaque fascicule. Le Ùirâénxo(Courrier de la semaine)raconte et explique tout ce qui, dans le domaine géographique, colo-

nial, etc., offre un intérêt actuel.La Bibliothèqueillustrée des Voyagesautour du monde se compose d'ou-

vrages français d'une haute valeur, d'ouvrages étrangers traduits avec

soin, de travaux inédits. Sous une direction compétente qui a déjàété couronnée par l'Académie française pour une collection analogue,elle a comme collaborateurs l'élite desécrivains contemporains de la

France, de l'Angleterre, de l'Allemagne, de la Russie, de la Suède, de la

Norvège, de l'Italie et des deux Amériques.

Nouvelle Prime Gratuite( A TOUS LES ABONNÉSET ACHETEURSAU NUMÉROt

LES GRANDES EXPLORATIONS

ET DECOUVERTES GÉOGRAPHIQUES

Depuis la plus haute antiquité jusqu'à la fin du XIX» siècle (1899).

Cet ouvrage, en préparation, entièrement inédit, et le seul de ce genre publié jus-qu'Ici en France ou ailleurs, donne LE TRACÉ COMPLET ET DISTINCT DETOUS LES ITINÉRAIRES suivis par les grands explorateurs et voyageurs. C'est le

complément de tous les atlas, le guide indispensable à consulter sans cesse dans toutes lesétudes," lectures ou leçons relatives à la géographie ancienne et moderne. Grâce à une

méthode synoptique etsynchronique, ces tracés, exécutés avec le plus grand soin et avecune exactitude documentaire, permettent de suivre, d'époque en époque, d'une manière

Comparée, l'histoire et l'expansion coloniales de chaque peuple.Tout acheteur des numéros 53 à 102 recevra gratuitement cette prime donton ap-

préciera la valeur. Pour y avoirdroit, il suffit d'envoyera l'éditeur E. Plojî, Noubeii etC'«,soit directement, soit par l'intermédiaire du libraire, les bulletins à découperde

53 à 102 qui figurent à l'avanfrdernière page de chaque livraison.N. B. Les nouveaux abonnés et acheteurs qui, pour recevoir toute la collection, deman-

deront la première année recevront pour 9 francs (France) ou il frar.cs ( Unionpostale) lesJi numéros et, en outre, l'ATLAS UNIVERSEL, qui se vend séparément 1 fr. 60.

BIBLIOTHÈQUE ILLUSTRÉEDES

Voyagesautour du Monde

PAR TERRE ET PAR MER

DIRECTEUR C. SI MON D

Éditeurs E. PLON,NOURRITet C", 10, rue Garancière, PARIS

IL PARAIT UN VOLUMEPAR SEMAINE

Chaque volume contient 34 pages de texte, en caractères

neufs, enrichies de 12 à 20 gravures d'après les photographieset dessins originaux fournis par les voyageurs eux-mêmes.

Des cartes et plans permettent de suivre le récit. Un Courrier

de la semaine tient au courant de tous les événements se ratta-

chant à la géographie et donne ainsi à chaque fascicule la

valeur de l'actualité.

PRIX DE CHAQUE VOLUME EN LIBRAIRIE: MS CENT.

PAR LA POSTE 90 CENT.

Enventechez tous les libraires et marchandsde journaux, dans les gareset cliezl'Éditeur.

ABONNEMENT

AUX 52 VOLUMES D'UNE ANNÉE

France. 9 francs

Union postale. il –

Lesabonnementspartent du l" numéro de chaquemois.

Le servicedes abonnésest remis à la poste le jeudi de chaquesemaine.

Pour s'abonner, envoyer à MM. E. PLON, NOURRIT et G", Édi-

teurs, 8 et 10, rue Garancière, PARIS, le montant de l'abonne-ment en mandat-poste, timbres-poste français ou valeur à vue sur Paris,On peut également s'abonner chez tous' les libraires.

VOLUMES PAREJS

1, La Boucle du -<iger, par Marco

ÈIONMtR.

2. Lu Toit du monde, par Gabriel BOiN-VALOT.

3. Le Siam, par S. CHEVILLARD.

4. Le Canada, par Sylva CLAI'IN.

6. Les Muongs du Tonkin, par FrédéricGAUCliV.

6. Les Barcelonnettes au Mexique, parLmileCHABRAND.

7. L'Ukraine Kiew, par Victor TISSOT.

8. L'Ile Maurice, par Jules LECLERCQ.

8. A travers les Pampas (Républiqueargentine), par i.douard MÙMTË11.

10. L'lie du Diable (Guyane fran-

çaise), par Xavier UNAKl).

11. Les Iles du Pacifique Taïti, parPau)CLAVERIE.

12. L'Afghanistan, par Charles SIMON'D.

13. Les Boubous du Congo, par le duc

Jacquesd'UZKS.

4. Madagascar, par Eug. CAUST1ER.

15. L'Abyssinie, par AchilleRAFFRAÏ.

16. La Martinique, par Louis GA1UUD.

17. Les Mines de diamant du Cap, parLdou,u'cll'OA.

18. Les Nouvelles- Hébrides, par leDrhrneslIMVlLL

19. Suriname, parle prince Roland BO.NA-PARIL.

20. Le Zambèze, par Paul GUYOT.

21. Les Anthropophages du Pérou,par0lieicr ORDt~A)fŒ.

22. Yokohama et Tokio, par Ch.LOO.NEM.

23. Le Brésil, parle C'«Charles d'URSEL.

24.LesBassoutos.ptf Frédéric CHRISfOL.

25. Les Fjords de Norvège, i> AlbertVAM)AL.

26. Les Iles Marquises, par Albert DAVl.Y

27. Au Klondyke, par ttienae RICHET.

28. La Sènégambie, par le Général FREY.

29. Vasoo da Gama, par CASTO.NNETDES FOSSES.

30. Le Maroc, par Arthur duGAiN'.MERS.

31. Cuba et Puerto-Rico, par CAS.'lOKAfcTDES FOSSES.

32. La Chine chinoise, par Gaston dolil./AUHE.

33.La

Havane Matanzas, par QUA1HELLLS.

34 Les Philippines, par A. de CE.1U0IXLS.

35. Chloago. par le baron E. de MANDAT.GRAKCEY.

36. Mascate, par Denis de RIVOYRE.

37. Sébastopol et la Crimée. par le vi.

comte E.-M. de VOGUE.

38. Les Annamites, par V. BAILLE.

39. Santiago de Cuba, par IlippolyteP1R0JS.

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40. Bombay, la ville des Parsis, parE. C0T1EAU.

41. En Laponie. par F. ESCARD.

42. La Villedes Derviches tourneurc,parQ. HUAUT.

43. De Guayaquil à Quito (Équateur),par MarcelJlO.NlMER.

44. Le Laos, par le comte P. de IÎAUTI1É-LEiMY.

45. En Tunisie, par Charles S1M0XD.

46. Darjiling (Himalaya), par le comteGOBLfcTD'ALVIELLA.

47. Les Sauvages de Formose, parC. llIBAULl-HUART.f.

48. Le Pays des Haoussas Kano, parCh. Henry ROBLNSON.

49. Le Congo français De Loango ààBrazzaville, par J. DYB0WSK1.

50. Ceylan, par E. COTTEAU.

51. En Suède, par Albert VANDAL.

52. L'Oklahoma, par Paul de R0US1ERS.

53. L'Ararat, par Jules LECLMRCQ.

54. Amsterdam, par Henry ll.WAUO.

55. Les Steppes kirghises, par HenriJ10SER.

56. Agram, par Victor TISSOT.

57. Obock, par Denis de RIVOinE.

58. En Palestine, par le vicomte E.-M. do

voeiJÉ.

59. Fachoda et le Bahr-el-Ghazal, parPaul BARRÉ.

60. Au Cambodge, par Jules AG0ST1NI.

61. Samarcande, par Jules LECLKItClj.

62. Samoa et Tonga (Océanie centrale),par Paul CLAVEK1E.

63. Le Sahara algérien. El OuadTouggourt, parle L'eGobletd' ALVIELLA.

64. Tanger, la ville des chiens, parAchille et René GAR.MER.

65. Cajamarca, la capitale de l'Inca

par Marcel M0NN1ER.

66. Le Pays du Fleuve Bleu, par GastondeBEZAURE.

67. De Dakar à Saint-Louis, par PaulCLAVËR1E.

MM», m. OBI. FLOU,H0UM1TBT O1*,8, non «AftANCiaH.

