CommuniquéPour diffusion immédiateDéversements miniersINSPECTION OBLIGATOIRE IMMÉDIATE DES SITES PAR LE MDDEP MONTRÉAL, LE 2 mai  2013 – Face au troisième déversement majeur de résidus miniers toxiques à survenir en Abitibi en peu de temps, la Société pour Vaincre la Pollution (SVP) demande au MDDEP d’inspecter immédiatement tous les sites miniers abitibiens pour détecter d’éventuelles faiblesses des parcs à résidus ainsi que l’entreposage de matières dangereuses telles que le cyanure utilisé pour l’extraction de l’or. La région a en effet subi des pluies diluviennes en avril, des zones d’inondation ont été signalées et le bris de digues ainsi que les débordements de parcs à résidus étaient prévisibles et auraient dû être prévenus.

La SVP demande en particulier que la région de Malartic soit examinée avec attention. Outre les 5 km carrés de résidus au site de la mine Osisko, la Ville compte plusieurs sites abandonnés ou en exploration, et abrite les opérations de l’usine de cyanurisation d’or Camflo, appartenant à mine Richmont, qui a subi également un déversement au site Monique, le 18 avril dernier. Le déversement signalé le 1er mai dernier de 150 000 mètres cubes de résidus liquides et 15 000mètres cubes de résidus solides catégorie 2  (grave) – de Casa Berardi (Mine Aurizon) au nord de LaSarre, vient s’ajouter au déversement de 15 mètres cube de Mine Monique (catégorie 2) , ainsi qu’aux déversements de 50 200 mètres cubes de Québec Lithium le 18 mars et le 2 avril dernier. Plusieurs autres accidents du même type sont survenus, dont ceux de la minière multirécidiviste du Lac Bloom. En 2012, 9 déversements miniers ont été signalés au MDDEP (liste et cartes:www.svpollution.org. )

Selon l’expert en toxicologie Daniel Green, ces résidus déversés lors de l’accident de Casa Berardi contiennent des substances toxiques comme l’arsenic, le cyanure, le plomb, le nickel, l’ammoniac et des sulfates et des nitrates qui peuvent avoir contaminé le ruisseau Kaackakosig et la rivière Théo.

« Je ne comprend pas qu’aucune mesure d’inspection d’urgence n’ai été réalisée par le MDDEP alors que des pluies diluviennes s’abattaient sur la région.  L’Abitibi est truffé de sites de déchets dangereux et des quantités astronomiques de substances dangereuses sont entreposées sans beaucoup de surveillance ou encore transitent sur les routes de la région. Il est indispensable que l’État s’assure méticuleusement de la sécurité de ces matières et des rejets toxiques. » déclare Daniel Green, co-président de la SVP. « La majorité des opérations minières récemment mises ou remises en service telles que Mine Monique et Québec Lithium, ne font l’objet d’aucun BAPE. Il est impossible de savoir leur type de rejets, les quantités, etc. Aucun document public n’informe la population des risques de contamination qu’elle subit. Nous demandons au MDDEP de rendre public tous les certificats d’autorisation, et autres documents et ce, dans leur intégralité. Ces documents ont toujours été inaccessibles au public et c’est inacceptable. Il est temps d’avoir un portrait clair de ce qui nous entoure», déclare Anne-Marie Saint-Cerny, directrice SVP. 

SVP-Société pour Vaincre la Pollution C.P. 65 Succ. Place d’Armes, Montréal, Qc H2Y 3E9514-844-5477 www.svpollution.org  FB et Twitter : svpollution

 

-30-Sources :        Daniel Green, SVP, 514-844-5477, svp.pollution@gmail.com / Anne-Marie Saint-Cerny, SVP, 514-910-1653, svp.pollution@gmail.com SVP-Société pour Vaincre la Pollution C.P. 65 Succ. Place d’Armes, Montréal, Qc H2Y 3E9514-844-5477 www.svpollution.org  FB et Twitter : svpollution

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