40
LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJON JANVIER 2011 N° 231 www.dijon.fr le Sup l’agenda culturel du mois + En cahier central MARTA ET LAUREANO DIJON, C’EST LA MAISON P. 28 DOSSIER UN BUDGET RIGOUREUX P. 20 DOSSIER UN BUDGET RIGOUREUX P. 20 MARTA ET LAUREANO DIJON, C’EST LA MAISON P. 28

Dijon mag n°231

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Dijon mag n°231

Citation preview

Page 1: Dijon mag n°231

LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJONJANVIER 2011 N° 231

www.dijon.fr

le Supl’agenda culturel du mois

+En cahier central

MARTA ET LAUREANODIJON, C’EST LA MAISON P. 28

DOSSIERUN BUDGET RIGOUREUX P. 20DOSSIERUN BUDGET RIGOUREUX P. 20

MARTA ET LAUREANODIJON, C’EST LA MAISON P. 28

Page 2: Dijon mag n°231

| ça s’est passé |

LE 27 NOVEMBRE, LA COMPAGNIEDES COMMANDOS PERCU INVESTISSAITLA COUR D’HONNEUR DE L’HÔTELDE VILLE, EN PRÉLUDE AU LANCEMENTOFFICIEL DES FESTIVITÉS DE FIND’ANNÉE « UN NOËL EXTRAORDINAIRE »,AVEC UN SPECTACLE ORGANISÉ DANSLA CADRE DU FESTIVAL DES NUITSD’ORIENT. APRÈS AVOIR TRAVERSÉLE PUBLIC, LES COMMANDOS PERCUMONTAIENT SUR SCÈNE POUR ENGAGERUN DIALOGUE AVEC LE FEU.

1

Page 3: Dijon mag n°231

1 Plus de 3 000 convives se sont retrouvés les 16 et 17 décembre pour

le traditionnel repas de fin d’année offert par la municipalité aux

Dijonnais de plus de 60 ans. Un moment convivial entre animations,

gastronomie et échanges intergéné rationnels : des bénévoles et des

étudiants assuraient l’accueil et le service. 2 Dans le cadre de la

journée mondiale du bénévolat, la Maison des associations (MDA)

offrait, le 4  décembre dernier, un petit déjeuner aux associations

hébergées et domiciliées à la MDA. Une façon aussi de remercier les

bénévoles pour leur implication dans la vie locale. 3 Le 17 novembre,

salle des États de l’hôtel de ville, Christine Martin, adjointe déléguée à

l’animation de la ville, aux festivals et à l’attractivité, recevait Denis

Clerc, fondateur d’Alternatives économiques, et Philippe Frémeaux, son

PDG, pour un débat sur l’actualité des médias à l’heure du numérique,

organisé à l’occasion du 30e anniversaire du magazine Alternatives

économiques. 4 Ils étaient 105 conseillers juniors de la Côte-d’Or à

assister, le 9 décembre, dans le cadre de Cité 21, aux assises des conseils municipaux juniors. Sous la présidence de

François Rebsamen, ces assises auront permis aux jeunes élus de participer à différentes tables rondes et d’échanger

sur le rôle et l’avenir des communes. 5 Les 9 et 10 décembre, le sénateur-maire François Rebsamen assistait, au Parc

des expositions et congrès, au 10e salon Cité 21, dédié aux collectivités territoriales de la Côte-d’Or. L’occasion d’échanger

avec les élus de la Côte-d’Or, ainsi qu’avec les entreprises privées et les institutions présentes. 6 Le 15 décembre, en

présence du père Noël, plus de 1 100 enfants et leur famille ont été accueillis dans les salons de l’hôtel de ville pour

recevoir leurs cadeaux. Un événement organisé par le CME (conseil municipal d’enfants) chaque année et dédié aux

enfants des familles les moins favorisées.

| 3 |

2

3

6

4 5

Page 4: Dijon mag n°231

P. 6 | c’est d’actu |RECENSEMENT PARTIEL :

LES BONS COMPTES…

P. 13 | tout le monde en parle |CONSTRUCTION DU CENTRE DE MAINTENANCE :

LA PIERRE ANGULAIRE DU FUTUR TRAMWAY

P. 19 | ça nous concerne |CIVISME : LA PETITE REINE SANS TYRANNIE

P. 28 | dijon vu par… |MARTA ET LAUREANO : «DIJON, C’EST LA MAISON»

P. 31 | rencontre |MARIE BARON : 105 ANS DE MÉMOIRE

P. 34 | à votre service |NUMÉROS UTILES, URGENCES, GRAND DIJON, ETC.

Sommaire

DIJON MAG N° 231 JANVIER 2011. Directeur de publication : François Rebsamen – Directeur de la rédaction : Thierry Coursin – Directeuradjoint : Fabian Forni – Ont collaboré : Nicolas Boisnard, Catherine Jonon, Jérémy Martin, Nadine Paulin, Éric Perruchot, Linda Simon –Photos : Philippe Bornier, Ludovic Charron, Hajar Zenasni – Secrétariat de rédaction : Antoine-Joseph Martin – Conception et réalisation :tempsRéel – Impression : BLG – Distribution : La Poste – N° d’impression : 70779 – Dépôt légal : 1er trimestre 2011

DOSSIER P. 20UN BUDGET

RIGOUREUX

Pour raconter votre ville par le texteou par l’image, la rédaction de Dijon Mag vous invite à contribuerau magazine. Proposez vos sujets,vos articles, vos photos… et devenez acteur de votre revue !Vos propositions seront présentéesau comité de rédaction de Dijon Mag.

À vos plumes !Contact : [email protected]

Participez à Dijon Mag !

Vanessa Larré, Concert à la carte (p.7)

© Stanley Woodward

JANVIER 2011

CONCERT | THÉÂTRE | DANSE | JEUNE PUBLIC | EXPO | MUSÉE | CINÉ | ET AUSSI

le Supdijon culture

au centre du magazine

le Sup dijon cultureTOUTES VOS SORTIES DU MOIS DE JANVIER

Page 5: Dijon mag n°231

Quel sera votre premier message pour cette nouvelle année ?Le souhait d’une bonne et heureuse année 2011 pour toutes les Dijonnaises et tous les Dijonnais,ainsi que pour leurs proches et leur famille. Ce début d’année est pour moi l’occasion de réaffirmerla solidarité et la justice sociale comme des valeurs essentielles de l’équipe municipale, afin de garantirla cohésion sociale de notre ville. J’irai même jusqu’à dire des valeurs indispensables, compte tenudu contexte actuel difficile pour de nombreux foyers. Il est de notre devoir d’aider nos concitoyensles plus fragilisés !

Le dossier de janvier présente le budget de la ville pour l’année 2011. Quels sont, selon vous,les principes qui dirigent sa construction ?Les villes sont confrontées à de nouvelles difficultés pour élaborer leur budget. Dijon n’échappe pasà la règle ! L’État se désengage, il gèle ses dotations et ses aides pour trois ans ; pour 2011, lesdotations de l’État reviennent au niveau de 2005. Nous devons donc faire preuve d’une grande rigueurdans l’élaboration du budget. Face à l’incurie d’un gouvernement qui aggrave déficits et inégalitésen maintenant le bouclier fiscal des plus riches, nous devons réduire nos dépenses de fonctionnementet prioriser nos investissements. C’est pourquoi le budget de Dijon en 2011 doit offrir aux habitantsprotection mais aussi progrès social, écologique et culturel. Quatre priorités, au service des habitants,se dégagent : éducation, petite enfance, culture et vie associative.

Ce budget sera présenté lors de réunions publiques dans les quartiers. Qu’attendez-vous de ces rencontres avec les Dijonnais ?Cette présentation du budget en réunions publiques revêt une dimension démocratique particulièreà mes yeux. Et aux yeux des Dijonnais également, si l’on en croit le nombre de personnes présentesà chacune d’entre elles. Je suis d’ailleurs toujours très agréablement surpris de constater l’intérêtdes habitants pour un dossier aussi technique. Une preuve, contrairement à ce que certains prétendent,de l’intérêt des citoyens pour la chose publique et pour la vie de leur cité ! Ces rendez-vous sontdes moments privilégiés de rencontre avec les Dijonnais. Les échanges sont toujours très richeset pertinents. Loin d’être uniquement symboliques, ces réunions sont fondamentales. C’est là toutle rôle d’un maire que de développer cette relation de proximité avec ses administrés : pouvoir écouteret comprendre les préoccupations quotidiennes de ses concitoyens, répondre à leurs attentes… Car ce sont eux qui vivent et qui construisent la ville d’aujourd’hui et de demain.

| dites-nous… françois rebsamen |

«Écouter et comprendreles préoccupationsdes citoyens»

PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL LUNDI 31 JANVIER SALLE DE FLORE À 18 H30ET EN DIRECT SUR DIJON.FR

3 QUESTIONS À FRANÇOIS REBSAMENSÉNATEUR-MAIRE DE DIJON

Page 6: Dijon mag n°231

RECENSEMENT PARTIEL

LES BONS COMPTES…Depuis 2004, le recensement de la population est devenu annuel et partiel. Cette année, l’opération de collecte des informations se déroulera du 20 janvier au 26 février. Zoom sur ce processus qui conditionne nombre de décisions publiques.

| c’est d’actu |

Il ne faut pas confondre recensement et porte-à-porte. Recenser lapopulation est une démarche importante et obligatoire engagéepar chaque collectivité. Pour les communes de plus de 10 000 habi-

tants, telle la ville de Dijon, le sondage est réalisé sur un échantillonde 8 % des logements chaque année.La participation est un acte civique essentiel et obligatoire. Elle fourniten effet des données sociodémographiques régulières ainsi que desstatistiques concernant les logements, les transports utilisés, les pro-fessions… Recenser est ainsi l’un des outils indispensables à la pré-vision économique et, à titre d’exemple, à l’évaluation des besoinsd’une ville en termes d’équipements collectifs. Cette année, les per-sonnes sans abri ou vivant dans des habitations mobiles seront éga-lement interrogées.

UNE DÉMARCHE SÉCURISÉE. Avant la collecte, une lettre explicativede l’opération, signée par le maire, est envoyée à toutes les adresses

tirées au sort. Elle permet de prévenir de la venue d’un agent recen-seur engagé par la ville. On se rend à chaque domicile, souvent le soir,pour remettre en main propre les questionnaires à remplir  : unefeuille de logement ainsi qu’un bulletin individuel pour chaquepersonne résidante, précise David Gault, agent recenseur depuis l’anpassé. Nous n’avons pas d’uniforme mais nous possédons une cartetricolore attestant de notre accréditation. Si la personne le souhaite,nous pouvons en outre l’aider à remplir les documents.Ensuite, l’agent prend rendez-vous pour venir récupérer directementles papiers dans les foyers concernés. Mais, pour tenir compte aumieux des contraintes horaires de chacun, il est également possibled’apporter soi-même son questionnaire complété au service recen-sement de la mairie, qui est situé avenue de Dallas, ou à la directionrégionale de l’Institut national de la statistique et des études écono-miques (Insee), rue Hoche. Nous ne sommes évidemment pas là pourennuyer les habitants, bien au contraire, souligne David Gault. On ne

Page 7: Dijon mag n°231

| 7 |

FESTIVAL

KULTUR’ MIX,AN II

Arts du cirque, expressions urbaines,audiovisuel, slam, musique, théâtre,sports, le projet du festival Kultur’

Mix est aussi clair qu’ambitieux : par le biaisdes associations locales, une fois par mois,parcourir tout le spectre des activités prati-quées par les jeunes. Une façon de leurfaire une meilleure place dans la cité, devaloriser leurs initiatives, mais aussi de lessensibiliser aux enjeux de mixité, d’intégra-tion, de solidarité, de comportement écoci-toyen, ainsi qu’aux questions de prévention(santé, addictions, prévention routière).Vendredi 14 janvier, lors de la soirée de lan-cement de cette 2e édition, les associationsprésenteront leurs projets. En outre il y seraouvert un concours de BD avec l’associationLe Duo des Carpat. Êtes-vous mine, plume,ou plutôt souris ?Vendredi 14 janvier à partir de 19 hLa VapeurRens. : www.dijon.fr

demande que quelques minutes du temps de chacun. Le respect d’autrui et la neu-tralité font partie intégrante de notre mission.

CONFIDENTIALITÉ DES DONNÉES. Il faut le savoir, toutes les données qui sont ainsirenseignées sont anonymes et protégées par la loi. Les noms et prénoms des per-sonnes apparaissent seulement pour vérifier qu’une fiche n’a pas été remplie deuxfois par erreur. Les agents recenseurs sont en outre tenus au secret professionnel.Au final, les résultats éclaireront les décisions publiques en matière d’équipementscollectifs (écoles, hôpitaux, transports, etc.), mais aideront aussi les professionnelsà mieux évaluer le parc de logements, les entreprises à mieux connaître leur clientèlepotentielle ou les disponibilités de main-d’œuvre, les associations à mieux répondreaux besoins de services…Du jeudi 20 janvier au samedi 26 févrierRens. : 03 80 74 70 46 – Courriel : [email protected]

La Nuit du street (Kultur’ Mix 2010).