PLANDELAPUBLICATIONLes livres qui parlent des expl' rations et voyages sont lus avec avidité,

cités, commentés, traduits parto it.Ils seraient, dès qu'ils parais; jnt dans les mains de cent mille per-

sonnes s'ils ne coûtaient trop cher.La Bibliothèqueillustrée des Voyagesautour du mondepar terre et par mer

les rend accessibles à tous par la modicité de son prix.Elle a obtenu un accueil empressé auprès du grand public, grâce à

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France, de l'Angleterre, de l'Allemagne, de la Russie, de la Suède, de la

Norvège, de l'Italie et des deux Amériques.

Nouvelle Prime Gratuite

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LES GRANDES EXPLORATIONS

ET DECOUVERTES GÉOGRAPHIQUES

Depuis la plus haute antiquitè juiqu'à la fin du XIX' siècle (1899).

Cet ouvrage, en préparation, entièrement inédit, et le seul de ce genre publié Jus»qn'loi en France on ailleurs, donne LE TRACÉ COMPLET ET DISTINCT DETOUS LES ITINÉRAIRES suivis plu les grands explorateurs et voyageurs. C'est le

complément de tous les atlas, le guide indispensable à consulter sans cesse dans toutes lesétudes. lectures on leçons relatives la géogrnpbie ancienne et moderne. Grâce » nneméthode synoptique et synchronique, ces tracés, exécutés avec le plus grand soin et avecune exactitude documentaire, permettent de suivre, d époque en époque, d'une manière

comparée, l'histoire et l'expansion colonialeede chaque peuple.Tout acheteur des numéros 63 à 102 recevra gratuitement cette prime donton ap-

préciera la valeur. Pour y avoir droit, il snffltdonvoyeràl éditenrE. Plok, Noubbit etC1*,oit directement, soit par l'intermédiaire du libraire, les bulletins à découper de63 à 102 qui figurent à l'a vanW.mièrepage de chaque livraison.

N. E. Les nouveaux abonnés et acheteurs qui, pour recevoir toute la collection, ueman-deront la première année recevront pour 9 francs (France) ou 11 francs ( Unionpostale) lM62 numéro* et, en outre, l' ATLASUNIVERSEL, qui se vend séparément 1 fr. M.

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y BIBLIOTHÈQUE ILLUSTRÉE

DES

Voyagesautour du Monde

PAR TERRE ET PAR MER

DIRECTEUR C. SI MON D

Éditeurs E. PLON, NOURRITet C", 10, rue Garancière, PARIS

iL PARAIT UN VOLUME PAR SEMAINE

Chaque volume contient 34 pages de texte, en caractères

neufs, enrichies de 12 à 20 gravures d'après les photographieset dessins originaux fournis par les voyageurs eux-mêmes.

Des cartes et pla>nspermettent de suivre le récit. Un Courrier

de la semaine tient au courant de tous les événements se ratta-

chant à la géographie et donne ainsi à chaque fascicule lavaleur de l'actualité. 1

PRIX DE CHAQUEvolume EN LIBRAIRIE IS» CENT.PAR LA POSTE 9O cent.

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AUX 52 VOLUMES D'UNE ANNÉE

France 9 francs

Union postale fi –

Lesabonnementsparlent dit 1ernuméro de chaquemois.Le servicedes abonnésest remis d la poste le jeudi de chaque semaine.

Pour s'abonner, envoyer à MM.E. PLON, NOURRIT et Cle,Édi-

teurs, 8 et 10, rue Garancière, PARIS, le montant de l'abonne-ment en mandat-poste, timbres-poste français ou valeur à vue sur ParisOn peut également s'abonner chez tous les libraires.

VOLUMES PARUS

j tn Boucle du Niger, par Marcel

WONMER.

2 Le Toit du monde, par Gabriel BOX-

VAior.f.

3, Le Siam, par S. CHEVILLARD.

4. Le Canada, par Sylva CLAl'IN.

6 Les Muongs du Tonkin, par l'rédéric

GAI»:i.V

6. Les Barcelonnettes au Mexique, parLmiJcCHABRAND.

7. L'Ukraine Kiew, par VictorTISSOT.

8. L'Ile Maurice, par Jules [.ECLERCQ.

9. A travers les Pampas (Républiqueargentine), par l.douard MOiNTlil'.

10. L'lie du Diable (Guyane fran-

çais"), par Xavier LINARD.

11. Les Iles du Pacifique Taïti, parPaulCLAVERIE.

12. L'Afghanistan, par Charles SIMO.ND.

13. Les Boubous du Congo, par le duc

Jacquesd'UZES.

14. Madagascar, par Eug. CAUST1ER.

15. L'Abyssinie, par AchilleRAFFRAY.

16. La Martinique, par Louis GARAUD.

17. Les Mines de diamant du Cap, parEdouardl'OA.

18. Les Nouvelles- Hébrides, par leD'trnestUAVILL.

19. Suriname, par le prince Koland BONA-PARTE.

20. Le Zambèze, par Paul GUYOT.

21. Les Anthropophages du Pérou,porOlivier ORDINAIRE.

22. Yokohama e^Tokio, par Ch.LOOXE.N.

23. Le Brésil. par le O Charles dURSKL.

24.LesBassoutos,parr'rédéricCHRlSrOL.

25. Les Fjords de Norvège, par AlbertVANDAL.

26. Les Iles Marquises, par AlbertDAVIN.

27. Au Klondyke, par Etienne RICHIÎT.

28. La Sénégambie,parle Général l'REY.

29. Vasco da Gama, par CASTON.NETDESFOSSES.

30. Le Maroc, par Arthur de GANNIER5.

31. Cuba et Puerto.Rico, par CAS.TONMiTDES FOSSES.

32. La Chine chinoise, par Gaston deHLZAURE.

33. La Havane Matanzas, par QUA-TRELLES.

34. Les Philippines, par A. de 0&COLLES.

35. Chicago, par le baron E. de .MANDATGRANCEY.

36. Mascate.par Denisde RIVOYRE.

37. Sébastopol et la Crimée, par le vi.

comte E.-M. de VOGUÉ.

38. Les Annamites, par 1'. BAILLE.

39. Santiago de Cuba, par lIippolyleP1R0X.

40. Bombay, la ville des Parsis, parE. COTTEAU.

41. En Laponie, par F. ESCARD.

42. La Ville des Derviches tourneurs,par Ci. HUART.

43. DeGuayaquil à Quito (Equateur),parMu-cel MO.VMER.

44. Le Laos. par le comte P. de BARTHÉ-LÉMY.

45. En Tunisie, par Charles SI5I0XD.

46. Darjiling (Himalaya), par la co.nteGOBLEï D'ALN'IELLA.

47. Les Sauvages de Formose, parC. IMDAULT-HUAKT.

48. Le Pays des Haoussas Kano, parCh. lienry ROIJLNSOK.

49- Le Congo français De Loangs àBrazzaville, pai-J. DYliOWSKI.

50. Ceylan, par E. COTTEVU.

51. En Suède, par Alhert VANDAL.

52. L'Oklahoma, par Paul de IÎOUSIERS.

53. L'Ararat, par Jules LECLERCQ.

54. Amsterdam, par Ilenry HAVARD.

55. Les Steppes kirghises, par He;i<iiMOSER.

56. Agram, par Victor TlSSOT.

57. Obock, par Denis de R1V0IRE.

58. En Palestine, par le vico.nte E.-M. d»

VOGUÉ.

59.Fachoda et le Bahr-et-Ghazal, par

Paul BARRiï

60. Au Cambodge, par Jutes AGOSTINI,

61. Samarcande, par Jules LECLERCQ.

62. Samoa et Tonga, (Ocêanie centrale),parPaulCLAVERIK.

63. Le Sahara algérien. El OuadTouggourt, parle C'«GobIetd"ALVIELLA.

64. Tanger, la ville des chiens, parAchille et René GARiMEIt.

65. Cajamarca, la capitale de l'Incapar AlarcelMO.NMER.

66. Le Pays du Fleuve Bleu, par Gastonde BEZAURE.

67. De Dakar à Saint-Louis, par PaulCLAVERIE.

68. Jérusalem, par Victor GUÉRIN.

ARIS. TYP. DE E. PLON, NOURRIT RT C'«, 8, RUS QARAtfCIKRB.

PLANDELAPUBLICATIONLes livres qui parlent des explorations et voyages sont lus avec avidité,

citf.-s,commentés, traduits partout.Ils seraient, dès qu'ils paraissent, dans les mains de cent mille per-

sonnes s'ils ne coûtaient trop cher.

La Bibliothèqueillustrée des Voyigesautour dit mondepar terre et par merles rend accessibles à tous par la modicité de son prix.

