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H21140523 1/18 h 21 École nationale supérieure d’architecture de Marseille, 2014-2015 Département Habiter le monde, penser la décroissance au 21 e siècle « C’est seulement quand nous pouvons habiter que nous pouvons bâtir. » Martin HEIDEGGER, Bâtir, habiter, penser, 1954 Si l’homme a cru à des ressources inépuisables, l’architecte d’aujourd’hui doit faire avec le solde : de l’énergie et de la matière en quantités limitées, de l’espace, du temps et un savoir limités. On peut croire, par réaction, que les impératifs écologiques sont un juste retour des choses, un rappel à l’ordre naturel, mais il est plus fécond d’y voir une malice du monde, qui sera déjouée par la ruse de l’architecte, ou du « bricoleur » dans le sens de Claude LÉVI-STRAUSS (La Pensée sauvage, 1960). Comment réduire l’empreinte écologique de 5 ha/habitant en Europe à 1,2 ? Quels dispo- sitifs architectoniques peut-on développer, tant au niveau des usages et des pratiques collectives, du bâtiment, de la ville et du territoire ? Comment réconcilier science et bri- colage ? Pour contribuer au débat suscité par ces interrogations, le département H21 propose d’explorer la décroissance (ou l’a-croissance) : la simplicité volontaire conduisant à plus de bien-être (individuel, collectif, écosystémique), moins de consommation et plus d’atten- tion aux autres. À travers des références structurées de la production architecturale, il propose des méthodes et stratégies de projet fondées sur des rencontres interdisciplinaires. Les situations de projet sont centrées sur l’objet architectural – objet existant à analyser ou objet à penser, concevoir et produire – dans un contexte économique, social et cultu- rel indissociable des préoccupations de l’architecte et de l’ensemble des acteurs opéra- tionnels et institutionnels impliqués dans l’aménagement du territoire : - compléter ou renégocier ce qui existe ; - construire mieux avec moins, en combinant techniques traditionnelles et innovantes ; - concevoir autrement pour fabriquer le monde de demain, contraint mais biotique. ENSEIGNANT[E]S Mohamed Belmaaziz Alexandra Biehler Jean-Marc Chancel Alexandre Chapuis Patrick Condouret Didier Dalbéra Isabelle Fasse Jean-Charles Franceschi Muriel Girard Daniel Halik Arlette Hérat Jean-Marc Huygen Alexandre de La Foye Dominique Leblanc Carole Lenoble Yvann Plukswa Jean-François Quelderie Florence Sarano Gilles Sensini Pascal Urbain Marc-André Velay-Dabat

Département H21 2014-2015.pdf

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  • H21140523 1/18

    h21 cole nationale suprieure darchitecture de Marseille, 2014-2015 Dpartement Habiter le monde, penser la dcroissance au 21e sicle Cest seulement quand nous pouvons habiter que nous pouvons btir.

    Martin Heidegger, Btir, habiter, penser, 1954

    Si lhomme a cru des ressources inpuisables, larchitecte daujourdhui doit faire avec le solde : de lnergie et de la matire en quantits limites, de lespace, du temps et un savoir limits. On peut croire, par raction, que les impratifs cologiques sont un juste retour des choses, un rappel lordre naturel, mais il est plus fcond dy voir une malice du monde, qui sera djoue par la ruse de larchitecte, ou du bricoleur dans le sens de Claude Lvi-StrauSS (La Pense sauvage, 1960).

    Comment rduire lempreinte cologique de 5 ha/habitant en Europe 1,2 ? Quels dispo-sitifs architectoniques peut-on dvelopper, tant au niveau des usages et des pratiques collectives, du btiment, de la ville et du territoire ? Comment rconcilier science et bri-colage ?

    Pour contribuer au dbat suscit par ces interrogations, le dpartement H21 propose dexplorer la dcroissance (ou la-croissance) : la simplicit volontaire conduisant plus de bien-tre (individuel, collectif, cosystmique), moins de consommation et plus datten-tion aux autres. travers des rfrences structures de la production architecturale, il propose des mthodes et stratgies de projet fondes sur des rencontres interdisciplinaires. Les situations de projet sont centres sur lobjet architectural objet existant analyser ou objet penser, concevoir et produire dans un contexte conomique, social et cultu-rel indissociable des proccupations de larchitecte et de lensemble des acteurs opra-tionnels et institutionnels impliqus dans lamnagement du territoire :- complter ou rengocier ce qui existe ;- construire mieux avec moins, en combinant techniques traditionnelles et innovantes ;- concevoir autrement pour fabriquer le monde de demain, contraint mais biotique.

    EnSEignant[E]S

    Mohamed Belmaaziz

    alexandra Biehler

    Jean-Marc Chancel

    alexandre Chapuis

    Patrick Condouret

    Didier Dalbra

    isabelle Fasse

    Jean-Charles Franceschi

    Muriel girard

    Daniel Halik

    arlette Hrat

    Jean-Marc Huygen

    alexandre de La Foye

    Dominique Leblanc

    Carole Lenoble

    Yvann Plukswa

    Jean-Franois Quelderie

    Florence Sarano

    gilles Sensini

    Pascal Urbain

    Marc-andr Velay-Dabat

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    Fonct ionnement H21

    Candidature

    Une lettre de motivation est demande ltudiant[e] qui envisage de sinscrire en H21. Compte tenu de la problmatique et des options proposes par le dpartement dune part, compte tenu des acquis personnels dautre part, quelles directions veut-il[elle] donner ses tudes et, au-del, sa vie darchitecte ?

    La lettre est envoye avant le 30 juin pour la rentre de septembre ( [email protected]).- Ce dlai permet lanalyse des lettres puis une rponse fin juillet.- il permet soit de proposer une rorientation soit une adaptation des heures denca-

    drement entre les diffrentes options de projet ou de sminaire.- Une prparation est possible pendant lt prcdant le dbut des cours.

    Ltudiant[e] passe ainsi du statut de consommateur celui dacteur : il[elle] raisonne ses choix. linverse, les lettres permettent au dpartement de se remettre en question.

    Projet et sminaire

    Lobjectif pdagogique du cycle master nest plus lacquisition progressive et impose de connaissances mais le dveloppement de mthodes personnelles et la gestion de situations relles, complexes et intgrant les diffrentes chelles (du territoire au dtail architectural).

    En projet, les tudiant[e]s de master 1 et 2 sont ds lors mlang[e]s (avec des exigences diffrentes de rsultat) : les studios de projet P1 permettent de valider les semestres 7 ou 9 indiffremment ; de mme pour les P2 en semestres 8 ou 10 ; un semestre de projet non valid peut ltre ds le semestre suivant (par exemple, projet S7 valid en P2).Chaque semestre (pair ou impair), il y a un choix possible entre quatre studios explorant chacun la problmatique H21 ( plus avec moins ) selon une entre particulire :- architecture bioclimatique (partir des donnes gographiques et bties) ;- architecture cosystmique (relations entre les tres vivants) ;- nature et architecture (cohabiter avec le milieu naturel) ;- thorie et pratique du projet gnrique (formes remployables).

    En sminaire, plusieurs options sont proposes.- S7-1 ( Vivre ensemble ) interroge la socit dans ses rapports la ville travers les

    sciences humaines.- S8-1 ( co-construire ) interroge les mthodes de conception travers les techniques

    environnementales et constructives. il se termine par une initiation la recherche et la production dune intention de mmoire de S9 .

