4
Le deuxième GISday a trouvé son rythme de croisière entre partage d’expériences théoriques et pratiques ! La deuxième édition du GISday a confirmé sa place dans le paysage des événements géomatiques en Nouvelle-Calédonie : le nombre croissant de membres du club et l’ouverture de cette journée aux privés portent leurs fruits avec une participation en forte augmentation (120 participants en 2017 contre 90 en 2016). L’objectif de cette journée reste le même : échanger autour des projets et données géomatiques en portant à la connaissance des principaux intéressés la « bonne parole ». Un autre exemple de collaboration réussie entre différentes structures s’est concrétisé par la signature en début de matinée d’un partenariat officiel entre Enercal, l’OPT et le GIE SERAIL, qui devient ainsi un véritable outil pays qui permettra de développer et de faciliter les échanges de données. Cette manifestation a permis de démontrer une nouvelle fois l’intérêt des politiques pour le développement de la géomatique. Comme l’a souligné Nina Julie, élue de la province Sud, dans son introduction : « Nous ne pouvons plus nous passer des géomaticiens ! » Bernard Deladrière, membre du gouverne- ment de la Nouvelle-Calédonie, quant à lui, a insisté sur le rôle d’outils géomatiques développés localement comme Géorep, qui démontrent la capacité de création de niches économiques au cœur de la nouvelle économie mondiale. Après un rappel des objectifs et des premières réalisations du Club de la géomatique, le public a vu se succéder des présentations sur le portail d’information du Shom spécialisé dans les données liées à l’océan, l’ouverture à la gratuité de certaines données géographiques du service topographique de la DITTT, l’explication sur le cadre réglementaire de l’utilisation des drones en Nouvelle-Calédonie, les conclusions d’une étude menée par la ville de Nouméa quant à l’utilisation des drones pour l’ensemble de ses services et l’intervention de la province des Îles (une grande première !) pour présenter son Système d’Information Géographique. L’après-midi a permis, pour ceux qui le souhaitaient et suivant leurs centres d’intérêt, de participer aux sept ateliers animés en simultané dans quatre salles différentes mises à disposition par l’organisation. Le Club de la géomatique vous donne déjà rendez-vous cette année, en espérant vous voir avant, dans le cadre de groupes de travail, toutes les bonnes volontés étant les bienvenues ! Pour en savoir plus, l’ensemble des travaux sont à la disposition de tous sur : http://georep.nc/GIS_day/2017/index.html Si votre organisation souhaite rejoindre le Club de la géoma- tique en Nouvelle-Calédonie, n’hésitez pas à nous contacter (www.georep.nc). Auteur : Alain ETCHEGARAY ([email protected]) Deuxième GISday Pour un partage d’expériences Sommaire p. 3 CityGML p. 2 Normales climatologiques p. 1 Deuxième GISday p. 4 Géo-Infos p. 2 SpatiaLite et Geopackage SIG Événement Vous souhaitez vous abonner ? Vous souhaitez nous proposer vos articles ? Une seule adresse : [email protected] Suivez-nous sur Facebook georepnc Les bulletins sont disponibles au format PDF sur http://www.georep.nc 1 er trimestre 2018 Bulletin n o 50 Éditorial Nous commencerons cette année en revenant sur la deuxième édition du GISday 2017 en Nouvelle-Calédonie, qui prend son envol sur le territoire. Météo France nous propose son nouvel outil autour des normales climatologiques. Nous ferons ensuite ce premier numéro de l’année avec un petit focus technique sur les formats de données, qui pourrait être utile à certains de nos lecteurs. Enfin, nous redécouvrirons le centre-ville de Nouméa avec le projet « CityGML » du GIE SERAIL : bienvenue à bord de l’année 2018 ! Au programme encore cette année, beaucoup de données, de web services, d’applications et de nouveautés : vous aurez droit à 365 jours de géomatique en 2018, qu’on se le dise ! L’ensemble du comité de rédaction vous souhaite une très bonne année.