Elle a obtenu un accueil empressé auprès du grand public, grâce à

l'importance de ses auteurs, au choix des sujets, qui sont empruntés le

plus souvent à l'actualité; grâce aussi à l'abondance, à la variété, a labeauté et à l'exactitude des illustrations (plans, cartes, portraits, "vues),aux préfaces, aux annotations et renseignements bibliographiques quiaccompagnent chaque fascicule. Le Mémento (Courrier de la semaine)raconte et explique tout ce qui, dans le domaine géographique, colo-

nial, etc otTre un intérèlaccuel.La Bibliothèqueillustrée des Voyagesautour du monde se compose d'ou-

vrages français d'une haute valeur, d'ouvrages étrangers traduits avec

soin, de travaux inédits. Sous une direction compétente qui a déjàété couronnée par l'Académie française pour une collection analogue,elle a comme collaborateurs l'élite des écrivains contemporains de la

France, ifeJ'Angleterre, de l'Allemagne, de la Russie, de la Suède, dela

Norvège, de l'Italie et des deux Amériques.

Nouvelle Prime Gratuite

A TOUS LES ABONNÉS ET ACHETEURSAU NUMÉRO

LES GRANDES EXPLORATIONS

ET DECOUVERTES GÉOGRAPHIQUES

Depuis la plus haute anliquité jusqu'à la fin du XIX' tiède (1899).

Cet ouvrage, en préparation, entièrement inédit, et le seul de ce genre publié jus-

qu'ici en France ou ailleurs, donne LE TRACÉ COMPLET ET DISTINCT DE

TOUS LES ITINÉRAIRES suivis par les grands explorateurs et voyageurs C'est le

complément de tous les atlas, le guide indispensable à consulter sans cesse dans tonies lesétudes. lectures ou leçons relatives à la géographie ancienne et moderne. Grâce à une

méthode synoptique etsynchronique, ces tracés, exécutés avec le plus grand soin et avec

nue exactitude documentaire, permettent de snivre, d époque en époque, d une mauière

comparée, l'histoire et l'expansion coloniales de chaque peuple.Tout acheteur des numéros 53 à 102 recevra gratuitement cette prime donton ap-

préciera la valeur. Pour avoir droit, ilsuffltdenvoyei à éditeur E. Vlos, JCocRmrrtC'soit directement, soit par l'Intermédiaire du libraire, les bulletins à découper de

63 à 102 qui figurent à t avant-dernière page de chaque livraison.N. B. Les nouveaux abouués et acheteurs qui, pour recevoir toute la collection, deman-

'jont la première année recevront pour 9 fraucs (France) ou Il francs [Union postalf)\ùA numéro? et, eu outre, l'ATLAS UNIVERSEL, qui se vend séparément 1 fr. 50.

BIBLIOTHÈQUEILLUSTRÉEDES

Voyagesautour du Monde

PAR TERRE ET PAR MER

DIRECTEUR C. SI MON D

Éditeurs E. PLON, NOURRITet C", 10, rue Garancière, PARIS

IL PARAIT UN VOLUME PAR SEMAINE

Chaque volume contient 34 pages de texte, en caractères

neufs, enrichies de 12 à 20 gravures d'après les photographieset dessins originaux fournis par les voyageurs eux-mêmes.

Des cartes et plans permettent de suivre le récit. Un Courrier

de la semaine tient au courant de tous les événements se ratta-

chant à la géographie et donne ainsi à chaque fascicule la

valeur de l'actualité.

PRIX DE chaque VOLUME EN librairie 15 CENT.

PAR LA POSTE «O CENT.

En vente chez tous les libraires et marchands de journaux, dans les gareset chez l'Éditeur.

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AUX 52 VOLUMES D'UNE ANNÉE

France. 9 francs

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Lesabonnementspartent dit i" numéro de chaquemois.

Le servicedes abonnésest remis à la poste le jeudi (lechaquesemaim1.

Pour s'abonner, envoyer à MM. E. PLON, NOURRIT et C", Édi-

teurs, 8 et 10, rue Garancière, PARIS, le montant de l'abonne-ment en mandat-poste, timbres-poste français ou valeur à vue sur Paris.On peut également s'abonner chez tous les libraires.

VOLUMES JPAMUS

1. La Boucle du Niger, par Marcel

MONK1ER.

2. Le Toit du monde, par Cabris) UON-

VALOT.

3. Le Siam, pal' S, CIIEVILLAIW.

4.LeCanada,parSY)YaCLAi'i~.

5. Les Muongs du Tonkin, par FrédéricGARCtX.

6. Les Barcelonnettes au Mexique, parl.n.iieCtLUiRAKD.

7. L'Ukraine – Kiew, par Victor DSSOF.f.

8. L'Ile Maurice, par Jules LELLbRCQ.

8. A travers les Pampas (Républiqueargentine), par Edouard MU~TEf.

10. L'Ile du Diable (Guyane fran-

çaise), par Xavier L)~!UtD.

11. Les lies du Pacifique Taïti, pari'auiCLAVEKiE.

12. L'Afghanistan, par Charles StMONO.

13. Les Boubous du Congo, par le duc

Jacques d'UZES.

14. Madagascar, par Eug. CAUSTIËR.

15. L'Abyssinie, par Achille RAt'FRAY.

16. La Martinique, par Louis GARAUD.

17. Les Mines de diamant du Cap, pdrHdou~rd i''OA.

18. Les Nouvelles- Hébrides, par icD~LmestDAViLL.

19.Suriname, par le prince RoiandUONAPARIE.

20. Le Zambèze, par i'au) CUYOr.

21. Les Anthropophages du Pérou,parO~icr ~RDi~A'RE..

SS. Yokohama et Tokio, par Ch. LOONEN.

23. Le Brésil, par le C'c Cliarles d'URSEL.

24.LesBassoutos, par Frédéric CHRtSi'OL.

25. Les Fjords de Norvège, par Albert\'Ai\DAL.

26. Les lies Marquises, par AfbertDAV)?;.

27. Au Klondyke, par EUenae R[C)t[;r.

28. La Sénégambie,parle GênëralFREY.

S9. Vasco da Gama, par CASTONt\EfUEa tObSES.

30. Le Maroc, par Arthur na G~X~fERS.

~l. Cuba et Puerto-Rico, par CAS-'IOK~L't' DES r'ObSEs.

32. La Chine chinoise, par Gaston da)!LXAL't!E.

33. La Havane – Matanzas, par QUA'HUILES.

34. Les Philippines, par A. de GK.tUOLLLa.

35. Chicago, par te baron E. de )!AXDAr-GRANCEY.

36. Mascate, par Denis de RtVOYRË.

37. Sëbastopol et la Crimée. par le vi.

comLeE.-M.de\OCL)ij.

38. Les Annamites,par LB~tLLË.

39. Santiago de Cuba, par t)ippo!v[oPIRON.

40. Bombay, la ville des Parsia, pu'mE.COiiEAU.

41. En Laponie, par F. l',SCAH[).

42. La Villedes Derviches tourneurs,parCLMU.UU.

43. De Guayaquil à Quito (Equateur),parMarce)MO~Mbt{.

44. Le Laos, par le comte P. de BUtTfi~LE.~Y.

45. ]bn Tunisie, par Cjmr)~ St~OXD.

46. Darjiling (Himalaya), par la con~GOBLEi'D'ALVU.LLA.

&7. Les Sauvages de Formose, parC.UtBAUL't-UU.UU.1.

48. Le Pays des Haous~as – Kano. parCh. Henry H0)j~i-.0~.

43. Le Congo français – De Loangj àà

BM~DY~

50.CeyIan,parE.COTTË\U.

51. En Suède, p:r A!bert VAP<DAL.

52. L'Oktahoma.par l'aul de ~OU~tE~S.

53. L'Ararat, par Jules LËCH'.RCQ.

54. Amsterdam, par f)t.m-y ft ~VAHD.

55. Les Steppes kirgliises par ffe;i)iMOSER.

56. Agram,par Victor 1 )S''Ot'.r.

57. Obock, par Deid~de )!t\OJŒ.

58. En Palestine, p.u' le vfco:nte Ë.-3). (b

YO'GÙË.

59. Fachoda et le Balir-el-Ghazal, mrPaul BARRE

60. Au Cambodge, par Mes AG~STi~

61. Samarcande, par )uh.s ]jF.CH.:R).;(,).

62. Samoa et Tonga (Océanie central ~)parrau)CLAVE!!tt..

63. Le Sahara algérien. Ei Ou~d

Touggourt, parle C'° (..ohk'td'ALYfËLL

64. Tanger, la ville des chiens, p rAchille et Relié GA~JDt.

65. Cajamarca, la capitale de l'Inc~

par ;Mar<(;)MU;\Xt!R.

