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Diapositives CDC pour le personnel de santé aux État-Unis*3 décembre 2014
Maladie à virus Ebola (Ebola)
Centers for Disease Control and PreventionBureau du directeur
Présentation du 3 décembre 2014 qui sera mise à jour chaque vendredi avant 17 h. Pour connaître les dernières informations, veuillez visiter www.cdc.gov/ebola. *La présentation contient des documents du CDC, de MSF et de l'OMS
1
Virus Ebola Prototype : agent
pathogène de la fièvre hémorragique virale Filovirus : virus ARN
enveloppé, non segmenté à brin négatif
Pathologie sévère avec fort taux de mortalité
Absence de traitement ou de vaccin spécifique
> 20 cas précédents de flambées de virus Ebola et virus Marburg
Flambée de virus Ebola en Afrique de l'Ouest en 2014 causée par l'espèce Ebolavirus Zaïre (cinq espèces connues de virus Ebola).
2
Virus Ebola Virus zoonotique - les chauve-souris sont probablement le
réservoir le plus probable, bien que l'espèce n'ait pas été identifiée
Cas de débordement d'animaux sauvages contaminés (ex. chauves-souris frugivores, singes, céphalophes) à humains, suivis de transmission interhumaine.
3
Figure. Incidence cumulée de la maladie à virus Ebola (MVE)* — Afrique de l'Ouest, 3 décembre 2014
* Nombre cumulé de cas de MVE répertoriés auprès de l'OMS
4
Flambée Ebola 2014Cas répertoriés en Guinée, au Libéria
et en Sierra Leone
Ce graphique montre le nombre cumulé de cas répertoriés en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone fournis par les bilans de l'OMS entre le 25 mars 2014 et le dernier bilan du 2 décembre 2014.
5
3/13/1
94/6
4/24
5/12
5/30
6/17
7/57/2
38/1
08/2
89/1
510/3
10/21
11/811/2
612/1
40
1000
2000
3000
4000
5000
6000
7000
8000
9000
Total Cases, Guinea
Total Cases, Liberia
Total Cases, Sierra Leone
Date du compte rendu de l'OMS 2014
Nombre de cas
Cas et décès liés à Ebola*
Décompte actualisé des cas disponible sur http://www.cdc.gov/vhf/ebola/outbreaks/2014-west-africa/case-counts.html. *Rapport émis par l'OMS sur la base des chiffres fournis par les Ministères de la santé **Les flambées de MVE au Sénégal, au Nigéria et en Espagne ont respectivement pris fin le 17 octobre, le 19 octobre et le 2 décembre 2014. 6
Date du rapport
Nombre total de
cas
Cas confirmés
Nombre total de décès
Guinée 30 nov. 2014 2 164 1 929 1 327
Libéria 28 nov. 2014 7 635 2 801 3 145
Sierra Leone
30 nov. 2014 7 312 5 978 1 583
États-Unis 24 oct. 2014 4 4 1
Mali 23 nov. 2014 8 7 6
Nigéria** 15 oct. 2014 20 19 8
Espagne** 27 oct. 2014 1 1 0
Sénégal** 15 oct. 2014 1 1 0
TOTAL 17 145 10 740 6 070
Cas de MVE (États-Unis) La MVE a été identifiée aux États-Unis chez quatre individus, un (le
patient zéro) qui a voyagé du Libéria à Dallas au Texas, deux professionnels de santé qui ont participé aux soins du patient zéro et un professionnel d'un organisme d'aide médicale ayant voyagé entre la Guinée et New York. Patient zéro – Les symptômes sont apparus le 24 septembre 2014, soit environ
quatre jours après l'arrivée du patient, il a sollicité une attention médicale au Texas Health Presbyterian Hospital de Dallas le 26 septembre, a été admis à l'hôpital le 28 septembre et les analyses ont confirmé la MVE le 30 septembre. Le patient est décédé le 8 octobre.
Professionnel de santé du Texas, cas n°2 – A soigné le patient zéro, a procédé à une auto-surveillance et signalé à l'hôpital un début de fièvre. MVE confirmée le 10 octobre. Guéri, il est sorti du NIH Clinical Center le 24 octobre.
