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1/100 2018-614 04/12/2018 (source : France Admin Express, BD Ortho, Enviroscop) Déclaration Loi sur l'Eau - Création de l'assainissement collectif Commune de Bailleul (61) Emilie BREANT

Déclaration Loi sur l'Eau - Création de l'assainissement

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Dossier loi sur l’eau – Extension ZAC du Madrillet – Petit-Couronne (76)

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(source : France Admin Express, BD Ortho, Enviroscop)

Déclaration Loi sur l'Eau - Création de l'assainissement collectif Commune de Bailleul (61)

Emilie BREANT

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Déclaration Loi sur l'Eau - Création de l'assainissement collectif – Commune de Bailleul (61)

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Citation recommandée : Enviroscop, 2018. Déclaration Loi sur l'Eau - Création de

l'assainissement collectif de la Commune de Bailleul (61)

Version : Version 2

Date : 04/12/2018

Responsable projet : Emilie BREANT

Rédacteurs : Emilie BREANT (Environnementaliste), Caroline JAMBON

(Environnementaliste)

Contrôle qualité : Etienne PEYRAS

8 rue André Martin - 76710 Montville

Tél. +33 (0)952 081 201

[email protected]

Société coopérative à responsabilité limitée, à capital variable.

RCS : Rouen 498 711 290 / APE/NAF : 74 90 B

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Déclaration Loi sur l'Eau - Création de l'assainissement collectif – Commune de Bailleul (61)

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Table des matières

A. RESUME NON TECHNIQUE ___________________ 6 A.1 Contexte _________________________________________________________________ 6 A.2 Demandeur ______________________________________________________________ 7 A.3 Description des systèmes de collecte et de traitement ____________________________ 7 A.4 Etat initial du milieu ________________________________________________________ 8 A.5 Incidences du projet et mesures compensatoires ________________________________ 9 A.6 Conclusion ______________________________________________________________ 10

B. PRESENTATION __________________________ 11

B.1 Objet __________________________________________________________________ 11 B.2 Identification du demandeur ________________________________________________ 11

C. NOMENCLATURE DE REFERENCE A L’ARTICLE R.214-1

DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT ________________ 11

C.1 Contexte réglementaire – Procédures _________________________________________ 12 C.1-1. La déclaration au titre de la Loi sur l’Eau 12 C.1-2. La déclaration d’épandage des boues 12 C.1-3. L’évaluation des incidences Natura 2000 12 C.1-4. Les arrêtés généraux 12 C.1-5. Les directives pour l’assainissement 12

D. DESCRIPTION DES SYSTEMES DE COLLECTE ET DE

TRAITEMENT ______________________________ 13

D.1 Situation géographique ____________________________________________________ 13 D.2 Le site du projet retenu pour la station d’épuration ______________________________ 15 D.3 Présentation du réseau de collecte des eaux usées ______________________________ 17 D.3-1. Réseau de collecte 17 D.3-2. Postes de refoulement 19 D.4 Présentation de la station d’épuration ________________________________________ 21 D.4-1. Effluents collectés 21 D.4-2. Process et dimensionnement de la station 21 D.4-3. Surface d’infiltration 22 D.4-4. Synoptique de la station d’épuration 24 D.4-5. Principe de fonctionnement du dispositif d’épuration 24 D.4-6. Les différents ouvrages de la station d’épuration 27 D.5 Equipements de contrôle et de surveillance ____________________________________ 29 D.5-1. Programme d’autosurveillance réglementaire 29 D.5-2. Equipements d’autosurveillance prévus 29 D.5-3. Entretien du réseau 29 D.5-4. Entretien des postes de refoulement 29 D.5-5. Sécurité du personnel exploitant 29

E. ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT ___________ 31 E.1 Parcelles concernées – Environnement foncier _________________________________ 31 E.2 Relief __________________________________________________________________ 32 E.3 Sous-sol ________________________________________________________________ 34 E.4 Sol ____________________________________________________________________ 36 E.5 Hydrogéologie ___________________________________________________________ 37 E.5-1. Nappes souterraines 37 E.5-2. Périmètres de protection de captages 40 E.5-3. Risques de remontées de nappe 41 E.6 Hydrologie ______________________________________________________________ 42 E.6-1. Réseau hydrographique 42 E.6-2. Zones inondables 43 E.6-3. Zones humides 44 E.7 Patrimoines naturel et historique ____________________________________________ 46

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Déclaration Loi sur l'Eau - Création de l'assainissement collectif – Commune de Bailleul (61)

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E.7-1. Monuments historiques classés ou inscrits – Sites inscrits ou classés – Archéologie 46 E.7-2. Patrimoine Naturel 47 E.8 Conclusion de l’état initial de l’environnement __________________________________ 49

F. IMPACTS – MESURES D’EVITEMENT, DE REDUCTION ET

DE COMPENSATION __________________________ 50 F.1 Rejet des eaux traitées ____________________________________________________ 50 F.1-1. Règles applicables 50 F.1-2. Normes de rejet de la future station 51 F.2 Impact des rejets sur le réseau hydrographique ________________________________ 51 F.3 Impact des rejets sur les eaux souterraines ____________________________________ 51 F.3-1. Impact sur la qualité de l’eau 51 F.3-2. Impact sur le comportement de la nappe 52 F.3-3. Impact sur les usages des ressources souterraines 53 F.4 Impact du projet sur les zones humides _______________________________________ 53 F.5 Impact sur les monuments historiques ________________________________________ 54 F.6 Impact des déversements du réseau de collecte ________________________________ 54 F.7 Gestion des déchets et sous-produits _________________________________________ 54 F.7-1. Les sous-produits de la filière de traitement des eaux 54 F.7-2. Les boues issues du curage 54

G. PRESERVATION DES NUISANCES DE VOISINAGE ____ 55 G.1 Santé – sécurité __________________________________________________________ 55 G.2 Bruit ___________________________________________________________________ 55 G.3 Odeurs _________________________________________________________________ 56 G.4 Conclusion sur les nuisances pour le voisinage _________________________________ 57

H. EVALUATION DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA

2000 ___________________________________ 57 H.1 Emprise du projet et liste des espèces de faune et de flore concernées _____________ 57 H.2 Evaluation ______________________________________________________________ 59 H.3 Conclusion sur l’incidence du projet __________________________________________ 60

I. COMPATIBILITE AVEC LES DOCUMENTS DE

PLANIFICATION ____________________________ 60

I.1 Document d’urbanisme ____________________________________________________ 60 I.2 Le SDAGE Seine-Normandie ________________________________________________ 60 I.3 SAGE __________________________________________________________________ 61

J. ANNEXE 1 – PLAN DES RESEAUX DE COLLECTE ____ 62

K. ANNEXE 2 – ETUDE HYDROGEOLOGIQUE ________ 63

L. ANNEXE 3 – AVIS DE L’HYDROGEOLOGUE _______ 89

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Déclaration Loi sur l'Eau - Création de l'assainissement collectif – Commune de Bailleul (61)

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Table des illustrations Figure 1 – Localisation de la commune du projet __________________________________________________ 13 Figure 2 – Localisation du projet et des communes limitrophes _______________________________________ 14 Figure 3 – Localisation du site retenu au hameau de Bailleul _________________________________________ 15 Figure 4 – Vue aérienne des parcelles pour le projet de station d’épuration _____________________________ 16 Figure 5 – Plan du réseau de collecte ___________________________________________________________ 18 Figure 6 – Caractéristiques de la future station d’épuration __________________________________________ 22 Figure 7 – Plan de la station d’épuration _________________________________________________________ 23 Figure 8 – Synoptique du projet de station d’épuration _____________________________________________ 24 Figure 9 – Schéma d’un casier de filtre planté ____________________________________________________ 25 Figure 10 – Fonctionnement d’une lagune _______________________________________________________ 26 Figure 11 – Ouvrage de prétraitement __________________________________________________________ 27 Figure 12 – Localisation cadastrale du projet _____________________________________________________ 31 Figure 13 – Carte du relief du secteur du projet ___________________________________________________ 33 Figure 14 – Profil altimétrique de la commune de Bailleul ___________________________________________ 33 Figure 15 – Localisation des sondages réalisés sur le site du projet ____________________________________ 34 Figure 16 – Carte géologique à 1/50 000 du secteur d’étude (extraits de la feuille de Falaise et de Vimoutiers) _ 35 Figure 17 – Tableau des résultats de perméabilité en surface ________________________________________ 36 Figure 18 – Tableau des résultats de perméabilité en fosse __________________________________________ 36 Figure 19 – Tableau des valeurs moyennes des tests de perméabilité __________________________________ 36 Figure 20 - État des masses d’eau souterraines ___________________________________________________ 37 Figure 21 – Masse d’eau souterraine – Niveau 1 ___________________________________________________ 38 Figure 22 – Forages de la banque du Sous-sol ____________________________________________________ 39 Figure 23 – Localisation des captages et des périmètres associés _____________________________________ 40 Figure 24 – Risque pour les réseaux (zones non saturées) et remontée de nappe phréatique _______________ 41 Figure 25 – Réseau hydrographique ____________________________________________________________ 42 Figure 26 – Etat chimique et état écologique des trois cours d’eau appartenant à la zone hydrographique sur laquelle

se situe le projet ________________________________________________________________________ 43 Figure 27 – Carte des zones inondables _________________________________________________________ 44 Figure 28 – Les zones humides et territoires prédisposés à la présence de zones humides _________________ 45 Figure 29 – Localisation des Monuments Historiques et distance de 500 mètres. _________________________ 46 Figure 30 – Localisation des sites Natura 2000 et des ZNIEFF à proximité du projet ______________________ 47 Figure 31 – Liste des classes d’habitats du site Natura 2000 « Haute Vallée de l’Orne et ses affluents » ______ 48 Figure 32 – Listes des types d’habitats du site Natura 2000 « Haute Vallée de l’Orne et ses affluents » _______ 49 Figure 33 – Listes des ZNIEFF de type 1 à proximité du projet _______________________________________ 49 Figure 34 – Flux nominal de pollution brute et le débit retenus pour la future station d’épuration ____________ 51 Figure 35 – Qualité des eaux attendues en sortie de filtre pour la future station d’épuration ________________ 51 Figure 36 – Profil en long parallèle à la route passant par les noues et le point bas en entrée de parcelle _____ 53 Figure 38 – Liste des classes d’habitats du site Natura 2000 « Haute Vallée de l’Orne et ses affluents » ______ 58 Figure 39 – Listes des types d’habitats du site Natura 2000 « Haute Vallée de l’Orne et ses affluents » _______ 58 Figure 40 – Liste des espèces communautaires du site Natura 2000 « Haute Vallée de l’Orne et ses affluents » 59

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A. RÉSUMÉ NON TECHNIQUE

A.1 CONTEXTE

Le projet consiste en la

création d’une station

d’épuration de type filtres

plantés de roseaux de 330 EH

sur la commune de Bailleul

(61).

Localisation du projet

La station d’épuration est soumise au régime « Loi sur l’Eau » pour la rubrique suivante :

Titre 2 : Rejets

2.1.1.0. Stations d’épuration des agglomérations d’assainissement (…) devant traiter une charge

brute de pollution organique (…) :

1. Supérieure à 600 kg de Demande Biochimique en Oxygène en 5 jours (DBO5) Autorisation

2. Supérieure à 12 kg de DBO5, mais inférieure ou égale à 600 kg de DBO5 Déclaration

La station d’épuration sera dimensionnée pour traiter une charge organique de 19,8 kg de DBO5 par jour, soit

330 EH.

Le régime applicable pour cette rubrique est donc la déclaration.

2.1.2.0.Déversoirs d’orage situés sur un système de collecte des eaux usées destiné à collecter un

flux polluant journalier :

1. Supérieur à 600 kg de DBO5 Autorisation

2. Supérieur à 12 kg de DBO5, mais inférieur ou égal à 600 kg de DBO5 Déclaration

Le réseau est entièrement séparatif. Le système d’assainissement n’est donc pas soumis à cette rubrique.

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Déclaration Loi sur l'Eau - Création de l'assainissement collectif – Commune de Bailleul (61)

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A.2 DEMANDEUR

Maitre d’Ouvrage Argentan Intercom

N° SIRET 20006845000010

Interlocuteur

Marie Halley

Responsable service assainissement

Standard : 02.33.12.25.25

Adresse 12 Route de Sées – BP 220

61203 ARGENTAN CEDEX

A.3 DESCRIPTION DES SYSTÈMES DE COLLECTE ET DE TRAITEMENT

Localisation cadastrale Le projet prendra place sur les parcelles n°23 et n°27 de la section ZH,

sur une superficie totale de 12 732 ha.

Motif du projet Conformément au zonage d’assainissement, approuvé le 8 Juillet 2008,

le bourg de Bailleul est destiné à être assaini en collectif.

Réseau de collecte Le futur réseau desservira 126 logements localisés dans le bourg de

Bailleul et dans le lotissement proche de la D916.

Le réseau de collecte sera constitué d'un réseau gravitaire séparatif (3550

ml), les canalisations de refoulement représentent 890 ml.

2 postes de refoulement sont prévus sur le réseau.

