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FRANCEDOSSIERDE PRESSEMai 2008
DES ACTIONSCONCRÈTES
POUR CONSTRUIREDURABLEMENT
2008 | LAFARGE | PAGE 3
Le Grenelle de l’Environnement marque une étape décisive dans
la prise de conscience des enjeux environnementaux que la France
doit relever. En mettant en avant la forte consommation énergé-
tique du secteur du Bâtiment et l’importance de la performance
énergétique, le Grenelle de l’Environnement a ainsi montré l’urgence
de se mobiliser et d’agir, à tous les niveaux de la construction et de
la rénovation, dans une logique forte de développement durable.
Lafarge a été fortement impliqué dans les négociations et les travaux
du Grenelle de l’Environnement : comité opérationnel 1 (bâtiment
neuf), comité opérationnel 2 (bâtiment, réhabilitation, logements
sociaux), comité opérationnel 3 (bâtiment existant privé), comité
opérationnel 6 (transport, fret, port, infrastructure), comité
opérationnel 9 (urbanisme), comité opérationnel 12 (trame verte,
trame bleue), comité opérationnel 13 (mer, littoral), comité
opérationnel 18 (eau), comité opérationnel 24 (déchets, recyclage),
comité opérationnel 33 (recherche), comité opérationnel 34
(économie de fonctionnalité, éco conception, normes, ACV…).
Cet engagement est le reflet de la démarche volontariste menée depuis de nombreusesannées par Lafarge en matière dedéveloppement durable et de sa positiond’acteur majeur de la construction durable.
Lafarge des actions concrètespour construire durablement
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6 groupes de travail pourdéfinir les engagementsenvironnementaux de la France
Débat ouvert et constructif, le Grenelle de l’Environnement a réalisé une cartographiecomplète des atouts et faiblessesenvironnementales de la Francedans le but de faire avancer lasociété dans un mêmemouvement de responsabilisationet de progrès et d’initier de vraischangements stratégiques.
Pour cela, 6 groupes de travail se sont réunis sur lesthématiques suivantes :Groupe de travail n°1 : lutter contre les changementsclimatiques et maîtriser l’énergie.Groupe de travail n°2 : préserver la biodiversité et les ressources naturelles.Groupe de travail n°3 : instaurer un environnementrespectueux de la santé.Groupe de travail n°4 : adopter des modes de production et de consommationdurables : agriculture, pêche,agroalimentaire, distribution,forêts et usages durables des territoires.Groupe de travail n°5 : construire une démocratieécologique, institutions etgouvernance.Groupe de travail n°6 : promouvoir des modes dedéveloppement écologiquesfavorables à la compétitivité et à l’emploi.
Depuis fin décembre 2007, 33 chantiers (comitésopérationnels, missionsinterministérielles, groupesd’étude...) travaillent à la mise en oeuvre des engagements issus des tables rondes duGrenelle de l’Environnement.
REPÈRE GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT
Construire durablement, un objectif prioritaire pourtoutes les unités Lafarge
Née dans les années 90, la construction
durable s’appuie directement sur les grands
principes de développement durable. Il
s’agit pour le secteur de la construction de
limiter les impacts des bâtiments, tout en
leur garantissant une qualité supérieure,
en matière d’esthétique, de durabilité, de
résistance. La construction durable prend
en compte tout le cycle de vie des ouvrages
et vise à réduire les impacts à chacune des
étapes, du choix des produits initiaux
jusqu’à la phase de démolition. Elle passe
par une exploitation durable des ressources
naturelles, la réduction des nuisances liées
aux chantiers, une meilleure isolation
thermique et acoustique des bâtiments, la
construction de bâtiments à énergie positive,
le vieillissement contrôlé des ouvrages et
le recyclage des matériaux et des structures.
Aujourd’hui, toutes les unités Lafarge
présentes en France (plâtres, ciments,
bétons et granulats) travaillent dans
un cadre précis pour répondre aux
impératifs de construction durable
mis en avant par le Grenelle de
l’Environnement.
Ainsi, Lafarge agit à différents niveaux :
• comme producteur
Pour Lafarge, il est de sa responsabilité
d’appréhender l’impact de ses produits
sur l’ensemble de leur durée de vie.
Lafarge s’attache à développer des répon-
ses transversales adaptées et conçoit des
produits qui, tout au long de leur cycle
de vie, contribuent à la préservation des
ressources naturelles et de la biodiversité,
à la réduction des émissions de CO2 et à
la maîtrise de la consommation d’énergie
dans le bâtiment.
• comme contributeur
Lafarge travaille très étroitement avec
les architectes, bureaux d’étude, maîtres
d’ouvrage, entreprises, artisans... pour
promouvoir des modes de construction
plus durables. Par ailleurs, la R&D de
Lafargetravaille en partenariat avec les plus
grands centres de recherche mondiaux,
des grandes écoles, des institutions,
des universités internationales prestigieuses
et d’autres acteurs de la construction
dans une logique de dialogue. Lafarge
partage ainsi ses expériences et ses
connaissances et s’enrichit de nouvelles
expertises.
• comme leader expert
Lafarge participe activement à de nom-
breux groupes de travail institutionnels
(Association des Industries des produits de
construction - AIMCC, Entreprises pour
l’Environnement - EpE, UNICEM, commis-
sions européennes, labels...) permettant
de faire évoluer et d’améliorer les textes
de loi, les normes, les référentiels, les
documentations... faisant profiter ainsi
de son expertise dans le domaine des
matériaux de construction et du déve-
loppement durable.
Concevoir des matériauxperformants améliorant laconstruction, l'efficacitéénergétique à l'usage et lamaintenance des bâtiments
Cette démarche se traduit par la mise en
œuvre d’actions concrètes et quotidiennes
à différentes étapes : l’extraction des
matières premières, la fabrication des
produits, le transport, la construction
du bâtiment, en prenant en compte son
exploitation, et le recyclage. Chacune de
ces étapes étant en permanence nourrie et
enrichie du travail effectué par la
recherche Lafarge.
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3 volets étapes de la construction durable
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Première étape du cycle de vie des matériaux Lafarge,l’extraction des matières premières nécessaires à la fabricationdes produits demande une concertation développée et uneattention environnementale toute particulière. Lafarge s’attacheà limiter au maximum l’impact industriel sur l’environnementen œuvrant à plusieurs niveaux.
L’extraction des matières premières Objectif : limiter l’impact sur l’environnement
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Une étude paysagère innovante sur
la carrière de granite de Marmagne
Un modèle de simulation dynamique en
3D a été mis en œuvre avec l’objectif d’in-
former et de faire participer la population
au projet de réaménagement de la carrière
de granite de Marmagne de Lafarge
Granulats.
Réduction des vibrations
dues aux tirs de mines
Pour Lafarge Ciments et Lafarge Granulats,
les tirs de mines permettent d’abattre les
fronts de taille dans une carrière de roches
massives. Les vibrations ont été réduites
depuis plusieurs années par la pratique du
tir séquentiel : un décalage de quelques
millisecondes dans la mise à feu des explosifs
permet aux ondes de choc de ne pas se
multiplier (norme fixée à 10 mm/seconde).
Des mesures des vibrations sont effectuées
régulièrement dans les habitations les plus
proches des sites afin d’assurer une bonne
traçabilité. Dans certaines de ses implan-
tations, Lafarge Plâtres arrache mécanique-
ment la roche à la pelleteuse. Ainsi, les tirs
de mines sont supprimés et il n’y a donc
plus d’explosions, ni de vibrations.
Réduire les émissions de poussières
Des plaquettes disposées aux alentours des
sites mesurent les émissions de poussières.
Les réductions sont obtenues par le bardage
des installations (capotage sous des tôles),
associé à diverses techniques : atomisation
ultra-fine, mise en dépression des cribles
et pulvérisation sous trémies notamment.
Réduction du bruit à la source
Le bruit est émis à l’occasion des tirs de mines,
par le fonctionnement des installations de
traitement et par les engins mobiles. Parmi
les techniques mises en œuvre pour diminuer
l’impact d’éventuelles nuisances sonores,
le bardage (capotage sous des tôles) des
installations limite également l’envol des
poussières. La modernisation des pots
d’échappement et la mise en place de klaxons
de recul auto-ajustables à l’ambiance sonore
ou, encore, le caoutchoutage des bennes
sont d’autres solutions. Enfin, des murs
anti-bruits peuvent être installés le long
des installations. La réduction moyenne du
bruit obtenue ces dernières années est de
l’ordre de 3 à 5 dB. Le remplacement
progressif des engins mobiles de carrière
par des bandes transporteuses silencieuses
contribue également à cette réduction.
DES EXEMPLES CONCRETS…
A. La mise en valeur desressources minérales par des procédés et destechniques innovants
L’exploitation des carrières (paysages, installations de traitement,tirs de mines, circulation…) modifie le paysage et émet bruits,poussières et vibrations. Lafarge mène de nombreuses actions pourréduire ces émissions.
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Création d’un milieu
naturel à Martres (31)
Il s’agissait de réaménager la carrière Lafarge
Ciments, arrivée en fin d’exploitation en
1987, par la création sur les 30 ha d’un
milieu naturel équilibré et auto-évolutif.
Conçu en partenariat avec l’Office National
des Forêts, le plan de réaménagement s’est
établi selon deux axes successifs : le
remodelage des terrains dénudés et le
reverdissement par la plantation de
36 000 arbres et l’introduction d’herbacées
sur 14 ha. Les espèces arboricoles ont été
sélectionnées par l’ONF, pour leur adaptation
au climat et à la structure biochimique du sol.