66. Le Pays du Fleuve Bleu, parGa~o.)deCH/AUM!

67. De Dakar à Saint-Louis, p.u' fautC).I..)Ui: i~;

68.Jbrusatem,pn!ihj'fii.RL\.

69. L'Oubangui, lai Gt-or~t's Ht~UEL

MfM. TtP. DE C. PLON, NOURRIT ET C' 8, BOB GAftA~CtÈxa.

PLANDELt PUBUCADOMLes livres qui parlent des explorations et voyages sont lus avec avidité,

cités, commentés, traduits partout.Ils seraient, dès qu'ils paraissent, dans les mains de cent mille per-

sonnes s'i!s ne coûtaient trop cher.

La Bibliothèque illustrée des Voyages autour du mondepaK

(~)'re ~t par mer

tes rend accessibles à tous par la modicité de son prix.~Elle a obtenu un accueil empressé auprès du grand public, gt~ep~

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plus souvent à l'actualité; grâce aussi à l'abondance, à la variété, a la

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nial, etc., offre un intérêt actuel.

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vrages français d'une haute valeur, d'ouvrages étrangers traduits avec

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France, de l'Angleterre, de l'Allemagne, de la Russie, de la Suède, de la

Norvège, de l'Italie et des deux Amériques.

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Depuis toptu< haute antiquité jusqu'à la fin <h: Jf/.Y* <t~e!< (~~99).

Cet ouvrage, en prépaiation, entièrement inédit. et le seul de ce genre publié jus.

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comparée, l'histoire et t expansion coiOt.taies de chaque peuple.Tout acheteur des numéros 53 à 102 recevra gratuitement cette prime dooton :'p-

précierat.1 valeur. Pour y avoir droit, itsufCtdenvoyeralediteuri'; Pr.ox. XorRK'TftC",eoit directement, soit par l'intermédiaire du libraire, tes bulletius à dcco'tper de

63 à 102 qui figurent à lavaut-dernièrepago de chaque livra~n.N. B. Les r.ouveaux abonnés et acheteurs qui, pour recevoir toute la collection, deman-

deront la première année recevront pour 9 francs fFraxco~ ou)l francs (U;tto)t po'.tate~e9M uuméroa et, eu outre, l'ATLAS UNIVERSEL, qui se vend séparément 1 fr. 50.

BIBLIOTHÈQUEILLUSTRÉEDE9

Voyagesautour du Monde

PAR TERRE ET PAR MER

MRECTEUK C. S) MONO

Éditeurs E. PLON,NOURRITet C", 10, rue Garancière, PARIS

IL PARAIT UN VOLUME PAR SEMAINE

Chaque volume contient 34 pages de te\Le, en caractères

neufs, enrichies de 12 à 20 gravures d'après les photographieset dessins originaux fournis par les voyageurs eux-mêmes.

Des cartes et plans permettent de suivre te récit. Un CoMn'/er

dela semainetient au courant de tous les événements se ratta-

chant à la géographie et donne ainsi à chaque fascicule la

valeur de l'actualité.

PtHX DE CHAQUR VOLU-ME EN t.tBRAÎRU; BS CENT.

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A BONNE M Ers T;4"

AUX 52 VOLUMES D'UNE ANNÉE

France. a francs

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Les <t&0)H!e)):C)!<SJM)'<e~tJtt i" Hi<MC)'0de C/M~!<CWOM.

Le Mt'~tcedM <~OH)tMest t'coH'ii« la po4(e~jeft~t de e~n~'t~semante.

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t~ùrs, 8 et 10, rue Garancière, PARIS, !e montant de l'abonne-

ment en mandat-poste, timbres-poste français ou valeur à vue sur Paris.

On peut également s'abonner chez tous les libraires.

~MtUMMS t'AKt~

j.~aSouote du Niger, par Marcel

~j~iER.

2 c Toit du monde, par Rab!'ie) EO~-

t~.OT.

3. Le Siam, par 5. CHEVJI.LAllO,

4.LeCanada,parSyIvaCLAt'f~

5. Les Muongs du Tonkin, par t'réderic

(jAX'JtK.

6. lo Barcelonnettes au lexique, pI.eCHABRAKD.

7. L'Ukraine Kiew, par Victor TtSSOf.

8. L'Ile Maurice, par Jules Li;C).LHGQ

8. A travers les Pampas (République

argentine), pm' i-d"u.trd M'j~tbI. L'.

10. L'Ue du Diable (Guyane tran-

çaise), par Xavier UN \!tD.

il. Les lies du Pacifique Taiti, pari'i.u)CLAVËtUË.

12. L'Afghanistan, par Chartes SiMO~D.

13. Les Boubous du Congo, par le due

Jacquesd'UZES.

14. Madagascar, par t:ug. CAUSHER.

16. L'Abyssinie, par Achille RA~t-'t~Y.

16. La Martinique, par Louis CARHJD

17. Les Mines de diamant du Cap, pirL.()oudrdi OA.

18. Les Nouvelles- Hébrides, par )oUErnest UAViLL.

19. Suriname, par le prince Rotaxd M~A-PARiE.

20. Le Zambèze. par Paul OUYOr.

21. Les Anthropophages du Paroa,par ObvierORD[.\Atf(b.

22. Yokohama et Tokio, par Ch. LOO.NEX.

S3. Le Brésil, par le C"' Charies d'URSS,.

24.LesEassoutos.pari'rëdericOtRtS t'UL.

25. Les Fjords de Norvège, par AibertVANDAL.

26. Leslles Marquises, par A)!)srtDAV;

27. Au K!ondyke. par Etiexne tUCifRr.

28. La Sénégambie,parle Gênerai t''REY.

29. Vasco da Gama, par CASTO~~it.f.DES FOSSES.

SO. Le Maroc, par Arthur DEGANXtERS.

31. Cuba et Puerto-Rico, par CAS-'tONKET DES FOSSES.

32. La Chine chinoise, pir Gaston daXEZAURË.

33. La Havane – Matanzas, par QUAIRELLES.

34. Les Philippines, par A. de GÉ.RtOJ.LES.

35. Chicago, par le baron tS. de MA~DAT-'GRANCi-.Y.

36. Mascate, par Denis do ItIVOYItE.

37. Sébastopol et ta Crimée. par le vi-

comte E..M. de VOCUE.

3~. Les Annamites, pdr BUf.LE.

39. Santiago de Cuba, pan ~)' 'toPtriOX.

40. Bombay, la ville des Parsis, i~vrE.Mt'JEAt;.

41. En Laponie. par F. ESCARD.

42. Lavilledes Derviches tourneur:.parCi.HLJAtU.1.

43. De Guayaquil à Quito (Équateur),par )[arcd .MO~~tb~.

44. Le Laos, par le comte P. de BARr!t~-LE.\)Y.

45. En Tunisie, par Charles SfMO~D.

46. Darjiling (Himalaya), par le com'cGOtiLbt' DALVtELH.1.

47. Les Sauvages de Formose, parC.I))UAULT.)t<JAHr.l'.

48. Le Pays des Haoussas Kano, pirCh. ftenry KOUi~SOi\.

49. Le Congo français De Loang~ àBrazzaville, par UY)tO\VSK[.

50. Ceylan, par E. COl )HAU.

51. En Suède, par Alhert VAtDAL.

52. L'Oklahoma, par Pau! ds ROUStERS.

53. L'Ararat, par Jules LECLERCQ.

64. Amsterdam, par Henry UAVAUn.

55. Les Steppes kirghises, par ii~triMOSER.

56. Agram, par Victor TfSSOT.

57.0bock,parDcnisdon[V01Rr.

58. En Palestine, pir le vieo nte K.-A).d~

VOGUE.

59. FaehodaetleBahr-et-Ghaza!, pir'PaufBARRh

60. Au Cambodge, parJu'e-. AGOSDNt.

61. Samaroande, parjuios LECLERCQ.

62. Samoa et Ton~a(0o&aaie centrale)par Paul CLAVEtU);.

63. Le Sahara atgérten. –El Ouad,Touggourt,parteC'~Gob!etd'ALVIELLA.

64. Tanger, la ville des chiens, parAchille et René GABIER.

65. Cajamarca, la capitale de l'Inca;par Marcel MOXKtEH.

66. Le Pays du Fleuve Btea, .Mt Gastonde BEZAURE.

67. De Dakar à Saint-Louis, par Pdu)CLAVERfE.

68. Jérusalem, par Victor GUËRtN.

69. L'Oubangui, par Georges BRUKL.

70. Tiflis, par Napoléon NEY.

*BM. TTP. OB E. fLOtt, tMOMtT ET C' 8, BM OARANCtBM.