Station d’épuration Capacité de 330 EH

Débit moyen journalier = 49.50 m3/j

Flux polluants collectés : DBO5 = 19.8 kg/j, DCO = 39.6 kg/j, MES =

29.7 kg/j, NTK = 4.95 kg /j, PT = 0.99 kg/j

Type filtres plantés de roseaux avec un dimensionnement de

1,5 m²/EH et deux lagunes de finition avec un dimensionnement de

3 m²/EH

L’ensemble des effluents traités sera infiltré sur le site. La zone

d’infiltration sera composée de 3 fossés d’une longueur moyenne de

95 m, d’une largeur de 5 m et d’une profondeur de 0.5 m.

Ouvrages de la station : dégrilleur, auget de chasse, système de

vannage.

Equipements de

contrôle et de

surveillance

L’évaluation du débit entrant par débitmètre situé sur la canalisation du

poste de refoulement n°1.

Un canal Venturi disposé en sortie du lit planté de roseaux.

Un regard de prélèvement installé en sortie de la lagune n°2.

Une surveillance hebdomadaire du fonctionnement des ouvrages.

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A.4 ETAT INITIAL DU MILIEU

Topographie

Projet sur le versant nord de la Forêt de Grande Gouffern. La pente est

d’environ 6% dans le bourg de Bailleul, où l’habitation la plus basse est

à 165 m.

L’altitude du site de la station d’épuration est comprise entre 157 m et

155 m, sur une pente d’environ 2,5%.

Géologie Projet situé sur des terrains calcaires du jurassique recouverts de

limons.

Eaux souterraines

Masse d’eau du « Bathonien-bajocien de la plaine de Caen ».

Nappe sensible faiblement protégée par les formations qui la

surmontent et sensible aux pollutions.

Profondeur moyenne de la nappe estimée d’après l’étude géotechnique

à 5 m. Profondeur de nappe en période hivernale estimée à 2 mètres.

Site en dehors de périmètres de protection de captage.

Pas de puits privé proche du site.

Ea

ux

de

su

rfa

ce

Hydrologie

Les deux cours d’eau les plus proches se trouvent à environ 2 km du

site.

Le site se trouve dans le bassin versant de la vallée de la Dives, qui ne

possède pas de SAGE.

Risque

inondation Non concerné

Patrimoines naturel et

historique

Le site est situé dans le périmètre de protection modifié d’un Monument

Historique du PLUi.

Site Natura 2000 le plus proche du projet situé à 2.6 km au sud (Haute

Vallée de l’Orne et ses affluents– FR2500099). Au vu de la nature du

projet et de sa position dans un autre bassin versant, le projet n’aura

pas d’incidence sur le site Natura 2000 en question.

3 ZNIEFF de type 1 « Carrière de Villedieu-les-Bailleul», « Le

Vaudobin » et « Coteau de Crennes », à 1.8 km, 2.2 km et 2.9 km.

ZNIEFF de type 2 « Forêts de petite et grande Gouffern » à 1.4 km.

Zones humides

Le site n’est pas identifié sur une zone humide d’après la

cartographie de l’Agence de l’Eau de Seine-Normandie

Par ailleurs, la profondeur de nappe mesurée lors de l’étude

géotechnique (5 m), réalisée en période de nappe haute (voir E.4 en

page 36), ainsi que la bonne perméabilité mesurée in situ confirme

l’absence de zone humide sur la parcelle du projet. Enfin, les visites

du site n’ont pas identifié de végétations caractéristiques de zones

humides.

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Déclaration Loi sur l'Eau - Création de l'assainissement collectif – Commune de Bailleul (61)

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A.5 INCIDENCES DU PROJET ET MESURES COMPENSATOIRES

Impact sur les eaux

superficielles

Le site d’implantation de la station est éloigné du réseau hydrographique, les

deux cours d’eau les plus proches sont situés à plus de 2 km.

L’ensemble des effluents traités seront infiltrés sur le site.

L’impact sur les cours d’eau sera donc nul.

Impact sur les eaux

souterraines

Le transfert des polluants au travers des différents horizons du sol superficiel

participe à l'épuration finale de l'eau avant qu'elle ne rejoigne la nappe.

L'infiltration d'un volume complémentaire d'eau venant de la station va

contribuer à réalimenter la partie non saturée en eau du massif rocheux

et générer un gonflement artificiel de la zone saturée (la nappe). La

topographie du terrain en aval du site d'infiltration est en pente faible, il

y a un faible risque que la nappe remonte au-dessus du niveau

topographie et crée une zone d'accumulation en aval.

Il n’y a pas d’ouvrages de prélèvement des eaux souterraines répertoriés

proche du site.

Le site prévu pour la STEP et la zone d'infiltration ne sont pas compris dans

un périmètre de protection de captage d'eau potable.

L’impact sur les eaux souterraines est faible.

Impact des

déversements du

réseau de collecte Nul

Gestion des déchets

et des sous-produits

Sous-produits évacués par les filières adaptées.

Boues de curage valorisées par l’épandage agricole.

Préservation des

nuisances de

voisinage

Premières habitations localisées à 400 m du site.

Pas de bruit émanant de la station d’épuration directement, bruit lié aux

allers-retours de l’exploitant.

Pas d’odeurs émanant de la station d’épuration.

Distance par rapport

aux habitations Limite du terrain d’assise du projet à environ 400 m des premières

habitations.

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icu

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et

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n Document

d’urbanisme Projet compatible avec le PLUi en vigueur

SDAGE Projet compatible avec le SDAGE Seine-Normandie

SAGE Pas de SAGE existant sur le territoire du projet

PPRi Non concerné

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A.6 CONCLUSION

Le projet consiste en la création d’une station d’épuration de type filtres plantés de roseaux avec deux

lagunes de finition pour une capacité de 330 EH sur la commune de Bailleul (61). L’ensemble des eaux

traitées sera infiltré sur le site.

Il s’inscrit dans un environnement naturel sans enjeu important.

L’enjeu concerne la présence d’un Monument Historique, pour lequel le site est dans le périmètre de

500 m. Cependant, le choix des aménagements liés aux sites et la covisibilité avec le monument doit

être étudiée.

Le projet est soumis à l’avis d’un hydrogéologue agréé. Cet avis favorable datant du 31/07/2018 est

reporté en Annexe 3 – Avis de l’hydrogéologue.

Le choix du projet permet une meilleure gestion des eaux usées tout en préservant le cadre

environnemental des lieux.

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B. PRÉSENTATION

B.1 OBJET

Conformément au zonage d'assainissement, approuvé le 8 Juillet 2008, le bourg de Bailleul est destiné

à être assaini par un ouvrage d’épuration collectif. La création d’un réseau de collecte et d’une unité de

traitement des eaux usées sont donc prévues.

Le présent dossier constitue le dossier de Déclaration au titre de la Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques

concernant la création d’un assainissement collectif sur la commune de Bailleul (61).

B.2 IDENTIFICATION DU DEMANDEUR

Maitre d’Ouvrage Argentan Intercom

N° SIRET 20006845000010

Interlocuteur

Marie Halley

Responsable service assainissement

Standard : 02.33.12.25.25

Adresse 12 Route de Sées – BP 220

61203 ARGENTAN CEDEX

C. NOMENCLATURE DE RÉFÉRENCE À L’ARTICLE R.214-1 DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT

L’unité de traitement des eaux usées envisagée est soumise au régime « Loi sur l’Eau » pour la rubrique

suivante :

Titre 2 : Rejets

2.1.1.0. Stations d’épuration des agglomérations d’assainissement (…) devant traiter une charge

brute de pollution organique (…) :

1. Supérieure à 600 kg de Demande Biochimique en Oxygène en 5 jours (DBO5) Autorisation

2. Supérieure à 12 kg de DBO5, mais inférieure ou égale à 600 kg de DBO5 Déclaration

La station d’épuration sera dimensionnée pour traiter une charge organique de 19,8 kg de DBO5 par jour, soit

330 EH.

Le régime applicable pour cette rubrique est donc la déclaration.

2.1.2.0. Déversoirs d’orage situés sur un système de collecte des eaux usées destiné à collecter

un flux polluant journalier :

1. Supérieur à 600 kg de DBO5 Autorisation

2. Supérieur à 12 kg de DBO5, mais inférieur ou égal à 600 kg de DBO5 Déclaration

Le réseau est entièrement séparatif. Le système d’assainissement n’est donc pas soumis à cette rubrique.

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Déclaration Loi sur l'Eau - Création de l'assainissement collectif – Commune de Bailleul (61)

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C.1 CONTEXTE RÉGLEMENTAIRE – PROCÉDURES

La présente demande est un dossier de déclaration au titre de la Loi sur l’Eau. Ce dossier inclut une

évaluation des incidences Natura 2000 (obligatoire pour tous les dossiers Loi sur l’Eau).

C.1-1. LA DÉCLARATION AU TITRE DE LA LOI SUR L’EAU Le contenu du dossier de déclaration Loi sur l’Eau est fixé par l’article R.214-32 du Code de

l’Environnement.

C.1-2. LA DÉCLARATION D’ÉPANDAGE DES BOUES L’épandage des boues de la station d’épuration est soumis également à la Loi sur l’Eau, pour la rubrique

2.1.3.0.

L’épandage de ces boues est réglementé distinctement de la déclaration du système d’assainissement.

Le présent document ne concerne pas le plan d’épandage et le récépissé qui y est attaché.

Un plan d’épandage sera élaboré lors de la première vidange des boues issues du système (environ 7

ans après la mise en fonctionnement de la station d’épuration).

C.1-3. L’ÉVALUATION DES INCIDENCES NATURA 2000 Le décret du 2010-365 du 9 avril 2010 relatif à l’évaluation des incidences Natura 2000 précise la liste

des opérations qui doivent faire l’objet d’une évaluation des incidences sur un ou plusieurs site(s) Natura

2000 (article R414-19 du Code de l’Environnement).

Notamment, 4° « les installations, ouvrages, travaux et activités soumis à autorisation ou déclaration

au titre des articles L.214-1 à L.214-11 » doivent faire l’objet de cette évaluation, c’est à dire les projets

concernés par la nomenclature eau.

C.1-4. LES ARRÊTÉS GÉNÉRAUX L’ensemble des prescriptions applicables à la surveillance, au contrôle, et aux principes techniques de

conception de la station d’épuration et de son système de collecte sont régis par l’arrêté du 21 juillet

2015, modifié par l’arrêté du 24 aout 2017.

Arrêté du 21 juillet 2015 relatif aux systèmes d’assainissement collectif et aux installations

d’assainissement non collectif, à l’exception des installations d’assainissement non collectif recevant une

charge brute de pollution organique inférieure ou égale à 1,2 kg/j de DBO5.

C.1-5. LES DIRECTIVES POUR L’ASSAINISSEMENT L’ensemble du bassin Seine-Normandie est classé zone sensible dans le cadre de la directive « Eaux

Résiduaires Urbaines » (directive ERU). Dans les zones sensibles, il y a obligation d’assurer un traitement

plus rigoureux des eaux résiduaires urbaines des agglomérations d’assainissement de plus de 10000

équivalents habitants, sur les paramètres azote et/ou phosphore. Toutes les stations d’épuration

devaient être en conformité à l’échéance du 31 décembre 2005.

La station d’épuration de Bailleul, a une capacité inférieure à 10000 EH et n’est pas concernée par cette

prescription.

La commune de Bailleul est classée en zone vulnérable nitrates d’après l’arrêté du 2 février 2017

(Directive n°91/676/CEE).

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Déclaration Loi sur l'Eau - Création de l'assainissement collectif – Commune de Bailleul (61)

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D. DESCRIPTION DES SYSTÈMES DE COLLECTE ET DE TRAITEMENT

D.1 SITUATION GÉOGRAPHIQUE

(sources : IGN SCAN 100, Admin Express)

Figure 1 – Localisation de la commune du projet

La commune de Bailleul est située dans le département de l’Orne. Elle est située à 7 km d’Argentan (au

sud) et à 5 km de Trun (au nord).

En 2015, la commune comptait 615 habitants (source : INSEE).

La commune de Bailleul appartient à la communauté de communes Agentan Intercom. Son territoire

est séparé d’Argentan par les collines de la Forêt de Grande Gouffern au sud, et se prolonge vers la

plaine de Trun au nord, où s’écoule la Dives.

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La commune de Bailleul se situe sur le versant nord de la colline de la Forêt de la grande Gouffern.

L'habitat est principalement réparti autour du bourg de Bailleul et du hameau de La Croix. De nombreux

hameaux de petite taille et lieux-dits sont répartis sur le territoire communal.

(sources : IGN Scan25, France Admin Express, Sandre)

Figure 2 – Localisation du projet et des communes limitrophes

Deux cours d’eau se trouvent non loin du site de la station d’épuration prévue :

Le ruisseau du Meillon se trouve à environ 2 km à l’est. Une de ses sources est localisée sur la

commune de Bailleul au niveau du lieu-dit le Moncel, et les eaux s’écoulent vers le ruisseau en

passant par le hameau de la Croix.

Le cours d’eau de l’étang des Marettes se trouve à environ 2 km au nord-ouest, en aval du site.

Il prend sa source sur la commune de Villedieu-lès-Bailleul, commune limitrophe à celle de

Bailleul.

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D.2 LE SITE DU PROJET RETENU POUR LA STATION D’ÉPURATION

(sources : IGN Scan25, France Admin Express)

Figure 3 – Localisation du site retenu au hameau de Bailleul

Le site envisagé pour la création de la station d’épuration se situe en bordure nord du bourg de Bailleul,

à l’est de la D916 et jouxte la route qui mène au hameau de la Londe.