    - S9-1 ( Vivre ensemble ) et S9-2 ( co-construire ) sont encadrs par lune des deux quipes (sciences humaines et sociales ou techniques environnementales et constructives) pour la production du mmoire de master (tPE ou tPErecherche).

    - S7-2 et S8-2 ( thorie du projet gnrique ) tudient de faon thorique les formes remployables et raisonne le projet gnrique. avec production du tPE ou tPEre-cherche sur ces thmes en S9-3.

    - Un autre parcours est possible, mais obligatoirement continu sur les trois semestres : Construire parasismique (S7-3, S8-3 et S9-4).

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    Mutualisation, interdisciplinarit et dbat

    Les studios de projet P1 (S7 et S9) proposent des travaux en groupes : apprentissage du travail en quipe et correction dun petit nombre de projets, par des enseignant[e]s de plusieurs disciplines. Les studios P2 (S8 et S10) proposent des travaux individuels. En sminaire, le dbat et les apports mthodologiques communs permettent ensuite des positionnements personnels.Le systme de quatre options de projet par semestre vise un fonctionnement rellement complexe en mme temps quun progrs personnel :- auto-enseignement entre tudiant[e]s de master 1 et master 2 mlang[e]s ;- enseignant[e]s de diverses disciplines participant une mme option ;- moments communs entre les options de projet et entre les thmes de sminaire.

    Cette mutualisation permet de gagner du temps, de structurer, partager et mettre en dbat les sujets abords dans les diffrentes options et de progresser dans la problmatique du dpartement. Cela conduit lexposition dans lcole, la contradiction des points de vue et au bilan (publication).- La premire journe du semestre est commune : cours introductifs, discussions.- En dbut de second semestre : table ronde alimente par les travaux en cours dans

    les options et sminaires.- Un thme de lanne explor par lensemble des options (projet et sminaire) con-

    duit mutualiser recherches et travaux.

    Enfin, des collaborations avec dautres dpartements universitaires doivent enrichir linter-disciplinarit (enseignement et recherche) dans les domaines abords par H21.

    Parcours personnel de ltudiant[e]

    Lorganisation interne de H21 vise une mobilit et une autonomie individuelles autant quune porosit. Ltudiant[e] peut ainsi dfinir son propre parcours (dans le cadre de la problmatique gnrale du dpartement, accepte et voulue par la lettre de motivation), tout en profitant des rsultats des autres options.

    - Si les options de projet prsentent une continuit de propos entre premier et second semestres, la continuit nest pas obligatoire pour ltudiant[e], qui reste libre de ses choix semestriels (y compris changer de dpartement).

    - Les options de projet contiennent des encadrements personnels : stage de formation pratique en S8, PF en S10, mise niveau en cas de redoublement dun projet.

    - Par le choix dun studio de projet 1, 2 ou 3, ltudiant[e] est inscrit[e] automatiquement dans le sminaire S7-1 ou S8-1, ou S9-1 ou S9-2. Le choix du studio 4 (aVEC larchi-tecture) conduit une inscription dans les sminaires S7-3, S8-3 ou S9-4. Mais tout autre choix de sminaire peut tre demand dans la lettre de motivation.

    - Outre la formation commune la recherche, le sminaire peut conduire la mention Recherche. Les tudiant[e]s concern[e]s dveloppent leur travaux dans les laboratoires aBC, insaRtis ou inaMa (membres du Dpartement de la Recherche doctorale de lnSaM, DREaM), ou dans des quipes de recherche trangres selon les modalits des conventions dchanges et cotutelles entre coles et universits.

    Bibliographie gnrale H21

    giovanna BoraSi et Mirko Zardini (dir.),

    Dsol plus dessence Linnovation

    architecturale en rponse la crise p-

    trolire de 1973, Centre canadien darchi-

    tecture et Corraini Edizioni, 2007.

    CHarte de Lenvironnement

    Loi constitutionnelle n 2005-205 du

    1er mars 2005.

    Francis D. K. CHing, Architecture: Form,

    Space & Order, John Wiley, Hoboken,

    2007 (1975).

    nicholas georgeSCu-roegen, La d-

    croissance Entropie, cologie, co-

    nomie, d. Sang de la terre, 1995 (1979).

    http://classiques.uqac.ca/contemporains/

    georgescu_roegen_nicolas/decroissance/

    decroissance.html

    Francis HaLL, La condition tropicale

    Une histoire naturelle, conomique et

    sociale des basses latitudes, actes Sud,

    Questions de socit, arles, 2010.

    Serge LatouCHe, Petit trait de la d-

    croissance sereine, Mille et une nuits,

    Les Petits Libres, 2007.

    alberto magnagHi, Le projet local,

    Mardaga, architecture+Recherches

    n 44, Sprimont, 2003 (2000).

    Franois Partant, Que la crise sag-

    grave !, Parangon, Paris, 2002 (1979).

    Ernst U. von WeiZSCker, amory B. Lovin,

    L. Hunter LovinS, Facteur 4 - Deux fois

    plus de bien-tre en consom-mant deux

    fois moins de ressources, terre Vivante,

    Mens, 2000.

    Mathis WaCkernageL et William reeS,

    Notre empreinte cologique : comment

    rduire les consquences de lactivit

    humaine sur la Terre, Les ditions co-

    socit, Montral, 1999.

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    Projet, semestres impairs (7 ou 9) nOMEnCLatURE nSa-M Le dj-l, avenir du projet architectural et urbain (lieux) (Jean-Charles Franceschi) S7H21P1 + S9H21P1 Relation & soutenabilit (Jean-Marc Huygen) S7H21P2 + S9H21P2 Cohabiter avec un espace naturel fragile (Florence Sarano) S7H21P3 + S9H21P3 aVEC larchitecture [1] (Jean-Marc Chancel) S7H21P4 + S9H21P4

    Projet, semestres pairs (8 ou 10) Le dj-l, avenir du projet architectural et urbain (patrimoine et temps) (Carole Lenoble) S8H21P1 + S10H21P1 Relation & sobrit (Jean-Marc Huygen) S8H21P2 + S10H21P2 Projets pour une le : expriences de lautonomie (Florence Sarano) S8H21P3 + S10H21P3 aVEC larchitecture [2] (Pascal Urbain) S8H21P4 + S10H21P4

    Sminaire S7 (semestre 7) Vivre ensemble (arlette Hrat) S7H21S1 Construire parasismique (alexandre de La Foye) S7H21S2 thorie du projet gnrique (Pascal Urbain) S7H21S3 Sminaire S8 (semestre 8) co-construire (Daniel Halik) + table ronde + intention de mmoire (quatre sances) S8H21S1 Construire parasismique (alexandre de La Foye) S8H21S2 thorie du projet gnrique (Pascal Urbain) S8H21S3

    Sminaire S9 (semestre 9) - tPE ou tPER (mention Recherche) Vvre ensemble (Muriel girard) S9H21S1 co-construire (isabelle Fasse-Calvet) S9H21S2 Construire parasismique (alexandre de La Foye) S9H21S3 thorie du projet gnrique (Pascal Urbain) S9H21S4

    S7-1

    P2-3P2-4

    P2-2P2-1

    P1-3P1-4

    P1-2P1-1

    Opt ions de p ro je t e t de smina i re H21

    Chaque semestre (7 ou 9 et 8 ou 10), quatre options de projet sont proposes (au choix), ouvertes indistinctement aux tudiant[e]s de master 1 ou 2 qui peuvent ainsi construire leur propre parcours. De mme pour le sminaire : trois (ou quatre) options.