Page 8: Dijon mag n°231

DVD

JAMAIT CHEZ SOI

Le concert enregistré au Théâtremusical de Besançon le 21 janvier2009 vient de sortir en DVD,

avec en bonus Yves Jamait à New Yorklors de l’opération « Dijon Must’Art » enmars 2010.Rens. : www.jamait.frwww.fnac.com

| c’est d’actu |

ENVIRONNEMENT

AMÉNAGEURS EN HERBE… ET EN EAU

Sensibiliser et impliquer les plus jeunes à l’écologie urbaine,l’association dijonnaise Arborescence s’en est fait une vocation.Avec le réseau « Nature dans ta ville », dans le cadre du projet

éducatif local (PEL) de Dijon, 960 jeunes entre 7 et 10 ans (800 issusdes centres de loisirs dijonnais et 160 de classes pilotes) se mobilisentau travers d’une première action au quartier de la Fontaine-d’Oucheet plus particulièrement au lac Kir. L’objectif : réaliser un aménage-ment écologique avec la mise en place de deux radeaux végétaliséssur le lac. Une solution simple et naturelle pour purifier l’eau et amé-liorer ainsi la diversité biologique tout en participant à l’embellisse-ment du lac. Répartis en six classes, les 160 enfants porteurs du projet ont réalisé,sur plusieurs séances, un diagnostic environnemental pour étudier etdécouvrir la faune et la flore qui se développent au lac Kir. Nous étions

chargés d’observer et d’analyser les variétés de poissons présenteset nous en avons déduit que l’eau était de bonne qualité, soulignentYasmine et Lina, élèves en classe de CM2 et CM1 à l’école Alsace. Onse sent utile tout en apprenant plein de choses, ajoute Yasmine. Avant,j’allais au lac Kir pour m’amuser avec ma famille ou pour profiter dela plage l’été. Maintenant, je vois le lac autrement et je fais plus atten-tion à ce qui m’entoure. Les résultats de leurs expérimentations seront exposés au grandpublic sous forme d’une exposition à la maison de quartier de laFontaine-d’Ouche du 26 janvier au 26 février 2011, avant que800 enfants des centres de loisirs ne se joignent au projet pour lavégétalisation d’un radeau de 100 m². La mise à l’eau est prévue finjuin 2011.Rens. : www.naturedanstaville.fr

CIRQUE MEDRANO

EN PISTE!

L’un des plus grands cirques iti-nérants s’installe quelques joursà Dijon pour plus de deux heures

de spectacles à chaque représentation.Du jeudi 27 au dimanche 30 janvier :le 27 à 19 h 30 ; le 28 à 18 h et20 h 30 ; le 29 à 14 h 30, 17 h 30et 20 h 30 ; le 30 à 10 h 30, 14 h 30et 17 h 30 – Mail Général-Delaborde(face au Palais des sports)Rens. : www.cirque-medrano.fr

ARTS DU CIRQUE

LA VIE EN «ROSIE ROSE»

Spectacle plein d’humour mêlant jonglerie, nouveau cirque et bricole, dansun univers à la fois cartoon et cabaret, Rosie Rose est à découvrir enpremière début janvier au Théâtre Mansart. D’origine dijonnaise, Karen

Bourre, de la compagnie Opopop, interpréte un petit bout de femme entraîné parla magie de l’inattendu, où les jeux de balles, d’ombrelles et de hula hoop peuplela scène, pour un conte de fées un peu déjanté. Une soirée coorganisée par leThéâtre Mansart et la compagnie Cirq’ônflex.Mercredi 12 janvier à 14 h 30 et jeudi 13 janvier à 20 h 30 – Théâtre MansartRens. et réservations : 06 85 64 92 51 – www.cirqonflex.fr Courriel : [email protected]

Page 9: Dijon mag n°231

C’est un festival bien singulier queModes de vie. Un festival, parce qu’ilprésente au public des réalisations

dans les domaines les plus divers, du théâtreà la poésie en passant par la photographie oula musique. Mais pas seulement. Avant tout,sous le slogan de «  Créations d’artistes etd’habitants », Modes de vie met en œuvre, enamont, des ateliers réunissant des profes-sionnels et des amateurs. Objectif affiché,rendre l’art accessible à tous. À la base, le collectif Tous d’ailleurs, qui réunitdes professionnels de la culture, des travail-leurs sociaux et des membres d’associationsd’habitants, auxquels se joint l’association ArtPublic. Dans un premier temps, à Dijon etalentour, des ateliers pour adultes, ados etenfants ont donc été proposés depuis octobre(quelque 300  inscrits)  : théâtre, écriture,musique, arts plastiques… Aujourd’hui vientle temps du rendu de ces ateliers, à travers unparcours qui propose spectacles, installa-tions et rencontres, dans des espaces dédiésou dans des lieux improvisés. Quatre compa-gnies leur font en outre écho à travers leurspropres créations. Dès le mardi 11  janvier, au Théâtre de laFontaine-d’Ouche, des «  Paroles trouvées,paroles portées » seront mises en scène et en

musique, avec Michaël Santos et HélènePolette. Impossible de tout lister ici, maissuivront les Cubiténistes Aha et leur Musée dela vie ordinaire, le 15 à la médiathèque Cham-pollion, ou Kathadène, de Michaël Santos, le19 au Théâtre des Grésilles. Mais le mêmejour, par exemple, c’est sur le marché desGrésilles que des impromptus poétiquesviendront vous interpeller, en collaboration

avec les habitants du quartier. Car, les fric-tions avec le monde des arts nous renforcentet nous recentrent sur l’essentiel : le partageet la créativité, revendique Karine Ducourant,coordinatrice du collectif Tous d’ailleurs.Du mardi 11 janvier au mercredi 16 février – GratuitRens. : 03 80 66 16 57 – www.dijon.fr

ÉCLIPSE

LE SOLEIL A RENDEZ-VOUS AVEC LA LUNE

La première sera aussi la plus importante des quatre éclipsessolaires qui s’échelonneront au cours de l’année 2011. Ellesera visible sous forme partielle sur trois continents  : en

Europe et dans le Caucase, ainsi que dans les pays du Nord del’Afrique et du Moyen-Orient. L’obscuration du soleil atteindra 80 %sur plusieurs pays au nord de l’Europe. Son observation nécessi-tera obligatoirement des lunettes spéciales pour se protéger lesyeux durant toute la durée du phénomène. À Dijon, l’éclipse seraà son maximum à 9 h 9 min 38 s. L’obscuration du soleil sera de64,5 %. Le premier contact débutera à 8 h 26 min 57 s.Mardi 4 janvier

DIABÉTIQUES

ÉLIMINATION DESDÉCHETS PIQUANTS

L’Association des diabétiques de Côte-d’Or (Adco)vient de signer une convention avec un prestataireafin de proposer une solution de proximité pour l’éli-

mination des déchets de soins piquants. Une borne auto-matisée a donc été installée au siège de l’Adco. Lesquelque 3 500 utilisateurs du Grand Dijon peuvent désor-mais y déposer leurs boîtes à aiguilles, le mercredi et lesamedi matin, en les glissant dans une trappe grâce à uncode-barres qui aura été délivré préalablement par l’as-sociation. Des officines sont par ailleurs aujourd’hui enmesure d’assurer ce service de récupération.Rens. : le matin au 03 80 41 74 20 http://bourgogne-diabete.com – [email protected]

© V

ince

nt A

rbel

et

| 9 |

MODES DE VIE

L’ART EN PARTAGE

Page 10: Dijon mag n°231

> OFFICES PUBLICS DE L’HABITATPierre Pribetich, adjoint au maire déléguéà l’urbanisme et au PLU, est nouvellement éluconseiller fédéral de la Fédération nationaledes offices publics de l’habitat (OPH), quireprésente et conseille les OPH tout enpromouvant le caractère de service publicde leur activité en développant leur missionsociale et désintéressée. Ce mandat, d’unedurée de quatre ans, a pris effet débutdécembre 2010 lors de l’installation des63 membres du nouveau conseil fédéral.

> SALON DU TOURISME ET DES LOISIRSVous êtes amateur de vacances, week-ends,activités de loisirs culturels ou sportifs ?Le salon Loisiroscope et ses nombreuxexposants vous permettront de donner vieà vos projets. Le Muséoparc Alésia, qui ouvrirases portes en mars, y présentera sesinfrastructures en avant-première. Le salonSeniors de Dijon se tiendra conjointement.Du vendredi 28 janvier au dimanche 30 janvierau Parc des expositions. Rens. : 03 80 72 10 00.www.carteperformance.fr

> STUDYRAMACe salon des études supérieures donne lapossibilité aux futurs bacheliers et étudiants(de niveau bac à bac + 5) de découvrir lesétablissements, d’échanger avec lesprofessionnels et de se repérer parmi lamultitude de formations existantes. L’OfficielStudyrama, qui recense toutes les formationssupérieures de la région, sera remis à chaquevisiteur. Des offres de jobs et de stages serontconsultables sur place. Samedi 8 janvier auParc des expositions. Rens. : 08 91 36 05 28.www.studyrama.com

en bref

Vous vous épuisez à lutter contre les froidures de l’hiver ? Préci-pitez-vous à La Fontaine du rire, un festival dont on sort en meil-leure santé qu’en y entrant ! Du 14 janvier au 16 avril, vous y

trouverez l’occasion unique de rencontrer toutes les formes du rire,

du plus burlesque au plus grinçant, selon votre goût ou votre humeur.En ouverture, vendredi 14 et samedi 15 janvier, une excellente Nuitblanche chez Francis, en forme d’hommage au petit homme àlunettes, roi du canular et inoubliable complice de Pierre Dac,« Tonton Flingueur » s’il en est, mais aussi inventeur perpétuel etauteur de multiples chansons. Un festival de bons mots à soi seul.Tout autre ambiance les vendredi 21 et samedi 22 janvier, avec Il fautqu’une porte soit ouverte ou fermée, d’Alfred de Musset. Une mer-veille d’humour sur l’amour, servie avec bonheur par IsabelleAndréani et Xavier Lemaire. Non, Musset n’est pas cantonné auregistre purement romantique ou au Lagarde et Michard !Une semaine plus tard, encore un nouvel univers : Tous les mots dumonde met en scène deux « clownes » (au féminin), deux bibliothé-caires loufoques dans le monde des livres. Un moment drôle etpoétique, qui précédera, en vrac : de la chanson « protéiforme », unmime bavard (une exclusivité !), des Misérables revus et corrigés, unecomédie chat-leureuse, un Volpone toujours aussi fourbe… De quoi seréchauffer dans la bonne humeur jusqu’au printemps.Du 14 janvier au 16 avril – Théâtre de la Fontaine-d’OucheRens. et réservations : www.la-tete-de-mule.fr Tél. : 03 80 50 03 39 ou 06 13 51 38 87

| c’est d’actu |

LA FONTAINE DU RIRE

ON NE BADINE PAS AVEC L’HUMOUR

Tous les mots du monde.

© D

R

RESTOS DU CŒUR

CAMPAGNE D’HIVER POUR LES PLUS DÉMUNIS

Les Restos du cœur, lancés par Coluche en 1985, ont entamé leur 26e campagne d’hiver. Uneactivité à la hauteur des difficultés sociales de la population : plus d’un milliard de repas ontété servis depuis la création des Restos. Des chiffres, hélas, en constante augmentation.

Jusqu’à fin mars – Distribution alimentaire les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 14 h à 17 h9, impasse de Reggio – Tél. : 03 80 78 04 46 / 1, rue Morel-Retz – Tél. : 03 80 66 76 39 Rens. : http://dijon.restosducoeur.org

Page 11: Dijon mag n°231

> NOUVEAUX HORAIRES AU CIMETIÈRELes horaires d’ouverture du cimetière desPéjoces changent. Jusqu’au 14 mars, du lundiau vendredi de 9 h 30 à 17 h ; les samedis,dimanches et jours fériés de 8 h à 17 h.À compter du 15 mars, du lundi au vendredide 9 h 30 à 18 h ; le samedi de 8 h à 18 h ;les dimanches et jours fériés de 9 h à 18 h.Par ailleurs, un nouveau règlement fait suiteaux évolutions de la législation funéraire.Il concerne notamment les dispositionsconcernant la pratique crématiste.Rens. : 03 80 48 80 07.

> CARREFOUR DES CARRIÈRESFÉMININ TECHNIQUEÀ l’initiative de Féminin technique (Fete), leCarrefour des carrières au féminin permet auxcollégiennes, lycéennes, étudiantes ou femmesen recherche d’emploi de rencontrer desfemmes exerçant des métiers essentiellementscientifiques ou techniques. Elles présenterontleur profession concrètement, pour en montrerl’intérêt, les avantages, les difficultés. Samedi 22 janvier de 9 h à midi, salle Devosge.Rens. : www.feminin-technique.com

> FÊTE DES SAPINSEn famille et dans une ambiance festive, leshabitants des quartiers Maladière, Drapeau,Clemenceau, Varennes, Toison-d’Or et Joffrepourront venir faire brûler leur sapin dans lacour commune du centre social Balzac et de laMJC Maladière. Au programme, animations etspectacles pour tous. Un ramassage de sapinsavec une remorque tirée par deux chevaux detrait sera organisé le samedi matin dans toutle quartier. Samedi 8 janvier à partir de 17 h 30.

| 11 |

En musique, sur des sons urbains, avec ousans texte, en solo ou en groupe, aucunefacette de la danse contemporaine n’est

laissée de côté. Durant onze jours, Art Danse-LeFestival interroge notre matière la plus primi-tive  : le corps. Le corps qui joue, le corps quirefuse ou qui hésite, qui pense aussi. Et qui nousparle. Qu’il s’agisse de professionnels reconnus– on attend avec impatience Salves, la dernièrecréation de Maguy Marin et Denis Mariotte – oud’amateurs enthousiastes –  le festival seraprécédé d’une scène ouverte, les 17 et18 janvier –, tous les danseurs partent du même

point pour ouvrir des univers autres. Ainsi,Vanessa Larré, sur un texte de Kroetz fait dedidascalies, qui découvre le plus quotidien, leplus banal dans un ballet fait de presque riens(Concert à la carte). Tandis que Ô Queens (ABody Lab), de Michel Schweizer, évolue entrerêve et cauchemar, entre personnel et uni-versel… Deux spectacles parmi bien d’autres,pour questionner notre présence au monde.Du samedi 22 janvier au mardi 1er février Rens. : 03 80 739 727 – www.art-danse.comVoir aussi notre cahier « Le Sup », pages 7 à 9.