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(Sources : BD Ortho, cadastre)

Figure 4 – Vue aérienne des parcelles pour le projet de station d’épuration

Les parcelles concernées sont référencées ZH23 et ZH27, et sont propriétés de la commune. Elles couvrent une superficie totale de 12 732 m². Actuellement, le terrain d’assise du projet se divise en deux parties : une première servant de décharge pour la commune, une seconde étant louée à un agriculteur. La pente est de l’ordre de 2.5 % et est orientée nord/sud.

Le site retenu pour la création de la station d'épuration est éloigné du bourg d’environ 400 m.

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D.3 PRÉSENTATION DU RÉSEAU DE COLLECTE DES EAUX USÉES

D.3-1. RÉSEAU DE COLLECTE Le réseau de collecte est prévu pour 126 logements dans le bourg de Bailleul : du secteur de « la Motte

féodale » jusqu’aux lieux-dits « Clairefeuille » et « les Crières », mais aussi jusqu’aux habitations

proches de la D916 (voir Figure 4 en page 16, le plan est également remis en annexe pour une meilleure

visibilité).

L’habitat est plutôt ancien à proximité de la motte féodale, tandis que l’habitat à proximité de la Route

Départementale 916 est récent.

De manière générale, les travaux concernant la mise en place du réseau d'assainissement sont situés

sous voiries communales, parfois en bordure de voirie quand cela est possible, en prairie et en parcelle

habitée.

Le réseau de collecte sera constitué d'un réseau gravitaire de type séparatif (3550 ml), les canalisations

de refoulement représentent 890 ml. Chaque particulier sera raccordé par une boîte de branchement

située en limite de propriété. Dans cette boite, seules les eaux usées brutes doivent être déversées.

Le futur réseau comprendra 2 postes de refoulement :

Le poste PR1, au niveau du bourg (sur la parcelle végétalisée en face de l’église) ;

Le poste PR2 (au croisement de la route D916 et de la rue Jean d’Ecosse).

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(source : SOGETI Ingénierie)

Figure 5 – Plan du

réseau de collecte

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D.3-2. POSTES DE REFOULEMENT

D.3-2a PR1 - Bourg Le poste de refoulement du bourg (PR1) collectera à terme l’équivalent de 330 EH. Il bénéficiera de

mesures de débit. Le poste sera doté d’une alarme classique en cas de montée anormale du niveau des

eaux usées dans le poste. Il permettra le stockage d’une heure du débit horaire moyen.

Nombre Ratio Nombre d’EH Flux

Logements existants 126 2,4 EH/logt 302,4 45,36 m3/j

Logements futurs 10 3 EH/logt 30 4,5 m3/j

Flux total journalier 332,4 49,86 m3/j

Le poste de refoulement se dimensionne sur des valeurs de pointe horaire. Le réseau étant neuf et

étanche, seul le débit sanitaire est à prendre en compte. La pointe horaire de ce débit se calcule sur 18

heures, avec un coefficient de pointe de trois. Le débit de pointe horaire estimé sur ce poste de

refoulement est donc de 8.31 m3/h.

Les caractéristiques du poste de refoulement sont reportées dans le tableau suivant :

Cote N.G.F. du T.N. au droit du poste 166,55 m

Débit de pompage retenu 13,70 m3/h

Cote F.E. canalisation gravitaire 164,00 m Temps de fonctionnement des

pompes 3,59 h

Cote N.G.F. du T.N. au regard d'arrivée 164,50 m Temps de fonctionnement des

pompes 8,98 mn/h

Cote F.E. canalisation de refoulement 164,00 m Hauteur manométrique totale 7,89 m

Revanche dans le poste 0,50 m Nombre de démarrages limité à 3,0 u

Marnage dans le poste 0,40 m Temps de fonctionnement / unité 2,99 mn

NPHE dans le poste 163,50 m Volume relevé par démarrage 0,68 m3

NPBE dans le poste 163,10 m Apport pendant la période 0,10 m3

Hauteur résiduelle pour pompes 0,40 m Volume utile de la bâche 0,58 m3

Côte fond de poste 162,70 m Surface de la bâche 1,45 m2

Hauteur du poste 3,85 m Diamètre du poste 1,40 m

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Du fait de l'implantation du poste de refoulement à proximité du transformateur ENEDIS, il n'est pas

possible d'assurer un profil ascendant à la conduite de refoulement.

Ainsi pour permettre de remonter la ligne piézométrique et ainsi assurer une charge permanente dans

la canalisation de refoulement, une lyre sera à mettre en œuvre dans l'emprise de la station d'épuration

au plus près de l'auget de chasse et intégré dans le talus.

D.3-2b PR 2 – Lotissement Jean d’Ecosses Le poste de refoulement du lotissement Jean d’Ecosses (PR2) collectera à terme l’équivalent de 48 EH.

Le poste sera doté d’une alarme classique en cas de montée anormale du niveau des eaux usées dans

le poste. Il permettra le stockage d’une heure du débit horaire moyen.

Nombre Ratio Nombre d’EH Flux

Logements existants 20 2,4 EH/logt 48 7 m3/j

Logements futurs - 3 EH/logt - -

Flux total journalier 48 1,16 m3/j

Le poste de refoulement se dimensionne sur des valeurs de pointe horaire. Le réseau étant neuf et

étanche, seul le débit sanitaire est à prendre en compte. La pointe horaire de ce débit se calcule sur 18

heures, avec un coefficient de pointe de trois. Le débit de pointe horaire estimé sur ce poste de

refoulement est donc de 1.16 m3/h.

Les caractéristiques du poste de refoulement sont reportées dans le tableau suivant :

Cote N.G.F. du T.N. au droit du

poste 171,27 m

Débit de pompage retenu 13,70

m3/h

Cote F.E. canalisation gravitaire 169,33 m Temps de fonctionnement des

pompes 0,53 h

Cote N.G.F. du T.N. au regard

d'arrivée 180,56 m

Temps de fonctionnement des

pompes 1,32 mn/h

Cote F.E. canalisation de

refoulement 179,56 m Hauteur manométrique totale 14,92 m

Revanche dans le poste 0,50 m Nombre de démarrages limité à 2,0 u

Marnage dans le poste 0,40 m Temps de fonctionnement / unité 0,66 mn

NPHE dans le poste 168,83 m Volume relevé par démarrage 0,15 m3

NPBE dans le poste 168,43 m Apport pendant la période 0,00 m3

Hauteur résiduelle pour pompes 0,40 m Volume utile de la bâche 0,15 m3

Côte fond de poste 168,03 m Surface de la bâche 0,37 m2

Hauteur du poste 3,24 m Diamètre du poste 1,30 m

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D.4 PRÉSENTATION DE LA STATION D’ÉPURATION

D.4-1. EFFLUENTS COLLECTÉS

L’unité utilisée pour le dimensionnement de l’assainissement collectif est l’EH, « Équivalent-Habitant »,

correspondant à une consommation d’eau potable de 150 l/j.

En accord avec le maitre d’ouvrage et selon le taux d’occupation moyen des habitations sur la commune,

il a été décidé de déterminer la capacité nominale de la station d’épuration sur la base des éléments

suivants :

Logements existants 126 u x 2.4 EH = 302.40 EH

Logements futurs 10 u x 3 EH = 30 EH

TOTAL GENERAL 332.40 EH

La charge totale à prendre en compte est arrondie à 330 EH.

D.4-2. PROCESS ET DIMENSIONNEMENT DE LA STATION La station d’épuration sera donc de type filtres plantés de roseaux avec lagune de finition.

Il est envisagé le dimensionnement suivant :

Le traitement principal est composé de filtres plantés de roseaux en un seul étage dimensionné

sur la base de 1.5 m²/EH. Cet étage de traitement sera constitué de trois casiers de même

surface pour une alternance en fonctionnement 1/3 et au repos 2/3 ;

Le traitement secondaire sera composé de deux lagunes de finition, dimensionnées sur la base

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de 3 m²/EH chacune.

Les minimas réglementaires exigés sont indiqués dans le tableau suivant :

Paramètres Concentration maximale à ne pas dépasser

ou

Rendement

DBO5 35 mg/l 60 %

DCO 200 mg/l 60 %

MES 50 %

Ces performances sont à évaluer entre l’entrée de la station d’épuration et avant le traitement de finition.

Le tableau qui suit précise les valeurs indicatives de traitement attendus en sortie de lits plantés 1 étage.

Ces valeurs sont des moyennes issues d’études menées au cours des 10 dernières années.

DBO5 mg/l (O2) DCO mg/l (O2) MES mg/l NTk mg/l Pt mg/l (P)

35 125 30 40 15

Les bases de dimensionnement (flux à traiter) sont les suivantes (ce dimensionnement est effectué sur

la base de flux standards de pollution pour un équivalent habitant) :

STATION D’EPURATION DE BAILLEUL – CAPACITE NOMINALE 330 EH

FLUX HYDRAULIQUES COLLECTES

(valeurs moyennes théoriques)

FLUX POLLUANTS COLLECTES

(valeurs moyennes théoriques)

Flux standard

d’un EH

Débit moyen journalier = 49.50 m3/j DBO5 = 19.8 kg/j 60 g/j

Débit moyen horaire (24 h) = 2.06 m3/h DCO = 39.6 kg/j 120 g/j

Débit de pointe (coeff.3 – 24 h) = 6.18 m3/ h MES = 29.7 kg/j 90 g/j

NTK = 4.95 kg /j 15 g/j

PT = 0.99 kg/j 3 g/j

Figure 6 – Caractéristiques de la future station d’épuration

D.4-3. SURFACE D’INFILTRATION L’ensemble des effluents traités seront infiltrés.

La station d’épuration prévue sera de type filtres plantés de roseaux avec lagune de finition. Sa capacité

de traitement est de 330 EH, soit 49,5 m3/j (150 I/EH/j). Il n'y a aucun exutoire pour l'évacuation des

eaux traitées, c'est pourquoi une infiltration totale est envisagée en sortie des bassins de lagunage.

La surface d'infiltration est calculée en appliquant des coefficients de correction, pour tenir compte des

pluies, du risque de tassement des sols, et de la possibilité de pouvoir by-passer la moitié de la surface

pour son entretien :

Cette marge prise par rapport à la valeur brute calculée permet :

De se prémunir de l'amoindrissement de la perméabilité lors des travaux de terrassement qui

ont tendance à compacter le sol ;

De se prémunir du colmatage des ouvrages s'ils sont mal entretenus ;

De permettre de mettre en repos une partie des fossés pour en effectuer l'entretien.

La surface d’infiltration à créer calculée est de 710 m².

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(source : PRO – SOGETI Ingénierie)

Figure 7 – Plan de

la station

d’épuration

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D.4-4. SYNOPTIQUE DE LA STATION D’ÉPURATION

(source : PRO – SOGETI Ingénierie)

Figure 8 – Synoptique du projet de station d’épuration

D.4-5. PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT DU DISPOSITIF D’ÉPURATION

D.4-5a Le traitement principal : le lit planté de roseaux La caractéristique principale de ce type de station réside dans le fait que les filtres du premier étage de

traitement, dont le massif filtrant actif constitué de graviers fins, peuvent être alimentés directement

avec des eaux brutes (sans décantation mais avec dégrillage). Les processus épuratoires sont assurés

par des micro-organismes fixés dans les massifs filtrants et dans la couche superficielle des boues

retenues sur la plage d'infiltration. Les roseaux évitent le colmatage grâce aux tiges qu'ils émettent

depuis les nœuds de leurs rhizomes (tiges souterraines) qui viennent percer les dépôts. Ils créent

également des conditions favorables à la minéralisation des matières organiques particulaires retenues.

Pour autant, leur contribution aux prélèvements de nutriments est pratiquement négligeable du fait de

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la taille réduite des surfaces plantées comparées à l'importance des apports.

Les activités d'exploitation telles que l'enlèvement des boues, le faucardage de la végétation ou les

interventions naturelles (évaporation, infiltration) participent à l'activité des cycles biogéochimiques

permettant l'épuration des eaux usées.

Le lit planté de roseaux sera dimensionné sur la base de 1.5 m2/ EH soit 495 m2.

Il est constitué de 3 casiers de 165 m2 soit une surface totale de 495 m2.

Les casiers sont alimentés de manière séquentielle et par alternance. Pour les petites stations,

il est difficile d'effectuer plus d'un passage par semaine. La durée d'alimentation est de 1

semaine. La durée des phases de repos est donc de 2 semaines.

Remplissage des massifs : plusieurs couches drainantes de graviers, de granulométrie

augmentant avec la profondeur. Des canalisations de drainage et de ventilation en fond, et des

canalisations d'amenée et de distribution en partie haute.

(source : PRO – SOGETI Ingénierie)

Figure 9 – Schéma d’un casier de filtre planté

D.4-5b Le traitement secondaire : les lagunes En sortie de lits plantés, il est prévu d'acheminer les effluents vers deux lagunes.