Deuxième GISday · 2021. 1. 25. · ulletin n o 50 p. 3 Le projet CityGML lancé par le GIE SERAIL vise à améliorer et à faciliter les processus de conception, de concertation

  • Upload
    others

  • View
    2

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Deuxième GISday · 2021. 1. 25. · ulletin n o 50 p. 3 Le projet CityGML lancé par le GIE SERAIL vise à améliorer et à faciliter les processus de conception, de concertation

Le deuxième GISday a trouvé son rythme de croisière entre partage d’expériences théoriques et pratiques ! La deuxième édition du GISday a confirmé sa place dans le paysage des événements géomatiques en Nouvelle-Calédonie : le nombre croissant de membres du club et l’ouverture de cette journée aux privés portent leurs fruits avec une participation en forte augmentation (120 participants en 2017 contre 90 en 2016). L’objectif de cette journée reste le même : échanger autour des projets et données géomatiques en portant à la connaissance des principaux intéressés la « bonne parole ».Un autre exemple de collaboration réussie entre différentes structures s’est concrétisé par la signature en début de matinée d’un partenariat officiel entre Enercal, l’OPT et le GIE SERAIL, qui devient ainsi un véritable outil pays qui permettra de développer et de faciliter les échanges de données.Cette manifestation a permis de démontrer une nouvelle fois l’intérêt des politiques pour le développement de la géomatique. Comme l’a souligné Nina Julie, élue de la province Sud, dans son introduction  : « Nous ne pouvons plus nous passer des géomaticiens ! » Bernard Deladrière, membre du gouverne-ment de la Nouvelle-Calédonie, quant à lui, a insisté sur le rôle d’outils géomatiques développés localement comme Géorep, qui démontrent la capacité de création de niches économiques au cœur de la nouvelle économie mondiale.Après un rappel des objectifs et des premières réalisations du Club de la géomatique, le public a vu se succéder des présentations sur le portail d’information du Shom spécialisé dans les données liées à l’océan, l’ouverture à la gratuité de

certaines données géographiques du service topographique de la DITTT, l’explication sur le cadre réglementaire de l’utilisation des drones en Nouvelle-Calédonie, les conclusions d’une étude menée par la ville de Nouméa quant à l’utilisation des drones pour l’ensemble de ses services et l’intervention de la province des Îles (une grande première !) pour présenter son Système d’Information Géographique.L’après-midi a permis, pour ceux qui le souhaitaient et suivant leurs centres d’intérêt, de participer aux sept ateliers animés en simultané dans quatre salles différentes mises à disposition par l’organisation.

Le Club de la géomatique vous donne déjà rendez-vous cette année, en espérant vous voir avant, dans le cadre de groupes de travail, toutes les bonnes volontés étant les bienvenues !Pour en savoir plus, l’ensemble des travaux sont à la disposition de tous sur : http://georep.nc/GIS_day/2017/index.htmlSi votre organisation souhaite rejoindre le Club de la géoma-tique en Nouvelle-Calédonie, n’hésitez pas à nous contacter (www.georep.nc).Auteur : Alain ETCHEGARAY ([email protected])

Deuxième GISdayPour un partage d’expériences

Sommaire p. 3  CityGMLp. 2  Normales climatologiques

p. 1 Deuxième GISday p. 4 Géo-Infosp. 2 SpatiaLite et Geopackage

SIG

Évén

emen

t

Vous souhaitez vous abonner ? Vous souhaitez nous proposer vos articles ? Une seule adresse : [email protected] sur Facebook georepnc Les bulletins sont disponibles au format PDF sur http://www.georep.nc

1er trimestre2018Bulletin no 50

ÉditorialNous commencerons cette année en revenant sur la deuxième édition du GISday 2017 en Nouvelle-Calédonie, qui prend son envol sur le territoire. Météo France nous propose son nouvel outil autour des normales climatologiques. Nous ferons ensuite ce premier numéro de l’année avec un petit focus technique sur les formats de données, qui pourrait être utile à certains de nos lecteurs. Enfin, nous redécouvrirons le centre-ville de Nouméa avec le projet « CityGML » du GIE SERAIL : bienvenue à bord de l’année 2018 ! Au programme encore cette année, beaucoup de données, de web services, d’applications et de nouveautés : vous aurez droit à 365 jours de géomatique en 2018, qu’on se le dise !L’ensemble du comité de rédaction vous souhaite une très bonne année.

Page 2: Deuxième GISday · 2021. 1. 25. · ulletin n o 50 p. 3 Le projet CityGML lancé par le GIE SERAIL vise à améliorer et à faciliter les processus de conception, de concertation

p. 2

SpatiaLite et Geopackage sont deux extensions spatiales de SQLite, elles sont des alternatives modernes au bon vieux format standard des SIG qu’est le format Shapefile.

SQLiteVous ne connaissez sûrement pas SQLite et pourtant c’est le moteur de base de données

relationnelle le plus utilisé depuis son implémentation dans les années 2000. Il est par exemple utilisé dans Firefox, Skype, PHP, Python, Java… Très léger, il est utilisé dans les systèmes embarqués comme l’iPhone ou Android.SQLite n’est pas un SGBDR client-serveur comme PostGIS mais plutôt comme une base Access où la base de données est enregistrée dans un seul fichier contenant les déclarations, les tables, les index et bien sûr les données.Une base de données SQLite est composée d’un seul fichier. C’est une base de données relationnelle ; elle peut donc contenir plusieurs tables ayant des relations entre elles, réduisant ainsi la redondance d’information.

