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P.V du Conseil du Comité Régional de la Conchyliculture Arcachon-Aquitaine, 2 décembre 2015. 1
Etaient présents, absents ou excusés:
CIRCONSCRIPTION TITULAIRES SUPPLEANTS
Gujan-Mestras Olivier LABAN, président présent Fabrice DUSSAN Excusé Gujan-Mestras Laurent BIDART, vice-
président présent Sébastien DUFAU
Cap ferret – Côte Nord-Ouest
Benoît BIDONDO, vice-président
présent Vincent BRIAU
Gujan-Mestras Thierry LAFON, vice-président et trésorier
présent Jean-Michel ARISCON
La Teste de Buch Christophe LAFOND, vice-président
présent François PETIT
Rive Gauche de la Gironde
Denis PINTO présent Michel BARRE Cap ferret – Côte Nord-Ouest
Denis BELLOCQ présent Alban EDOUARD
Cap ferret – Côte Nord-Ouest
Serge CASTAING présent Hervé PONTET
Cap ferret – Côte Nord-Ouest
Laurent OLIVIER présent BOSREDON Barthélémy
excusé
Andernos les Bains Nicolas MERCIER présent Olivier PRUNEY Andernos les Bains Jean-Pierre MAURY présent Mickaël THIRY excusé Lanton-Audenge Bernard BERGEZ présent /
Gujan-Mestras Ludovic DUCOURAU Cyril LAFON excusé Gujan-Mestras Jean-Claude LACOSTE absent Dominique DELSART excusé Gujan-Mestras Thierry LIMASSET Dominique BAZEILLE présent Gujan-Mestras Mireille MAZURIER excusée Benjamin LEFEVRE présent
Gujan-Mestras Fabrice VIGIER excusé David DUPUY
La Teste de Buch Lionel FOUCART présent Rémi PEETERS
La Teste de Buch Jonathan GONZALEZ-GARCIA
excusé Alain MOLEN présent
La Teste de Buch Angelika HERMANN présente Frédéric LABAT DUBERN
Arcachon Michel Ramon DOMINGUEZ
Hossegor Jérôme LABEGUERIE présent
Président de Syndicat Côte Noroît présent : Alain MIGUEZ
Etaient également présents : Ronan LE SAOUT, DDTM33 ; Eric LEVERT, Alexandre ROYER, Emmanuel
CROS Stagiaire, DIRM SA ; Philippe SALVAGNAC, Laurent PIANET, DDPP33 ; Hélène OGER JEANNERET,
IFREMER ; Olivier AUDY, CG33 ; Adeline BOROT de BATTISTI, Bernard LAZARINI, CONSEIL REGIONAL ;
Nathalie LAFON, CER France ; Aurélie LECANU, Florence VIVIER, Chloé SAVARIN, Gladys KING WAN,
CRCAA.
P.V. CONSEIL DU CRCAA
Du 2 décembre 2015 au CRCAA – Gujan-Mestras
Du 12 Février 2015 – Maison des Associations - GUJAN MESTRAS
P.V du Conseil du Comité Régional de la Conchyliculture Arcachon-Aquitaine, 2 décembre 2015. 2
-----------
Le Président ouvre le dernier conseil de l’année et remercie chacun pour sa disponibilité en cette
période de fin d’année, professionnels et administrations. Un conseil important car seront abordées
les questions afférentes au budget, garantes du bon fonctionnement de notre Comité en 2016.
Il excuse Mme la Sous-Préfète, ainsi que les professionnels M. Thiry, B. Bosredon, M. Mazurier,
D. Delsart, F. Vigier, J. Gonzalez et F. Dussan.
Le Président indique que le quorum est atteint avec 18 membres votants sur 22.
Rappel de l’ordre du jour :
1. Approbation du P.V. du 7 octobre 2015 (par le Président du CRCAA, Olivier LABAN)
2. Budget prévisionnel 2016 (par Nathalie LAFON du CER France et la commission budgétaire) et Délibérations 2016 (par le Président du CRCAA, Olivier LABAN) :
- DELIBERATION N° 1 – 2016 RENOUVELANT LA COTISATION PROFESSIONNELLE
OBLIGATOIRE
- DELIBERATION N° 2 – 2016 COTISATION SPECIFIQUE AU FINANCEMENT DE L’ENLEVEMENT DES DECHETS OSTREICOLES
- DELIBERATION N° 3 – 2016 SPECIFIQUE AU FINANCEMENT DU GROUPEMENT DE DEFENSE SANITAIRE
- DELIBERATION N° 4 – 2016 SPECIFIQUE AUX OPERATIONS DE REHABILITATION DU
DPM
- DELIBERATION N°5 – 2016 GUIDE DES PROCEDURES D’ACHAT DU CRCAA
- DELIBERATION N°6 – 2016 EXTENSION DES OBLIGATIONS DE DECLARATIONS A
L’AQUITAINE
3. Préparation des fêtes : dispositifs de surveillance mis en place avec la gendarmerie (par le Président du CRCAA, Olivier LABAN), observatoire des cours, rappels réglementaires
4. Promotion Communication : propositions d’une nouvelle campagne pour 2016 ; anticipation de la réglementation sur les plastiques (par la Commission Communication et Chloé SAVARIN du CRCAA)
5. Point sur le Conseil du CNC du 18 novembre (par les Représentants du CRCAA au CNC, Olivier LABAN, Thierry LAFON et Laurent BIDART)
6. Séminaire DLAL du 5 novembre : premiers éléments de la nouvelle candidature (par le Président du CRCAA, Olivier LABAN) (dont l’idée d’un groupement d’employeurs)
7. Travaux de la commission Médoc et sollicitation du Pays d’associer la filière ostréicole au
programme LEADER
8. Reparcage Matelle : Transfert et opération de réhabilitation
9. RDV Info Cabanes : propositions 2016 (par Florence VIVIER du CRCAA)
10. Informations et questions diverses
- Avancement des PNM
- Dossier réaménagement Arguin
P.V du Conseil du Comité Régional de la Conchyliculture Arcachon-Aquitaine, 2 décembre 2015. 3
1. Approbation du P.V. du 7 octobre 2015
Aucune remarque n’étant faite, Olivier LABAN soumet au vote le projet de P.V.
