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Ces moments privilégiés avec Dieu
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dialogue03 / 2011
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Adorer et grandir
En action : un projet pour les jeunes du Brésil 6
Nouvelles salutistes 11 - 14
Ces moments privilégiés avec Dieu 7 - 10
Portrait : Kenny Hofer, jongleur de chiffres 4
Mensuel pour les salutistes et amis de l ’Armée du Salut
2 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011
Dialogue
Charte internationale de l’Armée du Salut
L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle.Son message se fonde sur la Bible.Son ministère est motivé par l’amour de Dieu.Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.
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Une vie d’adoration« Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité ; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. » (Jean 4 : 23).
L’adoration est bien plus que la louange, la prière ou un simple culte. L’adoration est une façon de vivre.
Dieu nous a créés pour Son plaisir. Il s’est réjoui en nous tissant dans le sein de notre mère et le but de notre vie est de réjouir Son coeur (l’adorer est d’ailleurs la chose principale que nous ferons au paradis, comme les quatre êtres vivants en Apo-calypse 4). Chaque fois que nous faisons plaisir au Tout-Puissant, que nous Lui ren-dons gloire, c’est de l’adoration. Et c’est dans ces moments là que nous pouvons grandir, car nous sommes pleinement dans Ses voies, en communion avec Lui.
Faisons chaque chose comme si nous les faisions pour Dieu !
Sébastien Goetschmann
Courrier des lecteurs
Concerne dialogue 12 :Réponse au courrier de Christine Hauri sur l’entretien avec le colonel Franz Boschung « Nous cheminons ensemble ».
Cette réaction est également celle de plusieurs de nos « anciens » (dont je fais partie, étant retraitée depuis 12 ans).
Des mots un peu incongrus dans le lan-gage que l’on voudrait purement spiri-tuel : management, stratégie, … Mais l’interview avait lieu avec le colonel Franz Boschung et le management, c’est son travail.
Concerne campagne 40 jours :
Il est merveilleux de savoir que, dans la Suisse entière, « tout le monde » se consacre plusieurs semaines durant à « l’Evangile light », c’est-à-dire à la campagne « Une vie motivée par l’essentiel » et lise le même livre.
C’est vrai qu’on a l’impression que l’écart se creuse entre la vie des et dans les Postes et la vie de l’administration. Pour-tant, les pages du journal donnent une réponse réjouissante. P.5, reprenant le flambeau du « marathon de prière », c’est la colonelle Hanny Boschung elle-même, qui prend la place d’Heidi Knecht.
J’aimerais dire à Christine Hauri que dans le couple Boschung on trouve l’équilibre entre administration et vie spirituelle. Alors Christine, reprenez courage, regar-dez en avant, Dieu lui-même veille et Il est fidèle.
Ruth Rambeaud-Borloz, major
Il est encore plus merveilleux et rassu-rant de savoir que, depuis des dizaines d’années déjà, de nombreux salutistes et amis de l’Armée du Salut lisent le même livre, la Bible (inspirée de Dieu) et ceci, au niveau planétaire, associés à d’autres chrétiens.
J’appelle de mes vœux qu’un jour une campagne sur le thème de « Vivre avec la Bible » soit mise sur pied.
Walo Fuchs
Nuit des musées
Vendredi 18 mars dès 18 heures, le musée de l’Armée du Salut participera à la nuit des musées de la ville de Berne.
Pour cette occasion, une nouvelle exposition sur le thème « L’Armée du Salut peinte par des salutistes », sera présentée. Ouverte
jusqu’à 22 heures, la visite sera agrémentée de pauses musi-cales proposées par des salu-tistes du brass et du choeur fé-minin (Poste de Berne) et d’une courte présentation du réseau international de recherche pour personnes disparues de l’Armée du Salut.
Rédaction
Remerciements
Lors du culte de commémoration du commissaire Edouard Braun, le vendredi 3 décembre 2010, une collecte avait été organisée. Ainsi, 2 300 fr. ont été récol-tés en faveur d’un projet d’approvision-nement d’eau de l’Ecole d’officiers de
l’Armée du Salut à Lussaka, en Zambie.
Par ces quelques lignes, la commissaire Françoise Braun-Volet tient à remercier vi-vement toutes les personnes ayant parti-cipé à cette collecte.
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3«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011
Info AdSP
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A contre-courant de la tendance aga-çante du matraquage publicitaire et de la « cumulus-mania », lorsque l’Armée du Sa-lut emploie le mot « marketing », cela revêt une toute autre signification.
Pour l’Armée du Salut, la notion de « mar-keting » est une étiquette renvoyant à un contenu précieux. Elle cache l’une des clés les plus importantes de la cohésion et de la croissance de notre Organisation : les relations personnelles.
Déjà aux débuts de l’organisation, les rela-tions personnelles et la vision commune y relative constituaient, à côté de la foi puis-sante en un Dieu vivant, la force de l’Ar-mée du Salut. Le concept de marketing de l’Armée du Salut, actuellement en élabora-tion, s’est fixé comme objectif suprême la promotion des relations (réseautage). Les relations personnelles permettent les dis-
cussions, les discussions conduisent aux points communs et les points communs accroissent l’identification avec l’Armée du Salut et la confiance mutuelle. Nous
sommes déjà bien loin des slogans pu-blicitaires et des « points Cumulus », nous en sommes au précieux contenu situé der-rière l’étiquette. A l’Armée du Salut, le mar-keting acquiert une autre dimension.
« Une vie motivée par l’essentiel », la cam-pagne de l’Armée du Salut se déroulant du 6 mars au 17 avril, peut être interprétée comme élément du marketing. Elle offre l’occasion de se confronter avec sa propre vie et, en petits groupes, d’échanger sur des sujets marquant notre propre vie. Des relations se nouent et sont approfondies. Un investissement qui en vaudra la peine pour tous les participants et aussi pour l’Armée du Salut en Suisse.
Martin Künzi, Chef du Département marketing et communication
Le marketing est une étiquette
De vous à moi
Election du Général
L’élection du Général est le seul processus démocratique au sein de l’Armée du Salut internationale ; on vote jusqu’au moment où l’un des candidats ob-tient suffisamment de
voix. Le 31 janvier dernier, le 19ème Général a été élu, ou plus précisément la Générale, car le Haut-Conseil a élu la commissaire Linda Bond. La Canadienne de 64 ans prendra la succession du Général Shaw Clifton le 1er avril prochain.
Le Haut-Conseil a été institué par William Booth en 1904. Son mandat était la des-titution d’un Général qui n’était plus en mesure d’assumer ses responsabilités. Le plan de Booth était que le Général de-vait désigner lui-même son successeur, comme il avait nommé son fils Bramwell pour lui succéder. Ironie du sort, la pre-mière tâche de l’organe créé par le fon-dateur fut de relever son fils de ses fonc-tions : le 13 février 1929, les 63 membres du Haut-Conseil décidèrent de relever le Général Bramwell Booth, alors âgé de 73 ans, de ses fonctions et d’élire un nouveau Général. Des décennies de dur labeur et la
charge de sa lourde responsabilité coûtè-rent en fin de compte la santé au Général destitué. Il mourut quatre mois après sa destitution.
