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dialogue 03 / 2011 Photo  :  AdS Adorer et grandir En action : un projet pour les jeunes du Brésil 6 Nouvelles salutistes 11 - 14 Ces moments privilégiés avec Dieu 7 - 10 Portrait : Kenny Hofer, jongleur de chiffres 4 Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut

Dialogue 03/2011 - Adorer et grandir

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Ces moments privilégiés avec Dieu

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Adorer et grandir

En action : un projet pour les jeunes du Brésil 6

Nouvelles salutistes 11 - 14

Ces moments privilégiés avec Dieu 7 - 10

Portrait : Kenny Hofer, jongleur de chiffres 4

Mensuel pour les salutistes et amis de l ’Armée du Salut

2 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011

Dialogue

Charte internationale de l’Armée du Salut

L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle.Son message se fonde sur la Bible.Son ministère est motivé par l’amour de Dieu.Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.

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Une vie d’adoration«  Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité  ; car ce sont  là  les adorateurs que le Père demande.  » (Jean 4  :  23).

L’adoration est bien plus que la louange, la prière ou un simple culte. L’adoration est une façon de vivre.

Dieu nous a créés pour Son plaisir. Il s’est réjoui en nous tissant dans le sein de notre mère et le but de notre vie est de réjouir Son coeur (l’adorer est d’ailleurs la chose principale  que  nous  ferons  au  paradis, comme les quatre êtres vivants en Apo-calypse 4). Chaque fois que nous faisons plaisir au Tout-Puissant, que nous Lui ren-dons gloire, c’est de  l’adoration. Et c’est dans ces moments là que nous pouvons grandir,  car  nous  sommes  pleinement dans Ses voies, en communion avec Lui.

Faisons chaque chose comme si nous les faisions pour Dieu  !

Sébastien Goetschmann

Courrier des lecteurs

Concerne dialogue 12 :Réponse au courrier de Christine Hauri sur l’entretien avec le colonel Franz Boschung « Nous cheminons ensemble ».

Cette  réaction  est  également  celle  de plusieurs de nos «  anciens  » (dont je fais partie, étant retraitée depuis 12 ans).

Des mots un peu incongrus dans le lan-gage  que  l’on  voudrait  purement  spiri-tuel  :  management,  stratégie, …  Mais l’interview avait lieu avec le colonel Franz Boschung et  le management, c’est son travail.

Concerne campagne 40 jours :

Il  est  merveilleux  de  savoir  que,  dans  la Suisse entière, «  tout le monde  » se consacre plusieurs  semaines  durant  à  «  l’Evangile light  », c’est-à-dire à la campagne «  Une vie motivée par l’essentiel  » et lise le même livre.

C’est vrai qu’on a l’impression que l’écart se  creuse  entre  la  vie  des  et  dans  les Postes et la vie de l’administration. Pour-tant,  les pages du  journal donnent une réponse  réjouissante.  P.5,  reprenant  le flambeau du «  marathon de prière  », c’est la colonelle Hanny Boschung elle-même, qui prend la place d’Heidi Knecht.

J’aimerais dire à Christine Hauri que dans le couple Boschung on trouve l’équilibre entre  administration  et  vie  spirituelle. Alors Christine, reprenez courage, regar-dez en avant, Dieu  lui-même veille et  Il est fidèle.

Ruth Rambeaud-Borloz, major

Il  est encore plus merveilleux et  rassu-rant de savoir que, depuis des dizaines d’années déjà, de nombreux salutistes et amis de l’Armée du Salut lisent le même livre,  la Bible  (inspirée de Dieu) et ceci, au niveau planétaire, associés à d’autres chrétiens.

J’appelle  de  mes  vœux  qu’un  jour  une campagne sur  le thème de «  Vivre avec la Bible  » soit mise sur pied.

Walo Fuchs

Nuit des musées

Vendredi  18  mars  dès  18 heures, le musée de l’Armée du Salut participera à la nuit des  musées  de  la  ville  de Berne.

Pour cette occasion, une nouvelle  exposition  sur le  thème  «  L’Armée  du  Salut  peinte  par des salutistes  », sera présentée. Ouverte 

jusqu’à 22 heures, la visite sera agrémentée  de  pauses  musi-cales proposées par des salu-tistes du brass et du choeur fé-minin (Poste de Berne) et d’une courte  présentation  du  réseau international  de  recherche  pour personnes disparues de  l’Armée du Salut.

Rédaction

Remerciements

Lors  du  culte  de  commémoration  du commissaire Edouard Braun, le vendredi 3 décembre 2010, une collecte avait été organisée. Ainsi, 2 300 fr. ont été récol-tés en faveur d’un projet d’approvision-nement  d’eau  de  l’Ecole  d’officiers  de 

l’Armée du Salut à Lussaka, en Zambie.

Par ces quelques  lignes,  la commissaire Françoise Braun-Volet tient à remercier vi-vement toutes les personnes ayant parti-cipé à cette collecte.

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3«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011

Info AdSP

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A  contre-courant  de  la  tendance  aga-çante du matraquage publicitaire et de la «  cumulus-mania  », lorsque l’Armée du Sa-lut emploie le mot «  marketing  », cela revêt une toute autre signification.

Pour l’Armée du Salut, la notion de «  mar-keting  » est une étiquette renvoyant à un contenu précieux. Elle cache l’une des clés les plus importantes de la cohésion et de la croissance de notre Organisation  :  les relations personnelles.

Déjà aux débuts de l’organisation, les rela-tions personnelles et la vision commune y relative constituaient, à côté de la foi puis-sante en un Dieu vivant,  la  force de  l’Ar-mée du Salut. Le concept de marketing de l’Armée du Salut, actuellement en élabora-tion, s’est fixé comme objectif suprême la promotion des relations (réseautage). Les relations personnelles permettent les dis-

cussions, les discussions conduisent aux points communs et  les points communs accroissent  l’identification  avec  l’Armée du Salut  et  la  confiance mutuelle. Nous 

sommes déjà bien  loin des  slogans pu-blicitaires et des «  points Cumulus  », nous en sommes au précieux contenu situé der-rière l’étiquette. A l’Armée du Salut, le mar-keting acquiert une autre dimension.

«  Une vie motivée par l’essentiel  », la cam-pagne de  l’Armée du Salut se déroulant du 6 mars au 17 avril, peut être interprétée comme élément du marketing. Elle offre l’occasion de se confronter avec sa propre vie et, en petits groupes, d’échanger sur des sujets marquant notre propre vie. Des relations se nouent et sont approfondies. Un investissement qui en vaudra la peine pour  tous  les  participants  et  aussi  pour l’Armée du Salut en Suisse.

Martin Künzi, Chef du Département marketing et communication

Le marketing est une étiquette

De vous à moi

Election du Général

L’élection du Général est  le seul processus démocratique au sein de  l’Armée  du  Salut internationale ; on vote jusqu’au  moment  où l’un des candidats ob-tient suffisamment de 

voix. Le 31 janvier dernier, le 19ème Général a été élu, ou plus précisément la Générale, car  le Haut-Conseil a élu la commissaire Linda  Bond.  La  Canadienne  de  64  ans prendra  la succession du Général Shaw Clifton le 1er avril prochain.