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Le lagunage naturel est un procédé biologique extensif de traitement des eaux usées. L'épuration se

réalise suivant le même processus d'autoépuration que les rivières, à savoir :

la sédimentation des matières en suspension

la dégradation aérobie au sein du liquide

la dégradation anaérobie dans les sédiments

Pour leur survie, les bactéries ont besoin d'oxygène qui est fourni par :

l'interface air/eau

la photosynthèse des algues et plantes

La dégradation de la matière organique et l'oxydation des composés azotés sont réalisées par des

microorganismes présents dans l'eau. Les bactéries et les algues photosynthétiques y vivent en parfaite

symbiose : les bactéries dégradent la matière organique en utilisant l'oxygène fourni par les algues.

Les activités d'exploitation telles que l'enlèvement des boues, le faucardage de la végétation ou les

interventions naturelles (évaporation, infiltration) participent à l'activité des cycles biogéochimiques, et

permettent l'épuration des eaux usées.

En ce qui concerne les aspects thermiques, les variations de température quotidiennes et saisonnières

ne présentent en principe pas un obstacle pour le lagunage naturel. En effet, durant les hivers les plus

rudes, un bassin peut fonctionner en conservant la chaleur utile sous la glace, tandis qu'en été, la

stratification thermique peut être détruite par le vent ou de façon mécanique.

(source : PRO – SOGETI Ingénierie)

Figure 10 – Fonctionnement d’une lagune

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Traditionnellement les lagunes sont dimensionnées sur la base de 13 m2/EH, répartis de la façon

suivante :

Première lagune : 7 m2/EH

Deuxième lagune : 3 m2/EH

Troisième lagune : 3 m2/EH.

Dans le cas présent, la première lagune est « remplacée » par le lit planté de roseaux, seules les lagunes

2 et 3 seront donc créées sur la base de 3 m2/EH.

D.4-6. LES DIFFÉRENTS OUVRAGES DE LA STATION D’ÉPURATION Les effluents sont acheminés depuis le poste de refoulement situé dans le bourg de Bailleul vers le

regard de tranquillisation.

D.4-6a Ouvrage de prétraitement Malgré la présence d’un panier de dégrillage (maille de 40 mm) dans le poste de refoulement alimentant

l’auget du premier étage, un dégrilleur manuel (maille de 20 à 30 mm) sera mis en place avant l’arrivée

dans l’auget de chasse. Celui-ci comprend une zone d’égouttage des déchets.

(source : PRO – SOGETI Ingénierie)

Figure 11 – Ouvrage de prétraitement

D.4-6b Alimentation des casiers – Auget de chasse La vitesse d’alimentation en eaux usées brutes doit être supérieure à la vitesse d’infiltration pour bien

répartir l’effluent. Le volume apporté par bâchées doit permettre d’obtenir une lame d’eau de 3 à

4 cm de hauteur, répartie le plus équitablement sur toute la surface du casier en service.

Pour une surface de 165 m² par casier, et une lame d’eau de 40 mm, le volume de la bâchée doit donc

être au minimum de 6.60 m3.

L’auget de chasse sera soit à mobile auto-amorçant, soit à clapet, le fonctionnement étant

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automatiquement déclenché par système de flotteurs. Il sera en matériau composite, couvert avec

trappe d’accès, le tout étant insensible aux effluents septiques (H2S corrosif). La trappe d’accès

permettra d’assurer le déclenchement manuel et l’entretien aisé du dispositif.

Un compteur de bâchées à piles lithium sera mis en place afin d’assurer le suivi des débits en transit.

D.4-6c Dimensionnement de l’ouvrage

Elément concerné Ratio retenu Surfaces de casiers

Filtre planté 1 étage (massif filtrant) 1,5 m²/EH 3 casiers de 165 m² chacun soit 495 m²

Lagune 1 3 m²/EH 990 m²

Lagune 2 3 m²/EH 990 m²

D.4-6d Répartition L’arrivée des eaux usées dans la station d’épuration se fait depuis un poste de refoulement jusqu’au

dégrilleur.

La répartition des effluents dans les massifs se fera par des canalisations enterrées dans le massif de

graviers (base de la couche supérieure) et présentant quatre remontées à l’air libre donc quatre points

d’alimentation pour chaque casier.

L’arrivée du flux se fera sur une plaque de répartition en béton permettant d’éviter l’affouillement des

matériaux sous-jacents.

D.4-6e Système de vannage

S’agissant d’eaux chargées, les vannes employées pour la permutation des filtres sont de type guillotine

(et non papillon ou quart de tour). Elles sont placées indépendamment devant chacun des filtres dans

un petit regard en béton.

D.4-6f Débit d’alimentation Le diamètre des canalisations d’alimentation des casiers permettra d’obtenir une bonne vitesse

d’alimentation des casiers, recommandée au minimum de 0.6 m3/h par m² de surface. Le débit

d’alimentation sera donc ici au minimum de 99 m3/h.

D.4-6g Drainage, collecte et aération du massif La couche inférieure de graviers 20/40 mm assure le drainage de l’effluent.

Les drains seront posés avec une faible pente (0.5%) Ils seront accolés, les emboîtures dirigées vers

l’amont.

Afin de pouvoir curer les drains, ceux-ci seront tous prolongés en remontée le long des parois du massif,

en cheminées d’aération. Le drain central sera prolongé par une canalisation pleine avant son passage

à travers la géomembrane, et prolongée jusqu’au regard de prélèvement en aval du filtre.

D.4-6h Roseaux Théoriquement, plusieurs espèces de plantes peuvent être utilisées (Scirpus spp, Typha…), mais les

roseaux de type Phragmites australis, par leur résistance aux conditions rencontrées (longue période

submergée du filtre, périodes sèches, fort taux de matières premières organiques), et la rapide

croissance du chevelu de racines et rhizomes, sont les plus souvent utilisés dans les climats tempérés

(Brix, 1987). La densité de plantation est de 4 plants/m².

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D.4-6i Ouvrage d’infiltration : les fossés Suite à l’étude hydrogéologique réalisée en mai 2017, la zone d’infiltration sera composée de 3 fossés

d’une longueur moyenne de 95 m d’une largeur de 5 m et d’une profondeur de 0.5 m.

D.5 EQUIPEMENTS DE CONTRÔLE ET DE SURVEILLANCE

D.5-1. PROGRAMME D’AUTOSURVEILLANCE RÉGLEMENTAIRE Conformément à l’arrêté du 21 juillet 2015, annexe 2, les stations d’épuration de capacité de traitement

comprises entre 12 et 30 kg/j de DBO5, doivent réaliser un bilan 24 h tous les 2 ans. Les bilans 24 h

sont réalisés pour les paramètres suivants : pH, débits, T°, MES, DBO5, DCO, NH4, NTK, NO2, NO3,

Ptot.

D’après l’annexe 1, le déversoir d’orage (trop-plein du poste de refoulement), doit être équipé pour pouvoir

mesurer et enregistrer en continu les débits. La mesure des caractéristiques des eaux usées n’est pas

obligatoire, une estimation des charges polluantes est suffisante. Le trop-plein doit être aménagé pour

permettre le prélèvement d’échantillon 24 heures. Notons que le réseau est entièrement séparatif et ne

dispose d’aucun déversoir d’orage.

D.5-2. EQUIPEMENTS D’AUTOSURVEILLANCE PRÉVUS L’évaluation du débit entrant se fera par analyse des données du débitmètre situé sur la canalisation du

poste de refoulement n°1.

Un canal Venturi sera disposé en sortie du lit planté de roseaux, un regard de prélèvement sera installé

en sortie de la lagune n°2.

Une surveillance hebdomadaire du fonctionnement des ouvrages de dépollution sera effectuée.

D.5-3. ENTRETIEN DU RÉSEAU Un curage préventif du réseau aura lieu tous les 4 ou 5 ans.

Le curage des regards de visite aura lieu 1 fois/an.

Une inspection télévisuelle du réseau (passage caméra) sera programmée tous les 5 à 10 ans.

D.5-4. ENTRETIEN DES POSTES DE REFOULEMENT Un passage quotidien sera réalisé sur les deux postes de refoulement pour s’assurer de leur bon

fonctionnement.

Les refus de dégrillage seront évacués avec les ordures ménagères par un passage hebdomadaire si

nécessaire.

D.5-5. SÉCURITÉ DU PERSONNEL EXPLOITANT L’entretien et la maintenance se feront à partir de moyens de protection collective prioritairement.

Les dispositions prévues dans les documents liés à la conception des lieux de travail édités par les

services prévention de la CARSAT et plus particulièrement le dernier ouvrage « conception des usines

d’épuration des eaux résiduaires ED 968 » publié par l’INRS seront respectées.

Les dispositions suivantes sont d’ores et déjà mises en œuvre :

L’ensemble du matériel peut être manutentionné depuis son lieu d’implantation jusqu’au

chargement dans un véhicule.

Les voiries permettent de desservir l’ensemble des ouvrages et d’évacuer l’ensemble des

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équipements par véhicule.

Un système de freins filé ou double écrou est prévu pour les fixations du matériel de

manutention ainsi que les mats des agitateurs (chevilles chimiques).

Un rapport « de conformité machines CE » au sens large en conformité avec l’article R233-84

et son annexe 1 du code du travail sera fournie par l’entreprise à la fin du chantier. Le rapport

ne devra comporter aucune réserve.

Les détecteurs qui concernent la sécurité des personnes doivent être « en sécurité positive ».

Des gardes corps seront installés en périphérie des ouvrages

Une douche rince œil de sécurité ainsi que les divers affichages de sécurité sont prévus.

Sécurité incendie par le réseau d’eau potable et extincteurs dans les locaux d’exploitation.

Bouées de sauvetage avec filins en bordure des bassins.

Tous les garde-corps et caillebotis sont en aluminium et d’une manière générale toute la

serrurerie.

La boulonnerie est en inox ainsi que toutes les parties métalliques de l’installation.

Des panneaux signalant les dangers ou les espaces confinés seront prévus.

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E. ETAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

E.1 PARCELLES CONCERNÉES – ENVIRONNEMENT FONCIER

(source : IGN BD Ortho, Etalab cadastre)

Figure 12 – Localisation cadastrale du projet

Le projet prendra place sur les parcelles n°23 et n°27 de la section ZH, sur une superficie totale de

12 732 ha.

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Coordonnées RGF93 projection Lambert 93

X en mètre Y en mètre

1 479658,3 6860319,7

2 479677,9 6860336,9

3 479736,8 6860394,2

4 479832,9 6860351,8

5 479790,3 6860258,2

6 479698,3 6860299,5

Les parcelles sont propriétés de la commune. Actuellement, elles se divisent en deux parties :

la parcelle ZH23 et la partie de la ZH29 qui la prolonge servent de décharge ;

le reste de la partie ZH29 est loué à un agriculteur et est en culture.

Le site prévu pour la station d’épuration est bordé par :

une route sur sa limite est (route de Bailleul à la Londe),

des parcelles agricoles sur ses limites nord, ouest et sud.

E.2 RELIEF

Le territoire de la commune de Bailleul est sur un versant dont la pente s’incline du sud-ouest au nord-

est. Sur le secteur du projet, l’altitude s’abaisse de 210 m au niveau de Clairefeuille à 165 m à l’église

de Bailleul, avec une pente d’environ 6% (Figure 13 en page 33).

Le site de la station d’épuration se situe en position inférieure au hameau de Bailleul. Il est à une altitude

comprise entre 157 m et 155 m, avec une pente d’environ 2,5%.

Après le site de la station d’épuration, le relief s’atténue vers le nord-est en pente douce en direction

de la Dives.

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(sources : IGN Scan 25, France Admin Express, BD Alti75)

Figure 13 – Carte du relief du secteur du projet

(sources : Enviroscop)

Figure 14 – Profil altimétrique de la commune de Bailleul

Projet de

station

d’épuration

Bailleul bourg

Bailleul Clairefeuille

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E.3 SOUS-SOL

La géologie de la commune de Bailleul est donnée par les cartes géologiques au 1/50 000ème de Falaise

et de Vimoutiers (notices 176 et 177 du BRGM). En effet, le territoire communal est « à cheval » sur

ces deux cartes (voir Figure 16 en page 35).

La commune est implantée sur le pli synclinal de roches paléozoïques (zone bocaine) qui rejoint la région

de Falaise. Dans ce secteur, ce pli est recouvert par des roches sédimentaires de l'ère secondaire du

Jurassique et du Crétacé.

La partie sud de la commune est constituée de reliefs boisés qui ont pour substrat des argiles à silex et

de la craie datant du Crétacé.

Le secteur du bourg de Bailleul présente un substrat de roches calcaires, elles-mêmes recouvertes et

masquées par des formations beaucoup plus récentes :

Calcaire de Caen : calcaire bioclastique fin (« j3ca », Bathonien inférieur à moyen - environ

165 Ma) ;

Calcaire de Fresné-la-Mère : calcaire sableux bioclastique (« j1-2a », bajocien sup, env.

160 Ma) ;

Des formations éoliennes de lœss (« OE », dernière glaciation du Wéchsélien - env. 20000

ans) ;

Des formations de versant de type colluvions, hétérogènes par nature.

Le site retenu pour la création de la station d'épuration se trouve dans la formation du Calcaire de

Fresné-la-Mère : Calcaires sableux bioclastiques. Au droit du site, deux fosses de reconnaissance ont

été réalisées par Sogeti Ingénierie et une étude géotechnique a été réalisée par le cabinet ERDA en avril

2018 (5 sondages).