Depuis ces tragiques événements, le Haut-Conseil a deux tâches : l’élection du nouveau Général ou de la nouvelle Géné-rale et, si cela devait à nouveau être né-cessaire, la destitution d’un Général. Mais revenons brièvement au Haut-Conseil qui vient de se terminer. Beaucoup de choses ont changé et le 17ème Haut-Conseil se distingue par certains records :
• 1 Avec 109 membres, c’était le plus grand Conseil jusqu’à ce jour.
• 2 La majorité des membres du Conseil étaient des femmes (57 femmes et 52 hommes).
• 3 La part des membres du Conseil, pour lesquels c’était la première élec- tion, n’a jamais été aussi élevée (65 %).
• 4 Le plus grand nombre de candidats no- minés (sept hommes et deux femmes).
Dès que le candidat a accepté son élec-tion, le Haut-Conseil est automatiquement dissout. Il est interdit d’entreprendre des « négociations » avec le Général fraîche-
ment élu et de discuter d’affaires person-nelles ou territoriales, car l’entrée en fonc-tion se passe toujours deux mois après l’élection (sauf en cas de maladie).
En tant que Générale, Linda Bond sera la plus haute autorité spirituelle de l’Armée du Salut. Elle devra cependant également veiller à ce que la mission et les objectifs de l’Armée du Salut continuent d’être ac-complis. Elle devra être garante de l’inter-nationalisme de l’Armée. Elle sera respon-sable de la discipline avec laquelle les Rè-glements internationaux seront suivis. En-fin, elle aura aussi pour tâche de désigner les Chefs de territoire, les Secrétaires en chef et les responsables d’autres hautes fonctions. Ce qui n’est pas une sinécure.
Je suis persuadé que nous avons élu la bonne personne. La commissaire Bond dispose d’une large expérience et du soutien de l’Armée du Salut internatio-nale. Nous lui souhaitons la sagesse et les compétences qui ne peuvent venir que de Dieu. Et nous la soutiendrons naturelle-ment nous aussi dans notre Territoire au travers de nos prières.
Commissaire Kurt Burger, Chef de [email protected]
Le marketing de l’Armée du Salut n’est pas une affaire de slogans tape-à-l’oeil.
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4 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011
Portrait - Kenny Hofer
Parce que sa foi en la puissance de Jésus est son moteur, Kenny Hofer parvient à associer deux mondes diamétralement opposés : les chiffres et la musique. Et cela, avec plaisir !
Le musicien qui jongle avec les chiffres
Musicien passionné, Kenny Hofer est également le responsable Finances et controlling au Quartier Général de l’Ar-mée du Salut.
Limites oui, ennui non« Un comptable n’ose pas être créatif. » Kenny Hofer annonce la couleur dès le dé-but de l’entretien. Et d’ajouter qu’il encou-rage ses dix collaborateurs à faire preuve de créativité. La marge de manœuvre est étroite dans le secteur des finances mais laisse tout de même assez de liberté pour trouver des solutions alternatives (toujours légales). Il lui tient à cœur de transmettre cette attitude à son équipe, car c’est celle qui a marqué son chemin.
Aller simple pour la Suisse Né au Brésil dans une famille salutiste depuis cinq générations, il veut très tôt devenir salutiste lui aussi. Ses trois frères
ont l’ambition de devenir officiers de l’Armée du Salut, lui non : « Il fallait bien que l’un de nous gagne de l’argent », explique-t-il mali-cieusement.
Il endosse sa pre-mière fonction di-rigeante à quinze ans, alors que sa communauté sa-lutiste au Brésil cherche un chef de musique. Kenny est le seul à s’annoncer et montre déjà un de ses traits carac-téristiques : il ne se sent pas appelé à diriger mais assume ces tâches avec l’humilité et la rigueur né-cessaires.
En été 1990, il émigre en Suisse avec sa femme et ses enfants, Fernanda (6) et Leonardo (4). Il se rattache au Poste d’Aarau.
Après des études d’économie d’entre-prise, il cherche du travail malgré ses la-cunes en allemand. Il postule comme res-ponsable de la Brocante de Bâle et est en-gagé le jour d’après. Rétrospectivement, il réalise que ses chances auraient sûre-ment été limitées dans l’économie privée.
Sept ans plus tard, son chemin le mène dans le monde des finances, malgré une âme sensible au marketing. Il travaille comme comptable régional à Bâle, arrive en 2001 au Quartier Général et reprend en 2005 la direction de l’Unité d’organisation Finances et controlling QGT. Kenny Hofer souligne qu’il s’est senti appelé pour ce poste.
« Servir avec l’instrument »Maîtriser six instruments est un rêve lointain pour beaucoup de personnes mais une réa-lité pour Kenny. Son instrument de prédilec-tion actuel est le cavaquinho, instrument bré-
silien qui ressemble à l’uqulélé. Ses compo-sitions prennent parfois des airs de samba pour accompagner des mots d’allemand.Son cœur brûle pour la musique. Toutes les musiques l’inspirent, pourvu qu’elles véhiculent les valeurs de la foi chrétienne. Pour lui, la musique est « un don mer-veilleux que nous, êtres humains, avons reçu pour adorer Dieu et servir notre pro-chain ! »
L’étincelle de la musique, Kenny la fait re-jaillir sur les membres et amis du Poste de Berne en tant que responsable de louange et essaie de transmettre son en-thousiasme à son entourage pour adorer Dieu et choisir Jésus et l’Armée du Salut.
Nathalie Kropf
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Kenny Hofer pratique six instruments diffé-rents, dont la clarinette.
Kenny Hofer le touche-à-tout : « Sans actes, la foi est morte. »
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Kenny Hofer en bref
Age : 48 ansEtat-civil : marié avec LenaEnfants : Fernanda (27) et Leonardo (25)Profession : Responsable de l’Unité d’organisation Finances et controlling QGTHobbies : responsable louange, mu-sique, football
5«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011
Le saviez-vous ?
L’Armée du Salut internationale forme un réseau étonnant de générosité et de so-lidarité. Les Territoires qui ont beaucoup partagent avec ceux qui ont peu. Et les Territoires qui ont peu partagent avec ceux qui ont encore moins.Seul un tiers des Territoires est indépen-dant sur le plan financier. Les deux tiers restants dépendent du soutien et de la solidarité des autres Territoires. Pourtant, l’Armée du Salut grandit spécialement dans les Territoires financièrement faibles. C’est le cas de nos partenaires territoriaux. Le lieutenant-colonel Webb, Secrétaire en chef en Papouasie-Nouvelle-Guinée, ra-conte l’expansion régulière de son Terri-toire : « Prenons l’exemple de la nouvelle division de Sepik : il y a onze ans, il n’y avait aucun salutiste dans cette région ; maintenant, elle compte quatre Postes et 17 avants-Postes, dont trois deviendront proba-blement de vrais Postes cette année encore, et cinq avants-Postes supplémen-taires devraient être ouverts d’ici la fin de 2012. »
Le Territoire est toutefois dépendant d’un soutien financier extérieur. « Les grands problèmes tournent malheureusement toujours autour des finances. Vu la pauvreté et l’économie de notre nation, notre Terri-toire devra lutter pour pou-
voir survivre financièrement, quelle que soit la vitesse à laquelle nous grandissons en nombre. » Malgré toutes les difficultés, la foi des sol-dats et officiers de Papoua-sie-Nouvelle-Guinée est profonde et impressionne le lieutenant-colonel Webb : « Les salutistes d’ici mènent une vie spirituelle vivante et sont enthousiasmés par leur Dieu. Ils ont tellement peu ; pourtant, leur foi et leur joie
dans l’adoration montrent qu’ils ont beau-coup. »
A l’occasion des 40 jours de « partage et prière », nous voulons récolter de l’argent pour nos partenaires territo-riaux, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, la Zambie, l’Amérique du Sud (est) et l’Inde (sud-est) et soutenir leurs soldats et of-ficiers par l’intercession.