Le Procès-Verbal du Conseil du 07/10/2015 est validé à l’unanimité.
2. Budget prévisionnel 2016 et Délibérations 2016
Olivier LABAN avait interpellé M. LEVERT, DIRM, pour l’alerter sur le manque de visibilité des fonds
pour le CRC, ce qui a permis de provoquer une rencontre avec M. le Préfet, et à ce que l’Etat mesure
les enjeux qu’encourent le CRC. Depuis, la DPMA s’est rendue sur le Bassin où une réunion de travail
et une visite de terrain ont été organisées en collaboration avec David MORDANT et Bénédicte
GUERINEL, DDTM. Ces rencontres ont permis de trouver des solutions notamment pour le DPM et
d’avoir la visibilité suffisante pour élaborer un budget pour l’année 2016, même si sur le GDSO, des
réponses sont encore attendues.
A. Olivier LABAN laisse la parole à Nathalie LAFON qui présente le budget 2016.
Ce budget 2016 est contraint à une prudence de mise, du fait de l’incertitude des fonds FEAMP. Ainsi,
au niveau des actions du CRC, on reste sur des fondamentaux, dans la lignée de 2015.
Le prévisionnel 2016 subit des variations par rapport au prévisionnel de 2015. Il tient compte du
remaniement interne : départ du comptable sans remplacement, refonte du nettoyage, isolement
des activités individuelles et des activités collectives.
a) Activité nettoyage
Par rapport à 2015, Une baisse des achats liée à l’étude du projet de remplacement du
bateau réalisée en 2015 et une augmentation des services extérieurs du fait du sondage de
coque prévu en janvier 2016.
Les charges financières sont réduites, grâce au changement de partenaires financiers. Les
provisions de subventions sont moins importantes, elles concernent seulement les actions de
nettoyage collectif. Nathalie LAFON détaille les subventions par partenaire financier.
Olivier LABAN rappelle que les subventions peuvent être acquises uniquement dans le cadre
de nettoyage de zone. En ce qui concerne le nettoyage individuel, la prise en charge d’une
partie du coût pourrait être envisagée dans le cadre d’un dossier de subvention individuel,
mais rien n’est acquis à ce jour.
En complément, M. LEVERT évoque ce qui s’est passé entre le dernier conseil et ce jour.
M. Le Préfet s’est penché sur l’éligibilité du nettoyage dans le cadre du nouveau programme.
Cette intervention s’est faite dans deux directions :
- confirmation très récente de l’éligibilité de la réhabilitation des zones conchylicoles, par
courrier de M. Le Ministre, suite au constat sur le terrain par la DPMA.
- le Programme Opérationnel n’étant pas validé, le Préfet a envisagé d’autres sources de
financement à titre exceptionnel. La subvention provisionnée sur 2015 sera ainsi
honorée ; une convention de 50 000 € signée et une autre de 130 000 € à la signature.
P.V du Conseil du Comité Régional de la Conchyliculture Arcachon-Aquitaine, 2 décembre 2015. 4
Olivier LABAN, conscient de la mobilisation des services de l’Etat, remercie M. le Directeur de la
DIRM pour ces bonnes nouvelles et accords octroyés dans des délais serrés.
b) Activité Formation Conseil
Nathalie LAFON présente l’activité Formation Conseil, qui regroupe les interventions
individuelles auprès des professionnels (diagnostics installation, dossiers de subventions,
formations…)
Augmentation prévue pour l’achat d’outils. Les services extérieurs sont en augmentation du
fait des frais de déplacement de la personne qui fait les diagnostics, de même que les
charges de personnel. La participation des professionnels regroupe la participation des
candidats à l’installation aux diagnostics et les frais des dossiers de subvention. Les produits
permettent de couvrir le léger découvert que l’on va avoir sur d’autres activités.
Aurélie LECANU ajoute, qu’auparavant, tout était globalisé dans le compte appui technique.
Sur les dossiers de subvention comme sur les diagnostics, le même principe a été retenu par
les partenaires, une facturation sera présentée au professionnel pour la réalisation des
demandes d’aides ; facture de frais de montage qui sera éligible. Deux tarifs seront proposés
et éligibles à 50 %, ce qui reviendra, subventions déduites, à :
- 250 € HT pour des dossiers < à 50 000 €
- 700 € HT ≥ à 50 000 €
c) Animation de la filière
Nathalie LAFON indique qu’il y a une baisse sur ce poste, liée aux charges de personnel
imputées sur l’activité Formation Conseil.
Nathalie LAFON évoque la diminution de la sous-traitance.
Olivier LABAN explique que la baisse des ressources se traduit par de moindres actions.
d) Promotion
Le budget est identique à 2015. Les mêmes actions sont conservées et financées par la
participation des professionnels, quote-part des CPO, de la Région et du Département. On
fait état des produits : ventes d’huîtres et encarts publicitaires dans radio cabanes.
Olivier LABAN ne souhaitait pas réduire ce budget qui est déjà très faible au regard de ce que
consacre les autres bassins de production. Il rappelle que « la promotion ne sert pas à vendre
plus mais à vendre mieux ».