LES PLEURANTS DE DIJON

4e ÉTAPE :MINNEAPOLIS

Le 23 janvier, les 39 Pleurants des tombeaux des Ducs arri-veront au Minneapolis Institute of Arts de Minneapolis(États-Unis). Après New York, Saint-Louis et Dallas, ils

seront à nouveau présentés au public américain dans le cadrede la vaste tournée engagée en mars 2010 aux États-Unis. Déjàplus de 200 000 visiteurs amoureux de l’art médiéval, de Dijon etde la Bourgogne ont pu apprécier notre patrimoine exceptionneldans les plus grands musées américains. Le public dijonnais nesera pas en reste puisqu’il pourra découvrir dès février les pleu-rants du tombeau de Philippe le Hardi au musée des Beaux-Artsde Dijon dans une scénographie originale. Du 23 janvier au 17 avril 2011 Minneapolis Institute of ArtsRens. : www.framemuseums.org – www.dijon.fr

PARCOURS DE LA CHOUETTE

LES JUNIORS ONTAUSSI LEUR CIRCUIT

Idéal pour visiter, savourer le charme de la ville etremonter dans le temps et l’histoire de Dijon, le« parcours de la Chouette » est bien connu des Dijon-

nais comme des touristes, avec la petite chouette quijalonne de flèches au sol les 22 étapes du circuit. Pourrépondre au plus grand nombre et inviter les plus jeunesà apprécier la ville, il est désormais décliné en parcours« junior » pour les 7-12 ans. Un tracé qui reprend les prin-cipales étapes du premier mais qui permet une décou-verte ludique du centre historique par le biais de jeux :labyrinthe, 7  erreurs, mots cachés, points à relier…Une façon, pour l’office de tourisme, d’assurer un avenirà notre passé.Rens. : 08 92 70 05 58 – www.visitdijon.com

ART DANSE-LE FESTIVAL

CORPS ET ÂMES

Vanessa Larré, Concert à la carte.

© S

tanl

ey W

oodw

ard

Page 12: Dijon mag n°231

| c’est d’actu |

Ouvert depuis le1er juin 2010, lebar-restaurant

L’Embarcadère conduit unprojet associatif quisoutient les valeurs del’économie sociale et soli-daire et du développe-ment durable. À midi,l’équipe de L’Embarca-dère vous propose unecuisine familiale avec desproduits frais et de saison, issus majoritairement de la culture biologique,de producteurs locaux et du commerce équitable. Le soir, avant ou aprèsle ciné ou pour un dîner entre amis, vous y dégusterez d’excellentes tartinescomposées d’ingrédients de qualité et accompagnées de salade verte et desoupes maison. On y cultive le plaisir de se retrouver, de discuter, dedébattre ou de se divertir à l’occasion de soirées animées en collaborationavec l’association des Amis de l’Eldo. Éric Françonnet

L’Embarcadère – 58, rue d’Auxonne – Tél. : 03 80 36 80 09 Courriel : [email protected]

LES DIJONNAIS ACTEURS DE LEUR REVUE

HIVER CONVIVIAL À L’EMBARCADÈRE

MAISON DES ASSOCIATIONS

LE CRIJ BOURGOGNE EMMÉNAGE…

Basé jusqu’en novembre rue Berlier, leCentre régional information jeunesse(Crij) de Bourgogne prend ses quar-

tiers dès janvier à la Maison des associations,2, rue des Corroyeurs. Ses missions  :informer au mieux le public jeune sur lamajorité des sujets du quotidien, qu’ils’agisse des études, des métiers, de l’emploi,de la santé, mais aussi apporter un soutienpour les démarches administratives, lesaides aux initiatives, le logement, les loisirs,les vacances ou la mobilité internationale…Des milliers de jeunes poussent ainsi,chaque année, les portes du Crij, à larecherche d’informations pour développerleurs projets personnels ou professionnels.L’accueil est gratuit, sans rendez-vous, dansle respect de l’anonymat et de la confidentia-

lité, souligne Dominique Valentin, directricedu Crij Bourgogne. Des « informateurs » sontà la disposition des jeunes. Ils sont une aideprécieuse pour une recherche pertinente etrapide.Autre atout indéniable, les petites annonces :afin de répondre au mieux aux attentes desjeunes, des offres de logement ou de jobssont proposées dans les locaux et sur le siteInternet. Mais le Crij Bourgogne travaille aussi hors lesmurs. Il assure par exemple une présence surles nombreux salons et manifestations orga-nisés pour la jeunesse (Studyrama le 8 janvier,une journée franco-allemande en février, leforum des jobs d’été en mars, le «  Tour deFrance de l’humanitaire  » en avril…). Ilorganise aussi ses propres journées, « Desti-

nation ailleurs… », qui permettent de décou-vrir les bons plans pour partir dans un paysétranger, quel que soit le projet (prochainedestination : l’Australie, au printemps 2011). Ilest ainsi le relais d’information privilégié pourtoutes les questions liées à la mobilité inter-nationale : étudier, travailler, faire un stage ouun projet humanitaire à l’étranger. Et, pourêtre toujours au fait des dernières infos, le CrijBourgogne est désormais présent surFacebook et Twitter.À partir du lundi 3 janvier, du lundi auvendredi de 13 h à 18 h, le mercredi de 10 hà 12 h – Maison des associations 2, rue des Corroyeurs – Boîte LL1Rens. : 03 80 44 18 35 www.ijbourgogne.com Courriel : [email protected]

BOCAGE CENTRAL

… LES URGENCESDÉMÉNAGENT

Depuis peu, l’hôpital, au-delà des bâtiments,c’est  : une seule entrée, quatre parkingscréés en partie sud du terrain du CHU (vers le

rond-point des rues Paul-Gaffarel, Professeur-Marion et Jean-Mazen) et une desserte intérieure dusite par les transports en commun (voir Dijon Magn° 229, pages 6-7). À compter du 12 janvier, les changements se pour-suivent, et c’est au tour de l’accueil des urgencesadultes d’intégrer le nouveau site. Dès lors, lespatients pourront s’appuyer sur un plateau techniquecentralisé comprenant : 25 salles d’opération, 40 litsde surveillance post-interventionnelle, un plateaud’imagerie, un secteur de réanimation chirurgicaleet l’accueil des urgences adultes.À partir du mercredi 12 janvier Service urgences 10, boulevard Maréchal-de-Lattre-de-TassignyRens. : www.chu-dijon.fr

Participez à Dijon Mag !

Page 13: Dijon mag n°231

Le centre de maintenance du futur tramway de Dijon entreen phase opérationnelle dans un lieu accoutumé au ferroviaire :rue des Ateliers, au sud de Dijon, en lieu et place d’un ancien sitede la SNCF dédié à la réparation des wagons de marchandises.

| tout le monde en parle | | 13 |

Le 9 décembre dernier, François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon et président de la com-munauté d’agglomération du Grand Dijon, a posé la première pierre du centre de mainte-nance mutualisé du futur tramway dijonnais (32 rames) et des bus (215 véhicules). Situé rue

des Ateliers – un nom qui garde tout son sens –, il s’installe en lieu et place d’un ancien site SNCFdédié à la réparation des wagons de marchandises. Confiée aux bons soins du cabinet d’architecture lyonnais Ferrand-Sigal, l’opération de37 millions d’euros intègre un très fort parti pris éco-environnemental. Toutes les plates-formesdes voiries et des bâtiments sont réalisées à partir des gravats des bâtiments démolis. Un seuld’entre eux, de 14 000 m2, a été conservé et sera rénové dans le respect de l’identité ferroviaire.Il offrira une capacité de remisage jusqu’à 50 rames.

CHAUFFAGE PAR RÉCUPÉRATION DES EAUX USÉES. Le projet prévoit que les autres bâtimentsconstruits respecteront les normes de basse consommation en matière de chauffage, de produc-tion d’eau chaude et de refroidissement. L’eau de lavage des équipements roulants proviendrade la récupération des eaux pluviales dans des bassins de rétention vastes de 3 500 m2 et d’unsystème de recyclage par traitement biologique. Les toitures du centre seront recouvertes de10 000 m2 de panneaux photovoltaïques. Ils produiront 1 Gwh d’électricité par an, soit l’économiede 100 tonnes de CO2 pour notre atmosphère. Parmi toutes les autres prescriptions imposées,une étude a débouché sur un système de chauffage par récupération de la température constante(entre 12 et 17° C) des eaux usées. Des échangeurs placés dans une canalisation et couplés àune pompe à chaleur sont en effet capables aujourd’hui de produire une quantité d’énergie équi-valente aux besoins de 150 logements pour 100 m de tuyaux d’eaux usées exploités.

UNE CHARTEPOUR L’EMPLOI ET LA FORMATION

Par une charte pour l’emploi etla formation, l’État, le GrandDijon, le conseil général de laCôte-d’Or, la région Bourgogne,les organisations professionnellesdu bâtiment ainsi que les acteursde l’emploi s’engagent àfavoriser, grâce au chantier dutramway, l’emploi de personneséloignées du monde du travail.Mais pas seulement ! La charteinclut aussi l’insertion de jeunesdiplômés issus des quartiers etde l’apprentissage. De la belleœuvre et du bel ouvrage.

CONSTRUCTION DU CENTRE DE MAINTENANCE

LA PIERRE ANGULAIRE DU FUTUR TRAMWAY

Page 14: Dijon mag n°231

| à suivre |

TRAVAUX DE PLATE-FORME : ÇA DÉMARRE Lancés en octobre 2010, les travaux de plate-forme du tramway gagnent aujourd’hui le centre-ville.

De février à fin mars 2011, déjà de nouveaux principes de circulation en centre-ville.

Page 15: Dijon mag n°231

AU CENTRE-VILLE

| 15 |

Depuis octobre  2010, les travaux dedéviations de réseaux s’achèventpour laisser place à la construction de

la plate-forme du tramway proprement dite.De Drapeau à Toison-d’Or, de Clemenceau àTrimolet, sur Jean-Jaurès et rue des Ateliers,site du futur centre de maintenance tram-bus (voir aussi page  13), déjà plusieursgrands tronçons du tracé sont concernés. Ence début d’année 2011, le chantier atteint lecentre-ville, là où se rejoindront les lignes Aet B du tramway, de la gare à la place de laRépublique.Dans le quartier Arquebuse-Darcy, commecela a été présenté mi-décembre en réunionpublique, les emprises occupent plusieursencoches par demi-chaussée de janvier à fin

mars. De grandes artères, dont la rue de l’Ar-quebuse et le boulevard Georges-Clemen-ceau, seront mises en sens unique dans ladirection « sortie de ville ». Toujours accessi-bles en bus ou à pied, ces secteurs en travauxengendrent en voiture de nouveaux principesde circulation. Automobilistes en transit,riverains, usagers du centre-ville ou clientsdes commerces, il faudra plus que jamaisadapter son itinéraire à sa destination. Pour vous aider, laissez-vous guider par lespanneaux et flèches de signalisationdéployés sur le terrain. Ils orientent les véhi-cules qui veulent traverser Dijon sans s’yarrêter hors des zones de chantier, afin defluidifier la circulation en centre-ville et defaciliter l’accès aux commerces et à la gare.

Et pour toujours simplifier vos déplacementsdans le secteur, pensez aux parkingscouverts. À la gare, les arrêts-minutes et leparking silo, gratuit les 20  premièresminutes, vous permettront, par la rue desPerrières, d’éviter les emprises en travaux.

POUR TOUT SAVOIR SUR LES CHANTIERS,dont ceux du centre-ville, connectez-vous surwww.letram-dijon.fr. Si vous ne les avez pasreçues dans votre boîte aux lettres, des pla-quettes en téléchargement libre reprennenttoutes les infos utiles au quotidien, en com-plément des réunions publiques qui présen-tent le déroulé des travaux avant chaquenouvelle étape dans un quartier.

Démarrage des travauxde plateforme - secteur Arquebuse

RÉUNION PUBLIQUE RIVERAINS ET COMMERÇANTS> mercredi 5 janvier à 19h

Maison du tram - Place Darcy

Page 16: Dijon mag n°231

PLAN NEIGE

UN DISPOSITIF ACTIVÉ À TOUT MOMENT

Jusqu’au 11 mars, le dispositif du Plan neige est en alerte et peut êtreactivé à tout moment durant les heures de service. En dehors de cespériodes, il repose sur un service d’astreinte qui comprend

10 agents et 5 camions. Dans le cas de prévisions alarmantes de MétéoFrance, il peut être complété d’un renfort de 9 autres camions. Au final, ledispositif Plan neige aura généré 5180 heures de travail supplémentairespour les agents durant l’hiver 2009-2010.Avant l’hiver, les stocks de sel ont été reconstitués dans les deux dépôtsde la ville. Le principal est situé dans la zone Cap-Nord, avec une

capacité  de 1  000  tonnes. Lesecond, beaucoup plus restreint(50  tonnes), est implanté sur leterrain du service des espacesverts des Valendons. Malgré sacapacité réduite, il permet l’ap-provisionnement rapide descamions qui traitent les secteurséloignés du dépôt principal( M o n t a g n e - S a i n t e - A n n e ,Fontaine-d’Ouche, Bourroches).Les consommations en sel

peuvent varier énormément d’un hiver à l’autre. Ainsi, pour l’hiver 2008-2009, 1  220  tonnes ont été répandues sur la chaussée, associées à65 000 litres de saumure (un mélange 20 % d’eau pour 80 % de sel qui collemieux au sol), alors que, l’hiver dernier, pas moins de 2 620 tonnes de selet 250 000 litres de saumure ont été nécessaires. Précisons que ce chiffreaurait pu être plus important si la ville n’avait pas volontairement diminuéle salage pour les voies de desserte durant la période de pénurie de sel.

GRAND THÉÂTRE

MISE ENCONFORMITÉ

Remplacement de l’ascenseur monte-charge qui dessert tous les niveaux deloges ainsi que les passerelles tech-

niques, installation de toilettes pour handi-capés aux premier et deuxième étages,le Grand Théâtre fait actuellement l’objet detravaux de mise en conformité. Un chantierde taille, peu visible du grand public mais quiimmobilise tout de même le théâtre pendantplusieurs mois et nécessite un basculementdes productions à l’Auditorium jusqu’au15 avril au moins.

SQUARE DES BILLETOTTES

COUP DE JEUNE AVANT LE PRINTEMPS

Le square des Billetottes, situé dans le quartier des Bourroches, vient desubir, pour près de 6 400 euros d’aménagements. De quoi satisfaire rive-rains et utilisateurs, avec de nouvelles plantations et de nouvelles allées.