    Cliquez sur les boutons pour accs direct aux pages.

    S8-1

    S7-2S7-3

    S9-1

    S8-2S8-3

    S9-3S9-2

    S9-4

  • Projet P1-1 (semestres 7 ou 9) S7H21P1 + S9H21P1architecture bioclimatique

    Encadrement

    JEan-CHarlES FranCESCHi

    CaROLE LEnOBLE

    JEan-FRanOiS QUELDERiE

    le dj-l , avenir du projet architectural et urbain (lieux)

    Penser un projet soutenable, cest dabord habiter un lieu,avant denvisager modification ou construction.

    Le studio propose de dvelopper les outils de projet partir du dj-l , pour rpondre aux besoins daujourdhui. Cette posture conduit une sage rengociation de ce qui existe, afin de penser une architecture nouvelle mais utilisant comme matire de base privilgie ce qui est dj prsent sur le site. Matires inertes et matires vivantes sont les ingrdients nourriciers du projet architectural et urbain.

    travailler avec le dj-l , cest :

    - utiliser la culture et le patrimoine lis un site, faire du projet une nouvelle strate signifiante, un processus de transformation et dvolution. Cest penser le projet comme une rutilisation vivante du patrimoine ;

    - concevoir dans un souci dconomie de matire et dnergie. Les matriaux prsents sur le site (matriaux naturels ou de remploi) et les btiments obsoltes ( friches ) constituent la matire premire du site, utiliser et remodeler avec respect, afin de construire la ville sur la ville ;

    - considrer lenvironnement (topographie, vgtation, climat, hydrologie) comme fondement du projet, conduisant une architecture bioclimatique lie au site et spcifique. Des solutions peuvent tre rinventes, en observant les dispositifs vernaculaires dans le bassin mditerranen et en milieu chaud, en les combinant des technologies nouvelles ;

    - penser la ville et larchitecture pour et partir de ses habitants, observer les usages et les dispositifs architecturaux existants, supports de pratiques, qui permettront au projet de devenir le catalyseur de nouveaux usages ;

    - formuler un projet de vie, par le projet architectural et urbain, dont les qualits daccueil soient pertinentes et prennes ; cest aussi refuser de compromettre ces qualits par des dispositions inadaptes ou gnriques.

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    Travaux demands

    Suivi avec carnet de bord et produc-

    tion de projet avec maquettes

    + affichages intermdiaires et final

    avec notice de synthse

    et soutenance devant jury.

    Mode dvaluation

    valuation continue + jury final.

    Bibliographie

    andr CorBoZ, Le Territoire comme pa-

    limpseste et autres essais, De limprimeur,

    Paris, 2001.

    Herman HertZBerger, Leons darchi-

    tecture, infolio, 2010 (1991).

    Christian BorBerg-SCHuLZ, LArt du lieu :

    architecture et paysage, permanence et

    mutations, Le Moniteur, Paris, 1997.

    Marcel ronCayoLo, Lectures de villes.

    Formes et temps, Parenthse , Marseille,

    2002.

    Lucca, italie

    Permanence des structures

    dans le temps : les construc-

    tions se sont loges dans

    lamphithtre romain, laissant

    son centre vide pour former

    une place ovale.

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  • Encadrement

    JEan-MarC HuygEn

    MOHaMMED BELMaaziz

    PatRiCK COnDOUREt

    aRLEttE HRat

    DOMiniQUE LEBLanC

    relation & soutenabilit

    Relation : rapport entre deux objets tel que chacun y trouve un intrt, avec une influence mutuelle mais non ncessairement convergente.

    La fabrique* architecturale et urbaine peut tre pense partir des relations entre les choses (tres vivants, espaces, btiments, matriaux, quartiers, ) avant les choses elles-mmes.- Cette mthode vise lefficacit, en diminuant dpense de matire, perte de temps et despace,

    dgradation humaine et biologique : pour adapter lexistant de nouvelles attentes, il est moins coteux de travailler sur le vide que sur le plein, sur le moins organis que sur le dj-stable.

    - Dans le paradigme de soutenabilit, un nouvel objet prend en compte conjointement ses impacts environnemental, conomique, social et culturel : il nest donc pas objet pour lui-mme mais objet-consquence dimpacts ou de relations-causes.

    - Enfin, un objet autonome participe une socit dobjets : individus dans un quartier, btiments dans un lot, matriaux assembls, ; une architecture locale dans un monde global.

    Une pense du vivre-ensemble occasionne la fabrique de lespace public comme bien commun (extrieur ou intrieur). Elle se traduit par une pense constructive mettant en uvre des techniques bioclimatiques douces et des matriaux soutenables et/ou vgtaux.- Observation et analyse, en groupe, dun quartier de ville : typologie des btiments, structure de

    lespace public, modes de vie et attentes des habitants.- Dduction dintentions architecturales amliorant la vie en socit.- Paralllement, participation latelier intensif dune semaine Barjols : fabrique en matriaux de

    remploi (cf. www.matieras.eu).

    Projet P1-2 (semestres 7 ou 9) S7H21P2 + S9H21P2architecture cosystmique

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    Travaux demands

    - analyse et enqutes.

    - Projet + notice de synthse.

    - Participation latelier intensif.

    Mode dvaluation

    - valuation continue (50 %).

    - Jury final (40 %).

    - auto-valuation finale

    par les tudiant[e]s (10 %).

    Bibliographie

    Rudolf arnHeim, Dynamique de la forme

    architecturale, Mardaga, architecture

    +Recherches n 27, Lige, 1986.

    gilles CLment, Manifeste du Tiers pay-

    sage, Sujet/Objet, Lautre Fable, Paris,

    2004.

    Ezio manZini, Artefacts Vers une nou-

    velle cologie de lenvironnement arti-

    ficiel, Centre georges-Pompidou, Essais,

    1991 (1990).

    Christian norBerg-SCHuLZ, LArt du lieu

    Architecture et paysage, permanence

    et mutations, Le Moniteur, architextes,

    Paris, 1997, iSBn 2-281-19096-X.

    Richard Sennett, La conscience de lil,

    Les ditions de la Passion, Urbanisme

    et Socit, Paris, 2000.

    Bastide de Monpazier (Dordogne, ville nouvelle du xiiie s.) : couverts et cornire,

    amabilits de larchitecture envers lespace public.

    Plaa Fossar de les Moreres, Barcelone, arch. Carmen Fiol, 1983.

    * Fabriquer : confectionner partir dune

    matire premire, de lexistant. Du latin

    faber, bien fait (adj.) ou artisan (n. c.) ; de

    fabrica, atelier.

