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Rien ne va plusentre l’UPA et leministre ParadisPAGE 5
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CIRCULATION SUR LA VOIE PUBLIQUE
Des limites de charge illogiquesPAGE 2
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Vol 87 #17
Vol . 87, n o 17 – 27 avr i l au 3 mai 2016 – www.laterre.ca – Un cahier – 28 pages – 2,25 $
En!n dansle champ!PAGE 4
RÉGLEMENTATION
Incohérent et mal conçuMARTIN MÉNARD
À la suite de son interpellation,Yvon Guérard s’est renseigné sur lesmodalités de la loi. Les citernes àlisier comme la sienne, d’une capacitéde 6 100 gallons et équipées de pneusballon de 85 cm de largeur sur 163 cmde hauteur, sont plus pénalisées quela même citerne de 6 100 gallons,mais chaussée de plus petits pneus.Un règlement complètement illo-gique, selon l’agriculteur. « On uti-lise des pneus radiaux de plus grandedimension parce qu’ils minimisent lacompaction au champ. S’ils brisentmoins les champs, ils brisent moinsla route et ne devraient pas être péna-lisés simplement sous prétexte qu’ilsne cadrent pas avec le petit livre despatrouilleurs », s’insurge-t-il.
C’est que le ministère des Transportsmet les citernes à lisier dans la mêmeclasse réglementaire que les remorqueset les camions de route. Or, les chargesmaximales prévues au règlement sontétablies en fonction de l’espacementtotal entre le premier et le dernieressieu. En règle générale, plus l’espa-cement est grand entre les essieux, plusla limite de charge augmente. Il s’avèreque les épandeurs de M. Guérard pos-sèdent un espacement entre les essieuxde 3,8 m. Ils excèdent donc les dimen-sions prévues par la dernière caté-gorie du ministère, (xées à 3,7 m.Et parce qu’il n’y a pas de catégoriepour les espacements plus grands, lespatrouilleurs ont la consigne d’appli-quer la réglementation de la catégoriela plus faible, c’est-à-dire 15 500 kg
en période de dégel et 18 000 kg enpériode normale. À cela, il faut sous-traire le poids de la citerne de 10 500 kg
et la pénalité pour les roues simples.Au (nal, l’agriculteur ne peut chargerque 2 000 kg de lisier. Cette réalité
touche plusieurs producteurs puisque,de l’aveu de Yann Desrochers, dechez GEA Houle, 75 % des épandeursque sa compagnie vend au Québecaf(chent un espacement qui excèdeles 3,7 m...
À l’Union des producteurs agricoles,le porteur de dossier Daniel Bernierconstate lui aussi que la réglementationn’a « absolument pas » été conçue pourles citernes à lisier et est inadaptée àla réalité du secteur agricole. « Nousavons fait des représentations auprèsdu ministère des Transports. Ils sontconscients du problème, mais pour eux,modi(er le règlement serait commeouvrir une boîte de Pandore. Alors,ça prend du temps. » Nouvelle de der-nière heure, M. Bernier af(rme quele ministère aurait accepté de recon-naître les roues simples des épandeurscomme l’équivalent des roues doublesdu camionnage. Reste à modi(er lerèglement!
PAGE 2 LA TERRE DE CHEZ NOUS, 27 avril 2016
« Un non-sens! »Le règlement stipule également qu’une remorque à roues simples peut rece-
voir moins de charge qu’une remorque à roues doubles. Or, un épandeur à lisiern’a pas de roues doubles. Les patrouilleurs appliquent donc le règlement etretranchent 1 000 kg de capacité par essieu à cause de l’absence de roues doubles.« C’est une joke. Selon le règlement, un épandeur équipé de roues doubles de20 cm de largeur pourrait être plus chargé qu’un modèle avec des pneus ballonde 85 cm », dénonce M. Guérard. Le directeur de l’ingénierie chez GEA Houle,Yann Desrochers, renchérit en soulignant que la pneumatique s’est améliorée debeaucoup sur les épandeurs. La surface de contact atteint 1 800 cm2 sur certainsmodèles et la durée de vie des pneus a presque doublé, justement parce qu’ils pro-duisent moins de friction au sol. « Si à l’inverse nous respectons leur règlementet construisons des modèles à trois essieux avec de petites roues doubles commecelles des camions, les citernes à lisier produiront beaucoup plus de déchirementd’asphalte lors des virages. C’est un non-sens », assure-t-il. Avec leurs rouesdirectionnelles, les pneus ballon diminuent le déchirement du sol. M.M.
L’espacement entre le premier et le dernier essieu de cette citerne à lisier de 6 100 gallons est de 3,8 m. Selon le règlement, la limite de chargeapplicable est de 15 500 kg en période de dégel et de 18 000 kg en période normale. Si l’on soustrait le poids de la citerne de 10 500 kg etla pénalité pour les roues simples, l’agriculteur ne peut charger que 2 000 kg en période de dégel, soit environ 400 gallons. Si l’espacemententre les essieux avait été de 3,7 m, la limite de charge aurait été de 22 000 kg en période de dégel et de 26 000 kg en période normale.
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RÉGLEMENTATION
« Tous les agriculteurs sont hors la loi »
PLESSISVILLE — Des patrouilleursdu ministère des Transports ont inter-cepté un agriculteur qui circulait sur lavoie publique avec une citerne à lisierqui, selon leur constat, n’avait rien deconforme. « Ce n’est pas compliqué, lespatrouilleurs m’ont dit que je pouvaischarger un maximum de 2 000 kg, cequi veut dire 400 gallons [gal] de lisier,dans un épandeur à trois essieux quiest conçu pour transporter 6 100 gal.En d’autres mots, pour me conformerà la loi, il faudrait que je remplissemon épandeur à 7 % de sa capacité. Çan’a pas de bon sens! » fulmine YvonGuérard, de la Ferme Somerset.
En approfondissant les recherches,on découvre que même de plus petitsépandeurs, des modèles de 4 000 gal àdouble essieux par exemple, ne peuventpas être chargés avec plus de 400 gal delisier en période de dégel et de 900 galen période normale. « Je dirais qu’àl’heure actuelle, si le ministère appliqueson règlement tel quel, tous les agricul-teurs sont hors la loi, car l’utilisationdes épandeurs sur les routes du Québecn’est pas conforme », souligne YannDesrochers, directeur de l’ingénieriechez GEA Houle, un manufacturier deciternes à lisier.
Que faire alors?Yvon Guérard n’a pas reçu
d’amende. « Le patrouilleur m’a ditque son supérieur déciderait si je seraismis à l’amende ou non. » Néanmoins,le règlement et son application repré-sentent maintenant deux sources destress pour ce forfaitaire qui travailleavec une flotte de 10 épandeurs.« Décideront-ils de l’appliquer ou non,le règlement? Et pendant qu’ils étudientla question, je fais quoi? Je respecte lerèglement en me promenant avec desciternes pratiquement vides, ou je lesremplis et je cours le risque de mefaire intercepter avec près de 11 fois lacharge permise? » s’interroge-t-il.
Son voisin Normand Bourque sequestionne aussi. « S’il faut respecterle règlement, tu imagines le nombre devoyages qu’il faudra faire pour viderune fosse, lance-t-il. Et combien ça vanous coûter en carburant et en tempsd’homme? Surtout qu’en agriculture,
les périodes de beau temps où tu peuxépandre sont rares. »
Outre les agriculteurs, le 3ou asso-cié à l’application de la réglementa-tion touche de nombreuses personnes.Même les fabricants et vendeursd’épandeurs à lisier ne savent pas surquel pied danser. Ils sont mal à l’aisede vendre de l’équipement qui devien-dra non conforme si les patrouilleursdécident d’appliquer le règlement telquel. « Ça fait 10 ans que le gouver-nement nous consulte et le dossiern’avance toujours pas. Moi, je veuxavoir une direction claire et savoirsur quelle base réglementaire le gou-vernement veut qu’on fabrique nosciternes », réclame Yann Desrochers.
LA TERRE DE CHEZ NOUS, 27 avril 2016 PAGE 3
Joane et Yvon Guérard fustigent la réglementation incohérente qui encadre la circulation des véhicules sur les routes. Ironiquement, la remorque-citerne à eau d’érable (derrière eux) équipée de roues doubles peut, selon le règlement du ministère des Transports, recevoir uneplus grande charge que la citerne à lisier (en arrière-plan) équipée de pneus ballon à basse pression.
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MARTIN MÉ[email protected]
Forfaitaires, agriculteurs, fabricants et vendeurs d’équipement d’épandage sont inquietsde ne pas savoir comment le ministère appliquera sa réglementation.
Réglementation encadrant les épandeurs à lisier
Type d’essieuxEspacement du premier
au dernier essieu
Charge maximale prévue
Période normale Période de dégel
Tandem 1,2 m à moins de 2,4 m 13 500 kg 11 000 kg
Tandem 2,4 m et plus 18 000 kg 15 500 kg
Tridem 2,4 m à moins de 3 m 21 000 kg 18 000 kg
Tridem 3 m à moins de 3,6 m 24 000 kg 21 000 kg
Tridem 3,6 m à 3,7 m 26 000 kg 22 000 kg
Quadridem 2,4 m à moins de 3,6 m 23 000 kg 20 000 kg
Quadridem 3,6 m à moins de 4,2 m 26 000 kg 22 000 kg
Note 1 : Il faut soustraire le poids de l’épandeur pour connaître la charge permise en lisier.
Note 2 : Ce tableau est à tire indicatif seulement. Se référer au www.transports.gouv.qc.ca pour le guidecomplet des charges et dimensions.
ACTUALITÉ
La luzerne GM entre au Québec MARTIN MÉNARD
L’arrivée de la luzerne génétique-ment modi"ée (GM) dans les champsdu Québec fait actuellement coulerbeaucoup d’encre. De nombreux inter-venants s’y opposent, mais le combatsemble pratiquement perdu d’avance.
C’est du moins ce que l’on peut penserpuisque la compagnie Forage GeneticsInternational a annoncé la vente de sessemences de luzerne GM au Québecet en Ontario dès cette année. Ce seraune première au Canada. En entrevueà la Terre, Mike Peterson, de ForageGenetics International, mentionne quela quantité de semences disponiblesera limitée à la culture d’environ2 000 hectares. La Coop fédérée mani-feste son intérêt à distribuer le produit.« Si des producteurs nous demandentde la luzerne GM, oui, nous allonsleur offrir », af"rme Georges Chaussé,
directeur du service des semences.Chez Synagri, on mentionne vouloirprendre le temps d’analyser davantageles impacts de la luzerne GM avant dela commercialiser.
La réaction du milieu est vive. Unregroupement d’organisations agri-coles canadiennes a fait front communle 20 avril dernier pour demander auministre fédéral de l’Agriculture decourt-circuiter le processus de ventedes semences de luzerne GM. L’Uniondes producteurs agricoles fait partie dece regroupement. « Il est impératif quenos gouvernements agissent a"n d’évi-ter une contamination irréversible », adéclaré son président, Marcel Groleau,qui cultive de la luzerne dans sa propreferme.
Une super luzerneCette luzerne GM nommée HarvXtra
comporte le caractère Roundup Ready.« L’établissement d’une luzernière
Roundup Ready est plus rapide, car leproducteur peut désherber ses champsfacilement avec un herbicide non sélec-tif », assure M. Peterson. Mais ForageGenetics International mise sur un autrecaractère pour percer le marché : uneteneur réduite en lignine. Il en résulteune "bre qui, selon la compagnie, serait
15 % plus digestible pour l’animal. MikePeterson af"rme que la luzerne GM est unvéritable success story aux États-Unis. Ilprécise que déjà 30 % de toute la luzernecultivée aux États-Unis est GM et que lessemences se vendent environ le doubledu prix en raison des droits d’exploitationassociés à leurs caractéristiques.
PAGE 4 LA TERRE DE CHEZ NOUS, 27 avril 2016
De grandes craintesLa luzerne GM suscite la mé"ance et la grogne de ce côté-ci de la frontière. À
commencer par les producteurs de l’Ouest canadien qui protestent vivement contreson importation, craignant que cela mette en péril leur commerce de luzerne desemence. Forage Genetics International a donc décidé de miser plutôt sur l’est duCanada. Mais au Québec, les craintes sont aussi palpables.
Contrairement au maïs et au soya, la luzerne est une vivace, ce qui permettraà la variété GM de coloniser un plus grand territoire, y compris les bordures defossés, et ce, année après année. Son taux de pollinisation croisée est jugé trèsélevé à 93 %, notamment par rapport au soya, dont le taux atteint moins de 4 %.La distance maximale de pollinisation de la luzerne est également très grandeavec plus de 1,5 km, comparativement au maïs (0,3 à 0,5 km) et au soya (0,005 à0,01 km). De plus, la semence de luzerne est minuscule (1 à 2 mm), de sorte que lenettoyage des semoirs et de l’équipement de manutention se révèle très dif"cile, cequi augmente les risques de contamination. Aux dires de certains experts, une foisla luzerne GM en place, la contamination semblerait inévitable, et pourrait mêmese produire très rapidement.
Mike Peterson soutient pour sa part que les risques de contamination sont pra-tiquement nuls! Il explique que les stades de croissance de la plante, et donc lapériode de ;euraison, ne sont pas les mêmes que pour la luzerne conventionnelle.« Nous cultivons la luzerne GM depuis 10 ans aux États-Unis et aucun producteurde luzerne biologique n’a perdu sa certi"cation à cause de la contamination auxOGM », plaide-t-il. M.M.Plusieurs organisations de producteurs agricoles s’opposent à la vente de luzerne GM au
Canada.
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C’est le baptême des cultures 2016!SAINT-DENIS-SUR-RICHELIEU — Les produc-
teurs de la Montérégie se sont affairés ici et là lors desdernières fenêtres de beau temps. Certains préparaient lamachinerie, d’autres étaient déjà au volant de leur trac-teur, travaillant avec la herse ou le semoir. Un agricul-teur a même semé son maïs sucré sur paillis de plastiqueà la mi-avril.
À Saint-Denis-sur-Richelieu, René-Carl Martin a fouléles champs avec sa machinerie pour la première fois le21 avril. « On est toujours fébrile et nerveux lors des pre-miers jours. Il y a beaucoup de petits ajustements à faire.
On plani"e ces jours-là durant tout l’hiver, et là, c’estparti! » a-t-il mentionné à la Terre, tout en ayant à l’œilses moniteurs. De fait, cet ancien vendeur de l’industriepharmaceutique est devenu un passionné de l’agriculturede précision. Sa conjointe et lui ont géoréférencé tous lescontours de champ de leurs 550 hectares, en considérantcette fois les bandes riveraines qu’ils ne veulent plus ferti-liser inutilement ni asperger de pesticides. « Reste à réglerles petits bogues entre le GPS et le nouvel applicateur àengrais à la volée. Après, ça va rouler », af"rme René-Carl Martin, de la Ferme Gérard Beauchemin. M.M
Semer le blé le plus tôt possible est un gage de succès. La course contre la montre est amorcée.
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Partagez vos meilleursmoments du printempsavec nous!Participez au concours de photos Semis 2016de L’UtiliTerre et courez la chance de gagnerun superbe ensemble de couteaux à steak.
C’est tout simple. Vous n’avez qu’à faire par-venir vos meilleurs clichés haute résolutionà [email protected] ou dans un messageprivé sur la page Facebook de la Terre, enindiquant votre nom, le nom de votre ferme etune courte description de la photographie. Leconcours prend "n le 31 mai 2016.