Les arbres vieillissants ont été abattus. Une nouvelle allée a été créée sur l’em-placement d’un cheminement jusqu’alors sauvage. Cette nouvelle configurationa permis de déplacer l’enclos à chiens existant pour un espace plus grand. Dèsce début d’année, ce dernier sera clos pour assurer la sécurité de tous.Par ailleurs, la haie située le long du trottoir a été pour partie remplacée. Ellesera maintenue à une hauteur inférieure à 1 m, afin d’offrir aux passants unebonne visibilité sur le parc. Quant à la partie supprimée, c’est désormais une lissemétallique basse qui empêche l’intrusion d’engins motorisés au sein du square.

| à suivre |

Page 17: Dijon mag n°231

MALGRÉ LE FROID, DIJON SE PARE DE SESPLUS BEAUX ATOURS POUR FÊTER L’HIVERCOMME IL SE DOIT. EN CENTRE-VILLE,EN DÉCEMBRE, LE SQUARE DES DUCS,COMME UN TERRAIN DE JEU PRIVILÉGIÉOU UN ESPACE DE RÊVERIE.

Page 18: Dijon mag n°231

Dijon Mag  : Quel rayonnement votre association exerce-t-elle enBourgogne ?Johann Branle  : Nous bénéficions de trois implantations. Outre lamaison de Dijon, nous sommes aussi installés à Précy-sous-Thil,toujours en Côte-d’Or, et à Chagny, en Saône-et-Loire. Au total, nousaccueillons 130 jeunes, dont 13 jeunes filles, que nous formons, dansle cadre d’un CFA (centre de formation d’apprentis) reconnu par l’Édu-cation nationale, aux métiers de plombier, chaudronnier, menuisier,charpentier, métallier et serrurier, ainsi que couvreur. Dès larentrée 2001, nous ouvrirons deux nouvelles sections : mécanicien etélectricien.

DM : Cela sous-entend-il que vous ne rencontrez aucun problèmede recrutement ?JB : Les candidatures que nous recevons sont nombreuses et variées.Elles proviennent de tous les milieux sociaux. Je note une recrudes-cente de jeunes qui ont un baccalauréat, voire un BTS. Reste qu’il nousfaudrait encore plus communiquer pour nous faire connaître, car nousdéfendons des valeurs essentielles : respect de soi, des autres et del’ouvrage accompli. D’où une sélection rigoureuse à l’entrée qui sefonde avant tout sur la motivation, le sens de l’adaptation et l’auto-nomie, car nos apprentis, stagiaires et aspirants se trouvent éloignésde leur milieu familial, ce qui n’est pas toujours facile à vivre à leur âge.

DM  : Les valeurs que vous défendez, comme celle de l’itinérance,demeurent-elles intangibles ?JB  : Elles sont le fondement de notre existence depuis l’héritagetransmis par les compagnons bâtisseurs du temple de Salomon.Après sa formation dans une maison, un futur compagnon part faireson tour de France. Il se perfectionne par le voyage, acquiert uneouverture d’esprit, se familiarise avec des approches culturelles dif-férentes, doit sans cesse se remettre en question. Cette itinérance deposte en poste peut durer jusqu’à dix ans, mais en général s’étale surquatre à cinq ans. Il s’agit, avec tout ce parcours, de former deshommes et des femmes avant de former à un métier. Cela fonctionneplutôt bien, avec un taux de placement professionnel de 96 %, car lesCompagnons du devoir du tour de France offrent un ticket d’entréedans la vie active inestimable.

Maison de Dijon – 1, rue Jean-Mazen Rens. : 03 80 67 75 93 Courriel : [email protected] www.compagnons-du-devoir.com

| ça nous concerne |

COMPAGNONS DU DEVOIR

L’APPRENTISSAGE DE LA VIEJohann Branle, le nouveau prévôt de la maison de Dijon des Compagnons du devoirdu tour de France, l’exprime avec force : les Compagnons forment des femmeset des hommes avant de former à un métier.

RELATIONS PARENTS-ENFANTS

DIALOGUER PLUTÔT QUE S’AFFRONTER

«Savoir parler pour que les enfantsécoutent, savoir écouter pourque les enfants parlent ». Telle

est la maxime de la toute jeune associationL’Atelier de la médiation en 3D. Uniquesalariée de cet ensemble d’une dizaine debénévoles actifs, Anne Férot-Vercoutèredéborde d’envie de faire passer ses convic-tions. Elle est toujours attentive mais inta -rissable lorsqu’elle évoque son travail,

répondre aux besoins des parents démunispar la transmission d’outils, afin d’améliorerles relations avec ses enfants.Ambition confirmée par Jehan-PhilippeContesse, qui précise qu’il existe de nom-breuses structures efficaces, du typegroupes de paroles. Nous venons en complé-ment, en apportant des moyens d’actionconcrets. L’offre d’accompagnement sematérialise par sept séances de 2 h 30. L’Ate-

lier, qui intervient au niveau local, s’inscritdans une mouvance nationale où évolue uneautre organisation sœur, Génération Média-teurs, qui intervient sur les mêmes thèmesmais plus spécifiquement en milieu scolaire.L’Atelier de la médiation en 3DRens. : Jehan-Philippe Contesse(président) : 06 07 69 72 55 Anne Férot-Vercoutère (formatrice) : 06 30 61 15 05 – www.latelierdesparents.fr

Page 19: Dijon mag n°231

| 19 |

La ville de Dijon reçoit régulièrementdes lettres de plainte d’habitantsdirectement liées au comportement

des cyclistes roulant sur les trottoirs. Il estbon de rappeler que le partage du domainepublic obéit à une législation claire, mais qu’ildevrait plutôt relever du bon sens citoyen, faitd’un peu de civisme et de beaucoup de convi-vialité. L’usage du vélo sur les trottoirs est interdit, àl’exception des enfants de moins de 8  ans,précise André Gervais, maire adjoint à lavoirie, à la circulation et aux déplacements.D’autant que les amoureux de la petite reinetrouvent de plus en plus d’itinéraires qui leursont dédiés. Un programme de développe-ment des voies et pistes cyclables améliorechaque année ce réseau  : aujourd’hui, pas

moins de 25  km de bandes cyclables sontouverts à la circulation des deux-roues,auxquels s’ajoutent 10  km de contresensdans le centre-ville, 22 km de pistes propre-ment dites et 5 km de voies vertes. Avec l’ar-rivée du tramway, souligne André Gervais,Dijon bénéficiera de 90 km de voies cyclablessupplémentaires.Quant aux adeptes du roller, du skate et autremonoroue, ils restent assimilés à des piétonset doivent s’imposer un maximum deprudence, en contenant leur vitesselorsqu’ils empruntent un trottoir. Par simplerespect des autres. Restent enfin les auto-mobilistes : Doubler un cycliste impose de lefaire à au moins 1  m de distance, martèleAndré Gervais, lui-même utilisateur éméritede la bicyclette.

VOUS AVEZ PLUS DE 60 ANS…C’EST POUR VOUSEN JANVIER! JEUDI 6 À 14 H 30thé dansant, salle Camille-Claudel (4, rue Camille-Claudel)

MERCREDI 12 À 14 H 30spectacle de magie, salle Camille-Claudel (4, rue Camille-Claudel)

MERCREDI 19 À 14 H 30théâtre, maison de quartier de laFontaine-d’Ouche (2, allée de Grenoble)

JEUDI 27 À 14 H 30Les Causeries du jeudi : « Femmeset science dans l’histoire », salle dela Coupole (1, rue Sainte-Anne)

JEUDI 3 FÉVRIER À 14 H 30Thé dansant, maison de quartier de laFontaine-d’Ouche (2, allée de Grenoble)

Rens. : 0 800 21 3000

Le calendrier semestrieldes manifestations est disponiblesur www.dijon.fr et à l’accueildes mairies.

CIVISME

LA PETITE REINE SANS TYRANNIE

Au cours de l’année scolaire 2009-2010, la part du budget des denrées alimentairesconsacrée à l’acquisition de produits issus de l’agriculture biologique dans la restaura-tion scolaire est passée de 2 % à plus de 9 %, sachant que la moyenne nationale en res-

tauration collective est de 1,3 %. Actuellement, outre le pain servi quotidiennement aux enfants,nombre de produits d’épicerie, de produits laitiers et de desserts sont issus de l’agriculturebiologique. Par ailleurs, dans le cadre de l’opération « Bien dans mon assiette », conduite autour du déve-loppement des circuits courts et du soutien à l’économie locale, la ville de Dijon a souhaitépousser encore son partenariat avec les artisans locaux en développant avec eux des recettesnouvelles adaptées aux enfants. À titre d’exemple, on peut citer la fromagerie Delin, qui a misau point spécialement pour la cuisine centrale de la ville des recettes de fromages régionauxpeu affinés et présentés aux enfants dans des petites verrines individuelles. Ou la sociétéNectars de Bourgogne qui, pour la première fois, a produit un jus de cassis sans alcool. Ouencore l’artisan glacier Visseyrias, avec ses recettes de sorbets élaborés avec des fruits ou dupain d’épice bio. Ne reste plus qu’à passer à table.

RESTAURATION SCOLAIRE

LE VERT DANS L’ASSIETTE

Page 20: Dijon mag n°231

UN BUDGET

RIGOUREUXComment faire toujoursplus et encore mieuxavec moins de moyens ?Le budget 2011 de la villede Dijon réussit cetteprouesse grâce à unsouci constant del’équipe municipaleconduite par FrançoisRebsamen de gérer avecrigueur les financeslocales. Mais pourcombien de tempsencore, puisque l’Étatn’assume plusaujourd’hui sesresponsabilitésfinancières vis-à-vis descollectivités locales ?

| dossier |

Le budget 2011 de la ville de Dijon s’élève à 272,1 millionsd’euros. Il progresse de 1,38 % par rapport à celui de l’andernier et moins vite que l’inflation prévue (+ 1,5 %). Celatémoigne d’un fort engagement municipal pour unegestion rigoureuse et maîtrisée des finances de la ville,dans un contexte économique toujours très difficile. Ladette, par exemple (230 millions d’euros), n’augmente pasdepuis 2005. Et elle affiche une hausse de seulement10 millions d’euros depuis 2001, alors que 380 millions

d’investissements ont permis en dix ans d’améliorer lequotidien des Dijonnais. À cela s’ajoute la baisse de 0,5 %des dotations de l’État, qui fait suite aux décisionsnationales de geler les aides aux collectivités locales. Unesituation qui ramène ce soutien indispensable pour Dijonau niveau de 2005, conduisant à une perte de ressourcesextrêmement pénalisante alors que la demande deshabitants en services publics adaptés et efficaces ne cessede se faire plus pressante.

Page 21: Dijon mag n°231

Chaque année, le budget municipal proposé par lemaire permet d’assurer les services indispensablesà la population et de réaliser les équipementspublics nécessaires à l’amélioration de leur

bien-être. Il est voté en conseil municipal (55 élus, dont 46 appartiennent à la majoritémunicipale), après un débat lors d’une réunionbudgétaire spécifique.

le saviez-vous?

| 21 |

> 272,1  MILLIONS D’EUROS  : c’est le montant total du BUDGETMUNICIPAL pour l’année 2011. Il progresse de 1,38 %, soit un peumoins que l’inflation attendue. Il souffre toutefois d’une baisse géné-ralisée et constante des dotations qu’accorde l’État à la ville de Dijon.

> +  1,04  % correspond au pourcentage d’augmentation desDÉPENSES RÉELLES DE FONCTIONNEMENT entre 2010 et 2011.Cette maîtrise des charges, inférieure à l’inflation attendue (+ 1,5 %),bénéficie notamment d’un programme de développement des éco-nomies d’énergie (2,9 millions d’euros) dans les bâtiments publics.

> + 5,6 % de soutien financier aux ASSOCIATIONS. Cet effort obéit àla forte volonté de la municipalité de favoriser l’animation de la vielocale. Il compense en partie la baisse des aides octroyées par l’Étatet d’autres collectivités territoriales.

> 43,8  MILLIONS D’EUROS sont octroyés à l’ÉDUCATION. Cetteenveloppe poursuit les efforts engagés depuis 2001 pour améliorerle cadre de vie scolaire. Ainsi, 4,6  millions d’euros seront investisdans la rénovation des groupes scolaires, dont 1,29 million servirontà achever la reconstruction complète de l’école Montmuzard (pourun coût total de l’opération de 8 millions d’euros), 710 000 euros quipermettront d’importants travaux dans celle Montchapet et300 000 euros dans celle de la Colombière.

> 41,8 MILLIONS D’EUROS sont alloués à la SOLIDARITÉ et à laPETITE ENFANCE. La création de nouvelles places dans les crèchesdemeure une priorité. Elles seront au nombre de 35 cette année.

> 58,9 MILLIONS D’EUROS pour la CULTURE, qui reste le poste bud-gétaire le plus élevé. D’importants chantiers s’engagent ou se pour-suivent. Pas moins de 5,7  millions financeront les grands travauxde rénovation du musée des Beaux-Arts. Une enveloppede 200 000 euros ira financer ceux du Grand Théâtre.

> 25,1 MILLIONS D’EUROS en faveur du SPORT, dont 870 000 eurospour de nouveaux équipements. Le stade des Poussots se verra dotéd’un terrain synthétique (545 000 euros), et le square des Violettes,d’un terrain multisports pour 125 000 euros.

> 20,1 MILLIONS D’EUROS pour la JEUNESSE. Depuis 2005, pasmoins de sept nouveaux accueils jeunes ont été ouverts. Une étude,programmée cette année, déterminera le futur cadre de rénovationdu centre de loisirs Anjou.

> 20,1 MILLIONS D’EUROS sont réservés pour l’URBANISME et lesESPACES VERTS. La rénovation urbaine des quartiers des Grésilleset de la Fontaine-d’Ouche (rénovation du centre commercial) enbénéficie à hauteur de 3,1 millions.

> 32 MILLIONS D’EUROS : le budget annuel d’INVESTISSEMENTbaisse par rapport à l’an dernier en raison d’une forte réduction descofinancements de l’État et des autres collectivités locales. Toutefois,cette diminution budgétaire se trouve largement compensée encumul avec les investissements de la communauté de l’aggloméra-tion du Grand Dijon : 258 millions d’euros, contre 185 millions l’andernier.