    H21140523 6/18

  • Projet P1-3 (semestres 7 ou 9) S7H21P3 + S9H21P3nature/architecture

    Encadrement

    FlOrEnCE SaranO

    Cohabiter avec un espace naturel fragile

    Le territoire de la presqule de giens est une premire approche qui, au second semestre se dveloppera sur la thmatique de lavenir des les du parc national de Port Cros, et tout ce quelles peuvent nous apprendre sur les relations possibles entre architecture et environnement naturel.- Ce territoire de la presquile de giens est exceptionnel, il nen existe que cinq autres dans le monde

    (mais pas aussi grands).- Son statut ambigu et la proximit des les le rend trs attractif aprs avoir t mpris pendant

    des sicles.- il associe des pratiques diversifies et un usage intensif en t.- Les habitants se considrent comme des liens avec une culture qui leur est propre.- La presqule mle territoires naturels protgs et espaces urbaniss.

    Le site est une fort de pins qui, bien que protge, se meurt peu peu de la pollution : quel peut tre le futur de ce territoire ? Juste ct, lancienne cit ouvrire en friche est abandonne depuis de nombreuses annes. Une friche dans un espace naturel qui peu peu disparat : quelles possibilits davenir peut-on imaginer ? Quelles opportunits ce site offre-t-il afin de repenser de possibles co-habitations sur la presqule ?

    Matriaux du projetLe projet fera particulirement appel des matriaux tels que la terre, les fibres et le bois. Une association de la presqule conserve la mmoire de la fabrication de bateaux en bois trs parti-culiers qui sont reconnus internationalement. Elle possde encore des embarcations qui sont classs comme patrimoine, mais elle souhaite surtout faire vivre ce patrimoine et les savoir-faire associs : la construction et la navigation. nous utiliserons aussi ces savoir-faire.

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    Mode dvaluation

    valuation continue (participation et

    intrt aux discussions) + jury final. H21140523 7/18

  • Encadrement

    gillES SEnSini

    JEan-MaRC CHanCEL

    aLEXanDRE CHaPUiS

    PaSCaL URBain

    avEC larchitecture [1]

    Rien ne nat ni ne prit, mais des choses dj existantes se combinent, puis se sparent. 1

    Un ouvrage dure dautant plus longtemps quil permet daccueillir des pratiques nouvelles ; il est dautant plus accueillant ces pratiques que sa forme est gnrique, partiellement abstraite des circonstances dun moment. Les murs, les planchers, les baies et les trmies dun btiment durent plus longtemps que les raisons qui les ont provoques ; tout autant les parcelles, les lots, les rues et les places dune ville sont plus durables que le cur dun mortel 2. En sorte que les gnrations futures auront faire avec des villes et des btiments qui nauront pas t conus pour eux, comme nous faisons avec les ouvrages dont nous hritons. En sorte, aussi, quun architecte conscient de la longue dure des ouvrages doit faire avec des habitants venir, quil ne connat pas, et des pratiques venir, dont il ignore tout.

    Sans doute, une architecture est ralise dans des circonstances particulires, pour rpondre des attentes particulires. Mais elle est conue (ou devrait tre conue) plus gnreusement. Elle ne peut tre (ou ne doit tre)- ni un produit jetable, conu dans linstant et pour linstant,- ni un produit universel, conu sans got et sans saveur,mais une architecture vide du contenu social quelle peut avoir lun ou lautre moment particulier et quon laisse parler simplement de sa propre condition formelle 3.

    En S7, le projet concernera lamnagement dun quartier dans une ville europenne.En S9, le projet permettra de dfinir un sujet personnel du PFE (qui sera ralis en S10).

    Projet P1-4 (semestres 7 ou 9) S7H21P4 + S9H21P4thorie et pratique du projet gnrique

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    Travaux demands

    - analyse urbaine (S7, S9).

    - Projet (S7, S9).

    - notice de prsentation (S7, S9).

    - Sujet de PFE (S9).

    Mode dvaluation

    valuation continue + jury final.

    Bibliographie

    Francis D. K. CHing, Architecture: Form,

    Space & Order, new York, Van nostrand

    Reinhold, 1975, rd. John Wiley, Hoboken,

    2007.

    1. anaxagore, repris par Lavoisier ( Rien

    ne se perd, rien ne se cre, tout se

    transforme ).

    2. Quoi quen pense Baudelaire, qui cri-

    vait, un moment de grands boulever-

    sements urbains : la forme dune ville

    change plus vite, hlas !, que le cur

    dun mortel [ Le cygne , Les fleurs

    du mal, 1857].

    3. anthony Vidler, La troisime typolo-

    gie , Architecture rationnelle : la recons-

    truction de la ville europenne, aaM,

    Bruxelles, 1978.

    Jean-Franois

    Rauzier, Vedute,

    Venise, italie,

    2010.

    H21140523 8/18

  • Encadrement

    CarOlE lEnOBlE

    JEan-CHaRLES FRanCESCHi

    JEan-FRanOiS QUELDERiE

    le dj-l , avenir du projet architectural et urbain (temps et patrimoine)

    nous requestionnerons lenjeu du patrimoine dans la discipline architecturale, pour dvelopper une architecture soutenable et prenne : nouvelle et rpondant aux besoins daujourdhui, mais utilisant comme matire de base privilgie ce qui est prsent sur le site ; une rutilisation vivante du patrimoine, qui rende galement possible volution, appropriation et recyclage.

    Le patrimoine est ici abord en tant que cadre bti des socits humaines et donc des pratiques, de lHistoire, des cultures, des imaginaires associs aux lieux : patrimoine architectural, urbain, paysager ; monumental ou vernaculaire ; ce dont on hrite et quon transmet ; patrimoine comme bien commun. Compris comme le rsultat dune lente volution, de transformations, rappropriations, densifications successives, le patrimoine est li un processus permanent denrichissement et de diffrenciation de nos cultures [Franoise Choay, LAllgorie du patrimoine, Seuil, 2007 (1992)], sopposant un objet fig issu dune seule poque et dune seule culture. Prendre en compte le temps, cest insrer le projet architectural et urbain dans une dynamique dvolution gnrale sur un temps long, commence il y a plusieurs sicles et qui continuera aprs le moment du projet.

    - Comment le projet, rpondant aux modes de vie contemporains, peut-il intervenir dans le cadre bti prexistant et tablir des liens forts avec celui-ci, sans musification ?

    - Comment dvelopper les outils de ce que Francoise Choay appelle comptence ddifier ?

    - Quels liens tablir avec ce qui existae pour obtenir des objets architecturaux et urbains prennes, dont la signification et lusage dpasse la rponse un programme donn un instant donn ?

    - Comment penser la permanence de structures et la mutation de leur occupation ? Comment le projet peut-il, ds sa conception, envisager les volutions, mutations, densifications futures ?

    - Comment intgrer dans le projet les notions dincertitude et de rversibilit ? Quel est le cadre essentiel que doit fournir larchitecte pour les permettre ?

    - Quel quilibre trouver entre architecture savante et vernaculaire ? Entre organisation et spontanit ?

    Projet P2-1 (semestres 8 ou 10) S8H21P1 + S10H21P1architecture bioclimatique

    Retour la liste Option suivante

    Travaux demands

    Suivi avec carnet de bord et produc-

    tion de projet avec maquettes

    + affichages intermdiaires et final

    avec notice de synthse

    et soutenance devant jury.

    Mode dvaluation

    valuation continue + jury final.

    En S10 : jury de PF.

    Bibliographie

    Franoise CHoay, La Terre qui meurt,

    Fayard, Paris, 2011.