En grande surface cette année, les prix connaissent une baisse de 25 à 30 % sans que les
volumes des pré-commandes augmentent. La proportion des achats de Noël sera peut-être
plus importante du fait du faible prix, mais ce sera à confirmer.
e) Activité GDSO
Au niveau de cette activité, le budget reste identique, les charges de personnel baissent un
peu, du fait de la répartition différente des postes sur les différents budgets.
Olivier LABAN indique que toutes les réponses ne sont pas encore apportées quant à la
pérennité des ressources sur cette activité. Le GDSO reste un appui important pour la filière,
notamment en période de crise sur le territoire français. Il évoque la tenue d’une réunion le
P.V du Conseil du Comité Régional de la Conchyliculture Arcachon-Aquitaine, 2 décembre 2015. 5
7 décembre avec la DGAL ; l’enjeu est que chaque région de production soit dotée d’un
groupement sanitaire. Il faut renforcer les actions sanitaires et zoosanitaires, les mettre en
réseau, d’autant plus dans un contexte où l’IFREMER se désengage de ses actions de
surveillance.
Alexandre ROYER, précise que le GDS n'est, dans sa configuration actuelle, pas éligible à un financement FEAMP en son article 56 (e) relatif à la santé animale (article en gestion nationale), compte tenu du travail restant à accomplir sur cette mesure entre la direction générale de l'Alimentation (DGAL) du MAAF, de la DPMA et de l’interprofession conchylicole; Aussi, la prévision de financement FEAMP de 64 278 € serait portée au titre de l'article 50 (c) relatif à la mise en réseau sur la thématique de l'échange d'expériences et de bonnes pratiques, en lien étroit avec la Région (article en gestion régionale). Dès lors que le cadre méthodologique de cet article sera définitivement arrêté, le contenu du dossier et son libellé seront alors à adapter.
f) Déchets
Le prévisionnel 2016 est en augmentation car il sous estimait les coûts d’entretien et de
réparation du Merlot.
Olivier LABAN précise que l’intitulé doit préciser que cette activité du CRC se limite au Sud
Bassin, alors qu’au Nord, l’activité est assurée par la COBAN.
Concernant la gestion des déchets coquillers, Thierry LAFON souligne qu’il faut trouver des
filières de valorisation qui ne soient pas coûteuses pour la structure.
g) Fonctionnement du CRC
Aurélie LECANU précise que ce budget correspond aux charges liées à la représentation
professionnelle, au fonctionnement du CRCAA et pour une petite partie à des études qui
pourraient notamment être portées par le CREAA.
Olivier LABAN rappelle que le CREAA, Centre Régional d’Expérimentation et d’Application
Aquacole de Poitou Charentes, pourra se développer à l’échelle de la nouvelle grande
Région. Le CRCAA va intégrer son Conseil d’Administration. Il reprendra des actions,
réduisant les charges du CRC, et apportera de nouvelles compétences. Le CREAA fera donc le
comptage des larves d’huîtres, le comptage de moules est évoqué.
Olivier LABAN de préciser que tout est à construire avec le CREAA.
Le budget global ainsi présenté est à l’équilibre. L’objectif est de faire des économies. Les
subventions diminuant de 130 000 €.
B. Olivier LABAN propose ensuite d’aborder les délibérations qui vont permettre d’appuyer le
budget et de l’approuver par la suite. Chacun a pu prendre connaissance des délibérations.
- DELIBERATION N° 1 – 2016 RENOUVELANT LA COTISATION PROFESSIONNELLE OBLIGATOIRE
Olivier LABAN présente deux propositions :
- Part variable inchangée entre 2015 et 2016 : 2,45 € par are
P.V du Conseil du Comité Régional de la Conchyliculture Arcachon-Aquitaine, 2 décembre 2015. 6
- La part fixe pourrait être modifiée selon deux options :
1/ Une part fixe à 200 € avec une possibilité d’exonération de part fixe des
entreprises non actives
2/ Une part fixe à 170 €
Olivier LABAN évoque les difficultés à recouvrir les cotisations, notamment pour les inactifs. Il
propose de pouvoir les exonérer de part fixe. Par contre, la part variable reste due, afin d’inciter ces
concessionnaires non actifs à entamer les procédures pour abandonner leurs parcs.
Jean-Pierre MAURY s’interroge sur l’impact de cet effort collectif. Il souhaite que cette information
soit diffusée en ce sens à tous. L’objectif est de montrer aux inactifs que l’on prend en compte leur
situation, d’autant que le recouvrement est très coûteux. Le bilan de ces actions de recouvrement
risque d’être instructif.
La délibération N° 1 est soumise au vote :
Proposition n°1 POUR : 18
Proposition n°2 POUR : 0
Abstention 0
La Délibération N° 1, proposition n°1, est adoptée à l’unanimité.
Olivier LABAN remercie les professionnels pour leur confiance.
- DELIBERATION N° 2 – 2016 COTISATION SPECIFIQUE AU FINANCEMENT DE L’ENLEVEMENT DES DECHETS OSTREICOLES
Le choix est de ne pas changer le montant de la cotisation par rapport à 2015.
La cotisation est rappelée : 1,28 € HT par are de parcs concédés en France, avec un plafonnement à 745 € HT.
Denis BELLOCQ trouve que la cotisation reste faible. Il ne comprend pas le plafonnement.