Après plus de 10 ans de travaux pour sa
réhabilitation, le site est parfaitement
intégré dans son environnement. Le milieu
naturel recréé présente la plus grande
résistance possible aux agressions
diverses (tempête, gel, incendies) et peut
évoluer en assurant sa propre régénération.
Le développement d’une faune et d’une
avifaune sauvages confirme la réussite
du projet entrepris.
DES EXEMPLES CONCRETS…
B. La réhabilitation des carrières et la préservation de la biodiversité
Le succès des activités de Lafarge en France repose en grande partie sur sacapacité à exploiter les ressources minérales. Cependant, l’impact d’une carrière surl’environnement ne peut être ignoré même s’il est limité dans l’espace. Il estnécessaire de maîtriser l’intervention humaine sur la biodiversité et d’assurer uneseconde vie aux sites après exploitation.
La carrière n’étant qu’une étape dans lavie d’un site, Lafarge dote chacune de sescarrières d’un plan de réaménagement,intégré au plan d’exploitation. Tous lesprojets de réhabilitation de carrières sontmenés en collaboration étroite avec lesassociations environnementales localeset nationales, les Bureaux d’Etudes, lesassociations de riverains et les DRIRE(Direction Régionale de l’Industrie, de laRecherche et de l’Environnement), afin de
réaliser le projet le mieux adapté auxintérêts de l’ensemble des parties prenantes.
Lafarge a développé avec le WWFInternational une méthode de suivi desprogrès de réaménagement des carrières.Ce système simple de contrôle de labiodiversité sera introduit dans lesprochaines années dans toutes lescarrières Lafarge. Il permettra de mesurerles progrès du réaménagement suivant
4 étapes : identification des objectifs,identification des indicateurs, identificationdes personnes en charge et des moyens,enregistrement et analyse des résultats.
Les équipes Lafarge ont démontré au fil desannées leur capacité à créer desaménagements innovants et aux usagesvariés, apportant une réelle valeur ajoutéeenvironnementale.
Intégrer les sites dans le paysage et respecter la biodiversité
Renforcement de la biodiversité à Sandrancourt (78)
Située au creux d'un large méandre de la Seine, la carrière de Sandrancourt est
implanté au coeur du Parc Naturel Régional du Vexin français, un paysage au caractère
rural et naturel préservé à seulement 60 km de Paris. Lafarge Granulats est présent sur
le site depuis 1969 et produit près de 700 000 tonnes de granulats par an pour les
besoins du marché local. Pour préserver les ressources naturelles majeures de la
région (milieux naturels variés, intérêt paysager du site classé au titre de Paysages de
France...), Lafarge Granulats a travaillé avec les parties prenantes locales (communes,
Agence des Espaces Verts de la Région d'Ile-de-France, experts naturalistes,
associations locales…) à un aménagement global de ses exploitations pour une gestion
à long terme du site. Ainsi, en près de 40 ans d'activité, Lafarge Granulats a participé
activement à l'aménagement du territoire en contribuant à la création d'un port de
plaisance d'une capacité de 200 anneaux à l'Ilon. Mais ce sont surtout ses actions en
faveur de la biodiversité qui font ici référence : plus de 100 ha de reboisement forestier
effectués, 80 ha de prairies, pelouses, landes et zones humides réalisés constituant
des milieux riches et variés et qui accueillent régulièrement des espèces animales
remarquables, comme l'oedicnème criard. De plus, en partenariat avec l'Agence des
Espaces Verts de la Région d'Ile-de-France, Lafarge Granulats a permis l'aménagement
du "Domaine régional de Flicourt" sur 35 ha qui regroupe notamment plus de
300 espèces végétales et plus de 160 espèces d'oiseaux dont 43 espèces remarquables
et 10 inscrites sur la liste rouge des espèces menacées en France.
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Insertion paysagère dans une zone
périurbaine à Aix-en-Provence (13)
Carrière située à proximité d’une ville de
200 000 habitants, disposant d’une renom-
mée internationale et d’un patrimoine
paysager et architectural majeur, ce site
Lafarge Granulats a été pris en compte dans
les études chargées de déterminer le réamé-
nagement le plus approprié.
Une analyse paysagère a mis en évidence
la prééminence des vues lointaines du site,
notamment la vision de la partie haute des
fronts. Le terrassement a permis la mise
en cohérence des formes et des hauteurs
et plus de 100 000 m3 de remblais, pour la
plupart extraits des parties basses de la
carrière, ont été utilisés pour aménager les
parties hautes. Une réinsertion des bassins
d’eau pluviale a permis la mise en sécurité
hydraulique du site en cas de pluies violentes,
fréquentes dans la région. L’intégration du
site est complétée par la plantation de
bosquets et d’engazonnements hydrauliques.
Ce site, tout en conservant le témoignage
de l’ancienne activité d’extraction, offre à
présent un espace de nature, contrepoint
à l’urbanisation diffuse des environs.
Protection de pelouses calcicoles à La Couronne (16)
La colline des Séverins, située sur le territoire de La Couronne, est l’un des vestiges des
pelouses calcicoles de la Charente. Sur les 16 ha des Séverins, les botanistes ont inven-
torié une flore exceptionnelle comportant 13 espèces protégées et plus de dix espèces
d’orchidées. La cimenterie Lafarge Ciments, propriétaire de cette colline depuis 30 ans,
dispose d’une autorisation d’exploiter le calcaire. Elle avait prévu d’étendre sa carrière
dans cette direction lorsqu’elle a découvert en 1995 la valeur écologique du site. Lafarge
Ciments a décidé de renoncer à toute exploitation de la colline des Séverins et s’est
engagé à classer le site en Réserve Naturelle Volontaire. La zone d’exploitation a été
déplacée dans un secteur de moindre importance écologique. En classant le site,
Lafarge Ciments assure la protection des pelouses calcicoles charentaises et la pré-
servation de la biodiversité et des espèces protégées
Convertir des sites existants en lieux culturels ou de loisirs
Les Etangs de l’Abbaye, premier centre
européen de pêche sportive par la taille du
domaine, ont été officiellement inaugurés
au printemps 2000. Ce site constitue
aujourd’hui un élément important de la
continuité écologique local.
Création d’un complexe de pêche
à Longueil-Sainte-Marie (60)
L’ancienne carrière de Longueil-Sainte-
Marie, d’une surface totale de 70 ha, est
composée aux deux tiers de plans d’eau. Le
propriétaire des terrains était porteur d’un
projet original : créer un complexe de pêche
sportive d’envergure internationale.
Le réaménagement, conçu et réalisé en
partenariat entre Lafarge Granulats et le
propriétaire des terrains, a été pris en
compte dès les phases d’exploitation. Les
4 plans d’eau ont été isolés pour pouvoir
les spécialiser dans un type de pêche précis
(carpes, brochets, gardons…). Des hauts
fonds et des fosses profondes, milieux
propices à la vie et à la reproduction des
poissons, ont été aménagés et les berges
des plans d’eau ont été adaptées aux
types de pêche.
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DES EXEMPLES CONCRETS…
C. Un ancrage local fort,dans le respect del’environnement et des hommes
La dimension locale, propre à ses activités, est de première importance pourLafarge. Cet ancrage local pousse Lafarge à apporter une attention particulière àl’environnement et aux hommes qui peuplent ces territoires, tout en s’appuyant surles ressources entrepreunariales locales.
Réaménagement de la carrière
de gypse de Portel-des-Corbières (11)
Pour utiliser au mieux les potentialités des
galeries souterraines de l’ancienne carrière
de gypse Lafarge Plâtres de Portel-des-
Corbières, la carrière a été transformée en
chai. Grâce à la constance de leur tempé-
rature (15°C) et de leur degré d’hygrométrie,
les galeries souterraines sont un lieu parti-
culièrement propice au vieillissement du vin.
L’ancienne carrière, appelée aujourd’hui
Terra Vinea, constitue l’une des curiosités
de cette région touristique. Dans les galeries
souterraines, un musée de la mine et une
villa de style gallo-romain ont été implantés.
Des visites guidées quotidiennes retracent
l’histoire de l’exploitation du gypse.
Mise en place d’instances de Concertation
A ce jour, chez Lafarge Granulats, plus de 75 commissions locales de concertation (instances
qui permettent de réunir les riverains, les élus et les administrations et les associations pour
échanger autour de la carrière et pour trouver des solutions dans un consensus) et de suivi
sont installées et actives. Elles constituent autant de lieux d’échanges, de dialogue et de progrès.
Etre proche
des centres de consommation
Lafarge aménage ses activités en réduisant au
maximum les distances entre ses sites d’ex-
traction, de fabrication et le client final :
• Lafarge Granulats organise son activité
de manière à ce que les professionnels
puissent venir se fournir à la source, à
savoir directement au site de fabrica-
tion.
• Pour être compétitifs et rentables, le
ciment et le béton doivent être produits
à proximité des sites d’extraction et en
lien direct avec l’utilisateur final. Ainsi,
le béton est livré dans un rayon de 50 km
maximum autour de la centrale à béton.