Professionnel de santé du Texas, cas n°3 – A soigné le patient zéro, a procédé à une auto-surveillance et signalé à l'hôpital un début de fièvre. MVE confirmée le 15 octobre. Guéri, et est sorti de l'Emory University Hospital à Atlanta le 28 octobre.
Professionnel d'un organisme d'aide médicale, cas n°4 – A travaillé auprès de patients infectés par Ebola en Guinée, a procédé à une auto-surveillance et signalé une fièvre. MVE confirmée le 24 octobre. Guéri, il est sorti de Bellevue Hospital à New York le 11 novembre.
7
Informations sur les cas d'Ebola aux États-Unis disponibles sur http://www.cdc.gov/vhf/ebola/outbreaks/2014-west-africa/united-states-imported-case.html.
Cas de MVE (États-Unis)
Durant cette flambée, cinq professionnels de santé et un journaliste ont été infectés par le virus Ebola durant un séjour en Afrique de l'Ouest et ont été transférés vers des établissements hospitaliers aux États-Unis. Cinq de ces patients ont guéri. L'un des professionnels de santé est décédé le
17 novembre après avoir été rapatrié de Sierra Leone vers le Nebraska Medical Center.
8
Transmission du virus Ebola Le virus est présent en grande quantité dans le sang, les
fluides corporels et les excréments des patients symptomatiques infectés par la MVE.
Possibilités de transmission interhumaine Par contact direct (par le biais d'une lésion cutanée ou par les
muqueuses) avec le sang ou les fluides corporels d'un patient infecté par la MVE.
Par des plaies (aiguilles ou objets tranchants contaminés par la MVE)
Par contact direct avec la dépouille d'une personne décédée du virus Ebola
Par contact indirect avec le sang ou les fluides corporels d'un patient infecté par la MVE via un objet contaminé (draps souillés ou ustensiles utilisés)
Ebola peut aussi se transmettre par contact avec le sang, les fluides ou la viande d'un animal infecté Peu de probabilité que les chiens puissent être infectés par le virus
Ebola Aucun cas de chien ou de chat atteint par la maladie d'Ebola, ou
susceptible de transmettre le virus Ebola, n'a été rapporté.9
Détection du virus Ebola dans les différents
fluides du corps humain sur la durée
10
Transmission interhumaine
Les personnes infectées ne sont pas contagieuses avant l'apparition des symptômes
L'infectiosité des fluides corporels (c'est-à-dire la charge virale) augmente avec l'aggravation de l'état du patient
La dépouille des personnes infectées décédées est extrêmement infectieuse
La transmission interhumaine du virus Ebola par inhalation (aérosols) n'a pas été démontrée
11
Évaluation des risques de la MVE
**Site web du CDC pour connaître les zones affectées actuellement : www.cdc.gov/vhf/ebola
EXPOSITION À HAUT RISQUE
Expositions percutanées (ex. piqûre d'aiguille) ou muco-cutanées avec le sang ou les fluides corporels d'une personne atteinte d'Ebola et symptomatiqueOUExposition à du sang ou à des fluides corporels (incluant mais ne se limitant pas aux selles, à la salive, à la sueur, à l'urine, aux vomissures et au sperme) d'une personne atteinte d'Ebola et symptomatique, sans port d'un équipement de protection individuelle (EPI) appropriéOUManipulation du sang ou des fluides corporels d'un patient atteint d'Ebola sans équipement de protection individuelle (EPI) ou sans appliquer les précautions en matière de biosécuritéOUContact direct avec un cadavre sans port de l'EPI approprié dans un pays posant un risque important de transmission du virus Ebola ou dans le cas de zones urbaines avec des niveaux de contrôle faiblesOUAvoir vécu au sein du même foyer et avoir prodigué des soins à une personne atteinte d'Ebola et symptomatique