Une boîte de collecte est jointe à ce numéro de « dia-logue ». Nous vous invitons à participer à cette action, que ce soit comme personne,
« partage et prière » pour nos partenaires
A quoi renoncez-vous?Durant ces 40 jours d’action « partage et prière », nous vous invitons à renoncer à quelque chose qui vous coûte du temps, de l’argent ou de l’énergie. Il arrive parfois que de nouvelles perspectives s’ouvrent à nous lorsque nous délaissons nos habitudes ou planifions différem-ment notre temps. En outre, le renoncement donne aussi la possibilité de consacrer davantage de temps à cette campagne « 40 jours – Une vie motivée par l’Essentiel ».
Idées de renoncement :Croissants le matin, sucreries, Internet, Coca Cola, jeux virtuels, ca-fé, viande, iPod, Red Bull, commérages, chewing-gum, études des cours boursiers, achats de CD ou DVD, chocolat, déplacements en voiture, télévision, calcul des calories, achats de vêtements, chatter, SMS, écouteurs sur les oreilles, émissions de sport, fastfood, Face-book, lecture de journaux, etc.
Cette année, l’action de solidarité « partage et prière » sera liée à la campagne « 40 jours – Une vie motivée par l’Essentiel ». Les salutistes et amis de l’Armée du Salut Suisse, Autriche et Hongrie sont appelés à soutenir, par leurs prières et leurs finances, leurs frères et sœurs dans la foi salutiste vivant dans les quatre territoires partenaires.
famille, Poste ou petit groupe de la cam-pagne « 40 jours – Une vie motivée par l’Essentiel », afin que nous puissions en-semble faire ce geste de solidarité.
La collecte pour l’action « partage et prière » aura lieu dans votre Poste, le 17 avril, dernier dimanche de la campagne « 40 jours – Une vie motivée par l’Essen-tiel ».
Vous trouverez de plus amples informa-tions, sujets de prière et idées souswww.armeedusalut.ch/40jours.
Thomas Martin
Zambie : une salutiste en chemin.
L’Armée du Salut grandit en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Ici, lors de l’enrôlement de 35 nouveaux soldats.
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6 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011
En action - Brésil
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Un projet d’aide et de soutien destiné aux enfants et aux jeunes du Brésil porte ses fruits.
Le programme national comprend cinq institutions sociales de l’Armée du Salut offrant des programmes sociaux et de formation intégrés. Trois d’entre eux sont sous direction suisse.
La pauvreté constitue le plus grand problèmeLes objectifs de développement du mil-lénaire sont mis en œuvre ici, un accent particulier étant mis sur la lutte contre la pauvreté. Sous cette désignation, on ne comprend plus seulement la pauvreté économique, mais, de manière générale, le manque de chances et de possibilités.
Au cours de mes visites de projet, j’ai pu constater comment l’Armée du Salut, au travers de son travail, tente de redonner confiance aux individus et leur témoigne combien ils sont précieux. Le programme vise à aider les centres à améliorer la si- tuation sociale de ces enfants et jeunes
adultes vulnérables.
L’aide est devenue plus globaleChaque année les institutions sociales ac-cueillent et apportent une aide globale à près de 5 000 enfants et jeunes, âgés de 4 à 21 ans, accompagnés de leurs parents.Deux institutions offrent aux enfants des rues une aide directe au travers d’offres scolaires, de formations continues, de ser-vices de garderie et de programmes d’oc-cupation. Dans l’une des deux institutions, les jeunes délinquants bénéficient d’un ac-compagnement, de conseils et de cours.
L’Armée du Salut s’est adaptée aux exi-gences actuelles de la société brésilienne. On n’approfondit pas seulement les ma-tières traditionnelles, comme les mathéma-tiques et le portugais, mais des domaines tels que la santé et les droits civiques sont également enseignés. L’aide est devenue plus complète. Il existe notamment une aide et un traitement psychologiques pour les enfants et les jeunes accompagnés de leur famille, sous la forme d’entretiens avec des travailleurs sociaux et des psycholo-gues. Des diététiciennes favorisent une alimentation saine. Des questions liées au
genre et à la sexualité, ainsi que d’autres sujets actuels, sont également abordés. Les familles sont aussi plus étroitement in-tégrées dans les projets.
Le programme montre ses effetsOn constate une évolution positive parmi les enfants et les jeunes qui ont fréquenté le centre au cours des dernières années. Les enseignants confirment que les élèves ayant participé au programme sont très tranquilles, concentrés et consciencieux. Ils lisent et écrivent mieux que d’autres jeunes de leur âge.
La confiance de la population dans les institutions de l’Armée du Salut s’est for-tement accrue au cours des dernières an-nées. Les Centres sont bien intégrés dans les communes. Des écoles, des familles et des individus apportent régulièrement leur concours à l’Armée du Salut.
Chaque fois que je viens en visite et que je peux vivre les succès de certaines per-sonnes, je suis touchée et je suis recon-naissante d’avoir pu être un maillon de cette chaîne si importante.
Fernanda HoferTriste vie dans la rue pour beaucoup d’enfants : Bruno (10) sniffe de la colle blanche.
Des enfants dans le Centre d’intégration d’Arco Verde, à Campo de Santana, au sud de la capitale Brasilia. C’est une des cinq institutions sociales dans lesquelles le programme est mis en œuvre.
Voilà près de trois ans que l’Armée du Salut a lancé un programme destiné aux enfants et aux jeunes au Brésil. Il doit les aider, eux et leur famille, à se maintenir dans la société. Une tâche compliquée, car l’argent n’est pas le seul problème.
7«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011
Dossier - Adorer et grandir
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Le cœur de la chrétienté bat pour le Christ et ses paroisses. Un chrétien prétendant qu’il n’a pas de vision, passe à côté de la signification première de sa foi. Ce sont les non-croyants qui n’ont vraisemblablement pas de vision ou une vision réduite. Ils vi-vent sans vision.