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Comité opérationnel 11 : trame verte / trame bleue,aménager le territoire pourcréer une continuitéterritoriale, stopper l’érosionde la biodiversité et protégerles grands ensembles naturels, les cours d’eau et masses d’eau
Par son expérience, le nombreet la répartition de ses sites,l’intégration dans ses stratégiesd’implantation et deréhabilitation des sites del’ensemble des donnéesenvironnementales et desspécificités territoriales, Lafargeagit de manière à préserver lesgisements exploitables et àprotéger les carrières commedes éléments de continuitéécologique. Pour cela, Lafargetravaille en étroite collaborationavec l’ensemble des acteurslocaux, afin que chacun trouvesa place, dans une logique decompatibilité.
LOUPE GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT
La participation au dynamisme des
ressources entrepreneuriales locales
Acteur important de la vie locale, Lafarge
contribue au développement social et éco-
nomique, génère de l’emploi et crée des
richesses. Une cimenterie verse chaque année
en moyenne 20 millions d’euros dans l’éco-
nomie de sa région d’implantation sous forme
de salaires (directs, indirects...), de taxes
diverses et d’impôts. Par ailleurs, Lafarge
Ciments, en partenariat avec les acteurs
locaux, mène dans ses régions d’implanta-
tion des actions en faveur des petites et
moyennes entreprises et de l’emploi :
• Assistance locale en faveur de l’em-
ploi Clidel (Cellule Lafarge Initiative
Développement Economique). Lors de
mutations économiques, cette assis-
tance, sous forme de subventions et
conseils, concourt à la création d’em-
plois dans les communes. Depuis 1996,
plus de 500 emplois ont profité de ce
soutien, apporté en collaboration avec
les Chambres des métiers, les élus et le
mouvement associatif.
• Le dispositif Plato permet de regrou-
per des PME dans l’objectif de promou-
voir un environnement favorable au
développement du tissu économique
local et de l’emploi. Lafarge Ciments
contribue financièrement à ces projets
et met à disposition un cadre de l’entre-
prise, en appui au chef de projet.
• L’aide à l’insertion des chômeurs longue
durée dans les entreprises locales du
bâtiment est également un objectif prio-
ritaire. Dans le Morbihan, grâce au Plan
rural d’insertion par l’économie (PRIE),
des chômeurs ont été formés aux métiers
du bâtiment. Ils ont participé à des chan-
tiers de restauration du patrimoine et à
la construction de logements sociaux.
Dons de matériel, formations des sala-
riés... 500 personnes ont bénéficié de ce
dispositif et 70 % d’entre elles ont trouvé
un emploi stable. En région PACA, des
partenariats ont été signés avec diffé-
rentes associations – Acta Vista et Loger
Marseille Jeunes à Marseille, “Le Village”
à Cavaillon – afin d’aider la réinsertion
de personnes en situation d’exclusion à
travers des chantiers de construction,
réhabilitation de logements sociaux et
de sites historiques. Dans l’Hérault, tou-
jours en concertation avec les chambres
consulaires et les services de l’État,
Lafarge Ciments contribue à développer
l’initiative “Des Maçons pour demain”,
en allouant des bourses à des créateurs
ou repreneurs d’entreprises du bâtiment
pour soutenir l’emploi dans le secteur
du bâtiment où 80 % des entreprises ren-
contrent des problèmes de recrutement.
• Une approche spécifique pour
l’emploi des jeunes (< 26 ans). Depuis
plus de 10 ans, Lafarge Ciments
compte en permanence au moins 3 % de
ses effectifs dans cette tranche d’âge
et, parmi eux, des jeunes en cours
d’insertion professionnelle. A ce titre,
les sites Lafarge Ciments accueillent
chaque année une soixantaine de
jeunes en alternance. Lafarge Ciments
a d’ailleurs signé en 2005 la charte
sur l’apprentissage et compte ainsi
parmi les 1 300 entreprises qui visent
à accompagner les jeunes vers
l’emploi.
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La fabrication des produits Objectif : mettre au point des procédés propres et économes en énergie
Lafarge a intégré très tôt dans son processus de fabrication lesprincipes du développement durable, de sorte que tout soit mis enœuvre pour limiter l’impact de son activité sur l’environnement :préservation des ressources naturelles, réduction des émissions deCO2, valorisation des déchets…
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Une politique active
de recyclage des eaux
Dans chacun de ses sites industriels,
Lafarge mène une politique active de
recyclage des eaux. Cette dernière prend
différentes formes :
• création de bassins de rétention d’eau
dans les sites industriels (usine Lafarge
Plâtres du Pin - 77, usine Lafarge
Ciments de Martres - 31) permettant
de capter les eaux pluviales et de les
traiter avant de les rejeter dans la
nature, pour préserver ainsi l’équilibre
écologique,
• recyclage des eaux de refroidissement
des installations de la cimenterie
Lafarge Ciments de Frangey (89).
Résultat : l’usine a diminué sa consom-
mation d’eau de 75 %,
• mise en place d’une station d’épura-
tion biologique à l’usine Lafarge Plâtres
de Bègles (33) pour traiter les eaux
usées provenant de la fabrication du
papier avant leur rejet dans la Garonne,
• conception d’une centrale à béton sans
rejet d’eau vers l’extérieur grâce à un
système de réutilisation des eaux de
process à la centrale Lafarge Bétons à
Nanterre (92). Ce procédé est appliqué
à la grande majorité des centrales à
béton de Lafarge,
DES EXEMPLES CONCRETS…
A. Des procédés industriels adaptés pour préserver les ressources naturelles
Lafarge a développé des procédés industriels lui permettant de contribuer à la préservation des ressources naturelles.
Limiter la consommation d’eau
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Une contribution active au
développement de parcs éoliens
En Languedoc-Roussillon, Lafarge Ciments
contribue au développement de l’énergie
éolienne avec la mise à disposition des
terrains de sa carrière pour la création de
parcs éoliens. En 1991, une éolienne de
200 kWh y a été installée et les bons résultats
obtenus ont incité les partenaires (ADEME,
Communauté Européenne, Compagnie du
Vent…) à poursuivre l’expérience. Outre la
mise à disposition des terrains, Lafarge
Ciments a apporté également les matériaux
nécessaires aux fondations et son soutien
logistique.
Aujourd’hui, dans la carrière Lafarge
Ciments, 15 éoliennes produisent l’équi-
valant de la consommation électrique d’une
ville de 10 000 habitants. La capacité de
production d’électricité de ce parc est de
8,8 MW.
Développer les énergies nouvelles et renouvelables
• traitement des eaux de ruissellement qui,
une fois épurées, peuvent alimenter en toute
sécurité le ruisseau et l’étang de pêche voi-
sins de la carrière Lafarge Granulats à
Montlouis (37),
• récupération des eaux de lavage pour les
réinjecter dans le process de fabrication
permettant une réduction de 50 % de la
consommation d’eau de l’usine Lafarge
Plâtres du Pin (77),
• recyclage des eaux de pluie pour alimenter
les chaînes de fabrication des carreaux de
plâtres dans l’usine Lafarge Plâtres de
Pouillon (40). La f
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PAGE 15 | LAFARGE | 2008
Réduction de la consommation de
combustibles fossiles
• valorisation de farines animales : pour
contribuer à régler une crise d’ampleur
nationale et trouver une nouvelle source
d’énergie permettant de remplacer en par-
tie l’énergie fossile, Lafarge Ciments a
adapté la majorité de ses usines à partir de
1996 pour pouvoir bruler dans la flamme
des fours à 2 000°C des farines animales.
La cimenterie de La Malle (13) dispose donc
aujourd’hui de tous les équipements néces-
saires pour le déchargement, le stockage et
l’injection des farines animales dans la
flamme du four. Transportées par camion-
citerne hermétiquement clos, les farines
sont placées dans des silos, puis amenées
jusqu’à la flamme dans un circuit fermé
pour éviter l’envol de poussières.
DES EXEMPLES CONCRETS…
B. De multiples actions pour réduire les émissions de CO2 liées à la production des matériaux
Le calcaire, matière première de la fabrication du ciment, est naturellementune source d’émission de CO2 : 60 % proviennent de la libération du CO2
contenu dans le calcaire lors de la phase de décarbonatation et 40 %proviennent de l’utilisation de combustibles fossiles.
Depuis 2001, Lafarge s’est engagé auxcôtés du WWF International dans unprogramme de réduction de ses émissionsde CO2 avec deux objectifs :• la réduction des émissions absolues de
10 % dans les pays industrialisés entre1990 et 2010 (période de référencedéfinie par le Protocole de Kyoto),
• la réduction de 20 % des émissionsnettes par tonne de ciment à l’échellemondiale sur la même période.
Aujourd’hui, les efforts de Lafarge ontporté leurs fruits :• réduction des émissions absolues de 4,5 %
dans les pays industrialisés à fin 2007,•réduction de 16 % des émissions nettes
par tonne de ciment dans le monde, enpassant de 772 kg CO2/tonne de cimenten 1990 à 648 fin 2007.
Il ne s’agit que d’une étape. La poursuited’actions sur le long terme doit permettred’améliorer les performances de Lafargeet de réduire ses émissions de CO2.
Utiliser des combustibles alternatifs
• valorisation de déchets industriels : la
cimenterie Lafarge Ciments du Havre (76)
contribue à la valorisation de déchets indus-
triels divers (résidus de peintures, colles,
vernis…) comme combustibles alternatifs.
Certains déchets industriels sont difficiles
à éliminer, malgré leur intérêt calorifique.
Cependant, les fours de cimenterie présen-
tent des caractéristiques qui en font d’ex-
cellents équipements pour la valorisation
énergétique de ces déchets en toute sécu-
rité : températures élevées, long temps de
séjour et absence de cendres résiduelles,
notamment.