Olivier LABAN explique qu’à la mise en place, 2 simulations avaient été réalisées, avec et sans plafonnement. Sur une dizaine d’entreprises qui dépassaient 8 ha, on allait les pénaliser, avec 2 à 3 000 € d’enlèvement de déchets, alors que se sont souvent des entreprises travaillant à l’extérieur qui ne ramènent pas toutes leurs coquilles sur Arcachon. Un déplafonnement n’avait pas pour contrepartie de réduire significativement la cotisation à l’are ; il permettait de faire en individuel que des économies très marginales de l’ordre de 40 €. C’est le cas des entreprises qui ont des superficies importantes de parcs non exploités qui augmentent la cotisation. Mais, Olivier LABAN rappelle que toute superficie non exploitée doit être abandonnée.
Angelika HERMANN propose de recalculer en prenant en compte l’activité de dégustation.
Olivier LABAN acquiesce. Il regrette que la commission budgétaire n’y ait pas travaillé en amont, dans la mesure où Denis BELLOCQ, membre de cette commission, n’avait pas émis de remarque.
Il propose un vote sur cette proposition pour pouvoir adopter un budget pour 2016 et s’engage à présenter l’impact du plafonnement lors d’un prochain conseil.
P.V du Conseil du Comité Régional de la Conchyliculture Arcachon-Aquitaine, 2 décembre 2015. 7
La Délibération N° 2 est adoptée à l’unanimité.
Olivier LABAN remercie les professionnels pour leur confiance.
- DELIBERATION N° 3 – 2016 SPECIFIQUE AU FINANCEMENT DU GROUPEMENT DE DEFENSE SANITAIRE
Olivier LABAN présente la délibération qui reste inchangée par rapport à 2015.
- 137,35 € HT / entreprise commercialisant moins de 50 tonnes,
- 274,70 € HT / entreprise commercialisant plus de 50 tonnes
La Délibération N° 3 est adoptée à l’unanimité.
Olivier LABAN rappelle que les entreprises s’installant en cours d’année ne bénéficieront pas d’un
prorata, car les entreprises bénéficient d’un travail d’accompagnement et du même tarif pour le
rythme de prélèvement en période d’agrément conditionnel.
Philippe SALVAGNAC fait une remarque sur l’article 3. La DDPP dispose de la donnée des entreprises
commercialisant plus de 50 tonnes lors du dossier d’agrément. Les évolutions des tonnages
commercialisés ne sont pas connues au fil du temps par la DDPP, cela est mis à jour lors des
contrôles.
Aurélie LECANU justifie l’article par le fait que toute entreprise est tenue de mettre à jour son
dossier d’agrément en cas de modification des volumes mis en marché.
- DELIBERATION N° 4– 2016 SPECIFIQUE AUX OPERATIONS DE REHABILITATION DU DPM
Les montants restent inchangés :
- La cotisation d’une intervention par marée est fixée à 675 € TTC, soit 562,50 € HT.
- La cotisation d’une intervention par marée pour les jeunes de moins de 35 ans
est fixée à 605 € TTC, soit 504,17 € HT
- La cotisation d’une intervention par marée dans le cas où il y a plus de 10 marées de
commandées ou réalisées sur une période de 2 ans est fixée à 605 € TTC, soit 504,17 € HT.
- La cotisation d’une intervention par marée, dans le cas où il y a plus de 10 marées de
commandées ou réalisées sur une période de 2 ans, et que l’ostréiculteur est âgé de moins
de 35 ans est fixée à 555 € TTC, soit 462,50 € HT.
Pas de commentaire sur cette délibération.
La Délibération N° 4 est adoptée à l’unanimité.
Olivier LABAN soumet au vote le budget 2016 auprès des membres du Conseil.
Le budget est adopté à l’unanimité.
P.V du Conseil du Comité Régional de la Conchyliculture Arcachon-Aquitaine, 2 décembre 2015. 8
Olivier LABAN remercie l’équipe du CRC, ainsi que Nathalie LAFON, CER France, pour son soutien
durant l’année, avec une mention particulière pour Sylvie ARTUS qui a relevé le défi de la
comptabilité en 2015 dans un contexte difficile, hérité des dernières années, ainsi que la Directrice.
Jean-Pierre MAURY demande des précisions pour mieux informer ses collègues. L’augmentation
représente 150 € par entreprise qui permet de combler un manque de 45 000 € de subventions dans
le budget. Olivier LABAN rappelle que les entreprises arcachonnaises sont de petites structures, sans
poste de secrétariat, qui ont besoin de l’accompagnement du CRCAA. Laurent BIDART évoque
l’augmentation sur la Bretagne qui représente 120 € / hectare dans le même objectif d’assurer le
fonctionnement. Olivier LABAN évoque la remarque faite par l’Etat de la faible participation des
professionnels. Il rapproche l’augmentation de 150 € au regard du chiffre d’affaires, en moyenne de
120 000 €. L’investissement est pour la profession. Thierry LAFON renchérit en soulignant le contexte
de réduction drastique des fonds publics, nous sommes face à deux choix : nous assumer, pour
porter une structure nécessaire, qui a son utilité réelle, ou on se contente d’une structure fantôme,
ce qui sera contre-productif pour nous. Le fait d’être plus autonome permet par ailleurs de
s’affranchir dans nos décisions. Il faut relativiser cette augmentation.
DELIBERATION N°5 – 2016 GUIDE DES PROCEDURES D’ACHAT DU CRCAA
En complément du règlement intérieur, Aurélie LECANU, propose la validation de ce guide. Sans
guide de procédure, le code des marchés publics est appliqué, ce qui est très contraignant, faisant
courir le risque de non liquidation de subvention et des éventuels recours. Ce guide permet une
certaine souplesse.
Pour les montants inférieurs à 20 000 € HT, on essaye de disposer de 3 devis, sans se l’imposer,
notamment dans des situations de panne des engins, ce qui permet de ne pas les immobiliser.