Les sondages réalisés sur le terrain mettent en évidence les horizons suivants, de haut en bas :

une terre végétale limoneuse marron de 0 m à 0,4 m d’épaisseur.

puis du calcaire altéré en petites plaquettes dans une matrice sableuse de couleur jaune beige,

reconnu de 0,4 m jusqu’à 1,5 m.

enfin du calcaire blanc compact, rencontré jusqu’à la base des reconnaissances géologiques à

5 m de profondeur.

T : sondage à la tarière continue

PS : sondage au pénétromètre

statique lourd.

(source : Etude géotechnique – ERDA)

Figure 15 – Localisation des

sondages réalisés sur le site du

projet

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OE. Quaternaire. Formation éolienne. Lœss calcaires d'âge weichsélien, remaniés sur les versants

Rc. Crétacé supérieur résiduel, en place ou soliflué sur les versants : argiles à silex jaunâtres

j3Ca. Bathonien inférieur à moyen. Formation du Calcaire de Caen : calcaires bioclastiques fins.

j2. Bajocien supérieur. Formation du Calcaire de Fresné-la-Mère : calcaires sableux bioclastiques à

Acanthothyris spinosa et conglomérat basai

jE. Bajocien à Bathonien moyen. Faciès de bordure des écueils de grès paléozoïques: calcaires

bioclastiques grossiers, oncolitiques et oolitiques (Calcaire de Villedieu).

j1-2a. Bajocien à Bathonien moyen basal. Calcaire de Fresné-la-Mère, bioclastique grossier,

conglomératique à la base; Calcaire de Bailleul, fin; calcaires à pellets (sources : BRGM ; Admin Express)

Figure 16 – Carte géologique à 1/50 000 du secteur d’étude (extraits de la feuille de Falaise et de

Vimoutiers)

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E.4 SOL

Lors des études de faisabilité du projet de construction de la station d’épuration, des investigations pour

une étude de sol ont été menées afin de connaître la nature du sol et sa capacité d’infiltration.

Ainsi, 6 sondages ont été réalisés afin de connaître la perméabilité du sol :

3 sondages de type Porchet ont été réalisés le 15 décembre 2017, sur le site de la station

d'épuration, à une profondeur comprise entre 30 à 50cm. Le test Porchet est un essai

permettant de déterminer la perméabilité du sol en surface.

N° du

Sondage Profondeur du

sondage Nature du sol

Perméabilité mesurée

(m/s) (mm/h)

I1 0,35m Terre végétale / limon-argilo-sableuse 9,13 10-6 32,9

I2 0,40m Terre végétale / limon-moyen-sableuse 8,08.10-7 2,9

I3 0,40m Terre végétale / limon-moyen-sableuse 4,45.10-6 16,0

Moyennes 0,37m Terre végétale / limon-moyen-sableuse 4,8.10-6 17,3

(source : SOGETI INGENIERIE, Etude hydrologique Mai 2018)

Figure 17 – Tableau des résultats de perméabilité en surface

3 tests en fosse ont été réalisés le 15 décembre 2017 pour mesurer la perméabilité à une

profondeur comprise entre 30 à 50cm.

N° du

sondage Profondeur

de la fosse Nature du sol

Perméabilité

mesurée

(m/s) (mm/h)

F1 1,00 m Terre végétale / limon-moyen-sableuse 5,32.10-5 191

F2 1,00 m Terre végétale / limon-moyen-sableuse 7,00.10-5 252

Moyenne 1,00 m Terre végétale / limon-moyen-sableuse 6,16.10-5 222

(source : SOGETI INGENIERIE, Etude hydrologique Mai 2018)

Figure 18 – Tableau des résultats de perméabilité en fosse

Les valeurs moyennes de tous ces essais sont les suivantes :

Moyenne de tous les essais 2,8.10-5 m/s

Moyenne en surface 4,8.10-6 m/s

Moyenne à 1 m 6,16.10-5 m/s

(source : SOGETI INGENIERIE, Etude hydrologique Mai 2018)

Figure 19 – Tableau des valeurs moyennes des tests de perméabilité

Ainsi, ces valeurs de perméabilité sont caractéristiques de sols ayant une bonne perméabilité.

L'eau s'infiltre assez rapidement dans les limons, mais suffisamment lentement pour que l'épuration

du sol puisse être effective. Puis la vitesse d'infiltration va augmenter dans le calcaire. Les

circulations d'eau dans les niveaux calcaires se font préférentiellement par les fissures, il n'y a pas

d'orientation privilégiée.

Cette bonne perméabilité correspond à un site où les écoulements sont rapides au sein de la roche et

favorisent la vidange des horizons supérieurs. Cette bonne perméabilité ne traduit en principe pas la

présence de zones humides, qui ont une perméabilité faible car elles se trouvent sur des sites où

l’écoulement est faible et lent.

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E.5 HYDROGÉOLOGIE

E.5-1. NAPPES SOUTERRAINES Le site du projet est sur l’aquifère multicouche du Bathonien-Bajocien de la plaine de Caen. Il est

constitué des calcaires de Fresné-la-Mère, des calcaires de Caen, des calcaires de Rouvres et des

calcaires de Bons-Mesnil. Cet aquifère est faiblement protégé par les formations qui le surmontent et

est sensible aux pollutions.

Par ailleurs, le secteur d’étude se trouve à la marge entre deux masses d’eau souterraines, l’une

identifiée en domaine socle et l’autre en dominante sédimentaire (voir Figure 21 en page 38). Le site

prévu de la station d’épuration prend place au droit de la masse d’eau « Bathonien-bajocien de la plaine

de Caen et du Bessin » [FRHG308], son état chimique est médiocre, en raison principalement de

pesticides et de nitrates, et en bon état quantitatif (source : SDAGE 2016-2021 Seine-Normandie).

Par ailleurs, la nappe souterraine de cette masse d’eau est identifiée comme l’une des nappes

stratégiques à réserver pour l’alimentation en eau potable future dans le SDAGE. En effet, les

caractéristiques quantitatives de cette nappe est une réserve stratégique à l’échelle du bassin dans

l’optique d’une anticipation des effets du changement climatique, notamment en raison de l’irrigation

dans la partie aval de la plaine de Caen.

ME souterraine Etat chimique/

objectif de qualité

Etat quantitatif/

objectif de qualité

Bathonien-bajocien de la plaine de Caen et

du Bessin [FR HG308]

Médiocre

Objectif de bon état 2027

Bon

Objectif de bon état 2015

Sources : SDAGE SN 2016-2021. Etat des lieux | Etat en 5 classes : Mauvais / Médiocre / Moyen / Bon / Très bon.

Figure 20 - État des masses d’eau souterraines

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(source : http://sigessn.brgm.fr)

Figure 21 – Masse d’eau souterraine – Niveau 1

Il existe peu d'informations précises sur l'hydrogéologie du secteur. Des ouvrages de prélèvement

des eaux souterraines (puits) sont répertoriés dans la Banque du Sous-sol du BRGM et les plus proches

sont situés à des distances de 1,5 km et 1,6 km.

Les éléments présentés sur l’hydrogéologie sont issus des cartes à petite échelle de la DREAL, des

études réalisées dans le cadre du projet et des observations réalisées sur site. Ainsi, le rapport de

l’hydrogéologue agréé apporte les éléments suivants :

un écoulement vers le Nord de la nappe du bajo-bathonien ;

un niveau des plus hautes eaux situé entre 1 et 5 m de profondeur, d'après la carte des risques

de remontée de nappe (voir Figure 24 en page 41);

un niveau de nappe situé à plus de 5 m de profondeur d'après les sondages géotechniques

réalisés le 21 mars 2018 en situation de très hautes eaux (à noter que ces sondages ont été

rebouchés aussitôt empêchant une éventuelle mise à l'équilibre d'un niveau piézométrique) ;

un niveau de nappe situé à 4,86 m de profondeur dans le puits situé à 400 m en amont du site

lors de la visite de juin 2018.

Projet HG308.

Bathonien-bajocien de

la plaine de Caen et

du Bessin

HG502.

Socle du bassin versant de la

Seulles et de l’Orne

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(sources : IGN BD Ortho, Scan 25, BRGM, Sogeti)

Figure 22 – Forages de la banque du Sous-sol

La profondeur du toit de la nappe est toujours de plusieurs mètres ce qui constitue une zone non-

saturée intéressante pour l'infiltration des eaux usées traitées. Aucun puits privé n'est recensé en

périphérie et à l'aval du site, en dehors du puits situé 400 m en amont. Il est utilisé pour l'abreuvement

du bétail et ne sera pas influencé par l'infiltration.

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E.5-2. PÉRIMÈTRES DE PROTECTION DE CAPTAGES

(sources : IGN Scan100, Admin Express, Sandre, ARS61-données avril 2018)

Figure 23 – Localisation des captages et des périmètres associés

L’eau potable, sur la commune de Bailleul est gérée par le Syndicat Intercommunal d’Alimentation en

Eau Potable (SIAEP) du Meillon regroupant 7 communes, et dont le siège est à Bailleul. Il dessert 2 277

habitants au 31/12/2017. Le syndicat Mixte est desservi par le captage « Le Meillon », à environ 4 km

du projet. Ce captage correspond à la source de la Vallée du Meillon. Il est situé sur la commune

d’Occagnes, en limite communale de Bailleul et Montabard. La qualité microbiologique de l’eau ainsi que

sa qualité physico-chimique sont conformes.

Le site prévu pour la STEP et la zone d'infiltration ne sont pas compris dans un périmètre de protection

de captage d'eau potable.

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E.5-3. RISQUES DE REMONTÉES DE NAPPE

(sources : IGN Scan25, Sandre, DREAL Basse-Normandie 2008)

Figure 24 – Risque pour les réseaux (zones non saturées) et remontée de nappe phréatique

La cartographie de la profondeur des nappes phréatiques décrit la prédisposition des territoires au

risque d'inondation par remontée de nappe. La cartographie produite décrit une situation proche de

celle d'avril 2001, soit en période de très hautes eaux.

Le site de projet de la station d’épuration se trouve sur deux zones :

une zone verte (quart sud-est), qui correspond à des terrains où la zone non saturée excède

2,5 m.

une zone jaune (reste du site), qui correspond aux terrains susceptibles d’être inondés

durablement à une profondeur comprise entre 1 et 2,5 m.

La cartographie des risques pour les réseaux (zones non saturées) estime une profondeur de la nappe

phréatique en période de très hautes eaux de 1 m à 5 m sur le site du projet. Le niveau de nappe

mesuré d’après les sondages géotechniques réalisés le 21 mars 2018 est supérieur à 5 m. La profondeur

de nappe en période hivernale est estimée à 2 mètres.

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E.6 HYDROLOGIE

E.6-1. RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE

(sources : IGN Scan100, Sandre)

Figure 25 – Réseau hydrographique

Le site du projet est situé sur le versant nord de la Forêt de Grande Gouffern. La crête de ces collines

boisées correspond à la ligne de partage des eaux entre le bassin versant de l’Orne et celui de la Dives.

Ainsi, le sous-secteur hydrographique au sud est celui de « l’Orne du confluent de l’Ure (inclus) au

confluent de l’Udon (inclus) » (I21) ; et le sous-secteur hydrographique au nord est celui de « la Dives

de sa source au confluent du Trainefeuille (inclus) » (I11).

Les deux cours d’eau les plus proches du projet sont :

Le ruisseau du Meillon à environ 2 km à l’est, et qui passe sur la commune de Bailleul.

Le cours d’eau de l’étang des Marettes à environ 2 km au nord-ouest en aval du site, et qui

prend sa source sur la commune de Villedieu-lès-Bailleul.

Ces deux ruisseaux sont des affluent de la Dives, et sont localisés dans la zone hydrographique « La

Dives du confluent du Foulbec (exclu) au confluent du Meillon (inclus) » (I113).

L’état des lieux du SDAGE Seine Normandie rapporte pour ces cours d’eau leur état chimique et leur

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état écologique :

Cours d’eau Etat chimique

sans ubiquistes 2011

Etat écologique avec polluants spécifiques

2011-2013

Le ruisseau le Meillon (Code : FRHR281-I1139000)

Bon état Moyen, report du bon état 2027

Cours d’eau de l’étang des Marettes (Code : FRHR281-I1130650)

Bon état Mauvais, report du bon état 2027

La Dives (Code : FRHR281) Bon état Moyen, report du bon état 2027

(source : SDAGE Seine Normandie 2016)

Figure 26 – Etat chimique et état écologique des trois cours d’eau appartenant à la zone

hydrographique sur laquelle se situe le projet

Le territoire communal fait partie du bassin versant de la Dives. Celui-ci n'est pas doté d'un SAGE, ni en

cours d’élaboration, ni en émergence. L’élaboration d’un SAGE pour le bassin versant de la Dives a été

identifié comme nécessaire dans le SDAGE 2016-2021 Seine-Normandie (Gest’eau 2018).

E.6-2. ZONES INONDABLES

L’atlas des zones inondables de Basse-Normandie regroupe toutes les informations cartographiques

répertoriées par la DREAL sur les inondations par débordement de cours d’eau dans la région. Les zones

inondables les plus proches du projet sont localisées au niveau du ruisseau du Meillon et de la Dives.

La commune n’est pas concernée par un Plan de Prévention des Risques Inondations. Le site du projet

de la station d’épuration n’est pas en zone inondable comme l’indique la carte suivante.