S’inscrivant dans la même démarche, la
cimenterie Lafarge Ciments de Port-la-
Nouvelle (11) a obtenu le soutien de la
région Languedoc-Roussillon et de l’ADEME
pour développer de nouvelles installations
destinées à utiliser des pneus usagés
comme combustibles alternatifs.
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Produire en pleine ville
DES EXEMPLES CONCRETS…
C. L’intégration des sites de productiondans l’environnement local
Pour Lafarge, l’intégration de ses sites industriels dans l’environnement local est unepriorité. Pour cela, de nombreuses actions sont menées qu’il s’agisse d’améliorerdes sites existants ou d’en concevoir de nouveaux.
Des ajouts d’origine naturels
ou industriels
Des matières minérales, appelées “ajouts
cimentaires”, sont utilisées lors de la dernière
étape de la production du ciment, selon des
proportions variables. Ces ajouts permettent
d’obtenir une gamme de ciments aux propriétés
différentes. Ils peuvent être :
• d’origine naturelle, comme le calcaire et
les familles de pierres volcaniques ou
sédimentaires (roches pouzzolanes),
• d’origine industrielle, comme les déchets
de l’industrie sidérurgique (les laitiers
de hauts-fourneaux), de l’industrie des
puces électroniques (les fumées de silice)
et des centrales électriques de charbon
(cendres volantes).
L’utilisation d’ajouts permet de réduire la
consommation de CO2 :
• d’abord, parce que l’utilisation d’ajouts
dans la production de ciment réduit
proportionnellement la part de clinker,
qui émet du CO2 lors de la décarbona-
tation,
Des centrales à béton
au cœur de la ville
Le béton prêt à l’emploi est un produit frais
qui doit être livré sur le chantier en moins de
2 heures. Par conséquent, les centrales sont
implantées à proximité des chantiers parfois
au cœur même des villes. Pour cela, elles sont
conçues et équipées de manière à s’insérer
efficacement dans le paysage urbain, tout en
limitant au maximum les nuisances liées à
leur activité. C’est notamment le cas de la
Centrale Venelle d’Aix-en-Provence (13), intégrée
dans une zone commerciale, ou de celle de
La Capelette à Marseille (13), de Lafarge Bétons.
Utiliser des ajouts cimentaires
• ensuite, parce que les déchets indus-
triels, qui auraient dû être mis en
décharge et traités par la collectivité,
sont utilisés.
Cette possibilité d’utiliser des sous-produits
d’autres industries s’appelle l’écologie
industrielle.
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Comité opérationnel 31 :économie de fonctionnalité,promouvoir une économieplus sobre en carbone, en énergie et en ressourcesnaturelles non renouvelables
Pour contribuer à limiter l’impactenvironnemental de ses activitéstout en maintenant desperformances industrielles hautde gamme et, ainsi, participer àla promotion d’un économieénergétiquement sobre, Lafargeutilise tous les moyens à sadisposition pour préserver lesressources naturelles, réduire lesémissions de CO2 et participer àl’élimination des déchets. Cesefforts sont généralisés àchacune de ses activités.Lafarge innove en permanenceavec des réalisations exemplairesintégrant les dernièrestechnologies disponibles.
LOUPE GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT
Réduction des émissions de poussières diffuses
Située à 300 mètres du centre-ville et à proximité immédiate d’un ensemble
monumental unique en Charente (l’abbaye de La Couronne classée monument
historique), l’usine Lafarge Ciments de La Couronne a fait l’objet d’aménagements
spécifiques :
• viabilisation des pistes et des routes pour diminuer les envolées de poussières
dues au roulage,
• amélioration de la performance des électro-filtres pour diminuer les émissions
de poussières à la cheminée,
• mise en place d’opacimètres sur les filtres des broyeurs pour une meilleure
surveillance de la qualité de l’air,
• installation d’un filtre à manche en sortie du refroidisseur pour une filtration
optimale lors des arrêts et des mises en route du four de cuisson.
Limiter les émissions polluantes des sites existants
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Le transport Objectif : priorité au transfert modal pour réduire les émissions de CO2 et limiterl’impact sur le réseau routier
Le transport routier des matières premières et des produitstransformés est une autre source d’émission de gaz à effet de serre.Conscient de l’importance de l’impact du transport routier surl’environnement, Lafarge participe à la lutte contre le changementclimatique en mettant en œuvre, partout où cela est possible, letransfert modal de la route aux voies maritimes et fluviales et autransport par voie ferrée.
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Mise en place par Lafarge Ciments
d’un système de cabotage maritime
pour l’acheminement des matières
premières dans ses implantations de
Sète (13) et de Bassens (33).
En favorisant son implantation sur les prin-
cipales zones portuaires françaises, Lafarge
Ciments s’inscrit dans une logique forte de
développement durable, comme le montrent
les usines de Bassens et de Sète. En effet,
ces deux sites disposent d’un système de
transport alternatif pour l’approvisionnement
en matières premières, permettant de
réduire de manière conséquente le recours
au transport routier :
• inaugurée en mars 2007, l’usine de
broyage de Bassens sur le port de
Bordeaux favorise le transport maritime
et ferroviaire. Le laitier utilisé dans la
fabrication du ciment est acheminé via
un système logistique qui utilise le cabotage
maritime depuis Dunkerque. Une fois
transformé, le produit est envoyé par
train vers la cimenterie de Martres (31),
près de Toulouse. L’utilisation du trans-
port ferroviaire permettra de réduire le
transport routier de 12 000 camions par
an. De ce fait, l’ensemble du dispositif
logistique de l’usine de Bassens contri-
bue favorablement à la préservation de
l’environnement, notamment celui de la
région bordelaise.
• l’usine de Sète, dont la première pierre a
été posée en décembre 2007, intègre dès
sa conception un cabotage maritime de
courte distance entre, d’une part, la
cimenterie de Port-la-Nouvelle (11) et Sète
(34) et, d’autre part, le site de Marseille-
Fos (13) et Sète. Assuré par des navires
d’une capacité de 4 000 tonnes chacun,
soit l’équivalentde 160 camions, ce cabotage
garantira la régularité et la sécurité de
l’approvisionnement de 500 000 tonnes
par an de matières premières. Ce trafic
générera pour le port de Sète de l’ordre
de 120 escales de navires par an, et autant
sur le port de Port-la-Nouvelle et à Fos.
Ainsi, par le transfert modal de la route
à la mer, ce cabotage permettra de retirer
annuellement près de 12 000 camions
de clinker de l’autoroute A9, déjà très
largement saturée, et évitera l’arrivée
annuelle de 8 000 camions de laitier
supplémentaires.
DES EXEMPLES CONCRETS…
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Développement du transport par la
voie d’eau
Pour développer le transport par voie d’eau,
moyen alternatif au transport routier, pour
l’approvisionnement en matières premiè-
res et l’expédition des produits (clinker,
ciment) de la cimenterie du Teil (07),
Lafarge Ciments a entièrement réalisé une
installation portuaire. Sa réalisation a
nécessité deux types d’opérations :
• l’aménagement du fleuve : création de
postes d’accostage et d’amarrage, ren-
forcement des berges en amont et en aval
de ces postes, approfondissement du
fleuve devant les quais pour permettre
l’accès des bateaux ayant un tirant d’eau
supérieur à 3 mètres,
Utilisation optimale du transport
ferroviaire et fluvial
Lafarge Granulatsdispose de la première flotte
privée de transport fluvial en France. Cette
dernière lui a permis de transporter, en 2007,
plus de 3,9 millions de tonnes de granulats.
• l’installation des équipements portuaires :
équipements de transbordement et de
manutention pour le chargement et le
déchargement des matières en vrac, de
conteneurs et de sacs sur palette,
convoyeurs à bande pour le transport
des matériaux entre l’installation portuaire
et l’usine.
Ce nouveau port facilite les échanges entre
les sites du Teil (07) , de Sète (13) et de Fos-
sur-Mer (13). Capable de générer un trafic
fluvial de l’ordre de 130 000 tonnes par an,
cette installation peut transférer vers la voie
d’eau un trafic routier annuel équivalent à
5 200 camions et alléger ainsi la circulation
sur le réseau routier de la vallée du Rhône.
Cette réalisation est le fruit d’un partenariat
réussi entre Lafarge Ciments, les Voies
Navigables de France (VNF) et la Compagnie
Nationale du Rhône.
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Comité opérationnel 5 :transport, favoriser le fretferroviaire, renforcer letransport combiné et valoriserles autoroutes de la mer
Pour l’acheminement de sesmatières premières et desproduits transformés, Lafargeprivilégie, partout où cela estpossible et en priorité absolue, lamise en œuvre d’un transfertmodal de la route à la mer, au railou aux voies fluviales. Cela est rendu possible par lastratégie d’implantation deLafarge qui met au cœur de sespréoccupations la proximité dessites d'extraction et defabrication par rapport au clientfinal. Ainsi, Lafarge participequotidiennement à limiterl’inflation du transport routier etla construction de nouvellesinfrastructures routières.Pour ses implantations sur lelittoral français, Lafargeparticipe, en concertation avecles acteurs locaux(institutionnels, riverains,tourismes, pécheurs…) audéveloppement de processus degestion équilibrée del’environnement. Cela permet0 àtoutes les activités de cohabiterensemble, dans le respect de labiodiversité marine.