À vos caméras!
Concours de photos
Semis 2016
LA TERRE DE CHEZ NOUS, 27 avril 2016 PAGE 5
ACTUALITÉ
Paradis a !nancé descontestataires de l’UPA
Selon la correspondance entre leministre Pierre Paradis et l’Union pay-sanne ainsi que le Conseil des entrepre-neurs agricoles (CEA), il apparaît que leministre était au courant que les mon-tants discrétionnaires qu’il a octroyés àces deux organisations ne serviraient passeulement au roulement ordinaire de cesassociations. Cet élément a été la gouttequi a fait déborder le vase pour l’Uniondes producteurs agricoles (UPA).
La correspondance obtenue récem-ment par l’UPA dans le cadre de laLoi d’accès à l’information montre quel’Union paysanne estime que sa visionse « rapproche » de celle du ministrede l’Agriculture et que cette organisa-tion espère « prendre le virage qui estsoutenu dans le rapport Pronovost ».« Notre plein potentiel ne pourra seréaliser que lors du rétablissement dupluralisme d’association », écrit aussil’Union paysanne dans une lettre du8 juin 2015 au ministre Paradis. Cedernier a répondu le 26 juin 2015 enoctroyant 10 000 $. Dans une deuxièmemissive en octobre, l’Union paysanneannonce qu’un deuxième montantd’aide du ministre servirait à un siteWeb et à une « campagne de sensibi-lisation à nos actions auprès des dépu-tés » à l’hiver 2016. Le ministre répondtoujours favorablement avec 15 000 $.
Du côté du CEA, on compte sefaire connaître auprès des députés etdes agriculteurs et promouvoir les« valeurs entrepreneuriales » au seindes entreprises agricoles et des poli-tiques publiques. Deux demandesont été acceptées : une de 10 000 $ etune autre de 15 000 $. Le président,Jacques Cartier, a aussi obtenu 4 500 $pour aller à Atlanta lors du sprint +nalde négociations du Partenariat transpa-ci+que.
Le torchon brûle entre l’UPA et leministre
L’UPA juge que ce +nancement estcomplètement « inapproprié » et consti-tue du « lobbyisme à l’envers ».
« C’est certain que le ministre solli-cite ces organisations pour qu’elles ali-
mentent la controverse et justi+ent sesactions », a lancé Marcel Groleau, pré-sident de l’UPA, en entrevue à la Terre,en ajoutant que le lien de con+anceentre le ministre et le monde agroali-mentaire est « brisé depuis plusieursmois ». L’utilisation de fonds publicsdans ce contexte est même vue commeun « manque 3agrant d’éthique ».
Il quali+e par ailleurs de « farce monu-mentale » le +nancement du déplacementde Jacques Cartier à Atlanta sachant quece dernier n’a « jamais défendu la ges-tion de l’offre » lorsqu’il était à Agropur.Le président Groleau est par ailleurschoqué de l’octroi de 50 000 $ à deuxorganisations opposées à l’UPA, alorsque plusieurs associations de produc-teurs désignés ont vu leur +nancementcoupé par le ministère de l’Agriculturedu Québec.
Marcel Groleau estime que le ministreconnaissait les positions de ces deuxorganisations contre la mise en marchécollective et contre l’accréditation uniquede l’UPA et qu’il devait s’attendre à cequ’elles les contestent.
Le président de l’UPA reprocheau ministre d’avoir « commencé uneguerre » avec l’UPA dès le départ endiminuant au minimum les relations detravail avec l’Union et avec le secteuragroalimentaire. En fait, Marcel Groleauprécise qu’il y a eu seulement deuxrencontres en deux ans et que plusieurslettres de l’UPA au ministre ne reçoivent
pas de réponse et souvent même pasd’accusé de réception.
« Le milieu agroalimentaire ne peutpas se développer sans une collaborationdu ministre avec sa clientèle », avanceMarcel Groleau, qui reproche par ail-leurs à Pierre Paradis de ne pas avoirété favorable à la mise en marché col-lective au départ, lorsqu’il était avocat etqu’il défendait les opposants aux plansconjoints avec « engagement ».
Le réquisitoire ne s’arrête pas làpuisque le président de l’UPA critiqueaussi le choix de contrats de gré à gréd’un peu moins de 100 000 $ (la limitepour ne pas aller en appel d’offres) à deuxde ses anciens sous-ministres (Gagné etPronovost), alors que « c’était possiblede réaliser ces travaux à l’interne ».
En+n, Marcel Groleau reproche auministre de ne pas avoir donné suite à
plus de recommandations du Groupede travail sur la sécurité du revenu,dont les conclusions étaient pourtantunanimes. « Il [le ministre] n’est passoucieux des producteurs, sauf pourla gestion de l’offre », estime MarcelGroleau, qui fait valoir que 60 % del’agriculture québécoise n’est pas sousgestion de l’offre et que c’est cettepartie qu’il faut développer si on veutfaire augmenter les exportations. Il adonc demandé d’interrompre les réfé-rendums sur l’assurance stabilisationdes revenus agricoles (ASRA), mais leministre n’y a pas donné suite.
« Le premier ministre a une décision àprendre et rapidement », conclut MarcelGroleau, ne laissant aucune équivoque. Ilajoute que le premier ministre Couillardest au courant des griefs de l’UPA enversle ministre Paradis.
THIERRY LARIVIÈ[email protected]
On sentait déjà un froid évident entre le ministre Pierre Paradis, Marcel Groleau et Sylvie Cloutier, du CTAQ, lors du dernier congrès del’UPA en décembre.
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Paradis se défend de "nancer l’Unionpaysanne
Pierre Paradis se défend de +nancer l’Union paysanne, qui vient d’abandonnerson statut de syndicat professionnel. Celui qui se dit le « ministre de l’ensembledes agriculteurs » a versé l’an dernier 25 000 $ à l’Union paysanne et au Conseildes entrepreneurs agricoles à même son budget discrétionnaire.
« Dans le monde agricole, il y a d’autres points de vue qui s’expriment, justi+ePierre Paradis. L’UPA domine largement. Les autres points de vue doivent égale-ment être discutés sur la place publique. C’est sain pour la démocratie. » P.-Y.B.
ÉDITORIAL
DirecteurAndré SavardDirectricede productionBrigit BujnowskiChef comptable Vincent Bélanger-Marceau
Dépôts légaux : Bibliothèque nationale du Québec - 1992 Bibliothèque nationale du Canada ISSN 0040 - 3830La Terre de chez nous, ISSN 0040-3830 (imprimé), ISSN 2369-7660 (en ligne), is published weekly, 51 times peryear except #rst week of January by La Terre de chez nous c/o USACAN Media Corp. at 123A Distribution WayBuilding H-1, Suite 104, Plattsburgh, N.Y. 12901. Periodicals postage paid at Plattsburgh, N.Y. POSTMASTERsend address changes to La Terre de chez nous, P.O. Box 2888, Plattsburgh, N.Y. 12901. Nous reconnaissonsl’appui financier du gouvernement du Canada par l’entremise du Fonds du Canada pour les périodiques, quirelève de Patrimoine canadien. Convention de la poste publication N° 40069165 N° d’enregistrement 07665,retourner toute correspondance ne pouvant êtrelivrée au Canada au Service des publications555, boul. Roland-Therrien, Longueuil QC J4H 3Y9.
ÉDITEURL’Union des producteurs agricoles555, boulevard Roland-Therrien, bureau 100Longueuil (Québec) J4H 3Y9
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Taxes foncières agricoles :
les producteurs ne sont pas dupes
Dans son discours sur le budget 2016-2017,le gouvernement du Québec a annoncé qu’ilprocéderait à une réforme administrative duProgramme de crédit de taxes foncières agricoles(PCTFA) et qu’il en transférerait la gestion à RevenuQuébec. Le gouvernement a aussi annoncé qu’àcompter du 1er janvier 2017, les terres agricolesexploitées par un producteur enregistré au ministèrede l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentationdu Québec (MAPAQ) seront admissibles à uneaide financière correspondant à 78 % de la valeurdes taxes municipales. Selon le gouvernement, cepourcentage équivaut globalement au niveau desoutien présentement accordé aux bénéficiaires duprogramme. Or, rien n’est plus faux.
Le nouveau programme appliquera un taux uniquede 78 %; il exclura les taxes scolaires et abolira lecrédit de 100 % sur les premiers 300 $ de taxes. Lecrédit de 85 % du coût des taxes pour l’évaluationqui excède 1 813 $ par hectare (ha) sera aussiaboli. Lorsque tous les changements seront prisen compte, l’impact représentera une haussemoyenne de 30 à 40 % de la facture assumée par lesproducteurs.
Je dis « moyenne » parce que cet impact serad’intensité variable selon la région, compte tenude la valeur des terres dans chaque coin de pays,et la dimension des entreprises. En effet, la portioncréditée actuellement à 85 %, ramenée à 78 %dans la nouvelle mouture du programme, affecteragrandement les régions centrales. Pour les petitesentreprises, l’impact de l’abolition du crédit de taxesscolaires sera majeur, car les taxes scolaires surles bâtiments ont un poids plus important sur leurfacture.
Selon nos simulations, une ferme laitière moyenne(65 vaches en lactation; 156 ha dont 116 en culture)peut s’attendre à une hausse moyenne de 35 % dela facture qui lui reste à payer en 2017 (45 % dans larégion des Laurentides). Une petite ferme maraîchère(5,11 ha dont 3,75 en culture) peut quant à elles’attendre à une hausse de 68 % (84 % dans la régiondes Laurentides). Une ferme de grandes cultures(330 ha dont 323 en cultures) verra de son côté unehausse de 30 % (42 % dans la région de Montérégie-Est). Ces augmentations sont sans compter la hausseconstante de la valeur des entreprises agricolesliée au prix des terres (de 30 % à 50 % pour 2016dans les municipalités qui ont reçu un nouveau rôled’évaluation).
Parmi les changements qui sont les bienvenus,l’obligation d’afficher un revenu brut minimal de5 $ par 100 $ d’évaluation foncière sera supprimée.Toutefois, la vérification annuelle du revenu brutminimal requis (5 000 $) et l’obligation de respecterl’écoconditionalité disparaît. Ce dernier élément estplus surprenant, car il va à l’encontre des attentessociétales. Est-ce aussi l’intention du gouvernementpour les programmes de La Financière agricole duQuébec?
L’obligation d’acquitter sa cotisation syndicaleest aussi abolie. La formule Rand est pourtant unprincipe bien établi au Québec. Faut-il rappeler quepour d’autres professionnels (médecins, dentistes,pharmaciens, etc.), le gouvernement prélève lacotisation à la source pour le compte du syndicatprofessionnel? Pourquoi s’en prendre au syndicat desproducteurs agricoles?
Les seuls critères retenus pour 2017 sontl’enregistrement au MAPAQ et la localisation enzone agricole, d’où l’augmentation du nombred’entreprises éligibles (environ 2 500). On peutse réjouir qu’environ 500 entreprises écartées duprogramme au fil des ans recommenceront à enbénéficier. Mais on peut aussi se demander si les2 000 bénéficiaires additionnels sont vraiment desproducteurs agricoles et si cette modification n’estpas une invitation à l’étalement urbain. Viens vivreà la campagne, cultive un jardin et tes taxes serontremboursées.
Bref, le gouvernement du Québec peut bienparler d’une réforme « à coût neutre », mais lesproducteurs ne sont pas dupes : diminuer lacouverture du programme pour tous ceux qui enbénéficient n’a rien de neutre. L’étude de l’Institutde recherche en économie contemporaine de 2015démontrait clairement que les producteurs agricolesde partout dans le monde ont accès à des taux detaxation distincts ou à d’autres accommodementsen matière de fiscalité municipale. C’est même unenjeu important de compétitivité. Le Québec doiteffectivement réformer le programme. Mais cequ’on nous propose n’est rien d’autre qu’un transfertdes coûts supplémentaires vers lesproducteurs.
MARCELGROLEAUPrésident général de l’Union des producteurs agricoles
PAGE 6 LA TERRE DE CHEZ NOUS, 27 avril 2016
LA TERRE DE CHEZ NOUS, 27 avril 2016 PAGE 7
Une motion pour en !nir avecle lait dia!ltréTHIERRY LARIVIÈRE
La députée du Nouveau Parti démo-cratique Ruth Ellen Brosseau a déposéune motion au parlement fédéral quidemande notamment aux députés de« faire respecter dès maintenant lesnormes de composition fromagères àtous les transformateurs canadiens ».
La députée a été soutenue par plu-sieurs producteurs venus l’appuyer lorsd’une déclaration à l’extérieur du parle-ment et dans les gradins de la Chambredes communes, le 21 avril dernier.
La motion, qui sera votée le 3 mai,demande aussi à la Chambre de recon-naître les pertes économiques des pro-ducteurs de lait (220 M$ par année) etde reconnaître que chaque jour d’inac-tion du gouvernement contribue à la dis-parition de fermes familiales. La motionaf*rme aussi que toutes les compo-santes de l’industrie parlent d’une seulevoix et « exigent que le problème soitréglé immédiatement ».
Un long débat entre les députés a suivile dépôt de la motion. « Le ministère del’Agriculture et de l’Agroalimentaireenglobe aussi les transformateurs. Lesdécisions que nous devons prendredoivent donc représenter la filière.C’est une question de temps. Je sais
que le temps presse, mais nous sommesà discuter avec l’industrie et les pro-ducteurs. Les producteurs sont même àdiscuter avec l’industrie. Une fois queles discussions seront terminées, nousverrons de quelle façon nous pourronsdonner des ordres clairs pour que celasoit appliqué », a répondu Jean-ClaudePoissant, secrétaire parlementaire duministre de l’Agriculture, qui répondaitau nom du ministre.
Tout se passe donc comme si le gou-vernement attendait que l’industrie
réussisse à imposer une 6e classe de laità plus bas prix avant d’intervenir. LeManitoba vient d’ailleurs de négocieren ce sens à la suite de l’Ontario (voirautre texte).
« Nous n’en avons pas besoin [du laitdia*ltré]. Pourquoi? C’est parce qu’ily a au Canada une abondance de laitécrémé à partir duquel nous pourrionsproduire ces ingrédients. Si le gouverne-ment décidait de contrôler l’utilisationde ces ingrédients, nous les produirionsau pays, à un prix concurrentiel, et
nous les utiliserions. Nous n’avons nulbesoin de ces importations », a déclaréJacques Gourde, député conservateur,dans une longue explication qui préco-nise une solution à la frontière.
Le Bloc québécois estime pour sapart que si le fédéral laisse entrer lelait dia*ltré et ne renforce par la normefromagère, cela fait le jeu de la grandeindustrie dans les négociations. « Ils’agit d’un manque de volonté 5agrant[du gouvernement libéral]. Pourquoiest-ce ainsi? On sait que ceux qui pro-*tent du lait dia*ltré sont les grandstransformateurs, comme Parmalat etSaputo », analyse Gabriel Sainte-Marie,député du Bloc québécois.Justin Trudeau demeure prudentLe premier ministre Trudeau a été
interpellé pour la 2e fois par la Terre surla question du lait dia*ltré. La premièrefois, il s’en était remis à son ministre del’Agriculture.
La deuxième fois, lorsque nous avonssouligné à son cabinet que quatre de sesministères semblaient en désaccord surla voie à privilégier dans ce dossier, laréponse du bureau du premier ministreest demeurée vague sur ses intentionsà court terme en répétant les mêmeslignes de communication que celles dubureau du ministre de l’Agriculture.