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(sources : IGN Scan100, Sandre, DREAL Normandie)

Figure 27 – Carte des zones inondables

E.6-3. ZONES HUMIDES La cartographie des territoires prédisposés à la présence de zones humides de la DREAL Basse-

Normandie identifie le site du projet de la station d’épuration dans une zone à prédisposition forte pour

la présence de zone humide (voir Figure 28 en page 45). Ces territoires sont cartographiés sur la base

de la photo-interprétation. Cette cartographie dessine les espaces où les sols sont supposés être

hydromorphes en raison de la présence d’une nappe d’eau très proche de la surface. Elle ne décrit pas

une réalité de terrain mais une forte probabilité de présence d’espaces humides (DREAL Normandie, 2015,

Territoires Humides et territoires prédisposés à la présence de zones humides).

La cartographie des zones humides de l’Agence de l’Eau Seine-Normandie utilise une méthode hybride

alliant : traitements analogiques (PIAO), traitements numériques (Image Satellite, données

altimétriques (MNT), données thématiques,…), et relevés de terrain (clé d’interprétation et validation). La précision de cette carte est le 1/50 000e. Les résultats sont, après une vérification de plus de 400

points de terrain, fiables à plus de 90 %. Les 10 % d’erreurs sont liés à des limites techniques et contraintes budgétaires. Sur cette cartographie, aucune zone humide n’est identifiée sur le site du

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projet. Les zones humides les plus proches sont situées à plus d’1km du projet, elles sont toutes localisées proche du ruisseau du Meillon (voir Figure 28 ci-dessous).

Enfin, la profondeur de nappe mesurée lors de l’étude géotechnique (5 m), réalisée en période de nappe haute confirme l’absence de zone humide sur la parcelle du projet.

(sources : IGN Scan25, France Admin Express, Sandre, DREAL Normandie, Agence de l’Eau Seine-Normandie)

Figure 28 – Les zones humides et territoires prédisposés à la présence de zones humides

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E.7 PATRIMOINES NATUREL ET HISTORIQUE

E.7-1. MONUMENTS HISTORIQUES CLASSÉS OU INSCRITS – SITES INSCRITS OU CLASSÉS – ARCHÉOLOGIE

(sources : IGN Scan25, BD Ortho, data.gouv)

Figure 29 – Localisation des Monuments Historiques et distance de 500 mètres.

La « Motte castrale », encore appelé Motte féodale sur les cartes IGN, a été inscrite au titre des

Monuments Historiques en 1989. Cette motte se compose d'un monticule ovalaire et d'une plate-forme

peu élevée, de plan vaguement rectangulaire, pouvant être un vestige de basse-cour. Il s'agit d'un

ancien "pagus" dont l'existence est attestée au 9e siècle. Son numéro de référence est le PA00110974.

Le site de projet de station d’épuration se trouve dans un rayon de moins de 500 m de la motte castrale.

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E.7-2. PATRIMOINE NATUREL La commune de Bailleul ne fait pas partie d’un Parc Naturel Régional.

Parmi le patrimoine naturel protégé à proximité du site on recense :

- Un site Natura 2000 au titre de la directive Habitat-Faune-Flore ;

- Aucun site Natura 2000 au titre de la directive Oiseaux ;

- Aucun site ne faisant l’objet d’un Arrêté de Protection de Biotope.

Parmi le patrimoine naturel inventorié à proximité du site on recense :

- Trois ZNIEFF de type I (Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique);

- Une ZNIEFF de type II ;

- Aucune ZICO (Zone Importante pour la Conservation des Oiseaux).

(sources : IGN Scan100, France Admin Express, Sandre, DREAL Normandie)

Figure 30 – Localisation des sites Natura 2000 et des ZNIEFF à proximité du projet

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E.7-2a Natura 2000 La parcelle retenue pour le projet n’est couverte par aucune zone Natura 2000 (voir Figure 30 en page

47).

Le site Natura 2000 le plus proche est « La Haute Vallée de l’Orne et ses affluents » au titre de la

Directive Habitat-Faune-Flore (FR2500099) située à environ 2,6 km au sud, au droit du site du projet.

Le site recouvre une importante surface, de 20 614 ha et s’étend sur un peu plus de 753 km de cours

d’eau. Il correspond à la majorité du bassin amont de l’Orne (de ses sources à ses principaux affluents,

jusqu’à l’entrée de Putanges-Pont-Ecrepin).

La vallée de l’Orne est le seul site recensé où une population stable de loutre se reproduit, d’après une

enquête menée en 2001-2002 sur 214 sites. Le périmètre du site a été adapté à l’écologie particulière

de la loutre. Il englobe les parties amont de cours d’eau, dont dépendent les sites de présence de la

loutre situés en aval. D’autre part, le périmètre doit permettre également de servir à la protection de

deux espèces prioritaires : la mulette épaisse et l’escargot Vertigo moulinsiana (Source : DOCOB Haute

Vallée de l’Orne, CPIE des Collines Normandes).

L’intérêt écologique de ce site Natura 2000 est tributaire de la pérennisation des pratiques agricoles

extensives. En effet, le site est menacé par l’extension des labours, le drainage ou encore l’extension

des plantations de peupliers ; mais aussi par une déprise agricole au niveau des parcelles non viables

pour les exploitants (humidité, accessibilité difficile).

Les classes d’habitats et les habitats naturels sur ce site Natura 2000 sont les suivants :

Classe d’habitats Couverture

(en %)

N06 : Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) 10

N07 : Marais (végétation de ceinture), Bas-marais, Tourbières 4

N09 : Pelouses sèches, Steppes 4

N10 : Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées 80

N16 : Forêts caducifoliées 1

N20 : Forêt artificielle en monoculture (ex: Plantations de peupliers ou d'Arbres exotiques) 1

(source : Inventaire National du Patrimoine Naturel)

Figure 31 – Liste des classes d’habitats du site Natura 2000 « Haute Vallée de l’Orne et ses affluents »

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Code Nom % de

couverture

3140 Eaux oligomésotrophes calcaires avec végétation benthique à Chara spp. 0

3150 Lacs eutrophes naturels avec végétation du Magnopotamion ou de l'Hydrocharition 0,01

3260 Rivières des étages planitiaire à montagnard avec végétation du Ranunculion fluitantis

et du Callitricho-Batrachion 0,04

5130 Formations à Juniperus communis sur landes ou pelouses calcaires 0,01

6410 Prairies à Molinia sur sols calcaires, tourbeux ou argilo-limoneux (Molinion caeruleae) 0,45

6430 Mégaphorbiaies hygrophiles d'ourlets planitiaires et des étages montagnard à alpin 0,19

6510 Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis, Sanguisorba

officinalis) 1,07

91E0 Forêts alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior (Alno-Padion, Alnion incanae,

Salicion albae) 0,24

9120 Hêtraies acidophiles atlantiques à sous-bois à Ilex et parfois à Taxus (Quercion robori-

petraeae ou Ilici-Fagenion) 0,39

9130 Hêtraies de l'Asperulo-Fagetum 0,37

9180 Forêts de pentes, éboulis ou ravins du Tilio-Acerion 0,1

9190 Vieilles chênaies acidophiles des plaines sablonneuses à Quercus robur 0,01

(source : Inventaire National du Patrimoine Naturel)

Figure 32 – Listes des types d’habitats du site Natura 2000 « Haute Vallée de l’Orne et ses affluents »

E.7-2b ZNIEFF Lancé en 1982, l’inventaire des Zones Naturelles d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique (ZNIEFF)

a pour objectif d’identifier et de décrire les secteurs présentant de fortes capacités biologiques et un

bon état de conservation. On distingue 2 types de ZNIEFF :

les ZNIEFF de type I : secteurs de grand intérêt biologique ou écologique ;

les ZNIEFF de type II : grands ensembles naturels riches et peu modifiés, offrant des

potentialités biologiques importantes.

Le site du projet n’est concerné par aucune ZNIEFF. La ZNIEFF de type 2 la plus proche correspond aux

« Forêts de petite et grande Gouffern » (FR250008495), située à environ 1,4 km du site du projet. Trois

ZNIEFF de type 1 sont situées à proximité du projet :

N° (Figure 30) Code Nom Distance

1 FR250013507 Carrière de Villedieu-les-Bailleul 1,8 km

2 FR250010766 Le Vaudobin 2,2 km

3 FR250013514 Coteau de Crennes 2,9 km

Figure 33 – Listes des ZNIEFF de type 1 à proximité du projet

E.8 CONCLUSION DE L’ÉTAT INITIAL DE L’ENVIRONNEMENT

En conclusion, il y a peu d’enjeux environnementaux au droit du site envisagé pour l’implantation de la

station d’épuration, si ce n’est la prédisposition du site à la présence de zones humides et la présence

de la station au sein du périmètre de 500 mètres du Monument Historique de la motte castrale.

Le projet est soumis à l’avis d’un hydrogéologue agréé. Cet avis favorable datant du 31/07/2018 est

reporté en Annexe 3 – Avis de l’hydrogéologue.

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Déclaration Loi sur l'Eau - Création de l'assainissement collectif – Commune de Bailleul (61)

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F. IMPACTS – MESURES D’ÉVITEMENT, DE RÉDUCTION ET DE COMPENSATION

F.1 REJET DES EAUX TRAITÉES

F.1-1. RÈGLES APPLICABLES La définition des normes de rejet repose sur l’application de plusieurs exigences :

les minima réglementaires fixés en cohérence avec la directive ERU, par l’arrêté de

prescriptions générales du 21 juillet 2015 ;

le respect des objectifs de qualité du milieu récepteur ;

le respect des règles du SAGE, éventuellement ;

le respect d’un arrêté de protection de biotope, s’il existe.

Les minimas exigés sont indiqués dans le tableau suivant :

Paramètre Concentration maximale à respecter (moyenne

journalière) Rendement

DBO5 35 mg/l

ou

60 %

DCO 200 mg/l 60 %

MES - 50 %

Le territoire communal fait partie du bassin versant de la Dives. Celui-ci n'est pas doté d'un SAGE, ni en

cours d’élaboration, ni en émergence. L’élaboration d’un SAGE pour le bassin versant de la Dives a été

identifié comme nécessaire dans le SDAGE 2016-2021 Seine-Normandie (Gest’eau 2018).

Le SDAGE du bassin Seine Normandie 2016-2021 a défini des objectifs de qualité sur les masses d’eau.

La masse d’eau présente au droit de la commune de Bailleul est la masse d’eau « Bathonien-bajocien

de la plaine de Caen et du Bessin » [code FRHG308]. Son état chimique est médiocre, en raison

principalement de pesticides et de nitrates. Son objectif est fixé à une atteinte du bon état chimique en

2017 et un objectif de bon état quantitatif en 2015 (Voir Hydrogéologie en page 37).

Aucun arrêté de protection de biotope n’a été pris sur le secteur.

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Déclaration Loi sur l'Eau - Création de l'assainissement collectif – Commune de Bailleul (61)

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F.1-2. NORMES DE REJET DE LA FUTURE STATION Pour cette station de 330 équivalents habitants, le flux nominal de pollution brute et le débit sont les

suivants :

STATION D’EPURATION DE BAILLEUL – CAPACITE NOMINALE 330 EH

FLUX HYDRAULIQUES COLLECTES

(valeurs moyennes théoriques)

FLUX POLLUANTS COLLECTES (valeurs moyennes théoriques)

Débit moyen journalier = 49.50 m3/j DBO5 = 19.8 kg/j

Débit moyen horaire (24 h) = 2.06 m3/h DCO = 39.6 kg/j

Débit de pointe (coeff.3 – 24 h) = 6.18 m3/ h MES = 29.7 kg/j

NTK = 4.95 kg /j

PT = 0.99 kg/j

(source : SOGETI INGENIERIE, avis de l’hydrogéologue agrée - Rapport d’études Novembre 2018)

Figure 34 – Flux nominal de pollution brute et le débit retenus pour la future station d’épuration

La qualité des eaux traitées attendues en sortie de filtres est la suivante :

DBO5 mg/l (O2) DCO mg/l (O2) MES mg/l NTk mg/l Pt mg/l (P)

35 125 30 40 15

(source : SOGETI INGENIERIE, avis de l’hydrogéologue agrée- Rapport d’études Novembre 2018)

Figure 35 – Qualité des eaux attendues en sortie de filtre pour la future station d’épuration

F.2 IMPACT DES REJETS SUR LE RESEAU HYDROGRAPHIQUE

Le site d’implantation de la station est éloigné du réseau hydrographique, les deux cours d’eau les plus

proches sont situés à plus de 2 km.

Il n'y a aucun exutoire pour l'évacuation des eaux traitées, c'est pourquoi une infiltration totale est

envisagée en sortie des bassins de lagunage.

La station d’épuration prévue est de type filtres plantés de roseaux avec lagune de finition et l’ensemble

des effluents traités seront infiltrés sur le site.

L’impact sur les cours d’eau sera donc nul.

F.3 IMPACT DES REJETS SUR LES EAUX SOUTERRAINES

F.3-1. IMPACT SUR LA QUALITE DE L’EAU (source : Avis de l’Hydrogéologue Agréé reporté en annexe)

L'aquifère calcaire est constitué de deux compartiments :

Une zone non-saturée dans laquelle les transferts d'eau s'effectuent selon une composante

verticale.

Une zone saturée (la nappe) où les transferts s'effectuent selon une composante subhorizontale.