LOUPE GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT
Intégration d’un procédé d’acheminement des matières premières
par le rail pour les nouvelles implantations de Lafarge Bétons
Inaugurée le 11 septembre 2002, la centrale à béton de Lyon-Vaise (69) est une
réalisation exemplaire. Pour être au plus près possible de leurs marchés, les
centrales à béton sont généralement situées en périphérie des agglomérations.
L’approvisionnement en matières premières (ciment, granulats) doit se faire en
minimisant l’impact des transports. Par ailleurs, la fabrication de béton est une
activité bruyante et source de poussières. Lafarge Bétons souhaitait construire une
nouvelle centrale à béton dans l’agglomération de Lyon en limitant les nuisances de
cette activité sur son environnement.
Lafarge Bétons a construit une nouvelle centrale à béton sur le terrain d’une gare de
fret SNCF. La proximité de la voie ferrée permet un approvisionnement en granulats
par train depuis la carrière Lafarge Granulats de Sainte Julie (située à environ 60 km
de Lyon, dans le département de l’Ain). Chaque semaine, environ deux trains
acheminent 2 500 tonnes de granulats destinés à la centrale à béton et au dépôt de
granulats voisin, soit l’équivalent de 96 semi-remorques. De plus, afin de limiter les
nuisances, la centrale à béton a été entièrement bardée : le bardage est une structure
qui recouvre le bâtiment et permet d’atténuer les bruits et les émissions de
poussières liés à la fabrication du béton.
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La construction Objectif : concevoir des matériauxperformants améliorant la construction,l'efficacité énergétique à l'usage et lamaintenance des bâtiments
Pour participer à la performance énergétique des bâtiments, tant au momentde leur construction qu'au cours de leur exploitation, Lafarge s'engage à :
• améliorer la performance de ses produits, pour plus de facilité de mise en œuvre et une empreinte environnementale réduite ;
• contribuer au développement de modes constructifs novateurs, afin d'améliorer l'efficacité énergétique des bâtiments ;
• proposer des services pertinents, offrant la possibilité à chaque acteur de la filière du bâtiment de mieux s'informer et de gagner du temps.
Car, au-delà des matériaux, c'est la conception globale de l'ouvrage qui doitêtre prise en compte, afin d'en apprécier la performance écologique. Ainsi, les produits Lafarge contribuent à assurer la pérennité des performancesénergétiques du bâti.
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Agilia®, un béton autoplaçant de pointe
Facile à placer, esthétique, ergonomique,
Agilia® est un béton mis au point par la R&D
de Lafarge et lancé sur le marché français
en 2000. Il assure une réduction du coût
global de la construction grâce aux gains
de productivité qu’il entraîne. Agilia® est
un béton autoplaçant ou autonivelant. Cela
signifie qu’il possède une grande fluidité, qui
lui permet de remplir aisément tous les
coins et recoins d’un coffrage ou d’un moule
et de s’étaler sans efforts. Cette fluidité, qui
le rapproche d’un liquide, rend inutiles
certaines étapes physiques pénibles ou
bruyantes telle que la vibration, nécessaire
avec les bétons classiques. De ce fait, Agilia®
est plus rapide à mettre en œuvre et laisse
paraître des parements de bonne qualité
dans le cadre d’une mise en œuvre soignée.
La mise au point de ce béton à haute-valeur
ajoutée a demandé de longues années de
recherche dont l’objectif était de s’assurer
de sa robustesse par une analyse approfon-
die du rôle de chaque paramètre : choix des
matières premières, composition granulaire,
fabrication, pompage, mise en œuvre, coffrage,
contrôle.
Les chercheurs se sont attachés, en particulier,
à bien comprendre les interactions entre les
ciments et les superplastifiants utilisés dans
les diverses formulations. Le résultat de
cette démarche authentiquement scientifique
est que les solutions Agilia® se mettent
aisément en œuvre partout, quelles que
soient les matières premières disponibles
localement.
Chronolia™, un béton pour une
grande rapidité de décoffrage
Gamme de bétons fluides prêts à l’emploi
(BPE), Chronolia™ répond à des attentes
fortes des professionnels, en apparence
contradictoire : créer un béton qui peut
être à la fois transporté et manipulé comme
un béton fluide ordinaire, et qui soit capable
de développer très rapidement des
résistances mécaniques élevées une fois
mis en place.
Chronolia™ constitue une rupture technologique
majeure pour le secteur de la construction,
issue de la recherche la plus pointue dans
la cinétique de l’hydratation : là où un
béton ordinaire nécessite entre 12 et 20h
de durcissement avant de pouvoir être
décoffré, Chronolia™ monte en résistance
en un temps record et peut être décoffré
4h seulement après sa fabrication. Avec
la même souplesse d’utilisation qu’un
béton prêt à l’emploi traditionnel, il peut
être utilisé sur tous les chantiers ainsi que
pour la réparation de chaussées ou d’ou-
vrages de génie civil, permettant ainsi une
remise en service dans des délais très
courts. Avec des temps de travail aussi
rapides, Chronolia™ permet de limiter les
nuisances dues au chantier et d’accroître
l’efficacité et la productivité, mais aussi
de repenser entièrement un chantier en
amont en termes de délais, temps de cycle,
utilisation des équipements et coûts.
DES EXEMPLES CONCRETS…
A. Développer des produitsplus performants, plus facilesà mettre en œuvre, dontl’empreinte environnementaleest réduite
Lafarge développe sans cesse de nouveaux produits dont le principal axe d'innovation,outre l'amélioration de leurs performances, est la facilitation de la mise en oeuvre afind'optimiser les conditions de travail et de faire gagner du temps aux professionnels.
De nouveaux bétons à la pointede l’innovation
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Extensia™, un béton à retrait maîtrisé
Avec un béton classique, il est possible de
réaliser des surfaces sans joint de 25 m2 au
maximum. Spécialement conçu pour des
applications de dallage, par nature soumis
à de fortes charges de trafic et de stockage,
Extensia™ permet de réaliser des surfaces
de 400 m2 sans joint, limitant ainsi le pro-
blème des fissures et donc les coûts de
maintenance. De plus, Extensia™ présente
une résistance accrue par rapport à celle
d’un béton traditionnel et de meilleures
performances à l’abrasion, la flexion et la
traction, ce qui permet de réduire l’épaisseur
de la dalle par rapport au béton classique.
Avec une quantité plus faible de matières
premières et l’absence de ferraillage ou de
fibres métalliques, Extensia™ permet de
réduire les émissions de CO2 associées à
la production d’une dalle.
Ductal®, un béton fibré à ultra haute performance
Créé en 2000, le béton Ductal® est issu d’une technologie révolutionnaire. Ductal® est
un produit à matrice cimentaire fibrées, à la fois très résistant, durable et esthétique.
Ductal® combine des performances exceptionnelles :
• une résistance à la compression 6 à 8 fois supérieure à celle d’un béton traditionnel,
• une résistance à la flexion 10 fois supérieure à celle d’un béton traditionnel,
• une forte ductilité, proche des matériaux élasto-plastiques,
• une grande fluidité et facilité de coulage,
• une longévité 100 fois supérieure aux normes de référence. Ductal® est en effet très
résistant à la corrosion, à l’abrasion et aux chocs.
Les qualités structurelles de Ductal® donnent la possibilité de s’affranchir des
armatures passives utilisées en béton armé, rendant possible la réalisation
d’éléments de très faible épaisseur. Doté de grandes qualités esthétiques, Ductal®
permet une reproduction fidèle de textures à partir de matrices de fond de moule
et peut se colorer dans la masse.
Enfin, Ductal est moins consommateur d'énergie que d'autres solutions, comme le
montre le tableau ci-après, basé sur des exemples réels de construction :
Comparaison de poutres de pont (portée de 30 mètres, pont à deux voies)Solution standard : poutres acier avec dalles béton (solution de base très répandue)Structure innovante Ductal® (nouvelle solution)
Critères Solution Ductal® Facteur d'amélioration% de la solution de base
Émissions de CO2 47 % Émissions divisées par 2,1Consommation d'énergie 50 % Consommation divisée par 2Matières premières utilisées 65 % Quantité divisée par 1,3
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Une technologie exclusive et brevetée pour les plaques de plâtre
Des complexes de doublage nouvelle génération
Prégymax 32™, la référence de l’isolation thermo-acoustique
Ce doublage thermique et acoustique, composé d’une plaque de plâtre Prégy™ encollée à
un panneau de PSE graphité, est idéal pour l’isolation des parois verticales. Ce système
est actuellement l’un des plus performants du marché pour répondre aux exigences de
la RT 2005. Il peut également dépasser les seuils de référence fixés par les spécialistes.
L’expérience de Lafarge Plâtres dans le domaine de l’élastification permet de donner au
Prégymax 32™ de très hautes performances acoustiques. Dans tous les cas d’utilisation,
le doublage se distingue par sa simplicité de mise en œuvre et sa légèreté.
Synia™ déco, la plaque de plâtre à 4 Bords Amincis (BA)
pré-imprimée qui facilite la réalisation
d’un plafond plan et sa finition.
Synia™ déco est idéale pour les plafonds et les cloisons de grande
hauteur. Elle permet de réaliser de grandes surfaces planes sans
surépaisseur inesthétique en bout de plaque et au croisement des
joints. Lafarge est aujourd’hui seul à réaliser ce type de produit
en continu sur la ligne de fabrication.
Grâce à ses 4 BA et à son parement pré-imprimé, la nouvelle plaque
Synia™ déco apporte une réelle solution esthétique avec une mise
en œuvre simplifiée qui répond à une réelle attente du marché.