Le Manitoba crée une autre brèche dans le laitPIERRE-YVON BÉGIN
La solidarité s’effrite chez les produc-teurs de lait au pays. Après l’Ontario,les producteurs laitiers du Manitobaviennent de convenir de créer une nou-velle classe d’ingrédients laitiers.
Les producteurs manitobains ontainsi copié l’accord intervenu entreleurs confrères ontariens et Parmalatet la coopérative Gay Lee Foods. AuManitoba, la nouvelle classe de laitpourrait entrer en vigueur le 1er aoûtprochain.
« Nous n’avons plus assez d’usines pourtraiter tout le lait que nous produisonsmaintenant au Manitoba », plaide le
président des Producteurs laitiers duManitoba, David Wiens. En entrevuetéléphonique, celui-ci explique que les300 producteurs laitiers manitobainsauraient besoin d’augmenter leur quotade 6 % pour représenter leur production.
Faute d’une capacité de traitementsuf*sante au Manitoba, David Wiensrévèle que du lait manitobain a étéexpédié au Québec peu avant Noël l’andernier. On a même dû transporter dulait jusqu’en Colombie-Britannique.Chaque jour, dit-il, de 10 à 12 % du laitau Manitoba doit trouver preneur.
« Cela crée de l’instabilité, af*rme-t-il. La situation actuelle ne fonctionnepas pour nous. On expérimente les bas
prix comme ailleurs au pays et on n’apas la capacité de traiter notre lait. Onne peut donc participer à la croissancede l’industrie au pays. »
David Wiens indique que des consul-tations doivent avoir lieu avec l’indus-trie avant l’entrée en vigueur d’unenouvelle classe d’ingrédients laitiersen août prochain. Il demeure convaincuque ce choix des producteurs mani-tobains ne met pas en péril les négo-ciations autour d’un éventuel accordnational. « Une nouvelle stratégienationale d’ingrédients laitiers serabonne pour nous », croit-il.
Le directeur des communicationsdes Dairy Farmers of Ontario (DFO),
Graham Lloyd, partage cet avis. Ilpense que les chances de parvenir à unaccord national sont excellentes. « Onest mieux à 10 provinces avec une stra-tégie nationale que d’avoir des ententesparticulières », a-t-il con*é à la Terre enmarge de l’assemblée générale annuelledes Producteurs de lait du Québec.
Il a ajouté que la nouvelle classe delait entrée en vigueur le 1er avril fonc-tionnait selon les prévisions. Il a citénotamment l’exemple d’une petite fro-magerie qui se dit « plus compétitive ».Ce n’est qu’à la *n du mois, à la lumièredes déclarations d’utilisation des indus-triels, que l’on pourra chiffrer les retom-bées.
LAIT DIAFILTRÉ
Le 21 avril dernier à Ottawa, Ruth Ellen Brosseau a dénoncé l’inaction du gouvernementdans le dossier du lait dia$ltré importé devant plusieurs dizaines de producteurs de lait.
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Les paniers bio du Québecse démarquent à l’internationalMARTIN MÉNARD
S A I N T - A N T O I N E - S U R -RICHELIEU — Les fermiers defamille du Québec produisent despaniers bio depuis maintenant 20 ans etle réseau qu’ils forment est aujourd’huile plus grand du monde. « Il existe desréseaux d’agriculture soutenue par lacommunauté en Europe, au Japon, auxÉtats-Unis, etc. Mais celui du Québecse démarque à travers le monde parson grand nombre de fermes [122] et lenombre de personnes que ces dernièresnourrissent [52 000] », explique IsabelleJoncas, chargée de projet à Équiterre.Aux dires de Mme Joncas, le conceptde fermiers de famille du Québec seraitmême une source d’inspiration pourplusieurs pays, dont la France.
Un réel engouementLa popularité du concept ne stagne
pas au Québec. Au contraire! Cetteannée, 19 nouvelles fermes maraî-chères bio se sont jointes au réseau.C’est une augmentation importante sil’on considère qu’en moyenne, neuffermes s’ajoutent à celui-ci chaqueannée. « Et il y a déjà des exploitationsqui se disent intéressées pour l’an pro-
chain. De fait, nous remarquons quela formation en agriculture biologiqueofferte par certains établissementscomme le Cégep de Victoriavillesuscite beaucoup d’intérêt et devraitamener un nombre accru de nouveaux
producteurs à joindre le réseau », faitremarquer Mme Joncas.
Comme nouveauté cette année,une application Web disponible auwww.fermierdefamille.com permet auxmembres de commander et de gérer leurabonnement en ligne. C’est une façonsimple pour eux de modi+er les livrai-sons en fonction de leurs vacances, sansinonder la boîte courriel du producteur.
Une nouvelle énergieL’un des pionniers des paniers bio,
François Tanguay, de la ferme Les jar-dins du petit tremble à Saint-Antoine-sur-Richelieu, s’avoue énergisé à l’aubed’une vingtième saison. « Le soleil duprintemps pour un agriculteur, c’estune nouvelle énergie, une motivation.Et il en faut, car chaque année tout està refaire, et avec les paniers bio, tu doismaîtriser la production d’une cinquan-taine de fruits et légumes, les livrer etfaire ta propre mise en marché. C’estla beauté et la dif+culté de la chose »,explique-t-il. La compétition a aug-menté au +l des ans dans les légumesbiologiques. Pour maintenir sa clientèle,le maraîcher se fait un devoir d’ajou-ter une nouveauté par année dans sespaniers. Cette année, ce sera un melonparticulier. Lequel? Secret!
L’agriculteur se dit toujours heureuxde revoir ses clients, des partenaires
comme il les appelle, dont certains sontpassés à la ferme dernièrement simple-ment pour jaser et s’enquérir de son étatde santé. Certains viennent même luidonner un coup de pouce lors des tra-vaux. Chose certaine, ses 350 abonnéslui font con+ance en lui payant leurspaniers d’avance, sans savoir quelsproduits il leur livrera. « Le lien avecla clientèle est super important. Ça lesrapproche de l’agriculture : ils mettentun visage sur des légumes », af+rme lesympathique fermier. Après de nom-breuses années comme maraîcher bio,M. Tanguay remarque que le commercechange tranquillement. Des consom-mateurs exigeants le forcent à investirdans la construction de serres. C’est lemeilleur moyen d’obtenir des récoltesplus stables en termes de qualité et devolume. De plus, le contrôle des insectesravageurs se révèle plus dif+cile d’annéeen année. Puisqu’il ne peut utiliser desinsecticides chimiques, le producteurdoit recouvrir entièrement ses culturesau champ de +lets.
Payant, le métier de fermier defamille? « En ne faisant pas trop defolies, on arrive à bien en vivre! »conclut le producteur.
L’inscription et la carte interactivequi présente tous les fermiers de famillese trouvent au www.paniersbio.org.
AGRICULTURE BIOLOGIQUE
PAGE 8 LA TERRE DE CHEZ NOUS, 27 avril 2016
Le fermier de famille François Tanguay se dit énergisé, comme chaque année, par les premiers rayons de soleil printaniers. Il a amorcé lessemis dans ses serres et transplantera les plants en pleine terre dans quelques semaines.
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Un pas de plus vers la fusionJOHANNE MARTINCollaboration spéciale
QUÉBEC — L’absence de direction générale àla barre des Groupes conseils agricoles du Québec(GCAQ) depuis un an n’a pas empêché l’organisa-tion de persévérer dans l’atteinte de ses objectifs.L’assemblée générale annuelle (AGA) des GCAQ,qui s’est tenue les 7 et 8 avril à Québec, a permis dedresser un bilan positif des différents projets entre-pris ou réalisés au cours de l’exercice 2015-2016.
La fusion éventuelle des trois organisations pro-vinciales que sont les GCAQ, le Groupe Uniconseilset le Regroupement des CRÉA du Québec a évidem-ment beaucoup retenu l’attention. La décision delaisser vacant le siège de la direction découle d’ail-leurs des discussions liées au rapprochement sou-haité. L’année *nancière qui s’amorce promet doncd’être déterminante à cet égard.
« Entre autres initiatives, 2015 a notamment étémarquée par la poursuite de l’étude des coûts deproduction des entreprises porcines, menée en parte-nariat avec les Éleveurs de porcs du Québec depuis10 ans. Une centaine d’entreprises participentau projet qui présente en alternance les résultatsannuels selon différents modes de conduite », relate
la présidente des GCAQ, Johanne van Rossum. Encollaboration avec la Fédération des producteursde bovins du Québec et 15 entreprises volontaires,des conseillers ont également effectué une premièreanalyse de groupe qui touche les bouvillons d’abat-tage. L’une des visées du projet concerne le déve-loppement d’un service-conseil adapté aux besoinsspéci*ques des exploitations engagées dans ce typede production.
« Un sixième Rendez-vous d’expertise dansles fermes de 100 vaches et plus, qui a rassemblé110 participants, a eu lieu dans la région de la Côte-du-Sud, enchaîne la présidente. En matière d’infor-matique, le développement continu de l’outil degestion des activités, du temps et des ressourcesKronostikPlus fait aussi partie des réalisations aux-quelles les GCAQ ont été associés. »
Plan d’action 2016-2017Pour la nouvelle année *nancière, l’équipe compte
s’attaquer à l’amélioration du marketing des produitset des services de l’organisation. Le renouvellementdes applications informatiques Agritel-Conseil et sasuite fait également partie des objectifs. En*n, lesmembres ont demandé la tenue, d’ici le prochaincongrès, d’un processus de consultation concernantleurs besoins et la façon d’y répondre.
LA TERRE DE CHEZ NOUS, 27 avril 2016 PAGE 9
ASSEMBLÉE GROUPES CONSEILS AGRICOLES
Projet pilote pour un nouvel outil de gestionJOHANNE MARTINCollaboration spéciale
QUÉBEC — L’intelligence d’affaires en agri-culture est devenue un incontournable « parcequ’il faut réduire le poids de la paperasse, créerune valeur ajoutée pour les informations que l’ondétient et avoir accès à des indicateurs à jour et per-sonnalisés », estime le directeur général du Centred’expertise en gestion agricole (CEGA), PatriceCarle. L’organisme a donc mis au point un outilnovateur.
Si le nom de la solution développée n’a pu êtredévoilé lors de l’AGA des GCAQ, les participantsont néanmoins eu l’occasion de voir la plateformeet d’entendre le témoignage d’une utilisatrice.Première à expérimenter l’outil, France Lamonden’a pas hésité à en vanter les mérites pour la gestionde sa propre ferme.
Tout en rappelant que l’intelligence d’affairesconsiste à transformer des données – que l’on col-lecte, classe, partage et exploite – en informationpouvant servir à la prise de décisions, M. Carle ainsisté sur les dif*cultés qu’éprouvent souvent lesexploitations agricoles à ce chapitre. Il ajoute parailleurs qu’elles n’ont généralement pas la taille
pour justi*er l’achat de solutions très coûteuses.« La promesse de l’outil est de faciliter et d’unifor-miser la collecte ainsi que le classement des don-nées a*n de les partager et de suivre en temps réelles résultats de l’entreprise. La sécurité demeureévidemment la priorité », af*rme le directeur géné-ral du CEGA, qui annonce le lancement of*ciel dela plateforme en octobre et souhaite une collabora-tion avec les GCAQ dans le cadre d’un projet pilote.
Entreprises recherchéesPour mener à bien les prochaines étapes, le
CEGA tente de recruter 150 entreprises intéres-sées à implanter l’outil. Trois régions sont ciblées :la Montérégie, la Chaudière-Appalaches et leSaguenay–Lac-Saint-Jean. En mettant les groupes-conseils agricoles à contribution, le Centre d’ex-pertise espère notamment obtenir une précieuserétroaction sur les impacts de la plateforme.
« Les façons de faire en gestion et en adminis-tration pourront être documentées et analysées. Àcourt terme, ce que ça va permettre, c’est de dé*nirun projet d’offre de service renouvelée et de pro-duire un plan d’action pour sa mise en œuvre. Àmoyen terme, ça diversi*era la gamme de services-conseils et augmentera la clientèle des groupes-conseils agricoles », conclut Patrice Carle.
Accompagné de la productrice France Lamonde, le direc-teur du CEGA, Patrice Carle, a présenté un nouvel outildestiné à faciliter la gestion des entreprises.
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La présidente des GCAQ, Johanne van Rossum, a dresséun bilan positif des différents projets entrepris ou réalisésau cours de l’exercice 2015-2016.
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Il faut des poules pondeuses supplémentairesTHIERRY LARIVIÈRE
QUÉBEC — Il faut accélérer l’allo-cation de quotas pour augmenter la pro-duction d’œufs dès que possible. C’estun peu la conclusion générale que l’onpouvait tirer de plusieurs des présenta-tions de conférenciers, un sentiment quepartageaient bon nombre de producteursqui étaient réunis à l’assemblée généraleannuelle de la Fédération des produc-teurs d’œufs du Québec, le 14 avril.
L’écart entre les contingents et laconsommation canadienne totale(700 millions de douzaines) atteinten effet 12 %. Ce chiffre, calculé parCatherine Brodeur, du Groupe AGÉCO,s’explique par une croissance de lademande canadienne de 27 % de 2010à 2015, période pendant laquelle lesquotas ont progressé de 14 %. Des œufssupplémentaires sont donc importéspour combler les besoins.
« On sous-produit par rapport à cequ’on consomme au Québec », a d’ail-leurs déclaré Paulin Bouchard, présidentde la Fédération, qui a quali*é de « beauprojet » la volonté de produire au pays100 % des œufs consommés au Canada.
« Il serait temps de passer de 97 à100 % de l’utilisation des quotas », ajustement déclaré Laurent Pellerin, pré-sident du Conseil des produits agricolesdu Canada (CPAC), au cours d’un dis-cours devant l’assemblée. Ce dernier aégalement salué la révision de la formulepour mieux estimer les besoins futurs.
Laurent Pellerin souligne que laprogression des contingents est aurendez-vous et qu’il y a eu 2,5 millions
de poules pondeuses de plus en deuxans, soit une progression de 11 %. Encinq ans, c’est 4,8 millions de pon-deuses de plus qui ont été autorisées,pour un total de 25 millions dans lespoulaillers canadiens. C’est d’ailleurs lapremière fois que l’on dépasse le seuildes 23 millions de poules qui était déjàen place en 1976. La hausse de produc-tivité avait suf* à combler la croissancependant près de 40 ans, mais ce n’estplus le cas. Laurent Pellerin soulèvetoutefois une problématique qui se poseavec le marché de la transformation desœufs. Il estime que le CPAC a atteint sa« limite de confort » en ce qui concernele *nancement de la disposition de cesœufs de surplus pour la transformation,
qui coûte autour de 200 M$ aux consom-mateurs. Laurent Pellerin suggère doncque la négociation à venir avec les trans-formateurs pourrait être l’occasion pources derniers de participer à ce *nance-ment de façon à allouer des contingentsspéci*ques pour la transformation. Leprésident du CPAC propose aussi que lesclassi*cateurs augmentent leur contribu-tion. « La gestion du produit industrielsera un des grands chantiers des pro-chaines années », reconnaît le présidentBouchard, qui n’est « pas à l’aise »avec la hausse des importations pour cemarché.