- De 20 000 € à 80 000 €, rédaction de cahiers des charges, sollicitation de 3 offres
- De 80 000 € à 207 000 €, rédaction de cahiers des charges, journal d’annonce
- Au-delà de 207 000 €, application de la loi.
Christophe LAFOND interroge sur les différents plafonds ; ils sont issus d’un travail entre CRC.
En partenariat avec les autres CRC, une formation a été suivie. La même façon de faire sera adoptée
par les CRC de Poitou-Charentes et Vendée.
La Délibération N° 5 est adoptée à l’unanimité moins une abstention (JP. MAURY)
- DELIBERATION N°6 – 2016 EXTENSION DES OBLIGATIONS DE DECLARATIONS A L’AQUITAINE
- Déclaration annuelle de production à la date fixée par la réglementation
- Déclaration de pose de collecteurs au plus tard le 15 septembre
- La déclaration de relève des collecteurs au plus tard le 15 juin
- La déclaration d’introduction de naissain
Angelika HERMANN interroge quant à la possibilité d’avoir un retour de l’administration par rapport
à toutes ces déclarations obligatoires.
Olivier LABAN renchérit concernant l’explosion des collecteurs à l’été 2015. La demande de contrôles
faite au dernier Conseil n’est pour l’instant pas suivie d’effet.
La Délibération N° 6 est adoptée à l’unanimité
P.V du Conseil du Comité Régional de la Conchyliculture Arcachon-Aquitaine, 2 décembre 2015. 9
3. Préparation des fêtes : dispositifs de surveillance mis en place avec la gendarmerie, observatoire des cours, rappels réglementaires
Surveillance
Sur les quinze derniers jours, nous déplorons deux vols déclarés :
- 500 kg de marchandes sur les parcs de Nicolas Lataste au Courbey,
- 1 Tonne 500 (soit 176 poches de marchandes) sur les parcs de Dominique Bazeille au
Courbey,
Une réunion a eu lieu entre les garde-jurés et la nouvelle équipe de gendarmerie. La vigilance doit
rester de mise.
Le collage des autocollants sur les bateaux doit être fait. Olivier LABAN indique que la liste des
numéros sera communiquée aux gendarmes.
Les gendarmes estiment que cette mesure est profitable à leurs investigations. Pour appuyer
l’initiative du CRCAA, ils contrôleront les navires sans autocollant prioritairement mais ne pourront
les verbaliser pour cela, la mesure n’étant pas réglementaire.
Ils permettront, par ailleurs, entre professionnels, de repérer les navires, Nord / Sud.
Nicolas MERCIER rapporte les remarques de ses collègues proposant de coller un troisième
autocollant sur le toit. Chloé SAVARIN précise que l’autocollant coûte 6 € pièce. Il est précisé que les
caractères devront être plus épais.
Point sur la préparation des fêtes
Olivier LABAN évoque la baisse des prix en GMS. L’inquiétude est sur l’appellation Huître Arcachon
Cap Ferret. L’argument du produit de niche et de qualité n’est pas recevable pour la Grande
Moyenne Surface s’il n’y a pas une demande explicite des consommateurs. Seulement, peu de
professionnels restent sur la GMS, nous n’avons ni les volumes, ni la notoriété.
Lionel FOUCART regrette que la GMS ne joue pas le jeu en local par rapport à la vente à bas prix des
huîtres d’autres bassins. Le système des prospectus nationaux et les obligations vis-à-vis des
centrales expliquent cela. On s’aperçoit finalement que le débouché de la dégustation à forte valeur
ajoutée permet aux arcachonnais de sortir leur épingle du jeu. L’opportunité doit être conservée,
d’autant que nous avons un coût de production très élevé.
Jean-Pierre MAURY informe que la vente au détail subit le temps clément qui a éloigné les clients de
Toulouse mais profite en revanche aux dégustations.
Denis PINTO confirme que la période est calme dans les Landes.
Rappels Réglementaires
Philippe SALVAGNAC souhaite faire un rappel réglementaire en vue de la période des fêtes.
- Sur la provenance du coquillage : attention à la zone de provenance : zone B, achat purifié
- Attention aux nouveaux fournisseurs, aux DE fournis par les courtiers
- Qualité de l’eau, notamment dans les malines, suite aux épisodes pluvieux qui
provoquent du ruissellement. En prévention, ne pas oublier l’entretien des malines
- Les bonnes pratiques : pas de feux sur les ports. La zone d’expédition doit être
propre, vide, pas de récupération des paniers bois
P.V du Conseil du Comité Régional de la Conchyliculture Arcachon-Aquitaine, 2 décembre 2015. 10
- Traçabilité : à tenir à jour. Pas d’anti-datage, sachant que c’est un délit. La traçabilité doit
être disponible sur l’établissement.
- Attention à l’étiquetage
Concernant les contrôles, Olivier LABAN demande à ce que quelques entreprises ne soient pas les
seules ciblées, il demande de mettre l’accent sur l’ensemble des entreprises. Les entreprises
sérieuses, qui font du volume et qui sont les plus structurées, peuvent comprendre les contrôles si
elles ne sont pas les seules à être contrôlées.
Philippe SALVAGNAC précise que le volume rentrait principalement dans les critères de
programmation des contrôles, néanmoins, les plans de contrôle évoluent et porteront aussi à
présent sur les petites entreprises qui peuvent avoir un mauvais impact. Laurent PIANET témoigne
de l’évolution des programmations qui prend en compte les résultats des contrôles en routine.
L’objectif est d’aller voir tout le monde.