RISQUE MODÉRÉ
Dans un pays posant un risque important de transmission du virus Ebola ou présentant des cas dans des zones urbaines avec des niveaux de contrôle faibles :• Contact direct avec une personne atteinte d'Ebola
et symptomatique ou avec ses fluides corporels, avec port de l'EPI approprié
• Tout soin apporté à un patient dans un autre établissement de santé
OU
Contact proche dans des foyers, établissements de santé ou lieux communautaires avec une personne atteinte d'Ebola et symptomatique• Un contact proche signifie s'être tenu pendant une
durée prolongée à moins de 3 pieds (soit 1 mètre environ) d'une personne atteinte d'Ebola et symptomatique, sans port de l'EPI approprié
Évaluation des risques de la MVE (suite)
**Site web du CDC pour connaître les zones affectées actuellement : www.cdc.gov/vhf/ebola
RISQUE FAIBLE (mais non nul)
Séjour dans un pays posant un risque important de transmission du virus Ebola ou présentant des cas dans des zones urbaines avec des niveaux de contrôle faibles au cours des 21 derniers jours, sans exposition connueOUAvoir eu un contact direct bref (par exemple, une poignée de main) sans port d'EPI approprié avec une personne atteinte d'Ebola, alors que cette personne était aux premiers stades du développement de la maladieOUProximité brève, comme se tenir dans la même pièce pendant une période brève, avec une personne atteinte de la maladie d'Ebola et symptomatiqueOUDans un pays ne posant pas de risque important de transmission du virus Ebola ou ne présentant pas de cas dans des zones urbaines avec des niveaux de contrôle faibles : contact direct avec une personne atteinte d'Ebola et symptomatique ou avec ses fluides corporels, avec port de l'EPI appropriéOUVoyager en avion avec une personne atteinte de la maladie d'Ebola et symptomatique
RISQUE D'EXPOSITION NON IDENTIFIABLE
Contact avec une personne asymptomatique qui a été en contact avec une personne atteinte d'EbolaOUContact avec une personne atteinte d'Ebola avant qu'elle développe la maladieOUSéjour dans un pays posant un risque important de transmission du virus Ebola ou présentant des cas dans des zones urbaines avec des niveaux de contrôle faibles il y a plus de 21 joursOUAvoir été dans un pays touché par des cas d'Ebola, mais sans risque important de transmission ou de cas dans des zones urbaines avec des niveaux de contrôle faibles, et ne pas avoir été exposé comme défini ci-dessusOUÊtre resté dans ou à proximité immédiate d'un avion ou d'un bateau pendant toute la durée du transport dans un pays posant un risque important de transmission du virus Ebola ou présentant des cas dans des zones urbaines avec des niveaux de contrôle faibles, et ne pas avoir eu le moindre contact direct avec un membre de la communauté concernée
Pathogénèse du virus Ebola
Infection directe des tissus
Dérèglement du système immunitaire
Collapsus hypovolémique et vasculaire
Anomalies électrolytiques
Défaillance multiviscérale, choc septique
Coagulation intravasculaire disséminée (CIVD) et coagulopathie
Lancet. 5 mars 2011; 377(9768) : 849–862.