ET DIX MOTS-CLÉSDIX CHIFFRES

Page 22: Dijon mag n°231

DIJON MAG : Pour vous, Dijon « référenceécologique », c’est quoi ?SÉBASTIEN APPERT  : Ce ne peut être unesimple question d’image. Ce label s’appuiesur un ensemble de questions et d’opéra-tions concrètes à l’échelle de l’aggloméra-tion  : comment lier par exemple déplace-ments et développement urbains  ? PourDijon, devenir une « référence écologique »est une feuille de route et un objectif communà atteindre.

DM : Cela se présente-t-il bien pour Dijon ? SA : Faut-il rappeler les projets d’écoquar-tiers, l’usine d’incinération ou, à la faveur de

la construction dutramway, l’installationd’un réseau de chaleurinterquartiers  ?… Enplus de ces investisse-ments (intercommunaux),il est important que les Dijonnais s’appro-prient cette nouvelle façon de voir, en gardanttoutefois un esprit critique. Beaucoup de nosconcitoyens estiment encore qu’il suffit detrier ses déchets pour faire un geste écolo-gique. En réalité, il s’agit aussi deconsommer et de s’organiser différemment.Le meilleur déchet, c’est évidemment celuiqu’on ne produit pas !

DM : Cela revientà éduquer autre-ment…SA  : On parlebeaucoup d’édu-quer au développe-

ment durable. Ce n’est surtout pas undogme. Les questions de l’énergie et de labiodiversité sont nouvelles. Celle de laqualité de l’eau se pose à nous. Il fautregarder la réalité en face mais quitter lediscours catastrophiste. Se déplacer en vélo,par exemple, n’est pas une régression, maisla possibilité d’un autre confort. Savoirchanger est joyeux et positif !

| dossier |

L’AMBITION D’ÊTRE UNE RÉFÉRENCEÉCOLOGIE

LA QUALITÉ DE NOTRE FUTUR SE CONSTRUIT DÈS AUJOURD’HUI. ENTRETIEN AVEC SÉBASTIEN APPERT, DIRECTEUR DE LA MAISON DE L’ARCHITECTURE ET DE L’ENVIRONNEMENT, LATITUDE 21.

TRAMWAY : ÉTAPE N° 2Cœur du dispositif visant à concilier développement et déplacements urbains, lechantier du tramway sera cette année un nouveau concentré de travaux afin deréduire la gêne occasionnée. La construction de la plate-forme de roulement oùcirculeront les rames a déjà démarré. Impliquant aussi les chaussées, les trot-toirs, des aires de stationnement et des pistes cyclables. Dès l’automne 2012,l’aspect de la ville en sera changé, tissant de nouveaux liens entre les quartiers,le centre-ville et les grands pôles économiques dans une optique de croissanceéquilibrée et écologiquement responsable.La réalisation de la plate-forme représente un investissement de 120 millionsd’euros sur un coût total de 400 millions (qui inclut l’achat du matériel roulant,l’édification des ouvrages d’art et les acquisitions foncières sur le tracé). Sonfinancement, pris en charge à plus de 50 % par le Grand Dijon, a fait l’objet d’unesérie de conventions avec ses principaux partenaires, notamment le conseilrégional de Bourgogne et le conseil général de Côte-d’Or. L’État apporte47 millions d’euros dans le cadre du Grenelle de l’environnement.

Sébastien Appert

Page 23: Dijon mag n°231

« DE NOMBREUX COPAINS ET COPINES »Témoignage de Laetitia Rizzi, jeune maman dontle fils est inscrit à la crèche Voltaire.

« Je ne voulais pas confier mon fils Dorian, qui a 2 ans, àune assistante maternelle, préférant un établissementcollectif. La crèche Voltaire l’accueille maintenant depuisseptembre 2009 et je suis ravie. La disponibilité du per-sonnel est totale et les horaires, assez larges, donc trèsbien adaptés pour les parents qui travaillent. Son dévelop-pement personnel, en compagnie d’autres enfantsregroupés en fonction de leur maturité, se passe très bien.Au point, de commencer à avoir des souvenirs et de se faire de nombreux copains et copines. J’en serais presque jalouselorsqu’il me raconte ses journées ! Les repas proposent une alimentation très équilibrée et variée. De plus, les règles de fonctionnement de la crècheimposent le respect de certains rythmes, comme celui de la sieste, et c’est à mes yeux indispensable. Les tarifs mesemblent abordables et l’accroissement du nombre de places en crèche doit rester une priorité municipale. »

«  Dijon est vraiment une ville-amie desaînés. Et je sais de quoi je parle, pour êtreaîné moi-même et très impliqué dans la vielocale, notamment comme vice-président duconseil de quartier Nord. La vie des seniorsest un enjeu permanent pour l’équipe muni-cipale. Les élus viennent à notre rencontreau sein des nombreuses associations deseniors. Ils aménagent la ville en tenantcompte de notre quotidien. Ainsi, le futurtramway permettra un accès de plain-pied,idéal pour ceux qui ont des difficultés àmonter des marches.

Dans les centres sociaux et les MJC, desateliers sont à notre disposition. C’est trèsimportant de ne pas rester seul. Après la vieprofessionnelle, certaines personnes seretrouvent complètement déboussolées à laretraite, surtout celles qui perçoivent demaigres émoluments. Or, pour une sommemodique, elles peuvent très facilementrompre leur isolement en participant à denombreuses activités adaptées, telle lapratique de certains sports. L’aménagement des nouveaux quartiers,comme Junot, intègre de nombreux com-

merces de proximité qui facilitent notre quo-tidien  : coiffeur, laboratoire d’analyses,épicerie, boulangerie… Et puis, pour les per-sonnes ne pouvant plus trop sortir de chezelles, des services d’aide à domicile, delivraison de repas, de nettoyage du lingeexistent. En dix ans, de très nombreuseschoses ont été faites pour les aînés. Il fauttoutefois continuer car l’espérance de vie,fort heureusement, s’allonge, et nous seronsdemain de plus en plus nombreux. »

| 23 |

VILLE SÛRE ET SOLIDAIREDIJON

BERNARD LAGNEAU EST UN SENIOR TRÈS INVESTI DANS LA VIE CITOYENNE. LA VILLE, IL LA VOIT ADAPTÉE, À TOUS ET À CHACUN. ET SOULIGNE LES EFFORTS À POURSUIVRE. Bernard Lagneau

Page 24: Dijon mag n°231

| dossier |

DIJON MAG : Vous êtes représentantede parents d’élèves, pourquoi ?CATHIE RUANE : Depuis que mes enfants fré-quentent le groupe scolaire Montmuzard, jesuis élue sur une liste indépendante auxconseils d’école. Cela consiste à assister et àfaire aux autres parents le compte rendu desréunions où sont évoqués le budget, les effec-tifs, les projets de sorties scolaires et les acti-vités périscolaires proposées.

DM : À propos des activités périscolaires, quepeut apporter la ville ?

CR : Nous avons demandé par exemple une aideaux devoirs après le goûter, ce qui permet unmeilleur suivi du travail scolaire. Une heured’études libres, aussi, pour les enfants quiveulent préparer leurs leçons avant de rentrerchez eux. C’est une manière de les rendre plusautonomes. D’autres projets ont été montés,comme des sorties à la patinoire proche del’école, des découvertes de la danse ou laconstruction d’un push-car.

DM : De quoi s’agit-il ?CR : Les enfants ont fabriqué un véhicule à rou-lettes, qui doit être poussé. Une petite compéti-tion a eu lieu au jardin de l’Arquebuse avecd’autres enfants, encadrés notamment par desanimateurs du centre social Balzac. D’autresactivités réunissent aussi régulièrementenfants et parents, lors du « petit déj’ » à l’école,par exemple.

DM : Que dire de cette école« nouvelle génération » ? CR : Depuis deux ans, un projet écocitoyen estmené avec l’équipe pédagogique sur le thèmede l’eau, du tri, de la ferme… Grâce à un petitquestionnaire, les enfants ont même participéau projet de reconstruction de leur école. Desbancs faits de troncs coupés sont déjà installéset un coin de jardin leur est réservé. Côtéparents, il y a eu aussi concertation avant lestravaux.

DES ACTIVITÉSEXTRASCOLAIRESTOUTE L’ANNÉEÀ proximité d’une écolematernelle, le centre de loisirsMarie-Noël, à la Fontaine-d’Ouche,réunit en outre des bouts de chouxdes quartiers du Port-du-Canal,des Bourroches, mais aussi deCorcelles-les-Monts. Cette année,les petits de 3 à 6 ans ont parexemple fabriqué un épouvantailà partir d’objets de récupération.Ils l’ont planté dans leur jardin, aucentre de loisirs, et les agents desespaces verts leur ont volontiersprêté assistance. Avec l’associationArborescence, d’autresdécouvertes de l’environnementles attendent encore. À l’écodromedu parc de la Colombièrenotamment, les bambins s’initientaux jeux de piste aériens. Dans le cadre du projet éducatiflocal (PEL), une foule d’activitéssportives, culturelles et de loisirssont proposées tout au longde l’année aux enfants et auxadolescents. Une enveloppede 125 000 euros est impartiecette année au PEL.

ENTRETIEN AVEC CATHIE RUANE, REPRÉSENTANTE DE PARENTS D’ÉLÈVES À L’ÉCOLE MONTMUZARD.

LE CŒUR DE TOUS NOS FUTURSL’ÉDUCATION

Cathie Ruane

Page 25: Dijon mag n°231

| 25 |

« Dijon est une ville qui possède la fibre cul-turelle. On y trouve un public intéressé pardifférents domaines, car les gens sontcurieux et attentifs. Il faut dire que la munici-palité fait beaucoup pour la culture, avec desdépenses annuelles qui représentent un despremiers postes de son budget. Notre action au musée des Beaux Artsconsiste à rendre toutes les formes deculture les plus accessibles possible. Lagratuité des musées, décidée en 2004, facilitenotre tâche. Entre 2006 et 2009, le nombred’entrées est ainsi passé de 139  000 à184 000. Notre programmation favorise aussicette fréquentation, tant par sa diversité que

par des aménagements d’horaires étudiés.Les “Nocturnes”, le premier mercredi dumois, de 19  h à 21  h, nous permettent detoucher un autre public. Tout comme les“Midi actu”, le jeudi entre 12 h 30 et 14 h, quiprennent la forme d’une discussion avec unintervenant. Nous sortons aussi de nos murs, en partici-pant à des fêtes de quartier par le montaged’expositions et en travaillant avec de trèsnombreuses associations. L’accueil demécènes et d’entreprises commence égale-ment à porter ses fruits, même si nousavançons encore à petits pas sur ce terrain.Et puis, je ne peux pas oublier le fabuleux

chant ierde rénovation de notre cadre. Pas moins de60 millions d’euros vont être dépensés en dixans pour faire de notre musée un espaced’exposition plus grand et plus convivial, oùles œuvres bénéficieront de meilleuresconditions de conservation. »

NE SONT PAS UN LUXELA CULTURE ET LES LOISIRS

DIRECTRICE DU MUSÉE DES BEAUX ARTS, SOPHIE JUGIE VEUT TOUCHER TOUS LES PUBLICS.

LE SPORT, « UN ÉQUILIBRE VITAL DES PLUS PRÉCIEUX EN VILLE »Le témoignage de Fabrice Lombard, président de l’Association sportive de la Fontaine-d’Ouche (ASFO).

« Nous avons été le deuxième club de football dijonnais à bénéfi-cier d’un terrain synthétique. Et ce n’était pas du luxe ! Auparavant,les entraînements se déroulaient sur du stabilisé souvent gorgéd’eau, donc impraticable. Aujourd’hui, nous pouvons les organiserpar tous les temps, même lorsqu’il tombe un peu de neige. Autreavantage, l’entretien est considérablement réduit : pas de tonte,plus de marquages répétés et pas d’arrosage. Un seul coup debalayette de temps en temps, pour redresser les fibres, suffit lar-gement. Nous voulons bien sûr toujours plus pour nos 170 licenciés, dont130 jeunes, comme une salle des sports. Mais je salue vraimentles efforts municipaux engagés depuis 2001 pour favoriser lapratique sportive. De nombreux autres clubs bénéficient d’équipe-ments modernisés, voire tout neufs. Et d’autres sont programmés.Cette dynamique dijonnaise ne doit surtout pas s’arrêter, le sportprocurant un équilibre vital des plus précieux en ville. »

Sophie Jugie

Page 26: Dijon mag n°231

| dossier |

PLUS DE 17 MILLIONS AUX ASSOCIATIONSL’apport financier auprès des 700 associations dijonnaises s’élèvera cette annéeà 11 209 860 euros. Ce concours ne se limite pas à l’allocation de subventionsmais est adossé à d’importantes aides en nature, représentant une valeurglobale de 6,21 millions d’euros (chiffres 2009). Ce soutien direct consiste endes aides logistiques lors d’une manifestation, par exemple, et à la miseà disposition de 49 000 m2 de locaux répartis en salles de spectacles, lieux destockage et bureaux, dont ceux de la Maison des associations, dotée d’un centrede ressources à la vie associative. Par ailleurs, des journées de formation sontproposées gracieusement aux responsables associatifs, sur des thèmesaussi divers que la comptabilité, l’emploi ou les assurances. D’autres modesde soutien interviennent au fil de l’année, comme la vente à très bas prixd’ordinateurs. Chaque association figure également sur l’annuaire en ligne de la ville, ce qui favorise les échanges.Maison des associations – 2, rue des CorroyeursRens. : 03 80 74 56 56 – Courriel : [email protected]

DIJON MAG : Qu’attendez-vous d’une villecitoyenne ?JACQUELINE VIELIX  : Être à l’écoute desDijonnais et des Dijonnaises. Et c’est le casavec les commissions de quartiers, consti-tuées dès 2002 selon la loi sur la démocratiede proximité. Elles permettent aux habi-tants de faire aboutir leurs propres initia-tives au niveau de leur quartier.

DM : Quelle est la particularité de cescommissions ?JV : Elles disposent d’un budget participatifde 40  000  euros par an. Le conseil dequartier Sud-Est regroupe par exemple lesquartiers Université, Chevreul-Parc etCentre-ville, dotés chacun du mêmebudget. Il y a ainsi trois conseils à Dijon répartis enneuf commissions, une par quartier, dont les réunions sont publiques.Leurs membres sont choisis pour trois ans par tirage au sort parmitous ceux qui veulent s’investir dans cette démarche.