Avoir une vision, c’est cultiver une idée pour l’avenir. En tant que chrétien et sa-lutiste, comment puis-je influencer mes semblables de manière positive et par la force de l’Esprit saint, de telle sorte que l’environnement dans lequel je vis de-vienne un peu meilleur ? Comment puis-je, par ma manière de vivre, conduire d’autres individus vers le Christ et soutenir mes co-religionnaires dans la communion et l’ado-ration ?
Je crois que c’est le bon moment pour nous, Armée du Salut, pour y réfléchir à nouveau. La vision de l’Armée du Salut n’a évidemment pas changé : cela reste le dé-veloppement du royaume de Dieu. Le pro-blème est ailleurs : comment puis-je à mon époque, en tant que salutiste, vivre avec une vision claire ? A l’ère de la technolo-gie, à l’ère de la communication, à l’époque des médias sociaux capables de déclen-cher une révolution ? A une époque où l’Eglise est critiquée et attaquée de toutes
Une vie motivée par l’essentiel – Une vision vécueJe vous recommande chaleureusement la campagne « Une vie moti-vée par l’essentiel ». Bien que sa désignation soit complétée par « 40 jours », elle ne se limite pas à un exercice à court terme que l’on oublie ensuite rapidement pour se replonger dans le train-train quotidien.
parts suite à certains graves dysfonction-nements ?
C’est un défi pour chaque époque. Et pourtant, malgré celle compliquée dans laquelle nous vivons, il est possible de dé-velopper une vision reposant sur une base biblique forte. Il y a cependant encore un deuxième domaine dans lequel nous de-vons avoir le courage de poser des ques-tions : ma vision sera-t-elle vivante ? Mettre en œuvre la vision, la réaliser dans mon quotidien, c’est quelque chose d’autre que de rapidement en ébaucher une. Je pense que quarante jours suffisent pour établir les priorités de ma vision personnelle ; cela peut toutefois durer une vie entière pour la réaliser.
C’est en cela que repose mon plus grand espoir et ma prière pour notre Territoire. Que nous prenions le temps d’à nouveau établir notre vision, de la comprendre, mais surtout : de la mettre en œuvre. J’espère que de nombreux membres de Poste, offi-ciers, employés et amis de l’Armée du Sa-lut saisiront cette occasion et vivront par ce biais une révolution personnelle et spi-rituelle qui influence tant leur vie que leur entourage.
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8 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011
Dossier - Adorer et grandir
Ce que signifie l’adoration dans ma vieIl existe bien des façons pour expérimenter des moments privilégiés avec Dieu. Que ce soit par la prière, la louange, en lisant notre Bible ou par tout autre moyen nous permettant d’entrer en communion avec notre Père céleste, ces instants où nous adorons Dieu de tout notre être, où nos regards sont centrés sur Lui, sont profondément réjouissants et source de motivation. En voici quelques exemples.
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AD Parmi les moments
privilégiés passés avec Dieu, il y a ceux qui m’unissent à lui au travers de mon i ns t r ument . Pen-dant les dix ans qui ont suivi ma conver-sion, je ne pouvais jouer que d’après les notes. Je souffrais de ce manque de li-berté.
Lors d’une soirée de louange, le pasteur, pianiste affirmé, me dit : « Joue ce que tu veux, laisse-toi inspi-rer ! » Prise au dépour-vu, j’abandonne mon être intérieur au Sei-gneur. Des paroles de louange défilent dans mon esprit, c'est alors
Le 2 février 2010, je terminais un an de chimiothérapie suite à une maladie rare et grave. Fin mars surviennent des dou-leurs dans la cuisse gauche. Commen-cent alors recherches et investigations nombreuses, pour fina-lement en découvrir la cause. Fin juillet, suite à un examen qui devait durer 24 heures, je me retrouve opérée trois heures et demie plus tard. Courant octobre, deux interventions.
Etonnement du per-sonnel médical : à leur avis, j’ai une résilience surprenante. Je fais les nombreux voyages et rendez-vous. Je mets l’accent sur le soutien spirituel de ma Com-munauté, sur l’aide
Le soir avant de m’endormir, je parle à Dieu, je prie pour ma famille, mes ca-marades, pour toutes sortes de choses. C’est un moment bienfai-sant, je me sens proche de Lui.
D’autres mo-ments forts où j’ai senti Dieu tout près de moi ont été les moments de louange avant les pique-niques de midi, lors des Kids-games l’été passé.
Dernièrement j’étais en camp de ski à Vey-sonnaz avec l’école. En admirant le pay-sage depuis les télécabines, je me disais que nous avions vraiment un grand Dieu.
Océane Boschung
précieuse et multiple de frères et sœurs, toutes catégories confondues !Lors de la troisième intervention, consé-quente à une erreur médicale, je dois rester deux jours supplémentaires en
milieu hospitalier. Je ne comprends plus ce qui m’arrive. Alors je demande à Dieu le « pourquoi ? ». Sa ré-ponse vient par une pensée inspirée de l’Esprit : « Ce temps, je te le donne comme un CADEAU, afin que tu cherches Ma face et demeures en Ma pré-sence ».
Ce n’était pas l’endroit que j’aurais imaginé pour une retraite spiri-tuelle ! Et pourtant, je vis là deux jours bénis,
où j’ai TOUT mon temps pour LUI.Je réfléchis à cette année particulière : qu’ai-je appris ? Les épreuves et diffi-cultés ont un but pour Dieu. Alors ? On est loin de percevoir et de comprendre dans le présent. Je crois avoir appris, au moins partiellement.
• J’ai appris à demander de l’aide • J’ai appris à recevoir du secours • J’ai appris à accepter l’imprévu • J’ai appris à être chamboulée • J’ai appris à être dans l’inconnu
Tout cela, un apprentissage dif ficile ! Mais toujours, la paix de Dieu m’a ac-compagnée. Je dis à ceux qui sont dans la souffrance et les difficultés : ne per-dez pas courage. La promesse de Jé-sus demeure : « Voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. » (Matthieu 28 : 20)
Marie Jean-Mairet
Océane Boschung (11), écolière.
Marie Jean-Mairet (72), mère de trois enfants et grand-maman de sept pe-tits-enfants. Bientôt 52 ans de mariage.
qu’une magnifique mélodie se met en place sur chaque pa-role adressée à Dieu ; je me sens portée par le Seigneur.
Il y a quelque temps, alors que je jouais dans un temple avec d’autres mu-siciens profession-nels, j’ai annoncé publiquement que je dédiais ce concert à Dieu. J’ai interprété les morceaux en étant conduite par Dieu dans leur inter-prétation et les gens dans l’assistance ont été touchés.
Myriam Ramseyer
Myriam Ramseyer (46), mère de quatre en-fants et grand-maman d’un petit garçon.
9«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011
Dossier - Adorer et grandir
La louange implique notre être entier dans chaque moment de nos journées, pas seu-lement dans les mo-ments prévus lors du culte communautaire.