14
Présentation clinique rapide Apparition soudaine de symptômes ; en général, 8 à
10 jours après l'exposition (délai d'incubation de 2 à 21 jours)
Signes et symptômes Initialement : Fièvre, frissons, myalgies, malaises, anorexie Après 5 jours : Symptômes gastro-intestinaux (nausées,
vomissements, diarrhées liquides, douleurs abdominales, etc.) Autres : Maux de tête, conjonctivite, hoquet, éruptions cutanées,
douleurs pectorales, respiration difficile, confusion, crises d'épilepsie
Symptômes hémorragiques dans 18 % des cas
Autres causes infectieuses pouvant entraîner des symptômes Malaria, fièvre typhoïde, méningococcémie, fièvre de Lassa et
d'autres infections bactériennes (ex. pneumonie) toutes très répandues en Afrique
15
Informations cliniques Les premiers symptômes non spécifiques
évoluent vers : Un choc hypovolémique et une défaillance
multiviscérale Une maladie hémorragique Le décès
Les cas non mortels laissent apparaître une amélioration sous 6 à 11 jours après l'apparition des symptômes
Maladie mortelle associée à des symptômes précoces plus sévères Des taux de mortalité de 70 % ont été observés dans
les zones rurales en Afrique Les soins intensifs, notamment une aide intraveineuse
et par électrolyte, semblent augmenter les chances de survie
16
Manifestations cliniques par système de l'organisme dans la flambée d'Ebola
en Afrique de l'OuestSystème Manifestations cliniques
Général Fièvre (87 %), fatigue (76 %), arthralgie (39 %), myalgie (39 %)
Neurologique Maux de tête (53 %), confusion (13 %), douleur oculaire (8 %), coma (6 %)
Cardiovasculaire Douleurs thoraciques (37 %),
Pulmonaire Toux (30 %), dyspnée (23 %), mal de gorge (22 %), hoquet (11 %)
Gastro-intestinal Vomissements (68 %), diarrhées (66 %), anorexie (65 %), douleurs abdominales (44 %), dysphagie (33 %), jaunisse (10 %)
Hématologique Saignements inexpliqués (18 %), méléna/hématochézie (6 %), hématémèse (4 %), hémorragies vaginales (3 %), saignements gingivaux (2 %), hémoptysie (2 %), épistaxis (2 %), saignements au point d'injection, hématurie (1 %), pétéchies/ecchymoses (1 %)
Tégumentaire Conjonctivite (21 %), érythème (6 %)
Équipe d'intervention Ebola de l'OMS NEJM. 2014
17
Exemples de signes hémorragiques
Saignement au site de perfusion
Hématémèse
Saignement gingival
18
Résultats de laboratoire
Thrombocytopénie (de 50 000 à 100 000/mL)
Leucopénie suivie d'une neutrophilie
Élévation des transaminases : élévation sérum aspartate aminotransférase (ASAT) > alanine aminotransférase (ALAT)
Anomalies électrolytiques liées à des déplacements hydriques
Coagulation : TP et TCA prolongés
Rénal : protéinurie, hausse de la créatinine
19
virémie
3
IgM
IgM ELISA
0 10
IgG
IgM : jusqu'à 3 à 6 mois
IgG ELISA
IgG : 3 à 5 ans ou plus (persistance illimitée ?)
jours après l'apparition des symptômes
RT-PCR
Informations critiques : Date de l'apparition de la fièvre/symptômes
Fièvre
MVE : Diagnostic prévu Résultats de l'analyse
20
Diagnostic du virus Ebola
PCR en temps réel (RT-PCR) Utilisé pour diagnostiquer les infections aiguës Plus sensible que le test de détection des antigènes
ELISA Identification des fragments génétiques viraux
spécifiques Réalisé dans certains laboratoires accrédités CLIA.
Collecte des échantillons RT-PCR Volume : volume minimum de 4 ml de sang total Tubes en plastique (pas de tubes en verre ou héparinés) Conservation du sang complet avec EDTA si possible
• Le sang total conservé avec du polyanéthol sulfonate de sodium (SPS), du citrate ou un activateur de coagulation, peut également être soumis au test Ebola.
21
Autres méthodes de diagnostic du virus Ebola
Isolement du virus Nécessite un laboratoire de biosécurité de niveau 4 ; Peut prendre plusieurs jours
Immunohistochimie et histopathologie Sur des tissus prélevés ou des animaux morts ; localise
l'antigène viral
Test sérologique pour anticorps IgM et IgG (ELISA) Détection des anticorps viraux sur les
échantillons comme le sang, le sérum ou les tissus en suspension
Surveillance de la réponse immunitaire des patients atteints de la MVE
22
Laboratoires Le CDC a élaboré des directives
provisoires à l'intention des employés de laboratoire et autres personnels soignants chargés de la collecte ou de la manipulation d'échantillons aux États-Unis.
Ce guide contient des informations sur les étapes à respecter lors du prélèvement, du transport et des analyses des échantillons des patients suspectés d'être infectés par Ebola.