Quant aux nouveaux quotas pour lesœufs de table, Paulin Bouchard a rap-pelé qu’au Québec, un montant s’éle-
vant maintenant à 5,70 $ par poule parannée est prélevé, depuis 2014, pour*nancer les œufs qui vont à la transfor-mation et qui sont payés moins cher parles acheteurs. Il s’agit pour le momentd’œufs de table plus petits qui sont redi-rigés vers ce marché. La question d’uneproduction spéci*que à la transforma-tion demeure ouverte.
Poules en libertéLa demande pour les œufs de poules
en liberté n’a cessé d’augmenter cetteannée avec l’ajout de chaîne de restaura-tions qui disent vouloir se convertir à cesœufs d’ici 2025. Rappelons que le plandes producteurs canadiens prévoit dif-férentes étapes vers l’abandon completde la cage conventionnelle en 2036. Cesannonces d’acheteurs ont culminé aveccelle du Conseil canadien du commercede détail, qui abonde dans le même sens,mais qui touche cette fois le marché desœufs de table. « Les activistes mettentde la pression sur nos acheteurs », aexpliqué Paulin Bouchard, qui estimeque les détaillants et les restaurateursveulent en réalité « protéger leur marquede commerce » face à cette menacepour leur image. « Ça nous inquiète àchacune des sorties, mais on voit unmodèle qui s’installe. Le vrai patron vademeurer le consommateur », évalue leprésident de la Fédération, qui a remar-qué que les différents communiquéscontiennent habituellement des « portesde sortie » qui précisent que la cible de2025 sera atteinte en fonction de la dis-ponibilité du produit ou de la demandedes consommateurs (qui devront payerplus cher pour ces œufs).
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ASSEMBLÉE ŒUFS DE CONSOMMATION
Au centre, Paulin Bouchard, qui a été réélu comme président de la Fédération des pro-ducteurs d’œufs du Québec. À gauche, Serge Lebeau, secrétaire, et Gislain Houle, vice-président.
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Cinq producteurs avec 500 poules« On se doit de desservir les marchés
dans toutes les catégories d’œufs et tousles types de marchés », a déclaré PaulinBouchard. La Fédération propose doncun programme d’aide au démarragepour les circuits courts à des produc-teurs qui veulent desservir ce marché.Ce programme vise à permettre à cinq
producteurs de cinq régions d’obtenir500 poules dans le cadre des contin-gents gérés par la Fédération. Le quotaserait prêté à vie. Les marchés publicsreprésenteraient un débouché natu-rel pour ces nouveaux producteurs.L’Association des marchés publics duQuébec souhaite d’ailleurs diversi%er
son offre de produits frais en fournissantdes œufs dans les 130 marchés publicsdu Québec. Différents critères de sélec-tion et un encadrement spéci%que pourla qualité seront bientôt connus. Le toutdoit aussi être approuvé par la Régiedes marchés agricoles et alimentairesdu Québec. T.L.
LA TERRE DE CHEZ NOUS, 27 avril 2016 PAGE 11
ASSEMBLÉE ŒUFS DE CONSOMMATION
+2,5 millionsdepuis deux ans
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Toujours plus de poules!
+4,8 millionsdepuis cinq ans
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113producteurs au Québec
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19,7 %part de la production canadienne////////////////////////////////////////////////////
25 millionsau Canada en 2015
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De plus en plus de voix s’élèvent pour aug-menter le nombre de poules qui peuventêtre détenues sans contingents, notammentpour la vente en circuits courts.
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La CAQ appuie les producteurs en serre
Le dévoilement de la Politique éner-gétique, il y a quelques semaines, avaitfait comprendre aux producteurs enserre que l’on considérerait en"n leursdemandes en matière d’énergie. Or àl’Assemblée nationale, où il est ques-tion ces jours-ci de l’étude des créditsbudgétaires qui seront alloués à la miseen œuvre de la Politique, la députéede Saint-Hyacinthe pour la Coalitionavenir Québec (CAQ), Chantal Soucy,a cru bon de rappeler au ministre del’Énergie et des Ressources naturelles,Pierre Arcand, que les tarifs actuelle-ment en place ne répondent pas auxbesoins de la majorité des serriculteurs.
13 sur 700« Selon les informations que j’avais
obtenues et validées avec Hydro-
Québec, il y avait 11 producteurs quiavaient des comptes ouverts à l’optiond’électricité additionnelle, et au tarifbiénergie, il y en avait 2. Il faudraitpeut-être commencer à mettre en placedes programmes qui aident une majo-rité de producteurs et non seulement 13sur les 700 de la province », a indiquéla députée caquiste.
Contrairement au ministre Arcand,la députée s’est rendue sur le terrain,où elle a rencontré des producteurs enserre avant la commission parlemen-taire de mardi. « Un des producteurs medisait entre autres que 30 % de son coûtde production était lié à la consomma-tion d’énergie. Avec 30 %, on ne peutpas demander à notre producteur d’êtrecompétitif. Ce n’est pas possible », aaf"rmé Mme Soucy.
ComitéLe ministre Arcand a annoncé la for-
mation d’un comité qui se penchera surla question et étudiera les critères per-
mettant l’adhésion des producteurs auxprogrammes. « Je n’en sais pas plus surce comité, mais le ministre n’a qu’àêtre sérieux dans sa démarche, rencon-trer les producteurs et mettre en placedes critères qui fonctionnent pour lamajorité de ceux-ci », a commenté ladéputée caquiste.
Le ministre a toutefois rappelé quel’Union des producteurs agricoles(UPA) avait participé à la mise en placedes présents critères donnant accès auxtarifs. « Est-ce que c’est à l’UPA devéri"er que les critères fonctionnentpour la majorité des agriculteurs? Non,c’est Hydro-Québec qui a l’expertisede savoir que 400 kW représententtelle et telle super"cie de serres etque c’est déraisonnable », a soulignéMme Soucy.
Le président des Producteurs en serredu Québec, André Mousseau, s’est ditcontent de l’appui de la CAQ et de laformation de ce comité. « On espère
que notre rencontre avec le président-directeur général d’Hydro-Québec,Éric Martel, va se concrétiser et qu’onva pouvoir s’entendre sur une façon de développer la serriculture au Québec. »
Pour sa part, la députée a proposéau ministre, en commission parlemen-taire, de faire un décret ministériel« comme ça s’est déjà fait dans le passéet d’instaurer un tarif préférentiel pource secteur d’activité en particulier ».« M. Martel semblait d’accord et aremis ça entre les mains du ministre »,a-t-elle ajouté. La balle est dans lecamp du gouvernement.
ÉNERGIE
PAGE 12 LA TERRE DE CHEZ NOUS, 27 avril 2016
La députée de Saint-Hyacinthe, ChantalSoucy.
ASS
EMBLÉE
NATIONALE
MYRIAM LAPLANTE EL HAÏ[email protected]
Des camions de lait propulsés par le méthane des vachesTHIERRY LARIVIÈRE
Le lien entre fumier et camions n’estpas encore établi en agriculture, mais ils’agit de l’un des projets envisagés parla Coop Carbone.
Le gouvernement du Québec vientjustement de lui octroyer 210 000 $ enprovenance du Fonds vert pour mettreen place la #liale Agro Carbone, dontl’objectif est de développer une struc-ture d’accompagnement des entreprisesen production laitière pour mettre enœuvre des projets de réduction de gazà effet de serre (GES). Agro Carbonepourra également se consacrer plus tardà la production porcine qui a, elle aussi,le potentiel de capter du méthane.
« Le secteur agroalimentaire présenteun bon potentiel de réduction d’émis-sions de GES. Agro Carbone permettrad’étendre la capacité d’intervention desentreprises de production et de trans-formation laitières qui désirent innoverdans ce domaine. Elles pourront ainsise procurer des technologies vertes,améliorer leur ef#cacité énergétiqueet tirer pro#t des occasions d’affairesque suscite le marché du carbone », aaf#rmé le ministre David Heurtel, le4 avril dernier.
Projets collectifs« Ce que ça prend, c’est surtout la
mise en commun des efforts », a expli-
qué Mathieu Dumas, responsable duvolet agricole de la Coop Carbonequi est basée à Québec et à Montréal.L’idée est donc de mettre en communles actions des producteurs, des trans-formateurs, des villes ou d’autres par-tenaires pour rendre possible un projetde collecte du fumier et d’autres résidusorganiques a#n de pouvoir produire duméthane (gaz naturel) dans un biomé-thanisateur. La Ville de Saint-Hyacinthefait justement cela avec ses boues muni-cipales et les résidus de ses importantesindustries agroalimentaires. C’est cegenre de démarche que la Coop Carbone
aimerait reproduire ailleurs au Québec.Le méthane produit peut ensuite êtrepuri#é et envoyé dans le réseau de GazMétropolitain ou utilisé sur place pourune /otte de camions.
Agro Carbone est donc dans sa phaseinitiale de sélection des projets porteursde ce type et des acteurs potentiels.Puis, des approches seront faites pourconvaincre les fermes et les entreprisesconcernées. Un plan d’affaires plus com-plet sera élaboré si le tout est concluant.Les différents partenaires, dont le gou-vernement du Québec, seront mis àcontribution pour investir dans ces pro-
jets. Notons que Desjardins, FondactionCSN, La Coop fédérée, l’Associationquébécoise pour la maîtrise de l’énergieet le Centre d’excellence en ef#cacitéénergétique sont déjà partenaires de laCoop Carbone.
« La gestion du fumier est un bou-let pour les fermes », estime MathieuDumas, qui admet cependant qu’ilfaudra trouver un moyen d’enlever leliquide du fumier pour le transporter àun coût raisonnable. Des travaux sontd’ailleurs en cours en collaboration avecl’Institut de recherche et de développe-ment en agroenvironnement (IRDA) etle Centre de recherche industrielle duQuébec (CRIQ) sur cet aspect. Pour lesexploitations en surplus de phosphore,cela peut toutefois être plus intéressantque d’investir plusieurs milliers de dol-lars dans une technologie 100 % à laferme.
Projets individuelsAgro Carbone accompagne néan-
moins les agriculteurs dans la miseen œuvre de projets individuels.L’organisation cherche d’ailleurs desproducteurs qui voudraient participer àl’élaboration d’un guide pour les projetsde réduction de gaz à effet de serre à laferme. Ces « entreprises témoins » pour-raient ainsi amorcer leur propre projetou simplement poser un diagnostic surleurs opérations.
ÉNERGIE
PAGE 14 LA TERRE DE CHEZ NOUS, 27 avril 2016
La Coop Carbone estime qu’il faut mettre les efforts en commun si l’on veut réaliser desprojets verts comme la récupération du méthane des fermes laitières pour alimenter lescamions de lait.
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› Pour d’autres recettes : lapinduquebec.qc.ca
Cuisses de lapin braiséesau vin rougeUne recette du Lapin du Québec
Préparation
Dans un faitout, saisir à feu vif les cuisses pour assurer une belle coloration.
Ajouter les oignons, les panais, l’ail, les épices et les herbes; couvrir le tout de vinrouge et mouiller à hauteur (ajouter de l’eau pour recouvrir tous les ingrédients).Mettre un couvercle en laissant une légère ouverture et cuire 1 heure.
Pocher les œufs et réserver.
Réduire de moitié le fond de braisage et ajouter la demi-glace.
Rôtir le bacon, réserver avec un peu de gras et tiédir.
Retirer du faitout les cuisses et la garniture de panais (sans la sauce) et répartir dansquatre assiettes ou bols.
Réchauffer les œufs pochés dans la sauce, déposer un œuf sur chaque cuisse, puisgarnir d’une tranche de baguette.
Mélanger le persil avec le bacon tiède et déposer également sur chaque tranche debaguette, puis saupoudrer de ciboulette.
4 portions
CHRONIQUERECETTES
• 4 cuisses de lapin du Québec• 2 oignons rouges, en rondelles• 4 gros panais, en rondelles• 6 gousses d’ail hachées• 1 pincée de muscade• 1 clou de girofle• 1 feuille de laurier• 2 brindilles de thym• 375 ml (1/2 bouteille) de vin rouge
• 4 œufs• 125 ml (1/2 tasse) de demi-glace• 60 ml (1/4 tasse) de bacon fumé,
en morceaux• 4 tranches de baguette beurrées
et grillées• 250 ml (1 tasse) de feuilles de persil
plat• 60 ml (1/4 tasse) de ciboulette ciselée
Ingrédients
HORIZONTALEMENT
1 - Plante qui !eurit en automne.2 - Suc laiteux de certains végétaux —
Petit de la poule.3 - Qui concerne le travail du sol.4 - Six — Sorte de disque (sigle) —
Dieu des Vents.5 - Plante grasse.6 - Donna à bail — Variété de pomme
— Gloussé.7 - Période de cueillette — Maturation
des fruits.8 - Rutacée à !eurs jaunes — Qua-
trième partie du jour.9 - Fleuve d’Italie ou symbole de
polonium — Vue d’ensemble.10 - Se dit d’un tempérament — Variété
d’argile.11 - Se décida pour — Ion négatif.12 - Terme psychanalytique — Plante
bisannuelle — Meitnerium.
VERTICALEMENT
1 - Maladie du mouton analogue àla variole — Fer tranchant de lacharrue.
2 - Le fruit de cette plante est unegousse — Parent.
3 - Partie d’une vallée — Crieront, enparlant des oiseaux nocturne.
4 - Oxyde naturel — Écart entre deuxchoses.
5 - Jeune animal de la ferme.6 - Qui concerne l’élevage des abeilles
— Maladie tropicale infectieuse etcontagieuse.
7 - Asiatique.8 - Décédé de mort violente — Ville
du sud-est du Nigeria —Mammifère arboricole.
9 - Hassium — Ouvrages demaçonnerie.
10 - Éto*e croisée de laine — Planteornementale qui pousse à l’étatsauvage dans les champs.
11 - À demi — Personne qui esttoujours enjouée — Peuple tsigane.
12 - Remplacement de feuillus par desrésineux.
MOTS CROISÉS Par Maurice SaindonJEUX
SUDOKU Les Éditions Goélette
› Les solutions de la semaine dernière sont à la &n des petites annonces.
JEUX
Niveau de dif&culté : très dif&cile
Règlementsdu Sudoku
- - - - - - - - - - - - - - - - -
Le but du jeu est de rem-plir les cases vides de lagrille en respectant lestrois règles principales :• Chaque case doit contenir
un chiffre de 1 à 9.• Tous les chiffres de 1 à 9
doivent se trouver danschaque colonne, chaquerangée et chaque régionde 3 x 3.
• Aucun chiffre ne doit serépéter dans une mêmecolonne, ligne ou région.
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LA TERRE DE CHEZ NOUS, 27 avril 2016 PAGE 15
Soigner un orgeletnaturellementSylvie DemersNaturothérapeute-herboriste
Enfant, j’ai souffert d’orgelets à répé-tition. Aussi, quand un lecteur m’a écritpour me demander de l’aide pour ensoigner un, j’ai fouillé dans mes vieuxremèdes de famille.
Un orgelet est une sorte d’abcès quiapparaît sur les yeux. Il peut disparaîtrespontanément en quelques jours, engénéral dès que le pus qu’il contients’évacue naturellement. Pour favoriserl’écoulement du pus, de simples com-presses d’infusion chaudes peuventsuf%re, sans presser ni essayer de creverl’orgelet, car vous pourriez empirer lasituation et répandre l’infection
Comment faire lescompresses
Plier une débarbouillette ou un lingepropre pour en faire une compresse.La plonger dans une infusion chaude,mais non bouillante. La températurede l’infusion doit être tolérable au tou-cher. Essorer la compresse jusqu’à cequ’elle soit juste humide. L’appliquersur la partie affectée de l’œil pendant10 à 15 minutes, jusqu’à 4 fois par jour,pendant 3 ou 4 jours, ou jusqu’à l’éva-cuation du pus. Utiliser une compressepropre chaque fois. Une nette amélio-ration devrait être constatée après unou deux jours. La guérison devrait êtrecomplétée en moins d’une semaine.