    Pierre von meiSS, De la forme au lieu,

    PPUR, Lausanne, 1986.

    Camillo Sitte, LArt de btir les villes.

    Lurbanisme selon ses fondements artis-

    tiques, Seuil, Paris, 1996 (1889).

    Claude tHiBerge, La ville en creux, di-

    tions du Linteau, Paris, 2003.

    Robert venturi, De lambigit en archi-

    tecture, Dunod, Paris, 1997 (1976).

    Barcelone, bibliothque et

    extension, arch. RCR.

    Cration dun espace public

    en cur dlot, par la cons-

    truction dune bibliothque :

    le rez-de-chausse unit,

    les tages sont fragments

    et sinsrent dans le tissu

    dense du pourtour de la cour.

    H21140523 9/18

  • Encadrement

    JEan-MarC HuygEn

    MOHaMMED BELMaaziz

    PatRiCK COnDOUREt

    aRLEttE HRat

    DOMiniQUE LEBLanC

    relation & sobrit

    Sobrit : dmarche visant rduire la consommation de matire et dnergie ainsi que les dchets, au profit du bien-tre, en agissant sur les comportements des utilisateurs.

    La sobrit architecturale est une posture de projet thique, technique et esthtique qui rsulte de lapproche relationnelle et soutenable aborde au premier semestre (cf. P1-2). Ses corollaires sont la compacit qui optimise le vide (ou plutt la matire peu dense, appropriable et permettant les flux) et la frugalit qui optimise convivialit et dpense dnergie.

    Dans le quartier tudi au premier semestre, un programme de btiment collectif occasionne sobrement (formes, matriaux soutenables, techniques bioclimatiques douces) la fabrique de lespace public.- Bilan des analyses et dispositifs tudis au premier semestre.- Dduction dun programme architectural et urbain de vie collective.- laboration du btiment cosystmique : dialoguant avec le bti existant, les habitants et le milieu.

    Projet P2-2 (semestres 8 ou 10) S8H21P2 + S10H21P2architecture cosystmique

    Retour la liste

    Travaux demands

    - Livret de dispositifs relationnels

    et soutenables (en groupe).

    - Projet de btiment et espace public

    (individuel) + notice de synthse.

    - En S10, PF : soutenance.

    Mode dvaluation

    - valuation continue (50 %).

    - Jury final (40 %).

    - auto-valuation finale

    par les tudiant[e]s (10 %).

    Bibliographie

    Voir P2-1. Plus :

    Christopher aLexander, Une exprience

    durbanisme dmocratique - Luniversit

    dOregon, Seuil, Espacements, Paris,

    1976 (1975).

    Jean HantjenS, La ville frugale Un

    modle pour prparer laprs-ptrole,

    ditions FYP, 2011.

    alberto magnagHi, Le projet local,

    Mardaga, architecture+Recherches

    n 44, Sprimont, 2003 (2000).

    Marina PaL (dir.), La ciudat sostenible,

    cat., Centre de Cultura Contempornia

    de Barcelona / institut dEdiciones de

    la Diputaci de Barcelona, 1998.

    Claude tHiBerge, La ville en creux, di-

    tions du Linteau, Paris, 2002.

    Option suivante

    Muse Kolumba, Cologne, arch. Peter zumthor, 2000.

    Centre dart contemporain galicien, Saint-Jacques-de-Compostelle, arch. lvaro Siza.

    H21140523 10/18

  • Encadrement

    FlOrEnCE SaranO

    Projets pour une le : expriences de lautonomie

    Quel avenir pour le territoire de la presqule de giens ? Les conditions particulires de ces territoires insulaires en ont souvent fait des laboratoires riches dexpriences singulires. Ces espaces de libert sont lopportunit de penser dautres manires de vivre ensemble. La condition insulaire implique aussi la ncessit de dvelopper diffrentes formes dautonomie (nergtique, alimentaire et matrielle).

    La qualit des espaces naturels prservs engage aussi les notions daccueil et de frquentation et, au-del, de cohabitation avec lenvironnement naturel. La notion darchipel est depuis plusieurs annes dcline comme outil damnagement des grandes villes. Larchipel vert renvoie des projets conus tels des les au milieu de la mer, avec leur propre cohrence et une identit propre. Quelles sont donc les qualits de cette identit insulaire exploiter ? Quelles opportunits offre-t-elle pour proposer dautres relations lenvironnement ?

    En France, le premier Parc national a t cr pour protger lle de Port Cros au large de Hyres dans le Var. aujourdhui cet archipel (Porquerolles, Port-cros et le Levant) constitue un territoire riche et propice pour interroger le rle de larchitecte face nombre denjeux actuels.

    Vivre sur une le pour changerLe Parc national de Port Cros est notre principal partenaire. il attend des architectes la pertinence de leur regard singulier. En effet lquipe du Parc a majoritairement affaire avec des gographes, des scientifiques (biologistes) mais rarement avec des architectes. Cette opportunit de rencontrer des acteurs diffrents est un des moteurs du studio. Le partenariat avec le Parc est loccasion de comprendre que ces territoires et leurs acteurs font aussi cohabiter leurs rflexions. nous avons propos au Parc damplifier ces changes ncessaires en invitant un philosophe, un conomiste, un gographe, un paysagiste et un architecte chercheur pour partager dans le cadre dun intensif autour de ce thme un temps de vie sur lle de Port Cros. Ce sera le point de dpart de ce travail sur les les et lopportunit de construire des propositions.

    Projet P2-3 (semestres 8 ou 10) S8H21P3 + S10H21P3nature/architecture

    Retour la liste Option suivante

    Travaux demands

    Le travail de ltudiant commencera

    par une analyse critique sous

    plusieurs formats (film, photos, livrets.)

    il doit dfinir la problmatique gnrale

    dans laquelle il sinscrit.

    il fera le choix dun site et laborera un

    programme auquel il rpondra.

    Mode dvaluation

    valuation continue + jury final. H21140523 11/18

  • Encadrement

    JEan-MarC CHanCEl

    aLEXanDRE CHaPUiS

    giLLES SEnSini

    PaSCaL URBain

    avEC larchitecture [2]

    Rien ne nat ni ne prit, mais des choses dj existantes se combinent, puis se sparent. 1

    Un ouvrage dure dautant plus longtemps quil permet daccueillir des pratiques nouvelles ; il est dautant plus accueillant ces pratiques que sa forme est gnrique, partiellement abstraite des circonstances dun moment. Les murs, les planchers, les baies et les trmies dun btiment durent plus longtemps que les raisons qui les ont provoques ; tout autant les parcelles, les lots, les rues et les places dune ville sont plus durables que le cur dun mortel 2. En sorte que les gnrations futures auront faire avec des villes et des btiments qui nauront pas t conus pour eux, comme nous faisons avec les ouvrages dont nous hritons. En sorte, aussi, quun architecte conscient de la longue dure des ouvrages doit faire avec des habitants venir, quil ne connat pas, et des pratiques venir, dont il ignore tout.

    Sans doute, une architecture est ralise dans des circonstances particulires, pour rpondre des attentes particulires. Mais elle est conue (ou devrait tre conue) plus gnreusement. Elle ne peut tre (ou ne doit tre)- ni un produit jetable, conu dans linstant et pour linstant,- ni un produit universel, conu sans got et sans saveur,mais une architecture vide du contenu social quelle peut avoir lun ou lautre moment particulier et quon laisse parler simplement de sa propre condition formelle 3.