Jusqu’alors, les plaques de plâtre ne comportaient que deux bords
amincis longitudinaux. À la pose, une surépaisseur apparaît inévita-
blement au niveau des joints transversaux. Les poseurs ont alors
recours à différents stratagèmes pour diminuer l’épaisseur, comme le
fait de relever les ossatures ou d’arracher le papier en bout de plaque.
Une technologie exclusive et brevetée amincie les bords
transversaux au dos de la plaque. A peine visibles à l’œil nu, ces
deux nouveaux bords sont identifiés par un marquage. Les
ossatures se posent de façon traditionnelle sans qu’il soit
nécessaire de relever les fourrures en bout de plaque. Les
plaques sont ensuite fixées sur les ossatures. L’amincie en bout
de plaque est créé sous l’effet du vissage qui amène la plaque au
contact de la fourrure. La réservation créée par l’amincie en bout
de plaque permet de chasser suffisamment le joint pour noyer
complètement la bande sans créer de surépaisseur. Son
parement pré-imprimé garantit la présence d’une couche
d’impression de qualité réalisée en usine. Après la mise en
peinture ou le tapissage, les joints sont donc invisibles à l’œil nu,
même en lumière rasante. Ainsi, Synia™ déco apporte au monde
de l’aménagement intérieur une innovation d’importance.
Sensium®, des ciments sans poussiè-
res aux propriétés innovantes
Fruit de plusieurs années de recherche, les
ciments technologiques Sensium® de Lafarge
combinent 3 innovations majeures : la
technologie sans poussières, un nouveau
procédé de production et des propriétés
innovantes, réunies dans un produit très
performant. Ces ciments technologiques
se déclinent en 2 produits spécifiques :
Sensium® pour mortier et Sensium® pour
béton.
Ils offrent des performances inégalées sur
les chantiers en garantissant :
• plus de propreté : sans poussière, ils assurent
plus de confort d’utilisation et permettent
la réalisation d’un travail soigné,
• plus de facilité : plus maniable et plus
souple pour le mortier, plus fluide et plus
facile à étaler pour le béton, ils demandent
moins d’effort de mise en œuvre et
réduisent la pénibilité du travail,
• plus d’efficacité : un durcissement plus
rapide, une résistance accrue, un
travail optimisé… les ciments Sensium®
apportent un gain de productivité
substantiel sur chantier.
Les ciments technologiques Sensium® par-
ticipent à l’amélioration des modes de
construction, dans le respect des réglemen-
tations en vigueur et de l’environnement.
Des ciments technologiques uniques
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DES EXEMPLES CONCRETS…
B. Contribuer au développement de modes constructifs innovantsGrâce à de nombreux partenariats internes et externes (CNRS, CSTB, Centre de RechercheLafarge…) et en collaboration étroite avec les architectes, les économistes et ingénieurs de la construction, Lafarge travaille à l’élaboration de modes constructifs plus performants aveccomme axes principaux l’Isolation Thermique Intérieure et le traitement des ponts thermiques. Ces solutions s’inscrivent parfaitement dans le cadre de La Réglementation Thermique 2005 (RT 2005) et anticipent les futures exigences de la RT 2010.
De multiples solutions pour construire durablement
Ruptal
Cette solution consiste en un rupteur de
pont thermique à base de béton Ductal® et
d’isolant. Très efficace, ses performances
vont au-delà des exigences de la RT 2005
avec une réduction jusqu’à 70 % du pont
thermique. Elle présente également des
avantages mécaniques, économiques, dura-
bles et esthétiques. Cette solution est en
cours de développement.
Chapes Agilia® “Le Système Sols”
Agilia® Sols A et Agilia® Sols C de Lafarge Bétons sont des chapes
fluides prêtes à l’emploi autonivelantes et autolissantes. Elles
présentent de nombreux avantages de mise en œuvre : rapidité
d’exécution, propreté du chantier (pas de tas de sable), conduc-
tivité thermique et qualité d’enrobage pour un fonctionnement
optimal du plancher chauffant, parfaite complémentarité avec
les isolants thermiques et acoustiques, optimisation de la charge
sur plancher et de la quantité de matière utilisée…
Unimat Plancher Coffraplume
Développé par Lafarge Plâtres, Unimat Plancher Coffraplume est un entrevous en
polystyrène expansé à surface bombée et fond voûté pour une meilleure résistance
mécanique. Il est particulièrement recommandé pour le coffrage léger des planchers
à poutrelles des maisons individuelles (vide sanitaire, plancher haut de sous-sol ou
plancher sur étage avec protection plaque de plâtre en sous-face). Il est également
utilisé en complément d’isolation et en traitement de pont thermique du plancher
d’étage. Elément de 123 cm de longueur, proposé en deux hauteurs (120 ou 150 mm),
Unimat Plancher Coffraplume existe en version standard ou ignifugée. Léger, facile à
mettre en œuvre et à manipuler, il permet en outre des découpes aisées pour le
passage de canalisations.
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Comités opérationnels 1, 2 et 3 : bâtiments neufspublics ou privés, logementssociaux et rénovation urbaine,bâtiments existants, vers desbâtiments à énergie positive
Lafarge développe enpermanence des matériauxtraditionnels aux performancesaccrues, à la pointe del’innovation, permettant deconstruire durablement et deréaliser des bâtimentsénergétiquement performantstout en faisant appel à desmodes constructifs ditstraditionnels. En rénovation, parexemple, les matériaux Lafargecontribuent à diminuer laprécarité énergétique, enpermettant un classementénergétique de bonne qualitédans le cadre du Diagnostic dePerformance Energétique. En construction neuve, lesproduits Lafarge assurent laréalisation de bâtiments basseconsommation (50 kWh/m2.an),et poursuivent l’objectif deréalisation de bâtiments àénergie passive, voire positive.
LOUPE GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT
DES EXEMPLES CONCRETS…
C. Proposerdes services pertinents
Outre la mise au point de produits performants etfacilitant la vie des acteurs du bâtiment, Lafarges’emploie à élaborer et à proposer des servicespermettant de gagner du temps sur le chantier etde toujours mieux informer l’ensemble de sesclients et partenaires (prescripteurs, distributeurs,utilisateurs…).
Service “Livraison à la pompe”Gain de temps, accessibilité renforcée, la “Livraison à la Pompe” de Lafarge Bétons estun service qui prend en compte l’enjeu environnemental. Des camions équipés d’unepompe peuvent délivrer du béton sans pénétrer sur le chantier. Ce mode de livraisonoffre notamment la possibilité de contourner les obstacles naturels qui rendentparfois difficile l’accès aux chantiers et évite le recours à l’utilisation de grues.
Service “Livraison en place à l’étage”En Ile-de-France, Lafarge Plâtres développe un service spécifique de livraison enhauteur ou en sous-sol à l’aide de camions grue 3D pour faciliter le déchargement.
Gagner du temps
Argumentaires HQEPour permettre aux professionnels d’avoiraccès aux informations relatives auxenjeux environnementaux actuels, Lafargeleur donne accès à des argumentairestechniques détaillés HQE, justifiant selonles modes constructifs, l’utilisation desmatériaux Lafarge suivant les différentsréférentiels de certification HQE.
Fiches FDESPour la plupart de ses matériaux, Lafargedispose de Fiches de Déclaration Environ-nementale et Sanitaire (FDES) conformes à lanorme NFP 01010 pour diffuser lesinformations qui permettent de mesurerl’impact des matériaux sur l’environnement etsur la santé. Ces fiches sont en accès libre surle site Internet www.creargos.com.
Sites InternetChacun des sites Internet des 4 activitésde Lafarge en France donne accès dansune rubrique spécifique aux informationsconcernant la construction durable :politique générales, actions spécifiques àchacune des activités en France, démarcheHQE®… Outre les sites des activitésLafarge en France, il existe des sitesspécifiques pour informer des ciblesprécises (www.creargos.com pour lesarchitectes et les bureaux d’études,www.batissor.com pour les artisans,www.batirenover.com pour le grandpublic).
Base www.inies.fr du CSTBwww.inies.fr est la base de données nationalede référence sur les caractéristiquesenvironnementales et sanitaires desmatériaux et produits de construction.INIES met à disposition de tous lesprofessionnels des Fiches de DéclarationEnvironnementale et Sanitaire (FDES) deproduits de construction remises à jour enpermanence, fournies par les fabricants ousyndicats professionnels.Le fonctionnement de la base INIES estassuré par le conseil de surveillance etle comité technique du CSTB. Lafargecontribue à l’alimentation en continuede cette base de données.
Mieux informer
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3 volets La maison Basse Consommation Lafarge
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Le recyclage Objectif : mieux gérer les déchets et participer à leur revalorisation
Chaque année, le bâtiment (hors Travaux Publics) génère enFrance plus de 30 millions de tonnes de déchets contre 26 millions de tonnes pour les ordures ménagères. Ces déchetssont présents à différentes étapes : production des matériaux deconstruction, construction de bâtiments neufs, rénovation debâtiments existants, exploitation de bâtiments et démolition.La construction est donc un sujet majeur du développementdurable et un enjeu croissant car l’augmentation de lapopulation mondiale intensifie les besoins en infrastructures,donc la production de déchets.Lafarge intervient à plusieurs niveaux afin de limiter, derécupérer, d’utiliser ou de valoriser les déchets du bâtiment.