Soigner l’orgelet à l’aidedes compresses suivantes :
Camomille (Matricaria recutita) :5 ml (1 c. à thé) de +eurs séchées dans250 ml (1 tasse) d’eau bouillante.
Laisser infuser 15 minutes. Filtrer.Thym (Thymus vulgaris) : 10 ml
(2 c. à thé) de thym séché dans 250 mld’eau bouillante. Laisser infuser10 minutes. Filtrer.
Centaurée bleuet (Centaurea cya-nus) : 5 ml (1 c. à thé) de +eurs séchéesdans 250 ml d’eau bouillante. Laisserinfuser 15 minutes. Filtrer.
Euphraise (Euphrasia of!cinalis) :5 ml (1 c. à thé) de feuilles séchéesdans 250 ml (1 tasse) d’eau bouillante.Laisser infuser 10 minutes. Filtrer.Attention : utiliser en usage externeuniquement.
Thé (Camelia sinensis) : les taninsprésents dans les feuilles du thé aidentaussi à guérir un orgelet. Imbiber sim-plement un sachet de thé noir ou vertavec de l’eau chaude et l’appliquersur l’orgelet durant 10 minutes, tousles jours, jusqu’à ce que celui-ci dis-paraisse.
Pour éviter les orgeletsà répétition• Garder les paupières bien propres;• Se laver les mains avant de toucher
la région des yeux;• Ne partager ni ses serviettes de toi-
lette ni son maquillage;• Éviter d’appliquer des cosmétiques
sur la région touchée pendant qu’unorgelet est présent;
• Consulter un médecin si l’orge-let ne disparaît pas après quelquesjours de traitement maison. Il estpossible qu’il s’agisse d’un autreproblème.
Le remède de ma mèreImbiber de la mie de pain avec du lait
chaud et appliquer sur l’œil une dizainede minutes. Répéter 4 fois par jour,durant 2 ou 3 jours.
› www.bonnefemmedemers.com/herbesbenefiques
CHRONIQUEHERBORISTE
Beau temps, MAUVAIS TEMPSHélène JoletteSecrétaire générale adjointe, UPA Développement international
›www.upadi-agri.org
CHRONIQUETERRES À TERRES
Depuis quelques décennies, leschangements climatiques apportentleur lot de soucis. Perturbations dessaisons et écart drastique de la pluvio-métrie sont sur toutes les lèvres. Ceschangements sont encore plus mena-çants pour les agriculteurs des paysdu Sud. Soumabéré Dioma, secré-taire général de l’Union des grou-pements pour la commercialisationdes produits agricoles de la Boucledu Mouhoun (UGCPA/BM), nous acon%é : « Dans les années 1980, onparlait de plus de 80 à 100 jours depluie par année et, aujourd’hui, on estplus autour de 45 à 51 jours de pluiepar an dans notre région. » Cettezone, c’est la Boucle du Mouhoun.Située à l’ouest du Burkina Faso, elleest au Sahel, aux portes du désert.Ce phénomène est inquiétant, car iloblige les producteurs à adapter leurssemences et leur façon de travaillera%n qu’elles soient en phase avec lesréalités actuelles.
C’est dans ce contexte qu’UPA DIet L’ŒUVRE LÉGER ont accom-pagné 700 exploitations agricolessituées dans la zone d’interventionde l’Union a%n d’aider les produc-teurs à résister aux changementsclimatiques en posant des gestessimples au quotidien. Le dé% étaitde conjuguer des activités généra-trices de revenus à des activités deconservation des ressources natu-relles. Au cœur de ces fermes dela région, plantations de plantulesd’arbres Faidherbia, forages, éle-vage en contention, composteurs,biodigesteurs, biogaz et haies vivesont pris racine.
Ce projet qui contribue à la sécu-rité alimentaire du Burkina Fasoconstitue une corde de plus à l’arcde l’UGCPA/BM. D’ailleurs, celle-ci s’est vu décerner le prix de la
meilleure organisation en Afriquedans le domaine de l’accès au mar-ché. Nonyeza Bonzi, président del’organisation, a d’ailleurs men-tionné : « Nous voulons produire surdes terres et permettre à nos petits-enfants de venir exploiter ces mêmesterres. »
Ces réalisations ont été renduespossibles grâce à l’appui d’Affairesmondiales Canada, du Fonds pourl’engagement du public à la solida-rité internationale et du ministèredes Relations internationales et dela Francophonie.
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Le court-métrage documentaire Beautemps, mauvais temps, qui témoignede la résilience aux changements cli-matiques des producteurs du BurkinaFaso, a été présenté en première mon-diale le 22 avril dernier dans le cadre du Festival Vues d’Afrique. Avis aux inté-ressés, il peut être visionné à l’adressehttps://vimeo.com/157502848.
PAGE 16 LA TERRE DE CHEZ NOUS, 27 avril 2016
PRÉCISION
Graphique valeur des terresLe graphique sur la valeur des terres agricoles publié dans notre édition du
20 avril n’était pas le bon. Voici la bonne version.
DISTINCTION
« L’honoris causa, je le prendspour toutes les familles agricoles »
MYRIAM LAPLANTE EL HAÏLI
La nouvelle a été divulguée surFacebook : Maria Labrecque Ducheneausera récipiendaire d’un doctorat honori-#que (honoris causa) le 3 juin prochain.
Le doctorat lui sera décerné par la rec-trice de l’Université McGill, SuzanneFortier, lors de la collation des gradesdes étudiants en sciences de l’agricul-ture et de l’environnement.
« Je suis très contente et très honorée,mais qu’est-ce que je vais bien pouvoirleur dire en anglais? » commente avechumour et modestie Mme LabrecqueDuchesneau.
Plus sérieusement, elle ajoute : « Je distout le temps qu’il ne faut pas attendreaprès des médailles pour faire un move,il faut le faire avec le cœur. Au Cœurdes familles agricoles a été fait avecle cœur. Si tout le monde ré%échissaitcomme ça, personne ne se battrait. »
La situation dans le lait et le nombrecroissant d’encans l’inquiète. Elleconsidère qu’il reste beaucoup de tra-vail à faire pour les familles agricoles.« Parfois, j’en ai mal au cœur de voirdes encans, j’en ai mal au cœur de voirdes gens que je connais pleurer. Onn’est pas dans une très bonne périodeagricole, on s’entend, mais moi aussi,je donnerais des médailles à tous lesproducteurs que je peux rencontrer.L’honoris causa, je le prends pourtoutes les familles agricoles », af#rmela jeune retraitée.
Et la suite? À ses heures perdues,Mme Labrecque Duchesneau conti-nuera d’œuvrer auprès d’organismescomme Fierté agricole (communautéhomosexuelle, bisexuelle et transgenre),mais en règle générale, elle se permettrade vivre au gré de ses envies et surtoutde pro#ter des petits moments de la vieavec sa famille et ses amis.
CARRIÈRES ET PROFESSIONS
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Québec | Variation annuelle de la valeur des terres agricoles (en %)
Source : Financement agricole Canada
2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015
2006 1,5 %
2007 4,8 %
2008 11,7 %
2009 5,7 %
2010 3,2 %
2011 8,9 %
2012 27,4 %
2013 24,7 %
2014 15,7 %
2015 9,6 %
Deux porcheries "ambentÀ Saint-Cyrille-de-Wendover, près de Drummondville, une porcherie située
au 850, 7e Rang de Simpson, appartenant aux Metzger, d’importants agriculteursoriginaires de la Suisse, a été complètement rasée par les %ammes le 17 avril vers9 h 40. Les services de 30 pompiers de trois municipalités ont été requis pourcombattre le feu. Martin Boisclair, directeur du Service de sécurité incendie,rapporte que le bâtiment était en %ammes à son arrivée. « On cherche toujoursla cause. »
À Sainte-Claire, en banlieue de Québec, plus de 380 porcs ont péri dans unincendie survenu au 58, route Sainte-Caroline, le 11 avril en matinée. Fort heu-reusement, les porcs qui devaient faire leur entrée ce jour-là n’étaient pas encorearrivés. La ferme appartient à Yvon Morin. Les pompiers de Sainte-Claire, deSaint-Anselme, de Sainte-Marguerite et de Saint-Malachie ont réussi à limiterles pertes à un seul bâtiment. La cause de l’incendie pourrait être attribuée auchauffage. Y.C.
Cabanes incendiées dans la régionde Québec
Deux autres incendies ont détruit des cabanes à sucre au cours des derniers jours.D’abord, dans le secteur Val-Bélair à Québec, le 15 avril vers 19 h 45, les pompiersont reçu de nombreux appels pour un incendie au 2111, chemin de Bélair. FranceVoiselle, du Service de sécurité incendie, précise que la vingtaine de pompiers n’ontrien pu sauver en raison de l’intensité du brasier.
Puis, à L’Ange-Gardien, toujours dans la région de Québec, le 18 avril vers22 h 30, au 1000, rue Lucien-Lefrançois, le feu était visible à un kilomètre à la ronde.De plus, les pompiers ont dû se mé#er en raison de la présence de deux réservoirsde propane à proximité. Le bâtiment était complètement embrasé à l’arrivée despompiers. Y.C.
Maria Labrecque Duchesneau se dit honorée par ce prix, mais explique qu’il reste encore beaucoup de travail à faire dans le monde agricole.
ARC
HIV
ES/
TCN
FAITS DIVERS
À VENDRE OU À LOUERPorcherie 300 pls et 120 en Ps ali-mentation à soupe Weda.
03 81 58 32 [email protected]
ACHAT de taures Holstein ouvertes,pur sang ou croisées; AUSSI achatde troupeaux laitiers et à boeufs. Té-léphone: (819)364-2340
ACHAT et VENTE de vaches à laitet vaches à boeuf; ACHAT de trou-peaux. Jean-René Marcoux.(819)369-9653, (819)352-1150
ATTENTION PRODUCTEURSService de récupération de vachesboiteuses ou faibles, paierais jusqu’à100$ selon condition des animaux,service offert dans l’Est et Centre-du-Québec. Cell.: (418)670-1930,répondeur: (418)836-1119
JE RECHERCHE taureau Limousinadulte, bonne musculature et doux.Tél.: (418)671-0401
RECHERCHE TAURES Holstein,pur sang, ou pourcentage, prêtespour la saillie. (819)433-3173
RECHERCHE taures pur sang oucroisées, ouvertes ou gestantes, pasde test, Holstein/Jersey/Ayrshire.(819)752-1944
RECHERCHE TROUPEAU JERSEYRecherche bon troupeau Jersey de30 - 35 vaches pour démarrage, ennovembre 2016. (613)859-3446
12 TAUREAUX de 11 à 20 mois, dechoix, Charolais acères attestés, su-pervisés, bons membres, vêlage fa-cile, forts EPD. Ferme Patry, Wee-don. Téléphone: (819)877-2450
4 TAUREAUX Gelbvieh pur sang de18 mois, bonne conformation et faci-lité de vêlage et plusieurs génissesF1 Geblvieh-Simmental à vendre.Ferme Ludi: (819)382-2679
52 VACHES à boeuf croisées Sim-mental, 43 avec veaux, les autresdues sous peu. Troupeau attaché,vacciné et vermifugé. (450)532-2999
5 TAURES Charolais 2 ans et demi;10 vaches à vêler en juin, juillet etaoût; 30 vaches Angus/Simmental,Charolais avec veaux depuis février;ENROBEUSE Kalliganie individuelle3500$. (418)422-5750
7 TAURES croisées Simmental An-gus Rouge, prêtes à saillir, régionRivière-du-Loup. Ferme ClaudieOuellet 2005 enr. Téléphone:(418)863-5254
ACHAT TROUPEAUX HOLSTEIN/BOEUF; VENTE VACHES/TAURES
DONALD LAMONTAGNE(418)453-3034, (418)334-1694
ANGUS NOIRBon choix de taureaux 1 an et 2 anspur sang enreg. PATBQ supervisé.Jocelyn Autotte (819)475-9325
ANGUS NOIR ET ROUGE5 taureaux à vendre dont un adulte(3 ans). Performance, Docilité etConformation! À voir!
Ferme Clevely 1 819 571-2010
ANGUS NOIRS12 taures de 1 an, pur sang enregis-trées, prêtes à saillir.
Jocelyn Auttote (819)475-9325
ANGUS ROUGES ET NOIRS15 taureaux pur sang 15 mois, su-pervisés, prêts pour service.Transport disponible, pour régionséloignées. Photos disponibles surdemande. Steve Drouin, produc-teur. (418)599-2494
ASSOCIATION BLONDE D’AQUI-TAINE DU QUÉBEC, 1395 route122, Bon-Conseil, Qc J0C 1A0.
Maureen Landry: (819)[email protected]
www.blondaquitaineqc.com
ASSOCIATION DES ÉLEVEURS LI-MOUSIN DU QUÉBEC
Diane Joly, secrétaire.Tél: (450)454-6456.
www.limousinquebec.com
BOEUF Simmental de stabilisation,acère, pur sang, âgé de 3 ans, prix3500$; JEUNE boeuf Charolais pursang, âgé de 2 ans, prix 3500$.(450)601-3910
CARFIO, COUVOIR : Oies, Ca-nards, Pintade, Gibiers à plumes,Poussins Héritage et Naine, RossRoss, Plymouth Rock, Rhode Island.
www.carfio.com, [email protected]
CHÈVRESTroupeau de chèvres laitières etcontrat de lait à vendre.(819)287-5749
CHOIX de taureaux Angus Noir ouRouge 15 à 18 mois; AUSSI tauresAngus noir. Possibilité de les fairesaillir. Troupeau supervisé. FermeCéligervic et Fils SENC, cell.: Olivier(418)209-1026
NOUVEAUX taureaux SimmentalRouge et Noir, 1 an, 2 ans, 3 ans et4 ans, très viandés, avec une trèsbonne génétique Pour plus d’info:tél.: (418)498-2712, (418)860-5508
PLUSIEURS taures gestantes et gé-nisses F1 Angus-Simmental à ven-dre. Aussi quelques taureaux Sim-mental. Ferme d’élevage Samson,téléphone: (418)222-2519
TAUREAUX Charolais 16 mois éva-lués à la ferme, détails sur Agri-ré-seau. 10 taureaux musculature 8 etplus. Plusieurs sans cornes. FermeDubuc. Téléphone: (819)740-0767
PAGE 18 LA TERRE DE CHEZ NOUS, 27 avril 2016
TAUREAUX Charolais et Simmentalde 16 à 26 mois, plusieurs fils deGuerrero, de très bonne génétique.(819)539-6182 ou (819)697-7868
TAUREAUX et VACHES Holsteinpur sang, excellent choix, haut po-tentiel génétique, taureaux prêtspour le service. Possibilité de livrai-son. (418)259-7459
TAUREAUX SIMMENTAL100% Fleckvieh 12 à 26 mois, fortemusculature, tous issus d’insémina-tion artificielle. À cornes ou acères.Pour information: (514)677-1651
TAURE JERSEY PUR SANGTaure Jersey gestante, due à la finjuin. 418 655-2714
TAURES Holstein fraîches vêlé,bonne qualité, pour salon de traite,robot ou étable attachées, pursang ou croisées, vaccinées, dis-ponibles en tout temps, grandequantité. Omer Poirier Livestock,Alexandria, Ontario. Jérome Poirier(613)525-3020, (613)678-0141
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(418)387-7514, (418)389-7181
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TROUPEAU CHAROLAIS40 vaches/taures garanties gestan-tes ou avec leur veau naissant.2 taureaux pour la reproduction.Troupeau exceptionnel!Ancien troupeau de RodrigueFournier de St-Simon-de-Rimous-ki, ayant gagné plusieurs prix.À l’encan du mois de mars 2016,nos veaux se sont vendus 25%plus cher. Appeler Alain Hébert au
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40 SACS de PRO-MIX BX, neufs,15$ chacun. (450)454-3516
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LA TERRE DE CHEZ NOUS, 27 avril 2016 PAGE 21
PAGE 22 LA TERRE DE CHEZ NOUS, 27 avril 2016
BOVINSBovins de réforme
Lundi Semaine18 avr. 2016 11 avr. 2016
MARCHÉ DU QUÉBECPrix des bovins de réforme- Encans vivants 0,802 0,802
MARCHÉ DE RÉFÉRENCEEst de l'Ontario 0,819 0,800
Ontario 0,844Unité : $/lb vif
Prix du boeuf désosséBŒUF DÉSOSSÉ (85% maigre) Semaine Semaine
11 avr. 2016 précédente
Canada 273,00 270,00
États-Unis 252,57 256,74
Unité : éq. $ CA/100 lb Source : Canfax et USDA
Veaux laitiersLundi Sem. % vol.