    En S8, le projet concernera la cration dun difice structurant, dans le cadre dun atelier international qui aura lieu, pendant deux semaines, dans une ville europenne.En S10, le projet de fin dtudes sera tabli sur la base dun sujet personnel dfini en S9 (au sein de H21-P4 ou de tout autre studio).

    Projet P2-4 (semestres 8 ou 10) S8H21P4 + S10H21P4thorie et pratique du projet gnrique

    Retour la liste Sminaires

    Travaux demands

    - analyse urbaine (S8, S10).

    - Projet (S8, S10).

    - notice de prsentation (S8, S10).

    - PFE (S10).

    Mode dvaluation

    valuation continue + jury final.

    Bibliographie

    Francis D. K. CHing, Architecture: Form,

    Space & Order, new York, Van nostrand

    Reinhold, 1975, rd. John Wiley, Hoboken,

    2007.

    1. anaxagore, repris par Lavoisier ( Rien

    ne se perd, rien ne se cre, tout se

    transforme ).

    2. Quoi quen pense Baudelaire, qui cri-

    vait, un moment de grands boulever-

    sements urbains : la forme dune ville

    change plus vite, hlas !, que le cur

    dun mortel [ Le cygne , Les fleurs

    du mal, 1857].

    3. anthony Vidler, La troisime typolo-

    gie , Architecture rationnelle : la recons-

    truction de la ville europenne, aaM,

    Bruxelles, 1978.

    gonzalez Dionisio,

    Memorial Masieri

    de Frank Lloyd

    Wright.

    H21140523 12/18

  • Sminaire S7-1 (semestre 7) S7H21S1sciences humaines

    Retour la liste Sminaire S8-1

    Encadrement

    arlETTE HraT

    JEan-CHaRLES FRanCESCHi

    DaniELLE giLLE-PaMaRt

    ViVianE HaMOn

    JEan-MaRC HUYgEn

    anDR MRian

    vivre ensemble

    au tournant du 21e sicle, la population urbaine est devenue majoritaire dans le monde. au-del des chiffres, le sminaire vise interroger les dimensions sociale et culturelle de la ville contemporaine travers ses multiples formes.

    notre conception dune socit urbaine faonne par des hommes saisis, la fois, comme des lments constitutifs des groupes sociaux mais aussi comme des individus ayant leurs trajectoires propres 1, nous amne nous intresser la micro-histoire . Depuis 2012, le sminaire dveloppe un projet intitul La ville est toujours la ville de quelquun 2. nos matriaux premiers sont constitus de rcits individuels qui donnent autant doccasions de partir la dcouverte de territoires (lieux de rsidence, de travail, de loisirs), de contextualiser des parcours de vie (dans lhistoire et diffrentes chelles du local au mondial), de mettre jour des phnomnes de mutation urbaine (du point de vue des morphologies sociale et spatiale). En mettant au centre du dispositif le recueil de mmoires gnalogiques, nous nous inscrivons dans une notion de patrimoine ouverte : trames matrielles, rcits, mmoires vivantes ou reconstitues, le patrimoine est un pro-cessus : le contraire dun muse gel ou dune nostalgie 3.

    Lencadrement pdagogique permet un entrecroisement de mthodes relevant de disciplines diffrentes (urbanisme, anthropologie, sociologie, marketing qualitatif, littrature, photographie). Elles ont pour but de dvelopper la capacit :- simmerger pour reconnatre (saventurer, ressentir, dcrire et dessiner des lieux ordinaires) ;- analyser pour comprendre (lire, observer, cartographier, rvler des processus luvre, recueillir

    la parole des habitants par le biais dentretiens) ;- crire pour (se) penser (sinitier aux techniques de recherche, prouver un questionnement propre,

    sexercer le dvelopper) ;- sentendre pour agir (couter, dialoguer, trouver sa place dans la fabrique plurielle de la ville).

    Travaux demands

    Le recueil dentretiens ralis par quipe

    sera le prtexte une dcouverte-

    lecture-retranscription de la ville dans

    ses dimensions historique, humaine,

    paysagre et morphologique.

    La restitution de ce travail se fera sous

    une forme libre, rompant avec les

    formats traditionnels de transmission

    du savoir et sachant faire dialoguer

    efficacement et intelligemment textes,

    images et sons.

    Mode dvaluation

    En continu. Critres pris en compte :

    assiduit, qualit du travail individuel

    ralis et apport au groupe.

    Bibliographie

    S. Beaud et F. WeBer, Guide de lenqute

    de terrain, La Dcouverte, Repres, Paris,

    2003.

    i. Chesneau, M. Roncayolo, Labcdaire

    de Marcel Roncayolo, entretiens, infolio,

    gollion, 2011.

    R. de viLLanova, C. roSe duarte (dir.),

    Nouveaux regards sur lhabiter : outils et

    mthodes de larchitecture aux sciences

    sociales, Le Manuscrit, Paris, 2012.

    e. dorier-aPPriLL, P. gervaiS-LamBony

    (dir.), Vies citadines, Belin, Paris, 2007.

    M. groSjean, J.-P. tHiBaud (dir.), Les-

    pace urbain en mthodes, Parenthses,

    Marseille, 2002.

    M. HaLBWaCHS, La mmoire collective,

    albin Michel, Paris, 2002.

    M. rautenBerg, La rupture patrimoniale,

    la croise, aubemas, 2003.

    Carnet de sminaire Photographier la

    ville : http://photographierlaville.hypo

    theses.org/

    1. J.-L. PinoL, Mesurer les

    mobilits urbaines , dans

    Enqute dossier : La ville

    des sciences sociales,

    EHESS, 1996, p. 105.

    2. Selon le titre de larticle

    de Marcel ronCayoLo dans

    De la ville et du citadin,

    Parenthses, 2003, p. 52-73.

    3. M. ronCayoLo, J.-C. BLaiS,

    Regards sur Martigues.

    Un territoire mditerranen,

    Parenthses, Marseille,

    1999, p. 9.

    Souvenir du 5 avril 1954

    la Cayolle. Photo : coll. aH.

    H21140523 13/18

  • Encadrement

    DaniEl Halik

    MOHaMED BELMaaziz

    DiDiER DaLBRa

    iSaBELLE FaSSE

    JEan-MaRC HUEBER

    MaRC-anDR VELaY-DaBat

    + QUiPE DU SMinaiRE S7

    co-construire

    Construire performant avec moins ncessite de contrler le bien fond des dispositions formelles et constructives que lon adopte dans le projet, toutes les chelles. Si cest dabord le savoir de larchitecte qui est ici invoqu, il ne peut tout savoir et tout matriser : sont donc proposs les moyens de contrler le projet, tout au long de sa conception. Est ici dveloppe lapproche de lco-conception travers les contextes spcifiques des architectures existantes et projetes dans les rgions mditerranennes et les zones du monde climat chaud. Une mthodologie du projet est propose dans le cadre de procdures et des modes de simulation permettant dvaluer la pertinence de choix moindre impact. trois thmes principaux : intervention dans lexistant, bti neuf faible impact cologique, construire performant avec moins. Les conditions de ralisation de btiments existants sont analyses : systmes constructifs, systme des acteurs et de leurs savoirs, systme des exigences contradictoires pour le projet, systme des processus de conception et de construction.