Olivier LABAN évoque la question des huîtres du Portugal, touchées par des vagues de mortalités
importantes, toutes tailles, tous coquillages. Il souhaite la plus grande vigilance sur les arrivées
d’huîtres du Portugal. Il demande à ce que le dossier soit ouvert pour que l’on puisse connaître les
enjeux et les risques. Un arrêt des transferts est-il prévu ?
Philippe SALVAGNAC répond que les autorités portugaises n’ont rien fait remonter à la France.
Olivier LABAN souhaite que le GDS puisse conduire une enquête déclarative auprès des entreprises
arcachonnaises concernées, quitte à saisir en suivant l’IFREMER. Hélène OGER JEANNERET précise
qu’elle a été contactée par un ostréiculteur.
M. LE SAOUT, DDTM Bordeaux, propose un instrument particulier. Le Schéma des structures
prévoirait le principe de précaution ciblant les lots frappés par des mortalités dépassant un seuil
critique.
Olivier LABAN pensait à un arrêté interdisant les transferts. Il faudrait voir avec le CNC ce qui se
passe à l’échelle nationale.
Lionel FOUCART interroge sur les malines communes ; il demande une intervention auprès de la
municipalité de la Teste, au vu de l’érosion de la digue qui fragilise la maline. Si la digue se perce, la
maline sera insalubre. Rien n’est fait par la municipalité pour l’instant. Laurent PIANET souhaite
réaliser une nouvelle visite sur site.
4. Promotion Communication : propositions d’une nouvelle campagne pour 2016 ; anticipation de la réglementation sur les plastiques
a) Nouveau succès des huîtres à Bordeaux SO GOOD
Chloé SAVARIN évoque le bilan de l’évènement du 20 novembre au Palais de la Bourse. Il est à souligner que l’évènement a eu lieu dans une période où des attentats ont été perpétrés une semaine avant : on pouvait craindre une annulation, une baisse de la fréquentation. Finalement, les 700 places en prévente ont été vendues dès le jeudi. On a eu 1 200 entrées qui ont permis de découvrir la dégustation des huîtres et du vin. Le ressenti est que les gens ont pris plus le temps de l’échange et de la dégustation.
Jérôme LABEGUERIE souligne sa satisfaction et tout l’intérêt pour les huîtres d’Hossegor.
P.V du Conseil du Comité Régional de la Conchyliculture Arcachon-Aquitaine, 2 décembre 2015. 11
Olivier LABAN a apprécié la visibilité affichée pour les différents visuels créés qui permettent d’identifier clairement et de communiquer tant sur Arcachon Cap Ferret que sur Hossegor et le Médoc.
Denis BELLOCQ intervient pour préciser que la qualité était au rendez-vous contrairement à l’année précédente.
Si l’action collective n’est pas garante de qualité, il faut éviter ce type d’action.
Ainsi, Chloé SAVARIN témoigne de défauts de qualité sur l’action du cross sud Ouest. Un lot a dû être refusé, alors que l’huître a été achetée 5,5 €/kg. Le choix a été fait de les acheter pour avoir de la qualité. Finalement c’est l’effet inverse qui se produit.
Sur Bordeaux So Good, l’idée était d’offrir une vitrine en individuel, ce qui donne plus de gage sur la qualité des produits présentés.
Même si l’opération de Bordeaux a été un franc succès, Olivier LABAN s’interroge sur la mobilisation des professionnels, en amont, au niveau de la communication et lors de l’évènement. Les désistements au dernier moment sont évoqués. Désistements d’autant plus gênants qu’avec une entrée payante, on a des obligations en termes de quantité.
b) Nouvelle campagne Produit
Chloé SAVARIN présente les travaux en cours pour la nouvelle campagne et interroge les
professionnels sur leurs attentes :
- Conserver un positionnement nature en lien avec le produit et l’effet PNM,
- Harmoniser les visuels selon des déclinaisons en fonction des différents réseaux de
commercialisation (marchés, dégustation,…)
La construction du visuel est travaillée en collaboration avec une agence, en insistant sur le lien en
relation avec le territoire. Olivier LABAN propose d’envoyer par informatique les fichiers qui ne
rendent pas bien à l’écran.
Chloé SAVARIN précise travailler avec un photographe spécialisé sur la photo produit qui permettra
de décliner Hossegor / Médoc,…
Concernant les logos, Bernard LAZARINI et Adeline BOROT précisent leur disparition. Ils seront
remplacés à courte échéance par un « bloc-marque », à apposer sur les supports de communication.
Angelika HERMANN demande à inclure les femmes dans la déclinaison le métier / les hommes et les
femmes.
Adeline BOROT intervient en tant que consommatrice et précise qu’une assiette trop bien rangée ne
traduit pas, à son sens, le côté nature.
Une rencontre est prévue avec l’AAPrA sur le budget 2016, Chloé SAVARIN prévoit de préparer un
plan de communication.
Olivier LABAN demande de valider le principe de la déclinaison. Le principe est adopté.
Une remarque a été faite sur l’absence de communication pour la structure du CRC.
Chloé SAVARIN explique que l’objectif serait d’avoir une entité régionale forte qui englobe les trois
zones de production, et qui positionne le CRCAA en tant que CCI de l’ostréiculture. L’agence a fait
une proposition en ce sens en reprenant la cabane « tchanquée » du bâtiment.
Olivier LABAN estime important d’avoir une représentation pour le CRCAA tout en conservant le logo
des huîtres très présent. Il souligne qu’un changement de nom du fait de la fusion des régions n’est
pas à exclure, et doit être anticipé avec un format de logo évolutif.