DM : Ce budget de 40 000 euros est-ildécisif?JV  : C’est un budget d’investissement pourréaliser des initiatives citoyennes. Le projet deréaménagement du square du Creux-d’Enferest exemplaire de ce qui peut être réalisé dansce cadre. Un groupe de travail intergénéra-tionnel a planché sur le sujet retenu par la com-mission. Nous avons axé nos réflexions sur lapréservation du lieu, la tranquillité des riverainset la biodiversité avec des massifs de plantesrégionales. Des fêtes de quartier pourront s’ydérouler, à l’image de celles organisées par leshabitants du quartier Chevreul-Parc.

DM : Quoi de plus qu’une action associative ?JV : La vie participative a une autre dimensionque la vie associative. C’est une démarche

bénévole et citoyenne, motivée par l’envie de s’exprimer et de s’impli-quer plus fortement dans la vie de son quartier.

ENTRETIEN AVEC JACQUELINE VIELIX, VICE-PRÉSIDENTEDU CONSEIL DE QUARTIER SUD-EST.

DANS LA VIE DE SON QUARTIERS’IMPLIQUER

Jacqueline Vielix

Page 27: Dijon mag n°231

| 27 |

«1000 LOGEMENTSPAR AN»Témoignage de Thierry Lajoie, directeurconjoint de la Société d’économie mixted’aménagement de l’agglomérationdijonnaise (Semaad) et de la Sociétépublique locale d’aménagement del’agglomération dijonnaise (Splaad).

« Le plan local de l’habitat (PLH) prévoitcomme feuille de route la construction de1 000 logements par an, contre 500 à 600 aujourd’hui. Pour atteindrecet objectif ambitieux, les moyens sont enplace. Nous, sociétés publiquesd’aménagement, sommes en ordre de marche.Notre première tâche consiste à acquérir desterrains. Ce sera par exemple 150 hectares àterme sur le grand est de l’agglomération(Abattoirs et Mont-Blanc) et 300 hectares pourle grand sud, de l’ancienne usine Amoraà l’avenue Jean-Jaurès. Interviennent ensuiteles études urbanistiques, qui déterminent lessecteurs opérationnels d’aménagement et leurdécoupage parcellaire. Puis, dernière phase :la construction. À Dijon, selon la volonté du maire, nous feronsdes écoquartiers, avec un cahier des chargestrès strict. Ces morceaux de ville privilégierontla mixité sociale, le développementéconomique, comme un très fort parti prisénergétique et environnemental. Rien à voiravec ces anciens quartiers uniformeset dortoirs ! L’architecture des bâtimentset l’aménagement de l’espace ne seront pasdes modèles préconçus, ils dépendront dugénie du lieu. »

DIJON MAG : Comment se positionne Dijon dans la multiplicité des offrestouristiques ?ÉB : Dijon n’a pas de mal à se démarquer. Elle est la porte d’entrée du vignoble,avec une offre patrimoniale, culturelle, gastronomique et hôtelière remarquable.Notre territoire touristique s’étend d’ailleurs à la Côte de Nuits, avec de nom-breuses destinations viticoles. Ces offres, nouvellement labellisées « Vignobles& découvertes », accompagnent favorablement la candidature à l’inscription desclimats du vignoble de Bourgogne au patrimoine mondial de l’Unesco et s’ap-puient sur l’œnotourisme.

DM : Qu’est-ce qui se pratique dans ce domaine ?ÉB : Nous avons mis en place une filière d’excellence avec 94 prestataires : hôte-liers, restaurateurs ou cavistes. Les circuits en minibus peuvent s’effectuer tousles jours, des chemins de vigne aux visites de caves et du patrimoine. Cette pres-tation, très prisée des clientèles américaines et asiatiques, est aussi ouverte auxDijonnais.

DM : Quelles thématiques pour le tourisme urbain ?ÉB : Le parcours de la Chouette, par exemple (qui est traduit en douze langues),sera agrandi de trois boucles  :rue Jean-Jacques-Rousseau, placeÉmile-Zola et en direction du Puits deMoïse, désormais accessible toutel’année.

DM : Attendez-vous avec impatiencele retour des Pleurants ?ÉB : La tournée « Dijon Must’Art » estun formidable et atypique outil decommunication auprès du publicaméricain. Ce dernier représentenotre 2e clientèle, et l’impact se faitdéjà sentir cette année. L’ouvertureprochaine d’une ligne aérienneentre Dijon et l’Angleterre dévelop-pera encore notre potentiel, toutcomme l’ouverture de la ligne LGVRhin-Rhône.

L’IMPACT DE « DIJON MUST’ART » SE FAIT DÉJÀ SENTIR, SELON ÉLÉONORE BONNARD, DIRECTRICE DE L’OFFICE DE TOURISME DIJON-CÔTE DE NUITS.

DIJON RAYONNE

CAPITALE RÉGIONALE

Eléonore Bonnard

Thierry Lajoie

Page 28: Dijon mag n°231

| dijon vu par… |

D’origine espagnole, le couple est plus dijonnais que biendes natifs. Regard transnationalsur la capitale de Bourgogne.

Àeux deux, ils parlent cinq langues. Luiest enseignant à l’université de Bour-gogne, elle, à celle de Saint-Gall, en

Suisse. Tous deux sont de nationalité espa-gnole, ce qui leur donne un droit de vote localmais pas national. Lui, calme et posé, paraîtpeu latin. Elle, trahie par son accent, reflèteplus la supposée exubérance des Européensdu Sud. Le chat est au diapason du foyer. Il estgrec, possède un passeport helvète, et salitière trône dans l’Hexagone. Marta et Laureano sont le prototype ducouple à distance qui se joue des frontières etpossède deux logements (l’autre est àZurich). Pourquoi ici ? Lui : Je me sens bien àDijon. C’est une ville agréable à vivre. Mêmesi je n’ai pas toujours pensé cela… Elle : Jesuis venue par amour ! Eux : Nous apprécionsd’autant plus Dijon que nous voyageons

beaucoup. Le choix n’était pas si évident, avecla Suisse, mais nous apprécions vivre aurythme de la France.

ADN INTERNATIONAL. Ils se plaisent àmontrer la cité à leurs visiteurs étrangers,qui aiment beaucoup notre commune. Unani-mement, ils apprécient la beauté du lieu et laqualité de la gastronomie. Ils prennenttoujours du plaisir à revenir. Étonnamment,pas de signes évidents de leur ADN interna-tional dans leur demeure. C’est lorsque lebinôme reçoit qu’il renoue avec ses racinesibériques. Il est enfin possible de voir la maî-tresse de maison entrer dans le salon pré-sentant, entre deux maniques, un plattypique fraîchement cuisiné.La voiture sert rarement. Le couple profite àplein du réseau des bus… et de leurs jambes.Incontournable, le marché du samedi l’estpour la qualité et la fraîcheur des produits,suivi par l’indispensable apéritif. Véritablesrepaires de convivialité, les cafés et autresbistrots qui encerclent les halles font le pleince jour-là.

LES RUES DEVIENNENT DÉSERTES. L’acti-vité culturelle disponible les satisfait pleine-ment. Pour peu qu’on s’en donne la peine, ilest possible de passer d’une manifestation àl’autre. À titre d’exemple, pour les mois d’oc-tobre et de novembre : les Écrans de l’aven-ture, Novosonic, Fenêtres sur courts, lesRencontres cinématographiques… Etbeaucoup de festivals de musique, notam-ment grâce à des endroits comme La Vapeurou l’Atheneum.Quelques regrets toutefois, engendrés pardeux différences notoire avec la Suisse etl’Espagne : le manque de commerces « géné-ralistes » en agglomération. Et le fait que lesgens se promènent énormément au centre-ville pendant les horaires d’ouverture desmagasins, mais les rues deviennent ensuitedésertes, un peu comme une cité morte.L’endroit va-t-il devenir un musée ?Malgré le climat parfois rude, auquel il n’estpas si difficile de s’acclimater, nous noussentons bien ici. Et nous ne sommes pasencore près de quitter notre style de viebourguignon.

MARTA ET LAUREANO

«DIJON, C’EST LA MAISON»

Page 29: Dijon mag n°231

| en chiffres |

44%En 2010, le nombre de nuitées destouristes chinois a progressé de44  % à Dijon et de 22,5  % sur leGrand Dijon. Une augmentationnotable qui conforte le rayonnementinternational de la ville et saposition en tant que destinationtouristique de loisirs et d’affaires.

3eDijon connaît le 3e taux de criminalité le

plus bas parmi les grandes villes (plus de100 000 habitants), selon le classement établi par LeNouvel Observateur à partir des données del’Observatoire national de la délinquance et desréponses pénales (ONDRP). (Le Nouvel Observateurn° 2 402, du 18 au 24 novembre 2010).

60 millionsDepuis dix ans, le Grand Dijon a investi près de60  millions d’euros dans le développementdurable pour moderniser ses infrastructures degestion des déchets et se doter des meilleurséquipements. Le volume des déchets triés est àDijon deux fois supérieur à la moyenne nationale.

1113 placesLa ville de Dijon propose 1  113  placesd’accueil pour les tout petits (crèches,haltes-garderies, structures multi -accueil…). Depuis 2001, pas moins de500 places ont été créées pour répondre àla demande des parents dijonnais.

12000 eurosGrâce à la somme allouée à chaque commission de quartier de la ville (40 000 euros), de nombreuxprojets ont vu le jour en 2010. Les membres de la commission Varennes - Toison-d’Or, par exemple,ont investi 12 000 euros pour la mise en place de toilettes sèches dans le parc du château de Pouilly.Un équipement écologique qui s’intègre parfaitement à l’environnement.

4  817  inscrits Si, à l’origine, l’opération« Vacances pour ceux qui restent » comptait essentiellementparmi ses participants des enfants qui n’avaient pas la chancede pouvoir partir en vacances, c’est désormais un grandnombre de Dijonnais qui s’essayent ainsi à une activité sportiveou culturelle. En 2010, on dénombrait 4 817 Dijonnais ayantparticipé à quelque 6 620 stages.

0€Depuis juin 2004, l’entrée des cinq musées gérés par la ville (musées des Beaux-Arts, de la Vie bourguignonne, d’Art sacré, Musée archéologique et Jardin dessciences-Planétarium) est gratuite. Une volonté ferme de la municipalité pourrendre la culture accessible à tous et un succès pour ces musées, qui enregistrentdepuis un nombre de visites en constante augmentation.

| 29 |

Page 30: Dijon mag n°231
Page 31: Dijon mag n°231

| 31 || rencontre |

À 105 ans et demi, les souvenirs cente-naires de Marie Baron sont tous àportée de sa main, objets et photos

accrochés aux murs ou posés sur le buffet deson petit pavillon du quartier des Bourroches.Ses occupations sont simples : Non, pas de télé,ça ne m’intéresse pas ! tranche-t-elle. Elle luipréfère la lecture commentée du journal encompagnie de Stéphanie, auxiliaire de vie à laFedosad (Fédération dijonnaise des œuvres desoutien à domicile) qui l’assiste depuis 2001. Sa journée est rythmée par les visages fami-liers qui l’accompagnent. Le jeune homme, parexemple, qui lui apporte les repas dont elle estfriande. Elle n’a ni cholestérol ni diabète, seréjouit l’aide soignante qui vient régulièrementdepuis une opération à l’œil subie l’annéedernière. À 100 ans, je travaillais encore dansmon jardin, sourit Marie Baron. Elle s’y rend

encore volontiers, mais au bras de Stéphanie.J’aime bien aller marcher, affirme-t-elle pourla convaincre de sortir. À Dijon, une dizaine depersonnes ont franchi le siècle, mais Marie estla seule qui habite sa propre maison, combléed’une vie commencée le 5 juillet 1905 en Suisse.

«DES CRAMPONS AUX SABOTS DU CHEVAL».Un album photo de 1929, et un flot d’anecdotess’éveillent : la ferme de Bonvaux, au-dessus dePlombières-lès-Dijon, où ses parents culti-vaient la terre. Un tableau peint par son neveu,qui vit au Québec, rappelle le hameau de sesjeunes années. Ses frères et sœurs –  Nousétions six !– et le puits de la cour où il fallait tirerl’eau… Que le chemin de Plombières était dan-gereux, se souvient-elle, quand, en plein hiver,elle descendait à cheval les bidons de laitjusqu’à Dijon. Quand il y avait du verglas, on

mettait des crampons aux sabots du cheval.Par bribes, apparaissent d’autres époques.Arrière-grand-mère, Marie fut aussi unefemme active. Pendant vingt-six ans, elle tra-vailla au café-restaurant La Montagne à Darois.Nous y mangions de bonnes choses : volailles,lapins, gibier, car mon frère était chasseur. Sonmari, Marcel, était de là-bas, marchand de boisqui s’épuisa à la tâche et dont elle garde untendre souvenir. À l’époque de l’installation dugaz à Dijon, il perdit de nombreux clients, maisils revinrent tous bien vite ! Pour ses 100 ans,elle est revenue dans son village où Marcel futaussi conseiller municipal. Sa vigueur époustoufle. Stéphanie la première,qui la surprend quelquefois à faire la vaisselleou à préparer son petit déjeuner et ses bis-cottes de miel tout en riant et lui envoyant desbisous de la main.

REPÈRES

05 JUILLET 19050

Naissance de Marie Chenaux à Vuisternens-en-Ogoz (canton de Fribourg). Jeunesseà Plombières-lès-Dijon.

019390

Épouse Marcel Baron, marchand de boisà Darois.

0DE 1945 À 19710

Marie et Marcel tiennent le café-restaurantde Darois

0ANNÉES 19600

Installation à Dijon, où Marie vit toujourschez elle.

MARIE BARON105 ANS DE MÉMOIRE

TOUT SOURIRE, MARIE BARON, LA DOYENNEDES DIJONNAIS, PORTE FIÈREMENT SES 105 ANS. ET HABITE TOUJOURS SA MAISON, OÙ ELLE NOUS A REÇUS.