    Principaux points valuer dans le projet durable : confort thermo-hygromtrique dt ; contrle de lensoleillement ; confort visuel et acoustique ; bilan nergtique hiver/t ; bilan nergie grise ; bilan carbone li la construction ; bilan carbone intgrant la mobilit urbaine ; empreinte cologique ; effet di.C.U. (lot de Chaleur Urbain) ; coulements dair dans la construction et dans la forme urbaine. Cette valuation a priori du projet est complte par une valuation a posteriori des qualits dusage du btiment in situ.

    Les quatre dernires sances de ce sminaire sont consacres prparer le mmoire produire en S9 et former la recherche. Elles se terminent par la production individuelle dune intention de mmoire , encadre au choix par lune des deux quipes de S7-1 ou S8-1 (sciences humaines ou sciences techniques).

    Sminaire S8-1 (semestre 8) S8H21S1sciences techniques + intention de mmoire

    Retour la liste Sminaire S9-1

    Travaux demands

    - analyse critique de btiments : mesures

    et constat des conditions de produc-

    tion et dusage dans le contexte local

    (organisationnelles, humaines, mat-

    rielles, financires).

    - tudes de sensibilit de paramtres

    de conception (choix dimplantations,

    de formes, de matriaux, des condi-

    tions dutilisation) dans des situations

    spcifiques de climat et denvironne-

    ment.

    - Participation la table ronde en dbut

    de semestre + intention de mmoire

    en fin de semestre.

    Mode dvaluation

    - travail continu (50 %).

    - travail final (50 %).

    Bibliographie

    g. z. BroWn and Mark dekay, Sun,

    Wind & Light; architectural design stra-

    tegies, John Wiley, 2000.

    Jean CaraSSuS, Construction : la muta-

    tion, Presses EnPC, 2002.

    Hassan FatHy, Natural energy and ver-

    nacular architecture; principles and exam-

    ples with references to hot arid climates,

    University Chicago Press, 1986.

    Pierre FernandeZ, Pierre Lavigne, Con-

    cevoir des btiments bioclimatiques ; fon-

    dements et mthodes, Le Moniteur, 2009.

    Christophe goBin, Russir une cons-

    truction en co-conception, Presses des

    Mines, 2010.

    Joo-Hwa and Boon-Lay ong, Tropical

    sustainable architecture; social and envi-

    ronmental dimensions, Elsevier, archi-

    tectural Press, 2006.

    Olivier joLLiet, Myriam Saad, Pierre CretaZ,

    Analyse du cycle de vie ; comprendre et

    raliser un cobilan, Presses polytech-

    niques et universitaires romandes, 2005.

    norbert LeCHner, Heating, Cooling,

    Lighting - Sustainable Design Methods

    for Architects, John Wiley, 2009.

    Fribourg, quartier Vauban.

    H21140523 14/18

  • Encadrement

    MuriEl girarD

    aRLEttE HRat

    aLEXanDRa BiEHLER

    vivre ensemble (tPE ou tPER)

    autour dune quipe pluridisciplinaire denseignant[e]s sensibles aux apports des sciences humaines et sociales, ce sminaire se centre sur la question du vivre ensemble et de lhabiter. partir de l sont questionns les thmes de lurbanit : des rapports entre conception, pratiques et reprsentation et, au-del, des rapports entre espace et socit. Ces thmatiques seront apprhendes en portant une attention particulire lurbanisation du monde : la plantarisation du monde ; la socit du risque (BeCk, 2008) et la finitude de la plante ; lchelle du local.

    Le semestre se divise en plusieurs temps.- Des plages horaires sont consacres des apports de connaissances autour du thme du vivre

    ensemble et un travail collectif sur llaboration de la recherche.- aprs la prsentation orale et un document crit synthtique prsentant le sujet, la problmatique

    et les hypothses, la mthodologie et des indications bibliographiques (sance 6), les tudiant[e]s sont rpartis en groupes thmatiques (espace public, mmoire et dynamiques socio-spatiales, ville-nature) sous la responsabilit dun[e] enseignant[e].

    - Des changes avec les autres sminaires et les studios du dpartement.

    Sminaire S9-1 (semestre 9) S9H21S1TPE ou TPE avec mention Recherche

    Retour la liste Sminaire S9-2

    Travaux demands

    - Production du mmoire personnel

    et soutenance.

    - Les mmoires sont archivs selon

    des regroupements thmatiss,

    ncessitant une mise en forme

    commune. ils donnent lieu

    ldition dun livret regroupant les

    diffrents travaux.

    Mode dvaluation

    Jury : mmoire crit + soutenance.

    Bibliographie

    Voir S7-1. Plus :

    M. akriCH, M. CaLLon, B. Latour, Socio-

    logie de la traduction, Textes fondateurs,

    cole des mines, Paris, 2006.

    U. BeCk, La socit du risque : sur la

    voie dune autre modernit, Flammarion,

    Paris, 2008.

    M. CuLot et a.-M. PirLot (dir.), Architec-

    tures autrement - Habiter le monde,

    aaM, Bruxelles, 2006.

    M. daviS, Le pire des mondes possibles.

    De lexplosion urbaine au bidonville glo-

    bal, La Dcouverte, Paris, 2007.

    E. dorier-aPPriLL et P. gervaiS-LamBony

    (dir.), Vies citadines, Belin, Paris, 2007.

    a. jeanjean et i. SnPart (dir.), Habiter

    le temporaire. Habitations de fortune,

    mobiles et phmres , Techniques et

    culture n 56, 2011.

    S. SaSSen, La globalisation, une socio-

    logie, gallimard, Paris, 2009.

    Joan Brossa, Brcino, 1994.

    H21140523 15/18

  • Encadrement

    iSaBEllE FaSSE-CalvET

    MOHaMED BELMaaziz

    DaniEL HaLiK

    JEan-MaRC HUEBER

    MaRC-anDR VELaY-DaBat

    co-construire (tPE ou tPER)

    Ce sminaire aborde de nouveaux modes de rflexion et daction dans lacte de construire. Lapproche holistique applique larchitecture et lamnagement du territoire considre ldifice comme un tout, cest--dire la runion de toutes les parties du processus de projet et de tous ses lments constitutifs dans leur ensemble. Cette nouvelle approche savre un moyen dinterroger, par ltude des relations entre les diffrents acteurs, composants, phases et chelles du projet, les interactions entre techniques, constructibilit, usage, performance, dure de vie, processus de conception, co-nomie, gouvernances

    Une telle dmarche met en vidence la complexit et la richesse du travail pluridisciplinaire qui suppose la mise en commun des comptences, le partage des savoirs et leur interaction pour la production de nouvelles connaissances. ainsi, dans le cadre de ce sminaire, il est question de dterminer les apports quune telle approche peut susciter sur le plan cratif, humain, culturel, conomique et envi-ronnemental dans le processus de projet. il sagit aussi den montrer par certains aspects les difficults et les limites.