P.V du Conseil du Comité Régional de la Conchyliculture Arcachon-Aquitaine, 2 décembre 2015. 12
c) Les sacs plastiques
Chloé SAVARIN a prospecté auprès des entreprises susceptibles de proposer des sacs au vu de la loi
applicable au 1er janvier 2017. Olivier LABAN souhaite qu’Arcachon soit novateur sur cette question.
Chloé SAVARIN précise qu’au vu du report de la mise en application, les matières potentiellement
utilisables ne sont pas définies. On a une incertitude quant aux matières autorisées.
Olivier LABAN désire faire une enquête sur les besoins en ostréiculture et attirer la vigilance des
parlementaires sur ce point, notamment sur l’obligation peut être inappropriée de sac réutilisable.
5. Point sur le Conseil du CNC du 18 novembre
Les représentants au CNC informent que le conseil organisé le 18 novembre s’est mal passé.
Concernant la mention de censure à l’encontre de Gérald VIAUD, une délibération a été rédigée qu’il
n’a pas souhaité présenter à l’Ordre du Jour, préférant présenter une délibération visant à
réorganiser le CNC. L’idée est que le Président doit déléguer car il ne peut tout faire, sauf que cela a
pour conséquence un moins bon suivi des dossiers et de la stratégie…
Le vote a comptabilisé 17 pour la délibération, 16 contre. Encore une fois, le vote passe in extrémis.
Olivier LABAN rappelle les scores réalisés dans le cadre de son élection, avec un résultat très serré.
Malgré le vote de 4 CRC contre lui, il ne réagit pas. Avec la Vendée, la Bretagne Nord et Sud, nous
avons décidé de quitter le Conseil avant le vote du budget. Beaucoup d’anomalies avaient été
décelées sur les délibérations, notamment sur trois propositions (délibération 88) comportant des
montants très différents qui doivent permettre de lever les mêmes fonds alors que cela semble
mathématiquement incohérent. Le prévisionnel du CNC présente des délibérations qui ne sont pas
mises en parallèle avec les actions.
Avec notre départ, seuls les trois premiers points ont été traités. Les autres ont été reportés à un
nouveau conseil, le 8 décembre, sur lequel le quorum n’est pas requis. La demande a été faite de
faire avec un budget à minima, sans augmentation de cotisations. Les cotisations 2015, en
augmentation, devaient financer des actions qui n’ont pas été menées, ou en partie : étude sur les
centres techniques, recrutement d’un nouveau Directeur qui n’est arrivé qu’en septembre 2015. Au
vu des budgets non consommés, il semble compliqué de renouveler les cotisations à la même
hauteur en 2016.
Thierry LAFON ajoute que les documents de séance sont transmis tardivement, qu’ils sont peu
compréhensibles, que des questions se posent sur la pertinence d’actions menées.
Sur les questions du Centre technique et de récupération des brevets, Olivier LABAN souhaitait être
ambitieux, mais il faudra être réaliste sur les capacités du CNC.
6. Séminaire DLAL du 5 novembre : premiers éléments de la nouvelle candidature (dont l’idée d’un groupement d’employeurs)
Sur ce point du DLAL, Aurélie LECANU excuse Aline DELAMARE, qui représente aujourd’hui les professionnels et le Pays sur le salon de la restauration collective en Aquitaine.
En son nom, Aurélie LECANU présente l’avancée du dispositif qui va remplacer dans le FEAMP l’axe4.
L’enveloppe est conséquente avec plus de 2 000 000 €. Ce sont les professionnels et le territoire qui doivent proposer les règles qui détermineront les projets à financer. Pour ce faire, il faut présenter une candidature, qui présente les filières et les ambitions de celles-ci. Le portage est assuré par le Pays Barval, et le travail se fera sur les échanges du séminaire du 5 novembre. En termes d’enjeux, il est ressorti de cette journée :
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- Des nouvelles productions ou pratiques culturales : L’idée c’est de pouvoir
accompagner différents projets : études ou investissements, notamment les études
permettant d’étudier les nouveaux process en cas de fermeture ou encore travailler
sur un suivi des pratiques culturales pour gagner en qualité (densité optimale,
capacité trophique du bassin,…)
- La valorisation des produits : rester présents sur les marchés locaux en renforçant les
partenariats avec les différents intervenants (centres de formation, restaurateurs,
mareyeurs,…), travailler sur les signes de qualité, …
- Le lien social : sur les problématiques d’emploi, il faut que l’ostréiculteur devienne un
métier choisi et pérenne, avec comme perspective, pouvoir devenir chef d’entreprise.
A aussi été évoquée la création de groupements d’employeurs ou dispositif similaire.
Le succès de l’ESAT Arcabaie montre les besoins ponctuels en main d’œuvre des
entreprises.
- La coopération avec des temps d’échanges et d’accompagnement spécifique, par
exemple sur les process de valorisation des déchets sur d’autres bassins de
production.
- Conscience environnementale : disposer d’une bonne connaissance des
phénomènes, et contribuer à préserver la qualité des eaux ou encore faire entendre
nos besoins.
Les enjeux ont été recueillis de la même façon pour la filière pêche. La rédaction doit être finalisée fin
d’année. Le Dépôt des candidatures à la Région sera début 2016.
Adeline BOROT indique que celles-ci doivent être déposées fin février 2016. La sélection se fera
courant 2016. Les étapes préalables sont les suivantes : approbation du Programme Opérationnel du
FEAMP, existence de la nouvelle Région aux yeux de la commission pour pouvoir gérer les fonds,
nécessité d’une convention avec la DPMA en préalable à la convention entre la Région et le groupe.
7. Travaux de la commission Médoc et sollicitation du Pays d’associer la filière
ostréicole au programme LEADER
- Une Réunion de la Commission affinage a eu lieu le 10 novembre.