Page 32: Dijon mag n°231

Un incontournable : la « Nuit du sport »,l’événement dijonnais organisé parl’Office municipal du sport de Dijon

(OMS Dijon) durant lequel la ville récompenseles athlètes qui se sont distingués durantl’année écoulée, revient pour sa 9 édition. Denombreux sportifs locaux issus des 150 clubsrecensés par l’OMS seront distingués. Entre130 et 150  sportifs seront présents, toutes

compétitions confondues, tous auréolés d’aumoins un titre de champion de France. L’oc-casion également de remercier tous lessportifs pour leur adhésion à la charte écoci-toyenne mise en place par la ville, qui vise àmobiliser l’ensemble du mouvement sportifdijonnais en faveur d’une pratique sportiveécologiquement, socialement et économi-quement responsable et durable.

La soirée sera ponctuée par de nombreusesdémonstrations autour des sports d’opposi-tion. Enfin, l’OMS annonce d’ores et déjà unesoirée encore plus festive l’an prochain pourfêter les 10 ans de cet événement local.Lundi 8 février à partir de 18 h 30Palais des sportsRens. : OMS Dijon : 03 80 48 84 58

NUIT DU SPORT

LES JAMBES ET LA TÊTE

Pour la seconde année consécutive, le Dijon Uni-versité Club (DUC) propose son tournoi de soft-ball féminin. Ce dérivé du base-ball classique est

ici pratiqué en salle. Il diffère du base-ball par sonterrain, plus petit, tandis que la balle, elle, est plusgrande et toujours lancée par-dessous.Samedi 15 et dimanche 16 janvier Salle Jean-Marion (allée Marius-Chanteur, quartier des Grésilles)Rens. : www.duc-baseball.org

SOFT-BALL FÉMININ

2e TOURNOI INTERNATIONAL

| sports |

Page 33: Dijon mag n°231

| 33 |

CENTRE MUNICIPALD’INITIATION SPORTIVELE SPORT FACILE

Le Centre municipal d’initiation sportive(CMIS) propose de nombreuses acti -

vités sportives au sein des différentsquartiers dijonnais, les mercredis, lessamedis et les soirs après l’école. Celles-cis’adressent aux enfants dès 3  ans, maiségalement aux adolescents et aux adultes,et ont pour vocation d’initier tous lespublics à de nombreuses disciplines.À compter de cette année, de nouvellesmodalités d’inscription sont mises enplace. Deux possibilités sont offertes auxDijonnais. La première, via Internet  : lesintéressés doivent s’inscrire entre le3 janvier 8 h et le 5 janvier minuit surhttp://maelisweb.ville-dijon.fr/maelisportail/module/home(portail « Famille » du site de la ville,www.dijon.fr).Attention, le module Internet ne proposeque 50  % des places disponibles pourchaque activité.Et pour ceux qui n’auraient pas la possibi-lité de s’inscrire par le Net, l’inscription«  traditionnelle » est maintenue dans leslieux habituels à partir du 10 janvier.

Horaires d’ouverture pour les inscriptions : – lundi 10 janvier : de 9 h à 12 h et de 13 h 30à 17 h au Palais des sports, de 9 h à 12 h 30et de 13 h 30 à 17 h salle Devosge, et de 9 hà 17 h sans interruption au centre sportif dela Source ;– mardi 11 et mercredi 12 janvier : de 8 h à12 h et de 13 h à 17 h 45 au pôle accueilBerlier, et de 9 h à 17 h sans interruption àl’école municipale des sports Jean-Claude-Mélinand.Rens. : 03 80 48 82 16 – 03 80 48 82 17

10 ANSSOUS LE VOLLEY, LA PLAGE

Depuis 2001, il en a fait du chemin, le clubde beach-volley de Dijon ! Et il continue

son ascension  : fort d’une vingtaine delicenciés au départ, le Beach Sport Dijoncompte aujourd’hui près de 270 joueurs, leplus jeune ayant 6 ans et demi. Mais, au-delà du nombre de ses adhérents, c’estavant tout un club performant, vainqueur dela coupe de France des clubs en 2009 etfinaliste en 2010. Des résultats plus qu’en-courageants pour l’avenir. À l’occasion deses 10  ans, le club compte d’ailleursaccueillir dès le mois de mars plusieursétapes du championnat de France.Côté entraînement et installations, lesjoueurs peuvent se réjouir des infrastruc-tures mises à leur disposition. Outre lesquatre terrains situés sur les berges du lacKir, un espace indoor leur permet d’avoirdu sable entre les orteils toute l’année ! Lasalle Emmanuel-Rego, située au quartierde la Toison-d’Or, est en effet la premièresalle en France exclusivement dédiée à lapratique du beach-volley. Elle propose unterrain d’une dimension de 16 x 8 m sous unplafond situé à une hauteur de 12 m, avecun sable labellisé de qualité internationale(sable de Nemours). Des atouts qui font dece terrain une surface homologuée pourl’ensemble des rencontres officielles natio-nales et internationales.Rens. : www.beachvolley.asso.fr

FUTSALTOURNOI DE DÉBUT D’ANNÉE

Cette année encore l’UFLE Dijon (Unionluso-française et européenne) propose

aux clubs de futsal (football en salle avecdes règles adaptées) un week-end convivialmariant compétition et passion du ballonrond. Seront représentées 32 équipes de lacatégorie U9 (moins de 9 ans), et res -pectivement 16 équipes pour chacune desautres catégories  : U11, U13, U15 etseniors/vétérans.Les samedi 15 et dimanche 16 janvierSalle Chambellan, avenue du DrapeauRens. : www.alliance-pc.com/maisonportugal/index.php

COUPE DU MONDE DAMESJUNIORSÀ LA POINTE DE L’ÉPÉE

Pour cette 20e édition de la Coupe dumonde dames juniors, l’ASPTT reçoit

les meilleures épéistes féminines de lacatégorie. À l’affiche, les nations les plus envue de la discipline, notamment l’Afrique duSud, l’Allemagne, le Canada, les États-Unis, le Danemark…Cette compétition de haut niveau fait partiedu circuit européen de la Coupe du monde,qui propose dix étapes. Elle se déroule enun tour de poules suivi du tableau d’élimi-nation directe. Les phases finales débute-ront dès 15 h 30 et la remise des récom-penses aura lieu vers 17 h.Dimanche 9 janvier dès 8 h 15 – Palaisdes sports Jean-Michel-GeoffroyRens. : www.escrime-aspttdijon.comCourriel :[email protected]

LIVE FROM STAPSDU RYTHME !

Organisé par le Staps Dijon pour les étu-diants, « Live from Staps » propose, le

temps d’une soirée, un événement culturelet festif avec, entre autres, le groupeivoirien Magic System, Joachim Garraud,pionnier de la musique électro internatio-nale, qui éblouira le public avec sa presta-tion alliant musique et vidéo sur des écransgéants nouvelle génération à LED, ouencore DJ Snake. Mais cette soirée verraaussi se produire des artistes locaux,comme Force de Rue (danse, graff, perfor-mers…), ou diverses représentations degym et de danse avec des numéros défianttoutes les lois de la gravité.Jeudi 27 janvier à partir de 21 h – ZénithRens. : 03 80 39 67 94www.livefromstaps.com

Page 34: Dijon mag n°231

| à votre service |

NUMÉROS UTILESAllô Mairie 0 800 21 3000Resto’ Mairie 0 800 21 0519État civil et formalités administratives 03 80 74 53 60Élections 03 80 74 59 03/04/05Ramassage encombrants 0 800 12 12 11Objets trouvés 03 80 74 52 22Police municipale 03 80 74 51 53Police sanitaire 03 80 48 80 60CCAS (centre communald’action sociale) 03 80 74 51 51Opad (Office des personnes âgées de Dijon) 03 80 70 02 03

LES MAIRIES ANNEXESBourroches32, boulevard Eugène-Fyot 03 80 74 52 02Fontaine d’Ouche15, place de la Fontaine d’Ouche 03 80 74 52 00Grésilles6, avenue des Grésilles 03 80 74 52 03Mansart2, boulevard Mansart 03 80 74 52 04Toison d’Or10 bis, place Granville 03 80 48 83 83

TRANSPORTSVelodi 0 800 200 305Divia 0 800 10 2004SNCF 36 35Association artisanale des taxis de Dijon 03 80 41 41 12

URGENCESPolice secours 17Samu 15Pompiers 18Urgences depuis un mobile 112Pharmacie de garde 39 15Urgences gaz 0 810 433 021Urgences EDF 0 810 333 021Urgences techniques Lyonnaise des eaux 0 810 874 874Centre antipoison 03 80 29 37 97Médecin de garde 03 80 40 28 28SOS Médecins 03 80 59 80 80SOS Médecins consultations 36 24SOS 21 (visites, urgences médicales) 03 80 78 68 68Urgences dentaires dimanche et jours fériés 03 80 48 26 59Accueil sans-abri 115SOS Amitié 03 80 67 15 15

SOS Kiné 03 80 53 70 00SOS Mains 03 80 44 48 46SOS Vétérinaire 0 811 88 99 88Centre de soins infirmiers 03 80 41 66 66Drogue, alcool, tabac info service 0 800 23 13 13Sida info service 0 800 840 000Alcooliques anonymes 24h/24 03 80 30 27 00Allô Enfance maltraitée 119Violences faites aux femmes 3919Solidarité Femmes 21 03 80 67 17 89

MÉDIATION FAMILIALEDepuis les réformes sur l’autorité parentale (loi du 4 mars 2002) etle divorce (loi du 26 mai 2004), le juge aux affaires familiales peutdésormais, après avoir recueilli l’accord des personnes, recourir àla médiation familiale afin que, dans l’intérêt de l’enfant, ellestrouvent par elles-mêmes une issue à leur conflit. Proposée initia-lement aux parents séparés, la médiation familiale s’adresseaujourd’hui à la famille dans sa diversité : parents, jeunes majeurs,grands-parents, fratrie, familles recomposées, et concerne laséparation aussi bien que la succession, la prise en charge d’unepersonne âgée, etc. Le médiateur familial, professionnel qualifié,indépendant, sans pouvoir de décision, assure aux personnes uncadre confidentiel favorisant la communication. Il permet entreautres aux parents, lorsqu’ils ne sont plus en mesure, à un momentde leur vie, de dialoguer pour résoudre leurs difficultés, de s’ex-primer et de mettre en place les conditions indispensables de l’au-torité parentale conjointe.Des permanences d’information sont organisées par les servicesde médiation familiale de Côte-d’Or les lundis, mardis, mercrediset jeudis de 9 h 30 à 12 h à la cité judiciaire (entresol escalier 1),boulevard Georges-Clemenceau.Rens. :Centre de médiation Côte-d’Or – Cité judiciaire – 13, boulevardGeorges-Clemenceau – Tél. : 03 80 70 45 70Espace médiation familiale – Caisse d’allocations familiales –31, rue Félix-Vionnois – Tél. : 03 80 67 12 64 – www.caf.frFamille et médiation – 10, boulevard Rembrandt – Tél. : 03 80 7208 83 – www.mediation-familiale.org – www.apmf.eu

INFORMATIONS JURIDIQUESGRATUITESLe CIDFF21 (Centre d’information sur le droit des femmes et desfamilles de Côte-d’Or) assure des permanences juridiques pour leshabitants de Dijon, sur rendez-vous, tous les mercredis matin à laCité judiciaire et tous les jeudis matin rue de la Manutention à Dijon.Les quartiers de Fontaine-d’Ouche et des Grésilles bénéficientégalement d’une permanence bimensuelle. Isabelle Bienmiller et Mylène Bughin, juristes diplômées et expé-rimentées, accueillent en toute confidentialité et gratuitementtoutes personnes, et en priorité les femmes, pour les informer surleurs droits et obligations dans les domaines du droit de la familleet des personnes, ainsi que du droit du travail.Rens. : CIDFF21 – Tél. : 03 80 48 90 28

Page 35: Dijon mag n°231

| 35 |

LOGEMENTS À LOYER MODÉRÉICF SUD-EST - MÉDITERRANÉEImmeuble Mazarin10, avenue FochTél. : 03 80 45 90 40www.sud-est-mediterranee.fr

OFFICE PUBLIC D’AMÉNAGEMENT ET DE CONSTRUCTION (OPAC) DE DIJON2 bis, rue Maréchal-LeclercBP 87027 – 21070 Dijon cedexTél. : 03 80 71 84 00Agence de location 3, rue Chaudronnerie Tél. : 03 80 71 73 80

ORVITIS (OFFICE PUBLIC DÉPARTEMENTAL)17, boulevard Voltaire Tél. : 0 810 021 000www.orvitis.frAgence Espace habitat 15, rue Charrue Tél. : 0 810 021 000

SCIC HABITAT BOURGOGNE11, rue Colonel-MarchandBP 128 – 21004 Dijon cedexTél. : 03 80 50 56 50 www.bourgogne.scichabitat.fr

SOCIÉTÉ NATIONALE IMMOBILIÈRE (SNI)5, rue des Perrières Tél. : 03 80 76 84 44 www.sni.fr

VILLÉO (ANCIENNEMENT LE FOYER DIJONNAISET NÉOLIA BOURGOGNE)28, boulevard Clemenceau Tél. : 03 80 68 28 00www.villeo.frAgence locative73, rue DevosgeTél. : 03 80 79 37 10

avEEc LELEJ’aGIs

c’est pour la vie !

GRAND DIJON40, avenue du Drapeau – BP 17510 – 21075 Dijon cedex

DÉCHETTERIESLes déchetteries sont fermées les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre.