On peut louer Dieu en chantant sa joie de le connaître, en le remer-ciant pour ses bienfaits ou en l’appelant au se-cours. C’est dans une telle situation que j’ai expérimenté une di-mension nouvelle de l’amour de Dieu pour moi : cela remonte à bien des années. Au bord du désespoir, le cœur inquiet, rempli de chagrin et d’an-goisse, mon avenir me semblait sans issue. Un soir, j’ai pris ma Bible et j’ai dit à Dieu « Je chercherai ta face jusqu’à ce que Tu me répondes et viennes à mon secours. » J’avais besoin d’une re la-tion intense avec mon Seigneur, de toute ur-
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Simone Haudenshild (72), arrière-grand-ma-man retraitée après 26 ans de « réponse au courrier des auditeurs » à Radio-réveil.
D-B-C = Déjeuner, Bible, Café : ma jour-née débute !
Pour lancer la journée, un texte tiré du livre de méditations bibliques, des lectures ré-gulières, souvent un chant. Pendant les
Heidi Oppliger est Responsable adjointe du foyer d’hébergement protégé « Haus Erna » à Vienne.
Mon temps d’adoration / de prière peut se présenter de façons très di-verses. Remer-ciement, inter-cession et de-mande en font toujours partie. Les priorités ont cependant changé au fil des années – et
continueront certainement d’évoluer. Pour l’instant, c’est l’aspiration à la proximité de Dieu qui est au premier plan. Et la de-mande devient toujours davantage dépôt d’une préoccupation ou de lâcher prise. Il y a aussi toujours des questions. Et même si Jésus m’accompagne toujours et par-tout, je peux très bien vivre malgré certains points qui restent non résolus ...
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Stefan Bühler (44), respon-sable louange.
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Adorer signifie aussi se réjouir dans la présence du Seigneur.A l’image, le soliste Wayne Ellington lors d’un concert de Gospel.
vacances, je lis volontiers des Psaumes parlant de la création et je parcours la na-ture équipée de bâtons de Nordic Walking.Mais il y aussi d’autres situations : quand, par exemple, lors de l’ouverture d’un nou-veau Foyer pour sans-abri, il faut oublier
tout déroulement ordonné de la journée. Le temps suffit à peine pour lire une pensée du jour et fi-nalement, harassée, avoir juste la force de se laisser tomber sur son lit au beau milieu de la nuit et de pen-ser : bonne nuit, grand Dieu – tu sais …
Major Heidi Oppliger
gence. Il m’a répondu, m’a comblée de paix.
Se réjouir en Dieu redonne du courage et fait fuir l’ennemi qui ne supporte pas la joie.Au fil des années, mon aspiration à une relation constante avec Lui s’intensifie. Je privilégie mon début de journée pour me mettre à l’écoute. Même les pires drames peuvent être l’occasion de grandir dans l’amour et la compréhension de nous-mêmes et de notre prochain. Dieu gué-rit, Il panse les blessures, Il comble notre cœur. Nous avons tout pleinement en Lui.
Simone Haudenshild
10 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011
Dossier - Adorer et grandir
Dieu seul peut nous faire grandir« Le jonc croît-il sans marais ? Le roseau croît-il sans humidité ? Encore vert et sans qu’on le coupe, il sèche plus vite que toutes les herbes. Ainsi arrive-t-il à tous ceux qui oublient Dieu, … » (Job 8 : 11-13)
« Les justes croissent comme le palmier, ils s’élèvent comme le cèdre du Liban. Plan-tés dans la maison de l’Eternel, ils pros-pèrent dans les parvis de notre Dieu. » (Psaume 92 : 13-14)
« L’Eternel fut avec Josaphat, parce qu’il marcha dans les premières voies de Da-vid, son père, et qu’il ne rechercha point les Baals ; car il eut recours au Dieu de son père, et il suivit ses commandements, sans imiter ce que faisait Israël. L’Eter-nel affermit la royauté entre les mains de Josaphat, à qui tout Juda apportait des présents, et qui eut en abondance des ri-chesses et de la gloire. Son cœur grandit dans les voies de l’Éternel, et il fit encore disparaître de Juda les hauts lieux et les idoles. » (2 Chroniques 17 : 3-6)
La recette semble simple, mais pourtant si compliquée. Ne pas oublier le Seigneur, suivre Ses commandements, être solide-ment enracinés dans la maison de l’Eter-nel, nous pouvons y consacrer toute une vie, sans y parvenir parfaitement.
Dieu, aide moi à grandir !
Jésus montre l’exemple :« Jésus les appela, et leur dit : Vous sa-vez que ceux qu’on regarde comme les chefs des nations les tyrannisent, et que les grands les dominent. Il n’en est pas de même au milieu de vous. Mais quiconque veut être grand parmi vous, qu’il soit votre serviteur; et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous. Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. » (Marc 10 : 42-45)
Jésus ne réprimande pas Jacques et Jean désirant être assis à Ses côtés, lorsqu’Il sera dans Sa gloire. Au contraire, Il leur donne le mode d’emploi. Pour grandir aux yeux de Dieu, nous devons nous faire pe-tits aux yeux des hommes.
Attention à ne pas se laisser déborderSe mettre au service de son prochain, même si ce n’est pas toujours agréable, c’est à la portée de tout le monde. Alors nous nous mettons en route et souvent nous agissons avec nos propres moyens. Nous nous engageons un peu partout, multiplions nos activités et finalement nous essoufflons et nous retrouvons débordés, jusqu’à en oublier l’essentiel.
Un peu à l’image de Marthe, qui s’affairait à ses tâches domes-tiques. Elle pensait bien faire en se dévouant au service du Maître, mais l’essentiel est ailleurs. L’essentiel c’est de se nourrir de la Parole, de passer du temps dans la présence du Père, d’adorer et glori-fier notre Dieu. Ce n’est qu’en prenant le temps de revenir inlassable-ment à la source d’eau vive, que nous pour-rons grandir et rendre notre service efficace.
Sébastien Goetschmann
Chaque chrétien éprouve le désir de grandir dans sa foi, de s’affermir et de ressembler toujours plus au Christ. Dieu nous offre les solutions pour que nous n’ayons pas l’impression de stagner, voire parfois de reculer.
C’est en nous abreuvant à la source céleste intarissable que nous pourrons grandir et porter de bons fruits.
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11«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011
Echos
Week-end « Design for Life »
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Chacun de nous est venu avec ses propres attentes, ses questions, ses doutes. Nous avons entamé un retour sur notre passé pour mieux comprendre notre présent et pour avancer plus sûrement dans notre futur. Ce fut vraiment une expérience en-richissante. Quel soulagement de réaliser combien Dieu nous aime pour ce que nous sommes et non pour ce que nous faisons !
Malgré ma difficulté à m’abandonner avec confiance dans Ses Bras, je me suis lais-sée toucher par son Amour inconditionnel. Que cela fut apaisant pour moi qui suis souvent dans l’affairement !
Les responsables formaient une équipe très soudée, même s’ils ont dû combler l’absence bien malheureuse de l’organisa-trice principale : Daniela Zurbrügg. Celle-ci a d’ailleurs, malgré son état grippal, sou-tenu tout le monde par sa pensée bien-veillante et tout son travail préparatoire.