18 avr. 2016 11 avr. 2016 11 avr. 2016MARCHÉ DU QUÉBECVolume totalde veaux 1 339 2 304 100
ENCANS VIVANTSMâles - Bons (90-120 lb) 2,38 2,79 31Mâles - Bons (121-140 lb) 2,29 2,63 6Mâles - Moyens (90-140 lb) 1,92 2,46 30Divers (tous poids) 0,66 1,38 15Femelles - Bonnes (90-120 lb) 2,87 2,68 4
MARCHÉS EXTÉRIEURS Semaine SemaineENCANS VIVANTS É.-U. – PA 11 avr. 2016 précédenteMâles - Bons 2,99 3,13Femelles - Bonnes 3,85 3,78
ENCANS VIVANTS – ONTARIOEst de l'Ontario 2,51 2,42Ontario 2,46 2,37
Unité : $ CA/lb vif Sources : FPBQ, USDA, OCA
Veaux de grainSemaine Semaine
11 avr. 2016 précédenteMARCHÉ DU QUÉBEC
ENCHÈRE ÉLECTRONIQUEVolume annoncé 1 623 1 437Prix misé ($/lb) (2) 2,700 2,700
(1) Unité : $ CA/lb carcasse chaude sans peau Source : FPBQ(2) Le prix ne tient pas compte de la gestion des surplus.
Veaux lourds de l’OntarioSemaine Semaine
11 avr. 2016 précédenteMARCHÉ EXTÉRIEURVENTE DIRECTE AUX ABATTOIRS DE L’ONTARIO
Écart de prix ($/lb) 2,60-2,60 2,50-2,75Unité : $ CA/lb, carcasse chaude sans peau Source : OVA
Bourse Chicago ($ US/bu) en date du 21 avril 2016Mois Dernier prix Variation
MAÏSMai 2016 3,9050 -0,0425Juillet 2016 3,9575 -0,0400
SOYAMai 2016 10,1150 0,0175Juillet 2016 10,2000 0,0100
AVOINEMai 2016 2,0600 -0,0100Juillet 2016 2,1275 -0,0200
BLÉ FOURRAGERMai 2016 4,9825 -0,0600Juillet 2016 5,0550 -0,0675
Source : PGQSite Internet des Producteurs de grains du Québec : www.pgq.ca
Encans publics de l’Ontario en date du 19 avril 2016
Catégorie Nbre Bas/Top Moyenne
Moins de 50 lb 309 1,75-4,00 3,02
50-64 lb 1881 2,10-3,35 3,04
65-79 lb 1576 2,13-3,14 2,78
80-94 lb 576 2,14-2,95 2,49
95-109 lb 458 1,15-2,50 2,23
110 lb et plus 647 0,95-2,60 1,57
Unité : $/lb Source : www.ontariosheep.org
PROVENDESPériode de livraison Prix (FAB Ferme)
en date du 21 avril 2016 $/tonne
MAÏS
Avril 2016 1,08 + mai 2016 196
Juillet 2016 1,05 + sept. 2016 197
Oct. 2016 0,90 + déc. 2016 192
SOYA
Avril 2016 2,02 + mai 2016 446
Sept. 2016 2,19 + nov. 2016 448
CANOLA
Avril 2016 -22 + mai 2016 475
ORGE
Avril 2016 195
AVOINE
Avril 2016 183
BLÉ FOURRAGER
Avril 2016 244
BLÉ HUMAIN
Avril 2016 ND
Valeurs de références pour disponibilité immédiate
14 avril 2016 $/boisseau $/tonne
MAÏS
Importation Équivalent St-Hyacinthe 1,74 + mai 216
Exportation Équivalent St-Hyacinthe 0,76 + mai 177
SOYA
Importation Équivalent St-Hyacinthe
Exportation Équivalent St-Hyacinthe 2,74 + mai 449
AVOINE
Prix livré à Minneapolis 217
ORGE
Importation de Thunder Bay livré à Montréal 248
BLÉ FOURRAGER
Importation de Thunder Bay livré à Montréal 283
CANOLA
Importation de Thunder Bay livré à Bécancour 57,00 + mai 537
AGNEAUXPrix en vigueur pour l’agneau lourd du Québec :
8,50 $ kg/carcasse
Encan de Saint-Hyacinthe du 18 avril 2016
Catégorie Nombre Écart Prixde prix moyen($/lb)
Moins de 50 lb 661 1,00-3,98 3,61
De 50 à 64 lb 1447 1,00-3,88 3,36
De 65 à 79 lb 470 0,50-3,22 2,75
Total brebis 329 0,10-1,88 0,91
Total béliers 15 0,60-1,80 1,38
Source : FPAMQ Nous vous invitons à contacter la Fédération
des producteurs d’agneaux et moutons du Québec a#n de recevoir,
par courriel, les prix de l’encan dès qu’ils sont disponibles. Veuillez
faire votre demande à [email protected].
REVUE DES MARCHÉS
CHÈVRESVente du 18 avril 2016
Qté $Chèvres 76 78-200Boucs 33 175-365Chevreaux 51 118-290
Source : Réseau Encans Québec
LAPINSLapins vivants livrés à l’abattoirPrix provisoire au 1er septembre 2014
Lapins réguliers, prix de base à la conventionPrix ($/kg) Prix ($/lb)
Lapins réguliers : 4,105,20 lb et plus (2,36 kg et plus)
Lapins payés poids carcasse : 7,59(1,25 kg et plus)
Lapins de réformeTous les lapins de réforme 2,98 1,35
Source : SPLQ www.lapinduquebec.qc.ca
La saisonnalité des exportations québécoises de maïs
Chaque année, les livraisons et les expéditions de maïs grimpent au
Québec à partir de la fin mars avec la réouverture de la voie maritime
du Saint-Laurent. Elles se poursuivent par la suite, particulièrement
lorsque l’on a un surplus important de maïs. Pourtant, cette réouver-
ture de la voie maritime ne devrait pas avoir d’impact sur les livraisons
et les expéditions de maïs puisque les ports du Saint-Laurent sont
ouverts à longueur d’année et pourraient très bien sortir ces grains
en janvier ou en février. Alors, quels sont les facteurs qui expliquent
cette saisonnalité?
D’abord, les producteurs québécois vendent beaucoup de maïs à
la récolte, souvent par manque de capacité d’entreposage, mais ils
ralentissent habituellement leur commercialisation en janvier et en
février, car ils ont moins de pression à écouler leurs grains et veulent
voir où s’en va le marché. Les négociants disposent donc de quantités
de grains plus limitées pendant l’hiver.
Le 2e facteur concerne la compétitivité du maïs québécois par rap-
port à celui des États-Unis. Le maïs américain est principalement
exporté à partir des ports du golfe du Mexique et cette compétition
est plus forte en hiver. En effet, le fret maritime à partir des ports du
Saint-Laurent est habituellement plus coûteux en janvier et en février.
Durant l’hiver, la présence de glaces exige fréquemment l’utilisation
de navires aux coques renforcées, qui sont plus coûteux. En outre, le
risque plus élevé causé par la glace entraîne une hausse des frais d’as-
surance des bateaux. Finalement, le tirant d’eau du Saint-Laurent est
souvent plus faible en hiver, ce qui peut limiter le tonnage de grains
que l’on peut charger sur les navires.
Le 3e facteur est en lien avec la fermeture des ports du lac Ontario. En
effet, contrairement à ceux du Québec, les ports ontariens sont fermés
en hiver. Or pour de nombreux négociants québécois, il serait très ris-
qué de vendre un chargement de maïs par bateau sans s’assurer d’avoir
l’Ontario en soutien si jamais les achats locaux tournaient mal. D’ailleurs,
les navires qui chargent du maïs dans les ports du Saint-Laurent ont
souvent commencé par charger une partie de leur cargaison en Ontario.
On les appelle les top off. Ils ne sont disponibles qu’à la réouverture de
la voie maritime. Hamilton est la plaque tournante des top off avec deux
silos à grains d’importance – Richardson et Parrish and Heimbecker – et
la construction d’un 3e silo portuaire par la compagnie G3.
Finalement, le maïs québécois exporté peut être chargé sur des
navires qui transportent simultanément d’autres grains. Ces navires
peuvent combiner du grain de l’Ouest canadien avec du maïs de
l’Est. Or, les ventes à l’étranger des grains de l’Ouest par les ports
du Saint-Laurent s’accélèrent au printemps et en été en raison de la
disponibilité des laquiers à partir du port de Thunder Bay. D’ailleurs,
le printemps offre aussi aux exportateurs la possibilité de bénéficier
de top off, qui combinent du grain de l’Ouest à Thunder Bay avec du
maïs québécois dans un port du Saint-Laurent
Ramzy Yelda, analyste principal des marchés
Producteurs de grains du Québec
LA TERRE DE CHEZ NOUS, 27 avril 2016 PAGE 23
Veaux de laitSemaine Semaine
11 avr. 2016 précédente
MARCHÉ DU QUÉBECÉcart* 415,00-428,00 ND
*($/100 lb carcasse sans peau) Source : FPBQ
MARCHÉ DES ÉTATS-UNISLien : www.bovin.qc.ca/fr/info-prix/veau-de-lait/hebdomadaire.php
Veaux d’emboucheSemaine du MARCHÉ DU QUÉBEC MARCHÉS EXTÉRIEURS
11 avr. 2016 ENCANS ENCANS ENCANS RÉGULIERS ET
RÉGULIERS SPÉCIALISÉS SPÉCIALISÉS EN SAISON
ONTARIO ALBERTA
Volume total
de veaux 27 1 506 5 346 27 680Mâles - Tous les veaux*
400-500 lb 137,00 249,58 212,66 251,10
500-600 lb --- 239,56 218,09 234,10
600-700 lb 99,50 220,43 206,69 221,50
700-800 lb 147,33 201,13 195,61 200,29
800-900 lb 137,00 181,27 186,65 183,03
Taures - Tous les veaux*
400-500 lb 91,00 187,50 187,28 223,40
500-600 lb --- 204,03 196,85 204,50
600-700 lb 62,00 192,09 187,68 186,64
700-800 lb 134,80 171,17 168,34 177,36
800-900 lb 116,00 160,82 164,27 165,93Unité : $ CA/100 lb vif Source : FPBQ, CANFAX
*NOTE : La moyenne de prix est calculée à partir de 85% des
veaux vendus dans les strates de poids correspondantes.
MARCHÉ À TERME DE CHICAGO« Feeder Cattle » Lundi Lundi Année
18 avr. 2016 11 avr. 2016 précédente
Avril 2016 150,575 155,550 211,825
Mai 2016 146,050 152,025 205,150
Août 2016 147,125 152,800 206,475
Septembre 2016 145,900 151,725 205,550
Octobre 2016 144,375 150,275 204,975
Novembre 2016 140,025 146,250 204,075
Janvier 2017 136,650 141,875 198,050
Mars 2017 136,500 141,025 195,325Unité : $ US/100 lb vif
Source : Chicago Mercantile Exchange, fermeture des contrats
Bouvillons d’abattageMARCHÉ DU QUÉBEC« Marché Spot » SemaineBOUVILLONS ET Semaine 11 avril 2016 précédenteTAURES ABATTUS Volume Écart Prix moyen Prix moyen
Bouvillons et tauresde toute catégorie 954 268,75-281,00 278,20 278,97
Chargements completsde bouvillons A1-A2 334 271,25-281,00 277,51 279,43
ENCHÈRE Jeudi 14 avril 2016 Jeudi précédentÉLECTRONIQUE Volume Écart Prix moyen Prix moyenChargements complets
de bouvillons A1-A2 515 262,75-267,00 264,69 270,50(1) Ces écarts de prix peuvent inclure des lots dont l’abattage
a été retardé.
Unité : $ CA/100 lb carc. Transport aux frais de l’abattoir.
Source : FPBQ
Ligne Info prix pour les bouvillons d’abattage : 1 450 679-3882
MARCHÉS CANADIENSVENTES DIRECTES AUX ABATTOIRS DE L’ONTARIO
Semaine Semaine11 avril 2016 précédente
Bouvillons A1-A2 268,00-275,00 NDTaures A1-A2 264,00-274,00 ND
Unité : $ CA/100 lb carc., FAB abattoir Source : CANFAX
VENTES DIRECTES AUX ABATTOIRS DE L’ALBERTA
Bouvillons A1-A2 277,00-280,50 ND
Unité : $ CA/100 lb carc., FAB abattoir.
Poids vif moins 4 % (freinte) Source : CANFAX
PRIX DU BOEUF EN BOÎTE « CARCASS CUTOUT »
Semaine Année4 avril 2016 précédente
Canada AAA 2,81 3,20
Canada AA/A 2,74 3,12
Unité : $ CA/lb carcasse Source : CANFAX
PRIX DES ABATS DANS L’EST DU CANADA
(estimé) Semaine Semaine22 févr. 2016 précédente
Bouvillons 14,41 14,41
Unité : $ CA/100 lb Source : CANFAX
MARCHÉ ÉTATS-UNISVENTES DIRECTES AUX ABATTOIRS (5 AREA DAILY)Bouvillons lot « 65 % à 80 % choice » Sem. 11 avr. 2016 Sem. préc.Bouvillons 208,00-216,00 212,00-216,00
Taures 209,00-216,00 210,00-216,00
Unité : $ US/100 lb carcasse Source : USDA
PORCSPrix de venteSemaine se terminant le 23 avril 2016
Québec É-U.
LM-HG201
Prix moyen Porc Qualité Québec ($/100 kg) 2016 157,28 66,79
Pool Porc Qualité Québec ($/100 kg) 2016 157,07Pool Porc Qualité Québec ($/100 lb) 2016 71,25
Pool Porc Qualité Québec ($/100 kg) 2015 144,53Pool Porc Qualité Québec ($/100 lb) 2015 65,56
Prix du porcelet à 25,5 kg 60,10
Prime du porcelet au kilo 0,96
Semaine précédente Québec É-U.