QUETIGNY – Bd de la Croix-Saint-Martin – Tél. : 03 80 71 03 13

DIJON – Rue Alexander-Fleming – Tél. : 03 80 23 94 94

CHENÔVE – Rue de Longvic – Tél. : 03 80 58 87 32

MARSANNAY-LA-CÔTE – Chemin rural n° 15, dit « chemin des Vaches »

LONGVIC – Rue Jules-Guesde. Seule déchetterie habilitée à recevoirl’amiante-ciment (tuyaux, plaques planes et ondulées…) – Tél. : 03 80 68 03 91

HORAIRES D’HIVER (jusqu’au 30 avril)

du lundi au vendredi 9h-12h et 14h-18h le samedi 9h-13h et 14h-18h le dimanche 9h-12h

sauf Marsannaydu lundi au vendredi 9h-12h et 14h-17hle samedi 9h-13h et 14h-17h le dimanche 9h-12h

NUMÉROS UTILESAccueil Grand Dijon 03 80 50 35 35Allô Tram 0 800 13 2013Usine d'incinération 03 80 76 40 76Centre de tri 03 80 76 49 90Bac mal dimensionné 03 80 76 39 78 Composteur 03 80 76 56 26Emmaüs 03 80 23 80 11Encombrants sur rendez-vous 0 800 12 12 11Déchets verts sur abonnement 0 800 12 12 11Numéro vert : 0 800 12 12 11www.grand-dijon.frCourriel : [email protected]

L’ASTUCE DE JANVIERBien gérer ses déchetsVitres et miroirs, faïence et porcelaine, vaisselle en verre,ampoules électriques à filament sont interdits dans les colonnes à verre,bacs verts ou bornes à bandeaux verts. Vous devez les déposer dans lebac gris.

Feuilles volantesAu bureau, faites circuler les documents plutôt que de les imprimerinutilement en plusieurs exemplaires.

Page 36: Dijon mag n°231

“| vous nous dites |

Comme vous le savez, les gares ferroviaires nerelèvent pas de la compétence des villes. La SNCFest, depuis 1983, un établissement public à caractèreindustriel et commercial (Epic) qui appartient à l’État,et c’est donc l’État qui est à même de répondreau souhait que vous exprimez aujourd’hui.De son côté, Dijon est en effet entrée dans leprogramme international « Ville-amie des aînés »,porté par l’Organisation mondiale de la santé (OMS),et a obtenu le label en 2010. Cet engagement de laville pour améliorer l’accueil et la vie quotidiennedes seniors est un processus de longue haleine,qui nécessite la participation des citoyens. Pour ce faire, des groupes de travail et réflexion surdes propositions concrètes d’amélioration de la viequotidienne ont été mis en place en novembredernier. La restitution de ces réflexions seraproposée en avril 2011. Bien entendu, si des remarques et propositions sontémises au sujet de la gare SNCF, par exemple,la ville fera le nécessaire pour informer l’ensembledes acteurs concernés.

RÉGAL

VOS COUPS DE CŒUR,VOS RÉACTIONS...CETTE PAGE EST FAITEPOUR VOUS.

ÉCRIVEZ-NOUS : Dijon MagBP 1510 21033 Dijon cedex

[email protected]

““

SENIORS

Mes enfants, scolarisésdans le privé, mangentà la cantine chaque joursans grande envie. Maisj’ai récemment inscritmes enfants à lagarderie Mansart, où ilsont eu le plaisir degoûter les plats que lesenfants des écolespubliques mangent toutau long de l’année. Ilsont été ravis et je tenaisà vous féliciter pourla qualité des repasproposés aux enfants.Un vrai régal, selon eux !I.B. – Dijon

Vivant en Suisse depuis plus de trente ans,mais fidèle à mes origines bourguignonnes,je viens très souvent à Dijon dans ma famille.Dans une précédente édition, Dijon Magconsacre son dossier aux seniors dijonnaiset au label « Ville-amie des aînés » délivrépar l’OMS. Par cette distinction, nous dit-on,Dijon s’engage à améliorer l’accueil et la viequotidienne des seniors sur son territoire.Cet engagement est très louable, mais jem’étonne cependant que Dijon ne l’appliquepas à sa gare SNCF. Combien d’annéesfaudra-t-il encore attendre pour que la garesoit équipée d’escaliers roulants ou derampes d’accès aux quais, comme c’est lecas dans la plupart des grandes villes ?Je précise que je ne fais pas encore partie du3e âge et que j’ai bien souvent vu des jeuneschargés de bagages « pester » eux aussicontre les escaliers.E.B. – Genève

La ville est effectivement très attentive à la qualité des repas des enfantssous tous leurs aspects. Aspect sanitaire en premier lieu : les repas sont fabriqués à la cuisinecentrale selon le principe de la liaison froide. Les produits alimentairesfont l’objet d’analyses microbiologiques nombreuses et régulières, tant encuisine que dans les restaurants scolaires. Par ailleurs, tous les agentsintervenant en restauration bénéficient d’une formation continueà l’hygiène alimentaire. Qualité nutritionnelle ensuite, puisque l’équipe de la restaurationmunicipale s’attache à concevoir des menus équilibrés, élaborés par unediététicienne, le directeur de la cuisine, le chef de production et descuisiniers, les encadrants des agents de restauration et une responsabled’un site de restauration d’une école, des animateurs de la pauseméridienne et un directeur départemental de l’Éducation nationale.Les menus établis sont toujours nouveaux et variés. Qualité gustative dans un troisième temps : de nombreuses prestationssont cuisinées sur place grâce à la technicité des matériels dont estéquipée la cuisine centrale, à la qualité des produits choisis et au savoir-faire des agents. À titre d’exemple, l’on peut citer les purées et lessoupes préparées avec des légumes frais, la ratatouille qui est égalementcuisinée sur place selon une recette traditionnelle, les poissons frais quiarrivent directement de la criée de Lorient, les viandes et flans decourgettes ou de carottes qui sont produits dans le cuiseur sous videà basse température, les desserts ou entrées pâtissières préparéssur place. L’ensemble de cette démarche participe, bien entendu, à l’actiond’éducation des enfants autour du goût et des produits.

Page 37: Dijon mag n°231

| tribunes | | 37 |

POUR LE GROUPE SOCIALISTE, RADICAL DE GAUCHE, CITOYEN ET APPARENTÉS

En ce début d’année, nos pensées seront pour tous ceux quisouffrent de la maladie, de l’isolement et de la précarité. Ellesseront pour les victimes de l’incendie du foyer d’accueilAdoma, pour leur famille et leurs proches, ainsi que pour tousles blessés. Nous souhaitons renouveler nos remerciements àtous les acteurs locaux qui ont participé aux opérations desecours. Nous remercions également les associations, lesentreprises et les habitants qui se sont mobilisés face à cedrame humain, face à cette catastrophe, pour aider lessinistrés dans un immense élan de solidarité. Cet élan desolidarité démontre que la mobilisation et l’action communerestent les moteurs du bien-vivre ensemble. Pour cette nouvelle année qui commence, l’humain reste aucœur de nos priorités. C’est tout le sens du budget 2011 de laville de Dijon qui a été adopté au mois de décembre. Lasolidarité est notre premier objectif  : la solidarité entre lesgénérations pour rompre avec l’isolement et la solitude, lasolidarité pour lutter contre les injustices et les inégalités quifrappent d’abord les plus faibles d’entre nous, la solidaritépour lutter contre la précarité des conditions de vie quiconcerne tous les âges, la solidarité pour échanger lescultures et progresser mutuellement. Léon Blum ne disait-il

pas que Toute société qui prétend assurer aux hommes laliberté, doit commencer par leur garantir l’existence ? Au delàde l’urbain, il s’agit donc bien d’agir pour l’humain avec tousles acteurs de la cité. La solidarité nous renvoie à l’entraide, aupartage et à la fraternité. Elle commence dans les familles,dans nos quartiers, dans notre ville grâce aux mesures quicontribuent à défendre l’intérêt général. La solidarité, c’estpartager, se connaître, s’accepter, se respecter.Aussi, nous formons le vœu que tous ceux qui souffrentpuissent trouver dans leur entourage, dans le réseau associatifet dans l’action de la municipalité l’appui nécessaire etretrouver les raisons d’espérer un avenir meilleur.Nous vous souhaitons à tous une bonne et heureuseannée 2011.

Groupe socialiste, radical de gauche, citoyen et apparentés8, rue de la Chouette, 21000 DijonTél. : 03 80 36 41 77Courriel : [email protected]

POUR LE GROUPE DES ÉLUS COMMUNISTES ET RÉPUBLICAINS

L’étoile ferroviaire dijonnaise a permis l’essor économique del’agglomération. Cette étoile est aujourd’hui un atout pourdévelopper le transport par fer dans la perspective de  laréduction de 20 % d’émissions de gaz à effet de serre. Dans unan, la première branche du TGV Rhin-Rhône arrivera auxportes de l’agglomération ; la pression doit se maintenir pourson achèvement, ainsi que pour poursuivre l’étude desbranches ouest et sud. Un nouveau quai en gare de Dijon va voir le jour, dédié auxtrains express régionaux. La mise à 220 km/h de la ligne deNancy améliorerait nos relations avec l’Est. Sur le plan du fret,la plate-forme bimodale de Perrigny et le triage de Gevrey sontde véritables atouts L’agglomération a soutenu financièrement la plate-forme,ainsi qu’elle contribue aux embranchements ferroviaires deszones d’activité. Or, l’État, autorité organisatrice destransports, remet en cause le transport fret en réduisant

l’activité wagon isolé, ce qui amputerait l’activité du triage deGevrey de plus de 150 000 wagons par an, avec autant de reportsur la route et 118  emplois sur 150 qui seraient supprimés.C’est tourner le dos aux intérêts économiques locaux etenvironnementaux. Les élus communistes de Dijon partagentl’avis du collectif de défense du triage de Gevrey pourdemander le maintien du tri «  à la gravité  » sur le site, latranspa rence, et un débat public national sur les consé -quences environnementales et la préservation des instal -lations ferroviaires en situation de réutilisation.

Christine Truchot-Dessolle, André Gervais, Michel Julien Groupe des élus communistes et républicains222, rue d’Auxonne, 21000 DijonTél. : 03 80 72 29 97

Page 38: Dijon mag n°231

| tribunes |

POUR LE GROUPE INITIATIVES DIJON

Les élus du groupe Initiatives Dijon vous présentent leursmeilleurs vœux pour cette nouvelle année. En ce début 2011,nos pensées vont en particulier :–  aux victimes du dramatique incendie du foyer Adoma et àleurs familles, ainsi qu’aux femmes et aux hommes mobiliséspour leur apporter secours et réconfort ;– à toutes les personnes seules, en détresse, et en particulieraux personnes âgées et aux personnes handicapéesconfrontées à la dépendance ;–  aux familles dijonnaises, car la famille est porteuse devaleurs fortes et de repères fondamentaux. Elle doit êtresoutenue au quotidien, pour qu’elle puisse jouer pleinementson rôle pivot dans notre société ;–  aux entrepreneurs, aux commerçants, aux salariés qui,malgré le contexte économique défavorable –  auquels’ajoutent, à Dijon, des travaux colossaux dans les rues quidissuadent bien souvent les clients de se déplacer  –,continuent à se battre, à créer de l’emploi, à dynamiser la citéet à croire en l’avenir de la ville ;–  aux associations et aux bénévoles qui les animent, quioffrent, souvent sans compter, leur temps libre au service del’intérêt général ;– aux victimes d’actes d’incivilités de plus en plus nombreux àDijon, qui doivent se sentir mieux soutenues tant il est vraiqu’en matière de sécurité, c’est la banalisation qui conduit à laradicalisation ;

– aux usagers du réseau Divia qui mettent de plus en plus detemps pour se déplacer, aux automobilistes qui subissent tousles aléas de la circulation dijonnaise  : embouteillages,suppression de places de stationnement, absence de Lino…, etaux piétons, les grands oubliés de la politique municipale dedéplacement ;– aux personnels de la ville de Dijon pour le travail accompliquotidiennement au service des Dijonnais, avec une penséetoute particulière pour ceux du Crédit municipal, légitimementpréoccupés par leur devenir…Et, bien entendu, à l’ensemble des Dijonnais, à qui noussouhaitons une année 2011 chaleureuse et sereine dans uneville que nous espérons plus libre, plus sûre et plusrayonnante.

François-Xavier Dugourd,président du groupe Initiatives Dijon,Franck Ayache, Laurent Bourguignat,Jean-Michel Brocherieux, Malika Gauthié, François Hélie,Marie-Claude Mille, Jean-Charles Ouazana,Catherine Vandriesse43, rue Parmentier, 21000 DijonTél. : 03 80 72 46 65Courriel : [email protected] : www.initiativesdijon.com

POUR LE GROUPE DIJON MODEM

Au moment même où le gouvernement supprime le secrétariatd’État aux Aînés, la ville de Dijon se lance résolument dans unedémarche innovante pour devenir « Ville amie des aînés » : unchallenge que nous voulons relever.En 2008, déjà, le magazine Notre temps classait Dijon en n° 2des villes «  qui chouchoutent les retraités  ». Le 13  octobredernier, le maire de Dijon recevait, des mains de la secrétaired’État chargée des Aînés, le Grand Prix national des Villes 2010pour la politique menée à Dijon en faveur des seniors. Car,depuis plusieurs années, la ville avait lancé une démarche endirection de ses aînés en mettant en place des politiquesadaptées et innovantes pour qu’ils se sentent bien dans leurville, et bien dans leur vie. Les données démographiques sontclaires  : demain, les seniors seront plus nombreux et ilsvivront plus longtemps. C’est ce constat qui a amené François Rebsamen à participerau programme «  Ville amie des aînés  » proposé parl’Organisation mondiale de la santé (OMS). Il permettra à laville de partager, avec d’autres villes dans le monde, lesproblématiques, les idées, les solutions. Et surtout, il

impliquera l’ensemble des habitants dans cette démarche.Après le temps du diagnostic, des experts et de l’enquête, voicivenu le temps de la participation.Aujourd’hui, nous lançons les ateliers thématiques quiassocient l’ensemble des Dijonnais pour imaginer notre Dijonde demain, celui que nous laisserons aux générations futures,et les politiques que nous devons mettre en œuvre, ici, à Dijon. Ainsi, ces ateliers vont s’investir et faire des propositions, pourque Dijon soit, demain, une ville encore plus belle et plusdouce à vivre, pour nos aînés bien sûr, mais aussi pour tous lesDijonnais.

Élizabeth Revel, adjointe au maire, déléguée aux personnes âgées et aux anciens combattants,pour le Groupe Dijon MoDem7B, rue Devosge, 21000 DijonTél. : 03 80 23 38 14Courriel : [email protected]

Page 39: Dijon mag n°231
Page 40: Dijon mag n°231