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PLANDELUPUBLICATION-Les livres qui parlent des explorations et voyages sont lus avec avidité,

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sonnes s'ils ne coûtaient trop cher.

La Bibliothèqueillustrée des Voyagesautour du mondepar terre et par mer)tes rend accessibles à tous par la modicité de son prix.

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plus souvent à l'actualité; grâce aussi à l'abondance, à la variété, à labeauté et l'exactitude des illustrations (plans, cartes, portraits, vues),aux préfaces, aux annotations et renseignements bibliographiques quiaccompagnent chaque fascicule. Le Me~eKtd (CoxfWer de la MmiKM~raconte et explique tout ce qui, dans le domaine géographique, colo-niai, etc., offre un intérêt actuel.

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soin, de travaux inédits. Sous une direction compétente qui a déj&été couronnée par l'Académie française pour une collection analogueelle a comme collaborateurs l'élite des écrivaina contemporains de la

France, de l'Angleterre, de l'Allemagne, de la Russie, de la Suède, de la

Norvège, de l'Italie et des deux Amériques.

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LES GRANDES EXPLORATIONS

ET DECOUVERTES GEOGRAPHIQUES

Depuis la p!«< haute antiquité jtM~M'A la du JM* siècle (Jt~99).

Cet envttge, en préparation, entièrement Inédit. et le aéut de ce genre publié )att*<tH'tot en France om atUetirs, donne 1~ TRACÉ COMPI.ET ET CïSTMCT t)pTOUS UES n'INÉR&ïRES sttitia par grands explorateurs et voyagenre. C'~st ?

complément de tons !ea atlas, le guide {ndispensable à consulter sans cesfe dans toatea 1M

études, lectures oa leçons relatives & la géographie ancienne et moderne. Gt&ce & âne

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comparée, l'histoire et l'expansion coloniales de chaque peuple.TontaoheteurdesnumerosSa à 103recevragratnitentent cette prime donton~p*

précierala valenr. Pour y avoiroroit, ilsntntd'envoyer&té~tenrB. PMN, NocBBtTetC'soit directement, soit par t'intermedtatife du Itbratre, les bulletins & détOtper de

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~a mnntéMs et, en outre, t'ATt.&S UNIVERSEL, qui m vend séparément 1 fr. M.

BIBLIOTHEQUE ILLUSTRÉEDES

1VoyagesautourduMon

PAR TERRE ET PAR MER

Bi~ECTEUR C. StMOND

Éditeurs E. PLON, NOURRIT et C", 10, rue Garancière, PARIS

IL PARAIT UN VOLUMEPAR SEMAINE

Chaque volume contient 34 pages de texte, en caractères

neufs, enrichies de 12 à 20 gravures d'après les photographieset dessins originaux fournis par les voyageurs eux-mêmes.

Des cartes et plans permettent de suivre le récit. Un CoMrner

de la M/HCHMetient au courant de tous les événements se ratta-

chant à la géographie et donne ainsi à chaque fascicule lavaleur de l'actualité.

PRIX DE CHAQUEVOLUMEEN LIBRAIRIE CENT.

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AUX 52 VOLUMES D'UNE ANNÉE

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ment en mandat-poste, timbres-poste français ou valeur &vue sur Paris.On peut également s'abonner chez tous les libraires.

VM~MES fAWHJS

t. La Bouole dn Nicfer, par MarcelMONTER.

2. Le Toit du monde, par Gabriel BON-VALOT.

3. Le Stam. par S. CHEVILLARD.

4. Le Canada, par Sylva CLAPiN.

5. Les Muongs du Tonkin, par FrédéricGARCiN.

6. Les Barcelonnettes au Mexique, parEmile CHABRAND.

7. L'Ukraine Ktew. par Victor T)SSOr.

8. L'Ile Maurice, par Jules LECLERCQ.

S. A travers les Pampas (Républiqueargentine), par Edouard MONT)!

10. L'Ile du Diable (Guyane fran-

çaise), pat Xavier LINARD.

11. Les Iles du Pacifique – Taïtt.pafPaul CLAVEIUE.

12. L'Afghanistan. par Charles SiMO~D.

13. Les Boubous du Congo, par le duc

Jacques d'UZES.

14. Madagascar, par Eug. CAUSTIER.

16. L'Abyssinie, par AchilleRArFRAY.

16. La Martinique, par Louis GARAUD.

17. Les Mines de diamant du Cap, parEdouard IÛA.

18. Les Nouvelles- Hébrides, par leDr hmest UAViLL.

19. Suriname, par le prince Roland BO~fA-PA:<TË.

20. L~ Zambèze, par Paul GUYOT.

21. Les Anthropophages du Pérou,parOiiv~ORDiAAmE.

22. Yokohama et Tokio, par Ch.LOONEN.

23. Le Brésil, par le C" Chartes d'URSEL.

24. LesBawsoutos. par Frédéric CHRtSfOL.

25. Les Fjords de Norvège, par AlbertVANDAL.

26. LesIles Marquises, par Albert DAVtN.

27. Au Ktcndyke, par Etienne RtCHET.

28. La Senègambie, par le Général FREY.

29. Vasco da Gama, par GASTONNETDES FOSSES.

30. Le Maroo, par Arthur DEGANNIERS.

31. Cuba et Puerto-Rico, par CAS-tOKMT DES FOSSES.

32. La Chine ohinoise, par Gaston deBEZAURE.

33. La Havane Matanzas, par QUA-TRELLES.

34. Les Philippines, par A. de GÉ.MOLLES.

35. Chicago, par le baron E. de MANDAT-

GRANCEY.

3C. Mascate, par Denis de RIVOYRE.

37. Sébastopol et la Crimée. par ]e T!-

comteE..M. de VOGUÉ.

38. Les Annamites, par t. BAILLE.

39. Santiago de Cuba, par HippolytePiROK.

f ff

40. Bombay, la ~Hte des Parais, parE. COHEAU.

41. En Laponie, par F. ESCARD.

42. IiaVinedesDervicheatourneura.par CI. HUAKT.

43. De Guayaquil à Quito (Équateur),par Marcel4K)~Nt)iK.

44. Le Laos. par )e comte P. de BARTHË.LEMt.

45. En Tunisie, par Charles SIMOXD.

46.DarjiHng (Himalaya), par le comte

MOBLETD'ALVIELLA.

47. Les Sauvages de Formose, parC.JMUAUL't-ftUART.

48. Le Pays des Haoussas Kano, parCh. Henry ROBt~SON.

49 Le Congo français – De Loango àBrazzaviUe, parj. DYHOWSKf.

SO. Ceylan, par E. COTrËAU.

51. En Suède, par Albert VANDAL.

52. L'Oklahoma, par Paul de ROUSIERS.

53. L'Ararat, par Jules LECLERCQ.84. Amsterdam, par Henry HAVARD.

55. Les Steppes kirghises, par HenriMOSER.

56. Agram, par Victor TtSSOT.

57. Obock, par Denis de RIVOIRE.

58. En Palestine, par le vicomte E.-M. de

VOGUE.

59. Fachoda et le Bahr-el-Ghazal, parPaul BARRE

60. Au Cambodge, par Jules AGOSTINI.

6i. Samaroande, par Jules LECLERCQ.

62. Samoa etTonga(Ooêaniecentra!e)par Faut CLAVËRm.

63. Le Sahara algérien. El Ouad,Touggourt, parle C~ Gobletd'ALVIELLA.

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68. Cajamarca, la capitale de l'Inca,par Marce)MONNtER.

68. Le Pays du Fleuve Bteu, par Gastonde BEZAURE.

67. De Dakar à Saint-Louis, par PaulCLAVERfE.

68. Jérusalem, par Victor GUËRtN.

69. L'Oubangui, par Georges BRUEL.

70. Tiflis, par Napoléon NEY.

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PARIS. HP. HE E. PLO~, NOURRIT ET C", 3, BUS a*KA!<C)MM.

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soin, de travaux inédits Sous une direction compétente qui a't/'j.tété couronnée par !c:d'')nte française pour une roUection annion~e.elle a comme ruHaborateurs 1e)ite des .rivains contemporains d~' !.t

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deront la première année r"cevront t'our 9 francs fFrottc~) ou)! francs (~nto)t postnt<~)e<62 natneros et, en outre. t'ATL&S UNIVERSEL, qui se vend setKUvn.ent 1 fr..W.