LM-HG201
Indice de classement
Porc Qualité Québec 2016 110,52 NDPorc Qualité Québec 2015 110,53 ND
Total abattus 2016 141 207 2 197 000
Total abattus 2015 137 145 2 243 000
Revenu de vente 2016 175,52 ND
Revenu de vente 2015 155,94 ND
Source : ÉPQ
Prix de la truie de réforme aux États-UnisDu 10 au 16 avril 2016Strates de poids Prix moyenlb vivant $ Can/lb vivant $ Can/kg carcasse300 - 399 0,49 1,45400 - 499 0,51 1,52500 et plus 0,57 1,70Prix payé pour une truie livrée à l’abattoir américain.
Source: USDA, rapport LM_HG 230 Banque du Canada
MARCHÉ À TERME DE CHICAGO« Live Cattle » Lundi Lundi Année
18 avr. 2016 11 avr. 2016 précédente
Avril 2016 128,475 134,075 155,350Juin 2016 119,175 123,225 145,875Août 2016 115,475 118,950 144,225Octobre 2016 115,600 118,275 146,350Décembre 2016 116,025 118,300 147,950Février 2017 115,100 117,350 147,600Unité : $ US/100 lb vif
Source : Chicago Mercantile Exchange, fermeture des contrats
Taux de changeSemaine Semaine Année
11 avr. 2016 précédente précédente0,7788 0,7641 0,8080
Agriculture CanadaInformation sur les marchés - FPBQ : www.bovin.qc.ca
ŒUFSPrix des oeufs. Semaine du 24 avril 2016
Producteurs Québec
A-Extra Gros 1,80 $A-Gros 1,80 $A-Moyens 1,59 $A-Petits 1,16 $A-Pee-wee 0,24 $B 0,50 $C 0,30 $
ŒUFS D’INCUBATIONPrix des oeufs d’incubationde poulet à chair (base poussin)
Québec 50,35 ¢Ontario 49,75 ¢
GRANDS GIBIERSPrix moyens Prix (kg)
Sangliers 6,62 $/kg (vif, adulte)Wapitis 11,00 $/kg (carcasse)Cerfs rouges 12,05 $/kg (carcasse)Cerfs rouges certi=és 12,38 $/kg carcasse)Bisons 9,37 $/kg (carcasse)
Source : FEGGQ
Suggestion des prix des reproducteurs du Québec
(sur le P.E.G. et vendus à la ferme d’élevage).
Sujets Indice Prix
Truies de race pure Base 100 500 $
Verrats de race pure Base 100 850 $
Truies hybrides contrôlées 325 $
Source : Société des éleveurs de porcs du Québec
Tous les acheteurs se doivent d’exiger le certi=cat sanitaire et
le certi=cat d’épreuve of=cielle du CDPQ chez leur fournisseur.
Prix basé sur le poids moyen de 115 kg (poids supplémentaire,
indice de classement supérieur, vaccins & transport en sus).
Prix de fermeture des contrats du SGRM de la FPPQ
Période (vendredi PM ) ($/100 kg à l’indice de classement)
du CLD Var. ($)
8 avril 16 14 avril 16 22 avril 16
Mai 2016 196,23 198,30 188,35 -9,95
Juin 2016 209,83 204,92 201,95 -2,97
Juillet 2016 214,85 206,12 208,49 2,37
Août 2016 214,78 195,08 209,75 14,67
Sept. 2016 202,19 176,73 197,59 20,86
Oct. 2016 183,84 176,11 179,24 3,13
Nov. 2016 176,99 171,39 172,69 1,30
Source: Service de gestion du risque du marché (FPPQ)
Note : Le prix des CLD utilise la base moyenne des 5 dernières années
et inclut l’indice de classement pour chaque période de livraison.
SIROP D’ÉRABLEPour la récolte 2016, conformément à la Convention de mise
en marché 2015-2016 décrétée par la Régie des marchés agricoles
et alimentaires du Québec, les prix du sirop sont les suivants :
AA : 2,95 $/lb;
A : 2,95 $/lb;
B : 2,93 $/lb;
C : 2,82 $/lb;
D : 2,55 $/lb;
NC : 1,80 $/lb
La prime pour le sirop d’érable biologique est de 0,175 $ / lb.
Veuillez prendre note que vous trouverez la liste des
acheteurs autorisés de la récolte 2016 qui est mise à jour
régulièrement sur le site de la FPAQ à l’adresse suivante :
fpaq.ca
VOLAILLESVolailles vivantesPrix aux producteurs au QuébecPOULETSPrix en vigueur pour la période A-135(du 20 mars au 14 mai 2016)1,64 kg vivant et moins 1,528 $1,65 kg à 1,84 kg vivant 1,568 $1,85 kg à 2,14 kg vivant 1,528 $2,15 kg à 2,45 kg vivant 1,548 $2,46 kg à 3,00 kg vivant 1,518 $3,01 kg à 3,49 kg vivant 1,578 $3,50 kg vivant et plus 1,588 $
Poulet végétal 1,583 $(Différentiel du prix de référence, plus 0,035 $)
À compter du lundi 25 avril 2016DINDON À GRILLERDindon à griller mixte 1,865 $FEMELLE LOURDEProduite en dindon à griller 1,810 $Produite en femelle lourde 1,815 $MÂLE 1,855 $
Prix aux producteurs en OntarioPOULETSPrix en vigueur pour la période A-135(du 20 mars au 14 mai 2016)1,84 à 1,95 kg 1,548 $2,15 à 2,45 kg 1,528 $
DINDONS(à compter du lundi 18 avril 2016)Dindon à griller A - 1,870 $ U - 1,780 $Femelle lourde A - 1,905 $ U - 1,795 $Mâle 1,835 $
Prix fournis par : Les Éleveurs de volailles du Québec
POMMESPrix minimum de la pomme tardive destinéeà la consommation à l’état frais – récolte 2015La décision du comité de prix du 7 avril 2016 des pommes desti-nées à la consommation à l’état frais, dont font partie des représen-tants de l’Association des emballeurs de pommes du Québec et desProducteurs de pommes du Québec, est le statut quo sur les prix$xés antérieurement.
Sunrise McIntosh Empire Rouge HoneycrispPaulared Spartan Gala Délicieuse
Ginger Gold Cortland JauneLobo Délicieuse
(minot : 42 lb)
À compter du 11 février 2016Sac --- 18,00 $ 18,00 $ 18,00 $ 42,50 $Cellule --- 22,00 $ 22,00 $ 22,00 $ 42,50 $
Prochain comité de $xation des prix des pommesdestinées à la consommation à l’état fraisLe prochain comité de =xation des prix des pommesdestinées à la consommation à l’état frais se tiendra lemardi 10 mai 2016 à 13h par conférence téléphoniquedans le but de rediscuter des prix des pommes tardives.
Prix minimum de la pomme destinéeà la transformation – récolte 2015Décision du 29 mars 2016
Date Pommes à jus Pommes Pommes à jusstandard à sauce opalescent
À compter Hâtives Hâtives Hâtivesdu début 0,065 $/lb ou 0,09 $/lb ou 0,09 $/lb oude la récolte 2,73 $/minot* 3,78 $/minot* 3,78 $/minot*À compter Tardives Tardives Tardivesdu début 0,0638 $/lb ou 0,1175 $/lb ou 0,1175 $/lb oude la récolte 2,68 $/minot* 4,94 $/minot* 4,94 $/minot*
(pour entreposage) (pour entreposage)0,0975$ la livre 0,0975$ la livre
ou 4,10$ le minot ou 4,10$ le minot(trans. immédiate) (trans. immédiate)
À compter Tardives Tardives Tardivesdu 29 mars 0,0638 $/lb ou 0,135 $ la livre ou 0,135 $ la livre ou2016 2,68 $/minot* 5,67 $ le minot* 5,67 $ le minot* (pour pomme de (pour pomme de
fantaisie détournée fantaisie détournéevers la vers latransformation) transformation)0,12 $ la livre ou 0,12 $ la livre ou
5,04 $ le minot* 5,04 $ le minot(pour pomme (pour pommeprovenant du provenant dudéclassement) déclassement)
* minot de 42 livres
Prochain comité de $xation des prix des pommesdestinées à la transformation – récolte 2015
Pour ce qui est du prochain comité de prix de la pommedestinée à la transformation, il se tiendra lors d’une demandedes parties.
POMMES DE TERREPrix minima suggérés de pommes de terrevendues emballées et livrées entrepôts bannièresd'alimentation
Blanche Longue Rouge Jaune
16/3 Grelot 16,40 16,40 18,90 18,9010/5 Table 15,75 15,75 18,25 18,255/10 Table 13,25 13,25 15,75 15,7510 livres Table 2,50 2,50 3,00 3,0015 livres Table ND ND ND ND20 livres Table ND ND ND ND50 livres Table ND ND ND ND50 livres Chef 8,50 8,00 9,00 9,00Boîte 20 livres Table ND ND ND NDBoîte 20 livres Petite 20,00 20,00 ND NDPrix en vigueur à compter du 7 avril 2016.
LAITMARS 2016
Matière Protéine Lactose et Valeur d’un hlgrasse autres solides de référence (1)
($/kg) ($/kg) ($/kg) ($/hl)Prix intraquota 10,4338 7,5325 1,5661 70,59Prime MG (2) 0,0234 0,08Prime qualité PLQ (3) 0,50Prime qualité CMML (4) 0,2171(1) Hectolitre de référence (PLQ)
3,60 kg/hl 3,20 kg/hl 5,70 kg/hl(2) Prime versée sur les quantités de matière grasse
intraquota produites par les producteurs dont le ratioSNG/G est 2,35 et moins
À compter du 1er août 2013, les fermes qui ne seront pascerti$ées se verront appliquer une pénalité $nancière de2 $/hl, qui sera majorée de 2 $/hl tous les 3 mois, jusqu’àun maximum de 8 $/hl.Critères d’admissibilité primes qualité ;
Bactéries totales/ml Cellules somatiques/ml
(3) À partir d’août 2012 20 000 et moins 200 000 et moins
(4) À partir de février 2012 15 000 et moins 150 000 et moins
Source : Les Producteurs de lait du Québec
MIELPrix moyen aux producteursMiel blanc en baril : 2,35 $/livreMiel de spécialité : 2,50 $/livreCrémeux ou liquide blanc: 8,00 $ pot de 1 kg (demi-détail)Crémeux ou liquide blanc: 10,00 $ pot de 1 kg (à la ferme)
Source: Fédération des apiculteurs du Québec
BOISPrix moyens de vente des scieries aux grossistes à Montréal (taxes non incluses) le 15 avril 2016
($/1000 p.m.p.)Longueurs assorties no 1 et no 2 395 $
Source : Conseil de l’industrie forestière du Québec
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À qui revient le choix du système de logementdes animaux d’élevage?
Depuis plusieurs mois, les grandes chaînesde restauration rapide et les détaillantsannoncent que dans un futur proche,ils ne s’approvisionneront que chez desproducteurs agricoles utilisant des systèmesde logements offrant plus de liberté à leursanimaux d’élevage. Cette tendance s’estalourdie récemment à la suite des pressionsgrandissantes des groupes végétaliens qui– sous le couvert de l’amélioration du bien-être des animaux – menacent les grandsacheteurs de représailles s’ils n’optent pas
pour des systèmes de logements en liberté.Mais dans toute cette saga, à qui revient lechoix des modes d’élevage?
À la Fédération des producteurs d’œufsdu Québec, nous collaborons avec lespartenaires du Conseil national pourles soins aux animaux d’élevage afin derenouveler le Code de bonnes pratiques quirégit l’ensemble des producteurs d’œufsau Canada. Tout nous porte à croire quele prochain Code, basé sur la science,favorisera une transition vers des systèmesde logement alternatifs qui donnent plus deliberté aux oiseaux tout en continuant à leuroffrir d’excellentes conditions de bien-être.
Tous les producteurs membres de notreorganisation sont également en cours decertification par le Bureau de normalisationdu Québec (BNQ) afin de s’assurer que
tous les critères du cahier des chargesen matière de bien-être animal serontrespectés et appliqués rigoureusement àla ferme. La régie quotidienne effectuéepar les producteurs agricoles est un facteurdéterminant du bien-être animal, alors queles systèmes de logement sont des outilsparmi d’autres permettant aux producteursd’atteindre leurs objectifs.
Notre fédération travaille sans relâchepour démontrer que les consommateursveulent une variété d’œufs – incluant ceuxprovenant d’élevages en liberté –, maisqu’ils veulent également des options pluséconomiques. Le choix des systèmes delogement ne doit pas revenir seulementaux producteurs et aux détaillants, maisdoit impérativement respecter le Code debonnes pratiques et la volontédes consommateurs.
GRAINS BIOLOGIQUESChoix du maintienou non de l’ASRAEn décembre dernier, leministre de l’Agriculture, PierreParadis, a offert la possibilitéaux secteurs concernés dechoisir entre le programmed’assurance stabilisation desrevenus agricoles (ASRA)et les programmes Agri-Québec et Agri-QuébecPlus. Lors de son assembléegénérale annuelle du 10 mars,le Syndicat des producteursde grains biologiques duQuébec (SPGBQ) a reçu deuxconférenciers qui sont venusexpliquer plus en détail lesenjeux reliés à ce choix. Defait, les répercussions quecela implique pourraientêtre différentes pour lesproducteurs de grainsbiologiques, puisque leurcoût de production ainsique les revenus de marchésdiffèrent de ceux des culturesconventionnelles.
À la lumière des chiffresprésentés, les membresont adopté une résolutiondemandant que lesproducteurs de maïs-grain etde soya biologiques puissentfaire un choix qui seraitcomptabilisé différemmentde celui des producteursconventionnels. Cettedemande a toutefois étérefusée par La Financièreagricole du Québec.
Guide des bonnespratiques commercialesLe SPGBQ tient à rappelerque le guide Bonnes pratiquescommerciales des grainsproduits au Québec, publié enjanvier 2016 par le Groupe deconcertation du secteur desgrains du Québec, s’appliqueégalement aux grainsbiologiques.
Dans ce guide, on indiqueque pour être couvertespar le cautionnement, lestransactions de grainsdoivent être payables dansun délai de 14 jours aprèsla date à laquelle l’acheteuren prend possession. Lesproducteurs et les acheteursde grains biologiques sontsoumis aux mêmes règlescommerciales que ceux dusecteur conventionnel et lesproducteurs biologiques ontdroit aux mêmes protections.
SERRESLes Producteurs en serreen route vers 2030La Politique énergétique 2030rendue publique le 7 avrilpar le gouvernementquébécois représente, pourLes Producteurs en serredu Québec, un documentprometteur et susceptibled’entraîner la productionserricole québécoise encoreplus loin dans le sillon dudéveloppement durable.
Nous envisageons de manièretrès optimiste un pland’action gouvernemental qui,conformément à la Politiqueénergétique 2030, soutiendra« les industries ayant desbesoins particuliers [enélectricité verte], notammentles serricultures [...] » et« apportera de nouvellesréponses à la demande depuissance ». Nous estimonsainsi qu’au cours des cinqprochaines années, l’ajout de75 hectares de production enserre générera des retombéeséconomiques de 316 M$,des retombées fiscalesde 65 M$, et la créationde 2 500 emplois. Pourles producteurs serricolesquébécois, la transitionvers une économie à faibleempreinte carbone estenclenchée!