Le Haut-Conseil a été institué par William Booth en 1904. Son mandat était la des-titution  d’un  Général  qui  n’était  plus  en mesure  d’assumer  ses  responsabilités. Le plan de Booth était que le Général de-vait  désigner  lui-même  son  successeur, comme il avait nommé son fils Bramwell pour  lui succéder.  Ironie du sort,  la pre-mière  tâche de  l’organe créé par  le  fon-dateur fut de relever son fils de ses fonc-tions  : le 13 février 1929, les 63 membres du Haut-Conseil décidèrent de relever  le Général Bramwell Booth, alors âgé de 73 ans, de ses fonctions et d’élire un nouveau Général. Des décennies de dur labeur et la 

charge de sa lourde responsabilité coûtè-rent en fin de compte la santé au Général destitué.  Il mourut quatre mois après sa destitution.

Depuis  ces  tragiques  événements,  le Haut-Conseil a deux tâches  : l’élection du nouveau Général ou de la nouvelle Géné-rale et, si cela devait à nouveau être né-cessaire, la destitution d’un Général. Mais revenons brièvement au Haut-Conseil qui vient de se terminer. Beaucoup de choses ont  changé  et  le  17ème  Haut-Conseil  se distingue par certains records  :

• 1 Avec 109 membres, c’était le plus      grand Conseil jusqu’à ce jour.

• 2 La majorité des membres du Conseil      étaient des femmes (57 femmes et 52     hommes).

• 3 La part des membres du Conseil,   pour lesquels c’était la première élec-     tion, n’a jamais été aussi élevée (65 %).

• 4 Le plus grand nombre de candidats no-    minés (sept hommes et deux femmes). 

Dès que le candidat a accepté son élec-tion, le Haut-Conseil est automatiquement dissout. Il est  interdit d’entreprendre des «  négociations  » avec  le Général  fraîche-

ment élu et de discuter d’affaires person-nelles ou territoriales, car l’entrée en fonc-tion  se passe  toujours deux mois après l’élection (sauf en cas de maladie).

En tant que Générale, Linda Bond sera la plus haute autorité spirituelle de  l’Armée du Salut. Elle devra cependant également veiller à ce que la mission et les objectifs de l’Armée du Salut continuent d’être ac-complis. Elle devra être garante de l’inter-nationalisme de l’Armée. Elle sera respon-sable de la discipline avec laquelle les Rè-glements internationaux seront suivis. En-fin, elle aura aussi pour tâche de désigner les Chefs de territoire, les Secrétaires en chef et  les responsables d’autres hautes fonctions. Ce qui n’est pas une sinécure.

Je suis persuadé que nous avons élu  la bonne  personne.  La  commissaire  Bond dispose  d’une  large  expérience  et  du soutien  de  l’Armée  du  Salut  internatio-nale. Nous lui souhaitons la sagesse et les compétences qui ne peuvent venir que de Dieu.  Et  nous  la  soutiendrons  naturelle-ment nous aussi dans notre Territoire au travers de nos prières.

Commissaire Kurt Burger, Chef de [email protected]

Le marketing de l’Armée du Salut n’est pas une affaire de slogans tape-à-l’oeil.

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4 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011

Portrait - Kenny Hofer

Parce que sa foi en la puissance de Jésus est son moteur, Kenny Hofer parvient à associer deux mondes diamétralement opposés : les chiffres et la musique. Et cela, avec plaisir !

Le musicien qui jongle avec les chiffres

Musicien  passionné,  Kenny  Hofer  est également  le  responsable  Finances  et controlling au Quartier Général  de  l’Ar-mée du Salut.

Limites oui, ennui non«  Un comptable n’ose pas être créatif.  » Kenny Hofer annonce la couleur dès le dé-but de l’entretien. Et d’ajouter qu’il encou-rage ses dix collaborateurs à faire preuve de créativité. La marge de manœuvre est étroite dans le secteur des finances mais laisse tout de même assez de liberté pour trouver des solutions alternatives (toujours légales). Il lui tient à cœur de transmettre cette attitude à son équipe, car c’est celle qui a marqué son chemin.

Aller simple pour la Suisse Né  au  Brésil  dans  une  famille  salutiste depuis  cinq générations,  il  veut  très  tôt devenir salutiste lui aussi. Ses trois frères 

ont  l’ambition  de devenir officiers de l’Armée du Salut, lui non  : «  Il  fallait bien que  l’un  de  nous gagne de l’argent  », explique-t-il  mali-cieusement.

Il  endosse  sa  pre-mière  fonction  di-rigeante  à  quinze ans,  alors  que  sa communauté  sa-lutiste  au  Brésil cherche un chef de musique. Kenny est le seul à s’annoncer et  montre  déjà  un de ses traits carac-téristiques  : il ne se sent  pas  appelé  à diriger mais assume ces tâches avec l’humilité et la rigueur né-cessaires.

En  été  1990,  il  émigre  en  Suisse  avec sa  femme  et  ses  enfants,  Fernanda  (6) et Leonardo  (4).  Il  se  rattache au Poste d’Aarau.

Après  des  études  d’économie  d’entre-prise, il cherche du travail malgré ses la-cunes en allemand. Il postule comme res-ponsable de la Brocante de Bâle et est en-gagé le jour d’après. Rétrospectivement, il réalise que ses chances auraient sûre-ment été limitées dans l’économie privée.

Sept ans plus tard, son chemin le mène dans le monde des finances, malgré une âme  sensible  au  marketing.  Il  travaille comme comptable régional à Bâle, arrive en 2001 au Quartier Général et reprend en 2005 la direction de l’Unité d’organisation Finances et controlling QGT. Kenny Hofer souligne qu’il s’est senti appelé pour ce poste.

« Servir avec l’instrument »Maîtriser six instruments est un rêve lointain pour beaucoup de personnes mais une réa-lité pour Kenny. Son instrument de prédilec-tion actuel est le cavaquinho, instrument bré-

silien qui ressemble à l’uqulélé. Ses compo-sitions prennent parfois des airs de samba pour accompagner des mots d’allemand.Son cœur brûle pour la musique. Toutes les musiques  l’inspirent, pourvu qu’elles véhiculent les valeurs de la foi chrétienne. Pour  lui,  la  musique  est  «  un  don  mer-veilleux que nous, êtres humains, avons reçu pour adorer Dieu et servir notre pro-chain  !  »

L’étincelle de la musique, Kenny la fait re-jaillir  sur  les membres et amis du Poste de  Berne  en  tant  que  responsable  de louange et essaie de transmettre son en-thousiasme à son entourage pour adorer Dieu et choisir Jésus et l’Armée du Salut.

Nathalie Kropf

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Kenny Hofer pratique six instruments diffé-rents, dont la clarinette.

Kenny Hofer le touche-à-tout : « Sans actes, la foi est morte. »

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Kenny Hofer en bref

Age : 48 ansEtat-civil : marié avec LenaEnfants : Fernanda (27) et Leonardo (25)Profession : Responsable de l’Unité d’organisation Finances et controlling QGTHobbies : responsable louange, mu-sique, football

5«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011

Le saviez-vous ?