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VoyagesautourduMondePAR TERRE ET PAR MER

tMMECTEtJR C. S) MONO

Éditeurs: E. PLON, NOURRIT et C", 10, rue Garanciere, PARIS

IL PARAIT UN VOLUMEPAR SEMAINE

Chaque volume contient 34 pages de texte, en caractères

neufs, enrichies de 12 à 20 gravures d'après les photographieset dessins originaux fournis par les voyageurs eux-mêmes.

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de la semainetient au courant de tous les événements se ratta-

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AUX 52 VOLUMES D'UNE ANNÉE

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Le Mt'ptcedes a&ottMesest remMà la poste le jeudi de chaque semaine.

Pouf s'abonner, envoyer à MM. E. PLON, NOURRIT et C", Édi-

teurs, 8 et 10, rue Garancière, PARIS, le montant de t'abom)e-

ment en mandat-poste, timbres-poste français ou valeur à vue sur Paris.

On peut également s'abonner chez tous leslibraires.

V~~tJMES PAKUS

j. La Boucle du Niger, par Marcel~)ONK)ER.

2. Le Toit du monde, par Gabriel BON-VALOT.

p. Le Siam, par S. CIIEVILLARD.

4. Le Canada, par Sylva CLAt'tN.

5. Les Muongs du Tonkin, par FrédéricGARUK.

6. Les Barcelonnettes au Mexique, parEmile CHABRAND.

T. L'Ukraine Kiew, par Victor HSSO F.

S. L'Ile Maurice, par Jules LECLERCQ.

C. A travers tes Pampas (Républiqueargentine), par Edouard MUMEi'.

10. L'Ue du Diable (Guyane fran'

çaise), par Xavier LINARD.

11. Les Iles du Pacifique Taïti, parPauf CLAVEfUE.. ·

12. L'Afghanistan, par Charles S!MO~O.

13. Les Boubous du Congo, par le duc

Jacques d'UZES.

14. Madagascar, par Eug. CAUSTIER.

1.5. L'Abyssinie, par Achille RAt'FRAY.

16. La Martinique, par Louis GARAUD.

17. Les Mines de diamant du Cap, parEdouard iOA.

18. Les Nouvelles- Hébrides, par ]eD' Lraest DAVILL.

19. Suriname, par ]e prince Roland BOXAPARIE.

20. Le Zambèze. par Paul GUYOT.

21. Les Anthropophages du Pérou,

parOiivier ORDi~AtRE.

22. Yokohama et Tokio, par Ch.LCOXE~i.

23. Le Brésit, parte C" Charles d'URSEL.

24.LesBasBOUtos,parFrëdéricCHRtSfOL.

25. Les Fjords de Norvège, par AlbertVAKDAL.

26. Les tien Marquises, par Aibert DAViS.

27. Au Klondyke, par Etienne RICHET.

28. La Sénégambie, parle Générai FREY.

29. Vasco da Gama, par CASKMXETDES FOSSES.

30. Le Maroo, par Arthur CEGANMEHS.

31. Cuba et Puerto-Rico, par CAS-'iONNE'i- DES FOSSES.

32. La Chine chinoise, par Gaston deUEZAURE.

33. La Havane – Matanzas, par QUATRELLES.

34. Les Philippines, par A. de GË-RMLLES.

35. Chicago, par le baron E. de MA~DAT-GRANCEY.

36. Mascate, par Denis de RIVOYRE.

37. Sébastopol et ta Crimée, par le vi.

comte E.-M. de VOGUE.

38. Les Annamites, par ['. BAILLE.

39. Santiago de Cuba. par HipmbtaPiRO~.

f n

40. Bombay, la ville des Parsis, parE. CO'll'EAU.

41. En Laponie, par F. ESCARD.

42. La ViUedes Derviches tourneurs,par CL HUAKI.

43. De Guayaquil à Quito (Equateur),parMarcet MO~~iER.

44. Le Laos, par le comte P. de BARTHE-LEMY.

45. En Tunisie, par Charles StMOND.

46. Darjiling (Himalaya), par le canotaGOBLEt DALVtELLA.

47.Les

Sauvages de Formose, parC. f~BAULT-ttUAtU.f.

48. Le Pays des Haoussas Kano, parCh. flenry ROtii.SSON.

49. Le Congo français De Loango àBrazzaville, par DYBOWSKt.

50. Ceylan, par E. COTfEAU.

51. En Suéde, par Albert VANDAL.

52. L'Oklahoma, par Paul de ROUSIER5.

53. L'Ararat, par Jules LECLERCQ.54. Amsterdam, par Henry HAVARD.

55. Les Steppes kirghises, par HenriMOSER.

56. Agram, par Victor TtSSOT.

57. Obock, par Denis de RIVOIRE.

58. En Palestine, par le vicomte E.-M. de

VOGUE.

59. Fachoda et le Bahr-el-Ghazal, parPaul BARRE

60. Au Cambodge, par Jutes AGOSTINI.

61. Samarcande, par Jutes LECLERCQ.62. Samoa et Tonga (Océanie centrale),

par Paul CLAVERtf-

63. Le Sahara atgÈrïen. – El Ouad,Touggourt, parle C'"Gohtetd'ALVIELLA.

64. Tanger, la ville des chiens, parAchille et René GARMËR.

65. Cajamarca, la capitale de l'Inca,par MarcetMOXNtER.

66. Le Pays du Fleuve Bleu, par Gastonde BEZAURE.

67. De Dakar Saint-Louis, par PaulCLAVERŒ.

68. Jérusalem, par Victor GUÉRIN.

69. L'Oub~ngui; par Georges BRUEL.

70. Tiflis, par Napoteon NEY.

71. Tachkent, par Gabriel BONVALOT.

72. Le Yunnan, par le Dr Louis PJCHO~t

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PLANDEm PUBL!CAT)ONLes Uvres qui parlent (tes explorations et voyages sont lus avec acidité,

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Cet ouvrage, en préparation, entièrement inédit, et le seul de ce genre publié jus-

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comparée, l'histoire et l'expansion coloniales de chaque peuple.Tout acheteur des numéros 53 à 102 recevra gratuitement cette prime dont ouap-

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Voyagesautour du Mon~e

PAR TERRE ET PAR MER

DIRECTEURC. S) MONO

Editeurs E. PLON,NOURRITet C", 10, rue Garancière, PARIS

IL PARAIT UN VOLUME PAR SEMAINE

Chaque volume contient 34 pages de texte, en caractères

neufs, enrii hies de 12 à 20 gravures d'après les photographieset dessins originaux fournis par les voyageurs eux-m<;mes.Des cartes et plans permettent de suivre le récit. Un CoM)T«'rde la ~MH'Metient au courant de tous les événements se ratta-

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PtUX DE CRAQUE VOLUME EN LIBRAIRIE t5 CENT.

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1. La Bouole du Niger, par MarcatMONNtER.

2. Le Toit du monde, par Gabriel BOX-VALOT.

3. Le Siam, par S. CHJEViLLAKD.

4. Le Canada., pM'&~h~Cm'tN.

6. Les Muongs du Tonkin, par t''rMêrMGARC.IN.

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7. L'Ukraine Kiew. p.u' Vi.-tjr TiSSOT.

8. L'lie Maurice, par Jules L!:C!.LKCQ.

8. A travers les Pampas (Républiqueargentine), p~f Ld~u~'d .iKi'.

10. L'Ile du Diable (Guyane fran-çaise), par \:<tter JLiKHU).

11. Les Iles du Pacifique – Taïti, parratJ ~LAVbtU)'

12. L'Afghanistan, par Chartes SfMOND.

13. Les Boubous du Cong;<; par le duc

jMq~eh d'L/K.S.

14. Madagascar, par Eu~. CAUSTtËR.

15. L'Abyssinie, par AchillehAi'FHAY.

16. La Martinique, par Louis UAHAUD.

17. Les Mines de diamant du Cap, parJ.douMrdIOA.

18. Les NouveUes. Hébrides, pir ktj'hrncf.tDAViLL.

13. Suriname, par le prince ~ohad HO~fA-PAKiE.

20. Le Zambèze, par i'aut GUYOT.

21. Les Anthropophages du Pérou,(KrOtnierORD~AtKh.

22. Yokohama et Tokio. par Ch.LOONEN.

23. Le Brésil, parte C'cChères d'URSEL.

a4.LesBassoutos,p!tfi''rc<tt:ricC[[mSfOL.