Le service web du réseau des stations météorologiques du service Météo de la Nouvelle-Calédonie est visualisable et téléchargeable sur l’explorateur carto-graphique « Explo’ Météo » du Géorep. En 2017, l’Explo’ Météo s’étoffe d’un deuxième service web, celui des normales climato-logiques 1981-2010.

Un accès « public »Il permet d’avoir accès aux normales men-suelles et annuelles d’un certain nombre de stations, également disponibles sur www.meteo.nc. Les paramètres disponibles sont :  le cumul de pluie, le nombre de jours de pluie où le cumul est supérieur ou égal à 1 mm, la température minimale et la température maximale. Ces données publiques ne sont pas téléchargeables mais disponibles auprès du service Météo de la Nouvelle-Calédonie.

Un accès « restreint ».Réservé aux directions du gouvernement de la Nouvelle- Calédonie, il leur permet de consulter les normales mensuelles et annuelles d’un plus grand nombre de stations météo et portant sur une plus grande variété de paramètres tels que le nombre de jours de pluie où le cumul est supérieur ou égal à 10 mm, le nombre de jours où la température minimale est inférieure ou égale à 15 °C, le nombre de jours où la température maximale est supérieure ou égale à 32 °C, la vitesse du vent, l’humidité moyenne, l’humidité minimale et la pression atmosphérique au niveau de la mer. L’accès au service web se fait soit par une URL spéciale (accessible uniquement sur le réseau informatique du gouvernement), soit à travers un fichier LYR pour accéder à la donnée. Pour les personnes hors gouvernement, le téléchar-gement n’est pas possible.

Une précision : sur l’Explo’ Météo, vous verrez apparaître le réseau de stations et les normales des îles Wallis et Futuna, car le service Météo de la Nouvelle-Calédonie a sous sa responsa-bilité la zone de Wallis-et-Futuna.

Qu’est-ce qu’une normale climatologique ?Il s’agit d’une moyenne d’un paramètre météorologique (tel que le cumul de précipitation ou la durée d’insolation) calculée sur 30 ans. Cette période est en effet considérée comme idéale pour servir de référence, sur une période plus courte les normales ne seraient pas représentatives, sur une période plus longue, elles risqueraient d’inclure des évolutions qui relèvent davantage du changement climatique.Pour acceder à l’application : http://carto.meteo.georep.ncAuteur : Olivia Yu ([email protected])

Pour lire un fichier SQLite, il existe plusieurs possibilités dont une extension Firefox (SQLite Manager, il n’est pas nécessaire d’être administrateur de son poste pour l’installer) ou sqlite-browser.org par exemple…

SpatiaLiteC’est une extension spatiale de SQLite permettant de gérer les données vecteurs selon les spécifications

SFS de l’OGC (Open Geospatial Consortium).Implémentée en 2008, SpatiaLite est gérée par ArcGIS 10.2, QGIS 1.4, AutocadMap 2013, GlobalMapper, FME, GDAL (OGR)…Page officielle : http://www.gaia-gis.it/gaia-sins/

GeopackageDéveloppée en 2014, c’est aussi une extension spatiale de SQLite implémenté par l’OGC. Elle

permet de gérer les données vecteurs et raster ainsi que leur symbologie. C’est une amélioration de SpatiaLite et est donc compatible avec celle-ci.

SpatiaLite et GeopackageExtensions spatiales de SQLite

Normales climatologiquesDe 1981 à 2010 sur le Géorep

SIG

Don

nées

SIG

Appl

icat

ion

Wallis

Futuna

Nouvelle-Calédonie

Normales climatologiques en accès « public » sur le Géorep.

Page 3: Deuxième GISday · 2021. 1. 25. · ulletin n o 50 p. 3 Le projet CityGML lancé par le GIE SERAIL vise à améliorer et à faciliter les processus de conception, de concertation

Bulletin no 50

p. 3

Le projet CityGML lancé par le GIE SERAIL vise à améliorer et à faciliter les processus de conception, de concertation et de communication pour l’ensemble de ses membres (le gouverne-ment, la province Sud, la ville de Nouméa, la ville de Dumbéa, la ville du Mont-Dore, la ville de Païta, les concessionnaires réseaux : EEC, ENERCAL, CDE, OPT). Il s’agit de l’utilisation d’une maquette numérique incluant des données 3D de très haute précision (20 cm/pixel), issues d’une reconstruction d’images aériennes (photogrammétrie 3D), compatibles avec les outils SIG les plus répandus. La maquette numérique offre une palette d’applications per-mettant d’exploiter des objets numériques de construction (mobilier urbain, végétation, bâtiments, ouvrages, ponts…), sous leurs différentes représentations géométriques et leurs compléments sémantiques (identification, typologie…) (figure 1).