L’Armée du Salut internationale forme un réseau étonnant de générosité et de so-lidarité. Les Territoires qui ont beaucoup partagent avec ceux qui ont peu. Et  les Territoires qui ont peu partagent avec ceux qui ont encore moins.Seul un tiers des Territoires est indépen-dant sur  le plan financier. Les deux tiers restants  dépendent  du  soutien  et  de  la solidarité des autres Territoires. Pourtant, l’Armée  du  Salut  grandit  spécialement dans les Territoires financièrement faibles. C’est le cas de nos partenaires territoriaux. Le lieutenant-colonel Webb, Secrétaire en chef en Papouasie-Nouvelle-Guinée,  ra-conte  l’expansion régulière de son Terri-toire  : «  Prenons l’exemple de la nouvelle division de Sepik  :  il  y a onze ans,  il  n’y avait  aucun  salutiste  dans cette  région ;  maintenant, elle  compte  quatre  Postes et  17  avants-Postes,  dont trois  deviendront  proba-blement  de  vrais  Postes cette année encore, et cinq avants-Postes supplémen-taires devraient être ouverts d’ici la fin de 2012.  »

Le  Territoire  est  toutefois dépendant  d’un  soutien financier  extérieur.  «  Les grands problèmes tournent malheureusement  toujours autour des  finances. Vu  la pauvreté  et  l’économie  de notre  nation,  notre  Terri-toire devra lutter pour pou-

voir survivre financièrement, quelle que soit  la  vitesse à laquelle  nous  grandissons en nombre.  » Malgré toutes les difficultés, la foi des sol-dats et officiers de Papoua-sie-Nouvelle-Guinée  est profonde  et  impressionne le lieutenant-colonel Webb  : «  Les salutistes d’ici mènent une vie spirituelle vivante et sont enthousiasmés par leur Dieu. Ils ont tellement peu  ; pourtant, leur foi et leur joie 

dans l’adoration montrent qu’ils ont beau-coup.  »

A l’occasion des 40 jours de «  partage  et  prière  »,  nous voulons  récolter  de  l’argent pour nos partenaires  territo-riaux, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la Zambie, l’Amérique du Sud (est) et l’Inde (sud-est) et soutenir leurs soldats et of-ficiers par l’intercession.

Une  boîte  de  collecte  est jointe à ce numéro de «  dia-logue  ». Nous vous invitons à participer à cette action, que ce  soit  comme  personne, 

« partage et prière » pour nos partenaires

A quoi renoncez-vous?Durant ces 40 jours d’action « partage et prière », nous vous invitons à renoncer à quelque chose qui vous coûte du temps, de l’argent ou de l’énergie. Il arrive parfois que de nouvelles perspectives s’ouvrent à nous lorsque nous délaissons nos habitudes ou planifions différem-ment notre temps. En outre, le renoncement donne aussi la possibilité de consacrer davantage de temps à cette campagne « 40 jours – Une vie motivée par l’Essentiel ».

Idées de renoncement :Croissants le matin, sucreries, Internet, Coca Cola, jeux virtuels, ca-fé, viande, iPod, Red Bull, commérages, chewing-gum, études des cours boursiers, achats de CD ou DVD, chocolat, déplacements en voiture, télévision, calcul des calories, achats de vêtements, chatter, SMS, écouteurs sur les oreilles, émissions de sport, fastfood, Face-book, lecture de journaux, etc.

Cette année, l’action de solidarité « partage et prière » sera liée à la campagne « 40 jours – Une vie motivée par l’Essentiel ». Les salutistes et amis de l’Armée du Salut Suisse, Autriche et Hongrie sont appelés à soutenir, par leurs prières et leurs finances, leurs frères et sœurs dans la foi salutiste vivant dans les quatre territoires partenaires.

famille, Poste ou petit groupe de la cam-pagne  «  40  jours  –  Une  vie  motivée  par l’Essentiel  », afin que nous puissions en-semble faire ce geste de solidarité.

La  collecte  pour  l’action  «  partage  et prière  » aura  lieu dans votre Poste,  le 17 avril,  dernier dimanche de  la  campagne «  40 jours  – Une vie motivée par l’Essen-tiel  ».

Vous  trouverez de plus amples  informa-tions, sujets de prière et idées souswww.armeedusalut.ch/40jours.

Thomas Martin

Zambie : une salutiste en chemin.

L’Armée du Salut grandit en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Ici, lors de l’enrôlement de 35 nouveaux soldats.

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6 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011

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Un projet d’aide et de soutien destiné aux enfants et aux jeunes du Brésil porte ses fruits.

Le  programme  national  comprend  cinq institutions sociales de  l’Armée du Salut offrant  des  programmes  sociaux  et  de formation intégrés. Trois d’entre eux sont sous direction suisse.

La pauvreté constitue le plus grand problèmeLes objectifs de développement du mil-lénaire sont mis en œuvre  ici, un accent particulier étant mis sur  la  lutte contre la pauvreté. Sous cette désignation, on ne comprend  plus  seulement  la  pauvreté économique, mais, de manière générale, le manque de chances et de possibilités.

Au cours de mes visites de projet, j’ai pu constater comment l’Armée du Salut, au travers de son travail,  tente de redonner confiance aux  individus et  leur témoigne combien ils sont précieux. Le programme vise à aider les centres à améliorer la si- tuation sociale de ces enfants et  jeunes 

adultes vulnérables.

L’aide est devenue plus globaleChaque année les institutions sociales ac-cueillent et apportent une aide globale à près de 5  000 enfants et jeunes, âgés de 4 à 21 ans, accompagnés de leurs parents.Deux  institutions offrent aux enfants des rues une aide directe au  travers d’offres scolaires, de formations continues, de ser-vices de garderie et de programmes d’oc-cupation. Dans l’une des deux institutions, les jeunes délinquants bénéficient d’un ac-compagnement, de conseils et de cours.

L’Armée du Salut  s’est adaptée aux exi-gences actuelles de la société brésilienne. On n’approfondit pas seulement  les ma-tières traditionnelles, comme les mathéma-tiques et le portugais, mais des domaines tels que la santé et les droits civiques sont également enseignés. L’aide est devenue plus  complète.  Il  existe  notamment  une aide et un traitement psychologiques pour les enfants et les jeunes accompagnés de leur famille, sous la forme d’entretiens avec des travailleurs sociaux et des psycholo-gues.  Des  diététiciennes  favorisent  une alimentation saine. Des questions liées au 

genre et à la sexualité, ainsi que d’autres sujets actuels, sont également abordés. Les familles sont aussi plus étroitement in-tégrées dans les projets.

Le programme montre ses effetsOn constate une évolution positive parmi les enfants et les jeunes qui ont fréquenté le centre au cours des dernières années. Les enseignants confirment que les élèves ayant participé au programme sont  très tranquilles, concentrés et consciencieux. Ils  lisent  et  écrivent  mieux  que  d’autres jeunes de leur âge. 

La  confiance  de  la  population  dans  les institutions de l’Armée du Salut s’est for-tement accrue au cours des dernières an-nées. Les Centres sont bien intégrés dans les communes. Des écoles, des familles et des individus apportent régulièrement leur concours à l’Armée du Salut.

Chaque fois que je viens en visite et que je peux vivre les succès de certaines per-sonnes, je suis touchée et je suis recon-naissante  d’avoir  pu  être  un  maillon  de cette chaîne si importante.

Fernanda HoferTriste vie dans la rue pour beaucoup d’enfants : Bruno (10) sniffe de la colle blanche.

Des enfants dans le Centre d’intégration d’Arco Verde, à Campo de Santana, au sud de la capitale Brasilia. C’est une des cinq institutions sociales dans lesquelles le programme est mis en œuvre.

Voilà près de trois ans que l’Armée du Salut a lancé un programme destiné aux enfants et aux jeunes au Brésil. Il doit les aider, eux et leur famille, à se maintenir dans la société. Une tâche compliquée, car l’argent n’est pas le seul problème.