25. Les Fjords de Norvège, par AtkartVAi\))A)..

26. LesIlee Marquises, par Albert DAVift.

27. Au Klondyke, par Ktienao tUCHET.

28. La Sénégambie, par le Général HtEY.

29. Vasoo da Gama, par CAStO~NEfDES FOSSKb.

30. Le Maroc, par Arthur csGAN?<tER5.

31. Cuba et Puerto-Rioo, par CAS-'fOKKHTDES t'OSSES.

32. La Chine chinoise, par Gaston deBHXAUUK.

33. La Havane Matanzas, par QUA-TRELL~h.

34. Les Philippines, par A. de GÉ.RIOLLES.

35. Chicago, par le baron E. de i~AKDAf-GRANCEY.

VOLUMES PAMU~

36. Mascate, par Denis de KtVOYfŒ.37. Sébastopol et la Crimée. pMto vi.

comte H.-M.deVOGUf..

38 Les Annamites, par ). KAtLLfi.

39. Santiago de Cuba, par [!ipi)o))'taPtROX.

40. Bombay, la ville des Parsis, p-tfl'CO'n~AL'.

41. En Laponie, par F. ËSCAUD.

42. La Villedes Derviches tourneurs,p.)rCt.)IL!At:'i.

43. DeGuayaquil à Quito (Equateur),par MarcelMU~NtLH.

44. Le Laos, par le comte P. de )~A)tLi)E-L1:))Y.

45. En Tunisie, par Chartes SiMO~i).

46. Darjiling (Himalaya), par le comteGOM~t UALV~LLA.

47. Les Sauvages de Formose, parC.!M~ULT-HUAm.

48. Le Pays des Haoussas Kano, parCh. Henry HOiMKSOX.

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SO.Ceytan,parE.COiII;H;.51. En Suède, par Albert VAFiOAL.

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57. Obock, par Denis de R)VOmË.

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59. Fachoda et le Bahr-el-Ghazal, parl'aumARKh

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72. Le Yunnan, par le i~ Louis PICHON.

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Voyagesautour du Monde

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2. Le Toit du monde, par Gabriel BON.VALOT.

3. Le Siam, par S. CHEVILLARD.

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6. Les Barcelonnettes au Mexique. parEmile CHABRAND.

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Jacques d'UZES.

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16. L'Abyssinie, par AchiiteRAFFRAY.

16. La Martinique, par Louis GARAUD.

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46. Darjiling (Himalaya), par le comteGOBLEi' D'AL\tKLLA.

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48 Le Congo irançais – De Loango àBrazzaville, par J. [)YBOWSKi.

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51. En Suède, par Alhert VANDAL.

52. L'Oklahoma, par Paul de HOUSIERS.

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SO. Le Zambëze, par Pau) GUYOT.

21. Les Anthropophages du Pérou,parO~ier OROtKAiRH.

22. Yokohama et Tokio, par Ch.LOONEN.

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S~.LesBassoutos.pari'redchcCHRtSTOL.25. Les Fjords de Norvège, par Atkort

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37. Sébastopol et la Crimée, par )e t!-M))'tei'M.dcVU<iÙ'i:

38. Les Annamites, pa!-J'. )! ULLE.39. Santiago de Cuba, par )tippo)\ta

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40. Bombay, la ville des Parsis, ptrE.CO)TEAU.

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42. La Villedes Derviches tourneurs,pM-CLhfJAtiT.

43. De Guayaqutt à Quito (Equateur).p~Mi~d~

44. Le Laos, par !e comte P. de BAUTfi!LMY.

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46. Darjiling (Hmialaya),'i)u' te .'onreCOULU bALVtELLA.

47. Les Sauvages de Formoae, patC.iMfiAUf.T-HUAKT.

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53. L'Ararat, par Jules !JiCL!RCQ.54. Amsterdam, pai,Ih'nry UAVARD.

55. Les Steppes kirghises, par Jle.)ri

.MOt-hR..

56. Agram.par Victor USSOT.

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58. En Palestine, par te vicomteË.-)t. da

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61. Samarcande, par Jutes LECLERCQ.62. Samoa et Tonga (Océaniecentrafe),

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65. Cajamarca, la capitale de l'Inca,

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69. L'Oubangui, par Georges BRURL. ·

70. Tiflis, par NapoléonNEY.

71. Tachkent, par<<tM~pr&&NyA!.01'.72. Le Yunnan~~e~ L~UION.73. Le Nyassaïa~par )!d<'uar<(ypA.74. Les

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S. Le Toit. du monde, par Gahriel H(M-VALOT.

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6. Les Muongs du Tonkin, par FrédéricGARCiN.

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7. L'Ukraine- Kte~t. par VictorTtSSOT.

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20. Le Zambèze, par Paul GUYOT.

21. Les Anthropophages du Pérou,petOiivMrORDi~AtRE.

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22. Yokohama et Tokio, par Ch. LOONEN.

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24. LesBassoutos, par Frédéric CHRtSTOL.

25. Les Fjords de Norvège par AlbertYAKDAL..

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44. Le Laos, par te comte P. de BUtTHË-LË~)Y.

45. En Tunisie, par Charles StMu~D.46. Darjiling (Himalaya), par )o om!«

(jO[tf~t't).\i.tELH.47. Les Sauvages de Formosa, par

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48. Le Pays desMaoussas–Kano.parCh. Henry tH)B)XSON.

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·- '30. Le Maroc, par Arthur ne GAN~tERS;31. Cuba et Puerto-Rfoo, par CAS~

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1 BIBLIOTHEQUEILLUSTRÉEDM

Voyagesautour du Monde

PAR TERRE ET PAR MER

MRECTE~RC. StMOND

éditeursE.PLON,NOURRITetC",10,rueGarancière,PARIS

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t. La Boucle du Niger, par MarcelMON~fER.

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10. L'iie du Diable (Guyane fran-çaise). par Xavier LtNAKD.

11. Les Iles du Pacifique – Taïti.p~rt'autCLAVKR)E.

12. L'Afghanistan, par Charles SiMOXf).

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Jacques ti'C/~S.

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18. L'Abyssinie, par AchilleRAFFRAY.

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1'7. Les Mines de diamant du Cap, parEdouard) OA.

18. Les Nouvelles- Hébrides, pir leD''Ernest DAViLL.

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20. Le Zambèze, par Paul GUYOT.

21. Les Anthropophages du Pérou,

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24.LesBassoutos,p<u'FrëdericCHK!SfOL.

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32. La Chine chinoise, par Gaston det}EXAURE.

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comteE..M. de VOGUÉ.

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par CLHUART. ..) i

43. DeGuayaquil à Quito(Équateur),tM'rMarcetMOMtER..

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80. Ceylan, par M.COTTEAU.61. En Suède, par Albert VANDAL.b2. L'Oklahoma, par faut do ROUStERS.53. L'Ararat, par Jules LECLERCQ.b4. Amsterdam, par Henry HAVARD.55. Les Steppes kirghises, par Henrf

1:0"ER.

56. Agram, par VictorTISSOT.57. Obock, par Denisde R[VO!RE.&S. En Palestlne, par le vicomte-t~-)), do

VOGUE.59. Fachoda et le Bahr-el-Ghazal, par

PautBARRH60.'Au Cambodge, parjures AGOSTf~TL6j.. Samarcande, par Jules LECLMRCQ.ti2. Samoa et Tonga(Oceaniecentra)e),--parf'au)CLAVHK)!.i.63. Le Sahara a!gërten. – El Ouad,

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69 L'Oubangai, par Georges Blt UEL.

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etJ.MUMBERT.

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Voyagesautour du Monde

PAR TERRE ET PAR MER

BtRECTEun C. S!MOND

Éditeurs: E. PLON, NOURRITet C", 10, rue Garancière, PARIS

IL PARAIT UN VOLUME PAR SEMAINE

Chaque volume contient 34 pages de texte, en caractères

neufs, enrichies de 12 à 20 gravures d'après les photographieset dessins originaux fournis par les voyageurs eux-mêmes.

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France. 9 francs

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2. Le Toit du monda, par Gabriel BON-VALOT.

3. Le Siam, par S. CHEVILLARD.4. Le Canada, par Sy<vaCLAPIN.

6. Les Moongs du Tonkin, par FrédéricGARCIN.

C. Les Baroeionnettes au Mexique, parEmiteCHABRAND.

7. L'Ukraine – Kiew.par VictorTISSOT.

8. L'no Maurice, par Jules LECLERCQ.8. A travers les Pampas (République

argentine), par Edouard M(]NTÊT.10. L'lie du Diable (Guyane fran.

çaise), par XavierLINARD.Il. Les Iles du raottitrue – Taïti.par

PaulCLAVEIUE.