Les enseignements donnés tour à tour par les chefs de groupe furent tous de qualité, créatifs et pleins d’humour. Nous avons aussi eu des moments de partage en pe-tits groupes qui furent l’occasion d’aller à la découverte de notre personnalité. Tout ce programme fut entrecoupé de repas déli-cieux, tandis que, pendant le temps libre, le soleil invitait à la balade.
Nous en sommes repartis les uns apaisés, d’autres confirmés dans leurs impressions, d’autres encore encouragés à avancer dans leurs projets.
Nous avons vécu deux jours dans une ambiance fraternelle, nous avons loué Dieu ensemble, puis nous sommes repar-tis chacun de notre côté, sachant un peu mieux qui nous sommes et, surtout, avec un vrai projet pour notre vie, un « Design for Life ».
Katia Desboeufs
Du 4 au 6 février dernier, nous avons délaissé notre vie trépidante pour découvrir un peu mieux quelles créatures merveilleuses nous sommes et de quels dons Dieu nous fait cadeau. Tout cela se déroulait au beau milieu des sapins majestueux des Franches-Montagnes.
« Design for Life » un week-end pour partir à la rencontre de soi-même au milieu des sapins des Franches-Montagnes.
Annonce
Week-end détente et méditation
Lieu : La Pelouse à Bex.
Arrivée : Samedi 21 mai dès 11h. Le pro-gramme débute à 12h avec le repas.
Clôture : Dimanche 22 mai vers 15h30.
Week-end : 150 fr. (170 fr. « solidarité »)CCP : 20-9012-2. Uniquement par CCP !
Délai d’inscription : 15 avril.
Activités à choix du samedi après-midi :• walking :avec ou sans bâton, prenez votre matériel.
• bains à Lavey :prévoyez linge et maillot. L’entrée n’est pas comprise dans le prix du week-end.
• promenades libres :musées, mine de sel, nature, etc.
Animation :Mariette STREIFFPaulette EGGER
Pour tous renseignements, contactez :
Paulette EGGERBd d’Yvoy 151205 GENEVETéléphone : 022 321 50 92En cas d’absence, laissez un message sur le ré[email protected]
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12 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011
Echos
Chacune de ces phrases était complé-tée par des mots tels que : « Journée très riche, bravo, merci Christianne et Paulette, à refaire ! » mots que je m’empresse de re-transcrire !
« Par sa seule puissance, par l’action de l’Esprit, la famille du Père, dans l’amour s’agrandit. On est soeur, on est frère, par Jésus réunis, par l’amour, la prière, le monde est reconstruit » (Unisson 227)
Monique Bürki, Saint-Aubin
Christianne Winkler, auteur du « Manuel pour les Groupes féminins et seniors » a introduit cette rencontre en nous invitant à construire l’avenir sur le fondement éta-
Journée de formation groupes féminins et seniors
Une dizaine de Postes était représentée lors de cette journée de formation groupes féminins et seniors.
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C’est dans le cadre idyllique du Restaurant de la Plage à Yverdon que les responsables deSociété et Famille ont été conviés samedi 12 février.
Rappel des qualités requises pour les responsables, facile à com-prendre : « Si le Seigneur ne bâtit pas la maison, les maçons travaillent en vain. »
Ruth Rossier, Moudon
Merci de nous avoir rappelé combien il est im-portant de proclamer Christ à la Ligue, de gagner des âmes pour lui.
Mary Papeguay, Genève 1
Au travers de ses servantes, le Seigneur m’a rappelé l’ur-gence de construire « ensemble » son Royaume, malgré nos différences ! Loué soit Dieu !
Jacques Tchanz, Vevey
Test pour se connaître soi-même, mais qui nous connaît mieux que Dieu lui-même ? Programme centré sur Dieu et la prière.
Yvonne Morier-Genoud, Aigle
Le test d’auto-évaluation (disc) très révélateur, m’a fait découvrir le profil de ma personnalité. C’est une ex-cellente boîte à outils pour « redinamiser » nos ren-contres !
Une pièce de puzzle isolée ne sert à rien, nous sommes appelés à construire en-semble le royaume de Dieu.
Simone Bonnevaux, Orbe
Journée pleine de soleil, également dans nos coeurs. Merveilleux moment de partage et excellent repas ! Merci au Seigneur.
Jocelyne Jaccard, Yverdon
Dieu m’a donné la réponse pour la suite de mon ministère. Alors oui Seigneur, avec courage et avec ta force, je relève la tête, et j’accepte ton mandat.
Marie-Claire Dupuis, Neuchâtel
Encouragement à croître spirituelle-ment, à gagner des personnes pour Christ, et à pourvoir à la communica-tion fraternelle.
Jeanine Maquelin, Moudon
Il est utile de se connaître soi-même et de prendre connaissance que nous ne fonctionnons pas tous de la même manière. Dans un team, nous nous complétons par nos différences, richesse et défi en sont les fruits.
Ruth Berner, Renens
Amitié partagée, journée bien préparée. Tout ce que nous avons entendu a été un enrichissement.
Liliane Huguenin, La Chaux-de-Fonds
bli en la personne de notre Sauveur Jé-sus-Christ. Paulette Egger, quant à elle, a complété cet outil précieux par des titres de livres, programmes ou autres adresses
internet utiles. Brigitte Heiniger, officière à Bâle 1, bientôt appelée à prendre des res-ponsabilités au sein de Société et Famille, participait également à cette rencontre.
Voici quelques extraits des points forts de cette journée, exprimés par les divers participants :
13«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011
Lu pour vous
Le culte personnel
Philippe PomierEditions EvangelizatiumISBN 9910000063756
Dans le numéro de décembre nous vous avions présenté le livre « Je ne vous dis pas tout ! » du même auteur. L’authenticité de l’écriture de Philippe Pomier, la profon-deur et la praticabilité de ses propos, nous ont poussés à remettre son ouvrage sur le métier.
Traiter le sujet du culte personnel n’a ef-fectivement rien d’aléatoire : il est déso-lant d’entendre de la part de beaucoup de chrétiens convertis, combien peu de temps ils passent dans la présence de Dieu : « Je lis le verset du jour et j’y repense de temps en temps », ou bien : « Pour moi, tout est prière, je n’ai pas besoin de culte personnel pour cela », ou encore : « La Bible est trop fatigante, je préfère les ro-mans chrétiens ». Vous trouvez cela nor-mal ? Notre force vient de la parole de Dieu, c’est elle qui nous montre le Père et synchronise nos pensées avec les pen-sées de Dieu (au lieu de nous brancher au monde). Tant que nous croyons vraiment que la Bible est la parole de Dieu, il n’est pas admissible de l’ignorer. Si nous deve-nons négligents dans ce domaine, nous deviendrons tièdes, faibles, insatisfaits.
Mais alors comment faire ? Philippe Po-mier nous confie dans son livre « Le culte personnel » un mode d’emploi fascinant à lire (car plein d’exemples concrets – par-fois drôles, parfois tragiques), praticable au quotidien et avec un effet durable. Car le culte personnel, « c’est savoir combattre l’ennemi et résister aux tentations, c’est sa-voir vivre une vie de disciple. »
Gabrielle Keller
Espoir est le journal de l’Armée du Salut destiné à répandre la Bonne Nouvelle de Jésus-Christ en Suisse, en France et en Belgique. Aidez-nous, abonnez-vous et distribuez notre journal !