7«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011

Dossier - Adorer et grandir

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Le cœur de la chrétienté bat pour le Christ et ses paroisses. Un chrétien prétendant qu’il n’a pas de vision, passe à côté de la signification première de sa foi. Ce sont les non-croyants qui n’ont vraisemblablement pas de vision ou une vision réduite. Ils vi-vent sans vision.

Avoir  une  vision,  c’est  cultiver  une  idée pour  l’avenir. En tant que chrétien et sa-lutiste,  comment  puis-je  influencer  mes semblables de manière positive et par la force de  l’Esprit saint, de telle sorte que l’environnement  dans  lequel  je  vis  de-vienne un peu meilleur  ? Comment puis-je, par ma manière de vivre, conduire d’autres individus vers le Christ et soutenir mes co-religionnaires dans la communion et l’ado-ration  ?

Je  crois  que  c’est  le  bon  moment  pour nous, Armée du Salut, pour y réfléchir à nouveau. La vision de l’Armée du Salut n’a évidemment pas changé : cela reste le dé-veloppement du royaume de Dieu. Le pro-blème est ailleurs : comment puis-je à mon époque, en tant que salutiste, vivre avec une vision claire ? A l’ère de la technolo-gie, à l’ère de la communication, à l’époque des médias sociaux capables de déclen-cher  une  révolution ? A une  époque où l’Eglise est critiquée et attaquée de toutes 

Une vie motivée par l’essentiel – Une vision vécueJe vous recommande chaleureusement la campagne « Une vie moti-vée par l’essentiel ». Bien que sa désignation soit complétée par « 40 jours », elle ne se limite pas à un exercice à court terme que l’on oublie ensuite rapidement pour se replonger dans le train-train quotidien.

parts suite à certains graves dysfonction-nements  ?

C’est  un  défi  pour  chaque  époque.  Et pourtant, malgré celle  compliquée dans laquelle nous vivons, il est possible de dé-velopper une vision reposant sur une base biblique forte. Il y a cependant encore un deuxième domaine dans lequel nous de-vons avoir le courage de poser des ques-tions  : ma vision sera-t-elle vivante  ? Mettre en œuvre  la vision,  la  réaliser dans mon quotidien, c’est quelque chose d’autre que de rapidement en ébaucher une. Je pense que quarante  jours suffisent pour établir les priorités de ma vision personnelle  ; cela peut toutefois durer une vie entière pour la réaliser.

C’est en cela que repose mon plus grand espoir et ma prière pour notre Territoire. Que nous prenions le temps d’à nouveau établir notre vision, de la comprendre, mais surtout  : de la mettre en œuvre. J’espère que de nombreux membres de Poste, offi-ciers, employés et amis de l’Armée du Sa-lut saisiront cette occasion et vivront par ce biais une révolution personnelle et spi-rituelle qui influence tant leur vie que leur entourage.

Commissaire Kurt Burger, Chef de territoire

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8 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011

Dossier - Adorer et grandir

Ce que signifie l’adoration dans ma vieIl existe bien des façons pour expérimenter des moments privilégiés avec Dieu. Que ce soit par la prière, la louange, en lisant notre Bible ou par tout autre moyen nous permettant d’entrer en communion avec notre Père céleste, ces instants où nous adorons Dieu de tout notre être, où nos regards sont centrés sur Lui, sont profondément réjouissants et source de motivation. En voici quelques exemples.

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privilégiés  passés avec Dieu, il y a ceux qui m’unissent   à  lui au  travers  de  mon i ns t r ument .   Pen-dant  les dix  ans qui ont suivi ma conver-sion,  je  ne  pouvais jouer que d’après les notes.  Je  souffrais de ce manque de li-berté.

Lors  d’une  soirée  de louange,  le  pasteur, pianiste  affirmé,  me dit  :  «  Joue ce que  tu veux,  laisse-toi  inspi-rer  !  » Prise au dépour-vu, j’abandonne  mon être  intérieur  au  Sei-gneur. Des paroles de louange défilent dans mon esprit, c'est alors 

Le 2 février 2010,  je terminais un an de chimiothérapie suite à une maladie rare et grave. Fin mars surviennent des dou-leurs dans  la cuisse gauche. Commen-cent  alors  recherches  et  investigations nombreuses, pour fina-lement en découvrir  la cause.  Fin  juillet,  suite à un examen qui devait durer 24 heures,  je me retrouve  opérée  trois heures  et  demie  plus tard. Courant octobre, deux interventions.

Etonnement  du  per-sonnel médical  : à  leur avis,  j’ai une résilience surprenante. Je fais les nombreux  voyages  et rendez-vous.  Je  mets l’accent  sur  le  soutien spirituel  de  ma  Com-munauté,  sur  l’aide 

Le  soir  avant de  m’endormir, je  parle  à  Dieu, je  prie  pour  ma famille, mes ca-marades,  pour toutes sortes de choses. C’est un moment bienfai-sant, je me sens proche de Lui. 

D’autres  mo-ments forts où j’ai senti Dieu tout près de moi ont été les moments de louange avant les pique-niques de midi,  lors des Kids-games l’été passé.

Dernièrement j’étais en camp de ski à Vey-sonnaz avec l’école. En admirant  le pay-sage depuis les télécabines, je me disais que nous avions vraiment un grand Dieu.

Océane Boschung

précieuse et multiple de frères et sœurs, toutes catégories confondues  !Lors de la troisième intervention, consé-quente  à  une  erreur  médicale,  je  dois rester  deux  jours  supplémentaires  en 

milieu  hospitalier.  Je ne  comprends  plus ce  qui  m’arrive.  Alors je  demande  à  Dieu  le «  pourquoi  ?  ». Sa  ré-ponse  vient  par  une pensée  inspirée  de l’Esprit  :  «  Ce  temps, je  te  le donne comme un CADEAU, afin que tu cherches Ma face et demeures en Ma pré-sence  ».

Ce n’était pas l’endroit que  j’aurais  imaginé pour une retraite spiri-tuelle  ! Et pourtant,  je vis là deux jours bénis, 

où j’ai TOUT mon temps pour LUI.Je réfléchis à cette année particulière  : qu’ai-je  appris  ?  Les épreuves et diffi-cultés ont un but pour Dieu. Alors  ? On est  loin de percevoir et de comprendre dans le présent. Je crois avoir appris, au moins partiellement.

 • J’ai appris à demander de l’aide • J’ai appris à recevoir du secours • J’ai appris à accepter l’imprévu • J’ai appris à être chamboulée • J’ai appris à être dans l’inconnu

Tout  cela,  un  apprentissage  dif ficile  ! Mais  toujours,  la paix de Dieu m’a ac-compagnée. Je dis à ceux qui sont dans la souffrance et  les difficultés  : ne per-dez pas courage. La promesse de Jé-sus demeure  : «  Voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.  » (Matthieu 28  : 20)

Marie Jean-Mairet

Océane Boschung (11), écolière.

Marie Jean-Mairet (72), mère de trois enfants et grand-maman de sept pe-tits-enfants. Bientôt 52 ans de mariage.

qu’une  magnifique mélodie  se  met  en place sur chaque pa-role adressée à Dieu  ; je me sens portée par le Seigneur. 

Il y a quelque temps, alors  que  je  jouais dans  un  temple avec  d’autres  mu-siciens  profession-nels,  j’ai  annoncé publiquement que je dédiais ce concert à Dieu. J’ai  interprété les  morceaux  en étant  conduite  par Dieu dans leur inter-prétation et les gens dans  l’assistance ont été touchés.