Cet aquifère est faiblement protégé par les formations qui le surmontent (pas de couches argileuses

perméables). Il est donc très sensible aux pollutions.

Le sens d'écoulement des eaux souterraines semble se faire selon une surface inclinée suivant la

morphologie du terrain naturel, vers le nord nord-est.

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Déclaration Loi sur l'Eau - Création de l'assainissement collectif – Commune de Bailleul (61)

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La perméabilité du sol est de l'ordre de 10-6 m/s en surface, elle peut augmenter en profondeur à la

faveur de réseaux de fissures dans la roche calcaire, ou diminuer si des bancs plus compacts ou des

niveaux argileux s'intercalent.

La nappe s'écoule donc avec une bonne capacité d'absorption des eaux par le sol et une bonne capacité

de transfert souterrain.

Le comportement des polluants dans la nappe est différent en fonction de leur nature. Les eaux usées

vont être traitées par la station d'épuration. Les quantités résiduelles qui vont être envoyées vers les

noues d'infiltration sont donc faibles.

On note que :

Pour les éléments organiques, les métaux et les hydrocarbures, le transfert au travers des

différents horizons du sol superficiel participe à l'épuration finale de l'eau avant qu'elle ne

rejoigne la nappe.

Pour les bactéries et germes pathogène, leur présence est très limitée dans les eaux rejetées

car les deux bassins de lagunage dans lesquels les eaux traitées vont circuler avant rejet dans

la zone d'infiltration ont un rôle significatif sur l'abattement et la bactériologie. Cet abattement

dépend du temps de séjour dans les bassins. Il sera d'environ 35 jours pour l’ensemble des

bassins, pour la capacité nominale de la station d’épuration.

Par ailleurs on notera que, le site prévu pour la station d’épuration est maintenant utilisé par la commune

pour stocker des déchets divers (curage de fossé, arasement d'accotement, déchets verts, etc.) et des

matériaux (enrobé à froid sous bâche, tout venant, terre végétale, bordures).

L’utilisation actuelle du site amène au point de vigilance suivant :

s'assurer qu'aucun matériau stocké ne puisse être en contact avec les eaux infiltrées (dôme

piézométrique),

se conformer aux exigences réglementaires éventuelles relatives aux matériaux stockés

(déchets en particulier).

L’impact sur la qualité des eaux souterraines sera donc nul à faible.

F.3-2. IMPACT SUR LE COMPORTEMENT DE LA NAPPE

L'infiltration d'un volume complémentaire d'eau venant de la station va contribuer à réalimenter la

partie non saturée en eau du massif rocheux et générer un gonflement artificiel de la zone saturée (la

nappe). La topographie du terrain en aval du site d'infiltration est en pente faible, il y a un faible risque

que la nappe remonte au-dessus du niveau topographie et crée une zone d'accumulation en aval.

L’aménagement prévu amène aux points de vigilance suivant :

s'assurer que les eaux infiltrées ne se dirigent pas vers le point bas en entrée de la parcelle

situé à la même cote que le fond de la 1ère noue (voir profil ci-dessous) ;

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s’assurer qu’aucune excavation ne sera réalisée à proximité de la zone d'infiltration afin d'éviter

de « mettre à nu » le dôme piézométrique créé par l'infiltration (en particulier sur le point bas

en entrée de parcelle).

(source : SOGETI INGENIERIE, avis de l’hydrogéologue agrée- Rapport d’études Novembre 2018)

Figure 36 – Profil en long parallèle à la route passant par les noues et le point bas en entrée de

parcelle

L’impact sur le comportement de la nappe sera donc faible.

F.3-3. IMPACT SUR LES USAGES DES RESSOURCES SOUTERRAINES

Usages privés des ressources souterraines

Les ouvrages de prélèvement des eaux souterraines (puits) répertoriés sont situés hors de la commune

de Bailleul. Ils ne se trouveront pas sous l'influence des eaux infiltrées car situés en amont du site.

Le puits privé le plus proche du site se trouve 400 m en amont. Il est utilisé pour l'abreuvement du

bétail et ne sera pas influencé par l'infiltration.

Usage public des ressources souterraines

Le site prévu pour la STEP et la zone d'infiltration ne sont pas compris dans un périmètre de protection

de captage d'eau potable. Le captage le plus proche, « Le Meillon », est à environ 4 km du projet. Il est

situé sur la commune d’Occagnes, en limite communale de Bailleul et Montabard.

L’impact sur les usages des eaux souterraines sera donc nul.

F.4 IMPACT DU PROJET SUR LES ZONES HUMIDES

Le site de la station d’épuration est identifié dans une zone à prédisposition forte à la présence de

zone humide d’après la cartographie de la DREAL Basse-Normandie (voir Figure 28 en page 45).

Néanmoins, le site n’est pas identifié sur une zone humide d’après la cartographie de l’Agence de

l’Eau de Seine-Normandie

Par ailleurs, la profondeur de nappe mesurée lors de l’étude géotechnique (5 m), réalisée en période

de nappe haute (voir E.4 en page 36), ainsi que la bonne perméabilité mesurée in situ confirme

l’absence de zone humide sur la parcelle du projet. Enfin, les visites du site n’ont pas identifié de

végétations caractéristiques de zones humides.

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L’impact sur les zones humides sera donc nul.

F.5 IMPACT SUR LES MONUMENTS HISTORIQUES

Le site de projet de station d’épuration se trouve dans un rayon de moins de 500 m d’un monument

historique : le site de la « motte castrale ». Il existe une servitude de protection de ces bâtiments dans

un rayon de 500 m fixé par la loi. Ainsi, selon l’article R.425-30 du Code de l’Urbanisme, le projet est

soumis à avis de l’Architecte des Bâtiments de France.

L’impact sur le monument historique sera nul sous réserve de l’Avis de l’Architecte des Bâtiments de

France et des mesures associées pour réduire l’impact.

F.6 IMPACT DES DÉVERSEMENTS DU RÉSEAU DE COLLECTE

Le réseau sera entièrement en séparatif, il ne comportera donc pas de déversoir d’orage. Des trop-

pleins seront présents sur les deux postes de refoulement du réseau. Néanmoins, le réseau étant pour

l’essentiel neuf, la contamination par des eaux météoriques ou de nappe devrait être très faible, limitant

ainsi les risques de passage au trop-plein. Enfin, les postes de refoulement seront dimensionnés de

manière à éviter tout passage au trop-plein, hors condition météorologique exceptionnelle.

F.7 GESTION DES DÉCHETS ET SOUS-PRODUITS

F.7-1. LES SOUS-PRODUITS DE LA FILIÈRE DE TRAITEMENT DES EAUX Les refus de dégrillage en entrée de station seront évacués avec les ordures ménagères, par un passage

hebdomadaire si nécessaire. Les graisses et sables de la décantation du site de traitement seront

évacués par un camion hydrocureur et traités dans un site approprié. Les produits de tonte et de

faucardage devront être exportés et valorisés en déchets verts si leurs caractéristiques le permettent.

F.7-2. LES BOUES ISSUES DU CURAGE L’avantage des lits plantés de roseaux est d’intégrer la gestion des boues, celles-ci s’accumulant sur les

massifs. Les dépôts qui s’accumulent en surface amoindrissent la perméabilité et améliorent

naturellement la répartition des effluents. Les tiges des roseaux percent la couche de dépôt et évitent

le colmatage du filtre. Le dépôt des boues est d’environ 1,5 cm/an. Il est prévu une revanche d’environ

40 cm, permettant de stocker un grand volume de boue en cas de disfonctionnement.

Seul le premier étage du filtre est curé. Le premier casier devra être curé au bout d’environ sept ans,

les deux autres casiers continuant de fonctionner. L’année suivante, le deuxième casier est curé, puis

le troisième l’année suivante. Chaque casier sera ainsi curé tous les 10 ans. Le curage est donc

nécessaire tous les 7 ans et s’effectue pendant 3 ans de suite.

L’avantage de ce système est la forte siccité des boues extraites, leur état de maturation, l’absence

d’odeur et la relative souplesse du système en termes de curage. La filière de valorisation la plus adaptée

aux boues issues de ce type de station d’épuration est la valorisation agricole. Le curage se fait en

correspondance avec les périodes d’épandage. Le risque de repousse des roseaux sur les terres

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d’épandage est quasi inexistant dans la mesure où celles-ci sont déclarées aptes à un tel épandage

(terrains non humides, …).

Un plan d'épandage sera élaboré lors de la vidange des boues issues du système. La filière de traitement

des boues devra être conforme aux normes en vigueur. L'utilisation des boues issues de curage en

agriculture est réglementée par les textes suivants :

Loi sur l'Eau n° 92-3 du 3 janvier 1992 et décrets d'application 93-742 et 93-743 du 29 mars

1993 ;

Norme AFNOR U.44.041 du 11 juillet 1985 et l'arrêté du 19 août 1988 pris pour son application ;

Décret 97-1133 du 8 décembre 1997 sur l'épandage des boues issues du traitement des eaux

usées ;

Arrêté du 8 janvier 1998 ;

Règlement Sanitaire Départemental.

G. PRÉSERVATION DES NUISANCES DE VOISINAGE

L’arrêté du 21 juillet 2015 prévoit, dans son article 6, que les stations d’épuration nouvelles préservent

les riverains des nuisances et des risques sanitaires (depuis le 24 juillet 2017, l’obligation d’éloignement

de 100 mètres a été levée, il ne s’agit plus que d’une recommandation).

Le présent chapitre a pour objet de démontrer qu’il n’y aura pas d’incidences pour les riverains.

G.1 SANTÉ – SÉCURITÉ

La station possède des ouvrages qui peuvent présenter des risques sanitaires pour les techniciens

exploitants. Les risques sont cependant limités par l’application des mesures de précaution, de sécurité

et d’hygiène. La construction des ouvrages de la station sera compatible avec les exigences de sécurité

au travail.

La station ne possèdera pas d’ouvrage susceptible de produire des aérosols. De ce point de vue, les

risques sur la santé des riverains sont considérés comme nuls.

Le traitement prévu ne comportera pas de décontamination bactériologique. Il est prévu un traitement

des eaux usées par filtres planté de roseaux. Les eaux traitées seront ensuite dirigées vers des fossés

d’infiltration à plus de 400 m des habitations ce qui limitera les risques sanitaires pour les riverains.

Enfin, la station sera clôturée par un portail pour éviter les intrusions. L’accès sera interdit à toute

personne étrangère au service.

G.2 BRUIT

En phase travaux

Pendant la phase travaux, des bruits seront émis par les engins de terrassement et par les camions qui

amènent les matériaux de constructions. Ces bruits sont faibles et de courte durée (de quelques jours

à quelques semaines).

En phase d’exploitation

Les filtres plantés de roseaux fonctionnent sans équipements électriques, avec uniquement des

ouvrages mécaniques qui ne produisent aucun bruit. Le seul ouvrage qui pourra être source de bruit

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Déclaration Loi sur l'Eau - Création de l'assainissement collectif – Commune de Bailleul (61)

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sera le poste de refoulement, dont les pompes produiront un léger bruit en fonctionnement. Ce type

d’ouvrage est entièrement fermé et régulièrement implanté dans les zones habitées sans que cela ne

constitue une gêne importante pour les riverains.

Pour ce type d’ouvrage (filtre planté de roseaux et postes de refoulement), les constructeurs en général

ne s’engagent pas sur des niveaux sonores, puisque le niveau de bruit produit est très faible.

Les bruits émanant de la station seront uniquement liés à l’arrivé et au départ du personnel chargé de

la maintenance (tonte, exploitation) qui aura lieu en journée, donc sur des périodes peu sensibles. Cela

représente en moyenne un aller-retour de l’exploitant par semaine (véhicule type camionnette) et

quelques journées dans l’année d’engins plus gros pour le curage, l’entretien des espaces verts, etc.

G.3 ODEURS

En phase travaux

Aucune nuisance olfactive n’est attendue.

En phase d’exploitation

Plusieurs points sur une station d’épuration sont susceptibles de contribuer à la formation de produits

responsables des odeurs :

Dans les postes de refoulement ;

Au débouché des collecteurs dans les augets (sulfures, composés volatiles) ;

Dans les ouvrages d’alimentation si les dépôts sédimentant ne sont pas évacués ;

Au niveau du stockage des refus de dégrillage, si la collecte n’est pas effectuée régulièrement ;

Par fermentation des boues.

Les polluants malodorants ont des fonctionnalités chimiques particulières et appartiennent, dans le cas

des stations d’épuration aux quatre familles suivantes : les produits soufrés réduits, les produits azotés

basiques (ammoniac et amines), les aldéhydes et cétones et les acides organiques.

La production de ces odeurs est toujours liée à une décomposition et une dégradation de l’effluent, des

déchets, ou des boues, lorsqu’ils se trouvent dans des conditions anaérobies, qui favorisent la

fermentation.

La limitation des odeurs au niveau des zones de stockage se fait par un bon entretien, et une évacuation

régulière des déchets et sous-produits.

En ce qui concerne le traitement par les filtres plantés, il faut bien noter que le système repose sur un

mode de traitement aérobie conduisant à la déshydratation et à la minéralisation de la boue. Le maintien

des conditions aérobies est assuré par le système de drainage et d’aération, situé dans les différentes

couches du lit. Ce type de traitement, contrairement à d’autres procédés (phase d’aération et

d’anaérobie dans le cas des boues activées par exemple), ne se fait jamais en conditions aérobies.