AUCUN échantillon ne doit être expédié au CDC sans consultation du CDC et des autorités sanitaires locales ou au niveau des États.
Informations disponibles sur : http://www.cdc.gov/vhf/ebola/hcp/interim-guidance-specimen-collection-submission-patients-suspected-infection-ebola.html 23
Conditionnement et expédition des échantillons cliniques
pour le diagnostic Ebola
http://www.cdc.gov/vhf/ebola/hcp/packaging-diagram.html
24
Interpréter le résultat négatif du test RT-PCR pour Ebola
Si les symptômes ont commencé ≥ 3 jours avant le résultat négatif
MVE peu probable envisager un autre diagnostic
Les précautions de contrôle de l'infection MVE peuvent être interrompues sauf si une suspicion clinique de MVE se prolonge
Si les symptômes ont commencé < 3 jours avant le résultat
RT-PCR négatif
Interpréter le résultat avec prudence
Répéter le test à ≥ 72 heures après l'apparition des symptômes
Conserver en isolement comme un cas suspect jusqu'à ce qu'un nouveau RT-PCR jusqu'à ≥ 72 heures après apparition des symptômes soit négatif
25
Gestion clinique de la MVE : Soins de soutien, mais intensifs
Hypovolémie et physiologie septicémique Réanimation liquidienne intraveineuse intensive Soutien hémodynamique et soins intensifs si nécessaire
Anormalité de l'électrolyte et des acides Saturation agressive de l'électrolyte Correction des perturbations des acides
Gestion symptomatique de la fièvre et des symptômes gastro-intestinaux Éviter les AINS
Un dysfonctionnement multisystémique peut se développer et nécessiter Oxygénation et ventilation mécanique Correction de coagulopathie sévère Thérapie par greffe rénale
Référence : Fowler RA et al. Am J Respir Crit Care Med. 2014
26
Thérapies au stade de recherche pour les patients MVE
Pas de prophylaxie ou de traitement spécifique à Ebola approuvé
La ribavirine n'a pas d'effet in-vitro ou in-vivo sur le virus Ebola Thérapies en développement avec des données d'essais cliniques
limitées • Sérum de convalescent
• Médicaments thérapeutiqueso Zmapp – trois anticorps monoclonaux chimériques homme/souris o Tekmira – petits ARN interférents insérés dans des nanoparticules
lipidiqueso Brincidofovir – analogue nucléosidique oral avec activité antiviraleo Favipiravir – inhibiteur ARN-polymérase-ARN-dépendante oral
Vaccins – en cours d'essais cliniques• Adénovirus dérivé du chimpanzé avec insertion du gène du virus Ebola
• Virus de la stomatite vésiculaire atténué avec insertion du gène du virus Ebola
Références : 1Huggins, JW et al. Rev Infect Dis 1989; 2Ignatyev, G et al. J Biotechnol 2000; 3Jarhling, P et al. JID 2007 S400; 4Mupapa, K et al. JID 1999 S18; 5Olinger, GG et al. PNAS 2012; 6Dye, JM et al. PNAS 2012; 7Qiu, X et al. Sci Transl Med 2013; 8Qiu, X et al. Nature 2014; 9Geisbert, TW et al. JID 2007; 10Geisbert, TW et al. Lancet 2010; 11Kobinger, GP et al. Virology 2006; 12Wang, D JV 2006; 13Geisbert, TW et al. JID 2011; and 14Gunther et al. JID 2011; Oestereich, L et al. Antiviral Res. 2014
27
Guérison du patient Taux de mortalité entre 50 et 70 % lors de la flambée
d'Ebola de 2014 Le taux de mortalité est probablement beaucoup plus faible
avec un accès à des soins intensifs
Les patients qui survivent ont des signes d'amélioration clinique au cours de la deuxième semaine de la maladie Associé au développement d'anticorps adaptés au virus Les anticorps avec activité neutralisante contre Ebola
persistent plus de 12 ans après l'infection
Convalescence prolongée Inclut arthralgie, myalgie, douleurs abdominales, extrême
fatigue et anorexie ; de nombreux symptômes disparaissent sous 21 mois
L'arthralgie et la myalgie peuvent persister au-delà de 21 mois Des cas de décollement épidermique et d'alopécie ont
également été signalésRéférences : 1Équipe d'intervention Ebola de l'OMS NEJM 2014; 2Feldman H & Geisbert TW. Lancet 2011; 3Ksiazek TG et al. JID 1999; 4Sanchez A et al. J Virol 2004; 5Sobarzo A et al. NEJM 2013; and 6Rowe AK et al. JID 1999.