Myriam Ramseyer

Myriam Ramseyer (46), mère de quatre en-fants et grand-maman d’un petit garçon.

9«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011

Dossier - Adorer et grandir

La  louange  implique notre  être  entier  dans chaque  moment  de nos journées, pas seu-lement  dans  les  mo-ments  prévus  lors  du culte communautaire.

On peut  louer Dieu en chantant  sa  joie  de  le connaître, en le remer-ciant pour ses bienfaits ou en l’appelant au se-cours. C’est dans une telle  situation  que  j’ai expérimenté  une  di-mension  nouvelle  de l’amour  de  Dieu  pour moi  :  cela  remonte  à bien  des  années.  Au bord  du  désespoir,  le cœur  inquiet,  rempli de  chagrin  et  d’an-goisse, mon avenir me semblait  sans  issue. Un  soir,  j’ai  pris  ma Bible  et  j’ai  dit  à  Dieu «  Je chercherai ta face jusqu’à  ce  que  Tu  me répondes et viennes à mon secours.  » J’avais besoin  d’une  re la-tion  intense avec mon Seigneur, de  toute ur-

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Simone Haudenshild (72), arrière-grand-ma-man retraitée après 26 ans de « réponse au courrier des auditeurs » à Radio-réveil.

D-B-C = Déjeuner, Bible, Café : ma jour-née débute !

Pour lancer la journée, un texte tiré du livre de méditations bibliques, des lectures ré-gulières, souvent un chant. Pendant  les 

Heidi Oppliger est Responsable adjointe du foyer d’hébergement protégé « Haus Erna » à Vienne.

Mon  temps d’adoration  /  de prière  peut  se présenter  de façons  très  di-verses.  Remer-ciement,  inter-cession  et  de-mande  en  font toujours  partie. Les  priorités ont  cependant changé  au  fil des années  – et 

continueront certainement d’évoluer. Pour l’instant,  c’est  l’aspiration  à  la  proximité de Dieu qui est au premier plan. Et la de-mande devient toujours davantage dépôt d’une préoccupation ou de lâcher prise. Il y a aussi toujours des questions. Et même si Jésus m’accompagne  toujours et par-tout, je peux très bien vivre malgré certains points qui restent non résolus ...

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Stefan Bühler (44), respon-sable louange.

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Adorer signifie aussi se réjouir dans la présence du Seigneur.A l’image, le soliste Wayne Ellington lors d’un concert de Gospel.

vacances,  je  lis volontiers des Psaumes parlant de la création et je parcours la na-ture équipée de bâtons de Nordic Walking.Mais il y aussi d’autres situations  : quand, par exemple, lors de l’ouverture d’un nou-veau Foyer pour sans-abri, il faut oublier 

tout déroulement ordonné de  la  journée.  Le  temps suffit  à  peine  pour  lire une pensée du  jour  et  fi-nalement, harassée, avoir juste la force de se laisser tomber sur son lit au beau milieu de la nuit et de pen-ser  :  bonne  nuit,  grand Dieu  – tu sais …

Major Heidi Oppliger

gence. Il m’a répondu, m’a comblée de paix.

Se réjouir en Dieu redonne du courage et fait fuir l’ennemi qui ne supporte pas la joie.Au fil des années, mon aspiration à une relation constante avec Lui s’intensifie. Je privilégie mon début de journée pour me mettre à l’écoute. Même les pires drames peuvent être  l’occasion de grandir dans l’amour  et  la  compréhension  de  nous-mêmes et de notre prochain. Dieu gué-rit, Il panse les blessures, Il comble notre cœur. Nous avons tout pleinement en Lui.

Simone Haudenshild

10 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011

Dossier - Adorer et grandir

Dieu seul peut nous faire grandir«  Le jonc croît-il sans marais  ? Le roseau croît-il  sans  humidité  ?  Encore  vert  et sans qu’on le coupe, il sèche plus vite que toutes  les herbes. Ainsi arrive-t-il  à  tous ceux qui oublient Dieu, …  » (Job 8  :  11-13)

«  Les justes croissent comme le palmier, ils s’élèvent comme le cèdre du Liban. Plan-tés dans  la maison de  l’Eternel,  ils pros-pèrent  dans  les  parvis  de  notre  Dieu.  » (Psaume 92  :  13-14)

«  L’Eternel  fut avec Josaphat, parce qu’il marcha dans les premières voies de Da-vid, son père, et qu’il ne rechercha point les Baals  ; car  il eut  recours au Dieu de son père, et il suivit ses commandements, sans  imiter  ce  que  faisait  Israël.  L’Eter-nel affermit la royauté entre les mains de Josaphat, à qui  tout Juda apportait des présents, et qui eut en abondance des ri-chesses et de la gloire. Son cœur grandit dans les voies de l’Éternel, et il fit encore disparaître de Juda les hauts lieux et  les idoles.  » (2 Chroniques 17  :  3-6)

La recette semble simple, mais pourtant si compliquée. Ne pas oublier le Seigneur, suivre Ses commandements, être solide-ment enracinés dans la maison de l’Eter-nel, nous pouvons y consacrer toute une vie, sans y parvenir parfaitement.

Dieu, aide moi à grandir !

Jésus montre l’exemple :«  Jésus  les appela, et  leur dit  : Vous sa-vez que ceux qu’on  regarde comme  les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les dominent. Il n’en est pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous. Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi,  mais  pour  servir  et  donner  sa  vie comme  la  rançon  de  plusieurs.  »  (Marc 10  :  42-45)

Jésus ne réprimande pas Jacques et Jean désirant être assis à Ses côtés,  lorsqu’Il sera dans Sa gloire. Au contraire,  Il  leur donne le mode d’emploi. Pour grandir aux yeux de Dieu, nous devons nous faire pe-tits aux yeux des hommes.

Attention à ne pas se laisser déborderSe  mettre  au  service  de  son  prochain, même si ce n’est pas toujours agréable, c’est à la portée de tout le monde. Alors nous nous mettons en  route et  souvent nous agissons avec nos propres moyens. Nous  nous  engageons  un  peu  partout, multiplions nos activités et finalement nous essoufflons et nous retrouvons débordés, jusqu’à en oublier l’essentiel.

Un peu à l’image de Marthe, qui s’affairait à  ses  tâches  domes-tiques. Elle pensait bien faire en se dévouant au service du Maître, mais l’essentiel  est  ailleurs. L’essentiel  c’est  de  se nourrir  de  la  Parole, de  passer  du  temps dans  la  présence  du Père, d’adorer et glori-fier notre Dieu. Ce n’est qu’en prenant le temps de  revenir  inlassable-ment à la source d’eau vive,  que  nous  pour-rons  grandir  et  rendre notre service efficace.

Sébastien Goetschmann

Chaque chrétien éprouve le désir de grandir dans sa foi, de s’affermir et de ressembler toujours plus au Christ. Dieu nous offre les solutions pour que nous n’ayons pas l’impression de stagner, voire parfois de reculer.

C’est en nous abreuvant à la source céleste intarissable que nous pourrons grandir et porter de bons fruits.

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11«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011

Echos

Week-end « Design for Life »

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Chacun de nous est venu avec ses propres attentes, ses questions, ses doutes. Nous avons entamé un retour sur notre passé pour mieux comprendre notre présent et pour  avancer  plus  sûrement  dans  notre futur. Ce fut vraiment une expérience en-richissante. Quel soulagement de réaliser combien Dieu nous aime pour ce que nous sommes et non pour ce que nous faisons  !