12. L'Afghanistan, par Charles SIMOND.

13. Les Boubous d'~ Congo, par le duc

Jacquesd'UZES.

14. Madagascar, par Eug. CAUST!ER.

16. L'Abysainie, par AchilleRAFFRAY.

16. La Martinique, par LouisGARAUD.

17. Les Mines de diamant du Cap, parEdouardK)A.

18. Les Nouvelles- Hébrides, par leDr Ernest DAVILL.

18. Snriname, par le priMe Rotaed BONA-PARTE.

20. Le Zambèze, par Paul GUYOT.

21. Les Anthropophages du Pérou,parOMtierORD!NA)RE.

22. Yokohama etTckto.parCh. LOONEN.

23. Le Brésil, parte C"ChM<e3d'URSEL.

24.LesBassoutos,parFrëdMcCHR!STOf,.25. Les Fjords de Norvège, par Atbert

VANDAL.

26. LesHes Marquises, par AtbertDAVIN.27. Au Ktondyko. par Etieme RfCHET.

28. La Sénégambie, parle Généra)FREY.

29. Vasco da Gama, par GASTONNETDES FOSSES.

30. Le Maroc, par Arthur MSANNtERS..31. Cuba et Puerto-Rioo, par CAS.

TONNET DES FOSSES..

32. La Chine chinoise, par iaston deBEZAURE.

33. La Havane – MatanzM, pN- OUATRKH.ES.

34: Les PhtMppiaea. par A. de GË-RtOLLES.35. Chicago, par le baron t, de MANDAT-

GRANCEY.

36. Masoate, par Denisde RIVOYRE.

37. Sébastopol et ta Ortm~a. par te vi.

comte E..M. de VOGUE.

38. Les Annamites, pir F. BAILLE.39. SanMago de Cuba, pM HbpoiyttpmoN. 0

VOMJMES PARUS

40. Bombay,la des par

E. C01TEAU.41. En Laponie. par F. ESCARD.42. La Villedes Derviches tourneurs,

par CI. HUAUT..43. De Guayaquil à QHtto(Ëqnateurt.

parMarcetMONN)ER.44. Le Laos, par te comte P. de BARTHË.

LEMY.45. En Tunisie, par CharlesSIMOND.46. Darjiling (Himalaya), par ta comte

OOBLËTD ALVIELLA.47. Les Sauvages de Formose, par

C.IMBAULT.HUART.

48. Le Pays des Haoussas- Kano, parCh. Henry ROBM50N.. t

49 Le Congo français – De Loango àBrazzaville, parJ.'DYBOWSKt.

50. Ceylan, par E. COTTEAU.61. En Suède, par Albert VANOAL.52. L'Oktahoma.par Paul de ROUSIERS.63. L'Ararat, par Jules LECLERCQ.b4. Amsterdam, par Henry HAVARD.'65. Les Steppes kirghises, par Henri

MOSER.56. Agram, par VictorTtSSOT.57. Obock, par Denisde RIVOIRE.b8. En Palestine, par le vicomteE.-M.de

VOGUE.63. FachodaetteBahr-et-Ghaza!, par

pMtBARRE.

.60. Au Cambodge, par Jules AGOSTINI.61. Samarcande, par Jules LECLERCQ.62.Samoa et Tonga(OcÉanieoentrate),

par Paul CLAVERIE.63. Le Sahara atgérien.–Et-Ouad,

Touggourt, parle C'°Gobletd'ALVIELLA.64. Tanger, la ville des chiens, par

Achilleet René GARNIER.65. Cajamarca. la capitale de 'Inca.

,par Mi.rce) MONNIER.

66. Le Pays du FieuveBteu, par Gastonde BEZAURE.

67. De Dakar à Saint-Louis, par PaulCLAVERIE.

68. Jérusalem, par VictorGUËRM.

69. L'Oubangui, par GeorgesBRUEL.

70. 'tittis. par NapotëonNEV.71. Tachkent, par Gabriel BONVALOT.

73. Le Yunnan, par le D' LouisPICHON.

73. Le Nyassatand, par Edouard FOÂ.74. Les Bpers, par Jules LECLERCQ.76. Le Cœur de la Chine, par W. W.

ROCKILL.

76. Alger, par Alfred BARAUDON.

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LECLERCQ..

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DIRECTEUR C. SI MON D

Éditeurs E. PLON, NOURRITet C", 10, rue Garancière, PARIS

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teurs, 8 et 10, rue Garanciére, PARIS, le montant Ce l'abonne-ment en mandat-poste, timbres-poste français ou valeur à vue sur Paris.On peut également s'abonner chez tous les libraires.

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France, de l'Angleterre, de l'Allemagne, de la Russie, de la Suède, de la

Norvège, de l'Italie et des deux Amériques.

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LES GRANDES EXPLORATIONS

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Depuis la plus haute antiquité jusqu'à la /in du XIX' siècle (iS99).

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16. La Martinique, par LouisGA1UUD.

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24.LesBassoutos,parFrédéricCHKlSl'0L.25. Les Fjords de Norvège, par Albert

VAiNDAL.

,26. Les Iles Marquises, par AlbertUAVIN.27-AuKlondyke, par Etienne lUCHET.28. La Sènégambie, par le GénéralFftEY.

29. Vasco da Gama, par CASTON.NETDSS FOSSES.

30. Le Maroc, par Arthur de GANN1ERS.31. Cuba et Puerto-Bico, par CAS-

TONKKTDES FOSSES.

32. La Chine chinoise, par Gastoc deBEZAURE.

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34. Les Philippines, par A. de GÉ-RlOLLbS.

35. Chicago, par le baron E. de MAiNDAI1-GRANCEY.

36. Mascate. par Denisde R1V0YRB.37. Sébastopol et la Crimée, par le vi-

conne E.-M.de VOGUE.

38- Les Annamites, par, I1.BAILLE.

Q9. santiago de Cuba, par HippolyteP1H0N.

VOLUMES PARUS40.

Bomtev,la ville des Parsis, par

E. COïTKAU..41. En Laponie, par F. ESGARD.42. La Villedes Derviches tourneurs,"

par CI. HUART.

43.De Guayaquil à Quito (Equateur),

par MarcelMO1N1NIER. • >.44. Le Laos. par le comte P. de BAÏirHIÎ-

LE.MÏ.

45. En Tunisie, par Charles SIMOND.46. Darjiling (HiLualays), par le comte

GOlil.t.11UALVlliLL\.47.

LesSauvaaes de Formose, par

C. lMBAUL'1-IIUÂ.a1.48. Le Pays des Haoussas Kano, par

Ch. Henry HOUIASON.49. Le Congo français De Loango à

Brazzaville, par J. UYBOWSKI.

50.Ceylan, par E. COTTEVU.

51. En Suède, par Albert VANDAC52. L'Oklahoma, par Paul de R0USIER5.

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MOSËR.56. Agram, par VictorTISSOf57. Obock, par Denis de RIVOIRE.68. En Palestine, par Je vicomteE.-M. da

VOGUÉ.59. Fachcda et le Bahr-el-Ghazal, par

Paul 1SARRÉ.60. Au Cambodge, par Jules AG0ST1NJ..61. Samarcande, par Jules LECLERCQ.62. Samoa et Tonga(Ocêaniecentrale),

pur l'aul CLAVER1E.63. Le Sahara algérien. – El Ouad,

Tou^gourt, parle C'aGobletd* ALVIELiA.

64.Tanger, la ville des chiens, par

Achilleet René GARMER.65. Cajamarca, la capitale de l'Jnca,

par MarcelMONKIER.66. Le Pays du Fleuve Bleu, par Gaston

dcBFXXURE.67. De Dakar à Saint-Louis, par Paul

CLU ERIK.

68. Jérusalem, par VictorOL'l.RIN.

69. L'Oubangui, par Georges BKUEL.

70. Tiflis, par NapoléonNEY.

71. Tachkent, par Gabriel BONVALOT.

72. Le Yunnan, par le D' Louis PICHON.

73. Le Nyassaland, par Edouard FOA.74. Les Bpers, par Juies LECLERCQ.75. Le Coeur de la Chine, par W. W.

R0CK1LL.76. Alger, par Alfred CARAUDON.77. Les Monts Aurës, par Ernest FALLOT.

78. Le Vénézuéla, par le Dr L. VINCENTet J HUMBERT.

79 Le Caucase, par F. C. GROVE.

80 Brousse, par Marius RENARD.SI La Vallée des

Geysers, par Jules

I t-LKRCQ. •82 Fez, la ville Sainte, par A^et R.

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