Aujourd’hui, l’analyse de l’environnement est nécessaire pour la conception d’un bâtiment. La maquette numérique va pouvoir contribuer à un dialogue enrichi entre les acteurs et à l’appréciation de ce projet sur différentes échelles (deouis les composants du bâtiment jusqu’au territoire). Elle contribue à la conception collaborative autour d’une seule et même maquette partagée entre les acteurs, permettant des simulations en temps réel, avec un accès des représentations adaptées pour chacun d’entre eux. Outre la navigation entre les bâtiments, cette base peut per-mettre le développement d’applications à différents niveaux : la simulation des niveaux des bruits et leur impact sur la population, la modélisation de la pollution de l’air, la compa-raison des hauteurs réelles des bâtiments (figure 2), l’impact visuel d’un nouveau lotissement, le contrôle rapide des décla-rations d’impôts, la lutte contre les incendies dans les villes,

la définition de stratégies d’approche pour la sécurité civile (incendies), la modélisation des inondations et des risques naturels (simulation d’hauteur d’eau dans la ville, tremble-ments de terre…), l’impact de panneaux publicitaires, etc. Pour nos membres, cette maquette pourrait leur permettre de repérer les toitures les plus adaptées pour installer des panneaux solaires ou poser des hélicoptères, localiser des zones pour installer des antennes…Cette base est un outil puissant permettant de mieux décrire et caractériser la ville, et d’accompagner la gouvernance dans la gestion de son territoire. En 2017, le GIE lance la mise en œuvre de cette base 3D sur le centre-ville de Nouméa (base CityGML). Cette première maquette sert aujourd’hui de test et permet de mesurer les opportunités.

L’enjeu de ce projet porte sur sa capacité à assurer une amélioration continue de la qualité des données 3D et la constitution d’une bibliothèque d’objets 3D gérée (bâtiments, mobilier urbain, signalisation, végétation, textures…) et enrichie au fur et à mesure des campagnes. Si vous souhaitez visualiser notre maquette, vous pouvez la retrouver sur l’application web de consul-tation : http://arcg.is/2xrPbw0Pour la campagne 2018, l’objectif est d’améliorer et d’étendre ce projet à la commune de Nouméa et, à moyen terme, à l’agglomération.

Par ailleurs, le 23 novembre dernier, le GIE SERAIL a présenté ce projet aux Trophées des initiatives publiques et s’est vu remettre le prix dans la catégorie « Trophée de l’innovation » (http://www.trophees-nc.com).Auteur : Marie GELY ([email protected])

CityGMLPour améliorer les échanges de données

SIG

Proj

et

Les logiciels SIG pouvant lire et écrire au format Geopackage sont : ArcGIS 10.2.2 (10.3 pour les données raster), QGIS 2.10.1 (mais il vaut mieux avoir QGIS 2.18), MapInfo Pro 15.2.2, GlobalMapper, FME, GDAL (OGR), GeoServer…Page officielle : http://www.geopackage.org/

ConclusionsLes fichiers SpatiaLite et surtout Geopackage sont considérés

comme les formats SIG du futur et devraient remplacer le format Shapefile à terme. Ils ne sont pas encore très utilisés ni totalement implémentés dans nos logiciels SIG actuels. Mais il est parfaitement possible de les utiliser actuellement dans ArcGIS, QGIS ou MapInfo.La taille minimum de 5 Mo pour SpatiaLite et Geopackage peut être une limite lors d’échanges par mail.Auteur : Bruno GRANGER

([email protected])

Geopackage / SpatiaLite Shapefile

Un seul fichierPlusieurs fichiers pour une seule couche d’informaitons

Pas de limite de longueur de champ

Longueur de champ limité à 10 caractères

Symbologie interopérable dans Geopackage

Pas de symbologie interopérable

Modifiable dans QGIS, ArcGIS… Modifiable dans QGIS, ArcGIS…

Base de données relationnelle Données « à plat » type Excel

Peu utilisé Très utilisé

140 To Limité à 2 Go

Taille min : 5 Mo Pas de limite de taille ?