De plus, l’alimentation se fait directement avec des effluents frais, sans décantation préalable. Il est peu

probable d’obtenir des effluents septiques et donc peu probable qu’il y ait un dégagement d’odeur.

Le long temps de stockage des boues leur permet de se minéraliser et donc d’être peu fermentescibles.

Les risques d’odeur sont ainsi limités lors des opérations de curage1.

Les filtres plantés sont donc des systèmes de traitement qui génèrent très peu d’odeurs. Il n’est pas

nécessaire de prévoir des dispositifs particuliers de traitement des odeurs sur cette station d’épuration.

1 CNIDE – CNFME : Bilan de fonctionnement des procédés de traitement des eaux usées pour les stations d’épuration de petite capacité du bassin Loire-Bretagne Recommandations pour l’exploitation des filtres plantés de roseaux à écoulement vertical et Synthèse bibliographique – Page 7

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G.4 CONCLUSION SUR LES NUISANCES POUR LE VOISINAGE

En conclusion, la filière qui a été choisie – filtres plantés de roseaux –, est un des procédés de traitement

qui produit le moins d’odeurs et de bruit. L’absence de bruit est liée à l’absence d’ouvrages électriques,

tels que des aérateurs, des surpresseurs ou encore des équipements de traitement des boues (presses,

centrifugeuses, etc.). L’absence d’odeur est due au fait que le traitement se fait toujours en conditions

aérobies, alors que la formation des odeurs se fait lorsqu’il n’y a pas d’oxygène, par fermentation.

Par ailleurs, le site présente l’avantage d’être éloigné des habitations (400 m des plus proches), ce qui

permet d’éviter les gênes olfactives et acoustiques. De plus, il est propice à l’insertion puisqu’il se situe

en contrebas du bourg de Bailleul.

H. EVALUATION DES INCIDENCES SUR LES SITES NATURA 2000

H.1 EMPRISE DU PROJET ET LISTE DES ESPÈCES DE FAUNE ET DE FLORE CONCERNÉES

La station d’épuration de Bailleul n’a aucune emprise sur un site Natura 2000 (Voir Figure 30 en page

47). Le site Natura 2000 le plus proche est « La Haute Vallée de l’Orne et ses affluents », situé à environ

2,6 km au sud du projet et classé au titre de la Directive Habitat-Faune-Flore (FR2500099).

Les deux sites Natura 2000 les plus proches au titre de la directive Oiseaux (Zone Spéciale de

Conservation, ZSC) sont distants d’environ 45 km et 50 km. Il s’agit du site « Forêts et étangs du

Perche » (FR2512004), qui s’étend à l’est de Mortagne-au-Perche, et du site « Littoral Augeron »

(FR2512001). Ainsi, le site du projet se trouve à une distance trop importante d’une ZSC pour avoir une

incidence sur ces espaces protégés.

Le site de « la Haute Vallée de l’Orne et ses affluents » recouvre une importante surface, de 20 614 ha,

et s’étend sur un peu plus de 753 km de cours d’eau. Il correspond à la majorité du bassin amont de

l’Orne (de ses sources à ses principaux affluents, jusqu’à l’entrée de Putanges-Pont-Ecrepin).

La vallée de l’Orne est le seul site recensé où une population stable de loutre se reproduit, d’après une

enquête menée en 2001-2002 sur 214 sites. Le périmètre du site a été adapté à l’écologie particulière

de la loutre. Il englobe les parties amont de cours d’eau, dont dépendent les sites de présence de la

loutre situés en aval. D’autre part, le périmètre doit permettre également de servir à la protection de

deux espèces prioritaires : la mulette épaisse et l’escargot Vertigo moulinsiana (Source : DOCOB Haute

Vallée de l’Orne, CPIE des Collines Normandes).

L’intérêt écologique de ce site Natura 2000 est tributaire de la pérennisation des pratiques agricoles

extensives. En effet, le site est menacé par l’extension des labours, le drainage ou encore l’extension

des plantations de peupliers ; mais aussi par une déprise agricole au niveau des parcelles non viables

pour les exploitants (humidité, accessibilité difficile).

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Les classes d’habitats présentes sur ce site Natura 2000 sont les suivantes :

Classe d’habitats Couverture

(en %)

N06 : Eaux douces intérieures (Eaux stagnantes, Eaux courantes) 10

N07 : Marais (végétation de ceinture), Bas-marais, Tourbières 4

N09 : Pelouses sèches, Steppes 4

N10 : Prairies semi-naturelles humides, Prairies mésophiles améliorées 80

N16 : Forêts caducifoliées 1

N20 : Forêt artificielle en monoculture (ex: Plantations de peupliers ou d'Arbres

exotiques) 1

(source : Inventaire National du Patrimoine Naturel)

Figure 37 – Liste des classes d’habitats du site Natura 2000 « Haute Vallée de l’Orne et ses affluents »

Les types habitats présents sur ce site Natura 2000 sont les suivants :

Code Nom % de

couverture

3140 Eaux oligomésotrophes calcaires avec végétation benthique à Chara spp. 0

3150 Lacs eutrophes naturels avec végétation du Magnopotamion ou de

l'Hydrocharition 0,01

3260 Rivières des étages planitiaire à montagnard avec végétation du Ranunculion

fluitantis et du Callitricho-Batrachion 0,04

5130 Formations à Juniperus communis sur landes ou pelouses calcaires 0,01

6410 Prairies à Molinia sur sols calcaires, tourbeux ou argilo-limoneux (Molinion

caeruleae) 0,45

6430 Mégaphorbiaies hygrophiles d'ourlets planitiaires et des étages montagnard

à alpin 0,19

6510 Prairies maigres de fauche de basse altitude (Alopecurus pratensis,

Sanguisorba officinalis) 1,07

91E0 Forêts alluviales à Alnus glutinosa et Fraxinus excelsior (Alno-Padion, Alnion

incanae, Salicion albae) 0,24

9120 Hêtraies acidophiles atlantiques à sous-bois à Ilex et parfois à Taxus

(Quercion robori-petraeae ou Ilici-Fagenion) 0,39

9130 Hêtraies de l'Asperulo-Fagetum 0,37

9180 Forêts de pentes, éboulis ou ravins du Tilio-Acerion 0,1

9190 Vieilles chênaies acidophiles des plaines sablonneuses à Quercus robur 0,01

(source : Inventaire National du Patrimoine Naturel)

Figure 38 – Listes des types d’habitats du site Natura 2000 « Haute Vallée de l’Orne et ses affluents »

La liste des espèces communautaires recensées sur le site Natura 2000 « La Haute Vallée de l’Orne et

ses affluents » est donnée dans la page suivante.

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Groupe Code Nom vernaculaire Nom latin Niveau d’enjeu

Mammifères 1355 Loutre d’Europe Lutra lutra Très fort

Amphibiens 1166 Triton crêté Triturus cristatus Modéré

Poissons 1096 Lamproie de Planer Lampetra planeri Fort

5315 Chabot fluviatile Cottus perifretum Faible

Invertébrés 1016 Vertigo des moulins Vertigo moulinsiana Très fort

1032 Mulette épaisse Unio crassus Très fort

1041 Cordulie à corps fin Oxygastra curtisii Fort

1044 Agrion de Mercure Coenagrion mercuriale Fort

1065 Damier de la Succise Euphydryas aurinia Fort

1083 Lucane cerf-volant Lucanus cervus Faible

1092 Ecrevisse à pattes

blanches

Austropotamobius

pallipes

Très fort

6199 Écaille chinée Euplagia quadripunctaria Faible

(source : Inventaire National du Patrimoine Naturel, DOCOB CPIE des collines Normandes)

Figure 39 – Liste des espèces communautaires du site Natura 2000 « Haute Vallée de l’Orne et ses

affluents »

H.2 EVALUATION

La crête des collines boisées de la Forêt de Grande Gouffern correspondant à la ligne de partage des

eaux entre le bassin versant de l’Orne et celui de la Dives (voir Figure 25 en page 42). Ainsi, le site du

projet de la station d’épuration et le site Natura 2000 n’appartiennent pas au même réseau

hydrographique. Le projet n’aura donc pas d’incidences sur les cours d’eau et les habitats d’intérêt

communautaire du site Natura 2000, car ils ne sont pas en communication.

Par ailleurs, le site du projet est éloigné et localisé à environ 2 km des cours d’eau les plus proches et

son occupation du sol actuel correspond à une décharge et à une parcelle agricole. Les espèces d’intérêt

communautaire, qui sont essentiellement des espèces inféodées au milieu aquatique - notamment les

4 espèces à très fort enjeu -, ne sont donc pas concernées par le projet. De plus, le projet n’effectuera

pas de rejet vers milieu aquatique. Le projet n’aura donc pas d’incidences sur les espèces d’intérêt

communautaire du site Natura 2000.

Nature de l’influence Incidence sur un site Natura 2000

Rejet dans le milieu aquatique Aucune

Emissions de poussières, de vibrations Aucune

Pollutions chimiques Aucune

Réalisation de pistes de chantier, circulation Aucune

Réalisation de parkings, de stationnements Aucune

Rupture de corridors écologiques Aucune

Perturbation d’une espèce Aucune

Bruits Aucune

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H.3 CONCLUSION SUR L’INCIDENCE DU PROJET

Risque de destruction ou de détérioration d’habitat ou d’habitat d’espèce NON

Risque de destruction ou de perturbation d’espèce NON

Risque de perturbations possibles des espèces dans leurs fonctions vitales NON

I. COMPATIBILITÉ AVEC LES DOCUMENTS DE PLANIFICATION

I.1 DOCUMENT D’URBANISME

La commune de Bailleul possède un Plan Local d’Urbanisme Intercommunal : PLUi du Pays d’Argentan.

Ce PLUi a été approuvé en novembre 2015.

Les documents du PLUi indiquent que le site prévu de la station d’épuration :

se trouve en zone A (Agricole) ;

n’est pas localisé dans un secteur présentant des risques (inondations, retrait-gonflement des

argiles, chute de bloc, mouvement de terrain) ;

se trouve dans le périmètre de protection modifié du Monument Historique de la « Motte

Castrale ».

Le site de projet est conforme au zonage d'assainissement, approuvé le 8 Juillet 2008, qui destine le

bourg de Bailleul à un assainissement collectif.

I.2 LE SDAGE SEINE-NORMANDIE

La commune de Bailleul est incluse dans les limites du SDAGE (Schéma Directeur d’Aménagement et de

Gestion des Eaux) du Bassin Seine-Normandie.

Les orientations et dispositions du SDAGE qui concernent le système d’assainissement de la station

d’épuration de Bailleul sont les suivantes :

ORIENTATION O1 - POURSUIVRE LA REDUCTION DES APPORTS PONCTUELS DE TEMPS SEC DES

MATIERES POLLUANTES CLASSIQUES DANS LES MILIEUX TOUT EN VEILLANT A PERENNISER LA

DEPOLLUTION EXISTANTE

Disposition Projet

D1.1 - Adapter les rejets issus des

collectivités, des industriels et des

exploitations agricoles au milieu

récepteur.

Le projet est adapté aux 126 logements du bourg de Bailleul et pour les

logements futurs prévus dans le document d’urbanisme. La station

d’épuration sera dimensionnée pour traiter une charge organique de 19,8

kg de DBO5 par jour, soit 330 EH.

La station d’épuration prévue est de type filtres plantés de roseaux avec

lagune de finition et l’ensemble des effluents traités seront infiltrés sur le

site.

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L’impact sur la nappe souterraine est minimal.

D1.3. Traiter et valoriser les boues

des systèmes d'assainissement.

Un plan d'épandage sera élaboré lors de la vidange des boues issues du

système. La filière de traitement des boues devra être conforme aux normes

en vigueur.

D1.4. Limiter l'impact des

infiltrations en nappes

Les puits privés ne sont pas sous l’influence des eaux infiltrées et le site ne

se situe pas dans un périmètre de protection de captage d’eau potable. Les

eaux infiltrées sont préalablement traitées.

L’impact sur les usages des eaux souterraines est nul.

D1.6. Améliorer la collecte des

eaux usées de temps sec par les

réseaux collectifs d'assainissement

Le réseau sera nouvellement créé et de type séparatif permettant une bonne

collecte des eaux usées de temps sec.

D1.10. Optimiser le système

d'assainissement et le système de

gestion des eaux pluviales pour

réduire les déversements par temps

de pluie

Le réseau de collecte est constitué d'un réseau gravitaire de type séparatif. Il n’est pas commun au réseau d’eau pluviale.

ORIENTATION O22 - METTRE FIN A LA DISPARITION ET A LA DEGRADATION DES ZONES HUMIDES

ET PRESERVER, MAINTENIR ET PROTEGER LEUR FONCTIONNALITE

D6.83 Éviter, réduire et compenser

l’impact des projets sur les zones

humides

Au regard des éléments étudiés, le site n’est pas localisé en zone humide.

Ainsi, le projet de station d’épuration est compatible avec le SDAGE.

I.3 SAGE

La commune de Bailleul ne pas fait partie d’un SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux).

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J. ANNEXE 1 – PLAN DES RÉSEAUX DE COLLECTE

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K. ANNEXE 2 – ETUDE HYDROGÉOLOGIQUE

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L. ANNEXE 3 – AVIS DE L’HYDROGÉOLOGUE

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