Malgré ma difficulté à m’abandonner avec confiance dans Ses Bras, je me suis lais-sée toucher par son Amour inconditionnel. Que cela  fut apaisant pour moi qui  suis souvent dans l’affairement  !

Les  responsables  formaient  une  équipe très soudée, même s’ils ont dû combler l’absence bien malheureuse de l’organisa-trice principale  : Daniela Zurbrügg. Celle-ci a d’ailleurs, malgré son état grippal, sou-tenu  tout  le monde par sa pensée bien-veillante et tout son travail préparatoire. 

Les enseignements donnés tour à tour par les chefs de groupe furent tous de qualité, créatifs  et pleins d’humour. Nous avons aussi eu des moments de partage en pe-tits groupes qui furent l’occasion d’aller à la découverte de notre personnalité. Tout ce programme fut entrecoupé de repas déli-cieux, tandis que, pendant le temps libre, le soleil invitait à la balade.

Nous en sommes repartis les uns apaisés, d’autres confirmés dans leurs impressions, d’autres  encore  encouragés  à  avancer dans leurs projets.

Nous  avons  vécu  deux  jours  dans  une ambiance  fraternelle,  nous  avons  loué Dieu ensemble, puis nous sommes repar-tis chacun de notre côté, sachant un peu mieux qui nous sommes et, surtout, avec un vrai projet pour notre vie, un «  Design for Life  ».

Katia Desboeufs

Du 4 au 6 février dernier, nous avons délaissé notre vie trépidante pour découvrir un peu mieux quelles créatures merveilleuses nous sommes et de quels dons Dieu nous fait cadeau. Tout cela se déroulait au beau milieu des sapins majestueux des Franches-Montagnes.

« Design for Life » un week-end pour partir à la rencontre de soi-même au milieu des sapins des Franches-Montagnes.

Annonce

Week-end détente et méditation

Lieu : La Pelouse à Bex.

Arrivée : Samedi 21 mai dès 11h. Le pro-gramme débute à 12h avec le repas.

Clôture : Dimanche 22 mai vers 15h30.

Week-end : 150 fr. (170 fr. «  solidarité  »)CCP  : 20-9012-2. Uniquement par CCP  !

Délai d’inscription : 15 avril.

Activités à choix du samedi après-midi :• walking  :avec ou sans bâton, prenez votre matériel. 

• bains à Lavey  :prévoyez linge et maillot. L’entrée n’est pas comprise dans le prix du week-end.

• promenades libres  :musées, mine de sel, nature, etc.

Animation :Mariette  STREIFFPaulette  EGGER

Pour tous renseignements, contactez  :

Paulette EGGERBd d’Yvoy 151205 GENEVETéléphone  : 022 321 50 92En cas d’absence, laissez un message sur le ré[email protected]

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12 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011

Echos

Chacune  de  ces  phrases  était  complé-tée par des mots tels que  : «  Journée très riche, bravo, merci Christianne et Paulette, à refaire  !  » mots que je m’empresse de re-transcrire  !

«  Par sa seule puissance, par  l’action de l’Esprit,  la  famille du Père, dans  l’amour s’agrandit.  On  est  soeur,  on  est  frère, par Jésus réunis, par l’amour, la prière, le monde est reconstruit  » (Unisson 227)

Monique Bürki, Saint-Aubin

Christianne  Winkler,  auteur  du  «  Manuel pour  les Groupes féminins et seniors  » a introduit cette rencontre en nous invitant à construire l’avenir sur le fondement éta-

Journée de formation groupes féminins et seniors

Une dizaine de Postes était représentée lors de cette journée de formation groupes féminins et seniors.

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C’est dans le cadre idyllique du Restaurant de la Plage à Yverdon que les responsables deSociété et Famille ont été conviés samedi 12 février.

Rappel des qualités  requises pour  les  responsables,  facile à com-prendre  : «  Si le Seigneur ne bâtit pas la maison, les maçons travaillent en vain.  »

Ruth Rossier, Moudon

Merci de nous avoir rappelé combien il est  im-portant de proclamer Christ à la Ligue, de gagner des âmes pour lui.

Mary Papeguay, Genève 1

Au travers de ses servantes, le Seigneur m’a rappelé l’ur-gence de construire «  ensemble  » son Royaume, malgré nos différences  ! Loué soit Dieu  !

Jacques Tchanz, Vevey

Test pour se connaître soi-même, mais qui nous connaît mieux que Dieu lui-même  ? Programme  centré sur Dieu et la prière.

Yvonne Morier-Genoud, Aigle

Le  test  d’auto-évaluation (disc)  très  révélateur,  m’a fait découvrir le profil de ma personnalité. C’est une ex-cellente boîte à outils pour «  redinamiser  »  nos  ren-contres  !

Une pièce de puzzle isolée ne sert à rien, nous sommes appelés  à  construire  en-semble le royaume de Dieu.

Simone Bonnevaux, Orbe

Journée  pleine  de  soleil,  également dans nos coeurs. Merveilleux moment de partage et excellent repas  ! Merci au Seigneur.

Jocelyne Jaccard, Yverdon

Dieu m’a donné la réponse pour la suite de mon ministère. Alors oui Seigneur, avec courage et avec ta force, je relève la tête, et j’accepte ton mandat.

Marie-Claire Dupuis, Neuchâtel

Encouragement  à  croître  spirituelle-ment,  à  gagner  des  personnes  pour Christ, et à pourvoir à  la communica-tion fraternelle.

Jeanine Maquelin, Moudon

Il est utile de se connaître soi-même et de prendre connaissance que nous ne fonctionnons pas tous de la même manière. Dans un team, nous nous complétons par nos différences, richesse et défi en sont les fruits.

Ruth Berner, Renens

Amitié partagée, journée bien préparée. Tout ce que nous avons entendu a été un enrichissement.

Liliane Huguenin, La Chaux-de-Fonds

bli en  la personne de notre Sauveur Jé-sus-Christ. Paulette Egger, quant à elle, a complété cet outil précieux par des titres de livres, programmes ou autres adresses 

internet utiles. Brigitte Heiniger, officière à Bâle 1, bientôt appelée à prendre des res-ponsabilités au sein de Société et Famille, participait également à cette rencontre.

Voici quelques extraits des points forts de cette journée, exprimés par les divers participants :

13«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011

Lu pour vous

Le culte personnel

Philippe PomierEditions EvangelizatiumISBN 9910000063756

Dans le numéro de décembre nous vous avions présenté  le  livre «  Je ne vous dis pas tout  !  » du même auteur. L’authenticité de l’écriture de Philippe Pomier, la profon-deur et la praticabilité de ses propos, nous ont poussés à remettre son ouvrage sur le métier.

Traiter  le sujet du culte personnel n’a ef-fectivement  rien d’aléatoire  :  il est déso-lant  d’entendre  de  la  part  de  beaucoup de chrétiens convertis, combien peu de temps  ils  passent  dans  la  présence  de Dieu  : «  Je lis le verset du jour et j’y repense de temps en temps  », ou bien  : «  Pour moi, tout est prière, je n’ai pas besoin de culte personnel  pour  cela  »,  ou  encore  :  «  La Bible est trop fatigante, je préfère les ro-mans chrétiens  ». Vous trouvez cela nor-mal  ?  Notre  force  vient  de  la  parole  de Dieu, c’est elle qui nous montre le Père et synchronise nos pensées avec  les pen-sées de Dieu (au lieu de nous brancher au monde). Tant que nous croyons vraiment que la Bible est la parole de Dieu, il n’est pas admissible de l’ignorer. Si nous deve-nons négligents dans ce domaine, nous deviendrons tièdes, faibles, insatisfaits.