Soyez des diffuseurs d’EspoirRépandez la bonne Nouvelle !
Oui, je m’abonne pour une année au bimensuel « Espoir »
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A envoyer à: Armée du Salut, Service des abonnements, Case postale 6575, 3001 [email protected]
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Avenir du RASP Pour la première fois depuis 1999, il n’y aura pas de camp RASP à Gruissan en oc-tobre 2011. Durant toute cette année, une équipe développe des RASP-Events, une fois par mois. C’est une plateforme d’évan-gélisation et d’échange par des sports funs. Nous organisons des animations et sommes prêts à aider des groupes à réa-liser des événements locaux.
L’accent est mis sur trois éléments de base : Matériel de qualité / Enseignement de qualité / Valeurs de qualité.
Les prochains événements :05.3.2011 Cascade de glace18.4.2011 Escalade à Sottens
Suis-nous sur notre groupe ouvert sur Fa-cebook : Rasp Events ou sur :www.radicalsports.ch
MADLe Radical Sports se diversifie. Ici une soirée escalade à Niederwangen, en décembre 2010.
14 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011
Nota bene
Agenda des Chefs
Commissaires Kurt et Alicia Burger, Chefs de Territoire :18 mars : Conseil Stratégique, Berne24 mars : Int. Pension Fond, Londres03 avril : Journée spirituelle, Centre de formation, Bâle10 avril : Culte Poste d’Orbe11 avril : AGCK présidium, SEK Berne
Colonel Franz Boschung, Secrétaire en chef :18 mars : Conseil Stratégique, Berne24 mars : Conférence VFG
80 ans14 avril : Major Arlette Flückiger-Gut, Ch. de Montaillet 3, 1880 Bex
75 ans19 mars : Commissaire Paula Frei-Berweger, Auchenweg 5, case postale 4222, 3604 Thoune22 mars : Major Jules-Henri Volet-Hal-ler, Route d’Aigle 37, 1880 Bex
Félicitations
Au 1er avril 2011Les lt-colonels Michael et Joan Parker, officiers du Territoire Royaume-Uni et Répu-blique d’Irlande, actuellement Chefs division-naires, Division Londres Centre, deviendront Secrétaire en chef, respectivement Secré-taire territoriale des ministères féminins (MF), pour le Territoire Indonésie, avec promotion au grade de colonel. Ils succèdent aux lieu-tenants-colonels Mickey et June McLaren qui étaient en place ad-intérim.
Au 2 avril 2011Les commissaires James et Janice Condon, officiers du Territoire Australie Est, actuellement Secrétaire international, res-pectivement Secrétaire des MF, Zone Pa-cifique Sud et Asie Est, deviendront Chefs territoriaux du Territoire Australie Est, en rem-placement de la commissaire Linda Bond. Le commissaire James Condon deviendra Commandant territorial et la commissaire Ja-nice Condon Présidente territoriale des MF.
Les lt-colonels Alistair et Astrid Her-ring, officiers du Territoire Nouvelle-Zélande, Fidji et Tonga, actuellement Secré-taire en chef, respectivement Secrétaire des programmes du Territoire Europe Est, sont appointés au Quartier Général international. Le lieutenant-colonel Alistair Herring devien-dra Secrétaire international pour la Zone Pa-cifique Sud et Asie Est et la lieutenante-co-lonelle Astrid Herring deviendra Secrétaire des MF pour cette Zone. Ils prendront leurs nouvelles responsabilités avec promotion au grade de commissaire – le lieutenant-colo-nel Alistair Herring le 2 avril 2011 et la lieute-nante-colonelle Astrid Herring le 3 avril 2011. Les majors Alastair et Carole Bate, of-ficiers du Territoire USA Est, servant actuel-lement au Quartier Général divisionnaire de ce Territoire, deviendront Secrétaire en chef, respectivement Secrétaire territoriale des MF du Territoire Europe Est, avec promo-tion au grade de lieutenant-colonel.
En suivant les conclusions du Haut-Conseil 2011, la commissaire Linda Bond, a de-mandé au commissaire Barry Swanson de continuer d’exercer son rôle de Chef du Staff, ce qu’il a accepté avec plaisir.
La commissaire Sue Swanson, actuel-lement Secrétaire mondiale des MF, est ap-pointée Présidente mondiale des MF dès le 2 avril 2011. Elle succèdera ainsi à la com-missaire Helen Clifton qui partira à la retraite.
Nouvelles internationales
La commissaire Sue Swanson continuera de servir comme Présidente mondiale, Sal-vation Army Scouts, Guides and Guards.
La commissaire Linda Bond a appointé la major Lorraine Hart, servant actuellement dans le Territoire Canada et Bermudes, pour être sa Secrétaire privée, dès le 2 avril 2011. Elle succèdera au major Richard Gaudion qui prendra des responsabilités dans le Ter-ritoire Royaume-Uni et République d’Irlande. Le colonel Massimo Paone, qui dirigeait l’Armée du Salut en Italie, devient Chef de Territoire France et Belgique. Il remplace le colonel Alain Duchêne, retraité depuis le 31 janvier 2011.
Mutations nationales au 1er juillet
Les majors Hervé et Deborah Cachelin, TP Centre de formation, respectivement Direc-tion de l’administration de celui-ci, deviennent CD et Secrétaire divisionnaire S&F Division Est.
Les majors Jean-Marc et Nathalie Flückiger, Poste de La Chaux-de-Fonds, de-viennent TP, respectivement collaboratrice au Centre de formation.
Les majors Markus et Renée Zünd, Poste de Poole (UK), prennent la direction du Poste de Bâle 1, dès le 1er novembre 2011.
Les lieutenants Markus et Silvia D’Ales-sandro, Poste de Sissach, prennent la direc-tion du Poste de St-Gall.
Le capitaine Ruedi Odermatt, collabora-teur du Poste de St-Gall, devient responsable du domaine social de ce même Poste.
La candidate Christin Stachl, Poste de Karlsruhe (All), effectue un stage au Poste de Wattwil de mars à août. Cadette dès sep-tembre, elle se rendra au Poste de Sissach (temps partiel) et au Centre de formation.
Les majors Traugott et Brigitte Heiniger, Poste de Bâle 1, deviennent collaborateur (pro-tem) du Poste d’Adelboden, respectivement collaboratrice S&F au QG.
Le major Bernhard Wittwer, CD Berne, aura en plus la responsabilité de la Direction du Poste d’Adelboden.
Les capitaines Andreas et Anne-Marie Fuhrer, Poste de Nyon (pro-tem) pour la capi-
taine Anne-Marie Fuhrer, prennent la direction du Poste de Genève 2.
Les capitaines Yves et Isabelle Dawans, Poste de Malleray, prennent la direction du Poste d’Orbe.
Les capitaines Pascal et Murielle Donzé, Poste d’Orbe, prennent la direction du Poste de Tramelan.