Des marchés à votreportée avec Veille PSQ!À la recherche derenseignements pour guidervos décisions commerciales?Pour 2016, Les Producteursen serre du Québec vousproposent Veille PSQ, unservice de veille commercialeet stratégique de la tomatede serre et du concombre.Cette année, nous innovonsen ajoutant à l’informationdivulguée des détails surles marchés d’exportation.Ainsi, chaque semaine,grâce à votre abonnement
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Volet printanier duProgramme de paiementsanticipésVous êtes producteur delégumes en serre et avezbesoin de liquidités pour vosactivités de production etde commercialisation? Ça yest, le moment est venu deremplir votre demande pourle Programme de paiementsanticipés (PPA), voletprintanier. Cette année encore,Les Producteurs en serredu Québec s’associent auxProducteurs de pommes duQuébec pour vous permettred’obtenir jusqu’à 400 000 $d’avance de fonds. Vous avezjusqu’au 15 juin 2016 pourfaire parvenir votre demande.Communiquez avec SimonLavoie, à [email protected],pour obtenir plus de détails etrecevoir le formulaire.
PAULINBOUCHARDPrésident de la Fédérationdes producteurs d’œufs du Québec
PAGE 24 LA TERRE DE CHEZ NOUS, 27 avril 2016
LA TERRE DE CHEZ NOUS, 27 avril 2016 PAGE 25
LA PAGE À PIERRE Vous avez un petit secret à me con"er discrètement,une bonne nouvelle, une photo d’un événement spécialpour votre famille... Contactez-moi, c’est gratuit!
[email protected] 679-0540, poste 7277 – LA PAGE À PIERRE, La Terre de chez nous, 555, boul. Roland-Therrien, bureau 100, Longueuil (Québec) J4H 3Y9
@pierrerheaume
« Rien au monde ne vaut qu’on se détourne de ce qu’on aime. » — ALBERT CAMUS
J’ENTENDS TOUT!JE VOIS TOUT!
Félicitations à Danick Maillette, del’École d’agriculture de Nicolet, qui aremporté une bourse d’excellence deFinancement agricole Canada pour sonapplication dans ses études.
La Canadian Milking Shorthorn Societyannonce que sa journée de champs etson assemblée générale annuelle aurontlieu le 23 juillet à la Ferme Serol, deRoxton Falls. Les hôtes seront SergeGirard et Carole Beauregard, lau-réats 2015 du trophée Clydagh pour letroupeau ayant la moyenne de la classede la race la plus élevée au Canada.
Bonne fête à Janie Lord, deYamachiche, pour ses 21 ans. C’est dela part de ses parents, Louis et Marie-Claude, et de son frère Éric.
Jocelyne Godin et l’Association desemballeurs de pommes du Québec vousrappellent que leur tournoi annuel a lieule 8 juin au Club de golf de Candiac etqu’il est toujours possible de vous y ins-crire en téléphonant au 450 991-1005.
Félicitations à Mylène Fournier, deSainte-Luce, qui est maintenant bache-lière en enseignement professionnel.
Une grande dame de l’agriculture,Nathalie Malo, de Brownsburg-Chatham, fêtait récemment ses 50 ansavec beaucoup de sérénité. Celle qui a étéprésidente de la Fédération de la relèveagricole du Québec consacre maintenant
une grande partie de sa vie à sa )lleJuliette et à ses petits-enfants à qui, avecla complicité de son conjoint, YvanLaurin, elle a appris à avoir le couragede leurs convictions. Elle est )ère de cequ’ils sont et de ce qu’ils deviendront.Il s’agit d’Antoine, qui aspire à devenirconseiller de sa belle municipalité et quis’implique pour défendre notre produc-tion laitière, de Florence, qui sillonnerabientôt le monde après avoir obtenu sonbaccalauréat en criminologie, d’Olivier,infatigable travailleur, et de Lély-Roseet Marilou, qui militent pour obtenirce que l’école leur a enseigné depuis ledébut : l’honneur et le respect, en visantl’excellence.
Au Cégep de Lévis-Lauzon, lors dugala de la 4e édition du concours Faceaux Dragons, c’est l’équipe d’entre-preneures Les chèvres savonneuses quia remporté 800 $ en prix, en plus desservices d’un dragon. L’équipe étaitcomposée de Félycia Côté, d’Émi-lie Caron, de Frédérique Cloutier-Després, de Camille Lacroix-Pageauet de Marie-Ève Olivier, qui étudienten gestion et technologies d’entrepriseagricole.
Chantal Veilleux, de Marieville, estune belle-sœur bien )ère : LaurianneAdam et Marquis Patry, un couplede la région de Chaudière-Appalaches,s’est lancé en 2009 dans la culture dusureau, une plante médicinale indigèneau Québec qui produit des baies de cou-leur pourpre foncé. Sept ans plus tard,Fruitomed a le vent dans les voiles.
Félicitations à Olivier Ruel etMarilyne Beaupré, de Saint-Charles-
de-Bellechasse, pour la naissance dupetit Émile.
Haj Babacar, qui fait une recherche surla relève de la Capitale-Nationale, esten pleine collecte de données pour sarecherche sur l’établissement des jeunes.Il aimerait que le plus de relève possibleremplisse le questionnaire en ligne dis-ponible sur le Facebook de Marc Fraq.
Le 3 juin prochain, une autre grandedame de l’agriculture, MariaLabrecque Duchesneau, se verraremettre un doctorat honori)que del’Université McGill.
Sincères félicitations à Pascale AlonsoMaltais, d’Alma, qui est maintenantof)ciellement agronome.
Bon anniversaire27 avrilJacquelin Filion, Saint-LudgerFrédéric Pelletier, Rimouski
28 avrilAudrey Morneau, RichmondJacinthe Trépanier, AmosDanny Villeneuve, MirabelSylvain Bourque, LongueuilMonique Charbonneau, Mirabel
29 avrilMikhael Daigle, Saint-FerdinandGérald Morin, Sainte-AgatheRené-Pierre Ouellet, Cacouna
30 avrilClément Allard, Saint-AlexisJonathan Morin, Sainte-Hélène-de-KamouraskaGaby Dubuc, BeauharnoisVéronique Maheu, Sainte-Anne-des-Plaines
1er maiSylvain Massé, ValcourtSébastien Lebel, VictoriavilleRébecca Roy, DisraeliMartin Bérubé, MataneOlivier Drouin, Sainte-MarieGeneviève Dubuc, Sainte-Foy
2 maiHugo Lafortune, Saint-RochÉric Coulombe, Trois-Rivières
3 maiCatherine Lauzon, BuckinghamRébécca Marcoux, Sainte-Marie
Michel Sansoucy-Barnabé, de Saint-Jean-Baptiste, raconte lui aussi son histoire devieux tracteur : « En 1985, mon père avendu son tracteur White pour en ache-ter un à quatre roues motrices. J’avaiscinq ans. J’ai pleuré ma vie tellementj’étais choqué. J’avais alors déclaré à mamère que je le rachèterais un jour et ellem’avait répondu : “Ben oui! Ben oui! Onverra.” L’an dernier, 30 ans plus tard, j’airacheté un modèle pareil [pas le même évi-demment] et j’en ai pro+té pour rappelerà ma mère ce qu’elle m’avait répondu àl’époque. Nous avons bien ri, elle et moi. »
Luc Mercure, de Granby, raconte l’his-toire de ce tracteur : « Le voilà prêt pourson 40e printemps. Je n’étais même pasné lorsque mon père en a fait l’acquisi-tion en 1976. Mes deux frères et moi enavons passé, du temps avec lui, à écou-ter CKAC 730 dans notre petit coin de lacabine, à avoir de belles conversations, àécouter ses conseils et même à dormir…Maintenant, c’est au tour de nos enfantsd’avoir ce privilège, de nous accompa-gner et d’apprendre ce si beau métier. En40 ans, il en a entendu et vu beaucoup, dumeilleur comme du pire; toutes sortes demétéo, de conditions et de longues heures,mais il ne s’est jamais plaint. En espérantqu’il soit encore là pour plusieurs autresgénérations. »
Les frères Jocelyn et Dominique Nault sontdes juges appréciés d’Expo-printemps, tou-jours +dèles au rendez-vous.
La valeur n’attend pas le nombre des années.Charlie Hétu a remporté la première positionpee-wee à l’Expo-printemps. Son papa Éricet sa maman Joëlle Paradis étaient vraiment+ers de ce petit bout de femme.
Les gagnantes de la première édition deL’Heure CIAQ de l’Expo-printemps, organi-sée en collaboration avec le comité de l’Expo-printemps du Québec : Ariane France,Mauranne Hébert et Alicia Véronneau.
Quand Marcel Larochelle, de Saint-Prosper, rencontre ses deux gendresPhilippe Goudreau et Stéphane Chabot,j’imagine que ça parle de sirop.
AGROMÉTÉO
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MISE EN GARDELes données météorologiques fournies par les ministères sont préliminaires. Elles sontgénérées à partir de lectures automatiques d’instruments électroniques et de mesuresmanuelles d’observateurs en météorologie. Des changements peuvent être apportés àces données lors de la révision et de la validation %nale. La Terre de chez nous et lesministères impliqués, ainsi que leurs employés, n’assument aucune responsabilité quantà l’utilisation ou à l’interprétation de ces données, et ce, pour quelque motif que ce soit.
EN COLLABORATIONAVEC : Environnement
Canada
Et si l’on parlait de brisdes collets de la luzerne?
Depuis deux ans, je conseilleà répétition aux producteursde ne pas aller dans le champpour épandre du fumier plus dequatre jours après la fauche deluzerne. Je me rends compteque je devrais spéci$er que celas’applique également à l’au-tomne et au printemps, et aussilorsque vient le temps de retirerles balles rondes du champ.
Compliqué? Pourtant, il ya de bonnes raisons à cela. Laperte de rendement est princi-palement causée par le passagedes machines qui brisent lesnouvelles pousses au niveaudu collet de la luzerne. Lesrecherches ont démontré quequatre jours après la coupe, lespertes de luzerne sont de 25 %aux endroits où passe le trac-teur. Sept jours après la coupe,celles-ci montent à près de50 %. À des taux pareils, il està peu près sûr que les traces detracteur paraîtront pour le restede la durée de vie de la prairie.
De plus, les pneus à carcassediagonale utilisés sur la plupartdes remorques et des épan-
deurs brisent aussi les collets.Je comprends très bien qu’il estparfois inévitable de se rendreau champ si l’on veut vider lafosse au printemps ou tard àl’automne. Dans les cas où ledélai des quatre jours recom-mandés ne peut être respecté,référez-vous à votre agronome.
Pour ma part, lorsque je ren-contre un client qui doit tout demême se rendre au champ, onévalue ensemble les options lesmoins dommageables :• Effectuer l’épandage de
fumier sur le sol des prairiesà plus forte teneur en grami-nées ou qui doit prochaine-ment être retourné;
• Faire des amas au champ;• Améliorer la portance du
champ.Puisque chaque situation est
différente selon l’entreprise, ilse peut que la solution jugée la plus appropriée pour votre voi-sin ne soit pas adéquate chezvous. Bonne saison!
Émilie Douville, agr.Club Lavi-Eau-Champ
DONNÉES MÉTÉOROLOGIQUES HEBDOMADAIRES ET CUMULATIVES PAR RÉGION AGRICOLE
Semaine du 15 au 21 avril 2016 Données cum. du 25 mars au 21 avril 2016
Région
Stationsmétéorologiques
Temp.moy.(˚C)
Écartà la
moyenne(˚C)
Temp.max.(˚C)
Temp.min.(˚C)
Précipit.totale(mm)
Jours deprécipit.(0,2 mmet +)
Degrés-jours decrois. (5˚C et +)
Unit. Thermiques-maïs effectives
Depuis3 avril
Écart àla moy. Cumul.
Écart à lamoyenne
1 Amqui -0,86 -0,84 16,80 -16,70 86,00 11 7 7 8 8
Rivière-du-Loup -0,50 -1,00 15,50 -16,10 65,60 12 10 10 13 13
2 Normandin -4,39 -2,90 11,70 -23,90 98,90 23 ND ND ND ND
Jonquière -1,36 -1,80 18,80 -18,10 64,10 14 6 6 6 6
Saint-Ambroise -3,76 -3,97 13,00 -27,50 26,40 9 ND ND ND ND
3 Deschambault 0,45 -1,67 20,00 -18,40 ND ND 11 6 12 11
Île d’Orléans 0,21 -1,99 19,20 -16,30 98,60 9 9 9 10 10
4 Champlain 1,28 -1,03 20,50 -14,50 103,80 10 18 10 23 16
Louiseville 0,00 -3,19 23,00 -16,50 91,40 7 15 -1 18 5
Trois-Rivières 1,27 -1,48 16,00 -12,50 106,80 12 13 6 12 6
5 Lennoxville 2,87 -0,17 20,90 -12,30 83,80 12 24 14 32 22
Coaticook 1,96 -1,89 19,50 -13,00 77,80 13 16 -1 21 6
Richmond 2,61 -1,01 21,00 -13,00 117,00 11 19 3 22 7
7 Angers 1,04 -1,64 23,00 -15,00 103,10 9 21 5 29 9
Luskville 1,93 -,89 23,50 -12,00 94,20 11 22 4 30 8
Maniwaki 0,27 -2,25 22,10 -16,40 115,30 9 14 7 21 16
Montbeillard -1,15 -2,31 16,00 -27,00 18,00 4 4 ND 3 2
Bell (Senneterre) -2,57 -2,17 18,40 -26,90 ND ND 11 11 17 17
Ville-Marie -1,34 -2,42 17,50 -23,00 76,40 10 16 14 23 22
11 New Carlisle 0,02 -0,80 21,40 -15,80 115,00 12 10 10 13 13
Ste-Anne-des-Monts -3,00 -3,96 7,00 -13,00 20,00 1 ND ND ND ND
13 Beauceville 1,05 -0,91 20,00 -15,30 93,00 10 14 10 21 18
Saint-Michel -0,51 -2,24 16,50 -15,50 83,50 9 5 2 4 3
14 L’Assomption 2,39 -0,96 22,90 -11,30 139,00 12 23 8 29 14
15 Saint-Jovite 0,06 -1,76 21,30 -17,60 129,10 18 12 8 15 13
Saint-Benoît 2,11 -1,47 22,50 -11,50 147,00 11 24 1 32 1
16 L’Acadie 3,46 -0,58 21,30 -9,70 87,80 12 27 5 35 10
Saint-Anicet 3,59 -0,40 23,50 -9,00 97,40 10 32 11 46 21
Sainte-Clotilde-de-Châteauguay 4,10 -0,05 21,30 -10,60 84,80 8 28 6 42 16
Saint-Hyacinthe 3,33 -,85 21,70 -10,50 128,40 12 30 9 36 14
Côteau-du-Lac 3,29 -,99 17,00 -8,00 46,20 5 5 -20 7 -26
17 Nicolet 2,01 -,68 20,20 -12,00 106,00 10 23 14 27 17
Saint-Guillaume ND ND ND ND ND ND ND ND ND ND
Arthabaska 1,80 -1,73 20,00 -14,00 102,40 12 17 4 20 7
Fortierville -0,04 -2,34 20,90 -14,20 112,40 10 9 2 13 7
PAGE 26 LA TERRE DE CHEZ NOUS, 27 avril 2016