Mais alors comment  faire  ? Philippe Po-mier nous confie dans son livre «  Le culte personnel  » un mode d’emploi fascinant à lire (car plein d’exemples concrets  – par-fois drôles, parfois  tragiques), praticable au quotidien et avec un effet durable. Car le culte personnel, «  c’est savoir combattre l’ennemi et résister aux tentations, c’est sa-voir vivre une vie de disciple.  »  

Gabrielle Keller

Espoir est le journal de l’Armée du Salut destiné à répandre la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ en Suisse, en France et en Belgique. Aidez-nous, abonnez-vous et distribuez notre journal !

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Avenir du RASP Pour  la première  fois depuis 1999,  il n’y aura pas de camp RASP à Gruissan en oc-tobre 2011. Durant toute cette année, une équipe développe des RASP-Events, une fois par mois. C’est une plateforme d’évan-gélisation  et  d’échange  par  des  sports funs. Nous organisons des animations et sommes prêts à aider des groupes à réa-liser des événements locaux.

L’accent  est  mis  sur  trois  éléments  de base  : Matériel de qualité / Enseignement de qualité / Valeurs de qualité.

Les prochains événements :05.3.2011 Cascade de glace18.4.2011 Escalade à Sottens

Suis-nous sur notre groupe ouvert sur Fa-cebook  : Rasp Events ou sur :www.radicalsports.ch

MADLe Radical Sports se diversifie. Ici une soirée escalade à Niederwangen, en décembre 2010.

14 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011

Nota bene

Agenda des Chefs

Commissaires Kurt et Alicia Burger, Chefs de Territoire :18 mars : Conseil Stratégique, Berne24 mars : Int. Pension Fond, Londres03 avril :  Journée  spirituelle,  Centre  de formation, Bâle10 avril : Culte Poste d’Orbe11 avril : AGCK présidium, SEK Berne

Colonel Franz Boschung, Secrétaire en chef :18 mars : Conseil Stratégique, Berne24 mars : Conférence VFG

80 ans14 avril  : Major Arlette Flückiger-Gut, Ch. de Montaillet 3, 1880 Bex

75 ans19  mars  :  Commissaire Paula Frei-Berweger, Auchenweg 5,  case postale 4222, 3604 Thoune22 mars  : Major Jules-Henri Volet-Hal-ler, Route d’Aigle 37, 1880 Bex

Félicitations

Au 1er avril 2011Les lt-colonels Michael et Joan Parker, officiers du Territoire Royaume-Uni et Répu-blique d’Irlande, actuellement Chefs division-naires, Division Londres Centre, deviendront Secrétaire en chef, respectivement Secré-taire territoriale des ministères féminins (MF), pour le Territoire Indonésie, avec promotion au grade de colonel. Ils succèdent aux lieu-tenants-colonels Mickey et June McLaren qui étaient en place ad-intérim.  

Au 2 avril 2011Les commissaires James et Janice Condon, officiers du Territoire Australie Est, actuellement  Secrétaire  international,  res-pectivement Secrétaire des MF, Zone Pa-cifique Sud et Asie Est, deviendront Chefs territoriaux du Territoire Australie Est, en rem-placement de la commissaire Linda Bond. Le commissaire James Condon deviendra Commandant territorial et la commissaire Ja-nice Condon Présidente territoriale des MF.

Les lt-colonels Alistair et Astrid Her-ring,  officiers  du  Territoire  Nouvelle-Zélande, Fidji et Tonga, actuellement Secré-taire en chef, respectivement Secrétaire des programmes du Territoire Europe Est, sont appointés au Quartier Général international. Le lieutenant-colonel Alistair Herring devien-dra Secrétaire international pour la Zone Pa-cifique Sud et Asie Est et la lieutenante-co-lonelle Astrid Herring deviendra Secrétaire des MF pour cette Zone. Ils prendront leurs nouvelles responsabilités avec promotion au grade de commissaire – le lieutenant-colo-nel Alistair Herring le 2 avril 2011 et la lieute-nante-colonelle Astrid Herring le 3 avril 2011.  Les majors Alastair et Carole Bate, of-ficiers du Territoire USA Est, servant actuel-lement au Quartier Général divisionnaire de ce Territoire, deviendront Secrétaire en chef, respectivement Secrétaire  territoriale  des MF du Territoire Europe Est, avec promo-tion au grade de lieutenant-colonel.

En suivant les conclusions du Haut-Conseil 2011,  la  commissaire  Linda  Bond,  a  de-mandé au commissaire Barry Swanson de continuer d’exercer son rôle de Chef du Staff, ce qu’il a accepté avec plaisir.

La commissaire Sue Swanson, actuel-lement Secrétaire mondiale des MF, est ap-pointée Présidente mondiale des MF dès le 2 avril 2011. Elle succèdera ainsi à la com-missaire Helen Clifton qui partira à la retraite. 

Nouvelles internationales

La commissaire Sue Swanson continuera de servir comme Présidente mondiale, Sal-vation Army Scouts, Guides and Guards.

La commissaire Linda Bond a appointé la major Lorraine Hart, servant actuellement dans le Territoire Canada et Bermudes, pour être sa Secrétaire privée, dès le 2 avril 2011. Elle succèdera au major Richard Gaudion qui prendra des responsabilités dans le Ter-ritoire Royaume-Uni et République d’Irlande. Le colonel Massimo Paone, qui dirigeait l’Armée du Salut en Italie, devient Chef de Territoire France et Belgique. Il remplace le colonel Alain Duchêne, retraité depuis le 31 janvier 2011.

Mutations nationales au 1er juillet

Les majors Hervé et Deborah Cachelin, TP Centre de formation, respectivement Direc-tion de l’administration de celui-ci, deviennent CD et Secrétaire divisionnaire S&F Division Est. 

Les majors Jean-Marc et Nathalie Flückiger, Poste de La Chaux-de-Fonds, de-viennent TP, respectivement collaboratrice au Centre de formation.

Les majors Markus et Renée Zünd, Poste de Poole (UK), prennent la direction du Poste de Bâle 1, dès le 1er novembre 2011.

Les lieutenants Markus et Silvia D’Ales-sandro, Poste de Sissach, prennent la direc-tion du Poste de St-Gall.

Le capitaine Ruedi Odermatt, collabora-teur du Poste de St-Gall, devient responsable du domaine social de ce même Poste.

La candidate Christin Stachl,  Poste  de Karlsruhe  (All),  effectue  un  stage  au  Poste de Wattwil de mars à août. Cadette dès sep-tembre, elle se rendra au Poste de Sissach (temps partiel) et au Centre de formation.

Les majors Traugott et Brigitte Heiniger, Poste de Bâle 1, deviennent collaborateur (pro-tem) du Poste d’Adelboden, respectivement collaboratrice S&F au QG.

Le major Bernhard Wittwer,  CD  Berne, aura en plus la responsabilité de la Direction du Poste d’Adelboden.

Les capitaines Andreas et Anne-Marie Fuhrer, Poste de Nyon (pro-tem) pour la capi-

taine Anne-Marie Fuhrer, prennent la direction du Poste de Genève 2.