    Ltudiant[e] choisira son sujet et son objet dtude pour ensuite le confronter une posture plus glo-bale autour de thmes comme : technique et usage ; conception et retour dexprience ; nergie et bilan carbone ; lumire et acoustique ; matriaux, esthtique et cycle de vie ; ventilation naturelle et gestion du territoire

    Sminaire S9-2 (semestre 9) S9H21S2TPE ou TPE avec mention Recherche

    Retour la liste Sminaire S7-2

    Moyens pdagogiques

    - Base de donnes des anciens

    mmoires et travaux dtudiant[e]s

    sur les thmes de la QE.

    - accs au ressources et la plate-

    forme BDM (btiments durables

    mditerranens).

    - Visite de sites et chantiers avec

    diffrents acteurs du projet.

    Travaux demands

    - Production du mmoire personnel

    et soutenance.

    - Les mmoires sont archivs selon

    des regroupements thmatiss,

    ncessitant une mise en forme

    commune.

    Mode dvaluation

    Jury : mmoire crit et soutenance.

    Bibliographie

    Voir S8-1. Plus :

    Daniel Pink, Lhomme aux deux cerveaux

    Apprendre penser diffremment dans

    un monde nouveau, Laffont, 2007.

    Edgar morin, Introduction la pense

    complexe, Seuil, 1990.

    Dominique gauZin-muLLer, divers.

    Barcelone, Palais de la Musique

    catalane (arch. Llus Domnech i

    Montaner, 1905-08 ; arch.

    restauration et agrandissement

    tusquets, Daz & associates,

    1982-89).

    H21140523 16/18

  • Encadrement

    alExanDrE DE la FOyE

    Construire parasismique (avec obligation denchanement)

    Les tremblements de terre sont souvent trs meurtriers. Le prjudice inestimable de souffrances physiques et psychiques sajoute aux dommages matriels considrables subis par les individus et la socit. Cest un phnomne physique invitable et trs difficilement prvisible. La seule protection possible est la construction parasismique pour les btiments neufs et le confortement prventif pour les constructions existantes.

    Le comportement dun btiment face aux sismes dpend en grande partie des choix du concepteur : forme, matriaux, systme constructif Ces choix conditionnent non seulement lintensit des charges sismiques mais aussi la capacit du btiment y rsister. En construction neuve, une bonne conception parasismique peut mme rduire les dimensions de la structure et donc limiter son cot. Construire parasismique nexige donc pas de grands moyens matriels mais un minimum de comptences de la part de larchitecte. il doit pour cela acqurir des connaissances thoriques spcifiques et savoir les intgrer dans le processus de conception et de construction.

    Ce sminaire est louverture du DPEA Construction parasismique au cycle master. Il se droule sur deux semestres (+ production du mmoire de S9) : pour participer ce sminaire, il est obligatoire de sy engager sur les trois semestres.

    Sminaires S7-2 (semestre 7) S7H21S2S8-2 (semestre 8) S8H21S2S9-3 (semestre 9) S9H21S3

    Travaux demands

    Ncessit de suivre les trois semestres

    en continu.

    - Les modalits pdagogiques sont

    celles du DPEa : cours thoriques

    (160 h en S7 et S8), 5 examens

    intermdiaires et 1 examen final.

    - Mmoire portant sur le diagnostic para-

    sismique dun btiment existant :

    valuation du comportement sous

    sisme et propositions de conforte-

    ment.

    Mode dvaluation

    Prsence aux cours + examens crits.

    Bibliographie

    M. ZaCek, Construire parasismique.

    M. ZaCek et P. BaLandier, Collection

    conception parasismique, gaia.

    P. LeStuZZi et M. Badoux, Gnie para-

    sismique.

    M. ZaCek, Rhabilitation parasimique

    dune maison individuelle, gaia.

    Sisme

    Boumerds.

    Retour la liste Sminaire S7-3

    H21140523 17/18

  • Sminaires S7-3 (semestre 7) S7H21S3S8-3 (semestre 8) S8H21S3S9-4 (semestre 9) S9H21S4

    Encadrement

    PaSCal urBain

    JEan-MaRC CHanCEL

    giLLES SEnSini

    Thorie du projet gnrique

    Rien nest dit qui ne ft dj dit. 1

    Un projet remploie des projets antrieurs ; et lui-mme peut tre remploy, sous une forme partiellement abstraite des circonstances de son avnement. Cette forme remployable dun projet particulier sera dsigne comme projet gnrique 2.

    Le plan libre et le plan centr, la pice commande et lespace servi, la fonction oblique et la forme cherchante, la grappe et la grille, sont des projets gnriques. il sont thoriquement remployables, et pratiquement remploys, sous une forme associant concepts 3 et percepts 4. Le plan libre, par exemple, est un concept : une trame rgulire dlments porteurs et un cloisonnement dli de cette trame ; mais le plan libre est aussi une ralit perue : le pavillon de Barcelone de Mies Van der Rohe ; la villa Carthage de Le Corbusier ; etc.

    Les projets gnriques constituent lessentiel de la Culture du Projet des architectes. avoir une culture du projet, cest connatre et convoquer ces objets tranges et familiers. La double peau, la composition en grappe, la non composition sont des concepts inachevs qui, pour tre compris, doivent tre enrichis par des percepts ; lenvers, les porte--faux de Wozocos (MVRDV), les escaliers de la granja (torres & Lapea), le terminal maritime de Yokohama (Foreign Office), sont des percepts qui, pour tre utiliss, doivent tre partiellement abstraits.

    Cest ce que les tudiants auront faire dans le sminaire : enraciner des concepts dans le monde sensible ; ou projeter des difices rels dans le monde des ides. Le sminaire comprendra deux parties :- la thorie du projet gnrique, entendue comme catgorie de la Pense sauvage, au sens de

    Claude Lvi-Strauss ;- lanalyse et le perfectionnement raisonn dun projet gnrique, entendu comme connaissance

    architecturale.

    Travaux demands

    Rapport dtude sur un projet gnrique :

    - tat de lart (S7, S8, S9) ;

    - analyse (S8, S9) ;

    - perfectionnement (S9).

    Mode dvaluation

    Jury : mmoire crit + soutenance.

    Bibliographie

    Francis D. K. CHing, Architecture: Form,

    Space & Order, new York, Van nostrand

    Reinhold, 1975, rd. Hoboken, John

    Wiley, 2007.

    Franois BLanCiak, Ex situ, mille et une

    formes darchitecture, Parenthses,

    Marseille, 2008.

    Claude Lvi-StrauSS, La Pense sau-

    vage, Plon, Paris, 2008 (1960).

    La trame, un projet gnrique, gnrant et gnreux.

    1. Lon Battista alberti, Nihil dictum quin

    prius dictum, daprs trence, nullum

    est iam dictum quod non sit dictum

    prius.

    2. On pourrait dire aussi modle, rf-

    rence, type, archtype, prototype, mais

    alors il faudrait systmatiquement sp-

    cifier projet-modle, projet-rfrence,

    projet-type, etc. Un terme alternatif,

    simple et prcis, serait tubard, qui d-

    signait, aux Beaux-arts, un dispositif

    architectural de rfrence.

    3. Cest--dire des ides abstraites.

    4. Cest--dire des informations senso-

    rielles.

    5. Ltude raisonne dun dispositif archi-

    tectural quon est en train de crer ou

    de perfectionner est une connaissance,

    ni plus ni moins que ltude dun dis-

    positif architectural qui a t cr par

    dautres.

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