28
Considérations pratiques pour l'évaluation des patients infectés par
la MVE aux États-Unis Le CDC encourage tous les prestataires de soins
américains à Questionner tous les patients souffrant de symptômes Ebola sur
leurs déplacements en Afrique de l'Ouest ou sur leurs contacts avec des personnes atteints de MVE, au cours des 21 jours qui ont précédé l'apparition de la maladie
Connaître les signes et symptômes de la MVE Connaître les premières mesures à prendre si le diagnostic de la
MVE est suspecté
Le CDC a rédigé des documents pour faciliter ces évaluations Algorithme MVE pour l'évaluation d’un passager à son retour
• Disponible sur http://www.cdc.gov/vhf/ebola/pdf/ebola-algorithm.pdf
Liste de contrôle pour les patients évalués en matière de MVE• Disponible sur
http://www.cdc.gov/vhf/ebola/pdf/checklist-patients-evaluated-us-evd.pdf 29
Algorithme MVE pour l'évaluation d’un passager à son retour
**Site web du CDC pour connaître les zones affectées actuellement : www.cdc.gov/vhf/ebola Algorithme disponible sur http://www.cdc.gov/vhf/ebola/pdf/ebola-algorithm.pdf Liste de contrôle disponible sur http://www.cdc.gov/vhf/ebola/pdf/checklist-patients-evaluated-us-evd.pdf
30
Consignes provisoires pour la surveillance et le contrôle des déplacements des personnes
ayant été exposées au virus Ebola Le CDC a créé un guide pour la surveillance des
personnes exposées au virus Ebola n'ayant pas de symptômes
www.cdc.gov/vhf/ebola/hcp/monitoring-and-movement-of-persons-with-exposure.html
NIVEAU DE RISQUE ACTION DE SANTÉ PUBLIQUE
Surveillance Restriction des activités publiques
Restriction des déplacements
Risque ÉLEVÉ Oui : active directe Oui Oui
Risque MODÉRÉ Oui : active directe Évaluation au
cas par cas Évaluation au cas par cas
Risque FAIBLE
Oui : active pour certains cas ; activedirectepour d’autres
Non Non
Risque NUL Non Non Non
Résumé sur la MVE La flambée d'Ebola de 2014 en Afrique de l'Ouest
est la plus importante de l’histoire, et elle touche plusieurs pays
Pensez Ebola : Les prestataires de soins de santé américains doivent avoir connaissance de la présentation clinique et des facteurs de risque pour la MVE
Transmission interhumaine par contact direct Pas de transmission interhumaine par inhalation
(aérosols)
Pas de transmission avant l'apparition des symptômes
L'identification précoce d'un cas, l'isolement, le traitement et un contrôle efficace de l'infection sont essentiels pour prévenir la transmission d'Ebola
32
Pour plus d'informations, veuillez contacter le Centers for Disease Control and Prevention (CDC)
1600 Clifton Road NE, Atlanta, GA 30333Téléphone : 1-800-CDC-INFO (232-4636)/TTY : 1-888-232-6348
Visitez : www.atsdr.cdc.gov | Contactez le CDC au : 1-800-CDC-INFO ou sur www.cdc.gov/info
Les constatations et conclusions mentionnées dans le présent rapport sont celles de leurs auteurs et ne représentent pas nécessairement la position
officielle du Centers for Disease Control and Prevention (CDC).
CS252465Centers for Disease Control and PreventionBureau du directeur 33