Les capitaines Yves et Isabelle Dawans, Poste de Malleray, prennent  la direction du Poste d’Orbe.

Les capitaines Pascal et Murielle Donzé, Poste d’Orbe, prennent la direction du Poste de Tramelan.

Les majors David et Clara Hodge, Poste de Genève 2, partent au Territoire USA Sud-est.

Les majors Beat et Annette Rieder, QGD Est, prennent des fonctions au Territoire du Royaume-Uni et d’Irlande.

La major Evelyne Rothacher, Service de coaching (60%) Division romande, prend en plus la responsabilité de la Formation d’adultes francophone à 40%.

Officiers qui partiront à la retraite en 2011 :Major Philippe Bürki, février, continue à travailler jusqu’en juinCommissaires Kurt et Alicia Burger, aoûtMajor Christianne Winkler, septembreMajor Edith Ringger, octobre

Mutations nationales (suite)

15«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011

Détente

Humour

Une question d’apparenceUne femme d’âge mûr a une crise cardiaque et se re-trouve à l’hôpital. Sur la table d’opération, proche de la mort, elle aperçoit une intense lumière. Elle voit Dieu et lui demande : « Mon heure est-elle arrivée ? »

Dieu lui répond : « Non ! Il te reste 43 ans, 2 mois et 8 jours à vivre. »A son réveil, elle décide de demeurer à l’hôpital, de se faire remonter le visage, faire une liposuccion, injecter du colla-gène dans les lèvres, faire refaire les seins et tout le reste.

Intolérance :- Mes voisins de l’étage au dessus sont vraiment insupportables !

- Ah bon ? Pourquoi ?

- Hier à deux heures du matin, ils ont tapé du pied sur le plancher pendant au moins une heure !!! - Et ils t’ont réveillé ? - Non, heureusement ! A cette heure-là j’étais en train de jouer de la trompette.

Comics

SudokuIl faut placer dans la grille, par ligne ho-rizontale, verticale, également dans  les 9 carrés, les chiffres de 1 à 9, sans ex-ception. 

Solution

Ils peuvent être mis dans n’importe quel ordre. Vous devez retrouver la totalité des chiffres  : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9. Voilà, le défi est lancé, à vous de jouer  !

Règles du jeu

Comme elle devait encore vivre longtemps, cela en valait la peine.Après sa dernière opération, elle sort de l’hôpital, tra-verse la rue et se fait heurter par un camion. Elle en meurt sur le coup. Arrivée au ciel devant Dieu, elle lui demande : « Il me semble que je devais vivre encore 40 ans et plus ! Pourquoi ne m’avez-vous pas fait éviter la trajectoire de ce camion ? »

Et Dieu répond : « Oh désolé, je ne t’avais pas reconnue ! »

16 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011

Maintenir le dialogue

Impressum

JAB

 3001 Berne

Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. www.armeedusalut.ch

Edition et rédactionQuartier Général Suisse-Autriche-HongrieLaupenstrasse 5 - CP 6575 - CH-3001 BerneTéléphone 031 388 05 [email protected] changements d’adresse doivent nous être directement communiqués.

Equipe de rédactionMartin Künzi (Chef marketing et communication)Gabrielle Keller (Responsable Rédaction), Sébastien Goetschmann (Rédacteur)André Sterckx (Berne), Christine Volet-Sterckx (Haïti), Monique Bürki (St-Aubin), Annelise Bergmann et Pascal Donzé (Orbe).

Layout Rolf MesserliImpression Rub Graf-Lehmann SA, BerneFondateur William BoothGénéral Shaw CliftonChef de territoire Kurt Burger

Abonnement annueldialogue CHF 46.— | 65.—*Espoir CHF 48.— | 67.—** Etranger

Dans le prochain « dialogue »

Le prochain dossier abordera le sens des verbes servir et gagner. Jésus demande à ses disciples d’aller prêcher dans toutes les  nations  pour  gagner  le  plus  grand nombre d’âmes possible.

C’est  à  la  manière  du  Christ,  en  étant humble et en se faisant les serviteurs de notre prochain, que le message de l’Evan-gile aura de l’impact.

Rédaction

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Thème du dossier Servir et gagner

« Tu me donnes le bouclier de ton salut, Ta droite me sou-tient et je deviens grand par ta bonté. » Psaumes 18 : 36

Dialoguer avec Dieu

Prier pour d’autres chrétiensPaul  est  un  modèle  en  matière  d’inter-cession pour ses coreligionnaires  : «  Voilà pourquoi  nous aussi,  depuis  le  jour  où nous en avons été informés, nous ne ces-sons de prier Dieu pour vous. Nous de-mandons que vous soyez remplis de  la connaissance de sa volonté, en toute sa-gesse et intelligence spirituelle, pour mar-cher d’une manière digne du Seigneur et lui être entièrement agréables. Vous aurez pour fruits toutes sortes d’œuvres bonnes et  vous  progresserez  dans  la  connais-sance de Dieu, vous serez fortifiés à tous points de vue par sa puissance glorieuse pour être  toujours et avec  joie persévé-rants et patients.  » (Colossiens 1  :  9-11)

La prière de Paul peut nous servir de ligne directrice. Nous prions Dieu,• Qu’ils comprennent qu’ils doivent agir selon la volonté de Dieu et parvenir à la sagesse et à la connaissance spirituelle.• Qu’ils honorent et servent Dieu et  le connaissent toujours mieux.• Qu’ils soient remplis de la force de Dieu pour faire face aux défis quotidiens.

Heidi Knecht, major

Depuis toute petite, le hoc-key  sur  glace  est ma pas-sion. En 1991, vers l’âge de huit ans,  je me suis même vue aux Jeux Olympiques. Un rêve impossible, si peu y participent et surtout, le hoc-key féminin n’était même pas une  discipline  olympique. Elle ne le devint qu’en 1998. C’est dire si les gens étaient sceptiques  autour  de  moi, mais j’y ai cru jusqu’à en faire ma priorité.

A l’âge de 17 ans, je participais avec l’équipe suisse à un tournoi qualificatif pour les JO de Salt Lake City. Il fallait remporter le dernier match contre le Japon, bien plus faible que nous, pour que mon rêve se réalise. Mais tout est allé de travers. 2-2 à la fin du match et  la  qualification  était  manquée  pour  un petit but. Mon monde s’est écroulé autour de moi. J’ai levé les yeux au ciel et ai crié  : «  Jésus prends ma vie et fais-en ce que tu 

veux  !  » Sa paix m’a envahie et une petite voix me souf-fla  : «  Non, tu n’as pas tout perdu, car je t’aime encore.  »

Mes priorités ont alors chan-gé,  le  hockey  est  resté  ma passion, mais plus le centre de ma vie. Et quatre ans plus tard, le même cas de figure s’est  représenté.  Une  vic-toire dans  le dernier match 

du tournoi qualificatif, cette fois-ci contre la Chine, bien plus forte, pour participer aux JO. Un match incroyable et nous gagnions grâce à un but inscrit à quatre seconde du terme.

Mon rêve s’est réalisé. Je me suis retrouvée dans le stade Olympique de Turin en 2006, lors de la Cérémonie d’ouverture. Ce fut pour moi un énorme cadeau de Dieu. Sans Lui rien n’aurait été possible. Il m’avait amenée là, Il avait rendu l’impossible possible  !

Sandrine Ray

Quand Dieu rend l’impossible possible

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Quand le rêve devient réalité.