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Suppression des banderoles en bout de plaque
Lafarge Plâtres supprime les banderoles en papier en bout de
plaque sur l’ensemble de ses produits plaques et cloisons
alvéolaires Pregy et les remplace par un marquage de qualité
offrant la possibilité d’identifier plus rapidement le produit. Outre
une information plus visible et un gain de temps, ce procédé
permet la réduction des déchets (moins de papier à la fabrication
et donc sur les chantiers).
Solutions sur mesure PLAtec
Lafarge Plâtres contribue à la réduction des déchets de chantier par
une offre de découpe et de préfabrication de partie d’ouvrages en pla-
que de plâtre, via l’Atelier PLAtec. Les solutions PLAtec couvrent l’en-
semble des possibilités suivantes :
• découpes de toutes formes droites ou complexes,
• fraisage ou rainurage pour pliage tous angles,
• cintrage des plaques tous rayons et cintrage à rayon variable (cône),
• assemblage par collage, contre collage et vissage,
• finitions.
DES EXEMPLES CONCRETS…
A. Réduire les déchets à la source
B. Utiliser des produits recyclés dans la fabricationpour l’activité plâtres et isolation
Des plaques de plâtre fabriquées
avec des papiers et cartons usagés
A Bègles (33), Lafarge Plâtres a mis au point un carton pour pla-
ques de plâtre constitué à 100 % de fibres de récupération. Ainsi,
ce sont 60 000 tonnes de vieux papiers et cartons, dont 5 000 tonnes
de briques alimentaires, qui sont retraitées. En les recyclant dans
sa production, le site s’assure une matière première excellente en
qualité, moins onéreuse et apporte une solution efficace au pro-
blème de gestion et d’élimination des déchets.
DES EXEMPLES CONCRETS…
Recycler le polystyrène expansé
Lafarge Plâtres développe un savoir-faire en matière de recyclage
du PSE en réutilisant intégralement ses propres chutes de fabrica-
tion. De plus, Lafarge offre aux autres industriels l’opportunité de
valoriser leurs déchets de PSE dans ses installations. Pour cela,
les 5 usines PSE de Lafarge Plâtres peuvent recycler les déchets de
PSE provenant de l’extérieur. Cette valorisation permet à Lafarge
Plâtres de réduire son utilisation de matières premières et les
coûts qui lui sont liés. Enfin, les émissions de pentane dans l’at-
mosphère liées à cette utilisation sont réduites.
Recyclage des rebuts de production dans les processus de fabrication
Toutes les usines Lafarge Plâtres recyclent leurs propres rebuts de production en les intégrant dans le processus de fabrication. Pour
être recyclés, les déchets de plâtre doivent être séparés de tout autre matériau qui pourrait interférer dans le processus de recyclage.
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DES EXEMPLES CONCRETS…
C. Utiliser des sous-produits de l’industrie
Recycler les moules en plâtre
Depuis 1992, Lafarge Plâtres et Lafarge
Ciments travaillent en collaboration pour
développer un savoir-faire en matière de
réutilisation des moules en plâtre usagés
des industriels de la céramique. En effet,
après une centaine d’utilisations, les moules
en plâtre sont usés et deviennent inutilisables.
Les industries de la céramique sont de plus
en plus confrontées à une augmentation
de leurs coûts de mise en décharge.
Pourtant, les moules représentent une
source de gypse d’excellente qualité.
Aujourd’hui, la cimenterie de Frangey (89)
recycle chaque année 250 tonnes de moules
utilisés pour la fabrication de poterie culinaire.
L’usine de carreaux de plâtre de Mazan (84)
valorise, quant à elle, 100 tonnes/an de
moules pour les céramiques sanitaires.
Utilisation de désulfogypse
en substitution du gypse naturel
Pour économiser les ressources
naturelles, Lafarge Plâtres a misé sur la
valorisation d’un substitut du gypse
naturel : le gypse synthétique obtenu lors
de la désulfuration des fumées de
centrale thermique. La matière première
ainsi créée est d’une très bonne pureté et
d’une grande régularité. De nombreuses
unités de production françaises et
européennes utilisent aujourd’hui le
désulfogypse.
Des laitiers pour du ciment
Lafarge Ciments s’est engagé, partout où cela est possible, dans la valorisation des laitiers
de hauts fourneaux, sous-produit de l’industrie sidérurgique, comme composant du
ciment en substitution du clinker, grâce à un nouveau procédé de broyage qui permet une
consommation d’énergie réduite. Ce procédé innovant, qui équipe aujourd’hui les usines
de Bassens (33) et de Sète (34), permet de valoriser le laitier, tout en générant d’importantes
économies de ressources. D’une part, les économies d’énergie sont de 50 % par rapport aux
procédés classiques de broyage. D’autre part, la substitution partielle du laitier au clinker
de cimenterie permet une économie qui peut aller jusqu’à 20 000 tonnes équivalent pétrole
et donc une réduction correspondante des émissions de CO2.
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Comité opérationnel 22 :déchets, recyclage, rendreobligatoire les diagnosticspréalables aux chantiers dedémolition, encourager laprévention de la production dedéchets du BTP et leurrecyclage, réaliser des plansde gestion des déchets
Déjà actif dans le domaine durecyclage et de la revalorisationdes déchets, Lafarge entend parses initiatives et actionsexemplaires impulser unedynamique d’utilisation deproduits recyclés dans lafabrication du béton et du plâtre. De même, Lafarge met àdisposition son expertise pouraider au développement desfilières de recyclage des déchetsde démolition avec desproposition concrètes : en lieu etplace d’un permis de démolir,Lafarge propose l’instaurationd’un “permis de déconstruire”,qui prendra en compte lerecyclage et la revalorisation desdéchets de démolition.
LOUPE GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT
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D. Revaloriser les déchets de démolition
DES EXEMPLES CONCRETS…
Des déchets de démolition pour les routes et le bâtiment
A Montpellier (34), Lafarge Granulats s’est associé avec différents partenaires pour
recycler les matériaux de démolition : les déchets sont triés, concassés et calibrés
pour être ensuite revalorisés en sous-couches dans la construction de routes.
Valorisation des déchets comme
combustible alternatifs
Les pneus usagés, les farines animales et
les déchets industriels divers (colle,
résidus de peinture, vernis…) sont
utilisés par Lafarge Ciments comme
combustibles alternatifs, permettant de
réduire les émissions de CO2 et
d’économiser les ressources naturelles en
énergie fossile.
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La recherche Objectif : assurer l’avenir de la construction durable
Dans son souci d’engagement dans la construction durable, Lafarge intensifie ses efforts de R&D dans de nouveaux produits. Ainsi, 80 % des programmes de recherche de Lafarge sont orientés par ladimension environnementale et 50 % du budget de recherche sont consacrés au développement durable. Aujourd’hui, tout programme de R&D engagé parLafarge comporte des critères de développement durable.
Cette ambition s’articule autour de 4 axes majeurs :
• la diminution significative des émissions de CO2,
• la réduction de l’impact environnemental des maté-
riaux (préservation des ressources naturelles : “faire
plus avec moins”, plus grande utilisation des matiè-
res premières recyclées, diminution de la facture
énergétique et de la maintenance, promotion de la
santé publique…),
• l’amélioration des modes d’utilisation des produits
(réduction des temps de mise en œuvre, transport,
volume de poussières, du bruit et des inconvénients
provoqués par les chantiers et recyclage des déchets
sur les chantiers, recyclabilité),
• l’amélioration continue des conditions de santé et de
sécurité et augmentation des programmes de for-
mation destinés aux employés et aux sous-traitants.
Aujourd’hui, Lafarge s’appuie sur les compétences de
200 chercheurs qui exercent leur talent au sein d’un
Centre de Recherche (l’Isle d’Abeau - 38). Ses 15 000 m2
regroupent des équipements de pointe qui permettent
de travailler à toutes les échelles, de l’observation
nanométrique, avec les microscopes les plus puissants,
jusqu’à la réalisation de pièces en béton à l’échelle 1,
grâce à une centrale à béton pilote.
Le développement des produits se fait ensuite par le
biais de Centres Techniques décentralisés. L’activité
Ciments dispose de 4 centres dont un à l’Isle d’Abeau,
couvrant l’Europe de l’ouest et l’Afrique. Celui de la
branche Plâtres est situé en Avignon (84).
Enfin, Lafarge a mis en œuvre de nombreux partenariats
de R&D avec des acteurs aussi prestigieux que le
CNRS, le CSTB (projet RUPTISOL), EDF…
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Lafarge Ciments : le développement de l’utilisation d’ajouts cimentaires
Laitiers, cendres volantes, pouzzolanes… permettent d’économiser des ressources non renouvelables, d’adap-
ter les produits à chaque marché tout en contribuant à la réduction des quantités de CO2 émises lors de la
fabrication du ciment. Dans ce domaine, Lafarge cherche en permanence à repousser les limites d’utilisation.
Lafarge Bétons : l’optimisation des formulations du béton
Lafarge réalise des recherches (au niveau du ciment, de la colle et du béton) sur l’optimisation des formula-
tions des bétons afin de réduire leur bilan énergie et CO2.