Elle a notamment étudié la demande d’agrément d’un nouveau site pour M. FOURTON. La
Commission a donné un avis favorable mais sous réserve de l’obtention
de la prise d’eau AECM et de capacités de purification. Son marais est situé à côté de M. Fauchier
Par ailleurs, le bilan de la première saison d’affinage a été fait et un travail avec le CREAA a permis de
lister leurs besoins futurs en études et suivi.
- Réunion CDC Médoc
L’après-midi, a eu lieu la réunion avec la Communauté de Communes de la Pointe Médoc.
Concernant les marais du Grand Port autonome de Bordeaux (GPAB), un appel à candidature sera
lancé début 2016. Le CRCAA sera associé ensuite à la sélection des candidats. Les travaux seront à la
charge de l’exploitant mais toutes les autorisations réglementaires seront demandées par le GPAB
pour éviter les délais trop longs avant l’exploitation.
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- LEADER Pays Médoc
Le pays Médoc a été retenu pour la mise en place du LEADER avec un axe sur le développement des
aquaculteurs.
Il y a un poste de titulaire et un poste de suppléant à pourvoir pour siéger au
Conseil du LEADER
Un appel à candidature sera lancé auprès des professionnels médocains.
8. Reparcage Matelle : Transfert et opération de réhabilitation
Olivier LABAN explique que certains professionnels se sont vus attribuer des parcelles avec
beaucoup d’huîtres au sol.
Angelika HERMANN s’étonne que les parcs attribués soient sales.
La DDTM a répondu qu’elle procédera à des transferts si des professionnels en font la demande.
9. RDV Info Cabanes : propositions 2016
Bilan des RDV Info Cabanes : Un calendrier très dense sur les trois mois. 10 dates de réunion
proposées avec : 4 au Nord Bassin (12 participants) et 6 au Sud Bassin (50 participants).
Avec des sujets divers : Reparcage, communication, social (mutuelle obligatoire, embauche
des salariés) et comptabilité (fiscalité et compta).
Le CRCAA remercie les professionnels qui ont mis à disposition leur cabane.
Florence VIVIER évoque un gros succès sur les questions concernant le social. Elle note que les
échanges ont été intéressants entre les professionnels eux-mêmes pour échanger sur leurs pratiques
avec une participation féminine importante.
Nicolas MERCIER explique qu’il n’a pas pu y aller mais il a eu la demande d’avoir des retours écrits
sur ces réunions.
Olivier LABAN indique que l’intérêt de ces réunions c’est quand même que les professionnels soient
présents, pour les échanges et également vis-à-vis des intervenants qui se déplacent.
Florence VIVIER présente le nouveau calendrier 2016 avec des réunions programmées en fonction
des actualités :
- 4 février : logiciel TRACES
- 17 mars : mise en stock protégé
Plusieurs autres thématiques seraient possibles : social, activité dégustation (social, embauche,
règles sanitaires), DUO, créer son site internet.
Le Conseil valide le calendrier proposé.
10. Informations et questions diverses
- Avancement des PNM
P.V du Conseil du Comité Régional de la Conchyliculture Arcachon-Aquitaine, 2 décembre 2015. 15
Thierry LAFON annonce que les commissions thématiques du PNM Bassin d’Arcachon ont été mises
en place. Le processus de création du plan de gestion sera amorcé début 2016, sur un an au lieu de
deux ans. Il précise qu’un COPIL sera organisé le 11 décembre.
Ces premières étapes vont demander beaucoup de temps de mobilisation pour les professionnels.
Quant au PNM Estuaire de la Gironde et des Pertuis, il est très en retard, après un départ rapide, on
est maintenant complètement à l’arrêt.
Au niveau de l’Agence des Aires Marines, le budget sera constant ce qui est incohérent avec
l’ambition affichée. Thierry LAFON indique avoir demandé que le gel des budgets s’accompagne du
gel du chronomètre pour la mise en place du plan de gestion. L’objectif de 20% des eaux françaises
dans des parcs protégés est atteint mais on pourrait se retrouver avec des parcs sans substance. En
tant qu’usager des eaux, c’est vraiment dommage car les parcs devaient permettre de faire travailler
les administrations et les usagers ensemble. On se retrouve dans le même cas de figure que les SAGE.
C’est très préoccupant.
Pour le PNM d’Arcachon, on a la chance d’être sur un petit territoire où les acteurs se connaissent
mais ce n’est pas le cas de Gironde Pertuis.
Olivier LABAN précise que Thierry LAFON a été élu Président de la Commission « Gestion des
espaces », très importante pour la gestion du DPM et pour la filière globalement.
- Dossier réaménagement Arguin
Ce projet a été voté l’année dernière. Florence VIVIER a rédigé une étude d’incidence consistante
avec la DDTM et le gestionnaire de la réserve, la SEPANSO, après concertation avec les acteurs. Une
commission devait se tenir en décembre, mais notre dossier est supprimé de l’ordre du jour par la
DREAL. Notre dossier doit repasser en Janvier.
Olivier LABAN soulève que la profession se fait montrer du doigt sur le nettoyage des parcs et là on
se retrouve dans un blocage administratif, plus sur la forme que sur le fond.
Le Président informe que Madame la Sous-Préfète a obtenu une réunion cet après-midi avec la
DREAL pour en discuter et trouver une solution. La DREAL lui ayant écrit que le gestionnaire n’avait
pas été associé alors que la SEPANSO, déplorant cette situation, a confirmé l’avoir été.
Olivier LABAN remercie pour la qualité des échanges et clôt la séance.
Levée de la séance.
Le Président du CRCAA
Olivier LABAN