Les majors David et Clara Hodge, Poste de Genève 2, partent au Territoire USA Sud-est.
Les majors Beat et Annette Rieder, QGD Est, prennent des fonctions au Territoire du Royaume-Uni et d’Irlande.
La major Evelyne Rothacher, Service de coaching (60%) Division romande, prend en plus la responsabilité de la Formation d’adultes francophone à 40%.
Officiers qui partiront à la retraite en 2011 :Major Philippe Bürki, février, continue à travailler jusqu’en juinCommissaires Kurt et Alicia Burger, aoûtMajor Christianne Winkler, septembreMajor Edith Ringger, octobre
Mutations nationales (suite)
15«dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011
Détente
Humour
Une question d’apparenceUne femme d’âge mûr a une crise cardiaque et se re-trouve à l’hôpital. Sur la table d’opération, proche de la mort, elle aperçoit une intense lumière. Elle voit Dieu et lui demande : « Mon heure est-elle arrivée ? »
Dieu lui répond : « Non ! Il te reste 43 ans, 2 mois et 8 jours à vivre. »A son réveil, elle décide de demeurer à l’hôpital, de se faire remonter le visage, faire une liposuccion, injecter du colla-gène dans les lèvres, faire refaire les seins et tout le reste.
Intolérance :- Mes voisins de l’étage au dessus sont vraiment insupportables !
- Ah bon ? Pourquoi ?
- Hier à deux heures du matin, ils ont tapé du pied sur le plancher pendant au moins une heure !!! - Et ils t’ont réveillé ? - Non, heureusement ! A cette heure-là j’étais en train de jouer de la trompette.
Comics
SudokuIl faut placer dans la grille, par ligne ho-rizontale, verticale, également dans les 9 carrés, les chiffres de 1 à 9, sans ex-ception.
Solution
Ils peuvent être mis dans n’importe quel ordre. Vous devez retrouver la totalité des chiffres : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8 et 9. Voilà, le défi est lancé, à vous de jouer !
Règles du jeu
Comme elle devait encore vivre longtemps, cela en valait la peine.Après sa dernière opération, elle sort de l’hôpital, tra-verse la rue et se fait heurter par un camion. Elle en meurt sur le coup. Arrivée au ciel devant Dieu, elle lui demande : « Il me semble que je devais vivre encore 40 ans et plus ! Pourquoi ne m’avez-vous pas fait éviter la trajectoire de ce camion ? »
Et Dieu répond : « Oh désolé, je ne t’avais pas reconnue ! »
16 «dialogue» · mensuel de l’Armée du Salut · mars 2011
Maintenir le dialogue
Impressum
JAB
3001 Berne
Mensuel pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut. www.armeedusalut.ch
Edition et rédactionQuartier Général Suisse-Autriche-HongrieLaupenstrasse 5 - CP 6575 - CH-3001 BerneTéléphone 031 388 05 [email protected] changements d’adresse doivent nous être directement communiqués.
Equipe de rédactionMartin Künzi (Chef marketing et communication)Gabrielle Keller (Responsable Rédaction), Sébastien Goetschmann (Rédacteur)André Sterckx (Berne), Christine Volet-Sterckx (Haïti), Monique Bürki (St-Aubin), Annelise Bergmann et Pascal Donzé (Orbe).
Layout Rolf MesserliImpression Rub Graf-Lehmann SA, BerneFondateur William BoothGénéral Shaw CliftonChef de territoire Kurt Burger
Abonnement annueldialogue CHF 46.— | 65.—*Espoir CHF 48.— | 67.—** Etranger
Dans le prochain « dialogue »
Le prochain dossier abordera le sens des verbes servir et gagner. Jésus demande à ses disciples d’aller prêcher dans toutes les nations pour gagner le plus grand nombre d’âmes possible.
C’est à la manière du Christ, en étant humble et en se faisant les serviteurs de notre prochain, que le message de l’Evan-gile aura de l’impact.
Rédaction
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Thème du dossier Servir et gagner
« Tu me donnes le bouclier de ton salut, Ta droite me sou-tient et je deviens grand par ta bonté. » Psaumes 18 : 36
Dialoguer avec Dieu
Prier pour d’autres chrétiensPaul est un modèle en matière d’inter-cession pour ses coreligionnaires : « Voilà pourquoi nous aussi, depuis le jour où nous en avons été informés, nous ne ces-sons de prier Dieu pour vous. Nous de-mandons que vous soyez remplis de la connaissance de sa volonté, en toute sa-gesse et intelligence spirituelle, pour mar-cher d’une manière digne du Seigneur et lui être entièrement agréables. Vous aurez pour fruits toutes sortes d’œuvres bonnes et vous progresserez dans la connais-sance de Dieu, vous serez fortifiés à tous points de vue par sa puissance glorieuse pour être toujours et avec joie persévé-rants et patients. » (Colossiens 1 : 9-11)
La prière de Paul peut nous servir de ligne directrice. Nous prions Dieu,• Qu’ils comprennent qu’ils doivent agir selon la volonté de Dieu et parvenir à la sagesse et à la connaissance spirituelle.• Qu’ils honorent et servent Dieu et le connaissent toujours mieux.• Qu’ils soient remplis de la force de Dieu pour faire face aux défis quotidiens.
Heidi Knecht, major
Depuis toute petite, le hoc-key sur glace est ma pas-sion. En 1991, vers l’âge de huit ans, je me suis même vue aux Jeux Olympiques. Un rêve impossible, si peu y participent et surtout, le hoc-key féminin n’était même pas une discipline olympique. Elle ne le devint qu’en 1998. C’est dire si les gens étaient sceptiques autour de moi, mais j’y ai cru jusqu’à en faire ma priorité.
A l’âge de 17 ans, je participais avec l’équipe suisse à un tournoi qualificatif pour les JO de Salt Lake City. Il fallait remporter le dernier match contre le Japon, bien plus faible que nous, pour que mon rêve se réalise. Mais tout est allé de travers. 2-2 à la fin du match et la qualification était manquée pour un petit but. Mon monde s’est écroulé autour de moi. J’ai levé les yeux au ciel et ai crié : « Jésus prends ma vie et fais-en ce que tu
veux ! » Sa paix m’a envahie et une petite voix me souf-fla : « Non, tu n’as pas tout perdu, car je t’aime encore. »
Mes priorités ont alors chan-gé, le hockey est resté ma passion, mais plus le centre de ma vie. Et quatre ans plus tard, le même cas de figure s’est représenté. Une vic-toire dans le dernier match
du tournoi qualificatif, cette fois-ci contre la Chine, bien plus forte, pour participer aux JO. Un match incroyable et nous gagnions grâce à un but inscrit à quatre seconde du terme.
Mon rêve s’est réalisé. Je me suis retrouvée dans le stade Olympique de Turin en 2006, lors de la Cérémonie d’ouverture. Ce fut pour moi un énorme cadeau de Dieu. Sans Lui rien n’aurait été possible. Il m’avait amenée là, Il avait rendu l’impossible possible !
Sandrine Ray
Quand Dieu rend l’impossible possible
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Quand le rêve devient réalité.