DES EXEMPLES CONCRETS…
A. Vers une diminution significativedes émissions de CO2
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Lafarge Plâtres
Chez Lafarge Plâtres, cet axe de recherche se traduit de multiples
façons :
• rationalisation de l’eau pour le mélange du plâtre,
• amélioration des procédés de calcination,
• recherche pour une bonne gestion des ressources naturelles
et pour favoriser les économies d’énergie. Le centre de recherche
de Lafarge Plâtres possède une gypsothèque qui permet de
comparer les caractéristiques et les qualités d’une centaine de
types de gypse différents. Ainsi, il est possible d’identifier ou
de préciser les critères recherchés dans un gypse en fonction
de son utilisation. Cette gypsothèque est un outil crucial pour
Lafarge qui est le plus gros consommateur de gypse au monde
(40 % pour le ciment, 40 % pour les produits plâtre, 20 % pour
des utilisations diverses).
• recherche de l’amélioration des performances mécaniques.
Des recherches portant sur les possibilités d’allégement des
plaques de plâtre ont été lancées dans un souci
d’optimisation industrielle. Plus une plaque de plâtre est
légère, plus elle améliore la performance industrielle brute en
consommant moins d’énergie pour sa fabrication et en
permettant d’augmenter la vitesse de ligne sur les machines.
Pour être plus légère, une plaque de plâtre doit contenir
moins de plâtre, tout en conservant ses performances. Dans
ce contexte de diminution de la quantité de gypse, le
challenge consiste donc à optimiser la force entre les aiguilles
de gypse, mesurer les forces sur des mini-cristaux et mieux
répartir les contraintes dans une plaque.
B. Favoriser la réduction de l’impactenvironnemental des matériaux
DES EXEMPLES CONCRETS…
2008 | LAFARGE | PAGE 35
La biodiversité comme priorité
avec le WWF International
Lafarge et le WWF International ont conclu
en 2000 et renouvelé en 2005 un engage-
ment mutuel visant à renforcer la politique
environnementale de Lafarge.
L’axe prioritaire de cet engagement concerne
les sujets de préservation et de biodiversité.
Ainsi, le WWF International challenge
Lafarge sur de nombreux sujets et l’aide à
identifier les indicateurs de performance
les plus pertinents et ce, dans de nombreux
domaines (réduction de la consommation
d’énergie fossile, recyclage des déchets,
indicateurs de biodiversité dans les carrières,
limitation des émissions de CO2). Dans ce
cadre, Lafarge et le WWF International ont
créé ensemble un système simple de
mesure et de contrôle pour l’amélioration
de la biodiversité dans les carrières.
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Lafarge Ciments
Lafarge Ciments travaille sur la formulation des ciments afin de jouer sur leur ouvrabilité, leur temps de prise,
leur résistance, leur tolérance à la température d’utilisation… Ces recherches ont pour objectifs d’apporter,
aux utilisateurs, facilité et rapidité de mise en œuvre ainsi que moins de pénibilité dans leur travail.
Lafarge Bétons
La R&D de la branche Granulats et Bétons élabore aujourd’hui les caractéristiques des bétons de demain, soit par
l’amélioration des bétons actuels, soit par le développement de bétons innovants. L'objectif est de réaliser des
produits durables et performants tout au long de leur cycle de vie. Cette démarche a été initiée avec Agilia®,
béton autoplaçant ne nécessitant aucune vibration et supprimant ainsi nuisances sonores et pénibilité.
Lafarge Granulats
Le métier des granulats étant très local, avec une grande diversité d’usages, d’environnements normatifs et
de techniques de fabrication du béton ou des routes, les équipes de R&D travaillent sur deux axes : la
valorisation des matériaux inutilisés dans les carrières et une meilleure compréhension de la relation entre
les caractéristiques de la ressource, le procédé de fabrication et la qualité du produit final.
D. Mettre en œuvre des partenariats au service de la construction durable
DES EXEMPLES CONCRETS…
C. Améliorer les modes d’utilisation des produits
DES EXEMPLES CONCRETS…
Lafarge a conclu en France de nombreux partenariats avec des acteurs de premierplan du développement durable.
Développer la connaissance de la bio-
diversité avec la Maison Nicolas Hulot
Lafarge, partenaire de la Fondation Nicolas
Hulot, a contribué à la réalisation d’une
école HQE® éponyme dédiée à la Nature et
à l’Homme qui invite les petits et les grands
à découvrir et à préserver la biodiversité.
Lafarge a fourni pour cet établissement
ciment, bétons et granulats.
La Fondation Bâtiment Energie :
agir pour diffuser les enjeux de
la performance énergétique
Lafarge est co-fondateur avec Arcelor, EDF
et Gaz de France de la Fondation Bâtiment
Energie, un organisme français de finan-
cement de projets R&D. Elle vise à diviser
par 4 la consommation d’énergie et les
émissions de gaz à effet de serre générées
par le bâtiment.
PAGE 36 | LAFARGE | 2008
Comité opérationnel 30 :recherche, la performanceénergétique dans le Top 4 despriorités et un intérêt marquépour l’observation et lapréservation de la biodiversité
La recherche est unecomposante majeure de l’activitéde Lafarge. Ses efforts de R&Dsont axés vers de hautesperformances environnementalesde ses process industriels et ledéveloppement de produits dequalité. Par sa politique active departenariats, Lafarge met àdisposition du plus grand nombreson expertise en terme deconnaissance et de préservationde la biodiversité, deconstruction et dedéveloppement durable…
LOUPE GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT
Concours Gau:di : sensibiliser les jeunes générations
d’architectes aux problématiques du développement durable
Lafarge est partenaire associé à cette action d’émulation qui
s’adresse aux étudiants européens (en architecture, urbanisme,
design…). Le concours Gau:di est centré sur le thème du
développement durable et propose de concevoir “une maison de
loisir minimum au XXIème siècle”. Préalablement, une base de
données dédiée à l’histoire et aux pratiques de l’environnement
bâti durable de 1950 à nos jours est mise au point grâce à la
participation de groupes d’étudiants parmi douze écoles
européennes les plus engagées sur le thème.
Développement d’un Nouveau Mastère Spécialisé
Construction, Habitat et Urbanisme Durable
Lafarge œuvre aux côtés de l’Ecole Nationale Supérieure
d’Arts et Métiers, Pôle Méditerranéen de l’Innovation, et de
l’Ecole Spéciale des Travaux Publics et de l’Industrie (ESTP), à
la mise en place d’un nouveau mastère tournée vers la
construction durable pour former les professionnels de
demain aux concepts, outils et méthodes.
Une Chaire pour les matériaux de construction
En 2006, le Centre de recherche Lafarge, l’École des Ponts et
l’École Polytechnique se sont unis pour créer la Chaire
“Science des matériaux pour la construction durable”.
La Chaire propose un programme d’enseignement et de
recherche unique au monde. Elle combine réflexion
scientifique et expérience industrielle dans les domaines de
la physique, de la mécanique et de la chimie. Elle s’adresse
aux étudiants, ingénieurs et chercheurs. Ses objectifs sont de :
• créer un pôle d’excellence mondial en sciences des
matériaux de construction,
• accélérer le mouvement vers une construction durable,
respectueuse de l’environnement, des hommes et de la
planète.
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La politique Développement Durabledu Groupe Lafarge
Un engagement de longue date
En entreprise responsable et citoyenne, Lafarge est engagé depuis de
nombreuses années dans une démarche de développement durable,
convaincu que la création de valeur à long terme est plus forte et plus
durable lorsque les intérêts des communautés locales et de
l’environnement dans lesquels il opère sont pris en compte. Cette stratégie
reflète les valeurs fondamentales du Groupe, qui associent savoir-faire
industriel, performance, création de valeur, respect des collaborateurs et
des cultures locales, protection de l’environnement et préservation des
ressources naturelles et de l’énergie.
Depuis de nombreuses années, Lafarge s’emploie à développer un dialogue
inscrit dans la durée avec la société civile, afin d’intégrer totalement ses
sites au tissu local. Au niveau local, Lafarge développe de nombreuses
actions avec les communautés auprès desquelles l’entreprise opère. Au
niveau du Groupe, Lafarge s’est engagé dans trois partenariats qui
couvrent l’ensemble de ses activités au plan mondial, avec le WWF, CARE et
Habitat for Humanity.
En 2007, Lafarge a renouvelé son engagement en lançant ses Ambitions
Développement Durable 2012. Cette feuille de route est le fruit d’une
réflexion et d’un dialogue poussé avec les parties prenantes et l’équipe de
direction de Lafarge, qui ont permis de définir les enjeux majeurs pour le
Groupe : les domaines dans lesquels son impact est réel, et les sujets sur
lesquels Lafarge peut influencer l’industrie de manière positive. Cette
démarche a fait émerger des objectifs clairs, mesurables et ambitieux, que
le Groupe s’engage à atteindre à l’horizon 2012.
Le plan “Ambitions Développement Durable 2012” met l’accent sur trois
grandes priorités : la lutte contre le changement climatique, la
préservation de la biodiversité et la santé et sécurité des collaborateurs de
Lafarge à travers le monde. Le plan fixe des objectifs datés et quantifiés qui
permettront de mesurer précisément les efforts menés par le Groupe en
matière de développement durable. Ils devraient mettre Lafarge un peu
plus loin sur la voie du leadership durable, une priorité que le Groupe s’est
fixé dès 1977 avec la publication de ses Principes d’Action, afin de
satisfaire à la fois ses clients, ses collaborateurs, ses actionnaires et ses
autres parties prenantes en prenant mieux en compte les enjeux modernes
du développement de l’industrie des matériaux de construction.
SERVICE DE PRESSECLC Communications
Jérôme [email protected]
ou Muriel Chrisostome [email protected]
Tél. : 01 42 93 04 04Fax : 01 42 93 04 03