Figure 1

Figure 2

Page 4: Deuxième GISday · 2021. 1. 25. · ulletin n o 50 p. 3 Le projet CityGML lancé par le GIE SERAIL vise à améliorer et à faciliter les processus de conception, de concertation

Réalisation : D. Buisson – DTSI/SGT – janvier 2018 – ISSN 2109-3741 – Comité de rédaction : D. David, M. Vende-Leclerc, D. BuissonMise en page : Manu B. – Impression : DTSI – Tirage : 150 exemplaires, sur papier respectant les normes environnementales

Géo-InfoEncore plus d’open data sur le site du ShomLe Shom diffuse de nombreux produits sous licences libres et gratuites depuis plusieurs années, en application de la politique open

data mise en œuvre par la France.Désormais, pour aider les acteurs de la mer et du littoral à évaluer les risques côtiers, à valoriser la mer et ses ressources ou encore à aménager le littoral, le Shom diffuse les produits suivants sous la licence open data Creative Commons « CC-BY-SA 4.0 » :•  les données bathymétriques, décrivant les profondeurs des fonds sous-marins

(lots de sondes mesurées) ;•  les données sédimentologiques, décrivant la nature superficielle des fonds

sous-marins ;•  d’autres informations maritimes littorales telles que les délimitations maritimes,

les épaves et obstructions, les câbles et conduites sous-marins et les toponymes marins.

Grâce à cette licence, les utilisateurs ont la possibilité d’exploiter les données sans versement de redevances, sous réserve d’un « partage à l’identique ». Dès lors que les données sont intégrées dans une œuvre dérivée qui est diffusée, celle-ci doit être partagée gratuitement avec cette même licence CC-BY-SA 4.0.Pour les utilisateurs qui ne souhaitent pas mettre en œuvre cette condition de partage à l’identique, il reste également possible d’exploiter commercialement les données sans partage à l’identique, avec paiement de redevances.Aujourd’hui, le Shom donne donc l’opportunité aux utilisateurs de choisir leur modalité de réutilisation, soit sous licence de repartage à l’identique et gratuite-ment, soit sous licence commerciale payante.Vous trouverez l’offre complète sous diffusion.shom.fr ou data.shom.frLe Shom souhaite ainsi permettre la valorisation la plus large possible de ce patrimoine de données, faciliter la mise en œuvre des politiques publiques menées sur la mer et sur le littoral, et contribuer à l’« économie bleue ».

Pour en savoir plus : https://lc.cx/gMXRhttp://diffusion.shom.fr/pro/amenagement/bathymetrie/lots-bathy.html

Auteur : Mikael LE GLEAU ([email protected])

Géo-ÉvénementsEn France...merIGéo20-22 mars 2017 – Aix-en-ProvenceL’Ifremer, le Shom et l’AFB organisent conjoin-tement, en partenariat avec le CRIGE PACA, la seconde édition de merIGéo, colloque national dédié à la géomatique appliquée au milieu marin.Site internet : www.merigeo.frDans le monde francophone...BeGeo24 avril 2018Bruxelles, BelgiqueTout se passe quelque part. Les informations géo-graphiques prennent de plus en plus d’importance dans les services aux citoyens et dans les solutions que proposent les entreprises. La localisation est un paramètre de plus en plus crucial dans l’économie numérique.Agoria et l’IGN organisent pour la troisième fois BeGeo, le congrès national avec salon consacré aux informations géographiques rassemblant à la fois les pouvoirs publics, le secteur privé et le monde de la recherche. Cet événement unique aura lieu au prestigieux centre de conférences Square Brussels Meeting Centre, au cœur de Bruxelles.Site internet : begeo.be/fr/

Pour un agenda plus complet : http://decryptageo.fr/agenda/

Géo-BouquinSIG – La dimension géographique du système d’information – 2e édition

Cet ouvrage s’adresse aux géomaticiens, aux chefs de projet, aux DSI ainsi qu’aux dirigeants ayant à intégrer une dimension géographique dans leur système d’information pour conduire de manière efficace leur activité : ur-banisme, infrastructures territoriales, transports, grande distribution...

Ce livre synthétise ce qu’il faut savoir des systèmes d’information géographique (SIG).Les compléments et mises à jour de cette deuxième édition portent sur le développement de la géo-localisation, les changements apportés par l’open data et le big data, la 3D, les SIGe mobiles et les nouvelles architectures techniques.Pour en savoir plus : https://www.dunod.com/sciences-techniques/sig-dimension-geographique-du-systeme-d-informationAuteur : Henri PORNON

Géo-Image Au fil du tempsMosaïque temporelle permettant de caractériser plus précisément les évolutions des milieux ; ici, l’extension exponentielle du tissu urbain sur la zone de Nouméa de 1954 à nos jours.

Contact : Jean MASSENET ([email protected])